michel troisgros chef, de grand- père en petit-fils

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WWW.LOIRE.FR PORTRAIT Michel Troisgros Chef, de grand- père en petit-fils N 0 36 DÉCEMBRE 2002

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Page 1: Michel Troisgros Chef, de grand- père en petit-fils

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PORTRAIT

Michel TroisgrosChef, de grand-père en petit-fils

N036 DÉCEMBRE 2002

Page 2: Michel Troisgros Chef, de grand- père en petit-fils

DETENTE13 à 20

L’Agenda de vos sorties

magazineLOIRE2

N ° 3 6 D É C E M B R E 2 0 0 2

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PORTRAIT

Michel TroisgrosChef, de grand-père en petit-fils

N036 DÉCEMBRE 2002

DOSSIER 9 à 12

Le vivier desGrandes écolesAvec une dizained’établissements – dontcertains uniques en France –la Loire propose une largepalette de formationssupérieures de haut niveau.Ses grandes écoles rayonnentnon seulement dans notrerégion mais aussi au delà de nos frontières puisquecertaines d’entre ellesattirent des étudiants enprovenance du mondeentier, conférant ainsi uncaractère international ànotre territoire.

8

AU FIL DE LA LOIRE6 à 8

L’actualité de votredépartement

ZOOM 4 et 5

Chalmazel :des sensations nouvelles

INFOS JEUNES21

8 Qu’est-ce que tu foot ?8 Mélopie : le conservatoire

des tout petits8 Moksha :Un groupe zen8 Championnats du monde :“J’y serai”

VIE ÉCONOMIQUE22 et 23

8 Andrézieux-Bouthéon :Une nouvelle piste… aux étoiles

8 Pôle Optique Vision :la Loire mise surl’innovation

EN DIRECT DUCONSEIL GÉNÉRAL24

Extraits des séances des 9 et 30 septembre.

QUESTION/RÉPONSE25

Qui veille sur votrealimentation ?

S O M M A I R E

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E D I T O R I A L

LOIRE MAGAZINEDirecteur de la publication : Marie-France Delahaye • Crédits photos : cg42, Nikole, Archivesmunicipales de Saint-Etienne, Agence Aigles, Pôle optique et vision • ConceptionRéalisation : Senel Communication • Diffusion : La Poste • Tirage : 323 000 exemplaires• Dépôt légal : 4e trimestre 2002 • Conseil général de la Loire : Hôtel du Département- 2, rue Charles de Gaulle 42022 SAINT-ETIENNE CEDEX - Tél : 04.77.48.42.78 - Site inter-net : http://loire.fr.

e numéro de rentrée pourrait ressembler à biend’autres du même genre. Pour autant nous avons pris ladécision d’y traiter les grandes écoles qui sont

nombreuses et formatrices dans notre département. Il s’agit d’unevolonté politique, dans le meilleur sens du terme. L’emploi ne fuitpas la jeunesse et la jeunesse ne fuit pas l’emploi !

Le département de la Loire en Rhône-Alpes compte de nombreusesgrandes écoles qui ont marqué l’histoire technologique, scientifiqueet culturelle de notre pays.

Le Conseil général est fier de participer à l’amélioration de cesécoles et de ces instituts qui, plus qu’une vitrine, représententl’avenir et la continuité du savoir-faire qui sont le propre de notredépartement mais qui intéressent aussi l’ensemble de l’économienationale.

Soyons fiers de nos écoles, soyons fiers de l’enseignement qui yest dispensé, soyons fiers de ce département de la Loire quicontinue à être attractif pour une jeunesse qui sera amenée unjour à renouveler les élites de notre nation.

« SOYONS FIERS DE NOS ÉCOLES »

C

Pascal Clément,Ancien ministre, Président du Conseil général

A LIRE26

8 Clémentine8 Le procès de Dieu8 Les trois couronnes

de Brennus8 La montagne aux sabots

DECOUVRIR27

8 Cancer du sein :le dépistage s’impose

INITIATIVES28

8 L’Appart dans ses murs

8 Enfants : d’un bon paspour un bon poids !

8 Quand les générations se rencontrent

8 Renc’Art :des ateliersartistiques pour handicapésmoteurs

LIBRE EXPRESSION DES ÉLUS29

PORTRAIT D’HIER30

Jean Guitton, l’auditeur laïcde Vatican II

PORTRAIT D’AUJOURD’HUI31

Michel Troisgros

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Située dans le Haut Forez à une heure de Saint-Etienne et de Roanne et à

une demi-heure de Montbrison et de Feurs, la principale station de ski de la

Loire, Chalmazel (900 m-1640 m) vous réserve de nombreuses

nouveautés à l’aube de cette nouvelle saison. Cette station

touristique de sports d’hiver et de loisirs, propriété du Conseil

général se donne de nouvelles ambitions. Ce dernier vient de donner

le coup d’envoi de la requalification du site pour le plus grand

bonheur des skieurs et des visiteurs. Visite guidée des nouveaux

équipements, opérationnels au 15 décembre 2002.

Z O O M

CHALMAZEL :

e Conseil général a souhaités’engager dans une politiqueambitieuse d’améliorationde cette station de moyennemontagne. La première par-

tie de ce programme d’un coût de cinqmillions d’euros, qui s’étalera sur 3ans, comprend l’aménagement denouvelles pistes de snow-park et de 2nouvelles remontées mécaniques quele public pourra tester dès la mi-décembre.– Un télésiège débrayable à coques deprotection, d’un débit de 1800 per-sonnes/heure – Il en existe moinsd’une dizaine en France – concilietous les avantages de la télécabine(confort, protection contre les intem-pér i e s ) . . . s an s avo i r be so in dedéchausser ses skis ! – Le téléski de Pierre-sur-Hauteatteint maintenant le sommet dudépartement et offre une vue magni-fique sur la chaîne des Puys. Grâce à

Les aménagements de 2003SAISON HIVERNALE :- Extension de l’espace

« débutants » par l’installation d’un nouveau téléski de 200 m

- Extension du stationnement :augmentation de 30% de lacapacité des parkings au pied des pistes

- Traitement paysager des pistes :engazonnement, plantationsd’arbres...

- Construction d’une nouvellestation d’épuration pour répondreà l’augmentation de lafréquentation

SAISON ESTIVALE (EN PROJET) :- Un parc acrobatique forestier

au pied des pistes- Une piste de descente VTT- Projet d’un restaurant privé

d’altitude en 2004

LDES SENSATIONS NOUVELLES

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Z O O M

l’intervention d’hélicoptères qui ontassuré l’installation des pylônes et descâbles, l’environnement sur cette zonea ainsi pu être préservé.L’implantation de canons à neigesur 500 mètres de piste et une aug-mentation de la capacité de productionde neige artificielle de 30% permet-tent de couvrir quelque 2400 m depiste sur 30 de large.

UN RÔLE MOTEUR POUR LE TOURISME LOCALEconomiquement, Chalmazel vit essen-tiellement du ski : une saison moyennede 90 jours rapporte plus d’un milliond’euros, toutes activités confondues(remontées mécaniques, hébergement,restauration, location et école deski...). Mais cette station sert aussi deplaque tournante vers les sites touris-tiques environnants, que ne manquepas de visiter la clientèle, initialementattirée par la glisse. Chalmazel jouedonc un rôle moteur dans l’activitétouristique du département, relayé parl’Office de Tourisme qui sensibilise lepublic, sportif ou non, sur les richessespatrimoniales alentours et les anima-tions proposées dans la Loire.

DES ANIMATIONS À NE RATER SOUS AUCUN PRÉTEXTE– La « Fête des flocons »… ou Chalmazel dans les villes : le Conseil général installe 1500 m2

dédiés aux plaisirs de la glisse au cœur des villes, les 30 Novembre et 1er décembre à Saint-Etienne (Place Jean Jaurès), les 14 et 15 décembre à Montbrison (place Eugène Beaune) et les21 et 22 décembre à Roanne (Place des Promenades) avec piste de ski, sculpteur sur glace,démonstrations de trampoline, concours de décoration de planches de snow board…

– « Les Couronnes de Chalmazel » : le samedi 25 janvier sur le site. Skieurs déguisés, cracheursde feu, compétition de snow board, galette des rois géante et spectacle pyrotechnique en fin desoirée pour clore de manière féérique l’événement.(voir détails dans les pages « Agenda »).

INFORMATIONS : La moyenne de fréquentation sur ces 10 dernières années est de 50.000 forfaitsen hiver : un chiffre qui devrait croître grâce à ces nouveaux équipements. On espère uneaugmentation de 30% des visiteurs d’ici 3 ans ! Syndicat mixte de Chalmazel : 04.77.24.85.09 -Allo Neige (répondeur interactif d’enneigement) : 04.77.24.83.11Nous vous donnons également rendez-vous sur le nouveau site Internet : www.station-chalmazel.com. entièrement refondu avec des informations en temps réel surl’ouverture des pistes, l’enneigement, la météo…

Le coup d’envoi de la requalification du site ”

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A l’occasion de la Fête du Livre de Saint-Etienne, le Conseil général a présentésur son stand 3 applications de « La

Cyberloire au service du livre et de l’écriture ». La1ère permettait de consulter des documentsnumérisés via les Archives départementales…une démarche de longue haleine, envisagée surplusieurs années.La 2e, pour coller au thème du salon plus particu-lièrement consacré aux auteurs édités cetteannée, présentait les lauréats du Prix Honoréd’Urfé, parrainé par le Conseil général, à traversdes extraits de leurs livres respectifs : Jean-PaulLaurent primé en 2001, auteur de La ferme auxloups et Corinne Pouillot, récompensée en 2002pour Passion du Nil. Rappelons que les Editions deLa Table Ronde se sont engagées à éditer sonmanuscrit courant 2003.Enfin, grâce à une visite virtuelle particulièrementattractive, le public a pu découvrir l’église Saint-

Pierre de Firminy, telle que l’avait imaginée LeCorbusier.Dans la foulée du Salon du Livre, le Conseil géné-ral a replanté son décor « Cyberloire » les 22 et 23octobre au Salon Saga, au Parc des Expositions deSaint-Etienne. L’objectif, cette fois, était de s’a-dresser aux entreprises soucieuses d’intégrer la« e-communication » dans leur développement.Le Conseil général a aussi porté sur les fonts

LA CYBERLOIRE POURSUIT SON CHEMIN

A U F I L D E L A L O I R E

UN NOUVEL ESPACE TECHNOLOGIQUE À SAINT-ETIENNE

R écemment inaugurée au Cetim, une nouvelle plate-formevient enorgueillir l’activité de l’industrie mécanique de laLoire. Avec ses 35 000 salariés et ses 1 300 entreprises, la

Loire est un département majeur dans ce domaine. Soutenufinancièrement par Saint-Etienne Métropole, le Conseil général dela Loire, la Région Rhône-Alpes, l’Etat et l’Europe, INOPROD seconsacre à la production à… grande vitesse. L’avantage d’uneréelle innovation qui permet d’augmenter le rendement desentreprises et de faire face à la concurrence. Dotée de plusieurs matériels spécifiques, la plate-forme accueilledes industriels qui peuvent essayer les usinages sur leurs produits,et réaliser une étude de faisabilité pour l’utilisation de cettetechnologie dans leur chaîne de production. Des formationsspécifiques seront aussi proposées dans les différents secteurs del’industrie mécanique, en fonction des métiers exercés. Grâce ausaut technologique apporté par l’usinage à grande vitesse, lesentreprises pourront améliorer leur performance et augmenterainsi leur compétitivité.

baptismaux le Club des Acteurs du Numérique,véritable vitrine du savoir faire local et, il fautl’espérer, précurseur d’un futur pôle de compé-tence multimédia dans le département.

