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Page 2 - Félix Ziem Peintre virtuose de la lumière - Prix Artavazd 2013 Page 3 - Entretien avec Haïk Der Haroutiounian Page 4 - Cinéma : Levon Minasian - Lecture : Daknab/Anahid Topdjian Page 5 - Hommages au Groupe Manouchian Page 6 - Les livres aujourd’hui en Arménie - Exposition Jean Kazandjian Page 7 - Manifestations culturelles MENSUEL DES CULTURES ARMÉNIENNES - N° 6 - MARS 2013 8 Félix Ziem (Venise) Au Petit Palais

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Page 2- Félix Ziem

Peintre virtuose de la lumière- Prix Artavazd 2013

Page 3- Entretien avec Haïk Der Haroutiounian

Page 4- Cinéma : Levon Minasian- Lecture : Daknab/Anahid Topdjian

Page 5- Hommages au Groupe Manouchian

Page 6- Les livres aujourd’hui en Arménie- Exposition Jean Kazandjian

Page 7- Manifestations culturelles

ALAKYAZMENSUEL DES CULTURES ARMÉNIENNES - N° 6 - MARS 2013

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Félix Ziem(Venise)Au Petit Palais

cret de lÊatelier, que nous convie cette ex-position.

Un éblouissement. A ne pas manquer.

Marguerite Haladjian

Petit PalaisMusée des Beaux-Arts de la Ville de ParisAvenue Winston Churchill75008 ParisJusquÊau 4 août 2013Du mardi au dimanche de 10h à 18hNocturne le jeudi jusquÊà 20h

2Alakyaz . Mars 2013

Félix Ziem (1821-1911) est un artistemagnifique dont lÊfluvre enchante-resse sÊest épanouie loin des courants

et des écoles. Il est né à Beaune le 25 fé-vrier 1821 dÊune mère bourguignonne etdÊun père dÊorigine arménienne, réfugié audébut du XIXe siècle en Pologne pour fuirles menaces ottomanes qui pesaient dansla région dÊErzeroum, puis arrivé en Francecomme prisonnier de guerre de lÊarméeprussienne lors des guerres napoléo-niennes. Cette origine paternelle aura cer-tainement une influence sur la formationdu futur peintre qui entretiendra des rêvesvenus dÊOrient dans les sujets de ses pein-tures.

Après des études dÊarchitecture à Dijon,Ziem sÊinstalle à Marseille, exerce commearchitecte et commence la pratique dudessin et de lÊaquarelle. Ses vues de Mar-seille et de Martigues, où il fera construireplus tard un atelier, sont saisies avec unevive sensibilité, elles rencontrent un suc-cès immédiat, ce qui lÊincite à choisir Nicecomme lieu de travail afin de poursuivresa carrière auprès dÊune clientèle cosmo-polite fortunée. Un séjour en Russie surlÊinvitation du prince Gagarine suscite legoût des voyages qui ne le quittera plus. Ilvisite le sud de la France, lÊItalie et décou-vre Venise qui le fascine. La ville devien-dra lÊune de ses sources dÊinspiration lesplus fécondes. En 1849, il gagne la capitaleet dès 1853 emménage sur la butte Mont-martre dans une maison-atelier rue Lepic.Il séjourne également à lÊorée de la forêtde Fontainebleau où il retrouve quelquesamis de lÊEcole de Barbizon et exécute despaysages de plaine, ou de forêts peupléesdÊarbres aux ramures sombres. Sa peintureest montrée dans les meilleures galerieset au Salon et ses tableaux sont vendus à

des prix très élevés aux plus grands col-lectionneurs. Ziem est devenu un peintrecélèbre et solitaire qui produit énormé-ment tout en menant une existencevouée à son fluvre, à lÊécart des courantsà la mode et des mondanités. De 1850 à1880, il continue à voyager à travers lÊEu-rope et lÊOrient, Istanboul retient particu-lièrement son intérêt, mais Venise resteson attache favorite comme en témoi-gnent les admirables tableaux nés du re-gard ébloui du peintre face à la beautéunique de cette ville magique.

En 1905, afin de préserver son fluvre,Ziem, âgé de 84 ans, décide de faire donau récent musée du Petit Palais dÊun en-semble important et significatif de ta-bleaux, dÊétudes, de carnets de dessins,dÊaquarelles. Une salle lui est dédiée, faitalors rare pour un artiste vivant. Au-jourdÊhui, le musée du Petit Palais à Parisprésente une exposition des meilleurespièces de cette réserve. On peut admirerdans le parcours pertinent proposé par lescommissaires Isabelle Collet et Charles Vil-leneuve de Janti les premières copiesdÊaprès des maîtres italiens et hollandais,des esquisses et ses éblouissants tableauxqui expriment la vision dÊun artiste qui asu saisir la réalité sous ses formes et sescouleurs les plus sensibles même lorsquÊilpeint des fleurs comme ces pivoines li-vrées dans unedébauche de dé-gradés de rouges,il est cet admira-ble et inventif co-loriste. Félix Ziema transcrit de sonpinceau vif et ins-piré les harmo-nies dÊun universquÊil aimait à tra-vers ses thèmespréférés : ses cielsimmenses bai-gnés de lumière ou traversés de nuagesmouvants, lÊembrasement des soleils cou-chants, les reflets irradiés sur les eaux dela lagune, lÊatmosphère vibrante qui en-veloppe canaux vénitiens ou minarets etcoupoles du Bosphore.ÿ Beau ciel, lagunes polies et silencieusesoù jÊai rêvé le beau Ÿ note Ziem dans sonjournal le 18 novembre 1879. CÊest vers cemonde imaginaire chatoyant, né de la per-ception du réel mais réinventé dans le se-

