micro projet 2 annee

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Thème : les Méthodes de calcul et d’analyse des coûts Présenté par Hamidou Amada Mahamadou Bah Fatoumata Stephanie Yodo Abdel-kader Cissé Halimatou Daff Mariama Djiba Kalonda Gloire Toumani Diarra Fanta Assimi Niafo Jurys: Mr. EL Amrani Mr. Tallih Mme. Zemmouri mmmmmm Encadr ant : Mr. Tallih

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création et financement des PME

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Thme: les Mthodes de calcul et danalyse des cots

SOMMAIRE:INTRODUCTION

Premire Partie: Conception gnrale de la PME

I. Dfinition et Importance de la PME

1. Dfinition

a. Les critres quantitatifs

b. Les critres qualitatifs

2. Importance

a. La PME, facteur de croissance conomique b. La PME, moteur de dveloppement rgional et base d'quilibre

II. Stratgie dune PME1. Dfinition et typologie du concept stratgie

a. Les stratgies internes

b. Les stratgies externes2. Les piliers du systme stratgique de la PME

a. Les buts du dirigeant b. Lorganisation c. Les activits

d. Lenvironnement

Deuxime Partie: Cration et Accompagnement dune PME

I. La dynamique du milieu et la cration dentreprises:1. La conception de crationa. Cration avec accompagnement

b. Cration sans accompagnement2. Le rle de lenvironnementII. Les pratiques daccompagnement des petits entrepreneurs 1. Accompagnement prdmarrage (avant cration)

a. Laccompagnement de lentrepreneur : de quoi parle-t-on ?

b. La diversit des pratiques daccompagnement

c. La diversit des structures daccompagnement

d. Les structures prives dappui aux entrepreneurs2. Accompagnement post dmarrage (aprs cration)

a. Lapproche globale: Lappui amliore la survie de lentreprise

b. Lapproche conomique: lappui renforce le dveloppement de lentreprise

c. Lapproche emploi: les entreprises ayant bnfici dun appui crent plus demploiTroisime Partie: Etude de cas: Les dispositifs d'appui et de promotion de la PME au Maroc

I. L'importance du secteur des PME au Maroc

a. Le poids de la PME dans le tissu conomique marocainb. Les principales contraintes de la PME marocaineII. Les Dispositifs d'appui la cration de la PME

a. Les Dispositifs d'appui la cration de la PME:CAS DETUDE n1: La BMCE promeut la PME

CAS DETUDE n2 : Le financement des PME, cadre gnral de lenqute.

b. Les Dispositifs de soutienc. Les programmes d'appui la modernisation et au dveloppement de la PMEIII. La PME Marocaine face lappuia. Les difficults rencontres

b. Les dispositifs ou recommandationsCONCLUSIONRemerciements:Aucune uvre humaine ne peut se raliser sans la contribution d'autrui. Ce micro projet est le rsultat d'un effort constant. Cet effort n'aurait pu aboutir sans la contribution de nombre de personnes. Ainsi se prsente l'occasion de les remercier: Tout d'abord, Mr. EL AMRANI, Pour sa patience, la pertinence de ses conseils et l'extrme richesse de son enseignement. En outre, nous remercions tous ceux qui nous ont aids quotidiennement ou ponctuellement et qui nous ont encourags dans notre travail.Introduction Gnrale:

D

s les annes 60 l'industrialisation a t inscrite parmi les objectifs du dveloppement, mais l'option pour les grandes units industrielles n'a pas rpondu aux attentes prvues. Il devient donc ncessaire de dvelopper des PME capables de promouvoir l'conomie nationale et de donner une nouvelle pousse en avant.

La PME fait l'objet actuellement d'une tude particulire dans la mesure o elle participe au dveloppement conomique et social du pays, c'est l'outil le plus efficace pour mobiliser la volont et les capacits cratrices humaines.

L'importance de la PME vient du fait qu'elle est dote d'un certain nombre d'atouts irremplaables. Cette catgorie d'entreprise peu capitaliste, mais dont la contribution l'emploi est intressante, surtout dans les pays en voie de dveloppement o le problme du chmage tend s'intensifier chaque anne, elle permet de dcentraliser les investissements, de mobiliser l'pargne priv, par consquent favoriser la rgionalisation et enfin, rationaliser la production par la diminution des cots qui permet l'amlioration de la concurrence de l'conomie sur les marchs trangers. De ce fait, pour favoriser le dveloppement de la PME partout o elle existe, les pouvoirs publics se sont attels lui assurer un environnement macro-conomique, juridique, rglementaire et fiscal transparent, stable et prvisible et lui faire bnficier de renforcement du dispositif financier national travers la modernisation du secteur financier et l'apport d'une assistance technique au secteur bancaire afin d'amliorer l'investissement au niveau des PME.

Les PME de leur part doivent faire preuve de plus de transparence, de crativit et d'imagination afin de convaincre ses partenaires et permettre l'instauration des rapports solides et plus sains entres eux.

De ce fait, nous allons prsenter dans une premire partie la PME, son rle et les divers aspects thoriques qui l'entourent.La deuxime partie sera consacre laccompagnement de la PME, puis ltude de cas dans la troisime partie, et nous dgagerons ainsi, les difficults d'accs des PME aux sources de financement et suggrer des recommandations pour son panouissement.

Premire Partie: Conception gnrale de la PMELa plupart des tudes et recherches en matire de dveloppement conomique mettent de plus en plus l'accent sur la capacit potentielle des petites et moyennes entreprises (PME) d'tre un facteur de croissance conomique. Les raisons en sont pour l'essentiel, la souplesse de leur gestion, la rapidit de leur raction et leur capacit d'adaptation aux exigences d'un environnement de plus en plus pressant. Cependant, ces entreprises se heurtent encore dans l'exercice de leurs activits de multiples contraintes lies notamment au monopole des grandes entreprises, des procdures administratives, la faiblesse et au cloisonnement du march intrieur, ou encore la difficult de disposer des comptences et des qualifications ncessaires. Autant de difficults qui menacent les performances conomiques et financires de la PME. Celle-ci exige, en vue de jouer pleinement son rle de cration de richesse, l'adaptation d'une stratgie adquate et cohrente en matire de promotion et d'assistance.

I. Dfinition et Importance de la PME:L'objet de cette partie se limite dans la prsentation des diverses dfinitions de la PME, son rle dans la vie conomique et sociale, ses forces et ses faiblesses. 1. Dfinition de la PME:

La dfinition de la PME pose un problme pineux, elle a fait l'objet de plusieurs crits et controverses, ainsi que plusieurs rvisions, mais toutes tentatives d'une dfinition universelle a t abandonne au profit des dfinitions labores en fonction des conditions propres chaque pays. On distingue deux familles de critres: les critres quantitatifs et les critres qualitatifs.

a. Les critres quantitatifs:Ces critres s'efforcent principalement de cerner l'aspect reprsentatif de la taille, parmi eux, nous trouvons: l'effectif, le chiffre d'affaires, la valeur ajoute, la part du march, les investissements, les bnfices, le capital social, la surface occupe, la capacit de production....

Le chiffre daffaire: ce critre ne traduit pas toujours la taille de lentreprise parce quil peut varier en fonction de la conjoncture conomique; Leffectif employ: qui peut tre influenc par la nature de lactivit, la technologie utilise.

b. Les critres qualitatifs:

Ces critres sont utiliss pour complter les premiers mais aussi pour donner la PME une image fidle puisqu'ils renseignent sur sa structure interne, son organisation et ses mthodes de gestion. Parmi eux on peut citer:

La nature juridique: les PME se prsentent souvent sous forme de socit de personnes ou socit mixte (SARL; SNC)

Les objectifs de lentreprise: chez les PME, les objectifs fixs sont court terme, alors que les grandes socits se fixent des objectifs moyen et long terme.

Le systme de prise de dcision: dans les PME, elles se caractrisent par une centralisation de la prise de dcision et une absence dune dlgation de pouvoir.A cela peuvent sajouter, le degr de formalisme et la nature des relations de travail, ainsi que le degr de spcialisation des employs.

En dehors de ces diffrents critres, il nous parait opportun de faire un survol sur les dfinitions adoptes ailleurs, et cela non pas pour faire une comparaison ce qui serait nos yeux une aberration, mais pour dmontrer que derrire toute dfinition se cache en fait des ralits et des stratgies trs diffrentes.

La PME dans les pays industrialiss: La dfinition de la PME dans les pays industrialiss se base sur des critres diffrents et trs diversifis, ceci reflte la pluralit des objectifs raliser sur les plans dmographiques, conomiques et financiers Nanmoins, le critre retenu reste celui de l'effectif des employs dans l'unit de production. Dans le cas des Etats-Unis d'Amrique retiennent plusieurs critres savoir l'emploi, la taille et le chiffre d'affaires. Les PME reprsentent plus de 99,5% des entreprises qui exportent directement les marchandises l'tranger et contribuent pour une bonne part non seulement la croissance conomique mais aussi la cration d'emploi (53% d'emploi sont crs par les PME).

D'aprs le Small Business Administration une petite et moyenne entreprise est celle qui emploie moins de 500 salaris, mais ce seuil est port 1500 dans l'industrie manufacturire. Le chiffre d'affaires annuel doit tre infrieur 50 millions de Dollars dans les services, 13,5 millions Dollars dans le commerce et 17millions Dollars dans la construction.

Pour lUE, La PME est dfinie comme une entreprise qui occupe moins de 250 salaris et dont le chiffre d'affaire annuel n'excde pas 50 millions d'Euros ou le total du bilan annuel n'excde pas 43 millions d'Euros. Au JAPON, Le japon est dot d'un secteur de PME trs actif dont les complmentarits avec celui des grandes entreprises ont russi. La puissance des PME dans le Japon rside dans sa flexibilit, la souplesse de sa structure et sa capacit cumuler une technologie.