SAINT VICTOR-SUR-RHINS : DYNAMISME ET VITALITÉ ! Dans cette commune du Roannais, plusieurs équipements viennent d’être rénovés ou aménagés.D’abord la mairie vient de subir une importante réfection avec notamment la création de nouveauxbureaux. Le Conseil général apporte sa contribution à hauteur de 26 000 euros soit 45 % du coûtdes travaux. Ensuite un viaduc, vestige imposant d’une ancienne voie ferrée vient d’être restauré(étanchéité et ballasts). La participation départementale au montant de l’opération s’élève à64 790 euros maximum. Pour compléter ce panorama, n’oublionspas la création d’une aire de jeux pour enfants et d’un boulo-drome avec huit jeux sablés cernés de rondins de bois qui abénéficié de l’aide du Conseil général à hauteur de 42 % de ladépense. Tous ces aménagements témoignent du dynamisme de lacommune qui sait allier souci du service public, qualité de vie etsauvegarde d’un patrimoine ferroviaire.

Le Président Clément et la lauréate 2002 du Prix Honoré d’Urfé.

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C’était en 1998 :Pascal Clément,Président du

Conseil général et le Préfetsignaient la 1ère chartedépartementale pourl’environnement de la Loire,pour une durée de 5 ans.Tout un engagement sur lapolitique environnementaledu département. Au programme, 5 thèmes :améliorer l’image de laLoire, développer l’emploien valorisant les atoutsnaturels et humains,préserver et améliorer laqualité de vie de lapopulation ligérienne,cultiver l’éducation àl’environnement,encourager le travail encommun.

Quelque 78 actions ont étémenées, ou sont en cours.L’heure du bilan a sonné, etl’arrivée de la 2e charte estprévue pour juin prochain.Pour la préparer, uneévaluation des premièresactions va être engagée. Ellemontrera les objectifs atteintset ceux qui ne se sont pasavérés efficaces. Plusieursagences vont se répartir lestâches. Une première réaliseraune enquête d’opinion auprèsd’un échantillon de lapopulation. Deux autresprocéderont à une synthèse des 5 années écoulées ettireront les grandes lignes dela 2e charte avec de nouveauxobjectifs et un nouveauprogramme d’actions.

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A U F I L D E L A L O I R E

DES LIGÉRIENS AU SOMMET DE L’EUROPELes associations sportives du Conseil général et du Progrès ont monté une opération peu banale encollaboration avec le comité départemental de la Fédération Française de Montagne et d’Escalade :l’ascension du Mont-Blanc… par 12 personnes encadrées par 6 guides dont deux guides détachésspécialement sur l’opération par la FFME et 2 autres, originaires de la Loire. Partis du Fayet, par lecélèbre train du Mont-Blanc, les participants ont grimpé jusqu’au Nid d’Aigle, à 2 400 m d’altitude.La première étape les a conduits au refuge de la Tête Rousse à 3 100 m. La seconde au refuge duGoûter à 3 800 m pour atteindre, satisfaction suprême, le « Toit de l’Europe », le 3e jour. Pour l’année prochaine, changement de cap. Destination New York pour le marathon !

Charte pour l’environnement de la Loire : clap, 2e

!

523 emplois créés grâce à LIDIE « LoireInitiatives pour le Développement et l’Inser-tion Economique » depuis 1996. Cette asso-ciation soutenue par le Conseil généralaccompagne les demandeurs d’emploi, oules personnes en situation d’emploi pré-caire, dans leurs projets économiques. Elleconsent notamment des prêts d’honneuraux créateurs d’entreprise. Un effet de levierpour leur permett re d ’accéder à desconcours bancaires. C’est ainsi que, récem-ment, Mme Revert a créé «Pomme Can-nelle» à Chazelles-sur-Lyon, un magasinpour enfants, et Dominique Chauvy a puconcrétiser son projet de toilettage canin,«Le Bain d’Ophélie» à Firminy.

LIDIE : 04 77 44 54 64

LIDIE, ELLE AIDEÀ LA CRÉATION

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La mallette de dégustation desvins de la Loire revient cettefois-ci à Angelo Pace, de Saint-Etienne. Son cliché donne unevue saisissante du barrage trèsabrupt du Gouffre d’Enfer, àRochetaillée, au-dessus deSaint-Etienne.A vous de sillonner notredépartement et de nous faireparvenir vos coups de cœur…sur pellicule pour gagner unepolaire de la station deChalmazel. Envoyez vos clichésà Loire Magazine « ConcoursPhoto », 2, rue Charles deGaulle - 42022 Saint-EtienneCedex 1… sans oublier dementionner vos nom, prénom,adresse et de préciser « librede droit » au dos de vos envois.

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A U F I L D E L A L O I R E

Circuler en hiver avec unmaximum de sécuritéPendant la période hivernale, la circulationautomobile, il faut le rappeler, s’avère plusdangereuse en raison des conditionsmétéorologique (neige, brouillard, pluieverglaçante).Avant de prendre la route, quelques règles àrespecter impérativement comme le rappelle laDirection départementale de l’Équipement danssa dernière plaquette :- contrôler dès l’automne l’état général du

véhicule (moteur, circuit électrique, pneus,freins, essuie-glaces,…)

- se munir d’accessoires complémentaires(raclette, bombe antigivre, liquide lave-glace,chaînes dans les régions fortement enneigées…)

- adapter sa conduite aux conditionsatmosphériques : repérer les endroits propices auverglas, modérer sa vitesse, éviter les manœuvresbrutales

Un autre bon réflexe : s’informer sur les conditions de circulation et météorologiques en contactant le0 826 022 022 (serveur vocal des Centresd’information routière) ou le 08 92 68 08 08(serveur vocal national de Météo France).

Et oui, la Loire peut savoir larguer les amarres. Uneéquipe « bien de chez nous » a, en effet, a participé,du 29 septembre au 6 octobre, aux « Voiles de Saint-

Tropez » (l’ancienne, et célèbre, New Large)… Il s’agit de lafinale du challenge Prada, qui réunit voiliers traditionnels etmodernes. L’équipage, constitué de 10 « locaux » et de 4« extérieurs », représentait tous les milieux et tous les âges.Il avait loué un grand voilier de référence : 18,28m delongueur, quelque 400 m2 de voilure, le fameux « CréditAgricole de Philippe Jeantot ». Pendant 8 jours, 280bateaux de 18 nationalités différentes se sont « offerts » desuperbes régates dans la baie de Saint-Trop. Chaque soir,les bateaux rentraient au port… pour repartir le matin : uneautre régate ! Sponsorisée par 4 entreprises locales, l’équipea voulu hisser les couleurs du Conseil général… pour« afficher notre fierté d’appartenir à ce département ». Leur catégorie comptait 30 bateaux. La Loire est arrivée 24e. Pas mal pour des amateurs qui réalisaient cette course pourla 2e année consécutive, et surtout, compte tenu d’unemétéo peu favorable pour un voilier de ce type. Alors, rendez-vous l’année prochaine… pour une nouvelleconquête.

TOUTES VOILES DEHORS !

Concours Photo

GUIDANCE LOIRE ET LE N° 2 PARAÎT ! Editée par les Maisons de l’Information sur laFormation et l’Emploi (MIFE), la revue GuidanceLoire n°2 centralise toute l’offre de formationcontinue de la Loire. Elle s’adresse aux spécialistesde l’insertion professionnelle, à toutes lesmairies du département, aux salariés et auxdemandeurs d’emploi adultes en recherche desolutions sur leur devenir professionnel, soit unflorilège de 250 adresses utiles pouraccompagner les porteurs de projets jusqu’à lacréation d’activité. Le Conseil général a financécette nouvelle édition pour 15 000 euros. Vous pouvez, notamment,trouver cette revue dans votre mairie.

Il s’agit du nombre d’enfants nés en 2001 etdomiciliés dans le département de la Loire.C’est un chiffre en progression depuis 1998.

