milieux methodologie la rblm5thl9j=^infoterre.brgm.fr/rapports/83-sgn-020-geg.pdfbnom-sqn/ofg resume...
TRANSCRIPT
MINISTERE DE L'INDUSTRIE ET DE LA RECHERCHE
DÉLÉGATION GÉNÉRALE A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
35, rue Saint-Dominique - 75700 PARIS
^^^^'-'''.^o^
ACTION COMPLEMENTAIRE COORDONNEE :
" LES SCIENCES DE LA TERRE
ET LES PROBLÈMES D'AMÉNAGEMENT,
D'URBANISME ET DE CONSTRUCTION "
MISE AU POINT D'UNE METHODOLOGIE POUR LA DETERMINATION
DES CARACTÉRISTIQUES HYDRAULIQUES DES MILIEUX ROCHEUX FISSURÉS
(aide n° 77.7. 1430)
par
L. BERTRAND, P. PEAUDECERF et D. THIERY
rBlM5THl9J=^
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
Département Génie Géologique Département Eau
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
Rapport du B.R.G.M.
83 SGN 020 GEG
Réalisation : Dópartement das Arts Graphiquas
MINISTERE DE L'INDUSTRIE ET DE LA RECHERCHE
DÉLÉGATION GÉNÉRALE A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
35, rue Saint-Dominique - 75700 PARIS
^^^^'-'''.^o^
ACTION COMPLEMENTAIRE COORDONNEE :
" LES SCIENCES DE LA TERRE
ET LES PROBLÈMES D'AMÉNAGEMENT,
D'URBANISME ET DE CONSTRUCTION "
MISE AU POINT D'UNE METHODOLOGIE POUR LA DETERMINATION
DES CARACTÉRISTIQUES HYDRAULIQUES DES MILIEUX ROCHEUX FISSURÉS
(aide n° 77.7. 1430)
par
L. BERTRAND, P. PEAUDECERF et D. THIERY
rBlM5THl9J=^
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
Département Génie Géologique Département Eau
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
Rapport du B.R.G.M.
83 SGN 020 GEG
Réalisation : Dópartement das Arts Graphiquas
BNOM - SQN/OfG
RESUME
kycUaatiqu^ d^ mZAQJux JLOchtux Í^Mlulí^. On y KLppQ,liz Vu p^^ncUpcU-Z^ mztho-
díÁ appti^iaie^ oAuztt^mtnt pouA tu» mtízux covuUmu poKtvx, mcU^ cuu>^¿ d'autAZ^vfétkodtÁ Aácemmeití dívt-íoppía>, pfiopfiZA> aux mtizux ¿^'.wíUíó, Ctttz^-cÁ 4>ont ba-
4e.c-ó ^uA la pA.ÍÁzncz ^olt d'unz iX^uA-e, veJiticaZz ayUquz, qaz xzcoapt to. pLÙti,&o^t d'une. íÁ^uAt hoAlzontalz cUAaUcUA.Zp Ktcompto, tgaZomiyvt: poA Iül ptütt, Lu>
A.é,pon6U> txayuitoiJiUi d^im teZ nUtiza à un pompage, ont ttt caZcalíe^, tant pouA
tí pLu;tó que pouA. de^ pizzomeXJiUt *
VeJi abaques en vatejifu adimtnA»lonne.ZZsj, tAxuUu^eytt ce¿ ^t&uttat6. Ve.
tita e^Uto^Á ont ntaeji^ite. ta nw-ie au point d'un matéJL¿e.t de me^ujiz AipícU.{¡¿qat,
qu ejit dícjUt dan6 ce AoppoKt, On a véAliit V appticabitlté. de. ceó nátkode^ ba-
^éeó ^uA. ta pJit^znce. de. {¡Aoctufie^ i^otizÁ pou^ di-HeAzntA type^ de io^matlon^
gtotoglque^ i¿¿y&uAé.e^ [gKanitu^, CJxZci£UA.tÁ, g^è&>..,l. LoA^qa* ztiej> ^ont utiti-Aoblzà, t' acjCAoiÁ^ement dea conmuAóance* ^uk tz mtien ÁOutzviaÁ.n qu'zttzé ap-
poJttent z&t extKhm.me.nt poMtci.
BNOM - SQN/OfG
RESUME
kycUaatiqu^ d^ mZAQJux JLOchtux Í^Mlulí^. On y KLppQ,liz Vu p^^ncUpcU-Z^ mztho-
díÁ appti^iaie^ oAuztt^mtnt pouA tu» mtízux covuUmu poKtvx, mcU^ cuu>^¿ d'autAZ^vfétkodtÁ Aácemmeití dívt-íoppía>, pfiopfiZA> aux mtizux ¿^'.wíUíó, Ctttz^-cÁ 4>ont ba-
4e.c-ó ^uA la pA.ÍÁzncz ^olt d'unz iX^uA-e, veJiticaZz ayUquz, qaz xzcoapt to. pLÙti,&o^t d'une. íÁ^uAt hoAlzontalz cUAaUcUA.Zp Ktcompto, tgaZomiyvt: poA Iül ptütt, Lu>
A.é,pon6U> txayuitoiJiUi d^im teZ nUtiza à un pompage, ont ttt caZcalíe^, tant pouA
tí pLu;tó que pouA. de^ pizzomeXJiUt *
VeJi abaques en vatejifu adimtnA»lonne.ZZsj, tAxuUu^eytt ce¿ ^t&uttat6. Ve.
tita e^Uto^Á ont ntaeji^ite. ta nw-ie au point d'un matéJL¿e.t de me^ujiz AipícU.{¡¿qat,
qu ejit dícjUt dan6 ce AoppoKt, On a véAliit V appticabitlté. de. ceó nátkode^ ba-
^éeó ^uA. ta pJit^znce. de. {¡Aoctufie^ i^otizÁ pou^ di-HeAzntA type^ de io^matlon^
gtotoglque^ i¿¿y&uAé.e^ [gKanitu^, CJxZci£UA.tÁ, g^è&>..,l. LoA^qa* ztiej> ^ont utiti-Aoblzà, t' acjCAoiÁ^ement dea conmuAóance* ^uk tz mtien ÁOutzviaÁ.n qu'zttzé ap-
poJttent z&t extKhm.me.nt poMtci.
BRGM - SGN/GEG
SOMMAIRE
INTRODUCTION 1
1ère PARTIE : LES MODÈLES D'INTERPRÉTATION
1 - AQUIFERE HOMOGENE ET ISOTROPE 4
1.1. - METHOVE V'INTEUmETATJON El LOGARÏTHmQUE 5
7.2. - METHOVE SEMILOGARITHMIQ.UE 61.3. - HAYON V ACTION - RAVON EQUWALEirr 7
2 - AQUIFERE HOMOGENE ET ISOTROPE AVEC EFFET DE CAPACITE. INTERPOLATION AU
PUITS DE POMPAGE 8
2.7. - ÎNTROVUCTÎON S
1.1. - INTERPRETATION 9
3 - FISSURE VERTICALE UNIQUE 13
3.1. - INTROVUCTION 133.1. - PRINCIPE VE L ' IfTTERPRETATION AU PUITS VE POMPAGE 143.3. - METHOVE V INTERPRETATION Au PUITS VE POMPAGE - CORRECTION A
UORIGINE n
4 - FISSURE HORIZONTALE CIRCULAIRE UNIQUE 25
4.1. - INTROVUCTION 154.1. - PRINCIPE VE L' HTTERPRETATTON AU PUITS VE POMPAGE 164.3. - METHOVE V INTERPRETATION EN UN PIEZOMETRE 32
5 - INTERPRETATION DES COURBES DE REMONTEE 36
5.1. - VEBUT VE LA REMONTEE 365.1. - TIN VE LA REMONTEE 36
2ÈME PARTIE : POMPAGES D'ESSAI - MATERIEL ET METHODE UTILISES- DESCRIPTION DES SITES TESTES
1 - POMPAGES D ' ESSAIS - MATERIEL ET METHODES UTILISES ' 38
7.7. - DISPOSITIF VE MESURE 381.1. - METHOVE UTILISEE 44
BRGM - SGN/GEG
SOMMAIRE
INTRODUCTION 1
1ère PARTIE : LES MODÈLES D'INTERPRÉTATION
1 - AQUIFERE HOMOGENE ET ISOTROPE 4
1.1. - METHOVE V'INTEUmETATJON El LOGARÏTHmQUE 5
7.2. - METHOVE SEMILOGARITHMIQ.UE 61.3. - HAYON V ACTION - RAVON EQUWALEirr 7
2 - AQUIFERE HOMOGENE ET ISOTROPE AVEC EFFET DE CAPACITE. INTERPOLATION AU
PUITS DE POMPAGE 8
2.7. - ÎNTROVUCTÎON S
1.1. - INTERPRETATION 9
3 - FISSURE VERTICALE UNIQUE 13
3.1. - INTROVUCTION 133.1. - PRINCIPE VE L ' IfTTERPRETATION AU PUITS VE POMPAGE 143.3. - METHOVE V INTERPRETATION Au PUITS VE POMPAGE - CORRECTION A
UORIGINE n
4 - FISSURE HORIZONTALE CIRCULAIRE UNIQUE 25
4.1. - INTROVUCTION 154.1. - PRINCIPE VE L' HTTERPRETATTON AU PUITS VE POMPAGE 164.3. - METHOVE V INTERPRETATION EN UN PIEZOMETRE 32
5 - INTERPRETATION DES COURBES DE REMONTEE 36
5.1. - VEBUT VE LA REMONTEE 365.1. - TIN VE LA REMONTEE 36
2ÈME PARTIE : POMPAGES D'ESSAI - MATERIEL ET METHODE UTILISES- DESCRIPTION DES SITES TESTES
1 - POMPAGES D ' ESSAIS - MATERIEL ET METHODES UTILISES ' 38
7.7. - DISPOSITIF VE MESURE 381.1. - METHOVE UTILISEE 44
SOGM - SGN/GE6 ./..
2 - SITES RETENUS POUR LES POMPAGES D'ESSAI 47
2.7.- SITES VANS LES GRANITES TISSURES EN LOZERE 471.1. - SITE VE BICQUELEV 4S1.3. - SITE VE NEUTCHATEAU -. 531.4. - SITE VE PUTTELANGE 57
3ÈME PARTIE : INTERPRÉTATIONS - RÉSULTATS
1 - INTERPRETATIONS DES POMPAGES D'ESSAI 63
- NEUTCHATEAU 69- PUTTELANGE 73- BICQUELEV 76- TONTANS S]- SAINT ALBAN [La. MatCge.) 86
2 - ANALYSE DES RESULTATS 89
3 - CONCLUSIONS : RESULTATS DE LA RECHERCHE 94
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 95
SOGM - SGN/GE6 ./..
2 - SITES RETENUS POUR LES POMPAGES D'ESSAI 47
2.7.- SITES VANS LES GRANITES TISSURES EN LOZERE 471.1. - SITE VE BICQUELEV 4S1.3. - SITE VE NEUTCHATEAU -. 531.4. - SITE VE PUTTELANGE 57
3ÈME PARTIE : INTERPRÉTATIONS - RÉSULTATS
1 - INTERPRETATIONS DES POMPAGES D'ESSAI 63
- NEUTCHATEAU 69- PUTTELANGE 73- BICQUELEV 76- TONTANS S]- SAINT ALBAN [La. MatCge.) 86
2 - ANALYSE DES RESULTATS 89
3 - CONCLUSIONS : RESULTATS DE LA RECHERCHE 94
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 95
BRGM SGN/GEG
1ère Partie
LISTE DES FIGURES
Figure 1.1.
Figure 1.2.
Figure 1.3.
Figure 1.4.
Figure 1.5.
Figure 1.6.
Figure 1.7.
Figure 1.8.
Figure 1.9.
Figure 1.10.
Abaques pour L'évaluation de L'effet de capacité d'un puits
Fissure verticale unique (schéma)
Fissure verticale : rabattement au centre de la fissure
Fissure verticale : piézomètre situé dans l'axe de la fissure,à une distance x du centre de la fissure
Fissure verticale : piézomètre situé latéralement (axe perpendi¬culaire) à une distance x du centre de la fissure
Fissure verticale : piézomètre situé à 45" de l'axe de la fissu¬re à une distance x du centre de la fissure
Fissure unique horizontale (schéma)
Fissure horizontale circulaire - Rabattement au puits (coordon¬nées de THEIS)
Fissure horizontale circulaire : rabattement au puits (coordon¬nées semi-logarithmiques)
Fissure horizontale circulaire : piézomètre situé à une distanceX du centre de la fissure.
2ëme partie
Figure II. 1.
Figure II. 2.
Figure II. 3.
Figure II. 4.
Figure II. 5.
Figure II. 6.
Figure II. 7.
Figure II. 8.
Figure II. 9.
Figure 11.10.
Schéma des possibilités de mesure lors des pompages d'essai(niveaux, débits)
Schéma d'un dispositif d'enregistrement de niveaux en sondage,utilisant des transmetteurs pneumatiques
Capteur de niveau (pression relative) immergé en forage
Implantation des forages d'essai dans les granites de Lozère
Plan de situation du site de Bicqueley
Coupe du forage d'exploitation de Bicqueley.
Implantation du forage de reconnaissance de Neufchateau
Coupe du forage Neufchateau
Implantation du forage de Puttelange
Coupe du forage de Puttelange
./...
BRGM SGN/GEG
1ère Partie
LISTE DES FIGURES
Figure 1.1.
Figure 1.2.
Figure 1.3.
Figure 1.4.
Figure 1.5.
Figure 1.6.
Figure 1.7.
Figure 1.8.
Figure 1.9.
Figure 1.10.
Abaques pour L'évaluation de L'effet de capacité d'un puits
Fissure verticale unique (schéma)
Fissure verticale : rabattement au centre de la fissure
Fissure verticale : piézomètre situé dans l'axe de la fissure,à une distance x du centre de la fissure
Fissure verticale : piézomètre situé latéralement (axe perpendi¬culaire) à une distance x du centre de la fissure
Fissure verticale : piézomètre situé à 45" de l'axe de la fissu¬re à une distance x du centre de la fissure
Fissure unique horizontale (schéma)
Fissure horizontale circulaire - Rabattement au puits (coordon¬nées de THEIS)
Fissure horizontale circulaire : rabattement au puits (coordon¬nées semi-logarithmiques)
Fissure horizontale circulaire : piézomètre situé à une distanceX du centre de la fissure.
2ëme partie
Figure II. 1.
Figure II. 2.
Figure II. 3.
Figure II. 4.
Figure II. 5.
Figure II. 6.
Figure II. 7.
Figure II. 8.
Figure II. 9.
Figure 11.10.
Schéma des possibilités de mesure lors des pompages d'essai(niveaux, débits)
Schéma d'un dispositif d'enregistrement de niveaux en sondage,utilisant des transmetteurs pneumatiques
Capteur de niveau (pression relative) immergé en forage
Implantation des forages d'essai dans les granites de Lozère
Plan de situation du site de Bicqueley
Coupe du forage d'exploitation de Bicqueley.
Implantation du forage de reconnaissance de Neufchateau
Coupe du forage Neufchateau
Implantation du forage de Puttelange
Coupe du forage de Puttelange
./...
BRGM SGN/GEG
3ëme partie :
,../.
Figure III.1.
Figure III. 2.
Figure III. 3.
Figure III. 4.
Figure III. 5.
Figure III. 6.
Figure III. 7.
gure III. 8.Fi
Fi
Fi
F i
Fi
Fi
Fi
gure III. 9.
gure III. 10
gure III. 11
gure III. 12
gure III. 13
gure III. 14
Figure III. 15
Forage de Neufchateau - effet de capacité
Forage de Neufchateau - descente ("pente 1/2") et remontée (THEIS)
Forage de Neufcahteau : descente et remontée (JACOB)
Forage de Puttelange : descente et remontée (THEIS)
Forage de Puttelange : descente et remontée (JACOB)
Forages de Bicqueley : descente et remontée du puits (PAPADOPULOS)
Forages de Bicqueley : descente et remontée du puits (JACOB)
Forages de Bicqueley : descente et remontée du piézomètre(THEIS - fissure verticale ou horizontale)
Forages de Bicqueley : descente et remontée du piézomètre (JACOB)
Forages de Fontans : descente et remontée du puits Fi (THEIS,PAPADOPULOS)
Forages de Fontans
Forages de Fontans(THEIS)
Forages de Fontans(JACOB)
descente et remontée du puits Fi (JACOB)
descente et remontée du piézomètre FPl
descente et remontée du piézomètre FPl
Forage de St Alban (La Malige) : descente et remontée (PAPADOPULOS)
Forage de St Alban (La Malige) : descente et remontée (JACOB)
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Résumé des essais réalisés
Tableau 2 : Nombre d'essais interprétés suivant chaque méthode
Tableau 3 : Caractéristiques des ouvrages testés
Tableau 4 : Résultats des interprétations par différentes méthodes
Tableau 5 : Méthodes d'interprétation utilisables pour les divers essais.
BRGM SGN/GEG
3ëme partie :
,../.
Figure III.1.
Figure III. 2.
Figure III. 3.
Figure III. 4.
Figure III. 5.
Figure III. 6.
Figure III. 7.
gure III. 8.Fi
Fi
Fi
F i
Fi
Fi
Fi
gure III. 9.
gure III. 10
gure III. 11
gure III. 12
gure III. 13
gure III. 14
Figure III. 15
Forage de Neufchateau - effet de capacité
Forage de Neufchateau - descente ("pente 1/2") et remontée (THEIS)
Forage de Neufcahteau : descente et remontée (JACOB)
Forage de Puttelange : descente et remontée (THEIS)
Forage de Puttelange : descente et remontée (JACOB)
Forages de Bicqueley : descente et remontée du puits (PAPADOPULOS)
Forages de Bicqueley : descente et remontée du puits (JACOB)
Forages de Bicqueley : descente et remontée du piézomètre(THEIS - fissure verticale ou horizontale)
Forages de Bicqueley : descente et remontée du piézomètre (JACOB)
Forages de Fontans : descente et remontée du puits Fi (THEIS,PAPADOPULOS)
Forages de Fontans
Forages de Fontans(THEIS)
Forages de Fontans(JACOB)
descente et remontée du puits Fi (JACOB)
descente et remontée du piézomètre FPl
descente et remontée du piézomètre FPl
Forage de St Alban (La Malige) : descente et remontée (PAPADOPULOS)
Forage de St Alban (La Malige) : descente et remontée (JACOB)
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Résumé des essais réalisés
Tableau 2 : Nombre d'essais interprétés suivant chaque méthode
Tableau 3 : Caractéristiques des ouvrages testés
Tableau 4 : Résultats des interprétations par différentes méthodes
Tableau 5 : Méthodes d'interprétation utilisables pour les divers essais.
BRGM - SGN/GEG
INTRODUCTION
La présente action de recherches dont ce rapport constitue Le compte-
rendu de fin d'étude fait suite à L'étude intitulée "Détermination des caracté¬
ristiques hydrauliques des massifs rocheux fissurés à l'aide d'essais de pompa¬
ge ou d'injection en région transitoire" effectuée dans le cadre de l'Action
complémentaire coordonnée DGRST "Les Sciences de La Terre et les Problèmes d'a¬
ménagement d'urbanisme et de construction".
Cette deuxième action avait comme objectif :
1) - d'approfondir la connaissance de la méthode d'essai précédemment proposée
en testant sa validité dans différents systèmes fissurés aquifères ;
2) - d'en comparer les résultats à ceux obtenus à l'aide des méthodes classiques ;
3) - de mettre au point un appareillage rendant cette méthode parfaitement opé
rationnelle.
Ces trois objectifs ont été atteints au terme de la recherche. Mais
après un retard difficilement prévisible. En effet, la vérification de ces métho¬
des demandait que soit mis à la disposition des intervenants des forages permet¬
tant de réaliser les pompages d'essai" envisagés. Ces ouvrages ne seront disponi¬
bles que tardivement. Il a alors été possible d'y réaliser les essais programmés.
Le présent rapport est composé de trois parties :
une partie méthodologique où est rappelé l'essentiel des méthodes d'inter¬
prétation proposées et utilisées plus loin,
la description des essais réalisés dans le cadre de cette recherche sur des
forages dans du granite, du calcaire, et des grès,
l'interprétation de ces essais par les diverses méthodes disponibles, et
l'analyse de leurs résultats en les rapprochant de ceux issus d'une part,
d'essais réalisés dans La première partie de l'étude sur la craie et décrits
dans le rapport scientifique annuel 1978 cité en référence, et d'autre part
BRGM - SGN/GEG
INTRODUCTION
La présente action de recherches dont ce rapport constitue Le compte-
rendu de fin d'étude fait suite à L'étude intitulée "Détermination des caracté¬
ristiques hydrauliques des massifs rocheux fissurés à l'aide d'essais de pompa¬
ge ou d'injection en région transitoire" effectuée dans le cadre de l'Action
complémentaire coordonnée DGRST "Les Sciences de La Terre et les Problèmes d'a¬
ménagement d'urbanisme et de construction".
Cette deuxième action avait comme objectif :
1) - d'approfondir la connaissance de la méthode d'essai précédemment proposée
en testant sa validité dans différents systèmes fissurés aquifères ;
2) - d'en comparer les résultats à ceux obtenus à l'aide des méthodes classiques ;
3) - de mettre au point un appareillage rendant cette méthode parfaitement opé
rationnelle.
Ces trois objectifs ont été atteints au terme de la recherche. Mais
après un retard difficilement prévisible. En effet, la vérification de ces métho¬
des demandait que soit mis à la disposition des intervenants des forages permet¬
tant de réaliser les pompages d'essai" envisagés. Ces ouvrages ne seront disponi¬
bles que tardivement. Il a alors été possible d'y réaliser les essais programmés.
Le présent rapport est composé de trois parties :
une partie méthodologique où est rappelé l'essentiel des méthodes d'inter¬
prétation proposées et utilisées plus loin,
la description des essais réalisés dans le cadre de cette recherche sur des
forages dans du granite, du calcaire, et des grès,
l'interprétation de ces essais par les diverses méthodes disponibles, et
l'analyse de leurs résultats en les rapprochant de ceux issus d'une part,
d'essais réalisés dans La première partie de l'étude sur la craie et décrits
dans le rapport scientifique annuel 1978 cité en référence, et d'autre part
- 2 -
BRGM - SGN/GEG
de nombreux essais inédits concernant des formations fissurées diverses :
granite, schistes, grès^etc...
Cette synthèse permet de dégager des orientations pour l'utilisation
de ces méthodes d'acquisition des paramètres hydrauliques des roches fissurées.
- 2 -
BRGM - SGN/GEG
de nombreux essais inédits concernant des formations fissurées diverses :
granite, schistes, grès^etc...
Cette synthèse permet de dégager des orientations pour l'utilisation
de ces méthodes d'acquisition des paramètres hydrauliques des roches fissurées.
- 4 -
BRGM - SGN/GEG
1 - AQUIFERE HOMOGENE ET ISOTROPE
Avant de décrire les méthodes d'interprétation mises au point pour
interpréter les essais réalisés dans des milieux fissurés, nous rappelons ici
brièvement les méthodes classiques établies pour Les aquifères homogènes et
isotropes. Ces rappels permettront de définir Les notations qui seront employées
dans les paragraphes suivants et serviront d'éléments de comparaisons.
Les hypothèses d'application sont les suivantes :
1. La couche aquifère est homogène, isotrope et de même épaisseur dans tou¬
te la zone influencée par le pompage ;
2. Elle est d'extension latérale infinie ;
3. Ses épontes sont imperméables ;
4. La Libération de l'eau par le milieu poreux consécutivement à une baisse
de pression est instantanée ;
5. Le puits est parfait, c'est-à-dire traverse l'aquifère sur toute son
épaisseur et introduit des pertes de charge négligeables ;
6. Le rayon du puits est négligeable et n'introduit pas d'effet de capaci¬
té sensible ;
7. Le débit pompé est constant.
L'évolution en fonction du temps t du rabattement s à une distance r du
puits de pompage (ou d'injection) peut être décrite en variables adimensionnelles
par une fonction unique tabulée, c'est la solution bien classique de THEIS qui
ne fait intervenir que 2 paramètres pour décrire l'aquifère : la transmissivité
T et le coefficient d'emmagasinement S.
- 4 -
BRGM - SGN/GEG
1 - AQUIFERE HOMOGENE ET ISOTROPE
Avant de décrire les méthodes d'interprétation mises au point pour
interpréter les essais réalisés dans des milieux fissurés, nous rappelons ici
brièvement les méthodes classiques établies pour Les aquifères homogènes et
isotropes. Ces rappels permettront de définir Les notations qui seront employées
dans les paragraphes suivants et serviront d'éléments de comparaisons.
Les hypothèses d'application sont les suivantes :
1. La couche aquifère est homogène, isotrope et de même épaisseur dans tou¬
te la zone influencée par le pompage ;
2. Elle est d'extension latérale infinie ;
3. Ses épontes sont imperméables ;
4. La Libération de l'eau par le milieu poreux consécutivement à une baisse
de pression est instantanée ;
5. Le puits est parfait, c'est-à-dire traverse l'aquifère sur toute son
épaisseur et introduit des pertes de charge négligeables ;
6. Le rayon du puits est négligeable et n'introduit pas d'effet de capaci¬
té sensible ;
7. Le débit pompé est constant.
L'évolution en fonction du temps t du rabattement s à une distance r du
puits de pompage (ou d'injection) peut être décrite en variables adimensionnelles
par une fonction unique tabulée, c'est la solution bien classique de THEIS qui
ne fait intervenir que 2 paramètres pour décrire l'aquifère : la transmissivité
T et le coefficient d'emmagasinement S.
BRGM . SGN/GEG
- 5 -
a ' a
Plus précisément.
/ est appelée fonction de THEIS.
a
E. étant la fonction exponentielle intégrale.
s = rabattement réduit =4 -n.T.s
avec
k.T.tt = temps réduitT^S
Les notations sont explicitées dans le paragraphe suivant.
7.J. - METHODE V INTERPRETATION BILOGARITHMIQUE
Cette méthode classique, appelée parfois "méthode de THEIS" consiste
à identifier La courbe expérimentale avec la courbe représentant la solution
théorique de THEIS. En pratique, on reporte, sur papier bi logarithmique Le rabat¬
tement s en fonction du temps t. Le rabattement et le temps peuvent être expri¬
més en unités quelconques. La méthode d'interprétation graphique revient à recher¬
cher par superposition la "meilleure" coïncidence entre La courbe des points me¬
surés et la courbe théorique tracée en valeurs adimensionnelles sur un graphique
de même module, et à relever les coordonnées d'un point du plan dans les deux
systèmes d'axe :
s a) s
point mesurés abaque
M I
on en déduit alors immédiatement :
Q = débit pompé (m^/s)
T = transmissivité (m^/s)
_ Q ^a ^^^^ \ ^ ~ ''at'attement (m)
^"^ ° I s^= rabattement du point de coïncidencesur l'abaque (sans unité)
BRGM . SGN/GEG
- 5 -
a ' a
Plus précisément.
/ est appelée fonction de THEIS.
a
E. étant la fonction exponentielle intégrale.
s = rabattement réduit =4 -n.T.s
avec
k.T.tt = temps réduitT^S
Les notations sont explicitées dans le paragraphe suivant.
7.J. - METHODE V INTERPRETATION BILOGARITHMIQUE
Cette méthode classique, appelée parfois "méthode de THEIS" consiste
à identifier La courbe expérimentale avec la courbe représentant la solution
théorique de THEIS. En pratique, on reporte, sur papier bi logarithmique Le rabat¬
tement s en fonction du temps t. Le rabattement et le temps peuvent être expri¬
més en unités quelconques. La méthode d'interprétation graphique revient à recher¬
cher par superposition la "meilleure" coïncidence entre La courbe des points me¬
surés et la courbe théorique tracée en valeurs adimensionnelles sur un graphique
de même module, et à relever les coordonnées d'un point du plan dans les deux
systèmes d'axe :
s a) s
point mesurés abaque
M I
on en déduit alors immédiatement :
Q = débit pompé (m^/s)
T = transmissivité (m^/s)
_ Q ^a ^^^^ \ ^ ~ ''at'attement (m)
^"^ ° I s^= rabattement du point de coïncidencesur l'abaque (sans unité)
BRGM - SGN/GEG
- 6 -
S =UT
a
Qa
2 * *
aveca
= coefficient d'emmagasinement
(sans unité)
= temps (s)
= temps du points de coincidence
sur l'abaque (sans unité)
= rayon du puits ou distance au
piézomètre (m) suivant le cas.
7.2. - METHOVE SEMI LOGARITHMIQUE
Cette méthode est basée sur La propriété de la fonction de THEIS, soit
de la fonction exponentielle intégrale -E . (- 1/t ) qui, pour t grand, est as¬
similable à l'expression Ln t -y où y est la constante d'EULER (y = 0,5772).a
La méthode, appelée aussi "méthode de JACOB" consiste à reporter le
rabattement s en fonction du temps t sur papier semi-logarithmique ; l'échelle
logarithmique est utilisée pour le temps. Le rabattement et le temps peuvent être
reportés en n'importe quelle unité ; en particulier on peut utiliser des profon¬
deurs du Lieu des rabattements.
