migros magazin 1 2008 f vd

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CONSTRUIRE www.migrosmagazine.ch, n o 1, 31 décembre 2007 Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01 E-mail: [email protected] Bonne année! PHOTO: JOËLLE NEUENSCHWANDER / ASSISTANT: DAVID HOUCHERINGER / DÉCORATRICE: BEATA TURCHANY / MAQUILLAGE: ROUGEVERNISMAKEUP / COIFFURE: SYLVIE GOBET

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www.migrosmagazine.ch, n o 1, 31 décembre 2007 Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01 E-mail: [email protected] PHOTO: JOËLLE NEUENSCHWANDER / ASSISTANT: DAVID HOUCHERINGER / DÉCORATRICE: BEATA TURCHANY / MAQUILLAGE: ROUGEVERNISMAKEUP / COIFFURE: SYLVIE GOBET

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Page 1: Migros Magazin 1 2008 f VD

CONSTRUIRE www.migrosmagazine.ch, no 1, 31 décembre 2007

Edition

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AA3321Sch

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Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01E-mail: [email protected]

Bonneannée!

PHOTO : JOËLLE NEUENSCHWANDER / ASS ISTANT: DAVID HOUCHERINGER / DÉCORATRICE : BEATA TURCHANY /MAQUILLAGE : ROUGEVERNISMAKEUP / COIFFURE : SYLV IE GOBET

Page 2: Migros Magazin 1 2008 f VD

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Page 3: Migros Magazin 1 2008 f VD

3Cette semaineMigros Magazine 1, 31 décembre 2007

Adresse de la rédaction:C. p. 1751, 8031 Zurichtél. 044 447 37 37fax 044 447 36 [email protected]

M-CUMULUS:Tél. 0848 85 0848* ou+41 44 444 88 44(depuis l’étranger)[email protected]

M-Infoline:Tél. 0848 84 0848*ou +41 44 444 72 85(depuis l’étranger)[email protected]

* Tarif normal de conversation

RubriquesEt vous, quelle seravotre résolution?Comme chaque année àpareille époque, on seprend à formuler l’une oul’autre résolution pour lanouvelle année. Et ce n’est

pas«MigrosMagazine»qui vadéroger àla tra-dition!Enfinpresque,puisquel’on a

confié la tâche à noschroniqueurs. Seule bride àleur imagination: le thème,soit l’environnement (à lireen page 6). Un sujet certesà la mode, mais avant toutl’occasion de souhaiter labienvenue à notre nouvellechroniqueuse: Vera Weber.Ce nom ne vous dit rien? Etla lutte pour l’inscriptiondu Lavaux au patrimoinemondial de l’Unesco, labataille contre le massacredes phoques au Canada ouencore la limitation desvols militaires dans leszones touristiques, ça vousparle davantage? Ce sontquelques-unes descampagnes menées par sonpère, le célèbre militantécologiste Franz Weber,qu’elle seconde activement.Nous nous réjouissons del’accueillir dans noscolonnes en espérant quevous partagerez notre joie!

Steve Gaspoz,rédacteuren chef adjoint

Récit Une ramoneuse amoureuse de son métier

Mais qui donc estcette jeune femmeen couverture quisouhaite ses bonsvœux pour lanouvelle année?Interviewée dansce numéro au sujetde son métier deramoneuse, laVaudoise SéverinePouly a accepté dejouer les manne-quins pourl’occasion.Prouvant ainsiqu’on peut exercerune professiond’homme tout enconservant saféminité. Rencon-tre avec unepassionnée.

Page 10

La vie de larédactionIl aime les animaux, nul doute.Mais notre rédacteur LaurentNicolet est plus chat quechien. Rien de très original!Sauf quand il s’agit de partiren reportage avec une meutede chiens de traîneau.Impressionné par la vingtainede huskies? Oui, mais surtoutpar leur enthousiasme alorsque la température dépassaitles -15 degrés. PH

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M-CUMULUS

Les vœux de Herbert Bolliger 5Les résolutions denos chroniqueursCinq personnalités s’engagentpour l’environnement 6Minute papillon 13EntretienIv Psalti, sexologue, auteurde «Migraine ou gros câlin» 14En magasin 19Aux fourneauxLes scampis dePhilippe Jeanneret 27M-Cooking 39Actuel 41Votre région 45ReportageUne passion pourles huskies 50Vie pratiqueAttention aux e-mailsqui dérapent! 53Grandir 56Voiture 58Mots fléchés 59Réussite 62

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Page 5: Migros Magazin 1 2008 f VD

5Migros Magazine 1, 31 décembre 2007 Vœux

La non-réélection du conseillerfédéral Christoph Blocher m’a

surpris, moi aussi. Mais le plus étonnantà mes yeux, c’est qu’en une nuit, lesmembres du Conseil national et duConseil des Etats aient été capablesde réaliser la quadrature du cercle:former une alliance solide entre tenantsde l’économie et défenseurs du social,porter la présence féminine au gouver-nement à un niveau encore jamais atteintjusqu’ici et élire à l’exécutif, en lapersonne d’Eveline Widmer-Schlumpf,une politicienne, une juriste et une mèrede famille à la fois compétente,consciente de ses responsabilités etsoucieuse de trouver des solutions.

Je suis convaincu que la nouvelleconseillère fédérale soutiendra sacollègue Doris Leuthard dans sa luttepour la libéralisation du commerce desproduits agricoles et l’autorisation desimportations parallèles. Car ces deuxprojets ne visent qu’un seul et mêmeobjectif: l’abaissement des prix au profit desconsommateurs. Il s’agit de causes ayant traità la logique même du marché. Elles concer-nent toute l’économie et non pas telle ou tellebranche.

Jour après jour, Migros se bat pour offrirle meilleur rapport prix/prestation, soit unhaut niveau de qualité à des prix modiques.Or, nous incluons dans cette notion biendavantage que ce que les mots laissententendre.

Pour nous, cela est synonyme d’œufsbon marché et frais, pondus par des poulesqui ne sont pas en cage. A Migros, les œufsde poules en batterie sont interdits.

Pour nous, cela est synonyme deproduits de lessive bon marché garantissantnon seulement une propreté irréprochablemais aussi la possibilité de réaliser deséconomies d’énergie dans la mesure où ilssont efficaces à basse température déjà. Leschercheurs de notre fabrique de produits delessive se préoccupent en effet aussi depréserver l’environnement.

Pour nous, cela est synonyme d’excel-lents chocolats, car nous croyons à la qualité

suisse. C’est pourquoi nous investissonsdans notre industrie alimentaire et sommesconvaincus que l’exportation de sa produc-tion a de bonnes perspectives, à conditiontoutefois que les frontières soient ouvertes.

Pour nous, cela est synonyme de t-shirtsbon marché conservant leur forme mêmeaprès de nombreux lavages et qui sontconfectionnés par des Indiens majeurstravaillant de leur plein gré sur la base decontrats d’engagement équitables. A savoirprévoyant un salaire décent et des horairesrespectueux de la personne humaine. Tousles fournisseurs Migros signent un code debonne conduite à cet égard.

Pour nous, cela est synonyme de glacesbon marché produites à base d’ingrédientsde qualité ne contenant presque pas d’acidesgras trans. Parce que la santé de ses clientslui tient à cœur, Migros a adapté en 2007toutes les recettes de ses produits alimen-taires afin que leur teneur en graisses transsoit inférieure à 2%.

Pour nous, cela est synonyme d’eauminérale valaisanne bon marché acheminéepar le rail, car Migros privilégie ce mode detransport.

Cette liste n’est pas exhaustive:du point de vue de Migros, assurer lemeilleur rapport qualité-prix consisteaussi à assumer ses responsabilités àl’égard de l’environnement. Elle le faitdepuis trente ans en gérant parcimonieu-sement, voire en réduisant l’énergieconsommée par ses magasins, centreslogistiques et entreprises industrielles.Il y a des années aussi que tous sespoints de vente et unités de productionont conclu volontairement avec l’Agen-ce de l’énergie pour l’économie desconventions fixant des valeurs limitestouchant la consommation énergétiqueet les émissions de CO2. Par ailleurs,nous sommes membre du WWF ClimateGroup, une organisation rassemblant desentreprises œuvrant en faveur de lapréservation du climat.

Nous offrons non seulement lepanier de la ménagère le plus avanta-geux mais encore développons constam-ment notre leadership en matière

écologique et sociale, cela conformément àun credo faisant depuis toujours partie denotre culture d’entreprise. Voilà pourquoi,l’automne dernier, Migros a été désignéedistributeur le plus soucieux de développe-ment durable au monde par l’agenceindépendante de rating Oekom Research(lire «Migros Magazine» du 12 novembre).

En cet ultime jour de l’année 2007, jetiens à vous exprimer au nom de Migros mavive reconnaissance à vous les coopératriceset coopérateurs, les clientes et clients, maisaussi et surtout les collaboratrices et colla-borateurs pour votre fidélité à l’entreprise etvotre engagement.

Je vous adresse mes vœux lesmeilleurs pour la nouvelle année.

Herbert Bolliger

Président de la Direction générale de laFédération des coopératives Migros

Chers coopératrices et coopérateurs,chers clientes et clients,chers collaboratrices et collaborateurs,

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Page 6: Migros Magazin 1 2008 f VD

6 Migros Magazine 1, 31 décembre 2007Les résolutions de nos chroniqueurs

Cinq personnalités, cinqgestes pour la planèteDès le mois de février,l’écologiste Vera Weberhonorera de sa plume notrerubrique «Impulsions». Pourcélébrer son arrivée dans leuréquipe, nos chroniqueursannoncent comment ilsentendent s’engager pourl’environnement en 2008.

L’écologie, quel ennui!Que c’est barbant l’écologie, que c’est rabat-joie les sermons sur la sauvegarde del’environnement! A longueur de journée, cen’est qu’une pluie de reproches qui nous tom-bent dessus, qui nous remettent à notreplace, qui nous rappellent notre responsabi-lité vis-à-vis de nos enfants, de notre planèteTerre. On nous inculque à coups de marteaules notions du triage des déchets, on noussomme d’utiliser moins d’eau, moins

Franz Weber n’a aucun souci à se faire:une fois que l’heure de la retraite aurasonné, sa fille reprendra à coup sûr d’une

main de maître les rênes de la Fondation FranzWeber. L’expédition médiatisée de Vera(33 ans) au Canada en 2006 – durant laquelleelle s’était frottée aux chasseurs de phoques etaux autorités locales – a prouvé qu’elle pos-sède la trempe nécessaire pour mener à bienses combats écologiques.

Titulaire d’un diplôme fédéral d’hôtellerie– elle a fait ses classes à Lucerne – elle assureaujourd’hui la gestion du Grand Hôtel Giess-bach à Brienz (BE), sauvé de la démolition parFranz Weber en 1983.

Pour Vera Weber,l’écologie doit être

ludique etpopulaire.

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7Les résolutions de nos chroniqueursMigros Magazine 1, 31 décembre 2007

Pour une prédation éclairéeMes résolutions écologiques pour l’an nouveausont claires et inébranlables.

Primo, je promets de renouveler, pour la33e année consécutive, mon permis de pêche.C’est que j’entends bien à la fois verser monécot au repeuplement des rivières, et rester entête de la chaîne alimentaire qui avant mois’élève du protozoaire à la truite fario, enpassant par je ne sais combien de gamètes,crustacés, insectes et autres vairons.

On s’indigne souvent contre les pêcheurs,mais qui est-ce qui pense à tous ces trichoptè-res, entre autres, qui eussent pu vivre leur vie,s’ils n’eussent été, à peine éclos, gobéssauvagement par des monstres impitoyablessurgis des profondeurs? Or, c’est là que j’inter-viens, moi, Zorro cuissardé et chevaleresque,zébrant l’air de ma canne sifflante: la chanceaidant, je soulage le biotope terrorisé des plusgros spécimens de ces fauves qui n’ont d’autreennemi que moi, puis je les mange, à petit feupoêlés au beurre grésillant mêlé d’amandes etde ciboulette, avec un grand coup de chasselasbien frais.

Justement, secundo et bien sûr dans leslimites du raisonnable, je fais le serment decontribuer à l’écoulement des produits viticolesde ce merveilleux pays, où d’ailleurs lesvignerons travaillent de façon de plus en plusadmirable.

Je compte même étendre cette attitude deprédateur éclairé aux viandes, fromages et toutesautres boustifailles méritoires du cru: sera doncsystématiquement privilégiée la chaîne alimen-taire la plus proche dans l’espace, autrement ditla denrée qui aura fait le moins de kilomètresavant de me choir derrière la cravate. Ça vouscoûtera beaucoup plus cher, clamez-vous.Certes. Eh bien, mettons que ce sera un billetd’avion de plus que je ne prendrai pas.

Pour aller bêtement pêcher le saumon enAlaska, par exemple… Jacques-Etienne Bovard

d’électricité. Des voix austères se fontentendre de partout, des voix qui prêchent lerenoncement à presque tous nos petits luxesquotidiens.

Et ces mêmes voix austères mettent le doigtsur chaque inconséquence: «Vous ne mangezpas de viande? Mais alors, pourquoi ceschaussures en cuir?», «Vous n’avez pas devoiture? Ah! mais il vous arrive de prendre le taxi,tout aussi polluant!» ou encore «Oui, il est vraiqu’Al Gore a rendu mondial le débat sur leréchauffement climatique, seulement lui aussi se

déplace en avion, il n’est donc pas à prendre ausérieux.»

A ce propos, j’aimerais dire les chosessuivantes: préserver ce qui reste de notreenvironnement est de notre devoir! Mais faisons-le d’une manière gaie, enjouée. Soulignons lesefforts faits, les buts atteints, les petites victoiresplus fortement que la mauvaise volonté et l’exas-pération de certaines personnes. Rendons lesgestes pour notre environnement plus populaires,plus abordables et surtout plus divertissants!

Soutenons ceux qui vont dans la bonne

direction. Même si tout n’est pas encore parfait,il faut donner la chance de faire le premier pas.Soutenons ces personnages qui parfois utilisentles grands moyens pour sensibiliser des milliersd’êtres humains. Même si, dans ces cas-là, la finjustifie souvent les moyens.

Finalement, non, l’écologie n’est pasennuyeuse – ce sont les rabat-joie qui gâchenttout. Alors ce sera mon défi en 2008 de «prê-cher» le respect et la sauvegarde de l’environne-ment avec enthousiasme, positivisme, optimismeet avec une touche de charme féminin. Vera Weber

Jacques-Etienne Bovard, écrivain et professeur, n’ira pas pêcher en Alaska. Promis!

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8 Les résolutions de nos chroniqueurs Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Merde alors!

Un petit coup de bistouri

Accepterez-vous de lire cette chroniquejusqu’au bout en sachant d’emblée que mavoiture roule au diesel et que, malheureuse-ment, elle n’est pas une bonne candidatepour l’installation d’un filtre à particulesdernier cri? Mon envie de consommer demanière responsable ne serait-elle passérieusement mise en doute si je vousdisais encore qu’à très court terme jen’envisage pas d’en changer pour unmodèle hybride, par exemple?

C’est vrai, je ne fais pas «tout bien»,maismes actions correspondent à ce qui,aujourd’hui, est àma portée: je trie commeune bête, je chauffe mon eau au bois etlorsque je vaisme balader, j’y vais à pied!A pied avec le grand chien «Simba» qui,comme moi, adore son environnementcampagnard. Et figurez-vous que mêmelorsque nous prenons l’air et que nouscourons tous les deux sur les chemins, aubord des champs et dans la forêt, nous avonsaussi la possibilité de protéger notre nature!

Comment? En ramassant, pardi!Pourquoi? D’une part parce que marcherdedans ne fait plaisir à personne et, d’autrepart, parce que «les déjections caninesdans l’herbe et dans le foin représentent undanger pour le bétail».

Si vous prêtez attention aux panneaux(malheureusement peu nombreux…) queles paysans suisses posent parfois àproximité de leur exploitation, vous verrezque ce n’est pas une plaisanterie.

Ici, nous n’avons pas encore pourprojet de transformer les crottes de noschiens en gaz méthane pour le chauffageou la fourniture d’électricité comme à SanFrancisco, mais ne pas encore êtrecapable de recycler les 176 tonnesannuelles de crottes que génèrent lesquelque 400 000 chiens qui vivent enSuisse ne signifie pas qu’on ne peut rienfaire du tout.

Je ne sortirai donc plus jamais sans lefameux robibag, promis! Sophie Richard

La rédaction de «MigrosMagazine» medemande: quel sera votre engagementpour l’environnement en 2008? Je me disque c’est le moment ou jamais deparaître intelligent. Comme tous les gensintelligents, je réponds: il faut prendre leproblème à la source. Partout, dans tousles débats dumonde, il y a un interve-nant pour dire qu’il faut prendre leproblème à la source. Je serai celui-là.

