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  • 7/26/2019 Microneedeling

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    ots cls:

    icro-aiguilles

    anse pithliale

    otentiels

    essures de peau

    catrices hypotrophiques

    ases de gurison

    Nouveau PROCD/TECHNIQUE

    a prolifration des cellules de la peau stimule par Micro-aiguilles.orst Liebl

    a, Luther C. Kloth, PT, MS, FAPTA, CWS, FACCWS

    b,*

    ermaroller!Wolfenbuettel, Allemagne; bDpartement de la thrapie physique, Universit Marquette, P.O. Box 1881,

    lwaukee,WI 53201-1881, USA.

    Rsum: Une blessure classique peut se dfinir par une perturbation de lintgrit des tissus. Le processus decicatrisation des blessures traumatiques, d des accidents ou suite des interventions chirurgicales, repose ensuite sur

    des tapes biologiques de gurison, hmostase, inflammation, dveloppement cellulaire puis renouvellement. En

    fonction de la typologie des blessures et de leur gravit, la phase dinflammation dbute immdiatement, pouvant

    persister sur une priode moyenne estime entre 7 et 14 jours. Simultanment la priode inflammatoire ou de faon

    lgrement retarde, la stimulation du dveloppement cellulaire est suivie par lactivation de ltape de renouvellement.

    Cette ultime tape peut durer jusqu un an voir davantage, pour un rsultatde gurison finalement caractris dune

    marque cicatricielle du tissu, avec en corollaire une formation collagne qui aligne gnralement les fibres collagnes

    dans une seule direction. On peut supposer que le micro-aiguilletage de la peau, impliquant lutilisation de douzaines ou

    mme de 200 aiguilles, pour une pntration de 1.5 mm sur une surface d1 cm2, provoquerait un traumatisme avec

    saignement et phases classiques de restructuration cellulaires. Cependant ce nest pas le cas: avec pour le moins des

    phases de renouvellement courtes, et des finalits de gurison ne se concluant jamais par la formation de cicatrices.

    Contrairement la technique dabrasion dermique employe par la chirurgie esthtique en vue damliorer la qualit de

    la peau partir dune ablation (destruction ou endommagement des couches de peau superficielles), qui requerra

    plusieurs semaines de rcupration avant dimpliquer la formation de nouvelles couches de peau. De tels procds

    provoquent une rponse inflammatoire aige. Nous avons la certitude quune perforation de peau par usage des micro-

    aiguilles se traduit par une raction inflammatoire bien moins intense. En dfinitive, le mcanisme dactionpar micro-

    aiguilletage tend tre diffrent. Ici, nous examinons ces potentiels par lesquels le micro-aiguilletage dermique facilite la

    rparation de la peau, sans effet de cicatriciel li au traitement des brlures superficielles, de lacn, de

    lhyperpigmentation et des zones priphriques aux blessures entourant les ulcrations chroniques du tgument.

    Elsiever Inc. 2013. Tous droits rservs.

    otentiel: Mcanisme du traitement par micro-aiguille surpeau normale.

    En regardant de plus prs les signaux lectriques endognes

    gendrs par lamlioration de la communication et de la

    obilit cellulaire, plusieurs explications ressortent. Dunkin et al,

    t dcouvert que les coupures dune peau profondes de 0.5 0.6

    m, lorsquelles sont refermes par stimulation cellulaire

    ectrique, ne prsentent sur les tissus, aucune trace cicatricielle.

    Zhao et al font tat deffets identiques quant laction de

    urants lectriques, sur la mobilit cellulaire et sa gurison. Des

    upures plus profondes se referment par rparation cutanes

    concluant par la formation de cicatrices (Image 1).

    Le traitement par Micro-aiguilles de Liebl et Kloth

    (Image 1)(Trois traitements de lacn faciale, chacun espacs de trois

    mois, avec des micro-aiguilles de 1,5mm).Permission de publication accorde par Jaishree Sharad.

    En 2010, Liebl a suggr que le micro-aiguilletage pourrait tre

    utilis comme traitement pour des blessures chroniques. En

    examinant la littrature consacre la gurison des blessures par

    stimulation de champs lectriques, il a mis la thorie, que, des

    mcanismes gnraux de laction par micro-aiguillage, pouvaient

    dcouler des potentiels transe-pithliaux ainsi quune

    batterie de peau. Foulds et Barker ont places des lectrodes

    sur le stratum corneum (SC) ainsi qu lintrieur du derme, ils ont

    alors mesur un potentiel de ngatif diffrentiel du SC

    schelonnant de 10 60 mV, pour atteindre en moyenne 223.4

    mV. (Image 2)

    (Image 2)Image 1: Pourquoi et comment la peau, les cicatrices,

    lacn et Lhyperpigmentation rpondent telles de faonsi positive aux micro-aiguilles ?