LE CHIFFRE DU MOIS :

8697

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D O S S I E R

Avec une dizaine d’établissements – dont certains uniques en France – la Loire

propose une large palette de formations supérieures de haut niveau. Ses

grandes écoles rayonnent non seulement dans notre région mais aussi au delà

de nos frontières puisque certaines d’entre elles attirent des étudiants en

provenance du monde entier, conférant ainsi un caractère international à notre

territoire. Pour compléter ce panorama, un dossier sera consacré dans un

numéro ultérieur à l’Université de Saint-Etienne.

magazineLOIRE9

Grandes écoles Grandes écoles Le vivier des Le vivier des

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D O S S I E R

Recruter par concours et formerdes cadres de direction des orga-nismes des différents régimes de

la Sécurité Sociale… telle est la vocationdu Centre National d’Etudes Supérieu-res de Sécurité Sociale (CNESSS) fondéen 1960 et installé à Saint-Etienne depuis1978. Seul en France, cet organismestéphanois développe une activité tousazimuts : collaboration avec des organi-sations internationales (Association

Internationale de la Sécurité Sociale etBureau International du Travail), offresde formation de stagiaires étrangers (surplace ou en Côte d’Ivoire, en Algérie, auMaroc…). Le CNESSS accueille aussides délégations étrangères pour lesinformer sur le système de protectionsociale et les dispositifs français de for-mation. De même, il est en mesure d’ef-fectuer des missions d’audit et de forma-tion dans des pays étrangers. Par

ailleurs, ce centre est membre de l’As-sociation pour le Développement et laCoordination des Relations Internatio-nales pour exporter ses compétencesdans le monde et développer des actionsde coopération et d’échanges.

CNESSS - 27, rue des Docteurs Charcot42031 Saint-Etienne Cedex 2. Tél. : 04 77 81 15 08. Mail : [email protected] Site Internet : www.cnesss.fr – Minitel 3615 CNESS

Unique en France : le Centre National d’Etudes Supérieures de Sécurité Sociale

Installée dans une ancienne usine àétages de rubannerie, en plein cen-tre ville, donc en prise directe avec

les problèmes urbains, l’Ecole d’Ar-chitecture de Saint-Etienne (EASE)propose une formation en trois cyclesde deux ans conduisant au diplômed’architecte DPLG (Diplômé pour legouvernement). Son enseignementmet particulièrement en avant le rap-port entre architecture et urbanité,tant sous l’angle théorique que pra-tique. Cela permet une initiation del’étudiant à l’archiecture, à ses métho-des, ainsi qu’à ses savoirs, ses enjeuxhistoriques, artistiques, scientifiqueset techniques, culturels et sociaux.

Cet établissement cultive une largeouverture sur le monde en favorisant leséchanges internationaux de ses élèves.La proximité des 4 écoles d’architecturedes régions Rhône-Alpes et Auvergneles a conduites à développer des projetsen commun qui se sont concrétisés parla création des « Grands Ateliers del’Isle d’Abeau ».

Architecture et urbanité :l’Ecole d’Architecture de Saint-Etienne

Accessible à tous, sans aucunecondition d’accès, le Centred’Enseignement de Sa int-

Etienne du Conservatoire National desArts et Métiers (CNAM) offre un panelde seize filières dans des domainestrès divers. Deux organismes lui sontrattachés: l’Institut des Cadres Supé-rieurs de la Vente et l’Institut Natio-nal des Techniques Economiques etComptables ainsi qu’un centre deressources d’anglais et des enseigne-ments à distance.

En dehors du temps de travail et dans lecadre d’une convention tripartite avecles entreprises, ces formations peu-vent être soit suivies au centre, soit« vécues » via l’Internet, le télé-ensei-gnement et la visioconférence facilitantainsi la formation à distance. Lesconseillers pédagogiques du Centreaccompagnent individuellement lescandidats à la Validation des Acquis del’Expérience (VAE).CNAM - 24, rue Robinson – 42000 Saint-Etienne. Tél. :04 77 43 26 90. Site Internet : www.cnam-rhonealpes.fr

Accessible et à distance : une antenne du Conservatoire National des Arts et Métiers

EASE - 1, rue BuissonBP 94 – 42003 cédex 01. Tél. : 04 77 42 35 42.

Mel : [email protected] Site Internet : www.st-etienne.archi.fr

Le Conseil général soutientles grandes écolesLe Conseil général investit dans desprojets de développement etd’implantation de nouvelles écolesdans la Loire. C’est le cas, notamment,de l’installation à Saint-Etienne del’antenne Optique industrielle deSup’Optique, 1ère grande écolefrançaise d’optique.Par ailleurs, il contribue à desinvestissements importants relatifs àdes projets précis dans les écolesexistantes.Exemples :• Le transfert de l’Ecole de commerce deSaint-Etienne sur le site de l’EspaceFauriel a été financé à hauteur de 45%par le Département soit 4,25 M. d’euros.

• L’E.N.I.S.E. : le Conseil général a donnéson accord pour participer à certainesopérations prévues dans le contrat deplan Etat-Région 2000-2006, commel’extension de locaux administratifs.

• L’Ecole d’Architecture de Saint-Etienne : l’institution départementaleaide au financement de son extension età sa réhabilitation, pour 457.000 euros.

• L’Ecole des Beaux-Arts de Saint-Etienne a bénéficié d’une subvention de38.500 euros en 2002 pour la 3e

Biennale Internationale Design,organisée sous la houlette de cette

école.

Le Conseil général prendpart aussi, pour 152.000euros, à la restructurationet à l’extension de larésidence des élèves del’Ecole des Mines de Saint-Etienne. Les travaux sonten cours. Par ailleurs il aapporté son aide (1,14million d’euros) pour ladélocalisation à Roanne dela formation d’ingénieurtextile de l’Institut Textileet Chimique (ITECH).

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tionales avec 1 000 créateurs venusde 80 pays des 5 continents. Plusd’une semaine où se sont succédéscolloques, séminaires, défilés demode, expositions, rétrospectives,remises de prix…) permettant d’a-border toutes les dimensions dusujet, de favoriser des échanges fruc-tueux et de mettre en valeur lesavoir-faire des professionnels.Ecole des Beaux-Arts - 15, rue Henri Gonnard42000 Saint-Etienne. Tél. : 04 77 47 88 00. Site Internet : www.institutdesign.com

Pilier de la Biennale du Design :l’Ecole des Beaux-Arts de Saint-Etienne

Aujourd’hui, 800 élèves ont choisil’ENSM.SE pour la qualité de sonenseignement et de son potentiel derecherche, véritable sésame vers despostes à responsabilité dans l’indus-trie.A cet égard, la formation phare del’Ecole – le diplôme d’IngénieursCivils des Mines – se décline en sixgrands domaines (informatique, maté-

riaux,procédés industriels, recherche etdéveloppement en génie des procédés,éco-industries, ingénierie et gestionindustrielle). Sur ce cursus se greffentplusieurs Masters spécialisés, la forma-tion alternée sous statut salarié et 5 cen-tres de recherche.Ecole des Mines - 158, cours Fauriel42023 Saint-Etienne Cedex 2 - Tél. : 04 77 42 01 23.

Un fleuron de l’enseignement supérieur : l’Ecole des Mines de Saint-Etienne

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TOUS… AZIMUTS !AZIMUTS, c’est le nom de la revue de design éditée depuis 1991 par l’Institut régional pour le développement du design. Les étudiants du 3e cycle design de l’Ecole desBeaux-Arts en assurent le comité de rédaction. Un nom qui suggère l’approche du design à partir de points de vue multiples et la singularise parmi les revues profes-sionnelles. Cette revue est tirée 2 fois par an à 5 000 exemplaires et diffusée au plan international (Allemagne, Espagne, Grèce, Slovaquie, Etats-Unis…) et national(organismes culturels, institutions publiques, professionnels du design, architectes, écoles d’enseignement supérieur, librairies spécialisées et nombreux musées).

D O S S I E R

L’ENSM CRÉE UN CENTRE DE MICROÉLECTRONIQUE

La rentrée 2002 n’a pas été une rentrée ordinaire pour l’ENSM.SE. En effet, elle a ouvert partiellement un 5e Cen-tre de recherche à Gardanne, le centre de microélectronique de Provence « Georges Charpak » qui sera totale-ment opérationnel en 2005.Cette implantation viendra compléter les six domaines de spécialisation de Saint-Etienne par deux nouvellesoptions : Génie industriel pour la microélectronique et les micro-systèmes, Conception de composants et circuitspour la micro-informatique et les micro-systèmes.Cet établissement formera à terme 330 ingénieurs par an. Pour atteindre le nombre de 50 diplômés sur le Centrede Gardanne, l’ENSM.SE portera à 200 élèves ses promotions annuelles.Pour garantir à ce Centre une ouverture sur l’avenir et l’excellence de ses recherches et de sa pédagogie, l’Ecoledes Mines s’est associée à des personnalités mondialement reconnues, les prix Nobel de physique : Horst Stör-mer et Georges Charpak. Son directeur, Robert Germinet, entretient des liens d’amitiés avec ce dernier et partageavec lui les mêmes conceptions de la formation scientifique… notamment l’apprentissage par l’action. Lespédagogies innovantes du Centre de Provence, comme celles de Saint-Etienne, contribueront à former des ingé-nieurs « ingénieux », réactifs, capables d’anticipation, profils que recherchent les entreprises d’aujourd’hui.

S i l’Ecole des Beaux-Ar ts deSaint-Etienne figure parmi lesétablissements les plus réputés

de l’héxagone, c’est grâce non seule-ment à la qualité des formationsqu’elle délivre dans le domaine artis-tique, le design et la communication,mais aussi à la Biennale InternationaleDesign – la seule du genre en France.La 3e édition qui vient de se déroulerdu 16 au 24 novembre s ’ inscr i tincontestablement dans le calendrierdes grandes manifestations interna-

On ne présente plus l’Ecolenationale supérieure des Minesde Saint-Etienne (ENSM.SE) !

Son histoire remonte au 2 août 1816,date de l’ordonnance royale de LouisXVIII qui fonde à Saint-Etienne uneEcole des Mineurs… Il faudra attendre1890 pour qu’elle soit enfin officiel-lement reconnue comme une école des-tinée à la formation d’ingénieurs desmines. En 1932, elle quitte Chante-grillet pour s’installer dans un bâtimentspécialement construit pour l’accueillir,Cours Fauriel, qu’elle n’a pas quittédepuis.

