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AUFFARGIS / BAZOCHES-SUR-GUYONNE / BONNELLES / BOULLAY-LES-TROUX / BULLION / CERNAY- LA-VILLE / CHÂTEAUFORT / CHEVREUSE / CHOISEL / CLAIREFONTAINE-EN-YVELINES / COURSON- MONTELOUP / DAMPIERRE-EN-YVELINES / FONTENAY-LÈS-BRIIS / FORGES-LES-BAINS / GALLUIS / GAMBAIS / GAMBAISEUIL / GIF-SUR-YVETTE / GOMETZ-LA- VILLE / GROSROUVRE / HERMERAY / JANVRY / JOUARS-PONTCHARTRAIN / LA CELLE-LES-BORDES / LA QUEUE-LEZ-YVELINES / LE MESNIL-SAINT-DENIS / LE PERRAY-EN-YVELINES / LE TREMBLAY-SUR-MAULDRE / LES BRÉVIAIRES / LES ESSARTS-LE-ROI / LES MESNULS / LÉVIS-SAINT-NOM / LONGVILLIERS / MAGNY- LES-HAMEAUX / MAREIL-LE-GUYON / MÉRÉ / MILON-LA-CHAPELLE / MONTFORT-L'AMAURY / POIGNY-LA-FORÊT / RAIZEUX / RAMBOUILLET / ROCHEFORT-EN-YVELINES / SAINT-FORGET / SAINT-LAMBERT-DES-BOIS / SAINT-RÉMY-LÈS-CHEVREUSE / SAINT-RÉMY-L'HONORÉ / SENLISSE / SONCHAMP / SAINT-JEAN-DE-BEAUREGARD / SAINT-LÉGER-EN-YVELINES / VIEILLE-ÉGLISE-EN-YVELINES N°57 / DÉCEMBRE 2012 - MARS 2013 DES CITOYENS INVENTENT UNE AUTRE VOIE ? L’ECHO Parc du

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AUFFARGIS / BAZOCHES-SUR-GUYONNE / BONNELLES / BOULLAY-LES-TROUX / BULLION / CERNAY-LA-VILLE / CHÂTEAUFORT / CHEVREUSE / CHOISEL / CLAIREFONTAINE-EN-YVELINES / COURSON-

MONTELOUP / DAMPIERRE-EN-YVELINES / FONTENAY-LÈS-BRIIS / FORGES-LES-BAINS / GALLUIS / GAMBAIS / GAMBAISEUIL / GIF-SUR-YVETTE / GOMETZ-LA-VILLE / GROSROUVRE / HERMERAY / JANVRY / JOUARS-PONTCHARTRAIN / LA CELLE-LES-BORDES / LA QUEUE-LEZ-YVELINES / LE MESNIL-SAINT-DENIS / LE PERRAY-EN-YVELINES / LE TREMBLAY-SUR-MAULDRE / LES BRÉVIAIRES / LES ESSARTS-LE-ROI / LES MESNULS / LÉVIS-SAINT-NOM / LONGVILLIERS / MAGNY-LES-HAMEAUX / MAREIL-LE-GUYON / MÉRÉ / MILON-LA-CHAPELLE / MONTFORT-L'AMAURY / POIGNY-LA-FORÊT / RAIZEUX / RAMBOUILLET /ROCHEFORT-EN-YVELINES / SAINT-FORGET / SAINT-LAMBERT-DES-BOIS / SAINT-RÉMY-LÈS-CHEVREUSE / SAINT-RÉMY-L'HONORÉ / SENLISSE / SONCHAMP / SAINT-JEAN-DE-BEAUREGARD / SAINT-LÉGER-EN-YVELINES / VIEILLE-ÉGLISE-EN-YVELINES

N°57 / DÉCEMBRE 2012 - MARS 2013

DES CITOYENS INVENTENTUNE AUTRE VOIE ?

L’ECHOParcdu

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RETOUR SUR Le rallye pédestre du Parc en octobre dernier organisé avec la commune de Gif-sur-Yvette. Plus de 700 participants, des énigmes, de l'observation et une ambiance très conviviale !

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ACTUALITÉ02 Dans les communes

HABITER LE PARC04 Une place pour l’architecture

contemporaine dans nos villages ?

06 Haies zéro déchets08 Vivre la transition

INITIATIVES16 Bons plants18 Marketor, Licence

Professionnelle durable19 D’autres Parcs naturels de

France innovent...20 Un lien c’est tout :

spectacle à 400 voix

DÉCOUVERTE11 Petite Biche aux Curie12 Chêne robuste et fleur de lys14 Match à la une :

Coquelicot 1 / Phyto 0

LES RENDEZ-VOUS DU PARC

UNE PIERRE À L’ÉDIFICE

SOMMAIRE

Découvrir les matériaux pour un habitant économe et sain.Ici, au forum éco-habitat en octobre dernier.

L’Écho des ados est désormais diffusé directement dans tous les collèges du Parc (via les CDI)

La périodicité de l’Echo du Parc change et passe de 3 à 4 numéros par an. Nous espérons ainsi faire coïncider la parution de l’Echoavec les temps forts des villes et villages, annoncer ou relater avec plus de souplesse dans le calendrier, les événements caractéristiquesde tout parc naturel régional.

Avec l’élargissement du territoire du Parc, il nous semble aussi bienvenu de nouer des relations de proximité avec les nouveaux habitants quiconnaissent moins le sens de l’action d’un Parc, le projet de société qui l’anime.

Les Parcs naturels régionaux ont une signature poétique en même temps que mobilisatrice : Une autre vie s’invente ici ! Avec quelquesannées d’avance comme bien souvent pour les Parcs naturels régionaux, l’expression résumait en quelque sorte la révision del’ensemble de nos attitudes, de nos relations au vivant, à l’espace, aux ressources naturelles, à la croissance économique, à la solidarité,au temps, que l’on retrouve dans l’expression contemporaine de Transition écologique et énergétique, dont tout le monde sent bienqu’elle est indispensable pour un monde plus vivable, plus durable… Ce sont davantage les moyens d’y parvenir qui interrogent tantdu côté des citoyens, des acteurs économiques que des pouvoirs publics.

En accueillant le Congrès des Parcs naturels en octobre 2013 consacré à cette ambition de Transition écologique et énergétique, notreparc apporte modestement sa pierre à l’édifice. Les territoires ruraux et périurbains tels que le nôtre, où vit une fraction large de lapopulation française forgent des réponses originales hors les grandes agglomérations et à l’écart des grandes infrastructures, qui neles résument pas à des aires résidentielles. Par la solidarité, l’innovation, la mise en réseau des acteurs économiques et sociaux, leséchanges d’expérience, il est possible d’atteindre des objectifs remarquables.

L’écho du Parc de son côté, n’a pas d’autre ambition que de vous faire partager ces petits et grands chantiers.

Yves VandewallePrésident du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse

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BOURSE AUX MATÉRIAUX

Des quantités considérables de matériaux,issus d’entreprises ou de chantiers privés, sontenvoyés chaque année en déchetterie alors qu’ils sontréutilisables (tuiles, carreaux de sol, pierre brutes,pavés, pièces de charpente en bois, mais aussi terre,sable, grilles, gardes corps, cheminées). Ils deviennent des déchets car les espaces destockage manquent et les circuits de récupérationrapide ne sont pas en place. Afin d’organiser cetteréutilisation, le Parc a souhaité mettre gratuitement àdisposition des entreprises du bâtiment et des

particuliers une bourse aux matériaux locaux sur son site internet pour croiser les offreset les demandes, favorise le recyclage, limiter les déchets et les transports. Allez la consulter et l’alimenter : www.parc-naturel-chevreuse.fr/habitat-energie/votre-projet/bourse-aux-materiaux.html

Châteaufort

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ACTUALITÉS / dans les communes

ÇA COMPTE ÉNORMÉMENT... ! L’association Clari-kids à Clairefontaine et Notre planète, monvillage à Grosrouvre ont lancé auprès des habitants desobservatoires participatifs de la biodiversité locale, celle de nosjardins. Ainsi papillons, escargots, oiseaux seront identifiés,comptés et inventoriés. Les protocoles sont définis par leMuséum d’Histoire Naturelle et Noé conservation. Le CERF(Centre d’études de Rambouillet et de sa forêt) et le Parcaccompagnent ces observateurs tout au long de l’année..

APPEL À PROJETS :

UTOPIES REALISTESVous avez des projets innovants dans les domaines de l’architecture, dupatrimoine, de l’énergie, de l’urbanisme ou des paysages, le Parc naturelrégional peut vous apporter une aide financière et technique.Appel à projets « Utopies réalistes » du Parc naturel régional de la HauteVallée de Chevreuse• Une démarche originale et souple• Un levier économique• Un laboratoire d’idées et d'expériencesOuverture de l’appel à projet ► 21 novembre 2012Date limite de réception des candidatures ► 21 janvier 2013Les projets sont soumis à un jury.Contact préalable pour montage du dossier : Bernard [email protected] - 01 30 52 09 09

Grosrouvre

ÉCHO DU PARC 57 / DÉCEMBRE 2012 - MARS 2013

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LE MOULIN DES VAUX DE CERNAY BIENTÔT OUVERT AU PUBLIC

Le Parc naturel a pu constater dans son étude pour la mise en valeur du sitetouristique des Vaux de Cernay, l’importance du moulin situé entre les deux retenues d’eau :cette vaste propriété, propriété d’un comité d’entreprise, obligeait de nombreux sentierspédestres à des contournements ; clôturée par une haute et dense haie, elle occultait aussile panorama de cette belle vallée. Autant de raison qui ont amené le Parc à proposer auDépartement des Yvelines de racheter cette propriété pour l’ouvrir au public. C’est chosefaite depuis novembre 2012. Le Parc sera chargé de l’aménagement et de la gestion du site.D’ici un an, il va procéder à des travaux paysagers pour l’ouverture du parc et mettre envaleur le potentiel de ce domaine lié à l’eau, aux peintres paysagistes et à un milieu natureltrès riche.

Vaux de Cernay

ÉCHO DU PARC 57 / DÉCEMBRE 2012 - MARS 2013

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DÉCOUVERTE DU MONDE MARAICHER,

DES ADOS À LA FERME Ramassage de carottes, compostage des terres

cultivées,... Une douzaine d’adolescents du club des jeunes de Forges-les-Bains participent cette année aux travaux de deux exploitations en

agriculture biologique : laPomme d’Or Bio à Senlisse et laferme Lafouasse à Pecqueuse.Découvrir le monde maraîcher,mieux connaitre le métierd’agriculteur, saisir les principeset les valeurs d’une agriculturede proximité, le service jeunessede la commune de Forges et leCentres d’Initiatives pourValoriser l’Agriculture et le Milieu

rural de l’Hurepoix (CIVAM) expérimentent un nouveau projet avec desproducteurs locaux enthousiastes à l’idée de partager leur travail de la terre.

Forges-les-Bains

OPÉRATION“MA COMMUNE DANS LE PARC”22 classes, réparties sur 12 communes, du CP au CM2 participentcette année scolaire à l’opération « Ma commune dans le Parc »,basée sur la découverte de l’environnement proche et sur lacompréhension du projet Parc. Les milieux naturels, le patrimoinebâti, la nature en ville, le suivi d’un projet d’aménagement, ... lethème est choisi avec l’enseignant selon son projet de classe et lesressources de la commune. A suivre sur le site internet du Parc...

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L’

HABITER LE PARC / côté maison

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ÉCHO DU PARC 57 / DÉCEMBRE 2012 - MARS 2013

UNE PLACE POUR

DANS NOS VILLAGES ?