On montre que, après un certain temps, on obtient dans ces coordonnées
une droite (appelée droite de JACOB) :
s - -FTTT^ [Ln4rt
r?5- 0,5772]
c'est-à-dire
0,1832 Q , 2,246 T.t
on détermine alors immédiatement 2" et 5
T - 0.1852 Qavec d-8 " accroissement de rabattement (ou de
profondeur) par cycle logarithmique
BRGM - SGN/GEG
- 6 -
S =UT
a
Qa
2 * *
aveca
= coefficient d'emmagasinement
(sans unité)
= temps (s)
= temps du points de coincidence
sur l'abaque (sans unité)
= rayon du puits ou distance au
piézomètre (m) suivant le cas.
7.2. - METHOVE SEMI LOGARITHMIQUE
Cette méthode est basée sur La propriété de la fonction de THEIS, soit
de la fonction exponentielle intégrale -E . (- 1/t ) qui, pour t grand, est as¬
similable à l'expression Ln t -y où y est la constante d'EULER (y = 0,5772).a
La méthode, appelée aussi "méthode de JACOB" consiste à reporter le
rabattement s en fonction du temps t sur papier semi-logarithmique ; l'échelle
logarithmique est utilisée pour le temps. Le rabattement et le temps peuvent être
reportés en n'importe quelle unité ; en particulier on peut utiliser des profon¬
deurs du Lieu des rabattements.
On montre que, après un certain temps, on obtient dans ces coordonnées
une droite (appelée droite de JACOB) :
s - -FTTT^ [Ln4rt
r?5- 0,5772]
c'est-à-dire
0,1832 Q , 2,246 T.t
on détermine alors immédiatement 2" et 5
T - 0.1852 Qavec d-8 " accroissement de rabattement (ou de
profondeur) par cycle logarithmique
- 7 -
BRGM - SGN/GEG
2,246 T. tS = avec t = temps correspondant à l'intersection de
r' la droite avec l'axe s = 0 (c'est-à-dire
que l'argument du Logarithme est égal à 1)
Cette approximation n'est valable (à 5 % près) que si :
(après calcul de T et 5, c'est-à-dire à posteriori, on vérifiera que cette con¬
dition est respectée. Si elle ne L'était pas les résultats obtenus pourraient
être grossièrement faux).
L'avantage de La méthode semi-logarithmique est que, contrairement à
la méthode bi-logarithimique elle ne donne pas un poids excessif aux faibles ra¬
battement qui sont justement les rabattements les plus affectés par des erreurs
expérimentales. (La méthode bi logarithmique donne la même importance aux rabatte¬
ments compris entre 1 cm et 10 cm - donc peu précis - qu'aux rabattements entre
1 et 10 mètres).
D'autre part, le calcul de la transmissivité ne nécessite pas la con¬
naissance du niveau d'équilibre s = o et n'est pas influencé par une éventuelle
perte de charge qui décale souvent l'origine des rabattements.
1.3. - RAYON V ACTION - RAVON EQUIVALEhTT
Les calculs montrent que L'influence théorique d'un pompage se propage
jusqu'à une distance infinie. On ne peut donc pas définir une zone influencée li¬
mitée par un rayon d'action R. Cependant, pour comparer différents schémas d'in¬
terprétation on peut définir un rayon conventionnel abusivement appelé "rayon d'ac¬
tion". Ce rayon noté R est généralement défini par le prolongement (sur diagramme
semi logarithmique) de La droite de JACOB pour s = o. IL convient d'insister sur
le fait que le rayon ainsi défini est tout à fait arbitraire et que l'influence
d'un pompage peut être sensible à l'extérieur de la zone définie par ce rayon.
On montre qu'on obtient le rayon d'action R par :
n2o¿ ?¿6 r t "1 * étant la date correspondant à L'intersection avec
l'axe s = o.
- 7 -
BRGM - SGN/GEG
2,246 T. tS = avec t = temps correspondant à l'intersection de
r' la droite avec l'axe s = 0 (c'est-à-dire
que l'argument du Logarithme est égal à 1)
Cette approximation n'est valable (à 5 % près) que si :
(après calcul de T et 5, c'est-à-dire à posteriori, on vérifiera que cette con¬
dition est respectée. Si elle ne L'était pas les résultats obtenus pourraient
être grossièrement faux).
L'avantage de La méthode semi-logarithmique est que, contrairement à
la méthode bi-logarithimique elle ne donne pas un poids excessif aux faibles ra¬
battement qui sont justement les rabattements les plus affectés par des erreurs
expérimentales. (La méthode bi logarithmique donne la même importance aux rabatte¬
ments compris entre 1 cm et 10 cm - donc peu précis - qu'aux rabattements entre
1 et 10 mètres).
D'autre part, le calcul de la transmissivité ne nécessite pas la con¬
naissance du niveau d'équilibre s = o et n'est pas influencé par une éventuelle
perte de charge qui décale souvent l'origine des rabattements.
1.3. - RAYON V ACTION - RAVON EQUIVALEhTT
Les calculs montrent que L'influence théorique d'un pompage se propage
jusqu'à une distance infinie. On ne peut donc pas définir une zone influencée li¬
mitée par un rayon d'action R. Cependant, pour comparer différents schémas d'in¬
terprétation on peut définir un rayon conventionnel abusivement appelé "rayon d'ac¬
tion". Ce rayon noté R est généralement défini par le prolongement (sur diagramme
semi logarithmique) de La droite de JACOB pour s = o. IL convient d'insister sur
le fait que le rayon ainsi défini est tout à fait arbitraire et que l'influence
d'un pompage peut être sensible à l'extérieur de la zone définie par ce rayon.
On montre qu'on obtient le rayon d'action R par :
n2o¿ ?¿6 r t "1 * étant la date correspondant à L'intersection avec
l'axe s = o.
- 8 -
BRGM - SGN/GEG
Le temps adimensionnel correspondant est
_ 4r.to _ 42» T^.S _ . 75.
,25 - ^^s ' ^^^iZ-
le rabattement correspondant est donné par la formule de THEIS
s ri,78) = 0,49a
soit s = 0,49 ^
Le rabattement sur le rayon d'action est donc
s = 0,039 f
Ce rabattement peut être considérable par exemple :
Q = 100 m3/h = 2,8 10"2 mVs
r = 10"'* m^/s
s (R) = 10,8 m.
Si on appLique les formules précédentes au puits de pompage, et si Les
pertes de charges et les effets de capacité sont négligeables ou peuvent être
corrigés on peut calculer un rayon d'action qui correspond approximativement au
rayon (efficace) du puits.
2 - AQUIFERE HOMOGENE ET ISOTROPE AVEC EFFET DE CAPACITE. INTERPOLATION AU
PUITS DE POMPAGE
2.7. - INTROVUCTION
Il arrive assez souvent, spécialement pour les forages de large diamè¬
tre implantés dans des formations peu transmissives, qu'on voit apparaître un
effet de capacité.
- 8 -
BRGM - SGN/GEG
Le temps adimensionnel correspondant est
_ 4r.to _ 42» T^.S _ . 75.
,25 - ^^s ' ^^^iZ-
le rabattement correspondant est donné par la formule de THEIS
s ri,78) = 0,49a
soit s = 0,49 ^
Le rabattement sur le rayon d'action est donc
s = 0,039 f
Ce rabattement peut être considérable par exemple :
Q = 100 m3/h = 2,8 10"2 mVs
r = 10"'* m^/s
s (R) = 10,8 m.
Si on appLique les formules précédentes au puits de pompage, et si Les
pertes de charges et les effets de capacité sont négligeables ou peuvent être
corrigés on peut calculer un rayon d'action qui correspond approximativement au
rayon (efficace) du puits.
2 - AQUIFERE HOMOGENE ET ISOTROPE AVEC EFFET DE CAPACITE. INTERPOLATION AU
PUITS DE POMPAGE
2.7. - INTROVUCTION
Il arrive assez souvent, spécialement pour les forages de large diamè¬
tre implantés dans des formations peu transmissives, qu'on voit apparaître un
effet de capacité.
- 9 -
BRGM - SGN/GEG
Cet effet de capacité se traduit par un rabattement proportionnel au
temps pendant une durée plus ou moins Longue. Graphiquement, on met en évidence
cet effet de la manière suivante :
. en coordonnées arithmétiques :
l'évolution du rabattement en fonction du temps est représentée par une
droite de pente quelconque ;
. en coordonnées bi logarithmiques :
s'il n'y a pas de pertes de charges trop importantes. L'évolution du rabat¬
tement se traduit par une droite de pente 1 (c'est-à-dire inclinée à 45°) si
les modules logarithmiques sont les mêmes pour le temps et Le rabattement.
. en coordonnées semi-logarithmiques :
On ne voit rien de particulier.
2.2. - INTERPRETATION
Les hypothèses d'application de la méthode d'interprétation présentée,
ci-dessous, sont exactement Les mêmes que celles du milieu poreux infini, cepen¬
dant le rayon du puits ne peut plus être considéré comme négligeable. La méthode
présentée s'applique uniquement au puits de pompage et ne peut être employée pour
Les piézomètres. Elle a été développée pour PAPADOPULOS et COOPER (1967).
SzctZon tqivivaJLe^z
Soit A, La section du forage et Q le débit pompé. Au début du pompage.
L'eau provient exclusivement du forage- L'aquifère n'est pas sollicité. Le rabat¬
tement est donc :
s = J t, ce qui donne bien une droite en coordonnées arithmétiques.
On peut ainsi déterminer La section équivalente du forage d'après la
pente de la droite.
- 9 -
BRGM - SGN/GEG
Cet effet de capacité se traduit par un rabattement proportionnel au
temps pendant une durée plus ou moins Longue. Graphiquement, on met en évidence
cet effet de la manière suivante :
. en coordonnées arithmétiques :
l'évolution du rabattement en fonction du temps est représentée par une
droite de pente quelconque ;
. en coordonnées bi logarithmiques :
s'il n'y a pas de pertes de charges trop importantes. L'évolution du rabat¬
tement se traduit par une droite de pente 1 (c'est-à-dire inclinée à 45°) si
les modules logarithmiques sont les mêmes pour le temps et Le rabattement.
. en coordonnées semi-logarithmiques :
On ne voit rien de particulier.
2.2. - INTERPRETATION
Les hypothèses d'application de la méthode d'interprétation présentée,
ci-dessous, sont exactement Les mêmes que celles du milieu poreux infini, cepen¬
dant le rayon du puits ne peut plus être considéré comme négligeable. La méthode
présentée s'applique uniquement au puits de pompage et ne peut être employée pour
Les piézomètres. Elle a été développée pour PAPADOPULOS et COOPER (1967).
SzctZon tqivivaJLe^z
Soit A, La section du forage et Q le débit pompé. Au début du pompage.
L'eau provient exclusivement du forage- L'aquifère n'est pas sollicité. Le rabat¬
tement est donc :
s = J t, ce qui donne bien une droite en coordonnées arithmétiques.
On peut ainsi déterminer La section équivalente du forage d'après la
pente de la droite.
- 10 -
BRGM - SGN/GEG
A = section en m^,
., I Q = débit en m^/s,A = Q {
as j as = différence en rabattement correspondant à :
dt = intervalle de temps.
En coordonnées bi logarithmiques, on obtient :
Ln^s>= Lr/t> C ^ = constante = Ln Q/A,Ln = logarithme décimal ou népérien,
c'est bien l'équation d'une droite de pente 1.
Il est donc important de calculer le diamètre équivalent D à cette
section :
' -n as
et de le comparer au diamètre du forage pour voir si l'ordre de grandeur est le
même.
T^Layu>m¿&Á¿v¿tt oZ cozj^tAcAznt d' eimagcu>¿nem2yut
Un ensemble d'abaques a été tracé en coordonnées bi Logarithmiques :
(voir figure I.I.). Chaque courbe dépend du paramètre :'
IS = coefficient d'emmagasinement,
r = rayon interne du cuvelage dans la zone à surface libre,c
r = rayon du puits dans la zone de l'aquifère.p
Les coordonnées réduites de l'abaque sont Les mêmes que celles de THEIS
s = 4ir2'.e/Qa
t = UT.t/r^.sa p
en fait, en pratique, p = r d'où a = S.
- 10 -
BRGM - SGN/GEG
A = section en m^,
., I Q = débit en m^/s,A = Q {
as j as = différence en rabattement correspondant à :
dt = intervalle de temps.
En coordonnées bi logarithmiques, on obtient :
Ln^s>= Lr/t> C ^ = constante = Ln Q/A,Ln = logarithme décimal ou népérien,
c'est bien l'équation d'une droite de pente 1.
Il est donc important de calculer le diamètre équivalent D à cette
section :
' -n as
et de le comparer au diamètre du forage pour voir si l'ordre de grandeur est le
même.
T^Layu>m¿&Á¿v¿tt oZ cozj^tAcAznt d' eimagcu>¿nem2yut
Un ensemble d'abaques a été tracé en coordonnées bi Logarithmiques :
(voir figure I.I.). Chaque courbe dépend du paramètre :'
IS = coefficient d'emmagasinement,
r = rayon interne du cuvelage dans la zone à surface libre,c
r = rayon du puits dans la zone de l'aquifère.p
Les coordonnées réduites de l'abaque sont Les mêmes que celles de THEIS
s = 4ir2'.e/Qa
t = UT.t/r^.sa p
en fait, en pratique, p = r d'où a = S.
- 11
RABATTEnElMT REDUIT
>.^o
K.:^
O
o
Ou
i-r
, Ul
1-^O
Ou
Hm3"0CO
3m
o
^^
^-v^
^^
^^^
\
^v^
^"\^
^
^
^
^
^
X
^
s
s
X
^
i^
:::>j
s
ïv
«N
^;i
o
^\^v
^""\^i
^^-v^
5 _il
II (AI
==^^4¿N =
^
'^^^^
^
s
N.
^
^
N
s,
^,
">,
^
S
=^
V
^
>,
--,
^
s^
5>-
i^
^ ^
«r-
^s
:^
^
.-^
V^TTTVq
V
^. \^ 'i'^ ^t'<í-
\
Vj
^\
n
\\ X
^
'S,
N
^
s.
'v\,
-V
^
s.^
S,s
's
N^
s
^"^\\
^
îv
v1:5.
s>ij
\\\\^
\
\
^
H
N
\¡N
\
\
T
\AN.
1
-1s,
V
\
\
o
1
\\
V.-\T\ \\\M\\^^
ac
Figure 1.1. : Abaques pour l'évaluation de l'effetde capacité du puits
- 11
RABATTEnElMT REDUIT
>.^o
K.:^
O
o
Ou
i-r
, Ul
1-^O
Ou
Hm3"0CO
3m
o
^^
^-v^
^^
^^^
\
^v^
^"\^
^
^
^
^
^
X
^
s
s
X
^
i^
:::>j
s
ïv
«N
^;i
o
^\^v
^""\^i
^^-v^
5 _il
II (AI
==^^4¿N =
^
'^^^^
^
s
N.
^
^
N
s,
^,
">,
^
S
=^
V
^
>,
--,
^
s^
5>-
i^
^ ^
«r-
^s
:^
^
.-^
V^TTTVq
V
^. \^ 'i'^ ^t'<í-
\
Vj
^\
n
\\ X
^
'S,
N
^
s.
'v\,
-V
^
s.^
S,s
's
N^
s
^"^\\
^
îv
v1:5.
s>ij
\\\\^
\
\
^
H
N
\¡N
\
\
T
\AN.
1
-1s,
V
\
\
o
1
\\
V.-\T\ \\\M\\^^
ac
Figure 1.1. : Abaques pour l'évaluation de l'effetde capacité du puits
- 12 -
BRGM - SGN/GEG
La méthode d'interprétation est identique à la méthode de THEIS :
On superpose la courbe des points mesurés à une des courbes-types eton relève un point de coïncidence.
Les formules sont alors exactement les mêmes que précédemment :
rp - Q ^a1 7
4ir
S =
s
UT t _ Q t ^aJ ' t o ' t ' s
Rama/Lque. 1 :
On voit tout de suite appararaître un problème pour le calcul de S.
a) On identifie a comme le paramètre de la courbe type qui se cale le mieux
sur les valeurs observées. On en déduit immédiatement :
S = a r} / 2?? - ac p
b) On calcule S d'après le point de coïncidence. Dans le cas général, on trou¬
vera des valeurs différentes de S.
En pratique, on s'aperçoit la plupart du temps qu'il est possible de
caler quasiment aussi bien Les points observés sur plusieurs courbes-types cor¬
respondant à des valeurs différentes de a; la valeur de La transmissivité T
qui en est déduite est un peu différente mais généralement pas trop. La meilleu¬re méthode consiste donc à choisir La courbe type dont l'indice a correspond à
la valeur la plus probable du coefficient d'emmagasinement S (d'après des consi¬
dérations géologiques et hydrogéologiques) et d'en déduire uniquement T.
Rma/igaz 1 :
Toutes les courbes présentent au début une partie recti ligne de pente 1
Il est évident qu'il n'est pas possible de déterminer les caractéristiques de
l'aquifère d'après cette seule droite qui ne fait intervenir que la capacité du
puits.
- 12 -
BRGM - SGN/GEG
La méthode d'interprétation est identique à la méthode de THEIS :
On superpose la courbe des points mesurés à une des courbes-types eton relève un point de coïncidence.
Les formules sont alors exactement les mêmes que précédemment :
rp - Q ^a1 7
4ir
S =
s
UT t _ Q t ^aJ ' t o ' t ' s
Rama/Lque. 1 :
On voit tout de suite appararaître un problème pour le calcul de S.
a) On identifie a comme le paramètre de la courbe type qui se cale le mieux
sur les valeurs observées. On en déduit immédiatement :
S = a r} / 2?? - ac p
b) On calcule S d'après le point de coïncidence. Dans le cas général, on trou¬
vera des valeurs différentes de S.
En pratique, on s'aperçoit la plupart du temps qu'il est possible de
caler quasiment aussi bien Les points observés sur plusieurs courbes-types cor¬
respondant à des valeurs différentes de a; la valeur de La transmissivité T
qui en est déduite est un peu différente mais généralement pas trop. La meilleu¬re méthode consiste donc à choisir La courbe type dont l'indice a correspond à
la valeur la plus probable du coefficient d'emmagasinement S (d'après des consi¬
dérations géologiques et hydrogéologiques) et d'en déduire uniquement T.
Rma/igaz 1 :
Toutes les courbes présentent au début une partie recti ligne de pente 1
Il est évident qu'il n'est pas possible de déterminer les caractéristiques de
l'aquifère d'après cette seule droite qui ne fait intervenir que la capacité du
puits.
- 13 -
BRGM - SGN/GEG
Pour déterminer la transmissivité, il faut dont que Le pompage d'essaidure suffisamment longtemps pour laisser apparaître un début de courbure dans
l'évolution du rabattement. L'abaque de la figure 1.2. montre que cette courbure
est suffisamment marquée pour :
t =^a a
c'est-à-dire, pour a = S :
10 r^t > q<~ ^^ ~ f'syo" '^^ puits dans la zone de l'aquifère).
de
Cependant on peut commencer à l'appliquer (avec prudence) à partir5^2
3 - FISSURE VERTICALE UNIQUE
3.7. - INTRODUCTION
Toutes les hypoth.èses précédentes sont vérifiées mais on suppose que
le puits de pompage est situé au milieu d'une fissure verticale de longueur 2 x /
traversant l'aquifère sur toute sa hauteur et de faible épaisseur (par rapport
à sa longueur et à la distance aux piézomètres d'observation). On considère que
la section horizontale de la fissure est faible et n'introduit pas d'effets de
capacité sensibles.
Pour effectuer les calculs, on considère qu'à tout instant le débit
par unité de surface de fissure est constant en tous points. On montre qu'en faitLa fissure a une perméabilité équivalente pratiquement infinie ; le niveau pié¬
zométrique est donc pratiquement constant dans toute la fissure.
Il est évident que Le schéma d' interprétation (ci-après) est assez
théorique mais il peut également représenter correctement un essai dans un forage
en communication avec plusieurs fissures parallèles et à peu près verticales.
- 13 -
BRGM - SGN/GEG
Pour déterminer la transmissivité, il faut dont que Le pompage d'essaidure suffisamment longtemps pour laisser apparaître un début de courbure dans
l'évolution du rabattement. L'abaque de la figure 1.2. montre que cette courbure
est suffisamment marquée pour :
t =^a a
c'est-à-dire, pour a = S :
10 r^t > q<~ ^^ ~ f'syo" '^^ puits dans la zone de l'aquifère).
de
Cependant on peut commencer à l'appliquer (avec prudence) à partir5^2
3 - FISSURE VERTICALE UNIQUE
3.7. - INTRODUCTION
Toutes les hypoth.èses précédentes sont vérifiées mais on suppose que
le puits de pompage est situé au milieu d'une fissure verticale de longueur 2 x /
traversant l'aquifère sur toute sa hauteur et de faible épaisseur (par rapport
à sa longueur et à la distance aux piézomètres d'observation). On considère que
la section horizontale de la fissure est faible et n'introduit pas d'effets de
capacité sensibles.
Pour effectuer les calculs, on considère qu'à tout instant le débit
par unité de surface de fissure est constant en tous points. On montre qu'en faitLa fissure a une perméabilité équivalente pratiquement infinie ; le niveau pié¬
zométrique est donc pratiquement constant dans toute la fissure.
Il est évident que Le schéma d' interprétation (ci-après) est assez
théorique mais il peut également représenter correctement un essai dans un forage
en communication avec plusieurs fissures parallèles et à peu près verticales.
- 14 -
BRGM . SGN/GEG
Figure n" 1.2. : Fissure verticaLc unique (schéma)
FISSURE UNIQUE VERTICALE
3.2. - PRINCIPE VE L'INTERPRETATION AU PUITS VE POMPAGE
Un abaque a été tracé en variables adimensionnelles pour représenter
l'évolution du rabattement au puits de pompage en coordonnées bi logarithmiques
(voir figure 1.3). Cet abaque a été tracé après intégration numérique en fonction
du temps réduit de la solution analytique élémentaire obtenue par la méthode des
fonctions sources.
Sur cette même figure, on a également tracé en traits interrompus la
courbe de THEIS.
Les coordonnées réduites sont les suivantes :
s = 4irir. s/Q
t^ = UT.t/x'^.S.
- 14 -
BRGM . SGN/GEG
Figure n" 1.2. : Fissure verticaLc unique (schéma)
FISSURE UNIQUE VERTICALE
3.2. - PRINCIPE VE L'INTERPRETATION AU PUITS VE POMPAGE
Un abaque a été tracé en variables adimensionnelles pour représenter
l'évolution du rabattement au puits de pompage en coordonnées bi logarithmiques
(voir figure 1.3). Cet abaque a été tracé après intégration numérique en fonction
du temps réduit de la solution analytique élémentaire obtenue par la méthode des
fonctions sources.
Sur cette même figure, on a également tracé en traits interrompus la
courbe de THEIS.
Les coordonnées réduites sont les suivantes :
s = 4irir. s/Q
t^ = UT.t/x'^.S.
- 15 -
Figure n° 1.3. : Fissure verticale : rabattement au centre de la fissure
10
10
NiII.
10
10
1
-1
s
//
/
//
--\1
1
1
L.p "
1
/
//
^
1
1
1
1
1
1
1
1
1
J
1
y/
/f
1
K f '
z-2T./.yj
>1^
>^
V/
^^'
^..
10 10 10 10 10
^ar ^T^A|S
- 15 -
Figure n° 1.3. : Fissure verticale : rabattement au centre de la fissure
10
10
NiII.
10
10
1
-1
s
//
/
//
--\1
1
1
L.p "
1
/
//
^
1
1
1
1
1
1
1
1
1
J
1
y/
/f
1
K f '
z-2T./.yj
>1^
>^
V/
^^'
^..
10 10 10 10 10
^ar ^T^A|S
- 16 -
BRGM - SGN/GEG
Cette courbe de THEIS a été translatée latéralement de façon à être
tangente à L'abaque correspondant à la fissure verticale.
RmaMjjue. 1 :
La figure I.3montre que l'évolution du rabattement suit correctement
la courbe de THEIS pour un temps adimensionnel :
2 $ t^ = UT.t/x^ .S
c'est-à-dire :
t 5 ¿^ZT
A coefficient d'emmagasinement égal, on atteint donc d'autant plus vi¬
te la solution de THEIS que :
- la fissure est petite (car la perturbation est plus faible),
- la transmissivité est plus grande (car Le rayon d'action est plus grand).
RemcVLquz 2 :
Au début du pompage, l'évolution du rabattement en coordonnée bi Loga¬
rithmique est représentée par une droite de pente 1/2 (sur Le graphique c'est une
droite à 45° car le module vertical est deux fois plus grand que le module hori¬
zontal) .
La figure 1.3 montre qu'on voit apparaître la droite de pente 1/2 jus¬
qu'à ce que :
1 ^ t = UT.t/x^.S
c'est-à-dire :
42"
- 16 -
BRGM - SGN/GEG
Cette courbe de THEIS a été translatée latéralement de façon à être
tangente à L'abaque correspondant à la fissure verticale.
RmaMjjue. 1 :
La figure I.3montre que l'évolution du rabattement suit correctement
la courbe de THEIS pour un temps adimensionnel :
2 $ t^ = UT.t/x^ .S
c'est-à-dire :
t 5 ¿^ZT
A coefficient d'emmagasinement égal, on atteint donc d'autant plus vi¬
te la solution de THEIS que :
- la fissure est petite (car la perturbation est plus faible),
- la transmissivité est plus grande (car Le rayon d'action est plus grand).
RemcVLquz 2 :
Au début du pompage, l'évolution du rabattement en coordonnée bi Loga¬
rithmique est représentée par une droite de pente 1/2 (sur Le graphique c'est une
droite à 45° car le module vertical est deux fois plus grand que le module hori¬
zontal) .
La figure 1.3 montre qu'on voit apparaître la droite de pente 1/2 jus¬
qu'à ce que :
1 ^ t = UT.t/x^.S
c'est-à-dire :
42"
- 17 -
BRGM - SGN/GEG
La pente 1/2 dure done d'autant plus longtemps que
la fissure est allongée,
la transmissivité est faible.
Cette durée peut être très brève, exemple :
Xn = 10m, S = 10~6, T = lO"'* m2/s -> t = 0,25 s
ou bien très longue, exemple :
X -, = 50 m, S = lO""*, T = 1Q"7 m^/s' -> t = 6510 s = 7,2 jours,
Cette droite de pente 1/2 est due au fait qu'au début, l'écoulement
se fait uniquement perpendiculairement à la fracture. L'équation de l'écoulement
peut alors être déterminée en utilisant la solution de CARSLAW et JAEGER (1959)
page
s= ^ tZJtïT.S.x^
V_ ' /s =4 T. s/Qn .\/t avec }
^ °- (*a = "^ T.t/S.x-^^
En coordonnées bi logarithmiques, on obtient :
Lni'sJ = 4- . .LnCtj + constante
c'est bien l'équation d'une droite de pente 1/2.
Il pourrait arriver que pour des fissures très allongées dans des for¬
mations très peu perméables, la durée de l'essai soit trop courte pour quitter
le régime de la pente 1/2. Il n'est alors pas possible de déterminer les carac¬
téristiques de l'aquifère ; on n'a accès uniquement qu'à la quantité :
À O m ce nm
- 17 -
BRGM - SGN/GEG
La pente 1/2 dure done d'autant plus longtemps que
la fissure est allongée,
la transmissivité est faible.
Cette durée peut être très brève, exemple :
Xn = 10m, S = 10~6, T = lO"'* m2/s -> t = 0,25 s
ou bien très longue, exemple :
X -, = 50 m, S = lO""*, T = 1Q"7 m^/s' -> t = 6510 s = 7,2 jours,
Cette droite de pente 1/2 est due au fait qu'au début, l'écoulement
se fait uniquement perpendiculairement à la fracture. L'équation de l'écoulement
peut alors être déterminée en utilisant la solution de CARSLAW et JAEGER (1959)
page
s= ^ tZJtïT.S.x^
V_ ' /s =4 T. s/Qn .\/t avec }
^ °- (*a = "^ T.t/S.x-^^
En coordonnées bi logarithmiques, on obtient :
Lni'sJ = 4- . .LnCtj + constante
c'est bien l'équation d'une droite de pente 1/2.
Il pourrait arriver que pour des fissures très allongées dans des for¬
mations très peu perméables, la durée de l'essai soit trop courte pour quitter
le régime de la pente 1/2. Il n'est alors pas possible de déterminer les carac¬
téristiques de l'aquifère ; on n'a accès uniquement qu'à la quantité :
À O m ce nm
- 18 -
BRGM - SGN/GEG
3.3 - METHODE V'lhTTERPRETATION AU PUITS VE POMPAGE - CORRECTION A L'ORIGINE
Comme on l'a montrée plus haut, le début de L'évolution du rabatte¬
ment est représenté par la relation
s = a VF
qui se traduit par une droite de pente 1/2 en coordonnées bi logarithmiques. En
pratique, il arrive assez souvent qu'on observe des pertes de charge singulières
(ou un décalage dans Le temps dû à la mise en route ou à un effet de capacité).
Le rabattement suit alors la relation :
s = avt + s" o
qui ne se traduit plus par une pente 1/2 en coordonnées semi-logarithmiques. La
solution consiste alors à tracer s en fonction de yt en coordonnées arithméti¬
ques. On obtient ainsi une droite de pente a et d'ordonné à l'origine s (posi¬
tive ou négative). Une ordonnée à l'origine s positive peut correspondre aussi
bien à une perte de charge qu'à un effet de capacité.