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D O S S I E R

Premier établissement d’enseignement supérieur créé à Saint-Etienne parle Ministère de l’Education Nationale en 1961, l’Ecole Nationale d’In-génieurs de Saint-Etienne (ENISE) forme des ingénieurs dans les domai-

nes de la conception, de la réalisation et de la conduite des systèmes de pro-duction, ainsi que de la mécanique et du génie civil. Elle accueille 600étudiants qui effectuent durant leur scolarité trois stages en milieu industriel– souvent à l’étranger : une pédagogie originale sur laquelle se fonde sa réus-site. Mais sa notoriété repose aussi sur des recherches de pointe tels que l’in-formation graphique, les sciences de la vision, de la tribologie, les procédéshautes températures et l’usinage à grande vitesse.ENISE - 58, rue Jean Parot – 42023 Saint-Etienne Cedex 2. Tél. : 04 77 43 84 84. Mail : [email protected]

Formation et recherche en pointe :l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Saint-Etienne

Premier établissement de ce typeagréé en Rhône-Alpes/Auvergneet l’un des tout premiers au

niveau national, l’Institut Supérieurdes Techniques Productiques (ISTP)délivre un Diplôme d’Ingénieur Spé-cialité Génie Industriel (options « Sys-tèmes de production » ou « Produc-tion et environnement ») dans lecadre de la formation continue ou parapprentissage. Cette école d’ingénieurpar alternance, qui travaille en étroitpartenariat avec les entreprises, est enpointe à plusieurs titres en France :c’est l’une des plus importantes par lenombre d’élèves (flux annuel de 300élèves), l’une des plus expérimentées(elle a été créée en 1991) et l’un despremiers organismes de formation qui aobtenu une certification de qualité ISO9001.ISTP - 3, rue de la Productique - 42952 Saint-EtienneCedex 9. Tél. : 04 77 91 16 30. Mail : [email protected] Internet : www.istp-france.com

Certifié ISO 9001 (Version 2000)l’Institut Supérieur desTechniques Productiques :une école d’ingénieurpar alternance

L e Groupe Ecole Supérieure de Commerce deSaint-Etienne s’affirme aujourd’hui comme unpôle d’enseignement supérieur incontournable

en Rhône-Alpes et propose un vaste panel de forma-tions dont le recrutement va du bachelier (BTS ActionCo) à l’étudiant issu d’IUT et au cadre d’entreprisedésireux de re-dynamiser sa carrière en suivant unMaster spécialisé (Achat ou Logistique).Cet éventail de formations vient de s’étoffer de 2 MBAen E-management et en Commerce International. Cesprogrammes sont l’aboutissement de partenariats avecdeux prestigieuses universités américaines et confir-ment la dimension internationale de l’école.

Assistants export, cadres à vocation internationale, auditeurs, contrôleurs de gestion,acheteurs, logisticiens… 60 des diplômés de l’ESC Saint-Etienne trouvent un emploiavant même leur sortie. Un chiffre qui classe cette école parmi les meilleures ESC desa catégorie. Des résultats plus que probants, confortés par une augmentation de 30%des effectifs lors de la rentrée 2002.ESC - 51-53, cours Fauriel – BP 29 – 42009 Saint-Etienne Cedex 2. Tél. : 04 77 49 24 50. Mail : [email protected] – Site Internet : www.esc-saint-etienne.fr

Ouverture internationale du groupeESC Saint-Etienne

L’Institut Régional UniversitairePolytechnique (IRUP) proposedepuis 1995 des formations

supérieures (Bac+1 à Bac+5) tantdiplômantes (diplômes ou titres homo-logués) que professionnalisantes (situa-tion professionnelle réelle) en alter-nance. Les domaines de formationsproposés sont les suivants : la Mainte-

nance industrielle en environnementnucléaire, la Gestion Technique desEspaces Industriels et Tertiaires, laMaintenance des Systèmes à Comman-des Numériques, et la gestion des Struc-tures d’Insertion avec validation duDESS gestion des Entreprise d’Insertionde l’Université de Marne-la-Vallée et lacomptabilité (préparation au DCEF).

Ces formations s’adressent aux jeunesde moins de 26 ans dans le cadre ducontrat d’apprentissage et de qualifica-tion mais aussi aux adultes dans le cadrede la formation continue.IRUP - 49, cours Fauriel – BP 369 – 42050 Saint-EtienneCedex 2. Tél. : 04 77 46 21 64. Mail : recrutement@ irup.com Site Internet : www.irup.com

Pour des formations supérieures diplômantes et professionnalisantes : l’Institut RégionalUniversitaire Polytechnique

Séance de e-learning à l’ISTP

Page 13: Michel Troisgros Chef, de grand- père en petit-fils

QU’EST-CE QUE TU

FOOT ?D’un côté, les Editions du

Signe (Strasbourg) qui,après avoir édité une

bande-dessinée sur « Le Maire et lescitoyens », envisageaient de recon-duire l’expérience sur le thème dufootball. De l’autre, le District defootball de la Loire, emmené parson vice-président Thierry Delolme,qui souhaitait promouvoir son sport,via une « information dense et com-plète sur le football ». Les deux parties ne pouvaient que serencontrer et élaborer un projet encommun, validé, au final par la Liguefédérale amateur de football.Le scénario de la BD, signé Roger Sei-ter, « un grand nom de la BD », met enavant les valeurs humaines de ce sportd’équipe : lutte contre le racisme etcontre la violence, fair-play des équi-pes, investissement des bénévoles…et nous entraîne dans les aventures deSeefiann, depuis ses rêves footballis-

tiques au cœur de sa Guyane natalejusqu’aux réalités d’une équipe profes-sionnelle.Vendu dans un premier tempsexclusivement aux 21 000 clubsfrançais, « La BD du foot » devraitêtre commercialisée d’ici un an engrande distribution. Le but avouéest de « permettre des rentréesd’argent aux clubs ». En achetant

dès maintenant l’ouvrage auprèsdu club le plus proche de chezvous, vous participerez donc à sondéveloppement. Et puis, comme lesouligne Thierry Delolme, « le livrepeut aussi faire l’objet d’un cadeaude Noël sympa pour tous les petitsLigériens » !Plus de renseignements sur http// :www.loire.fff.fr

magazineLOIRE21

Mélopie se décrit comme une« méthode révolutionnairepour apprendre la musique aux

enfants de 3 à 6 ans ». L’enseignementmusical est en effet basé sur le jeu : lesenfants apprennent le solfège via unthéâtre de marionnettes, s’initient au piano en déchiffrant unechanson, vont à la rencontre des instruments et des composi-teurs par l’intermédiaire d’un conte musical… Le Mini-Conservatoire de Mélopie est un organisme national(250 professeurs et 6 300 élèves) agréé par le ministère de laJeunesse et des Sports. Bonne nouvelle, plusieurs classesont été créées à la rentrée à l’école de musique et de dansede Valbenoite, à Saint-Etienne. Chaque semaine, OdileVignal, directrice de l’école et professeur Mélopie, accueilleles tout petits et développe, avec cette méthode, « toutesles potentialités qu’ils portent en eux ». Car, selon les créa-teurs de Mélopie, « 3 ans, c’est l’âge où l’on acquiert le plusdurablement les choses ».Pour 1h de cours hebdomadaire, il vous en coûtera 38 € parmois (déductibles à 50 % pour les personnes imposables).Des frais de matériel (livres de contes, cahiers de solfège,CD…) sont aussi à prévoir. Ces fournitures sont effective-ment indispensables à l’enfant pour réviser à la maison, etpourquoi pas, initier ses parents à la musique…Inscriptions à l’école de musique, tous les soirs, de 16h30 à 18h30, sauf le mercredi. Renseignements et inscriptions : 06 81 19 68 41

I N F O S J E U N E S

MOKSHAUn groupe zenMoksha, une jeune formationoriginaire de la Vallée du Gierqui donne dans le rock-fusion,vient d’autoproduire un CD,Blend Rock, aux textes franco-anglais engagés. Engagementen faveur des sans-papiers(Now this is your land), critiquede la génération M6 et TF1 (Tu t’assassines), incitation àl’anti-conformisme (Soledad),dénonciation des excès de laville (A song for the cities)…Mais les mots et les mélodiessavent aussi se faire plus doux,comme dans cette sensuelleValse des sens. 1-2-3, 1-2-3…Les quatre garçons – Max(basse), Mick (batterie), Erik(voix, guitare) et Simon (guita-re) – nous offrent ici unbouillonnant mélange, tantmusical (rock, pop, reggae…)que spirituel. Très attiré parl’Orient, le groupe a en effetemprunté son nom à un termehindouiste et bouddhiste signi-fiant « libération définitive de lasouffrance et des liens ter-restres ». Souhaitons leur donc un bonkarma pour leur carrière…Le CD de Moksha est disponi-ble chez le disquaire stépha-nois O’CD et dans la boutiqueCultura, dans la zonecommerciale de Givors. Contacts : 06 88 79 89 58 [email protected] Championnats du Monde : « J’y

serai »

Mélopie : le conservatoiredes tout petits

Cinquante jeunes ligériensvivront un événement sportifexceptionnel, du 27 au 29

août prochain, en assistant à Paris,aux Championnats du Monde d’Ath-létisme. Organisée par le Conseilgénéral, le Comité départementald’athlétisme et la Direction départe-mentale de l’UNSS, la sélection descandidats s’effectuera par le biais de6 épreuves sportives (4 compétitionssur piste, 1 course hors stade et 1cross), composant un challenge. Ceprojet s’inscrit dans le cadre de l’o-pération « 6 000 minimes à Paris,2003 Saint-Denis », projet d’accom-pagnement des IX Championnats

du Monde d’Athlétisme, de la Fédé-ration Française d’Athlétisme et duGIP Paris 2003. Ouverte à tous lesjeunes gens et jeunes filles nés en1986-1987 (cadets), 1988-1989(minimes), 1990-1991 (benjamins),inscrits dans un collège de la Loireet détenteurs d’une licence FFA ouUNSS, l’opération « challenge descollèges » se déroulera duranttoute l’année scolaire 2002-2003.Au final, 6 places seront attribuéesaux cadets (les 3 meilleurs cadets etles 3 meilleures cadettes) et 28places aux minimes et benjamins(les meilleurs résultats, quels quesoient la catégorie et le sexe). Pour

laisser une petite place au hasard,6 places seront tirées au sort pourdes benjamins et minimes ayantparticipé au challenge. Enfin, les 10places restantes seront à gagnerpar de jeunes arbitres, au termed’épreuves sur piste, hors stade etcross… Car, comme le souligne ledirecteur des Sports au sein duConseil général, « sans arbitres, iln’y a pas de sport ».Les 50 chanceux passeront ainsi 3jours à Paris, entre journées de com-pétitions et visite de la capitale. Ledéplacement se fera en car et l’héber-gement sera assuré à la résidence del’Ecole Centrale à Chateney Malabry.