L’architecture actuelle n’échappe pas àcette règle : elle doit répondre à uneévolution des modes de vie et d’ha-biter : de nos jours, on recherche à lafois la lumière, les espaces ouverts etle confort thermique et acoustique. Lesinnovations technologiques offrent ence sens des possibilités innombrablesde formes, de volumes, de hauteur.Enfin lorsqu’on construit ou l’onrénove, on intègre aussi des préoccu-pations environnementales (isolationet faible consommation énergétiquede la maison, matériaux renouvelables,éco-bilan de la construction…). Parfois, spontanément on aime lerésultat… ou au contraire on déteste !Au-delà de ces jugements de valeurcatégoriques, l’architecture contem-poraine peut-elle s’intégrer dans untissu d’habitat ancien ? Nous vousproposons trois exemples, commentéspar l’architecte du Parc BernardRombauts, qui illustrent comment cemariage peut être réussi et enrichir lavaleur paysagère des villages du Parc,sans figer l’habitat dans le passé. Larecette de cette alchimie délicate :respecter les proportions du bâti rive-rain, s’appuyer sur des référenceshistoriques et des traits symboliquesdu patrimoine culturel (tout en lesrevisitant) instiller des couleurs oudes matériaux qui dialoguent avec lebâti ancien et fassent le trait d’unionentre passé et présent. Un travail touten finesse à confier de préférence àdes professionnels.

L’habitat et les formes de construction sont en constante évolution. Entre la huttedes premiers hommes sédentaires et la maison rurale du XIXe siècle, la maison abeaucoup changé... Chaque époque a opéré des transformations au gré de diversesinfluences : la géographie du lieu, le climat, les matériaux locaux disponibles,l’évolution des techniques, les usages et les attentes des occupants, enfin lessensibilités esthétiques des époques et des cultures.

UNE TRANSFORMATION DEGRANGE ORIGINALE,RÉUSSIE ET TRÈSPRATIQUE !Ici, à Bonnelles, les propriétaires ont d’abord consultél’atelier d’architecture du Parc pour les premiersconseils puis retenu l’architecte du patrimoine LaurentPouyès. Côté rue, ils ont opté pour une restauration defaçade dans le style des maisons traditionnelles. L’in-novation se situe côté cour dans l’ancienne grange.

Une large ouverture sur toute la hauteur de la grange rappelle lesgrandes portes par lesquelles entraient

les charettes à foin.

L’astuce des volets : à l’étage, ils coulissent et dévoilent une vaste baie vitrée

Au rez-de-chaussée, les volets sont en fait des portes battantes qui se rabattent

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ÉCHO DU PARC 57 / DÉCEMBRE 2012 - MARS 2013

Retrouvez des recommandations, fiches et guidespratiques sur le site internet du Parc aux pages « Habitat énergie » et à la rubrique « Documentation àtélécharger » http://www.parc-naturel-chevreuse.fr/

N’hésitez pas à consulter l’atelier d’architecture duParc qui pourra vous apporter de précieux conseils : Tél. : 01 30 52 09 09

TOUTE LA LUMIÈRE SUR UN AGRANDISSEMENTL’ancienne gendarmerie de Rochefort-en-Yvelines abrite aujourd’hui la bibliothèque municipale. Agrandie de 52 m2 côté nord, le besoin de capter la lumière naturelle était l’undes objectifs assignés à l’architecte du projet David Mary.

A l’intérieur,une lumièredouce, filtréepar les claustras,les panneauxverts et lastructure bois(qui sert ausside rayonnages).

OSEZ LE VERRE ET LE VERTUne façade sur rue est visible par tous et mérite donc la plus grande attention. Danscette esquisse de rénovation orientée sud, l’architecte du Parc Bernard Rombautspropose une variation d’éco-construction sur le thème de la lumière qui s’inscrit dansle prolongement des maisons mitoyennes et enrichit le paysage urbain. �

PATRICK BLANC

La forme del’ensemble s’inscritdans la ligne dubâtiment existant,

dans uneproportion réduite

mais équilibrée.

L’ossature bois se marie avec une enveloppe translucideen polycarbonate alvéolaire teinté de vert, affirmant lecaractère contemporain de cette extension avec élégance.

La toiture végétalisée : un touche de vert dans un paysage urbain mais aussi une rétention de l’eau de pluie et un apport de biodiversité.

Les vitrages permettent debénéficier des apports solaires

passifs. Ils sont soulignésd’une ossature et d’un bardage

en bois, matériaurenouvelable et pouvant être

issu d’une filière locale.

Les soubassements etles côtés du mur enpierre meulière :matériau localporeux, qui peutabriter la micro-faune.

Une étroite bande de terre permet de planter une glycine ou des végétaux fertiles, comme la vigne pour offrir un peu d’ombre en été, voire des fruits en automne !

La cheminée signale laprésence d’un poêle à bois

central pour mieux répartirla chaleur.

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11. Le compostVous avez dans votre jardin un beau composteur fourni par votresyndicat d’ordures ménagères ? Parfait. Coupez vos branches demoins de 3 centimètres de diamètre en tronçons de 20 centimètreset jetez-les dans votre compost. Les tailles d’hiver, sans feuille,apportent à votre terreau beaucoup de matières carbonées et peud’azote.

Vous souhaitez en savoir plus sur la technique du BRF ?Ecoutez Stéphane Loriot, animateur du Parc sur Radio Ethic :www.radioethic.com/les-emissions/ecologie/agriculture/paillage-du-sol.html

HAIESZÉRO DÉCHETS

HABITER LE PARC / côté jardin

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ÉCHO DU PARC 57 / DÉCEMBRE 2012 - MARS 2013

On l’a dit, on l’a écrit, on l’a re-dit : les haies diversifiées sont deformidables alliées de la biodiversité.Cachettes à musaraignes, garde-manger àmésanges, retenues d’eau, non seulement ellesponctuent le paysage mais en plus ellespréservent un grand pan de la faune sauvage.On l’a tellement rabâché que tous les lecteursassidus de l’Echo ont planté dans leur jardinamélanchiers, fusains ou cormiers. Aujourd’huileurs arbustes ont grandi, ils les ont taillés ense demandant peut-être parfois que faire deleurs branches et branchages. En ce débutd’hiver, le Parc assure le service après-vente etvous donne 3 conseils pour valoriser au mieuxvos déchets de taille.

Bois tuteur

Si vos déchets detaille comportent des tigesbien droites, gardez-les pourfabriquer vos accessoires dejardin. L’acacia imputresciblefait d’excellents piquets. Lestiges de châtaignier, denoisetier ou de saule ferontde superbes arches, treillisou supports de plantes grim-pantes. Et les plus petitsrameaux pourront servir detuteurs.

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3. Le bois énergieDepuis la circulaire du 18 novembre 2011, il est désormais interdit de brûler à l’airlibre ses déchets verts. Terminés les feux de jardin. Aujourd’hui, les branchages sontréservés au chauffage. Calibrées en plaquettes, les branches moyennes servent decombustibles aux chaudières bois-énergie. Le service n’existe pas encore dans le Parcmais ailleurs, il est possible de solliciter des entreprises spécialisées qui viennenttailler en plaquettes votre petit bois soit pour votre usage personnel, soit pour leremettre sur le marché. “Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme” disaitLavoisier...�

HÉLÈNE BINET

2. Le paillageRemettre aux pieds de vos arbustes les branchagesfraîchement coupés pour enrichir la terre et retenirl’eau : quoi de plus naturel ? En jardinage ça s’appellele paillage. On peut réaliser ce travail à la main ou àla scie mais c’est plutôt fastidieux. Le plus efficace estde recourir à un broyeur. Françoise, à Magny-les-Hameaux, s’en est offert un avec son frère à l’occasionde leurs anniversaires respectifs. « Avant, je faisaistout cela de manière artisanale. Aujourd’hui, le broyeurpermet de diminuer considérablement les volumes etd’offrir un rendu plus propre. » L’initiative fait desémules : l’achat d’un broyeur collectif est envisagédans son quartier. Certaines collectivités en Franceencourage le broyage en subventionnant une partie ducoût de location auprès d’un professionnel. Une bonneidée, non ?

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ÉCHO DU PARC 57 / SEPTEMBRE 2012 - JANVIER 2013

Plan B : ils le recyclent pour vous

Si aucune de ses trois options ne vouscorrespond, vous pouvez attendre lecamion de collecte (si votre syndicatcollecte les déchets verts) ou rapportervos restes de taille à la déchèterie devotre secteur (attention, un volumemaximal est imposé, renseignez-vous). Vos branchages seront ensuitelivrés à des entreprises spécialiséesqui se chargent de le transformer enexcellent compost.

Certaines comme Zymovert à Limourspeuvent aussi vous débarrasser devolumes verts importants. Le serviceest payant mais intéressant quand on aune haie de thuyas à évacuer.

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HABITER LE PARC / au quotidien

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ÉCHO DU PARC 57 / DÉCEMBRE 2012 - MARS 2013

ETAPE N°1.CULTIVER SON JARDIN…ET AUTRES PROJETS ENTRE AMISLeigh Barret, co-présidente de l’Association SQY en transition ,Saint-Quentin-en-Yvelines, ville en transition.

Leigh est américaine, elle habite depuis plus d’une quinzaine d’années à Montigny-le-Bretonneux. Elle a travaillé dans l’industrie pharmaceutique, et désormais elle enseignel’anglais.

COMMENT AVEZ-VOUS CRÉÉ L’ASSOCIATION SQY EN TRANSITION ? Au départ, j’ai pris plaisir à écrire un blog sur l’aménagement de notre maison dans lesens de l’éco-habitat. Je tenais informée mes lecteurs de nos initiatives, un puits cana-dien, des travaux d’isolation, un récupérateur d’eau de pluie dans le jardin… Un jour,un Anglais m’a écrit pour me dire que ma démarche était en tout point comparable àcelle du mouvement Transition towns qui est né en Grande Bretagne, à Totnes, à l’ini-tiative de Rob Hopkins. Ce mouvement regroupe des associations de citoyens qui seprennent en main pour créer les moyens de mieux résister au chômage, à la déshuma-nisation des rapports sociaux dans la société capitaliste contemporaine, à la grande

Nous inaugurons dans cenuméro d’hiver 2012 une

série d’articles consacrés à laTransition écologique. Nous

avons voulu en savoir plus surcette expression mobilisatrice

qui conduit à des modes de production et de vie

davantage compatibles avecl’environnement. Et

commencer notre série pardes portraits de citoyens

engagés, qui tentent de vivrela transition au quotidien !

VIVRE LA TRANSITION

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ÉCHO DU PARC 57 / SEPTEMBRE 2012 - JANVIER 2013

distribution qui vend peu de produits locaux… Cela se traduit par du jardinage écolo-gique (ce qu’on appelle dans notre jargon, la « permaculture »), la plantation d’arbresfruitiers, la réutilisation d’objets que l’on sauve de la déchetterie…

La ville de Bristol qui était sinistrée par la crise a réalisé ainsi avec le concours de seshabitants un projet d’avenir « Bristol après le pétrole » qui passe au peigne fin toutesles sources d’économies d’énergie réalisables, toutes les sources d’emplois locaux pourun mieux-être des habitants et de la planète. L’approche est globale, holistique dit-onaussi.

QUEL EST LE BUT ULTIME DE CES ASSOCIATIONS ? Le but de ces associations est de développer une mentalité de résistant, d’une façonconviviale, et sans dogmatisme : prendre conscience des gâchis qui vont avec la consom-mation de masse, se préparer à la pénurie énergétique. Tout vient des habitants quiagissent ensemble, mettent en place de vrais projets, à partir des ressources dont ilsdisposent. On dit aussi que l’on développe la résilience, c’est-à-dire la capacité àdépasser des difficultés majeures.

