mesures d'humiditÉ in-situ au moyen de …infoterre.brgm.fr/rapports/70-sgn-357-hyd.pdf · *...
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BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B.P. 6009 - 45 Orléans (02y - TéL: (38) 66.06.60
MESURES D'HUMIDITÉ "IN-SITU" AU MOYEN
DE SONDES RADIO-ACTIVES ET DE TENSIOMÈTRES
par
J.F. DAIAN
Laboratoire de Mécanique des fluides et des sols
de l'Université de Grenoble
Collaborateur du B.R.G.M.
Département HYDROGÉOLOGIE
Service de recherches expérimentales
B.P. 6009 - 45 Orléans (02) - Tél.: (38) 66.06.60
70 SGN 357 HYD septembre 1970
Résumé
La conjonction des techniques de mesure d'humidité par
sonde radio-active et de mesure tensiométrique des potentiels de
succion ouvre une voie pratique pour l'évaluation in-situ des
transferts d'eau en zone non saturée.
Ce rapport expose les résultats acquis au cours des expé¬
rimentations opérées sur le terrain à Grenoble en 1970, essais
qui doivent être poursuivis en 1971 sur la parcelle d'expérimen¬
tation du Département d'hydrogéologie dans le doraaine d'Orléans
La Source, en vue d'éprouver les possibilités opérationnelles de
cette méthode.
Entreprises en coopération étroite avec le Laboratoire de
mécanique des fluides et des sols de l'Université de Grenoble*,
sous la direction de M. G, VACHAUD, ces recherches entrent dans
le cadre des études méthodologiques générales du Département
d ' hj'^drogéologie (Service de recherches expérimentales).
* ce rapport a été présenté comme mémoire de D,E.Ao à l'Université
de Grenoble,
- o -
AVANT - PROPOS
Qu'il me soit permis de remercier les chercheurs et techaiciens
du Laboratoire de Mécanique des Fluides e^ das Sols qui m'ont apporté leur
aide et leur collaboration dans la réalisation de ce travail, et plus parti¬
culièrement mon responaable de recherche, M. VACHAÜD, Je tiens aussi â expri¬
mer ma gratitude â M. MÂHG&T ct â ses collaborateurs du Département d'Hydro¬
logie du BoR. G. M. dont l'aide matérielle m'a permis de mener â bien cette
étude.
%
Ce rapport est le résultat da la première siinéc d'un® recherche
qui doit se poursuivre encore un an» C'est pourquoi 1 'étude des asoyens de
raesure y tient une grsnde place par rapport am: résultats prfîtiqyes, qui
sont par ailleurs trës partiels. On attend des récultats plus substaneiels
et significatifs de la prochaina caaqjags.® da scaurs*..
SOmAÎRE
Fage
JL£V L r*,Lf1> Uu X XLIri Jt
A - LES >?ESURES "IN SITU"«
>eee«09tto«oo««««*o*« toooiI - MESURS DES PRESSIONS
a) Niveau de la nappe . Piesamâtre ..o.,,» i
b) La succion, Tensioisâtre
c) Dispositif expêriîsentaî
00*60«0»ft0000i ioooeo»o«ooci
o«o0eo«9o 0.» oett*B*o9oe«oo«*oo
6
6
H - MESURES DES TEilHIRS EM EAU ET SES DEKSÏTSSo,
SONDES PJmîOACTIl^ES > O e e o e e o
iofteooe«*«oeoea) Principa ,,
b) Dérive d@8 indications ,
c) Courbes d'étalonnage ,,.
d) Précision du cos&ptage , ,
e) Voluma de nuâsure ,,,..,
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B - ETUDE EXPERníEOTAlE DSS SOKDSS RÂDÏOACmVES , , ,0090000009009*0
ï - METHODE oaeooooot keOOO«OOe009000ee09900000A00009o
a) Deseription des échantillons
b) Tableau dss échantillons , . , c
c) Conduite des Esssures et lïrêsîslÈÊfcp, .
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a) Sonde G^irs^ , .
b) Sonds H neutrons , . , .
c) Contrôle de l'êtalommge
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m " ETUDE DU VQï.miE DE I'SSüRE ....,.<, ,, U
fij S^Ï^UC Q niluJ^U^CS 09e999900900C«99909090000e090099999 37
b) Sends oe deû3itl:ê o*o9eoo99o«09990090099 S9
- 2 -
£ - PmilERS RESULTATS DE L'ETUDE EXPERBÍENTALE Dü TERRAHf 20
I - DESCRIPTION DS IA SXtVTION DE tíESURE 20
II " APERÇU DE tA CAMPAGÎÎE DB KESURES BT DSPCUILLEKSNT 2î
m - QUELQUES CARACTERES DU TBRSAIK ETUDIE 22
ï\r " OBSERVATIONS SUR LA COUCHE HÏPSRISURE .., 23
V - CALCUL DE PE8MSABÏLÎTE 24
- 3 -
INTRODUCTION
Une certaine branche de l'hydrologie étudie le mouvement des eaux
souterraines au moyen d'une simplification qui consiste â diviser le sol par
une discontinuité appelée surface libre, au dessus de laquelle on considère
le sol consne sec, et au dessous ds laquelle il est considéré cciraie saturé.
Cette méthode donne des résultats pratiques appréciables, maîs les recherches
actuelles s'orientent vers l^étude d** vo^n^^ment de l'eau dans la sone non
saturée surmontant la surface libre,et bsic^at de rendre compte des transferts
d'eau entre une nappe et la surface du sol, que ce soit l'infiltration des
eaux de pluie, ou l'évaporation,
La station de mesure miee en place au D,U.S.H,H, est destinée â
étudier "in situ" tout â la fois les mouvements de la nappe, qui se trouve
ici S une profoisdeur accessible au3s piesomètres, et l'écoulement de l'eau
dans la sSne non saturée.
Casait dans toute Studs d'écoulsmÊnt, la vitesse et la pression
du fluide sont les grandeurs fondsmentales , Nous ne considérsroî^s dane cette
étude que des écosalssents uni-dimsnsionsiels verticaux;. Il @st difficile de
vérifier cette hypothèse, msis elle est justifiée par le fait que la surface
du terrain étudié @st horizontale dans une large zone entourant la station.
fi) La vitesse v est le débit traversant omc surface unitaire
horizontale, Slle ns représente donc pas 1& vitesse réelle dss particules
d'eau.
^) La praesion de l'sats p est isférisure h l& pression âtssosphê-
rique P^^» à&tta la sone qui sn^rrssnte la stfrfase libre. On l'expriise sommant
80U8 1& forme appelée sueeioa^ ^W" (L),
- 4 -
On définit aussi le poeectiol eapillaira, l'axe des profondeurs
étant orienté positivement vers la bas, par :
<p ^ y-^^ (L)
e) Pour écrire l'équation de continmté, il faut tenir compte
qu'un petit volume de sol donné peut contenir différentes quantités d'eau,
contraireisent aus sols saturés. On définit ainsi la teneur en eau voltsaigue
C7 valusse d'eau coQtentB dans l'unité de voltase de sol (sans dimensions)
qui, en C.G.S., pourra être identifiée dans les calculs numériques â la
teneur en eau taassique «p. (taasse d'eau dans l'unité de volusse).
d) La seeoauSe ^uation du sssuveiseQS est la Loi d© Darcy gënëralisSe.
ir=-K2i::_ KÍ2Í--Í) (2)^^
Le coeffieiesit de proportioniaalité K (LT ) entre le gradient du
potentiel capillaire et la vitesse est la pegz^abilitë» Cette grandeur varie
très fortement avec la teneur e.n oau C/ On adset généralement une loi
= CL (a- G)^ /Cl(6)
L'indice O correspondant â la satissratioa, L'éq^satioa (2) centre
qu*% tm gradient h^'âratslique rami :
-^0 If ^
coffireep®nd tme pressisa hydrostat¿qvie, et tme vitesse aulle (état d'éqtBÍlibre)(
Un gradiose ¿o poteanicl pssiiiif tssi earcet&^istiqttc d'ua éc^suls-
esat ^raee lo hatat* Ua gradient ségatif indique tm êcoi3lG:ssat vers le bas.
e) La rSso la»: ico des Cqjjatioas (5) ^t. (2) íoü-ími-ait m'.ù soluti.oa
théorique du piiOblS^îs de l°e.C'yider;Ji':at s'il crd.33:3Ít u-i£ relation sh^r-pla etïtrc
îa Euccien '/ et la tca'ijtsir es ©su ù' liais î ' cr^p'-TfCieaii® montra qcïî^ dnns
un graphique C'Y $ )p le point rep::«s2n£aeif d'un pafcit voîvese de nul
himid®, au cour^ d'un écauleascnt, se dâplase dans uks zok® cos5)risc entre les
coucbes CH) et (D), qui sent deeritac pour î"hîaaidif ication jusqu'à saturation
du voltSES icitialôD-aat sec et pour le drainage au veiLuma iuitialssacat satnare.