Si on pense plutôt à un décalage dans l'origine des temps, on posera
L'équation :
= ayjt - t
Pour déterminer t , on peut tracer s^ en fonction de t. La relations^ = a-2 (t - t ) montre qu'on obtient une droite qui coupe l'axe des t pour
t = t .o
Si on obtient une droite en traçant s en fonction de t (ou bien s^ en
fonction de t) on effectuera la correction s - s (ou bien t - t Ji et on poui
ra alors interpréter l'essai en coordonnées bi logarithmiques par superposition
à la courbe type.
- 18 -
BRGM - SGN/GEG
3.3 - METHODE V'lhTTERPRETATION AU PUITS VE POMPAGE - CORRECTION A L'ORIGINE
Comme on l'a montrée plus haut, le début de L'évolution du rabatte¬
ment est représenté par la relation
s = a VF
qui se traduit par une droite de pente 1/2 en coordonnées bi logarithmiques. En
pratique, il arrive assez souvent qu'on observe des pertes de charge singulières
(ou un décalage dans Le temps dû à la mise en route ou à un effet de capacité).
Le rabattement suit alors la relation :
s = avt + s" o
qui ne se traduit plus par une pente 1/2 en coordonnées semi-logarithmiques. La
solution consiste alors à tracer s en fonction de yt en coordonnées arithméti¬
ques. On obtient ainsi une droite de pente a et d'ordonné à l'origine s (posi¬
tive ou négative). Une ordonnée à l'origine s positive peut correspondre aussi
bien à une perte de charge qu'à un effet de capacité.
Si on pense plutôt à un décalage dans l'origine des temps, on posera
L'équation :
= ayjt - t
Pour déterminer t , on peut tracer s^ en fonction de t. La relations^ = a-2 (t - t ) montre qu'on obtient une droite qui coupe l'axe des t pour
t = t .o
Si on obtient une droite en traçant s en fonction de t (ou bien s^ en
fonction de t) on effectuera la correction s - s (ou bien t - t Ji et on poui
ra alors interpréter l'essai en coordonnées bi logarithmiques par superposition
à la courbe type.
- 19 -
BRGM - SGN/GEG
VéteAirúMívtLon do. T et de. S
Après superposition avec la courbe type en coordonnées bi logarithmiques
il suffit de relever un point de coïncidence :
's .^ ( aM r m ' M
ta
essai abaque
on obtient alors immédiatement :
Q ^a4ir s
f t -n t s
On n'a pas accès à 5 et V » mais uniquement au produit S.x^ On peut
ainsi calculer x~ en faisant des hypothèses sur 5 ou le contraire. -
Si on dispose d'un piézomètre d'observation, on montre dans le paragra¬
phe suivant comment on peut calculer S et Xf.
3.4. - METHOVE V'ItiTERPRETATION EN UN PIEZOMETRE
Des abaques en variables adimensionnelles ont été tracées en coordonnées
bi Logarithmiques pour décrire le rabattement en un piézomètre situé :
- dans l'axe de la fissure (à l'extérieur) : figure 1.4- dans l'axe perpendiculaire à la fissure : figure 1.5
- dans une direction à 45° : figure 1.6
Les courbes sont graduées en a:_ avec a;_ = - .
Il apparaît ainsi que dès que x^ > 3 ou 5, on obtient une courbe uni¬
que qui est la courbe de THEIS (Les temps et les rabattements adimensionnels de
L'abaque sont exactement Les mêmes). L'influence de la fissure verticale ne se
fait donc sentir qu'à une distance égale à 3 à 5 fois sa demi-longueur.
- 19 -
BRGM - SGN/GEG
VéteAirúMívtLon do. T et de. S
Après superposition avec la courbe type en coordonnées bi logarithmiques
il suffit de relever un point de coïncidence :
's .^ ( aM r m ' M
ta
essai abaque
on obtient alors immédiatement :
Q ^a4ir s
f t -n t s
On n'a pas accès à 5 et V » mais uniquement au produit S.x^ On peut
ainsi calculer x~ en faisant des hypothèses sur 5 ou le contraire. -
Si on dispose d'un piézomètre d'observation, on montre dans le paragra¬
phe suivant comment on peut calculer S et Xf.
3.4. - METHOVE V'ItiTERPRETATION EN UN PIEZOMETRE
Des abaques en variables adimensionnelles ont été tracées en coordonnées
bi Logarithmiques pour décrire le rabattement en un piézomètre situé :
- dans l'axe de la fissure (à l'extérieur) : figure 1.4- dans l'axe perpendiculaire à la fissure : figure 1.5
- dans une direction à 45° : figure 1.6
Les courbes sont graduées en a:_ avec a;_ = - .
Il apparaît ainsi que dès que x^ > 3 ou 5, on obtient une courbe uni¬
que qui est la courbe de THEIS (Les temps et les rabattements adimensionnels de
L'abaque sont exactement Les mêmes). L'influence de la fissure verticale ne se
fait donc sentir qu'à une distance égale à 3 à 5 fois sa demi-longueur.
- 20 -Figure n° 1.4. :' Fissure verticale : piézomètre situé dans L'axe
de la fissure, à une distance x du centre de La fissure
10
I-
10
10
10
-
-1
-3
-3
1
///
r
f "_jJLj_
/4/
/
/ï
///
/ 1/
1 1t
1
1
1
. J i .
'/
/
/
/
-^ Z-7- t-\4-f-i/ //
/
_i
\
/
//
)
1
II. 1 . .../
' /.^ - LT r~
/
/ /1 f
1
.
/;///V/y ,
II ^'^Z.^ LaJ^^-¡t-1-4/ / /
1
////
"iir -il^
--A//////.'// ^
//' //
' t\
.ill
^ ' f1 l
1 \
^
WÂ--IZZIIUTV-2 II
r
''/
\
10 10 10 lt=4Tt^^S 10^ 10
- 20 -Figure n° 1.4. :' Fissure verticale : piézomètre situé dans L'axe
de la fissure, à une distance x du centre de La fissure
10
I-
10
10
10
-
-1
-3
-3
1
///
r
f "_jJLj_
/4/
/
/ï
///
/ 1/
1 1t
1
1
1
. J i .
'/
/
/
/
-^ Z-7- t-\4-f-i/ //
/
_i
\
/
//
)
1
II. 1 . .../
' /.^ - LT r~
/
/ /1 f
1
.
/;///V/y ,
II ^'^Z.^ LaJ^^-¡t-1-4/ / /
1
////
"iir -il^
--A//////.'// ^
//' //
' t\
.ill
^ ' f1 l
1 \
^
WÂ--IZZIIUTV-2 II
r
''/
\
10 10 10 lt=4Tt^^S 10^ 10
- 21 -
Figure n° 1.5. Fissure verticale : piézomètre situé latéralement(axe perpendiculaire) à une distance x du centrede La fissure
10
Psi¬
ll
Ci
3QÜJ
luSIUJf-E-<1<tx.
10
10
-1
-2
1 I
1
\
1
Il i
k1
lr ' 'h ' 'V '/// "1
1 w/ ;
'iiiH^' / /
ill 1
' f
jy A77f '
^Xzti' ///' 1
II'titz-^-P-JJ-¡-
'
7r
1
1
-<-'
A^'H ^ ^
^%% /ÎTA//'t^r
; /iM¡AW
1
/
/*
/
/
.... J - .
/ ./ //
A ''
/ 0'4^
'>-y
'a/ /' /
/
/'
^=.
S=^^'
^^'^/''^/^
/
^''7
10 10 10 10 10
"TEHPS REDUIT, ¿a = 4T,t/x^.S
- 21 -
Figure n° 1.5. Fissure verticale : piézomètre situé latéralement(axe perpendiculaire) à une distance x du centrede La fissure
10
Psi¬
ll
Ci
3QÜJ
luSIUJf-E-<1<tx.
10
10
-1
-2
1 I
1
\
1
Il i
k1
lr ' 'h ' 'V '/// "1
1 w/ ;
'iiiH^' / /
ill 1
' f
jy A77f '
^Xzti' ///' 1
II'titz-^-P-JJ-¡-
'
7r
1
1
-<-'
A^'H ^ ^
^%% /ÎTA//'t^r
; /iM¡AW
1
/
/*
/
/
.... J - .
/ ./ //
A ''
/ 0'4^
'>-y
'a/ /' /
/
/'
^=.
S=^^'
^^'^/''^/^
/
^''7
10 10 10 10 10
"TEHPS REDUIT, ¿a = 4T,t/x^.S
- 22 -
Figure n° 1.6. Fissure verticale : piézomètre situé à 45° de L'axede La fissure à une distance x du centre de la fissure
10
11
nQLUce
UJs:UJE-E-<
<CL
10
10
-1
-2
_:
1
//
1 jillM
¡W.
II. '
if ^
'
/
L'
mIn¥/' '' / '/, ' // // //' //
/ : A
'ï/frf
//7//,
7/
// ,
,/// /j
A1
^J /
\tj-?-* //^'' /V ^
y /1/
r ""/
h'.//lit.._i__/
1
X"
^''^-
??íí
/"i JLy
2?1...^ -
'
Í 12/,///
/
//^
/
Y
A
A/
//
y/ /%r/j/+
=%
W^'
fe/ /^/<
1//
?5
. X,
^
//
^t^p-lf^^ ,
//
10 10 10 10 10
TEHPS REDUIT, ¿a = AT.t/a:^5
- 22 -
Figure n° 1.6. Fissure verticale : piézomètre situé à 45° de L'axede La fissure à une distance x du centre de la fissure
10
11
nQLUce
UJs:UJE-E-<
<CL
10
10
-1
-2
_:
1
//
1 jillM
¡W.
II. '
if ^
'
/
L'
mIn¥/' '' / '/, ' // // //' //
/ : A
'ï/frf
//7//,
7/
// ,
,/// /j
A1
^J /
\tj-?-* //^'' /V ^
y /1/
r ""/
h'.//lit.._i__/
1
X"
^''^-
??íí
/"i JLy
2?1...^ -
'
Í 12/,///
/
//^
/
Y
A
A/
//
y/ /%r/j/+
=%
W^'
fe/ /^/<
1//
?5
. X,
^
//
^t^p-lf^^ ,
//
10 10 10 10 10
TEHPS REDUIT, ¿a = AT.t/a:^5
- 23 -
BRGM SGN/GEG
Le calcul des paramètres se fait par superposition aux courbes-types en
coordonnées bi logarithmiques.
Si on ne dispose que d'un seul piézomètre, on ne connait pas à priori
sa position par rapport à La fissure. On peut alors essayer un des abaques pré¬
cédents.
Si on dispose de plusieurs piézomètres (ce qui est rare) on pourra es¬
sayer de déterminer de manière unique les dimensions et la position de la fissu¬
re unique équivalente.
Comme dans Le schéma de THEIS, on obtient :
T = 4-.^HIT S
UT t Q t ^a ,. ^ j-'-4.5 = . 7 = -^^ .-T . avec x = distance du piézomètre au puitsx'^ a "nx^ a ,
de pompage
on obtient la demi-longueur de la fissure par
Si 5 3 ou 5, on n'obtient qu'une dimension minimale car toutes les
courbes sont confondues ; on a seulement la relation :
p 5 3 ou 5 a;
Si on dispose de l'évolution du rabattement au puits de pompage, on a
montré dans le chapitre précédent qu'il est possible de calculer La quantitéS.x^. On vérifiera donc que Les résultats du puits et du piézomètre sont compa¬
tibles et on pourra calculer Xj. même si - 5 3 ou 5 :
S.x^ -^ calculé au puits^f ~ S ^ calculé à un piézomètre.
- 23 -
BRGM SGN/GEG
Le calcul des paramètres se fait par superposition aux courbes-types en
coordonnées bi logarithmiques.
Si on ne dispose que d'un seul piézomètre, on ne connait pas à priori
sa position par rapport à La fissure. On peut alors essayer un des abaques pré¬
cédents.
Si on dispose de plusieurs piézomètres (ce qui est rare) on pourra es¬
sayer de déterminer de manière unique les dimensions et la position de la fissu¬
re unique équivalente.
Comme dans Le schéma de THEIS, on obtient :
T = 4-.^HIT S
UT t Q t ^a ,. ^ j-'-4.5 = . 7 = -^^ .-T . avec x = distance du piézomètre au puitsx'^ a "nx^ a ,
de pompage
on obtient la demi-longueur de la fissure par
Si 5 3 ou 5, on n'obtient qu'une dimension minimale car toutes les
courbes sont confondues ; on a seulement la relation :
p 5 3 ou 5 a;
Si on dispose de l'évolution du rabattement au puits de pompage, on a
montré dans le chapitre précédent qu'il est possible de calculer La quantitéS.x^. On vérifiera donc que Les résultats du puits et du piézomètre sont compa¬
tibles et on pourra calculer Xj. même si - 5 3 ou 5 :
S.x^ -^ calculé au puits^f ~ S ^ calculé à un piézomètre.
- 24 -
BRGM SGN/GEG
CALCUL VU RAYON EQUIVALENT
Soit S déterminé par un piézomètre éloigné. Si on ne sait pas qu'on a
affaire à un milieu fissuré on peut déterminer le rayon équivalent du puits tra¬
versant la fissure verticale en utilisant la méthode classique, c'est-à-dire en
prolongeant la "droite de JACOB" obtenue au puits de pompage.
L'abaque théorique montre que la "droite de JACOB" coupe l'axe s= 0
P°"^ 4 r.t° = 0,242.
*n rt. o
L'application de la formule de THEIS donne
r = 1,499 ^eq ' S
soit r = 0,368 a;eq . f
(en fait r = x avec e = 2,7182...).eq e f
On obtient ainsi un rayon équivalent au puits traversant La
fissure qui est généralement très supérieur au diamètre du puits.
Par exemple : si a; = 10 m on obtient un rayon équivalent de
3,68 m. C'est une manière de détecter a priori la présence d'une fissure
étendue.
CALCUL VU COETTICIENT V'EMMAGASINEMENT APPARENT
De La même manière, si on ne tient pas compte de la fissure, on peut
calculer un coefficient d'emmagasinement apparent au puits suivant la méthode
classique :
2,246 T.t
^app "^ 2 % ^ ^^y°" ^^ P"^*^^
soit en remplaçant t par sa valeur
x^S = (0,136 -X;.5
P
- 24 -
BRGM SGN/GEG
CALCUL VU RAYON EQUIVALENT
Soit S déterminé par un piézomètre éloigné. Si on ne sait pas qu'on a
affaire à un milieu fissuré on peut déterminer le rayon équivalent du puits tra¬
versant la fissure verticale en utilisant la méthode classique, c'est-à-dire en
prolongeant la "droite de JACOB" obtenue au puits de pompage.
L'abaque théorique montre que la "droite de JACOB" coupe l'axe s= 0
P°"^ 4 r.t° = 0,242.
*n rt. o
L'application de la formule de THEIS donne
r = 1,499 ^eq ' S
soit r = 0,368 a;eq . f
(en fait r = x avec e = 2,7182...).eq e f
On obtient ainsi un rayon équivalent au puits traversant La
fissure qui est généralement très supérieur au diamètre du puits.
Par exemple : si a; = 10 m on obtient un rayon équivalent de
3,68 m. C'est une manière de détecter a priori la présence d'une fissure
étendue.
CALCUL VU COETTICIENT V'EMMAGASINEMENT APPARENT
De La même manière, si on ne tient pas compte de la fissure, on peut
calculer un coefficient d'emmagasinement apparent au puits suivant la méthode
classique :
2,246 T.t
^app "^ 2 % ^ ^^y°" ^^ P"^*^^
soit en remplaçant t par sa valeur
x^S = (0,136 -X;.5
P
- 25 -
BRGM - SGN/GEG
On obtient de cette manière un coefficient d'emmagasinement très supé¬
rieur au coefficient d'emmagasinement réel S.
Par exemple :
r = 0.1 mP
x = 10 m
S = 13605app
4 - FISSURE HORIZONTALE CIRCULAIRE UNIQUE
4.1. - INTROVUCTION
Les hypothèses de régularité de l'aquifère sont les mêmes que les pré¬
cédentes, mais on suppose que le forage traverse (en son centre) une fissure cir¬
culaire de rayon r_p située à mi-hauteur de l'aquifère. (figure 1.7.) .
Comme pour la fissure verticale, on suppose que l'épaisseur de la fis¬
sure est faible (par rapport à son rayon et à l'épaisseur h de l'aquifère).
On considère également que Le débit par unité de surface de fissure
est constant en tous points et que tout le débit est capté par la fissure et non
par le puits ; on montre qu'en fait la fissure a une perméabilité équivalente
pratiquement infinie et présente en tous points une charge égale à celle du puits.
On suppose que l'aquifère est isotrope dans le plan horizontal avec une
perméabilité K et donc une transmissivité :
T = h.K^
La perméabilité verticale est K qui est généralement différente de
^r-
- 25 -
BRGM - SGN/GEG
On obtient de cette manière un coefficient d'emmagasinement très supé¬
rieur au coefficient d'emmagasinement réel S.
Par exemple :
r = 0.1 mP
x = 10 m
S = 13605app
4 - FISSURE HORIZONTALE CIRCULAIRE UNIQUE
4.1. - INTROVUCTION
Les hypothèses de régularité de l'aquifère sont les mêmes que les pré¬
cédentes, mais on suppose que le forage traverse (en son centre) une fissure cir¬
culaire de rayon r_p située à mi-hauteur de l'aquifère. (figure 1.7.) .
Comme pour la fissure verticale, on suppose que l'épaisseur de la fis¬
sure est faible (par rapport à son rayon et à l'épaisseur h de l'aquifère).
On considère également que Le débit par unité de surface de fissure
est constant en tous points et que tout le débit est capté par la fissure et non
par le puits ; on montre qu'en fait la fissure a une perméabilité équivalente
pratiquement infinie et présente en tous points une charge égale à celle du puits.
On suppose que l'aquifère est isotrope dans le plan horizontal avec une
perméabilité K et donc une transmissivité :
T = h.K^
La perméabilité verticale est K qui est généralement différente de
^r-
- 26 -
BRGM . SGN/GEG
Ce schéma théorique permet également de représenter correctement l'é¬
volution du rabattement dans un forage qui traverse plusieurs fissures groupées.
La solution reste approximativement valable même si Le forage ne traverse pas La
fissure en son centre et même si la fissure n'est pas située exactement à mi-hau¬
teur de l'aquifère.
4.1. - T^IWCIPE VE L'INTERPRETATION AU PUITS VE POMPAGE
Un abaque a été tracé en variables adimensionnelles pour représenter
l'évolution du rabattement au puits de pompage en coordonnées logarithmiques :
(voir figure 1.8 ) .
Chaque courbe est graduée selon Le paramètre : .hj^ = . "tl Yz
Puits
RI II I
Piézomètre
RI I
I I
I 1
I
FISSURE
Figure n° 1.7.
UNIQUE HORIZONTALE
h^ est en fait l'épaisseur réduire de l'aquifère.
- 26 -
BRGM . SGN/GEG
Ce schéma théorique permet également de représenter correctement l'é¬
volution du rabattement dans un forage qui traverse plusieurs fissures groupées.
La solution reste approximativement valable même si Le forage ne traverse pas La
fissure en son centre et même si la fissure n'est pas située exactement à mi-hau¬
teur de l'aquifère.
4.1. - T^IWCIPE VE L'INTERPRETATION AU PUITS VE POMPAGE
Un abaque a été tracé en variables adimensionnelles pour représenter
l'évolution du rabattement au puits de pompage en coordonnées logarithmiques :
(voir figure 1.8 ) .
Chaque courbe est graduée selon Le paramètre : .hj^ = . "tl Yz
Puits
RI II I
Piézomètre
RI I
I I
I 1
I
FISSURE
Figure n° 1.7.
UNIQUE HORIZONTALE
h^ est en fait l'épaisseur réduire de l'aquifère.
- 27 -
Figure n° 1,8. fissure horizontale circulaire - Rabattementau puits - (coordonnées de THEIS)
10
Gr\HNT
QUJn.
UJETUJt-E-<CD<ce
10
10
-1
-2
f///
^
/]/
//
'
A/
4/
// ,
//>
//
«:^/
/y
/
/
yy
/
//
y/
/
A
f4n
\/yA
i^'
'hA^V/ \ ,
%Á^¡/^.A
\ VV/ ,
/ .^
//
//
//
/
//
/ //
/ A
^ //''/''AVA
V
hJ
/
/
/
/f
/
'A/1
_^
"!'/
A
//
/
A'7^
/" /
77-->
"" //{<U/ï'////
1
/>
1
1
'
1
-'
y-'
'A%."///<
">
... ,Voi
.../Î^L.1
1
i1
1
1
¡
1
.
1
1
/-
^
/
/
'
4
i/
f
/
1 ^---i-"'^^ 1
*\\^
*
é
X^
^
^
^il^^'Î
10 10 10 10
TEHPS REDUIT \=. A T.t /^)-5O'
- 27 -
Figure n° 1,8. fissure horizontale circulaire - Rabattementau puits - (coordonnées de THEIS)
10
Gr\HNT
QUJn.
UJETUJt-E-<CD<ce
10
10
-1
-2
f///
^
/]/
//
'
A/
4/
// ,
//>
//
«:^/
/y
/
/
yy
/
//
y/
/
A
f4n
\/yA
i^'
'hA^V/ \ ,
%Á^¡/^.A
\ VV/ ,
/ .^
//
//
//
/
//
/ //
/ A
^ //''/''AVA
V
hJ
/
/
/
/f
/
'A/1
_^
"!'/
A
//
/
A'7^
/" /
77-->
"" //{<U/ï'////
1
/>
1
1
'
1
-'
y-'
'A%."///<
">
... ,Voi
.../Î^L.1
1
i1
1
1
¡
1
.
1
1
/-
^
/
/
'
4
i/
f
/
1 ^---i-"'^^ 1
*\\^
*
é
X^
^
^
^il^^'Î
10 10 10 10
TEHPS REDUIT \=. A T.t /^)-5O'
- 28 -
BRGM - SGN/GEG
Les coordonnées réduites de L'abaque sont :
s = U-ïïT.s/Qa
t = hT.t/r^.S
Cet abaque a été tracé après intégration numérique en fonction du
temps réduit de la solution analytique élémentaire obtenue par la méthode des
fonctions sources.
Rema/ique. 1 :
La figure 1.8. montre que les courbes présentent toutes une pente 1/2
au début. Pour les petites valeurs de 7z, c'est-à-dire pour des faibles épais¬
seurs relatives d'aquifères. Les courbes rejoignent rapidement La courbe de THEIS
correspondant à un puits de rayon r-. En effet, très rapidement l'écoulement de¬
vient radial. Pour les fortes valeurs de Tz^, la pente 1/2 se prolonge plus long¬
temps car l'écoulement reste longtemps vertical perpendicualire à La fissure.
A partir de ?z» = 5, les courbes sont parallèles sur toute la plage tra¬
cée c'est-à-dire que pour un même temps (réduit) le rabattement est proportionnel
à h^.
La figure 1.8 montre que l'évolution du rabattement au puits est repré¬
sentée par une droite de pente 1/2 approximativement pendant La durée suivante :
h
0,1
0,3
0,5
>, 1
fin de la droite de pente 1/2t
0,001 j
0,03 j v'^.S/UT
0,1
0,5 '
Comme pour la fissure verticale, la solution dé CARSLAW et JAEGER (1959)
permet de calculer L'équation de La "droite de pente 1/2".
- 28 -
BRGM - SGN/GEG
Les coordonnées réduites de L'abaque sont :
s = U-ïïT.s/Qa
t = hT.t/r^.S
Cet abaque a été tracé après intégration numérique en fonction du
temps réduit de la solution analytique élémentaire obtenue par la méthode des
fonctions sources.
Rema/ique. 1 :
La figure 1.8. montre que les courbes présentent toutes une pente 1/2
au début. Pour les petites valeurs de 7z, c'est-à-dire pour des faibles épais¬
seurs relatives d'aquifères. Les courbes rejoignent rapidement La courbe de THEIS
correspondant à un puits de rayon r-. En effet, très rapidement l'écoulement de¬
vient radial. Pour les fortes valeurs de Tz^, la pente 1/2 se prolonge plus long¬
temps car l'écoulement reste longtemps vertical perpendicualire à La fissure.
A partir de ?z» = 5, les courbes sont parallèles sur toute la plage tra¬
cée c'est-à-dire que pour un même temps (réduit) le rabattement est proportionnel
à h^.
La figure 1.8 montre que l'évolution du rabattement au puits est repré¬
sentée par une droite de pente 1/2 approximativement pendant La durée suivante :
h
0,1
0,3
0,5
>, 1
fin de la droite de pente 1/2t
0,001 j
0,03 j v'^.S/UT
0,1
0,5 '
Comme pour la fissure verticale, la solution dé CARSLAW et JAEGER (1959)
permet de calculer L'équation de La "droite de pente 1/2".
- 29 -
BRGM SGN/GEG
Q.h,s = yt ou encore s = ^jj.Vfe avec les notations classiques
TiVrr.s.r^ ^ '^ yfr
Comme pour La fissure verticale, il peut arriver qu'on ne voit pas appa¬
raître de pente 1/2 à cause des phénomènes parasites comme :
- des pertes de charges singulières,
- un effet de capacité dans le puits.
IL faudra alors effectuer exactement Les mêmes corrections que pour La
fissure verticale (voir paragraphe 4.2. ).
Le tracé de s en fonction de la racine carré du temps permet, par la
pente de La droite, de déterminer La quantité T.S.r^.
RemoAque 2 :
Après un temps plus ou moins long, toutes les courbes suivent L'appro¬
ximation de JACOB. Des calculs analytiques (BERTRAND, FEUGA, NOYER, THIERY , 1980)
montrent que L'approximation de JACOB est valable à partir des valeurs suivantes
du temps :
iH,
5
10
20
50
100
Début de l'approximation de JACOB
5 \
6 1
24 (95 r2 .5/42-
600 \2400 /
On voit donc que dans une formation de grande épaisseur avec une faible
perméabilité verticale, on risque de ne jamais voir apparaître le régime de JACOB
et de commettre une erreur importante en assimilant une partie de courbe rectili-
gne en coordonnées semi-logarithmiques à La droite de JACOB. La figure 1.9. i Ilus¬tre ce phénomène.
- 29 -
BRGM SGN/GEG
Q.h,s = yt ou encore s = ^jj.Vfe avec les notations classiques
TiVrr.s.r^ ^ '^ yfr
Comme pour La fissure verticale, il peut arriver qu'on ne voit pas appa¬
raître de pente 1/2 à cause des phénomènes parasites comme :
- des pertes de charges singulières,
- un effet de capacité dans le puits.
IL faudra alors effectuer exactement Les mêmes corrections que pour La
fissure verticale (voir paragraphe 4.2. ).
Le tracé de s en fonction de la racine carré du temps permet, par la
pente de La droite, de déterminer La quantité T.S.r^.
RemoAque 2 :
Après un temps plus ou moins long, toutes les courbes suivent L'appro¬
ximation de JACOB. Des calculs analytiques (BERTRAND, FEUGA, NOYER, THIERY , 1980)
montrent que L'approximation de JACOB est valable à partir des valeurs suivantes
du temps :
iH,
5
10
20
50
100
Début de l'approximation de JACOB
5 \
6 1
24 (95 r2 .5/42-
600 \2400 /
On voit donc que dans une formation de grande épaisseur avec une faible
perméabilité verticale, on risque de ne jamais voir apparaître le régime de JACOB
et de commettre une erreur importante en assimilant une partie de courbe rectili-
gne en coordonnées semi-logarithmiques à La droite de JACOB. La figure 1.9. i Ilus¬tre ce phénomène.
- 30 -
Figure n° 1.9. : Fissure horizontale circulaire : rabattement aupuits (coordonnées semi-logarithmiques)
E-14
nUJrr
t-
UlSIUlt-E-<v<ce
Ov<
¡^t=<r
%<
15o00
-là. 00
13b00
12.00
11. 00
10.00
9.00
8.00
l.CO
6.00
5.00
¿.oQQ
3.00
2.00
1.00
0.
yA
"^
/
//
/
//
1
f
¡\
1
1
1
SI
-4
11/
/
'
fN
//
/1
/1
/
1
1
J'
1
/\
/
U-1
>s
//
/y
/
///
/
/
//
A
^*'*'
/'^
y''
^
/. rég
_non
Jroitelacob
II
A
_¡iPíld
ime de Jacobatteint
A
y'
h'k ,-; de
'liK"vA
ÎA^' A<^
f
y
'y
roii-e a« JACC
III 1
y
A'^
>
3B
*
''
y
A^y
é
10 ^0 10 1 , A-Tu/-2,r^'\^TEHPS REDUIT ^ ' ^-^
10
- 30 -
Figure n° 1.9. : Fissure horizontale circulaire : rabattement aupuits (coordonnées semi-logarithmiques)
E-14
nUJrr
t-
UlSIUlt-E-<v<ce
Ov<
¡^t=<r
%<
15o00
-là. 00
13b00
12.00
11. 00
10.00
9.00
8.00
l.CO
6.00
5.00
¿.oQQ
3.00
2.00
1.00
0.
yA
"^
/
//
/
//
1
f
¡\
1
1
1
SI
-4
11/
/
'
fN
//
/1
/1
/
1
1
J'
1
/\
/
U-1
>s
//
/y
/
///
/
/
//
A
^*'*'
/'^
y''
^
/. rég
_non
Jroitelacob
II
A
_¡iPíld
ime de Jacobatteint
A
y'
h'k ,-; de
'liK"vA
ÎA^' A<^
f
y
'y
roii-e a« JACC
III 1
y
A'^
>
3B
*
''
y
A^y
é
10 ^0 10 1 , A-Tu/-2,r^'\^TEHPS REDUIT ^ ' ^-^
10
- 31 -
BRGM - SGN/GEG
Véte/vmlnatÁX)Yi de T et S '
On procède par superpos-ition en coordonnées bi logarithmiques, comme
pour La méthode de THEIS. On choisit La courbe qui se cale Le mieux sur les
points expérimentaux. L'examen des courbes de la figure 1.9. montre que dès que
hj, > 3, les courbes ont pratiquement la même forme (sur toute L'étendue de l'a¬
baque). IL ne sera alors pas possible d'identifier la valeur de 7z_ mais une Li¬
mite inférieure de ?z^.