COMMENT AVEZ-VOUS PROCÉDÉ POUR CRÉER SQY EN TRANSITION ? J’ai commencé par changer de travail pour redonner du sens à ma vie et ne plus subirquatre heures de transport au quotidien. Après avoir déjeuné avec mon correspondantanglais, j’ai établi une liste en janvier 2010 des personnes ressources qui pourraientcontribuer d’une manière ou d’une autre, sur les déplacements à vélo, sur l’énergie, surl’éco-habitat… En avril, existait déjà un petit groupe de gens très motivés. A la fin2010, le groupe était constitué officiellement et on disposait de quelques projetssolides.

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ÉCHO DU PARC 57 / DÉCEMBRE 2012 - MARS 2013

POUVEZ-VOUS NOUS CITER DES EXEMPLES CONCRETS ?SQY en Transition propose par exemple des cours d’éco-jardinage avec Regaïn Naturequi refuse l’utilisation d’engrais et est très économe en apport hydrique. On apprend àfabriquer du compost, à utiliser des graines non hybrides… On organise également descours de cuisine pour apprendre à utiliser des légumes locaux. Avec l’association Unverger dans ma ville, on encourage les particuliers comme les communes à planter desvariétés anciennes d’arbres fruitiers. Un jardin pédagogique et participatif est en coursde développement aux Jardin de Cocagne à Magny-les-Hameaux et plusieurs plantationsdans les écoles primaires ont déjà eu lieu.

Dans un autre domaine, on tente de porter un autre regard sur les objets usagers qu’onespère transformer pour une nouvelle vie dans une future « ressourcerie ». Si on parvientà croiser cette volonté avec un projet d’insertion, on obtiendra sûrement une Maisonde quartier qui puisse faire bouger à nouveau des personnes en difficulté…

LE MOUVEMENT DES VILLES EN TRANSITION RENCONTRE-T-IL DU SUCCÈS EN FRANCE ? Oui, c’est impressionnant, plus de 120 groupes se sont créés depuis 2010, seuls troissont cependant homologués officiellement pour l’ampleur de leurs projets, dont l’asso-ciation de Saint-Quentin en Yvelines. Le succès tient probablement à la dynamique très positive du mouvement : c’est avanttout une association qui réalise des projets concrets avec un rétroplanning. Il faut sefixer des objectifs réalistes à un horizon raisonnable, 2020, 2025 par exemple car onsait bien qu’ « à long terme, nous sommes tous morts ! ».

DIRIEZ-VOUS DE CE MOUVEMENT QU’IL EST POLITIQUE ? On ne s’occupe pas de politique, ce qui ne veut pas dire que l’on ne cherche pas lesoutien des collectivités locales sur telle ou telle initiative. Il y a des mouvements pourprotester et des mouvements pour construire, Ville en Transition propose des activitésqui réjouissent les cœurs.

Il y a aussi des domaines que Ville en Transition n’investit pas. Chacun conserve le stylede vie de son choix : il ne s’agit pas par exemple de prôner le modèle de la femme aufoyer qui prend des cours de jardinage et de couture, d’ailleurs tout le monde participeà ce type d’ateliers, pas seulement les dames ! Mais ce n’est pas non plus la répliquedes mouvements « baba-cool » des années 70 qui affectaient davantage l’organisationpolitique !

Le mouvement propose plutôt un nouveau regard sur la consommation et sur le travail.Je retrouve ainsi des émotions anciennes lorsque j’étais enfant, quand acheter unnouveau vêtement était tout un programme, car l’on accordait du prix aux choses etl’on ne gaspillait pas… �

ANNE LE LAGADEC

Pour aller plus loin : Manuel de transition De la dépendance au pétrole à la résiliencelocale. Rob Hopkins. Editions écosociété. Tous les projets et l’agenda mensuel de SQY en Transition sur :http://sqyentransition.wordpress.com/

L’expression de Transition écologique et énergétique ?

Sans hésitation, elle résume des mouvements citoyensqui tentent d’accommoder leur mode de vie auréchauffement climatique, à l’épuisement desressources naturelles…Mais aussi beaucoup d’efforts déployés pour créer desemplois verts, dans les domaines, de l’énergie, dubâtiment, des transports, du génie climatique, dutourisme durable… ce qu’on appelle aussi les activitéséco-environnementales. C’est une préoccupation quiétait déjà essentielle dans le Grenelle de l’Environne-ment et qui se poursuit avec la Conférence environne-mentale gouvernementale de septembre 2012.Si l’on va plus loin, ce serait idéalement tenter dereconsidérer notre relation au vivant, à l’espace, au temps, à l’énergie, à la croissance, à la solidarité,…et se fixer des objectifs précis afin que les chosesbougent… Vaste programme !C’est justement le sujet retenu pour le futur Congrèsdes Parcs qui se tiendra les 2, 3, et 4 octobre 2013 enVallée de Chevreuse et recevra élus et équipes des 48parcs naturels français et autres partenaires du déve-loppement durable. Afin de plancher sur les conditionsde la transition écologique et énergétique… et trouverdes solutions applicables aux territoires des Parcsnaturels.

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ÉCHO DU PARC 57 / SEPTEMBRE 2012 - JANVIER 2013

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DÉCOUVERTE / patrimoine

C’

QUAND LA VALLÉE DE CHEVREUSE ACCUEILLAIT DE GRANDS PHYSICIENS

Il n’y a pas depolonium dans la Valléede Chevreuse mais ducalme et de la verdureconvoités par les épouxCurie. Il y a plus de100 ans, Pierre et Mariefréquentent le quartierMoc-Souris de Saint-Rémy-lès-Chevreuse.Voyage dans le temps.

PETITE BICHE AUX CURIE

le pré... jusqu’au drame. « Nous avons faitun grand bouquet de grosses renonculesd’eau que tu aimais tant, consigne Mariedans son cahier à la mi-avril 1906. Cebouquet, tu l’as emporté à Paris le lende-main, et il vivait encore quand tu étaismort. » Pierre rentré plus tôt pourtravailler décède à la suite d’un accidentde la circulation le 19 avril 1906. Ce serala fin de cette parenthèse chevrotine.Marie ne reviendra que quelques fois avecles enfants puis mettra fin à la locationde la « Petite Biche ».L’histoire des Curie dans la région acommencé avec Pierre et ses jeunesannées du côté de Sceaux, elle se pour-suit avec Irène. L’ainée des deux physi-ciens héritera non seulement de leurpassion scientifique mais aussi de leuramour de la Vallée. Avec son mari,Frédéric Joliot, la jeune femme se feraconstruire une maison le long du parc deSceaux. Et, quelques années plus tard,demandera que l'on implante le Centred'études nucléaires à Saclay puis le labo-ratoire de physique nucléaire à Orsay. �

HÉLÈNE BINET

En savoir plus ?- Livre : « Histoire et histoires de Saint-Rémy-lès-Chevreuse », en vente à l'Office detourisme de Saint-Rémy-lès-Chevreuse.- L’intégralité des conférences filmée :www.youtube.com/watch?v=iQuyO0POyrE

1859 : naissance dePierre Curie à Paris.

1867 : naissance deMarie Curie

(Maria SalomeaSkłodowska) à Varsovie.

1895 : mariage à lamairie de Sceaux.Les jeunes mariésparcourent l’Île-de-France à bicyclettepour leur voyage de

noces.

1903 : les deuxépoux reçoivent

pour moitié le PrixNobel de physique(l’autre moitié estremise à HenriBecquerel) pour

leurs études sur lesrayons uraniques.

Marie est lapremière femme àrecevoir un prix

Nobel.

1904/1906 : la famille loue àSaint-Rémy-lès-

Chevreuse lamaison de la

« Petite Biche ».

1905 : Pierre entre àl’Académie des

sciences.

1906 : mort dePierre Curie.

1911 : Marie reçoitle Prix Nobel deChimie pour ses

travaux sur le polo-nium et le radium.C’est à ce jour la

seule femme à avoirreçu deux Prix

Nobel et la seuleparmi tous les

lauréats à avoir étérécompensée dans

deux domainesscientifiques

distincts : physiqueet chimie.

1934 : Marie meurtd’une leucémie, trop exposée aux

éléments radioactifsqu’elle étudie.

1952 : inaugurationdu CEA à Saclay.

Lors des journées du patrimoine2012, et dans le cadre d’un cyclede conférences scientifiques,Saint-Rémy-lès-Chevreuse a renduhommage aux deux physiciens.Hélène Langevin-Joliot,physicienne, fille d’Irène etFrédéric Joliot-Curie et petite-fillede Pierre et Marie Curie a honoréde sa présence cet événement.

C’est une belle et grande maison avec vuesur la forêt. Pierres de meulière, toit pentu,portail en fer forgé, de 1904 à 1906, la« Petite Biche » connaît du beau monde.Au début du siècle dernier, aux vacances dePâques ou lors de week-ends d’été, lafamille Curie vient régulièrement s’y reposeret oublier pour un temps expériences etpublications. « Pierre Curie vint passer lesjournées de Pâques dans la Vallée deChevreuse avec moi et mes enfants,rapporte sa femme doublement nobéliséedans le livre qu’elle consacre à son mari. Cefurent deux douces journées où le soleil semontrait clément et où la fatigue de Pierrelui fut moins lourde dans un repos bienfai-sant auprès des êtres qui lui étaient chers.Il s’amusait dans la prairie avec ses petitesfilles et s’entretenait avec moi de leurprésent et de leur avenir. »Le programme des journées est simple,sain aussi : visites à la Ferme du bas(notre ferme de Coubertin actuelle),balades du côté de Port-Royal, virées àbicyclette, bouquets de fleurs sauvages.Jamais, il n’est question de radioactivité,de magnétisme ni de piézoélectricité. Lessciences savantes restent à la capitale.Leurs filles, Irène (8 ans) et Eve qui saittout juste gambader découvrent la chasseaux papillons, la marche en équilibre surles troncs d’arbres, les balades à vélo...Monsieur et Madame Giraud, leursemployés, les conduisent en calèche iciet là. Pendant 2 ans, le bonheur est dans

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DÉCOUVERTE / à pied

remarquable. Quelques spécimens enlisière de notre balade s’efforcent decontribuer à cet adage.

Route des Haizettes, garez-vous près del’oratoire d’où partent plusieurs cheminsdélimités par des barrières.

L’oratoire témoigne d’une dévotion etd’un entretien régulier : des bougies allu-mées et une poupée l’ornaient le jour demon repérage, comme pour réchaufferl’atmosphère de cette matinée d’hiver !En face, vous apercevrez peut-être selonla saison et l’épanouissement de la végé-tation un magnifique cadran solaire peint

SSurnommée « la petite Suisse » pour sespaysages fragmentés et vallonnés, sesclairières, ses reliefs couverts de forêts,qui attiraient au début du siècle dernierParisiens, intellectuels et artistes, Gros-rouvre a conservé son caractère rural.Signes d’une forte présence seigneuriale,des bornes armoriées jalonnent uneportion de cet itinéraire qui débute auhameau des Haizettes (H muet !) acces-sible par la D112. Grosrouvre se compose du bourg et de sixhameaux. L’étymologie latine, grossum etrobur, pourrait signifier “le chênerobuste”, en souvenir, dit-on, d’un chêne

CHÊNE ROBUSTE ET FLEUR DE LYS

Le Chêne-Rogneux et la grande histoire françaiseGuillaume Poyet (1473-1548), chancelier deFrance sous François Ier et seigneur du Chêne-Rogneux fut l’auteur de l’ordonnance de Villers-Cotterêt qui imposa l’usage du Français dansles actes administratifs. Le fief du Chêne-Rogneux fut offert par Henri II (1519-1559

sacré roi de France en 1547 à la mortde son père François Ier) à sa favorite,Diane de Poitiers.