Or, en matière d’environnement, lasource du problème se trouve dans cettepropension de l’humanité à pulluler. Nousétions troismilliards en 1960, autant direque tout le monde connaissait tout lemonde, nous sommes 6,671 milliardsaujourd’hui; nous serons 8,2milliards en2030.Multiplié par 6,671 milliards,chaque geste prend une ampleurcatastrophique: ma brosse à dents estfoutue, je la jette…Maintenant,imaginons ce que représente l’accumula-tion de 6,671 milliards de brosses àdents jetées dans les incinérateurs, dansles décharges, dans la nature. Imaginonslesmonceaux de plastique ainsi perdus,dispersés dans l’atmosphère… Et le

Sophie Richard, l’animatrice à la voix d’or de la RSR, s’engage à ne plus sortir sans robibag.

La grande prêtressedu savoir-vivre ainventé une pince àmoules... biodégra-dable bien entendu.

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9Les résolutions de nos chroniqueursMigros Magazine 1, 31 décembre 2007

Un savoir-vivreEt si on prenait enfin l’écologie ausérieux? A Paris, le «Grenelle de l’environ-nement» a marqué les consciences. Pourla première fois, le gouvernement, lespatrons et les partenaires sociaux se sontmis autour d’une table pour décider,ensemble, de mesures propres à enrayerle déclin de notre planète. Ou, tout aumoins, à le freiner.

Réchauffement climatique, gaz àeffet de serre, OGM, biodiversité,développement durable, depuis desannées on entend toutes ces expressionssans en comprendre vraiment le sens.Mais on voit bien le mal se faire, labanquise et les glaciers fondre, lescyclones et les inondations se répéter, lapollution s’infiltrer partout, dans l’aircomme dans les sols…

Toutefois, on se demande souvent:mais que puis-je faire à mon niveau? Quelintérêt de trier mes bouteilles ou éteindrela lumière en sortant d’une pièce quand jevois ce qu’une usine peut gâcher en uneminute? Certes. Cela semble dérisoire,

vain, presque offensant. Mais il faut lefaire et ne pas douter. Car si, pour l’instant,les enjeux sont économiques ou technolo-giques (il faut parer au plus pressé), ilsseront bientôt éthiques. Fatalement… Unjour ou l’autre, nous devrons regarder laréalité en face et nous dire que notre modede vie est entièrement à revoir et avec luile type même de société dans laquellenous vivons. La fameuse société deconsommation. Sa mort est annoncée et cesera à nous de la tuer.

Alors préparons, dès à présent, nosmentalités à évoluer. Tri sélectif, covoitu-rage, bicyclette sur les bords du Léman etpourquoi pas «pousse-pousse» comme onle voit à présent dans les rues de Londres?On pourra ainsi élire chaque année «lesplus beaux mollets de la ville»!

Je ne suis pas experte en ce domaine,qu’on me pardonne! Mais je sais unechose: l’écologie est sortie de son carcanpolitique, elle est devenue un savoir-vivre,le savoir-vivre du XXIe siècle.

Nadine de Rothschild

raisonnement vaut pour les couchesculottes, les pointes Bic, les rasoirsjetables, les téléphones portablesjetables, le plein de la voiture, etc.

Donc, la Terre ne peut pas supporter6,671 milliards d’êtres humains auxmœurs dispendieuses. Plutôt que deprôner le contrôle des naissances, plutôtque de décréter l’interdiction de laprocréation, j’en appelle au sens civiquedesmâles et j’encourage mes frères àenvisager la vasectomie. Pour vous, c’estun geste chirurgical anodin, pour laplanète, c’est capital. Certains douilletsrétorqueront: mais n’arriverions-nous pasaumême résultat par d’autresmoyenscontraceptifs? Je dis non: les contracep-tifs oraux finissent par se retrouver dansles rivières et stérilisent les truites, lescapotes ne sont pas recyclables, laméthode Ogino a prouvé ses limitesdepuis cette année 1951 où elle futrecommandée par l’Eglise catholique(nous étions 2,5 milliards en 1950).Donc, pour 2008, sans hésiter, un coupde bistouri juste sous la bistouquette.

Jean Ammann

Jean Ammann, journaliste et chroniqueur à «La Liberté», a une solution radicale pour sauver la planète...

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Page 10: Migros Magazin 1 2008 f VD

10 Récit Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Séverine Pouly: «J’auraisbeaucoup de peine àpasser ma journée dansun bureau.»

Page 11: Migros Magazin 1 2008 f VD

11RécitMigros Magazine 1, 31 décembre 2007

Séverine Pouly adore son métier. Choi-sir soigneusement la brosse. Lamesen acier pour le béton, mais nylonobligatoire lorsque le tube est métal-

lique. «Sinon, ça raie», sourit la jeune ramo-neuse. Ensuite, descendre son hérisson le longde la cheminée après avoir grimpé sur le toitlorsqu’il le faut. Nettoyer en sens inverse, de-puis la chaudière, avec la longue tringle métal-lique. Même l’inévitable et imposant aspira-teur, compagnon indispensable au produit al-calin pour astiquer la chaudière et enlever lesrestes de suie.

Ramoneuse. Décliné au féminin, le voca-ble surprend. «C’est vrai, cet été au terme demon apprentissage, j’étais la seule fille. Il y enavait quand même trois au départ, mais l’une aarrêté et l’autre redoublé.» Les trois ans de for-mation ne correspondent pas forcément à unepromenade de santé, et pas mal d’apprentis seréorientent. Pas le genre de cette jeune Vau-doise de 19 ans, qui vient de terminer sa for-mation au sein de l’entreprise paternelled’Echallens. Malgré les araignées. «Je n’ai pasle vertige. En revanche, ces bébêtes-là me fontpeur. Surtout les grosses.» Et malheureusementpour cette charmante blonde longiligne, lesarachnides adorent la chaleur des chaufferies.

Sur les terrains de footD’autres inconvénients? Grimper cinq rangéesd’escaliers les outils dans une main et l’aspira-teur dans l’autre demande un certain physique.Tout comme la partie extérieure du travail lors-que les températures chutent. Notre ramoneuses’en accommode volontiers, elle qui joue aufootball dans une équipe régionale de deuxièmeligue. Deux entraînements hebdomadaires et unmatch par week-end durant la saison, ça vousforge un physique. «Regarder depuis mon fau-

teuil, même si j’adore l’équipe du Brésil, c’estpas mon truc. J’aime me dépenser.»

Décidément, de quoi donner des complexesaux garçons. Mais justement, la suie, les odeursde mazout ou de bois brûlé, les échelles et lessauts de puce en voiture, n’est-ce pas un peutrop masculin? Séverine Pouly a dû entendremille fois la question, et la balaie d’un revers

Le bonheur estdans la cendreSéverine Pouly vient de terminer son apprentissage et fait désormaispartie des rares femmes bichonnant nos cheminées. Rencontre au coind’un toit à Echallens, dans le canton de Vaud.

masculins, le métier a évolué vers moins depénibilité. «A l’époque, les ramoneurs mon-taient dans les cheminées, prenaient beaucoupplus de risques. Il y avait également une majo-rité de chauffages à bois, bien plus difficiles ànettoyer.»Aujourd’hui, il faut parfois rejoindrela toiture, «mais nous avons aussi des outils quinous permettent souvent de travailler depuis enbas. Mon père, déjà, n’allait plus trop dans lesconduits. Et porter un aspirateur, tout le mondepeut le faire!»

Il reste bien les énormes chaufferies indus-trielles, comme celle de l’entreprise Bobst,dans lesquelles il faut carrément entrer. Séve-rine n’a pas encore eu l’occasion de tester. «Enrevanche, jusqu’à présent, j’ai aimé tout ce quej’ai fait. Bouger, passer d’une installation àl’autre, au mazout, au gaz ou au bois, meconvient très bien. J’aurais beaucoup de peineà passer ma journée dans un bureau.» Du coup,la jeune femme n’envie pas du tout ses copines,engagées dans des longues études. «J’ai vitecompris que ce n’était pas mon truc.»

Son truc à elleEt il suffit de passer un moment en sa compa-gnie pour constater que le ramonage n’entameen rien sa féminité. Bien sûr, elle évite (sanstrop de peine) les manucures sophistiquées, etmet plutôt des pantalons que des jupes, mais àpart ça, sans son habit et sa casquette noirs, dif-ficile de deviner son métier. «A la fin de la jour-née, j’enlève mon habit de travail, je prends unebonne douche, et je me rhabille normalement.Et je ne crois pas être trop masculine», relève-t-elle avec candeur. Avant d’ajouter: «De nosjours, les garçons aussi s’habillent parfois superbien.»

Le seul ennui est peut-être que certainsmettent davantage de temps que d’autres à s’ha-

Notre ramoneuse, mannequin d’un jour.

réjoui. «Les choses changent. La prochainevolée compte plusieurs filles.» Pour elle, detoute manière, pas de suspense: voyant son pèreavec son habit noir et ses petites traces de suieéchappant au savon, couettes ou pas, la petitefille avait fait son choix. «D’aussi loin que je mesouvienne, je répondais que je voulais faire ra-moneur.» Séverine ne s’attarde donc pas trop àl’école et devient apprentie dans l’entreprisefamiliale Pouly Ramonage. Deux autres collè-gues travaillent avec elle aux côtés de son père.Et ce n’est sans doute pas fini puisque son frèrea également pris l’échelle par les barreaux. «Ilen est à la seconde des trois années d’apprentis-sage. Et visiblement, tout va bien.»

Olivier, le papa, ramoneur pour les vingt-cinq communes des districts de Cossonay etd’Echallens, dit ne rien avoir poussé, ni dansun sens ni dans l’autre. Il a simplement emme-née sa fille lors d’une journée de stage. Et avite compris qu’elle adorait ça. Et puis, commed’autres secteurs professionnels autrefois très

«D’aussi loinque je me souvienne,

je répondais que je voulaisfaire ramoneur.»

Page 12: Migros Magazin 1 2008 f VD

12 Récit Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

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La clé anglaise:l’un desattributs de toutbon ramoneur.

bituer à pareille évolution des mœurs.Séverine l’avoue: «Les réflexions,les réactions, c’est toute la journée.»Entre les enfants qui s’émerveillent,ceux qui demandent toutes les cinqminutes s’ils peuvent donner un coupde main ou porter quelque chose, ilse trouve également quelques grin-cheux qui empoignent leur combinétéléphonique. «Cela arrivait surtoutau début. Ils appelaient mon pèrepour demander s’il ne s’agissait pasd’une erreur. D’autres se conten-

taient de ronchonner alors que d’aucuns refu-saient carrément que je touche à leur installa-tion.»

Son patron de père trouve pourtant queson travail n’a pas à rougir de la comparaisonavec celui des hommes. Et s’il est un domaineoù son appartenance au sexe dit faible devientun atout, c’est bien l’écoute. Parce qu’il n’estpas rare que tel propriétaire invite la ramo-neuse autour d’une table et lui propose unepause café. Si elle étreignait le blanc plutôt quele noir, Séverine Pouly prendrait alors des al-lures d’infirmière à domicile. «Dialoguer, ex-pliquer aux gens comment se porte leur chauf-fage, comment ils peuvent prévenir les incen-dies ou économiser l’énergie fait partie inté-grante de notre travail. Tout comme la vérifi-cation du respect des normes. Mais à chaquefois, avant tout, c’est une personne que l’onrencontre.» Et puis, le ramoneur, ça porte bon-heur, non? Pierre Léderrey

Photos Joëlle Neuenschwander

Page 13: Migros Magazin 1 2008 f VD

13ChroniqueMigros Magazine 1, 31 décembre 2007

Jean-François Duval,journaliste

PHOTO

DAN

IELRIHS

Minute Papillon

Etes-vous desdur(e)s à cuire?

Comment avez-vous tenu lecoup cette année quivient de s’écouler? Com-

ment voyez-vous celle qui s’an-nonce? Comme toutes celles quitissent notre vie, elle compterapetits et grands bonheurs, petitset grandsmalheurs. Aujourd’hui,hier, demain, tout repose aufond sur la plus ou moins gran-de, mais quoi qu’il en soit for-midable, capacité d’adaptationde chacun.Oui, comment avez-vous tenu lecoup cette année écoulée? Voussavez que, depuis au moins unedécennie, un mot a fait son ap-parition pour exprimer, de façoninutilement savante, l’aptitudede chacun, de vous comme demoi, à résister aux coups du sortque nous inflige fatalement no-tre passage sur terre – dont nousavons à régler le prix, de quel-que manière que ce soit.Ce mot, c’est celui de «résilien-ce», porté sur les fonts baptis-maux par l’éthologue et psycho-logue Boris Cyrulnik, et dontaucune lectrice de magazines dugenre «Psychologies» n’ignoreplus la signification. Un QueSais-je vient même de lui êtreconsacré. Et l’écrivain neuchâ-teloise Anne-Lise Grobéty l’acourageusement introduit en lit-térature dans son roman La Cor-de de Mi (page 470: «Toute marésilience dans quelques lignesd’évocation!»).La résilience, c’est la capacité

de chacun, depuis l’enfance, àtirer force et énergie de tout cequi devrait logiquement faire sonmalheur futur. Amétamorphoserl’échec programmé en réussite.Tel gosse à l’enfance épouvanta-ble deviendra une célébrité de lachanson, un ténor de la politi-que, un grand avocat. La tragé-die se fera chant. Mais dure estla loi de la résilience: certainssombrent, meurent, disparais-sent. D’autres survivent, parfoisavec éclat. Mille exemples, re-gardez autour de vous.

Bien sûr, il en est qui résis-tent mieux que d’autresaux coups du sort. N’em-

pêche! Je vais vous dire unegrande chose, qui vous aidera àentrer avec courage dans l’an-

née nouvelle: nous sommes tousdes résilients. Tous, sans excep-tion. Sinon, nous ne serions paslà. Tous, nous faisons et avonsfait preuve d’une remarquablecapacité de survie, et méritonsà cet égard un premier prix.Vous le savez comme moi: celan’a pas été sans mal. Il nous afallu de l’endurance, surmonternos manques, nos défauts, noshandicaps et nos faiblesses.Mais nous sommes tous des hé-ros, des héros blessés peut-être,mais des héros quand même –du simple fait que nous sommesencore là, à l’orée de l’année quis’ouvre. Du simple fait que nouspouvons répondre «présent».C’est pourquoi l’idée d’arbresgénéalogiques, de noblesse ou

de «grandes familles» me faitdoucement sourire. Le clochardcomme le roi sont, avec un égalmérite, des rescapés du temps;nous appartenons tous à l’aris-tocratie du genre humain. Lafemme de ménage comme lareine d’Angleterre ont des ancê-tres homo sapiens qui remon-tent à 100 000 ans. Et chacunde nous a derrière lui trois mil-liards et demi d’années d’exis-tence, moment où apparurentles premières bactéries qui ontconduit les êtres vivants à deve-nir ce qu’ils sont, sous des for-mes multiples.

Oui, par la force des cho-ses, nous avons tous desaïeux qui ont vécu dans

les premiers âges, qui ont livréde glorieux combats contre ladureté de leurs époques respec-tives, pour que leurs descen-dants – c’est-à-dire nous –soyons là pour porter plus loin laflamme, dans l’année nouvelle.Vous qui me lisez, si faible etmisérable que vous vous sen-tiez, sachez-le donc: vous faitespartie des «résilients», vous êtesde sacrés «durs à cuire», donttrois milliards et demi d’annéesn’ont pu venir à bout. Désir devivre, chance, énergie, volonté,courage vous ont amenés jus-qu’ici, sur le seuil du futur. Jevous invite à y entrer douce-ment, sans crainte et avec lamême foi en vous-même quivous a portés jusque-là.

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Page 14: Migros Magazin 1 2008 f VD

14 Entretien Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

«Avec le sexe,on se sent vivre!»Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la sexualitédes couples au long cours! Rencontre avec le biologiste et sexologueIv Psalti, auteur de «Migraine ou gros câlin?»

Iv Psaltiest docteuren sciencesbiomédicaleset sexologueclinicien.

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15EntretienMigros Magazine 1, 31 décembre 2007

Avec son empathie et sa bonhomie, sabarbe poivre et sel et son regarddoux, rieur et pénétrant, le sexolo-gue Iv Psalti ressemble à un gros

ours que l’on aurait envie de serrer dans sesbras avant de s’endormir. C’est sans doutepour cela et pour son côté gentiment provo-cateur aussi que les femmes et les hommesqu’il reçoit dans son cabinet bruxellois seconfient si volontiers à lui…

Dans son livre Migraine ou gros câlin?– Quête ou reconquête de la sexualité dansles couples qui durent, paru récemment auxEditions Anne Carrière, ce Belge d’adoptionanalyse la dynamique érotique de huit cou-ples au long cours, huit couples appartenantà trois catégories sexuelles différentes: lessexophiles qui aiment la chose, les sexopho-bes qui l’exècrent et les intermittents du sexequi naviguent entre les deux.

But de cet exercice: guider lectrices etlecteurs sur les chemins qui mènent à la féli-cité sexuelle et au bonheur conjugal. Car,pour cet hédoniste: «Sans le sexe, on peut trèsbien vivre, mais avec le sexe, on se sent vi-vre!» Rencontre dans le salon cossu d’ungrand hôtel genevois.