La dfinition retenue se base uniquement sur des critres quantitatifs, et le secteur d'activit. Une entreprise industrielle est classe petite et moyenne si elle emploie moins de 300 personnes et dont le capital n'atteint pas 100 millions de yens La PME dans les pays en voie de dveloppement (PVD) : A l'instar des pays dvelopps, les PME dans les pays en voie de dveloppement (PVD) forment l'ossature du secteur priv. Leur contribution au processus du dveloppement est vitale car elles sont d'importantes pourvoyances d'emploi, 90% des entreprises sont des PME et elles reprsentent entre 50% et 60% des emplois voire 80% dans certains pays. Elles assurent une meilleure allocation des capacits productives, leur dveloppement s'affirme aussi comme un axe majeur de la lutte contre la pauvret et permet la rduction des carts et disparits conomiques entre les villes et les campagnes. Il ressort des critres fixs par les pays en voie de dveloppement (PVD) pour la dlimitation de la PME que la priorit est donne l'emploi. En effet, le maximum demand dans les PVD, ne dpasse pas 199 salaris, alors que dans les pays industrialiss ou la main d'uvre fait dfaut avance jusqu' 1500, logiquement c'est l'inverse qui devrait se produire, ceci est expliqu par le haut niveau d'industrialisation et de technologie de ces pays et par la faiblesse des capitaux dans les pays en voie de dveloppement. Si on prend l'Afrique comme exemple, la PME est dfinie comme suit: Toute entreprise agricole, commerciale, industrielle ou de service qui soit sortie du stade artisanal et d'une structure d'entreprise individuelle pour avoir un certain nombre de salaris plus ou moins grand. Cette entreprise sera dirige en gnral par un seul homme savoir le patron autour duquel tourne la PME .

Aprs avoir expos les diffrentes dfinitions de la PME. On constate qu'il est impossible de dgager une dfinition orthodoxe valable pour tous les pays ou mme pour un seul.

2. Importance de la PME:

Dans une conomie nationale, on accorde une grande importance la cration et la promotion des PME et ce, pour plusieurs raisons:

a. La PME, facteur de croissance conomique: la PME joue un rle trs dynamique au niveau du tissu conomique en matire de cration demploi. La PME est prsente dans tous les secteurs d'activit conomique: l'industrie, l'artisanat et le BTP, les commerces et enfin les services qui englobent le tourisme, les communications, le transport, les services financiers.b. La PME, moteur de dveloppement rgional et base d'quilibre: Un dveloppement conomique quilibr pour une nation n'est atteint que lorsque chaque citoyen peut disposer des moyens de faire carrire dans sa rgion ou dans sa localit sans tre dans l'obligation de s'expatrier vers quelques grands centres urbains.

Cet objectif qui est celui de toute politique d'amnagement du territoire ne peut tre atteint qu'avec le concours actif des PME dont l'intgration un tissu conomique prexistant est plus facile que celle de la grande entreprise. Aussi, l'implantation dans les diffrentes rgions, contribuera efficacement la valorisation des richesses et des potentialits et l'amlioration des conditions de vie des populations locales.II. Stratgie dune PME:

Une stratgie dentreprise est dfinie par une srie dlments tels que: le portefeuille dactivit; les moyens humains et matriels dploys; les priorits dveloppes; les facteurs de contingence prendre en considration.1. Dfinition et typologie du concept stratgie:

La stratgie est la faon de coordonner laction de coordonner des forces, militaires, conomiques, politiques, etc. impliques dans la conduite dune guerre. On peut dire que la stratgie dsigne un choix de critre qui vise sorienter long terme, les activits et les structures dune entreprise. La stratgie reprsente ici un couplage de lconomie avec son environnement. Plusieurs typologies peuvent en effet tre dresses parmi lesquelles on peut faire une distinction entre:a. Les stratgies internes: Elles sappliquent au mode de relation lintrieur de lorganisation. Elles dterminent les principes qui rgissent les pratiques organisationnelles ainsi que les modalits de communication internes.

b. Les stratgies externes:

Elles dfinissent les modes relationnels avec son environnement. Elles conduisent dfinir lintensit voulue dans la relation, le degr dasymtrie acceptable et de coopration.2. Les piliers du systme stratgique de la PME:

On peut distinguer 4 piliers en interactions dans les PME. a) Les buts du dirigeant:

Plus lentreprise est petite, plus les buts que se fixent le dirigeant conditionne, les choix stratgiques. Le dirigeant doit tre en mesure de fixer des objectifs atteindre dans un horizon temporel donn. Aussi, lefficacit dune PME se mesure par le degr de ralisation de ses objectifs. Dans ce contexte, le dirigeant manifeste le besoin daccomplissement et sapproprie donc les objectifs de lentreprise.

b) Lorganisation:

Lanalyse de lorganisation de la PME doit se faire deux niveaux:

Le niveau des individus: le statut des individus qui concerne le personnel est trs vari. On peut avoir des employs en CDD ou CDI, des membres de la famille du dirigeant, un personnel saisonnier etc., il sagit dune population htrogne qui cre des tensions (la PME prsente un risque social lev)

Le niveau des tches accomplir: plus lentreprise est petite, plus la rpartition des taches est indiffrencie, par consquent le personnel est polyvalent.

c) Les activits:Elles correspondent lensemble des biens et services offerts par la PME ses clients actuels. Pour tre comptitive la PME doit savoir grer ses ressources de faon efficiente.

d) Lenvironnement:La prise de dcision stratgique doit intgrer des informations concernant les principales composantes de lenvironnement (politique, conomique et social).

Lintgration de toutes ces variables permet la PME de mesurer son degr de dpendance et de vulnrabilit vis--vis de lenvironnement.Cette dpendance permet de faire ressortir les forces et faiblesses de la PMEForcesFaiblesses

Capacit gnrer de la richesse, crer de lemploi

Moteur du dveloppement conomique rgional

Flexibilit et capacit dadaptation avec

lenvironnement.

Source dinnovation et de crativit. Faible contribution la cration de la valeur ajoute. Sous-capitalisation frquente de la PME. Sous encadrement

Difficults daccs au financement bancaire.

En somme, pour rduire les ingalits sociales, relancer la croissance et crer du travail, il faut mettre en place une politique d'amnagement du territoire qui incite la dlocalisation des entreprises et une stratgie qui favorise l'investissement et incite les PME se regrouper pour constituer des grappes.Deuxime Partie: Cration et Accompagnement dune PMELobjet de cette partie est de montrer, dans un premier temps, la dynamique du milieu et la cration dentreprises. Cette focalisation sur lenvironnement nous conduira montrer les influences des pratiques daide ou daccompagnement sur le dveloppement de lentrepreneuriat. Dans un deuxime temps, nous prsenterons les acteurs et les pratiques daccompagnement des petits entrepreneurs.I. La dynamique du milieu et la cration dentreprises:1. La conception de cration:

La dfinition la plus rcente qui recueille lassentiment dun grand nombre de chercheurs fait de lentrepreneur un agent conomique qui, aprs avoir dcouvert une opportunit entrepreneuriale (une occasion daffaires), cre une organisation pour lexploiter. Lentrepreneur est cette personne qui possde des qualits personnelles et des comptences ncessaires pour transformer une ide en occasion daffaires cratrice de valeur. Dans le cas de la petite entreprise o lorgane directeur est rduit un individu, il nest pas toujours facile pour celui-ci de matriser la gestion du processus permettant de crer une entreprise oprationnelle, cest - dire qui a atteint le seuil de rentabilit durant les premiers mois de fonctionnement. Cette situation est davantage critique pour lentrepreneur africain, dont larchtype est lentrepreneur informel contraint par les difficults financires et la non-matrise des mthodes modernes de management, qui du reste sont elles-mmes lies lenvironnement ambiant.a. Cration avec accompagnement:La cration avec accompagnement est le fait que lentrepreneur, dans son processus de cration, reoit lappui ou laide ncessaire afin de maitriser la gestion de son organisation. Cet accompagnement peut tre dordre financier, administratif ou managrial.b. Cration sans accompagnement:La cration sans accompagnement nonce bien videmment le manque ou labsence de certains organisme dans les tapes dlaboration de la PME, entre autre les entrepreneurs ne reoivent aucune aide ni accompagnement dans leurs projets entrepreneuriaux. Ce qui pose un vritable problme puisque bon nombre dentre eux ne possdent pas des techniques de gestion adquates mais aussi, se dveloppent plus dans le secteur informel.

2. Le rle de lenvironnement:Morris (1998) a identifi trois grands groupes de facteurs environnementaux qui influencent la cration dentreprises :

linfluence de lenvironnement logistique, ducationnel, financier, conomique, politique, lgal et social ;

la turbulence de lenvironnement (dynamisme et complexit) ;

les expriences dictes par lenvironnement (de la famille ou du travail).LOCDE (Organisation de Coopration et de Dveloppement Economiques. Organisme international regroupant notamment les Etats d'Europe occidentale ainsi que les Etats Unis, le Japon et le Canada, constitu en vue de favoriser l'expansion conomique de ces Etats ainsi que celle des pays en voie de dveloppement). (2003) conforte lexistence de ces facteurs environnementaux lorsquelle dmontre que le taux de cration dentreprises varie en fonction, par exemple, de la dmographie, du chmage ou du profil ducatif.On peut admettre alors que le taux de cration varie considrablement dun pays un autre. ce titre, la dernire production de Doing Business 2007 de la Banque Mondiale et de la Socit Financire Internationale tablit que les conditions de cration dentreprises en Afrique subsaharienne sont limites par le taux de chmage lev chez les jeunes (environ 16 pour cent), et plus particulirement chez les femmes (environ 18 pour cent).