Pour plus de renseignements, contactez les clubs d’athlétisme et les collèges du département.

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magazineLOIRE22

L A V I E E C O N O M I Q U E

enjeu de cette rénovation n’estpas négligeable pour l’avenirde l’aéroport. Avec ce nouvelenrobé, la plate-forme répond

en effet aux exigences des compagniesdéjà implantées sur son sol, Ryanair etKhalifa. Mais, il s’ouvre aussi de nou-velles opportunités de développement,notamment sur le secteur des charters,un marché peu accessible jusqu’ici, cartributaire d’avions « gros porteurs »trop lourds pour atterrir à Saint-Etienne. Ces travaux devraient, qui plusest, correspondre aux attentes des nou-velles compagnies européennes quiapparaissent depuis la déréglementa-tion du ciel européen et qui recher-chent des sites aéroportuaires à leurportée (au niveau de l’accès et dubudget). L’arrivée sur le sol ligérien, au1er octobre, de Ciao Fly, qui, en assu-rant une liaison vers le nord de l’Italie,met en relation les entreprises de laLoire avec tout le bassin industriel mila-nais, en est un excellent exemple.

D’AUTRES CHANTIERS EN PRÉVISIONAprès la reconfiguration de l’aéro-gare, dans le cadre du Plan Aéroport2000, à l’occasion de la Coupe duMonde de football, la rénovation de lapiste (augmentation de sa résistance etmodification des courbes des viragessur les bretelles Alpha et Bravo) cons-tituait une nouvelle étape primordiale

pour l’aéroport, attendue depuis 14ans. Sa réfection apparaissait effective-ment comme une priorité absolue.D’autres engagements de travaux sedessinent déjà, comme la rénovationde l’autre moitié du parking avions etdes installations d’atterrissage oul’extension de l’aérogare pour ac-cueillir simultanément deux avions enphase d’embarquement et deux enphase de débarquement. L’aéroportd’Andrézieux-Bouthéon a manifeste-ment, plus que jamais, l’intention departiciper à l’attractivité et au déve-loppement économique du territoire.

LE FUTUR 2e AÉROPORT DE RHÔNE-ALPES D’ICI 10 À 15 ANS Le devenir de l’aéroport d’Andrézieux-Bouthéon doit être appréhendé dansune logique rhônalpine dès lors que

notre région a l’ambition de se situer aumême niveau que ses homologuesd’Espagne, d’Allemagne ou d’Italie.A cet égard, rappelons que l’Ouest deRhône-Alpes concentre plus de 35%de l’emploi industriel et plus de 17%du nombre total d’entreprises. LoireSud est l’épicentre de la mécaniqueavec la plus forte concentration dePME-PMI en France.Pour que notre département jouedonc pleinement son rôle dans l’ave-nir, il doit d’une part, disposer d’in-frastructures à la hauteur des exigen-ces du développement économique etd’autre part, répondre à la demandelocale.L’aéroport d’Andrézieux est un élé-ment essentiel de l’aménagementéquilibré du territoire qui constitueune véritable alternative à l’aéroportlyonnais tout en maintenant un niveaude services de qualité.

La piste d’atterrissage et une partie du parking avions de l’aéroport

d’Andrézieux-Bouthéon ont bénéficié, en août dernier, d’un petit lifting. La

piste, longue de 2,3 km et large de 40 m, a été entièrement refaite, de manière

à permettre l’arrivée d’avions de 70 tonnes et plus. Un atout supplémentaire

de taille pour l’aéroport international de Saint-Etienne.

ANDRÉZIEUX-BOUTHÉON :

Une nouvelle piste… aux étoiles

- 7 000 m3, soit 14 000 tonnes,de matériaux transportés

- 4 000 tonnes de matériauxdéplacées par jour

- 1 280 rotations de camions- 60 personnes pendant 13 jours- 32 000 tonnes d’enrobés- 129 feux positionnés sur le

latéral de la piste

L’ en chiffres

La rénovation de la piste

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magazineLOIRE23

D’une surface de 4 000 m2,il permettra aux industrielsde développer des projetsinnovants et de nouvellesapplications qui génèrerontdes emplois.

La participation du Conseil généraldans la réalisation du Pôle OptiqueVision – plus d’1,5 million d’euros –est significative de son implication enfaveur de l’innovation. Par sa politiquede soutien, l’Assemblée départemen-tale encourage fermement l’ensembledes actions innovantes des acteurséconomiques locaux. Dans ce cas pré-cis, elle se manifeste de plusieursfaçons : des contributions financièresdirectes (participation à la construc-tion de la nouvelle usine de ThalèsAngénieux S.A., à Saint-Héand), desinvestissements dans la recherche,dans du matériel de pointe ou encoreen élaborant des projets à plus longterme. Ainsi, le Conseil général tra-vaille actuellement, dans le domainede la mécanique, sur le futur Centreeuropéen des biens d’équipements,en partenariat avec Saint-EtienneMétropole et la Chambre de Com-merce e t d ’ Indus t r i e de Sa in t -Etienne – Montbrison.

L’OPTIQUE, TECHNOLOGIE DU IIIe MILLÉNAIRELe pôle Optique Vision se trouve doncau cœur d’un enjeu de taille pour laLoire. Pôle de niveau national et inter-national, à la frontière du monde del’optique, de la vision et de la méca-nique (dans les années à venir, l’indus-trie automobile sera en effet révolution-née par l’optique), ildevrait permettre àla Loire de dévelop-per l’emploi et dedevenir un départe-ment de pointe en lamatière. Et l’expertdu Conseil générald’affirmer : « L’op-tique sera la technolo-g i e du I I I e m i l l é -

naire ».

L A V I E E C O N O M I Q U E

e pôle Optique Vision va reposersur le triptyque formation-recherche-entreprises. D’ici 3ans, entre 800 et 900 étudiants

(Istase, Dess Sciences et techniques ducontrôle, Sup Optique) le fréquente-ront. Cent vingt chercheurs y aurontélu domicile ainsi que trois laboratoires(LIGIV, déjà en place, LTSI et DIOM) etun bâtiment high-tech, véritable pépi-nière d’entreprises, accueillant start-upet bureaux R & D de grandes entrepri-ses, s’y sera installé. Selon le responsa-ble du service Politiques Territorialesdu Conseil général, « ces 3 acteurs sontindissociables. Il était donc logique de lesregrouper dans un même lieu ».

UN SOUTIEN SIGNIFICATIFLe bâtiment de haute technologie,dévolu aux entreprises innovantes – pro-jet dont le Conseil général est partenaireaux côtés de Saint-Etienne Métropole, laRégion Rhône-Alpes et l’Europe,devrait voir le jour début 2005.

PÔLE OPTIQUE VISION :

L

Si l’aménagement du pôle Optique Vision sur le site de Carnot (Giat) à Saint-

Etienne ne s’achèvera qu’en 2005, 80 étudiants du BTS opticien-lunetier et de

l’Istase ont déjà intégré les bâtiments à la rentrée de septembre. Chronologie

d’une construction dédiée à l’enseignement, la recherche et l’économie.

La Loire mise sur l’innovation

Petit glossaire

• ISTASE : Institut supérieur de techniquesavancées de Saint-Etienne• LIGIV :Laboratoired’informatiquegraphiqued’ingénierie de la vision• LTSI :Laboratoire detraitement dusignal etinstrumentation• DIOM :Dispositif optiqueet micro-onde

Au cœurd’un enjeude taillepour laLoire

Page 16: Michel Troisgros Chef, de grand- père en petit-fils

Favoriser le bio

Pour soutenir les filièresagricoles, le Conseilgénéral a signé uneconvention avecl’association Rhône-Loire-Ain pour le développe-ment de l’agriculturebiologique (ARDAB).Objectifs : l’élaborationd’un guide de l’agriculturebio, la sensibilisation desjeunes dans les écoles etdans 5 établissementsagricoles, l’installation de 3 fermes dedémonstration pourfournir un appui auxagriculteurs intéressés par une conversion enagriculture biologique et inciter à l’émergence de projets.

AGRICULTURE

Des subventionspour les produitsfermiers

Un soutien a été voté pourl’appui global aux produitsfermiers en général, etnotamment à la brique duForez et à la Fourme deMontbrison AOC(Appellation d’OrigineContrôlée).

E N D I R E C T D U C O N S E I L G E N E R A L

Tous les mois, la Commission permanente du Conseil général

prend des décisions, notamment celles qui relèvent de l’applica-

tion des différentes aides départementales. Elle assure le suivi et

l’exécution des initiatives votées par le Conseil général.

Réhabilitation des chaussées

En prévision des réhabilitations dechaussées qui seront effectuées en 2003,des travaux préparatoires vont êtreréalisés dès cette année (réfectiond’accotements, de fossés ou du réseaud’évacuation des eaux pluviales…). Le Conseil général a réparti plus de500 000 € de crédits entre les 3arrondissements de Montbrison, Roanne et Saint-Etienne.

VOIRIE

magazineLOIRE24

Extraits des séances des 9 et 30 septembre.

Un plus pour les musées deCharlieu

Dans le cadre de sa politiqued’aide à l’équipement desmusées, le Conseil générals’est engagé à aider le muséede la soierie et le muséehospitalier de Charlieu àrevoir l’éclairage de la salleprincipale afin de mieuxmettre en valeur lesexpositions temporaires.

CULTURE

A propos des soinsdans les établis-sements pourpersonnes âgées

La mise en œuvre de la réforme de la tarification dans lesétablissements hébergeant despersonnes âgées dépendantes estengagée depuis 2001. Vingt six d’entre eux ont déjà signéune convention avec le Conseilgénéral et l’Assurance Maladiepour la mise en œuvre d’unedémarche qualité et l’allocation demoyens destinés à la prise encharge de la dépendance et dessoins des résidents. La prise encharge de la dépendance par leConseil général est effective depuisle 1er janvier 2002, avecl’attribution de l’AllocationPersonnalisée d’Autonomie.D’ici la fin de l’année, 25 autresétablissements, sélectionnés parle Conseil général, signeront uneconvention afin de poursuivrel’effort de remise à niveau de cesstructures d’accueil en matièrede soins.