Théâtre en ArméniePRIX ARTAVAZD2013

Organisée dans le cadre de la journée in-ternationale du Théâtre, la cérémonie duprix Artavazd a eu lieu à Yérévan, dans lasalle du Théâtre dÊEtat de la Comédiemusicale Hagop Baronian, le 27 févrierdernier. Dès sa création en 1996, lÊUniondes Acteurs arméniens en a assumé lacharge. Cette cérémonie est lÊoccasionde mettre à lÊhonneur le travail théâtralde lÊannée. La dernière édition était dé-diée au 125 ème anniversaire de VahramPapazyan. Lors de sa création, une seuleet unique récompense était remise àcelui ou celle qui avait mené le meilleurtravail en faveur de lÊart dramatique. Aprésent, les catégories récompenséessont nombreuses : meilleur travail en fa-veur de lÊart dramatique, meilleur acteur,meilleure actrice, meilleurs seconds rôlesmasculin et féminin, mise en scène,pièce, espoirs et jeune metteur en scène.(source Armen Press).

A.S.

Félix Ziempeintre virtuose de la lumière

6 - Envol de flamants roses ZIEM7 - Venise, inondation ZIEM8 - Venise9 - Le caique de la sultane

10 - Ricard, portrait de Ziem11 - Le coup de canon

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3Alakyaz . Mars 2013

Un livre qui force le respectet l’admiration non seule-ment pour l’auteur MaritsaMédaksian mais aussi et sur-tout pour le traducteur HAIKDER HAROUTIOUNIAN.

Depuis des années, plus de dix ans,HA˛K DER HAROUTIOUNIAN parlait dece travail.

ÿ Ma tante Maritsa, avait laissé, écrits enarménien, des souvenirs de son enfance àMarzevan, une bourgade dÊAnatolie dansla province de Sivas ⁄Il sÊagissait de treizecarnets au format demi-feuille Ÿ. Il abeaucoup cherché ces documents, les acru perdus, les a trouvés par hasard chezlÊun de ses cousins. Il en a fait une traduc-tion en français proposée en édition bi-lingue page à page pour que ÿ le texteoriginal ne passe pas à la trappe de lÊoubli Ÿ.Il tenait tellement à ce travail que poursÊen imprégner davantage, il a visité leslieux par trois fois en 2000, 2001 et 2010.

ALAKYAZ a rencontré Der Haroutiounian ily a quelques jours, dans la semaine sui-vant la publication du livre.

ALAKYAZ : Comment avez-vous pu entre-prendre ce travail énorme de traductionet de présentation ?

DER HAROUTIOUNIAN : JÊai suivi pendant uncertain temps les cours de traductiondÊArménien krapar et moderne et de Turcà lÊINALCO et le texte même a fait lÊobjetde deux mastères à lÊEcole des HautesEtudes en Sciences Sociales.

ALAKYAZ : CÊest ce qui vous a permis deconstituer le glossaire ?

DER HAROUTIOUNIAN : Oui, de nombreuxprofesseurs mÊont éclairé, voire desétudiants venant de Turquie.

ALAKYAZ : Et lÊénorme iconographie ?

DER HAROUTIOUNIAN : En effet elle est trèsimportante en quantité et en précisionspour authentifier le texte. JÊai eu la chancedÊavoir trouvé dans ma famille un trèsgrand nombre de photos, 200 sont dans lelivre, la plupart tirées par lÊoncle de Ma-ritsa, Tsolag, qui était photographe, et leStudio Dildilian frères tenait une place dechoix dans la corporation.

ALAKYAZ : Quel est lÊintérêt de ce livre, endehors, pour vous, dÊun devoir familial,dÊun besoin de faire revivre votre famille ?

DER HAROUTIOUNIAN : Plusieurs intérêts,dÊabord fait très rare cÊest une femme quiécrit dÊaprès ce que sa mère, une autrefemme, lui a raconté et bien sûr dÊaprèsce quÊelle a vécu. Ma tante Maritsa doncexprime deux visions féminines, de plusses carnets ne sont pas lÊhistoire du géno-cide mais la vie de la famille dès 1750, lavie quotidienne de cette famille pendantet après le génocide. Je nÊai pas constatéde graves inexactitudes historiques. Autreintérêt, Maritsa ne magnifie pas les Armé-niens, elle considère les personnes, encela, les carnets ont valeur universelle.Spécifions que Marzevan avait un lycée dejeunes filles. Ceci explique cela. Lecontenu peut aussi effacer des préjugésconcernant les mariages arrangés parexemple, les filles et les fils nÊacceptentpas toujours la personne prévue par la fa-mille, autre chose encore, les gens bou-gent, ils ne sont pas enracinés dans lapetite ville, ils vont là où il y a du travail oudes possibilités.