Des couples qui durent et qui sont heureuxsexuellement, vous en avez rencontré beau-coup?C’est une question méchante! (Rires) Oui,j’en ai rencontré, mais pas beaucoup. Il fautles chercher pour les trouver. Parce que cen’est pas évident d’arriver à une ententesexuelle dans un couple. Ce sont des gens quien veulent, qui se sont dit à un moment don-né: «On va vivre longtemps ensemble, alorsautant qu’on passe du bon temps, qu’on s’en-tende bien et qu’on ait une vie de couple en-richissante.» Il faut travailler cette relation etça demande beaucoup d’efforts. Ces gens,dans leur grande majorité, n’ont pas attenduque ça leur tombe dessus, que cela viennenaturellement simplement parce qu’ilss’aimaient.

En général, pour tous les autres, une fois lapassion des débuts retombée, la routines’installe et la libido chute…Ça, c’est malheureusement un constat univer-sel valable pour tout le monde, pour tous lespays et pour toutes les couches sociales.

Outre la routine, quels sont les autres en-nemis du désir amoureux?Ce que j’entends souvent, c’est «on n’a pasle temps!» L’autre jour, j’ai eu un patient enconsultation qui souffrait d’un manque de

désir sexuel. Son excuse: «Je n’ai pas letemps, vraiment pas le temps!» Je lui fais dé-crire ses journées, heure par heure. Il travaillecomme tout le monde. Le soir, il va prendreun verre avec des potes avant de rentrer à lamaison pour manger. Et puis, trois fois parsemaine, il va faire du fitness. En fait, cethomme-là a du temps. Alors, soit il ne sait pasle gérer, soit il ne veut pas s’investir dans savie de couple.

Là, vous évoquez l’exemple d’un couplequi manque d’intimité. Mais trop d’inti-mité peut aussi nuire à la libido!Je crois que pour avoir une vie de couplesaine, chacun doit avoir son petit jardin se-cret, chacun doit avoir des moments à lui, desactivités à lui. C’est ça qui est enrichissant!

C’est une question de distance?Oui, il s’agit de trouver la bonne distance…Ne pas être trop éloignés l’un de l’autre niêtre trop fusionnels.

«Pour avoir une viede couple saine, chacun

doit avoir son petitjardin secret.»

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16 Entretien Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Difficile également de s’entendre au litquand on ne vit pas sur la même planètesexuelle.Au départ, on est différent, c’est vrai! L’hom-me va être plus attiré vers la sexualité et lafemme vers la relation amoureuse.

Elle attend le prince charmant?Oui.

Et l’homme, lui, qu’est-ce qu’il attend?Une Monica Bellucci aux formes généreu-ses, toujours prête à satisfaire ses désirs?Dans leur grande majorité, les hommes necherchent pas une Monica Bellucci, mais unefemme qui s’accepte telle qu’elle est, qui setrouve belle et désirable, qui lui fasse l’amour.Francesco Alberoni (n.d.l.r.: sociologue ita-lien, spécialiste des questions amoureuses etauteur notamment de Le choc amoureux et deL’érotisme) le dit aussi: «Si l’homme n’étaitpas sûr d’avoir des relations sexuelles, il nese marierait pas.»

Comme bien des femmes l’affirment,l’homme ne penserait donc qu’à ça!Il pense à ça, mais il cherche aussi – et ça,c’est un message que j’ai beaucoup de peineà faire passer auprès des femmes – de la ten-dresse et de l’amour. Un macho, que jeconnaissais bien et que l’on surnommait le«grand baiseur», m’a dit un jour entre quatreyeux: «Baiser, c’est important. Mais je croisqu’il y a encore quelque chose de plus impor-tant, c’est l’amour! Tu ne peux pas savoir cequi me manque le plus – il était seul à ce mo-

ment-là –, c’est de prendre quelqu’un quej’aime dans les bras et de le serrer contremoi.» Je crois que le plus grand besoin deshommes et des femmes, c’est d’aimer etd’être aimé.

Idéalement, pour que l’homme et la femmeatteignent la félicité sexuelle, il faudraitque lui devienne plus aimant et elle plusamante, c’est ça?C’est ça! L’homme devra plus investir dans larelation amoureuse et la femme dans la sexua-lité. Et comme ça, ils vont se retrouver. Enfait, les deux doivent faire tout un apprentis-sage pour mieux connaître leur fonctionne-ment mutuel.

De quels autres outils les couples en pannede désir ont-ils besoin pour faire redémar-rer leur libido?Premièrement, ils doivent vouloir cette libidoet donc être prêts à faire l’effort qu’il fautpour que ça marche mieux. Deuxièmement,ils doivent avoir envie d’apprendre, de décou-vrir. Et troisièmement, ils doivent faire toutce cheminement, toute cette démarche en-semble.

Ça, c’est pour la théorie, mais il faut pra-tiquer aussi.Evidemment qu’il faut pratiquer! (Rires) Ilfaut sortir de la routine, être curieux, mettreun peu de piment et de fantaisie dans la rela-tion.

En fait, entretenir la flamme, c’est du bou-lot!Ce n’est pas une tâche harassante, mais c’estbeaucoup de travail. Pour que ça marche, ilfaut agir et donc arrêter de penser que tout vas’arranger naturellement.

Le manque n’attiserait donc pas le désir?On nous a malheureusement mis dans la têteque le manque créait le désir. C’est certes va-lable pour beaucoup de choses, mais sûre-ment pas pour la sexualité. Les sexophilessont d’ailleurs unanimes à ce sujet: plus ladurée d’abstinence est longue et moins on aenvie. Quand on a arrêté cinq ou six jours,c’est très difficile de recommencer le septiè-me jour. On est comme des bébés, comme desadolescents, on ne sait plus comment s’yprendre… On commence à réfléchir et onperd sa spontanéité.

Faut-il alors aller jusqu’à faire l’amourmême quand on n’en a pas envie?J’étais récemment dans une émission avecBrigitte Lahaie (n.d.l.r.: animatrice radio surRMC et ancienne actrice porno) et il y a unauditeur qui a appelé pour dire que sa femmeveut faire l’amour, mais que lui est incapablede satisfaire à sa demande. Je m’apprêtais à

«Dans leur grande majorité,les hommes cherchent unefemme qui s’accepte telle

qu’elle est.»

Iv Psalti: «Entretenir la flamme n’est pas une tâche harassante mais demande beaucoup de travail.»

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17EntretienMigros Magazine 1, 31 décembre 2007

répondre quand Brigitte Lahaie m’a fait signede me taire. Vous savez ce qu’elle lui a dit?

Non.Elle lui a dit: «Monsieur, je vous oblige àfaire l’amour au moins deux fois par semai-ne!» Si moi, en tant que sexologue homme,je conseille à une femme de faire l’amour aumoins deux fois par semaine, on me tue! Est-ce qu’il faut se forcer? Oui, il faut se forcer,mais pas pendant longtemps. Il faut quel’autre ait du répondant, que la relation s’amé-liore… Sinon ça n’ira pas.

Mais ça vaut la peine de persévérer, car,d’après votre expérience, la sexualité estcomme le bon vin: elle se bonifie avec lesannées.Exactement.

Beaucoup de personnes semblent pourtantmener une vie heureuse sans sexe… Il y ad’ailleurs aujourd’hui de plus en plusd’asexuels qui font leur coming out!Plein de gens vivent heureux sans sexe. Leproblème, dans les couples, c’est quand il y en

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Iv Psalti a dédié son ouvrage à ses parents«pour leur sexualité origine de ma vie». Néen 1955 à Istanbul dans une famillelevantine, il a émigré en Belgique pour suivreson cursus universitaire et décrocher le titrede docteur en sciences biomédicales.

Durant ses vingt années de pratique à latête d’un laboratoire de fécondation in vitro,ce biologiste a pénétré dans l’intimité deplus de deux mille couples et découvert ainsiavec stupéfaction que l’infertilité debeaucoup de ses patients était due à uneabsence de… relations sexuelles!

Dans les années 90, ce scientifique, quiest marié et père de deux enfants, décide dereprendre des études pour devenir sexologueclinicien. «Migraine ou gros câlin» est sonpremier livre.

Bio expressCe mouvement, qui prône l’abstinence,n’a-t-il pas vu le jour en réaction contre latyrannie de l’orgasme obligatoire?On prétend que si le mouvement asexuel apris tellement d’ampleur, c’est à cause decette soi-disant tyrannie de l’orgasme. Avant,quand tout était tu, quand il n’y avait pas detyrannie de l’orgasme, tout le monde faisait-il l’amour? Non, évidemment. Les asexuels,les sexophobes n’aiment pas la sexualité etils se cherchent des excuses.

Finalement, l’entente sexuelle est-elle vrai-ment indispensable au bien-être du couple,au bonheur conjugal?Introduire la sexualité dans un couple, cen’est pas une solution s’il y a de la frustration.Dans ce cas-là, il vaut mieux s’abstenir. Maisquand il y a une véritable entente au lit, çafacilite beaucoup les choses! Mon impres-sion, c’est que ces couples-là arrivent à mieuxgérer les conflits, marchent mieux et sontdonc plus heureux que les autres.

Propos recueillis par Alain Portner

Photos Thierry Parel

Le scientifique bruxellois estime que les asexuels n’aiment pas la sexualité et se cherchent des excuses.

a un qui a du désir et l’autre pas. Et ça, c’est lamajorité des cas auxquels le sexologue estconfronté. Pour revenir aux couples de sexo-phobes, ils vivent comme des frères et dessœurs et ça ne pose de problème à personne.

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Page 19: Migros Magazin 1 2008 f VD

Pour bien commencer une nouvelle journée – ou une nouvelle année –, rien ne vaut un petit-déjeuner reconstituant qui saura vous remettre d’aplomb.

Le petit-déjeuner est indis-pensable pour bien com-mencer la journée, à plus

forte raison si vous avez terminé

la fête au petit matin! Dans cecas, préférez un jus de tomate,un minestrone ou une boissonisotonique au café et au thé, et

savourez un hareng, sous formede rollmops par exemple.

Découvrez sur la doublepage suivante les recettes de

Migros Magazine qui vous re-mettront d’aplomb. Martin Jenni

Photos Christian Dietrich, mise en scène Marlies

Isler, coiffure/maquillage Barbara Grundmann

En magasinEn magasinRemise en forme

Les lendemains de fête...

Page 20: Migros Magazin 1 2008 f VD

20 Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Jus de tomate (riche envitamines et en minéraux)Pour 3 dlVerser 3 dl de jus de tomate dansun verre. Ajouter un filet de jus decitron, saler et poivrer. Servir avecune branche de céleri.

Boisson isotonique maisonPour 3 dlMélanger 1 dl de jus de pomme,2 dl d’eau minérale non gazéifiée,1 cc de jus de citron et une pincéede sel.

Sandwich aux sardinesPour 2 personnesPasser au four 2 petits painscomplets précuits puis les couperdans le sens de la longueur. Tartinerde beurre deux longueurs puis garnirde salade iceberg et de rondellesd’oignon. Ajouter 6 sardines à l’huile,tamponnées avec du papier ménage,refermer les sandwichs.

MinestronePour 2 personnesCouper 1 oignon en 4 puis en finestranches, faire revenir dans 1 csd’huile d’olive. Ajouter et faire revenir350 g de mélange pour minestrone

Qui n’a jamais eu un réveil difficile aprèsune folle soirée? Pour retrouver la formeet attaquer la nouvelle année avec entrain,dégustez un petit-déjeuner de roi!

A la Saint-Sylvestre, lanuit se prolonge souventjusqu’au petit matin, et

le réveil peut se révéler diffi-cile, voire douloureux! Aussi,pour un 1er janvier à la hauteurde votre 31 décembre, certainesmesures s’imposent.

Une fois réveillé, peut-êtremême encore en tenue de fête,réintégrez le monde des vivantsavec précaution…

Un petit-déjeuner vitaminéet revigorant vous aidera àretrouver vos esprits, tout endouceur.

«fresh & Quick». Mouiller avec 6 dlde bouillon de légumes, laissermijoter 10 min, saler et poivrer.Parsemer d’un bouquet de persilhaché.

Tortilla aux légumesPour 2 personnesDans un saladier, battre 2 œufs.Ajouter sel, poivre et poivre deCayenne. Couper 1 poivron rougeen dés, 1 courgette et 4 champi-gnons en rondelles. Couper 1 oignonen 4 puis en fines tranches. Fairerevenir l’oignon et le poivron dans1 cs d’huile d’olive, ajouter lacourgette et les champignons, cuire3 à 4 min. Verser les œufs battuset laisser prendre à feu doux. Servirparsemé de 1 cs de câpres.

Saucisses blanches à lamoutardeCuire 2 saucisses blanches à l’eaubouillante. Les servir avec de lamoutarde douce ou relevée au raifortet accompagnées de bretzels.

Recettes Andrea Pistorius

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Potionsmagiques

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21Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Impressionnant!Ce petit-déjeunersera à la hauteurde votre réveillon.Au menu: jus detomate, minestrone,boisson isotoniquemaison, tortilla auxlégumes, sandwichaux sardines,saucisses blanchesaccompagnées demoutarde au raifort,rollmops, bretzels…

1. Piments doux,180 g, Fr. 2.40

2. Bretzels au sel,200 g, Fr. 3.40*

3. Saucissesblanches, 4 pièces,220 g, Fr. 4.60**

4. Minestrone«fresh & Quick»,aux haricots, 350 g,Fr. 2.90

5. Moutardeau raifort, 100 g,Fr. 1.40

6. Rollmops,400 g, Fr. 3.90*

7. Jus de pommeBio, 1,5 l, Fr. 2.95

8. Piments farcisau fromage frais,150 g, Fr. 4.80

9. Epis de maïs,190 g, Fr. 2.55

* En vente dans lesplus grands magasins.** En vente selon lesrégions.

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Remise en formeEn magasinEn magasin

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22 Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Si le petit-déjeunerspécial lendemainde réveillon fait desmerveilles, rien nevaut un réveillon sansalcool.

Gorge sèche, bouchepâteuse, mal auxcheveux, estomac

incertain… Et si vous oubliieztout cela pour vous réveillerfrais et dispos afin de profiterdu 1er janvier? Non, il nes’agit pas de vous résigner àboire de l’eau toute la soirée,mais de faire la fête tout enménageant votre corps. Lasolution? Des boissons nonalcoolisées Perldor ou descocktails maison à base de jusde fruits tropicaux (papaye,mangue) ou de sirops exoti-ques (limette, banane, ananas,menthe, etc.). Démonstration.

Ingrédients: glace pilée,4 cl de crème, 2 cl de crèmede noix de coco, 2 cl de siropde framboise, 6 cl de jusd’ananas.

Mélanger tous les ingrédients,à l’exception de la glace, aushaker, puis verser dans degrands verres et compléteravec la glace pilée.

Perldor classic,75 cl, Fr. 3.90

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Sansalcool

Page 23: Migros Magazin 1 2008 f VD

23Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Des pains à croquer:avec sa baguette médi-terranéenne à la tomate,son pain aux pruneaux,son pain au maïslégèrement doux,Thomas, notre boulangermaison, apporte du chan-gement en magasin.

Chaque mois, lesboulangeries maison deMigros vous proposent unhit différent. Ces créa-tions sont confectionnéeschaque jour à la main etavec beaucoup d’amour.Avec un peu de chance,elles seront encore tièdeslorsque vous arriverez aurayon boulangerie.

Irrésistibles par leurdélicieuse odeur de painfrais, ces spécialités sontdisponibles régionale-ment. Une aubaine pourles amateurs de painsqui, grâce aux cent vingtmagasins disposant d’uneboulangerie maison,auront l’embarras duchoix.

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Page 24: Migros Magazin 1 2008 f VD

24 Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Le yogourtmaigre mokaSlimline renfermedésormais plusd’extrait de café,pour une saveuraccrue. Ce goûtinimitable n’estpas l’uniquequalité de ceyogourt ferme:avec seulement0,2% de matièresgrasses, il permetde s’octroyer unpetit en-cas sansavoir mauvaiseconscience!

L’ensemble de la gamme de café Caruso arboredésormais un nouvel emballage, plus moderne,plus sobre et plus facilement repérable. Pas de

panique pour les fidèles de la marque: la composition, lemélange et le prix restent identiques. Pour un plaisir sanscesse renouvelé!

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Confituresd’hiverLes deux confitures d’hiversont enfin là! Le mariagede baies, d’une tombéede vin rouge et d’épicesconfère à la variété Punchaux baies une surprenantesaveur corsée et sucrée.

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Page 25: Migros Magazin 1 2008 f VD

25Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Les nouveaux mini-emballages de riz représententune solution idéale pour les célibataires mais aussipour ceux qui souhaitent varier les plaisirs sans

acheter des grandes quantitésde riz. Chaque emballage re-cense une savoureuse recette.De quoi préparer un riso me-diterraneo aux crevettes ouun riso venere au lait de cocoet mangues, par exemple.

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Si l’emballage des gnocchi de pommes de terreitaliens est nouveau, le contenu, lui, n’a paschangé. Surgelés, ils se plongent directementdans de l’eau salée frémissante. Il suffit ensuitede patienter deux mi-nutes, de les napperde sauce tomate ou àla crème, d’ajouter unpeu de fromage râpéet de les servir avecune salade mêlée.Voilà un repas éclairet de surcroît très bon.

