m.f. ruiz-lópez, umr cnrs-uhp 7565 université henri poincaré, nancy gdr « agrégation,...
TRANSCRIPT
M.F. Ruiz-López, UMR CNRS-UHP 7565Université Henri Poincaré, Nancy
GDR « Agrégation, Fragmentation et Thermodynamique des Systèmes Complexes Isolés » Modélisation, Dynamique et Thermodynamique Des Systèmes Complexes Isolés
Ecole thématique du CNRS
Porquerolles, 22 au 27 mai 2005
I. Historique, aspects fondamentaux, mise en œuvre• Problèmes posés par l’étude de gros systèmes moléculaires• La méthode QM/MM • Traitement des liaisons frontière, la méthode LSCF • ONIOM, approches QM/QM• Couplage avec la Dynamique Moléculaire• Couplage avec le modèle du Continuum• Exemple : étude d’une molécule d’eau dans l’eau
II. Potentiels d’interaction.• Nécessité d ’une paramétrisation• Stratégies de paramétrisation• Au delà du potentiel de Lennard-Jones• (Termes électrostatiques dans les méthodes semiempiriques)
III. Simulation de réactions chimiques• Difficultés• Calcul de profils d ’énergie libre• Calcul de trajectoires
Articles de revue
• Gao J., Methods and Applications of Combined Quantum Mechanical and Molecular Mechanical Potentials, Lipkowitz K.B; Boyd D.B., Eds.; Reviews in Computational Chemistry Vol. 7; VCH, 1996; 119-185
• P. Amara and M. Field Combined Quantum Mechanics and Molecular Mechanics Potentials, Encyclopedia of Computational Chemistry, Vol. 1, Ed. P.v.R. Schleyer, Wiley & sons, 1998, Pg 431-437
• M. F. Ruiz-López and J.L. Rivail, Combined Quantum Mechanics and Molecular Mechanics Approaches to Chemical and Biochemical Reactivity., Encyclopedia of Computational Chemistry, Vol. 1, Ed. P.v.R. Schleyer, Wiley & sons, 1998, Pg 437-448
• G. Monard and K.M. Merz Jr. , Combined Quantum Mechanics and Molecular Mechanics Methodologies Applied toBiomolecular Systems, Acc. Chem. Resd. 1999, 32, 904-911
• THEOCHEM Special Issue « Combined QM/MM calculations in Chemistry and Biochemistry », Vol. 632 (2003)
Problèmes posés par l’étude de gros systèmes moléculairesProblèmes posés par l’étude de gros systèmes moléculaires
Objectifs :• Décrire les propriétés électroniques d’un système « complexe »:
formation ou rupture des liaisons chimiques, spectroscopies,….
Difficultés :• Grand nombre d’électrons• Grand nombre de degrés de liberté nucléaires
Approches « traditionnelles » :• Calculs poussés sur un système modèle de petite taille • Calculs approchés (semiempiriques) sur un modèle « réaliste »
Approches actuelles :• Méthodes quantiques à croissance linéaire• Dynamique Moléculaire « Ab initio », Car-Parrinello, ….• Méthodes mixtes QM/MM, ONIOM, QM/QM’…
Comparaison du temps de calcul en fonction de la méthode(les calculs ab initio et DFT utilisent une base 6-31G*)
0
200
400
600
800
1000
50 100 150 200 250 300
CP
U ti
me
(sec
)
Number of Orbitals
MP2
B3LYP
HF
PM3
Problèmes posés par l’étude de gros systèmes moléculairesProblèmes posés par l’étude de gros systèmes moléculaires
MM system
QM System
Principe : • Processus chimique (plus ou moins) local• Il est donc possible de diviser le système complet en deux parties : Sous-système chimique : il est décrit par une approche de mécanique quantique: ab initio, DFT, semiempirique Environnement : il est décrit par un champ de force de mécanique moléculaire
QM System
MM system
La méthode QM/MMLa méthode QM/MM
Un modèle quantique/classique pionnier: le modèleUn modèle quantique/classique pionnier: le modèle du continuum- le soluté est décrit par une méthode de Chimie Quantique- le solvant est représenté par un milieu continu diélectrique (polarisable)- interaction électrostatique prise en compte dans l’hamiltonien du soluté- interaction non-électrostatique évaluée par des formules paramétrées
D. Rinaldi & J. L. Rivail , Theoret. Chim. Acta, 32 (1973) 57O. Tapia & O. Goscinski, Mol. Phys., 29 (1975) 1653S. Miertus, E. Scrocco, & J. Tomasi, Chem. Phys., 117 (1981) 117
H = H° + Vsoluté-solvant
Molécule « quantique »
Diélectrique polarisable
La méthode QM/MMLa méthode QM/MM
Premiers modèles QM/MM
