michel ghelderode, recherche

21
Un travail de recherche Manuel B. Lavalette, 11, novembre 08

Upload: fakiki

Post on 19-Jun-2015

967 views

Category:

Education


2 download

TRANSCRIPT

  • 1. Un travail de recherche Manuel B. Lavalette,11, novembre 08

2. Michel Ghelederode est un auteurs hors du commun. On lui doit environ quatre-vingt pices de thtre, une centaine de contes et de pomes et environ vingt mille lettres ! Il est dcd alors quil tait pressenti pour le Prix Nobel ! MichelGhelderode, partir de 1926 Dcouverte de lhomme 3. Frapp par la maladie ladolescence, Ghelderode se rfugie dans la littrature et limaginaire. Cet esprit tortur trouve son aliment intellectuel dans la dmesure, la farce, le grotesque, la truculence, la caricature appuye en quoi il se situe dans la ligne dAlfred Jarry. Mais il reconnat que lessence de son thtre est la cruaut, ce qui voque Shakespeare et le thtre lisabthain. Ses pices ont t joues partout dans le monde et se jouent encore toujours.Lhomme suite 4. Les Pices lesplus connues sont: Escurial, La Balade du Grand Macabre, Pantagleize, Barrabas, Hop Signor, Fastes denfer, Lcole des bouffons.Lhomme suite 5.

  • Une rvolution esthtique : leBalzacde Rodin
  • Towards The Light at Midnight - Balzac (sculpture de Rodin).Edward STEICHEN. [1898] 1908
  • Aj outer un album
  • " J'accuse... ! " de Zola
  • "J'accuse... !" par Emile Zola dans L'Aurore.
  • La mobilisation des dreyfusards
  • Dreyfus est innocent. Les dfenseurs du droit, de la justice et de la vrit.
  • Une des premires automobiles Mors, 1898
  • Une des premires automobiles Mors, 1898.ANONYME.1898
  • Aj outer un album

