La RocheLLe - ÎLe de Ré - châteLaiLLon

L’enfant de La piscine

LoisiRs :

Les Bikers

cuisinezcomme le chef !

mon cœuR spoRtif :

mes papiLLes :

citoyen RocheLaismaxime Bono,

gRatuit - n°20 mars/avril/mai 2015

Mes

must have

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La Rochelle sud

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La Rochelle sud

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maRs/avRiL/mai 2015N°20

ma reNcoNtre

MaxiMe Bono, citoyen rochelais

près avoir été chargé de mission de feu

Michel Crépeau, il fut surtout, pour

la ville de La Rochelle, conseiller c u l t u r e l d e 1 9 8 3 à 1 9 8 5 , conseiller municipal de 1989 à 1999, conseiller général de 1992 à 1999, député de 1999 à 2012, président de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle et président du conseil de la mer et des littoraux durant son poste de maire de 1999 à 2014.

mais aLoRs, qu’est-iL devenu apRès avoiR quitté définitivement La maiRie de La RocheLLe ?

«Je suis redevenu quelqu’un de normal, mais depuis qu’on a eu un président «normal» je n’ose plus utiliser cet adjectif» dit-il amusé. Maxime Bono est avant tout, un citoyen ro-chelais. Même si beaucoup de gens le saluent encore d’un «bonjour monsieur le maire», il se veut citoyen «lambda». Il lit, sort, fait son marché, apprécie les commerçants de la rue Gambetta où il vit, soutient les jaunes et noirs, mar-che, fait du vélo et redécouvre la ville : «Avant je ne voyais que ce qui n’allait pas, maintenant même la mousse sur les pierres m’émerveille». Il aime La Rochelle. Il mesure com-bien la vie qu’il a mené était différente et extrêmement par-ticulière de celle de la plupart des gens. Pendant 30 ans, il n’a pas maîtrisé son agenda, des gens étaient chargés de le faire pour lui. Son temps était bien organisé, ce qui lui per-mettait de se consacrer à des choses très importantes pour la gestion de la ville et ses citoyens sans perdre de temps avec les choses du quotidien. «Je n’étais pas coupé de la réalité, les hommes politiques connaissent parfaitement

les difficultés que la population peut avoir, on la rencontre, on va au-devant d’elle, on voit bien plus de choses que la plus part des gens, on voit tout le spectre de l’éventail social avec cet avantage qui ne m’a jamais échappé, avoir été entouré d’un staff, a facilité mes journées.» Alors, justement, comment sont les journées de monsieur Bono ? «Je me sens plus libre, je ne suis plus tenu d’avoir un avis sur tout. Si je veux rentrer dans

un débat, j’ai la liberté de le décider, de prendre du recul, je ne suis pas forcé de m’y investir, je ne vis plus au nom de la ville mais en mon nom et ça, c’est une liberté énorme !» Alors à la question «qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?» Il lance : «Le plaisir de savoir que le soleil se lève en même temps que moi.» Philanthrope, il ajoute : «Ce qui me fait lever le matin, c’est ce qui m’a fait lever pendant des années, c’est parce qu’on n’est pas seul sur terre, qu’il y a des choses à partager avec d’autres personnes.» Maxime Bono est né à Alger, a fait ses études à Toulouse et en 1983 s’est installé à La Rochelle avec sa famille alors qu’il était inspecteur des impôts. Sa vie aurait pu être «normale», s’il ne s’était pas destiné à celle de La Rochelle. Il a passé plus de trente ans premier magistrat de la ville, trente ans à gérer, assurer, améliorer, préserver, soutenir, aider… Le 05 avril 2014, il a laissé cette fonction à son successeur.

«Ma vie politique est terminée, je suis serein, j’ai apporté ce que je devais apporter à la ville, désormais je peux me consacrer à mes amis, ma famille, ceux et celle qui m’en-tourent.» Maxime Bono n’est plus maire, il y a plus de 10 mois, Rosa lui a offert le rôle de grand-père.

«Vous avez l’heure, nous avons le temps» dit un proverbe berbère, une citation qui pourrait définir

le nouveau statut de l’ancien maire, Maxime Bono.