Niveau semiempiriqueWarshel & Levitt J. Mol. Biol., 103 (1976) 227P. A. Bash, M. J. Field & M. Karplus, JACS, 109 (1987) 8092M. J. Field, P. A. Bash & M. Karplus, J. Comp. Chem., 11 (1990) 700
Ab initio /MMAlagona, Desmeules, Ghio, Kollman (JACS 1984)Singh, Kollman (JCC,1986)Stanton, Little, Merz (JPC 1995) Freindorf,Gao (JCC 1996)
DFT/MMStanton, Hartsough, Merz (JPC, 1993, 1995), ions en solutionTuñón, Martins-Costa, Millot, Ruiz-López (JMM, CPL, 1995) molécules en solutionParrinello et col. (JCP, 1999), ondes planes
Local SCF method Théry, Rinaldi, Rivail, Maigret, Ferenczy (semiempirical, JCC 1994)Assfeld, Rivail (ab initio, CPL 1996)
La méthode QM/MMLa méthode QM/MM
HQM / MM HelecQM / MM H pol
QM / MM H vdWQM / MM
H MM H elecMM Hpol
MM HvdWMM Hbonded
MM
HTOTAL = HQM + HQM / MM
+ HMM
HQM Hamiltonien du système QM
HQM Hamiltonien du système MM
QM
MM
On suppose qu’il n’y a pas de liaison chimique entre les sous-systèmes QM et MM, pour le moment
La méthode QM/MMLa méthode QM/MM
HQM / MM Hamiltonien d’interaction
H elec
MM 1
2
qsqt
Rstt s
s s
oEMM
s (Rs)
H elec
QM / MM qs
Rsii
s
qs Z n
Rsnn
s s
o
s EQM (Rs )
EMM(Rs)
qtRst
Rst3
ts Tst
ts t
o
EQM (Rs )
Rsi
Rsi3
i
Zn Rsn
Rsn3
n
Tst 1
Rst3 1
3Rst Rst
Rst2
Termes électrostatiquesOn suppose que le sous-système MM contient des charges qs et des moments dipolaires permanents °s
Les champs électriques EMM et EQM sont définis par
avec
La méthode QM/MMLa méthode QM/MM
s, t MM centresn QM noyaux
i QM électrons
s
ind s EMM (Rs) EQM(Rs) Tstts t
ind
H pol
MM sindEMM(Rs
s )
1
2s
indTst tind
ts
s
sinds
ind
2ss
H pol
QM / MM sind
s EQM(Rs )
H pol
MM HpolQM / MM
1
2s
ind EMM(Rs) EQM (Rs) s
Termes de polarisation (cas d’un champ de force MM polarisable)Supposons maintenant que le sous-système MM est polarisable avecind
s = moments dipolaires induits :
s = polarisabilité isotrope)
La somme des 2 termes conduit à :
Énergie nécessaire à la création du dipole induit (théorie de la réponse linéaire)
La méthode QM/MMLa méthode QM/MM
s, t MM centresn QM noyaux
i QM électrons
répulsion dispersion
Termes de van der WaalsInteractions non-électrostatiques. En général = Lennard-Jones. Excellent rapport qualité/prix dans les simulations standard.
Principales limitations du potentiel de Lennard-Jones : - pas très flexible (2 paramètres seulement)- indépendant des coordonnées électroniques => correction « post-SCF »
H vdWMM 4st
st
Rst
12
st
Rst
6
ts
s
H vdWQM/MM 4ns
ns
Rns
12
ns
Rns
6
s
n
st (s t )1/ 2
st 1
2(s t )
with
La méthode QM/MMLa méthode QM/MM
F F
o qs
Rsi
s
soRsi
Rsi3
s
sindRsi
Rsi3
s
Equations Hartree-Fock (Kohn-Sham)l’opérateur de Fock doit contenir tous les termes dépendant explicitement des coordonnées électroniques.
Modèle non-polarisable
Modèle polarisableL ’opérateur doit inclure en plus la contribution à l ’énergie de polarisation totale (MM + QM/MM) qui contient de termes quadratiques de la matrice densité. La contribution est :
La résolution des équations SCF et le calcul des moments induits dans la région MM doivent être faits par un processus itératif auto-cohérent. Coût = environ 5 fois celui d ’un modèle non-polarisable !
La méthode QM/MMLa méthode QM/MM
ET
Ra
Dérivées premières
Calcul analytique possible (comme dans la méthode QM) => L’optimisation de géométrie du système QM/MM est possible => forces sur les atomes, dynamique moléculaire
ET EQM EMM EQM / MM
EQM HQM
fonction d ’onde perturbée du sous-système QM
Energie totale
La méthode QM/MMLa méthode QM/MM
Traitement des liaisons frontière, la méthode LSCF
QMMM
MM
Recent reviewsReuter, N.; Dejaegere, A.; Maigret, B.; Karplus, M. J Chem Phys, 2000, 104, 1720N. Ferré, X. Assfeld, J.L. Rivail, J. Comp. Chem., 2002, 23, 610G Monard, X. Prat-Resina, A. González-Lafont, J.M. Lluch, Int. J. Quantum Chem., 2003, 93, 229
Approche “Link-atom”Singh, Kollman (JCC,1986)M. J. Field, P. A. Bash & M. Karplus (JCC, 1990)
• On ajoute des atomes H pour saturer la valence des atomes QM frontière. • Ces atomes n’interagissent pas avec les atomes MM (pas toujours)• Ils sont inclus dans le calcul QM
Avantages : • Méthode intuitive, simple à mettre en œuvre, réaliste si les atomes frontière sont loin.