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Alignement de bornes armoriées,chênes séculaires, vallons ondulants…Cette balade nous conduit au nord-ouest du Parc, en lisière de deuxpetites communes : Grosrouvre etGambaiseuil.

De nombreuses bornesarmoriées jalonnent l’Ancien

Chemin de Nogent-le-Roi àMontfort-l’Armory.

INFO PRATIQUE 7,9 km – 2h20 – Gambaiseuil – Grosrouvre (départ au hameau desHaizettes).

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au premier étage de la maison entouréede murs hauts .

Prenez le chemin à gauche derrièrel’oratoire et suivez-le tout droit jusqu’à laroute.

Vous longez d’un côté de belles demeuresen pierres (Paul Fort, « prince des poètes »,aurait séjourné dans l’une d’elles ) et,de l’autre côté, chênes, pins et parcellesen régénération.

Poursuivez tout droit sur la route pendant150 m puis prenez à gauche la « Route desHaizettes au parc d’en haut » . Au croisement de plusieurs chemins,franchissez la barrière complètement àgauche.

Vous apercevez très vite la première bornearmoriée le long d’un fossé . Les autresapparaissent en ligne mais sont difficile-

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ment accessibles. L’itinéraire les longeraplus loin.Posées pour délimiter un territoire, icientre la forêt royale – aujourd’hui doma-niale – et le domaine privé de laMormaire, ces bornes sont sculptées d’unefleur de lys. Intitulé « Ancien chemin de Nogent-le-Roi à Montfort-l’Amaury » sur la carte, latradition orale locale parle également icide « l’allée Charles X » (1757-1836, roi deFrance et de Navarre de 1824 à 1830).Certaines sculptures semblent effacées enpartie. Mis à part l’usure du temps, cetétat pourrait résulter du passage desSans-culottes qui grattaient ou marte-laient l’emblème royal !

Prenez l’allée légèrement à droite. Al’angle de la parcelle 17, tournez à gauchepour retrouver l’alignement de bornesque vous pouvez suivre un peu plusfacilement entre arbres et fossés à droite.

Le chemin qui se trouve après les bornesfait partie du domaine privé du châteaude la Mormaire (XVIIe siècle) bientôtvisible .Au sol, les empreintes témoignent d’unefréquentation importante de chevreuils etautres grands animaux.

Rejoignez la route du Grand Veneur quevous empruntez à gauche.

Le chêne du même nom , encore classéà ce jour parmi les plus remarquables dumassif forestier de Rambouillet maisestimé dans un état critique à juste titreest porté par un tronc sec de 4,17 m decirconférence.

Prenez la route sur 200 m à gauche etsuivez le chemin qui descend à droite.Au ruisseau de la Mormaire, tournez àgauche.

Au fil de vos pas se dévoile une superbeétendue vallonnée , aux courbes ondu-lantes et ponctuées de quelques arbresmajestueux et… robustes ! Vous aper-

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cevez au loin àgauche en lisière dubois une étonnantecréature dans leplus simple appareilqui semble scruterl’horizon, à moinsqu’elle vous salue ?Le propriétaire dudomaine est uncollectionneur d’artdont les terres prèsdu château et de laD112 accueillent unespace d’expositionoriginal.

Accordez-vous un aller/retour de 700 m àgauche pour admirer de plus près une œuvre monu-mentale disposée précisément dans l’axe duchâteau.

Revenez au chemin puis, au milieu de la plaine,bifurquez à droite. Franchissez le ru, montez lechemin et aux premières maisons, tournez àgauche. Retrouvez le point de départ par la rue àgauche. �

PATRICK BLANC

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CHÊNE ROBUSTE ET FLEUR DE LYS

Pas si “lys” L’emblème de la fleur de lys a peu de ressemblance avecun lys. L’origine du nom pourrait venir des rives du Lys,rivière de Flandre où poussaient des iris jaunes. Le motifornait le blason du seigneur d’Armentières dont le fief futannexé par le roi Louis VII de France au XIIe siècle, quireprit ce blason. Une autre explication évoque l’emboutd’un javelot ou encore la « flor de Loys », fleur du roiLouis. L’emblème fut utilisé depuis le XIIIe siècle notam-ment sur les bornes délimitant les territoires, par lesseigneurs en hommage au roi de France dont ils tenaientleur pouvoir. D’autres gravaient leurs armoiries sur lespierres.

Retrouvez cette randonnée sur le site internet du Parc à l’adresse :http://www.parc-naturel-chevreuse.fr/balade-autour-de-paris.htmlAinsi que dans le nouveau Guide 2012 « les plus bellesbalades en Vallée de Chevreuse », Dakota Éditions.

La plaine… des Plants.

L’allée Charles X. L’oratoire situé au départ de cette balade.

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DÉCOUVERTE / nature

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MATCH À LA UNECOQUELICOT 1 / PHYTO 0

And the winner is… tout le monde ! Oui, toutle monde y gagne à ne plus utiliser lesdésherbants, pesticides et autres engrais“phyto” reconnus dangereux depuis longtempset entraînant des risques pour l’utilisateur, lapopulation, la terre, l’air, l’eau… Rien que ça ! La plupart des communes du Parc ont entreprisde réduire, voire de ne plus utiliser du tout depesticides. Et vous ?

pissenlit égaye aussi le paysage urbain, cequi est d’autant plus acceptable dans nosvillages ruraux. Ne plus traiter ne veut pasdire ne plus désherber du tout mais signifiechanger de regard sur les choses et gérerles espaces autrement. On connaît labinette, éreintante et qui a ses limites, ilexiste d’autres approches. Nous ne parle-rons ici que des usages non-agricoles(jardins privatifs, voiries, parcs, terrains desports…), qui représentent 6 à 10 % desproduits phytosanitaires diffusés.

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communautés de communes ou d’agglomé-rations se mobilisent. Mais tous les villages et les villes du Parcne bénéficiant pas encore de plans d’inter-vention, le PNR a établi un programme« Objectif Zéro Phyto » afin de couvrir l’en-semble de son territoire. « Ce programmeconsiste à mettre en place des plans dedésherbage des espaces communauxrespectueux de la biodiversité et de laressource en eau, précise Annaïg Monta-bord, chargé du dossier au Parc. Aliséa, lebureau d’étude sélectionné pour menercette mission, réalisera d’ici le printemps2013 un état des lieux dans une dizaine decommunes puis proposera diversesméthodes et outils afin de concevoir diffé-remment l’entretien des espacesconcernés. »Qui ne s’est pas émerveillé devant quelquescoquelicots sur le bord d’une route oumême d’un trottoir ? Le jaune soleil du

Il y a urgence, le mot n’est pas trop fort.La France porte un bonnet d'âne qu'il esttemps de laisser tomber ou qu'il est tempsde faire tomber. 3e pays consommateur depesticides à l’échelle mondiale et 1er enEurope durant les années 2000. Résultats ?96 % des rivières et 61 % des eaux souter-raines contiennent aujourd’hui des résidusde pesticides. Triste score. Tout ça pour nepas avoir d’herbes folles dans nos plates-bandes ou dans nos champs. Préoccupant ?Grave vous voulez dire, même si noussommes passés à la 4e place ! Car ce qui aété « jeté » dans la nature ne disparaît pasdu jour au lendemain. Les pesticides orga-nochlorés par exemple mettent danscertains cas des siècles à se décomposer…Avec le ruissellement, ils auront tranquil-lement le temps d’aller se rafraîchir dans uncours d’eau plus ou moins proche.

Zéro pointé

Pour venir en aide aux communes en quêtede solutions et pour mutualiser les actions,les syndicats de rivières ou d’eau potable,

1 n Démonstrationd’usage de lamono-brosse.

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villages qui emploient moins de 4 agents.Mais pourrait l’être à condition de mutua-liser l’investissement et les moyenshumains entre plusieurs communes. Saint-Forget, Saintt-Lambert et Choisel procè-dent ainsi, les équipes travaillent à troispour se partager certaines tâches tel lebroyage de branchages qui fournit directe-ment un excellent paillage. « Cette idée demutualisation, nous l’avons suggérée aussiaux habitants, se réjouit FrançoiseGossare, maire de Saint-Forget. Plusieursont acheté en commun un broyeur. Nousorganisons des “week-ends broyeurs”, celacrée aussi des liens ! Nous regrouponségalement l’achat de parterres d’herbesfleuries, nous semons des bisannuelles quinécessitent moins d’entretien. Les habi-tants nous suivent dans cette démarche,nous observons ainsi parfois une bellecontinuité entre les espaces publics etprivés. »La nature peut retrouver sa place au cœurde la ville. Si certains espaces sensibles etfréquemment pratiqués nécessitent plusd’entretien, d’autres verront l’herbepousser librement et offrir un agréablepaysage de prairie très utile pour la biodi-versité locale. « Ce que certains qualifieraient d’aspect“moins propre” est en fait simplement unaspect plus naturel, explique RaymondBesco. Regards et habitudes doiventévoluer, nous devons communiquer davan-tage pour faire comprendre cela. Depuisque nous nous sommes engagés dans cettedémarche, nos travaux de voiries sontétudiés afin de faciliter le désherbage : onévite par exemple les plots de chicane oudes portions inaccessibles au balayagemécanique. Il faut aussi savoir qu’unespace traité aux pesticides doit êtredésormais fermé au public pendant 24 ou48h selon le produit ! »

Danger pour les usagersPlusieurs communes ont déjà expéri-menté différents procédés. Les avis rejoi-gnent les recommandations d’Aliséa : iln’y a pas de solution unique, il convientde s’adapter aux terrains, aux surfaces àprendre en compte, à leur usage. Leséquipes techniques municipales jouent lejeu à fond, elles ont pris conscience dela dangerosité des produits employésauparavant (il suffirait de lire la liste desmaladies et risques constatés pour cesserdéfinitivement tout usage de pesticide).La sécurité du personnel est d’ailleursl’une des raisons principales qui a pousséles premières communes à ne plus utiliserde “phyto”, cela a été le cas de Bulliondès 2008. Philippe Daniel, responsabletechnique de la commune et ses deuxcollègues ont d’abord employé undésherbeur thermique. « Cela fonctionnebien pour les petites surfaces, lesparkings, la cour de l’école mais au-delà,le système n’est pas convaincant. Labinette est plus efficace le long des trot-toirs. Les talus sont faits à la débrous-sailleuse. Et nous avons adopté le pail-lage pour couvrir le sol des massifs. Toutcela est plus long mais nous avons parailleurs gagné du temps grâce à l’acqui-sition d’équipements adaptés. Pour lecimetière, nous venons d’expérimenteravec succès un anti-mousse désherbant àbase de géranium. Parfois nous rappelonsaussi aux habitants qu’il leur appartientde tondre et d’entretenir l’espace devantchez eux. Des remarques ont été faites audébut mais au fil de ces 4 ans d’expé-rience, les états d’esprit ont évolué dansle bon sens. »

Tâches rouges sur tapis vert

A Magny-les-Hameaux, depuis 2009, « laquantité de “phyto” utilisé par la communea baissé de 70 % » constate RaymondBesco, conseiller municipal délégué audéveloppement durable. « Tous les trottoirset bas-côtés des routes sont faits à l’aided’une mono-brosse et d’une binette. Lamono-brosse (brosse métallique rotative)est idéale pour les caniveaux mais néces-site 4 agents : 2 pour la sécurité routière,le conducteur et la personne qui ramasse.Les angles droits de parking par contresont inaccessibles, il faut les faire à lamain. » Le procédé de la mono-brosse n’estdonc pas possible sur les routes des

Les communes ont à cœur de jouer leurrôle d’exemplarité vis-à-vis des habitants.Bulletins municipaux, site internet, tousles moyens sont efficaces. Aidées du Parcou de divers supports, certaines organisentmême des expositions, des démonstrationsde matériel, elles sensibilisent les profes-sionnels (entreprises d’espaces verts, agri-culteurs) comme les enfants (animationssur le cycle de l’eau, le jardinage, la pota-bilité de l’eau, etc.). Vous “phyto-désherbiez” ? Et bien binezmaintenant ! �

PATRICK BLANC

Ce que peut faire (ou ne plus faire) chaque habitant

� Ne prenez pas de risque avec les produits “phyto” : allez les déposer en déchetterie (mais surtout pasdans le petit bois derrière chez vous).