Texte et photo : Valérie Erard-Lambert

AMaxime Bono.

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mes must have

Sony QX10 un nouveau genre d’appareil photoSony, encore Sony, toujours Sony !!! Le QX-10 est le premier de son genre ; un concept novateur et exotique pour décupler les capacités photographiques de son smartphone et de sa tablette. À première vue, il ressemble plutôt à un objectif qu’à un appareil photo. Sa forme cylindrique, ainsi que l’absence d’écran et de viseur, laisse un peu dubitatif quant à sa faculté à produire de belles photos, correctement cadrées. Adaptez-le sur votre smartphone et vous obtenez un « vé-ritable appareil photo » !!! Le Sony QX10 ouvre le chemin d’une nouvelle pratique de la photographie, smartphone à la main.

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lapka : Quel « bio fruit » !Un petit capteur nommé Lapka, mi-bois, mi-plastique, qui permet de détecter la présence de particules radioactives ou de pollution sur les fruits et les légumes : les accros du bio en rêvaient, Lapka l’a fait !! Enfoncez cette petite sonde au cœur du fruit pour mesurer son taux de nitrates et savoir s’il a été contaminé par des engrais. La sonde est reliée à une application iPhone qui vous informe des taux acceptables et vous révèle alors si vous êtes en train de croquer dans une pomme bio, ou non. Pas mal non ?

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y’a de l’orage danS l’air… et danS le Salon !Une réserve d’hydrogène, une lampe connectée par wifi à une centrale météo… et le tour est joué ! C’est l’invention du spécialiste de l’ameublement Micasa qui a créé Nebula 12. En l’allumant, c’est un véritable nuage d’intérieur qui prend vie dans votre salon. Toujours en mouvement, il évolue selon le climat extérieur et vous donne ainsi une idée du temps qu’il fait sans ouvrir vos rideaux. Certes c’est inhabituel mais original ! Rassurez-vous vous n’aurez ni d’orages, ni de pluie encore moins de chutes de neiges dans votre intérieur mais l’idée est innovante et elle fonctionne de façon spectaculaire !

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Texte : JL Rémy Photo : D.R.

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mes loisirs

ès que l’on évoque les Bikers, immédiatement quelques images stéréo-typées nous viennent à

l’esprit comme celles des Hells Angels ou plus drôles encore de Litteul Kévin et de ses parents. L’on imagine aisément un gros barbu en sueur, lunettes noires et casque bol, cheveux longs décolorés attachés par un bandana rouge, jean troué et délavé, débardeur coupé à la frange laissant apparaître des muscles énormes et des tatouages évocateurs, portant des bottes à clous et véhiculant derrière lui une jolie blonde pulpeuse, tout aussi grunge que lui ; le genre de fille qui ne porte jamais de casque et qu’il ne faut surtout pas contrarier encore moins aborder à moins d’aimer la douce sensa-tion du poing américain sur votre visage…Oui, cette image indélébile du motard allongé sur sa selle roulant à 50 km/h, mi voyou mi rebelle, cette image colle à la peau des dits bikers. Mais ce cliché très vintage est-il toujours d’actualité ? Même si le scooter connaît un succès sans pré-cédent depuis quelques années, il ne sup-plante toujours pas la moto, la vraie : et les motards ne s’y trompent pas. Hommes ou femmes sont unanimes : être motard, c’est un esprit, presque un sacerdoce !

J’ai rencontré Laurent, 55 ans, direc- teur d’entreprise à chatelaillon. « Avant tout les bikers ne sont pas exclusivement des conducteurs de Harley, ce sont des motards, ils peuvent posséder tous ty-pes de bécanes ; j’ai même un pote qui possède une Godwing 1800 ! Ce n’est pas une moto, c’est une voiture à deux roues !! (rire). Ce qui nous caractérise, c’est la fraternité, c’est l’esprit « mo-tard », la solidarité. Alors en effet, il y a des clubs, des groupes qui se réunissent régulièrement en fonction de leurs affini-tés. Les motards, vous l’aurez remarqué, sont très influents dans notre société, les manifestations sont très suivies. L’esprit fraternel qui existe chez nous commence par la politesse, le « merci » que l’on mar-que avec le pied aux autres véhicules ne date pas d’hier, et il y a bien d’autres