En outre, lexamen des conditions de cration dentreprises met en vidence (dans le tableau ci-aprs) des variations dans les indicateurs entre les pays (nombre de procdures, dure, cot li la cration et capital minimum).

Tableau: Conditions de cration dentreprises, en Afriqueet dans les pays de lOCDE en 2007

IndicateurRgion Afrique au sud du SaharaOCDE

Procdures (nombre) 11,1 6,2

Dure (jours) 61,8 16,6

Cot (US dollar) 162,8 5,3

Capital minimum (% du revenu par habitant) 209,9 36,1

Source: Adapt du Rapport Doing Business 2007, Banque mondiale et Socit financire internationale, Washington, 2007).Il est gnralement admis que les structures ddies la cration dentreprises peuvent contribuer la gestion efficace des procdures, la rduction de la dure et des cots de cration dentreprises. Elles peuvent aussi faciliter la mise disposition des ressources financires permettant de constituer le capital.II. Les pratiques daccompagnement des petits entrepreneurs:Dans cette partie, nous allons nous focaliser sur les services daide et daccompagnement des petits entrepreneurs, en prsageant que les services daide peuvent contribuer la concrtisation des projets entrepreneuriaux. Le concept accompagnement possde plusieurs visages (Berger-Douce, 2006). Pour certains laccompagnement est un ensemble de pratiques destines combler les insuffisances stratgiques des PME; selon ces auteurs, laccompagnement devient plus performant lorsquil permet daugmenter les chances de survie des jeunes entreprises. Pour dautres, laccompagnement permet aux crateurs dentreprise daccder aux informations utiles et dacqurir les connaissances permettant de nourrir leur projet et de le concrtiser. On peut ainsi se rendre compte que laccompagnement englobe le conseil et la formation.

1. Accompagnement prdmarrage (avant cration):Les entreprises en gnral, et celles de petite taille en particulier, sont confrontes des difficults lors de la phase dmarrage. Ces difficults peuvent savrer persistantes en labsence de mesures correctives appropries. Leur identification pose la problmatique du dmarrage des entreprises de petite taille, laquelle peut tre rsolue par la mobilisation des services daide et daccompagnement.a. Laccompagnement de lentrepreneur : de quoi parle-t-on ?

Plusieurs termes sont souvent utiliss pour qualifier les diffrentes prestations offertes lentrepreneur et qui sont de nature consolider ses ressources. Certains auteurs parlent daide, de soutien ou dappui la cration dentreprise (Agence des PME 2002 ; Bruyat 2000 ; Borges, Simard et Filion 2005). Dautres parlent daccompagnement pour faire ressortir la ncessit de suivi (Lger-Jarnou et Saporta 2006 ; Letowski 2005). Pour lAgence des PME (2002), les services daide ou de soutien renvoient aux diffrentes prestations qui sont apportes ponctuellement aux porteurs de projet de cration dentreprises ou aux entrepreneurs. Le terme dappui la cration dentreprise englobe quant lui une diversit de types de prestations, tandis que la notion daccompagnement nvoque quune certaine forme dappui, qui sinscrit dans la dure, tout au long dun chemin ou dun parcours. En consquence, il apparat que certaines structures (ou les intervenants) accompagnent les porteurs de projet et ensuite les entrepreneurs dirigeants (chefs dentreprise). Alors que dautres ont une forme dintervention qui sapparente plus de lappui ponctuel. Quoi quil en soit, la plupart des auteurs sont unanimes sur lexistence dune diversit des acteurs et des types daccompagnement.b. La diversit des structures daccompagnement:Si nous nous limitons aux entreprises de petite taille, dans certains pays anglo-saxons tels les tats-Unis, la Grande Bretagne ou le Canada, il existe une grande diversit de services daides regroups souvent dans les incubateurs qui viennent en appui diverses formes dentrepreneuriat (y compris lentrepreneuriat des minorits, notamment ethniques, religieuses ou des migrants). Dans le cas de la France, il existe galement une varit de structures daccompagnement sadressant la petite entreprise en dmarrage (Albert, Fayolle et Marion 1994). Elles regroupent un ensemble dintervenants aux champs daction varis. Toutefois, contrairement aux pays anglo-saxons, la spcificit de laccompagnement en France rside dans la non-existence, au sein des communauts minoritaires, des structures ddies la cration dentreprise par des minorits.

c. La diversit des pratiques daccompagnement:

Autant il existe plusieurs structures daccompagnement, autant il nest pas tonnant quil existe plusieurs types de services dappui tels que le soutien financier, les services de conseils, les formations en cration dentreprises, laide la rdaction du plan daffaires ou le service de mentor (accompagnant), comme le soulignent Borges, Simard et Fillion (2005:29 ; tableau 5, supra)Dans le mme sens, Letowski (2005) apporte une clarification des diffrentes prestations offertes par les structures daccompagnement aux porteurs de projet de cration dentreprise ainsi quaux crateurs dentreprise. Ces services sont les suivants : le premier accueil, le montage du dossier de cration, la prparation du projet de cration dentreprise, le suivi aprs la cration pendant un, deux, voire trois ans, qui correspond ici lobjet de notre tude, cest--dire la phase de dmarrage de lentreprise. Le premier accueil: le premier accueil consiste donner les toutes premires informations au porteur de projet. Ce sont par exemple les lments simples sur les formes juridiques, les systmes sociaux et fiscaux, le financement, les aides. ce niveau, on ne peut parler daccompagnement puisque le candidat la cration dentreprise en est encore la recherche dinformations sur la cration dentreprise. Le montage du dossier: Le montage du dossier de cration suppose souvent un, deux, voire trois rendez-vous plus longs que celui du premier accueil, ds lors quil est ncessaire de vrifier la faisabilit du projet, de monter un plan de financement qui sera joint une demande de prt. Quoique certains montages soient complexes, on ne peut parler daccompagnement proprement dit, encore que cela ne soit pas considr par le crateur comme lobtention dune pice quasi administrative (Letowski 2005). La prparation du projet de cration: La prparation du projet de cration intgre lensemble des dimensions du projet (commerciale, juridique, financire, voire stratgique). Il sagit ici dun suivi dans le temps. cet effet, certaines formations longues visant en alternance la prparation du projet et la formation (avec gnralement une diversit dintervenants selon les thmes traits) sont aussi de lordre de laccompagnement. Laccompagnement aprs la cration pendant un, deux outrois ans: Certains accompagnements, comme le note Letowski (2005), sont dordre administratif. Dautres se limitent une simple prise de contact en cas de problme. Dautres sont justifis par une exigence lgale (le cas des aides publiques ou celui dorganismes de financement pour vrifier que le crateur peut rembourser les emprunts). Dautres sont le fait dun travail administratif habituel (telle lobligation de comptabilit loccasion de laquelle certains professionnels vont rellement conseiller). Dautres, enfin, sont un vritable conseil permanent propos lentreprise pendant une dure dun an ou deux, sous des formes varies parmi lesquelles on trouve le tutorat.d. Les structures prives dappui aux entrepreneurs: Lenvironnement de lappui la cration dentreprises sest renforc depuis les annes quatre-vingt-dix par la mise en place des dispositifs dappui par des personnes morales ou des associations et organisations non gouvernementales. Parmi ces dispositifs, on retrouve des produits classiques tels le financement bancaire ou la formation des entrepreneurs. On trouve galement des produits innovants, cest--dire des produits financiers informels (produits des tontines) et formels (mutuelle communautaire de croissance).2. Accompagnement post-dmarrage (aprs la cration de la PME):Cette partie consiste sinterroger sur les impacts tangibles de lappui la cration sur le devenir des entreprises cres : est-il possible de mesurer dans la dure un effet de cet appui?a. Lapproche globale: lappui amliore la survie de lentreprise:Les entreprises qui ont bnfici dun appui lors de leur cration sont plus prennes que les autres et prsentent un taux de survie quatre ans suprieur. Le tableau ci-dessous illustre, sur la base de lensemble des entreprises retrouves en 2004, lvolution contraste des entreprises ayant reu un appui au moment de leur cration :Tableau 1 : Taux de survie compar des entreprises selon le type dappui reu au moment de la cration (entreprises retrouves )

Proportion dans lchantillon

Type daccompagnateurRappel 2002Entreprises retrouves en 2004

Indice 100 en 2002

Accompagnateurs ddis27 %41 %152

Professionnels31 %38%123

Entourage professionnel19 %21 %111

Entourage familial41 %42 %102

Il ressort donc de cette analyse globale portant sur la prennit des entreprises quatre ans que lappui, et plus particulirement celui apport par les structures ddies la cration dentreprise, amliore de faon statistiquement observable la prennit des entreprises et leur taux de survie quatre ans.b. Lapproche conomique: Lappui renforce le dveloppement de lentrepriseLes entreprises qui ont passes le cap des 4 ans grce laccompagnent se considrent comme russies et ont sur la priode trouv un quilibre conomique assurant leur survie et leur dveloppement. Au demeurant, 76 % des chefs dentreprise ayant russi se dclarent satisfaits de lvolution de leur activit (52%) la jugent conforme leurs esprances et 24 % suprieure leurs esprances) quils aient ou non bnfici dun appui au moment de la cration Au-del de la seule prennit de lentreprise, le recours un appui, et notamment lappui dune structure ddie, a un impact positif sur le dveloppement de lentreprise et sur sa rentabilit.c. Lapproche emploi: Les entreprises ayant bnfici dun appui crent plus demploiUne entreprise ayant bnfici dun appui la cration cre ainsi prs de deux fois plus demplois dans ses quatre premires annes. En quatre ans, une entreprise accompagne accrot son effectif de 68 % en moyenne contre 40% seulement pour une entreprise non accompagne. Ce rsultat est dautant plus significatif que les montants financiers mobiliss au moment de la cration par les entreprises sont sensiblement identiques, que les crateurs aient ou non bnfici dun appui, et que les secteurs dactivit des entreprises sont comparables. Lappui la cration dentreprise a donc pour effet d enrichir en emploi le dveloppement conomique li la cration de nouvelles entreprises.Le suivi post cration se situerait donc entre six mois et trois ans aprs la cration effective de lentreprise. Les chefs dentreprises, bien quils aient russi dans leur projet dentreprise, formulent des attentes fortes par rapport un accompagnement de la jeune entreprise.