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Mélanger 2 cs de jus d’ananas,2 cs de vinaigre de pomme et1 cs d’huile de carthame. Saleret poivrer. Env. Fr. –.50

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Couper le contenu d’une pe-tite boîte d’ananas en petitsmorceaux, mélanger avec lecéleri. Garnir de noix avantde servir. Env. Fr. 1.90

Suggestion: servir la salade decéleri avec des vol-au-vent ouune terrine.

Les prix peuvent varier selon les régions.

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Brochettes de pangasius, mariné, les 100 g, Fr. 3.–*, tranche de saumonsauvageMSC, mariné, les 100 g, Fr. 2.95*, brochettes de crevettes, ma-rinées, les 100 g, Fr. 5.60* * Au rayon frais des plus grands magasins.

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Grâce à l’assortiment Migros de pois-sons prêts à être poêlés, plus besoind’être un cordon-bleu pour cuisiner

les produits de la mer. Il suffit en effet defaire revenir les brochettes de pangasius oude crevettes ainsi que les tranches de sau-mon dans la poêle et de servir ces spécia-lités – déjà marinées – avec du riso mediter-raneo ou du riz basmati.

Les crevettes et le pangasius sont issusd’élevages, et le saumon est certifié MSC,c’est-à-dire qu’il provient de pêcheries éco-logiquement responsables.

Page 26: Migros Magazin 1 2008 f VD

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Page 27: Migros Magazin 1 2008 f VD

27Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Aux fourneauxDes recettes à réaliser chez soi

Philippe Jeanneret,ici dans la cuisinede son appartement,en France voisine,présente la météodepuis la fin desannées quatre-vingt.

Philippe Jeanneret oula passion couleur cielLe grand blond aux airs de gendre idéal et présentateur de la météo sur la TSR aime le théâtre,la voile, les calembours et la cuisine bourgeoise.

Il fut un sinistre Père Colombe,aubergiste de son état, dansl’Assommoir, de Zola, joua

avec grâce les sémillants jeunespremiers de Marivaux et Molière,

tâta un peu de la sono (son dada)et de la mise en scène, et connutmême un joli succès en se produi-sant un mois avec sa troupe d’étu-diants au Festival off d’Avignon.

Philippe Jeanneret partage dé-sormais, de son côté de l’écran àlui, l’apéritif des familles et lesveilles de week-ends des skieurs.Il leur décrit à sa manière claire et

concise les caprices de la météoavec sa touche d’humour, sa ma-lice gentille, son petit côté gendreidéal, qui lui valent une cote àfaire blêmir maints journalistes.

Page 28: Migros Magazin 1 2008 f VD

28 Aux fourneaux Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Mais au fait, comment tombe-t-on dans le chaudron des courantset de l’anticyclone? Rien de plusnaturel à entendre le blond MisterMétéo, quand on cultive une dou-ble passion du théâtre et de lavoile. Amoureux des vents et descourants, découvreur ébloui de laGrande Bleue lors de vacancesfamiliales en Ligu-rie, avant de s’épren-dre des eaux lémani-ques, Philippe Jean-neret a pris le départde dix-huit Bolsd’Or. Il planche surun projet de livre surles vents du Lémanet s’est installé ré-cemment, faut-il lepréciser, à deux pasdu même lac, en France voisine,pour pouvoir s’y élancer plus aisé-ment à chaque intermède venteux.Le théâtre, on l’a évoqué, c’étaitau temps de ses études de droit –interrompues avant leur termepour se lancer dans la vie active– et de son passé de bellettrien.D’où, peut-être, cette diction im-peccable et lavée de tout accent?A moins qu’elle ne pousse toutaussi naturellement dans les beauxquartiers genevois où il a grandi,après une petite enfance biennoi-se, entre Champel et Florissant.

A ces deux passions de tou-jours, on doit ajouter son intimeconnaissance de la peinture, pen-chant marqué pour les peintresnaturalistes du XXe: la maison estnotamment constellée d’œuvresdu peintre belge Guy Degobert,dont les étonnantes natures morteshyperréalistes font écho au grandjardin, de portraits factices destars et autres conserves de soupesd’émules d’Andy Warhol.

Dans deux galeriesPhilippe Jeanneret s’en expliqueen racontant qu’il a grandi parmiles artistes et les œuvres. Arrière-petit-fils d’un peintre de l’écolehodlérienne, Gustave Jeanneret, il

a fait métier de ses compétences,secondant sa mère malade, pro-priétaire de deux galeries d’art,pendant plusieurs années.

C’est qu’en dépit de son al-lure juvénile, ce quadra jeunemarié et jeune papa a eu plu-sieurs vies. Il se souvient de sesdébuts à la TSR comme si c’était

hier: «C’est un clind’œil du hasard. Jejouais dans unepièce de théâtreavec Maria Mettral,qui venait de faireses débuts de pré-sentatrice selon unenouvelle formule.Et je lui ai lancé,dans un grand mou-vement d’enthou-

siasme, que c’était génial la mé-téo... L’équipe avait justementbesoin d’un remplaçant et ellem’a suggéré de faire mes of-fres.» Engagé sur-le-champ,Philippe Jeanneret a droit alors,comme tous ses confrères de lapremière heure, à la fin des an-nées quatre-vingt, à une forma-tion exprès de trois jours dansles locaux de Météo Suisse.

De conférences en congrèsChic, cela dit, «c’était complète-ment insuffisant» et ce perfection-niste n’a eu de cesse depuis d’ap-profondir ses connaissances enlisant, en demandant, et en décro-chant des compléments de forma-tion. Il prend part désormais à denombreux congrès et donne régu-lièrement des conférences, notam-ment sur le thème du réchauffe-ment climatique.

Sa flamme, elle, demeure in-tacte, tout comme son goût pourla bonne cuisine bourgeoise, pré-sente et spectaculaire, costaude etroborative, les pièces en croûte etles flambés spectaculaires, lessauces qui ne rougissent pas d’êtrecrémées et beurrées…

Véronique Zbinden

Photos Nicolas Righetti / Rezo

B

C

A

A. Philippe Jeanneret est grandamateur de cuisine bourgeoise.

B. Les ingrédients du repas deMonsieur Météo.

C. Poêler rapidement les scampisavec une noix de beurre.

D. Faire fondre l’échalote puisdéglacer au vin blanc.

E. Ajouter la crème à la sauce.

F. Chauffer et laisser réduire unpeu.

G. Servir avec un riz basmati parexemple.

«Mes débutsà la TSR? Un

clin d’œildu hasard.»

Page 29: Migros Magazin 1 2008 f VD

Poulets

Mère Josephine

Suisse

2 pièces, le kg

30%

680au lieu de 9.80

Valable du 1.1 au 7.1

Encore plusavantageux

Baguette Crusta

360 g

190au lieu de 2.40

Salade mêlée

Fresh & Quick

250 g

210au lieu de 2.80

Capellettis

jambon / fromage

en lot de 3

3 x 250 g

Jusqu’à épuisement

du stock

3 pour 2

780au lieu de 11.70

Miniroses

le bouquet de 20

1090au lieu de 12.90

Poires

Beurré Bosc

cl. 1

Suisse

le kg

260

Plats préparés

Anna’s Best India

en lot de 2

Exemple:

Chicken Tikka Masala

2 x 310 g

8.80 au lieu de 13.20

Jusqu’à épuisement

du stock

33%

880au lieu de 13.20

Tous les

pamplemousses

(excepté Bio)

Floride / Bahamas

30%

Tous les yogourts

Slimline

en lot de 6

6 x 180 g

Jusqu’à épuisement

du stock

310au lieu de 3.90

Pommes de terre riches

en amidon

Suisse

le cabas de 2,5 kg

340

Page 30: Migros Magazin 1 2008 f VD

Valable du 03.01 au 05.01

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Société coopérative Migros Vaud

Rôti épaule de porc

Suisse

le kg

16.–au lieu de 21.–

Ragoût de porc

Suisse

le kg

15.–au lieu de 20.–

Saucisses

à rôtir de veau

Suisse

l'emballage de 2 x 140 g

370au lieu de 4.90

Toutes les tartelettes

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Exemple :

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12 pièces,

840 g 6.20 au lieu de 7.80

620au lieu de 7.80

Pot-au-feu

Suisse

le kg

460au lieu de 5.60

Fromage d'Italie

Délicatesse

prétranché

Suisse

les 100 g

30%

125au lieu de 1.80

St-Paulin

Fromage

à pâte mi-dure Suisse

les 100 g

120au lieu de 1.50

Fondue

moitié-moitié

600 g

1050au lieu de 13.20

Heidi fromage

du Jura

les 100 g

170au lieu de 2.10

Jambon de campagne

Suisse

le kg

2350au lieu de 29.50

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–.70 au lieu de –.95

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Page 31: Migros Magazin 1 2008 f VD

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Valable du 1.1 au 7.1, jusqu’à épuisement du stock.

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Pizzas ProsciuttoAnna’s Bestle lot de 2, 2 x 350 g5.10 au lieu de 10.20

Pizzas MargheritaAnna’s Bestle lot de 2, 2 x 320 g4.70 au lieu de 9.40

Burgers de pouletSteak & moresurgelés,élaborés en Suisseavec de la viande de pouletde Suissele lot de 3, 3 x 180 g7.40 au lieu de 11.10

Crisp Choco Locole lot de 3, 3 x 160 g5.20 au lieu de 7.80

Peanuts Choco Locole lot de 3, 3 x 250 g7.40 au lieu de 11.10

Cleverbag Herkules, 35 litresen lot de 514.40 au lieu de 18.–

Biscuits Chocmidor Carréle lot de 3, 3 x 100 g5.20 au lieu de 7.80

Biscuits Chocmidor Suissele lot de 3, 3 x 100 g5.60 au lieu de 8.40

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Pâtes feuilletées ouà gâteaule lot de 2, 2x 2 piè-ces/1280 g3.40 au lieu de 6.80

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Page 32: Migros Magazin 1 2008 f VD

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Valable du 1.1 au 7.1, jusqu’à épuisement du stock.

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Leggings pour femme+ 1 pantalon corsaireen lot de 215.90En vente dans les plus grandsmagasins Migros.

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Slips maxi pour femmeen lot de 39.90En vente dans les plus grandsmagasins Migros.

Bas de pyjama pour femme (long)+ 1 pantalon courten lot de 214.90En vente dans les plus grandsmagasins Migros.

Lingettes imprégnéesSoft Comfortle lot de 3, 3 x 50 pièces4.– au lieu de 6.–

Lingettes imprégnéesSoft Deluxe Sensitivele lot de 3, 3 x 40 pièces6.80 au lieu de 10.20

Slips mini pour femmeen lot de 39.90En vente dans les plus grandsmagasins Migros.

Socquettes en cotonpour femmele lot de 5 paires7.50

Big shirt pour femmeen lot de 219.90En vente dans les plus grandsmagasins Migros.

Haut de pyjama pour femme+ 1 t-shirten lot de 214.90En vente dans les plus grandsmagasins Migros.

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2 + 1 gratuit

Page 33: Migros Magazin 1 2008 f VD

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Cartouches pour filtre à eau Mivitle lot de 3, 3 x 3 pièces29.20 au lieu de 43.80

Produit de lessive Totalen sachets de recharge(Classic, Sensitive, Color & Formou Aloe Vera)le lot de 2, 2 x 2 litres13.50 au lieu de 27.–

Linges de cuisine100% coton,motifs diversle lot de 510.–

Récipients en verreréfractaire Arcuisinele lot de 3 (1 l, 1,5 l, 2,5 l)26.90 au lieu de 45.–

Eponges de nettoyageSoft & Strongle lot de 4, 4 x 3 pièces5.10 au lieu de 6.80

Briquets Bicle lot de 4, 2 x 4 pièces8.– au lieu de 16.–

Chiffons de nettoyage universelsen microfibrele lot de 39.50 au lieu de 14.25

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2 + 1 gratuit

2 + 1 gratuit

1 + 1 gratuit

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Poêles Titanle lot de 2, Ø 28 et 20 cm,revêtement antiadhésif,pour tous les types de feux(sauf induction)55.90 au lieu de 95.80

3 + 1 gratuit

Filtres à rissolerle lot de 3, 3 x 18 filtres11.– au lieu de 16.50

2 + 1 gratuit

Page 34: Migros Magazin 1 2008 f VD

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Valable du 1.1. au 7.1., jusqu’à épuisement du stock

1 + 1 gratuit

2 + 1 gratuit

Chaussettes en lainepour hommele lot de 3 paires9.90En vente dans les plus grandsmagasins Migros.

Chaussettes de loisirspour hommele lot de 5 paires9.90En vente dans les plus grandsmagasins Migros.

Chaussettes de loisirspour enfantle lot de 5 paires9.90

Boxers pour hommeen lot de 211.90 au lieu de 23.80En vente dans les plus grandsmagasins Migros. Slips pour homme

en lot de 39.90En vente dans les plus grandsmagasins Migros.

2 + 1 gratuit

Semelles thermiquespure lainele lot de 2 paires6.90

T-shirts pour hommeen lot de 319.90En vente dans les plus grandsmagasins Migros.

T-shirt à manches longues pour enfant+ 1 t-shirten lot de 214.90

2 + 1 gratuit

4 + 1 gratuit

4 + 1 gratuit

1 + 1 gratuit

1 + 1 gratuit

Page 35: Migros Magazin 1 2008 f VD

Charcuterie

Valable du 1.1 au 7.1 CH

Mortadelle Beretta

prétranchée

Italie

les 100 g 1.90 au lieu de 2.50

du 03.01 au 05.01

Salami Paysan

le kg 24.– au lieu de 29.50

Fleurs/Plantes

du 03.01 au 05.01

Tulipes

le bouquet de 10

5.80 au lieu de 7.80

Frais et déjà prêt

Jusqu’à épuisement du stock CH

l33%l

Gnocchis aux pommes de terre

Anna’s Best

en lot de 2

2 x 550 g 5.10 au lieu de 7.70

Fromage

du 01.01 au 07.01

Brie de Moudon

les 100 g

1.55 au lieu de 1.90

Légumes

du 31.12 au 05.01

Salade jeunes pousses

Suisse et France

le sachet de 100 g

2.50 au lieu de 3.40

Produits laitiers

Valable du 1.1 au 7.1 CH

Tous les mueslis de 150 g

–.70 au lieu de –.95

Volaille

du 31.12 au 05.01

Filet de poulet rôti

l'emballage de 2 pièces, le kg

31.50 au lieu de 39.50

Gourmessa

du 31.12 au 05.01

Cocktail de crevettes

les 100 g 4.20

CH = action nationale

Notes personnelles

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Et encore des actions COOL!

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Valable du 1.1 au 7.1

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2.60 au lieu de 3.30

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les cafés Cafino

et Cappuccino

(excepté M-Budget)

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Exemple:

sachet de recharge Cafino

550 g 7.90 au lieu de 9.90

790au lieu de 9.90

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(excepté M-Budget)

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800 g 3.40 au lieu de 4.25

340au lieu de 4.25

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en emballages

de 6 x 1,5 litre

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780au lieu de 11.70

Page 36: Migros Magazin 1 2008 f VD

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780au lieu de 11.70

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Berchtesgaden, face au

Watzmann, 1000 pièces

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En vente dans les plus

grands magasins Migros

avec rayon jouets.

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Grenouillère moelleuse

avec animal en peluche

Jusqu’à épuisement du stock

En vente dans les plus

grands magasins Migros.

1790

Papier hygiénique

Soft Polar ou Antarctic

24 rouleaux

Jusqu’à épuisement

du stock

1290

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d’emploi sur l’emballage)

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750 ml 4.70 au lieu de 5.90

Valable jusqu’au 14.1

470au lieu de 5.90

Page 37: Migros Magazin 1 2008 f VD

37Aux fourneauxMigros Magazine 1, 31 décembre 2007

D E F

WWW.SAISON .CH

Davantagede recettes dans:

GScampis flambésBaltimore

Pour 4 personnes

4-5 échalotes1 bouquet de persil plat1 citron600-800 g de scampisbeurrecognacvin blancmoutardetabascoketchupcayenne2,5 dl crème épaissesel

1) Couper finement les échalotes.Hacher le bouquet de persil. Presserle citron. Préchauffer le four à 80° C.2) Poêler rapidement les scampisavec une noix de beurre, ajouter unfilet de citron, puis un petit verre decognac et flamber.3) Réserver au four préchauffé etpréparer la sauce pendant ce temps.Remettre une noix de beurre dans lapoêle et y faire fondre l’échalote,déglacer au vin blanc. Ajouter à lasauce, selon ses goûts, de lamoutarde, du tabasco, une tombéede ketchup et de poivre de Cayenne,la crème, très peu de sel et un peude jus de citron. Chauffer et laisserréduire un peu.4) Verser les scampis dans la sauce,ajouter le persil haché, rectifierl’assaisonnement si nécessaire enajoutant un trait de cognac etquelques épices.5) Présenter, par exemple, avec unriz basmati.