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    Moyennant une qualit de rang mdical, quand une micro-

    guille, fabrique de prfrence partir dacier inoxydable,

    ntre le Stratum corneum et quelle est pousse lintrieure

    llectrolyte de lespace intercellulaire, la seule raction

    ssible est un court-circuit des champs lectriques endognes.

    mage 3).

    Image 3 : Court-circuit.

    Il doit tre relev, pendant que lappareil (Dermaroller) oprer roulement sur la peau, la pntration de laiguille ne dure que

    elques fractions de secondes. Des micro-aiguilles nonumatiques, dont les pointe dextrmit ne dpassent pas 2 3

    m de prfrence, nentrainent ni ne conduisent une blessure quiigne. Dans un langage mtaphorique, une aiguille hypodermiquedinaire met lcart les cellules. Dans le cadre dune blessureassique, des saignements surviennent en cas de perforation ouupe de vaisseaux. A loppos, le micro-aiguillage ne provoqueun infime, voire aucun saignement ; seuls les capillaires y sontrfors. Nanmoins, de la douceur du traumatisme rsulte une

    ponse inflammatoire lgre, probablement due la bradykinine etlibration histaminique des mastocytes.prs apparition de la blessure lgre, la pompe Na/K est active

    vue de rtablir lintra et extra potentiel lectrique cellulaire.

    ATPase, une protine transmembranaire, libre des ions Na1sitivement chargs, dans llectrolyte intercellulaire, collectant ions K1 pour les transporter au cur de la cellule. Le

    argement et dchargement des cellules prend 2 3 millisecondesmage 4).

    Image 4 : Pompe Na-K ( Une fois active : 3 ions Na+

    quittent la cellule ; 2 ions K+ pntrent dans la cellule).

    Notons que seules les cellules voisines de la blessure sonttives. Une fois reconstitu le potentiel Trans pithlial, lesllules actives rcuprent leur potentiel de repos. Pour le rsultatsir, deux-cents piqres daiguilles sont produites, par cm2 deau. Les cellules autour des canaux de passage de laiguilleivent ressentir la rcurrence des pntrations comme autant deuvelles blessures, incitant tout autant de stimuli provoquant donc

    un tat dactivit permanente conduisant la polarisation dun

    champ lectromagntique au cur de llectrolyte intercellulaire.

    Le champ lectromagntique stimule lexpression ADN des cellules

    avoisinantes. Cette information pigntique de lADN par lectrotransfert, aboutit une meilleure mobilit des cellules pithliales etendothliales dans la zone de blessure, et consquemment, lexpression des gnes de croissance qui favorisent la gurison. (

    Image 5 )

    Image 5: Augmentation des rsultats du potentielactif en un signal lectrique.

    Potentiel: Mcanisme du traitement par micro-aiguilles surtissu prsentant une marque cicatricielle.

    Bien que cet article explique ce qui se produit suite aux lsionsprovoques par les micro-aiguilles, les informations qui vont suivresont fournies pour une comprhension plus dtaille. Les mtallo-

    protases matricielles (MMPs) jouent un rle vital quant laprolifration cellulaire, mais lon ne connait ltat dexpression de

    ces enzymes, sur une peau aiguillonne, normale et sans fibrose.

    Nanmoins, nous prsumons de leur rle essentiel en situation

    de micro-aiguilletage sur cicatrice. La formation du tissu cicatricielest contrle par TGF-b1 et b2. Cependant, Aust et al

    3ont indiqu

    quaprs une opration de micro-aiguilletage, seul le TGF-b3

    semble contrler lintgration de la fibre collagne dans la matrice

    cutane. (Image 6)

    Image 6: Expression de gneProlifrationSynthse.

    Les MMPs sont sous contrle dinhibiteurs (TIMPS).Ils demeurentactifs sur la dstructuration du tissu fibrique excdant, jusqu ce

    qu sa dgradation complte. (Image 7)

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    Image 7 : Cicatrice perfore, MMPs envahissants.

    Les capillaires et les fibroblastes migrent vers les anciens sus cicatriciels. Les fibres collagnes synthtises (de type III)ntgrent la matrice cutane. A la suite dun micro -aiguilletage,s cicatrices hypotrophiques slvent au niveau de la peaundis que lancienne cicatrice hypotrophique redescend auveau de la peau. (Images 8 et 9)

    Image 8: Capillaires migrants et fibroblastes dansle tissus cicatriciel se dgradant.