Entretien avecHaïk Der Haroutiounian

ALAKYAZ : Le carnet qui mÊa le plus frap-pée, est le numéro 8 concernant lÊhistoiredes Arméniens qui se convertissent à lÊIs-lam.

DER HAROUTIOUNIAN : A Marzevan en1914, dÊaprès le démographe turc KemalKarpat il y avait 20.000 habitants, dont9.726 Arméniens (8.160 apostoliques, 1.160protestants et 406 catholiques), cesconversions se sont faites par intérêt, par-fois par amour, et surtout pour survivre, laconversion à lÊIslam sÊest faite à Marzevanavec répétition de formules sur la foi, puischangement des prénoms en noms mu-sulmans, mais ce nÊétait quÊune conver-sion de façade.

ALAKYAZ : Ce livre est une vraie mine surles coutumes, le quotidien, les métiers etprofessions des Arméniens et il va certai-nement intéresser tous les Arméniens etles familles originaires de la région deMarzevan.

DER HAROUTIOUNIAN : Oui, je vais le faireconnaître parmi les Marzevantsis par lesmaisons de la culture ou les associations,Chaville, Lyon, Valence Marseille, Toulonsont déjà prévus.

ALAKYAZ : Je voudrais insister sur lÊim-mense travail que vous avez effectué, surlÊédition faite sous le patronage de la So-ciété des Etudes Arméniennes (SEA), jÊes-père que notre communauté vareconnaître la valeur de ce livre et va se leprocurer, il est partie de notre histoire.Comment se le procurer ?

DER HAROUTIOUNIAN :par e.mail [email protected].

ALAKYAZ : Merci Haïk der Haroutiounian, etencore bravo.

ENTRETIEN MENE PAR A.T. MAVIAN

SOLIDARITÉAVEC LES ARMÉNIENSDE SYRIEVous pouvez adresser vos chèquesà la Croix Bleuedes Arméniens de France

CBAF Solidarité Syrie

CBAF Conseil dÊAdministration17, rue Bleue – 75009 Paris

Maritsa,à gauche de sa mèresur la photo.

4Alakyaz . Mars 2013

Lévon Minasian y présentera la trilogiesur le tremblement de terre de 1988Lux Aeterna, Terra Emota et le dernier

LE PIANO.Treize ans après le tremblement de terrequi a frappé lÊArménie en 1988 et détruitla ville de Léninakan (Gyumri), Loussiné,orpheline, pianiste talentueuse, doit sepréparer avec beaucoup de sérieux à unconcours international, pour cela le minis-tère de la culture lui envoie un piano àqueue depuis Yerevan. Mais le logementoù elle vit avec son grand-père est troppetit⁄

Originaire dÊArménie, Lévon Minasian,nourri par des cinéastes soviétiques telsque Paradjanov, Péléchian, German, Mi-khalkov ou Tarkovski, admirant le cinéastefrançais Louis Maille, a voulu faire du ci-néma depuis son plus jeune âge.En voyant dans un film arménien le jeudÊArmen Djigarkhanian, acteur au talentimmense, il se dit ÿ je vais devenir cinéastepour pouvoir faire tourner cet homme-là. ŸIl a suivi des études de théâtre à lÊInstitutdes Beaux-Arts de Yerevan, a joué dans latroupe du Théâtre National Adjemian deGyumri, sa ville natale.En France depuis 1992, il a obtenu uneMaîtrise dÊEtudes cinématographiques àlÊUniversité Paris VIII, il a écrit et réalisé descourts-métrages, notamment avec SergeAvedikian Lux Aeterna et Terra Emota, sé-lectionnés dans plus de 60 festivals inter-nationaux. Ses scénarios LE SECONDVOYAGE et MOSKVITCH, MON AMOUR réali-sés par Aram Shahpazyan ont obtenu lÊunun prix au Festival de Berlin, lÊautre unebourse dÊaide au développement au Ciné-med, Festival International Méditerranéende Montpellier. Il travaille comme scéna-riste et consultant sur des projets enFrance et en Arménie. Il a joué en Francedans des courts métrages et des longs

Un couple marié depuis 25 ans, lui estscientifique, elle comédienne, tousdeux sont reconnus dans leur do-

maine ; ils vivent en harmonie, à lÊécoutelÊun de lÊautre. Un jour, un appel télépho-nique, un changement dÊattitude et ledoute sÊinsinue dans le cflur de la femme.Ce doute devient réalité et cette réalitédévoile un secret gardé depuis 25 ans.Tous les sentiments se mêlent: jalousie,recherches fébriles pour découvrir la vé-rité, angoisse, trahison, vengeance, amouret tendresse, recherche de solidarité et deréconfort auprès dÊautres femmes. Libre,la femme sait son pouvoir de séduction,elle connaît elle aussi une aventure amou-reuse. Cette première expérience hors deson mariage lui donne un autre regard surla vie des femmes qui lÊentourent, plus derecul et de compréhension sur les acci-dents de la vie. Elle sÊaperçoit quÊen cha-cune, une étincelle enfouie est prête àsÊenflammer grâce à un regard insistant,que chacune possède en elle une énergie

métrages. Scénariste par la suite, sa dé-termination nÊa jamais fléchi ; au-delà deslangues et des cultures qui se croisent enlui, il est animé par la passion des imageset des belles histoires.Nous lÊavions rencontré lors de la présen-tation du film de Viguen Tchaldranian LASYMPHONIE DU SILENCE à Paris.