Inconvénients :• L’expression de l ’énergie total et celle de ses dérivées ne sont pas bien définies• Rôle très important des charges MM proches
Traitement des liaisons frontière, la méthode LSCF
Méthodes dérivées du « Link-atom »
Pseudo-halogen(Hyperchem, 1994)Cummins, Gready (JPC B 2000)
Pseudo-bond approach Zhang, Lee, Yang (JCP 1999)
Connexion AtomsAntes, Thiel (JPC A, 1999)
H Y (7 electrons)
Parameterized atomEffective Core potentials
Y
Traitement des liaisons frontière, la méthode LSCF
Méthodes utilisant des orbitales gelées
LSCF approach (Local SCF)Théry, Rinaldi, Rivail, Maigret, Ferenczy (semiempirical, JCC 1994)Assfeld, Rivail (ab initio, CPL 1996)Ferré, Assfeld, Rivail (JCC 2002)
Fragment SCFNáray–Szabó, Surján (CPL 1983)Náray–Szabó (Comp Chem 2000)
GHO approach (Generalized Hybrid Orbital)Gao, Amara, Alhambra, Field (JPC, 1998)
Frozen orbital QM/MMPhilipp, Friesner (JCC 1999)
Traitement des liaisons frontière, la méthode LSCF
Localized SCF (LSCF)Théry, Rinaldi, Rivail, Maigret, Ferenczy (semiempirical, JCC 1994)Assfeld, Rivail (ab initio, CPL 1996)Ferré, Assfeld, Rivail, J. Comput Chem., 23, 610 (2002)
N
fbf
Principe de la méthode :
• Décrire les liaisons frontière par des orbitales hybrides strictement localisées et gelées pendant le calcul SCF (SLBOs (= Strictly localized bond orbitals)• Pour ce faire, on doit transformer la base d’AOs• Les SLBO sont obtenues dans un calcul de référence
Orbitales hybrides SLBO
Base d’orbitales atomiques
Traitement des liaisons frontière, la méthode LSCF
N
lal
Méthode :
1) Orthogonalisation des SLBO L orbitales gelées orthonormales :
2) Soustraire la projection des orbitales atomiques sur les SLBOs
3) Éliminer les L dépendances linéaires (orthogonalisation canonique)
B est rectangulaire Nx(N-L) (équivalente à S-1/2 dans le SCF standard)
On obtient (N-L) fonctions ’ orthogonales entre elles et aux SLBOs
L
l
llN~
B
Traitement des liaisons frontière, la méthode LSCF
Related method : the GHO approach (Generalized Hybrid Orbital)Gao, Amara, Alhambra, Field (JPC, 1998)
- Semiempirical level - Use of 4 hybrid orbitals at the MM frontier atom (“hybrid atom”)- Auxiliary orbitals are not included in the SCF calculation- Auxiliary orbitals + nucleus charge act as an Effective Core Potential (ECP) - The ECP is optimized modifying the original semiempirical parameters of the boundary atom
Traitement des liaisons frontière, la méthode LSCF
IMOMMF. Maseras and K. Morokuma, J. Comp. Chem. 16 (1995) 1170-1179.IMOMOS. Humbel, S. Sieber and K. Morokuma, J. Chem. Phys. 105 (1996) 1959-1967.ONIOMM. Svensson, S. Humbel, R. D. J. Froese, T. Matsubara, S. Sieber, and K. Morokuma, J. Phys. Chem., 100, 19357-19363 (1996).
ONIOM et ONIOM et méthodes QM/QM
High level
Low level
« modèle »
Principe de la méthode ONIOM
• Choix d’un sous-système, le « modèle » • 3 calculs:système modèle au niveau de calcul HAUT => E1système modèle au niveau de calcul BAS => E2système complet au niveau de calcul BAS => E3
• L’énergie du système complet au niveau HAUT, E4, est estimée à l’aide de l’équation :
E4 = E3 + (E1 - E2)
• Liaison frontière : link-atom NB
O Me
B H
O
O
O CPh
Ph
O
O
OOO
OO
Réaction PM3 B3LYP
PhOH PhO¯ + H+ 331.1 350.9
DMP + H+ DMPH+ -194.7 -238.5
PhOH + DMP PhO¯ + DMPH+ 136.4 112.4
E(B3LYP) = E (PM3) - 24 kcal/mol
Équation valable pour d ’autres systèmes proches ?
OH
N
N O
N
N
+ +
H
ONIOM et ONIOM et méthodes QM/QM
R
O
H
N
N
CH3
CH3
R
O
N
Neutral form Ionized form
H
N
CH3
CH3
Correlation between PM3 and B3LYP results for the energies of (p-R-PhO¯ + HDMP+) and (p-R-PhO¯··HDMP+) (relative energies with respect to the separated neutral molecules).