Page 38: Migros Magazin 1 2008 f VD

38 Aux fourneaux Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Publicité

Blanches ou rouges, oblongues ourondes, elles ont toutes une légèreamertume. Les substances amèresnaturelles contenues dans la chicoréeont cependant un effet bénéfique surl’activité du foie.

Chicorée blanche et rougeLes cônes oblongs sont aussi appelésendives de Bruxelles ou chicoréebelge. Il faut les conserver à l’abri dela lumière, sinon ils verdissent. Plusles feuilles ont des parties vertes,plus leur amertume est prononcée.

TrevisanoCette chicorée est en réalité leradicchio di Treviso et ses feuillespeuvent être d’un rouge foncé,longues ou larges, voire très mincesavec d’épaisses nervures blanchescentrales.

ChioggiaLe radicchio di Chioggia forme des

têtes rondes, compactes et c’est unevariété rouge qui est proposée laplupart du temps.

Crue ou cuite à l’étuvéeLa chicorée peut être servie crue ensalade, brièvement cuite à l’étuvéeou gratinée.

PréparationPour toutes les sortes de chicorées,les substances amères se concentrentau cœur de la «pomme». Par consé-quent, détachez un morceau enforme de cône de la chicorée coupéedans le sens de la longueur. Si on lafait encore tremper dans l’eau, celafait ressortir les substances amères,mais entraîne une perte de vitamines.En revanche, le jus de citron peutatténuer son amertume.

Chicorée en légumePour 4 personnes, en accompagne-ment: détacher les feuilles de 2 ou

3 chicorées blanches ou rouges, leslaisser entières ou les couper enlamelles de 5 cm. Les étuverbrièvement dans 2 cs de beurre,mouiller avec 2 cs de bouillon delégumes et 1 cs de vinaigre au miel,laisser réduire quelque peu, mais lelégume devrait rester croquant. Saleret poivrer.

Appelez-nous!Du lundi au vendredi matin,0901 240 244 (de 9 à 12 h)(première minute gratuite,puis Fr. 1.– par appel)

Du vendredi soir au samedi0901 125 250(Fr. 1.- par appel puis tarif normalFr. 0.08 par minute)

M-Infoline

Conseils de la semaine: chicorée & Cie

Les

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rand

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GENÈVE Balexert, Chêne-Bourg, Cornavin «Les Cygnes», Lancy-Onex, Nyon-La Combe, Plainpalais-Centre, Planète Charmilles, VibertVAUD Chablais Centre Aigle, Crissier, Montreux, Pully, Renens, Romanel, Terreaux Lausanne, Vevey, YverdonVALAIS Brigue, Martigny-Manoir, Monthey, Sierre, Sion, Viège, Zermatt

Or

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Page 39: Migros Magazin 1 2008 f VD

39Aux fourneauxMigros Magazine 1, 31 décembre 2007

Cette semaine sur: www.migros.ch/m-cooking

Entrée

Plat principal

Dessert

Tartare de saumon sauvageaux lentillesUne recette originale, idéale pourmettre vos convives en appétit.

Filet de bœuf, sauce aucidreDonnez une petite note bretonneà votre menu.

Crème à l’orange caramélisée

Ne craignez pas l’étape de la ca-ramélisation: notre conseil ci-contre vous en livre le secret.

Conseil de la semaine

www.migros.ch/m-cooking

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La Bretagne dans votre assietteOlivier Martin, cuisinier gastronomique, vous livre ses conseils pour briller aux fourneaux.

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Page 41: Migros Magazin 1 2008 f VD

41Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

ActuelInformations Migros

Qui sera champion?Le Grand Prix Migros 2008 débute le 6 janvier aux Crosets (VS). Prèsde 7000 jeunes skieurs s’apprêtent à se mesurer sportivement.

Migros recherche le meilleurjeune skieur de Suisse.Près de 7000 sportifs âgés

de 8 à 15 ans se mesureront cetteannée dans une ambiance bon en-fant. Pour les départager, le GrandPrix Migros organise treize cour-ses de sélection (lire encadré) etune grande finale qui se dérouleraà Lenzerheide (GR), sur la pisteofficielle de la Coupe du monde!

Avant, pendant et aprèsC’est le 6 janvier dans la stationvalaisanne des Crosets que lagrande tournée du cirque blanc dé-butera.

Le 5 janvier déjà, il sera pos-sible de s’entraîner avec des cham-

pions de ski. Rien de tel que lesconseils avisés de professionnelspour bien aborder les difficultésde la piste de Grand-Conche.

Le lendemain, ce sera le jourdu premier slalom géant de sélec-tion. Seuls les trois meilleurs deleur catégorie seront qualifiéspour la finale. Pour la premièrefois cette année, les plus jeunesskieurs auront leur propre catégo-rie (avec départ séparé).

Autre nouveauté: deux wildcards – permettant de participer àla finale même sans avoir obtenude place de podium – seront attri-buées par tirage au sort lors dechacune des treize courses élimi-natoires.

Les Crosets: 6 janvierSaas-Fee: 13 janvierLes Diablerets: 19 janvierSchönried: 20 janvierSörenberg: 26 janvierWengen: 3 févrierDavos-Pischa: 10 févrierObersaxen: 17 févrierAirolo: 24 févrierNendaz: 2 marsAdelboden: 9 marsHoch-Ybrig: 15 marsWildhaus: 16 marsLenzerheide: 28-30 mars (finale).

Le calendrierdes courses

Les formulaires d’inscriptionpour les courses de qualificationsont disponibles dans les qua-rante-deux magasins SportXX deSuisse ou sur le site internetwww.gp-migros.ch.

Attention, il n’est pas pos-sible de s’inscrire sur place.

Les frais d’inscriptions’élèvent à 20 francs (jusqu’àtrois semaines avant la course) ou30 francs (jusqu’à une semaineavant la compétition et dans lalimite des places disponibles).

Pour les entraînements avecles champions de ski, il est né-cessaire de s’inscrire séparément,et ce, uniquement sur le siteinternet (rubrique «Entraîne-ment»).

Renseignements et informations:www.gp-migros.ch

Comment s’inscrire?

Le Grand PrixMigros se déroule

dans uneambiance

bon enfant.

Les petits cracks du cirque blanc:comme les grands.

Après l’effort, place au récon-fort. Le village du Grand Prix Mi-gros attend les jeunes athlètesainsi que les spectateurs à venir sedésaltérer et s’amuser. Tous pour-ront prendre part à de nombreuxconcours avec de magnifiques prixà la clé.

Ensuite, il sera temps de re-prendre le chemin des pistes. Carqui participe au Grand Prix Migrosbénéficiera de rabais à l’achatd’une carte journalière pour les re-montées mécaniques de la station.

Patrick Marcellin

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Page 42: Migros Magazin 1 2008 f VD

42 Actuel Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

L’an dernier, pas moins de30 000 personnes ont ou-vert un compte à la Banque

Migros. Pour de bonnes raisons:aucun autre institut bancaire nepropose des taux d’intérêt aussiavantageux sur l’épargne et le cré-dit, aucun autre ne facture des fraisaussi bas et nulle part ailleurs lestransactions boursières n’y sontaussi avantageuses.

Fondée en 1958 par la Fédéra-tion des coopératives Migros(FCM), l’établissement bancairecompteaujourd’hui750 000clients(lire encadré ci-contre). S’élevantà quelque 29 milliards de francs,son total de bilan est supérieur àcelui de la plupart des banques can-tonales. Un résultat dont elle peuts’enorgueillir – d’autant plus sil’on pense à ses débuts, dans unancien magasin Migros de Zu-rich.

Des railleries à ses débutsEmployé de la Banque Migros de-puis quarante-deux ans – ce qui enfait le plus ancien collaborateur –,

«Nous offrons les meilleures conditions»Harald Nedwedest président dela directiongénérale de laBanque Migrosdepuis quatre ans.

Dans sa publicité, la Banque Migrosne cesse de proclamer sa diffé-rence. Que fait-elle donc autrement

par rapport aux autres institutsfinanciers?Notre orientation sur les besoinsfinanciers de Monsieur et MadameTout-le-monde nous rend unique.Nous sommes sur le marchéfinancier ce qu’est Migros dans lecommerce de détail.

Mais, vous proposez aussi unservice de gestion de fortune pourLa première succursale de la Banque Migros à Zurich.

Robert Pfäffli se souvient: «Nousétions une petite équipe de vingtpersonnes. Je tapais des décomptessur une vieille machine à écrire.»Les produits les plus vendus étaientles obligations de caisse de la ban-que et les livrets d’épargne. «Larumeur s’est vite répandue quenous offrions les meilleurs tauxd’intérêt de la région», raconte lesexagénaire.

Evidemment, les établisse-ments de la place n’ont pas vu d’unbon œil l’arrivée de ce trublion. Illeur paraissait inconvenant de ven-dre des obligations comme desproduits d’usage quotidien.

«Les collègues de la profes-sion se moquaient fréquemmentde moi, affirmant par exemplequ’eux travaillaient dans de vraiesbanques et non chez un marchand

RobertPfäfflitravailledepuis42 ans àla BanqueMigros.

La Banque Migroscélèbre ses 50 ansRaillée à ses débuts, l’ancienne banque d’épargne est devenue le septième plus grandétablissement financier de Suisse et un acteur incontournable du monde bancaire suisse.

Page 43: Migros Magazin 1 2008 f VD

43ActuelMigros Magazine 1, 31 décembre 2007

En ouvrant un compte d’épargnepour chacun de ses deux enfantsencore mineurs à la Banque Migrosde Vevey (VD), Christine Massard aeu une bonne surprise. Laurent, sonfils aîné, et Alexandre, le cadet, sontrespectivement le 750 001e et le750 002e client de l’institution, le750 000e étant un habitant deThoune. «J’ai effectué au préalableun test comparatif auprès de plu-sieurs banques, explique la mère de

famille. L’aspect le plus déterminanta été pour moi l’absence de fraisquant à la gestion des comptes. Etle fait qu’il y ait une succursale àproximité a aussi joué un rôle.»

Le lauréat, Laurent Massard,recevra la somme de 750 francs:«Il a aussitôt dit à son frère qu’il luiverserait la moitié de la somme»,s’est réjoui Christine Massard.Ainsi, les comptes des deux gar-çons pourront fructifier en parallèle.

Un jubilé fêté aussi en famille

La Banque Migros innove avec l’ouverture des guichets le samedi.

personnes aisées. Est-ce compa-tible avec votre image?Cela est devenu nécessaire, carnotre clientèle a changé. De nosjours, la constitution d’un patri-moine n’est plus le privilège desriches. Dans l’alimentaire aussi,Migros propose une ligne de luxe,Sélection, en plus de son assorti-ment standard et de la gammeM-Budget.

La Banque Migros est uniquementprésente sur le marché suisse. Vousavez travaillé autrefois pour desinstituts à Londres et New York.Ce côté international ne vousmanque-t-il pas?Absolument pas. Traiter de manièreefficace et orientée vers la clientèledes affaires en grande quantité esttout aussi passionnant que lagestion au cas par cas d’importan-

tes transactions. Et puis, voussavez, tous les bureaux du mondese ressemblent un peu.

La Banque Migros fêtera ses 50 ansen 2008. Quelles nouveautésattendent les clients durant cetteannée du jubilé?Au 1er janvier 2008, nous allonsrelever de 0,25% les taux d’intérêtpour les comptes d’épargne et de

prévoyance. Ainsi, la BanqueMigros continuera d’offrir lesmeilleures conditions de Suissepour ce qui est des taux d’intérêt,et ce, sur l’ensemble de sesproduits. De plus, nous envisa-geons d’ouvrir dix-huit nouvellessuccursales ces prochainesannées. Certaines le seront déjàen 2008, notamment à Schwytz,Nyon et Locarno.

de légumes», se souvient RobertPfäffli.

Une banque pour tousLes commentaires condescen-dants des autres banquiers n’onttoutefois pas entamé le succèsauprès de la clientèle. Les épar-gnants appréciaient le fait que laBanque Migros orientait ses pres-tations sur les besoins des citoyensordinaires et non des actionnaires,que les guichets étaient ouverts lesamedi et qu’aucun collaborateurne se dérobait quand quelqu’undemandait des conseils concer-nant le règlement d’une succes-sion.

Avec les clients, il s’est ainsirapidement instauré un rapport deconfiancequisurprendaujourd’huiencore Robert Pfäffli: «Dans lesannées 1970, nous avons vendudes obligations de la FCM, dont letaux d’intérêt allait varier en fonc-tion de la marche des affaires Mi-gros. Nous avions baptisé cetteaction Fairplay. Les titres sontpartis comme des petits pains.»

Grâce au soutien de sa clien-tèle, la Banque Migros a perdu sonstatut d’outsider. Aujourd’hui, elleoccupe 1400 collaborateurs, seplace au septième rang des ban-ques suisses et fait partie des prin-cipaux établissements de servicesaux clients commerciaux et de ges-tion de fortune. Et cela, sans pren-dre de risques sur les marchés fi-nanciers internationaux, sans pos-séder des immeubles de prestigevalant des millions, sans publierdes prospectus de luxe ou se profi-ler comme sponsor. Seules desprestations solides et de qualité as-surent sa publicité. A l’avenir, laBanque Migros se rapprochera en-core plus de ses clients, puisqu’el-le ouvrira d’ici 2010 dix-huit nou-velles succursales en Suisse.

Cette stratégie basée sur la fia-bilité et la confiance devrait per-mettre à la Banque Migros de pour-suivre son développement. Maisune chose ne changera pas, selonRobert Pfäffli: «Nous ne seronsjamais un institut financier commeles autres.» Jost Dubacher

Christine Massard a ouvert pour ses deux fils encore mineurs, Laurent etAlexandre, le 750 001e et le 750 002e compte de la Banque Migros.

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MATHIEUROD

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44 Actuel Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Précieux laitMigros augmente le prix de certains produits laitiers de 4% enmoyenne. Cette hausse ne touche cependant pas la plupart desarticles de la ligne M-Budget.

Le lait est très apprécié enSuisse... et dans les paysasiatiques où sa consomma-

tion augmente, et ses dérivés sonten passe d’acquérir leurs lettres denoblesse. Seulement, de terriblessécheresses ont provoqué des pé-nuries en Australie, l’un desgrands producteurs mondiaux delait. Pas étonnant, dès lors, que lesprix prennent l’ascenseur sur lesmarchés.

Les effets se font aussi sentirchez Elsa. L’entreprise Migrosd’Estavayer-le-Lac (FR) produitdes articles tels que lait UHT, yo-gourts, séré ou crèmes dessert. Ordepuis le début du mois de novem-bre déjà, Elsa paie à ses fournis-seurs au moins quatre centimes deplus par litre de lait. Et dès janvier,elle leur versera deux centimessupplémentaires.

Jusqu’à présent, Migros a puéviter, dans une certaine mesure,de répercuter ces augmentationssur le consommateur, renonçant àrenchérir les prix de la majorité deses produits laitiers avant les fêtesde fin d’année.

C’est en janvier seulementque Migros augmentera de 4% enmoyenne le prix de divers produitsElsa. Ainsi, le litre de lait entier«Haute Past» coûtera Fr. 1.40 et lelitre de lait UHT en brique,Fr. 1.45. Soit cinq centimes deplus.

Prix M-Budget stablesA quelques rares exceptions près,les prix des produits laitiersM-Budget resteront, eux, inchan-gés. «En prenant cette mesure,nous défendons le consommateurparticulièrement attentif à sonbudget», explique Peter Diethelm,responsable marketing des pro-duits frais à Migros.

Ainsi pour toute une série deproduits laitiers M-Budget trèsdemandés, Migros ne répercuterapas la hausse des prix: par exem-ple, le pot de yogourt nature de500 g restera à 85 centimes, leséré maigre coûtera toujoursFr. 1.45 les 500 g et la crème auchocolat Fr. 1.30 pour 500 g.

Gilles Oberson dirige Elsa SA,l’entreprise Migros detransformation du lait.

La hausse des prix du lait est-elle principalement due àl’énorme demande asiatique?Oui, mais il y a d’autresraisons qui expliquent cetteévolution et que l’on atendance à oublier: ainsi,certains producteurs de laitsud-américains se sontreconvertis à la production dematières premières pour lediesel d’origine végétale. Cequi favorise les ruptures destock sur le marché mondial.

La forte hausse des prix dupétrole et du gaz naturel a-t-elle aussi des incidences surElsa?Certes! Tout d’abord, l’aug-mentation des prix del’énergie renchérit notreproduction. Par ailleurs,même les prix des baies quenous utilisons dans laconfection des yogourts auxfruits sont plus élevés. Celatient au fait que le mauvaistemps qui a régné cette annéeen Europe a considérablementappauvri la récolte decertaines variétés de fruits.

Comment Elsa fait-elle face àla pression des coûts?Nous améliorons en perma-nence nos procédés de pro-duction, ce qui nous permetde réduire nos coûts et deménager l’environnement.Depuis deux ans, nousdisposons de chaînes deproduction qui ne fonction-nent plus au mazout, mais à98% au gaz. Non seulementnous réduisons nos coûts,mais en plus nous évitons deproduire quelque 5000 tonnesde CO2 par an. Enfin, nos nou-veaux emballages, plus légers,soulagent à la fois notrebudget et l’environnement.