Ils sont trs critiques par rapport loffre qui leur est faite aujourdhui qui ne correspond pas suffisamment leurs attentes. Ces attentes sont de deux ordres :

elles portent la fois sur un accompagnement managrial trs oprationnel dans la conduite de leur entreprise ;

elles portent aussi sur la possibilit dun change entre pairs sur leur vie en tant que chef dentreprise.

En gnrale, nous pouvons dire que laccompagnement dans la cration des petites et moyennes entreprises est trs important car il permet la survie et le dveloppement de celles-ci mais aussi laccroissement des emplois.Troisime Partie: Etude de cas: Les dispositifs d'appui et de promotion de la PME au MarocDe nos jours la socit marocaine connat de profondes mutations entranes fondamentalement par les dveloppements technologiques, conomiques et sociaux qui ont remis en question les fondements de base d'une conomie fort administre, qui reposait jusqu'alors sur le pouvoir de rgulation et d'intervention exerc par un Etat entrepreneur, employeur et crateur de richesses. Cependant avec l'engagement dans le processus de la libralisation et de la mondialisation, l'Etat, suite la mise en place du programme d'ajustement structurel et travers des plans de dveloppement, devient de plus en plus un acteur incitateur et facilitateur essayant d'encourager le secteur priv prendre la relve et devenir la locomotive du dcollage conomique et social.

Pour relever ce dfi, et vu l'importance des PME dans le tissu conomique national, les pouvoirs publics ont entrepris plusieurs rformes et actions afin d'institutionnaliser le soutien et l'encouragement de l'initiative prive en gnrale et de la PME en particulier.Ainsi, dans une perspective de modernisation des structures conomiques et la recherche d'une grande comptitivit impose par la mondialisation et l'ouverture des frontires, le tissu productif marocain est soumis de rapides et profonds changements. Conscientes de ces impratives, les autorits marocaines se sont engages dans des politiques de promotion, de mise niveau et de modernisation de la PME.I. L'importance du secteur des PME au Maroc:Nul ne peut douter du rle important de la PME dans le dveloppement conomique et social des pays travers le monde. Ce poids des PME est li leurs atouts intrinsques caractriss par une flexibilit et une souplesse des structures de gestion et de production un taux de recrutement assez important par rapport aux grandes entreprises et une forte mobilisation des facteurs de production.a. Le poids de la PME dans le tissu conomique marocain:

En l'absence d'informations actualises et fiables, et compte tenu de la part importante de l'conomie informelle, il reste, cependant, trs difficile de quantifier le nombre exact des PME en activit au Maroc. Selon les chiffres avancs par la fdration des PME en 2002, nous pouvons retenir que plus de 95% du tissu conomique national est form des PME et plus de 51% des investissements privs nationaux sont raliss par ses entreprises. Aussi ces PME absorbent plus de 50% de la masse salariale prive et contribuent de 31% dans les exportations marocaines. Cependant, malgr l'importance numrique des PME, elles ne contribuent que de 10% du PIB.

Il y a lieu de prciser que les statistiques disponibles portent principalement sur les PMI. La lecture du tableau suivant permet de dgager que 92,70% du tissu industriel marocain est form des PMI qui embauchent 29,4% des employs de l'industrie nationale. Aussi la production annuelle, l'investissement et les exportations par rapport l'ensemble du tissu industriel sont respectivement de 44,40%, 19,4% et 30,90%.

Tableau n 1 : Les PMI dans le secteur industriel marocain en 2003Total secteur industrielValeursTotal PMIPart PMI dans total secteur industriel

Nombre d'entreprises6911641192,70%

Effectif42467218852844,40%

Effectif moyen (par entreprises.)61,529,4-

Production (M DH)1688866387237,80%

Production par employ (MDH) (production/effectif)0,40,34-

Chiffre d'affaires (M DH)1889787122037,70%

Exportions (M DH)454451408330,90%

Investissement (M DH24%19,80%-

Taux d'investissement (investissement/CA)11454433137,80%

Source: Statistiques du ministre d'industrie, du commerce et de la mise niveau de l'conomie.Par rapport l'analyse sectorielle, le tableau suivant fait ressortir que certes, la PME est prsente dans tous les secteurs de l'activit conomique marocaine notamment l'industrie, l'artisanat et le BTP, les commerces et enfin les services qui englobent le tourisme, les communications, les transports, les services financiers,...Elle est aussi fort prsente dans le secteur informel.

Tableau n2 : Les PMI par secteur d'activit (2003)PMI par d'activitNombre d'activitEffectif entreprisesProduction employeCAExportationsInvestissements

Nb% dans total PMNb employs% dans total PMIMDH% dans total PMIMDH% dans total PMIMDH% dans total PMIMDH% dans total PMI

Agro-alimentaire1610253175016,82734342,82898640,7648646143033

Textile-cuir1609257989442,41017215,91032714,5559839,790520,9

Chimique-parachimiques180628,24321322,915412241901726,79186,5121328

Mcanique-mtallurgiques123219,22864215,2951514,91131215,88786,268815,8

Electrique-lectroniques1542,4050292,714302,295152,22031,4952,2

Total PMI6411100188528100638721001430100140831004331100

Source: statistique du ministre d'industrie, du commerce et de la mise niveau de l'conomie.Il ressort ainsi que l'importance sectorielle de la PMI au Maroc dpend du critre retenir (nombre d'entreprises, les effectifs, l'investissement, la production et nombre d'entreprises, nous pouvons dire que la PMI est prsent en premier lieu dans le secteur chimique et para-chimique suivit du textile et cuir puis l'agroalimentaire.

Une autre caractristique de la PMI au Maroc c'est sa concentration sur l'axe Rabat-Casa-Tanger, avec respectivement 39%des PMI sont sur Casablanca, 11%sur Tanger-Ttouan et 6,7%sur Rabat-Sal.

b.Les principales contraintes de la PME marocaine:Certes, les acteurs majeurs de l'conomie marocaine sont les PME, cependant ces entits, dans l'exercice quotidien de leurs activits, doivent faire face de nombreuses contraintes qui psent lourdement sur leur dveloppement.

Ces contraintes sont identifies par plusieurs tudes (F. Bretel 1999, F. Mourji 2001, H. Louali2003) et rapports (Banque mondiale2006). Ces contraintes sont la fois lies l'environnement et aux caractristiques propres des PME elles-mmes. Les contraintes et faiblesses internes aux PME:Ces contraintes sont propres aux PME. Il s'agit principalement des lments suivants :

les obstacles culturels l'amlioration de la comptitivit (forte centralisation du pouvoir dcisionnel, faible taux d'encadrement, culture orale des affaires).

Cette insuffisante de comptitivit des PME, s'explique aussi par le trs peu de moyens consacrs la recherche-dveloppement et aux innovations.

le manque de transparence et de fiabilit dans les informations fournies par les PME.

la sous - capitalisation et la confusion des patrimoines.

le faible niveau de productivit.

la ngligence des normes de qualit.

le manque de formation des employs, consquence directe du faible investissement des entreprises dans la formation continue, qui s'ajoute au manque d'ducation de base de la population salarie et au faible niveau de la recherche dveloppement.

Les contraintes externes:Il s'agit principalement des contraintes de l'environnement conomique, juridique et institutionnel, notamment :

les lourdeurs administratives et l'opacit rglementaires.

le cot lev et l'accs limit au financement constituent une proccupation mise en avant par les PME (le cot du crdit et les garanties exiges sont souvent rdhibitoires pour les PME).

la pression fiscale leve, fiscalit et gestion coteuse des rgimes fiscaux et l'application arbitraire du rgime fiscal. Cette perception est relier au poids du secteur informel, qui favorise la concurrence dloyale, la fraude et la corruption.

l'accs aux marchs publics difficile et risqu pour les PME. le problme d'accs au foncier.

chert des cots de facteur et de l'nergie et le non matrise des sources d'approvisionnement en matires premires.

inefficacit des structures d'appui.

le manque de prparation et d'ouverture l'internationalisation des dirigeants.

les carences institutionnelles (et la gouvernance qui leur est lie) sont mises en trait : administration judicaire, application des dcisions de justice, corruption ou pesanteur bureaucratique (inscurit juridique et judiciaire).

On peut dduire linexistence d'une instance gouvernementale de coordination et de suivi de la PME, et la visibilit sur le comportement de la PME au Maroc demeure trs limite en raison de la faiblesse du dispositif statistique actuel ; le manque d'information et de bases de donnes actualises sur la PME marocaine.II. Les dispositifs d'appui et de promotion la cration de la PME:La politique de promotion de la PME au Maroc vise la fois le dveloppement et la modernisation des PME en exercice, le soutien la cration de nouvelles entreprises et le renforcement de leur capacit de production et de comptitivit. Ainsi dans ce cadre rfrentiel on va prsenter dans un premier temps les dispositifs d'aide la cration des entreprises pour ensuite traiter les politiques de soutien et de dveloppement des entreprises en gnrale et de la PME en particulier.a. Les dispositifs d'appui la cration de la PME:Au Maroc, la promotion de l'entreprise comme instrument de dveloppement conomique et de cration d'emploi, ne s'appuie pas uniquement sur ses propres atouts que reprsente une position gographique privilgie, une stabilit politique, un potentiel conomique diversifi, et des ressources humaines qualifies bon march, mais aussi sur une panoplie de rformes, d'actions et de mesures incitatives.