E(B3LYP) = 25.2 + 0.989 E(PM3) R= 0.999
0
20
40
60
80
100
120
140
-20 0 20 40 60 80 100 120
E (
PM
3)
kca
l/mo
l
E (B3LYP) kcal/mol
y = 25.2 + 0.989 x R = 0.999
ONIOM et ONIOM et méthodes QM/QM
N
OHO
CH3
O
N
NH3C
F
O
OHOOHO
R
R
RR
Oi-Pr
Me
Oi-Pr
Me
ONIOM et ONIOM et méthodes QM/QM
Méthode QM/SE-ICui, Guo & Karplus, J. Chem. Phys., 117, 5617 (2003))
Système QM (ab initio ou DFT)
Système SE (semiempirique)
Principe:• Approximation NDDO pour toutes les interactions SE et QM/SE• Matrice densité QM/SE => P = 0 • Seules les interactions de Coulomb QM/SE sont donc prises en compte au niveau de l’opérateur de Fock• Les interaction non-électrostatiques sont estimées par un potentiel de van der Waals (comme dans QM/MM)• Les interactions coulombiennes sont calculées par l’une de ces 2 méthodes :- base auxiliaire de gaussiennes pour décrire dans SE- distribution multipolaire pour représenter dans SE (charges de Mulliken dans la pratique)
ONIOM et ONIOM et méthodes QM/QM
Méthode basée sur l ’approche Divide & ConquerV. Gogonea, L.W. Westerhoff and K.M. Merz Jr., J. Chem. Phys., 113, 5604 (2000)
Principe:
ONIOM et ONIOM et méthodes QM/QM
T valeur fictive (1000 K, valeur typique)
F determiné itérativement, Nb total é constant
Buffer Buffer
Core
Core
Méthodes basées sur la DFTGordon-Kim, JCP, 1972
Système B
Système A
Principe:Supposons que l’on connaît la densité électronique des systèmes A et B.L ’énergie du système AB, AB est calculée à partir de la densité AB = A + B en utilisant la fonctionnelle de la densité :
EAB = F [AB] = T [AB] + Vne [AB] + Vee [AB]
T kinetic term Vne Coulomb Z - e- Vee Coulomb e- - e- + exchange-correlation
ONIOM et ONIOM et méthodes QM/QM
Tw 1
8
(r) 2
(r) dr
A B
Principale difficulté : T[]
Thomas-Fermi CF ∫ 5/3 (r) dr (LDA)
von Weizsacker (correction 2ème ordre)
Calcul SCF de A en présence du potentiel crée par B (charges ponctuelles, développement multipolaire,…). Calcul itératif nécessaire si B n’est pas gelée.
Implémentations :Frozen-density: Wesolowski, Warshel JPC, 1993Méthode itérative: Jeanvoine, Ruiz-Lopez, 1994Extensions possibles pour un calcul QM/QM généralCarter et col., JCP 1999.
ONIOM et ONIOM et méthodes QM/QM
Energie d’interaction (HCl)2
Calcul DFT standard
Calcul DFT utilisant F[a+b]
Y. Jeanvoine, D.E.A., Nancy 1994
ONIOM et ONIOM et méthodes QM/QM
Approximations de base:
Traitement « classique » des noyauxBorn-Oppenheimer
Algorithmes possibles:
1) Calculs QM/MM sur un ensemble de configurations issues d’une simulation de dynamique moléculaire classique1 simulation MD classique + quelques centaines de calculs QM/MMLimitations : celles du champ de force (réactions chimiques)
2) Calcul auto-cohérent QM/MM en présence d’un champ électrostatique « moyen » obtenu par un simulation de dynamique classique. (Méthode ASEP = average solvent electrostatic potential)plusieurs simulations MD classiques + quelques calculs QMLimitations : pas de dynamique explicite pour le soluté
3) Simulations avec forces QM/MM calculées « on the fly »
1 simulation QM/MM impliquant plusieurs milliers (millions) de calculs QM/MM
Couplage avec la dynamique moléculaireCouplage avec la dynamique moléculaire
Simulations QM/MM « on the fly » :
• Pour une configuration initiale donnée, il faut résoudre les équations SCF du système QM en interaction avec le système MM
• La fonction d’onde est stockée (« guess » de l’itération suivante)
• Calcul des forces sur les noyaux QM et MM
• Résoudre les équations du mouvement, déduire les nouvelles positions des noyaux au temps t + t.
• Itérer le processus pour la nouvelle configuration.
• t : suffisamment petit pour un échantillonnage correct du système, fonction des modes de vibration les plus rapides => typiquement les liaisons XH…. (t = 0.2-1.0 fs )
Couplage avec la dynamique moléculaireCouplage avec la dynamique moléculaire
Conditions initiales
• Configuration initiale : peut être déduite d’une simulation purement classique. Cependant, le système doit être re-équilibré car le champ de force change !!!