Après superposition, on relève un point de coïncidence
essai abaque
On obtient ainsi :
T= -^.^
S.r%= hT. ^= -£-. * .-f|-^ ^a "" ^a ^
u r^
Si hj. ne peut être identifié de manière unique, on pourra identifier
correctement t mais uniquement une valeur minimale de s .
On ne pourra alors déterminer qu'une valeur MINIMALE :
- de r
- de S. r2- de ?z .
- 31 -
BRGM - SGN/GEG
Véte/vmlnatÁX)Yi de T et S '
On procède par superpos-ition en coordonnées bi logarithmiques, comme
pour La méthode de THEIS. On choisit La courbe qui se cale Le mieux sur les
points expérimentaux. L'examen des courbes de la figure 1.9. montre que dès que
hj, > 3, les courbes ont pratiquement la même forme (sur toute L'étendue de l'a¬
baque). IL ne sera alors pas possible d'identifier la valeur de 7z_ mais une Li¬
mite inférieure de ?z^.
Après superposition, on relève un point de coïncidence
essai abaque
On obtient ainsi :
T= -^.^
S.r%= hT. ^= -£-. * .-f|-^ ^a "" ^a ^
u r^
Si hj. ne peut être identifié de manière unique, on pourra identifier
correctement t mais uniquement une valeur minimale de s .
On ne pourra alors déterminer qu'une valeur MINIMALE :
- de r
- de S. r2- de ?z .
- 32 -
BRGM - SGN/GEG
On remarque que dans le cas où /z^ peut être déterminé de manière unique,
on n'a pas accès à S mais au produit S.r^. On peut ainsi calculer r en faisantdes hypothèses sur S ou le contraire (comme dans le cas d'une fissure verticale).
Si on dispose d'un piézomètre d'observation, on montre dans le paragra¬
phe suivant comment on peut calculer S et_ r.
4.3. - METHOVE V INTERPRETATION EN UN PIEZOMETRE
9 InÜLoducXÁjon
Une difficulté se pose immédiatement car le champ des charges (des
rabattements) dépend de la cote du point d'observation. IL y a donc un gradient
de charge suivant la verticale. Un piézomètre non crépine mesurera un rabattement
différent suivant la profondeur à Laquelle il est situé. Si Le piézomètre est
crépine sur toute sa hauteur et traverse toute L'épaisseur de l'aquifère, il me¬
surera une valeur qui se rapproche de la moyenne des rabattements sur l'épaisseur
de l'aquifère si l'on considère que La perméabilité est constante sur la vertica¬
le. Cependant, un tel piézomètre - au moins en théorie - modifie l'écoulement
initial car il met en communication des points qui n'avaient pas la même charge
initialement. Cependant, il est évident que pour un piézomètre situé à une cer¬
taine distance de la fissure, l'écoulement est cylindrique et ne présente plus de
gradient sur La verticale. Cet écoulement se rapproche de l'écoulement décrit par
la formule de THEIS (ou de JACOB).
Pour un piézomètre situé dans La fissure, l'écoulement présente un très
fort gradient suivant La verticale. Si un tel piézomètre était crépine sur toute
sa hauteur, il modifierait considérablement l'écoulement. Il pourrait n'être cré¬
pine qu'à la cote de la fissure (si on la connaît). En fait on montre qu'en tout
point de la fissure un tel piézomètre mesurerait un rabattement quasiment égal au
rabattement au puits de pompage situé au centre de la fissure.
On a tracé, fig. I.IO, des abaques représentant en coordonnées réduites
sur papier bi Logarithmique l'évolution de La moyenne sur toute l'épaisseur de
l'aquifère de la charge en un piézomètre situé à la distance x de la fissure. En
calculant La moyenne sur la verticale, on s'aperçoit que le paramètre h^ dispa¬
raît ; on obtient ainsi un seul ensemble de courbes graduées selon la distance
réduite Xj. = x/r.
- 32 -
BRGM - SGN/GEG
On remarque que dans le cas où /z^ peut être déterminé de manière unique,
on n'a pas accès à S mais au produit S.r^. On peut ainsi calculer r en faisantdes hypothèses sur S ou le contraire (comme dans le cas d'une fissure verticale).
Si on dispose d'un piézomètre d'observation, on montre dans le paragra¬
phe suivant comment on peut calculer S et_ r.
4.3. - METHOVE V INTERPRETATION EN UN PIEZOMETRE
9 InÜLoducXÁjon
Une difficulté se pose immédiatement car le champ des charges (des
rabattements) dépend de la cote du point d'observation. IL y a donc un gradient
de charge suivant la verticale. Un piézomètre non crépine mesurera un rabattement
différent suivant la profondeur à Laquelle il est situé. Si Le piézomètre est
crépine sur toute sa hauteur et traverse toute L'épaisseur de l'aquifère, il me¬
surera une valeur qui se rapproche de la moyenne des rabattements sur l'épaisseur
de l'aquifère si l'on considère que La perméabilité est constante sur la vertica¬
le. Cependant, un tel piézomètre - au moins en théorie - modifie l'écoulement
initial car il met en communication des points qui n'avaient pas la même charge
initialement. Cependant, il est évident que pour un piézomètre situé à une cer¬
taine distance de la fissure, l'écoulement est cylindrique et ne présente plus de
gradient sur La verticale. Cet écoulement se rapproche de l'écoulement décrit par
la formule de THEIS (ou de JACOB).
Pour un piézomètre situé dans La fissure, l'écoulement présente un très
fort gradient suivant La verticale. Si un tel piézomètre était crépine sur toute
sa hauteur, il modifierait considérablement l'écoulement. Il pourrait n'être cré¬
pine qu'à la cote de la fissure (si on la connaît). En fait on montre qu'en tout
point de la fissure un tel piézomètre mesurerait un rabattement quasiment égal au
rabattement au puits de pompage situé au centre de la fissure.
On a tracé, fig. I.IO, des abaques représentant en coordonnées réduites
sur papier bi Logarithmique l'évolution de La moyenne sur toute l'épaisseur de
l'aquifère de la charge en un piézomètre situé à la distance x de la fissure. En
calculant La moyenne sur la verticale, on s'aperçoit que le paramètre h^ dispa¬
raît ; on obtient ainsi un seul ensemble de courbes graduées selon la distance
réduite Xj. = x/r.
- 33 -Figure n° 1.10. : Fissure horizontale circulaire : piézomètre
situé à une distance x du centre de La fissure
10
1=
^
10
10
10
-
L
//
1 1
//
....7_
....Z_/
/
/
/
,./
h T/7- di' 711r
1 ï
1 1
1 1
1
1
1
1
1'h' Il
' 'ilIlV //
,1 '' /Ir^'i \fl" /V /
m\f lII
^
iÏJMLjuTÙlWliîftlttlliil
VA
^
7/ilm ""
/ ífíLlit
r
iri
îc - .s.
10 10 10-î t;a - ^ ATt/^S ^^ ^ 10
- 33 -Figure n° 1.10. : Fissure horizontale circulaire : piézomètre
situé à une distance x du centre de La fissure
10
1=
^
10
10
10
-
L
//
1 1
//
....7_
....Z_/
/
/
/
,./
h T/7- di' 711r
1 ï
1 1
1 1
1
1
1
1
1'h' Il
' 'ilIlV //
,1 '' /Ir^'i \fl" /V /
m\f lII
^
iÏJMLjuTÙlWliîftlttlliil
VA
^
7/ilm ""
/ ífíLlit
r
iri
îc - .s.
10 10 10-î t;a - ^ ATt/^S ^^ ^ 10
- 34 -
BRGM - SGN/GEG
Les coordonnées réduites de L'abaque sont Les mêmes que celLe de la
formule de THEIS :
s = 4 ir T. s/Q
t = i* T.t/x^.Sa
CaZcul du nayon eqiUvatent
Comme dans le cas d'une fissure verticale, après avoir déterminé S par
un piézomètre éloigné, on peut calculer le rayon équivalent au puits traversantLa fissure horizontale en prolongeant la "droite de JACOB" au puits.
L'abaque théorique donne les valeurs suivantes pour le temps adimen¬
sionnel correspondant à s = o.
^
0,1
1
2
3
5
Í^T.tO
"/^
0,607
0,430
0,185
0,0521
2,33 10"3
On obtient alors directement Les valeurs suivantes pour le rayon équi
valent :
h
0,1
1
2
3
5
Wf0,584
0,492
0,323
0,171
0,036
- 34 -
BRGM - SGN/GEG
Les coordonnées réduites de L'abaque sont Les mêmes que celLe de la
formule de THEIS :
s = 4 ir T. s/Q
t = i* T.t/x^.Sa
CaZcul du nayon eqiUvatent
Comme dans le cas d'une fissure verticale, après avoir déterminé S par
un piézomètre éloigné, on peut calculer le rayon équivalent au puits traversantLa fissure horizontale en prolongeant la "droite de JACOB" au puits.
L'abaque théorique donne les valeurs suivantes pour le temps adimen¬
sionnel correspondant à s = o.
^
0,1
1
2
3
5
Í^T.tO
"/^
0,607
0,430
0,185
0,0521
2,33 10"3
On obtient alors directement Les valeurs suivantes pour le rayon équi
valent :
h
0,1
1
2
3
5
Wf0,584
0,492
0,323
0,171
0,036
- 35 -
BRGM SGN/GEG
IL apparaît ainsi que pour de faibles épaisseurs (adimensionnelles)de l'aquifère on peut obtenir des rayons d'action très grands : r = 5.84 m
eq
pour r- = 10 m et ?z_ = 0,1 ou au contraire petits pour de grandes épaisseursadimensionnelles.
Comme pour la fissure verticale, on remarque que dès que ^ > 3 on
obtient une courbe unique qui est la courbe de THEIS (Les temps et les rabat¬
tements adimensionnels sont les mêmes). L'influence de la fissure horizontale
circulaire ne se fait sentir qu'à une distance de 3 fois son rayon.
CaJicuZ de^ pcvumet/ieJi
Le calcul des paramètres se fait - comme pour La fissure verticale -
par superposition à la courbe type en coordonnées bi logarithmiques.
Comme dans le schéma de THEIS, on obtient :
4t7 s
^ _ 47 t _ Q t ^a
x^ a irx^ a
Le rayon de la fissure équivalente est donné par
si jc^ 5 3 on n'obtient qu'un rayon MINIMAL.
Comme pour La fissure verticale, si on dispose de l'évolution du rabat¬
tement au puits de pompage on a pu calculer la quantité 5.r^ (voir paragraphe
précédent). On vérifiera que les résultats du puits et du piézomètre sont compa¬
tibles. De plus on pourra calculer r même si a; > 3 de la manière suivante :
j S.r^ ^ calculé au puitsV =y ^' s y calculé au piézomètre.
- 35 -
BRGM SGN/GEG
IL apparaît ainsi que pour de faibles épaisseurs (adimensionnelles)de l'aquifère on peut obtenir des rayons d'action très grands : r = 5.84 m
eq
pour r- = 10 m et ?z_ = 0,1 ou au contraire petits pour de grandes épaisseursadimensionnelles.
Comme pour la fissure verticale, on remarque que dès que ^ > 3 on
obtient une courbe unique qui est la courbe de THEIS (Les temps et les rabat¬
tements adimensionnels sont les mêmes). L'influence de la fissure horizontale
circulaire ne se fait sentir qu'à une distance de 3 fois son rayon.
CaJicuZ de^ pcvumet/ieJi
Le calcul des paramètres se fait - comme pour La fissure verticale -
par superposition à la courbe type en coordonnées bi logarithmiques.
Comme dans le schéma de THEIS, on obtient :
4t7 s
^ _ 47 t _ Q t ^a
x^ a irx^ a
Le rayon de la fissure équivalente est donné par
si jc^ 5 3 on n'obtient qu'un rayon MINIMAL.
Comme pour La fissure verticale, si on dispose de l'évolution du rabat¬
tement au puits de pompage on a pu calculer la quantité 5.r^ (voir paragraphe
précédent). On vérifiera que les résultats du puits et du piézomètre sont compa¬
tibles. De plus on pourra calculer r même si a; > 3 de la manière suivante :
j S.r^ ^ calculé au puitsV =y ^' s y calculé au piézomètre.
- 36 -
BRGM - SGN/GEG
5 - INTERPRETATION DES COURBES DE REMONTEE
L'interprétation des courbes de remontée peut se faire de plusieurs
manieres.
5.7. - VEBUT VE LA REMONTEE
Le début de la remontée, et surtout si La descente a duré longtemps,
peut être interprété comme un pompage de débit -Q. L'interprétation peut être
effectuée en coordonnées bi Logarithmiques comme la descente ; i L ne faudra ce¬
pendant pas s'occuper de la fin de La remontée qui est déformée et présente tou¬
jours une stabilisation. On peut également tracer Le début de la remontée en
coordonnée semi-logarithmique mais il peut se produire que Le "régime de JACOB"
ne soit pas atteint pendant la phase non perturbée de la remontée.
5.1. - TIN VE LA REMONTEE
Après un certain temps, l'influence résiduelle de la descente et La
remontée suivent toutes Les deux l'approximation de JACOB.
On peut alors écrire :
s = s + 7% Ln et + t ) + -A%- Ln Ct ) avect = temps de pompage
t = temps de remontée
pompage remontée
soit :
^ = ^0 -^ îïT Ln a ^ yt^;
On peut ainsi étudier, quelque soit le schéma d'interprétation. Le ra¬
battement s en fonction de La variable 1 +* /* en coordonnées semi-logarith¬miques et déterminer la transmiss-ivité T par La pente de la droite. Ceci reste
valable si Le puits de pompage traverse une fissure horizontale ou verticale car
on a montré qu'après un certain temps l'évolution du rabattement en fonction du
temps est identique à La solution de THEIS.
- 36 -
BRGM - SGN/GEG
5 - INTERPRETATION DES COURBES DE REMONTEE
L'interprétation des courbes de remontée peut se faire de plusieurs
manieres.
5.7. - VEBUT VE LA REMONTEE
Le début de la remontée, et surtout si La descente a duré longtemps,
peut être interprété comme un pompage de débit -Q. L'interprétation peut être
effectuée en coordonnées bi Logarithmiques comme la descente ; i L ne faudra ce¬
pendant pas s'occuper de la fin de La remontée qui est déformée et présente tou¬
jours une stabilisation. On peut également tracer Le début de la remontée en
coordonnée semi-logarithmique mais il peut se produire que Le "régime de JACOB"
ne soit pas atteint pendant la phase non perturbée de la remontée.
5.1. - TIN VE LA REMONTEE
Après un certain temps, l'influence résiduelle de la descente et La
remontée suivent toutes Les deux l'approximation de JACOB.
On peut alors écrire :
s = s + 7% Ln et + t ) + -A%- Ln Ct ) avect = temps de pompage
t = temps de remontée
pompage remontée
soit :
^ = ^0 -^ îïT Ln a ^ yt^;
On peut ainsi étudier, quelque soit le schéma d'interprétation. Le ra¬
battement s en fonction de La variable 1 +* /* en coordonnées semi-logarith¬miques et déterminer la transmiss-ivité T par La pente de la droite. Ceci reste
valable si Le puits de pompage traverse une fissure horizontale ou verticale car
on a montré qu'après un certain temps l'évolution du rabattement en fonction du
temps est identique à La solution de THEIS.
2ÈME PARTIE
POMPAGES d'essai
MATÉRIEL ET MÉTHODE UTILISÉS
DESCRIPTION DES SITES TESTÉS
2ÈME PARTIE
POMPAGES d'essai
MATÉRIEL ET MÉTHODE UTILISÉS
DESCRIPTION DES SITES TESTÉS
- 38 -
BRGM - SGN/GEG
1 - POMPAGES D'ESSAIS - MATERIEL ET METHODES UTILISES
Pour pouvoir être interprété correctement, un pompage d'essai doit
être conduit avec rigueur, en utilisant du matériel approprié. Une acquisition
en continu des données (débit pompé et niveaux dans le puits et Les piézomètres
éventuellement) s'est vite révélée indispensable.
1.1. - VISPÛSTTIT VE MESURE {^Ig. II. 1)
Un appareillage spécialement adapté a été mis en partie au point en
1977. La description des différents organes figure dans le rapport scientifique
annuel relatif à l'année 1978 .
Rappelons que pour mettre en évidence la faible durée de la période
d'écoulement Linéaire en début d'essai (parfois d'une dizaine de secondes tout
au plus), il est apparu nécessaire d'enregistrer avec une précision suffisante
les rabattements pendant cette brève période. La mesure des débits pose plus de
problèmes en début d'essai car le démarrage de toute pompe est accompagné d'une
période transitoire qui dure au minimum de l'ordre d'une ou deux secondes. De
plus la plupart des débitmètres ont un temps de réponse tout à fait similaire,
et de ce fait il est très difficile de connaître Le débit au départ de l'essai.
. MeJiUJieA de. yiLveau pan. txmiÂmettejun. pnejumcit¿qu.e.
Pour des questions de fiabilité et de prix de revient, des transmet¬
teurs pneumatiques de niveau ont été initialement choisis de préférence à des
capteurs de pression immergés ou autres limnigraphes.
- l'alimentation en air comprimé des transmetteurs (qu'on appellera "bulLe-à-
bulle") se fait à une pression > 2 bar, au moyen d'une bouteille d'air compri¬
mé ou d'un petit compresseur. L'air, détendu à 2 bar, arrive à un régulateur
de débit, indépendant de la pression d'air en aval. Le débit qui traverse l'ap¬
pareil est visualisé par barbottage dans un petit récipient en verre. Ce débit
Mise au point d'une méthodologie pour la détermination des caractéristiques hy¬drauliques des milieux fissurés-- rapport scientifique annuel 1978.Rapport 79 SGN 062 GEG - décembre 1978.
- 38 -
BRGM - SGN/GEG
1 - POMPAGES D'ESSAIS - MATERIEL ET METHODES UTILISES
Pour pouvoir être interprété correctement, un pompage d'essai doit
être conduit avec rigueur, en utilisant du matériel approprié. Une acquisition
en continu des données (débit pompé et niveaux dans le puits et Les piézomètres
éventuellement) s'est vite révélée indispensable.
1.1. - VISPÛSTTIT VE MESURE {^Ig. II. 1)
Un appareillage spécialement adapté a été mis en partie au point en
1977. La description des différents organes figure dans le rapport scientifique
annuel relatif à l'année 1978 .
Rappelons que pour mettre en évidence la faible durée de la période
d'écoulement Linéaire en début d'essai (parfois d'une dizaine de secondes tout
au plus), il est apparu nécessaire d'enregistrer avec une précision suffisante
les rabattements pendant cette brève période. La mesure des débits pose plus de
problèmes en début d'essai car le démarrage de toute pompe est accompagné d'une
période transitoire qui dure au minimum de l'ordre d'une ou deux secondes. De
plus la plupart des débitmètres ont un temps de réponse tout à fait similaire,
et de ce fait il est très difficile de connaître Le débit au départ de l'essai.
. MeJiUJieA de. yiLveau pan. txmiÂmettejun. pnejumcit¿qu.e.
Pour des questions de fiabilité et de prix de revient, des transmet¬
teurs pneumatiques de niveau ont été initialement choisis de préférence à des
capteurs de pression immergés ou autres limnigraphes.
- l'alimentation en air comprimé des transmetteurs (qu'on appellera "bulLe-à-
bulle") se fait à une pression > 2 bar, au moyen d'une bouteille d'air compri¬
mé ou d'un petit compresseur. L'air, détendu à 2 bar, arrive à un régulateur
de débit, indépendant de la pression d'air en aval. Le débit qui traverse l'ap¬
pareil est visualisé par barbottage dans un petit récipient en verre. Ce débit
Mise au point d'une méthodologie pour la détermination des caractéristiques hy¬drauliques des milieux fissurés-- rapport scientifique annuel 1978.Rapport 79 SGN 062 GEG - décembre 1978.
- 39 -Figure n°ll.1 : Schéma des possibilités de mesure Lors
de pompages d'essai (niveaux, débits)
Compresseur
0,6 -Sm^/hRotamètre
=&
10 - 50 m* /hDiaphragme
l^ i
1 1 1
I ' >
1 1
mit
m. eau
Transmetteurs
pneumatiques
de niveou
0 -20tii
N\\N'
I
> Capteur^^ immergé
^ O-IOm
o 0 0
êm-7Enregistreur
SRD ou SRM
- 39 -Figure n°ll.1 : Schéma des possibilités de mesure Lors
de pompages d'essai (niveaux, débits)
Compresseur
0,6 -Sm^/hRotamètre
=&
10 - 50 m* /hDiaphragme
l^ i
1 1 1
I ' >
1 1
mit
m. eau
Transmetteurs
pneumatiques
de niveou
0 -20tii
N\\N'
I
> Capteur^^ immergé
^ O-IOm
o 0 0
êm-7Enregistreur
SRD ou SRM
- 40 -
BRGM - SGN/GEG
est ajusté à 2 ou 3 bulles par seconde, et part dans le forage au moyen d'un
conduit en rilsan 0 4x6 mm, lesté par un contrepoids. Si l'extrémité du con¬
duit est immergé d'une hauteur h dans L'eau, la pression d'air dans la ligne
va croître jusqu'à compenser cette hauteur, puis les bulles s'échappent et la
pression d'air se stabilise.
- Sur cette Ligne d'air, on a fixé un capteur de pression et un manomètre de pré¬
cision, permettant de mesurer une gamme de 0 à 20 m d'eau. Le manomètre, de
diamètre 150 mm, est de classe 1, et le capteur de pression est donné pour une
précision meilleure que 0,2 % (linéarité, hystérésis et dérive en température
entre 10 et 40°C confondus). Ce capteur est un capteur de pression relative.
IL est possible, avec un enregistreur approprié, d'apprécier des variations de
niveau de 2 à 3 cm moyennant une vérification de l'étalonnage par immersion de
la ligne d'air à des profondeurs connues avant et après L'essai (fig. II. 2).
- Pour les remontées de niveau, il faut que le débit d'air soit capable de fai¬
re remonter la pression en Ligne. Plus ce débit est faible et plus cette re¬
montée est lente. De ce fait, lorsque les remontées de niveau sont très rapi¬
des, La "bulle-à-bulle" ne suit plus. Pour des lignes d'air de 25 m environ,
la vitesse de remontée doit être inférieure au mètre/mn avec un débit de 3 bul¬
les par seconde sur nos équipements.
. Me^uÂ.eÀ> de yiiveau pan. capteu/i ÁsmeAgt
Pour pallier aux inconvénients cités plus haut, on a mis au point un
capteur de pression immergeabLe de précision. Le capteur de pression relative,
de classe 0,2, à jauges de contraintes, est placé dans un corps métallique qui
sert de lest. A ce corps, est fixé un conditionneur qui alimente Le capteur à
tension constante et amplifie la tension issue du capteur. La liaison avec la
surface se fait au moyen d'un cable à 6 conducteurs blindé, dans lequel a été
placé un conduit pneumatique permettant la transmission de la pression atmosphé¬
rique jusqu'au capteur. Les différents éléments du capteur, d'un diamètre maxi¬
mum de 25 mm, sont raccordés par des prises étanches entre-eux et au cable de
liaison (figll.3». En surface, un boîtier fournit l'alimentation du capteur,
l'affichage de la pression et une tension de sortie pour l'enregistrement.
- 40 -
BRGM - SGN/GEG
est ajusté à 2 ou 3 bulles par seconde, et part dans le forage au moyen d'un
conduit en rilsan 0 4x6 mm, lesté par un contrepoids. Si l'extrémité du con¬
duit est immergé d'une hauteur h dans L'eau, la pression d'air dans la ligne
va croître jusqu'à compenser cette hauteur, puis les bulles s'échappent et la
pression d'air se stabilise.
- Sur cette Ligne d'air, on a fixé un capteur de pression et un manomètre de pré¬
cision, permettant de mesurer une gamme de 0 à 20 m d'eau. Le manomètre, de
diamètre 150 mm, est de classe 1, et le capteur de pression est donné pour une
précision meilleure que 0,2 % (linéarité, hystérésis et dérive en température
entre 10 et 40°C confondus). Ce capteur est un capteur de pression relative.
IL est possible, avec un enregistreur approprié, d'apprécier des variations de
niveau de 2 à 3 cm moyennant une vérification de l'étalonnage par immersion de
la ligne d'air à des profondeurs connues avant et après L'essai (fig. II. 2).
- Pour les remontées de niveau, il faut que le débit d'air soit capable de fai¬
re remonter la pression en Ligne. Plus ce débit est faible et plus cette re¬
montée est lente. De ce fait, lorsque les remontées de niveau sont très rapi¬
des, La "bulle-à-bulle" ne suit plus. Pour des lignes d'air de 25 m environ,
la vitesse de remontée doit être inférieure au mètre/mn avec un débit de 3 bul¬
les par seconde sur nos équipements.
. Me^uÂ.eÀ> de yiiveau pan. capteu/i ÁsmeAgt
Pour pallier aux inconvénients cités plus haut, on a mis au point un
capteur de pression immergeabLe de précision. Le capteur de pression relative,
de classe 0,2, à jauges de contraintes, est placé dans un corps métallique qui
sert de lest. A ce corps, est fixé un conditionneur qui alimente Le capteur à
tension constante et amplifie la tension issue du capteur. La liaison avec la
surface se fait au moyen d'un cable à 6 conducteurs blindé, dans lequel a été
placé un conduit pneumatique permettant la transmission de la pression atmosphé¬
rique jusqu'au capteur. Les différents éléments du capteur, d'un diamètre maxi¬
mum de 25 mm, sont raccordés par des prises étanches entre-eux et au cable de
liaison (figll.3». En surface, un boîtier fournit l'alimentation du capteur,
l'affichage de la pression et une tension de sortie pour l'enregistrement.
- 41 -
Figure n° 11.2; Schéma d'un dispositif d'enregistrementde niveaux en sondage utilisant destransmetteurs pneumatiques
©-
^.^'^^^^'^J
0=
rpoc
^CapteurSE LAB
21 V
0
Conditionneur
10^
C\J arrivée d'air
ÇZj régulateur de débit d'air[¿) manomètre de contrôle
[¿¿J capteur de pression d'air
(5) ligne d'air en forage
Çb) valise de conditionnement des capteurs
/'7^ enregistreur analogique
9^
Enregistreur
SRD ou SRM
- 41 -
Figure n° 11.2; Schéma d'un dispositif d'enregistrementde niveaux en sondage utilisant destransmetteurs pneumatiques
©-
^.^'^^^^'^J
0=
rpoc
^CapteurSE LAB
21 V
0
Conditionneur
10^
C\J arrivée d'air
ÇZj régulateur de débit d'air[¿) manomètre de contrôle
[¿¿J capteur de pression d'air
(5) ligne d'air en forage
Çb) valise de conditionnement des capteurs
/'7^ enregistreur analogique
9^
Enregistreur
SRD ou SRM
- 42 -
Figure n°ii.3: Capteur de niveau (pression relative)immergé en forage
t
29 cm
^[
14 cm
i
tCable pneumo.électrique
( longueur 200 m)
HM prise étonche Jupiteur
module olim + empli
f IIIHHti prise étonche Jupiter
_ logement copteur
(capteur Druck PDCR22)
_ prise de pression
- 42 -
Figure n°ii.3: Capteur de niveau (pression relative)immergé en forage
t
29 cm
^[
14 cm
i
tCable pneumo.électrique
( longueur 200 m)
HM prise étonche Jupiteur
module olim + empli
f IIIHHti prise étonche Jupiter
_ logement copteur
(capteur Druck PDCR22)
_ prise de pression
- 43 -
BRGM SGN/GEG
Le temps de réponse d'un tel capteur est extrêmement rapide (coupure
à 10 Hz) et sa précision sur La gamme 0-10 m est meilleure que 2 cm. Cet appareil
est utilisé seul ou en relais avec un "bulle à bulle" chaque fois que les remon¬
tées observées sont rapides.
. MeóuAe^ da dé.b¿t pompé.
Deux systèmes sont utilisés. Le premier consiste en un débitmètre à
flotteur (rotamètre) muni d'un suiveur magnétique et qui permet l'affichage ana¬
logique du débit (entre 0,6 et 6 m^/h) et fournit un courant 0 - 20 m A pour un
enregistreur. Ce d.ispositif a l'avantage d'avoir une bonne précision (de l'ordre
de 1 % de La pleine échelle) et une sortie électrique linéaire en fonction du dé¬
bit. Toutefois, il faut le placer sur une canalisation verticale, et pouvoir Le
shunter par un by-pass en début d'essai car le flotteur supporte mal les varia¬
tions brusques de débit.