Certes de l'encouragement la cration de la PME ne date pas d'aujourd'hui, mais remonte au plan du dveloppement d'orientation itinraire 1988-1992 o l'Etat s'est fix trois axes prioritaires pour son action savoir la promotion de la PME, le dveloppement des zones rurales et la formation de l'homme. A cet effet, l'action s'est concrtise par la promulgation de la loi 36/87 instituant le crdit des jeunes promoteurs qui constitue de part ses rsultats, une exprience ngative (M. EL Jai1997). Cet tat de faits a pouss le gouvernement rflchir encore plus sur la politique promotionnelle de proximit par la cration de la jeune entreprise, les centres rgionaux d'investissement et la mise en place d'un nouveau programme Moukawalati. Le crdit jeune promoteurs: La loi de ces crdits jeune promoteurs a vis essentiellement la rsorption du chmage des jeunes diplms, l'closion d'une nouvelle gnration d'entrepreneurs et la facilitation des procdures de financement. Ainsi les pouvoirs publics avaient fix comme objectif d'assurer une cration annuelle moyenne de 2 000 3 000 projets.

Les bnficiaires de ce crdit sont les jeunes marocains ges de 21 40 ans, titulaires d'un diplme d'enseignement suprieur ou professionnel ou justifiant d'une exprience professionnelle. L'enveloppe financire de ce crdit couvre jusqu' 90% du projet et payable de 7 ans jusqu' 12 ans avec un diffr de 2 ans et les garanties se limitent au seul projet lui-mme avec une assurance vie.

Mais aujourd'hui ce dernier a t remplac par l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des comptences(ANAPEC) et l'association Al Amana pour la promotion des micro-entreprises est sur le pied de guerre. Elles prparent leur arsenal pour booster l'emploi des jeunes, dans le domaine associatif notamment. La maison de la jeune entreprise:En partenariat avec le ministre charg de la PME, les banque, les associations professionnelles. Les chambre de commerce d'industrie et de l'artisanat et les organisations non gouvernementales nationales et trangres ont adopt une nouvelle politique promotionnelle de la cration des entreprises qui a donn lieu la cration, dans les grandes villes des royaumes, des maisons de la jeune entreprise. Ces maisons offrent une adresse physique, des bureaux partags avec tlphone, fax et accs l'Internet et organisent des ateliers de formation. L'agence nationale pour la promotion de la PME:L'Agence nationale pour la promotion de la petite et moyenne entreprise (ANPME) a t cre en novembre 2002. Conformment aux dispositions de la Charte de la PME L'Agence s'est vue confier comme mission prioritaire, le pilotage et la coordination du programme national de la mise niveau des entreprises.Le rle assign par la Charte l'ANPME est principalement de contribuer la promotion, au dveloppement des petites et moyennes entreprises, et ce travers : L'laboration et la mise en uvre de programme d'appui et d'assistance technique visant la cration, la promotion et la mise niveau des entreprises travers une prise en charge d'une partie des dpenses engages par les PME dans le cadre de ces programmes; La contribution l'amlioration de l'environnement de la PME; soutien et encouragement aux rseaux et aux structures d'appui des PME; assistance et promotion du partenariat aux niveaux local, rgional, national et international, entre PME et Grande Entreprise ;

mesures de simplifications administratives, fiscales et juridiques.

l'amlioration de l'accs de la PME aux terrains et locaux professionnels des prix avantageux, grce une prise en charge d'une partie des cots d'amnagement des infrastructures y affrente; la collecte, le traitement et la diffusion de l'information sur et pour la PME.Certes, la cration de l'ANPME intervient dans un contexte national marqu par un processus continu et irrversible d'ouverture de l'conomie marocaine, et qui ncessite des efforts de modernisation et de restructuration du tissu conomique, constitu en majorit de PME.

Mais, depuis son entre en activit dbut 2003, l'agence a labor ses orientations stratgiques consacrant un intrt prioritaire aux interventions cibles et cohrentes pour la modernisation et la mise niveau des entreprises. En effet sa stratgie repose sur les lments suivants : l'appui la mise niveau de l'entreprise.

la promotion du partenariat et des rseaux PME; le soutien aux structures d'appui; le renforcement du secteur de la consultance local; l'instauration d'une coute permanente; la politique de communication et de proximit; l'adoption d'une politique active de coopration et de partenariat; la participation et limplication accrue dans l'amlioration de l'environnement de la PME.

Les centres rgionaux d'investissement:La mise en uvre du dispositif dfini par la lettre royale relative linvestissement du 9 janvier 2002a lanc la cration des seize centres rgionaux dinvestissements (CRI).

Le centre rgional dinvestissement est sous la responsabilit de Mr le Wali et possde deux fonctions essentielles : laide la cration dentreprises et laide aux investisseurs, est donc compos de deux dpartements : Le dpartement daide la cration de lentreprise: il est linterlocuteur unique de toutes personnes qui veulent crer une entreprise, et qui souhaitent avoir recours ce service. Ce guichet pourra disposer dannexes au niveau provincial, prfectoral ou communal, selon les besoins et selon les moyens. Son personnel met la disposition des demandeurs un formulaire unique dans lequel figurent tous les renseignements exigs par la lgislation ou la rglementation pour la cration de lentreprise. L'Assistance aux projets d'investissements: le Centre Rgional d'Investissement accueille les nouveaux investisseurs, leur fournit toutes les informations utiles pour l'investissement dans la Rgion et traite leurs demandes d'autorisations et l'ensemble des actes administratifs ncessaires la ralisation des projets. Il est galement charg d'tudier les projets de conventions conclure avec l'Etat.Venant consolider la dcentralisation, la dconcentration et la rgionalisation, l'instauration des guichets unique dans les 16 rgions du royaume est un engagement pour une gestion dconcentre de l'investissement. C'est une nouvelle gestion qui rpond aux impratifs majeurs de simplification des procdures, de proximit et de l'unicit de l'interlocuteur. Le programme Moukawalati: Moukawalati est un programme gouvernemental qui vise la cration de 30 000 petites entreprises (Montant d'investissement infrieur ou gal 250000 Dhs par promoteur) l'horizon de 2008 dans toutes les rgions et localits du pays.

Ce programme met en place des guichets pour permettre aux diplms de la formation professionnelle, des bacheliers et de l'enseignement suprieur, de bnficier d'une offre intgre avec un accompagnement de proximit pendant 3 phases :

Avant la cration de l'entreprise, c'est--dire pendant la phase de l'tude de march, l'tude technique et surtout le montage du Business Plan. Pendant la phase critique de dmarrage, c'est--dire celle relative la ngociation avec la banque, et celles lies aux formalits de cration.

La phase poste dmarrage, c'est--dire un accompagnement pendant 12 mois aprs la cration de l'entreprise. Elle assure un suivi pour faire des diagnostics et voir quels sont les points forts et faibles de l'entreprise.b. Les dispositifs de soutien:Afin d'accompagner les entreprises nationales dans le processus de libralisation de l'conomie pour lequel le Maroc s'est engag, le gouvernement a lanc, en 1997, le programme national de mise niveau sous la responsabilit du ministre du commerce, de l'industrie et de mise niveau de l'conomie. Il y a lieu de rappeler que cette ouverture conomique est marque successivement par :

l'adhsion aux accords du GATT en 1987 puis l'adhsion l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en 1994 ;

la signature de l'accord d'association avec l'UE en 1996 puis la signature de l'accord d'association avec l'Association europenne de libre-change (AELE) en 1997 ;

la signature de l'accord de libre-change accord d'Agadir avec la Tunisie, L'Egypte et la Jordanie en fvrier 2004 ;

et la signature de l'accord libre-change avec les Etats-Unis en mars 2004.Afin de relever le dfi de cette ouverture, il a t trs ncessaire d'entreprendre des actions visant la restructuration et la mise niveau de l'entreprises marocaine afin d'amliorer le niveau de sa comptitivit face la concurrence internationale. Ainsi une srie de mesures ont t mises en place dans le cadre de la politique de mise niveau savoir : la mise en place en 2002 d'une structure de coordination : l'agence nationale pour la promotion de la PME (ANPME) ;

la mise en place du Comit National de Mise Niveau (CNMN) en dcembre2002, compos des reprsentants des secteurs publics et privs ;

la cration en janvier 2003 d'un fonds national de mise niveau FOMAN, cofinanc par la commission europenne et le gouvernement marocain.c. Les programmes d'appui la modernisation et au dveloppement de la PME:

Parler de l'ensemble des politiques ddies la modernisation et au dveloppement des PME, ncessite une dmarche cohrente. Ainsi vu la diversit des actions, on se propose de prsenter dans un premier temps le cadre institutionnelle et juridique puis les principaux programme d'appui la modernisation et au dveloppement des PME au Maroc. Le cadre institutionnel et lgal d'appui la PME: Ils comprennent: la Charte de l'investissement (Loi 18-95): promulgue le 8 novembre 1995, elle fixe les objectifs fondamentaux de l'action de l'Etat sur le dveloppement et la promotion des investissements par l'amlioration du climat et des conditions d'investissement, la rvision du champ des encouragements fiscaux et la prise de mesures d'incitation l'investissement. le dpartement ministriel au profit de la PME: S'agissant des structures officielles, la PME s'est dote d'un dpartement ministriel savoir le Secrtariat d'Etat charg de l'conomie sociale et de la PME qui, depuis son instauration, a travaill sur l'laboration du Livre Blanc de la PME. Les principaux objectifs de ce livre sont : mener un diagnostic approfondi de la situation de la PME marocaine; proposer les principales orientations d'une stratgie globale et cohrente pour le dveloppement de la PME; identifier les axes et les mesures concrtes de mise en uvre de cette stratgie.Ce livre Blanc qui tmoigne de la reconnaissance de la PME comme priorit de la politique de l'Etat, n'est qu'une plate-forme servant de base et de rfrence l'laboration par l'administration de la charte de la PME dfinissant les rapports de partenariats entre l'Etat et les oprateurs actuels et potentiels de ce secteur spcifique. Les programmes d'appui la modernisation et au dveloppement de la PME: Plusieurs programmes ont t mis en place que ce soit les autorits marocaines ou en collaboration avec les institutions et partenaires trangers. la convention de partenariat GBPM-PME: La convention signe en mois de novembre 2005 entre le GBPM et la commission des PME de la CGEM est une convention par laquelle les banques s'engagent accompagner et assister les entreprises dans leur dveloppement, en contrepartie de l'engagement des PME dvelopper leurs activits dans un cadre de transparence. La convention cherche la mise en place les bases d'une relation fonde sur la confiance et la transparence entre le banque et les PME.CAS DETUDE n1: La BMCE promeut la PME

La BMCE poursuit la mise en uvre de sa stratgie PME visant renforcer sa politique de proximit et asseoir une relation de partenariat durable.