• Fonction d ’essai : à chaque pas de la dynamique, la fonction d ’onde est calculée : le choix d ’une bonne fonction d ’essai est donc très important afin de réduite au minimum le nombre d ’itérations SCF :
- Option standard : utiliser calculée dans l’itération précédente
- Plus efficace : utiliser une technique d’extrapolation (matrice densité, densité électronique)
Couplage avec la dynamique moléculaireCouplage avec la dynamique moléculaire
Percentage of SCF calculations requiring N iterations. Comparison between two simulations of 300 fs using the standard density guess (full line) and an extrapolated guess (dashed line)
Continuum (o)Continuum (o)
Continuum diélectrique polarisable, constante diélectrique o
QM system MM system
Etotal = EQM + EQM/MM + EMM + Esolv
S. Chalmet, D. Rinaldi and M.F. Ruiz-López Int. J. Quantum Chem., 84, 559 (2001)
Couplage avec le modèle du continuumCouplage avec le modèle du continuum
Tuñón et al, J. Mol. Model., 1, 196 (1995)
Modèle1 molécule QM + 128 molécules MM(molécule QM rigide, géométrie =TIP3P)
Niveau de calcul QM : DFT(BP) O(7111/411/1) H(41/1)MM : champ de force TIP3PInteractions QM/MM vdW = TIP3P
Simulations MDConditions périodiquesIntégration 1 fsDurée : 70 ps après thermalisation ensemble NVE
Exemple : étude d’une molécule d’eau dans l’eauExemple : étude d’une molécule d’eau dans l’eau
Première étude DFT/MM d’une molécule en solution
Exemple : étude d’une molécule d’eau dans l’eauExemple : étude d’une molécule d’eau dans l’eau
(c) O(QM) - H (MM)(d) Q(MM) - H (QM)
Induced dipole moment « Experimental » 0.75 D (lower limit)TheoreticalAIMD Car-Parrinello 1.08 DDFT/MM MD 0.82 D
Exemple : étude d’une molécule d’eau dans l’eauExemple : étude d’une molécule d’eau dans l’eau
Internal energy in kcal/mol Ei = 1/2(EQM+QM/MM-E°QM)
Experimental -9.92Theoretical Standard TIP3P MD -9.86 0.03DFT/MM MD -9.72 2.1
Chalmet et al, JCP 2001
2.2
2.4
2.6
2.8
3.0
3.2
3.4
0 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000
Time (fs)
Hybrid DFT/MM Molecular Dynamics simulation of a water molecule in liquid water : instantaneous (cyan) and average value (red) of the dipole moment
Dip
ole
mom
ent
(D)
Moment dipolaire instantané dans la simulation QM/MM MD
Exemple : étude d’une molécule d’eau dans l’eauExemple : étude d’une molécule d’eau dans l’eau
Modèle 3: QM/MM MD1 molécule QM + 215 molécules MM TIP3P + conditions périodiques + simulation MD 25 ps.
Modèle 2: QM/MM/Continuum1 molécule QM + 4 molécules MM TIP3P + continuum
Modèle 1: Continuum 1 molécule QM + continuum =80
Comparaison de différents modèlesComparaison de différents modèles
Exemple : étude d’une molécule d’eau dans l’eauExemple : étude d’une molécule d’eau dans l’eau
Potentiel électrostatique créé par le solvant
Moment dipolaire induit « Expérimental » 0.75 DCalculsAIMD Car-Parrinello : 1.08 DContinuum 0.60 DQM/MM/Continuum 0.80 DQM/MM MD 0.82 D
QM/MM/ContinuumQM/MM MDContinuum
Exemple : étude d’une molécule d’eau dans l’eauExemple : étude d’une molécule d’eau dans l’eau
II. Potentiels d’interaction.
• Nécessité d ’une paramétrisation• Stratégies de paramétrisation• Au delà du potentiel de Lennard-Jones• Termes électrostatiques dans les méthodes semiempiriques
HQM / MM HelecQM / MM H pol
QM / MM H vdWQM / MM
HvdWQM/MM 4ns
ns
Rns
12
ns
Rns
6
s
n
Ans
Rns12
Bns
Rns6
s
n
Pour un niveau QM et un champ de force MM donnés, seul l’hamiltonien non électrostatique HvdW
QM/MM n’est pas complètement défini.
s MM sitesn QM nuclei
ns (ns )1/ 2 ns 1
2(n s )
n , n ?
Nécessité d ’une paramétrisation
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
2.5
3.0
3.5
4.0
1.0 2.0 3.0 4.0 5.0 6.0 7.0 8.0R ()
gO
O (
R)
DFT/TIP3P
experimental- - - -
Molécule d ’eau dans l ’eau : simulation DFT/TIP3P MD utilisant desparamètres de Lennard-Jones standard TIP3P pour les interactions QM/MM
gOO(R)
Nécessité d ’une paramétrisation
Molécule d ’eau dans l ’eau : simulation AM1/TIP3P MD utilisant desparamètres de Lennard-Jones standard TIP3P pour les interactions QM/MM
AM1/TIP3P
expérimentale
Nécessité d ’une paramétrisation
gOO(R)
Donc :
Une paramétrisation est en général nécessaire
Les paramètres n , n devraient dépendre de la méthode QM utilisée
Pour les approches QM ab initio ou DFT, les paramètres peuvent dépendre de la base d ’orbitales
Dans un traitement QM semiempirique, les paramètres peuvent dépendre de la méthode (AM1, PM3, ....)
Nécessité d ’une paramétrisation
Paramétrisation :
Que veut-on reproduire ?