SOCIAL

Logement despersonnesdéfavoriséesDepuis le mois d’octobre, toutesles aides financières liées aulogement sont coordonnées etregroupées en un Fonds LogementUnique (FLU). Un vrai « plus » poursimplifier les démarches et lepaiement des bénéficiaires,souvent en grande difficultésociale. Le Conseil général a validéla charte relative à la création duFLU et a autorisé le Président àsigner la Convention avec lesdifférents partenaires.

Une Maison de la petite enfance à Balbigny

En quelques années, la population deBalbigny a progressé de plus de 10%entraînant ainsi un surcroît dedemandes de placement de jeunesenfants en crèche et halte-garderie.Pour répondre à ces besoins nouveauxet à ceux des communesenvironnantes, la Ville a acheté unterrain pour construire notammentune Maison de la petite enfance avecune crèche halte-garderie de 20 placeset un relais assistantes maternelles. LeConseil général participera pour prèsde 30% à cette opération estimée àplus de 350.000 €.

Mably : on agrandit la crèche

La crèche associative de Mably,gérée par l’Association des Mini-Crèches Roannaises, ne peutplus répondre aux besoins desfamilles du secteur. La commune adonc projeté d’en construire unenouvelle, d’une capacité de 15 litsd’accueil permanent et de 5 litspour l’accueil d’urgence ou pourdes enfants domiciliés à l’extérieurde Mably. Le Conseil général allouera une subvention correspondant à 40 % du montant estimatif des travaux.

ENFANCE

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magazineLOIRE25

attaché au Conseil généraldepuis 1980, le LaboratoireVétérinaire Départementalde la Loire rayonne sur deux

secteurs : la santé animale (contrôlesofficiels des cheptels) et l’hygiène ali-mentaire (contrôle de la qualitémicrobiologique des denrées alimen-taires). L’accréditation, délivrée en1998 par le COFRAC (Comité Fran-çais d’Accréditation), lui a conféré unereconnaissance formelle de sa compé-tence pour réaliser certaines analyses.

POURQUOI ANALYSER LES ALIMENTS ?Pour évaluer la qualité bactériologiqued’un aliment prélevé à un momentdéfini et en un lieu donné, puis tra-duire les éventuelles erreurs d’hygiènequi ont pu survenir en amont de safabrication ou de sa conservation, tant

au niveau de la salle de travail, dumatériel, des matières premières, desméthodes utilisées que du personnel.C’est ainsi que l’on pourra satisfaire

aux obligations régle-mentaires d’autocon-trôle, améliorer l’hy-giène d’une fabrication,déterminer la durée devie limite d’un produit.

QUELS ALIMENTS SONT ANALYSÉS ?Devant le risque micro-biologique, tous les ali-ments ne sont pas égaux.Un aliment à risque c’est :- un aliment composé dematières premières conta-minées (œufs frais en

coquille, lait cru, viande, coquillage…) - un aliment riche en nutriments (eau,sucre, matière protéique) qui permet-tent la multiplication microbienne,comme la crème anglaise ou la soupede poisson - un aliment cru ou peu cuit (steack tar-tare,moules marinières,mayonnaise…).

- un aliment fortement manipulé aprèscuisson (viande ou charcuterie tranchées,duchesse, pâtisseries de montage…)- un aliment qui, après cuisson, a pusubir des ruptures de liaison froide ouchaude.

QUI PEUT FAIRE APPEL AU LABORATOIRE ?Le laboratoire travaille avec environ200 entreprises. Qu’ils soient artisansou industriels, traiteurs ou pâtissiersou encore organismes de restaurationcollective , ils font appel au Labora-toire pour le contrôle régulier de leursproduits. Ils font aussi pratiquer desaudits d’hygiène de fabrication pouraméliorer leurs pratiques. Grâce à sonsavoir-faire, le laboratoire se posi-tionne comme un partenaire privilégiéen matière de conseil pour des solu-tions spécifiques. Il est indépendantdes services vétérinaires et garantit laconfidentialité de ses résultats àchaque client.

DES ANIMAUX SAINSPOUR DES ALIMENTS SAINSLa sécurité alimentaire passe aussi parla prévention chez les animaux dudéveloppement de maladies transmissi-bles à l’homme, afin que les denréesissues de ces animaux (lait-viande)soient consommables. Dans ce cadre,des dépistages sont effectués gratuite-ment pour les éleveurs. Pour tous cesservices, le Conseil général a consacréun budget d’environ 2 M € en 2002.

Q U E S T I O N / R E P O N S E

Pour optimiser la protection de la santé publique, la sécurité alimentaire, la

qualité des productions animales et l’aide au développement économique des

agriculteurs et des professionnels de la filière agro-alimentaire, le Laboratoire

Vétérinaire Départemental de la Loire effectue nombre de contrôles rigoureux.

QUI VEILLE SUR VOTRE ALIMENTATION ?

R

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magazineLOIRE26

L I V R E S

LE PROCÈS DE DIEU Bernard Niclout - Editions Bucdom noir

Un groupe de jeunes achève un stageréservé aux surdoués en voulant instruirele procès de Dieu. Un orage éclate,

dispersant les stagiaires. La pluie arrêtée, unefille du groupe est retrouvée inanimée. On lacroit morte. Un garçon est accusé du meurtre. A

partir de là, une mécanique infernalese met en marche, qui connaîtra sondénouement seulement plusieursannées plus tard. L’auteur sait à mer-veille jouer avec les nerfs du lecteur.Le portrait de ces jeunes gens trèsintelligents est saisissant : ils manientla philosophie avec facilité et « dis-jonctent » en voulant châtier eux-mêmes un soi disant meurtrier. Cetouvrage peut laisser perplexe àcause de la froideur dans l’expres-sion de la violence. Pourtant, le styleest alerte, efficace, la critique socialeassez percutante, et l’enquête poli-cière très prenante. LES TROIS

COURONNESDE BRENNUS

Gilles BardetEditions du Panthéon

Dans ce roman policier, le personnage principal,Jacques Bourguignon, témoin d’un banal acci-dent de voiture se retrouve mêlé à une affaire

aux nombreuses ramifications. Y sont impliqués lesdirigeants de la société d’assurance dans laquelle iltravaille, mais aussi des géologues. Avec un certaintalent, l’auteur imagine les rebondissements succes-sifs de l’action qui a pour décor la région roannaise,les Monts du Forez, et même… l’Amazonie. JacquesBourguignon, tour à tour proie et chasseur, faitpreuve d’audace et de témérité pour connaître le finmot de cette mystérieuse histoire. Le récit, peut-êtreun peu rocambolesque avec ses personnages parfoisstéréotypés, se laisse lire avec plaisir. Du rythme et dususpense jusqu’à la fin.

CLÉMENTINEJean-Louis Chantelauze - Editions de Borée/Terre de poche

L’abbé Jean-Louis Chantelauze retrace dans celivre la vie de sa mère Clémentine, née en 1883dans un hameau du canton de Viverols aux

limites du Puy-de-Dôme, de la Loire et de la HauteLoire. Le style assez sobre est par moments un peutrop descriptif. Le regard porté par Clémentine surson environnement est parfois empreint de bonssentiments. Mais le récit est constamment émailléde détails concrets, bien observés, sur la vie quoti-dienne d’autrefois : nourriture frugale, travaux deschamps très rudes, personnages hauts en couleursillonnant les campagnes, querelles religieuses… La narratrice va découvrirl ’univers urbain qui laf a s c i n e r a … M a i s e l l edéchantera en voulants’établir en ville, commedomestique. Plus tard,elle devra affronter lesépreuves de la GrandeGuerre, qui sont relatéesavec conviction. Bref, cetouvrage, malgré un peude monoton ie , sonnetoujours juste.

LA MONTAGNE AUX SABOTS Georges Rey - Editions de Borée/Terre de poche

Dans ce roman rural bien enlevé, on suitles aventures d’un jeune garçon aban-donné à Renaison par les comédiens

d’un petit cirque ambulant. Il sera recueillisuccessivement par plusieurs paysans desalentours, apprendra le travail du bois, et plusparticulièrement la fabrication des sabots aucontact d’artisans très pittoresques. Mais l’au-teur s’intéresse avant tout à faire revivre unepopulation attachante qui parle patois, enra-cinée dans les Bois Noirs et les Monts de la

Madeleine, aux confins de la Loire et de l’Allier. Cet ouvragerévèle, avec force détails, la technicité et la rudesse des arti-sans du bois, leurs luttes intestines et leur disparition procheau début de ce XXe siècle avec l’irruption du chemin de feret le début de l’exode rural.

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u fait de la fréquence trèsélevée de ce cancer, les spé-cialistes recommandent,depuis plus de 10 ans, la

mise en place dans notre pays d’undépistage systématique pour toutesles femmes âgées de 50 à 74 ans. Cesera effectif en 2004.Pour le moment, seuls 32 départementsont organisé ce dépistage généralisé ens’appuyant sur des associations diversesqui en assurent l’organisation. La Loire,avec l’association « Vivre », en fait par-tie ainsi, qu’en Rhône-Alpes, le Rhôneet l’Isère.Le financement de cette action desanté publique est assuré principale-ment par les organismes d’assurancemaladie et le Conseil général.

UN GESTE SIMPLETous les 2 ans, les femmes de 50 à 74ans sont invitées à faire pratiquer uneradio des seins.Aujourd’hui, l’implica-tion des femmes du département esttrop faible : sur 52 000 invitations,seulement 18 000 dépistages sontréalisés dans notre département. C’esttrop peu : un taux de 60% seraitnécessaire pour diminuer la mortalité.Il s’agit pourtant d’un geste simple.L’association « Vivre » adresse auxfemmes, une invitation leur permet-tant de faire pratiquer gratuitement

A signaler que la très grande majoritédes femmes présente un résultat tout àfait normal.En France, grâce à ce dépistage, 2216cancers du sein ont été identifiés en2000. Les taux de découverte detumeurs de petites taille sont élevés,de l’ordre de 35%. Dans 71% descas, les cancers découverts n’avaientpas encore entraîné d’envahissementdes ganglions.A méditer : des chercheurs suédois ontdémontré que le dépistage organisépermet de réduire la mortalité parcancer du sein de 21%.Il est donc essentiel de faire entrer cedépistage dans les bonnes habitudesqui permettent à chacun de prendresoin de sa santé.