Une des premires automobiles Mors, 1898 Une des premires automobiles Mors, 1898. Ambassadeurs, A. Bruant dans son cabaret.Henri TOULOUSE-LAUTREC.1898 Pendant que Michel Ghelderode cre sa pice LEscurial le premier film parlant aux tats-Unis singer jazz , film chantant et musical, mettant en vedette le comdien Al Jolson sors en salle. Au qubec a Montral un terrible incendie ravage le thtre Laurier Palace sur la rue st Catherine. Et les aviateur franais Dieudonn Costes et Joseph Marie Le Brix effectuent la premire travers sans escale de latlantique sud. AUSSI 6. 7. Mon projet de recherche sur Michel Ghelderode va me permettre de faire dcouvrir a mes lves du secondaire. Lunivers de cette auteurs merveilleux et prolifique, acqurir lunivers de cet dramaturge. Jaimerais avec cette recherche que mes lves puissent dcouvrir ses pices et que avec cette univers il cre une pice a la manire de Michel Ghelderode. De son monde imaginaire de ses cration de comdie noir, clownesque, et mdival. Je vous invite a dcouvrir le site officiel de Ghelderode: http://www.ghelderode.be 8. Maintenant a vous dcouvrir luvre de Michel Ghelderode Je vous invite a dcouvrir tout dabord trois extrait des uvres suivante 9. Lescurial LE ROI,haletant- Russie la farce, la bonne farce ! Laisse-moi rire mon saoul ! Que tu jouais bien, que tu simulais bien la haine ! Ma surprise est grande ! je n'avais jamais remarqu tes mains ! Etonnantes, tes mains ! Quand tu seras tout fait stupide, je te ferai bourreau, si tu n'es pas trangl entre temps... ( Il descend quelques marches et crache en l'air. ) L'ami, ce sont jeux de vilains !... ( Svre. ) Approche, vermine ?... FOLIAL, revenant la ralit. - Sire ?... Le bourreau ?... LE ROI. - Pas encore ! ( Il prend Folial par l'paule. ) Combien ta farce tait quivoque et que j'aime l'quivoque ! Je n'tais pas trs aise, mais tu m'as tonn tout de mme. Enfin, j'ai ri et d'un rire qui venait du fond des entrailles ; ma bonne humeur renat... FOLIAL,bgayant.- Les lieux n'inspirent gure. LE ROI. - Evidemment, tu n'es pas dans tes bons jours ! ( Frappant sur le ventre de Folial. ) Tu n'as pas su tirer parti de ta farce, h Ou bien, il fallait m'trangler, et tu n'as pas t l'homme que je croyais. Ou bien, il fallait poursuivre ton jeu, et tu n'as pas t l'artiste que je croyais. ( Il rit sourdement. ) Je comprends l'art des comdiens et des bouffons, moi... A eux, toute ma tendresse ! Je possde une me de bouffon, ce soir surtout. Et si nous jouions ? C'est facile puisque nous voici devenus deux hommes. Pour tre autre chose, il suffira de quelque accessoire. Deux hommes, y pensas-tu ? Moi, d'un roi ; toi d'un monstre, nous voici devenus deux hommes ! Je m'en sens follement rjoui ! Mais toi, gargouille, ton visage exprime le souci, l'angoisse, le dsespoir - tout ce qui devrait paratre sur le mien et n'y paratra pas, malgr mes efforts ! Et ta laideur, elle est royale, vraiment royale... Ds lors, jouons ! 10. GALGUT. - Mes chris, [] puisqu'en cette nuit, la dernire de votre rclusion dans ce sminaire, des secrets de votre profession vous doivent tre rvls, je veux, devanant votre Matre, en son ultime leon, vous confier ce que je sais de votre triste espce. ( Un silence. ) Mes chris, vous tes immanquablement d'origine noble. ( Murmure de stupfaction. ) Sans doute, un prince ou tyran peut-il vous anoblir, pour vos talents, comme fit un roi des Espagnes de Folial notre Matre ; mais il ne saurait vous ennoblir ! SERLAP. - Qu'est-ce dire, monsieur de Galgt ? GALGUT,sans entendre.- Aussi ayez grand air, et de morgue autant que les seigneurs qui daignent s'amuser de votre abjection ; car vous tes leur gal ! Qu'est-ce dire ? Ces nobles risquent d'tre vos pres, moins que leurs femmes ne soient vos mres, et vous subsistez tels qu'ils vous procrrent ! Vous tenez d'eux la laideur et les vices, mais vous ne portez pas leur nom, leurs prdicats... ( Il se frotte les mains. Les bouffons, entre eux, s'interrogent du regard. ) Pourquoi, mes fiers btards, vos origines restent obscures ; pourquoi vous tes bouts hors la socit qu'on rpute haute ? C'est que ces gens-l, mles et femelles, supportent mal, en leur incommensurable orgueil, de voir issir d'eux-mmes, une gniture qui n'aurait pas la beaut des dieux antiques. Sitt qu'une de ces dames, qui prtendent pisser et accoucher debout, a-t-elle mis bas ; sitt ont-elles constat que le fruit de leurs entrailles est maudit et a d tre procre par quelque puant bouc du sabbat plutt que par Jupiter olympien, qu'elles appellent grands cris de tratologue, l'expert en monstres. Et notre matre Folial, qui s'y entend, de dclarer ex cathedra que cette contrefaon d'humain, cette pice anatomique, ne mrite pas le baptme, mais bien la noyade dans les latrines. Or, il n'a garde de vous noyer ; il vous emporte dans son couvent ; vous lve au biberon des sorcires ; fait de vous, en dehors de la communion des chrtiens, ces sujets de mnagerie, ces phnomnes de foire qu'il revend pour une fortune. Et vous voil ! Soyez satisfaits ; demain, d'apprentis, vous passerez matres ; vous regagnerez votre monde d'origine, sous les baldaquins, prs des torchres et des trophes. Juste retour !... Vous moquerez vos auteurs et engrosserez vos surs, voire vos mres ! Lcole des bouffons 11. BARABBAS, seul. - Eternel... Eternel... donne-moi une lueur d'intelligence pour comprendre ce qu'ont fait ces prtres. Eternel, donne-moi le don de har plus encore et de maudire mieux