ministÈre de l'enseignementsupÉrieur et de la...

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RÉPUBLIQUE DE CÔTE D'IVOIRE Union - Discipline - Travail MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITÉ DE COCODY U.F.R. DES SCIENCES MÉDICALES Année: 1997-1998 " MEMOIRE pour le na . 1 ;:1;- -J DIPLÔME D'ÉTUDES APPROFONDIES DE BIOLOGIE HUMAINE TROPICALE Option: Histologie - cytogénétique GROUPEMENTS GLUCIDIQUES DE MEMBRANE DES CELLULES DE SERTOLI CHEZ LE RAT WISTAR Prôenté pur Responsable du DEA -BHT : Professeur Danicl SESS / NlircillcTRE YA va 1 ET AilALGACHIi Il ! L'ENSeaGNEMEN'ii' SUPERllèUn i ,i C. E. - OUAGMlOUGO\.! : . ., . @ . . I:nregistré sous n° Î -' -- -- :27.' . ZOO, Directeur de Mémoire: Profcsscm' Armand EHOUMAN

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RÉPUBLIQUE DE CÔTE D'IVOIREUnion - Discipline - Travail

MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LARECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITÉ DE COCODYU.F.R. DES SCIENCES MÉDICALES

Année: 1997-1998 ~~~

"MEMOIREpour le

na .

1;:1;--J

DIPLÔME D'ÉTUDES APPROFONDIES DEBIOLOGIE HUMAINE TROPICALE

Option: Histologie - cytogénétique

GROUPEMENTS GLUCIDIQUES DE I~A

MEMBRANE DES CELLULES DE SERTOLICHEZ LE RAT WISTAR

Prôenté pur

Responsable du DEA -BHT :Professeur Danicl SESS

/

NlircillcTRE YAva

1CONSEli~FRICAIN ET AilALGACHIi Il! POU~ L'ENSeaGNEMEN'ii' SUPERllèUn i

,i C. ~',M. E. ~ - OUAGMlOUGO\.! :. ~rnvee ., . @~l ~.~. ~.'.~ .. I:nregistré sous n° Î

-' -- --:27.'fJfC~ .ZOO,Directeur de Mémoire:

Profcsscm' Armand EHOUMAN

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REMERCIEMENTS

Nous désÏl"ons expnmer toute notre gratitude à

Monsieur Georges GRIGNON, Professeur d'Histologie-Embryologie à la

Faculté de Médecine de l'Université de Nancy l, pour nous avoir accueillis et

permis d'effectuer ce travail au sein de son laboratoire (Histologie ­

Embryologie et Microscopie Electronique - Faculté de Médecine - Nancy).

Nous remcl"cions

Mesdames R. HATIER, M. WEISSER,; D. MALAPRADE-BAUDOIN, pour leur

aide technique dans le laboratoire d'Histologie -Embryologie et Microscopie

Electronique (Faculté de Médeci ne - Nancy).

Nous dédions ce tnlvail à nos Maîtres

Professeur EHOUMAN ARMAND;

Professeur GUEDEGUINA FREDERIC;

Professeur EGNANKOU KOUAMEJOANNES

Prol'esseur MONNETDAGUI

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rSOMMAIRE JPage

INTRODUCTION 3

GENERALITES 5

1 - CELLULE DE SERTOLI 6A - SITUATION GENERALE 6B - STRUCTURE 6C - INTERACTIONS CELLULAIRES 8

II - GLUCIDES DE MEMBRANE 16

III - LECTINES 18A - DEFINITION 18B - APPLJCATIONS 2ü

IV - SYSTEME DE DETECTION 22A - PRINCIPE 22B - METHODES AVIDINE-BIOTINE 22

V - TESTICULE ET LECTINES 24

MATERIEL ET METHODES 26

1 - MATERIEL ; 27A - POPULATION EXPERIMENTALE 27B - REACrrIFS 28

II - METHODES 29A - DEPLEfJON DE LA LIGNEE GERMINALE 29B - PRELEVEMENTS )0C - MARQUAGE DES COUPES 3üD - CONTROLE DE LA SPECIFICITE 32

RESULTATS 33

DiSCUSSiON .4~)

CONCLUSiON 48

RESUME 49

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXES

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FSH:

ABREVIATIONS

Hormone folliculo stimulante

P-Mod-S : Protéi ne modulant la fonction sertolienne

ABP : Androgen binding protein

AMPc : Adenosine lllonophosphate cyclique

ELISA: Enzyme linked immunoabsorbent assay

LAB : Labetled avidin-biotin

ABC: Avidin-biotin complex

AMH: Anti-Müllerian hormone

2

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r INT R ODUCTJlON

3

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La cellule de Sertoli est une cellule du revêtement épithélial du tube

séminifère du testicule. C'est la cellule de soutien et de nutrition des cellules

germinales. Elle constitue l'ossature ou le cadre structural sur lequel

s'accomplissent la spermatogenèse et la spermiogenèse.

Elle a une activité fonctionnelle cyclique (2], 30. 32) qui s'accompagne de

nombreuses modifications membranaires et rend compte des interactions

cellulaires entre les différents éléments des tubes séminifères.

Mieux comprendre le fonctionnement de la cellule de Sertoli est

essentiel pour permettre une approche dans la compréhension de l'interaction

entre les cellules de Sertoliet les cellules germinales et pour mieux

appréhender l' étiopathogénie de la stérili té masculine.

Les modifications membranaires peuvent être explorées par l'utilisation

des protéines de liaison des glucides, appelées « lecti nes ». Celles-ci sont

d'origine végétale, mais aussi animale et bactérienne. Elles ont des sites de

liaison qui reconnaissent une séquenc~ spécifique des résidus glucidiques (l,

14). Une de ces lecti nes, dénommée concanavaline -A,"sfl mule l'attachement

des cellules germinales isolées à des cellules de Sertoli en coculture selon

GROOTEGOEDJ .A_ et coll., 1982 (17).

L'utilisation des lectines fluorescentes (2,3,4.28) ou hiotinylées (22, 23, 24)

ont constitué une technique de choix dans l'analyse de la distribution des

glycoprotéi nes au niveau des interactions cell ule cie Sertol i - Cell ule

germinzl1e de mammifères adultes, mais peu ont concerné le comportement

des résidus glucidiques au niveau des cellules de Sertoli.

L'objectif de notre travail est de mettre cn évidence, au microscope

optique, et par la technique histochimique des lectines, les groupements

glycosylés de la membrane des cellules de Sertoli dépourvues des cellules

germinales.