D

Le cancer du sein est une menace pour toutes les femmes. Les statistiques font

état d’une courbe croissante de cette maladie au fil des années, sans aucun

fléchissement. Selon les données récentes, une femme sur dix souffrira au cours

de sa vie de cette maladie traumatisante.

S O C I A L

magazineLOIRE27

CANCER DU SEIN :

LE DÉPISTAGE S’IMPOSEMalgré toutes les sollicitations,

l’implication des femmes du département est trop faible ”“

une mammographie chez le radiologuede leur choix. Le dépistage organiséapporte des garanties sur la qualité decet examen. En effet, les femmesbénéficient de 2 radios au moins parsein. Tous les clichés sont examinéspar 2 radiologues différents, selon leprincipe de double lecture. En cas d’a-nomalie constatée lors de la premièrelecture, un bilan complémentaire peutimmédiatement être enclenché. Lesradiologues, tous agréés, effectuentdes contrôles réguliers de leur maté-riel. Dans les 15 jours suivant l’exa-men, les résultats complets sont trans-mis à l a pat iente a ins i qu’à sonmédecin traitant. La patiente récu-pére ensuite les clichés au cabinet deradiologie où l’examen a été passé.

UN DÉPISTAGE EFFICACELe dépistage permet de détecter defaçon précoce des anomal ies dequelques millimètres, non décelablesau toucher : c’est ce qui est primordial,car la précocité du diagnostic offre deplus grandes chances de guérison, avecdes traitements moins agressifs.

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I N I T I A T I V E S

ENFANTS :D’un bon pas pourun bon poids !

L’obésité représente unvéritable problème de santédans les pays industrialisés.

On parle de phénomèneépidémique qui touche un enfantsur dix à l’âge de 10 ans.

Depuis le mois de septembre 2002une expérience pilote de prise encharge de l'obésité se déroule endirection des enfants de 4 à 10 ansdans le quartier de Montchovet àSaint-Etienne grâce à la mobilisationde nombreux partenaires (ProtectionMaternelle et Infantile du Conseilgénéral, Ville de Saint-Etienne,Direction Départementale del’Action Sanitaire et Sociale,Inspection Académique, CentresHospitaliers de Saint-Etienne et duPays du Gier et plusieursassociations).Tous unissent leurs efforts pourlutter contre ce problème nutri-tionnel qui gagne du terrain. Un combat qui ne pourrait êtreremporté sans la collaboration del’ensemble des intervenants de lasanté tels que les médecinstraitants, les médecins scolaires, les pédiatres, les médecins de laPMI… Ceux-ci interviennentauprès des enfants pour dépisterle surpoids et auprès des famillespour les sensibiliser auxcomplications de l’obésité. Dansle cadre de l’opération « D'unbon pas pour un bon poids » sontproposés gratuitement auxenfants dépistés et à leur famille :une consultation individuelle parun médecin nutritionniste et desateliers collectifs animés par unediététicienne et une psychologue.Cette expérimentation pourraitêtre étendue dans l’avenir àd’autres quartiers.Renseignements Tel : 06.88.21.58.27

L’APPARTdans ses mursSaint-Etienne est une ville où le théâtre est

très bien implanté : elle compte un Centred’art dramatique et son école, 26 compagniesindépendantes et de nombreuses salles despectacles. L’APPART, association loi 1901, estune école de théâtre qui a pris une nouvelledimension en s’installant sur 2 étages dans unespace de 330 m2 en plein centre ville. Son pro-gramme aborde l’éveil théâtral, les techniquesvocales, l’expression corporelle, la diction, l’é-criture, la mise en scène, l’improvisation, etcomporte une représentation dans le cadred’un festival amateur. Des prestations externes sont réalisées auprèsdes éducateurs, des assistantes maternelles, oudans les lycées. Ces interventions ont des objec-tifs très différents, allant de l’initiation à l’appren-tissage de l’art dramatique comme outil péda-gogique à l’analyse comportementale, aumoyen d’un théâtre de mise en situation pourun entretien d’embauche.

Sollicité par la Fondation de France à tra-vers son projet « Il fait bon vivre dans

notre école », un jumelage entre une classede maternelle et une maison de retraite aété créé l’an dernier. Forte du succès decette expérience extrêmement riche, l’écolematernelle Jean Marliac à Pélussin a recon-duit son action et se réjouit de la partici-pation du Conseil général aux frais detransport des élèves. Jusqu’en avril 2003, laclasse rendra visite, une journée tous les 15jours, à une vingtaine de personnes âgéesvalides. Pour étendre les échanges avec des enfantsplus grands et plus attentifs à l’histoire et aupassé, une classe de CE1 s’associera à cetteactivité, en alternance avec la petite classe.Les élèves de la maternelle danseront,chanteront et joueront aux devinettes. Unlien entre les générations sera ainsi tissé,pour le plus grand bonheur des enfants, despersonnes âgées et des instituteurs.

QUAND LES GÉNÉRATIONS SE

RENCONTRENT

RENC’ART :

Des ateliers artistiquespour handicapésmoteurs

Peinture à l’huile, acrylique, aquarelle,pastels… Toutes les techniques de

peinture sont proposées aux adulteshandicapés moteurs dans un ateliersitué au 12, rue Notre-Dame à Saint-Etienne. Un atelier de céramique existeaussi au 6, rue Lamberton, qui accueilleles élèves attirés par cette activité. Lesenfants handicapés moteurs sont, eux,les bienvenus dans les mêmes locauxpour les cours de céramique. Renseignements : 04 77 33 00 04 ou 04 77 41 04 50

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L I B R E E X P R E S S I O N D E S É L U S

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GROUPE DE LA GAUCHE DÉMOCRATE ET SOCIALISTE

DÉCENTRALISATION,UNE NOUVELLE ÉTAPE

20 ans de Décentralisation ! Cesont les socialistes avec leslois Mauroy-Deferre de 1982-

1983 qui ont initié cette grande réforme endépit des milliers d’amendements déposéspar la Droite qui prétendait dénoncer ledémantèlement de l’Etat.

Aujourd’hui, tout le monde s’est rangé dansle camp des décentralisateurs mais nousredoutons que derrière le discours moder-niste ne se cache une réalité plus trivialeénoncée cet été par le ministre du budget :«Quand l’Etat ne peut plus donner de l’ar-gent, il donne de la liberté…». En fait, larelance du chantier de la décentralisation enmême temps que l’annonce des baisses d’im-pôts sur le revenu constituent un piège pourles élus des collectivités territoriales.

On peut craindre, en effet, qu’une accumu-lation de charges nouvelles pour les dépar-tements et les régions n’aboutisse à unebaisse des aides aux communes et aux villessans de réels moyens de mettre en œuvrel’élargissement de leurs compétencesactuelles. Au final, il ne faudrait pas que ledésengagement de l’Etat ne se reporte surles contribuables avec des impôts locauxparticulièrement inéquitables.

Nous restons d’ardents partisans de ladécentralisation mais pas à n’importequelles conditions :

- l’Etat doit rester le garant de l’équité et del’égalité des territoires et des citoyens ce quisuppose une répartition de la richesseentre les collectivités riches et pauvres pardes dotations budgétaires indexées entenant compte des besoins à venir.

- Tout ce qui peut être mieux fait par lescollectivités (Commune, Communauté deCommunes et d’agglomérations, Départe-ment ou Région) doit être décentralisé.Mais les transferts de compétences nou-velles doivent privilégier les transfertsdéfinitifs plutôt que de laisser les collecti-vités territoriales « faire leur marché ».

- Une nouvelle décentralisation ce n’est pas lesacre des notables, mais l’occasion d’un nou-veau partage du pouvoir avec nos conci-toyens et d’une démocratie plus participative.

Jean Louis Gagnaire,Conseiller général PS - St Etienne Sud Est 3

Secrétariat : 04.77.48.42.83 - Courriel : [email protected]

GROUPE DE LA MAJORITÉDÉPARTEMENTALE

LA DÉCENTRALISATION,AUTREMENT

D epuis 20 ans, les collectivitésbénéficiaires de la décen-tralisation ont montré leur

capacité à exercer les missions qui leuront été confiées. Néanmoins, la confu-sion des compétences et le croise-ment des financements sont aujour-d’hui à leur paroxysme, d’autant queles lois Chevènement et Vail lantétaient quelquefois en contradictionavec les lois Voynet et SRU !

Une remise en ordre s’impose et lePremier Ministre a souhaité mettre enplace des « Assises des libertés loca-les » dont l ’objectif est de faireremonter du terrain des réflexions surl’organisation et la nouvelle étape dela décentralisation.

La vision, aujourd’hui, de la décen-tralisation sera plus particulièrementcelle de l’initiative locale. C’est au tra-vers de l’expérimentation que pourraêtre décidé tel ou tel transfert decompétence.

Mais, on ne saurait accroître les trans-ferts de compétences sans prévoir lesressources correspondantes. Les collec-tivités doivent avoir des ressourcespérennes et dynamiques. La futureréforme devra instituer le principe d’au-tonomie financière des collectivitéslocales et ce principe devrait être inscritdans la Constitution afin de les prému-nir contre une substitution des impôtslocaux par un alourdissement constantdes dotations d’Etat.

Les collectivités locales ont montréqu’elles savaient mieux faire que l’Etatà l’échelon local. Elles ont montré leurcapacité à maîtriser la fiscalité, saufévidemment dans les cas de transfertde charge comme l’APA. Je souhaitequ’elles aient maintenant les moyensd’être plus efficaces dans des blocs decompétences plus cohérents et claire-ment définis.