codes comme celui-ci moins connus des automobilistes. Et puis il y a les

rassemblements, pour rien au

monde je n’en manquerai un, comme l’Euro Festival à Grimaud près de St-Tropez par exemple. Souvent nous organisons des sorties, hiver comme été, nous roulons en convoi et le but est de profiter du ruban comme sur la route 66. Alors il est vrai que la semaine pour moi c’est le costard cravate, mais dès que je monte sur ma bécane, ce sont les fringues pourries, le casque bol etc… la liberté quoi ! »

agnès a 40 ans. C’est un adorable petit bout de femme au regard gris bleu. Elle s’assied en face de moi, pose son perfecto et son casque intégral à côté d’elle et se recoiffe d’un revers de main. « La moto ? C’est mon outil de travail mais aussi mon loisir. Je suis photographe, et il m’est impossible d’envisager ma vie sans ma moto. Je la bichonne, je la répare, l’entre-tient, et ce n’est pas parce que je suis une fille que je ne me mets pas les mains dans le cambouis !! C’est vrai je mesure 1,65m et cela ne m’empêche aucunement de chevaucher une 1300 Yam !! Avoir une grosse cylindrée ne veut pas forcément dire que l’on veut faire de la vitesse, non, c’est tout simplement apprécier la belle mécanique… et c’est aussi l’indépen- dance, j’oserais presque dire la liberté ! »

florence et marc sont trentenaires, et ont un petit Léo qui a maintenant 4 ans. « Il a fallu faire un choix, c’était soit le side, soit la voiture. La raison l’a em-portée, nous avons acheté une voiture, pour Léo cela devenait évident. Mais en aucun cas nous allions nous débarrasser des motos ! Elles sont dans le garage et dès que nous pouvons nous évader un week-end par exemple sur l’île de Ré, nous le faisons. Flo et moi ne pourrons jamais nous passer de nos bécanes ! Ce serait comme renoncer à notre jeunesse, à nos envies d’échappées belles… et dès que Léo le pourra, il montera derrière sa maman et nous taillerons la route tous les trois pour son plus grand bonheur !! »

J’avoue qu’après les avoir rencontrés, je vois le monde des motards un peu diffé-remment… je pense que je vais m’inscrire très prochainement au permis moto !

Je n’ai Besoin de personne…Elles sont belles et ruti-lantes, parfois énormes,

souvent japonaises ou allemandes, dépouillées

ou suréquipées, bruyantes ou presque silencieuses, elles vous doublent sans

peine, se faufilent dans les embouteillages, oui vous

avez deviné, je parle ici des motos qui ont

attiré tellement de fans et d’aficionados depuis les

années 60 qu’elles ont créé un nouveau genre humain,

bien à part : les Bikers !

D

Texte : JL Rémy Illustration : Valérie Le Louer

RencontRe avec des bikeRs Rochelais de tous poils.

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mon cœur sportif

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mon cœur sportif

ouRquoi Le nautic cLuB angéRien Joue-t-iL ses Ren-contRes à domiciLe ici, à La RocheLLe ?

Le NCA est remonté en première di-vision cette saison, mais notre piscine de Saint-Jean-d’Angély n’est pas ho-mologuée pour ce niveau de compéti-tion. Nous devons donc venir ici, à La Rochelle, pour y disputer nos matches.

queL a été votRe paRcouRs pouR aRRiveR à êtRe capitaine d’une équipe évoLuant dans L’éLite du wateR-poLo fRançais ? J’ai commencé par faire de la natation dès l’âge de 6 ans, déjà au NCA. En 6ème, une section « water-polo » s’est ouverte au club, alors je me suis lancé. Depuis, j’ai passé les catégories d’âge jusqu’à évoluer à ce haut niveau. Etant un enfant du club et très exigeant avec moi-même, j’ai eu la chance qu’on me confie le capitanat de l’équipe pre-mière. En parallèle, j ’ai obtenu des brevets d’état sportifs pour pouvoir en-seigner spécifiquement le water-polo. Aujourd’hui, je m’occupe à temps com-plet des Espoirs du club de Saint-Jean-d’Angély qui compte 300 adhérents.