L'autre système est un organe déprimogène (diaphragme) pour des débits
entre 10 et 50 m^/h. Ce diaphragme est fixé entre 2 brides sur une conduite0 100 mm, entre deux tronçons rectilignes de 2 m chacun. IL est associé à un cap¬
teur de pression différentielle puisque l'écoulement crée une perte de charge en¬
tre L'amont et l'aval du diaphragme, proportionnelle au carré du débit. Le cap¬
teur de pression possède une sortie électrique sous forme d'une boucle de courant
pour enregistrement ou entrée sur un régulateur. L'uti lisation de ce système en
conduite de refoulement de pompe nécessite de réduire la turbulence dans La con¬
duite et de maintenir impérativement le diaphragme en écoulement noyé (une légè¬
re contre-pression est souhaitable).' Sa précision n'est bonne (meilleure que 5 %)
qu'au-delà de 25 m^/h.
Tous les essais mesurés au cours de l'année 1979 ont été enregistrés
sous forme analogique par un appareil à 2 voies continues type SEFRAM SRD ou 6
voies continues type SEFRAW SRM, sur lequel on a fait varier La vitesse de dé¬
filement de 300 mm/h au début d'essai à 6mm/mnen fin d'essaiiLa classe de l'ap¬
pareil, dont les sensibilités d'entrée sont variables de 1 mV à 50 V pleine
échelle (pour une largeur de diagramme de 25 cm) est meilleure que 0,25.
- 43 -
BRGM SGN/GEG
Le temps de réponse d'un tel capteur est extrêmement rapide (coupure
à 10 Hz) et sa précision sur La gamme 0-10 m est meilleure que 2 cm. Cet appareil
est utilisé seul ou en relais avec un "bulle à bulle" chaque fois que les remon¬
tées observées sont rapides.
. MeóuAe^ da dé.b¿t pompé.
Deux systèmes sont utilisés. Le premier consiste en un débitmètre à
flotteur (rotamètre) muni d'un suiveur magnétique et qui permet l'affichage ana¬
logique du débit (entre 0,6 et 6 m^/h) et fournit un courant 0 - 20 m A pour un
enregistreur. Ce d.ispositif a l'avantage d'avoir une bonne précision (de l'ordre
de 1 % de La pleine échelle) et une sortie électrique linéaire en fonction du dé¬
bit. Toutefois, il faut le placer sur une canalisation verticale, et pouvoir Le
shunter par un by-pass en début d'essai car le flotteur supporte mal les varia¬
tions brusques de débit.
L'autre système est un organe déprimogène (diaphragme) pour des débits
entre 10 et 50 m^/h. Ce diaphragme est fixé entre 2 brides sur une conduite0 100 mm, entre deux tronçons rectilignes de 2 m chacun. IL est associé à un cap¬
teur de pression différentielle puisque l'écoulement crée une perte de charge en¬
tre L'amont et l'aval du diaphragme, proportionnelle au carré du débit. Le cap¬
teur de pression possède une sortie électrique sous forme d'une boucle de courant
pour enregistrement ou entrée sur un régulateur. L'uti lisation de ce système en
conduite de refoulement de pompe nécessite de réduire la turbulence dans La con¬
duite et de maintenir impérativement le diaphragme en écoulement noyé (une légè¬
re contre-pression est souhaitable).' Sa précision n'est bonne (meilleure que 5 %)
qu'au-delà de 25 m^/h.
Tous les essais mesurés au cours de l'année 1979 ont été enregistrés
sous forme analogique par un appareil à 2 voies continues type SEFRAM SRD ou 6
voies continues type SEFRAW SRM, sur lequel on a fait varier La vitesse de dé¬
filement de 300 mm/h au début d'essai à 6mm/mnen fin d'essaiiLa classe de l'ap¬
pareil, dont les sensibilités d'entrée sont variables de 1 mV à 50 V pleine
échelle (pour une largeur de diagramme de 25 cm) est meilleure que 0,25.
- 44 -
BRGM SGN/GEG
Après dépouillement des courbes P(t) et Q (t), un tracé automatique
est réalisé par moyens informatiques.
1.2. - METHOVE liTILISEE
. Coyidulte. des eAScuÂ
- Deux séries de pompage d'essai ont été réalisés au cours du second semestre 1979.
La première dans des séries perméables en Lorraine (grès ou calcaires fissurés)
l'autre dans des granites fracturés en Lozère, où la perméabilité s'est révélée
beaucoup plus faible, (tableau n°1 ).
- Les essais ont été menés avec un débit de pompage sensiblement constant. Deux
sites sur les cinq étudiés étaient équipés d'un piézomètre à proximité du puits
de pompage. Dans ces deux cas, on a enregistré les niveaux à La descente et à
La remontée dans le puits de pompage et le piézomètre. Dans les autres cas, seul
le niveau dans le puits de pompage a été suivi.
Les pompes immergées utilisées ont été soit une pompe GUINARD 0 6" pour les dé¬
bits de 15 à 50 m^/h, soit une pompe BRIAU 0 4" pour Les débits inférieurs à
4 m^/h, les colonnes de refoulement étant respectivement en 0 3" ou 4" d'une
part et 0 1.1/2 " d'autre part.
- La durée des essais est variable : le pompage s été maintenu jusqu'à l'observa¬
tion d'une pseudo-stabilisation du rabattement dans le puits de pompage (résul¬
tat obtenu entre 3h et 42fi) . La remontée a duré généralement entre 1/8 et la
moitié de ceLle du pompage.
. lYvten.pfLÎtatÂjon
Il nous a semblé utile de mettre en oeuvre non pas une seule méthode
(notamment celles basées sur un modèle à fissure verticale ou horizontale) mais
d'utiliser au mieux Les différentes possibilités développées au chapitre 1. Le
tableau suivant ( n° 2 ) résume le nombre d'interprétations possibles réalisées à
partir des cinq essais exécutés lors de la campagne 1979.
- 44 -
BRGM SGN/GEG
Après dépouillement des courbes P(t) et Q (t), un tracé automatique
est réalisé par moyens informatiques.
1.2. - METHOVE liTILISEE
. Coyidulte. des eAScuÂ
- Deux séries de pompage d'essai ont été réalisés au cours du second semestre 1979.
La première dans des séries perméables en Lorraine (grès ou calcaires fissurés)
l'autre dans des granites fracturés en Lozère, où la perméabilité s'est révélée
beaucoup plus faible, (tableau n°1 ).
- Les essais ont été menés avec un débit de pompage sensiblement constant. Deux
sites sur les cinq étudiés étaient équipés d'un piézomètre à proximité du puits
de pompage. Dans ces deux cas, on a enregistré les niveaux à La descente et à
La remontée dans le puits de pompage et le piézomètre. Dans les autres cas, seul
le niveau dans le puits de pompage a été suivi.
Les pompes immergées utilisées ont été soit une pompe GUINARD 0 6" pour les dé¬
bits de 15 à 50 m^/h, soit une pompe BRIAU 0 4" pour Les débits inférieurs à
4 m^/h, les colonnes de refoulement étant respectivement en 0 3" ou 4" d'une
part et 0 1.1/2 " d'autre part.
- La durée des essais est variable : le pompage s été maintenu jusqu'à l'observa¬
tion d'une pseudo-stabilisation du rabattement dans le puits de pompage (résul¬
tat obtenu entre 3h et 42fi) . La remontée a duré généralement entre 1/8 et la
moitié de ceLle du pompage.
. lYvten.pfLÎtatÂjon
Il nous a semblé utile de mettre en oeuvre non pas une seule méthode
(notamment celles basées sur un modèle à fissure verticale ou horizontale) mais
d'utiliser au mieux Les différentes possibilités développées au chapitre 1. Le
tableau suivant ( n° 2 ) résume le nombre d'interprétations possibles réalisées à
partir des cinq essais exécutés lors de la campagne 1979.
- 45 -
TABLEAU N-l : RESUME DES ESSAIS REALISES
POINTD'OBSERVATION
NEUFCHATEAU
BICQUELEY
PIEZO BICQUELEY
PUTTELANGE
FONTANS
FF 1
FPl
SAINT ALBAN(la Maligne)
SAPl
PUITS DE
POMPAGE
Neufchateau
Bicqueley
Bicqueley
Puttelange
FFlFFl
SAP]
DUREE DU
POMPAGE
6 h
42 h
42 h
6,6 h
7,1 h7,1 h
2.^8 h
DEBIT DE
POMPAGE
42 I 35mVh
17,8 m Vh17,8 mVh
24 à 22mVh
1 2 mVhl]2 mVh
0,78 mVh
RABATTEMENTMAXIMAL
9,5 m
16 m
14 m
8,35 m
13 9 m
1 16 m
5 4m9
DUREE DE
LAREMONTEE
2,2 h
6,4 h
6,4 h
2,7 h
3.3 h6.4 h
0,7 h
DISTANCE AU
PUITS DE
POMPAGE
0
0
9,45 m
0
02,0 m
0
- 45 -
TABLEAU N-l : RESUME DES ESSAIS REALISES
POINTD'OBSERVATION
NEUFCHATEAU
BICQUELEY
PIEZO BICQUELEY
PUTTELANGE
FONTANS
FF 1
FPl
SAINT ALBAN(la Maligne)
SAPl
PUITS DE
POMPAGE
Neufchateau
Bicqueley
Bicqueley
Puttelange
FFlFFl
SAP]
DUREE DU
POMPAGE
6 h
42 h
42 h
6,6 h
7,1 h7,1 h
2.^8 h
DEBIT DE
POMPAGE
42 I 35mVh
17,8 m Vh17,8 mVh
24 à 22mVh
1 2 mVhl]2 mVh
0,78 mVh
RABATTEMENTMAXIMAL
9,5 m
16 m
14 m
8,35 m
13 9 m
1 16 m
5 4m9
DUREE DE
LAREMONTEE
2,2 h
6,4 h
6,4 h
2,7 h
3.3 h6.4 h
0,7 h
DISTANCE AU
PUITS DE
POMPAGE
0
0
9,45 m
0
02,0 m
0
- 46 -
TABLEAU N°2 NOMBRE D'ESSAIS INTERPRETES SUIVANT CHAQUE METHODE
(certains essais peuvent être interprétés de plu¬sieurs manières)
Puits de pompage
descenderemontée
Piézomètre
descenteremontée
THEIS
1
2
22
JACOB
3
3
1
1
PAPADO-POULOS
2
2
FISSUREVERTICALE
1
0
1 + 1
FISSUREHORIZONT.
1
NOMBRE
D'ESSAIS
55
22
- 46 -
TABLEAU N°2 NOMBRE D'ESSAIS INTERPRETES SUIVANT CHAQUE METHODE
(certains essais peuvent être interprétés de plu¬sieurs manières)
Puits de pompage
descenderemontée
Piézomètre
descenteremontée
THEIS
1
2
22
JACOB
3
3
1
1
PAPADO-POULOS
2
2
FISSUREVERTICALE
1
0
1 + 1
FISSUREHORIZONT.
1
NOMBRE
D'ESSAIS
55
22
- 47 -
BRGM - SGN/GEG
2 - SITES RETENUS POUR LES POMPAGES D'ESSAI
2.7. - SITES VANS LES GRANITES TISSURES EN LOZERE* {St Atban, Tontas]
. Les sites retenus dans le département de la Lozère sont situés dans
le massif granitique de La Hargeride. Ce massif est constitué essentiellement de
granites porphyroides à biotite, caractérisés par l'abondance de macrocristaux
d'orthose. Ces granites sont recoupés nettement par des amas plus récents de leu-
cogranites à deux micas. De plus, des filons assez nombreux et variés (Lampro-
phyre, porphyrite, microgranite et quartz) recoupent l'ensemble.
Les accidents affectant la région ont deux directions principales sen¬
siblement N-S et E.W.
L'altération des granites en arènes (sables plus ou moins argileux)
est en général peu épaisse dans la région ; cette constatation aurait pour ori¬
gine le rôle important joué par l'érosion, plutôt que la vulnérabilité à l'alté¬
ration de la roche elle-même.
. Le souhait du Ministère de l'Agriculture de développer l'exploitation
des ressources en eau- souterraine dans Les terrains "de socle" bénéficiant d'une
pluviométrie moyenne à forte a conduit la DDA de Lozère à demander une campagne
de reconnaissance au BRGH dans ce département en 1979. Un certain nombre de sonda¬
ges de courte longueur (30 m en moyenne) ont été implantés selon plusieurs cri¬
tères :
- sélection géologique à partir de photos aériennes permettant une analyse
aussi fine que possible de la f racturation. Un contrôle sur le terrain a
complété les indications déduites des photos,
- accessibilité pour réalisation des forages au "marteau-fond-de-trou" et
possibilités de raccordement éventuel de ces forages à des réseaux d'ad¬
duction existants.
* D'après C. SAUVEPLANE C198Q) - Rapport 80 SGN 027 LRO
- 47 -
BRGM - SGN/GEG
2 - SITES RETENUS POUR LES POMPAGES D'ESSAI
2.7. - SITES VANS LES GRANITES TISSURES EN LOZERE* {St Atban, Tontas]
. Les sites retenus dans le département de la Lozère sont situés dans
le massif granitique de La Hargeride. Ce massif est constitué essentiellement de
granites porphyroides à biotite, caractérisés par l'abondance de macrocristaux
d'orthose. Ces granites sont recoupés nettement par des amas plus récents de leu-
cogranites à deux micas. De plus, des filons assez nombreux et variés (Lampro-
phyre, porphyrite, microgranite et quartz) recoupent l'ensemble.
Les accidents affectant la région ont deux directions principales sen¬
siblement N-S et E.W.
L'altération des granites en arènes (sables plus ou moins argileux)
est en général peu épaisse dans la région ; cette constatation aurait pour ori¬
gine le rôle important joué par l'érosion, plutôt que la vulnérabilité à l'alté¬
ration de la roche elle-même.
. Le souhait du Ministère de l'Agriculture de développer l'exploitation
des ressources en eau- souterraine dans Les terrains "de socle" bénéficiant d'une
pluviométrie moyenne à forte a conduit la DDA de Lozère à demander une campagne
de reconnaissance au BRGH dans ce département en 1979. Un certain nombre de sonda¬
ges de courte longueur (30 m en moyenne) ont été implantés selon plusieurs cri¬
tères :
- sélection géologique à partir de photos aériennes permettant une analyse
aussi fine que possible de la f racturation. Un contrôle sur le terrain a
complété les indications déduites des photos,
- accessibilité pour réalisation des forages au "marteau-fond-de-trou" et
possibilités de raccordement éventuel de ces forages à des réseaux d'ad¬
duction existants.
* D'après C. SAUVEPLANE C198Q) - Rapport 80 SGN 027 LRO
- 48 -
BRGM - SGN/GEG
Au cours de La réalisation des forages (en général 0 105 mm à partir
d'un avant-trou en 0 140 mm ou 219 mm), on s'est efforcée de mesurer la vitesse
d'avancement et les débits d'exhaure résultant de L'injection d'air sous pression.
Ensuite, en fin de forage, un court test à l' air-Lift a été conduit pendant une
demi-heure; suivi d'une mesure de la remontée. Ces tests ont permis de dégager
un ordre de grandeur de la transmissivité des terrains rencontrés.
Lorsque les tests se sont révélés positifs, un second forage a été exé¬
cuté à proximité et équipé en piézomètre. Un test de pompage de plus Longue durée
au moyen d'une pompe immergée a été alors effectué (à débit constant) avec suivi
des niveaux au puits de pompage et au piézomètre, en cours de pompage et de remon¬
tée.
. Parmi les sites étudiés, deux ont été retenus pour L'exécution de pom¬
pages d'essais avec enregistrement des données, dans Le cadre du contrat DGRST.
Ces sites sont situés respectivement sur les communes de Saint Alban (au Lieu dit
"La Malige") et de Fontans (au lieu dit "Truc de Montchamps") . Le premier site
ne comporte qu'un seul forage de 40 m (dénommé SAPl), Le second un forage de 22 m
(FFl) et un piézomètre de 31 m (FPl) écartés de 2 mètres. L'implantation des fo¬
rages est située sur La figure II. 4.
Les coupes des forages sont portées sur les pages suivantes . On note¬
ra une coupe géologique, à partir des cuttings remontés à la surface, où figure
un certain nombre de fissures. Celles-ci sont déduites soit de venues d'eau bien
mises en évidence lors de la foration, soit d'une brusque avance d'outil, soit des
deux phénomènes à la fois.
2.2. - SITE VE BICQUELEV [Meuntke eX Mohelt^)
. Le site de Bicqueley, au Sud de TouL, a été étudié par le laboratoire
d' hydrogéologie et d'hydraulique appliquée de l'Ecole Nationale Supérieure de Géo¬
logie de Nancy, en 1979 et 1980. Le but de l'étude était d'examiner les possibi¬
lités de captage par forage de la nappe aquifère du Bajocien.
D'après rapport 80 SGN 027 LRO
- 48 -
BRGM - SGN/GEG
Au cours de La réalisation des forages (en général 0 105 mm à partir
d'un avant-trou en 0 140 mm ou 219 mm), on s'est efforcée de mesurer la vitesse
d'avancement et les débits d'exhaure résultant de L'injection d'air sous pression.
Ensuite, en fin de forage, un court test à l' air-Lift a été conduit pendant une
demi-heure; suivi d'une mesure de la remontée. Ces tests ont permis de dégager
un ordre de grandeur de la transmissivité des terrains rencontrés.
Lorsque les tests se sont révélés positifs, un second forage a été exé¬
cuté à proximité et équipé en piézomètre. Un test de pompage de plus Longue durée
au moyen d'une pompe immergée a été alors effectué (à débit constant) avec suivi
des niveaux au puits de pompage et au piézomètre, en cours de pompage et de remon¬
tée.
. Parmi les sites étudiés, deux ont été retenus pour L'exécution de pom¬
pages d'essais avec enregistrement des données, dans Le cadre du contrat DGRST.
Ces sites sont situés respectivement sur les communes de Saint Alban (au Lieu dit
"La Malige") et de Fontans (au lieu dit "Truc de Montchamps") . Le premier site
ne comporte qu'un seul forage de 40 m (dénommé SAPl), Le second un forage de 22 m
(FFl) et un piézomètre de 31 m (FPl) écartés de 2 mètres. L'implantation des fo¬
rages est située sur La figure II. 4.
Les coupes des forages sont portées sur les pages suivantes . On note¬
ra une coupe géologique, à partir des cuttings remontés à la surface, où figure
un certain nombre de fissures. Celles-ci sont déduites soit de venues d'eau bien
mises en évidence lors de la foration, soit d'une brusque avance d'outil, soit des
deux phénomènes à la fois.
2.2. - SITE VE BICQUELEV [Meuntke eX Mohelt^)
. Le site de Bicqueley, au Sud de TouL, a été étudié par le laboratoire
d' hydrogéologie et d'hydraulique appliquée de l'Ecole Nationale Supérieure de Géo¬
logie de Nancy, en 1979 et 1980. Le but de l'étude était d'examiner les possibi¬
lités de captage par forage de la nappe aquifère du Bajocien.
D'après rapport 80 SGN 027 LRO
. . . - 49 - . . .
Figure n*II.4: InpLantation des forages d'essai dans Les granites de Lozère
ANAUSE PHOTOGEOLOGIQUE
Faille cerLaina
Faille, supposée
Zone broyée.
6ondaqe de reconnaissance
SGTP1 et
5GTF1
••""*•••„••
f 5 G T S r GERMAIN DU TEIL
)
~\ P PlEZOMETßE ¿105mm
l F FORAGE POUB TEST 0 U Q m m
communale
',^\:^¿rhc /xrr:£"---\ ^ ¡ - ^ ^ , ' M ^ A - ^
COMMUNES DE FON TANS , SERVERETTE
SONDAGE: FFlDEPAR.TEMENT
COMMUNIE
LIEU DIT
LOZERE
FONTANS
TRrC DE MONTCHAMP
COORDONNEES
X
y
- 50 -
682,40
2/1,64
990 ra
SONDAGE EXECUTE LE
PROFONDEUR TOTALE
EQUIPEMENT
TEST AIR- LIFT
NIVEAU STATIQUE
iy/05/l9y9
22 m en 0 2 1 9 mtr. de 0 à 5 m et 0 1 40 mn; de 3 à 22 ni
en 0 101/105 ni:n PVC lanterné de 4,20 à 22 ;ii.r. 0 200 t?.Gî PVC plein de 0 à 4 ,20 t.1 2 heure avec mesures sur FPl siLuú à 2 m
:::ii'06 : 3,82 m/soi - 22/06 : 3,8ôm 'sol -29/08 : 4,08 ni/soi
COUPE L1THOL06IQUE
5-
10-
15-
10-
!5-
;o-
5-
0 J
T =r-f +
+ + -HI K-
+ + 4=1= =F-
+ +
H + 4+ +
+ + 4
4-4-44- 4-
T =F-
4- 4--1» 4-
4-4-4
Ari'ncis t-L terre végútaic
Graniu fissuré
(.ranib.- sain, non fissuré(gris, à 2 :iiic>i.s")
VITESSES D'AVANCEMENT1 i 3 A 5
Mosure EC: 70fimhos..cm à 20'~'C^ surdurant, (.'.'-hdi air iiit.
échantil Ipn pr'-lovi
mn/m7
1->.
I i
Saper leur es ia1.0 mn pir mèitre
DEB1T3 MESURES A
L'AVANCEMENT
Arrivi'o «.i 'i-ai
i ;u < Il
(),S) r/i.'li
7^ 1 , b ô/j/ii
=¿ J.8 aiJ/h
l.V nt3/li
MOB. LdOn* 1
B.R.G.M. s. 6. R. Languedoc- Roussillon
SONDAGE: FFlDEPAR.TEMENT
COMMUNIE
LIEU DIT
LOZERE
FONTANS
TRrC DE MONTCHAMP
COORDONNEES
X
y
- 50 -
682,40
2/1,64
990 ra
SONDAGE EXECUTE LE
PROFONDEUR TOTALE
EQUIPEMENT
TEST AIR- LIFT
NIVEAU STATIQUE
iy/05/l9y9
22 m en 0 2 1 9 mtr. de 0 à 5 m et 0 1 40 mn; de 3 à 22 ni
en 0 101/105 ni:n PVC lanterné de 4,20 à 22 ;ii.r. 0 200 t?.Gî PVC plein de 0 à 4 ,20 t.1 2 heure avec mesures sur FPl siLuú à 2 m
:::ii'06 : 3,82 m/soi - 22/06 : 3,8ôm 'sol -29/08 : 4,08 ni/soi
COUPE L1THOL06IQUE
5-
10-
15-
10-
!5-
;o-
5-
0 J
T =r-f +
+ + -HI K-
+ + 4=1= =F-
+ +
H + 4+ +
+ + 4
4-4-44- 4-
T =F-
4- 4--1» 4-
4-4-4
Ari'ncis t-L terre végútaic
Graniu fissuré
(.ranib.- sain, non fissuré(gris, à 2 :iiic>i.s")
VITESSES D'AVANCEMENT1 i 3 A 5
Mosure EC: 70fimhos..cm à 20'~'C^ surdurant, (.'.'-hdi air iiit.
échantil Ipn pr'-lovi
mn/m7
1->.
I i
Saper leur es ia1.0 mn pir mèitre
DEB1T3 MESURES A
L'AVANCEMENT
Arrivi'o «.i 'i-ai
i ;u < Il
(),S) r/i.'li
7^ 1 , b ô/j/ii
=¿ J.8 aiJ/h
l.V nt3/li
MOB. LdOn* 1
B.R.G.M. s. 6. R. Languedoc- Roussillon
SONDAGE: FPlDEPARTEMENT
COMMUNE
LIEU DIT
) ozr.uE
FON 'LAN S
TRIT DE MONJ CHAMP
COORDONNEES
- 51 -
X
y
682,40
271,64990 m
SONDAGE EXECUTE LE
PROFONDEUR TOTALE
EQUIPEMENT
TEST AIR- LIFT
NIVEAU STATIQUE
07/06/1979'31 m en Ci 10") ir.m
0 : 40 mm. Tube PVC plein de 0 à 19 m et de 27 à 31 m. Tube lanterné de 19 à 27 m.
08/06 pendant 1 heure. (^ diminue de J ¡ik 3 nui/h
08/06 : 2,71 m/sol - 20/06 : 3,84 m/sol -29/08 : 4,17 n/sol -18/06 : 3,79 ra/sol - 22/06 : 4,00 m/sol.
COUPE LITHOLOGIQUE
0
m.
5-
4-" -I- * 4-
10-^'y 4- X 4-" 4- > 4- >
H- -i- +4: 4-
f 4- 4-
t * 4^
15-
20-
25-
30-
35-
¿0 J
^^^^^^^^
4-x +>
-+ i-f 4-
4- 4-+ 4-
4- 4-
1 K X »_
t =1= it
Ff4= Tzfc 4^_
f 4- 4--I h-
H- 4--I- 4-
.^
» » »
X » K k
' « '
Arènes fines et terrevégétale
Arènes iincs
Granl t-.- a itéré
Cranitt-plus compact
Gran iti assez sain
l'issure sur 0,30 m
(Iran i tt- altérél'issuri.' sur 0,50 m Jf^'-^^î' (brune )-
_ sain0,50 m Î^J^iJile )
(blanche)
Granit' assez sain, gris
Graniti- assez sainl'issure sur
Granit altéré, tendre
VITESSES D'AVANCEMENT
i Z 3 t, s I
icnTubage fermé en t6te par bouclMesures de remontée des niveauxTrise d'échantillon
Î4d: p' = Il
( EC = 24(
vii se= T H^ 4
2'CP-mhqs . cm
Jlepère û C
.8.10-'* m2
à 20
mn/m7
h*-
,26/s
m/soli
DEBITS MESURES A
L'AVANCEMENT
# 1 m3/h
i^T^ 2.7 n;3/h
3 n-J.'h
#3,2 ra3.."h
?¥ 3,9 n!3/h
T=¿ 3,7 m3/h
MOD. mo n'
B. R. G. M. S. G. R. Languedoc - Roussillon
SONDAGE: FPlDEPARTEMENT
COMMUNE
LIEU DIT
) ozr.uE
FON 'LAN S
TRIT DE MONJ CHAMP
COORDONNEES
- 51 -
X
y
682,40
271,64990 m
SONDAGE EXECUTE LE
PROFONDEUR TOTALE
EQUIPEMENT
TEST AIR- LIFT
NIVEAU STATIQUE
07/06/1979'31 m en Ci 10") ir.m
0 : 40 mm. Tube PVC plein de 0 à 19 m et de 27 à 31 m. Tube lanterné de 19 à 27 m.
08/06 pendant 1 heure. (^ diminue de J ¡ik 3 nui/h
08/06 : 2,71 m/sol - 20/06 : 3,84 m/sol -29/08 : 4,17 n/sol -18/06 : 3,79 ra/sol - 22/06 : 4,00 m/sol.
COUPE LITHOLOGIQUE
0
m.
5-
4-" -I- * 4-
10-^'y 4- X 4-" 4- > 4- >
H- -i- +4: 4-
f 4- 4-
t * 4^
15-
20-
25-
30-
35-
¿0 J
^^^^^^^^
4-x +>
-+ i-f 4-
4- 4-+ 4-
4- 4-
1 K X »_
t =1= it
Ff4= Tzfc 4^_
f 4- 4--I h-
H- 4--I- 4-
.^
» » »
X » K k
' « '
Arènes fines et terrevégétale
Arènes iincs
Granl t-.- a itéré
Cranitt-plus compact
Gran iti assez sain
l'issure sur 0,30 m
(Iran i tt- altérél'issuri.' sur 0,50 m Jf^'-^^î' (brune )-
_ sain0,50 m Î^J^iJile )
(blanche)
Granit' assez sain, gris
Graniti- assez sainl'issure sur
Granit altéré, tendre
VITESSES D'AVANCEMENT
i Z 3 t, s I
icnTubage fermé en t6te par bouclMesures de remontée des niveauxTrise d'échantillon
Î4d: p' = Il
( EC = 24(
vii se= T H^ 4
2'CP-mhqs . cm
Jlepère û C
.8.10-'* m2
à 20
mn/m7
h*-
,26/s
m/soli
DEBITS MESURES A
L'AVANCEMENT
# 1 m3/h
i^T^ 2.7 n;3/h
3 n-J.'h
#3,2 ra3.."h
?¥ 3,9 n!3/h
T=¿ 3,7 m3/h
MOD. mo n'
B. R. G. M. S. G. R. Languedoc - Roussillon
SONDAGE: SAPl - 52 -
DEPARTEMENT
COMMUNE
LIEU DIT
LOZERE
St Al. RAN'
i-\ >L\i.i(;r
COORDONNEES l y
687,0;
2V4,')K
i i. 'JO 7r.