LE PIANO, sorti en 2011 est le dernier voletde la trilogie dédiée au tremblement deterre en Arménie de 1988, ville natale deLévon Minasian. Lux Aeterna a été filméen 1988 sur les ruines de Gyumri et TerraEmota dix ans plus tard sur les mêmeslieux. LE PIANO est une comédie à partirde faits tragiques, optimiste malgré tout,puisque Loussiné va venir à bout de toutesles difficultés et gagner le prix tant espéré.Le film développe cette idée assez simple

dont elle nÊa pas conscience et que lesmoments exceptionnels de la vie, faits dejaillissements soudains, sont très brefs.Mais les choses nÊen restent pas là, lecompte entre lÊhomme et la femme nÊestpas réglé. LÊangoisse monte encore dÊuncran quand le mari découvre ÿ lÊinfidélité Ÿde sa femme, car cette fois, ce nÊest plusla volonté de lÊun ou de lÊautre qui entreen jeu mais une intrusion dans la vie pri-vée et les ébats amoureux. CÊest un regardextérieur nuisible et malfaisant qui sÊim-misce entre eux et le combattre est bienplus complexe.

Dans ce roman (en arménien), lÊauteuranalyse les relations entre hommes etfemmes du point de vue des femmes,sujet de dimension universelle sÊil en est.Situer ses personnages en Arménie luipermet de mieux appréhender les men-talités et de mettre plus finement en lu-mière leur psychologie. CÊest lÊun despoints fort du livre de donner la parole auxfemmes sur ce sujet difficile à aborderchez les Arméniens. Les femmes ne sontpas idéalisées, la médisance, les jalousiesentre elles sont évoquées, mais elles ma-nifestent aussi leur solidarité et font savoirque leurs désirs profonds doivent êtremieux pris en compte. La critique enversles hommes, arméniens ou non, est per-ceptible mais non appuyée de manièreoutrancière. LÊautre qualité de ce romanest la retenue dans lÊécriture des scènesintimes, tout en étant à la recherche desensualité. LÊemploi de la première per-sonne pour la femme et la désignation dumari sans jamais le nommer laissent aulecteur la possibilité de se glisser dans legroupe et de reprendre pour lui-mêmelÊobservation de la société qui lÊentoure.

Ce livre peut être considéré comme unroman féministe dans le sens quÊil libèreune parole rarement prise en arménienjusquÊà présent ; il est aussi une recherchedÊégalité et dÊéquilibre dans les relationshumaines.

Anahid Samikyan

que comédie et tragédie se côtoient etque malgré de dures épreuves, lÊhommegarde toujours cette flamme de vie.LE PIANO fait lÊobjet dÊun livre-DVD extrê-mement intéressant de 50 pages. Publiépar les Editions Reflets dÊAilleurs -collec-tion Carnet de tournage- il nous fait suivrele tournage du film avec ses difficultés, sesdécouragement, ses solutions, ses en-thousiasmes.

Lévon Minasian qui va bientôt sortirMOSKVITCH, MON AMOUR, se rend prati-quement chaque année en Arménie, etadmire le Festival du cinéma GOLDEN APRI-COT de Yerevan.Il a cependant une vision pessimiste du ci-néma arménien dont il ne voit actuelle-ment aucune réalisation valable.

A.T. MAVIAN

Cinem

a

Lecinéaste réalisateurLévon Minasianà l’UcfafParis Ile de Francele 21 mars

Lecture

Anahid Topdjian

DAKNAB(Angoisse)

5Alakyaz . Mars 2013

Comme chaque année lÊUnion culturelleArménienne de Montreuil et le Foyer desAnciens combattants et victimes deguerre de Montreuil, a organisé la céré-monie en hommage au groupe Manou-chian fusillé par les nazis le 21 février 1944au Mont-Valérien.

Réunies sur lÊesplanade Missak-Manou-chian, le 23 février dernier et malgré lefroid, de nombreuses personnes et per-sonnalités ont tenu à être présentes. Ontpris la parole Monsieur Thierry Hanemianpour lÊUCAM, dans un discours très com-plet. Il sÊattarda sur Olga Bancic, cette ou-vrière, militante syndicaliste en Roumanie.Il rappela quÊelle fut contrainte à sÊexileren France en 1938, où elle participa auxpremières manifestations de résistance.Puis elle entra au F.T.P.-M.O.I. où elle as-suma des missions de fabrication et detransport dÊarmes et dÊexplosifs. Elle fut ar-rêtée le 16 novembre 1943. En sÊadressantdans sa dernière lettre via la Croix-Rouge àsa fille Dolorès encore bébé, elle écrit : ÿJemeurs la conscience tranquille et avectoute la conviction que demain tu aurasune vie et un avenir plus heureux que tamèreŸ. Elle termine sa lettre avec cesquelques mots : ÿSois fière de ta mère,mon petit amour. JÊai toujours ton imagedevant moiŸ. Emprisonnée à Stuttgart, ellefut décapitée le 10 mai 1944, le jour de ses32 ans. Cette page émouvante de lÊhistoirede la résistance résume le courage exem-plaire de ces hommes et de ces femmes

A MARSEILLE Vendredi 22 février au Centre culturel dela JAF une exposition et une projectionde film ont introduit ces cérémonies dusouvenir.