Dans ce cadre, la banque a organis une confrence de presse pour prsenter son nouveau concept appel Club PME qui permettra aux adhrents de bnficier d'un accompagnement de qualit travers des matines stratgiques et un cycle de formation certifiant.Nous sommes heureux d'tre tous l aujourd'hui pour sceller un partenariat unique en son genre et un produit innovant dans son style par rapport la promotion des PME/PMI, a dclar M'fadel El Halaissi, DG dlgu Banque de l'entreprise la BMCE Bank. La convention a t signe par ce dernier et Ahmed Essalmi El Idrissi, doyen de la Facult des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de l'Universit Hassan II de Casablanca. Les laurats de la premire promotion ont reu par la mme occasion leurs certificats.Cette initiative mane d'un besoin exprim dans les rsultats des dernires tudes et enqutes menes par la banque auprs des PME. Ces rsultats mettent en exergue la forte demande des PME en matire de formation concernant les pratiques bancaires, avec un intrt particulier pour les techniques de gestion et les modles d'valuation de projets.Le choix des thmatiques repose avant tout sur les besoins prioritaires exprims par les PME elles-mmes. Le concept permettra aux adhrents de dvelopper une comptence aussi bien d'ordre stratgique que d'ordre technique, dclare-t-on au sein du management de la banque. Le modle de formation, conu en collaboration avec l'Universit Hassan II, combine l'aspect thorique et pratique et comprend sept modules : le montage des dossiers de crdit, le commerce extrieur, le risque de change, la gestion de trsorerie, les aspects juridiques, les financements spcifiques et, enfin, l'apport de l'intelligence conomique dans la gestion.Nous accompagnons la PME parce que, premirement, c'est une obligation. Elle reprsente 85% du tissu conomique et est l'un des principaux crateurs de richesse sur le plan conomique et social. Deuximement, par choix parce que nous considrons qu'il existe des leviers de comptitivit sur lesquels nous pouvons jouer ensemble afin de dvelopper l'conomie marocaine en terme de valeur ajoute, dclare Hassan Belatik, Directeur Marketing Entreprise et Pilotage.

Ainsi, le Club PME offre une opportunit unique pour les petites et moyennes entreprises de s'inscrire dans une initiative interactive de dveloppement. Il permet aux participants d'acqurir et de matriser les meilleures pratiques pour une relation Banque/PME des plus performantes.

CAS DETUDE n2: Le financement des PME, cadre gnral de lenqute.

Aux diffrents stades de leur existence, les PME ont manifest toujours un besoin accru vers les fonds propres mais vue les insuffisances de ces derniers et afin de soutenir leur dveloppement, elles se sont orients vers le financement externe reprsent par un environnement financier diversifis et le cot national ou international.En dpit de cette multitude de source de financement, les PME marocaines ont eu presque la mme tendance de recourir le plus souvent au secteur bancaire, ce qui a permis la naissance et le dveloppement de certaines relations entre les banques et les PME. Donc quelle est l'ampleur de cette relation ? Quel est son effet sur l'conomie nationale ?Notre tude a t mene suivant une dmarche quantitative consistant l'laboration puis l'administration de deux questionnaires suivis d'une analyse et interprtation des rsultats, le premier adress aux PME, contenant des questions sur plusieurs volets savoir le financement, la formation, le fonctionnement interne, le foncier, la fiscalit et l'environnement externe est ce pour comprendre l'ensemble des obstacles qui entravent son dveloppement, et avoir une vue d'ensemble sur la PME au Maroc. Le deuxime est adress aux banques afin d'identifier leur relation et leur comportement envers les PME.1) Lchantillon choisi:

Dans les sciences humaines, un chantillon dsigne un certain nombre d'individus choisis dans une population de manire la reprsenter et pouvant servir pour l'apprciation de cas du mme genre.

Ainsi, lenqute a t ralise sur la base d'un chantillon de vingt-cinq PME parpilles sur plusieurs villes du Maroc et uvrent dans divers secteurs: 17 PME dans le secteur industriel;

3 PME dans le secteur agricole; 5 PME dans le secteur de services.Toutefois, l'chantillon sur lequel s'est base cette tude est un chantillon de convenance qui ne respecte pas la rigueur acadmique requise pour de telles tudes, il permet nanmoins par sa taille de 25 entreprises de conceptualiser une ide et certaines tendances gnrales sur l'tat prsent de la PME marocaine.2) Les questionnaires:Dans le fond, les 2 questionnaires combinent entre les questions de fait et les questions d'opinion; dans la forme, on a combin entre questions ouvertes laissant la libert de rpondre la personne interroge et d'autres fermes en leur proposant une liste de rponses parmi lesquelles elle doit choisir celle qui parat plus explicative de son opinion.3) Lanalyse des Rsultats et Recommandations:Cette partie, consacre la prsentation des rsultats de lenqute, est quasiment bas sur la prsentation des questionnaires. La premire section sera rserve l'analyse des rsultats obtenus partir du traitement statistique des donnes, qui nous permettra de mettre en vidence un certain nombre de relation significatif entre la PME et ses moyens de financement.Dans La seconde, nous essayerons de faire des recommandations pour un meilleur dveloppement de la PME Marocaine. Dpouillement et analyse:

A travers lanalyse du questionnaire adress aux PME, il en ressort:

Quels types de besoins de financement avez-vous?

Sur la plupart des PME enqutes (68%) ont un besoin d'investissement, tandis que le ont un besoin d'exploitation soit 24% et seulement 8% ont exprim un besoin de rnovation.

De combien l'autofinancement peut couvrir vos besoins de financement ?La majorit des entreprises enqutes dgagent une capacit d'autofinancement (CAF) qui couvre environ la moiti de leur financement, trois entreprises n'ont pas besoin de combler leur financement par des moyens externes et recourent 100 % leur fonds propres.Le diagramme ci-dessous illustre clairement cette ide. Diagramme: place de lautofinancement dans le recouvrement des besoins de lentreprise.

Acceptez- vous l'entre de nouveau actionnaire en cas de difficults financires?Dans quelle limite du capital?Louverture du capital

OuiNon

Effectif322

Frquence12%88%

(88 %) des PME enqutes n'acceptent pas l'entre de nouveaux actionnaires en cas de difficult financire, cela peut s'expliquer par la mentalit des grants des PME qui ont peur de perdre le contrle et la gestion de leurs propres socits cette situation traduit les difficults et contraintes que rencontrent les entreprises en matire de gestion des PME.

Recourez-vous au financement bancaire ? Accdez-vous facilement au crdit bancaire? Si non pourquoi?Recours au financement bancaire

OuiNon

Accs difficile Accs facile -

Effectif1663

Frquence64%24%12 %

Dans la majorit des PME enqutes, le recours l'emprunt bancaire reste un moyen de financement primordial pour faire face l'insuffisance chronique des fonds propres, 6 trouvent un accs facile ce dernier cause du taux d'intrt lev, l'excs de garanties et le manque d'information, tandis que 3 % des entreprises recourent leurs propres moyens. Tandis que 16, trouvent un accs difficile avec un taux de 64%.Quelle est la forme de crdit la plus demande ?