    Tandis quun tissu la cicatrice dorigine hypotrophique

    quiert entre 10 et 20 semaines pour 1 3 traitements auDermaroller , ce processus prend plusieurs mois pour des cas decatrices hypertrophiques ou de brlures. De telles cicatrices neagissent pas aussi bien au micro-aiguilletage que les cicatricespotrophiques. Le taux dchec devrait se situer autour de 30%.

    es recherches sont ncessaires pour dterminer les raisonsexistence de ce diffrentiel.

    Safonov6 a rapport que les chlodes ragissent au micro-guilletage. Il a trait des chlodes inactives, mais a fait ressortirun risque minimal devait tre pris en considration. Dans tous

    s cas de cicatrices de brlures, il a soulign quune longue

    riode de transformation, jusqu 8 mois, tait ncessaire, selon les

    s.Les rsultats de recherche issus des autres mthodes employes

    ur le traitement des cicatrices cutanes, prvoyaient la crationemplacements ddis des cellules autologues de transplantation.

    Image 9: Le germe sexcave pour former un nouveau capillaire

    Fait intressant, une recherche rcente, extraite de la base dedonnes Cochran, a rvle lefficacit du gel silicone en couche

    protectrice, pour la prvention des cicatrices de typehypotrophiques et lsions cicatricielles chlodiennes, chez desindividus aux blessures post-chirurgicales rcemment guries ; demme pour des individus aux cicatrices dj bien tablies, en

    prsence de chlodes ou pour des cicatrices hypotrophiques.Treize tests, impliquant 559 individus, gs de 2 81 ans, ont

    t pris en compte dans le cadre de ltude. Les tests ont mis en

    comparaison la couche protectrice au gel de silicone adhsifcontrle, la couche protectrice avec gel sans silicone, des plaquesde gel de silicone avec additifs en vitamines E, la thrapie au laser,linjection de triamcinolone actonide et la couche protectrice au

    gel de silicone non adhsif

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    Lors des tudes prparatoires, compare loptionnelle absencetraitement, la couche protectrice au gel de silicone a rduit

    ncidence cicatricielle hypertrophique sur des individus enclins lsion cicatricielle (RR 0.46,54 % CI 0.21-0.98), mais ces tudes

    aient fortement sujettes dinhrentes incorrections. Lefficacit

    ative aux cicatrices dj tablies, sur des individus avec prsencechlodes ou avec des cicatrices hypertrophiques, de la couchegel, a statistiquement produit une amlioration significative au

    veau de llasticit cicatricielle, (RR 8.60, 95% CI 2.55-29.02)ais ces tudes taient elles aussi sujette faillibilit. Ainsi,fficacit des couches protectrice au gel de silicone, dans lavention et le traitement des cicatrices hypertrophiques et

    lodes se trouve remise en question du fait de recherchesalitativement pauvres, laissant place trop dincertitudes.

    Un rsultat bien plus remarquable nous est rapport dune tude

    ant mis en comparaison les caractristiques des zones deitement microscopiques, provoques par ablation fractionnaire auer CO2, puis par traitement ex-vivo sous micro-aiguille, sur uneau de sein humain.8Alors que des deux mthodes, ressortiraients zones invasives minimales ncessaires la thrapie cellulairetologue, le laser de CO2 a entrain la formation de dfautsperficiels dordre pidermique et du derme papillaire, entre 0.1 et

    3 mm, recouverts dun mince escarre, lui -mme couvert dellagne dnatur. A loppos, lintervention par micro-aiguille, aovoqu de minces fissures verticales de peau, atteignant jusqu

    5 mm au niveau du derme moyen, lsant en cela des vaisseauxnguins, mais sans impliquer de marques dlimitant la moindrece de ncrose tissulaire. Chacune des deux mthodes a suscit detits dfauts pidermiques qui ont gnrs la production dellules isoles, comme il en est le cas du vitiligo, lors dunensplantation de mlanocyte, avec un avantage somme toutensquent pour le traitement par micro-aiguille, qui implique bienoins de dvitalisation tissulaire et lactivation dun accs

    sculaire propice aux cellules transplantes.