SONDAGE EXECUTE LE
PROFONDEUR TOTALE
EQUIPEMENT
TEST AIR- LIFT
NIVEAU STATIQUE
21,-06.'19TÇ)
40 IV. on 0 ]o:-> .Of
En 0 4O -.n::; de 0 à 3 7 .;, crépine de 28 à 3;
J /2 heure à Q ?¥ 1 , i ;i,3/li
22 /Ou : 12.18 .î;/so1
COUPE LITHOLOGIQUE VITESSES D'AVANCEMENT
5-
10-
15-
M-
25-
30-
35-
ilO J
:'a:"¿:':':iQ.*^: :»: gt... +::-::+:*::-::+:
iili-i.'ikli:^: :+: ; ;^
* X X ¡
JL_ X_. X I
^ + +
l± ± ±4- +
4- 4+ 4-
Í-.-+-.H- 4- 4-
4 H-iH- + 4-
'J'crre végétale ct arûnut;
''Galets de granit ct arènes«(?IiocC;nc- : )
ArC.-nis ;:raultjques argi Iciust;
i..rani b al Léré brun avec ar¬giles ealrci JO cl 3 6 m
<irani.b alii'r.'- l)j"iin sans argile.s ai 1 j si,i:re,s
Fissure sur 0.20 m
(.ranifc brun fissuré
i.rsni t. gris nvt-c trHcesd 'oxvdati or.
mn/m7
1-»-
I I
' i
II
"]T
' / I
..U-
I
an<iemcnt: siiiu-rieiir8 nin /ra | j !
Avan<iemcnà
DEBITS MESURES A
L'AVANCEMENT
0,8 ;v.3.'h
1 ,3 ni3/h
1,9 in3/ii
Mesures de remom éc ai->rí-s test air lift : 'i =M 1(1- ' î:'.2/si' - ^'^.^^C l.C f-^ Ou p.mhütí.cm ,n 20"' C
MO». LAOn*
SONDAGE: SAPl - 52 -
DEPARTEMENT
COMMUNE
LIEU DIT
LOZERE
St Al. RAN'
i-\ >L\i.i(;r
COORDONNEES l y
687,0;
2V4,')K
i i. 'JO 7r.
SONDAGE EXECUTE LE
PROFONDEUR TOTALE
EQUIPEMENT
TEST AIR- LIFT
NIVEAU STATIQUE
21,-06.'19TÇ)
40 IV. on 0 ]o:-> .Of
En 0 4O -.n::; de 0 à 3 7 .;, crépine de 28 à 3;
J /2 heure à Q ?¥ 1 , i ;i,3/li
22 /Ou : 12.18 .î;/so1
COUPE LITHOLOGIQUE VITESSES D'AVANCEMENT
5-
10-
15-
M-
25-
30-
35-
ilO J
:'a:"¿:':':iQ.*^: :»: gt... +::-::+:*::-::+:
iili-i.'ikli:^: :+: ; ;^
* X X ¡
JL_ X_. X I
^ + +
l± ± ±4- +
4- 4+ 4-
Í-.-+-.H- 4- 4-
4 H-iH- + 4-
'J'crre végétale ct arûnut;
''Galets de granit ct arènes«(?IiocC;nc- : )
ArC.-nis ;:raultjques argi Iciust;
i..rani b al Léré brun avec ar¬giles ealrci JO cl 3 6 m
<irani.b alii'r.'- l)j"iin sans argile.s ai 1 j si,i:re,s
Fissure sur 0.20 m
(.ranifc brun fissuré
i.rsni t. gris nvt-c trHcesd 'oxvdati or.
mn/m7
1-»-
I I
' i
II
"]T
' / I
..U-
I
an<iemcnt: siiiu-rieiir8 nin /ra | j !
Avan<iemcnà
DEBITS MESURES A
L'AVANCEMENT
0,8 ;v.3.'h
1 ,3 ni3/h
1,9 in3/ii
Mesures de remom éc ai->rí-s test air lift : 'i =M 1(1- ' î:'.2/si' - ^'^.^^C l.C f-^ Ou p.mhütí.cm ,n 20"' C
MO». LAOn*
- 53 -
BRGM SGN/GEG
. Deux sondages ont été réalisés : L'un de reconnaissance (réf. 229.6.
131) de 112 m de profondeur. L'autre d'exploitation (réf. 229.6.145) de 60 m de
profondeur. Ces deux ouvrages sont écartés de 10 m (plan de situation figure II. 5).
. D'après Les observations des cuttings mètre par mètre Lors de La fora-
tion f les forages traversent Les couches du Bajocien supérieur et atteignent à
48 m le Bajocien moyen (fig. II. 6).
1.3. - SITE VE NEUTCHATEAU {{lo^ge^)
Le sondage de Neufchateau a été exécuté en janvier 1975 afin de définir
les conditons d'alimentation en eau de la zone industrielle, projetée alors, des
Torrières, à L'Est de la ville (fig. II. 7). Le service géologique régional Lorrai¬
ne du BRGM, à La suite de L'enquête géologique préliminaire, a été chargé de la
surveillance hydrogéologique de L'ensemble des travaux .
. Du point de vue géologique, C. MAIAUX indique que les reliefs de côte
qui dominent à L'Ouest du site sont formés par les calcaires de L 'Argovo-Raura-
cien, recouvrant Les terrains à chai lies de L'Oxfordien. La dépression est occupée
par Les niveaux argileux et calcaires du Callovien en surface, et par Les niveaux
essentiellement calcaires du Bathonien supérieur et moyen ; les calcaires du Bajo¬
cien n'apparaissant qu'en bordure est de La plaine alluviale.
L'étude structure a mis en évidence plusieurs accidents tectoniques
d'importance variable et orientés SW-NE, S.SW-N.NE et S.SE-N.NW. Ces accidents
délimitent des compartiments de terrains affaissés. C'est le cas des Torrières,
où Les calcaires du Bathonien sont en regard des calcaires plus ou moins argileux
du Callovien.
. La succession de terrainscalcaires, perméables, et de terrains argi¬
leux peu perméables, laisse supposer l'existence de plusieurs réservoirs aquifè¬
res notables. Les calcaires du Bathonien supérieur au contact des marnes et mar-
no-calcaires du Bathonien moyen et les calcaires du Bajocien supérieur, à rares
débits marneux, sur Les horizons sous-jacents, nettement plus argileux ("oolites
terreuse").
De ce fait, le sondage a été réalisé en deux phases complémentaires, en
vue de tester successivement chacune des deux nappes.
* Rapports du Laboratoire d'hydrogéologie et d'hydraulique de l'Ecole de Géologiede Nancy. L. DEMASSIEUX et S. BOULY. Rapports du 11/09/79 et 21/08/1980.
** Rapport BRGM SGR/LOR n" 75-130 - C. MAIAUX - 1975.
- 53 -
BRGM SGN/GEG
. Deux sondages ont été réalisés : L'un de reconnaissance (réf. 229.6.
131) de 112 m de profondeur. L'autre d'exploitation (réf. 229.6.145) de 60 m de
profondeur. Ces deux ouvrages sont écartés de 10 m (plan de situation figure II. 5).
. D'après Les observations des cuttings mètre par mètre Lors de La fora-
tion f les forages traversent Les couches du Bajocien supérieur et atteignent à
48 m le Bajocien moyen (fig. II. 6).
1.3. - SITE VE NEUTCHATEAU {{lo^ge^)
Le sondage de Neufchateau a été exécuté en janvier 1975 afin de définir
les conditons d'alimentation en eau de la zone industrielle, projetée alors, des
Torrières, à L'Est de la ville (fig. II. 7). Le service géologique régional Lorrai¬
ne du BRGM, à La suite de L'enquête géologique préliminaire, a été chargé de la
surveillance hydrogéologique de L'ensemble des travaux .
. Du point de vue géologique, C. MAIAUX indique que les reliefs de côte
qui dominent à L'Ouest du site sont formés par les calcaires de L 'Argovo-Raura-
cien, recouvrant Les terrains à chai lies de L'Oxfordien. La dépression est occupée
par Les niveaux argileux et calcaires du Callovien en surface, et par Les niveaux
essentiellement calcaires du Bathonien supérieur et moyen ; les calcaires du Bajo¬
cien n'apparaissant qu'en bordure est de La plaine alluviale.
L'étude structure a mis en évidence plusieurs accidents tectoniques
d'importance variable et orientés SW-NE, S.SW-N.NE et S.SE-N.NW. Ces accidents
délimitent des compartiments de terrains affaissés. C'est le cas des Torrières,
où Les calcaires du Bathonien sont en regard des calcaires plus ou moins argileux
du Callovien.
. La succession de terrainscalcaires, perméables, et de terrains argi¬
leux peu perméables, laisse supposer l'existence de plusieurs réservoirs aquifè¬
res notables. Les calcaires du Bathonien supérieur au contact des marnes et mar-
no-calcaires du Bathonien moyen et les calcaires du Bajocien supérieur, à rares
débits marneux, sur Les horizons sous-jacents, nettement plus argileux ("oolites
terreuse").
De ce fait, le sondage a été réalisé en deux phases complémentaires, en
vue de tester successivement chacune des deux nappes.
* Rapports du Laboratoire d'hydrogéologie et d'hydraulique de l'Ecole de Géologiede Nancy. L. DEMASSIEUX et S. BOULY. Rapports du 11/09/79 et 21/08/1980.
** Rapport BRGM SGR/LOR n" 75-130 - C. MAIAUX - 1975.
- 54 -
Figure n° 11.5; Plan de situation du site de BICQUELEY
O/jvr,aqe d u \ C h .
Site du forage échelle 1/10 000
55 -
Figure n°ll,6: Coupe du forage d' expLoitation de BICQUELEY (54)
XOrïL
CEz>UJ
01uiQ.
CO
UJ
Üo<03
2m
12m
28m
48 m
51m
»"*'.»-.Ti-"'
o j «o
î
terre végétale, altérationsuperficielle
Oolithe miliaire supérieure
Oolithe à "Clypens ploti. Il
Oolithe miliaire inférieure (Bolin)et Marnes de Longwy
Polypiers supérieurs
3,80 m f<
5,00m i
Cimentation
*-07OOmm
50,40 m
0 600 mm
Ui>-OS
zUJ
oo<03
55 -
Figure n°ll,6: Coupe du forage d' expLoitation de BICQUELEY (54)
XOrïL
CEz>UJ
01uiQ.
CO
UJ
Üo<03
2m
12m
28m
48 m
51m
»"*'.»-.Ti-"'
o j «o
î
terre végétale, altérationsuperficielle
Oolithe miliaire supérieure
Oolithe à "Clypens ploti. Il
Oolithe miliaire inférieure (Bolin)et Marnes de Longwy
Polypiers supérieurs
3,80 m f<
5,00m i
Cimentation
*-07OOmm
50,40 m
0 600 mm
Ui>-OS
zUJ
oo<03
- 56 -Figure n H . 7 : Implantation du sondage de reconnaissance
sur la commune de Neufchâteau (88)Zone des Torrières(d'après rapport SGN/LOR 75/130)
tw^x
ft m i fine f A * * ^ - J * ' \ \ _-
loe Xirandï1 Champí - I
ir- • ¡ i»
A V A 4 H U I V I * j » T ' ' ; . » . & Y ^ , 4 >
, - - " ' " " / i *i • 's \ \ \¿¿Á
,A*>odibm«i _j. ** , i -ri/.,'
=i..- ••••"••' / * / ' ^ C t - E 5 ~ ^ ^ ^ ' Ä
NEUFCHAÍEAU• A ' " * • i L ^ . .'
/ T l . - c \ * / /)n les baladins
¡t&t<,. .-aEchelle 1/25 000
- 57 -
BRGM - SGN/GEG
. Les coupes géologique et technique du forage sont portées en figure II. 8
Les observations LithoLogiques ont été faites d'après les analyses des cuttings(forage au tricône).
Après foration de La première partie du sondage (45 m), une acidifica¬
tion a été faite, suivi d'une caractérisation sommaire de L'aquifère. Il en a
été déduit un ordre de grandeur de La transmissivité du Bathonien supérieur :
T = 8.5 10"5 m2/s. (débit max.: 8 à 9 m^/h)
Après foration complète du sondage (90 m); et nouvelle acidification
des terrains traversés, une série de pompages à débits croissants a été exécutée,
puis un pompage prolongé. La transmissivité globale des terrains traversés atteint
alors :
r = 4,3 à 12 10'"* m^/s (débit max.: 95 m^/h).
. L'essai réalisé en septembre 1979 dans le cadre de l'étude DGRST, à
un débit de 42 à 35 m^/h, se situe théoriquement dans des conditions identiquesaux derniers essais réalisés sur le site en 1975. Il faut toutefois signaler La
présence à cette date dans Le tube crépine d'un bouchon d'argile qui a dû être
franchi Lors de La descente de La pompe. Ce serait L'indice d'un colmatage par¬
tiel du sondage à certains niveaux.
1.4. - SITE VE PUTTELANGE (Mo¿et£e)
Le sondage de Puttelange a été réalisé pour Le Syndicat des Eaux de
Sarralbe, afin de capter La nappe des grès du Trias inférieur. Le Service ré¬
gional Lorraine du BRGM a eu La charge de la surveillance géologique et hydro-
géologique de cet ouvrage profond .
. Le sondage a été implanté au S.W de Puttelange (fig II.9>et a été ré¬
alisé d'octobre à décembre 1978. La foration au rotary s'est faite à La boue sur-
.saturée en sel dans La couverture et à L'eau dans l'aquifère. Bien qu'aucune per¬
te notable n'ait été observée. Les avancements ont été freinés par La présence
d' anhydrite (Keuper inf. et Muschelkak.) .
*
Rapport 79 SGN 145 LOR. C. MAIAUX - J. RICOUR (1979)
- 57 -
BRGM - SGN/GEG
. Les coupes géologique et technique du forage sont portées en figure II. 8
Les observations LithoLogiques ont été faites d'après les analyses des cuttings(forage au tricône).
Après foration de La première partie du sondage (45 m), une acidifica¬
tion a été faite, suivi d'une caractérisation sommaire de L'aquifère. Il en a
été déduit un ordre de grandeur de La transmissivité du Bathonien supérieur :
T = 8.5 10"5 m2/s. (débit max.: 8 à 9 m^/h)
Après foration complète du sondage (90 m); et nouvelle acidification
des terrains traversés, une série de pompages à débits croissants a été exécutée,
puis un pompage prolongé. La transmissivité globale des terrains traversés atteint
alors :
r = 4,3 à 12 10'"* m^/s (débit max.: 95 m^/h).
. L'essai réalisé en septembre 1979 dans le cadre de l'étude DGRST, à
un débit de 42 à 35 m^/h, se situe théoriquement dans des conditions identiquesaux derniers essais réalisés sur le site en 1975. Il faut toutefois signaler La
présence à cette date dans Le tube crépine d'un bouchon d'argile qui a dû être
franchi Lors de La descente de La pompe. Ce serait L'indice d'un colmatage par¬
tiel du sondage à certains niveaux.
1.4. - SITE VE PUTTELANGE (Mo¿et£e)
Le sondage de Puttelange a été réalisé pour Le Syndicat des Eaux de
Sarralbe, afin de capter La nappe des grès du Trias inférieur. Le Service ré¬
gional Lorraine du BRGM a eu La charge de la surveillance géologique et hydro-
géologique de cet ouvrage profond .
. Le sondage a été implanté au S.W de Puttelange (fig II.9>et a été ré¬
alisé d'octobre à décembre 1978. La foration au rotary s'est faite à La boue sur-
.saturée en sel dans La couverture et à L'eau dans l'aquifère. Bien qu'aucune per¬
te notable n'ait été observée. Les avancements ont été freinés par La présence
d' anhydrite (Keuper inf. et Muschelkak.) .
*
Rapport 79 SGN 145 LOR. C. MAIAUX - J. RICOUR (1979)
- 58 -Figure 11.8 : Ville de NEUFCHATEAU - Sondage de reconnaissance
de La zone industrieLLe des TorrièresCoupes technique et géologique
\-31A0TIVD1
u il|.H .U1 CB 1 tl, U M| l- K, tr C '
u u5J ec
[ a, o1 u ni t/: j-i 4.J
1 o ç: Ko c ^-^ '-'
' < \cj ij \a)\.D m T" u o
= C CVu rj f5 4J o[ dJ -3 Ë C) UJ
(U1 K 1-1 X tnl> -H D-i-l
. Ij 3 0) UiH ûC t; K bl1 Cl w
H. >; ?> u 03le: 3 .H ti 0)
es .^¡xi t >^ u-H' E \a; .-( w1 01 Ul b n kl1 u oc- M u to
HnaiHHdns
u.^
r;o
XJ /-^O O
\oo t:cz >,
>îCi 0
.co
o c3 0C NM ~'
JZJ-l C
f^l .H-( I 1
O rHO «
UU K
11 .1-1n uu o
î KHÀOK
Sf-'
1
^
Ci¿JW
-r-;^U
XJO
G'SCT
-H^J-l
-H' ~
O Of0 r-
\
c tt«l-t
c 1-u fcC
K31D0rVS
1
uo
.:-)C
.!-«
CJ
c.>tï
3O
o^ ^-
HK te1-1 Uk< RM,-
'OCiH K
l_ 0)kl
.^U K
^H T i
n esV o
VIo
VO KK -<u: utu XIc-\o
ijil y.
.nCi c o
\o tai. te 13t;; .HXiu 1-1
.-J BCtîE 1
1 11O -H/W
1-1 6CSi U V.c; 13 )j03 . Cl
wii-1o > <
^^ tO-ii^< u 3
t£ CTl- Ci Ot: -a u
Hnai^3ans .tcaiDorve
CiM
wG
-C
o:i-i)-Ci
c^J-lrH
^^r
3OJ
/rt
c--HU^
U-H
r;u
o:Cl3
/rt C-r^
C .3ce J-l
*-^ a-HO r-
x: c
tr.C 0". o
^ c \a:¿J \D .H 03 3 / ^r-< 03 o CiX! rt 1-1 \Ci3 a -D03 Vi >,
/rt a X/rt r-( o
Ci 3c I-. 3 Ci
.H JJ t3 c»^ «C3 p 0
J3 6C N. O -
U C /Srt
rt < JJU x: Cl
t/;3
1-1
UlO>J-irt C
03 >;H31-iL DOf- o:
-(r-
OtC!-31. 6tJJrtJ Ci
-JUi-iXi (rH3« K03U kl
rt/rt o-
33
-^03 X> 'O -
\Ci rtu 03 Ci(03 >
uac
EO
S. 8cp
00 IfO 8
-I|l
. Ii'l
8
8
8- 8 S
- -1- \_ 1.
1
ocrm Q.C:" O
Clu3
klo -f,
Oc«Ci-
Ci
<5
3ra
f-°
EE
CM
uCiHLirt
Ci
rt
3H
Clurtc03Cl
Ci3
COr^ WJ.I UC3 Hjj rtc r-<Ci SE c
.r^ cy rt
EO
WZ2.W?ZL
oo.
o«oCM*
^y
Y/.^yTTTTTT^
Il r-~
cviJJ Ov¡
COCM
>H Ci2 ^
<0
3«
CItr.«klo
CO
c^
s.
mCi
< -c
Cl <J-J
kl Ci
rt Ec
H n3klO IC
r^U rt0) c
H \CIo» E«
rt O.£ CM3j-i 1&
O EO
ovo o
I
/rt m
o I
OJ /rto
o
HCi O
1-1 <rCl I
B'E
OOCM
Clt3C
X)3
3Cl
Cic
<0uH
I.Í
3te
- 58 -Figure 11.8 : Ville de NEUFCHATEAU - Sondage de reconnaissance
de La zone industrieLLe des TorrièresCoupes technique et géologique
\-31A0TIVD1
u il|.H .U1 CB 1 tl, U M| l- K, tr C '
u u5J ec
[ a, o1 u ni t/: j-i 4.J
1 o ç: Ko c ^-^ '-'
' < \cj ij \a)\.D m T" u o
= C CVu rj f5 4J o[ dJ -3 Ë C) UJ
(U1 K 1-1 X tnl> -H D-i-l
. Ij 3 0) UiH ûC t; K bl1 Cl w
H. >; ?> u 03le: 3 .H ti 0)
es .^¡xi t >^ u-H' E \a; .-( w1 01 Ul b n kl1 u oc- M u to
HnaiHHdns
u.^
r;o
XJ /-^O O
\oo t:cz >,
>îCi 0
.co
o c3 0C NM ~'
JZJ-l C
f^l .H-( I 1
O rHO «
UU K
11 .1-1n uu o
î KHÀOK
Sf-'
1
^
Ci¿JW
-r-;^U
XJO
G'SCT
-H^J-l
-H' ~
O Of0 r-
\
c tt«l-t
c 1-u fcC
K31D0rVS
1
uo
.:-)C
.!-«
CJ
c.>tï
3O
o^ ^-
HK te1-1 Uk< RM,-
'OCiH K
l_ 0)kl
.^U K
^H T i
n esV o
VIo
VO KK -<u: utu XIc-\o
ijil y.
.nCi c o
\o tai. te 13t;; .HXiu 1-1
.-J BCtîE 1
1 11O -H/W
1-1 6CSi U V.c; 13 )j03 . Cl
wii-1o > <
^^ tO-ii^< u 3
t£ CTl- Ci Ot: -a u
Hnai^3ans .tcaiDorve
CiM
wG
-C
o:i-i)-Ci
c^J-lrH
^^r
3OJ
/rt
c--HU^
U-H
r;u
o:Cl3
/rt C-r^
C .3ce J-l
*-^ a-HO r-
x: c
tr.C 0". o
^ c \a:¿J \D .H 03 3 / ^r-< 03 o CiX! rt 1-1 \Ci3 a -D03 Vi >,
/rt a X/rt r-( o
Ci 3c I-. 3 Ci
.H JJ t3 c»^ «C3 p 0
J3 6C N. O -
U C /Srt
rt < JJU x: Cl
t/;3
1-1
UlO>J-irt C
03 >;H31-iL DOf- o:
-(r-
OtC!-31. 6tJJrtJ Ci
-JUi-iXi (rH3« K03U kl
rt/rt o-
33
-^03 X> 'O -
\Ci rtu 03 Ci(03 >
uac
EO
S. 8cp
00 IfO 8
-I|l
. Ii'l
8
8
8- 8 S
- -1- \_ 1.
1
ocrm Q.C:" O
Clu3
klo -f,
Oc«Ci-
Ci
<5
3ra
f-°
EE
CM
uCiHLirt
Ci
rt
3H
Clurtc03Cl
Ci3
COr^ WJ.I UC3 Hjj rtc r-<Ci SE c
.r^ cy rt
EO
WZ2.W?ZL
oo.
o«oCM*
^y
Y/.^yTTTTTT^
Il r-~
cviJJ Ov¡
COCM
>H Ci2 ^
<0
3«
CItr.«klo
CO
c^
s.
mCi
< -c
Cl <J-J
kl Ci
rt Ec
H n3klO IC
r^U rt0) c
H \CIo» E«
rt O.£ CM3j-i 1&
O EO
ovo o
I
/rt m
o I
OJ /rto
o
HCi O
1-1 <rCl I
B'E
OOCM
Clt3C
X)3
3Cl
Cic
<0uH
I.Í
3te
- 59 -
Figure n°II.9 : Exécution d'un forage au Grès du Trias Inférieursur la Commune de Puttelange-aux-Lacs (57)(d'après rapport BRGM 79 SGN 145 LOR)
•••u»^-'.-^?'^ — -- / •:"". ' '4*.v- V . A - 0,2 [è>
Carte do situation au 1/25 000
- 60 -
BRGM - SGN/GEG
Les terrains de couverture rencontrés et obturés ultérieurement par
cimentation du tubage commencent au Keuper inférieur (marnes de 0 à 135 m),
puis on recoupe Le Lettenkohle (135 à 171 m : dolomies et argiles). Le Muschel-
kalk supérieur (calcaires de 171 à 240 m). Le Muschelkalk moyen (dolomies blan¬
ches et grises de 240 à 335 m). Le Muschelkalk inférieur (dolomies, complexe
argilo-gréseux et grès de 335 à 386 m) et Le Buntsandstein supérieur de 386 à
448 m (grès et conglomérats). Le tubage est scellé au niveau des conglomérats
(445 m). Le forage rencontre ensuite Les grès vosgiens du Buntsandstein moyen
de 448 à 545 m. La lithologie a été établie d'après les cuttings et calée par
diagraphie yray. (coupe géologique et technique figure 11.10) .
. Différents pompages ont été réalisés au moment de La foration, pour
des épaisseurs d'aquifère croissantes. Il a été constaté que Le débit spécifi¬
que de l'ouvrage restait sensiblement constant, et tendait même à diminuer
quand L'épaisseur captée augmentait. Les auteurs ont alors considéré que le
conglomérat de base pourrait jouer le rôle dé strate conductrice et Les grès
vosgiens celui de semi-imperméable sollicité par drainance.
La transmissivité avait été évaluée à environ 1 à 2,3 10 ^ m^/s. La
nappe du Trias inférieur s'étant révélée ici très minéralisée, le forage n'a pas
été mis en expLoitation comme il avait été prévu initialement.
- 60 -
BRGM - SGN/GEG
Les terrains de couverture rencontrés et obturés ultérieurement par
cimentation du tubage commencent au Keuper inférieur (marnes de 0 à 135 m),
puis on recoupe Le Lettenkohle (135 à 171 m : dolomies et argiles). Le Muschel-
kalk supérieur (calcaires de 171 à 240 m). Le Muschelkalk moyen (dolomies blan¬
ches et grises de 240 à 335 m). Le Muschelkalk inférieur (dolomies, complexe
argilo-gréseux et grès de 335 à 386 m) et Le Buntsandstein supérieur de 386 à
448 m (grès et conglomérats). Le tubage est scellé au niveau des conglomérats
(445 m). Le forage rencontre ensuite Les grès vosgiens du Buntsandstein moyen
de 448 à 545 m. La lithologie a été établie d'après les cuttings et calée par
diagraphie yray. (coupe géologique et technique figure 11.10) .
. Différents pompages ont été réalisés au moment de La foration, pour
des épaisseurs d'aquifère croissantes. Il a été constaté que Le débit spécifi¬
que de l'ouvrage restait sensiblement constant, et tendait même à diminuer
quand L'épaisseur captée augmentait. Les auteurs ont alors considéré que le
conglomérat de base pourrait jouer le rôle dé strate conductrice et Les grès
vosgiens celui de semi-imperméable sollicité par drainance.
La transmissivité avait été évaluée à environ 1 à 2,3 10 ^ m^/s. La
nappe du Trias inférieur s'étant révélée ici très minéralisée, le forage n'a pas
été mis en expLoitation comme il avait été prévu initialement.
Figure n° 11.10SYNDICAT DES EAUX DE SARRALBE
BAN DE LA C0MMUH6 DE PUIItLANCl. AUX LACS 157)
COUPE TECHNIQUE ET GEOLOGIQUE RESUMEE DU FORAGE AEP
X SJ.5JV it^'ica.: îii tPL
' ECHELLE : I / 1000-
FoncaQc au tiicônt 22*'/ ISUDmmloiiac Injtclion ,
fttncag< ou tricôrt 17' 1^2
y (;¿h^mml awfC injcclion
Foncagi au tflc&nt i 15 *I Jllinml
Foncugf aj tnccni f I ' 1/2
I 21b 9m>n I
79 SCH US LOH
Tubagt aciir ordinalrt # i.bO K 470 mm
,. - 19 4020.S0
. . 25,79 m II 18/12/78
rubagi m ocUr spiciol onli. corrosion C75.2
/ U'ia I l]9,72niml
/J:!n:oo'""
Tu&ogt «n ocltr specialaiiti corrosion C 75-2
. f5/i I 244,7mni I
Tubagt acIir ortjlnalrf K 55.< 9 '5/1 I 24(.47inml
(430744550
Tniï.AAi-t;
T^AT^y >: A /l
nij¿ra2.
f.t.trr'ffÈé.iirr^^2mñ"/¿n¿i¿¿
Maints irisfliB intèriturts
llcnlillt dt sti gtmmt tnlrt 100 tl 101,5 ml
^W¡^^t7 " Ool.m It.i.u.t
'a7Î^A"\a>
2.4'ZA/>ii\rI 1 1 I 1 1
K2S
-tualuil
Argllis barioUts
lied
IîtTI
P
z. -J.
a^^.^^-i" r"^'
i=Pt-J. , I
JS 57^ ft'ff A7\
'z'^jrjz!'.
L L L L L LL L LL L
L L L L L LL L L L L
L L L L L
CalcQira á Ttrébialulis
tt calCQiri ó Crioiiltk
Colcaln d nltequ<i
Ceuchii blonchci
Ceuchci grijcft
( masai tupcruurci
i26tl I" Riptr< fouQf l Gulllaumi
.1290,5»
Couchti grisctI mosiff infcniuri 1 avec amai d> ail
(305) giiîiini di 290 h â 305 m.
