memoire communication
DESCRIPTION
la communication dans la famille algerienneTRANSCRIPT
République Algérienne démocratique et Populaire
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Université Abd El Hamid Ibn Badisse
Faculté Sciences Sociales
Département science de l’information et de la communication
Relations Publiques Mémoire Pour obtenir le grade de licencié en science De l’information et de la communication Titre
La communication dans la famille algérienne
« Reportage écrit »
Par Bouchetara Mohamed
Directeur de mémoire Monsieur le professeur Abbas Charef
Juin 2011
Table des matières
Remerciements……………………………………………………..
Citation Communication……………………………………………
1ère Partie: Partie méthodique …………………………………….
I/ Introduction ……………………………………………………1
1.1 Détermination du sujet ............................................................3
1.2 Problématique ………………………………………………..3
1.3 L’importance du sujet ……………………………………......3
1.4 Objectif du sujet ……………………………………………...3
1.5 Les raison du choix de sujet ………………………………….3
1.5.1 Objectivement ……………………………………………...3
1.5.2 Subjectivement …………………………………………….4
1.6 Détermination de la communauté de recherche ……………..4
1.7 Le reportage ………………………………………………….4
2ème Partie: Partie théorique ………………………………………
Chapitre 1: La communication ……………………………………
II/ La communication ……………………………………………5
2.1 La communication a donc aujourd’hui trois dimensions ……6
2.2 Schéma de la communication ………………………………..7
2.3 Compréhension ………………………………………………8
2.4.1 Comprendre l’autre tel qu’il est ……………………………8
2.4.2 Empathie …………………………………………………...8
2.4.3 S’exprimer pour se faire comprendre ……………………...9
2.5 Mots, langage, parole ………………………………………..10
2.5.1 Les mots …………………………………………………..10
2.5.1.1 Les différentes perceptions d’un mot …………………...10
2.5.2 Le langage …………………………………………………10
2.5.2.1 Un langage n’est pas statique ……………………………11
2.5.3 La parole …………………………………………………..11
2.5.3.1 Effets de la parole ……………………………………….12
2.5.3.2 Puissance de la parole …………………………………...12
2.6 La communication aujourd’hui ……………………………..13
2.6.1 L’abondance des outils de communication ……………….13
2.6.2 Les moyens de communication vont-ils tuer
la communication ? ………………………………………13
Chapitre 2 : La communication en famille………………………..
III/ La communication en famille ………………………………15
3.1 Les problèmes engendrés par une mauvaise communication.15
3.2 Les liens subtils dans la famille ……………………………..17
3.3 La transmission dans la famille ……………………………..18
3.4 La communication consciente ………………………………19
3.5 Les non-dits et les secrets …………………………………...20
3.6 L’art de communiquer ………………………………………21
3.7 Heureux qui communique …………………………………..22
3ème partie: Pratique ………………………………………………
IV/ Introduction …………………………………………………28
4.1 Le reportage …………………………………………………29
4.2 Résultats …………………………………………………….32
4.3 Conclusion ………………………………………………….33
V/ 1 Résumé en anglais ……………………………………………
2 Résumé en arabe ……………………………………………...
3 Liste des figures ………………………………………………
4 Bibliographie ………………………………………………….
Liste des figures
1. Figure 1 : Schéma de la communication……………………….7
2. Figure 2 : Prétexte pour ne pas communiquer………………...25
Remerciements
Je remercie tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribue de quelque manière que ce soit a ma formation depuis l’école primaire jusqu’’a ce jour. Bien qu’’il soit difficile d’énumérer la longue liste des personnes à remercier, je ne saurais oublier mes parents qui me regardent de l’au-delà et qui souhaiteraient sans doute m’encourager et toute ma famille, aussi à Monsieur Abbesse mon encadreur pour m’avoir conseillée tout au long de ce travail et pour la confiance qu’il m’a témoignée dans ce cadre. Il a su me laisser la liberté nécessaire à l'accomplissement de mes travaux, tout en y gardant un œil critique et avisé. Ce travail doit en grande partie son existence au soutien de l'université Science Sociale plus spécialement au Département de Science de l’information et de la Communication. Mes remerciements s'adressent aussi aux Professeurs pour leur participation et leurs conseils. Le mémoire est un travail de longue haleine qui demande efforts et discipline mais dont la réussite repose, pour beaucoup, sur l’entourage. Dans les quelques lignes qui suivent, J'aimerais remercier celles et ceux qui m'ont offert le soutien nécessaire pour mener à terme cette aventure. Je souhaite également par ces remerciements exprimer le caractère hautement collectif de ce parcours, qui par sa durée, ses exigences, son importance dans la vie quotidienne, a constitué autant de temps « volé » aux proches et leur a souvent demandé une infinie patience.
Enfin, j'ai plusieurs fois hésité avant de terminer cette mémoire. Je n'ai pas de mots pour remercier celui qui a été présent pour écarter les doutes, soigner les blessures et partager les joies. Comment remercier décemment celui qui a supporté mes agacements à répétition (matin, midi, soir et nuit). Celui qui m'a entourée et apporté aide et soutien tout au long de ces pages, relisant et corrigeant, me motivant dans les instants de doutes, me freinant lors des engouements rapides. Celui qui m'a donné une foule de raisons personnelles et professionnelles pour achever ce travail. Un immense merci à tout le monde.
«Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l'entraide et la solidarité visant à un but commun :
l'épanouissement de chacun dans le respect des différences».
Françoise Dolto
«L'incommunicabilité ? C'est pas qu'on ne communique pas assez. On communique trop et mal»
Robert Lalonde
«Haaaaaaa, une bonne rumeur ! Ca c'est de la communication...»
Jissey
«Il ne peut y avoir de totalité de la communication. Or la communication serait la vérité si elle était
totale.»
Paul Ricoeur
Introduction
1
Introduction
Le défi de la communication en famille ! S'il est un sujet qui ne peut pas nous laisser
indifférents, c'est bien celui-ci, parce que nous sommes des êtres de relation, et dès les toutes
premières heures de son existence chaque homme éprouvé le besoin de communiquer, sans
savoir forcément comment s'y prendre.
L'argumentation développée de l’être humain a pour l’objectif de convaincre. De nombreuses
situations de communication ont en effet pour but de proposer et, éventuellement d'obtenir d'une
personne, d'un auditoire, d'un public, qu’ils adoptent tel comportement ou qu'ils partagent telle
opinion. On rencontre fréquemment ces situations dans la vie quotidienne, sur un plan aussi bien
privé que professionnel, comme par exemple dans le cadre plus général de la négociation.
Convaincre est l'une des modalités essentielles de la communication, suivant que l'intention est
d'exprimer un sentiment, un état, un regard singulier sur le monde ou sur soi ou d'informer, c’est-
à-dire de décrire le plus objectivement possible une situation, ou encore de convaincre.
Exprimer, informer, convaincre : ces trois registres ne se confondent pas, même si, du fait de la
richesse de la parole humaine, leurs frontières ne sont pas toujours si précises que le voudrait la
théorie. Les moyens utilisés pour convaincre sont extrêmement variés. Ils mettent en jeu des
procédures complexes, qui empruntent à toute la richesse des comportements humains. Le but de
ce mémoire est d'introduire le lecteur à l'un de ces moyens : l'argumentation, dont la spécificité
est de mettre en œuvre un raisonnement dans une situation de communication.
L’époque est à la communication. On en parle, on la réclame. On en attend des merveilles et le
sentiment de l’incommunicabilité nous envahit souvent.
L’importance de la communication ne doit pas nous surprendre ni nous agacer. C’est une
fonction que nous pressentons essentielle sans bien savoir comment la remplir d’une façon
satisfaisante.
Et c’est là le drame : tout en nous appelle à la rencontre de l’autre, des autres. Nous sentons que
l’homme ne peut vivre dans l’isolement : « L’homme qui s’isole volontairement et refuse la
communication vit comme un loup » disait déjà Epicure. Or dans le même temps nous
appréhendons cette rencontre, elle nous déconcerte. Trop souvent, nous éprouvons un sentiment
de faillite.
La communication est partout, les moyens de communication se multiplient. Au milieu de cette
débauche d’information, de message de rencontre nous sentons trop souvent notre irrémédiable
solitude, notre impossibilité de comprendre, de nous faire comprendre. « On ne peut pas
s’entendre », « ça sonne faux », « impossible de se mettre d’accord.»
Alors on renonce, on se réfugie dans un échange de platitudes sur le temps ou le cout de la vie.
Exprimer une pensé, des impressions personnelles, « être soi » devant l’autre, il n’en est plus
Introduction
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question. Nous nous paralysons devant ce constat désespéré « Nous ne parlons pas le même
langage », « je ne le comprends pas et je n’arrive pas à faire comprendre »
Pourtant des liens se tissent tant bien que mal, bon gré mal gré une relation s’établit. Le courant
passe. C’est toujours surprenant et presque toujours insatisfaisant. Ce sera là le point de départ de
notre réflexion si imparfait que soit l’univers de la communication, il est toujours perfectible. Le
désir et le besoin de communiquer son bien ancrés en tout être humain. Epanouissons notre désir.
Mais il faut en prendre les moyens et c’est loin d’être facile ! La peur de l’autre, cet inconnu est
tapi à coté du désir d’entrer en relation. Il s’agit de la démasquer, de renverser les obstacles
qu’elle dresse de mieux comprendre ce qui se passe, mieux comprendre l’autre, mieux se
comprendre soi-même, mieux comprendre le monde qui nous entoure.