Paroles d’expert

Les prix du marché mondial du lait ont pris l’ascenseur suite, entre autres, àla forte demande asiatique.

Mieux encore, Migros vabaisser le prix d’un produit laitierparticulièrement apprécié: la crè-me à café UHT en emballages devingt portions de 12 grammessera 30 centimes meilleur marché,soit une réduction de près de20%.

Michael West

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PLAINPICTU

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Page 45: Migros Magazin 1 2008 f VD

45Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Migros Vaud

Votre région

Une place de travailpour les handicapésDepuis 1982, Migros Vaud accueille dans sa centrale d’Ecublens l’atelier protégé «La Cordée».

Cet atelier permet à des adul-tes mentalement handica-pés de travailler régulière-

ment dans une unité de productiontraditionnelle. C’est la FondationRenée De la Fontaine, une institu-tion privée, qui est à l’origine decette fantastique idée.

Depuis 1982, Migros Vaudparticipe pleinement à cette actionet offre dans sa centrale d’Ecu-blens un espace pour un atelierproposant des postes de travail àdes personnes mentalement han-dicapées.

Travaux artisanauxActuellement, neuf personnesviennent chaque jour à l’atelier«La Cordée» d’Ecublens. Unéducateur ou un maître sociopro-fessionnel les aide dans leur tâ-che.

«On essaie de les encadrer aumieux en leur laissant quelques res-ponsabilités», explique Fabiennel’éducatrice en charge ce matin-là.«Ils réalisent toutes sortes de tra-vaux pour Migros, dont des blocsen papier recyclé, une occupationaussi utile qu’écologique.»

Ils effectuent également desmises sous pli, divers condition-nements et toutes sortes de travaux– adaptés à leurs compétences –pour Migros Vaud et la centrale deNeuendorf. Par ailleurs, l’atelierfabrique de nombreux objets arti-sanaux en fonction des fêtes et dessaisons.

Rôle socialJeanne, Frédéric et les autresemployé(e)s adorent leur travail.«On aime beaucoup ce que l’onfait ici. On apprend des choses

intéressantes.» L’objectif est eneffet de redonner aux handicapésune certaine autonomie pratiqueet sociale et de les aider à seconstituer une identité. En bref,avoir une meilleure image d’eux-mêmes.

En accueillant l’atelier pro-tégé, Migros Vaud joue un rôledans cette cordée particulièrementsolidaire et participe pleinement àune action qui donne aux handi-capés un rôle actif dans notresociété.

Cécile Jeantod

L’équipe «La Cordée» réalise des travaux pour la coopérative. Traditionnelle vente de Noël au restaurant du personnel de Migros Vaud.

Page 46: Migros Magazin 1 2008 f VD

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Page 47: Migros Magazin 1 2008 f VD

47Migros VaudMigros Magazine 1, 31 décembre 2007

L’ère du bien-êtreEntretenir son corps pour mieux contrôler sa santé: le Fitness Parc Malleyet Actilife lancent la campagne «GO»!

Noël 2007 a vécu, voici le capdu Nouvel-An…Après fes-tivités et repas copieux,

vient le temps des bonnes résolu-tions! Promis, en 2008, on se feraplaisir… Pour les uns, des rêvesblancs, des océans poudreux à per-te de vue. D’autres privilégient ci-néma ou théâtre, pour le repos, ladétente ou le confort, alors que cer-tains – nombreux en cette période– misent sur le sport ou la danse,histoire d’effacer les traces des der-nières agapes…

Le Fitness Parc Malley a toutpour vous séduire: remise en formeavant la saison de ski, détente enpiscine chauffée à 32 degrés, re-laxation selon vos préférences,hammam, sauna ou sanarium.

Connaissez-vous déjà le «self-ness»? Ce concept symbolise lajoie d’entretenir son corps et lecontrôle régulier de sa santé. Plussimplement, mieux vaut prévenirque réagir…

Dans ce but, le Fitness ParcMalley s’associe avecActilife pourlancer la campagne «GO» et toutmettre en œuvre afin d’offrir unprogramme attrayant et un suivicomplet.

Cette campagne, d’une duréede trois ans, traite différents aspectstels que: cœur et circulation, Le mo-teur de la vie – des os forts, N’ayonspas peur de l’ostéoporose – la cel-lule, Chef-d’œuvre de la nature – lapeau, Miroir de la vie, etc. Chaquethème s’accompagne de mesures,

cours spécifiques, tests, exercicespratiques dans le but de mieuxcomprendre le fonctionnement ducorps et d’optimiser son propremode de vie.

Convaincus? Dès lors, emme-nez aussi vos amis! Détente pure ouentretien de la condition physique,c’est encore plus sympa en compa-gnie… Sans parler des objectifs«santé» qui deviennent plus facilesà atteindre, plus légers!

Toute l’équipe du Fitness ParcMalley vous attend avec le sourireet se réjouit de vous en apprendreplus sur les avantages que voustrouverez à vous occuper de vous!Cette fois, c’est certain, 2008 seral’année du bien-être, le vôtre!

CN/EF

Oriental de VeveyDepuis les années 80, jazz,pop ou rock inspirent des parti-tions qui font souffler sur lamusique de chambre un ventplein d’énergie!

La compagnie CH.AUprésente plusieurs composi-teurs américains, une«Création pour ensemble» duSuisse Kaspar Ewald et «Septsolos d’une minute», œuvrecollective du groupe rocklausannois Velma.

Ewald écrit pour diversesformations ou styles,orchestre ou big band,musique de théâtre ou defilm, dans un langagepersonnel empreint d’hu-mour. Egalement difficile àclasser, le groupe Velma, tantil touche à de multiplesexpressions artistiquescontemporaines! Raison pourlaquelle la compagnie CH.AUlui a commandé ces septsolos destinés à chaqueinstrument de l’ensemble.

En plus de ce concertmisen espace et en lumières, du10 au 13 janvier, CH.AUpoursuit sa série de brunchsdominicaux dans le foyer duthéâtre. E.F.

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Avec le soutien du Pour-centculturel Migros Vaud.

Des exercices toniques, mais aussi de la détente dans une piscine chauffée à 32 degrés.

Adresses Ecoles-clubs: Lausanne: rue de Genève 35, 1003 Lausanne, tél. 021 318 71 00. Vevey: rue des Moulins 11, 1800 Vevey,tél. 021 923 05 05. Yverdon-les-Bains: ruelle Vautier 10, 1400 Yverdon, tél. 024 423 40 60. Internet: www.ecole-club.ch –Service culturel Migros et Exploration du Monde: rue de Genève 35, 1003 Lausanne. Permanence téléphonique du mardi au vendredi,de 14 à 18 heures, tél. 021 318 71 75Fitness ParcM Malley: ch. du Viaduc 1, 1008 Prilly, tél. 021 620 66 66 – Eurocentres – séjours linguistiques:rue de Genève 35, 1003 Lausanne, tél. 021 318 71 29 ou 021 318 71 30.

Page 48: Migros Magazin 1 2008 f VD

48 Migros Vaud Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

L’arbre de joieUn sapin pour créer la joie autour de soi. Un conte devenu réalité à Renens grâce àl’engagement d’une enseignante, le soutien de la municipalité de Renens et le coup depouce de Migros Vaud.

C’est une histoire de Noël,belle comme il se doit,un projet qui a pu voir le

jour grâce à l’esprit d’initiative dedeux enseignantes. L’une habite leQuébec, l’autre Renens.Toutes deuxont lu un livre d’Alain M. Bergeronqui conte l’histoire de deux enfants(plutôt) gâtés par la vie, mais quivont découvrir que la générosité estle plus beau des cadeaux grâce jus-tement à l’Arbre de joie.

C’est un arbre magique! Sesampoules éteintes vont s’allumer àchaque fois que quelqu’un s’enga-gera à offrir un cadeau à un enfantdéfavorisé et qui a un désir pro-fond. L’histoire a tellement plu àEsther Sauro, une institutrice deLaval au Québec, qu’elle l’a réali-sée avec ses élèves.

A RenensEn Suisse à Renens, Brigitte Roth,une maîtresse de classe de 3e pri-maire, a découvert le conte et a dé-cidé de faire de même et de soule-ver, si ce n’est quelques montagnes,en tout cas quelques embûches,pour concrétiser cette belle idée.

Forte du soutien de la com-mune, du directeur des écoles pri-maires de Renens et de MigrosVaud, elle s’est lancée dans l’aven-ture. Résultat: un sapin dressédans le Centre Commercial Mé-tropole et décoré de vingt-quatrevœux de petits Renanais que lePère Noël a un peu tendance àoublier. «Il est important de mon-ter des projets en commun etouvrir les enfants sur le mondeextérieur. Tous mes élèves se sontpleinement investis dans le projet.Celui-ci leur donne égalementl’occasion d’exercer les mathéma-tiques en comptabilisant l’argentrécolté, le français en présentantla démarche aux passants mais

aussi leurs talents artistiques, car ila fallu réaliser les décorations dusapin. Nous avons également faitdes jeux de rôles en classe pourque les enfants puissent apprendreà gérer les imprévus sur le ter-rain», explique l’institutrice.

Plaisir d’offrirAu final, les 12, 13, 14 et 15 dé-cembre, les visiteurs du centre ontrépondu nombreux à l’appel etpermis que ce sapin de Noël peuordinaire se pare de nombreuseslumières.

Des lueurs qui ont rappeléqu’il y a, parfois et même souvent,plus de joie à offrir qu’à recevoir.Premier arbre de ce type en Euro-pe, souhaitons qu’il en pousse denombreux autres dès l’année pro-chaine! Cécile Jeantod

Brigitte Roth, enseignante, avec Bryan, Yunus, Enes et Rafaela.

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49Migros VaudMigros Magazine 1, 31 décembre 2007

Proche de vous!Migros Vaud s’implique dans la vie économique, sociale et culturelle ducanton et elle le prouve très concrètement. Bilan d’une année de relationsdites publiques.

Migros Vaud se veut pro-che de ses clients et deshabitants, elle le prouve

par son réseau de magasins deproximité, mais également parune participation active dans dif-férents organismes locaux com-me les associations de commer-çants, de développement et detourisme.

Certains acteurs de la vie ducanton lui tiennent particulière-ment à cœur comme ceux du

monde rural et agricole. La coo-pérative vaudoise entretient ain-si avec les producteurs du crudes relations très étroites et offreaux consommateurs leur produc-tion locale sous sa marque «Dela région».

Découvrir le monde ruralPour permettre aux habitants dedécouvrir le monde campagnard,le département des relations pu-bliques a initié et soutenu un

week-end «portes ouvertes» à lafromagerie Bettex de Champtau-roz, une entreprise spécialiséedans l’élevage des chèvres et latransformation de leur lait. Uneopération qui a rencontré un jolisuccès.

Sport et sociétéCôté sport, Migros Vaud a éga-lement été très active. Commede coutume elle a soutenu subs-tantiellement le tournoi vaudois

«Graines de foot» qui regroupeune grande partie des jeunesjoueurs du canton.

Les «Tables Suisses»Sa participation active à la céré-monie du Mérite sportif vaudoisest également une manière trèsconviviale d’encourager les spor-tifs. D’autres manifestations com-me la Course à travers Pully, laFoulée de Bussigny, le Triathlonde Préverenges, le Kid’s Triathlonde Vevey ont pu aussi bénéficierde l’apport logistique et financierde la coopérative.

Pour la première année,Migros Vaud a aidé à garnir les«Tables Suisses» en faisant bé-néficier cette association dessurplus de quelques-uns de sesmagasins. Cette organisation ré-cupère en effet la marchandiseque la coopérative met à sa dis-position et les redistribue à dif-férentes associations œuvrant enfaveur des personnes démuniesou défavorisées. Cette participa-tion sera d’ailleurs poursuiviel’an prochain.

EnvironnementL’environnement et le dévelop-pement durable sont égalementau centre des préoccupations deMigros qui, en plus de sa politi-que favorisant les produits issusdu commerce équitable et d’uneproduction respectueuse des res-sources naturelles, a soutenu leFestival de la Terre qui s’est tenuà Lausanne en juin dernier.

L’an prochain, Migros Vaudpoursuivra son engagement, pro-posant de nouvelles journées devisite chez les producteurs «Dela région» et sera un des spon-sors de la Fête du Blé et du Painqui aura lieu à Echallens, unévénement, régional au retentis-sement national à ne pas man-quer, puisqu’il a lieu une foistous les dix ans.

RP

Changements d’adresse: les changements d’adresse sont à communiquer à la poste.Le journal suivra automatiquement à la nouvelle adresse.Abonnement à «Migros Magazine»: MIGROS VAUD, 1024 Ecublens, tél. 021 694 66 56. E-mail: [email protected]

Le tournoi Graines de foot bénéficie du soutien de Migros Vaud depuis l’année 2005.

Page 50: Migros Magazin 1 2008 f VD

50 Reportage Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Ça commence souvent comme ça: onachète un chien parce qu’il a les yeuxbleus.» Et le mal est fait, la passionirréversible. Pierre-Antoine Héritier,vigneron à Savièse, a acquis ses deux

premiers huskies au début des années 90.Aujourd’hui, il en possède vingt et il est de-venu un musher reconnu, participant aux plusgrandes courses de chiens de traîneau. Dont laGrande Odyssée qui vivra dès le 6 janvier saquatrième édition, entre les Portes du Soleil etla Maurienne (F): deux semaines de course,

treize étapes – la deuxième sur territoire suisseentre Morzine et Champéry – 900 kilomètres,25 000 mètres de dénivelé, vingt-quatre équi-pages, douze nations représentées.

Cet après-midi-là à Morgins, il fait unetempérature à mettre en joie le plus déprimédes huskies: entre -10 et -15° C. La piste defond va servir de lieu d’entraînement. Sitôtsortis du van, les chiens jusque-là parfaitementsilencieux se mettent à manifester une joie plu-tôt sonore au moment d’être attelés. Les fré-quents arrêts imposés par les contraintes pho-

Les chiens dela Grande OdysséeLe vigneron valaisan Pierre-Antoine Héritier possède une vingtaine de huskies et participe auxplus grandes courses de chiens de traîneau. La prochaine en vue? Un circuit de deux semaines,entre les Portes du Soleil et la Maurienne, en France. Départ prévu le 6 janvier.

tographiques en revanche ne semblent guèreappréciés: «Ils ne sont pas vraiment chauds. Illeur faut une heure pour trouver le rythme. Ilsdétestent s’arrêter.»

Au début, à Savièse, les gens regardaientla vingtaine de chiens et le traîneau de Pierre-Antoine Héritier comme «une douce folie».Mais depuis, la perception a quelque peu chan-gé: «Je participe aux courses les plus impor-tantes et je côtoie les Michael Schumacher dutraîneau. Je ne passe plus pour l’hurluberlu duvillage.»

La passion du ValaisanPierre-Antoine Héritierpour les huskiesa débuté dans lesannées 90.

Page 51: Migros Magazin 1 2008 f VD

51ReportageMigros Magazine 1, 31 décembre 2007

Dès septembre, il entraîne ses chiens. Sansneige évidemment, les animaux se contentantde tirer un quad. La Suisse compte «entre 300et 400 licenciés». Le Musher club suisse, dontPierre-Antoine Héritier est aujourd’hui prési-dent, organise régulièrement des stages de for-mation. «Conduire un traîneau et aligner deschiens, c’est facile.» Ce qui l’est un peu moinsc’est d’arriver en course avec des animaux «enforme et bien entraînés». Là, le métier prime.

Les chiens de traîneau ont connu un vraiboum il y a quelques années: «Les gens en

achetaient deux, puis se retrouvaient l’annéesuivante avec douze bêtes à nourrir, du maté-riel à acheter et c’était bientôt la faillite.» Unchien de ce genre coûte à l’entretien environ500 francs par année et un chiot 1500 francs àl’achat: «On a vu des gens en arriver à ne pluss’occuper de leurs enfants.»

Attention aux descentes!La caractéristique de la Grande Odyssée,c’est évidemment la pente. Cette course n’estpeut-être pas la plus longue «mais physique-ment c’est très dur». Chaque musher se pré-sente au départ avec un pool de quatorzechiens. Au début de chaque étape il est tenud’en atteler au minimum huit, qui doiventêtre les mêmes à l’arrivée. A l’étape suivan-te, on peut faire des changements: «Sur cer-taines étapes, à cause du relief, plus de huitbêtes, c’est parfois dangereux, notammentdans les descentes.»

Les chiens, il faut dire, ne s’embarrassentpas de considérations oiseuses: ils foncent. Si,en plus – ce que les parcours essaient d’éviter– la piste est en lacets et qu’ils aperçoivent descongénères au bas de la pente, ils se précipite-ront en ligne droite. Le musher aura intérêtalors à se cramponner sérieusement. La chuteest d’ailleurs interdite: ses «coéquipiers» nes’arrêteront pas pour si peu. Les cas ne sontpas rares d’un musher tombé en montagne etqui retrouve son traîneau et ses chiens sur laplace du village. Au mieux.