� Adoptez un autre regard côté jardin : jouez de vos herbes folles, plantez des vivaces couvrantes, desmasses vertes à ne tailler que tous les 3 ans et proscrivez tout traitement chimique.

� Préférez une pelouse à tondre plutôt qu’une allée gravillonnée. Ou optez pour des revêtements de cheminen stabilisés perméables qui ne laissent pas pousser l’herbe.

� Paillez les plantations en utilisant les coupes de branches.� Sélectionnez des plantes en fonction de leur résistance aux maladies et associez-les en fonction des voisinages les plus favorables.

Pour connaître l’état de la contamination des eaux par lespesticides en Ile-de-France (Info Phytos n°7 – mai 2011) :http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/qualite-des-eaux-de-surface-a1054.html

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INITIATIVES / monde rural

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BONS PLANTS

Aider les agriculteurs à introduire unebonne dose d’environnement dans leurspratiques, tel est l’objectif des MAET, lesmesures agri-environnementalesterritorialisées, nouvel arsenal de laPAC*. Depuis le printemps 2011, unepetite vingtaine d’entre eux se sontengagés à concilier pendant 5 ansagriculture, biodiversité et protection del’eau. Exemples à suivre…

*Politique agricole commune

Quand les mesures agri-environnementales permettent de tester denouvelles pratiques

JEAN-PIERRE DE WINTER

« En tant que Président de la commission agriculture et forêt du Parc, je me devais de donner l’exemple, témoigne Jean-Pierre deWinter qui a contractualisé 73 hectares de son exploitation à Dampierre. Sur une partie, le céréalier a choisi la « réduction progressivesur 5 ans des produits phytosanitaires hors herbicide ». Objectif : atteindre en 2016 une intensité de traitement inférieur de 50% à

l’unité de référence sur le territoire. « Cela fait plusieurs années que je flirte déjà avecces niveaux, sur mes 52 hectares de céréales, mais depuis que je suis engagé dans lesMAET, je ne peux plus faire machine arrière. » Tenir le cap n’est pas toujours évident.Au printemps dernier, Jean-Pierre a dû composer avec une météo difficile. « Il a beau-coup plu et il aurait fallu traiter beaucoup plus les céréales contre les maladies. Parrapport à mes voisins ma récolte de blé, de pois et de colza était inférieure d’environ10%. Heureusement les 5000 euros d’aides des MAET alloués à ce volet m’ont permis decompenser partiellement les pertes. » Aujourd’hui, peu d’agriculteurs ont choisi cetaspect des MAET (seulement 5,5% des surfaces contractualisées) car il faut être trèspointu techniquement. Les substituts aux produits phytosanitaires sont assez complexesà mettre en œuvre. C’est d’ailleurs pour cette raison que la Chambre interdépartementale

d’agriculture organise des formations sur la protection intégrée ou comment se passer de pesticides. La Chambre met également àdisposition des agriculteurs un logiciel de gestion des rations phytos appelé « mes parcelles ». « Cela me permet de connaître exac-tement mon indice de fréquence de traitement (IFT) et ainsi de respecter sans problème les contraintes qui me sont fixées. »

« Réduire l’utilisation des produits phytosanitaires sur mes parcelles »

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FRANÇOIS PETITPAS

A Vieille-Eglise, la ferme de la Quoiquèterie offre une belle palette agricole : ici lescultures céréalières côtoient les espaces fourragers et les élevages de porcs, de vacheset de volailles. Les aides de la PAC ? Elles représentent un quart du budget de l’ex-ploitation. « Je n’ai jamais couru après les subsides européens, témoigne Françoisqui va bientôt passer le relais de l’exploitation à son fils. Aujourd’hui, les montantssont moins conséquents sur le blé mais plus intéressants pour tout ce qui touche àl’environnement. Notre exploitation étant mixte, cela s’équilibre. » Sur 29 ha 40 deprairies, François a retenu la mesure « gestion des prairies avec limitation de la ferti-lisation » et sur 18 ha 80, la mesure « création de prairies avec limitation de la ferti-lisation ». « Concrètement, cela n’a pas changé grand-chose à ma façon de gérerl’exploitation. Je ne fais que prolonger des pratiques déjà mises en place. Les terrescontractualisées sont des petits îlots, des surfaces défavorisées où l’on ne peut pasfaire passer un tracteur. Je m’en occupe peu. Je fauche seulement une fois par an,cela permet de préserver la biodiversité. À terme, j’y ferai aussi pâturer quelquesbêtes. Aujourd’hui, notre ferme va dans le sens de l’évolution de la PAC, vers plus devert. C’est facile pour nous de nous adapter. »

« Gérer mes prairies le plus naturellement possible »

PHILIPPE DELAIDIER

Philippe Delaidier, céréalier à la Hauteville, n’est pas dans leParc mais dans le périmètre des mesures agri-environnemen-tales. Lui a fait le choix de la mesure « création et entretiend’un couvert fixe pour la faune, notamment la perdrix grise ».En quoi cela consiste ? « Sur deux parcelles enclavées au fonddes bois (2,4 hectares au total), j’ai semé une graminée et unelégumineuse comme le voulait le cahier des charges. J’ai choisi

le trèfle et le ray-grass, c’était le plus simple. Je n’interviens pratiquement pas, saufune fois par an pour broyer les chardons de façon mécanique. La faune se régale.Depuis que je suis passé à cette pratique, il y a nettement plus de faisans, de perdrix,de lièvres, de chevreuils. » �

HÉLÈNE BINET

« Favoriser la faune sauvage »

Qui finance les MAET ?� Le Conseil régional Île-de-Francedans le cadre du programmePRAIRIE (Programme Régional Agricole d’Initiative pour le Respectet l’Intégration de l’Environnement).

� L’Europe, via le Feader (Fonds Euro-péen Agricole pour le Développe-ment Rural) : 55% des aides verséesaux exploitants

� Le Parc naturel régional et laChambre interdépartementale d’agriculture pour l'accompagne-ment, l'ingénierie et la formation.

En savoir plus ?

Vous souhaitez avoir des informations, le Parc et la Chambre d’agriculture sont à votre disposition pour vous rencontrersur votre exploitation et vous conseiller. C’est gratuit et sans engagement.� Ghyslaine Wolff du Parc naturelrégional : 01 30 52 09 09, [email protected]

� David Herman de la Chambre d’agriculture : 01 39 23 42 [email protected]

Quelles mesures dans le Parc ?Dix-sept MAET ont été élaborées conjoin-tement par le Parc et la Chambre interdé-partementale d’agriculture et ajustéesavec les exploitants. Quelles sont lesmesures plébiscitées par les agricul-teurs ? (en pourcentage d’hectarescontractualisés)?

Amélioration des couvertsdéclarés en gel (c'est-à-dire noncultivés) en faveur de la qualité del’eau et de la biodiversité et créa-tion de zones refuge pour la faunefavorables à la biodiversitéGestion extensive des prairies aveclimitation de la fertilisationGestion extensive des prairiessans fertilisationRéduction des produits phytosanitaires hors herbicide

Soit au total 767,37 ha pour 18 exploi-tants pour un montant annuel de126 476,60 €. La mesure est recon-duite et on attend encore davantage d’enga-gements en faveur de la biodiversité et dela Trame Verte et Bleue.

47,77

18,06

10,51

23,65

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INITIATIVES / économie

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MARKETOR, LICENCE PROFESSIONNELLE DURABLE

Les formations « marketingresponsable » ne sont plus réservéesqu’aux seules écoles de commerce.Depuis la rentrée 2012, l’Université deVersailles/Saint-Quentin-en-Yvelinesaccueille 22 étudiants en LicenceProfessionnelle Marketor. Entretien avecFanny Morineau, porteur de projet etresponsable de la formation.

Créer du sens et des valeurs, voilà déjà une dizaine d’années que lesentreprises s’inscrivent dans cettelogique. En quoi le marketing respon-sable d’aujourd’hui est-il différent ?Le contexte juridique et politique a beau-coup changé, si l’on a longtemps encou-ragé les entreprises à être responsables,cela va bientôt devenir une contrainte àlaquelle plus aucune partie prenante nepourra échapper. La prise de conscience des citoyens estencore plus forte aujourd’hui et lesconsommateurs ont de réelles nouvellesexigences qu’il faut satisfaire. Cesnouveaux aspects sont au cœur de notreformation. Tout comme le soutien del’emploi local. En donnant aux petites etmoyennes entreprises les outils de marke-ting éthique pour faire évoluer leurspratiques et se faire connaître, leur péren-nité est ainsi davantage assurée. Aussi, jelance un appel aux entreprises du Parc :n’hésitez pas à nous contacter pouraccueillir nos étudiants et, pourquoi pas,les embaucher. �

HÉLÈNE BINET

Contact : 01.30.46.53.46www.licence-marketor.uvsq.fr

Pourquoi avoir créé à Saint-Quentin-en-Yvelines une licence profession-nelle sur le marketing responsable ?Ma première idée était de rendre cettediscipline accessible à tout étudiantayant un bac+2 et donc de la proposerdans le cadre de l’université. Tous lesétudiants ne peuvent accéder aux écolesde commerce, notamment pour desraisons financières. Ma seconde préoccu-pation était de proposer une formationcourte. Aujourd’hui, le contexte écono-mique incite un certain nombre d’étu-diants à choisir des études professionna-lisantes. Cette licence permet en un and’être opérationnel sur le terrain. Cette licence est une première dansl’Hexagone.

Outils de management éthiques,démarche marketing responsable,enjeux de développement durable sontau programme. Concrètement commentça se passe ?Les étudiants sont ici en alternance, c’est-à-dire qu’ils suivent pendant une semainedes cours magistraux et des travauxdirigés à l’université, sur le site deRambouillet. La semaine suivante, ilsvont appliquer leurs connaissances enentreprise, au sein d’une collectivité oud’une autre organisation. Les cours sontassurés par une équipe très éclectique, cequi fait la richesse de la formation : desuniversitaires, des professionnels, desartistes...

Les étudiants auront également desmissions à mener pour le compte d’entreprises ou de collectivités, que valeur confier le Parc naturel régional ?Les étudiants vont se pencher sur la problé-matique des circuits courts, voir commentils peuvent être optimisés dans le Parc,réfléchir à la mise en place d’une plate-forme logistique. Ils vont également iden-tifier les besoins des communes en termesde produits éco-responsables (petites four-nitures, produits d’entretien) et coordonnerla demande pour réduire les coûts.