Les courbes ainsi décrites présenteaf. une tràs large variatê sui¬
vant la nature de 1' écoulement c Des cycles d'Hystérésis (c) sont décrits
pour des oscillations leates de la auccion entre deux valeurs estrêmes. Dea
courbes intermédiaires "seanaing cyirvcs" (S) sont décrites pour un drainage
interroapu (voir figure 00) ,
Il résulte ds ces observations qu'aucune solution calculée ne peut
être- dütsáed'un ëcouleiÊent , si l'on ne connais: paa tout le domaine ^r iù
Il est donc Eëesssaire de mesurcr independasEnent sur le terrain
y et Q pour dêterfsiner le chssïp j ( Ôj st essayer une siîEulûtio-a lau-
eêrique en s'appuyant sur des essais ds labcraEoire. Mais la conspleiiitê des
phénomènes naturels expliqua is caractare espirique de l'approche q^s l'on
doit adopter, consse c'est le cas dans ce traxiniil-
A - LES ^í5SUR£Sj^jÍ_jj¿;yü^
Il résulte de £e£ta introduction que doüií grEiide'¿s:£ acA'''o-¿ihls.3 â
la masi^re "in situ", la pr^sEcistî et la teneur eio! doivent eurs ;:".acwrfiss
indspcnd¿s5asnt, EtuîîisîîS sucxcssiv'saieat le piíarJ-pe des ás-jtSí Eathsdes áe
mesure adoptées dans njcre éfct;dso
^ ~ >ÎESgi^ SES PRESSIONS
®) Le niy^zp ¿a la ticppa,^ Piegoaatreo^ (Fig, A3)
On utilisa, ps-j;ï s:îEi5rer ln nivsûii da la suiifaca libre, dSfiaitî
eoioie la surface £Oîîï:e"ïair.2 eS rëgns la prcs>îiori cittosphériqucs ua t'jibc
cppelé picsoaêtre, csrépinS S se partie f.s:£5riLí;-:~c. , et pIoiLgeant soî:s ls r.ri^^iir..
- 6 -
Le niveau de l'eau dans le tube est celui de la sisrface libre, dans la n;2.5u«re
OÛ la pression ent hydrostatique daas le 80I1: ct au dessous de îa e«î:i'sce
libre. Ceci cet conforme â l'hypothèse faite dans 1? introductioa ea d) »
b) La sueeica. _Tengioîrj5£re. (Fig, A2p A3)
Le teasicxStre de chsatier est «aa bs^sic eretsse à parais tras fi«s
enfoneée dans le soi. Un circîîit hydraulique relie la ca^'itS de cette boagie
à ua îsanîîaàitre, Lorsqtise le tenaiesStre est equilibra. Is pression ce l'eau â
l'intérieur de la boïisie est égale â 1& prcssiea dVftu rëgassjît dûRS lo sol
E®n saturé. La bcagie elle-ffiSKe reste saturée ta^Jt que le distaStre des sas-
aisques eau - air daias le sol, liés arbitrairesiiriÈ ü la suôeiea de î'eaîs par
la loi de Juria, est iafërieurc â la pl«s grandis diEeiasion âo pores. Uks fois
la bougie deBSturëe» t®ute masure de-siieat trSs ineer taine. Vin b®a ceat^et
eatre la bougie et le eol est égaiesseist aéeessaire.
L'équilibrage û^ disp®sieif de isuesîsre & pressioa, qui est dsss
netre iastsllatioa «aa sssassStre â pessíüsfe, aSsessite l'éceîuleîEgffiÈ d'uss aer-
tfflia© quaatitS d*eaia, La bsîsgle ©pgsss ^ae eerSsiae rêsi.?t£sse k est Se^'tsle-
Sisntf, VíSíis de plsjîs, le velîExa d'eau dsit s'eesteler leatesetaiÈ: dssîs le ¡i^l au
de la bQ^üsiss jusqu'à e® qçse le g©l ait lïiïïtroîs'i'iî g®îï état initiale
I«® teatps de répease de l'apipareil sesa ¿® £e?isÊi©a da la pesnESsbilitë ds
la bougie, nais aussi des propriétés ¿sn ©el avoisinant. Il est éeae néses-
sair® de rédusire au masiani^a le vollîo d'eau â Ssoüsler, ec shsisisssat îsus ta»be
tea tuibe capillaire très fin. La b®ugie doit rens^.ir ñe^íK cosîditieas eeatr^adic-
Èoire» : ses pares doiveat itre très fias psur éviter la dësaturatioa, tsais
ea perméabilité doit Stre graade. Il faut d@ae des tsatières â pores tzUs fias,
amis trës aesbreu^, ee qtsi eatrafae usa iadiee des ^ides élevé»
c) piepasitif esgpégitBsatffll. C^ig» ^By
Le eiretait hydracallqts® est eoastitiisé par :
- uae eaaae de P.V.C. H l'extréraité de laqtnelle est eollée 1& bs>«ïgie ;
- un tube do aylca de B(,SO la de loag î.*elianÈ la eaaas aa tîibe tsaa ;
- des raceosás ea ssatië^e plastique et des bs^sehsas ea ds^îutebetuKS ;
" deu^ p«£7ges U air ea  et B.
- 7 -
L'ét.^achSité de ce système s'est révélée médiocre. Des fuites se
produisaient fréquenaient, dues vraissemblablement S la fois aux collages
des raccords, au:: bouchons de caoutchouc, et peut être à la diffusion d'air
â travers le long tube de nylon. La purge du circuit a du être effectuée
toutes les 24 ou 48 heures.
Moyennant ces précautions, de.^ mesures satisfaisantes ont pu
être effectuées pendant plusieurs tcois. Ce dispositif a été récemment rem¬
placé par une installation comportant des canalisations en cuivre et per-
toattaat l'enregistrement continu et automatique des succions.
La formule donaant la succion et le potentiel résulte d'un sissple
calcul hydrostatique :
Y - Î2,6 (h -s- 8,5) * s * 1ó " - 112,6 (h * !,5) -e- î
OÛ 12,6 représente la différence des deasitês du mercure et de
l'eau ; h est la hauteur de mercure lue ea em ; 1,5 est le tense correctif
dû eu choix du séro de l'échelle de lecture ; z est la profondeur de la
bougie ; 1 la distaace eatre le bae â isercure et le sol.
Il - MESURE DSS TENEURS EN EAU ET DES DENSITES. SPIRES RABigfeCTI^ES ,
a) Principe
La Esasse voltaaique globale d'un sol 0 est, si l'on néglige la raasse
volumque de l'air, la Bíneos de ea "teneur ea eau" ^^(saasse d'eau par voltisse
de sol) et de sa "deasitê sèche" Pj (nasse de solide contenue daas ua voluate
du sol) en place :
Pour l'étude de l'écoulemeat, la conaaissaacc de P^ (eu 0' ) est
suffisaate. La mesure de la nmsse voluaique globale, P qui periset de caletsler
, fournit d'iatércseaats rcaseignesisats suppléaeataires.Ù
- 8 -
Ces mesures ont fait ua progrès capital depuis que les méthodes
destructives, fondées sur les prises de carottes, ont été renq;» lacées par
lee méthodes d'essploitation radioactives.
