mercredi 11 mars 2015- n° 1862 -troisième cahier...maladie évolue chez l’enfant. c’est...

Mercredi 11 mars 2015 - N° 1862 - Troisième cahier

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La Côte de Nuits, déjà épargnée les années précédentespar rapport à la Côte de Beaune, affiche des rendementssatisfaisants en 2014. Oubliées les 107 pièces del’année dernière, ce sont cette fois 134 tonneaux quiseront vendus à la bougie au château du clos de Vougeot,le 15 mars prochain. Des vins façonnés par Jean-MarcMoron, le régisseur du domaine des Hospices, et sonéquipe. Peu ou pas de stock, un euro très faible et unmillésime « très aromatique », tout est réuni pour que laVente soit exceptionnelle.Les vins vendus finiront bien sûr en bouteilles, mais c’estune autre quille qui est mise à l’honneur cette année,avant de tirer sa révérence en rade de Toulon : le Rubis,ancien bijou de la Marine française, parrainé par Nuits-

Saint-Georges depuis 24 ans, va prochainement êtreretiré du service actif. Chaque année, des militaires etleur commandant honorent la Vente et le semi-marathondu samedi de leur présence.Une visite qui sera donc empreinte d’émotion, commecelle qu’a connue Florent Pagny quand l’histoire d’unjeune garçon et de son combat contre la leucodystrophiel’ont amené à reverser 300 000 € de droits à l’associationELA. Un geste rare et qui l’amène, aujourd’hui, à présiderla Vente des Hospices. La pièce de charité sera certaine-ment vendue dix fois moins cher, mais permettra de payerun chercheur pendant une année. Les choses les plusprécieuses ne sont pas celles qui brillent.

Manuel DESBOIS

DITOEDITOÉDITO

ELAAssociation contre les leucodystrophies6

CINQ MOIS D’ATTENTION ET DE SOINS...Avant la vente4

FLORENT PAGNYUn parrain investi8LA PIÈCE DE CHARITÉ NUITS-ST-GEORGES 1ER CRULes Corvées Pagets « Saint-Laurent »9

PROGRAMMEdes festivités10 - 11

SOMMAIRSOMMAIRESOMMAIREPrésident-directeur généralDirecteur de la publication :

Pierre FANNEAUS.A. EST BOURGOGNE MÉDIA

7, bd Chanoine-Kir - BP 21550 - 21015 Dijon CedexImprimerie :

Commission paritaire : 0416 C 80667ISSN : 0998-4593

03.89.64.55.10

VINS ROUGES-VINS BLANCSTotal des pièces : 13412

L’APOTHICAIRERIE DE L’HÔPITALDes petites merveilles du passé14LE DOMAINE DES HOSPICES12,4 hectares152014, UNE ANNÉE RICHE EN ARÔMESEt avec beaucoup de rondeur16LE SOUS-MARIN « LE RUBIS »Boire du nuits-saint-georges même sous l’eau...18

Les bijouxde Nuits-Saint-Georges

VENTE DES VINS des Hospices de NUITS-SAINT-GEORGES

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1. Jean-Marc Moron suit et contrôle régulièrement l’évolution des vins.2. Acheteurs et négociants viennent sur rendez-vous taster les vins et noter leurs premièresimpressions.

3. Une dégustation officielle, ouverte à tous les professionnels du vins et invités, se déroule unesemaine avant la vente.

avant la venteA peine les vendanges passées, les vins fraîchement logés enpièces, le domaine viticole des Hospices de Nuits a déjà les yeuxrivés sur la prochaine vente des vins ! Avec toujours les mêmes in-terrogations : les cuvées se dégusteront-elles aussi bien en marsqu’à la fin de la fermentation alcoolique ? La fermentation malo-lactique sera-t-elle terminée sur tous les lots ? Les vins se seront-ils mariés aux apports olfactifs et gustatifs des fûts ?L’hiver est une période de surveillance. Toutes les semaines, lespièces sont complétées avec des vins conservés à cet effet pourcombler l’évaporation liée à l’élevage en fût de bois.Les vins sont analysés régulièrement pour suivre l’évolution decertains paramètres, et les dégustations permettent d’apprécierl’avancement des cuvées, même si le cœur de l’hiver n’est pas lapériode la plus favorable à l’expression des vins.