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r GENERALITES

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1. CELLULE DE SERTOLI

A. SITUATION GENERALE

Le testicule est divisé en lobules contenant des tubes séminifères

non vascularisés au sein desquels deux types cellulaires sont retrouvés : les

cellules de Sertoli et les cellules germinales . La paroi tubulaire ou

membrane propre est constituée d'une lame basale et de cellules

contractiles, appelées cellules péritubulaires (cellules myoïdes), associées

à des fibroblastes et à des fibres collagènes. Entre ces constituants, circule

un fluide interstitiel. Le tissu interstitiel situé entre les tubes séminifères

renferme des cellules de Leydig, des terminaisons nerveuses, des

vaisseaux sanguins et lymphatiques.

B. STRUCTURE

La cellule de Sertoli présente des mitoses dont le nombre décroît

jusqu'à la puberté. Les caractéristiques cytologiques de la cellule de Sertoli

humai ne sont semblables à celles des autres mammifères (32). Nous

prendrons donc comme type de description, la cellule de Sertoli différencié

du rat adulte.

C'est une cellule haute qui repose sur la lame propre du tube

séminifère et s'étend jusqu'à la lumière; son contour est très irrégulier et on

la compare à un chandelier ; elle possède. en effet, de nombreux

prolongements longs et fins qui délimitent au niveau de leur pôle apical et de

leurs faces latérales des encoches destinées à recevoir les cellules de la lignée

germinale. Chaque cellule de Sertoli est clone en contact soit avec d'autres

cellules de Sertali, soit avec des cellules germinales.

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Cette forme n'est pas évidente dans les coupes testiculaires observées

en microscopie optique car les prolongements cytoplasmiques sont masqués

par les cellules germinales. Seuls les noyaux sont visibles. Jusqu'aux

premières observations en microscopie électronique, on estimait être en

présence d'un « syncytium sertolien» .

En microscopie électronique, le détail de la structure est révélé bien

que de petits fragments du cytoplasme et de la membrane sont observés sur

IJne seule micrographie électronique:

La mem!Jrcme plasmique de la cellule de Sertoli possède des

différenciations de structure variables selon les régions.

o Au voisinage du pôle basal, des complexes de jonction serrée (tight

junctions) unissent les cellules de Sertoli et forment la barrière hémo­

testiculaire; ces jonctions étanches délimitent deux compartiments dans

l'épithélium séminifère:

un compartiment basal situé entre ces jonctions

intersertoliennes et la lame basale. II est occupé par les spermatogonies et

les spermatocytes 1 jusqu'au stade préleptotène de la prophase (méiose

réductionnelle) .

- un compartiment central adlurninal qUI s'étend des jonctions

étanches jusqu'à la lumière du tubule. Les cellules de Sertoli y sont en

relation intime avec les spermatocytes J aux stades suivants de la méiose, les

spermatocytes IL Les spermatides, et les différents éléments des étapes de la

spermiogenèse . (Fi gure 1) .

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Dans le compartiment adluminal, des complexes de jonction associent:

odes desmosomes entre les cellules de Sertoli,

• des jonctions de type gap entre les cellules de Sertoli et les cellules

germinales,

• des formations fibrillaires et lamellaires en regard de l'acrosome des

spermatides.

Le noyau est allongé et profondément encoché. Il possède un nucléole

bien développé.

Le cytoplasme sertolien contient un réticulum endoplasmique lisse

abondant, des éléments du réticulum endoplasmique granulaire, un appareil

de Golgi supranucléaire, des lysosomes, des mitochondries dispersées et un

cytosquelette important constitué de microtubules et microfilaments.

C. INTERACTIONS CELLULAIRES

L'extrême intrication anatomique entre cellules germinales et cellules

. de Sertol i est le reflet de leur interdépendance structurale et fonctionnelle .

Ces cell ules établissent un réseau de communication entre elles qui permet la

fabrication continue de près de 100 et de 200 millions de spermatozoïdes par

jour, chez le rat et 1'homme adulte (21).

Les cellules de Sertoli sont les seules cellules qUI peuvent

communiquer directement avec toutes les autres catégories de cellules

constituant le tube séminifère. Elles fournissent à chaque cellule germinale

l'assistance dont elle a besoin. Elles assurent le support structural et

biochimique nécessaire à la synchronisation cie l'activité de l'ensemble des

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cellules germinales qui composent chaque stade du cycle de l'épithélium. Il

existe 14 stades du cycle de l'épithélium chez le rat, selon la technique de

transillumination de tubes séminifères fraîchement isolés de PARVINEN M. et

coll., 1986 (30). La microdissection de ces 14 stades définissent 14 segments

individualisés. Chaque segment constitue un environnement pour la cellule

de Sertoli. Et l'environnement des cellules de Sertoli détermine ses

sécrétions.

Les cellules de Sertoli produisent le fluide des tubes séminifères. Le

fluide tubulaire permet le transport des protéines, des peptides et des

stéroïdes, de la partie basale des tubes vers la partie adlllminale :

- JI joue un rôle dans le développement des tubes séminifères par la

production de l'hormone anti-Mü"érienne (AMH);

- Il joue un rôle dans la libération des spermatozoïdes et assure leur

transport dans la tête de l'épididyme. Une centaine de protéines produites

par la cellule de Sertoli sont nécessaires au contrôle de la prolifération, de la

différenciation et du métabolisme 'des ccli ules germinales (tableau 1) On

distingue allssi des protéines de liaison et de transport (tableau Il), des

protéases, des composants de la matrice extracellulaire, des métabolites

énergétiques et di vers éléments des complexes jonctionnels et memhranai l'es

des cellules de Sertoli (tahleau III) .

L'identification de ces nombreux produits sertoliens él été réalisée dans des

cultures cellulaires et leur implication dans la physiologie testiculaire reste ~l

démontrer (1 l, 21, 30, 32) .

Toutefois, la polarisation de l'épithélium permet une sécrétion

bidirectionnelle des produits sertoliens. Les agents destinés aux cellules

germi nales préméiotiques, aux cellules péritu bulai l'es et aux cellules de

Leydig, sont dirigés préférentiellement vers la base des tubes, alors que ceux

qui contrôlent l'activité germinale méiotique et postméiotique et qui

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accompagnent les spermatozoi"des dans l'épididyme sont sécrétés vers le

compartiment apical.

L'activité des cellules de Sertoli est sous la dépendance d'un contrôle

humoral et d'un contrôle paracrine .

Le contrôle humoral: Les études chez le mammifère adulte établissent

de façon univoque les rôles majeurs de la testostérone, produite par les

cellules de Leydig, et de FSH, produite par 1'hypophyse, dans le contrôle

qualitatif et quantitatif du processus spermatogénétique (36). Les cellules de

Sertoli possèdent les récepteurs spécifiques de ces hormones. Le récepteur

de la tri-iodothyronine, produite par la thyroi"de, a été découvert au niveau

de la cellule de Sertoli (21, 32) " Cette hormone joue, avec la FSH, un rô le

important dans la différenciation de cette cellule, chez plusieurs espèces de

rongeurs dont le rat.