Nous ae reviendrons pas sur le principe de ces méthodes, qui a
fait l'objet de aombreuses publications (M. WACK), Rappelons seulement que
la soade de "deasitê" (plus exactes^eat de ¡msse volisaique) utilise la détec-
tioa d'ua rayonnement gansa émis par ime source, et partiellement dévié et
absorbé par le eol ; la sonde d'humidité utilise la détection des aeutroas
leats créés â partir du rayonaesieat d'une sc^irce par les chocs avec les
aoyau3E d'hydrogêae, présents esseatielleasat dans l'eau.
Eacaaiaoas loaintenaat plus ea détail ce qui est utile â la bonne
conduite et â l'interprétation des mesures.
b) Dérive des indieatioas.
Il peut se produire que le eosiptage dans ua échaatilloa donné
varie. Ces fluetusitioas ont ¿eues causes. A lec^ terme, l'intensité du rayoa-
aexeat éauLs par la soiutree décroît suivant «îae loi eKpeaentielle. La période
des sources étaat de l'crdre de quelques dizaines d'années, des variations
assez sensibles peuvent être observées. Oa a constaté uae légère décroissance
des comptages effectués dans des eoaditioas ideatiqucs pour la sonde gasnsm,
en six mQ»is de mesures. A plus court tersse, les propriétés de l'easejoble du
dispositif électronique de déteetioa et de eiomptage peuvent fluctuer avec la
charge des batteries, la température et l'humidité.
Potsr remédier â ces dérives, oa effectue, avant et après chaque
série de tsesures des co^aptages dits "sta^ards", peur lesquels la rende est
placée daas @oa eaeeiate de transport. Ca rapporte le coniptage relatif â ua
poiat de mesure (N potsr la deasitê, M pour l'husiidité) ^ la issyeaae des six
coatptages standards (Ns et Ms) effecttués ea des temps égaus. Les grandeurs
earaetéristiqtsee de la densité et de l'husádité scat alors ;
H H
Hs Ho
- 9
c) Courbas ó ^ étaloaa.gge!acrw-TirT.¥?iw>
Ce seat les courbes donnant le ccisptage relatif (ra ou a) ea foas-
tioa des masses voluaiques i P ou P^) d'ua échaatilloa hosaogèae de maté'
riau*
La forsie générale de la courbe d'étalonnage d'une sonde gazci:^
(Fig, A4) s'esEplique aiasi :
- peur îsEîe deaaifcê nsille, le rayeaassaeat priscitif ne raasoatre
atseun obstacle, si ce a'est l'eaveloppe de la sonde, et le tube d'aeeès ;
il n'est pas dévié et le détenteur a'est touehé par atiseua rayoa,
- â Hsssure qyie la deasitê croît, la déviatioa du rayoniseaseat
s'iateasifie et les eo3çit^ges eroisseat, ^siis sij^ltaaésacat, 1 'abaorpssioa
augoisatep teadaat â dimia^^er l'iateasito parveaaat au «¿étecteur. Le c@îHpt&ge
passe donc par tm SE^i^iram^ pais tead vers 0.
Le® pârasîàtres da est te seîsrba dépeadeat évideasEseat de la dispo-
sitioa relative de ia senaree et da détecteur, aiasi qw& 3e la forsse et de
la taille de eelui^^i. Les seades seat diiseasioansee de façon que la sSae de
densité iatéressée par les sols se trempe daas la partie la plus reetiligae
de la courbe. Oa adiset deae ©a gSaéral la fors^le :
On adaaet gêaSxalessiEnt que la ceîsrbe d'êtaleaasge d'uae saaáe â
netatroaa^ C^ig, AS) est ^sae droite, (ou quelquefois, tme eourbe légèrssseat
paraboliqtse) . Cette droite qui ae passe pas par l'origine a pour équation
^Vl z. CL (f^i- f/^
- ÎO
En effet, la présence de matières autres que l'eau a'est pss
absolument sans effet sur les neutrons rapides. î.e tence r^ (teneur ea eau
équivalente du sol en place sec) exprime cet effet, qui est biea entendu
proportionnel â la masse volumique du sol, de sorte qu'il est plus comsasde
de mettre l'étalonnage général sous la forme :
où w ::; J (masse d'eau par uaité de masse du sol sec)
W^ est alors caractéristique de la nature chimique du sol. L'utilité pra¬
tique de cette forms sera examiaée pour aotre cas.
d) Prêeisiea^ du comptage
Le comptage effectué daas des coaditioas deaaées est ua phénomène
aléatoire répondaat â uae loi de répartitioa de Poisson. Si la valeur théo¬
rique d'ua comptage est N, le cosi^tage observé â 95 % de chances de se trou-
ver daas uae marge d'iaeertitude égale â 2 V N. La smtrge d'incertitude sur
la rooyeaae de b comptages effectués dans des. ce>aditiea8 ideatiques est :
if
Les incertitudes relatives soat respectivesisat :
L'incertitude sur les rapports a et m sont donc :
4i . -£- + -1
e) Volusse de masure
r*¡
Il résulte du principe des soades radioactives que le rayoaaesieat
qui pairvieat au détecteur est S»difié par tout le voltss&s de sol qu'il tra¬
verse. La mesure a'est donc pas ponctuelle, et se trotave eatachêe d'erreur
si l'oa travaille daas tsa sol dont les propriétés varioat rapidcmeat aves la
profoadeur, ou si elle est pratiquée â prossimité de la surface du sol.
- ÎS -
Oa défiait un ceatre de atssuro pour la soade. On le détcrmiea expS-
rimeatalemeat ea approchant de la sonde, successivemeat par le haut et par le
bas, ua obstacle et ea notaat les points â partir desquels le comptage est
loodifié seasiblemcat par l'obstacle. Le milieu du segmeat ainsi défiai est le
centre de mesure. Autour de ce centre dc mesure, la zoae aeasible est défiaie
par le rayon de mesure (cf. BELL, S 969).
En ce qui coacerae la soade ü aeutroa, oa admet uae formule doa-
aaat ce rayoa, en fonction de l'équivalent en eau de ;.'^tchaatilloa :
^ = íí./ie,(^,vrt )] , ;e, ^ ''' fff^-'"ou
U^ K r Lo^ f^oU ^ -. -i/d Loj m
La défiaition précise de ce rayoa a 'étaat pas doaaée, aous avoas
admis qu'il s'agissait de la distance jtssqu'â laquelle oa peut approcher la
sonde de la svtrface du sol, saas eoismettre sur le comptage une erreur stspé-
rietire è :: %, le paramètre Ro étaat foactioa du pourceatage x choisi. Cette
iaterprétatioa est doaaée sotss totate réserve. Emis l'étude expéritseatale
montrera sa vraisemblaace.
- 52 -
B - ETUDE ECTERmSKTALE DES SONDES RADIOACTIVES
L'objet esseatiel de cette étude, qui s'est étendue sur plusieurs
taois, était d'établir les cotirbes d'étalonnage des soades "Nuclear chicado"
P 20 (deasitê) et P 19 (htsnidité) afia de dépouiller les mestures faites stir
le terraia. Accessoiremeat , des observatioas sur le problème du voltsme sen-
isible oat été faites, cnis elles a'oat pas donné lieu, jusqu'à préseat, â
des applications pratiques daas l'interprétation des mesures.
Il faut souligner que le matériel utilisé était destiaê â l'éta-
loaasge des soades par transmission, qui aëcessitent detsx tubes d'accès.
L'étalonnage des sondes P 19 et P 20 a été faite â cette occasioa, ee qtd.
explique que le dispositif expériisental ne soit pas parfaitemeat adapté û
l'éttide des soades simples.
I - KETBODE
La taéthodo d'étaloasage eoasiste â ampaeter (Ses échantillons de
sol a densité et tenetsr ea eati variables et a y effeettser des ecssptagee.
a) Deseriptioa deo^ ^ ëchaatilloaa^
Los échantillons oat été coastittaés avec tm sol prélevé entre S et
2 a de profoadeur, deas le voisinage de la station de taesure.