C’est dans le grand caveau desHospices de Nuits-Saint-Georgesque, Jean-Marc Moron, régisseur,

surveille ses fûts avec amour.Quelque 134 pièces qui seront

proposées cette année auxenchères lors de la Vente des vins,

le 15 mars prochain, au châteaudu clos de Vougeot.

Cinq mois d’attention et de soins

En janvier, les fûts sont marqués et numérotés, la cave prendforme. Des acheteurs et des négociants viennent déjà sur rendez-vous taster les vins et noter leurs premières impressions sur le mil-lésime. Mais c’est réellement durant les trois semaines précédantla Vente des vins que le marathon des dégustations se produit.Professionnels du vin et de la restauration, clubs de particuliers,journalistes, tous jaugent les cuvées, évoquent les cours et lesmarchés, et préparent leur Vente des vins. Tout se déroule dans lecalme de la cave, avec sérieux et sans précipitation.La Vente des vins est lancée. On en connaîtra cette année le ré-sultat le dimanche 15 mars prochain, en fin d’après-midi. Alors lespensées se tourneront déjà vers la nouvelle campagne qui débu-tera, pleine d’incertitude et d’espoirs.

Georges DUVERNET (CLP)

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© Photo LBP

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[email protected]él. 33 (0)3 80 25 92 60


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ELA

ELA a été créée en 1992par Guy Alba. Il la décrit

lui-même comme une« association de parents »

soucieux de soulagerleurs enfants atteints de

leucodystrophie, un groupede maladies d’origine

génétique affectant lecerveau et la moelle

épinière.

Association européennecontre les leucodystrophies

Recherche médicaleet accompagnementdes famillesLes leucodystrophies sont d’autant plusgraves qu’il n’existe, pour l’heure, aucuntraitement spécifique. Elles attaquentau fur et à mesure toutes les fonctionsvitales et provoquent paralysie totale,cécité, surdité, impossibilité de parleret de s’alimenter normalement. Dessymptômes qui entraînent très (trop)souvent le décès des malades.Depuis sa création, ELA a consacré35,4 millions d’euros à la recherchemédicale sur ces maladies, soit 447programmes de recherche financés,alors que chaque semaine, en France,3 à 6 enfants naissent atteints d’uneleucodystrophie.La vente de la pièce de charité, pour unesomme avoisinant les 30 000 euros,« permettrait d’indemniser un jeunechercheur bien formé pendant unan », détaille Guy Alba, toujoursprésident d’une association qui compte

1 200 familles adhérentes, et qui existeaujourd’hui dans huit pays.ELA a consacré 8,5 millions d’eurosen une vingtaine d’années pouraccompagner les malades et leursfamilles, en participant par exempleau financement d’aménagements etd’aides techniques liés au handicap :salle de bains, véhicule, fauteuilroulant, chariot douche. Tous les ans,l’association invite chaque annéetoutes les familles adhérentes pour unweek-end à Center Parcs.Choisi par les Hospices de Nuits-Saint-Georges cette année, Guy Alba connaîtle système de la Vente des vins, carELA a déjà eu les honneurs de celle desHospices de Beaune.« C’est un bel événement et une vraierécompense d’avoir été choisi parNuits. Les gens de la terre commeles vignerons véhiculent des valeurspropices à la solidarité, et c’est toujoursun bonheur quand ils croisent notreroute », s’enorgueillit le président-fondateur. Manuel DESBOIS

Guy Alba

Zinedine Zidane, l’un des parrains d’ELA

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CRÉDIT MUTUEL NUITS-SAINT-GEORGES5, RUE DU 18 DÉCEMBRE – 21700 NUITS-SAINT-GEORGES

DES HOSPICESNUITS-SAINT-GEORGES

VENTE DES VINS


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Le dimanche 15 mars,en début d’après-midi,Florent Pagny, parrain

d’ELA, lancera la vente auxenchères des Hospices, quise déroule, comme chaqueannée, au château du clos

de Vougeot. Il succède pourl ‘occasion à Patrick Timsit.