Pascal ClémentAncien Ministre, Député,

Président du Conseil générale-mail : [email protected]

GROUPE COMMUNISTE ETPARTICIPATION CITOYENNE

FACE AU MARCHÉ, LE SERVICE PUBLIC

Depuis des années, au nom de la ren-tabilité et de la modernité, les pri-vatisations d’entreprises nationales

se succèdent, les attaques contre les servicespublics se généralisent. Les conséquencesde ces politiques sont connues : exclusiondes populations, dégradation de la qualitédu service, précarisation et réduction del’emploi, mise en concurrence des salariéset des activités, disparition des sites deproximité (La Poste, EDF)

Pourtant, l’introduction du capital privé, etpartout, l’empire des marchés boursiers,conduirait de facto à faire prévaloir les exi-gences de rentabilité financière. Or, l’ex-périence l’atteste, celles-ci s’avèrentincompatibles avec les besoins des popu-lations. Le krach électrique en Californie,les hausses de prix et les mises de fondspublics nécessaires pour pallier l’incurielibérale, la faillite d’ENRON, la situationdes chemins de fer britanniques sont révé-lateurs des impasses du double mouve-ment de libération et de privatisation desservices publics. Plus près de nous, les dif-ficultés actuelles de libéralisation deFrance Télécom, le scandale des surfactu-rations imposées par tous les opérateursde téléphonie mobile en témoignent.

D’ailleurs, les salariés de EDF-GDF qui sesont mobilisés massivement, mais aussi lesenseignants et les cheminots, ont clairementsitué les enjeux : consommateurs, salariéscitoyens, nous sommes tous perdants.

Bon nombre d’élus, notamment ruraux,d’usagers ne veulent pas d’un servicepublic qui accompagne le déclin des terri-toires. Au contraire, ils doivent être unoutil de développement au service durenouveau de nos collectivités.

Pour autant, il apparaît nécessaire d’élar-gir les droits démocratiques des salariés,des usagers, et des élus, il n’est pas sup-portable, en effet, que seule une poignéed’individus puisse décider, pour tous, lesorientations de ces entreprises. A ce titre,nous avons engagé une réflexion avecd’autres partenaires pour que nous nousengagions à développer des initiatives quipermettront de pérenniser et rénover leservice public.

Marc Petit, René Lapallus, Alain Pecel, Serge Vray

Page 22: Michel Troisgros Chef, de grand- père en petit-fils

Stéphanois de naissance, Jean Guitton aura été le premier laïc invité au concile

Vatican II… d’abord par Jean XXIII… puis par Paul VI, dont il était l’ami

fidèle. Intellectuel catholique, il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages

dans lesquels il exprimera sa foi face au rationalisme absolu de

son siècle.

magazineLOIRE30

activité de jeune intellectuelet suit les enseignements deJulien Gracq, Jacques Fauvet(futur fondateur du Monde),et du père Congar. Ami dugénéral Weygand, il ne cachepas, dans son Journal de cap-tivité, sa grande confianceenvers le maréchal Pétain.Nevoulant pas se renier après laLibération, le comité d’épu-ration le rétrograde.De l’uni-versité de Montpellier, il estenvoyé au lycée d’Avignon.Mais , i l es t obst iné. LeConsei l d’Etat f init parlever la condamnation… et,il reprend ses cours à l’uni-

P O R T R A I T D ’ H I E R

ean Guitton est né le18 août 1901, dansune famille aux raci-nes chrétiennes pro-fondément ancrées.En revanc he, son

père, ingénieur de formationet entrepreneur, tourné versune certaine modernité,tranche par son non-confor-misme. De son enfance, ilretiendra cette phrase de samère : « il [faut] rétablir lepont entre les modernes qui n’ontpas la foi et les croyants qui n’ontpas l’esprit moderne ».

LA PHILO !En octobre 1917, il monte àParis et s’installe au 104, ruede Vaugirard, chez les frèresMaristes.Y séjournerontaussi deux François : Mauriacet Mitterrand.Petit, d’aspect timide, Jean Guitton est surtout remar-qué pour sa fausse candeur,et sa vraie gaieté. Doué etattiré par la peinture, il doitrenoncer, sous la pressionparentale, aux Beaux-Arts.Il intègre alors l’École Nor-male Supérieure, et passel’agrégation de philosophieen 1923. Professeur en

« khâgne » à Lyon, il se lied’amitié avec un de ses élè-ves, Louis Althusser, dont laconversion au marxisme ledésespère. En 1933, il sou-tient sa thèse : le Temps et l’é-ternité chez Plotin et Saint-

JEAN GUITTON, l’auditeur laïc de Vatican II

Jversité de Dijon puis, en1954, à la Sorbonne.En 1961, il est élu à l’Aca-démie française, au fauteuilprécédemment occupé parLéon Bérard, ambassadeurde France au Vatican de1940 à 1944.

ROME !Rome ! Jean Guitton s’yrend en qualité d’observa-teur laïc du concile VaticanII : une première dans l’his-toire de l’Eglise, à l’invitationdu Saint-Père. En 1963, il estmême autorisé à prendre laparole, lors de la séance declôture. Son interventionporte sur une de ses grandespréoccupations : l’unité deséglises chrétiennes.En 1987, il est reçu à l’Acadé-mie des Sciences Morales etPolitiques.A la fin de sa vie, ilrenoue un dialogue remarquéavec François Mitterrand…

Augustin.

UN « JOURNAL DE CAPTIVITÉ »Il est chétif… et pourtant !Jean Guitton est mobilisé,en qualité de normalien,comme of f ic ier d’état-major à Clermont-Ferrand.C’est là qu’il est fait prison-nier, avec toute son unité,en ju in 1940. Dans son« Oflag », il continue son

En 1961, il estélu à l’Académie

française.

Page 23: Michel Troisgros Chef, de grand- père en petit-fils

magazineLOIRE31

i l s d e P i e r r e ,Michel est tombétrès tôt dans lamar mite… les

marmites plus exacte-ment . D’un cô té , l amarmite des Troisgros,« professionnelle et tech-nique », de l’autre, celled’Anna Forte, sa grand-mère maternelle origi-naire du Frioul italien, « tradi-tionnelle, simple et goûteuse ».Cette enfance et cette adoles-cence pa s s ée s d an s « un eatmosphère de gourmandise »,comme il le dit lui-même,conduiront tout naturellementMichel vers l’école hôtelière :« ça s’est fait comme une évidence ».C’est d’ailleurs en apprenant lemétier à Grenoble, qu’il ren-contrera Marie-Pierre, celle quideviendra son épouse… et lesourire de la maison Troisgros.

PÉRIPLE INITIATIQUEMichel n’a pas choisi la facilité.I l a voulu se for mer à sonmétier ailleurs, avant de reve-nir travailler au sein de l’entre-prise familiale. En compagnie

de Mar ie -P ier re, i laccumulera ainsi lesexpériences à travers lemonde, découvrant icie t l à d e n o u v e a u xmodes de restauration.De Paris à Lausanne, deBruxelles à New York,d’Eugènie-les-Bains àSan Francisco, de Tokyoà... Roanne. On est en

1982. L’enfant rentre au pays àla mort de son oncle, Jean.Au début, le fils restera dansl’ombre de son père, puis lesresponsabilités viendront, avecla conf iance. Jusqu’à « laresponsabilité de toute la maison »dès 1995.Puisant dans ses voyages et sadouble culture, Michel donneravite un souffle nouveau au res-taurant. C’est ainsi que dans sesplus récentes créations, figu-rent les rognons de veau auxanchois et aux côtes de romaine oula selle d’agneau avec son toast delégumes à l’huile d’olive… desplats largement inspirés del’Italie de par ses racines mater-nelles. La cuisine de Michel a lesouci de se renouveler sans

cesse : « la cuisine d’aujourd’huiest en mouvement, elle est libre,créative et évolutive », assure-t-il,mais elle reste toutefois fidèleaux plats qui ont fait la répu-tation de la maison : saumon àl’oseille, homard cancalais,filet de bœuf au fleurie et à lamoelle… Même si la carte sefait changeante au gré des pro-duits de saisons.C’est aussi en 1995 que Michel etMarie-Pierre ont l’idée de créerLe Central,une sorte de « café-épi-cerie », dans un ancien hôtel desannées 20. Le Central est très dif-férent du restaurant étoilé etfestif. « C’est un lieu convivial,accessible,à la cuisine malicieuse »,explique Michel. Et la carte del’authenticité et de la simplicitéest juste : le Central connaît unvéritable succès… bien au-delàde nos frontières : en 1997, unpetit Central a en effet vu lejour au Japon, en associationavec les grands magasins Oda-kyu, déjà à l’origine de l’ouver-ture de 4 boutiques à l’enseigneTroisgros dans l’Empire duSoleil Levant. Ou l’exportationréussie d’un savoir-faire étoilé !

P O R T R A I T D ’ A U J O U R D ’ H U I

Fondée en 1930, la maison Troisgros, basée à

Roanne, est l’un des fleurons de la haute

gastronomie française. Après Jean-Baptiste,

puis Jean et Pierre, c’est aujourd’hui au tour de

Michel et son épouse Marie-Pierre de se montrer dignes des trois

étoiles Michelin gagnées au fil du temps par les trois générations.

Dans la famille Troisgros, on demande le petit-fils.

Michel Troisgros

Des platslargementinspirés de

l’Italie de parses racinesmaternelles

Conseils d’ungrand chefpour les fêtesA l’approche des fêtes,Michel et Marie-PierreTroisgros ont acceptéde nous livrer quelques-uns de leurs « trucs »pour étonner vosconvives.

– Si vous servez du foiegras, laissez de la fleurde sel et du poivre surla table. Vos invitéspourront donner untour de moulin à poivreet à sel dessus justeavant de le déguster.Cela lui donnera unpetit croquant trèsagréable.

– Ne pas hésiter àutiliser des épices dansvos plats de fêtes(cannelle, muscade,safran, curry). Elles renforcerontl’exaltation de vosconvives et apporterontun zeste de magie àvotre cuisine.

– Eviter de tester pourla première fois desplats élaborés par degrands chefs… ou alorsoptez pour un plat pastrop compliqué àréaliser, cela limitera lesrisques de « ratage »,ce qui est fâcheuxquand on a 20personnes à satisfaire...

– Sur la table, substituezles traditionnellesfleurs à des bran-chages d’hiver, pourune atmosphère plusauthentique.

– Evitez les lumièresartificielles, tropagressives. Privilégiezl’éclairage auxbougies, apaisant etqui apporte douceuret poésie.

FChef, de grand-père en petit-fils

Page 24: Michel Troisgros Chef, de grand- père en petit-fils

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