Ils oat été mis ea place dans tm bae dont leo ditaeasioas sont ia-N
diqtiées sur la figure BI. Celtii'-ci eon^rtait les detix ttsbes d'r>eeês verti-
eatac aéeessaires i la istiee ea place des sondes par transmissioa* Le plus
petit de cea ttibea était ideatiqtie atz tt^ standard titi lissé potss les soades
siaplesa
Les ttibes d'accès étant âispcsés daas le bae, six cetichcs de sol
étaient stieeessiveEBeat eceçaetées, doat le poids était caletslé de façon â
parvenir exaeteoeat an aiveau dts bord du bac La pesée dts sol aiasi tsis ea
place a perois le caletsl de la deasitê globale de l 'échaatilloa.
- 83 -
On remarqtae sur le schéma que le tube daas lequel ont été effec¬
tués les comptages avec les sondes sif&ples se trotsve II proximité d'une paroi,
ce qui potivait auire è l'exactitude des mesures. Chaque vois qtse la tenue de
l'échantillon le permettait, oa a donc mis ea place, au ceatre dc l'ëclian-
tilloa, tm second tuba d'uceès daas lequel d'autres comptages oat été effec¬
tués. Pour cela, oa a utilisé la néthode de mise ea place dee tubes d'accès
de chaatier : tm avaat *-trou était creusé daas le sol au moyea d'ua long
carottier de diamètre légèrement inférieur â celtii du tube. Celui-ci était
ensuite forcé daas cet avaat - trou. y.,e "tube 2" présentait l'avaatage d'être
plus éloigaé des parois. Ea revaache, sa méthode de mise ea place risquait de
remanier légèreiseat le sol avoisinant.
b) Tableau dcs^éehaatillpa.^.
23 échantillons ont été aiasi coasitutés, répartis ea 5 séries de
teaetir ea eau relative W respectivement voisiaes de 8,5 % ; 9,5 Z ; H % ;
83 Z : 14,5 %,
Les susses voltssiqtsea absolues soat réparties eatre 1,176 g/cn e
et 1,984 g/em , ce qui cotsvre largeaeat la soae des densités reaeoatrées sur
le terraia* Ea revaache, la ssoae coaverte par les teaetars ea eats ma;:23ique
Py/ , «'étalant eatre 0,107 et 0,2485 est aettement ea dessous des valeusrs
reaeoatrées eur le terraia, qui avoisiaeat généralement 0,4. Oa a jugé utile
do déteraiaer â titre de coatrSle ua poiat supplémentaire de la eourbe d'é-
taloanage se trotsvaat daas cette zoae.
Cot échaatilloa a été réalisé avec tm sable grossier saturé.
Le tableats coa^let des échâatilloas est doaaé ea aaaexc.
c) Cpadtiiite des ts^gtaras et restai tats
Des CQoptages oat été effeettués à des cotes s (distaace de la
etarfaee de l'échaatilloa ati ceatre de soasare) variaat de 5 cm en 5 ca eatre
5 cm et 55 ca (tube 1), entre 8 ca et 53 oa (ttsbe 2, potsr des raisoas de
eoBSDodité des
- 14
A partir de ens mesures, dont le tableau co'iuplet est dontié en
aaaexe, oa a pu tracer les courbes du comptage relatif m ou a, ea fccctioa
de la cote z, pour chaeuae des sondes et peur chacun des tubes 1 et 2.
Dctcc exemples caractéristiques de ces cotirbes soat doanées Fig.
B2. L'exoaple de l'échantillon 18 montre des cotirbes que l'oa pouvait s'at-
teadre â obtenir daas ua échaatilloa hoîsogèae » fort gradient de comptage
au voisiaage de la surface, puis net palier pour la régioa centrale de l'é-^
chantillón.
Les courbes do l'échaatilloa 22 mstteat ea évidence des varia-
cioae du cossptage daas la régioa centrale elle-SEisse. Ceci est dû, pensoas-
aous, à tsae hoiaogénéité imparfaite de 1 ' échaatilloa.
Daas tm cas eossse daas l'autre, la cotarbe met biea ea évidence
la soae ou les ecmptages soat perttsrbés par la surface du sol. Oa obtient
alors des eossptages relatifs m., m»» ^«* ^2'' ®^ caleulaat la ssoyeaae des
cots^tages non perttsrbés. Les ceasptages sont smarqtiés d'tme croix daas le ta¬
bleau p.
II - COURBES D'ET/iLOIîMGE
a) Soade ^ Ga-tgaa
L'easemble des points relatifs at2X 24 échaatillons seat portés
8ti7 le graphiqtie figure B3» Âtictme différence reprodtictible ae peat Stre
en évidence eatre les taestires effecttsées daas les ttsbes 1 et2, Ea effet,
IMîur ehactm des écîmatilloas, les ecs^tages relatifs â chaeua des tubes soat
a^teemsat distiacts, et les poiafs relatifs atix paliers respectifs soat très
aettez»at séparés (voir Fig. E2). liais les eoszptages daas le ttsbe 2 seat
taatSt systéjsatiqtaesssat stspériettrs, taatSt syotématiquemeat iaférietirs U.
caux du ttibe I. l^lgré des teatatives diverses, auctme loi râglesseataat ces
différeaeos entre les detas ttsbes a' a pu Stre taise ea évideace.
Kotss en eoacltseroas qu'elles ae scat pas dtses S la proximité de
la paroi potisr le toibe 1, et qa'ea coaeéqaeace, le volts:;® de tsestsre de la
eoado gasasa ae s'étead pas, daas le seas horisoatal, ats-delà de 17,5 esa de
l'axs de la sonde.
- 15 -
Deux causes peuvent être â l'origine des différences observées,
- Une mauvaise homogénéité de l'échantillon, telle que la densité
au centre est tantôt supérieure, tantSt inférieure â la densité au voisinage
du tuba 1,
- Uae mauvaise mise ea place du tube 2, dont oa a parfois observé
qu'il était ea mauvais contact avec le sol, aurait une iaflueace seasible et
aléatoire sur le comptage.
Des calculs de régression ont été effectués sur les points obtenus
avec les detix tubes :
tube î tube 2
pente - 2,347 - 2,306
ordoeaée à l'origine 3,1420 3,0923
coefficient de
corrélation 0,9934 0,9796
La meilleure corrêlatioa du ttibe I semble accréditer la seconde
hypothèse. C'est pourquoi, ea définitive, aous avons choisi cossoe équation
d'étalonnage :
- 3,1420 - 2,347 n
Atictme comparaisoa ae peut Stre faite avec l'étalonnage fourni par
le coastructetsr, qui a été vraisesiblablement établi û l'aide d'ua tube d'accès
différeat.
d) Soade â neutron
Le graphique figure B4 met ea évidence une diffêreace aoa aléatoi¬
re eatre les meaures effectuées daas le tube 1 et celles dti tube 2, L.se pro-*
ximité de la paroi provoque tme minoratioa des comptages daas le tube 1.
Nous soiones doac conduits â ae reteair, pour établir la cotirbe d'étaloaaage,
que les 15 poiats du tube 2.
Oa tr&uvera figtire B3 ua graphique sur Icqtsel oa a porté :
- 16 -
- la coisrbe d* étalonnage fournie par le conotrtscteur ;
- les poiats correspondant aux î5 ëchantillons, différenciés par
tranche de densité sèche ;
o le poiat fourai par l'expérience suppléíaeatairo,
La direction géaérale du nuage des 15 points semblerait confirmer
la peate fouraie par le coastrtictetir. Cependant oa observe uae différence de
positioa seasible des poiats suivant la densité sèche, et si oa inscrit ea
regard des poiats la valeur de la deasitê sèche, il est possible de tracer
approsia&stivemeat des droites è ^i coastant, dont la peate est sensiblemeat
stipérieare U la peate globale. On est donc conduit â peascr que le pente gé¬
nérale dts atsage a'est pas représentative , en raisoa d'une mativaise répartition
dos teneurs en eau pom: chaque série â O^ constant. De pltss, les droites
ainsi tracées oat am meilleur alignez^at avec le poiat fourai par 1' échaa¬
tilloa Qtspplémeataire que l'ensemble du auage.