Le con/rôle paracrine : La testostérone est le premier facteur identifié

qui règle l'activité sertolienne .

Les cellules péritubulaires contrôlent le fonctionnement et de la cellule de

Sertoli grâce à une protéine appelée P-Mod-S et la production de plusieurs

consti tuants essentiels de la matrice extracell ulai re .

Des approches réalisées in vivo. consi~~tat:~ à dégarnir sélectivement

l'épithélium séminifère (irradiation, application de chaleur, administration

de produits toxiques), ainsi que le développement de techniques in vitro. ont

permis de démontrer que la régulation paracrine germinale est fonction (21

30, 32, 36) :

- de la nature des cellules germinales " Par exemple, les

sperrnatocytes pachytènes sont plus actifs que les jeunes spermatides, pour

régler les productions d'ABP, d'inhibinc. de fluide lubulaire, cie transferrine

et pour contrôler le nombre des récepteurs de la FSH "

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- du stade de développement des cellules de Sertoli . Les cellules

de Sertoli interagissent mieux avec les spermatides lorsqu'elles sont

prélevées chez des animaux pubères.

- du paramètre sertol ien considéré

- et de la présence ou de l'absence de la FSH et de l'AMPc dans

les milieux de culture.

Ces expériences in vitro démontrent ég,liement que les effets des cellules

germinales sont relayés, soit par:

e des molécules solubles présentes dans des milieux conditionnés par les

spermatocytes pachytène et les spermatides rondes dont la purification est

en cours;

o une molécule présente au nIveau des membranes plasmiques des cellules

de Sertoli, des spermatocytes et des jeunes spermatides, appelée LRP;

o enfin, la phagocytose de matériel germinal par les cellules de Sertoli

C'est le cas des corps résiduels qiJi correspondent aux fragments

cytoplasmiques se détachant des spermatides âgées au moment de la

spermiation pour être ensuite phagocytés par les cellules de Sertal i . Cette

phagocytose influence les processus de division et de différenciation des

spermatogonies et des spermatocytes préleptotène par l'intermédiaire de

1' ILl a et l' lL6 .

Il

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Lysosome Il ~~~~

Membranebasale

-- Zonula ocludens

Regionacrosomique

d'une spermatide

Parei d'unC3pillairc

FigUl'C l RCpl'éscntatioll d'une portion dc tubc séminifèrc,Adapté de CZYBA J ,C.el co/ /,. 1993 (8) et JEGOU B. el co//.. 1995 (21 ) .

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Tableau 1:

LES PRINCIPAUX FACTEURS SERTOLIENS IMPLIQUES DANS LA

PROLIFERATION, LA DIFFERENCIATION ET LE METABOLISME

GERMINAL

Cl Activine

" Inhibine =

Stimule la prol ifération des spermatogonies

Inhibe la prolifération des spermatogonies

Cl Transforming growth factors (TGF -13)" et Insulin growth factor-l (IGF-1) =

Interviennent dans les divisions et la différenciationgerminale. Leurs récepteurs sont identifiés au nivcaudes cellules germinales. L'IG F-l stimule laréplication de l'ADN des spermatogonies clc tru i tc.

r·..:f~·"">!.",,},,~,

;.~~';:>.-! "

o Interleukine l a (IL la) = Stimule la répl ication cie l'A DN méiotique etmitotiquc.

" Interleukine 6 (lL6) = Inhibe la répl ication cie l'A DN méiotique etmitotique.

o Facteur Steel - Intervient clans le guiclage cles cellules germinalesprimordiales vers les crêtes génitales et clans laprol ifération gcrmi nale. au cours cludévcloppement.

o 3a -hydroxy-4-pregnen-20-one (3HIl) =

Stimule le développement des spermatocytesprimaires.

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Tableau II :

PROTEINES DE LIAISON ET DE TRANSPORT

o Transferrine =

• Céruloplasmine =

.. Androgen-binding protein (ABI)) =

Retinol-binding protein (RBP) =

Sulfated glycoprotein 1 (SGPl) =

.. Sulfated glycoprotcin 2 (SGP2) =

.. a2-macroglohulinc -

o y-glutamyl transpcptidasc (yGTP) =

14

Transporte le fer

Transporte le cuivre

Transporte les androgènes

Transporte le rétinol aux cellulesméiotiques et post-méiotiques quile transforment en aciderétinoïque.

Transporte les précurseurs delipides et d'acides gras spécifiques.

Transporte les lipides.

Transporte lcs facteurs impliquésdans les divisions germinales.

Transporte le glutathi.on.

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Tableau III :

AUTRES FACTEURS

PROTEASES ET INHIBITEURS DES PROTEASES

o Activateurs du plasminogène (AP) =Dégradent les jonctions inter-sertoliennes et le~

jonctions entre cellules de Sertoli et cellulesgerminales, à certains stades du 'cycle del'épithélium.

o Cyclic protein 2 (CP2) / procathepsine L =Intervient dans la libération desspennatozoïdes.

o Cystatine C = Inhine la cathepsine L.

Collagénase de type IV et autres métalloprotéinases =S'impliquent dans le remodelage permanent del'épithéli um séminifère.

COMPOSANTS DE LA MATRICE EXTRACELLULAIRE = MEC

o Collagène 1 et IV, laminine, et protéoglycannes =La MEC est indispensable à la polarisationdes cellules de Sertoli, au stockage et à l'actiondes facleurs de croissance.

METABOLITES ENERGETIQUES

• Lactate et pyruvate =

o Glutathion =

Indispensables aux cellules germinales qui nepeuv,ent pas métaboliser le glucose.

AGENT OXYDANT

est transféré aux cellules germi nales.

o Testines =

CONSTITUANTS DES COMPLEXES .fONCTIONNELS

protéines des complexes jonctionnels.

AUTRES COMPOSANTS MEMBRANAIRES

9 Livcr'- n~gulating protein (LRP) =Règle les interactions cellules de Sertolispermatocytes primaires. Il est présentsur ces 2 ccII ules à la ['ois.

15

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II. GLUCIDES DE MEMBRANE

Toutes les cellules eucaryotes possèdent des glucides au niveau de leurs

surfaces. Ces glucides sont à la fois sous forme de :

o chaînes oligosaccharidiques et polysaccharidiques liées de façon covalente

aux protéines membranaires (glycoprotéines),

o chaînes oligosaccharidiques liées de façon covalente aux lipides

(glycolipides) .

o molécules de protéoglycannes transmembranaires dans lesquelles de

longues chaînes de glycosaminoglycannes sont liées de façon covalente à

un noyau protéique (matrice extracellulaire) .