Né à Chalon-sur-Saône le 6 novembre1961, le chanteur français est un enfantde la Bourgogne. Une région qu’il quitte-ra onze ans plus tard avec ses parentset ses trois frères et sœurs, mais quia laissé des traces dans sa « manièred’être », analyse Guy Alba, présidentd’ELA (association européenne contreles leucodystrophies). « C’est un ter-rien, il est dans le concret et l’action ».Cet amour de la terre se poursuit encoreaujourd’hui. Florent Pagny partage sontemps entre la scène, les studios demusique, de télévision et la Patagonie,en Argentine, où il se ressource dès qu’ilpeut. Un autre pays du vin !Le prix de la pièce de charité 2015 de laVente des vins sera reversé à ELA. Uneassociation pour laquelle le chanteur estengagé depuis 1999, et pour laquelle ila eu un « déclic », comme il l’expliquaitdans une interview : « J’ai rencontré

l’association grâce à Francine, la ma-man de Jérémy, un petit garçon quiétait atteint d’une leucodystrophie. Ellem’a littéralement harcelé de courriers !Tous les jours, je recevais une nouvellelettre du même expéditeur. Je retardaisle moment d’y répondre, puis un jour, j’aifinalement pris mon téléphone et j’ai eucette femme au bout du fil. Son histoirea été un déclic pour moi. J’ai immédia-tement pris conscience de la gravité decette maladie orpheline et de l’impor-tance de l’action de l’association ELA ».Conscient que l’argent est « le nerf dela guerre », il a dédié l’album Récréa-tions à Jérémy, et a reversé 300 000 €de droits à ELA. Un début d’engagementempreint de générosité, qu’il prolongedès 2004 en devenant membre duconseil de surveillance de la fonda-tion de recherche. Ce rôle, très sérieux,s’accompagne d’une présence régu-

lière auprès des familles et des enfantsconcernés par la maladie. « Forcément,au fil des années, je vois malheureuse-ment leur état de santé se dégrader. Onne peut qu’avoir de la compassion poureux. C’est finalement ce qui me marquele plus dans mon engagement auprèsd’ELA, cette rapidité avec laquelle cettemaladie évolue chez l’enfant. C’est ter-rible de voir qu’on a l’impression d’avan-cer, mais que ce n’est pas suffisant pourl’instant », regrette Florent Pagny.Une fatalité qui n’empêche pas l’artisted’espérer : « Mon rêve est d’organiserune belle émission de télévision pourremercier tout le monde et annoncerfièrement que nous avons trouvé le re-mède grâce aux efforts de tous pour soi-gner ces enfants. ELA n’aurait ainsi plusde raison d’être ».

Manuel DESBOIS

Florent Pagny

un engagement total© Photo Patrick Swirc


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Le produit de la vented’une pièce nuits-saint-

georges 1er cru « LesCorvées Pagets » reviendracette année à l’association

ELA (associationeuropéenne contre les

leucodystrophies)

La pièce de charité

Les Corvées Pagets « Saint-Laurent »nuits-saint-georges 1er cru

En 1827, selon Charlotte Fromont,auteur du livre la Côte de Nuits au grandjour, il y avait « dix-sept parcelles »dans le clos des Corvées Pagets. Déjà,les Hospices de Nuits Saint-Georgesfaisaient partie des propriétaires.Aujourd’hui, le clos contient cinqparcelles situées entre le clos desCorvées et le clos Saint-Marc, dont l’uned’elles appartient aux Hospices.D’une superficie de 35 ares (3500 m2),les vignes ont été replantées pourla première moitié en 1969, pour ladeuxième en 1973. Les sols sont« typiques de la côte de Nuits », décritJean-Marc Moron, vinificateur desHospices. « Le sol, profond, est argilo-calcaire à prédominance argileuse, ettrès caillouteux ».Le vin qui en est issu est « un trèsbeau vin rouge, élégant et profond. Ilest tout en longueur, très ‘‘dentelle’’. Lapuissance n’est pas dominante ».