On peut envisager plusieurs cas :
- Type de données : reproduire des calculs ab initio poussés, des calculs au même niveau QM ou encore des données expérimentales
- Type de propriété : reproduire la structure (ou d’autres propriétés, ex surface d’énergie potentielle) d’un complexe, d’un liquide, d’une solution, etc
Stratégies de paramétrisation
Paramétrisation à partir de calculs « ab initio » sur des complexes de référence
Recette :
- calculer la surface d’énergie potentielle ab initio du complexe AB
-calculer l’énergie d’interaction QM/MM électrostatique
- la différence représente l’interaction non-électrostatique
- faire un « fit » de cette énergie à partir de l’expression de Lennard-Jones, c’est-à-dire, minimiser la quantité :
Stratégies de paramétrisation
E intMP 2 EAB
MP 2 EAMP 2 EB
MP 2
EelecQM / MM EAB
QM / MM EAQM
Enon elecQM / MM E int
MP 2 EelecQM / MM
Enon elecQM / MM ELJ
QM / MM ( k,k )
-0,02
-0,01
0,00
0,01
0,02
2 3 4 5 6
Inte
ract
ion
ener
gy (a
u)
NO distance ()
H O
HH
N
H H
-0,01
0,00
0,01
0,02
2 3 4 5 6
Inte
ract
ion
ener
gy (a
u)
NO distance ()
H O
HH
N
H HQM MM QM MM
Stratégies de paramétrisation
E intMP 2
EelecQM / MM
Enon elecQM / MM
E intQM / MM
E intMP 2
Paramétrisation des interactions non électrostatiques NH3 (DFT) - H2O (TIP3P)
Paramétrisation pour des simulations en phase condensée.la stratégie précédente n’est pas valable : effets non-additifs !
Stratégies de paramétrisation
QM/MM, vdW TIP3P
QM/MM vdWdimer optimized
classical
experimental
Exemple Tu &Laaksonen (JCP 1999)Eau liquideCalculs QM/MM au niveauHF/6-311G(d,p)/TIP3P
=> Résultats très mauvais lorsque la simulation est faite en utilisant les paramètres LJ optimisés pour le dimère de l’eau.Moment dipolaire induit :0.35 D (exp 0.75 D)Energie interne -6.74 kcal/mol (exp -9.92 kcal/mol)
Stratégies de paramétrisation
Paramétrisation pour des simulations en phase condenséeMartín et al, Chem. Phys. 284 (2001) 607
- La paramétrisation doit se faire en ajustant une propriété du liquide (ou de la solution) => processus itératif (plusieurs simulations QM/MM !)- On peut remplacer les simulations QM/MM par des simulations ASEP, moins coûteuses, (ou par une simulation classique avec des charges atomiques appropriées)
Les différences avec les paramètres du champ de force classique peuvent être significatives
O(solute)-O(solvent) radial distribution function of H2O Experimental (full line) ASEP/MD (dashed line)DFT/MM/MD (dotted line).
HvdWQM/MM
Ans
Rns12
Bns
Rns6
s
n
Limitations du potentiel de Lennard-Jones
1) peu flexible : 2 paramètres
répulsion dispersion
HvdWQM/MM 4ns
ns
Rns
12
ns
Rns
6
s
n
Au delà du potentiel de Lennard-Jones
Solid : Ab initio, reference calculationDot : DFT/MM electrostatic energyDashed : Non electrostatic term, to be fitted
Au delà du potentiel de Lennard-Jones
Solid : Ab initio, reference calculationDot : DFT/MM with optimized Lennard-Jones potential
Paramétrisation des interactions NH3 (DFT) - H2O (TIP3P)
n s6ns
nsnsnsns
MM/QMvdW R
B)Rexp(AH
repulsion dispersion
Amélioration en utilisant un potentiel du type : exp-6
Plus flexible ( 3 paramètres)Meilleur comportement à courte distance (répulsion)MaisIncorrect lorsque R0 (sans incidence dans la pratique, le terme électrostatique n’est pas correct non plus !)
Au delà du potentiel de Lennard-Jones
Fitting the interaction energy of the NH3 ···H2O complexSolid : Ab initio, reference calculationDot : DFT/MM with optimized non-electrostatic potential
Au delà du potentiel de Lennard-Jones
Lennard-Jones exp-6
Au delà du potentiel de Lennard-Jones
Limitations du potentiel de Lennard-Jones
2) Artefacts liés à la polarisation électronique, en particulier avec des bases très étendues
n s
6ns
nsMM/QMrep
MM/QMvdW R
BHH
s
k
k
2ssksk
MM/QMrep
max
)rexp(AH
(r est une coordonnée électronique)
Au delà du potentiel de Lennard-Jones
Limitations du potentiel de Lennard-Jones
2) Artefacts liés à la polarisation électronique, en particulier avec des bases très étenduesPotentiel pseudo-6Le terme de répulsion est défini par une somme de pseudopotentiels centrés sur les atomes classiques Très flexible (2*k paramètres par atome MM) Pas de paramètres pour les atomes QM ! Transférable !!!