OU)
Ceuchii rougtt
Oolomlt à MyophoriQ orbiculoini
CompltKi de Volmuciblcr
Cria coquilliir
iï«ô1
Cri» a Volliia
Couchti Intirmtdiolrti{ conglomcrotiqucs ¿ pûrtir de ¿SCm.it turloul ¿(Onr
(¿56)Conglomcral principal
ùiit Votgiin Igrc» brun rougi tt bigarri )
I
Ov
Cris Voigitn | gres fin rosi I
©
Figure n° 11.10SYNDICAT DES EAUX DE SARRALBE
BAN DE LA C0MMUH6 DE PUIItLANCl. AUX LACS 157)
COUPE TECHNIQUE ET GEOLOGIQUE RESUMEE DU FORAGE AEP
X SJ.5JV it^'ica.: îii tPL
' ECHELLE : I / 1000-
FoncaQc au tiicônt 22*'/ ISUDmmloiiac Injtclion ,
fttncag< ou tricôrt 17' 1^2
y (;¿h^mml awfC injcclion
Foncagi au tflc&nt i 15 *I Jllinml
Foncugf aj tnccni f I ' 1/2
I 21b 9m>n I
79 SCH US LOH
Tubagt aciir ordinalrt # i.bO K 470 mm
,. - 19 4020.S0
. . 25,79 m II 18/12/78
rubagi m ocUr spiciol onli. corrosion C75.2
/ U'ia I l]9,72niml
/J:!n:oo'""
Tu&ogt «n ocltr specialaiiti corrosion C 75-2
. f5/i I 244,7mni I
Tubagt acIir ortjlnalrf K 55.< 9 '5/1 I 24(.47inml
(430744550
Tniï.AAi-t;
T^AT^y >: A /l
nij¿ra2.
f.t.trr'ffÈé.iirr^^2mñ"/¿n¿i¿¿
Maints irisfliB intèriturts
llcnlillt dt sti gtmmt tnlrt 100 tl 101,5 ml
^W¡^^t7 " Ool.m It.i.u.t
'a7Î^A"\a>
2.4'ZA/>ii\rI 1 1 I 1 1
K2S
-tualuil
Argllis barioUts
lied
IîtTI
P
z. -J.
a^^.^^-i" r"^'
i=Pt-J. , I
JS 57^ ft'ff A7\
'z'^jrjz!'.
L L L L L LL L LL L
L L L L L LL L L L L
L L L L L
CalcQira á Ttrébialulis
tt calCQiri ó Crioiiltk
Colcaln d nltequ<i
Ceuchii blonchci
Ceuchci grijcft
( masai tupcruurci
i26tl I" Riptr< fouQf l Gulllaumi
.1290,5»
Couchti grisctI mosiff infcniuri 1 avec amai d> ail
(305) giiîiini di 290 h â 305 m.
OU)
Ceuchii rougtt
Oolomlt à MyophoriQ orbiculoini
CompltKi de Volmuciblcr
Cria coquilliir
iï«ô1
Cri» a Volliia
Couchti Intirmtdiolrti{ conglomcrotiqucs ¿ pûrtir de ¿SCm.it turloul ¿(Onr
(¿56)Conglomcral principal
ùiit Votgiin Igrc» brun rougi tt bigarri )
I
Ov
Cris Voigitn | gres fin rosi I
©
- 63 -
BRGM - SGN/GEG
1 - INTERPRETATIONS DES POMPAGES D'ESSAI
Les données des pompages d'essai réalisés dans le cadre de cette étu¬
de ont été interprétées en utilisant Les méthodes décrites dans la première par¬
tie du présent rapport, c'est-à-dire d'une part, les méthodes relatives aux mi¬
lieux continus quand elles pouvaient être appliquées, THEIS, JACOB ou PAPADO-
PULOS-COOPER si un effet de capacité de puits était manisfeste ou d'autre part.
Les méthodes faisant appel à des fractures uniques, modèle de fracture horizon¬
tale, verticale, "pente 1/2".
Le tableau n° 3 rassemble Les caractéristiques principales des forages
utilisés pour ces essais.
Les figures des planches suivantes montrent L'ajustement des points ex¬
périmentaux aux modèles théoriques ci-dessus. Les ajustements sont parfois excel¬
lents parfois très approximatifs. Les résultats de ces interprétations sont ras¬
semblés dans le tableau n° 4 .
Ils sont commentés dans Le dernier chapitre du rapport Lors de Leur rap¬
prochement avec d'autres résultats issus d'études diverses.
- 63 -
BRGM - SGN/GEG
1 - INTERPRETATIONS DES POMPAGES D'ESSAI
Les données des pompages d'essai réalisés dans le cadre de cette étu¬
de ont été interprétées en utilisant Les méthodes décrites dans la première par¬
tie du présent rapport, c'est-à-dire d'une part, les méthodes relatives aux mi¬
lieux continus quand elles pouvaient être appliquées, THEIS, JACOB ou PAPADO-
PULOS-COOPER si un effet de capacité de puits était manisfeste ou d'autre part.
Les méthodes faisant appel à des fractures uniques, modèle de fracture horizon¬
tale, verticale, "pente 1/2".
Le tableau n° 3 rassemble Les caractéristiques principales des forages
utilisés pour ces essais.
Les figures des planches suivantes montrent L'ajustement des points ex¬
périmentaux aux modèles théoriques ci-dessus. Les ajustements sont parfois excel¬
lents parfois très approximatifs. Les résultats de ces interprétations sont ras¬
semblés dans le tableau n° 4 .
Ils sont commentés dans Le dernier chapitre du rapport Lors de Leur rap¬
prochement avec d'autres résultats issus d'études diverses.
TABLEAU n° 3 : CARACTERISTIQUES DES OUVRAGES
COMMUNE
1
NEUFCHATEAU
BICQUELEY
PUTTELANGE
FONTANS
SAINT ALBAN
LIEU DIT
Z.I. desTorrières
"La grande -Vallée"
/
"Truc de
Montchamp
"La Malige"
INDICEOU
DESIGNATION
302-4-27
229-6-145
229-6-131
116-5-26
FFl
FPl
SAPl
PROFONDEUR
DU
FORAGE
90 m
51 m
112 m
545 m
22 m
1
31 m
40 m
DIAMETREINTERIEUR
200 mm
600 mm
210 mm
340 mm
140 mm
105 mm
105 mm
PROFONDEUR
DE L'EAU
4,60 m
3,80 m
3,80 m
25,8 m
3,97 m
2,71 m
14,71 m
NATURELITHOLOGIQUE
calcairesoolithiques
(Bathonienmoyen et sup
Jaj ocien sup)
calcairesoolithiques
du Bajocien
supérieur
Grës Vosgien
Granitefissure
granitealtéré
granite
ALTERATION
altérationsur 5 m
(tube cim.)
altérationsur 2 m
(tube ci¬menté)
cimentationjusqu'augrës/440 m
arëne sur4 m
arène sur7 m
arène 10 ra
NATUREOUVRAGE
Puits
Puits
Piézomètre
Puits
Puits
Piézomètre
Puits
TABLEAU n° 3 : CARACTERISTIQUES DES OUVRAGES
COMMUNE
1
NEUFCHATEAU
BICQUELEY
PUTTELANGE
FONTANS
SAINT ALBAN
LIEU DIT
Z.I. desTorrières
"La grande -Vallée"
/
"Truc de
Montchamp
"La Malige"
INDICEOU
DESIGNATION
302-4-27
229-6-145
229-6-131
116-5-26
FFl
FPl
SAPl
PROFONDEUR
DU
FORAGE
90 m
51 m
112 m
545 m
22 m
1
31 m
40 m
DIAMETREINTERIEUR
200 mm
600 mm
210 mm
340 mm
140 mm
105 mm
105 mm
PROFONDEUR
DE L'EAU
4,60 m
3,80 m
3,80 m
25,8 m
3,97 m
2,71 m
14,71 m
NATURELITHOLOGIQUE
calcairesoolithiques
(Bathonienmoyen et sup
Jaj ocien sup)
calcairesoolithiques
du Bajocien
supérieur
Grës Vosgien
Granitefissure
granitealtéré
granite
ALTERATION
altérationsur 5 m
(tube cim.)
altérationsur 2 m
(tube ci¬menté)
cimentationjusqu'augrës/440 m
arëne sur4 m
arène sur7 m
arène 10 ra
NATUREOUVRAGE
Puits
Puits
Piézomètre
Puits
Puits
Piézomètre
Puits
TABLEAU 4 : RESULTATS DES INTERPRETATIONS PAR DIFFERENTES METHODES(2"= transmissivitéS= coefficient d'emmagasinement)
ESSAI
NEUFCHATEAUdescente
NEUFCHATEAUremontée
PUTTELANGE .
descente
PUTTELANGEremontée
THEIS
!Z'=6,9.10"'*mVs
7=2,4. lO'^mVs
2'=2,3.10"''mVs
JACOB
2'=8,1.10~'' mVs
2'=6,4.10"'*mVs
2'=2,2.10~''m^/s
2'=2,1.10~''mVs
PAPADOPULOS FISSUREVERTICALE
7'=6,8.10"'' m^/s
a;^.5=6,8.10"2in^
soit £C=26m poui
S = 10""
FISSUREHORIZONTALE
PENTE 1/2
x^ .5=4,3. 10~.2«f
pour
T = 6,8.10 \^/isoita; = 20,8 m
pour
S = 10""
pas
REMARQUES
stabilisation
Ov
.../.. I
TABLEAU 4 : RESULTATS DES INTERPRETATIONS PAR DIFFERENTES METHODES(2"= transmissivitéS= coefficient d'emmagasinement)
ESSAI
NEUFCHATEAUdescente
NEUFCHATEAUremontée
PUTTELANGE .
descente
PUTTELANGEremontée
THEIS
!Z'=6,9.10"'*mVs
7=2,4. lO'^mVs
2'=2,3.10"''mVs
JACOB
2'=8,1.10~'' mVs
2'=6,4.10"'*mVs
2'=2,2.10~''m^/s
2'=2,1.10~''mVs
PAPADOPULOS FISSUREVERTICALE
7'=6,8.10"'' m^/s
a;^.5=6,8.10"2in^
soit £C=26m poui
S = 10""
FISSUREHORIZONTALE
PENTE 1/2
x^ .5=4,3. 10~.2«f
pour
T = 6,8.10 \^/isoita; = 20,8 m
pour
S = 10""
pas
REMARQUES
stabilisation
Ov
.../.. I
TABLEAU 4 : RESULTATS DES INTERPRETATIONS PAR DIFFERENTES METHODES
(suite 1)
(.T = transmissivitéS = coefficient d'emmagasinement)
ESSAI
BICQUELEY
descentepuits pompé
piézomètre
remontéepuits pompé
piézomètre
THEIS
7=1,8. lO'^mVs5= 6,8.10""
7=l,1.10"''mVs5= 5,4.10 "
JACOB
7=1,7. 10~"mVs
mauvais
mauvais
PAPADOPULOS
7=1,9. 10""mV30 = 0.86 m
a = 10 %
7=2,1.10""mVs0= 0,66 m
a= 1 %
FISSUREVERTICALE
(1)7=1,9. 10""mVs5=3,4.10""£C= 18,9 m
(2)7=1,7.10"^ m Vs5= 9,7.10 "£C = 6,3 m
FISSUREHORIZONTALE
7=1,7. 10~"mVs5= 7,7.10 "r= 14,2 m
PENTE 1/2 REMARQUES
très bon ajus¬tement
-
OnOn
(1) piézomètre dans une direction perpendiculaire à la fissure(2) piézomètre selon l'axe de la fissure
TABLEAU 4 : RESULTATS DES INTERPRETATIONS PAR DIFFERENTES METHODES
(suite 1)
(.T = transmissivitéS = coefficient d'emmagasinement)
ESSAI
BICQUELEY
descentepuits pompé
piézomètre
remontéepuits pompé
piézomètre
THEIS
7=1,8. lO'^mVs5= 6,8.10""
7=l,1.10"''mVs5= 5,4.10 "
JACOB
7=1,7. 10~"mVs
mauvais
mauvais
PAPADOPULOS
7=1,9. 10""mV30 = 0.86 m
a = 10 %
7=2,1.10""mVs0= 0,66 m
a= 1 %
FISSUREVERTICALE
(1)7=1,9. 10""mVs5=3,4.10""£C= 18,9 m
(2)7=1,7.10"^ m Vs5= 9,7.10 "£C = 6,3 m
FISSUREHORIZONTALE
7=1,7. 10~"mVs5= 7,7.10 "r= 14,2 m
PENTE 1/2 REMARQUES
très bon ajus¬tement
-
OnOn
(1) piézomètre dans une direction perpendiculaire à la fissure(2) piézomètre selon l'axe de la fissure
TABLEAU 4 : RESULTATS DES INTERPRETATIONS PAR DIFFERENTES METHODES(suite 2)
( 7= transmissivité5= coefficient d'emmagasinement)
ESSAI
FONTANS
descentepuits Fj
piézomètre FP.
remontéepuits F|
piézomètre FP.
SAINT ALBAN(La Malige)
SP,descente
THEIS
?
7=4,7.10"5m2/s5= 8,4 %
7=l,3.10~"mVs5= 1,7 %
JACOB
début7 = 2,2.10 "
fin7 = 6,0.10 ^
7=6,8. 10'V/s5= 5,6 %
Ein de remontée
7=6,8..10~"mVs
7=l,0.]0~"mVs
mauvais
PAPADOPULOS
remontée par¬faitement li¬néaire0 = 0,138 m
7=4,7.10"5mVs0= 0,130 m
a= 10 "
FISSUREVERTICALE
FISSUREHORIZONTALE
PENTE 1/2 REMARQUES
très bon ajus¬tement sur lacourbe Papado-
pulos puis sta¬bilisation
c^-M
TABLEAU 4 : RESULTATS DES INTERPRETATIONS PAR DIFFERENTES METHODES(suite 2)
( 7= transmissivité5= coefficient d'emmagasinement)
ESSAI
FONTANS
descentepuits Fj
piézomètre FP.
remontéepuits F|
piézomètre FP.
SAINT ALBAN(La Malige)
SP,descente
THEIS
?
7=4,7.10"5m2/s5= 8,4 %
7=l,3.10~"mVs5= 1,7 %
JACOB
début7 = 2,2.10 "
fin7 = 6,0.10 ^
7=6,8. 10'V/s5= 5,6 %
Ein de remontée
7=6,8..10~"mVs
7=l,0.]0~"mVs
mauvais
PAPADOPULOS
remontée par¬faitement li¬néaire0 = 0,138 m
7=4,7.10"5mVs0= 0,130 m
a= 10 "
FISSUREVERTICALE
FISSUREHORIZONTALE
PENTE 1/2 REMARQUES
très bon ajus¬tement sur lacourbe Papado-
pulos puis sta¬bilisation
c^-M
TABLEAU 4(suite 3)
: RESULTATS DES INTERPRETATIONS PAR DIFFERENTES METHODES( 7= transmissivité
5= coefficient d'emmagasinement)
ESSAI
SAINT ALBAN (suite)(La Malige)
SP,
remontée
THEIS JACOB
mauvais
PAPADOPULOS
7=4,6. 10" ^mVs0-' 0,163 m
a= 10 "
FISSUREVERTICALE
FISSUREHORIZONTALE
PENTE 1/2 REMARQUES
très bon ajus¬tement sur lacourbe de Papa-dopulos
On00
TABLEAU 4(suite 3)
: RESULTATS DES INTERPRETATIONS PAR DIFFERENTES METHODES( 7= transmissivité
5= coefficient d'emmagasinement)
ESSAI
SAINT ALBAN (suite)(La Malige)
SP,
remontée
THEIS JACOB
mauvais
PAPADOPULOS
7=4,6. 10" ^mVs0-' 0,163 m
a= 10 "
FISSUREVERTICALE
FISSUREHORIZONTALE
PENTE 1/2 REMARQUES
très bon ajus¬tement sur lacourbe de Papa-dopulos
On00
- 70
i30 -
2,5
? O .c,u
1,5
1 o .I,U -
0,5
0
/
_
Rabattement (m)
//
1
<
//»
//
1
//>
<
/ 0;5 12345 810/
/
1
15 2
>
0
{ temps en racine
25 secondes
carr
/ Figure n"!!!.! : Forage NeufchateauCourbe de descente
(débit 40 m3/h environ)
- 70
i30 -
2,5
? O .c,u
1,5
1 o .I,U -
0,5
0
/
_
Rabattement (m)
//
1
<
//»
//
1
//>
<
/ 0;5 12345 810/
/
1
15 2
>
0
{ temps en racine
25 secondes
carr
/ Figure n"!!!.! : Forage NeufchateauCourbe de descente
(débit 40 m3/h environ)
- 71 -
Figure n° III. 2. Forage de Neufchateauremontée (THEIS)
- descente ("pente 1/2") et
10 T 1 I I I I 1 1 1 I I I I I I I n r T I I I I I I
descentepente 1/2
WI
X<
CO
O
10
remontée (Theis)
10 -I ' I Il ' t I I II ' till l__J I I I I 1 1 J 'I J I I I 1 1 II
10 10 10TP ou TR
FORAGE NEUFCHATEAUDEBIT ENU 40 HS/H
10 10 10
- 71 -
Figure n° III. 2. Forage de Neufchateauremontée (THEIS)
- descente ("pente 1/2") et
10 T 1 I I I I 1 1 1 I I I I I I I n r T I I I I I I
descentepente 1/2
WI
X<
CO
O
10
remontée (Theis)
10 -I ' I Il ' t I I II ' till l__J I I I I 1 1 J 'I J I I I 1 1 II
10 10 10TP ou TR
FORAGE NEUFCHATEAUDEBIT ENU 40 HS/H
10 10 10
- 72 -
Figure n° III. 3. : Forage de Neufchateau - descente et remontée (JACOB)
-"^
IZ^M^
F-ZLUz:LUt-E-<
<oc
10.00
SoOO
8.00
1.00
6.00
5.00
1^.00
3.00
2.00
1.00
0.
i I 1 1 1[ 1 1 I I I i 11 [ T 1 I I I 1 1 n 1 r I I I il i| 1 1 i I I i ii| i
remontée jCt «©
y-y^ <^ « descente
.J ' ^ ' " '
©_ n
©2-+
yI I i I ' I ' I I I
10 10 10 10 10
T OU 1+TP/TR
FORAGE NEUFCHATEAUDEBIT ENU ¿10 HS/H
- 72 -
Figure n° III. 3. : Forage de Neufchateau - descente et remontée (JACOB)
-"^
IZ^M^
F-ZLUz:LUt-E-<
<oc
10.00
SoOO
8.00
1.00
6.00
5.00
1^.00
3.00
2.00
1.00
0.
i I 1 1 1[ 1 1 I I I i 11 [ T 1 I I I 1 1 n 1 r I I I il i| 1 1 i I I i ii| i
remontée jCt «©
y-y^ <^ « descente
.J ' ^ ' " '
©_ n
©2-+
yI I i I ' I ' I I I
10 10 10 10 10
T OU 1+TP/TR
FORAGE NEUFCHATEAUDEBIT ENU ¿10 HS/H
- 74 -
Figure n° III. 4. : Forage de Puttelange - Descente et remontée (THEIS)
10
05I
X<
I
O
O)
10
10
I I I i I I i I 1 1 I I i 1 1 1| I 1 I I M II I I 1 I I I I II I r I I I I
-1 I I I I i 1 1 1 .J I I I I i ni I I I -i 1 i i il I
10^ lO" lO' 10* lo'
TP OU TR
FORAGE PUTTELANGEDEBIT 24 A 22 HS/H
- 74 -
Figure n° III. 4. : Forage de Puttelange - Descente et remontée (THEIS)
10
05I
X<
I
O
O)
10
10
I I I i I I i I 1 1 I I i 1 1 1| I 1 I I M II I I 1 I I I I II I r I I I I
-1 I I I I i 1 1 1 .J I I I I i ni I I I -i 1 i i il I
10^ lO" lO' 10* lo'
TP OU TR
FORAGE PUTTELANGEDEBIT 24 A 22 HS/H
- 75 -
Figure n° III. 5. : Forage de PutteLange - descente et remontée (JACOB)
LUce
lU
tus:LUt-E-<m<ce
10.00
s.oo
8.00
1.00
6.00
5.00
<i.00
3.00
2.00
1.00
0. ^
-I I I I 1 1 1| r 1 I I I I 1 1| r 1 I I I I I n 1 1 I I I I 1 1| -I I I I I I il
..*fi^
descente ^V. ©A.©
remontée
I I I I I II I I I lililí u LLlI L.
10 10 10 10 10
T OU 1+TP/TR
FORAGE PUTTELANGEDEBIT 24 A 22 n3/H
- 75 -
Figure n° III. 5. : Forage de PutteLange - descente et remontée (JACOB)
LUce
lU
tus:LUt-E-<m<ce
10.00
s.oo
8.00
1.00
6.00
5.00
<i.00
3.00
2.00
1.00
0. ^
-I I I I 1 1 1| r 1 I I I I 1 1| r 1 I I I I I n 1 1 I I I I 1 1| -I I I I I I il
..*fi^
descente ^V. ©A.©
remontée
I I I I I II I I I lililí u LLlI L.
10 10 10 10 10
T OU 1+TP/TR
FORAGE PUTTELANGEDEBIT 24 A 22 n3/H
- .77 -
Figure n° III. 6. : Forages de Bicqueley - descente et remontée du puits(PAPADOPULOS)
10 -I I I I I 1 1 1 1 I I I I I 1 1 1 1 -I I I 1 1 1 1 -1 I I I I I IT] r I I I I I 1 1 1 1 1 I I I i 1 1
+ + + ++"\
LUce
lU
LU
X<
w
o
CO
remontée
' I 1 I I I I I 1 1 111
10TP OU TR
FORAGE BICQUELEYDEBIT = I^dB n3/H
10
- .77 -
Figure n° III. 6. : Forages de Bicqueley - descente et remontée du puits(PAPADOPULOS)
10 -I I I I I 1 1 1 1 I I I I I 1 1 1 1 -I I I 1 1 1 1 -1 I I I I I IT] r I I I I I 1 1 1 1 1 I I I i 1 1
+ + + ++"\
LUce
lU
LU
X<
w
o
CO
remontée
' I 1 I I I I I 1 1 111
10TP OU TR
FORAGE BICQUELEYDEBIT = I^dB n3/H
10
25.00- 78 -
T I 1 I I i I I I I 1 I I I I I I I 1 1 I I I III] 1 1 I I I I I I I 1 I 1 I I I I l| 1 1 1 I I 11 I
Figure n° III. 7. : Forages de Bicqueley - descente et remontée du puits(JACOB)
20.00 U+ ++ + ++ + +
15.00
2UJSIUJt-
<
<ce
10.00
5.00
/ +/++
remontée
\ descente
./<
, + +
-© I Q 1.^ ©9 9f10
++
' ' ' -I I I 1 1 1 1 II
10" 10TP ou 1+TP/TR
FORAGE BICQUELEYDEBIT = llnS n3/H
10 10 10
25.00- 78 -
T I 1 I I i I I I I 1 I I I I I I I 1 1 I I I III] 1 1 I I I I I I I 1 I 1 I I I I l| 1 1 1 I I 11 I
Figure n° III. 7. : Forages de Bicqueley - descente et remontée du puits(JACOB)
20.00 U+ ++ + ++ + +
15.00
2UJSIUJt-
<
<ce
10.00
5.00
/ +/++
remontée
\ descente
./<
, + +
-© I Q 1.^ ©9 9f10
++
' ' ' -I I I 1 1 1 1 II
10" 10TP ou 1+TP/TR
FORAGE BICQUELEYDEBIT = llnS n3/H
10 10 10
- 79 -
10 T 1 1 lililí 1 1 1 I I I I I I 1 1 1 I I I I I I -I I I I I 1 1 1 1 1 I I r I 1 1 1 1 1 I I I I I
Figure n° III. 8. : Forages de Bicqueley - descente et remontée dupiézomètre (THEIS - fissure verticale ou horizontale)
10
COtuceE-Us:
LU
X<s:CO
o
CO
1 -
10 -
10-s
/4r+ + ++W\
©
I ] J ''"' I I I I. I '
10 10 10 10TP OU TR
PIEZOnETRE BICQUELEYDEBIT = 11d8 nS/H
10 10
- 79 -
10 T 1 1 lililí 1 1 1 I I I I I I 1 1 1 I I I I I I -I I I I I 1 1 1 1 1 I I r I 1 1 1 1 1 I I I I I
Figure n° III. 8. : Forages de Bicqueley - descente et remontée dupiézomètre (THEIS - fissure verticale ou horizontale)
10
COtuceE-Us:
LU
X<s:CO
o
CO
1 -
10 -
10-s
/4r+ + ++W\
©
I ] J ''"' I I I I. I '
10 10 10 10TP OU TR
PIEZOnETRE BICQUELEYDEBIT = 11d8 nS/H
10 10
- 80 -
25.00 T 1 1 I I -I 1 I I I I 1 1 1 1 1 I I I I I II 1 r T I -I III I I I I 1 1| 1 1 I I I I 1 1
20.00
Figure n° III. 9. : Forages de Bicqueley - descente et remontée dupiézomètre (JACOB)
+++++ +++ + + + + + + +
/.+
15.00
UJs:LUE-E-<OQ<ce
10.00
5.00
//++
remontée
+++
/ descenti
+/
+/
f" /
01111^ O © ©99?n;i J '
10 10 10 10TP OU 1+TP/TR
PIEZOnETRE BICQUELEYDEBIT = llnB nS/H
10 10
- 80 -
25.00 T 1 1 I I -I 1 I I I I 1 1 1 1 1 I I I I I II 1 r T I -I III I I I I 1 1| 1 1 I I I I 1 1
20.00
Figure n° III. 9. : Forages de Bicqueley - descente et remontée dupiézomètre (JACOB)
+++++ +++ + + + + + + +
/.+
15.00
UJs:LUE-E-<OQ<ce
10.00
5.00
//++
remontée
+++
/ descenti
+/
+/
f" /
01111^ O © ©99?n;i J '
10 10 10 10TP OU 1+TP/TR
PIEZOnETRE BICQUELEYDEBIT = llnB nS/H
10 10
- 82 -
10 T 1 1 lililí -1 1 I I I I I I 1 1 1 I I I I I I 1 1 1 I I I I I I 1 I I I I I ill 1 1 1 I I I I
Figure n° III. 10 : Forages de Fontans - descente et remontée du puits Fi(THEIS, PAPADOPULOS)
10
COI
X
é 1CO
o
CO
-i10 -
10
(^+ +++ ++++ +++fH^ C^
+ ©/ -©
remontée
10 10 1010TP OU TR
FORAGE Fl SITE DE FONTANSDEBIT=la2 nS/H
10
-I I 1, 1 1 II I
10
- 82 -
10 T 1 1 lililí -1 1 I I I I I I 1 1 1 I I I I I I 1 1 1 I I I I I I 1 I I I I I ill 1 1 1 I I I I
Figure n° III. 10 : Forages de Fontans - descente et remontée du puits Fi(THEIS, PAPADOPULOS)
10
COI
X
é 1CO
o
CO
-i10 -
10
(^+ +++ ++++ +++fH^ C^
+ ©/ -©
remontée
10 10 1010TP OU TR
FORAGE Fl SITE DE FONTANSDEBIT=la2 nS/H
10
-I I 1, 1 1 II I
10
- 83 -
Figure n° III. 11 Forages de Fontans - descente et remontée du puits Fl(JACOB)
COLUceE-LU
LU
LUE-E-<CD<ce
15.00
láoOO
13.00
12.00
11.00 .
10.00 .
3.00
8.00 l.
?.oo
6.00
5.00
<i.00
3.00
2.00
1.00
0. (^
T 1 1 I I I I U 1 1 1 I I I I II T 1 I I I I I I 1 1 1 I I I I l| 1 1 1 I I I i I
+ +++ + «^
©
©
remontée
X o
©
©
©descente
©
-©. ttj^t^ftvtfí^iy'"+^è"^©© ©©®*
oo<^©
©©©©'I®
I I I I I I I li I I I I I I 1 1 1 l__J I I I I 1 1 1 I
10 ' 10 10T OU 1+TP/TR
FORAGE Fl SITE DE FONTANSDEBIT=lo2 n3/H
10 10
- 83 -
Figure n° III. 11 Forages de Fontans - descente et remontée du puits Fl(JACOB)
COLUceE-LU
LU
LUE-E-<CD<ce
15.00
láoOO
13.00
12.00
11.00 .
10.00 .
3.00
8.00 l.