Ces observations coafinseat ce que nous avions aaaoacé sur l'ia-
fltteaee de la densité sèche. Cependant, du fait qu'elles se rapportent seu-
lecsat â tme sonc inférieure de teneur en eau, nous a'avosia pas jugé qu'elles
étaient stsffi8a!sa£at stireo et précises pour établir au^^ériquemeat cette ia-*
Sltssncoe
En coacltssioa de toutes ces observatioas, il notss est ai^parta que
la cotirbe d'étaloanstge la plus vraisea&lable ocrait obtenue ea joigaaat par
mua droite :
- ie p®iaÈ es&yea du ntiago des Î5 j^oiats j
- le point fotirai par l'échantillon stspplëtentaira.
Oa adsisttra ainsi la foroaile :ft
JP- 0,265 a
L'ordoaaée â l'origine P' » 0,002 eera considérée ccaaîE illusoire,
c) CoatrSle ^ de_ 1 1¡ étaleanage
JL) Lors «3e la siise ea place du tube d'accès, quatre carottes o>at
été prises dans l'avant-trots* Des cosptages ont été effecttsés auss nSs^s cistes
- 17 -
iraaédiatesaeat après la mise ea place du ttibe. Cette opération fotirait quatre
points d'étalonaage portés sur les courbes figure B6.
Les résultats sont satisfaisaats, compte teau est erreurs in^or-
taates dont soat eatachées les aaalyses de carottes.
ii) Ua autre contrôle est fotirni par les toastures sur le terraia,
Att cours de la période des saestsreo, pltis da 1,50 m de terraia s'est trouvé
au dassotis d« la stirface libre, de sorte qa'on pouvait faire l'hypothèse
qu'il était sattiré daas cette période. Oa trouvera p. les profils de comp¬
tages m (s) et n (s) correspondant.
L'état de saturation fournit en effet tme équation stspplémeataire.
Du fait de l'absence d'air, tout le voltsse est occtspé soit par l'eau, soit
pair les grains de sol, de esssso specifiqtie absoltie 6 *
&
6-
avec
a'oû
fi/-
=
P- e
&-4
La tséthode de ecsatrSle est alors la suivante : on calcule jOâ par¬
tir du cet&ptago a» en stspposaat exacte la cotirbe d'étalonnage des dcasités.
On pisut alors calculer Q cossse précédeim^at. Oa vérifie ensuite que les
poiats (s, ^) Goafinseat la eourbe d'étalonnage d'hiu^aidité* Le graphiqtie
figtise B6 Bsoatre qti@ les résultats cbteaüss avec B « 2,6 g/cm , valeur repré¬
sentative du sol en placOp sent satisfaisants*
Os ne sera pas étonné que certains poiats de ce graphiqtae s'écar¬
tent QOtablesBent des autres* Ils correspoadeat e\2s. coaes du profil où les
eoB^tages vairieat fosteasat cor des distaaces inférietires â la dimension
caractéristique dti vtslio»» do i»sstiure des soades* Les eosspteges sont, daas ces
sonos, entachés d' iraportantes erretsrs*
XII - ETDBB SP VOLUbS PS K3SÜ5S
Sofflda^^d^'htasdLdité
Cssces l'icdiqsse la foreule sigaalée au paragraphe ÎS - e, chapitre A
- 18 -
il est intéressant de prendre potsr par isètre le comptage m réalisé daas
l'échantillon hoaaogêne loin do tout obstacle. C'est pourquoi, stir le gra¬
phique figure B7, aotis avons porté, potir chsqtse échaatilloa, m ea abscisse,
et en ordonnée le comptage u' relevé ¿ u.ae distance de s » 8, S3, 18, 23 de
la surface du sol. Oa obtient aiasi les droites seasibleiseat parallèles â la
presiière bissectrice* Stir ce graphiqtss, oa petit atissi tracer les droites
passant par l'origine :
a' « ta (I ~
ta' « w (1 - 80/100)
ra' » w (1 -
Les intersections de ces droites avec les précédeates doaaeat, ea
fonction de Ue Ifi distance d de la surface â laqtselle oa eosaeset tme erretir de
5, 10 et 20 %. Après avoir reporté ces poiats sur le graphique logaritlî^qtie
(d» a) (Fig« BS), on constate qu'il est possible de faire passer par chaetme
de ces séries de poiats, des droites de peate 8/3, qui s'ajtisteat de fa^oa
satisfaisante. Ceci confinée l'interprétation qta® aous avions doaaé de la
forffissle du ffayoa ds sasstare*
Ainsi, on eeBs:ast tme erretir de 5 Z sur ie comptage, ea s'{
chant d'tm obstacle d® 20 ca si m » 0,5 ( fvr" 0,83) ; 86 eia si d = B if^ 0,27) ;
83 ssa si u " 2 C P>0,52).
Ls présence da la paroi au ^i^isiaage du ttsbe 1 perrast d'éttndier
la dissnsion earaetéristiqtce du voltsie de t&esure dans des directioas hori-
so3&tales« Si, eossaie le prévoit la for ce voltisse est sphériqtse, l'in¬
fluence d'tme etsrface verticale doit §tre idsatiqtie â celle d'tme stirface
horisoatalo placés â mlsua distance. C'est es que l'en vérifie de façoa
satisfaisaate sur le graphiqt&e figtsre B 9, où l'on a porté en abscisse le
comptage effeettsé daas le tta&o 8 dont l'axe est situé 21 67, 25 cm de la
paroi verticale, et en or&scsiéts les comptages relevés ñ la cots 88 c^a, daas
le ttiSia 2»
- 89 -
d) sonde ^ dis_ dea!si té
Suit le graphiqtie ?i$* B 10, en a porté o ea foactioa du cc:q>tage
Qaoyea dans le tube 8, ls eos^tage è 10, 85, 20, 25 cs de profondeur, aiasiù n
que les droites >~~> > 20, 10, 5 %*
n
XI en découle qtie, daas l'easeiisble de la seae ustselle de densité,
les errstirs de ces^taga â 20 et 25 cm sont négligeables.
L'erreur sur le cossptage est d'environ S % potar 85 est et 15 %
pour 10 cm*
Qiassem nous l'a^i^xms signalé, atseuae éttide du volume de issestire daas
la S(sa3 horizontal n'a pu otro faite. Il eesn^le totitefois ae pas s'éteadre
eu-delS de 87 ces*
- 20 -
C - PREMIERS RESULTATS DE L'ETUDE EXPERIMENTALE DU TERSAIH
Notis doimerosui daas cette partie les résultats de 7 mois de
mesures "ia situ", et les prenderes observatioas et eoaclusioas qui ea
découleat. Outre qu'tme nouvelle casspagne de mesures est prévue, ces pre¬
miers résultats eux mêmes potirroat faire ultérietiremeat l'objet de calculs
pltis approfondis que ceux que nous présentoas ici, doat l'ambition se limite
à donner tm aperçu des possibilités offertes par notre statioa.
I DESCRIPTION DE L& STATION DS MESURE
i
La station est ii&plaatée sur uae pelouse horisoatale, dépourvue
d'arbres iisportants, sittsée â uae centaine de mètres de l'Isère. La aappe
libre a oscillé dtsrant la période de mesures, entre 2,50 ot 0,80 ta de profon¬
detir.
Elle cofsporte ;
a) Un tube d'accès poKg sondes redio-actives, pensettant des me¬
sures jtÂsqu'â tme profondeur de 3,00 q*
b) Un ense2î3ïle de 6 teasicaStres , doat le principe et la réali¬
sation ont été exposés plus haut, placés aux profondeurs 8 S, 35, 45, 65, 85,
805 ca.
e) Sise piésimStges , doat tm est placé â la partie centrale de la
station, et les autres répartis autour afin d'observer la pente de la nappe.