Avec un rendement de 40 hectolitresà l’hectare, 6 pièces de la cuvée Saint-Laurent seront vendues au château duclos de Vougeot le 15 mars prochain,dont une au profit d’ELA, parrainée parle chanteur Florent Pagny, qui présiderala vente.

La cuvée Saint-LaurentLe nom de cette cuvée est lié à l’histoiredes Hospices. En 1692, le prêtre AntideMidan est à l’initiative de la constructionde la première salle commune del’hôpital, baptisée « salle Saint-Laurent ». Cette même année a lieula réception des sœurs hospitalières,qui accélère la fondation d’un nouvelhôpital à Nuits-Saint-Georges, et permetensuite la construction des sallesSainte-Madeleine et Saint-Etienne.Cette cuvée rend donc hommage à l’undes actes fondateurs des Hospices.

Manuel DESBOIS

Jean-Marc Moron

VENTE AUX ENCHÈRESLe cellier du château du Clos de Vougeot ouvrira sesportes pour accueillir l'évènement de la fête :la vente aux enchères de la récolte 2014du domaine des Hospices de Nuits-Saint-Georges.Cette vente traditionnelle est l'une des dernièresà se faire encore à la bougie.Dimanche, à partir de 14 H 45.La pièce de charité sera vendue au profit de l’as-sociation ELA et en présence de Florent Pagny.

Parcours prestigieux à travers Nuits-Saint-Georges,des vignes et du Clos de Vougeot. Animationset dégustations tout le long du parcours.Plus de 2 500 coureurs attendus ! Ambiance festiveassurée.Sans oublier le 10 km et la course enfants.NOUVEAU : randonnée marche nordique 8,7 km.www.semi-nuits-st-georges.comDépart : samedi, 14 heures, rue des Cousins-Grandné.Marche nordique : 9 heures, rue des Cousins-Grandné.Remise des récompenses : 17 heures, salleSantona.

ESPRIT DE LA FÊTEavec la 14e édition du semi-marathon

DÉGUSTATIONAU DOMAINE DES HOSPICESUne occasion rare de rencontrer desprofessionnels passionnés par leurmétier et impatients de vous faire dé-couvrir, au pied des fûts, les produitsde la récolte 2014.www.hospicesdenuits.comCuverie des Hospices.Samedi, de 14 à 17 heures.Dimanche, de 15 à 17 heures.Dégustation : 10 € l’entrée, verreinclus.

Vignerons et négociants de l'appellationse réunissent pour vous faire dégusterles " climats " de Nuits-Saint-Georges,Villages et premiers crus, ainsi que ceuxd'autres terroirs de Bourgogne.Possibilité d'achat sur place.www.nuitsaugrandjour.comHalles de Nuits-Saint-Georges.Samedi et dimanche, de 10 heuresà 17 h 30.Dégustation : 12 € l’entrée, verreinclus.

PROGRAMMEÉLAN DU CŒUR

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© Alain Gérard

ÉCLAT DU VIN" Nuits au grand jour "ÉCLAT DU VIN

ANIMATIONS DE RUEDéambulation avec Zuk et Silhouette.Musique, promenades en calèche...Centre-ville, dimanche.

PROGRAMME

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RENSEIGNEMENTS & RÉSERVATIONS À l'office de tourisme : tél. 03 80 62 11 17Animations de la ville : tél. 03 80 62 01 48www.ville-nuits-saint-georges.fr - www.ot-nuits-st-georges.fr

MARCHÉ GOURMAND & ARTISANALAutour des halles.

FÊTE FORAINEParking Crébillon.Samedi et dimanche.

GRAND DÉFILÉ EN MUSIQUEAvec les officiels et l’Harmonie musicalede Nuits-Saint-Georges.Rendez-vous le dimanche, à 10 h 15,devant la maison de retraite de l’hôpital.