Partie Méthodique
3
Partie Méthodique
Partie Méthodique
4
Détermination du sujet :
Le sujet déterminer est ce qui vient en tête de l’introduction soit la communication en
famille. C’est un sujet que j’ai choisi délibérément pour maitre en relève la nature de nation qui
existe au sein de la communauté et que la famille Algérienne constitue la cellule de base de notre
société. Elle se caractérise par ça culture, ça religion et ses multiples origines.
Problématique :
La communication dans la famille devrait être traitée avec sérénité parce que le problème
qui se pose est d’une grande envergure, concernant notre étude, nous considérons qu’il s’agit
d’une affaire sérieuse et que notre travail, s’il était rendu public pourrait être un sujet d’actualité
ouvrant des débats sur l’avenir de la communication en Algérie.
Doit-on considérer la communication comme une chose très simple, facile à aborder et ne
pressentons aucune difficultés majeur ?peut-on traité des communications sans recourir a
l’enquête, a l’interview et au dialogue ? faut il préparer un questionnaire en bonne et du forme ou
bien laisser a l’attitude pour s’exprimer librement et parler d’un sujet quelconque avec fantaisie
est selon l’humeur ?ou bien nous doit-on pas considérer le sujet à sa juste valeur , le prendre soit
même en charge et tracer à l’avance le plan de l’interview ? Si cela se fait, cela voudra dire que
nous avons fait de ce thème d’étude notre priorité favorite et que nous tenons à tirer de notre
travail toute les conclusions qui s’impose ?
L’importance du sujet :
L’importance de bonne communication et de créer une parfaite harmonie entres les
membres de la famille que sont les parents les enfants et les grands parents, quand la structure
familiales patriarcal était dominante.
Objectif du sujet :
L’objectif du sujet et de se livrer par l’intermédiaire de ce mémoire a un travail de
recherche au sein des familles à fin d’en extraire les causes essentiels et secondaires des
difficultés de la communication inter familiale, surtout dans les centres urbains.
Les raisons du choix de sujet :
Objectivement : nous pouvons dire que ce sujet répond à l’attente de l’heure et de l’actualité, ce
qui veut dire que chacun devrait se faire une idée claire de la communication dans le foyer
Partie Méthodique
5
surtout les autorités et les journalistes appelés par leur fonction à s’intéresser de prêt l’opinion
public.
Comme la mauvaise communication peut être aussi due à un excès de richesse qui engendre des
comportements négatifs sur les enfants ou sur leurs parents.
De même que la situation sociale peut être à l’origine d’une communication conflictuelle qui se
traduit par un comportement perturbé chez les enfants.
Subjectivement : même si le sujet devrait être abordé d’un point de vue strictement théorique.
Au niveau de ces familles la communication entre parent d’une part et entre parent et enfant
d’autre part se caractérise par des complications de multiples raisons parmi lesquels les
difficultés de la cohabitation en raison de l’excite de logement.
Détermination de la communauté de recherche :
Nous pensons quant à nous que cette détermination est toute indiquée :
Nous nous adressons directement et de vive voix à la catégorie social traditionnel : Chef
d’entreprise, le cadre, l’ouvrier, le fonctionnaire, c’est-à-dire à tous ce qui forme le monde du
travail. Ceux que nous allons interviewer chez eux celons auditionner et enregistrer sur bonde
magnétique, ce qui constitué la une documentation sonore qui viendra a l’appui et qui renforcera
nos allégations et nos conclusions.
Cette recherche a était faite de notre part délibérément du fait de l’intérêt que nous accordons
personnellement à la société en générale et a la famille en particulier.
Le reportage
Le reportage est une opération progressive de la tête, de l’œil et du cœur pour exprimer
un problème, fixer un événement ou des impressions. Un événement est tellement riche qu’on
tourne autour pendant qu’il se développe. On en cherche la solution.
Le reportage est la bonne vieille recette de la chronique.
A son apogée tant dans le domaine des grands conflits historiques que sur la scène sociale,
politique et privée.
J’ai choisi le reportage, parce que les thèmes y sont toujours intéressants, très divertissant, aussi
instructif, vivant, varié, traite les sujets à fond, et j'apprécie le fait que le journaliste n'essaye pas
d'en tirer des conclusions.
Le reportage est un magazine de grande qualité.
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Partie Théorique
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Chapitre 1 : La communication
Chapitre 1 La communication
8
La communication Le grand changement survenu depuis un siècle est l’avènement de la société ouverte,
avec le progrès technique, les valeurs de liberté, et la circulation des hommes et des idées.
La communication se trouve ainsi, avec les échanges d’informations, au cœur de la société. Cette
activité, sans nul doute une des plus universelles, devient donc aussi une des valeurs centrales de
la société contemporaine.
Pendant des siècles l’incommunicabilité était directement un facteur de guerre et de conflits. On
se tuait quand on ne se comprenait pas. Aujourd’hui, on essaye de cohabiter. Par ailleurs, le
progrès technique en un siècle a été considérable, de l’invention du téléphone, à la radio, puis à
la télévision et à l’ordinateur, enfin aux réseaux, augmentant le volume et la vitesse des
échanges. Beaucoup ont cru, de bonne foi, que la communication technique réussirait là où la
communication humaine échoue souvent.
Mais depuis un demi-siècle on découvre que tout est plus compliqué. L’extraordinaire progrès
des techniques ne suffit pas à créer le village global. Plus il y a d’informations, de techniques et
de dispositifs, plus on réalise l’immense difficulté de l’intercompréhension entre les hommes, les
sociétés, les cultures et les civilisations. C’est en cela que la question de la communication est un
des enjeux scientifiques et politiques les plus importants du début du XXIe siècle (1).
La communication est au cœur de la révolution, initiée par l’Occident au XVIIIe. (2)
Dans la vie, la communication est plus que nécessaire : elle est ca-pi-ta-le ! Ce qui tue un foyer
de nos jours, plus sûrement encore que l'infidélité, c'est la routine, c'est quand on ne se regarde
plus, c'est quand on ne se dispute même plus, parce qu'on a oublié de cultiver l'échange.
Combien de ceux qui délaissent le foyer familial pour quelqu'un d'autre s'émerveillent de ce
qu'avec l'autre ils parlent "vraiment" ?
La communication est capitale parce qu'elle empêche le fantasme. Elle est primordiale pour se
situer par rapport à un être. Comment se situer à côté de quelqu'un qui ne dit rien ? L'autre,
particulièrement la femme, a tant tendance à interpréter le silence et à le peupler de son
imaginaire… Un mari (45 ans, la pleine période de crise d'adolescence chez l'homme…)
déclarait subitement à sa femme au cours d'un dîner auquel j'étais convié : "je ne sais pas ce que
j'ai, j'ai envie d'aller sur une île déserte m'étendre sur le sable avec une belle minette !".
Imaginez la tête de l'épouse. Je lui dis "mais, si, réjouis-toi, au moins tu sais ce qu'il a !" (3)
Par la communication, on découvre le merveilleux de l'autre. Si l'on ne communique pas, on
s'habitue au trésor dont il est porteur, on cesse de s'émerveiller du bijou qu'il est, et c'est comme
cela qu'on en vient à quitter son foyer.
(1) Dominique Wolton, directeur de l’institut des sciences de la communication recherche au
CNRS et de la revue Hermès (CNRS Editions) Conseil scientifique : 20 juin 2006
(2) Ibid.
(3) Père Denis Sonet, La communication: un défi pour la famille, Vendredi 27 janvier 2006
Chapitre 1 La communication
9
La communication va de l’avant. C’est un mouvement qui dit communication dit va-et-vient,
échange, évolution. Si je refus d’évoluer, je ne vivrai jamais de communication vraie, ni durable.
Donc, déjà s’embarquer dans l’aventure en sachant qu’il faudra accepter le changement ou
renoncer a rencontré l’autre en vérité. De là vient souvent l’échec de la relation couple ou parents
enfants. (1)
La communication a donc aujourd’hui trois dimensions :
D’abord la technique, celle-ci, du téléphone aux médias et à internet,
est omniprésente dans tous les rapports, publics ou privés.
Le dialogue homme/machine est au cœur de toutes les activités humaines. Ensuite l’économie.
La révolution technique, n’est rien sans l’expansion considérable des industries de la
communication, fer de lance aujourd’hui de la mondialisation. Enfin les conditions sociales et
culturelles. Les manières de communiquer sont radicalement différentes d’un continent à l’autre,
même si on y retrouve les mêmes outils. Il suffit de voir les différences au sein de l’Europe ou
entre les deux rives de la Méditerranée. Que dire si on élargit à l’Amérique, à l’Afrique,
à l’Asie
Depuis un siècle, tout a été très vite dans le progrès technique mais c’est l’évolution, plus lente,
des quatre modèles culturels et sociaux, qui donnent son sens à cette révolution. Le progrès
technique ne suffit pas à créer la société de la communication. Le village global n’est qu’une
réalité technique. Le plus compliqué est devant nous : quel projet de société, de coopération
internationale pour donner un sens à la révolution des techniques depuis un demi-siècle ? On a
changé de monde sans disposer des concepts, des théories, pour penser la communication dans
les sociétés ouvertes. (2)
(1) Colette Bizouard, Vivre la communication – Editions de la chronique sociale, 8e édition,
Lyon, Dépôt légal : Décembre 2008. P 13.
(2) Dominique Wolton, directeur de l’institut des sciences de la communication recherche
au CNRS et de la revue Hermès (CNRS Editions) Conseil scientifique : 20 juin 2006
Chapitre 1 La communication
10
Fig : Schéma de la communication
(1) Colette Bizouard, Vivre la communication, P 23.