La montée, ce n’est pas triste non plus.Dans les plus fortes pentes, le musher, pouralléger la charge, court derrière l’attelage,mais en gardant toujours une main sur le traî-neau, sinon adieu veaux, vaches et surtout hus-

kies. C’est aussi une course «où les chiensdoivent être prêts à travailler à n’importe quelendroit». Sur les vingt bêtes de Pierre-AntoineHéritier, seules six peuvent «aller en lead»,c’est-à-dire occuper les deux premières placeset conduire l’attelage: «Etre devant, c’est dur.Les leaders doivent être davantage à l’écouteet dotés d’un physique hors norme.»

Outre la Grande Odyssée, où il terminal’an dernier quatrième, Pierre-Antoine Héri-tier participe chaque année à une autre grandeclassique, la Femundlopet en Norvège: «C’estmoins de montagne, c’est moins physique pourmoi, mais plus physique pour ses huskies.»Les étapes sont en effet bien plus longues – de180 à 200 kilomètres: «On court six heures desuite, puis une petite pause et on repart. Leschiens de toute façon ont la capacité de courir300 kilomètres en vingt-quatre heures.»

Les huskies n’ont pourtant plus vraimentla cote pour ce genre de courses: on leur pré-fère des races croisées, plus rapides, plus en-durants, sélectionnés spécialement pour cegenre d’exercices. Les huskies ont aussi le dé-savantage, pedigree oblige, de se voir imposerdes limitations de taille et de configuration.«Mais ce sont des chiens de race. La satisfac-tion est d’autant plus grande quand on arrivedevant les autres.»

La température continue de tomber, leschiens continuent à galoper inlassablement,sans la plus petite marque de lassitude. La pas-sion du musher elle non plus ne semble pasfléchir: «Certains me charrient en me disant quej’aurais mieux fait de me mettre à l’héroïne.J’aurais été moins accro.» Laurent Nicolet.

Photos Luca Da Campo / StratesPlus d’infos: www.grandeodyssee.com

En attendant la course, l’équipage s’entraîne sur la pistede ski de fond de Morgins.

La nourriture des huskies: de la viandegelée, qu’ils consomment telle quelle.

Page 52: Migros Magazin 1 2008 f VD

spinas|g

emperle

Chez nous, lesglaciers meurent.En Afrique, cesont les enfants.

Les pays riches sont res-

ponsables des changements

climatiques*. Et les pays pau-

vres en souffrent le plus.

Dans la zone du Sahel,

la quantité des précipitations

annuelles a déjà diminué de

moitié – ce qui va provoquer

une catastrophe à terme. Car

la moitié de «peu de précipitations», c’est «prati-

quement aucune précipitation». Les récoltes de-

viennent de plus en plus maigres, le sol infertile,

la sous-alimentation dramatique: un enfant sur

trois est menacé par la faim en Afrique.

Nous avons tous une part de respon-

sabilité dans cette tragédie et nous som-

mes tous appelés à aider.

Caritas s’engage avec des

projets pour un dévelop-

pement durable. Avec des

systèmes d’irrigation, des

puits et des méthodes de

production adaptées, il est

possible de garantir l’exis-

tence aux familles et aux

villages africains.

Les versements de nos donatrices et de nos

donateurs améliorent les conditions de vie de

ces personnes. Notre aide sur place est efficace

parce que nous travaillons avec des organisa-

tions locales.

www.caritas.ch, compte postal 60-7000-4.

* Les émissions annuelles de CO2 d’une personne en Europe ou aux Etats-Unis sont

plus de 30 fois supérieures à celles d’une personne d’un pays pauvre d’Afrique.

Page 53: Migros Magazin 1 2008 f VD

53Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Vie pratique«Migros Magazine» à votre service

Mieuxvivre

Un e-mail, ça dérape vite!Internet permet d’envoyer des messages dans la minute. Une efficacité à toute épreuve. Seulementvoilà, la rapidité d’écriture favorise les malentendus. Le point avec Antoine Auchlin, linguiste àl’Université de Genève.

Amandine n’adresse plus laparole à sa collègueJuliette. Pourquoi? A cause

du contenu de son derniercourriel. Alors que Juliettepensait lui montrer sa sympathieen lui écrivant: «Pas le temps.

T’inquiète, t’as qu’à boire unverre de vodka», Amandine apris ces paroles pour du mépris.Où est l’erreur?

«Le langage utilisé surinternet peut être comparé à laconversation orale, affirme

Antoine Auchlin, maître d’ensei-gnement et de recherche enlinguistique à l’Université deGenève. Dans un face-à-face, lesprotagonistes échangent desinformations verbales, mais aussides attitudes vis-à-vis du contenu

de la discussion. Des gestes,mimiques, froncements desourcils ou sourires retenus, quisont de toute première impor-tance. On oublie souvent de lesmentionner quand on communi-que par mail.»

Le langage utilisésur le Net peutêtre comparé àune conversationorale, mimiquesen moins.

Page 54: Migros Magazin 1 2008 f VD

54 Vie pratique Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Et les quiproquos apparais-sent. Tandis que l’on peutaujourd’hui dialoguer avec laterre entière, quasiment en direct,à n’importe quelle heure du jouret de la nuit, avec ses prochescomme avec des inconnus, on nes’attarde pas sur la forme.

Réfléchir avantAmandine, stressée par saprésentation imminente, n’adonc pas compris l’humour dumessage de Juliette. A qui lafaute? «L’immédiateté ducourriel ne pousse pas à soignerl’écriture, souligne le linguiste.L’espace du mail est affranchide la lourdeur du courrierconventionnel, ce qui est unebonne chose. Un instant deréflexion reste toutefois utile.»

L’excès de flemmardise perdl’Homme. Juliette, très occupée, avoulu envoyer en vitesse unmessage de soutien à sa collègue,sans réfléchir une minute.Dommage: Amandine boudeseule, à l’autre extrémité dubureau, persuadée que sa collabo-ratrice la dédaigne. Juliette nesaisit pas l’étendue des dégâts.Un détail ajouté à sa bafouilleaurait pourtant pu sauver leurrelation amicale.

Qu’aurait pu introduireJuliette dans son courriel pourque son propos soit bien ac-cueilli? Juste quelques mots: «Jesais que tu es capable de réussir taprésentation. Je te fais confian-ce.» Ou une émoticône (lirel’encadré), un «smiley» quiapplaudit ou qui lève le pouce.

Mais, attention à ne pas enabuser! Un message débordant detêtes rondes qui singent l’inté-grale des poses du mime Marceaurend la communication insuppor-table.

La ponctuation, trop souventbâclée dans les mails, peut aussireproduire le contexte d’undialogue. Elle pallie l’absence duson, du timbre de la voix. «Lacommunication par mail modifieles conditions dans lesquelles onse fabrique une image de celuiqui écrit. Il n’y a pas la mêmeinteraction que par téléphone parexemple. Il faudrait pouvoiranticiper l’impression que l’on vadonner.»

Comment se présenter soi-même au correspondant? Qu’est-ce que le courriel va dire de soi?

Il faut y penser! «Ecrire un mail,c’est faire un pari. On peutrisquer gros! Il existe un jeu subtilde séduction et de rapports deforce entre les protagonistes.»

Pour réussir son coup, il estnécessaire de réaliser un travaild’«introspection du dialogue». Sedemander ce qui compte dansl’envoi, ce que l’on veut dire et ceque l’autre peut comprendre. SiJuliette s’était mise à la placed’Amandine avant d’expédier sonmessage, elle se serait donné lesmoyens de rassurer sa collègue,plutôt que de l’enfoncer. «Qui estle destinataire? Quelle est sasensibilité? A quel momentj’envoie le mail? Il faut réaliserun travail intérieur, c’est la clé.»

Savoir-vivre oubliéJuliette aurait dû y songer. Elleavait déjà commis un impair avecson patron en omettant d’utiliserles formules d’usage lors de sondernier mail: «Je n’ai pasterminé le dossier. Trop de soucisen ce moment. Je vous letransmettrai demain.» Le tonfamilier et l’oubli des convenan-ces («Cher Monsieur», «Avecmes meilleures salutations»)n’ont pas plu à son supérieur.«Lisibilité et bon sens permettentune meilleure communication,assure Antoine Auchlin. On nes’adresse pas au doyen d’unefaculté comme à son frère. Il fautsavoir s’adapter aux situations.»

Avec la «nétiquette»,l’ensemble des règles et desbonnes manières que les inter-nautes se doivent de respecter en

Attention, un e-mail nedoit jamais être écrit à

la légère... ledestinataire peut très

mal l’interpréter.

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55Migros Magazine 1, 31 décembre 2007 Vie pratiqueMieuxvivre

A savoirFleurir son proposDe nombreux sites offrent lapossibilité de téléchargergratuitement des émoticônes(smilies en anglais, appeléesbinettes ou trombines au Canada).Ces têtes rondes permettentd’exprimer des émotions sur leweb. Le gif (abréviation de graphicinterchange format en anglais)désigne une image à glisser dansles messages. En trois dimen-sions, animés, colorés, ceséléments décoratifs égaient etdonnent une intonation aux mails.Leur utilisation évite certainesincompréhensions.Sites internet: www.SmileyCentral.com,emoticoneemoticone.com, www.planete-smiley.com, www.gifs-yatou.net

Les lois du webLa nétiquetteElle existe depuis 1995 déjà!Mais qui la connaît? La nétiquet-te, contraction de «net» etd’«étiquette», est une charte debonne conduite élaborée parNetwork Working Group. On yrappelle, entre autres, que lesformules de politesse en début eten fin de courriel ne doivent pasêtre oubliées, ainsi que lasignature, qu’écrire un messagetout en majuscules donnel’impression de crier, qu’il ne fautpas mettre dans un mail ce qu’onn’écrirait pas sur une cartepostale et qu’il faut être tolérantquant aux messages reçus.Lire la charte complète: www.sri.ucl.ac.be/SRI/rfc1855.fr.html

Messages de l’au-delàDerniers motsVous ne voulez pas que votreentourage vous oublie après votremort? Vous avez des aveux à faireune fois passé dans l’autremonde? Pas de problème!Messavista.com expédie vosmessages post-mortem par e-mail.Il suffit de rédiger vos missivesaujourd’hui. Après votre décès, lesdestinataires recevront un coded’accès confidentiel sur internetou sous forme de SMS sur leurportable. Ils ont ensuite le choixd’aller consulter, ou non, vosderniers écrits sur le web. Cetteentreprise macabre, née cetteannée en France, compte déjà500 clients. Des personnes ayantentre 35 et 65 ans, en bonnesanté, soucieuses de laisser uneultime déclaration d’amour à leursproches.Informations: www.messavista.com

• Ne jamais envoyer un messagesous le coup de l’émotion. Il estnécessaire de prendre du recul, dese calmer et de réfléchir avantd’écrire.• Relire le texte en utilisantdifférents tons, afin d’évaluer lesinterprétations possibles.• S’il semble que les termesclochent, attendre une heure, voireune nuit, avant de relire le messageet de l’envoyer.• Ajouter une émoticône – mot-valise français formé des motsémotion et icône – à la fin desphrases qui pourraient poserproblème, pour faire comprendreson état d’esprit.Exemples:;-) ou ;0) clin d’œil ironique:-) sourire amical:-( tristesse

!:-) ingénieux, imaginatif• Ne pas utiliser d’abréviations sansêtre sûr que le correspondant enconnaît le sens.Exemples:Lol, de l’anglais «laughing outloud», rire à gorge déployéeMdr, mort de rireDsl, désoléSlt, salut• Dans le doute, faire relire parquelqu’un de confiance avant deposter le courriel.• Lors d’échanges rapides, commele «chat», il ne faut pas hésiter às’octroyer des pauses. Cela permetde vérifier que l’objet de ladiscussion reste le même que pourl’autre internaute. Les conversationsdévient plus rapidement sur lesforums que dans un dialogue verbal.

B.a.-ba de l’envoi de courrielligne (lire les brèves), certainsont essayé de construire uneéthique de l’internet. «C’est unetentative de codification desdifférentes questions liées auweb. Finalement, on constate queles principes de base de l’éti-quette standard peuvent êtreutilisés dans un espace déperson-nalisé, comme celui du Net.Dans tous les cas de figure, celareste de la communication entreêtres humains.»

Et si les courriels chancel-lent, un entretien entre quatreyeux ou un appel téléphoniqueeffaceront les malentendus. Voireune bonne vieille lettre postée,avec ses meilleurs vœux pour lanouvelle année!

Virginie Jobé

Illustrations Christian Lindemann

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56 Vie pratique Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

Non, je ne veux pasde légumes!C’est la guerre à table.Chérubin commence àpeine à manger commeles grands qu’il refusede toucher à desaliments qu’il aimaitavant. Témoignages etastuces pour éviterd’en perdre l’appétit.

Mais comment est-cearrivé? Jusqu’à il y a peu,chérubin faisait la fierté

de sa maman en mangeantgoulûment ses légumes sous leregard envieux des autres mères.Si, si, regardez: mon fils mangedes haricots, du fenouil et descourgettes! Maintenant il refusenet d’y toucher. Pire, si onl’écoutait, on ne mettrait dans sonassiette que des saucisses et duchocolat. Fini le temps où il étaitfacile de lui faire avaler troissortes de légumes mixés avec despatates ou des subtils mélangesde fruits en compote. Tout ça,c’était avant que Chérubinn’approche de son deuxièmeanniversaire.

Pas d’inquiétude, répondenten chœur nutritionnistes, psycho-logues et pédiatres, c’est ungrand classique. Le refus d’avalerles légumes – parfois ce sont lesfruits, la viande ou même le lait –représente une phase normaledans le développement del’enfant. Elle commence juste-ment vers l’âge de 2 ans – parfoisun peu avant – et peut durerjusqu’à… 7 ans. Courage.

Le refus de mangerdes légumes: une

phase normale dansle développement

des enfants.

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Page 57: Migros Magazin 1 2008 f VD

57Migros Magazine 1, 31 décembre 2007 Vie pratiqueGrandir

Dixit SMS

Vos réponsesà notre questiondu 10 décembreComment avez-vous vécu ledépart de votre enfant de lamaison? Ou commentpréparez-vous ce départ?

Chaque étape de notre viecommune est une préparationà son départ: le sevrage, le1er jour d’école, le 1er week-end chez des amis, le1er camp de ski...Thais, Sommentier

Nous parlons avec eux etleur montrons aussi les côtésmoins agréables de la liberté.Jeanne, Remaufens

En pensant dès sa nais-sance que l’enfant ne nousappartient pas et qu’un jour ildoit vivre sa vie.Marie, Venthône

Ça s’est bien passé, enchoisissant l’appartement etpréparant le déménagementensemble.Patricia, Delémont

Il est de notre devoird’accompagner les enfantsvers l’indépendance et laliberté.Géraldine, Aigle

Retrouvez les messagesenvoyés sur:www.migrosmagazine.ch

Votre avis compte!

Selon vous, faut-il obligerles enfants à goûter de tout?

Envoyez votre SMS au no 920(Fr. 0.90/SMS), ou un courrierélectronique à [email protected] (160 signesmax.) en commençant votremessage parMMF, puis enindiquant votre prénom et votrelieu de domicile. Ex: «MMF FloraSierre Il est important que lesenfants...»Délai: le 6 janvier 2008.A gagner: les cinqmessagesretenus gagnent un bon d’achatde 20 francs.

Et pour corser l’affaire, lesenfants sont malins. Ils sententtrès bien que l’alimentation, c’estle talon d’Achille des parents.Autrement dit que papa etmaman sont souvent prêts à fairen’importe quoi pour que leursbambins se nourrissent bien. Ycompris les laisser se baladeravec un biscuit sur le canapé dusalon, à cuisiner un autre platqu’ils aimeront à coup sûr ou àles gaver de crème vanille audessert pour compenser le repasqu’ils n’ont pas mangé.

Ne pas céderEt c’est l’erreur. Il faut aucontraire essayer de persévérer, endouceur. «On doit goûter unaliment environ une dizaine defois pour savoir si oui ou non onl’aime», résume la diététicienneCatherine Schmitt (lire l’encadré).

Certes, mais comment fairesans avoir soi-même l’appétitcoupé? Pour les parents, il existe

bien des cours d’alimentationsurtout sur le passage délicat dubiberon à la cuillère. Mais ensuite,c’est le bouche à oreille quifonctionne le mieux. Entremamans, les trucs et astucess’échangent intensément, autantsur le Net, dont les forumsregorgent de discussions sur lesujet, que dans la rue.

«Pour faire avaler des saladesà mes enfants, j’ajoute des mini-crevettes ou du cottage-cheese surles crudités», confie Caroline.Cette Vaudoise, maman de deuxgarçons de 5 et 8 ans, a aussi trèsvite choisi d’envelopper tous leslégumes d’une onctueuse saucebéchamel. «Comme ça, ils passenttrès bien!» Pour la collation del’après-midi, la jeune femme amême fait un pacte avec Luca etDavid: «Si vous commencez parmanger un fruit, ensuite vous avezla permission de croquer tout ceque vous voulez, du paquet dechips à la plaque de chocolat.» Et

Paroles d’experte

Catherine Schmitt,diététiciennediplômée à l’EspacePrévention,à Lausanne.