EXPOSITION DE PEINTURESMarcello Amodéo expose « De Nuits à NewYork ».Caveau du Bailliage.

OFFICE DU TOURISMEOuvert samedi et dimanche.

avec les associations et la villeESPRIT DE LA FÊTE

SALON DU CHOCOLATUne douzaine de maîtres chocolatiers de

Bourgogne autour de Mickaël Azouz,champion du monde, présenteront leurs

spécialités et feront des démonstrations.Salle des fêtes.

Samedi et dimanche, de 10 à 18 heures.www.ville-nuits-saint-georges.fr

www.ot-nuits-st-georges.frRenseignements et réservations :

Office de tourisme, tél. 03 80 62 11 17.Animations de la ville :

tél. 03 80 62 01 48.

© Alain Gérard

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Nuits-Saint-Georges 1er cruLeS MurGerS, cuvée Guyard de Changey, 2 pièces.Lot A : 2 pièces.

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Nuits-Saint-Georges 1er cruLeS COrVÉeS PAGeTS, cuvée Saint-Laurent, 5 pièces.Lot A : 2 pièces. Lot B : 3 pièces.

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LeS MALADIÈreS, LeS BruLÉeS, cuvée Grangier,15 pièces.Lot A : 3 pièces. Lot B : 3 pièces. Lot C : 3 pièces.Lot D : 3 pièces. Lot e : 3 pièces.

Nuits-Saint-Georges3

Nuits-Saint-Georges 1er cruLeS POreTS, cuvée Antide Midan, 3 pièces.Lot A : 3 pièces.

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Nuits-Saint-Georges 1er cruLeS BOuDOTS, cuvée Mesny de Boisseaux, 3 pièces.Lot A : 3 pièces.

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Nuits-Saint-Georges 1er cruLeS DIDIerS, cuvée Fagon, 9 pièces.Lot A : 2 pièces. Lot B : 2 pièces. Lot C : 2 pièces.Lot D : 3 pièces.

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Nuits-Saint-Georges 1er cruLeS VIGNerONDeS, cuvée Bernarde Delesclache,17 pièces.Lot A : 2 pièces. Lot B : 3 pièces. Lot C : 3 pièces.Lot D : 3 pièces. Lot e : 3 pièces. Lot F : 3 pièces.

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Nuits-Saint-Georges 1er cruLeS rueS De ChAux, cuvée Camille Rodier, 6 pièces.Lot A : 3 pièces. Lot B : 3 pièces.

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Nuits-Saint-GeorgesLeS LAVIÈreS, LeS BAS De COMBeS,cuvée Guillaume Labye, 4 pièces.Lot A : 2 pièces. Lot B : 2 pièces.

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Nuits-Saint-Georges 1er cruLeS SAINT-GeOrGeS, LeS SIreS De VerGy,cuvée Georges Faiveley, 7 pièces.Lot A : 2 pièces. Lot B : 2 pièces. Lot C : 3 pièces.

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Gevrey-ChambertinLeS ChAMPS CheNyS, cuvée Irène Noblet, 12 pièces.Lot A : 3 pièces. Lot B : 3 pièces. Lot C : 3 pièces.Lot D : 3 pièces.

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Nuits-Saint-Georges 1er cruLeS TerreS BLANCheS, cuvée Pierre de Pêmes,3 pièces.Lot A : 1 pièce. Lot B : 2 pièces.

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LeS DIDIerS, cuvée Cabet, 10 pièces.Lot A : 2 pièces. Lot B : 2 pièces. Lot C : 3 pièces.Lot D : 3 pièces.

Nuits-Saint-Georges 1er cru13

LeS SAINT-JuLIeN, LeS PLATeAux,cuvée Claude Poyen, 5 pièces.Lot A : 2 pièces. Lot B : 3 pièces.


LeS SAINT-GeOrGeS, cuvée des Sires-de-Vergy,7 pièces.Lot A : 2 pièces. Lot B : 2 pièces. Lot C : 3 pièces.


LeS DIDIerS, cuvée Jacques Duret, 11 pièces.Lot A : 2 pièces. Lot B : 3 pièces. Lot C : 3 pièces.Lot D : 3 pièces.