(ce pffoblèsss ne sera pas évoqué ici)»
XI est â noter que ces iastel¿®tioas n'ont pas toutes été mises
en place en tssaae testps.
Accèssoireesnt, d'autres indications pourront Stre relevées : -
- 21 -
d) Pltiviométrie. Il noua a été possiblo de aous proctirer les
earegi8 tremente pluviométriques effecttsés par le service météorologique du
C.E.R.A.F.E.R, , doat les appareils soat iastallés â tme ceataine de mètres
de notre statioa.
e) Le aiveau de l'Isère pourra êti;e relevé, tme échelle limni¬
métrique se trotivaat aoa loia de la statioa.
Ces iadicatioas a'oat pas été exploitées jtisqu'ici.
f) Un goada^e^ de recoaaaissanee a été effectué. Des mesures gra-
uttlcteétriquas oat été faites sur différeates couches de terrain.
XI ressort de cette descriptioa que deux principatix aspects petr¬
vent itre éttidiés grâce â cette statioa :
- Fltsctuatioas de la nappe libre, infltseace du aiveau de l'Isère
stsr celles-ci, tranemittivité du terraia. Cet aspect sera laissé de coté
dans ce travail.
- Infiltratioa des eatne de pluie et êvape^ration, pcrs&éabilité.
XI - APERÇU DE LA CAKPAGNS DB MESURES.
1) D'octobre 8969 â avril 8970, uae cii^tiaataiae d'e^iploratioas
coi&plètes des profils hydriques oat été faites. Les caesures piésoa:étriques
ont été faites à partir du 8er novesibre 8969. Les tensiscsètres oat été ms
en placo l« 24 Bsre 8970*
D'octobre â janvier, des explorations coziplètes de profils, de
20 ea en 20 ca, â la sotide de densité et â la sonda d'humidité, ont été
«ffectuées systésffîtiqtseiasnt tme fois par sessaine.
De janvier & ttars, l'accent a été mis sur l'éttide de la tsesure
de l'htssidité, en cSne tessps qtie des laestsres txs>ins espacées ont été faites
afin d'étudier les fltscttiations dans tm intervalle de testps plus cotirt.
- '¿'¿ -
Ces deux premières périodes ont permis de se familiariser avec
le maniement des sondes, et de dégager certains caractères génératix du
terrain étudié.
Safia, en avril, les tsesures combinées de teaeur ea eau et de
succioa oat dotmê lieu è ua premier calcul de perméabilité.
2) Dëpcuillcgent des ^mesures. La pltipart des dépouillemeats des ,
tracés de graphiques ont été effectués â l'aide de l'ordiaateur lEH 1130,
Ea vue de la systématisatioa des mesures et de leur exploitation
les cantes de données ont été établies suivant tm schéma fixe.
On trouvera cn annexe tm ii^dèle de ces cartes.
Cette dis|[K)8Ítion permet de repérer aisément daas les différeats
programmes de calcul les dormées aécessaires ; elle ae portera pleiaetoeat
ses fruits que lorsque les mesures eeroat plus aombreuses.
Les principaux prograsuses réalisés jusqu'à présent soat :
- calcul et tracé de profils hydriques et de succioa ;
- calcul de perméabilité, dont aous étudierons plus ea détail la
B^thode.
XII - QUELQUES CARACTERES DU TERRAIN ETUDIE*
On trouvera fig* C! le tracé de 8 profils hydriques choisis pour
la répartition des hauteurs de nappe libre indiquées sur le graphique en
regard de la date.
Ce tracé laet en évideace tme très nette différence de comportcmint
entre le couche de terrain située entre 0 et 1 ,50 m, et celle située eatre
1,70 et 3,00 a.
XI faut aoter que la laesure â la cote 160 est faiisséa par uae
détérioration du terrain observé lors de la taise ea place du tube d'accès.
23 -
Alors que la couche supérieure ne semble guère influencée par le
aiveau de la nappe, les profils hydriques de la couche inférieure sont, su
contraire, ea étroite corrêlatioa avec cette dernière. Entre ces deux ccsuches
il existe tme discoatiauité.
Ces observatioas sont 'à rapprocher du tableau p. et du tracé
fig* C3, qui représente les profils dc deasitê sache calculés pour 10 autres
exploratioas* Ce tracé montre que la densité sèche h une cote donnée est
8:'asiblemeat enastante daas le tetqts. Oa pouvait s'attendre è ce résultat,
mais il coafinae "è posteriori" la validité des mesures. Il tsoatre d'autre
part que les deasitês sèches soat eeasiblemeat plus grandes daas la couche
iaférieure du terraia,
Eafia, les cotirbes graaulonétriques doanées fig,C3 montrent
r:|j;':.*cir.7'^ un» aette diffêreace de nature catre les sols de la couche supé¬
rieure, «t ceux de la couche iaférieure.
L'easemble de ces observatioas permet de dégager quelques eoa¬
clusioas, et d'ea tirer parti pour la conduite de l'étude.
- La couche supérieure est coastituée d'un terrain siltetix,
d'assez grande porosités Soa degré de saturatioa descend rarereat au dessous
de 80 Z et varie relativemeat peu. On peut s'attendre, en raisoa de sa gra-
aulomêtrie, è ce que sa perméabilité soit faible. Il est peu sensible ^.u
niveau de la nappe, du moins lorsque celle-ci est assez profonde, et les
variations de teaetir ca eau daas cette soae soat dties principalcmsat â l* in¬
filtratioa de la pluie et à l'évaporation.
- La couche iaférieure, au contraire, préscate d' impor tf^r^^f^î^s
fltictuatioas de teaeur en eau, ea étroite corrêlatioa avec le aivesu de la
nappe* La pluie setnble sans influence sur elle, et l'on peut en conclure
qu'il s'agit d'une zone de grande penséabilité, où les écoulements soat très
rx^tides.
IV - OBSERVATIONS SUR LA COUCHE INFERIEURE
 partir des observations que nous venons de faire sur la couche
inférieure, one hypothèse est vraisecblable : l'eau serait dans cette zone
- 24 -
voisine d'un état d'équilibre hydrostatique, de sorte que, si z est la cote
d'tm poiat et H la profondetir de la nappe, la succioa ea ce poiat serait
voisine de
Y= Z - tt
Ea adtaettaat cette valeur dc 7 , oa peut alors tracer, pc*jir Z
doimé, la courbe (« , ^ ) du sol coasidéré. Les résultats scat doaaés,
pour différeats niveaux, sur les graphiques fig. C4. Les courbes obtenues
ont ea effet l'allure générale des cotirbes {"j , ^ ), Il est â aoter
qu'elles oat été établies potir tme période où la nappe montait presque coas-
tsasa^nt. Oa obtieaârait aiasi des braaches d'htsaidificatioa.
V - CALCUL DE PESKEABILITE.
I) Priacipa du calcul. (Voir fig. C5). La loi de Darcy :
asntre que potsr calculer ^N , il est nécessaire da connaître, â tme coto
donnée, et â tm iastaat, la vitesse et le gradient de potentiel. Pour ce
faire, aous disposons des profils de teaetir en eau et de potentiel atsK
instants u , et 't'-^d't^a ¿¿^^ étant considéré ccsesse petit*
a) La^^_f^adieat^ de |?oteatiiel p^ peut être calculé è partir du
profil de potentiel ntioyea entre les instants t ez t' -t- d(^
b) Calcul da la vitesse. Ea iatégrcat les profils hydriques, oa
peut calculer le stock d'eau compris eatre les cotes ? et ^
La variation de ce stock pendant l'intervalle de temps cCt" ecst
égale & la différence d®e voltasiffîs écoulés à traders les plane de cote ^et ?
'\r ¿tr ^ nTc Jà ^ cL^
"ht:
- 25 -
Oa peut aiasi calculer la vitesse ^ â toute cote ^ , si l 'oa
connaît la vitesse ^IJq en tm poiat quelconque du profil. Pour cela, on re¬
cherche géaéralemeat stir le profil de potentiel le poiat de vitesse nulle
caractérisé par /0. q
e) Coaaaissaat aiasi V et .^ ea tout poiat, on calcule
2) Réalisation du calcul» Ce calcul a été réalisé â l'ordinateur
à partir de 13 profils de tenetir en eau et de potentiel dont on trouvera
des exesqtles fig. 06.