Comment se fait-il qu’un enfantboude soudain légumes et fruitsqu’il mangeait jusque-là?Entre 2 et 10 ans, et de façonplus marquée entre 3 et 6 ans,l’enfant découvre le «non». C’estla phase d’opposition aux parents.L’alimentation est un bon terraind’expérimentation! Cette périodemarque aussi la néophobie, c’est-à-dire un moment où l’enfantrefuse de goûter tout ce qui estnouveau. Cette phase est normaleet réversible. L’essentiel étant quel’enfant ait toujours la possibilitéd’avoir fruits et légumes sur latable.

Donc il faut le forcer à manger?Surtout pas! Car on risque derentrer dans un engrenage quipeut amener à un vrai blocage. Enrevanche, il faut continuer à luiproposer ces aliments à chaque

ça marche, depuis plusieursannées déjà!

Plus radicales, les mamansqui resservent à 4 heures la platéede légumes non consommées àmidi ou celles qui laissentChérubin à table jusqu’à ce qu’ilait terminé ou au moins goûté seslégumes. Pourtant, les avis sontunanimes: ce n’est pas un dramesi son enfant ne mange pas de toutlors de chaque repas. Il s’agitplutôt de faire le bilan sur l’en-semble de la journée. D’autantque les goûts de l’enfant évoluent:s’il ne veut pas d’un plataujourd’hui, cela ne signifie pasqu’il n’en voudra plus jamais.

En désespoir de cause, onpeut aussi se rappeler qu’unenfant veut par nature vivre etgrandir et qu’il ne se laissera pasmourir de faim! Isabelle Kottelat

repas et l’inciter à goûter en luidisant bien que, s’il n’aime pascette fois, il n’est pas obligé definir.

On peut aussi être tenté d’accepterqu’il se balade avec une banane ausalon pourvu qu’il mange un fruit…Je ne crois pas que cela soit lasolution non plus, car, là encore,on lui donne une mauvaisehabitude, celle de grignoter. Le faitd’avoir de vrais repas et de mangerà table est très important dans lecadre d’une alimentation saine.

Est-ce grave si on laisse allerquelque temps sans légume ou sansviande?Non, je crois qu’il faut accepterque durant cette période l’équilibrealimentaire de l’enfant ne soit pasidéal tous les jours. Si, parexemple, il ne mange pendant unmoment pas de viande, les besoinsen protéines pourront être compen-sés par des produits laitiers. Il estaussi possible d’amener les fruitset les légumes sous des formes trèsdiverses.

• Varier les présentations: unenfant peut ne pas aimer lescarottes crues et les appréciercuites ou les préférer en bâtonnetsplutôt que râpées. On peut aussiles présenter en gratin.• Parler du légume en question:comment il pousse, où, etc. Quecet aliment ait une histoire. De nosjours, les enfants ne voient plus leslégumes et fruits pousser, ils n’ontplus le lien à la terre.• Faire participer l’enfant à lapréparation:mettre les feuilles desalade dans le plat pour un petit,couper les tomates pour un plusgrand. Il se sentira investi et serafier, donc plus enclin àmanger.• Donner l’exemple: si on demandeà l’enfant de manger des légumesalors que l’un des parents ne le faitpas, il n’y a aucune raison qu’ilaccepte, puisque les parents sontsesmodèles…• L’idéal, c’est cinq portions defruits et légumes par jour, commepour les adultes. La taille de laportion est différente, soit, pour unenfant de 2 ans, environ le volumede son poing (80 à 100 g).

Trucs et astuces

D’autres témoignageset un forum sur:www.migrosmagazine.ch

Page 58: Migros Magazin 1 2008 f VD

58 Migros Magazine 1, 31 décembre 2007Vie pratiqueVoiture

Bien que ne mesurant que4,06 mètres de longueur, leDaihatsu Terios ressemble à

un vrai petit tout-terrain. Haut surpattes, comme un «grand». D’oùce premier soupçon: davantagequ’un 4×4, le Terios n’est-il pasplutôt un véhicule pour aller faireses courses en ville? Il est en toutcas plus à son aise dans lesparkings exigus que sur lesterrains difficiles.

En prenant place à bord, noussommes d’emblée frappés par lamassive poignée de porte inté-rieure chromée qui nous rappellecelle que l’on trouve dans laRange Rover. Peut-être, pour

Daihatsu, une manière de noussuggérer que beaucoup de sécuritéa été intégrée à ce véhicule. Maisvu le poids du Terios, à peine1300 kilos, il s’agit là plus d’uneimpression que d’une réalité.

La planche de bord estclairement agencée et il n’ymanque rien. Mais il y a beaucoupde plastique dans l’habitacle,presque autant que dans lesjaponaises des années nonante.Cela étant, l’espace est généreux àl’arrière, ce qui est assez inattendupour un véhicule aussi petit. Juchéà bord du Terios, on jouit d’uneexcellente visibilité sur le trafic.Cela a beaucoup plu à nos pilotes

d’essai. La perspective estmeilleure encore que dans ungrand SUV du genre VW Touareg

ou BMW X5, car dans le petit 4×4japonais on est assis aussi hauttout en disposant de surfacesvitrées encore plus généreuses.Des sièges un peu plus conforta-bles seraient toutefois les bien-venus.

A l’usage, on prend conscien-ce des petits inconvénientstypiques de ce genre de véhiculespolyvalents, car inhérents auxcompromis. Compte tenu du poidsdu Terios, la puissance de 105 chest suffisante, mais pas l’insonori-sation du véhicule. A partir de80 km/h environ, il est presqueimpossible d’avoir une conversa-tion. Une sixième vitesse serait labienvenue, d’autant plus que lesrapports de boîte sont courts. Parailleurs, les occupants sont assezcopieusement secoués sur les mau-vais revêtements. Le Terios estplus à sa place en tout-terrain quesur route ou autoroute.

Mais laissons-le à sa destina-tion première. Celle de véhiculeidéal pour aller faire ses courses enville. Car malgré la présence de lagrande roue de secours accrochéeà l’extérieur, rien que le fait degarer le Terios est un plaisir.

Herbie Schmidt

Belle des villes,belle des champsLe Daihatsu Terios fait table rase des préjugés. Extérieurement, il s’agitd’un petit 4×4 maniable. Mais à l’intérieur, il y a beaucoup d’espace pourquatre personnes.

Daihatsu Terios 4×4 SX

Moteur/transmission: moteur4 cylindres, 1495 cm3, 105 ch,boîte 5 vitesses manuelle,traction intégrale.

Performances: 0-100 km/h en14,0 s, pointe 160 km/h.

Dimensions: L x l x h = 4,06 x1,70 x 1,73 m, coffre 380-775 l,poids: 1305 kg.

Consommation: 8,8 l/100 km(essai), 7,9 l/100 km (usine).Etiquette énergie D, émission deCO2 186 g/km.

Prix: à partir de 29 350 francs,prix de base (Daihatsu Terios,105 ch) à partir de 24 990francs.

Fiche technique

Compte tenudu poids duvéhicule,1305 kg,105 ch sontsuffisants.

La planche de bord du Terios estclairement agencée.

Page 59: Migros Magazin 1 2008 f VD

59Mots fléchésMigros Magazine 1, 31 décembre 2007

ImpressumMIGROS MAGAZINEConstruirecase postale 1751,8031 ZurichHebdomadaire du capitalà but socialwww.migrosmagazine.ch

Tirage contrôlé:517 503 exemplaires(REMP octobre 2007)Lecteurs: 591 000(REMP, MACH Basic 2007-2)

Direction des publications:Monica GlisentiDirection de Limmatdruck SA:Jean-Pierre PfisterChef des rédactions/édition:Marius Hagger

Rédaction:[email protected]éléphone: 044 447 37 37Fax: 044 447 36 02

Rédacteur en chef:Joël Guillet

Rédacteur en chef adjoint:Steve Gaspoz

Chef d’édition:Alain Kouo

Département Magazine:Tania Araman, PatriciaBrambilla, Laurence Caille,Jean-François Duval, VirginieJobé, Pierre Léderrey, LaurentNicolet, Alain Portner

Département Actualités Migros:Gaston Haas (responsable),Pierre Wuthrich (responsablecoordination), Jeanette Kuster,Florianne Munier, Michael West

Département Shopping & Food:Jacqueline Jane Bartels(responsable), Bettina Bucher,Yvonne Corrao, Ruth Gassmann,Dora Horvath, Martin Jenni,Anna-Katharina Ris, SvenRosemann, Eveline Schmid

Mise en pages:Daniel Eggspühler(responsable),Layout: Till Burkart, DianaCasartelli, Marlyse Flückiger,Werner Gämperli, Bruno

Hildbrand, Gabriela Masciadri,Tatiana VergaraPhotolithographie: René Feller,Martin Frank, Klaus Höhl,Prépresse: Peter Bleichenba-cher, Marcel Gerber,Felicitas Hering

Service photo:Regula Brodbeck, Anton J. Erni,Sandra Floreano, FranziskaMing, Susanne Oberli, EsterUnterfingerCorrection:Paul-André LoyeInternet:Lara Canonica (Webpublisher),Anne-Marie Python, Reto MeisserCheffe de projets:Ursula Käser

Secrétariat:Christelle Adam, Sylvia Steiner,Esther Trutmann

Département des éditions:[email protected]éléphone: 044 447 37 70Fax: 044 447 37 34Bernt Maulaz (chef dudépartement), Marie-LouiseUlrichAbonnements:[email protected] Frick (responsable),Téléphone: 044 447 36 36Fax: 044 447 36 24Annonces:[email protected]éléphone: 044 447 37 50Fax: 044 447 37 47

Reto Feurer (chef dudépartement), Nicole Costa,Silvia Frick, Adrian Holzer,Janina Krampera, Janine Meyer,Jean-Marie Meylan, CarolePochon, Hans Reusser, ElianeRosenast, Vera Sauter, KurtSchmid, Nicole ThalmannMarketing:[email protected]éléphone: 044 447 37 70Fax: 044 447 37 34Jrene Shirazi(cheffe du département)Éditeur:Fédération des coopérativesMigrosIMPRIMERIECentre d’impression Edipresse,1030 Bussigny

MUSICIENS

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MOIS

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ARGENT

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DE BONNEHEURE

ANGOIS-SANTES

POUR LAPAIX

5

OINT

BOND

1

6

GagnantsMots fléchés n° 51Madeleine Mayor, LesHaudères (VS); RosemarieMesserli-Jufer, Delémont (JU);Stéphane Messmer, Cressier(NE); Michel Picard, Rances(VD), et Vincianne Pralong,Berne (BE).

SolutionProblème n° 52

Mot: biscuit

Par courrier (courrier A):Migros Magazine,Mots fléchés, CP,8957 SpreitenbachPar courriel:www.migrosmagazine.ch/motsflechesPar téléphone: composez le0901 567 568(Fr. 1.-/appel) et communi-

quez la solution ainsi quevotre adresse sur le répon-deur.Délai: votre carte postale,votre courrier électronique ouvotre appel doit nousparvenir au plus tarddimanche 6 janvier 2008,à 18 heures.Voie juridique exclue.

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60Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

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cile une fois par semaine, le mercredi de17h30 à 20h. Il faudra pour cela que lescommandes aient été passées au plus tardjusqu‘au mardi minuit. Les participantsCUMULUS des régions de Lugano,Locarno et Bellinzone recevront un cadeaude bienvenue de LeShop.ch dans leurdécompte de janvier. LeShop.ch proposeplus de 8000 produits Migros et demarque.Vous pouvez adresser vos questions auservice clientèle: [email protected] ou partéléphone au tarif normal de communica-tion en composant le 0848 111 999.

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Page 61: Migros Magazin 1 2008 f VD

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62 Réussite Migros Magazine 1, 31 décembre 2007

L’or, j’adore!A l’enseigne de DeLafée International, le Neuchâtelois Sébastien Jeanneret vend du chocolat, duvin mousseux, des cigares et des sucettes saupoudrés de paillettes 24 carats.

Le silence est d’or. Pas pour Sébas-tien Jeanneret qui, lui, s’avère plutôtloquace, volubile même. «J’ai fait

des études de psycho, mais j’étais tropbavard et pas assez sérieux pour exercerce métier-là.» Cap donc sur une discipline«plus ludique»: le marketing. Durant huitans, il se fait les dents au sein d’une mul-tinationale du tabac avant de créer sa pro-pre boîte à vendre des rêves dorés: la biennommée DeLafée International. C’étaiten 2004.

En octobre de l’année suivante, cetrentenaire lance sa première création: despralinés constellés de paillettes 24 carats.«C’est à New York que l’idée a germé.J’étais dans un restaurant japonais avec desamis et il y avait des sushis fourrés au ca-viar et saupoudrés d’or alimentaire à lacarte. Tout de suite, je me suis dis: «Il fautqu’on mange ça!» De là à imaginer un ma-riage de déraison entre ce métal précieuxet le chocolat, denrée à la fois noble et ty-piquement helvétique, il n’y avait qu’unpas que cet entrepreneur dans l’âme afranchi allégrement.

Un cadeau magiqueLe concept se révèle brillant et séduit im-médiatement les Roméos en période de flirtainsi que les sociétés haut de gamme. Avec cesdouceurs à la fois goûteuses (9,2 g de chocolatet environ 30 mg d’or) et coûteuses (45 francsla boîte de deux), les premiers espèrent fairefondre le cœur de leurs Juliettes et les secondesse rappeler aux bons souvenirs de leurs parte-naires en affaires. «C’est un cadeau magique,symbolique, sensuel, lié au plaisir et au luxe.Il surprend, étonne, interpelle, et on s’en sou-vient forcément.»

Les pralinés de Sébastien Jeanneret se ven-dent comme des petits pains aux quatre coinsdu globe. Sa clientèle: du simple pékin au mil-liardaire moscovite, de l’entreprise de commu-nication à la manufacture horlogère. «Les com-mandes proviennent d’une bonne trentaine de

Bloom, en ont reçu. Mais l’histoire nenous dit pas si elles ont goûté à ces «fruitsdéfendus»… «Pour nous, de toute façon,c’était un sacré coup de pub!» rigole cepère de famille plutôt bohème.

Parallèlement et un peu involontaire-ment, Sébastien Jeanneret découvre unautre filon à exploiter: la vente de sa ma-tière première, c’est-à-dire de cet or ali-mentaire, si rare et si cher, qui illumine sespropres articles. «J’ai de plus en plus dedemandes de privés, d’hôtels cinq étoiles,de restaurants chic pour les paillettes seu-lement.» D’où son intention de proposerses services en tant que décorateur 24 ca-rats. «J’ai déjà saupoudré des sucettesChupa Chups pour un de mes clients.»

Des sucettes doréesJamais en panne d’inspiration, cet alchi-miste hyperactif poursuit son grand œu-vre. Depuis l’automne dernier, il proposeen ligne trois ébouriffantes nouveautés:du rosé brut aussi pétillant qu’étincelant,des cigares dominicains entièrement ha-billés de feuilles d’or et des… sucettes enforme de cœur «impertinentes et sexy».Sucettes qui scintilleront d’ailleurs, dèsle 30 avril prochain, dans les vitrines du

Musée de la civilisation à Québec, à l’occasiond’une exposition temporaire intitulée «Or desAmériques». Consécration!

«Mes produits, on les garde précieusementcomme des reliques ou des «talking pieces», cesobjets que l’on met sur son bureau bien en évi-dence et qui font parler...» Seule une moitié dece que vend DeLafée serait ainsi consomméeou consumée. «Manger de l’or, c’est braver uninterdit! Les gens hésitent, leur pouls s’accélère.Ça engendre vraiment beaucoup d’émotions.»Sébastien Jeanneret sourit, pensant sans douteà l’effet que risque de produire la fantaisie qu’ila actuellement en tête: un rouge à lèvres àpaillettes. «Vous imaginez un baiser 24 carats…Waouh!» Alain Portner

Photos Joëlle Neuenschwander

pays: Suisse, Etats-Unis, Russie, Japon, Alle-magne, Moyen-Orient…» Tout ça grâce auxmédias et à internet. «C’est typiquement unproduit viral. Il y a eu, par exemple, un petitencart sur nous dans le magazine américainForbes et, peu de temps après, un millier desites, de blogs et de forums en parlaient.»Tapez«delafee chocolat» sur Google.com et vous ob-tiendrez quelque 4500 occurrences.

Glamour en diable, ces délicates attentionschocolatées et dorées se sont aussi fait remar-quer lors de la cérémonie des Oscar 2006 à LosAngeles. «Il y en avait dans chaque «candybag» (sac à bonbons) offert aux stars.» Unetrentaine de célébrités, parmi lesquelles Char-lize Theron, Angelina Jolie, Uma Thurman,Russell Crowe, George Clooney et Orlando

Parmi les produits proposés: du rosé brut aux paillettes d’or.

Page 63: Migros Magazin 1 2008 f VD

63RéussiteMigros Magazine 1, 31 décembre 2007

Sébastien Jeanneret vend ses créations dorées depuis 2004. Bien lui en a pris, ses chocolats, sucettes et autres délices s’arrachent.

Page 64: Migros Magazin 1 2008 f VD

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