Ces glucides sont exclusivement localisés sur la face non cytosolique

des membranes plasmiques et internes:

- dans les membranes internes, les résidus glucidiques sont situés

face à la lumière du compartiment; limité par la membrane (réticulum

endoplasmique, appareil de Golgi ... ),

- au niveau de la membrane plasmique, ceux-ci sont exposés à

l'extérieur de la cellule et participent à la formation de l'enveloppe cellulaire

ou glycocalyx (Figure 2) .

Le glycocalyx décrit la zone périphérique riche en glucides ct située à la

surface externe des cellules eucaryotes . Cette zone peLit être mise en

évidence par des colorations histochimiques, ainsi que par des lectines

marquées (l, 12) .

L'étude du rôle des glucides est d'actualité, notamment en raIson de

leur implication clans les phénomènes de reconnaissance et d'adhésion

cellulaire (l,In. 13.25,35) . les structures de surface des cellules évoluent

par des modifications du degré ou du type de glycosylation (1. 1n, 33) .

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o ~ résiduglucidique

enveloppecellulaire(glycocalyxl

doublecouchelipidique

glycoprotéineadsorbée

Figure 2 : Enveloppe cellulaire ou glycocaly'x

Les résidus glucidiques sont situés a 1"extérieur de la

membrane plasmique. Schénw riréde ALl3t:1?TS' 13. er co//., 1983 (1).

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III. LECTINES

A. DEFINITION

Les lectines sont des substances découvertes en 1888. à parti r

d'hémagglutinine extraite du ricin. Ces substances ont été appelées « lectines»

en 1954 ; ce mot d'origine latine, dérive de « lectus », et de « !egere », qui

veulent dire: choisir, sélectionner.

Les lectines se définissent comme des protéines d'origine non immune, qUI

proviennent d'une grande variété de sources biologiques (tableau IV) et qui se

fixent sur des hydrates de carbone spécifiques (14, 15). Elles sont présentes,

naturellement, à l'état soluble dans des liquides biologiques, ou à la surface des

membranes cellulaires (29). Elles n'ont pas d'activité enzymatique.

Les lectines possèdent deux sites de fixation glucidique : elles fixent

surtout des glucides liés de façon covalente à des protéines ou à des lipides. Ces

protéines réagissent surtout avec les groupements glycosylés terminaux, non

réduits (31). Certaines lectines peuvent agir avec les composants internes des

chaînes hydrocarbonées, mais aussi avec des composés non gl L1cides tels que

l'adénine et des ligands hydrophobes (6).

La spécificité d'une lectine est définie par [es termes cie mono ou

oligosaccharides qui inhibent les réactions d'agglutination ou cie précipitation.

Il existe plusieurs spécificités glucidiques pour L1ne lectine. mais avec un sucre

prédominant (tableau IV).

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Tableau IV :

SOURCES BIOLOGIQUES ET SPECIFICITE DE QUELQUES LECTINES

ESPECES / SOURCES NOMS ABREVIATIONS

SPECIFIQUES DES GROUPEMENTS Œ-D-GLUCOSE / a-D -MANNOSE

Canava/ia ensilorlnis(Haricot)

Lens clflinaris(Lenti Ile)

Canavalia ens~lorl/1is

Agglutinine

Lens cllfinaris Agglutinine

CanA

LCA

SPECIFIQUES DES GROUPEMENTS N-ACETYLGLYCOSAMINE

Gr~tlonia simplic~tofia

Triticum vulf!,orisL,

(Germe de blé)

Gr~tlonia simpficilo/iaAgglutinine - II

Wheat Germ Agglutinine

GSA-II

WGA

;

SPECIFIQUES DES GROUPEMENTS N-ACETYLGALACTOSAiVIINE / a-GALACTOSE

Do/ichos hi/lorus

Phaseo/us vlI/gari,\'(Haricot muge)

Gr iflr)J/ i{/ sil IlP/i(,Ur)/iu

Arachis /npuguc(/(arachide)

Do/iC/1O.\' hUlorus Agglutinine

Phytohémagglutini ne

Gri/j(m iu simp!ici/o liaAoolutinine-I

::':'0

Peanut Agglutinine

DBA

PHA

GSA-I

PNA

Vlex europaeus(Graine cie lotus)

SPECIFIQUES DES GROUPEMENTS FUCOSE

V/ex elfropaells Agglutinine-I

19

UEA-I

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B. APPLICATIONS

Les lectines sont des molécules stables et suffisamment antigéniques

pour permettre la production d'anticorps anti-lectine (27) . Cependant, il est

incorrect de parler de « l'immunohistochimie des lectines» (31) parce que

celles-ci sont d'origine non immune. Elles ont deux applications principales

1. La stimulation mitogénigueCertaines lectines sont des puissants mitogènes qui augmentent le taux

de division cellulaire en culture. Ce pouvoir est à la base du test de

transformation Iymphoblastique (TTL) qui permet d'évaluer Ln vitro

l'immunité cellulaire. PHA et ConA stimulent les lymphocytes T, LCA

stimule les lymphocytes B et T (27).

2. La détection des groupements hvdrocarbonésL'utilisation des lectines a permis de mettre en évidence les fractions

glucidiques des glycoprotéines au microscope optique et électron.iqu~ (3~),.,..

par:

o des techniques d'agglutination utilisant les lectines nu" Ir/arquées

Beaucoup de lectines portent le terme «agglutine» dans leur nom.

Lem capacité agglutinante est due au fait qu'elles sont polyvalentes. souvent

tétravalentes, et peuvent, ainsi occuper simultanément cle multiples sites de

liaison hydrocarbonnés (27). Cette méthode est commune clans l'étude du

typage cles groupes sanguins humains. DBA (réactif anti-substance A), et

GS-IB4 (réactif anti-substance B) sont de routine pour la détermination du

système ABO .

o des techniques utilisant des lectines Inarquées

Les lectines sont largement utilisées comme marqueurs histochimiques

de différenciation. maturation. transformation néoplasique et changements

fonctionnels comllle la grossesse (9).

20

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3. Les autres applicationsCl Une application récente est celle d'un déri vé des tests colorimétriques en

phase solide type ELISA . Ce test est communément appelé : ELLA

(Enzyme-Linked-Lectin-Assay) . Cette méthode permet de détecter et de

quantifier les groupements hydrocarbonés.

• L'utilisation des lectines radiomarquées permettrait la localisation

scintigraphique des tumeurs in vivo et des métastases en particulier.

• Les lectines sont applicables dans les techniques d ·électrophorèse en gel et

de transfert, afin de mettre en évidence des séquences de sucre spécifiques,

ou d'isoler et purifier des glycoprotéines (12) . Elles sont marquées ou

incorporées directement dans le gel.