encore. Ils m'ont dlivr et je ne puis savoir pourquoi. Ils ont paru rendre le bien, mais pour rendre le bien, ils rendaient le mal en mme temps. Ils ont rendu le bien alors qu'ils ne de-vaient pas le rendre. Ils ont condamn un homme sans pchs pour en absoudre un autre qui tait couvert de pchs comme un crocodile d'cailles. Et j'ai t le jouet de ces hommes et peut-tre leur complice ! Sans doute croient-ils que je suis leur dupe ? Pas un Barabbas ! Ils m'ont enlev mes chanes mais non mes crocs et ma bave. Non mon bras noueux, non mon cur de bandit, non mon sang violent. Et ils le savent. Eternel, toi que j'in-sulterai chaque jour, donne-moi de la force, du courage, de la mchancet. O Toi dont nous ne connaissons que la foudroyante colre et l'inassouvible soif de vindicte ! (Il se relve.) Je suis libre. On a libr le crime. Il y a une jus-tice, oui ! Celle que les criminels rendront ! La justice, c'est Barabbas qui la rendra. Vive le meurtre ! Des gueux se prcipitent en scne et entourent Barabbas. LES GUEUX. - Barabbas ! Libre ! Viens !BARABBAS. - Camarades ! Mes vieux camarades ! Braves gueux, fires crapules, filous chris ! Quel bonheur ! Je vous retrouve. Je vous reconnais. Je vous palpe. Je renifle votre odeur. Je vois grouiller votre vermine. Que c'est doux... ah !... ah !... Je suis votre chef ! Adorez-moi, acclamez-moi ! A boire ! UN GUEUX. - Voici du vin. Le vin de ta libration !... Il donne une amphore. LES GUEUX. - Barabbas boit ! Vive Barabbas ! Barbbara 12. Voici Maintenant son univers des contes Michel Ghelderode 13. " [Le] Keizer Karel [de Michel de Ghelderode] n'est pas le Charles Quint froce et goinfre de Charles De Coster. C'est un roi plaisant, coureur de cafs et de mauvais lieux, comme Ulenspiegel et comme le Saint-Dodon de Maurice des Ombiaux ; il aime et pratique la farce ; roi sage et bienfaisant, le bon trouve auprs de lui sa rcompense et le mchant sa juste punition. Protecteur des artistes, il est dgot des courtisans, dvou son peuple, intelligent, gnreux, prodigue, sans faon. Il aime les bons mots, les joyeux compagnons et les belles filles. Tel il apparat dans soixante historiettes trs brves, plaisantes, hardies, prises un peu partout mais savoureusement contes. 14. "Heureux et insouciant en " ses collines dunires de sable doux survoles d'un carrousel de mouettes ", le philosophe Kwiebe-Kwiebus, " sage de temprament et de raison ", entreprend un voyage autour du monde connu, c'est--dire de sa Flandre. Il reviendra bien vite se livrer " l'euphorique contemplation de la Mer du Ponant grondant comme des grandes orgues ", coeur par le dsolant spectacle des vanits du monde civilis. 15. Comme l'annonce son titre, ce recueil voque la vie militaire, en temps de paix comme en temps de guerre. Le dcs du frre de Ghelderode, tu en 1918, n'est sans doute pas tranger ces pages qui dnoncent l'horreur et l'absurdit de la guerre. Le soldat, qu'il soit casern ou qu'il combatte dans les tranches, apparat toujours alin par sa condition militaire : " L'uniforme, a vous prend le corps, et peu peu l'me, la pense. 16. Ghelderode et la Marionnette Les marionnettes plaisent de plus en plus. Elles sont lcologie du monde du spectacle, le retour au signe simple et vident. 17. Le Sige d'Ostende Joue pour la premire fois en 1984 par les comdiens de l'Ecole nationale de Thtre du Canada, l'"pope militaire pour marionnettes" ne fut reprsente sous cette forme qu'en 2000. La cration en revient Grard Vivane. L'acteur et metteur en scne a fabriqu des figurines en papier ou en mousse de polystyrne 18. DuvelorEn 1924, Ghelderode crit plusieurs pices pour marionnettes dontDuvelor ou la Farce du diable vieux . Le texte parat dansLe Rouge et le Noirdu 27 mai 1931. Il est repris par Robert Guiette dansMarionnettes de tradition populaire , Editions du Cercle d'Art, en 1950. Toone VII (Jos Gal) en fera une adaptation toujours inscrite au rpertoire duclbrethtre bruxellois. Il n'est gure surprenant de voir une troupe thtrale de l'Europe de l'Est - qui connat une longue tradition de thtre pour marionnettes - s'attaquer une pice telle queDuvelor , mme si c'est pour y produire ce singulier mlange d'tres de bois et d'acteurs vivants. L'ambigut qui caractrise, le plus souvent, les personnages ghelderodiens, semble ici manifeste. La version polonaise, joue de nombreuses fois depuis 2001, est galement musicale puisque le metteur en scne y a ajout des chansons originales. 19. Avec un amnagement des lieux bien quilibr, des costumes qui semblent taills pour des personnages sortis tout droit d'une toile de Jrme Bosch, des masques l'avenant, un jeu dcal qui confine au fantastique, un judicieux recours la danse, un grotesque tapageur dbouchant sans transition sur des moments de pure magie, voil qui contribua sans nul doute au succs de cette pice peu monte en raison de sa brivet.Ce qui nous ammne a la conclusion vite arrivons a la dernire page Le Cavalier bizarre 20. Mais qui cest celui l ? Cest Marouf le chien de Ghelderode Ghelderode cris en 1961 Ils sont heureux les chiens ils font pipi dans la rue et on ne leur dit rien. Je mprise ces chiens c'est tre heureux de rien. Encore une lgende de fichue celle des chiens qui sont heureux de faire a dans la rue. 21. Conclusion Cest pour cette raison et la passion cratrice que jai dcouvert de cet homme, que je vous invite a le dcouvrir davantage. Jespre que avec ce bref aperu vous aurez comme moi envie de le faire dcouvrir a vos lves.