Chapitre 1 La communication
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Compréhension
Comprendre l’autre tel qu’il est, c’est tout cela et c’est bien davantage C’est accueillir, accepter celui qui vient tel qu’il est ou qu’il croit êtres tel qu’il se présente.
C’est comprendre ce qui est dit et encore plus pourquoi c’est dit. C’est déchiffrer le vrai message
au-delà des mots Mme X vient trouver sa voisine parce qu’une fois de plus son mari n’est rentré
qu’à minuit après une soirée passée avec les copains « Que dois-je faire ?... et les enfants qui ne
voient jamais leur père, et ce laisser-aller à la maison pour les petites réparations, et ces
compagnons de bistrot qui l’entrainent à boire…. », et cette phrase qui revient parmi tant
d’autre : « et moi je ne compte plus, ma vie c’est l’attendre. »
Le voilà le non-dit l’angoisse « je compte donc si peu pour lui. Mois aussi je voudrai vivre ma
vie. »
Comprendre ce que vit mon interlocuteur, comment il le vit, par delà les mots, même si son
langage, les termes qu’il emploie, son univers intérieur ne correspondent pas aux miens. C’est
difficile d’y arriver, mais toujours possible d’accueillir ses réactions sans critique ni jugement
moral, avec une certaine chaleur qui vienne du fond de moi. Je me « centre » sur la personne de
celui qui parle et non pas sur les faits exposés. Je maitrise mon envie de donner de bons conseils,
ou de faire partager mon expérience, ou encore vérifier mes suppositions.
Je lui laisse l’initiative dans la présentation de sa demande et du cours parfois sinueux qu’il
donne à la conversation. Je respecte son rythme d’expression. Je l’aide de temps à autre en
faisant un résumé de ce qu’il expose, ou si vraiment c’est trop embrouillé, je pose tout
simplement la question : « De tout cela qu’est-ce qui vous semble le plus important, le plus
essentiel pour vous ? » je le laisse prendre les décisions qu’il choisit, même si cela me choque un
peu et si je pense qu’il s’engage dans une mauvaise voie.
Comprendre se résume parfois à être là, à écouter sans plus ; à être une vraie « poubelle » ou
l’autre sent qu’il peut tout déverser de confiance. (1)
Empathie Comprendre, c’est être présent avec empathie. Derrière ce mot barbare se cache l’attitude de
compréhension la plus profonde. L’empathie, c’est être branché au maximum sur ce qui vit
l’autre. C’est la capacité de « sentir ».
(1) Colette Bizouard : Vivre la communication- Editions de la chronique sociale 8e édition
Lyon, Dépôt légal : Décembre 2008 p : 74-75
Chapitre 1 La communication
12
C’est entrer dans l’univers des sentiments d’autrui tout en restant soi même. C’est percevoir
comment mon interlocuteur vit sa situation par le dedans, tout en gardant la distance qui me
permette de rester indépendant, « une personne séparée » qui ne laisse pas absorber par son
émotion, pas démolir par la perturbation qu’il exprime. L’empathie c’est en somme la part
d’affectivité, de sensibilité que nous apportons dans la communication. Mais une affectivité qui
sait garder le recul nécessaire.
Cette attitude consiste donc à :
- Comprendre par l’intérieur ce que l’autre éprouve
- Lui communiquer ce que j’ai compris
- Avec une présence chaude mais non émotive, une présence solide qui ne fait pas de
discours mais sur laquelle on peut s’appuyer.
Comprendre, rappelons le, ne veut pas dire approuver. Comprendre les idées de l’autre. La
compréhension respecte la liberté des deux partenaires d’une communication. (1)
S’exprimer pour se faire comprendre
Etre tout ouïe, toute oreille pour comprendre l’autre est, certes un très bel acte de
communication, une recherche de relation. Mais c’est insuffisant. Qui dit communication dit
échange, aller-retour. Nous l’avons répété : si l’un s’efface constamment on ne peut parler de
communication authentique ni complète.
Nous avons tous besoin de nous exprimer et de nous faire comprendre.
Nous avons besoin de sortir de nous, de manifester à l’extérieur sentiment, pensées, projets,
tempérament. S’exprimer : le moyen de se rencontrer, moyen de manifester sa liberté.
Hélas ! Trop de gens s’enferment en eux-mêmes parce qu’ils ne savent pas s’exprimer. Ne savent
pas ? C’est-à-dire tout à la fois : n’ont pas appris, ne peuvent pas, n’osent pas. (2)
« Ecoute et parle mon frère et tu
seras sauvé de l’esclavage »
Marek Halter
(1) Colette Bizouard : Vivre la communication p : 75-76
(2) Ibid p : 106-107
Chapitre 1 La communication
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Mots, langage, parole
Les mots Ce sont les mots écrits et surtout parlés que nous chargeons généralement de bâtir la
communication, de transmettre nos messages. Mais un mot c’est autre chose que quelques
syllabes assemblées. Ce n’est pas un élément d’expression au sens invariable et universel.
Chaque mot a une résonance intellectuelle et affective.
Le même mot n’a pas le même sens pour tout le monde et le plus banal est chargé d’un véritable
potentiel affectif. Tout mot a un contenu intellectuel, sa signification, ce qu’il veut désigner. Il
fait aussi réagir notre sensibilité. Une « table » définition : plateau posé sur 4 pieds, évoquera
pour l’un le travail, pour l’autre un bon repas, pour une mère de famille surmenée « encore de la
cuisine à faire ».
Les différentes perceptions d’un mot Pour s’en rendre compte, il est amusant de faire un petit exercice : on demande à chacune des
personnes présentes ce qu’évoque pour elle le mot « chat » (par exemple). Les réponses sont
variées. Si on utilise des mots abstraits, des concepts (liberté, amour, pouvoir, famille, morale,
éducation….) on provoque de vrais débats.
Il est bien difficile de bien entendre les mots. Il y faut un certain sens de la merveille. (1)
« Il faut domestiquer les mots. Ce sont d’éternels
révoltés contre ceux qui les emploient »
« Ceux qui ont l’esprit de discernement savent combien il y a de différence entre deux mots
semblables, selon les lieux et les circonstances qui les accompagnent »
Pascal
Le langage Avoir un vocabulaire important et manier les mots n’importe comment, sans âme, platement,
ne feront pas avancer la communication.
A l’époque de bla-bla-bla que nous vivons, nous en savons quelque chose ! « Ils disent tous
pareil, je ne les écoute plus » entendons nous souvent. L’emploi des mots ne sert à rien s’ils ne
sont mis en valeur par le langage, tous les langages : gestuel, écrit. Nous nous limiterons au
langage parlé.
(1) Colette Bizouard : Vivre la communication p : 119
Chapitre 1 La communication
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Tout dialogue est affrontement du langage de l’un au langage de l’autre.
Le langage est l’expression de la pensée, une fonction de communication. C’est un peu la carte
d’identité, le résumé de l’histoire d’un peuple, d’une civilisation que des savants s’emploient à
décoder : « Qui dit homme dit langage, et qui dit langage dit société ». (C. Lévi-Strauss)
Plus à notre portée, c’est surtout la façon personnelle qu’on a de se servir des mots, de les
organiser, les habiller. C’est la façon de s’exprimer qui appartient soit à A soit à B.
Il est intéressant de vérifier comme le langage suit l’évolution personnelle. La règle demeure à
toutes époques : il doit rester simple. A quoi sert de l’enrichir s’il devient précieux, ampoulé,
jargonneux ?
Tout langage a une valeur dans la mesure où il s’efforce d’exprimer la vie. Je dois assumer le
mien, avec ses caractéristiques : châtié, spontané, réfléchi, affectif, intellectuel, imagé, précis. (1)
Un langage n’est pas statique Il s’enrichit ou meurt. Apres tout pourquoi hésiter à fabriquer des mots de temps à autre ou des
images si on les fait bien comprendre ?
Mon langage n’a pas à se calquer sur celui de mon entourage immédiat, ni sur celui de
l’institution ou je suis engagé. Est un reflet de ma personnalité, je dois pouvoir le transporter
partout et être compris partout. Ce n’est pas lui qui créera la communication mais elle s’appuie
sur lui pour progresser. (2)
« Je crois que le langage contient la clef de tous les
problèmes qui nous préoccupent. Encore faut-il savoir l’y trouver »
J. Paulhan
La parole Ce langage qui est notre image de marque, ne sera possible que si nous avons la parole, si
nous prenons la parole.
La parole, selon le Petit Robert, est l’expression verbale de la pensée, la faculté permettant cette
expression. Celui qui ne peut ou ne sait pas utiliser la parole sera toujours plus ou moins
handicapé dans la société des hommes.
La parole a un pouvoir magique de créer des images. Il n’est que d’observer un enfant écoutant
une histoire racontée. Il est emporté par la parole ouïe beaucoup plus que par la lecture. Lire
Pagnol, c’est intéressant, l’entendre c’est une vie qu’on partage. (3)
(1) Colette Bizouard : Vivre la communication p : 123
(2) Ibid : P 124
(3) Ibid : P 125
Chapitre 1 La communication
15
Effets de la parole
« On peut démolir une ville, bruler un livre, gratter un marbre, on n’efface pas la trace d’une
parole ». (E. Estaunié) romancier.
La parole a un impact, elle déclenche des réactions. Tant que les choses ne sont pas dites, elles
restent dans le domaine de l’inconnu, de l’incertain. Une fois exprimées, elles prennent corps,
deviennent une réalité.