    Phases de gurison aprs micro-aiguilletage

    Inflammation

    La phase inflammatoire visible (rythme) dure en moyenne 48ures. La rougeur sur une peau de type Caucasienne, dcrot de%, aprs les 4 6 heures succdant le traitement. De frachesuches de soie (Masque rafraichissant) imbibes dacidealuronique sont dune aide prcieuse, dans la rduction de

    rythme, pour au moins 50% en lespace de 30 minutes. Un

    dme visible est inhabituel suite un traitement par microguilletage. Tout au plus un lger gonflement, qui disparatra sous

    heures. Pour des blessures chroniques, la progression dans leocessus de gurison est souvent comprise par la phaseflammatoire. Au bord de la plaie, quand la r-pithlialisation est

    mine, le micro-aiguilletage de la peau avoisinante devrait servirprovoquer une lgre rponse inflammatoire propre stimuler unepansion migratoire pithliale. De plus, comme il a dj t faitention prcdemment, le micro-aiguilletage devrait favoriser lastructuration des potentiels transpithliaux (TEPs) ainsi quelectrotaxis des cellules pithliales de peau.

    Prolifration

    La phase de prolifration dbute immdiatement aprs le micro-aiguilletage, pour normalement atteindre son seuil aprs deux mois.

    On ne sait actuellement comment les cellules souchespidermiques et dermiques, sont affectes par le micro-aiguilletage.

    Image 10: Contrle de biopsie

    Image 11: Biopsie post-opratoire (datant de six semaines)dune peau micro-aiguillete ; collagne colori enpourpre par Van Giesen.

    Remodelage(maturation).

    De nouvelles fibres collagnes de type 3, sintgrent la peau

    matricielle existante sans laisser aucune trace de tissu fibrotique

    (comparez les images 10 et 11). Fait intressant, la nouvelleformation de collagne est dpose partir dune profondeur de 0.6mm par-dessus et travers la membrane basale, dans la plupart descas o sont utilises des aiguilles de 1.5 mm de longueur.

    Lamlioration de la peau est manifeste 3 4 semaine suivant

    une session de micro-aiguilletage.9

    Nanmoins, la maturation du collagne demande du temps,surtout quand il sagt de se transformer en le plus lastique descollagnes, de type 1.

    Danciennes cicatrices atrophiques montrent une amliorationrelativement prmature, qui parat plus vidente autour de 2 3semaines post-intervention par micro-aiguilletage.

    Comme mentionn plus avant, la dgradation des cicatriceshypertrophiques, tout particulirement les cicatrices de brlure,ncessiteplusieurs mois, avant doffrir une amlioration visible.

    La permanence ou persistance drythme suite expositionthermique, ragit trs bien au micro-aiguilletage. On suppose que lacontraction de capacits des protines brles des vaisseaux, estendommage par lexposition la chaleur. Les mtallo protasesmatricielles (MMPs), dgradent les cellules endothliales perfores,et stimulent langiogense favorable une nouvelle capillarit.

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    Nous souhaiterions mettre laccent sur le fait que contrairement aux procds ablatifs, les infections post-opratoires aprs traitement auicro-aiguilletage sont fort peu probables, ceci tant d la prestance de fermeture du SC, dans un dlai nexcdant pas 15 minutes.

    Bal et al nont fait tat daucun retour ngatif dans leurs rapports.

    frences

    Dunkin CS, Pleat JM, Gillespie PH, Tyler MP, Roberts AH, McGrouther DA: La formation cicatricielle se produit pour une blessure de peau profondeur critique: mesure

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    Conflit dintrt: Ce Feuillet nest pas ladaptation fate de la prsentation dun meeting et na pas t lobjet dun financement ou de la subvention dun groupe quelconque,

    les auteurs nont rapports aucun conflits dintrt.

    Correspondance de lauteur, adresse mail:[email protected]/$ - voire front matter2013 Elsevier Inc. Tous droits rservs.http://dx.doi.org/10.1016/j.jccw.2012.11.001

    http://www.egms.de/static/en/journals/vmed/2009-3/vmed000007.shtmlhttp://www.egms.de/static/en/journals/vmed/2009-3/vmed000007.shtmlhttp://www.egms.de/static/en/journals/vmed/2009-3/vmed000007.shtmlhttp://www.egms.de/static/en/journals/vmed/2009-3/vmed000007.shtmlhttp://www.egms.de/static/en/journals/vmed/2009-3/vmed000007.shtmlmailto:[email protected]:[email protected]:[email protected]://dx.doi.org/10.1016/j.jccw.2012.11.001http://dx.doi.org/10.1016/j.jccw.2012.11.001http://dx.doi.org/10.1016/j.jccw.2012.11.001http://dx.doi.org/10.1016/j.jccw.2012.11.001http://dx.doi.org/10.1016/j.jccw.2012.11.001mailto:[email protected]://www.egms.de/static/en/journals/vmed/2009-3/vmed000007.shtmlhttp://www.egms.de/static/en/journals/vmed/2009-3/vmed000007.shtml