Vous avez tissé des liens avec des entre-prises pour que leurs dirigeants inter-viennent au sein de la formation etaccueillent vos étudiants en alternancetels que NaturéO, Alter-Eco, la mairie deRambouillet ou encore Carrefour ;concernant ce dernier, ne craignez-vouspas de favoriser le greenwashing* ?Former les étudiants à la prise de décisionéthique en luttant contre toute pratiquede greenwashing, est l’un des axes de laformation. J’y suis très sensible. Pour moiavant de communiquer, il faut passer àl’action. Lorsque nous traitons avec Carre-four, ce n’est pas avec l’entreprise auniveau mondial mais avec les responsa-bles des établissements locaux. Nousconnaissons personnellement nos parte-naires et nous avons confiance en leurscapacités de changement. L’objectif estd’avancer tous ensemble dans la mêmedirection.

* Le greenwashing, ou "blanchiment écologique",est le mot utilisé communément lorsqu'un message de communication abuse ou utilise à mauvaisescient l'argument écologique.

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ÉCHO DU PARC 57 / DÉCEMBRE 2012 - MARS 2013

VEXIN FRANÇAIS : LONDRES ÀVÉLO, LET’S GO !Une avenue Verte reliant Londres à Paris en 520 km(360 km entre Paris et Dieppe) a été inaugurée enjuin 2012. Elle traverse le Parc naturel du Vexin sur une quarantaine de kilomètres. Le Parc a doncétabli une charte de signalétique pour le jalonne-ment du parcours et accompagne les prestataires

touristiques dans l’accueil des cyclistes, avec le label « Accueil Vélo », répondant àune grille de critères nationale. Plus d’informations sur :www.AvenueVerteLondonParis.com

PILAT : PROJET CENTRALE VILLAGEOISE PHOTOVOLTAÏQUE Le Pilat, comme 5 autres Parcs de Rhône-Alpes s’est engagédans le projet de création de centrales villageoises photovol-taïques : mettre en réseau les toits d’un hameau ou d’unecommune pour produire de l’électricité via une société d’investissement citoyen pour des retombées locales.Ce projet est élaboré en relation avec Rhône-Alpes EnergieEnvironnement, il intègre les dimensions d’énergie renouve-lable, de qualité paysagère pour l’intégration des panneaux,de participation citoyenne et de partenariat public-privé.

QUEYRAS : RENDRE LARIVIÈRE FRANCHISSABLE,RÉNOVATION DES SEUILS.

La rivière est un milieu propice de reproductiond’espèces de poissons comme la truite fario etun espace de loisirs. Or l’homme a aménagé lescours d’eau en construisant, entre autres desouvrages de protection comme les digues et desseuils en travers de la rivière pour stabiliser sonlit. Les chutes d’eau ainsi créées constituent desbarrages d’eau vive ou la pêche.Le Parc aide donc les communes à concevoir etfinancer des travaux sur le Guil et ses affluents. Il s’agit de transformer les seuils en très mauvaisétat, en recréant une pente plus douce (ou esca-liers à poissons) afin de faciliter les franchisse-ments y compris les transports de matériaux.

ARMORIQUE : EXPÉRIMENTER DANS LEDOMAINE DE L’ÉCONOMIEVERTELe Parc d’Armorique planche actuellementavec ses partenaires sur la mise en œuvred’un véhicule écologique de commerce,l’ARMORIMOBILE. Des entreprise, les Chambres deCommerces d’Industrie du Finistère, unlycée professionnel, des chercheurs etuniversitaires du développement local etdes associations vont travailler en réseau àla co–production de ce prototype de véhi-cule écologique. Il destinera à desservirnotamment des communes ne bénéficiantplus de commerces de proximité.La conception de l’ARMORIMOBILE vapermettre de couvrir un éventail très larged’activités, de la carrosserie en passant parl’aménagement intérieur, les matériaux,l’énergie utilisée, le design, le tout dansune optique d’exemplarité en termes dedéveloppement durable. Pour chaquephase du projet, des experts extérieursapporteront leur ingénierie (pour la création par exemple de peinture bio à base d’algues, ou de matériaux durablesà faible énergie).Au-delà de la mise au point de ce véhicule,il s’agit aussi d’organiser un partage d’ex-périences, de les modéliser et de mettre àdisposition des entreprises une boîte àoutils qu’elles pourront utiliser pour faireévoluer leurs pratiques.

LUBERON : CRÉATION D’UN ABRI DE BERGER, UN CHANTIER ÉCO-EXEMPLAIRE

Dans le Luberon, plusieurs partenaires sont engagés auprès duParc naturel pour aménager sur les crêtes du Colombier un abride berger de 30m². Cette intervention a été conçue de manière àréduire au maximum son impact sur l’environnement : matériauxécologiques et, le plus spectaculaire, approvisionnement de cesmatériaux et nettoyage du chantier par transport à cheval (3 à 4chevaux pendant une quinzaine de jours). Le fonctionnement del’abri est aussi exemplaire : économies d’énergie grâce à un

poêle à bois, toilettes sèches, pompe avec filtration raccordée à la citerne existante.La construction du logement du berger permettra de pérenniser le pâturage dans ce secteur très éloigné de toutehabitation, pour en préserver la biodiversité et en particulier les espèces remarquables aussi bien pour la faune et laflore que pour la pratique des sports liées aux milieux ouverts. www.parcduluberon.fr

INITIATIVES / autres horizons

D'AUTRES PARCS NATURELS DE FRANCE INNOVENT...

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HABITER LE PARC / vivre ensemble

20

ÉCHO DU PARC 57 / DÉCEMBRE 2012 - MARS 2013

C’est lui qui a servi de témoin-relais pendant les 6 mois de l’expéri-mentation artistique. On le retrouve sur toutes les photos prises dansle Parc et qui forment le décor du spectacle. Il était là aussi pendantla phase de création, à chaque atelier d’expression théâtrale, à chaquerestitution du travail en cours, sorte de rue-balise d’une expérience enchantier. Dans la vraie vie existe-t-il aussi ? À voir le spectacle, on sedit qu’il est plutôt ténu. « Il y a du lien, témoigne Fanny du collectifPetitPoisPrincesse, mais comme dans tous les territoires de cettedensité, il n’est pas très transversal. On se connaît en fonction de sesaffinités. L’absence de mixité ne favorise pas les mélanges. » « Le lien,ça ne se subit pas, rapporte Béatrice qui organise tous les ans dansson village la fête de la soupe, il faut venir le chercher. » « Pour moi,cette expérience a été créatrice de liens, se réjouit Catherine. Elle m’apermis de souder des relations incroyables avec ma partenaire de jeu,c’était très fort. » Aujourd’hui, après quatre représentations, la troupea baissé le rideau. Le collectif est reparti dans ses montagnes ardé-choises laissant le territoire à sa réflexion. « Notre travail d’artistesn’est ni de donner des leçons ni des recettes mais plutôt d’agir commeun miroir », explique Fanny. Un lien, un lieu, un temps, c’est tout etc’est déjà beaucoup. �

HÉLÈNE BINET

UN LIEN C’EST TOUTSPECTACLE À 400 VOIX

LLa pièce commence par une série de portraits : Richard fraî-chement débarqué de la capitale peu enclin aux élans collec-tifs, Jeanne en quête d’ancrage et d’identité, Christine etJean-Pierre résolument rurbains… Malgré les apparences,tous ont un point commun, ils ont choisi de s’installer dansle Parc naturel régional. Suivent alors plusieurs tableaux,autour de l’agriculture, des transports, de la chasse, de nosélus. On rit, on s’indigne, on s’identifie, on s’interrogesurtout lorsque Catherine et Béatrice, habitantes du Parc àla ville comme à la scène viennent nous titiller sur ce fameuxlien. « Aujourd’hui y’a un vrai besoin de tisser du lien, maispour ça faudrait un lieu, c’est un lieu commun mais un lieucommun c’est bien pour créer du lien », rapporte l’une.« Encore faut-il le vouloir, du lien, en région parisienne »,rétorque l’autre. « Les publics aisés, on a du mal à les mobi-liser, chez eux ils ont tout ce qu’ils veulent… ». Chaque fois,toutes ces voix soigneusement collectées par l’équipe Petit-PoisPrincesse à l’occasion d’errances organisées sur le terri-toire, finissent en sorte de chant choral. Une polyphonie quine tourne jamais à la cacophonie comme si l’on pouvait vivreensemble en empruntant des voies parallèles sans jamaisvraiment se croiser.

Spectacle-miroir

Le fil rouge du spectacle est un ruban blanc avec le nomdes 51 communes qui défilent. Un ruban blanc embobineurd’histoires, démêleur de malentendus, activateur de lien.

Un lien c’est tout ! Plus facile à dire qu’à vivre si l’on en croit la formidable restitution ducollectif PetitPoisPrincesse en résidence dans le Parc pendant presque un an. En octobre dernier,l’équipe est montée sur les planches pour présenter son œuvre collaborative et poétique.

Ça continue…L’exposition des 150 photos au ruban est disponible pour les lieux

qui souhaiteraient l’accueillir.Le collectif est prêt à revenir jouer le spectacle dans les communes du Parc.Un projet de DVD est en cours et le blog continue à vivre (unlienc’esttout.fr)

Sophie Dransart : 01 30 52 09 09 [email protected]

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LEVIS SAINT NOMUFC QUE CHOISIR : association locale –salle polyvalente – tous les premiers ettroisièmes samedis du mois –accompagnement des particuliers dans larésolution de leurs litiges liés à laconsommation

Samedi 22

CERNAY LA VILLEDEDICACE D’AUTEURS : D. J.LABRUYERE, F. ROCHE et P. ROCHER –Présentation et dédicace de leurs œuvres à10 h et 12 h 30 à la librairie-papeterie« l’Inforum culturel – 10, place PaulGrimault – tél. 01 34 85 18 86

MONTFORT L’AMAURY Animation de rue (commune et

association des commerçants) : Balades enponeys, Père Noël, orgue de Barbarie,spectacle « l’Ici’bas »(flûte et accordéon)…A partir de 11 h – renseignements auprès dela Maison du Tourisme et du Patrimoine.Spectacle de Noël : Lilly Pop et Kamp :magie, poésie et humour – 14 h 30 aucentre municipal de loisirs. Contes – parMaurice Cayzac « le quadriconteur » - à 15 h, 16 h et 17 h.

Jusqu’au dimanche 30 : Exposition« les traditions de Noël des régions deFrance » - Entrée libre du mardi audimanche de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h

Vendredi 28

MONTFORT L’AMAURYAtelier découverte de la Ferme de Grignon(lait et produits laitiers) à 14 h sur le parvisde la mairie – réservations obligatoires etrenseignements auprès de la Maison duTourisme et du Patrimoine (places limitées).

De janvier à mars

CHEVREUSERETROSPECTIVE VENITIEN – Salle

du Prieuré le samedi et dimanche de 10 h 30à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h

Samedi 5

LES ESSARTS-LE-ROIFEST-NOZ – 19 h 30 – organisé par

l’Aidema (Ecole Intercommunale demusique et de théâtre) - Salle polyvalente -bar et restauration sur place (galettes etcrêpes) – Tarif : plein tarif : 7 € - Tarif réduit 4 €

Dimanche 6CONCERT DU NOUVEL AN :

organisé par l’Aidema - orchestre del’Aidema, atelier Pop – salle polyvalente –entrée libre.

Vendredi 11

RAMBOUILLETTHEATRE - Nickel à 20 h 45 « la

fausse suivante » de Marivaux – Tarif : 16 €,13 €, 10,50 € (- 14 ans)

Samedi 12

SAINT- REMY- LES-CHEVREUSEFEST NOZ – à 19 h – Espace Jean

Racine – Concert et initiation dansesbretonnes – restauration sur ???