On remarque que la forme de crdit la plus demande par les PME est le crdit court terme avec un taux de (45%), suivie des crdits moyen terme (41%).En revanche le recours aux crdits long terme reste timide avec un faible taux de 14%.Quelle banque avez-vous choisi pour financer votre projet ?BanqueNombre%

AttijariWafa bank523 %

BMCE 836 %

BMCI29 %

SGMB29 %

Crdit agricole 29 %

Banque Populaire314 %

Total22100 %

On remarque que la BMCE dispose de la majorit des clients avec une frquence de 36%. AttijariWafa Bank se place dans le deuxime rang avec un taux de 23%, la banque populaire occupe le troisime avec un taux de 14%, la BMCI, la SGMB et le crdit agricole sont en dernier avec un pourcentage de 10%.Sur quels critres vous tiez bass pour choisir votre banque ?Les critres de choix de la banque

Dure plus longueTaux d'intrt moins levPeu de garantieQualit de service

Effectif3946

Frquence14%41%18%27%

Le taux d'intrt moins lev reste le 1er critre pour le choix de la banque par les PME, mais vu l'indiffrence des taux appliqus par l'ensemble des banques, les entrepreneurs se basent sur la qualit de service avec un taux de 27%, suivi de peu de garantie avec un taux de 18% et la dure plus longue avec un taux de 14%.Etes- vous client de plusieurs banques ? Si oui, pour quelles raisons?A partir d'une certaine taille, l'entreprise a besoin de plusieurs banques pour bien mener sa structure financire (85% des PME qui recourent au financement bancaire choisissent plusieurs banques) afin de pouvoir obtenir plus de faciliter de caisse et donc augmenter le niveau de leur activit, avoir la possibilit de cumuler un certain montant de crdit suprieur celui qu'elles pouvaient obtenir au prs d'une seule banque et enfin bnficier d'une qualit de service variable.Avez-vous bnfici de l'assistance de votre banque dans l'tude de votre projet d'investissement? L'assistance des banques au projet d'investissement:L'assistance des banques au projet d'investissement

OuiNon

Effectif715

Frquence32%68%

68 % des PME enqutes affirment qu'elles n'ont pas bnfici d'aucune assistance leurs projets par les banques, alors que 32 % ont en bnfici.Accdez-vous d'autres moyens de financement autre que la banque ?Moyen de financementNombreFrquence%

Capital risque00 %

Micro crdits00 %

Leasing1768 %

Bourse28 %

Ligne internationale00 %

Pour valuer les dispositifs financiers ddis la PME, le graphique ci-dessous montre l'efficience de certaines sources de financement mises en place pour soutenir leurs fonds propres. Par ailleurs, il se voit clairement que la majorit des PME optent au leasing pour financer leurs activits alors qu'il y a un manque d'accs aux autres moyens savoir le capital-risque, les micro crdits et le financement par les lignes internationales et ce est d la mconnaissance et la rigidit de ces moyens.

FORMATION:Voulez-vous dterminer le niveau d'instruction du grant parmi les choix suivants ?

SecondaireBaccalauratDEUGLicenceEtudes suprieuresFormation professionnelle

Effectif 3 7114

Frquence0%12%0%28%44%16%

Toutes les tudes ralises indiquent que la personnalit du dirigeant est le critre dterminant de la russite ou l'chec de l'entreprise, du fait de la place capitale qu'occupe ce dernier entant que dcideur et gestionnaire. Il faut qu'il soit de haute qualification. Une simple lecture du tableau, nous permet de constater que 44% des dirigeants ont un diplme des tudes suprieur, 28% sont des licencis, 16% ont bnfici d'une formation professionnelle et 14% ont le baccalaurat.Avez-vous ralis une tude prvisionnelle sur le march avant la cration de votre entreprise ?

Etude prvisionnelle avant la cration de l'entreprise

OuiNon

Effectif232

Frquence92%16%

Pour satisfaire, fidliser et conserver sa clientle, et pour raliser le maximum de profit toutes entreprise doit connatre son march .En effet, 92% des PME interviews ont effectu une tude prvisionnelle sur le march avant le lancement de leur projet. La fiscalit et lenvironnement externe:

Quels sont votre avis les problmes fiscaux que rencontrent les PME ?Les problmes fiscaux rencontrs par les PME

Multitude d'imptsManque d'un cadre spcifique la PMEDomaine de l'imposition forfaitaireManque de spcialiste en fiscalit

Effectif13624

Frquence52 %24%8%16%

La multitude des impts constitue la principale contrainte rencontre par les PME enqute, suivi par le manque d'un cadre fiscal spcifique la PME avec un taux de 24%. Le manque de spcialiste en fiscalit pour optimiser les choix fiscaux de la PME constitue lui aussi un handicap avec un taux de 16%, en revanche le domaine de l'imposition forfaitaire a connu un recul important 8%, cela revient au recours des PME aux services des fiduciaires et aux diffrentes rformes qu'a connu la fiscalit marocaine.Quels sont votre avis les problmes qui freinent le dveloppement de la PME?

La complexit de rglementation demeure le premier obstacle qui freine le dveloppement de la PME avec un taux de 80%, suivi de la corruption (60%) qui devenu un vrai flau qui menace la socit marocaine. Le manque de transparence et le manque de soutien de l'Etat s'galisent avec un taux de 25% tandis que l'effet de la mondialisation reste marginal.

Que suggrez- vous pour rsoudre la problmatique de financement des PME au Maroc ?76% des socits n'ont pas rpondu cette question, les autres ont propos les recommandations suivantes :

L'instauration et l'application d'un taux d'intrt bas.

Crer une banque pour les PME.

L'laboration d'une nouvelle formule de garantie moins contraignante leurs investissements.

largir et diversifier les supports d'information et de formation ddis aux dirigeants.

Revoir les conditions d'introduction en bourse : diminuer les cots d'introduction et le seuil du capital minimum exig.

Baisser le taux d'impt sur les socits (IS) pour encourager l'autofinancement.

Prsenter des subventions et des avantages fiscaux aux PME innovantes.Au cours de lenqute, les banques ont affirm que la relation entre les Banque et les PME est une relation cliente et rarement une relation de partenariat mais sans toutefois ngliger le service d'assistance, d'accompagnement et de conseil fournie au profit de toutes les entreprises et non seulement aux PME.Toutes les banques interviewes ont affirm qu'elles disposent d'une cellule rserve aux PME sauf le Crdit Agricole. la convention de partenariat Grandes Entreprises-PME: La charte de partenariat Grandes Entreprises-PME, est une convention travers laquelle plusieurs grandes entreprises se sont engages pour un partenariat multiple avec les PME.

Les GE signataires de cette convention ont tabli un programme d'action, c'est dans ce sens que le salon international de la sous-traitance et partenariat d'octobre 2002 t consacr ce partenariat GE-PME ; aussi une rflexion est engage pour dfinir un cadre juridique de rfrence pour la sous-traitance qui constitue un vritable crneau de dveloppement des relations quilibres entre grandes et petites structures. le programme Emergence: Grce ce programme Emergence, la politique industrielle du Maroc a franchi un pas qualitatif, en se dotant d'une visibilit nouvelle, qui fait des PME en particulier et du partenariat public-priv en gnral, un des moyens de la russite de la modernisation conomique du pays. Il s'agit d'une politique volontariste et cible qui vise un dveloppement stable et durable et dont les retombes socio-conomiques sont prvues pour 2013.

L'un des apports de ce programme, c'est qu'il a identifi les mtiers mondiaux du Maroc, savoir l'agro-alimentaire, la transformation des produits de la mer, le textile, l'automobile, l'lectronique, l'aronautique et l'offshoring. Ces mtiers porteront la croissance conomique du Maroc durant la dcennie venir.III. La PME Marocaine face lappui:Malgr la volont et l'engagement de l'Etat, les mesures entreprises et les programmes adopts pour soutenir et promouvoir les PME, ces dernires prouvent certaines difficults que ce soit au cours de leur mise niveau ou au cours de leur cration.a. Les difficults rencontres:Les PME souffrent de nombreuses difficults qui handicapent leur mise niveau. Les unes tiennent des facteurs extrieurs lentreprise et sont dordre financier, administratif et judiciaire, les autres sont propres la PME. Les contraintes financires:

Outre un savoir-faire technique, un rseau fiable de partenaires commerciaux, une main duvre qualifie, les PME ont galement et surtout besoin de financement. Or ce financement aujourdhui, dans les pays mergents, est bas quasi exclusivement sur un autofinancement subi et non choisi faute dalternative. L'entreprise marocaine n'chappe pas ce constat, il apparat que cette dernire rencontre beaucoup de difficults qui entravent sa croissance, parmi lesquels l'accs au financement demeure central. Les problmes sont galement enracins dans les entreprises elles-mmes : outre linsuffisance dinformations financires, beaucoup de chefs dentreprise, qui seraient autrement ligibles au crdit, sont peu au courant des pratiques bancaires et des sources alternatives de financement, telles que le crdit-bail et laffacturage. Ce qui constitue un obstacle la prise d'une dcision financire optimale et partant l'accs au crdit.Il s'agit l d'un problme d'asymtrie de l'information et de la conception de facteur risque entre le banquier et l'entrepreneur. Il faut que ces deux acteurs, indissociables conomiquement, puissent tablir un langage commun afin quil y ait un lien entre les demandeurs de capitaux et les apporteurs de capitaux.La problmatique de financement de la PME au Maroc est aussi lie : Au manque de transparence des entreprises et de professionnalisme dans la prsentation des dossiers de crdit;

A la rticentes des banques octroyer des prts aux PME;

A la sous-exploitation des diffrentes sources de financement. Les obstacles d'ordre administratif et judiciaire: Le problme le plus couramment rencontr par les PME au cours de chaque tape du processus de dmarrage de leur entreprise est le manque de transparence des procdures.Cette situation est le rsultat de la complexit des procdures administratives, le non engagement des organismes impliqus, labsence dune coordination entre les dpartements concerns, la difficult didentification de lautorit habilite dlivrer lautorisation dexercer et labsence de structures daccueil et dencadrement, ce qui constitue l'occasion du jeu de navette auquel se livrent les autorits communales et leur autorit de tutelle (province ou prfecture) dans l'tude d'un dossier ou l'octroi d'une autorisation pour la ralisation ou l'extension d'un projet de PME. Les contraintes propres la gestion des PME:La PME marocaine est caractrise par une organisation dstructure, une sous-capitalisation endmique, un encadrement la limite de l'ignorance des principes modernes de management, un manque de visibilit .Etc., elle est appele donc dployer un double effort, d'une part rattraper les carts de croissance et d'autre part; anticiper les volutions futures.En effet, la gestion de la PME est trs fortement marque par la personnalit du grant qui en est gnralement le propritaire. Pour des raisons culturelles, les entrepreneurs sont assez rticents partager leur pouvoir et rpartir les tches entre divers centres de dcisions. Il en rsulte que les dirigeants ont souvent une apprciation errone du risque prendre, et que parfois l'extrme prudence les amne prendre des dcisions draisonnables.De plus, faute de moyens financiers, les grants de PME ne s'entourent pas de cadres comptents pour renforcer leur capacit de gestion ou compenser leurs lacunes techniques en matire de marketing, comptabilit, finance, approvisionnement, production ou gestion des stocks. Tous ces facteurs combins nuisent aux capacits des PME marocaines suivre les progrs des mthodes de gestion et innover pour mieux s'adapter aux contraintes du march et aux besoins des clients.b. Les dispositifs ou recommandations :Les PME contribuent la dynamique productive dans tous les pays du monde, mais leur rle est peut tre encore plus grand dans les pays mergents, si l'on prend l'exemple du Maroc elles contribuent au maintien du contrle national sur l'conomie marocaine, ce sont donc terme, les PME qui garantiront l'indpendance conomique du pays.