• Ces substances peuvent permettre des séparations cellulaires par

chromatographie d'affinité (27) .

21

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IV. SYSTEME DE DETECTION

A. PRINCIPE

L'histochimie des lectines permet de détecter le site précis de la

liaison lectine-groupement glucidique spécifique . Les techniques de

détection sont di rectes. Elles sont réalisables en microscopie optique (lectines

couplées à la peroxydase), en microscopie en lumière ultraviolette (lectines

couplées à un f1uorochrome) et en microscopie électronique (lectines

couplées à la ferritine, à la peroxydase ou à l'or colloïdal) .

B. METHODES AVIDINE-BIOTINE

Ce sont des méthodes d'amplification qui utilisent la très forte affinité

de l'avidine ou la streptavidine pour la biotine (l'aviciine possédant 4 sites de

liaison pour la biotine) . Il existe deux méthodes avidine-bioti ne courantes:

- la technique avidine ma~quée-biotine (LAS),

- la technique du complexe avidine-biotine (ASC) (Figure 3) .

Les 2 méthodes nécessitent une lectine biotinylée . La peroxydase est le

marqueur enzymatique- le plus utilisé. Cette enzyme est révélée par son

chromogène spécil"ique appelé la diaminobenzidine (DAS) . La révélation

s'effectue par l'intermédiai re d'une ré,ù::tion chi miq ue (type oxydoréduction)

La DA B donne des électrons au peroxyde d' hydrogène, grâce à la

peroxydase, et forme un composé oxydé qui se polymérise rapidement en

laissant un précipité brun insoluble dans l'alcool sur le site de réaction, et

permet tous les types de contre colorations et l'utilisation de tous les milieux

de montage. Ce pigment est stable avec le temps (5).

22

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Avidine Biotille Peroxydase

Lectine biotinylée Complexe avidine- biotine peroxydase

Le complexe ABC réagit avec la lectine biotinvlée

Figure 3 : La méthode du complexe avidine-biotine

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V. TESTICULES ET LECTINES

Des études expérimentales intéressant les interactions entre cellules de

Sertol i - cell ules germi nales ont mis en évidence des groupements

glucidiques chez l'animal adulte par l'utilisation de l'histochimie des lectines

(2, 3, 4, 22, 23, 24, 26, 28).

Con A, PNA et WGA constituent une technique de choix dans

l'analyse de la distribution, la transformation, la sécrétion, l'absorption et la

dégradation des glycoprotéines au niveau des tissus reproducteurs mâles (2).

Con A présente des sites de liaison au niveau de tout l'épithélium

séminifère, du tissu interstitiel et de la lame basale chez l'adulte.

WGA réagit au niveau des zones de contact spermatides - cellules de

Sertoli et PNA marque intensément les spermatocytes, les spermatides et les

éléments cie la spermiogénèse.

24

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Figure 4 : Testicule de rat âgé de 24 jOUl'S

Tiré de 1-IATtER R et GRIGNON G .. 1980 (18)

1 Epithéliulll séminifère2 Spermatocyte l3 COlllparti ment basal4 Tissu interstitiel5 Membrane pro pre

25

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MATERIEL ET METHODES

26

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1. MATERIEL

A. POPULATION EXPERIMENTALE

La population expérimentale a été obtenue par des accouplements de

rats Wistar mâles et femelles adultes. Ces rats ont été élevés au laboratoire,

nourris à l'aide des aliments Rat (Société Pietrement, France) et abreuvés

avec de l'caLi de boisson ad Libitum.

L'accouplement se fait à raison de 3 femelles, en gestus, pour l mâle, dans

une cage, durant toute une nuit (12 femelles par séance d'accouplement).

Des frottis sont effectués le lendemain, chez les femelles, à la recherche de

spermatozoides. En cas de frottis positif, on fixe le premier jour de gestation

le lendemain du frottis.

NOLIS avons réalisé cinq séances d'accouplement: les trois premIers ont

donné un frottis positif par séance, Les 4èrne et Sème séances ont permis

d'avoir quatre rates gestantes.

Les nouveau-nés mâles obtenus ont consti tué:

o la population témoin,

• la population ayant subi une cryptorchidie bilatérale.

• et la population irradiée.

27

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B. REACTIFS

1. Trois lectines biotinylées (Veclor Lahoralories)

sont utilisées:

- con A : spécifique des groupements a-D-G\c / C/.-D-Man.

- PNA : spécifique des groupements N-Gal-B (1-->3) 3 Ga! Nac,

- WGA : spécifique des groupements B-(1-->4) N-Glc Nac.

1. Trois sucres spécifiques (Sigma ChenlÏco! Co .. SI Lois USA)

sont utilisées pour la neutralisation des lectines:

- 30 a 0 mannopyranosyl D mannopyranose spécifique cie con A.

- 60 f) 0 galactopyranosyl 0 galactopY"anose spécifique (Je PNA,

- N-acctyl D glucosamine spécifique de WGA .

28

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II. METHODES

A. DEPLETION DE LA LIGNEE GERMINALE

1. La cryptorchidie bilatérale

Elle est réalisée chez 6 rats nouveau-nés, à la loupe binoculaire.

Les rats sont anesthésiés à l'éther. Après une incision médiane, de petite

tadle, au niveau de l'abdomen, chaque testicule est remonté dans l'abdomen,

le gubernaculum testis est sectionné et le testicule est ensuite rattaché à la

paroi abdominale en suturant l'albuginée à ladite paroi qui est, enfin,

refermée en deux plans musculaire et cutané.

2. L'irradiation prénatale

Elle s'effectue chez les rates adultes. au 18ème jour de gestation,

anesthésiées à l'éther. Il s'agit d'une irradiation locale, au niveau de

l'abdomen.

Les rates sont immobilisées en décubitus dorsal, sur une planche de

dissection. La distance entre la source de rad iation et l'abdomen est de 60

cm. Une dose unique de 300 rads est émise pendant 3 mi nutes.

Dans le cadre de notre travail, la réalisation de l'irradiation prénatale,

dépendait cie la disponibilité du médecin du centre d'irradiation Alexis

Vautrin de Brabois (Nancy) et de l'obtention d'au moins 2 rates gestantes qui

auraient 18 jours de gestation lors du rendez-vous avec ce médecin.

29

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RESULTATS

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PLANCHE 1

Testicule de rat témoin âgé de 19 jours, fixé au Bouin-Hollande sublimé

~I• -<h' 1

'. .. 1

: ,~.:.~. ,:,·;1

~t}:~ .~~~~')~·1'1Figure 5 x 10

Absence de marquage à la Con A dilué à 1/101 = tube séminifère; 2 = noyau de spermatogonies et de cel! ulesde Sertoli ; 3 = noyau de spermatocytes; 4 = lame basale:5 = lumière tubulaire; 6 ~ tissu interstitiel.