LEVIS-SAINT-NOMCAUSERIE : 20 h 30 – salle polyvalente

d’Yvette – Entrée Libre : Causerie avec leDuc de Lévis autour de la famille de LévisMirepoix – Organisée par l’Amicale avec laparticipation de la SHARY –Renseignements : 01 30 61 19 36 ou 06 73 48 63 52

décembre janvier

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Cinéma Conférence Exposition Fêtes Jeune public Marchés, brocante Musique Plein air Théâtre Ci Co MuMa PlJpFêEx Th

I

LE CALENDRIER DES AUTRES MANIFESTATIONS DANS LES COMMUNES

DES BIDONS DE LAIT ET DES HOMMES À SAINT-RÉMY-LÈS-CHEVREUSE…

En mai dernier, Bidons Sans Frontières® et le photographe Gérard Benoit à la Guillaume étaientinvités à venir investir des communes du PNR dans le cadre de la restitution du Plan Paysage etBiodiversité des Vallées de l’Yvette. Les habitants étaient conviés à prendre part à l’installation de trois ribambelles métalliques, composées de plusieurs centaines de bidons de lait !Parmi ces « porteurs de bidons », trois photographes, qui ont porté sur l’évènement un regard tantôt

amusé, tantôt émouvant. Ce sont leursphotos, ainsi que celles du papa desbidons, qui sont ici présentées et avec elles,des clés de lecture des paysages qui nousenvironnent.Les bidons, l’expo ! et Un Plan Paysage etBiodiversité pour les Vallées de l’Yvette.Expositions présentées du 17 décembre2012 au 14 janvier 2013 dans les salons dela mairie, Saint-Rémy-lès-Chevreuse.Entrée libre aux horaires d’ouverture de lamairie.

17 décembre 2012 au 14 janvier 2013

JMA5-6 et 7 avril

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LE CALENDRIER DES AUTRES MANIFESTATIONS DANS LES COMMUNESCAFE LITTERAIRE : tous les deuxièmesamedi du mois - association graines etcultures – salle polyvalente d’Yvette

Dimanche 13CHORALE : Eglise de Saint-Rémy-Lès-

Chevreuse « VOCI DI DONNE Britten etPurcell – renseignements : 06 88 75 88 38ou [email protected]

CHEVREUSECONCERT : 17 h - Piano et clarinette

au Séchoir à peaux

LE MESNIL SAINT DENISTHEATRE : « pépé poussière » - CLC à

15 h – Tarif : adhérents : 5 € - 7non adhérents – 7 € - contact : Cyrille MORGNY – [email protected]

Vendredi 18

MAGNY LES HAMEAUXDANSE : dès 5 ans – durée 50 mn –

« KINDUR, la vie aventureuse de moutonsen Islande » - Maison de l’environnement –à 10 h et à 14 h 30 – tarif : 5€

LE MESNIL SAINT DENISPHILO’MESNIL : CLC – adh. 5 € - non

adh. 7 € - contact : Cyrille MORGNY – [email protected]

Samedi 19

POIGNY LA FORET IMPROVISATION THEATRE – à partir

de 20 h 30 – salle du Marais – organisée parle Comité des fêtes Contact : 06 78 42 01 07 – [email protected]

SAINT REMY LES CHEVREUSECONCERT : « Regarde la Vie » - 20 h

30 à l’Espace jean Racine – Nombreuxgroupes et artistes du « petit-écran »partagent la scène en chanson avec lesenfants malades – Organisé par l’association« Regarde la vie » (lutte contre le cancer) –contact : 06 76 03 22 04

MAGNY LES HAMEAUXDANSE : dès 5 ans – durée 50 mn

« KINDUR, la vie aventureuse des moutonsen Islande – Maison de l’environnement –17 h – tarif : 5€

Dimanche 20

POIGNY LA FORETMARCHE ARTISANAL : (producteurslocaux) Salle du Marais – organisée par lamairie – contact : 01 34 84 71 20

SAINT REMY LES CHEVREUSEBATTLE HIP HOP : « Floor wars

France – Espace jean Racine à 14 h –Qualification française pour le Battleinternational – inscriptions :[email protected] -renseignements au 06 26 02 33 60 [email protected]

Mardi 22

LE MESNIL SAINT DENISTHE DANSANT – CLC – 14 h 30 17 h

– adh. 5 € - non adh. 7 € - contact : CyrilleMORGNY : dire-adj.cic@9 busines.fr

Vendredi 25

SAINT REMY LES CHEVREUSETHEATRE : « L ‘AVARE » – Espace Jean

Racine – à 20 h 30 – Cie Roumanoff –contact : www.theatre.roumanoff.com

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Cinéma Conférence Exposition Fêtes Jeune public Marchés, brocante Musique Plein air Théâtre Ci Co MuMa PlJpFêEx Th

II

LES RENDEZ-VOUS DU PARC

Atelier pour adultes

La cuisine au Moyen-Age, Château de la Madeleine, Chevreuse

Partez à la découverte des aliments utilisés dans la cuisine au Moyen-Age.Vous réaliserez des recettes typiques de cette époque et à la fin de l’ateliernous ferons une dégustation sur place. Réservation : 06 74 19 52 85/ [email protected]. Atelier de 1h30. Tarif : 6 euros/adultes

20 janvier / 10 h

ANIMATIONS HISTOIRE ET BOTANIQUEPar Stéphane Loriot, animateur Parc

Castellogie du château de la Madeleine

2h. Château de la Madeleine. Gratuit.

Avec son château en bois XIe, sa forteresse primitive XIIe, son château imprenable XIIIe et son architecture flamboyante XIVe et XVe siècle, le mêmesite nous permet d’aborder les cinq principales étapes de l’évolution deschâteaux de la période médiévale.

Litière ou Paillages du sol pour un Jardin Naturel2h. Château de la Madeleine. Gratuit.

Comment nourrir la terre pour nourrir les plantes toute l’année avec du BRF(Bois Raméal Fragmenté) et TOUT ce qui sort du sol de votre jardin avecmoins de travail et plus de résultats…

Phytothérapie Médiévale2h en salle. Château de la Madeleine. Gratuit.

Héritière de la médecine préhistorique et antique, la phytothérapie soignel'humble et le moine. Elle n'est pas seulement empirique ou ésotérique, et elle peut nous surprendre à bien des égards par sa modernité. Renseignements 01 30 52 09 09

Dim. 20 janvier / 10 h 30

Dim. 17 février / 10 h 30

Dim. 17 mars / 10 h 30

Conférence pour adultesPar Aurélie Erlich

L’utilisation des plantes dites aphrodisiaques du Moyen-âge ànos jours

Château de la Madeleine, gratuit, sans réservation.Petite histoire des plantes aphrodisiaques et de leur utilisation àtravers les siècles… Tout ce que vous avez toujours voulu savoirsans oser le demander.

10 février / 16h

PROGRAMME 25 DÉCEMBREAU 15 MARS

Ateliers pour enfantsPar Aurélie Erlich

La mode vestimentaire au Moyen Age6- 12 ans, château de la Madeleine, ChevreusePartons à la découverte de la mode vestimentaire du Moyen-Age.Durant cet atelier, les enfants seront amenés à réaliser des chapeaux en papier inspiré de cette époque.

Héraldique et blasons au Moyen-Age dans la vallée deChevreuse6- 12 ans, château de la Madeleine, ChevreusePourquoi les blasons ? A quoi servent-ils ? Quelles sont leurs significa-tions ? Dans cet atelier chaque enfant pourra créer son propre blason.Réservation : [email protected] / 06 74 19 52 85, Atelier de 1h30. Tarif : 4 euros/enfant

27 janvier / 14h30

10 mars / 14h30

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Samedi 26

MAGNY LES HAMEAUX CONCERT CHANSON :

Estaminet à 20 h 30 – « Dine et Déon »et « Chloé Lacan » - tarif : 8€, 6€, 5€, 4 €(carnet de 10 place à 40 €)

LE MESNIL SAINT DENISTHEATRE : « MATCH »IMPRO : CLC –

20 h 30 – adh. 5 € - non adh. 7 € - contact :Cyrille MORGNY : [email protected]

SAINT REMY LES CHEVREUSECONFERENCE SCIENTIFIQUE :

“Risques climatiques et nucléaires” – EspaceJean Racine- à 20 h 30

Samedi 2

MAGNY LES HAMEAUXCONCERT : LUBAT/DROUET, un duo

improvisé. Tout public : fête des 10 ans del’Estaminet à 20 h 30 – tarif : 8 €, 6 €, 4 €,(carnet 10 places à 40 €)

MESNIL SAINT DENISRENCONTRE MUSICALE : CLC à 18 h

– adh. : 8 € - non adh. 15 € - contact :Cyrille MORGNY - [email protected]

LES ESSARTS LE ROITHEATRE : Saint Valentin – repas –

organisé par le Défi du Lotus – Salle polyvalente

Dimanche 3

RAMBOUILLETBOURSE MULTICOLLECTIONS :

timbres, cartes postales, muselets, outils… -Salle Patenôtre – 9 h, 17 h 30 - Gratuit

Vendredi 8

SAINT REMY LES CHEVREUSECONCERT : Graeme Allwright –

Espace Jean Racine – 21 h – contact : 06 80 63 03 00

Vendredi 8 et samedi 9

MAGNY LES HAMEAUXCINE-CONCERT : « Gazouilly petit

oiseau de Ladislas et Irène Starewitch – salleEstimaminet - vendredi 8 : 9 h 30, 10 h 45 et14 h 30 et samedi 9 : 10 h 30 – Tarif : 6€/5€/4€ (carnet de 10 places à 40 €) – Durée1 h, dès 2 ans.

Samedi 9

MONTFORT L’AMAURYVISITE GUIDEE : « Découverte des vitrauxde l’église Saint-Pierre » - Départ de laMaison du tourisme et du Patrimoine à 14 h– Tarifs : adulte 4€/enfant (moins de 18 ans)gratuit – Réservation (obligatoire) auprès dela Maison du Tourisme et du Patrimoine

LES ESSARTS LE ROIFETE DU TET : Salle polyvalente –

village vietnamien (défilé du dragon, repastypique…) organisé par G2PI([email protected])

LEVIS SAINT NOMRECITAL SPECTACLE : Soprano

Idalina Cappe de Baillon accompagnée deJean-Philippe Mathieu au piano – au profit del’Unicef – organisé par l’Association « F2L » -airs classiques et chansons de cabaret etcomédies musicales – Salle polyvalented’Yvette à 20 h 30 – Entrée 10 € - renseignements : 06 86 05 19 70

février

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10e NUIT DE LA CHOUETTE

Dans la cadre de cette opération nationale, le Parcorganisera des sorties nocturnes sur plusieurscommunes du Parc (écoute de ces rapacesnocturnes, découverte de leurs modes de vie).Programme détaillé disponible sur le site du Parcwww.parc-naturel-chevreuse.fr 01 30 52 09 09Attention si vous souhaitez participer, réservez àl'avance, ces sorties sont vite complètes.

samedi 23 mars

III

DANS LA NATURE, LES DÉCHETS S’ACCUMULENT.RAMASSONS-LES ENSEMBLE !