III. Simulation de réactions chimiques
• Difficultés• Calcul de profils d ’énergie libre• Calcul de trajectoires
Etude théorique de réactions chimiques:• décrire les espèces chimiques impliquées (intermédiaires, TS) => mécanisme• estimer les variations d’énergie libre mises en jeu => constantes cinétiques• aspects dynamiques : coefficient de transmission => vitesse
Difficultés
kTST R TN h
e G
R T
k
k TST
Coordonnée de réaction
G
Théorie de l ’état de transition
Coefficient de transmission
Systèmes complexes, particularités :
• grand nombre de degrés de liberté => moyennes statistiques• réaction => processus plus ou moins local => justifie la séparation QM/MM• considérer les échelles de temps (réaction chimique vs relaxation du milieu)
Schematic energy profiles for non-equilibrium processes
Re
lati
ve e
ne
rgy
Solute coordinate
Frozen-environment
Product-like fluctuations
TS-like fluctuation
Difficultés
Approche statique :
• Localisation de points stationnaires dans la surface d’énergie potentielle (sous-système chimique)
• L ’optimisation du système complet est parfois possible. Sinon (notamment pour localiser les TS, points selle), 2 possibilités :
Environnement gelé ouEnvironnement relaxé => micro - itérations
• Calcul d’énergie libre comparable au calcul standard pour un système isolé - ZPE + contribution thermiques - Intrinsic Reaction Coordinate
Calcul de profils d ’énergie libre
Lluch et col, Theochem, Vol 632 (2003)
References
• GRACE, A. J. Turner, V. Moliner, and I. H. Williams. Phys Chem Chem Phys, 1,1323, 1999.
• Lluch et col, Theochem, Vol 632 (2003)
• Monard et al, Int. J. Quantum Chem., 93, 229 (2000).
• I. H. Hillier, (Theochem) 463, 45 (1999)
• Zhang, Liu, and Yang JCP 112, 3483 (2000)
• Billeter, Turner, Thiel, Phys Chem Chem Phys, 2, 2177 (2000)
• Frisch et col, J comput Chem, 24, 760 (2003)
Calcul de profils d ’énergie libre
Approche dynamique :
• Intégration de l’énergie libre (simulations) Le profil d’énergie libre se calcule en utilisant les techniques de simulation habituelles et le champ de force QM/MM : « FEP » (free energy perturbation), umbrella sampling, …
• En général, on fait une hypothèse sur le chemin de réaction (1 coordonnée interne ou une combinaison de coordonnées ….) => Choix critique !
• Le chemin pour le système « isolé » (en absence d ’environnement) est un mauvais choix en général ! On doit plutôt envisager :
- une approche de type « champ moyen » (continuum, ASEP, …)- ou la méthode de micro - itérations
Calcul de profils d ’énergie libre
-30
0
30
60
90
120
150
180
210
1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3
Ang
le (
degr
ees)
dCN
()
TS (9.2)
TS (21.8)
I (1.7)TS (4.3)
I (9.1)
P (-51.5)
TS (35.5)
Reactants
Reactants
•
•
•-30
0
30
60
90
120
150
180
210
1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3
dCN
()
Ang
le (
degr
ees)
•
TS (3.7)
I (-3.3)TS (15.0)
P (-52.2)
TS (-0.6)
I (-8.9) TS (1.2)
TS (33.9)
TS (-1.4)
Reactants
• Reactants
•
Phase gazeuse Solution de dichlorométhane (=9)
Exemple de modification du mécanisme d’une réaction par l’effet du solvant Synthesis of -Lactams from Fluoroketenes and Imines: Ab Initio Potential Energy Surfaces in Gas-phase and in Solution. R. López, et al J. Phys. Chem., 100, 10600 (1996)
NHF
R2
H
O O HHR1
C = N
H
C = C = O
H
N
R1
F
R2
F
R1
R2
NO H
NO H
R2H
R1H
F R1
R2 F
+N
C
H
C
dCN
C
O
HFH
H
Calcul de l’IRC ( Intrinsic Reaction Coordinate ) dans un continuum
Product Product
1) 1er cas : La barrière d’activation du processus est de l’ordre de kT Les trajectoires peuvent être obtenues dans une simulation directe partant des réactifs. Plusieurs dizaines ou centaines de trajectoires sont nécessaires pour un calcul des moyennes statistiques.
2) 2ème cas : La barrière d’activation du processus >> kT La probabilité d’atteindre le TS et les produits est très faible : la simulation ne peut pas démarrer au niveau des réactifs. Une technique adaptée à ce type de problèmes (rare event) doit être employée.