La parole construit l’autre. Le petit enfant a besoin de parole d’autrui, particulièrement de ses
parents, pour éprouver le désir de parler. C’est l’amour qui lui permet de se développer, amour
traduit par les caresses et la parole. Certains bébés, pourtant soignés de façon tres hygiénique, ne
font que des progrès lents, ou même régressent dans le silence, simplement parce qu’on ne leur
parle pas. La parole est source de vie. D’aucuns disent que les plantes elles-mêmes et les abeilles
en ruche se portent mieux si on leur parle.
Et après tout, pourquoi pas ? Apprenons à créer du bonheur par la parole.
Lorsqu’on se parle bien, les autres formes de communication s’harmonisent. Au travail, on ne
peut régler une difficulté que si on en parle. La parole est la condition indispensable du
développement intellectuel en obligeant à exprimer ce qu’on éprouve.
Puissance de la parole Toute parole exprimée tombe dans le domaine public. En face à face elle devient le bien de
l’autre qui va l’interpréter, réagir, l’intégrer ou la rejeter, la déformer, celui qui parle se livre plus
ou moins. L’autre a barre sur lui. C’est sans doute ce que veut signifier cette inscription sur une
muraille d’un château de la Loire « Je me suis souvent repenti d’avoir parlé, jamais de m’être
tu. » (Ph. De Commynes)
La parole est à tous, nul ne devrait en garder le monopole. Des gens se battent, meurent pour
obtenir la liberté d’expression, source de la liberté avec un grand L .Et pas seulement dans les
pays dites en voie de développement.
Parole qui construit, parole qui assujettit, parole qui démolit « Les paroles font et défont
l’univers. » (G. Apollinaire) (1)
« Nous ne sommes hommes et ne nous tenons les uns
aux autres que par la parole »
Montaigne, Essaie, 1.9
(1) Colette Bizouard : Vivre la communication p : 127
Chapitre 1 La communication
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La communication aujourd’hui
L’abondance des outils de communication Depuis le début des temps, les hommes ont éprouvé le besoin de communiquer. Il est ont
recherché les moyens. Par ces moyens de plus en plus perfectionnés et de plus en plus rapides,
abolissant le temps, l’espace et même l’absence grâce a la transmission de la voix et de l’image,
les êtres humains se sont donné la possibilité d’obtenir, a tout moment, des contacts, des
échanges nombreux et effectifs. Effectifs par les réalisations quotidiennes et par les projets : nous
voulons dépasser notre planète pour essayer de communiquer avec d’autres. C’est une œuvre
constate et merveilleuse à laquelle travaille toute l’humanité. Et pourtant !
Nous pouvons nous ébaubir des progrès techniques, il est temps de nous rendre compte que la
merveille doit résider dans le cœur de l’homme qui dispose de ces outils. Pour communiquer, il
faut vouloir et pouvoir le faire.
Ces facilités mises à notre portée, somme nous capables de nous en servir ? Quel but
poursuivons-nous ? Le mieux vivre de tous ou la domination des uns par les autres ?
La communication peut-être instantanée avec les moyens actuellement disponibles : téléphone,
radio, télévision, fax, bande magnétiques. Il nous appartient de les utiliser intelligemment.
Nous venons a peine de maitriser le téléphone et le magnétophone que déjà l’informatique est a
notre portée.
Découverte de nouvelles formes de culture on violation de l’intimité des êtres, procédés de
manipulation, consommation gloutonne d’informations, standardisation des cultures,
abrutissement, prise de pouvoir de quelques uns entrainant « l’imbécillité » des masses voila les
choix a faire rapidement. (1)
Les moyens de communication vont-ils tuer la communication ? Tourner le bouton de la radio, allumer le poste de télévision, composer un numéro de
téléphone…… des gestes familiers qui tout utilisent des outils de communication. Pourtant entre
le téléphone et les deux premiers, une grande différence : avec le téléphone, je n’ai certes pas la
présence physique, mais quelqu’un est au bout du fil avec qui je peux directement échanger.
Avec la radio et de télé je ne suis qu’enregistrement-consommateur. Oh ! bien sur, les chaines de
radio et de télé commencent à se gargariser des possibilités du « Feed-back » : les auditeurs
peuvent téléphoner pour donner la réponse a un jeu, poser telle question, a la rigueur réagir a
propos d’une émission, a condition que les lignes ne soient pas obstruées. (2)
(1) Colette Bizouard : Vivre la communication p : 99-100
(2) Ibid : P 104
Chapitre 1 La communication
17
On téléphone a un organisme, pas a une personne. Les plus « a la page » appuient sur les touches
de leur petit ordinateur de poche pour montrer par des chiffres leur plus ou moins bonne
réception de l’émission, pour donner la note qu’ils pensent a tel jeu, telle idée. « On leur fera
savoir s’ils ont « gagné » c’est-a-dire s’ils sont bien conformes aux normes du « bon »
téléspectateur.
La marée électronique risque de nous engloutir demain. Ne fermons pas les yeux sur des ruptures
de communication qui sévissent dès aujourd’hui.
- Quand je vais au supermarché, je peu vider mon porte-monnaie et remplir mon chariot
sans avoir prononcé un mot, sans avoir jeté un regard sur quiconque hormis les
marchandises en rayons.
- Dans la rue, je bouscule et suis bousculé par nombre d’individus sans visage ou coincé,
en voiture, dans des embouteillages…..ou sont les bonnes causettes d’antan sur le
trottoir ?
- Les produits sont en sachets, les humains dans leur voiture ou leur appartement casier.
L’air est conditionné et les fenêtres ne s’ouvrent plus.
- Pour visiter une ville ou un monument ou utilise une cassette préenregistrée. Plus de
guide amoureux des ses pierres, parfois un peu fruste mais vivant, a qui demander d’autre
détails.
- A la compagne, plus de piéton sur les routes, chacun sur son tracteur, nous vivons dans
un monde de plus en plus aseptisé, sans contacts polluant, alors que mille et une
occasions de rencontres spontanées ont disparu. (1)
De toute façon, c’est aujourd’hui que nous vivons et souvent mieux. La dégradation et les
catastrophes ne sont pas inéluctables si nous sommes lucides et dynamiques face à ces risques.
Heureusement la poussée de la vie nous aide. (2)
(1) Colette Bizouard : Vivre la communication p : 105
(2) MARC Edmond, Pour une psychologie de la communication.- Communication : états des
savoirs, Sciences humaines, 1998
18
Chapitre 2 : La communication en famille
Chapitre 2 La communication en famille
19
La communication en famille
Les problèmes engendrés par une mauvaise communication Ils sont d'importance variable, mais le danger réside dans le fait qu'ils sont interdépendants. En
quelque sorte, leur effet est cumulatif. Voyons ceux qui se manifestent dans le couple, tout en
nous souvenant que nous les retrouvons dans les autres relations sociales.
Certains problèmes font apparaître un simple besoin de clarification, mais d'autres engendrent
des conflits, entravent la prise des décisions, la connaissance mutuelle, la confiance et le respect.
Ils peuvent gêner l'expression de la vie spirituelle ou encore entraîner des comportements de
compensation et de fuite. Examinons-les de plus près.
1. Des propos vagues entraînent des incompréhensions
Nous avons certainement tous en mémoire des situations qui aujourd'hui nous font rire...
mais qui sur le coup nous ont fait "grincer les dents ".
2. Des idées fausses, des préjugés ou des attentes n'ont pas été clarifiés
Nous sommes tous encombrés d’a priori imposés par notre milieu. Le préjugé est néfaste.
Il détermine le contenu et le devenir de la relation. Il provoque une attitude rigide qui
nous rend hermétiques à autrui. Il empêche d'aller à sa rencontre et de l'accueillir. Il nous
amène à faire le tri de ceux que nous jugeons dignes de considération. Il provoque des
réactions de défense, nie la réalité de l'autre, son authenticité et sa spontanéité.
Dieu ne fait pas de différences entre les et nous demande de faire de même. Il est aussi
très important de clarifier la conception que nous avons de nos rôles de mari, d'épouse, de
père et de mère. Sans cette démarche, les modèles parentaux que nous avons hérités vont
faire retentir leurs différences. La façon d'exprimer nos attentes est aussi d'une grande
importance.
3. Les conflits ne sont pas résolus, et dégénèrent
Il est maître dans l'art de souffler quand "ça fait des étincelles", d'amplifier nos réactions,
de compliquer la perception que nous avons de nos problèmes. Il devient difficile d'aller
vers l'autre. Pierre définit le diable comme un rôdeur.
4. On ne s'accorde pas sur l'éducation des enfants
C'est un champ de dispute pour de nombreux couples. C’est souvent la première source
des conflits conjugaux.
5. On ne parvient pas à prendre des décisions sages
Il faut prendre le temps de l'écoute, chercher à discerner quelle personnalité j'ai
développée et se manifeste dans les conflits. Les difficultés rencontrées dans la prise de
décision sont souvent le symptôme de tensions qui se situent ailleurs, et qu'il convient de
mettre en lumière.
Chapitre 2 La communication en famille
20
6. On ne connaît pas véritablement son conjoint
On est resté plus ou moins dans le refus de la réalité de l'autre, de son évolution. On
perçoit rarement que l'on en tire des avantages. Nos "Tu es toujours en train de...Tu ne
peux jamais..." n'enferment-ils pas l'autre dans des jugements archaïques qui nous
arrangent?
7. On ne se connaît pas soi-même
La connaissance de soi est toujours inachevée. Plusieurs intervenants la favorisent : la
Parole de Dieu, mais aussi mes collègues, mes enfants... mon conjoint. C'est à travers eux
que va se former mon identité.