LeS FLeurIÈreS, LeS PLANTeS Au BArON,cuvée des Sœurs-Hospitalières, 9 pièces.Lot A : 3 pièces. Lot B : 3 pièces. Lot C : 3 pièces.


LeS TerreS BLANCheS,cuvée Saint-Bernard-de-Cîteaux, 6 pièces.Lot A : 2 pièces. Lot B : 2 pièces. Lot C : 2 pièces.


LeS COrVÉeS PAGeTS,cuvée Saint-Laurent.

Nuits-Saint-Georges 1er cruPIÈCe De ChArITÉ

ToTal des pièces mises en venTe : 3Vins rouges

ToTal des pièces mises en venTe : 131Vin blanc

Vins rougesToTal des pièces mises en venTe : 131

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de l’hôpital

Les premières apothicaireries hospitalièressont nées des infirmeries créées par lesmoines. Jusqu’au début du XXe siècle, leservice des drogues est assuré par des reli-gieux, en l’occurrence une sœur de la com-munauté hospitalière.Avant 1813, aux Hospices de Nuits-Saint-

Georges, l’apothicairerie et son laboratoire occupaient unpavillon à part, jouxtant la première salle des malades. Le 31août 1813, à la demande du médecin François-Xavier Chapuis,il fut décidé de la déménager en raison de son insalubrité (lesdrogues ne s’y conservaient pas). On l’installa alors dans lachambre octroyée au jardinier de l’époque, là où elle est en-core aujourd’hui, dans une pièce de forme ovale. A la demandedu docteur Chapuis, les administrateurs délibèrent en 1816, etdécident d’y faire établir « une boiserie et une nouvelle pote-rie » mais, faute d’argent, il fallut attendre 1820. Le menuisierJacques Ravayre fabriqua la boiserie comprenant un corps in-férieur avec 57 tiroirs et un corps supérieur consistant en éta-gères, encadrées de 14 demi-colonnes, dont les chapiteaux do-rés sont l’œuvre de Jean-Louis II Bonnet, sculpteur beaunois. En1821, le peintre Rémy Dugnot peignit entièrement l’apothicai-rerie (corniche, colonnes, chapiteaux...). Une frise courant sousle plafond s’orne à intervalles réguliers d’une peinture évoquantle visage du Christ crucifié. La nouvelle poterie fût achetée chezDeroche, à Paris.La pharmacie : on y découvre une importante et très complètecollection de pots à pharmacie, composée de 488 pots et bou-teilles en faïence, céramique ou verre. On y trouve encore denombreux produits et instruments liés à la fabrication desremèdes. Les pots droits de style Empire en faïence de Parisprésentent toute la pharmacopée traditionnelle composée deremèdes - de bonne fame - c’est-à-dire de bonne réputation. Ilss’agrémentent d’un gracieux décor vert composé de branchageet de fruits.Dans le laboratoire qui jouxte la pharmacie, on découvre uneexposition d’objets médicaux qui complètent le soin du corps.


1. Près de 500 pots contiennent encore pour certains des remèdes de l’époque.2. De magnifiques chapiteaux dorés surmontent les colonnes qui encadrent les étagères.

3. De la corne de cerf râpée et de la poudre d’yeux d’écrevisse...

Les apothicaireries etpharmacies hospitalières sontde petites merveilles du passé

qui sont à l’origine d’une longueévolution dont les fruits sontla médecine, la pharmacie et

l’hôpital d’aujourd’hui.