Sand Arty, photographe, a proposé uneexposition ÿ Résistants, une générationoubliée Ÿ immortalisant les visages derésistants marseillais, qui, par leur enga-gement et leur courage nous ont permisde rester libres.Le second invité, Michel Ionascu, réalisa-teur du film ÿ Missak Manouchian uneesquisse de portrait Ÿ a retracé avec Di-dier Daeninckx et les témoignages de Ar-sène Tchakarian et Henri Karayan,lÊhistoire de ces héros qui donnèrent leurvie pour une France libre et fraternelle.

Les commémorations se sont poursui-vies samedi 23 février au Sq. Manouchian.

dans leurs engagements pour la libérationde la France, pour la paix et la liberté.Monsieur Hanemian rendit ensuite hom-mage à lÊensemble des membres dugroupe Manouchian en soulignant le ca-ractère visionnaire de Missak ManouchianlorsquÊil écrit dans sa dernière lettre ÿJemeurs sans haine en moi pour le peupleallemandŸ. Il termina son discours en rap-pelant ces quelques mots du philosopheGeorges Santayana inscrits dans le couloirde lÊun des blocs du camp dÊexterminationdÊAuschwitz-Birkenau. ÿCelui qui neconnaît pas son histoire est condamné àla revivre une nouvelle foisŸ.

Ensuite prirent la parole Messieurs PatrickBessac, conseiller régional dÊIle-de France;Alain Montagle, délégué au culte et à lamémoire de la ville de Montreuil. MonsieurJean-Pierre Brard, Député et Maire hono-raire, souligna pour sa part au cours deson intervention son étonnement de voirle peu dÊenthousiasme manifesté par lesdéputés allemands, lorsque Alain Chas-saigne président du groupe Gauche-Dé-mocrate et Républicaine prit la parole etcita la phrase visionnaire de Manouchiande la tribune du Bundestag à lÊoccasiondes cérémonies du 50e anniversaire dutraité de lÊElysée.

Presque 70 ans après lÊexécution des ré-sistants du groupe Manouchian, cette ma-nifestation de la mémoire garde unedimension pédagogique dans un mondeoù les valeurs humaines et la dignité delÊhomme sont souvent mises à mal.

Edmond Yanekian

Hommages au Groupe Manouchian

A MONTREUIL

AU CIMETIÈRE D’IVRYUne foule émue assistait ce 24 février auCimetière d'Ivry (92) à l'hommage auGroupe Manouchian en présence des re-présentants de nombreuses ambassades,de personnalités politiques nationales etmunicipales. Tous les discours ont insistésur le courage et l'abnégation de ces ré-sistants et sur leur vision optimiste del'avenir mais aussi sur notre rôle, nous lesvivants, pour ne pas que de telles aberra-tions comme le nazisme reviennent, ilnous faut rester vigilants.

A PARISComme chaque année lÊUCFAF a commé-moré les fusillés de lÊAffiche Rouge. CÊest lejour même de lÊexécution du groupe Manou-chian le 21 février dernier que fut projeté enprésence de lÊauteur Denis Peschanski ÿ latraque de lÊaffiche rouge Ÿ. Un documentexceptionnel qui reconstitue minutieuse-ment la traque policière menée par labrigade N°2 des renseignements généraux.Ce film réalisé à partir de sources inédites

venant de la préfecture de police de Paris,des archives nationales ou de témoignagesdÊanciens militants apporte des élémentsprécieux sur la traque et la chute de MissakManouchian le 16 novembre 1943 et à sonexécution en 1944. Denis Peschanski historienet spécialiste de la seconde guerre mondiale,a remonté à partir de son travail de recherchele cheminement qui a conduit à lÊarrestationdes 23 du groupe Manouchian. La soirée setermina par la dédicace du livre du conféren-cier ÿ Les Etrangers dans la Résistance Ÿ.

En présence de très nombreuses per-sonnalités politiques nationales, régio-nales et municipales, de la JAF et de plusdÊune centaine de personnes attentives,hommage a été rendu devant le bustede Manouchian, inauguré maintenant ily a 3 ans.

A la tribune se sont succédées toutes lesgénérations. Manouchian avait choisi laFrance pour ses valeurs, parce quÊelleétait la patrie des idées, de la Révolution.Lorsque la France fut gagnée par le na-zisme, les juifs déportés, il ne put resterpassif.

La lutte contre lÊexclusion, contre le ra-cisme devait être son combat, la libertésa récompense.