Figure 6 : x 10Absence de marquage au WGA dilué à I/lO

34

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PLANCHE II

Testicule de rat témoin âgé de ]9 jours, fixé au Bouin-Hollande sublimé

Figure 7 x 10Absence de marquage à la PNA dilué à 11i0

Figure 8 : x 25Aorandissemcnt de la FiQ,urc 7o ~

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PLANCHE III

Testicule de rat témoin âgé de 40 jours, fixé au Bouin-Hollande sublimé

Figure 9 : x 10Absence de marquage à la Con A dilué à IIIO

Fioure 10: x 25t?

Agrandissement de la Figure 97 = noyaux de SIJCrmatides : 8 = prolongements cytoplasmiques

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PLANCHE IVTesticule de rat témoin âgé de 40 jours, fixé au Bouin-Hollande sublimé

Figure Il : x 10.Marquage de faible intensité à la WGA dilué à \110.

Figure 12 : x 25Agrandissement de la Figure 11MarLJuage intéressant les prolongements cytoplasmiques el lesspermatides proches cie la IUl1lière .

.17

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PLANCHE V

Testicule de rat témoin âgé de 40 jours, fixé au Bouin-Hollande Sublimé,-

Figure 13 x 10.Marquage à la PNA de forte intenslté dilué au 111 O.

Figure 14: x 25.Agrandissement de la figure 13.Marquage intéressant le comparli ment des spermatocytes el dessperrnatides et les prolongements cytoplasmiques des cellules deSertol i.

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PLANCHE VI

Testicule de rat témoin âgé de 19 jours, fixé au Formol 10%

Figure 15 : x la.Absence de marquage à la PNA dilué à 1/10.Les tubes séminifères et les noyaux des cellules sontreconnaissables. Les détélÏls morphologiques ne sont paspréservés.

Figure 16: x 10.Absence de marquage ù la WGA dilué à 1/l0.

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PLANCHE VII

Testicule de rat irradié âgé de 40 jours, fixé au Bouin-Hollande Sublimé.Absence de cellule germinale dans l'épithélium des tubes séminifères.

.,... ~ '!: .. ~.

Figure 17: x 10Absence de marquage à la Con A dilué au III 0

. Présence de noyaux cellulaires et de prolongementscytoplasmiques.

Fiourc 18: x 10.b

Absence cie marquage au \VGA dilué à 1110.

4()

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PLANCHE VIII

Testicule de rat cryptorchide âgé de 40 jours fixé, au Bouin-HollandeSublimé.Présence de quelques noyaux de cellules germinales dans l'épithélium destubes séminifères

Figure 19 : x 10Absence de marquage à la Con A dilué à li 10

Figu re 20 : x 10Absence de marquage au WGA dilué à I!lO

--+1

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PLANCHE IX

Testicule de rat âgé de 40 jours, fixé au Bouin-Hollande sublimé.Marquage à la PNA dil ué à 1Il O.

Figure 21: x 10Rat irradié. Absence de marquage.

,.~

',''.".,;-.:,'

.,' "'.~

.......:.":.1 •

Fig" rc 22: x 10Rat cryptorchide. Absence de marquage.

42

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DISCUSSION

43

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La population expéritnentale

Les tubes séminifères de rat témoin de 19 jours sont bien définis. fis

sont limités par une membrane basale sur laquelle reposent des noyaux de

cellules de Sertoli et de spermatogonies. II est difficile de distinguer ces

cellules en microscopie optique. Cependant, la structure de la cellule de

Sertoli étant largement décrite dans la littérature, il est aisé de rapporter ces

noyaux aux cellules profondement situées de l'épithél ium séminifère.

HATIERR. et GRIGNON G. (18) notèrent la présence des spermatocytes que

nous avons observé, au cours de notre travail, au niveau du testicule de rat

âgé de J9 jours.

A 40 jours de Vie, J'épithélium séminifère du testicule témoin

comporte des spermatides et la lumière tubaire est quelques fois occupée par

les prolongements cytoplasmiques des cellules de Sertoli.

L'observation des coupes de testicules de rat cryptorchide, âgé de 40

jours, montre que les tubes séminifères ont une lumière bordée par un

épithélium mince constitué de cellules de Sertoli (noyaux et prolongements

cytoplasmiques) et de quelques spermatocytes. Certains centres iuminaux

sont occupés par des noyaux.

Les tubes séminifères cie rat irradié âgés de /~·O .l0urs sont

essentiellement bordés par les noyaux et prolongements cytoplasmiques de

cellules de Sertoli. Il n'y a pas de cellule germinale.

Toutes ces observations ont été rapportées par plusieurs auteurs (16, 17,30).

La cryptorchidie bilatérale entraîne une élimination des cellules germinales ~\

l'exception des spermatogon ies et de certai ns spermatocytes I)ri mai l'es.

L'irradiation prénatale provoque une disparition totale des cellules

germi nales car les gonocytes sont les éléments les pl us sensi bles de la 1ignée

germi nales.

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Le choix d'une population expérimentale âgée de 19 et 40 jours s'est basé

sur trois faits essentiels:

1. De nombreuses données ont intéressé la structure. la physiologie et la

différenciation de la cellule de Sertoli ( 18,30,32).

2. Plusieurs études ont démontré la présence de résidus glycosylés au niveau

du testicule chez le rat adulte (2, 22, 23, 28).

3. Peu de travaux ont été réalisé sur le comportement des groupements

glucidiques au niveau de la cellule de Sertoli dépourvue des cellules

germinales et en période prépubertaire.

Le Inarquage à la lectine Con A biotinvlée diluée à 1/10

Le marquage est négatif sur toutes les coupes traitées et quelque soit la

population d'étude.

Le Inarquage à la lectine WCA hiotinvlée diluée cl 1/10

Nous n'avons pas de site de liaison WGA - résidus glucidiques dans le

testicule de rat témoin de 19 jours. Chez le rat de 40 jours, un marquage de

faible intensité intéresse les prolongements cytoplasmiques des cellules de

Sertoli dans la lumière tubaire et les membranes cie contact cellule de

Sertol i-spermatide.

Les testicules irracliés el cryptorchicles ne montrent aucune réaction

positive.

Le tnarquoge cl la leuille fJNA hiofil7vlée diluée Ù 1/10

PNA se lie à ses résidus glucidiques dans le testicule de rat témoin âgé de 40

jours. La réaction est située dans le compartiment acJlurninal des tubes

séminifères el est en relation avec les sperrnatocytes ct les spermatides.

Il n'y a pas de marquage pour les testicules irradiés ct cryptorchidcs.