8. Une communication plus intime est bloquée
La clé de la réussite affective réside dans notre adaptation réciproque, ce qui implique
l'idée d'effort, de mouvement vers l'autre, de démarche graduelle de maturité. Sans elle, le
bonheur est aléatoire.
Cet autre, il est extérieur à moi, autonome, semblable et différent. C'est en lui que je me
retrouve et me découvre, et pour lui, je deviens aussi révélateur et miroir. L'échange
mutuel qui se fait dans l'estime, la considération et la complicité connaît une réelle
intimité quand chacun prend en compte l'identité et la liberté de penser et d’agir de
l'autre.
9. On s'ennuie, on devient mécontent
Celui ou celle, auprès de qui on vit est perçu comme une source de frustration. Cette
situation engendre souvent des comportements qui sont autant de formes de
compensation ou de fuite:
- fuite dans l'activisme (profession, vie associative, etc.)
- fuite dans l'imaginaire (télé, revues, romans-photos, etc.)
- fuite dans la consommation d'alcool (il y a de plus en plus d'alcoolisme caché à la
maison) et de drogue.
- réactions psychosomatiques, ou encore, formes diverses d'égocentrisme (jusqu'au
matérialisme).
- concentration de l'affection sur les enfants.
Cela peut être aussi la recherche plus ou moins consciente d'une personne qui soit plus
gaie, qui vous écoute. C'est ainsi que naît "l'adultère des gens honnêtes". Il est souvent
difficile à résoudre, car à l'inverse de la passion passagère et sans lendemain, il a des
causes profondes, installées, et sa solution passe par une prise de conscience des deux
conjoints. Dans un pareil cas, se placer dans la seule position de victime est aussi une
fuite, et n'apporte donc pas de solution durable. (1)
(1) www. topfamille .jesus.net, les problèmes engendrés par une mauvaise communication
Famille je t'aime
Chapitre 2 La communication en famille
21
Ces réactions aux frustrations peuvent être également assimilées à des formes de "colère",
mot qu'il faut prendre dans son sens le plus large. Souvent la colère au présent est
alimentée par une colère ancienne et refoulée qu'il faudra découvrir.
10. Il devient difficile d'avoir confiance.
La confiance repose largement sur le dialogue. Elle aura pour fruits la sécurité et le
respect qui forment les bases indispensables de toute union.
Bertrand Audéoud ET Claude Gaasch (1)
Les liens subtils dans la famille
Notre famille est notre premier repère, notre première référence dans notre vie, et notre
premier attachement par le corps physique. Cependant, les liens qui se vivent dans une famille
préexistent à notre naissance. La nature de ces liens sont divers et font partie des mémoires qui
sont gravées dans le cœur de chacun.
Personnellement, je pense qu'avant l'incarnation, les trois êtres impliqués dans une naissance,
père, mère et enfant, passent un accord d'âmes. Si leur expérience commune n'est pas plus
ancienne, elle débute à partir de cet accord précis. C'est la raison pour laquelle je pense que nous
avons 'choisi' notre famille – en particulier nos parents, mais aussi d'autres membres – ou que
nous nous sommes laissés attirer par eux, et que ce choix est lié à une communication d'âmes.
Tout cela échappe bien sûr à notre raisonnement, et je n'engage que moi dans ce propos. Je
connais différentes personnes qui ont ressenti la communication avec un autre être qui
s'approchait, avant même sa conception. D'autres font l'expérience d'une communication claire
avec un être présent énergétiquement après avoir choisi d'avorter, communication qui a ensuite
permis une libération.
La communion d'esprit, de cœur et d'idées, dans une famille, contient des dimensions spirituelles.
Ces liens subtils sont présents dans le quotidien, en toile de fonds, dans les relations de la vie de
tous les jours, et se vivent sur différents plans en même temps.
Quand j'étais enfant, j'ai souvent joué avec l'idée que ma mère n'était pas ma véritable mère (Je la
voulais sans doute autrement qu'elle n'était, ou donner ma propre réponse à mes souffrances
d'enfant). Chemin faisant, je suis étonnée de réaliser combien ces liens avec ma mère et sa lignée
sont intenses, et qu'une bonne partie de ma vie peut être mise en résonance avec les expériences
de mes grands-mères ou arrière-grands-mères, etc. En approfondissant la connaissance de mon
arbre familial, j'ai ressenti des liens particuliers avec des êtres de mon arbre que je n'ai jamais
connus. J'observe la même chose avec les personnes que j'accompagne dans le cycle 'Ma famille,
arbre initiatique, racines intérieures'. Dans l'exploration de leur famille, ces liens à travers les
générations apparaissent souvent. (2)
(1) Ibid.
(2) Hélène Von Burg : Nouvel article, la communication dans la famille.
Chapitre 2 La communication en famille
22
Contrairement à ce j'entends parfois, je ne pense pas que nos 'aïeux' sont des poids, ou qu'ils nous
lèguent des coups du sort. En choisissant notre famille, nous faisons nôtre les expériences du
passé – les grands rêves, ce qui a été acquis et appris, autant que les expériences difficiles ayant
laissé des blessures ou des conflits non-résolus. Notre vie, embrassant l'éternel présent, est en
résonance avec le passé. Ceci nous semble évident au niveau social, culturel, politique,
économique : Nous avons hérité de la situation du monde, et les enfants qui naissent aujourd'hui
héritent du monde tel qu'il est. Cette réalité est tout aussi vraie dans l'intimité des relations
familiales.
Nous sommes en lien avec l'humanité et participons à l'évolution de l'ensemble, pour construire
et reconstruire à partir de ce qui s'est vécu, dans la matière comme dans les relations humaines.
Ces 'épousailles' avec la communauté humaine se concrétisent dans la communion avec notre
famille. Notre famille est notre terre d'accueil, notre point de départ, et le tremplin de notre
évolution et de notre réalisation, avec toutes ses richesses et ses faiblesses. L'image de l'arbre est
parlante dans ce sens. Peut-être existe-t-il un corps émotionnel familial, une forme-pensée
représentant la famille qui contient le patrimoine émotionnel du passé, et qui ai été en résonance
avec notre âme avant notre incarnation.
La transmission dans la famille
Du ventre maternel au berceau, des premiers pas aux expériences : les vécus de notre enfance
sont les première références à partir desquelles nous avons construit notre personnalité et notre
perception de la réalité. Le lieu de notre enfance, est notre première fenêtre sur le monde. De
manière implicite et le plus souvent non-verbale, notre famille communique et nous transmet une
première compréhension et vision du monde : l'habitation et les paysages environnants, les
objets, les sons, les odeurs, le type de nourriture familière, etc. Les relations familiales sont
également nos premiers modèles de relations humaines et d'expression de l'amour. 80 % de la
communication est non verbale.
Il est important de se rappeler que la transmission familiale est en grande partie non verbale.
Petits, avec des moyens limités pour communiquer notre expérience intérieure, notre attention est
en grande partie tournée vers ce qui se passe autour de nous. Les humeurs ambiantes, les gestes,
les sons, la tonalité des voix, l'expression des visages et des corps communiquent bien plus que
les mots. Alors que le petit enfant n'a pas encore de mots, il saisit beaucoup de choses, bien plus
que ce que nous imaginons. Il commence également à déceler ce qu'il doit faire pour obtenir de
l'attention, susciter des réactions à sa présence, pour survivre et être aimé. (1)
(1) Hélène Von Burg ; ibid.
Chapitre 2 La communication en famille
23
Cependant, dans cet univers de communication non verbale, les mots ont leur poids et sont
importants. J'ai en tête des témoignages venant d'infirmières qui s'occupent de bébés qui sont
destinés à l'adoption. L'une d'elles parle d'un bébé qui pleurait de désespoir à une certaine heure
de la journée, inconsolable. En cherchant à comprendre, elle s'est rendu compte que l'heure de
ses pleurs correspondait à celle où la maman de l'enfant avait quitté l'hôpital, et les pleurs avaient
commencé ce jour-là. L'infirmière a eu l'intuition de parler au tout-petit, dans des mots clairs et
rassurants, chaque fois que ces crises de désespoir survenaient. Elles ont cessé après quelques
jours. Ce n'étaient pas des explications intellectuelles, mais des mots sensés venant du cœur, qui
s'adressaient à un être à part entière, prenant en compte son expérience. (1)
La communication consciente
Je pense à un couple d'amis ayant adopté un enfant qui avait déjà vécu plusieurs années en
orphelinat. Après plus d'un an dans sa nouvelle famille, la fillette s'épanouit de plus en plus. Puis
est survenu un moment de crise et de régression où elle a recommencé à mouiller ses culottes, et
s'est arrêtée de parler, etc. Après des journées et des semaines exaspérantes pour tous, la maman,
suivant son intuition, a décidé de parler très sérieusement avec la fillette. Avec des mots qui lui
venaient du cœur, elle lui a demandé d'accepter de grandir. Du haut de ses quatre ans, la fillette a
rétorqué : - Si je grandis, tu me garderas encore avec toi ? Cela a été l'occasion pour les parents
de réaffirmer clairement leur choix face à elle, de la chérir et lui dire qu'elle restera toujours avec
eux. En fait, pendant ses années d'orphelinat, elle avait plusieurs fois été déplacée, pour être mise
avec des groupes d'enfants plus âgés. Elle avait donc intégré que de grandir impliquait le risque
de perdre les personnes et l'environnement qui lui étaient devenus familiers.