Si les PME sont l'avenir du Maroc, force est de reconnatre qu'elles vivent dans un environnement conomique particulirement hostile surtout dans le domaine financier, c'est probablement dans ce domaine que le dsavantage comptitif des PME est le plus marqu.

Les besoins des PME sont spcifiques pour tre elles mme flexibles, elles doivent avoir des partenaires qui le sont aussi .Or, ce jour, le systme financier marocain n'est pas vritablement organis pour rpondre toutes les demandes des PME. Que faire ? Mieux informer les PME des financements disponibles auprs des banques et les modalits pratiques pour y accder. Il convient d'amliorer la circulation de l'information entre banques commerciales, PME et autorits publiques par des rencontres et tables rondes rgulires.

Contribuer la modernisation du systme bancaire local travers une meilleure formation au sein des banques. Les banques commerciales vitent souvent de financer des PME qui prsentent un profil de risque plus lev mais difficilement quantifiable. Il faut accompagner les banques commerciales par de l'assistance technique afin qu'elles dveloppent des outils d'valuation des risques de crdit et renforcent leur capacit de financement des PME.

Tendre vers une efficience des marchs financiers aujourdhui sclross faute de rgulation, de structuration, de cohrence technique et informationnelle.

Lamlioration de la coordination entre les Dpartements Ministriels concerns dans le souci dune plus grande intgration de leurs actions sectorielles au profit des PME.

Limplication directe des Collectivits Locales dans le processus de promotion de la PME par la mobilisation de budgets locaux destins au conseil et lassistance ces entreprises.

Le renforcement du rle des Chambres de Commerce, de lIndustrie et des Services en matire daide, dinformation, et dorientation des PME.

La vulgarisation des systmes de garantie existants (fonds de garantie de la Caisse Centrale de Garantie, de Dar Damane, etc.). Ce qui permettra aux PME de bnficier des lignes de crdit ouvertes auprs des banques et qui sont actuellement non utilises.

La mise en place d'un systme d'aide et d'encouragement de l'Etat la PME orient vers l'innovation et les technologies de l'information (nouvelle conomie).A cela sajoute:

Lencadrement et assistance aux jeunes promoteurs La mise en place dun code des investissements des PME et des jeunes crateurs de PME La rforme du systme ducatif et de formation dans le sens dinciter les jeunes se prendre en charge, se responsabiliser et partant crer des PME. Il est recommand de renforcer des formations lesprit dentreprise dans les tablissements de formation.

La dispense dune formation en gestion des PME.Favoriser la recherche et dveloppement dans les PME innovantes:Le challenge que le Maroc doit relever est celui d'entrer dans l'conomie du savoir, s'il veut conqurir de nouveaux marchs, car plus l'intensit de recherche et dveloppement est plus importante, plus la part l'exportation est trs leve, donc avoir sa part dans le commerce mondial.Encourager la qualit:La qualit est devenue incontournable, la ngliger cote cher. La matriser est un enjeu important pour la survie et le dveloppement des tats et notamment des PME.Malgr la volont et l'engagement de l'Etat, les mesures entreprises et les programmes adopts pour soutenir et promouvoir la PME, il y a lieu de manque de coordination entre les diffrents intervenants. En effet, jusqu' nos jours on constate l'absence d'une relle globale et cohrente approche systmique: il s'agit un ensemble htroclite, d'une pluralit d'acteurs, d'une dilution d'efforts et de faibles coordinations et synergie entre les diffrents acteurs de promotion.Conclusion GnraleEn conclusion, lon a pu comprendre au cours de la ralisation de ce travail que laccompagnement dune PME est primordial que ce soit lors de son processus de dmarrage, durant, et aprs le dmarrage.

En outre, nul nignore limportance de la PME dans le dveloppement socio- conomique du

Maroc. LEtat marocain, conscient de cette ralit, a mis en uvre des mesures dans le but de faciliter lappui, et le soutien des PME.

A notre sens, malgr les dfaillances et lacunes des programmes de soutien aux crateurs des PME linitiative est encourageante.

Ici au Maroc, l'exprience de promotion des PME est trs rcente, cest dans ces dernires dcennies que les autorits Marocaines l'ont opte pour rsoudre les problmes socio-conomiques (Chmage- l'exode rural...).Alors, il faut encourager les PME, cependant le principal obstacle qui entrave son dveloppement reste le problme de financement, soit par la faiblesse des moyens de financement, soit par la complexit des procdures suivre pour octroyer des crdits.Malgr les efforts mens par les organismes nationaux et internationaux pour prparer un climat favorable aux PME, il reste beaucoup faire de la part de l'Etat et de la part des bailleurs des fonds tant que les PME rclament une assistance financire accrue, l'assouplissement des procdures et la diversification des techniques bancaires.

Le nouvel ordre conomique international, marqu par la Mondialisation de l'conomie (systmes productifs, marchs, biens et services, capitaux et main-duvre) impose des rgles de gestion (planification et contrle) plus strictes aux entreprises, catgories, tailles et secteurs confondus.La PME doit faire face une comptitivit multidimensionnelle impliquant toutes ses fonctions et domaines d'activits. Elle doit s'organiser pour mieux agir, exploiter rationnellement ses ressources, diffuser grande chelle ses produits, anticiper le comportement des diffrents intervenants et faire dfendre ses intrts dans le but de continuer assurer son existence.

Table de matire:Introduction.4Premire Partie: Conception gnrale de la PME

I. Dfinition et Importance de laPME.51. Dfinition

a. Les critres quantitatifs

b.Les critres qualitatifs

2. Importance

a. La PME, facteur de croissance conomique

b.La PME, moteur de dveloppement rgional et base d'quilibre

II. Stratgie dune PME..7

1. Dfinition et typologie du concept stratgie

a. Les stratgies internes

b.Les stratgies externes2. Les piliers du systme stratgique de la PME.8a.Les buts du dirigeant b.Lorganisation c.Les activits

d.Lenvironnement

Deuxime Partie: Cration et Accompagnement dune PME

I. La dynamique du milieu et la cration dentreprises.9 1. La conception de crationa. Cration avec accompagnement

b. Cration sans accompagnement2. Le rle de lenvironnement

II. Les pratiques daccompagnement des petits entrepreneurs ..111. Accompagnement pr dmarrage (avant cration)

a. Laccompagnement de lentrepreneur : de quoi parle-t-on ?

b. La diversit des pratiques daccompagnement

c. La diversit des structures daccompagnement

d.Les structures prives dappui aux entrepreneurs2. Accompagnement post dmarrage (aprs cration)

a. Lapproche globale: Lappui amliore la survie de lentreprise

b. Lapproche conomique: lappui renforce le dveloppement de lentreprise

c. Lapproche emploi: les entreprises ayant bnfici dun appui crent plus demploiTroisime Partie: Etude de cas: Les dispositifs d'appui et de promotion de la PME au Maroc

I.L'importance du secteur des PME au Maroc..15a. Le poids de la PME dans le tissu conomique marocain

b. Les principales contraintes de la PME marocaine

II. Les Dispositifs d'appui la cration de la PME..18a. Les Dispositifs d'appui la cration de la PME:

CAS DETUDE n1: La BMCE promeut la PME23CAS DETUDE n2 : Le financement des PME, cadre gnral de lenqute..24b.Les Dispositifs de soutienc.Les programmes d'appui la modernisation et au dveloppement de la PME

III. La PME Marocaine face lappui..32a. Les difficults rencontres

b.Les dispositifs ou recommandations

CONCLUSION35Bibliographie:

B. AZZOUZI, Petite et Moyenne Entreprise et stratgie de dveloppement au Maroc , EDINO, 1986.Cahier de cours,management des PME Mr.Edakir 4me anne ingnierie financire supmanagement,2014.Webographie:

http://www.financenews.press.ma/Economie/pmetpe-lnous-navons-jusqua-present-aucun-cas-de-mortaliter.htmlhttp://www.forumeconomique.com/wp-content/uploads/2014/03/compte-rendu-table1.pdfhttp://www.memoireonline.com/05/09/2049/m_Financement-pme-maroc-contraintes-et---perspectives13.htmlhttp://competitivite.gouv.fr/un-ecosysteme-des-poles-pour-favoriser-l-innovation-et-la-croissance/accompagnement-des-pme-950.htmlhttps://www.kpmg.com/FR/fr/IssuesAndInsights/ArticlesPublications/Documents/Evolution-des-PME-depuis-10ans-2012.pdfhttp://www.northafricaforum.org/francais/presentations/bendriouch.pdfhttp://www.oecd.org/mena/investment/43982554.pdfhttp://www.finances.gov.ma/depf/publications/en_catalogue/doctravail/doc_texte_integral/dt50.pdf

Prsent par

Hamidou Amada Mahamadou

Bah Fatoumata

Stephanie Yodo

Abdel-kader Ciss Halimatou

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Kalonda Gloire

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Encadrant:

Mr. Tallih

Jurys:

Mr. EL Amrani

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Mme. Zemmouri

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Anne 2014/2015