45

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La présence des cellules germinales déterminerait-elle les modifications de la

membrane au niveau de la cellule de Sertoli ?

Selon HATIER R. et Coll., 1982 (19), la différenciation des cellules de Sertoli

est indépendante de la présence des cellules germinales jusqu'à l'âge de 40

jours; ceci devrait expliquer l'absence de marquage pour Con A, WGA et

PNA chez les rats témoins âgés de ]9 jours.

A partir de 40 jours, des sites de liaison PNA-résidus glucidiques et WGA­

résidus glucidiques apparaissent sur les coupes de rats témoins, car la cellule

de Sertol i acquiert les caractéristiques des cell ules sécrétantes (18) et que sa

membrane entre en contact avec les spermatocytes II et les spermatides.

A l'exception des résultats obtenus pour Con A, ceux-ci sont en corrélation

avec les données décrites par ARYAM. et VANHA-PERTULLAT. 1984, 1985 et

1986 (2, 3, 4), JONES C. J-P. et Coll. 1992, 1993 (22, 23, 24), LEE M. et

DANJANOU 1 1984 (26).

En l'absence de cellule germinale, dans le cadre de la cryptorchidie

bi latérale et de l' i l'radiation prénatale, il n'existe aucune réaction positive

pour les trois lectines.

Nous pouvons c10nc conclure que la présence des cellules germinales semble

déterminer les modifications membranaires au niveau de la cellule de Sertoli

comme le prouvent MALMIR R. et Coll. 1990 (28).

L'hypothèse que Con A pourrait réagir positivement chez le rat témoin dès

la période pubertaire reste à démontrer.

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La spécf/ïcité des marquages a été vér~fiée : l'incubation préalable des

lectines avec leur sucre spécifique permet de les neutraliser.

L'inhibition est très importante pour PNA, mais partielle car un seul sucre a

été utilisé (60 f) D galactopyranosyl D galactopyranose).

La lleurralisation est complète pour \VGA avec son sucre spécifique (N­

acétyl D glucosamine)

La ./ixation

La fixation a été un élément de notre étude, dans la mesure où nous avons

voulu apprécier les fixateurs dérivés du formol (formol 10% et Bouin­

Hollande sublimé). Ceux-ci permettent un grand nombre de marquage mais

le formol 10% est responsable d'une morphologie de qualité moyenne

comme nOLIs l'avons montré sur les figures 15 et 16 (5).

47

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rCONCLUSION

Au cours de notre étude nous avons mis en évidence la présence des

groupements glucidiques au niveau des cellules de Sertoli du testicule chez le

rat jeune. Cette mise en évidence a été possible grâce à l'histochimie des

lectines.

Cette histochimie s'est avérée difficile et complexe maIs le marquage

par les PNA et WGA est beaucoup plus spécifique.

L'irradiation et la cryptorchidie bilatérale ont permIs d'isoler la

cellule de Sertoli. Cette étude gagnerait à être complétée par la microscopie

électronique et l'utilisation de traceurs; membranaires (lanthanum).

Mieux comprendre le fonctionnement de la cellule de Sertoli est

essentiel pour permettre ulle approche dans la compréhension de

['interaction entre les cellules de Sertoli et les cellules germinales.

De nouvelles avancées dans ce dOlllai ne sont aussi indispensables pou r

mieux appréhender l'étiopathogénie de la stérilité masculine (varicocèle,

ectopie testiculaire. cryptorchid ie uni ou hi latérale).

48

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(RESUME J

Afin de mettre en évidence, au lTIlcroscope optique, les groupements

glycosylés de la membrane des cellules de Sertoli isolées chez des jeunes

rats, les auteurs ont utilisé des lectines biotinylées (Con A, WGA, PNA).

Les résultats ont montré un marquage positif intense pOLIr PNA et

faible pour WGA chez le rat témoin. La cryptorchidie bilatérale et

l'irradiation prénatale ont entrainé une déplétion totale en cellule germinale

chez le rat irradié et partielle chez le rat cryptorchide avec absence de

marquage pour les trois lectines.

Cette étude permet une approche dans la compréhension cie

l'j nteraction entre les cellules de Sertol j ct les cellules germinales.

Mots clés: Cellule cie Sertoli ~ lectine ~ cryptorchidie ~ irradiation

prénatale

-+9

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Annexe A

LA FIXATION DU PRELEVEMENT TESTICULAIRE

o La solution de Bouin sublimé (fraîchement préparée) :

Bouin-Hollande suhlùné- Solution mère de Bouin-Hollande- Formol à 40% du commerce (formol neutre)- Solution aqueuse saturée de chlorure mercurique (le sublimé)

80 ml10 ml10 ml

Solution mère de Bouin-Hollande- Eau disti liée- Acétate neutre de cuivre- Acide picrique

1000 ml25 0

b

40 (Jb

Dissoudre à froid au mortier, l'acétate de cuivre dans les 1000 mld'eau distillée, puis ajouter peu ·à peu en remuant l'acide picrique.Après dissolution, filtrer la solution et la conserver à températureambiante.

1) La sol ution de !"ormo! 10% :

- Formol neutre du commerce- Eau distillée

10 ml90 ml

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Annexe B

I~A DESHYDRATATION ET L'INCLUSION DU PRELEVEMENT

fi Le lavage: Les échantillons fixés sont lavés dans un bain d'alcool à 7()0

pendant 24 heures, afin d'être soustraits à l'action des fixateurs.

o La déshydratation: les échantillons sont progressivement déshydratés parpassage dans des bains d'alcool de degrés croissants:

- un bain d'alcool 95° pendant 2 heures

- un hain d'alcool absolu pendant 2 ou 3 heures

- puis dans un bain de toluène pendant 45 minutes à 1 heure 30minutes afin d'éliminer toute trace résiduelle d'alcool. Ce temps porteaussi le nom d'éclaircissement car le toluène est un hydrocarbure quirend les tissus transparents.

- Enfin, une imprégnation dans un hain de parat/ine est réalisée: lesfragments tissulaires sont placés dans des bains de paraffine liquideavec leur étiquette, à chaud, dans une étuve à 56°-58° pendant 2 à 3jours. Cette imprégnation à la param ne permet cl' éliminer le toluène.

o L'inclusion: de la paraffine liquide neuve cst versée au foncl des moulesspéciaux appelés: barre de LeuckarCLes échantillons sortis du bain deparaffine sont placés et orientés dans ces moules (à raisoll de Ull à cieuxéchanti lions) et le tout est refroidi à l'ai r 1ibre.

La paraffine destinée à l'inclusion définitive Ile cloit jamais avoir servipour les bains et renfermer aucune trace de dissolvant. Sinon elle forme unemasse pâteuse et blanchâtre en se solidifiant.