Il est clair que les msstsres sont faites de façon discoatiaue :
- dans l'espace» Les tensiomètres étant disposés â des cotes
fixes, on ne peut calculer que le gradient de potentiel moyen entre deux
points de laestire. Ce gradient est affecté au milieu de ces deux poiats* Il
en est de o^ma pottr les teaetirs ca eau*
- dans le tes^ts* La variation du stock d'eau n'a -été calculée que
lorsque l'intervalle de teaçs séparant detix mesures ae dépassait pas 36 h*
XI en résulte que le calcul comporte de aeisbreuses iaterpolatioas
proportionnelles, et des iatégratioas approxisatives par la atétbode des
trapèzes, pour les calculs da stock d'eau*
3) Résultats
On a ainsi pu calculer les teneurs en eau, les vitesses, et lès
pemSabilités, potir les cinq cStes eu sont calculés les gradients de poten¬
tiel, ceci pour 2 profils seuletaent, sur les 83 dont notis disposions. Ea
effet, les autres profils ne cc^ortent pas de point de ^tesse nulle, l'é-
cotilcBent se faisant vers le bas dans toute la sons e^tplorée par les ten-
sicsâtrese Ceci s'explique en cas de pltsie, sais lorsqu'il ne pleut pas, le
point de vitesse nulle se trotffve proche de la surface, et na peut être
observé.
- 26 -
Les résultats mettent en évidence la nécessité de faire des me¬
sures de succioa è proximité icsaédiate dc la stirface. De plus, il serait
boa de potsvoir calculer la vitesse, cerne lorsqu'il n'y a dans le profil au-
ctm poiat de vitesse aulle. Le moyea pourrait ea être fourai par la tsise au
poiat d'ua fltisanètre.
Les résultats doaaés ea annexe ne pertsetteat pas de vérifier la
loi de variatioa KC^Ji á'tmc part, ils soat trop peu aosabreux ; d'autre
part, les variations de teneur en eau observées à tîne ctce uutmée seat du
m^ae ordre que l'incertitude sur la mesure. Il ea résulte uae erreur rela¬
tive ûsportante â là fois sur le calcul d@s stocks d'eau, doac sur le calcul
de la vitesse, et sur la valeur de ê^ qui correspoad è la valeur calculée
de /^ » Ceci B^t ea évidence tm aetsvel iacoavéaieat de la méthode de cal¬
cul fondée sur la déterraiaatioa du poiat de vitesse aulle. Sa effet, le cal¬
cul a'est possible que lorsque l'évaporatioa est telle que le poiat de vi¬
tesse aulle est dans le chassp exploré par les teasiczsètres. Or c'est préci-
sémeat â de telles périodes que les écoulesseate , doac les varîatioas de 0
soat les pltts faibles. La vitesse est alors calculée avec tme très matsvaise
précisioa»
- 27 -
CONCLUSION
Au terme de cette première année d'étude, tm certaia aombre de
poiats soat acquis.
En premier lieu, l'étude expérimentale des sondes radioactives .
nous a permis d'établir leur étalonnage de façon satisfaisante ainsi que la
connaissance de leurs propriétés essentielles.
Les nombreuses mesures sur le terrain ont penáis une bonne connais¬
sance de es propriétés générales et de es particularités, qui sers utile è
la conduite des mesures â venir.
En ce qui concerne les résultats numériques et particulièrement,
le calcul de perméabilité, qui constitue ua ceatre d'iatërêt esseatiel de
notre étude, nous nous sommes heurtés à im obstacle dû â la fois è la na¬
ture de notre terrain, où les variations de teneur en eau sont relativement
faibles, et è la méthode de calcul ; oa peut ea tirer des leçoas pour les
études ultérieures.
Le calcul de perméabilité étant fort imprécis, il ae faudra pas
attacher une importance excessive aux cussures prises individuellement. Il
faudra au contraire disposer de très noiâ>reu3es valeurs, mime Í!q>réci3es, et
analyser les masses de résultats par les méthodes statistiques, fondées sur
les calculs de corrélation*
Dans le domaine de la tsultiplication des mesures, des résultats
intéressants petivent être attendus du dispositif d'enregistrement automa¬
tique des succions dont on trouvera tme photographie en annexe.
Il faudra d'autre part perfectioaaer la méthode de calcul, car
celle qui est préseatëe ici ae s'applique qu'è tm petit aombre de cas pra¬
tiques.
N" éch.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
20
21
22
23
24
P
1,336
1,502
1,579
1,286
1,516
1,603
1,691
1,791
1,208
1,465
1,678
1,576
1,842
1,758
1,595
1,447
1,176
1,895
1,231
1,511
1,627
1,802
1,984
< y.
8.711
8,115
8,187
9,774
9,690
9,549
9,380
9,2875
11,292
11,3315
11,007
11,020
¡0,881
13»06
13J07
12,872
12,930
12,756
14,546
14,638
14,554
14,523
14,314
P/L
1,229
1,389
1,460
1,171
1,382
1,463
1,547
1,639
1,085
1,307
3,512
1,420
1,66!
1,555
1,410
1,2822
1,041
1,681
î .075 <
3,318 (
8,420
8,573
1,736
P^r
0,107
0,1127
0,1195
0,1145
0,1339
0,1397
0,5440
0,1522
0,8225
0,8481
0,1664
0,1565
0,1807
0,2031
0,1848
0,165
0,8346
0,244
11,564
\\ ,929
0,2067
0,2285
0,2485
Ot-.
0,7871
0,6931
0,6709
0,7936
0,6927
0,649A
0,6036
0,5825
0,S'JSO
0,7087
0,6.?54
0,6703
0,5413
0,5787
0,6461
0,7264
0,8276
0,5422
0,82SO
0,6965
0,6425
0,6009
0,4892
nt.
0,6735
0,6101
0^5799
0,6942
0,6185
0^6510
0,5594
0,5699
0,6300
0,6998
0,4587
0,6926
0,6399
0,5475
0,4790
i^/l
0,2935
0,3458
0,3630
0,2954
0,4090
0,4577
0,5018
0,5142
0,3158
0,4381
0,5653
0,5038
0,6722
0,7253
9,6805
0,5823
0,3447
0,7823
0,4880
0,6854
0,6922
0,8059
|o,9558
i^iy
0,4935 1
0,5284
0,5633 1
0,5028 1
0,6049
0,5611
0,7029 1
0,7740
0,670oJ
0,5S7oJ
0,8489 1
0,6S83j
0,7597
0,2669 1
0,9963 {
T^LBAU DSS ECHANTILLONS :
Deasitê ; teneur en ei... .««sique et volt ; densité sèche, comptage
moyens non perturbés pour les tubes 8 ot 2.
cm
20.
. 40.
60.
80.
100.
120.
IAO.
16Q.
180.
200.
220.
2A0.
260.
280.
300.
20.
40.
60*
80.
100.
120.
140.
160.
180.
200.
220.
240.
260.
2B0.
SCO.
Pgtcm^ e /â g/cm^ porosité
3.142
1.803
1.7.4 5)
1.677
1. 891
1.811
1.737
914
781
770
1.685
1.9 54
027
100
688
0*
1.
1.
2.
2*
1.