Rendez-vous en mars dans vos communes pour un grand nettoyage de printemps

convivial et efficace !Renseignements sur

www .parc-naturel-chevreuse.fr

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Du vendredi 8 février audimanche 10 février

RAMBOUILLETSALON DES ANTIQUAIRES ET DES

METIERS D’ART : 2 000 pièces présentéespar une trentaine d’exposants – SallePatenôtre – Entrée : 4 € (gratuite : - 12 ans)

Mercredi 13

SAINT REMY LES CHEVREUSESPECTACLE POUR ENFANTS :

Théâtre « Astral » - pour les enfants de 3 à8 ans - 14 h – Espace Jean Racine –organisé par la PEEP – Tarif : 5 €

Vendredi 15

POIGNY LA FORET DOCUMENTAIRE – DEBAT : « The end

of the line, l’océan en voie d’épuisement »-Salle du Marais à partir de 20 h 30 –contact : Association « les rencontres dePoigny »F. Vernet : 06 08 65 41 41 [email protected]

MAGNY LES HAMEAUXSLAM/HUMOUR : «Petiloquent

Moustache Poésie Club » - Salle Estaminet –10 h et 14 h 30 – Durée : 1 h, dès 8 ans –tarif : 6 € /5 €/4€ (carnet 10 places à 40Euros) 3 € (scolaires hors commune)

Samedi 16

MAGNY LES HAMEAUXSLAM/HUMOUR : « GrandiloquentMoustache Poésie Club » - Salle Estaminet- 20 h 30 – tarif : 8 €/6€/5 €/4 € (carnet 10places à 40 €)

MESNIL SAINT DENISSOIREE CABARET : salle CLC – 20 h –

adh. 8 € - non adh. 15 € - Contact : CyrilleMorgny : [email protected]

RAMBOUILLETCONFERENCE : « Augustin Famin et

l’architecture de la Renaissance italienne »animée par J.P. Garric – Gratuit surréservation au 01 34 83 21 21

Dimanche 17

POIGNY LA FORETSALON DE L’ARTISANAT – Salle du

Marais de 10 h à 18 h – organisé parl’amicale du personnel communal dePOIGNY LA FORET – Contact : mairie 01 34 84 71 20 ou [email protected]

BULLIONSEMI MARATHON : Départ à 9 h 45 –organisé par le Lions Club au profit desenfants du HPR

Samedi 23

SAINT REMY LES CHEVREUSEDANSE : « un souffle de danse » - EspaceJean Racine – 20 h 30 – 9ème rencontre dedanse au profit de la « Mucovisidose » -contact : 06 81 93 42 39

MAGNY LES HAMEAUXATELIER PHILO : « A quoi servent des

copains ? » - Philo d’Anne Sophie, la philoen folie (atelier enfants) – salle Estaminetcafé à 17 h 30 autour d’un goûter

Dimanche 24

MAGNY LES HAMEAUXMIME : « Imagine-toi » interprété par

Erwan Daouphars – Maison del’Environnement à 17 h – Durée 1 h 10 – dès5 ans – tarif : 6 €/ 5 €/4 € (carnet de 10 places à 40 Euros)

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Cinéma Conférence Exposition Fêtes Jeune public Marchés, brocante Musique Plein air Théâtre Ci Co MuMa PlJpFêEx Th

IV

LES RENDEZ-VOUS DU PARC

« FAITES-NOUS MARCHER ! »

LE CALENDRIER DES AUTRES MANIFESTATIONS DANS LES COMMUNES

Le projet « poétique du paysage » vous propose d’être acteur d’une démarche artistiqueinédite ! Nous invitons tout habitant, famille ou groupe d’amis, du Parc naturel régional ànous proposer une marche de son choix pour arpenter les paysages des communes de la « plaine de Jouars à Montfort ».

Choisissez le point de départ et d’arrivée, le parcours, la durée de cette marche et montrez-nous des lieux importants selon vous : des lieux que vous affectionnez, anodins ou célèbres,qui ont été le cadre de votre histoire personnelle ou de l’Histoire, que vous aimez contempler,qui vous inquiètent, que vous aimeriez voir autres, qui vous questionnent, qui sont votrequotidien, qui vous font rêver, qui vous transportent ailleurs. Emmenez-nous où vous voulez,par les villes, les campagnes et les villages et devenez l’un des arpenteurs de la « poétique dupaysage ».

Contact pour proposer votre marche et prendre rendez-vous avec l’équipe artistique entredécembre et mars : Sophie Dransart - 01 30 52 09 09 –[email protected]

Porté par le plasticien François Tilly, la vidéaste Anne Jeannin, et les techniciens Frank Walker, MaureenLetoret, et Olivier Buisine, le projet « poétique du paysage » accompagne, tout au long de l’année 2013,le « Plan Paysage et Biodiversité de la plaine de Jouars à Montfort » qui concerne les communes de La-Queue-les-Yvelines, Galluis, Méré, Mareil-le-Guyon, Grosrouvre, Montfort-l’Amaury.

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MESNIL SAINT DENISTHEATRE : CHOCO THEATRE : « Mister

Pic Pic » - salle CLC – 15 h – tarif : adh. 5 €- non adh. 7 € - contact : Cyrille MORGNY :[email protected]

LES ESSARTS LE ROIBAL COUNTRY : organisé par Kdanse

– salle polyvalente

Samedi 23 et dimanche 24LEVIS SAINT NOM

SALON DES ARTS : 15ème salon desArts organisé par l’association F2L – 10 h à18 h – Salle polyvalente d’Yvette – Entréelibre – Contact : 06 85 85 23 76

Vendredi 1er

MAGNY LES HAMEAUXBAL : Evènement : « femmes du monde » -animé par le groupe « 2 bal » - Estaminet à20 h 30 – tarif : 8 €/6 €/5 €/4 € (carnet 10 place à 40 Euros)

Du samedi 2 mars au dimanche 28 avril

RAMBOUILLETEXPOSITION : « Restaurations…

Restaurations ! » - cinq années derestauration du patrimoine municipalrambolitrain – Palais du Roi de Rome – 14h-18 h – Gratuit

Du lundi 4 mars au vendredi 8 mars

MAGNY LES HAMEAUXATELIERS : « Ateliers Princesses et

princes multiples axés soirs » - Estaminet de14 h à 16 h – dès 5 ans accompagné d’unparent – Entrée gratuite – réservationconseillée - vendredi 8 mars à 16 h 30 –défilé et exposition des costumes ouaccessoires réalisés autour d’un goûter etprojection du film « little Miss Sunshine »

Du lundi 4 mars au jeudi 7 mars

CLAIREFONTAINEDANSE : stage de danse Capoéra – salle desfêtes

Vendredi 22

LES ESSARTS LE ROITHEATRE : Les baladins de Marly

joueront « un air de famille » d’Agnys Jaouiet J.P. Bacri – mise en scène Sylvain Gagnier– salle polyvalente à 20 h 30

Samedi 23

POIGNY LA FORETCONCERT : Eglise de POIGNY LA

FORET à 20 h – Musique de chambre : VillaLobos – ensemble de professeurs duconservatoire communautaire deRambouillet – Entrée gratuite sur réservationà [email protected] ou au 01 30 41 73 33.

DAMPIERRE EN YVELINESTHEATRE : « Le cimetière des

éléphants » - pièce de Jean Paul Dumasjouée par la troupe du Cadatvy – 20 h 30 –foyer rural

LES ESSARTS LE ROITHEATRE : L’Escaboule jouera « Cours

y vite… Il va filer ! » - salle polyvalente à 15 h

THEATRE : La compagnie des Astresjouera « après la pluie » de sergi Belbel -Salle polyvalente à 20 h 30

Dimanche 24

LES ESSARTS LE ROITHEATRE : La troupe du Crâne jouera

« Le bourgeois gentilhomme » de Molière –salle polyvalente à 15 h.

mars

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Vendredi 22 mars GABY MORENO Pop, soul Chevreuse

samedi 23 mars ELECTRO DELUXESoul, funk, hip hop, électro, jazz Le Mesnil Saint Denis

vendredi 29 mars ANDRE CECCARELLI aime Jazz à toute heure,Concert spécial 15 ans St Rémy lès Chevreuse

samedi 30 mars MICHEL JONASZ, Piano/Voix avec Jean-Yves d'ANGELO St Rémy lès Chevreuse

vendredi 5 avril JO HARMAN & CompanyR&B, soul

St Rémy lès Chevreuse

vendredi 12 avril MALIA L'esprit de Nina Simone Gif sur Yvette

dimanche 14 avril RACHELLE PLAS A girl, her harmonica and her

La Celle les Bordes

vendredi 19 avril RONALD BAKER invite MICHELE HENDRICKS,Jazz Clairefontaine-en-Yvelines

samedi 20 avril EDDIE C. CAMPBELL, Blues Cernay-la-Ville

JAZZ À TOUTE HEURE

Page 28: Mise en page 1 · Coquelicot 1 / Phyto 0 LES RENDEZ-VOUS DU PARC UNE PIERRE À L’ÉDIFICE SOMMAIRE ... 22 classes, réparties sur 12 communes, du CP au CM2 participent

Écho du Parc > Décembre 2012 > mars 2013 - n°57Directeur de la publication : Anne Cros Le Lagadec. Président de la commission communication : Guy Poupart. Rédacteur en chef : Virginie Le Vot. Comité de rédaction : Virginie Le Vot, Hélène Binet, Patrick Blanc, Anne Le Lagadec. Ont participé à ce numéro : A. Amaury, G. Brice, S. Coornaert, C. Giobellina, S. Girard, L. Guilbot, A. Lottin, P. Rocher. Pour l’équipe du Parc : S. Dransart, F. Hardy, E. Maussion, L. Renard, O. Sanch.Création, mise en page : e.maginère - www.emaginere.fr. Impression : Imprimerie Nationale, label imprim’vert. Imprimé sur papier sans chlore garanti FSC. Photographies : H. Binet, B. Rombauts, P. Blanc, V. le Vot, O.Marchal, Ville de Gif, Phileas Photo. Photo couverture : Parc naturel régional - Château de la Madeleine - Chemin JeanRacine - 78472 Chevreuse cedex - Tél. : 01 30 52 09 09 www.parc-naturel-chevreuse.fr. Fédération des Parcs naturels régionaux de France : www.parcs-naturels-regionaux.tm.fr

VOUS SOUHAITEZ AIDER LES OISEAUX À PASSER L’HIVER ?

Voici quelques conseils simples illustrés par une amoureusede la nature Claude Comparin, habitante de Milon qui faitaussi profiter les enfants, lors de visites, de son parc et deses connaissances naturalistes.

Prévenir : Le meilleur moyen d’aider les oiseaux à affronter les basses températures, c’est d’abordde leur offrir une végétation adaptée qui leur offrira le gîte et le couvert. De nombreuxarbustes comme le sorbier des oiseleurs, l’églantier ou le cornouiller donnent des baiestrès nourrissantes l’hiver.

Guérir :Quand ? Bien sûr un petit coup de pouce lorsque le thermomètre commence à descendre esttoujours le bienvenu et peut compenser, dans nos milieux urbanisés, la disparitionprogressive d’un environnement naturel suffisamment abondant pour satisfaire tousles besoins ! Le reste de l’année, mieux vaut laisser les oiseaux se débrouiller et chercher leur pitance

dans la nature pour ne pas les rendre dépendants.

Quel menu ?

Pour les mésanges, pic épeiche, sitelle torchepot ou pinson (lesplus assidus sur les mangeoires de nos jardins) ou les merles :graines (tournesol, sésame, orge…), fruits passés ou fruits séchés,de graisses végétales et bien sûr de l’eau.

A ÉVITER ABSOLUMENTComme pour l’homme, l’excès de selchez les oiseaux est très mauvais etentraîne des fragilités cardio-vascu-laires : proscrire tous les alimentssalés, notamment le pain, les biscottes.Eviter aussi les restes de pâtisseries et le lait qui peuvent gonfler dans l’estomac, provoquer des troublesdigestifs, voire entraîner la mort de l’oiseau.

Ne pas arrêter en plein froid un nourris-sage commencé, les oiseaux devenus dé pendants seraient condamnés.

Arrêter par contre le nourrissage auplus tard début mars pour laisser lesoiseaux retrouver leur autonomie.

Il est recommandé de placer vosmangeoires hors de portée des préda-teurs (suspendus ou en hauteur) pouréviter d’exposer les oiseaux aux chats etautres mammifères carnivores…