Il n'est pas toujours simple de ressentir ce que vit l'autre à côté de soi, et de trouver les mots
justes ou le geste à faire pour lui parler directement au cœur. Chacun de nous est pris dans son
propre drame ou dans ses préoccupations.
La communication consciente est un processus de communication fondée sur la Communication
« Non-violente » de Marshall Rosenberg. Elle intègre les travaux de nombreux auteurs en
gestion et de d’autres disciplines.
La communication consciente est un outil simple dans son principe et, en même temps, profond
et puissant. Elle nous permet d’améliorer de façon significative la qualité de nos relations,
d’aborder des questions délicates et de résoudre des situations complexes. C’est une démarche
qui favorise et engendre la collaboration, le respect et la responsabilisation.
Le processus consiste en deux aspects : s’exprimer authentiquement et écouter avec empathie.
Ces deux mouvements prennent forme à travers quatre étapes :
-Observer les faits sans les évaluer
-Exprimer des sentiments et non des interprétations
-Exprimer les besoins à l'origine de ces sentiments
-Formuler des demandes d'actions claires et concrètes (2)
(1) Ibid
(2) Marshall Rosenberg, la communication non-violente au quotidien, Éditions Jouvence
(2003).
Chapitre 2 La communication en famille
24
Bien qu’enseignée en référant à une « démarche concrète » et désignée comme un « processus »
de communication, la communication consciente est bien plus qu’un processus ou un langage:
elle est une façon d’être en relation, avec soi-même et avec les autres. Elle est un chemin de prise
de conscience, d'authenticité et d'engagement qui engendre une relation de qualité avec soi et
avec les autres. Elle se veut une invitation permanente à porter notre attention là où nous avons le
plus de chances de trouver ce que nous cherchons. Son objectif est de nous rappeler la valeur
profonde des interactions humaines, et de nous aider à les vivre avec cette conscience. (1)
« J’ai mis au point la CNV pour apprendre à
concentrer mon attention ou diriger le faisceau de ma conscience sur ce qui
pourrait me livrer ce que je recherche. »
M. Rosenberg
Les non-dits et les secrets
Ma mère avait beaucoup de mal à exprimer ses émotions, et mon père était assez secret et
absent. Ces comportements étaient devenus une sorte de règle dans la famille. Je reconnais en
moi cette tendance à ne pas dire, et je pense que mes enfants ont dû souffrir de certaines zones
nébuleuses de notre vie familiale.
Dans un de mes séminaires sur la famille, j'ai une fois travaillé avec une jeune femme qui
cherchait à comprendre et à dépasser sa dépendance aux drogues, qui avait commencé à son
adolescence. Elle avait 11 ans quand elle apprend le décès de son père. Cet événement était
comme un trou noir dans sa vie. En famille, on n'en avait plus jamais parlé, ni des circonstances
de la mort du papa, ni de la mort elle-même. Le sujet est devenu tabou, et les enfants l'ont
accepté ainsi. A cette période, la maman a commencé à boire, devenant alcoolique. Noyer les
émotions et le chagrin dans l'alcool était devenu un modèle de comportement que la fillette a
imité dans l'adolescence en prenant de la drogue pour faire face à ses propres chagrins et à ses
émotions. De mettre ceci en évidence et de comprendre ce lien avec sa dépendance a été pour
elle une des clefs pour s'en libérer. La culpabilité face à sa mère faisait partie de son malaise, car
enfant, elle avait déduit qu'elle était une des causes du malheur de ses parents, ou qu'elle n'avait
pas assez fait pour les satisfaire. Quand les situations ne sont pas clarifiées, les enfants ont encore
plus souvent l'impression qu'ils sont la cause du mal-être des parents, ou qu'ils peuvent les
'sauver', endosser une partie des responsabilités. Ils ressentent tout ce qui se passe, et le
perçoivent à partir d'eux-mêmes. En plus, ils n'ont que leur logique d'enfant pour l'interpréter.
Les zones de non clarté entravent la communication familiale, même quand toutes les personnes
concernées sont adultes. La communication dans la famille est souvent plus 'chargée' que dans
d'autres lieux, car elle contient tous les nœuds affectifs. (2)
(1) Ibid.
(2) Hélène Von Burg, la communication dans la famille.
Chapitre 2 La communication en famille
25
Par exemple, je rencontre assez souvent des personnes qui souffrent du silence par rapport à leur
vraie origine, (- Suis-je l'enfant de l'homme que j'appelle papa ?) et elles portent comme un
boulet toutes les suppositions qu'elles alimentent de mille manières.
En même temps, elles ne provoquent pas de communication claire sur le sujet, de peur de
réveiller d'anciennes souffrances ou de ne pas respecter les tabous.
Quand il n'est plus possible d'élucider, il est nécessaire de lâcher prise sur les secrets de famille
pour s'engager dans sa vie.
Les secrets doivent quelque fois le rester !
L'art de communiquer
Faudrait-il que nous soyons tous parfaits pour avoir une bonne communication ? Personne ne
l'est ! La famille est le lieu où les masques tombent et où les personnalités s'expriment sous
toutes leurs facettes, positives et négatives. Tout communique : les actes, les comportements, et
les mots. Ces trois ne sont pas toujours en cohérence, ce qui les rend encore plus difficiles à
élucider. D'autre part, le poids de la vie quotidienne et les humeurs font parfois faiblir l'attention
à l'autre. Une grande partie de nos souffrances d'enfants sont liées à ces moments où le
comportement des adultes ne répondait pas à notre besoin de compréhension, de respect et
d'amour
Dans beaucoup de situations, pour rétablir la communication, les perceptions et l'intelligence du
cœur sont indispensables : Faire intervenir la sagesse et l'intuition qui permettent de percevoir
au-delà des mots, au-delà des comportements, au-delà des actes, pour percevoir l'amour
caché...Voilà notre vrai travail ! (1)
(1) Cuk.ch - L'art de communiquer, articles/4239.
Chapitre 2 La communication en famille
26
Heureux qui communique
Il devient de plus en plus urgent d’apprendre à communiquer au quotidien de la vie.
Ce que j’appelle la communication intime au jour le jour circule telle une sève fertile à travers
les multiples réseaux des relations amoureuses, ou de couple, parentale ou familiale, amicales et
professionnelles, ou encore sociales proches.
Bien sur, au niveau des aspirations, des intentions, des attentes et des demandes, la grandes
majorité des adultes comme des enfants recherche et désire accéder à une communication plus
pleine, à des échanges plus vivants, à des relations plus créatrices.
Pourtant au niveau de la réalité des faits et de la pratique, sur le terrain de la communication
familiale, scolaire et sociale, l’incommunicabilité règne et perdure envers et contre tout.
La famille est en crise. Elle a changé dans sa composition, dans son fonctionnement, dans ses
finalités. Les mariages sont à la baisse depuis vingt ans. Deux couples sur quatre se séparent
aujourd’hui dans la souffrance, le désarroi et parfois la violence.
Les enfants sont les enjeux de ces conflits d’adultes qui n’ont pas su prendre en compte
l’évolution de leur relation et se proposer des échanges basés sur l’écoute, la confirmation ou la
simple réciprocité.
Adultes d’aujourd’hui en
difficultés, en interrogation ou en
recherche certes, mais qui
différencient trop maladroitement
encore dans leur rôle de parent,
celui d’homme femme, d’époux
épouse. (1)
(1) Jacques Salomé, Heureux
qui communique N°
26657, France loisirs, 123
boulevard de Grenelle,
Paris P : 5-9
Chapitre 2 La communication en famille
27
L’apprentissage de la rencontre avec les possibles et les miracles de la vie, tout comme celui de
la liberté d’être, sont fondés sur les compétences que chacun d’entre nous est susceptible de
mettre en œuvre pour établir une meilleure qualité de communication avec lui-même et avec
autrui.
Développer cette capacité d’instaurer des communications vivantes et des relations en santé est
pour moi une des conditions de base essentielle pour modifier ou améliorer les relations
enseignants-enseignés, éducateurs éduqués.
Enseignements et éducateurs vont avoir à vivre dans les prochaines années une mutation
considérable. Il est urgent qu’ils se préparent à en devenir les acteurs comme enseignants et
éducateurs relationnels.
Qu’ils acceptent de
renoncer à être ceux
qui savent pour l’autre
et qu’ils apprennent
ainsi à dépasser leur
seul rôle de transmettre
de savoir et de savoir-
faire, pour pouvoir
favoriser un
authentique savoir être
et un véritable savoir
devenir. (1)
Elever un enfant c’est
lui permettre non
seulement d’exister
mais de positionner
comme sujet.
En lui reconnaissant
cette aptitude à être un
partenaire actif,
compétent et non
l’objet de nos désirs, de
nos peurs ou de nos
insatisfactions, nous lui donnons ainsi les moyens de confronter à ses propres ressources et à ses
propres limites.
(1) Ibid. P 17.
Chapitre 2 La communication en famille
28
L’apprentissage de la communication aura à s’inscrire dans une relation d’accompagnement
confiante qui, au-delà des soins et de la simple transmission des connaissances, saura proposer
des échanges, et des confrontations. (1)
Création d’un espace de communication il peut être matérialisé en définissant un cercle au sol
ou par toute autre zone privilégiée choisie comme lieu de parole et d’échange à l’intérieure de
laquelle tout pourra se dire, tout pourra être entendu ….simplement pour être dit …simplement
pour être entendu ….ce qui ne veut pas dire être satisfait…ni être nécessairement comblé, à
moins que parfois exceptionnellement, l’entendre puisse favoriser la réalisation d’une
expression.