?.oo
6.00
5.00
<i.00
3.00
2.00
1.00
0. (^
T 1 1 I I I I U 1 1 1 I I I I II T 1 I I I I I I 1 1 1 I I I I l| 1 1 1 I I I i I
+ +++ + «^
©
©
remontée
X o
©
©
©descente
©
-©. ttj^t^ftvtfí^iy'"+^è"^©© ©©®*
oo<^©
©©©©'I®
I I I I I I I li I I I I I I 1 1 1 l__J I I I I 1 1 1 I
10 ' 10 10T OU 1+TP/TR
FORAGE Fl SITE DE FONTANSDEBIT=lo2 n3/H
10 10
- 84 -
10
CO
O
CO
10-^ L
10
-I I I 1 1 1 1 1 \ 1 1 I I I 1 1 1| r I I I I I 1 1 1 1 1 I I I 11 1 1 T I I I I I I]
Figure n° III. 12. : Forages de Fontans - descente etremontée du piézomètre FPl (THEIS)
remontée ^+
descente
©
I .1 I I I 1 1 1 1 I I III ! ^ ' ' ' ry ' ' "
10 10 1010TP OU TR
PIEZOHETRE FPl SITE DE FONTANSDEBIT=la2 nS/H SUR F3
10
- 84 -
10
CO
O
CO
10-^ L
10
-I I I 1 1 1 1 1 \ 1 1 I I I 1 1 1| r I I I I I 1 1 1 1 1 I I I 11 1 1 T I I I I I I]
Figure n° III. 12. : Forages de Fontans - descente etremontée du piézomètre FPl (THEIS)
remontée ^+
descente
©
I .1 I I I 1 1 1 1 I I III ! ^ ' ' ' ry ' ' "
10 10 1010TP OU TR
PIEZOHETRE FPl SITE DE FONTANSDEBIT=la2 nS/H SUR F3
10
- 85 -
Figure n" III. 13, Forages de Fontans - descente et remontée dupiézomètre FPl (JACOB)
COLUceE-LU
LUsrLUE-E-<m<ce
1.50
1.40
1.30
T 1 I I I I I'mj- -I 1 I I I 1 1 1 I I I I I 1 1 1 -I I I I 1 1 II 1 1 I I I 1 1 11
+ + + + +
remontée
i I I 1 1 1 II
10' 10 10T ou 1+TP/TR
PIEZOHETRE FPl SITE DE FONTANSDEBIT=ln2 nS/H SUR F3
10 10
- 85 -
Figure n" III. 13, Forages de Fontans - descente et remontée dupiézomètre FPl (JACOB)
COLUceE-LU
LUsrLUE-E-<m<ce
1.50
1.40
1.30
T 1 I I I I I'mj- -I 1 I I I 1 1 1 I I I I I 1 1 1 -I I I I 1 1 II 1 1 I I I 1 1 11
+ + + + +
remontée
i I I 1 1 1 II
10' 10 10T ou 1+TP/TR
PIEZOHETRE FPl SITE DE FONTANSDEBIT=ln2 nS/H SUR F3
10 10
- 87 -
Figure n° III.U : Forages de St Alban (La Malige)descente et remontée (PAPADOPULOS)
10^' -I I I I I 1 1 n -I 1 I I I I 1 1 1 r P| r 1 I I I I 1 1| 1 1 I I I I 1 1 1 -1 I I I I 1 1 1
COI
X<£1CO
o
CO
10-i
10
Ht- remontée
ujJ I 1 I 1 I 1 1 il 1 I '" ' I Il
10 10 1010TP ou TR
FORAGE SAPl SITE DE LA HALIGEDEBIT=0n'?8 n3/H
10 10
- 87 -
Figure n° III.U : Forages de St Alban (La Malige)descente et remontée (PAPADOPULOS)
10^' -I I I I I 1 1 n -I 1 I I I I 1 1 1 r P| r 1 I I I I 1 1| 1 1 I I I I 1 1 1 -1 I I I I 1 1 1
COI
X<£1CO
o
CO
10-i
10
Ht- remontée
ujJ I 1 I 1 I 1 1 il 1 I '" ' I Il
10 10 1010TP ou TR
FORAGE SAPl SITE DE LA HALIGEDEBIT=0n'?8 n3/H
10 10
- 88 -
Figure n° III. 15 Forages de St Alban (La Malige)descente et -remontée (JACOB)
6.00 T 1 I I I I 1 1 1 1 1 I I I I 1 1 1 r I 1 I I I 1 1 1 1 1 I I I I 1 1 1 -T 1 I I I 1 M 1 1 1 1 I I 1 11
5.00 ©
-^ 4.00COLUceE-
e:
"" 3.00
LU
LUE-
< 2.00CD<ce
1.00
0.
10-1
4I
+/
remontée +
+'
I ©I 1 11^ ©-
t©
f© descente/
I I I I I 1 1 1 1 I I I I I 1 1 1 1
10 10 10 10 10
T ou 1+TP/TR
FORAGE SAPl SITE DE LA HALIGEDEBIT=0d18 n3/H
- 88 -
Figure n° III. 15 Forages de St Alban (La Malige)descente et -remontée (JACOB)
6.00 T 1 I I I I 1 1 1 1 1 I I I I 1 1 1 r I 1 I I I 1 1 1 1 1 I I I I 1 1 1 -T 1 I I I 1 M 1 1 1 1 I I 1 11
5.00 ©
-^ 4.00COLUceE-
e:
"" 3.00
LU
LUE-
< 2.00CD<ce
1.00
0.
10-1
4I
+/
remontée +
+'
I ©I 1 11^ ©-
t©
f© descente/
I I I I I 1 1 1 1 I I I I I 1 1 1 1
10 10 10 10 10
T ou 1+TP/TR
FORAGE SAPl SITE DE LA HALIGEDEBIT=0d18 n3/H
- 89 -
BRGM - SGN/GEG
2 - ANALYSE DES RESULTATS
Ces dernières interprétations peuvent être rapprochées de celles déjà
effectuées dans le cadre de cette étude et présentées dans le "rapport annuel
1978" (N" BRGM - 79 SGN 062 GEG), mais aussi d'interprétations d'essais réalisées
pour différents organismes qui ont pour la plus part un caractère confidentiel.
Les données de chacun de ces pompages d'essai ont été interprétées par
la méthode la plus adéquate et leur liste fait L'objet du tableau n° 5 (page
suivante) .
En préalable à son analyse, on peut souligner le "haut niveau techno¬
logique" de la plus part de ces essais (moyens de mesures, durée de l'essai,
nombre de points de mesure), ce qui valorise les résultats que l'on peut en ti¬
rer.
Cependant, Le nombre limité des sites testés (15) et La variété de Leurs
conditions donnent aux généralisations que L'on est tenté de déduire de l'analyse
de ces données un caractère purement qualitatif.
Quelques références d'essais
(1) Détermination des caractéristiques hydrauliques des massifs rocheux fissurés
à l'aide d'essais de pompage ou d'injection en régime transitoire (ACC DGRST
N° 75-7.1564). Rapport scientifique annuel (année 1976) (N" BRGH :
76 SGN 494 AME).
(2) Détermination des caractéristiques hydrauliques des aquifères fissurés par
pompage d'essai en régime transitoire - Application aux nappes de La craie,
(N° BRGM - 78 SGN 669 GEG).
(3) Mise au point d'une méthodologie pour La détermination des caractéristiques
hydrauliques de milieux fissurés (ACC DGRST N" 77-7-1430) - Rapport Scienti¬
fique annuel (1978) - (N" BRGM - 79 SGN 062 GEG).
(4) Roches chaudes haute température (Hot dry rocks). Contribution à La méthodo¬
logie de La détermination des caractéristiques hydrauliques des milieux ro¬
cheux fracturés naturellement ou artificiellement (contrat CCE n° 563-78-EGF)-
(N° BRGM - 80 SGN 029 GEG).
- 89 -
BRGM - SGN/GEG
2 - ANALYSE DES RESULTATS
Ces dernières interprétations peuvent être rapprochées de celles déjà
effectuées dans le cadre de cette étude et présentées dans le "rapport annuel
1978" (N" BRGM - 79 SGN 062 GEG), mais aussi d'interprétations d'essais réalisées
pour différents organismes qui ont pour la plus part un caractère confidentiel.
Les données de chacun de ces pompages d'essai ont été interprétées par
la méthode la plus adéquate et leur liste fait L'objet du tableau n° 5 (page
suivante) .
En préalable à son analyse, on peut souligner le "haut niveau techno¬
logique" de la plus part de ces essais (moyens de mesures, durée de l'essai,
nombre de points de mesure), ce qui valorise les résultats que l'on peut en ti¬
rer.
Cependant, Le nombre limité des sites testés (15) et La variété de Leurs
conditions donnent aux généralisations que L'on est tenté de déduire de l'analyse
de ces données un caractère purement qualitatif.
Quelques références d'essais
(1) Détermination des caractéristiques hydrauliques des massifs rocheux fissurés
à l'aide d'essais de pompage ou d'injection en régime transitoire (ACC DGRST
N° 75-7.1564). Rapport scientifique annuel (année 1976) (N" BRGH :
76 SGN 494 AME).
(2) Détermination des caractéristiques hydrauliques des aquifères fissurés par
pompage d'essai en régime transitoire - Application aux nappes de La craie,
(N° BRGM - 78 SGN 669 GEG).
(3) Mise au point d'une méthodologie pour La détermination des caractéristiques
hydrauliques de milieux fissurés (ACC DGRST N" 77-7-1430) - Rapport Scienti¬
fique annuel (1978) - (N" BRGM - 79 SGN 062 GEG).
(4) Roches chaudes haute température (Hot dry rocks). Contribution à La méthodo¬
logie de La détermination des caractéristiques hydrauliques des milieux ro¬
cheux fracturés naturellement ou artificiellement (contrat CCE n° 563-78-EGF)-
(N° BRGM - 80 SGN 029 GEG).
BRGM - SGN/GEG
- 90 -
TABLEAU N''5 : METHODES D'INTERPRETATION UTILISABLESPOUR LES DIVERS ESSAIS
SITE
A
B
C
D
E
^1
^2
^3
^4
^5
^1
SH
I
J
NEUFCHATEAU
PUTTELANGE
BICQUELEY
FONTANS
SAINT ALBAN
LA HAGUE SI
LA HAGUE S 2
LA HAGUE TS
LA HAGUE TC
LA HAGUE TA
LILLE (1)
LILLE FR3 (2)
QUINTÍN (3)
FOUGERES
HDR (4)
DATE
1979
1979
1979
1979
1979
1978
1978
1979
1979
1980
1973
1977
1978
J979
1979
FORMATION
calcaire
grès (vosgien)
calcaire
granite
granite
schistes
grës
schistes
grès
schistes etgrès
craie
craie
granite
granite
schistes etgrës
OUVRAGES
D'OBSERVATIONS
puits de pompage
puits de pompage
puits de pompage
1 piézomètre
puits de pompage1 piézomètre
puits de pompage
puits de pompage
4 piézomètres
puits de pompage
4 piézomètres
puits de pompage4 piézomètres
puits de pompage4 piézomètres
puits de pompage4 piézomètres
puits de pompage
puits de pompage
puits de pompage
3 piézomètres
puits de pompage
4 piézomètres
puits de pompage4 piézomètres
METHODE UTILISEE
fracture verticale
Theis , Jacob
Jacob, Papadopulos-CooperTheis, fracture horiz.et verticale
Theis , JacobTheis, Jacob, Papado-pulos-Cooper
Papadopulos-Cooper
Boulton et Papadopulos-CooperBoulton et fractureverticale
Theis, Jacob
Theis , Jacob
Papadopulos-CooperTheis , Jacob
Theis, JacobTheis, Jacob, Papadopu-los
Theis , JacobTheis, Jacob
fracture horizontale
fracture horizontale
Papadopulos-Cooper ,Boulton ou fractureverticale
fracture horizontale,WaltonWalton, Jacob
fracture verticalefracture verticale
BRGM - SGN/GEG
- 90 -
TABLEAU N''5 : METHODES D'INTERPRETATION UTILISABLESPOUR LES DIVERS ESSAIS
SITE
A
B
C
D
E
^1
^2
^3
^4
^5
^1
SH
I
J
NEUFCHATEAU
PUTTELANGE
BICQUELEY
FONTANS
SAINT ALBAN
LA HAGUE SI
LA HAGUE S 2
LA HAGUE TS
LA HAGUE TC
LA HAGUE TA
LILLE (1)
LILLE FR3 (2)
QUINTÍN (3)
FOUGERES
HDR (4)
DATE
1979
1979
1979
1979
1979
1978
1978
1979
1979
1980
1973
1977
1978
J979
1979
FORMATION
calcaire
grès (vosgien)
calcaire
granite
granite
schistes
grës
schistes
grès
schistes etgrès
craie
craie
granite
granite
schistes etgrës
OUVRAGES
D'OBSERVATIONS
puits de pompage
puits de pompage
puits de pompage
1 piézomètre
puits de pompage1 piézomètre
puits de pompage
puits de pompage
4 piézomètres
puits de pompage
4 piézomètres
puits de pompage4 piézomètres
puits de pompage4 piézomètres
puits de pompage4 piézomètres
puits de pompage
puits de pompage
puits de pompage
3 piézomètres
puits de pompage
4 piézomètres
puits de pompage4 piézomètres
METHODE UTILISEE
fracture verticale
Theis , Jacob
Jacob, Papadopulos-CooperTheis, fracture horiz.et verticale
Theis , JacobTheis, Jacob, Papado-pulos-Cooper
Papadopulos-Cooper
Boulton et Papadopulos-CooperBoulton et fractureverticale
Theis, Jacob
Theis , Jacob
Papadopulos-CooperTheis , Jacob
Theis, JacobTheis, Jacob, Papadopu-los
Theis , JacobTheis, Jacob
fracture horizontale
fracture horizontale
Papadopulos-Cooper ,Boulton ou fractureverticale
fracture horizontale,WaltonWalton, Jacob
fracture verticalefracture verticale
- 91 -
BRGM SGN/GEG
L'analyse de ce tableau conduit aux résultats suivants :
Ce qui apparaît en premier Lieu est :
1 - la complexité du milieu naturel qu'il est parfois bien difficile de repré¬
senter par des schémas théoriques. Ainsi les hétérogénéités même à l'échel¬
le de nos stations d'essai sont dans certains cas telles que :
. les méthodes applicables en certains points d'observations de La
station ne Le sont pas en d'autres d'une même station d'essai (par
exemple Fl, I);
. et même certains piézomètres fournissent encore des données rebelles
à toute interprétation (par exemple H).
On doit estimer qu'il ne s'agit pas Là d'un résultat fortuit mais qu'il
est entraîné par la nature même du milieu fracturé.
Ces nouvelles méthodes permettent d'interpréter plus d'essai et de mieux
représenter Le milieu naturel. Mais il s'avère qu'elles ne sont pas applicables à
tous les sites (environ La moitié des cas) et tous Les piézomètres d'un même site.
En effet, en pratique on a pu utiliser les modèles :
{¡A-acXuAe. MeJitXiuoXe., pour 5 stations d'essai :
puits
piézomètre (et pas puits)
piézomètre (et pas puits)
puits et piézomètre
puits et piézomètre.
A
C
^1H
J
calcaireII
schistes
granite
schistes et grès
jKaxitxjJie. hoAZzontaZe., pour 4 stations d'essai
C calcaire piézomètre (et pas puits)
G^ craie puits
Gp " puits
I granite puits (et pas piézomètre),
- 91 -
BRGM SGN/GEG
L'analyse de ce tableau conduit aux résultats suivants :
Ce qui apparaît en premier Lieu est :
1 - la complexité du milieu naturel qu'il est parfois bien difficile de repré¬
senter par des schémas théoriques. Ainsi les hétérogénéités même à l'échel¬
le de nos stations d'essai sont dans certains cas telles que :
. les méthodes applicables en certains points d'observations de La
station ne Le sont pas en d'autres d'une même station d'essai (par
exemple Fl, I);
. et même certains piézomètres fournissent encore des données rebelles
à toute interprétation (par exemple H).
On doit estimer qu'il ne s'agit pas Là d'un résultat fortuit mais qu'il
est entraîné par la nature même du milieu fracturé.
Ces nouvelles méthodes permettent d'interpréter plus d'essai et de mieux
représenter Le milieu naturel. Mais il s'avère qu'elles ne sont pas applicables à
tous les sites (environ La moitié des cas) et tous Les piézomètres d'un même site.
En effet, en pratique on a pu utiliser les modèles :
{¡A-acXuAe. MeJitXiuoXe., pour 5 stations d'essai :
puits
piézomètre (et pas puits)
piézomètre (et pas puits)
puits et piézomètre
puits et piézomètre.
A
C
^1H
J
calcaireII
schistes
granite
schistes et grès
jKaxitxjJie. hoAZzontaZe., pour 4 stations d'essai
C calcaire piézomètre (et pas puits)
G^ craie puits
Gp " puits
I granite puits (et pas piézomètre),
- 92 -
BRGM - SGN/GEG
MitiejuL coYvUnu. pouJi 10 6tivUoyu>
C
B
D
E
"l^2
^Z
^l*
^c;
calcaire
grès
granite
granite
schistes
grès
granite
schistes
grès
schistes et grès
puits
puits
puits et piézomètre
puits
puits et piézomètre
puits et piézomètre
piézomètre
puits et piézomètre
puits et piézomètre
puits et piézomètre
(*)
(*)
Ainsi de nombreux aquifères fissurés réagissent pendant toute la du¬
rée mesurable de l'essai comme des milieux continus. Le début étant souvent mas¬
qué par l'effet de La capacité du puits Lui-même.
2 - Influence du point d'observation
Lorsque les méthodes de fractures isolées s'appliquent, elles Le sont
dans les piézomètres (sauf I) mais pas toujours dans les puits de pompage corres¬
pondant, leur réponse pouvant être perturbée par Leur effet de capacité propre.
3 - Effet de la Lithologie
Malgré Les réserves entraînées par le nombre d' "échantil Ions" disponi¬
bles, il semble que Le modèle interprétatif le plus adéquat puisse être relié à
la nature des formations.
3.1. - Ainsi les essais (2) réalisés dans La craie sont bien interprétés
par Le schéma fractures horizontales, conforme à son type de f racturation réel.
3.2. - L'ensemble des essais dans les grès (plus finement fissurés) est assi¬
milable au comportement des milieux continus.
(*) Anisotropie observée et calculée (nécessite la disposition de nombreuxpiézomètres)
- 92 -
BRGM - SGN/GEG
MitiejuL coYvUnu. pouJi 10 6tivUoyu>
C
B
D
E
"l^2
^Z
^l*
^c;
calcaire
grès
granite
granite
schistes
grès
granite
schistes
grès
schistes et grès
puits
puits
puits et piézomètre
puits
puits et piézomètre
puits et piézomètre
piézomètre
puits et piézomètre
puits et piézomètre
puits et piézomètre
(*)
(*)
Ainsi de nombreux aquifères fissurés réagissent pendant toute la du¬
rée mesurable de l'essai comme des milieux continus. Le début étant souvent mas¬
qué par l'effet de La capacité du puits Lui-même.
2 - Influence du point d'observation
Lorsque les méthodes de fractures isolées s'appliquent, elles Le sont
dans les piézomètres (sauf I) mais pas toujours dans les puits de pompage corres¬
pondant, leur réponse pouvant être perturbée par Leur effet de capacité propre.
3 - Effet de la Lithologie
Malgré Les réserves entraînées par le nombre d' "échantil Ions" disponi¬
bles, il semble que Le modèle interprétatif le plus adéquat puisse être relié à
la nature des formations.
3.1. - Ainsi les essais (2) réalisés dans La craie sont bien interprétés
par Le schéma fractures horizontales, conforme à son type de f racturation réel.
3.2. - L'ensemble des essais dans les grès (plus finement fissurés) est assi¬
milable au comportement des milieux continus.
(*) Anisotropie observée et calculée (nécessite la disposition de nombreuxpiézomètres)
93
BRGM - SGN/GEG
3.3. - En ce qui concerne les milieux cristallins (s.l.), granites et schis¬
tes, les trois types de comportement sont observés avec une plus grande proportion
de cas (6/9) assimilables aux milieux continus. A plus grande profondeur (altéra¬
tion moindre) cette caractéristique peut être différente.
3.4. - Les cas du calcaire sont dispersés dans Les 3 types, confirment la
grande difficulté de caractériser hydrauliquement ce type de milieu.
4 - Anisotropie
IL est intéressant de noter que parmi Les 10 cas conformes au milieu
continu, seuls deux (F^ schistes et F, grès) ont montré une anisotropie mesurable.
La nature même de ces milieux fissurés nous aurait incités à penser que l 'aniso¬
tropie apparente était une de leur caractéristique essentielle.
93
BRGM - SGN/GEG
3.3. - En ce qui concerne les milieux cristallins (s.l.), granites et schis¬
tes, les trois types de comportement sont observés avec une plus grande proportion
de cas (6/9) assimilables aux milieux continus. A plus grande profondeur (altéra¬
tion moindre) cette caractéristique peut être différente.
3.4. - Les cas du calcaire sont dispersés dans Les 3 types, confirment la
grande difficulté de caractériser hydrauliquement ce type de milieu.
4 - Anisotropie
IL est intéressant de noter que parmi Les 10 cas conformes au milieu
continu, seuls deux (F^ schistes et F, grès) ont montré une anisotropie mesurable.
La nature même de ces milieux fissurés nous aurait incités à penser que l 'aniso¬
tropie apparente était une de leur caractéristique essentielle.
- 94 -
BRGM - SGN/GEG
3 - CONCLUSIONS : RESULTATS DE LA RECHERCHE
Les travaux théoriques et expérimentaux conduits dans le cadre de la
présente action de recherche ont permis de :
- mettre au point la méthodologie d'acquisition des données notamment dans les
premières minutes de l'essai,
- vérifier l'applicabilité des méthodes d'interprétation basées sur La présence de
fractures isolées, pour différents types de formations géologiques fissurées;
granite, schistes, grès,, calcaire, craie.
IL s'avère que ces méthodes nouvelles permettent de :
- caractériser une fracture principale par la première partie des courbes de ra¬
battements Lorsqu'elles ne sont pas trop perturbées par L'effet de La capacité
du puits.
- de savoir au bout de combien de temps le comportement hydraulique du système
fissuré est assimilable à un milieu continu équivalent, et donc les méthodes
classiques utilisables.
Cependant, iL a été vérifié que ces schémas n'étaient pas applicables
aux milieux rocheux les plus finement fissurés, les grès par exemple, ou même
certains granites ou schistes superficiels.
Au terme de cette recherche, il est cependant difficile de préciser
d'avantage Les cas où cette méthode nouvelle s'appliquera. L'intersection de fo¬
rages et de fractures étant imprévisibles a priori.
Ces méthodes s'ajoutent donc à celles déjà à La disposition des hydro-
géologues. Si pour un essai particulier, elles s'avèrent utilisables, l'accrois¬
sement des connaissances sur Le milieu souterrain qu'elles apportent est extrême¬
ment positif.
- 94 -
BRGM - SGN/GEG
3 - CONCLUSIONS : RESULTATS DE LA RECHERCHE
Les travaux théoriques et expérimentaux conduits dans le cadre de la
présente action de recherche ont permis de :
- mettre au point la méthodologie d'acquisition des données notamment dans les
premières minutes de l'essai,
- vérifier l'applicabilité des méthodes d'interprétation basées sur La présence de
fractures isolées, pour différents types de formations géologiques fissurées;
granite, schistes, grès,, calcaire, craie.
IL s'avère que ces méthodes nouvelles permettent de :
- caractériser une fracture principale par la première partie des courbes de ra¬
battements Lorsqu'elles ne sont pas trop perturbées par L'effet de La capacité
du puits.
- de savoir au bout de combien de temps le comportement hydraulique du système
fissuré est assimilable à un milieu continu équivalent, et donc les méthodes
classiques utilisables.
Cependant, iL a été vérifié que ces schémas n'étaient pas applicables
aux milieux rocheux les plus finement fissurés, les grès par exemple, ou même
certains granites ou schistes superficiels.
Au terme de cette recherche, il est cependant difficile de préciser
d'avantage Les cas où cette méthode nouvelle s'appliquera. L'intersection de fo¬
rages et de fractures étant imprévisibles a priori.
Ces méthodes s'ajoutent donc à celles déjà à La disposition des hydro-
géologues. Si pour un essai particulier, elles s'avèrent utilisables, l'accrois¬
sement des connaissances sur Le milieu souterrain qu'elles apportent est extrême¬
ment positif.
- 95 -
BRGM - SGN/GEG
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
BOULTON et STRELTSOVA - Unsteady flow to a pumped well in a fissured waterbearing formation.Journal of hydrology 35 (1977) 257-269
RAGHAVAN - Pressure behavior of wells intersecting fractures.International Well Testing Symposium - proceedings Berkeley (Calif. )oat. 1977
CARSLAW H.S. and J EAGER J.C. - Conduction of heat in solidsOxford at the Clarendon Press (1959)
GRINGARTEN A.C. and RAMEY H.J. - The use of source and green's functions insolving unsteady flow problems in reservoirsSoo. Pet. Eng. J. oat. 1973
GRINGARTEN A.C, RAMEY H.J. - Unsteady state pressure distribution created bya well with a single infinite conductivity vertical fractureSoo. Pet. Eng. J. Aug. 1974
CINCO, RAMEY, MILLER - Unsteady state pressure distribution created by a wellwith an inclined fracture.Paper SPE 5591 presented at SPE AIME 50 . Annual Fall TechnicalConference and Exhibition. Dallas, Sept. Oct. 1975
URAIET, RAGHAVAN, THOMAS - Determination of the orientation of a vertical frac¬ture by interference tests.Journal of Petroleum Technology . Jan. 1977
GRINGARTEN A.C, RAMEY H.J. - Unsteady state pressure distribution createdby a well with a single horizontal fracture, partial penetration,or restricted entry.Society of Petrolevm Engineers Journal. Aug. 1974
PAPADOPULOS I.S. (1965) - Nonsteady flow to a well in a infinite anisotropicaquifer .
Proc. 1965 Dubroimick symposium on hydrology of fractured rocks,Int'l assoc. of Sci. Hydrology I, p. 21-31
BERTRAND L., GRINGARTEN A.C. - Détermination des caractéristiques hydrauliquesdes aquifères fissurés par pompage d'essai en régime transitoire.Application aux nappes de la craie.Rapport interne BRGM 78 SGN 669 GEG
PEAUDECERF P., BERTRAND L., LANDEL P. - DGRST. Mise au point d'une méthodologiepour la détermination des caractéristiques hydrauliques des milieuxfissurés.Rapport scientifique annuel 1978. n° BRGM 79 SGN 062 GEG.
- 95 -
BRGM - SGN/GEG
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
BOULTON et STRELTSOVA - Unsteady flow to a pumped well in a fissured waterbearing formation.Journal of hydrology 35 (1977) 257-269
RAGHAVAN - Pressure behavior of wells intersecting fractures.International Well Testing Symposium - proceedings Berkeley (Calif. )oat. 1977
CARSLAW H.S. and J EAGER J.C. - Conduction of heat in solidsOxford at the Clarendon Press (1959)
GRINGARTEN A.C. and RAMEY H.J. - The use of source and green's functions insolving unsteady flow problems in reservoirsSoo. Pet. Eng. J. oat. 1973
GRINGARTEN A.C, RAMEY H.J. - Unsteady state pressure distribution created bya well with a single infinite conductivity vertical fractureSoo. Pet. Eng. J. Aug. 1974
CINCO, RAMEY, MILLER - Unsteady state pressure distribution created by a wellwith an inclined fracture.Paper SPE 5591 presented at SPE AIME 50 . Annual Fall TechnicalConference and Exhibition. Dallas, Sept. Oct. 1975
URAIET, RAGHAVAN, THOMAS - Determination of the orientation of a vertical frac¬ture by interference tests.Journal of Petroleum Technology . Jan. 1977
GRINGARTEN A.C, RAMEY H.J. - Unsteady state pressure distribution createdby a well with a single horizontal fracture, partial penetration,or restricted entry.Society of Petrolevm Engineers Journal. Aug. 1974
PAPADOPULOS I.S. (1965) - Nonsteady flow to a well in a infinite anisotropicaquifer .
Proc. 1965 Dubroimick symposium on hydrology of fractured rocks,Int'l assoc. of Sci. Hydrology I, p. 21-31
BERTRAND L., GRINGARTEN A.C. - Détermination des caractéristiques hydrauliquesdes aquifères fissurés par pompage d'essai en régime transitoire.Application aux nappes de la craie.Rapport interne BRGM 78 SGN 669 GEG
PEAUDECERF P., BERTRAND L., LANDEL P. - DGRST. Mise au point d'une méthodologiepour la détermination des caractéristiques hydrauliques des milieuxfissurés.Rapport scientifique annuel 1978. n° BRGM 79 SGN 062 GEG.
- 96 -
BRGM - SGN/GEG
International Society for Rock Mechanics. Commission on standardization oflaboratory and field tests. Category II, part. 6. Suggested methodsfor determining hydraulic parameters and characteristics of rock masses.Projet élaboré sous la responsabilité de C. LOUIS (août 1977) .
FORKASIEWICZ J. (1972) - Interprétation des données des pompages d'essai pour1 ' évaluation des paramètres des aquifères .
- Aide mémoire (2ème édition revue et complétée) , rapport BRGMn° 72 SGN 273 AME (inédit), ¿uillet 1972
KRUSEMAN G. P., DE RIDDER N.A. (1974) - Interprétation et discussion des pompagesd'essai, traduction A. MEILHAC.- Intern. Institute for Land reclamation and improvement, Wageningen,Bull. 11 F. ; traduc. française du Bull. 11, 1973
PAPADOPULOS I.S., COOPER H.H. (Jr. 1967) - Drawdown in a well of large diameter.- Water Resources Res., 3, p. 241-244.
- 96 -
BRGM - SGN/GEG
International Society for Rock Mechanics. Commission on standardization oflaboratory and field tests. Category II, part. 6. Suggested methodsfor determining hydraulic parameters and characteristics of rock masses.Projet élaboré sous la responsabilité de C. LOUIS (août 1977) .
FORKASIEWICZ J. (1972) - Interprétation des données des pompages d'essai pour1 ' évaluation des paramètres des aquifères .
- Aide mémoire (2ème édition revue et complétée) , rapport BRGMn° 72 SGN 273 AME (inédit), ¿uillet 1972
KRUSEMAN G. P., DE RIDDER N.A. (1974) - Interprétation et discussion des pompagesd'essai, traduction A. MEILHAC.- Intern. Institute for Land reclamation and improvement, Wageningen,Bull. 11 F. ; traduc. française du Bull. 11, 1973
PAPADOPULOS I.S., COOPER H.H. (Jr. 1967) - Drawdown in a well of large diameter.- Water Resources Res., 3, p. 241-244.