1.885
1.878
1.842
1.830
1.915
1.877
1.34 7
1.008
1. 806
1.821
1.744
2.046
2.058
2.124
2.203
6 Novembre - Cote de la nappe 267 cm
0.4141
0.41.5 6-
0.3894
0.3410
0.4325
0.4394
0.4109
0.0906
0.0717'0.1329
0.1156
0.1836
0.3593
0.3274
0.2952
727
.387
.356
.335
.459
371
.326
0.824
1.709
.637
.570
.770
.668
.772
.393
0.4295
0.4396
0.4422
0.4711
0.4514
0.4752
0.4820
0.1157
0.0941
0.1726
0«159n
0.3012
0.3689
0.3378
0.^912
1.455
1.438
1.399
1.3 59
1.463
1.402
1.365
0.893
1.712
1.649
1.584
1.745
1.689
1*766
1.912
0,4861
0.4977
0.5049
0.4594
0.4918
0.5085
0.6947
0.3668
0.3936
0.4184
0*3441
0.38 21
0.3434
0.4839
3 Décembre - Cote de la nappe 254 cm
0.4609
0.4672
0.4814
0.4966
0.4578
0.4805
0.4941
0.6691
0.3657
0.3892
0.4132
0.3526
0.3 740
0*3384
0*2918
deçro do
saturation
0.8549
0.7825
0.6754
0,9413
0.6933
0,8079
0.1305
0.1957
0.3377
0.2763
0.5337
0.94 02
0.9534
0.6100
0.9318
0.9410
0.9185
0,94 «5
0.90 5 8
0.98B5
0*9754
0*1729
0.2573
0 . 44 3 5
C.38 6S
0*8513
0*96 63
0.9982
0*9981
16 Avril - Cote de la nappe 161 cm
20.
40.
60.
80.
100,
120.
14 0.
160.
180.
200.
220.
240.
260.
280.
1«
1.
1«
1.
1.
1*
1.
1.
2.
1.
1.
2.
2.
2.
-897
888
i862
851
935
8E4
868
59 5
000
979
.947
057
0 9?
072
0*4261
0.4402
0.464 5
0.4708
0.44 5 3
0.4771
0.4501
0.2 641
0.3210
0.374 A
0.^093
0.33 2 1
0.3524
0.3 50 2
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
11
1
1
1
.471
.447
.397
.380
.489
.407
.3 88
.331
.6 79
c604
.53Í3
.725
.74?
.72.Í
0.4550
0.4637
0.4822
0.4886
0.4452
0.4736
0.4 8 57
0.50 6 7
0.3781
0 . 4 3 C 1
0.36:-8
0.3 5 54
0 . 3 Í- :^ 1
0.9355
0.9494
0.96 3 2
C.9637
0,9934
0,996 9
C,98>^5
0.5212
0.64 8 9
0.92 30
C . 9 5 1 4
0»9203
0.99 17
0.96 69
TABLEAUX DE CALCUL - relatif â trois
séries de mesures.
CALCUL DB FERI-IEABÏLÏTE
1) Calcul effectué pour les profils établis le 16 - 3 â 9 h. et le 67-3
â 83 h.
Profondeur
(cm)
25
40
55
75
95
Teaeur en
eau moyenne
0.437
0,443
0,434
0,468
0,4S0
Gradient
sasyea
0,448
0,850
Vitesse
(cîa/h)
- 0,375.10-3
0,405,10-3
0,288.10-2
0,450,10-2
0,598 0,607,10-2
Perméabilité
(cm/h)
0,322,1,-3
0,322,80-3
0,496.80-2
0,450.80
0,801.80-8
2) Calcul effectué p». ,®s profils établis le 2Z - 3 á 80 h* et le 23 - 3
â 80 h.
25
40
55
75
85
0,430
0,448
0,438
0,472
0.468
- 8,354
0,0063
- 0,220.10
0,0857
0,880
0,826
-2
0.102.80-3
0^425.80-3
0,668.10-2
0,665.10-2
0,162.80-2
0,162.80
0,269.1
0,605.80
0,528.80
-8
t
e
* '_o
00 Al Piézomètre
tub«
copiMoire
tube nyltfn
vers tensiomètres
conne
bougie
î I
t-'d //'//
~
-
yr, v»
r, //,y
1.1 >'
1,5 cm
TABLEAU DE LECTURE
A2 Schema des tensiomètres
comptage
<. û 5 >
A4 Sondes gomma
.îcomptage
A5 Sondes o neutrons
t
60
Bl Cuve d'étalonnage0,7 Op
0.7
- î' '
0.8
EO
40
60
Z cm
tube I
A tube 2
A
A
^
+ \\
2 2 \
A
' A+ ;
^'V I^- / 4
18
z cm
B 2. Etalonnage- Profils de comptage
ETALONNAGE SONDE A NEUTRONS
0.2 .-
0.1
^L
I- »
A tube!
+ tube 2 B4
w 0,9
0,4 _
A ''
0.5 _
0,2
0." ^
y
A
A++
/
A carottes
+ saturation
0.5 1,0 m
0 l:
0
0,485
e
etolonnoge du
const ructeur
0,3
r
0,2
0,1
A /
y
0 1,4- 1.5
e 1,5 - 1,6
A 1,6 - 1,7
___L__1,0 2,0
m"
1,0
0.5
d cm
+ 8
A 13
V 18
D23
B7
/
0 Q5 1,0 m
m
h
.\ \1.0 l- + . A \
0,5
D
+ \\ A
^ \ r: D
+ 20%
A I 0 %
a 5%
B8
A
0,1
-t \ \
i
10
1 i. _t -L. i- X-i
50 IOO dem
VOLUME SENSIBLE (neutrons)
1.0..f
4- +
0,5 _ + n
0,5
B9
1,0 n(i8cm)
n'
0,8
0.6
0,4
).V
A
V
D
1J
d cm
10
IS
20
1
0,8
.. .1 .
n
BIO
0,1 0,2
IOO
200
9-2
A-
V
4.2
29
o-
1
e-
4«
3 12
1712
SOO
0.3 0.4 0,9 6
V «3 +
(SfQVt B
a (Eies
mfy
2 (em)
Cl Profils hydriques
Z = 240
Q
Xxx-
/
A>î<
A X-
H1111111h
Z= 220
X>7
eH111-
X X-
\h-i-
.:^X
HHh -1i1-^H
Z=200
.X X"
>^^'^ ^'^^'
H!h
I I -\h!h-
-X""
_l11¿-
Z = 180
e
X-
/'
X
vXX XX- xx-
e0,5
-I111111^1
-50 0
-X-
-I-h
_,f.j.
H1ii11-
-11-1\11-h tf
100
C4 Courbes {^/^, 0)
(c&uche inforioure)
/
date
lieure
In
o
a
tn e 8 u r O S
ti fTSeîîTI ! I I
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V
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1 1 11 n 11111111 111)1 11111 11 II 11111 11111 11111 11111 111 1 111111111111111
22222 22222222222 2 22 2222222222222222 2222 2222222 222 222222 222222222222222222
3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
44U444444444444U4 44444444444444 4 444444444 4444444444 444444444 4444444444444
555555 5 55555555 55555555555 55 555 5 5555 55555 55555 55555 55555 55555555555555
CE6666C6SE6£6666S66E8Gb Ü 66B6G6eC6 6 E 6 6 6 6 G G C S 6 G G 6 6 6 S 6 S 6 S C S 6 S 6 6 F G B 6 G 6 6 E 6 6 6 G B 6 E E C
7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 ? 7 7 ? 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7
88888888888 8 J.88 88 88888 88888 88888 88S88 88888 88888 88888 88888 88SE88S838
S83S3S399939 9 9 S 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 B 9 S 9 9 9 9 9 9 3 3 9 9 9 D 9 9 9 9 9 3 9 3 9 9 3 9 9 3 9 9 S 9 9 9 9 3 5 8 3 9 9 9 3 9 3I } 3 4 s e 7 I 9 10 11 t? 1] 14 15 le ¡7 19 » 20 31 22 33 2(2535 27 28 29 39 31 32 33 34 J5 JS 37 3t 39 «0 (I 42 43 44 45 45 47 4:49 50 51 52 53 5< 55 SB 57 53 5i EO El (2 U E4 eS ES CJ :< ÍS >l! 71 72 73 14 ISJS3; UiltO
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22 22
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1 1 1 1 1 1 M 1 I 1 1 1 11 11 11111 11111 111111111111111111111111111111111111111
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 ? 2 2 ? 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 n 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
4444444 4 444444444 4 44444444444 444Í4444 4 44 4444 4 4444444 4 44444 4 444 4 4 444444
5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 6 3 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5
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TENSIOMETRES
CARTES DE DONNEES