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L’apothicairerie

© Photo LBP

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Le domaine

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8,8 hectares produisent des vinsd’appellation gevrey-chambertin,nuits-saint-georges et nuits-saint-georges 1er cru, dont leclimat « Les Didiers », qui est unmonopole du domaine.Le domaine offre une palette trèslarge des nuances offertes parles terroirs nuitons, sur 4 kilo-mètres du nord au sud de l’appel-lation Nuits-Saint-Georges. Il pos-sède des vignes réparties sur9 climats de nuits-saint-georges1er cru différents, ainsi que denombreuses parcelles situées en appel-lation nuits-saint-georges village. Celapermet de proposer aux acheteurs descuvées qui, année après année, expri-ment les caractéristiques et les subti-lités propres à chaque parcelle, afin de

contenter à la fois ceux qui préfèrentles vins fins et élégants et ceux qui re-cherchent plus de charpente et de puis-sance. Pour compléter ce panel de nuits-saint-georges rouge, le domaine produitégalement une cuvée de gevrey-cham-bertin village, équilibrée et gourmande.

Tous ces vins rouges sont issusd’un seul cépage, le pinot noir.Ils ont en commun l’expressiond’arômes complexes et la ron-deur de leurs tanins, même dansleur jeunesse.Enfin, quelques ares plantésdans le coteau permettent deproposer à la vente un nuits-saint-georges 1er cru blanc, vinconfidentiel par la quantité pro-duite. Issu du cépage chardon-nay, il exhale des arômes fleuriset fruités, et offre rondeur et mi-néralité en bouche.La réalisation de la nouvellecuverie en 2002 a permis de re-grouper les activités viticoles etvinicoles du domaine.La production du vignoble estainsi vinifiée dans des installa-tions garantissant une meilleureorganisation du travail autourd’un outil performant, respectantplus que jamais les caractéris-tiques des précieux terroirs deNuits-Saint-Georges.Le domaine des Hospices deNuits fait partie intégrante del’établissement hospitalier, avecun budget de fonctionnementqui lui est propre.Au fil du temps, chacun sait que

l’hôpital local a bénéficié de dons envignes. Ces dons continuent d’être ex-ploités et valorisés.


Le domaine desHospices de Nuits-

Saint-Georgess’étend sur une

superficie de12,4 hectares,répartis sur lescommunes de

Nuits-Saint-Georges,Premeaux-Prissey,Vosne-Romanée et

Gevrey-Chambertin.

Le domainedes

Hospices


Nuits-saint-georges 1er cru « Les Rues de Chaux », une parcelledes Hospices de Nuits au pied du château Gris.

© Photo LBP


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Les mauvaises conditionsclimatiques de 2013 nesont plus qu’un lointain

souvenir. Si juillet etaoût 2014 n’ont pas étéfranchement ensoleillés,

la météo clémente de mai,juin et septembre a assuréun beau volume de récolte

et une vendange « trèsaromatique »

La cuverie n’est pas encore prête àaccueillir les acheteurs, mais ce qui lesintéresse « se trouve plus bas », souritJean-Marc Moron, régisseur du domainede 12,5 hectares des Hospices de Nuits-Saint-Georges. En passant près des33 cuves inox, et avant de descendre à lacave auprès des fûts que vont se dispu-ter les négociants le 15 mars prochain,le maître de chai s’exprime déjà sur lemillésime 2014 : « C’est une année trèsaromatique, au nez et en bouche, avecbeaucoup de rondeur », détaille-t-il enjoignant le geste à la parole.« Nous sommes dans la moyenne hauteen volume, la récolte a été belle », ajoutele viticulteur. Alors que 107 pièces(tonneaux de 228 litres) avaientété mises en vente en 2013, ce sont134 fûts qui seront mis à la merci dumarteau cette année. « Les vendangesont commencé le 12 septembre. Nous