J’évite les pièges de l’incommunication….j’accepte que ce que je dis n’est pas toujours ce qui
est entendu et que ce que j’entends n’est pas forcément ce qui est dit. J’apprendre à sortir des
deux pièges principaux de la mise en commun :
L’accusation ou la mise en cause d’autrui « c’est de ta faute, tu n’entends jamais rien, on
ne peut pas discuter avec toi….y a qu’a, t’as qu’a…… »
L’auto-accusation ou la disqualification de soi « de toute façon je n’ai jamais su…..j’ai
toujours été…..incompris mal aimé…. »
Et je m’engage vers une responsabilisation plus grande dans mon positionnement relationnel
personnel. (2)
Se respecter et être fidele….à soi-même cela suppose d’accepter de faire confiance à sa propre
écoute intime. (D’éviter les comparaisons, les références paralysantes à la normalité.)
De faire confiance à ses besoins et à ses désirs et être clair avec soi en particulier sur ses propres
attentes, limites, zones de tolérances et d’intolérance.
Il est possible ainsi de laisser une tentative de communication en suspens : « pour l’instant, je ne
peux aller plus loin dans l’échange avec toi. Je souhaite te proposer de poursuivre à un autre
moment…. »
Ne pas avoir appris à communiquer est une chose, continué à ne pas savoir en est une autre.
Le communicant est heureux dès qu’il y a contact, comme tout humain. Car communiquer est
humain. Qu'est-ce à dire ? Un humain est un être-en-relation : il trouve le bonheur dans la
communication. Supprimez la relation, vous supprimez l’humain. Jetez une bouteille à la mer : si
quelqu’un trouve votre message et le lit, vous éprouverez une véritable joie. À cette joie vous
pouvez mesurer l’importance d’une “véritable” communication.
(1) Ibid : P21
(2) Ibid : P27
Chapitre 2 La communication en famille
29
7 semaines
un petit peu trop jeune pour communiquer
7 ans
trop gamin et trop chiant pour communiquer
17 ans
trop frimeur pour communiquer
22 ans
trop amoureux pour communiquer
30 ans
trop débordé pour communiquer
40 ans
trop crevé pour communiquer
50 ans
trop de soucis pour communiquer
75 ans
trop vieux pour apprendre à communiquer
TROP TARD!
Fig. Prétexte pour ne pas communiquer
Chapitre 2 La communication en famille
30
Trouver des échos à nos idées nous conforte et nous rassure. Il faut concevoir la communication
comme une rencontre de consciences, sur un terrain commun (la langue, le lieu, le sens des
gestes, des valeurs...). On ne peut communiquer que si l’on si l’on connaît d’avance les signaux
auxquels s’attendre. Chiens et chats ne s’entendent pas ordinairement, parce qu’ils ont des codes
différents de signaux de queue et d’oreille : le chat lève la queue quand il est irrité, alors que le
chien la baisserait plutôt... les chiens et chats qui s’entendent sont ceux qui, parce qu’ils ont été
élevés ensemble, sont "bilingues", chacun comprenant et le langage chat et le langage chien.
Nous n’en sommes plus aux simples mécanismes, mais à l’appréhension des repères de l’autre, et
au positionnement adéquat, permettant la transmission délibérée. Une véritable compréhension
de l’autre est possible, puisqu’en l’écoutant nous pouvons nous mettre à sa place (dans une
certaine mesure), sentir avec lui ce qu’il nous fait partager, se sentir avec lui, comme lui, malgré
que nous soyons différents
Une bonne communication fait découvrir quelque chose, s’ouvrir à l’autre. La joie vient de ce
que l’on connaît l’autre et que l’on partage avec lui quelque chose de nouveau. La finesse de nos
compréhensions mutuelles dépend de nos qualités d’écoute et d’expression. Une communication
est bonne quand elle éclaire : si l’Autre accepte l’éclairage que je lui propose, et s’il comprend
mieux grâce à moi, il y a plaisir d’être ensemble, bonheur même. Communiquer, c’est
reconnaître (se reconnaître soi-même et l’autre en tant qu’autre), donc saisir une permanence,
une persistance du moi : pour reconnaître, il faut avoir connu... et s’en souvenir. Il faut aussi
reconnaître en l’autre une valeur morale, sinon la parole de l’autre paraît intolérable : l’écouter
revient à ne plus se respecter, ou à ne pas le respecter lui-même.
“...Cela fait partie de mon bonheur de donner mes soins à ce que beaucoup d’autres comprennent
comme moi, de sorte que leur entendement et leurs désirs s’accordent avec mon entendement et
mes désirs.”
Spinoza. Traité de la réforme de l’entendement. 14
“Si l’on a fait quelque chose qu’on imagine affecter les autres de joie, on sera affecté d’une joie
qu’accompagnera l’idée de soi-même comme cause, autrement dit on se considérera soi-même
avec joie. Si, au contraire, on a fait quelque chose qu’on imagine affecter les autres de tristesse,
on se considérera soi-même avec tristesse.”
Spinoza, L’Éthique, III, 30
“La plupart attrapent une opinion comme on attrape la rougeole, par contagion.”
Jules Payot, La faillite de l’enseignement.
«Un seul petit mot montre le lien étroit entre le don et la liberté. C’est le mot merci; comme le dit
Chesterton, si l’homme n’était pas libre, il ne pourrait pas dire Merci pour la moutarde.»
Fulton Sheen, Le premier amour du monde
“C’qui est curieux c’est c’qu’est exprimé par une phrase comme ça: la motte de beurre est une
tuile, ça appartient au nonnête et pourtant ça est dans une certaine mesure, puisqu’on peut
Chapitre 2 La communication en famille
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l’exprimer.”
Queneau. Saturnin philosophe.
“Avec des mots un homme peut rendre son semblable heureux ou le pousser au désespoir, et
c’est à l’aide de mots que le maître transmet son savoir à ses élèves, qu’un orateur entraîne ses
auditeurs et détermine leurs jugements et décisions. Les mots provoquent des émotions et
constituent pour les hommes le moyen général de s’influencer réciproquement.”
Freud. Introduction à la psychanalyse
“Un type qui veut observer une minute de silence doit le dire avant sinon on croit qu'il se tait. “
Geluck
Les hommes aussi secrètent de l’inhumain. Dans certaines heures de lucidité, l’aspect mécanique
de leurs gestes, leur pantomime privée de sens rend stupide tout ce qui les entoure. Un homme
parle au téléphone derrière une cloison vitrée; on ne l’entend pas, mais on voit sa mimique sans
portée: on se demande pourquoi il vit.
Camus. Le Mythe de Sisyphe
Heureux qui communique. Consciemment. Consciencieusement
32
Partie Pratique
Pratique
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Introduction
La question qui se pose, pourquoi la communication ? Oui parce que de nos jours, on vie, on
sent et on voit les facteurs qui poussent vers la baisse de la communication en notre société, tout
en commençant par le seuil du foyer algérien, dont règne la mal entente entre parents et fils
aussi entre frères et sœurs. Ce problème est du a quoi ?
Parmi les facteurs qui accroit ce problème, le saleur mineurs et insuffisant surtout la fonction
publique, face a la vie chère, touchant nombreux employeurs.
Deuxièmement, le changement de moralité entre le passé et le présent, citons exemple les années
50 il y’a eu une preuve de solidarité et d’union apparente sur toute les couches sociales.
Troisièmement, le climat administratif envers les citoyens et cette bureaucratie qui rend l’être
déprimé et dépressif se traduira enfin sur le foyer par des disputes et divisions.
N’oublions pas aussi le tôt de la drogue que consomme de nombrables chômeurs, prise pour
moyen de transfert et de refuge. Ce vide dont vie ce chômeur a l’issue de la drogue s’amène à
provoquer des effets indésirables vers la société soi encore plus criminels.
La synthèse et l’idée globale serait le mode de vie, seulement toujours revenir a notre
enseignement et religion qui aide à rayer ce problème.
Pratique
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Reportage
Une bonne relation entre deux personnes dépend de leur façon de communiquer. Nous avons
intérêt à bien communiquer avec les autres et à connaitre leurs points de vue, pour ne pas vivre
enfermé dans nos seules perceptions, qui ne tiennent pas la plupart du temps, compte de la
complexité de la réalité.
Sur le plan personnel, le fait d’exprimer et de communiquer nos sentiments et nos idées
importantes nous amène a mieux les connaitre et a pouvoir ainsi, mieux les gérer ce qui nous
permettra de nous libérer de la charge affective qui leur est liée et d’évoluer.
La communication est l’expérience primitive de la personne, alors que seule l’expérience
personnelle permet d’y accéder, mais les liens entre famille aujourd’hui sont couper, alors que
cette tentative reste incommunicable.
Dans ce contexte, pour parvenir à instaurer la loi et faire régner l’ordre dans son foyer, la plupart
des parents algériens adoptent la violence comme unique voie de communication.
Alors, quelles sont les causes des conflits qui permettent une mauvaise communication ?
Pratique
35
Il nous arrive tous d’avoir des communications de mauvaise qualité, dans les quelles l’intention
recherché par l’émetteur ne correspond pas a l’effet obtenu sur le récepteur. Ce qui peut être en
rapport avec une défaillance, tout d’abord :
Le responsable l’émetteur le chef du ménage, qui fonctionne mal, exemple ; un jeune homme,
envisage de poursuivre des études universitaires, mais ses parents prétextant qu’il est déjà
redoublé par le passé, ne veulent pas entendre parler de ce sujet. Ils estiment qu’il n’est pas apte
à étudier et préfèrent qu’il s’arrête l’école à 18 ans.