Calcul de trajectoires
Exemple : transfert de proton dans le système modèle H2O ···OH¯Simulation DFT/MM dans l’eau liquide (216 molécules classiques TIP3P)
Evolution temporaire de q et distribution de probabilité (PT environ 20-30 fs, fréquence environ 1 ps)
Tuñón et al JCP 106 (1997) 2633
dOO = 2.9 ÅBoîte 18.8 ÅT=25°C40 ps + 6 psG ≈ 1 kcal/molPT ≈ 1 ps
Calcul de trajectoires
Exemple : transfert de proton dans le système modèle H2O ···OH¯Simulation DFT/MM dans l’eau liquide (216 molécules classiques TIP3P)
Comparaison de q(t) et du champ électrique crée par le solvant E(t) (délai du solvant environ 50 fs)
Tuñón et al JCP 106 (1997) 2633
dOO = 2.9 ÅBoîte 18.8 ÅT=25°C40 ps + 6 psG ≈ 1 kcal/molPT ≈ 1 ps
Calcul de trajectoires
Exemple : transfert de proton dans le système modèle NH4+ ···NH3
Simulation AM1/MM dans l’eau liquide (216 molécules classiques TIP3P)
Comparaison de q(t) et du champ électrique crée par le solvant E(t) (Valeurs moyennes, rôle des fluctuations du solvant)
Li et al, Chem. Phys. 240 (1999) 93
dNN = 2.62 ÅBoîte 18.68 ÅT=25°C100 ps + 500 psG ≈ 5 kcal/molPT ≈ 10-20 ps
q(t)
E(t)
Calcul de trajectoires
2ème cas : La barrière d’activation du processus >> kT => Rare event approach
Le principe consiste à à démarrer les trajectoires à partir du TS :
• Déterminer la structure de transition TS à l’aide d’une méthode de type “champ moyen”(ASEP, QM/MM/Continuum, Continuum) raffinée éventuellement par simulation.
• Equilibrer ce TS en solution (la coordonnée de réaction doit être « gelée », les autres coordonnées du système chimique et celles du solvant sont libres; une simulation de type umbrella sampling est aussi envisageable)
• A partir de cette simulation, sélectionner un ensemble de configurations soluté-solvant indépendantes (t > 500 fs, vitesses selon la coordonnée de réaction aléatoires)
• Chaque configuration sert de point initial d’une dynamique moléculaire sans contrainte.Intégrer les équations du mouvement pour t > 0 puis t < 0.
• Les 2 demi-trajectoires sont assemblées en une seule trajectoire allant de - t à + t
• Calculer les propriétés moyennes en utilisant ces trajectoires.
Calcul de trajectoires
• Chaque demi-trajectoire peut conduire aux réactifs ou aux produits (pas d’hypothèse de départ)
• Chaque demi-trajectoire peut éventuellement rebrousser chemin et croiser le TS une ou plusieurs fois
• Les simulations conduisent donc à des trajectoires réactives (reliant les réactifs aux produits) et non-réactives (reliant les réactifs aux réactifs ou les produits aux produits).
• les trajectoires non réactives traduisent la présence des effets dynamiques de l ’environnement et contribuent à diminuer le coefficient de transmission du processus
Calcul de trajectoires
Illustration 1. Simulation DFT/MM - MD de la réaction de bromation de l ’éthylène en solution aqueuse CH2=CH2 + Br2 CH2Br–CH2Br
*Br
Br
TS C2v
Br
Br
TS solvaté: projection sur le plan de Br-
Calcul de trajectoires
Illustration 1.
CH2=CH2 + Br2 CH2Br–CH2Br
Trajectoire réactive « typique »
Calcul de trajectoires
QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visualiser
cette image.
QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visualiser
cette image.
Calcul de trajectoires
QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visualiser
cette image.
Illustration 2. Simulation DFT/MM MD de l ’hydrolyse de la liaison amide dans l ’eau.
R2CONHR1 + H2O R1NH2 + R2COOH
Calcul de trajectoires
QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visualiser
cette image.
TS for non-assisted concerted mechanism
Haloalkane déshalogénase de Xanthobacter Autotrophicus Réaction SN2 entre le substrat dichloroéthane et le groupe carboxylate de Asp124.
4851 atomes + eau = total number 17109 Soriano et al, JACS, 2004
C
O O
Cl Cl
Calcul de trajectoires
Haloalkane déshalogénase de Xanthobacter Autotrophicus Réaction SN2 entre le substrat dichloroéthane et le groupe carboxylate de Asp124.
4851 atomes + eau = total number 17109 Soriano et al, JACS, 2004
C
O O
Cl Cl
Calcul de trajectoires
QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visualiser
cette image.
QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visualiser
cette image.
Conclusion, perspectives
Approches QM/MM : outil très intéressant pour l ’étude statique et dynamique de très gros systèmes mais nécessitant, selon les cas, un certain nombre d’adaptations spécifiques (paramétrisation).
Approches QM/QM : pas encore des méthodes performantes, sauf ONIOM, très pratique dans son domaine d ’utilisation
Avenir proche :• Méthodes mixtes « à la carte », méthodes à plusieurs « couches »• Méthodes QM/MM et QM/QM avec « Linear Scaling »• Méthodes de dynamique moléculaire avec des approches QM « rapides » (type AIMD ou Car-Parrinello)
=> Des méthodes QM « bon marché » sont nécessaires pour pouvoir aborder l ’étude des systèmes très complexes et/ou et des temps de simulations longs :
• Nouvelle génération des méthodes semiempiriques• Approches « tight binding » basés sur la DFT, (Suhai et col., Phys Rev, B 58 (1998) 7260)