Un bel hommage a été également renduà tous ses compagnons résistants Juifs,Hongrois, Polonais, Roumains, Espagnols,Italiens et Arméniens. La stigmatisationnazie par lÊAffiche Rouge devait les tuer,elle les a rendus immortels

ExpositionJean KAZANDJIANPaysage intérieur

LÊagence Armen Press publie réguliè-rement la liste des meilleures ventesde livres dans les librairies de la ca-

pitale. Même si lÊordre du classementvarie dÊune semaine à lÊautre, les Contesde H. Toumanian, le Livre des Lamenta-tions de K. Naregatzi ainsi que certainsouvrages dÊauteurs arméniens contem-porains arrivent en bonne place ; à ceux-là sÊajoutent des traductions dÊauteursanciens ou contemporains étrangers,comme par exemple, les Contes dÊAn-dersen, P. Cohelo, G. Garcia-Marquez, H.Miller, E. Shafak⁄ Parmi les nouveaux au-teurs arméniens, les noms de VaroujeanVoskanian et Hambartzum Galstyan re-tiennent notre attention : en effet, lepremier a publié en 2009 à Bucarest LeLivre des rumeurs qui revient sur les hor-reurs du XXe siècle, le génocide, lesJeunes Turcs, le fascisme et le nazisme,le stalinisme, lÊère de Ceaucescu. Ce livrea été très rapidement traduit en espa-gnol pour être diffusé en Espagne et enArgentine, ce qui a immédiatement pro-voqué les réactions de la Turquie. Cetteannée, la Roumanie sera lÊinvitée dÊhon-neur du Salon du livre qui se tiendra àParis du 22 au 25 mars et, à ce titre, V.Voskanian y sera présent avec 26 auteursroumains. Quant à H. Galstyan, il a publiérécemment Les Lettres non envoyéesquÊil dédie aux 25 ans du mouvement delÊArtzakh.

De son côté, lÊUnion des Ecrivains dÊAr-ménie sÊinterroge sur la manière de met-tre fin à la grave crise de lecture qui séviten Arménie depuis des années. Le prési-dent, M. Levon Ananyan a donné uneconférence de presse à ce sujet et amentionné une légère amélioration surle retour à la lecture ; parmi les mesuresà prendre pour renforcer cette tendance,il a proposé une émission télévisée heb-domadaire autour de la lecture, ceci au-tant pour faire connaître aux lecteurs lesnouvelles parutions que pour encoura-ger les éditeurs à publier les fluvres,trop de projets restant en suspens.Enfin, la Bibliothèque Nationale dÊArmé-nie a entrepris la numérisation du fonds.

6Alakyaz . Mars 2013

PRENEZ-VOUS PLAISIRA LIRE ALAKYAZ ?Faites-le nous savoir par mail.Merci.

Les livres aujourd’huien Arménie

Depuis 2011, 550 ouvrages ont été nu-mérisés, il en reste encore environ ⁄ 6millions et demi ! La numérisation est untravail de longue haleine, il faut compter20 minutes par page. La numérisation nediminuera pas le nombre de lecteurs,mais favorisera un accès beaucoup plussimple, notamment aux lecteurs delÊétranger et pour les livres anciens,puisque le téléchargement pourra sefaire à tout moment et gratuitement.

Anahid Samikyan

Livres

"Interferences- Landscape and its Concept"by Jean KazandjianSeries: LandscapeTechnique: Oil on canvasYear: 1995Dimensions (w x h): 89 x 116 cm.

Sequences- Landscape with the Angelof the Annunciationafter Leonardo da Vinci"by Jean KazandjianSeries: In Reference to...Technique: Oil on canvasYear: 1995Dimensions (w x h): 60 x 81 cm.

La Galerie AV jouxtant la Maison-Musée Victor Hugo place des Vosgesà Paris, expose 28 fluvres de Jean

Kazandjian, pour la plupart des huiles surtoile des années quatre-vingt dix, bipar-tites, jouant sur deux tons, lÊun pâle re-flet ou trame de lÊautre : Séquences- Paysage, Paysage et son concept,Séquences-Deux paysages, etc⁄ titresindiquant clairement cette volonté decréer une suite dÊéléments complémen-taires forçant lÊacuité du regard.

La même idée se retrouve, plus affinéeencore, dans Séquences-Paysage aveclÊAnge de lÊAnnonciation dÊaprès Léonardde Vinci-1995 (voir ci-contre), là les sé-quences plus nombreuses, répétitives aupremier regard, se transforment imper-ceptiblement comme les musiques deRiley⁄Des sculptures récentes en acier inoxy-dable surprennent par le contraste entrele matériau et le sujet : Femme Jardin,Femme au chignon. NÊoublions pas lebronze Reflets, clin dÊflil au peintre Chi-rico, qui figure trois arbres compacts ex-primant une immense énergie.Les eaux fortes sur papier au dessin raf-finé montrent le talent multiforme delÊartiste.

Jean Kazandjian est reparti pour Los An-geles, nous attendons ses nouvellescréations.

A.T.M.

Paris Ile-de-FranceEXPOSITIONS● Du 9 mars au 13 avril – VISIONS SURREELLES -Oeuvres de CARZOU – Galerie Richard, 3 ImpasseSt-Claude, Paris 75003. Tous les jours de 14 à 19h.Tél. 01.43.25.27.22.● JusquÊau 30 mars – Photographies de PaulianaValente Pimentel et Sandra Rocha ÿ CAUCASE,SOUVENIRS DE VOYAGE Ÿ (sur les traces du voyagede Calouste Gulbenkian au Caucase).Fondation Calouste Gulbenkian, 39 bd de la Tour-Maubourg Paris, entrée libre. Du lundi au vendredi9h-18h, samedi 11h-18h – infos 01.53.85.93.93.