Après refroidissement le bloc de paraJfïne solide, contenantl'échantillon est démoulé, numéroté à l'aide cl' Llne poi nte dure et conservédans des peti tes boîtes de carton.

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Annexe C

LA COUPE

III La préparation du liquide d'étalement: la préparation de l'eau gélatinée à5 %:

jeter 5 g de poudre de gélati ne dans 100 ml d'eau disti liée tiède. Laisserreposer un moment jusqu'à dissolutlon complète de la poudre.La solution de gélatine se conserve mal. Elle doit être renouveléefréquemment.

o La préparation des lames porte objet: les lames sont trempées dans unesolution d'alcool puis essuyées. Elles sont ensuite gravées sur un angleavec une pointe de diamant; ce procédé assure un marquage indélébile etpermet de noter les références des pièces à couper. Il sert également àrepérer le recto et le verso de la lame au moment de la coloration et dumontage.

o La confection des coupes: les coupes épaisses de 5 ~l.m, sont obtenues au['ur et à mesure des passages du bloc sur le fil du rasoir, grâce au systèmed'avance mécanique du microtome à paraffine type Minot.. Ces coupesforment un ruban en se collant les unes aux autres.

o Le collage et l'étalement: les rubans de paraffine obtenus sont recueillissur un pinceau, disposés sur une feuille de papier. à l'abri des courantsd'air. et numérotés.

Une grosse goutte d'eau gélatinée 5% est déposée sur la lame porte objetséchée et gravée. A l'aide d'un scalpel, les coupes sont mises à flotter, enruban ou individuellement, à la surface du liquide: I"ensemble est portée surune platine chauffante pour permettre l'étalement des coupes (le passage surle rasoir les écrase) et leur collage (la gélatine étant une substance adhésive).

. ~ ~

o Le séchage: les coupes étalées et collées, I"excès de liquide est écoulé avecprécaution en maintenant les coupes en place à l'aide d'une aiguille montéetandis que la lame est doucement inclinée. Puis les coupes sont disposéesulle dernière fois avec l'aiguille. Ensuite les lames refroidies, sontessorées par pression, sur un coussi net de papier Joseph (les coupes étantplacées contre le papier). L'essorage améliore le collage ct l'étalement.

Les coupes essorées sont disposées sur des séchoirs à rainures (planchettes cieVigier). Le séchage se fait à l'étuve à 40°-45°. La paralTine ["ond sansinconvénient; les coupes sc recouvrent d'une fine pellicule de paraffine quiles IJrotège de l'air et les conservent il1délïniment.Puis les lames sont empilées, après refroidissement. et stockées jusqu'à leuruti 1isation.

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Annexe D

LE DEPARAFFINAGE ET LA REHYDRATATION DES COUPES

C'est une étape qui suit, en les inversant, les principales phases del'inclusion. Les lames sont successivement plongées clans une batterie de cuvesde verre à panier amovible, qui permettent de transporter 5 à 10 lames. Cescuves sont rempl is de bains de toI uène servant à dissoudre la paraffine, de bainsd'alcool de degrés décroissants destinés à expulser le toluène paraffiné, et debain d'eau pour réhydrater les coupes.

En pratique:

Echantillons fixés au formol 10%

- un hain de toluène- un hain de toluène- un hain de toluène- un hain d'alcool absolu- un hain d'alcool absolu- un hain d'alcool 95°- un hain d'alcool 70°- un huin d'eau courante'

: 5 minutes: :) minutes: :) minutes: 5 minutes: 5 minutes: :) minutes: j mlJ1utes: :) minutes

Echantillons fixés au Bouin-Hollande sublimé

- /111 hain de toluène- un hain de toluène- un hain de toluène- un hain d'alcool ahsolu- /11/ hain d'alcool ahsolu

'1 '. '1 ' l' 105°- UII HlIIl ( acoo. >'

- lin hain d'alcool iodé à 7()0

- un hain d'hyposu(flte de sodiulII,- un hain d'eau courante

: :) minutes: 5 rninutes: 5 minutes: 5 mi \lutes: :) minutes: :) minutes: :) minutes

1SIc: :) minutes: :) mi nlites

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L'alcool dissout le sublimé et l'iode permet l'élimination de ce sel en letransformant en iodure de mercure. Ce lavage est important pour éviter laformation dans les tissus, de fins préci pités sous formes de poussières,d'aiguilles ou de granulations, dûs au sublimé et aux combinaisons du subliméavec les phosphates alcalins des tissus ou à ses transformations en sels basiquesinsolubles.L'hyposulfite de sodium: élimine l'iode.

Alcool iodé à 70°

Alcool à 70° : 1 vol umeTeinture d'iode : en quantité suffisante pour

donner la teinte brune. Au bout de quelques temps, l'alcool se décoloreet la teinture d'iode est ajoutée à nouveau; l'action est répétée jusqu'à ceque l'alcool ne se décolore pl us.

Hvposulfïte de sodium à J%

Hyposulfite de NaEau distillée

1 0o

100 ml

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Annexe E

LA COLORATION

Le Kernechtrot ou rouge nucléaire solide (coloration monochrome).

En pratique:

- 5 à la minutes dans la solution de rouge nucléaire solide.Le temps peut être prolongé plusieurs heures car l'empâtement est nul.

- le lavage à l'eau distillée ou à l'eau courante (le colorant résiste aussi aulavage alcoolique).

La solution colore les noyaux en rouge vif. Une colorationcytoplasmique au choix, peut être associée.

Les produits:

La solution de rouRe nucléaire solide

- Rouge solide ( Kernechtrot)- Sulfate d'aluminium- Eau distillée

: 0,1 g: .) g: 100 ml

Dissoudre d'abord le sulfate d'aluminium dans un peu d'eau distillée.puis ajouter le Kernechtrot et porter à ébullitioll. Compléter la solution à100 ml et laisser refroidir. Filtrer au moment de l'emploi. Ce colorantest peu stable et doit être renouvellé tous les six mois.

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Annexe F

LE TAMPON PHOSPHATE 0,1 M pH 7,4

9 La solution de tampon phosphate 0.2 M pH 7,4

- Solution A :

Disodium hydrogénophosphate 12 H20(Na2 HP04, 12 H20)Eau distillée

- Solution B :

Sodium dihydrogénophosphate 2 H20(Na H2P04, 2 H20)Eau distillée

71.63 g

: 1000m\

780, û

250 ml

Ajuster le pH de la solution A ZI 7A à l'aide de la solution B. Filtrerla solution finale et la conserver à 4°C.

9 Le tampon phosphate O. [ M pH 7.4

- Tampon phosphate 0,2 M pH 7.4- Eau distillée (filtrée)

1 volulllc1 vol L1mc