D’ailleurs ils sont déjà affirmé qu’ils ne financeraient plus ses études, dans ce cas on peut dire
que les parents jouent un rôle avec leur enfants, là la communication est fracturé par les parents
« l’émetteur ».
La séparation des parents, couple, après un divorce, par exemple ; une fille de 21ans, elle vit
en alternance, une semaine chez sa mère, et une semaine chez son père, mais avec ce dernier, les
relations sont plus que difficiles, il n’ya pas un minimum ou maximum de contactes a avoir de
communiquer avec ses parents, alors comment juger ce cas ? Car il n’ya pas de guerre plus
assassine que ça !
L’éducation, les parents de la génération en âge d’avoir des enfants ne savent plus comment les
éduquer. Ils ont de grosses difficultés de communication avec leurs enfants, on voit de plus en
plus d’enfant mal élevés, qui ne respectent plus leurs parents.
« Avant l’école, pendant l’école, après l’école, il ya la famille ». Les parents ont à porter cette
responsabilités primordiale, conduire leurs enfants vers l’état adultes.
Exemple ; la mère raconte, que sa fille est en véritable crise d’adolescence, elle conteste et refuse
nos décisions la concernant, d’après elle, nous n’avons strictement aucun droit concernant sa vie.
Elle veut tout décider elle-même, elle ne communique même pas avec nous, dans ce conflit, qui
est en droit ?
La violence familiale, est un crime grave. Il est fréquent a notre époque de voir des familles
fonctionner sur un mode ou chaque conflit prend une importance vitale, et peut dégénérer en
violence.
Pratique
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L’organisation familiale, mais aussi les communications.
Exemple ; dans certaines familles les gens sont incapables d’accepter le point de vue de l’autre et
de manifester de la tolérance.
Alors, la famille a toujours été le reflet de la société, de nos jours nous vivons dans une société
dans la quelle la violence a pris la place de la communication. La violence est devenue le type de
communication par excellence entre différents groupes d’individus.
Donc, a-t-il une possibilité de réduire la violence pour atteindre à la communication ?
Pratique
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Résultats
Les propriétés de la situation de communication sont dégagées au cours de l’analyse, on note :
- Le rôle de l’action et de la cognition dans la réception
- Violence physique : " la violence qui entraîne des dommages corporels, réels ou
potentiels, en raison d’une interaction ou de son absence, relevant rationnellement du
pouvoir d’un parent. Il s’agit d’incidents uniques ou réitérés."
- La violence familiale est courante et peut entraîner des blessures physiques et laisser des
traces psychologiques.
- Les enfants, victimes de violence familiale, sont plus à même de devenir des délinquants.
- « l’éducation silencieuse ». Comprenez que les faits comptent autant que les mots auprès
de los enfants.
- les parents doivent rester unis sur le front de l’éducation. Règle de base : on ne désavoue
jamais l’autre parent devant l’enfant. Au pire, on discute après, si l’on n’est pas d’accord,
au mieux, on s’entend avant sur ce qu’on veut inculquer à notre progéniture.
- Et dans le cas d’une séparation, le dialogue entre les deux parents n’en est que plus
primordial. Même si sa vie quotidienne est rythmée par l’alternance, il est capital que
l’enfant garde des repères fixes et sente que ses parents lui parlent d’une même voix.
- Un environnement familial peu structuré, des traumatismes à répétition, la présence de
troubles du comportement (agressivité, violence, éducation, etc.) sont des facteurs
clairement associés au développement au sein de la famille.
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Conclusion
Nous savons tous que la qualité de la communication est un facteur important de cohésion du
couple ou d’une famille. Nous savons que la parole fait partie de la communication, mais la
parole ne suffit pas pour qu’il ait communication.
Beaucoup de famille passent un temps considérable ensemble, ils parlent énormément mais n’ont
pas vraiment l’impression de communiquer. A contrario, il y’a des familles qui ont l’air de parler
fort peu, mais qui se sentent très proches et bien en accord. La communication, c’est l’art de
créer une intimité avec l’autre, c’est une façon de partager en profondeur et de se sentir solidaire.
Une communication de qualité permet à l’autre de nous connaitre tel que nous sommes, de nous
fournir des réponses et un appui quand nous en avons besoin. Une communication de qualité
représente une des grandes joies de l’existence. La pratique de l’apprentissage de compétence
dans le domaine de la communication.
Savoir bien communiquer, c’est aussi avoir à sa disposition une panoplie de compétence aussi
bien pour résoudre les problèmes que pour offrir son appui. Ce sont deux séries de techniques
différentes, à appliquer dans des circonstances différentes. Vous connaissez des outils de
résolution de problème, la plupart de vos échanges avec autrui ne traitent que de ça.
La qualité de nos communications s’améliorera si nous inversons les pourcentages respectifs de
résolution de problème dans nos conversations. Il est probable que nous faisons appel pour le
moment à nos talents pour résoudre les problèmes dans 90% des cas ou moins encore. Si nous
inversons ces chiffres, l’intégration sociale progressera considérablement. Nous aurons tous
davantage l’impression d’être compris, d’être solidaire des autres et de partager avec eux le
meilleur de notre vie.
L’individu qui sait bien communiquer avec les autres, aura des sentiments de compétence, de
capacité et de pouvoir ; A l'inverse, un sujet qui communique mal s'estime peu et souffrira d'un
sentiment d'infériorité. Il se sentira inapte à faire face au stress suscité par les évènements de la
vie, ce qui peut être à l'origine de manque de confiance en soi. Une bonne communication
interpersonnelle constitue donc, l'assise du bon fonctionnement d'une famille, d'une équipe, à
telle enseigne qu'on peut lancer l'adage : « savoir communiquer, c'est savoir-vivre et savoir
réussir ».
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Abstract
To continue is the main tool of the relations between individuals and the larger the
communication process based on the foundations of Sound were givens are positive, and most
attach it hopes in the communication process is the process of Positive communication in the
family, especially between spouses on the one hand and between the couple and their children
from second hand, And the process of communication between the brothers to each other.
Contact social interaction is a set of social relations that occur between the individual and others
And children in the family through this communication process seeks to imitate his parents and
his brothers and the family through
The communication process through the process of trying to suggest to devote a certain behavior
in children. That the connection (communication) is the process of dealing itself is secured and
through our needs and access To our goals and express our views and our attitudes as well as
social behavior is intended by a group of Social factors that influence this behavior,
Communication is a source of growth per capita in all directions is Physical growth.
Therefore, we always do our best during the process of communication that we produce verbal
behavior Or behavior in a positive and true even if they tried to individual members of the family
tradition of such Behavior was successful.
We live in an era of globalization, openness to the media and information which is difficult to
control an important tool we have Potential, and should the external factors that affect the lives
of the family.
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حيخص
ىيعالقاث ب األفشاد ميا ماج عيت االحصاه قائت عي أصش صيت ماج اىخاصو األداة اىشئضت
األصشة أمثش ا عيق عي ااه ف عيت االحصاه عيت اىخاصو االجاب ف,إجابت عطاحا
عيت اىخاصو ب اإلخة , اىزج جت أى ب اىزج أالدا جت ثاتخاصت ب
.بعض بعضا
اجخاع خثو بجيت اىعالقاث االجخاعت اىخ حخ ب اىفشد اخش اىطفو ف االحصاه حفاعو
االحصاه صشة ع طشق عيتاألصشة ع طشق عيت االحصاه ز ضع ىخقيذ اىذ إخح األ
.خاله عيت اإلذاء حذاه أ حنشس صيما عا ىذ أبائا
اىصه ألذافا عيت حعاو بذذ راحا ع طشقا خ حأ داجاحا( اىخاصو)أ االحصاه
عت اىعاو االجخاعت قصذ ب ج اىخعبش ع آسائا احجااحا باإلضافت إى أا صيك اجخاع
.ىيفشد ف جع االحجااث غش اى اىجض فاالحصاه صذس , اىخ حؤثش بزا اىضيك
عي دائا أ بزه قصاس جذا أثاء عيت اىخاصو أ حصذس عا حصشفاث ىفظت أ صيمت ىزىل عيا
.ما اجذا صشة حقيذ ثو زا اىضيكذ إجاب صذخ دخ إرا ا داه فشد أفشاد األ
أحا االفخاح اإلعال اىعياحت اىز حصعب شاقبخ ا, فذ عش ف عصش اىعىت
.األصشة البذ ىيعاو اىخاسجت أ حؤثش عي داة,إنااث
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Bibliographie
1. Colette Bizouard, Vivre la communication – Editions de la chronique
sociale, 8e édition, Lyon, Dépôt légal : Décembre 2008.
2. Père Denis Sonet, La communication: un défi pour la famille, Vendredi 27
janvier 2006.
3. Dominique Wolton, directeur de l’institut des sciences de la communication
recherche au CNRS et de la revue Hermès (CNRS Editions) Conseil
scientifique : 20 juin 2006.
4. Marc Edmond, Pour une psychologie de la communication –
Communication : états des savoir, sciences humaines, 1998.
5. Jacques Salomé, Heureux qui communique N° 26657, France loisirs, 123
boulevard de Grenelle, Paris, 1995.
6. Hélène Von Burg : Nouvel article, la communication dans la famille.
7. Marshall Rosenberg, la communication non-violente au quotidien, Éditions Jouvence (2003).
8. Www. topfamille .jesus.net. les problèmes engendrés par une mauvaise
communication, Famille je t'aime. 2011.
9. Cuk.ch - L'art de communiquer, articles/4239.
10. Www.communicateurs-efficaces.com © 2009.