● Du 28 mars au 20 avril – Les sculptures de verrede Jeremy Maxwell Wintrebert. Galerie Matignon,18 avenue Matignon – 75008 Paris

COMMEMORATION● Dimanche 7 avril -14h45 - Office religieux en ritegrec, arménien, assyro-chaldéen en hommageaux 2.000.000 de chrétiens victimes du génocidedÊavril 1915 perpétré dans lÊEmpire ottoman. Ba-silique-cathédrale de St-Denis, prises de paroles,visite du gisant de Léon V de Lusignan, dernier roidÊArménie.

● 24 avril – Visite officielle du Président Hollandeen Arménie ?

CONFERENCE● Samedi 20 avril – 16 heures - Du prélude dugénocide Arménien à sa Réalisation. Ucfaf Paris.(Voir détail en fin de journal).

CONCERTS● Samedi 23 Mars -20h - Le pianiste HAYKMELIKYAN -"Etudes et sonates après1950". Oeuvres de Dusapin, Cage, Ohana,Jarrell, Bolcom, Ustvolskaya, Gorecki, Del-lalian, Boulez. - THE SCOTS KIRK - 17 rueBayard, 75008 Paris - Réservations06.07.94.50.97 - LIBRE PARTICIPATION.● Vendredi 29 mars - Soirée concert et DJs, à par-tir de 21h, à 22h concert dÊAGOP et EREVAN TUSK,organisée par lÊAssociation AYO au profit des en-fants défavorisés dÊArménie. Le petit bain-7 Portde la gare, 75013 Paris. Prévente 15� www.petit-bain.org/-billetterie-Sur place 20�.

● Vendredi 5 avril - 20h30-MASSIS accompagné auvioloncelle par Chahan Dinanian et VICKEN dansson one-man show. UGAB 118 rue de Courcelles-75017 Paris- Réservations 06.07.15.35.28 - entrée20�€, TR 12�€, -15 ans gratuit.

DEJEUNER DE LÊASSOCIATION ANI

● Dimanche 24 mars -12h30 - repas traditionnelarménien, partie folklorique et après-midi dan-sant. Club des Hortensias, allée des Hortensias,93260 Les Lilas. Renseignements et réservations01.49.93.05.24 et 06.64.97.62.85.

THEATRE A LA PENICHE ANAKO - ATELIER

● Jeudi 28, vendredi 29, Samedi 30 mars de 10h à14h avec Ana Madureira et Vahan Kerovpyan. 50�€les trois jours, atelier à partir de 6 inscriptions.Renseignements [email protected]. Face au 61quai de Seine, 75019 Paris, métro stalingrad.

● Du 22 au 26 mai - ANOUCHE - au THEA-TRE DES AMANDIERS DE NANTERRE - ac-teurs, musiciens d'Arménie, réalisationSerge Avédikian.Prenez vite vos places en ligne.

SOIREE DANSANTE● Samedi 23 mars – 20h30 – soirée dansante debienfaisance au profit de lÊEcole Saint-MesrobdÊAlfortville, animée par lÊorchestre Armen de Bel-gique. Repas 40 €. Réservations 06.73.72.87.28 -Pôle culturel, salle de convivialité, parvis des arts,94140 Alfortville.

CINEMA● Jeudi 21 mars – 20h – 2 poèmes cinématogra-phiques présentés pas Lévon MINASIANLux Aeterna et Terra Emota réalisés parLévon Minasian et Serge Avédikian (1999),Le Piano de Lévon Minasian (2011).Projection suivie de débat avec le réalisateur surses films et le cinéma arménien en général.C. Cult. UCFAF–JAF, 6 cité du Wauxhall, 75010 Paris,Mo République. PAF : 3 €. (Voir détail page 4l).● Jeudi 18 avril -20h - AGHET - Cinéma Jean-Vilar,94 ARCUEIL

Lyon Rhône-AlpesCINEMA● Jeudi 28 mars – 18h30 – Hommage à VanouchKhanamirian. VANOUCH film documentaire dÊar-chives dÊArto Pehlivanian. Cinéma Les Amphis, ruePierre Cot, 69120 Vaulx-en-Velin. (Voir détail en finde journal).

CONFERENCE-DEDICACE● Samedi 13 avril – 20h – GUIDE DE LA MEMOIREARMENIENNE en FRANCE de Hrant Norsen, avecdiaporama commenté par lÊauteur, et en pré-sence de lÊéditeur Ara Krikorian. Espace Garbis Ma-noukian – 40, rue dÊArménie - LYON 3e. Soiréeorganisée par lÊADCARLY – Association pour le Dé-veloppement de la Culture Arménienne dans laRégion Lyonnaise.

CONCERT● Dimanche 7 avril -15h - Récital de piano à 4mains- Sveltana Eganian et Yolande Eganian-Kouz-netsov - présenté par le CLFA et lÊADCARLY. EspaceGarbis Manoukian, 40 rue dÊArménie, Lyon 3e. En-trée 10 €, gratuit pour les enfants.