avons cherché l’équilibre entre matu-rité et état sanitaire des raisins. Déjà,la récolte avait ce côté aromatiqueque l’on retrouve aujourd’hui dans levin », remarque Jean-Marc Moron. « Lestanins ne sont pas du tout astringents,et le produit est très gourmand. Il nefaut pas forcément attendre 7 ou 8 anspour se faire plaisir ».Un privilège qui n’est pas à la por-tée de tout le monde : « Ce sont desvins que l’on ne trouve pas dans lecommerce traditionnel », confirme levigneron. « 80 % des acheteurs sont desviticulteurs-négociants », qui vendentune grande partie de leurs produits àl’étranger. Les marchés les plus impor-tants sont les États-Unis, l’Angleterre,la Belgique... Sans oublier le Japon et laChine. Le marché du géant asiatique afranchi un palier ces dernières années :« On commence à les voir à Nuits-Saint-Georges », constate Jean-MarcMoron. « Ils viennent de Hong-Kong ouShanghai pour déguster. Ils achètentquelque chose qu’ils ne pourront pastrouver ailleurs. C’est un élément trèsimportant pour cette clientèle ».Les parités de monnaie actuelles sontune aubaine pour ces clients étrangers,qui peuvent gagner 20 à 30 % sur le prixde vente en comparaison des annéesprécédentes, qui présentaient un eurofort. « Nous sommes très confiants »,sourit Jean-Marc Moron, qui attend toutde même la vente pour se prononcer :« On ne sait jamais rien avant, les ache-teurs ne se découvrent pas ».

Manuel DESBOIS

2014une année

riche en arômes

Vendanges 2014, parcelle « Les Rues de Chaux »

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Le commandant etcapitaine de frégate

Alexandre Tachon seraprésent, avec plusieurs de

ses hommes, à la Ventedes vins. L’occasion de

perpétuer des échangesqui durent depuis 24 ans.

Le Rubis, premier des six sous-marinsnucléaires français, est parrainé parla ville de Nuits depuis 1991. Il est au« service actif depuis 1983 », raconteson commandant, Alexandre Tachon.« Cela fait 32 ans qu’il mène desopérations sous l’eau, et il a l’âge deses circuits ». Début 2017, il seradonc remplacé par le « premier d’unenouvelle série, les Barracuda ».La fin d’une longue histoire avec la villede Nuits-Saint-Georges se profile doncpour le sous-marin, même s’il pourraêtre remplacé par « un autre navire dela marine, je l’espère un sous-marin »,glisse le militaire, très investi dans unpartenariat apprécié des deux côtés.« Pour nous, la relation avec ces marinsest très positive », confirme le mairede Nuits-Saint-Georges, Alain Cartron,accessoirement ancien général del’armée de terre. « Ce sont des jeunesdynamiques, et l’échange avec eux esttrès enrichissant. On se rencontre leplus souvent possible ».Dernier rendez-vous en date, la

cérémonie de prise de commandementd’Alexandre Tachon, le 20 janvier dernier,à laquelle ont assisté deux élus :« Nous apprécions toujours la présencede notre ville marraine dans nos grandsmoments. En échange, l’accueil qui nousest réservé et les marques d’estime quenous porte la population constituentun formidable levier pour entretenir lamotivation de mon équipage. Nous ytrouvons une reconnaissance qui nousaide », appuie le commandant.Alain Cartron a en tête un « momentd’émotion » vécu il y a quatre ans,à Toulon, lors duquel il a « pu leurtémoigner de la confiance que laFrance leur portait, lors de la relève del’équipage, qui allait plonger en Lybie(les destinations sont secrètes, maisl’armée française était alors présentedans la région) ». Après cet épisode, lesmarins avaient confié à l’édile qu’« ilsavaient bu du nuits-saint-georges, le14 juillet, au large du pays ! ». Uneanecdote qui rappelle que « la Franceest un des rares pays à autoriser

encore l’alcool à bord de ses navires »,relate Alexandre Tachon. « Toutefois, laquantité est réglementée : une doseprécise par personne et par jour. Le vinest effectivement l’alcool privilégié. Lenuits-saint-georges, il faut l’admettre,est assez peu présent, car nous gardonsdes budgets limités. C’est pourquoinous apprécions les gestes qui sontfaits à chacun de nos échanges ».

Le vin n’est pasune priorité dansles échanges entreles marins et lesNuitons. « Il s’agitd’entretenir le lienavec ses armées,

et de développer la citoyenneté desjeunes », affirme le capitaine de frégate.D’où une intervention le vendredi 13mars prochain, auprès des classes de3e du collège Félix-Tisserand. Le joursuivant, ils seront vingt marins, soitla totalité de la délégation, à courir lesemi-marathon.

Manuel DESBOIS

Une vente

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