EXPOSITIONS● Du 6 au 31 mars - La Maison de la Cul-ture Arménienne de Décines recom-mande : Exposition autour des oeuvresdu peintre lyonnais Noël Kapoudjian.Galerie Artichaut, 2, place du Petit Col-lège, 69005 Lyon - Métro St-Jean.Exposition organisée avec le soutien dela société Fineco. ● JusquÊau 12 mai – Sculptures PLENITUDE deTOROS – Rétrospective Musée dÊart contemporainSt-Martin – av. Saint Martin – 26200 Montélimar –Du mardi au Samedi 11h-18h. Tél. 04.75.54.35.70.

Biarritz● Samedi 13 avril 19h- Récital Vahan Mardirossian(piano) accompagné du violoniste Jean-Marc Phil-lips-Varjabédian du trio Wanderer. fiuvres de

Beethoven, Khatchadourian, Brahms. Organisé parAgur Arménie pour lÊAction humanitaire en Ar-ménie. Entrée 35 €. CASINO MUNICIPAL DE BIAR-RITZ. Réservations aux Officse de Tourisme Biarritz05.59.22.44.66 et Anglet 05.59.03.77.11.

Marseille PacaREPAS● Tous les premiers mercredis du mois LA TABLEDE BEA à la JAF MARSEILLE - 47 av. de Toulon –13006 Marseille – repas 15�€ tout compris. Rés.04.91.802.820.

MESSE DE PAQUES● Dimanche 7 avril -11h - Messe arménienne cé-lébrée par le père Aram Ghazarian de la cathé-drale Apostolique arménienne des StsTraducteurs de Marseille, Chorale arménienneSahak-Mesrop, en lÊEglise de Collobrières (Var). AlÊissue de la messe sont prévus un repas et uneanimations musicale, salle Sully du château delÊAumerade (Pierrefeu) au bénéfice des réfugiéschrétiens de Syrie. Réservations avant le 30 mars50 € par chèque AbrisÊs club -1167 chemin deTerre-Rouge, 83200 Toulon. Tél. 06.83.19.58.70.

GALA● MAI 2013 – Le Concours EUROVISION se tiendraà Malmö en Suède. LÊArménie y sera représentéepar le groupe de rock DORYANS, dont le leader estle chanteur GOR SUJYAN.

Parutions● La Turquie et le fantôme arménien (sur lestraces du génocide) de L. Marchand et G. Perrier -Essai. Préface de Taner Akçam - Actes Sud.● Sur la route de lÊExil dÊAram Andonian, préfacede R. Kevorkian, postface de J. Altounian, intro-duction de Hervé Georgelin traducteur. Metis-Presses - 203 pages -19 €.● Vous nÊexistez pas (négationnisme et men-songes dÊétat) de Sévag Torossian.Editions lÊHarmattan -14 €�.● Le livre des chuchotements de V. Vosganian,traduit du Roumain par Marily Le Nir et LaureHinckel – Editions des syrtes.

MANIFESTATIONS CULTURELLESCueillies par l’Equipe d’Alakyaz

7Alakyaz . Mars 2013

ALAKYAZN° 6 -MARS 2013

MENSUELDES CULTURES ARMÉNIENNES

Collectif de Rédaction :M. Haladjian - Alice T.-Mavian A. Samikyan - A. Siranossian

Réalisation :Jean-Pierre Mirdjanian

Tous droits de reproductionréservés.

Fransaha3M,agov;a3in Miov;ivn

L’Ucfaf

PRÉSENTE

Dans le cadre du98e Anniversaire du Génocide ArménienSamedi 20 Avril 2013, à 16 heures

Conférence exceptionnelle

De Monsieur Léon KETCHEYANDocteur en sciences historiques et philologiques

DU PRELUDE DU GENOCIDE ARMENIENA SA REALISATIONLe conférencier dédicacera quelques unes de ses traductions

Centre Culturel UCFAF-JAF - 6, cité du Wauxhall, 75010 ParisM° République

ENTRÉE LIBRE

Rouben Mamoulian

Le

Sous le parrainage de Robert GuédiguianRéalisateur

PrésenteJeudi 28 mars 2013, à 18h30

6, av. Bataillon-Carmagnole-Liberté69120 VAULX-EN-VELIN

Participation aux frais : 5 €Adhérents : 3 €

JEUDI 28 MARS 2013 - 18 H 30

aucinéma

rue Pierre CotVAULX-EN-VELIN

Fransaha3M,agov;a3in Miov;ivn

Ucfaf

Wanou,

Un film d’ocumentaired’archives inédit

d’Arto Pehlivanian

Hommage àVanouch Khanamirian

(1927-2011)Chorégraphe del’Ensemble d’Etat

de Danse d’Arménie

● La tournée aux Etats-Unis 1974.● Des documents filmé des studios "Erevan" 1975.● Participation avec l'ensemble des danseurs vétéransau festival du cinéma à Erevan (Arménie) "Golden Abricot"(Abricot d'Or 2006).● Avec la participation de l'Ensemble de la JAF d'Ile de france ANI ET NOR ALIK (2010), et de la JAF de Marseille "SASSOUN et ARAX"au Casino de Paris (2011).