qu’est ce qui incite Les Jeunes à pRatiqueR Le wateR-poLo ? D’abord l’attractivité du milieu aqua-tique, puis le plaisir de jouer avec un ballon entre copains.

ce spoRt est pouRtant Réputé pouR êtRe paRticuLièRement exigeant ?Effectivement. Il faut d’abord être un bon nageur. Quand on est jeune, on ne se rend pas tout de suite compte qu’il faut s’entraîner sans cesse pour ne pas perdre ses acquis physiques et techni-ques. Contrairement à la marche ou à la course, la nage n’est pas quelque chose que l’on pratique naturellement, alors il faut s’y astreindre régulièrement pour ne pas en perdre les sensations. Surtout, en étant sur des appuis fluides qui nous obligent à beaucoup d’efforts pour nous maintenir en position, on passe de l’horizontalité à la verticalité en très peu de temps. S’ajoute à la dif-ficulté qu’il faut pouvoir attraper le ballon, le faire avancer avec un bras ou avoir assez de force pour le transmettre ou tirer au but. Aussi, il convient d’avoir une bonne vision du jeu pour situer ad-versaires et partenaires dans le bassin. Enfin, il se passe beaucoup de choses sous l’eau, mais ça, cela fait partie de nos petits secrets de poloïstes.

Jusqu’à queL âge peut-on JoueR au wateR-poLo « sérieusement » ?Au-delà de 30 ans, cela commence à être difficile.

vous avez 25 ans et vous êtes capitaine du nca depuis cinq ans : que peut-on vous souhaiteR pouR cette saison ?De gagner des matches et prouver ainsi que le NCA a sa place en Pro A.

Tout petit, Brandon Sabeau a plongé dans

une piscine et a aimé ça. Depuis, avec son sta-

tut d’éducateur sportif, spécialité water-polo,

et son rôle de capitaine de l’équipe poloïste de

Saint-Jean-d’Angély engagée dans le

championnat de Pro A, il passe le plus clair de son temps dans l’eau.

il a bien voulu soRtiR du bassin lucien-Maylin de la Rochelle

pouR RépondRe à nos questions.

P

de la piscineL’enfant

Texte et photo : Ange Cerise

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mes papilles

LA CABANE DE LAUZIÈRESAMBIANCE VACANCES entre océan et marais

Près du Port du Plomb, depuis six saisons, Jackie, Nadia et Cyril vous accueillent dans la cabane ostréicole familiale, transformée en restaurant où l’on se régale d’une authen-tique cuisine de la mer. Ouverte sur les marais et les claires à huîtres, la grande terrasse est chauffée lorsque les soirées sont fraîches. On y trouve une grande diversité de poissons qui varie au gré de la Criée, un large choix de fruits de mer, des huîtres affinées ici-même et du homard que Jorges, l’écailleur se fera un plaisir de sortir du bassin sous vos yeux. Tout est fait maison et Jean-Pierre le chef, réalise une cuisine simple à base de produits ultra frais. Une belle sélection de vins fran-çais, dont certains proposés au verre ou en carafe accompa-gnera vos plats. L’endroit est chaleureux, l’accueil agréable et le service attentionné, il n’est pas étonnant qu’ il soit couru !N’oubliez pas de réserver.

LA CABANE DE LAUZIÈRES131 rue du Port du PlombNIEUL SUR MER09 81 87 67 01

Les lieux sont privatisables à la demande pour vos événements familiaux et professionnels.

plateau de fruits de mer à emporter

Ouvert à partir du 1er avril du mardi au samedi soir

et dimanche midi du mardi au vendredi

MENU le midi uniquement

Rejoignez-nous sur

AUNIS KARTING LOISIR

Aunis Karting vous accueille toute l’année ! Que vous soyez seul, en groupe d’amis ou en entreprise, notre circuit vous propose de la location de karting, sans réservation, en série de 10mn pour adultes & enfants après 7 ans et 1,25 m. Pour des sorties réussies entres amis ou dédiées aux comités d’entreprise, venez exprimer vos talents de pilote sur une course organisée pour vous en exclusivité. Pilotes licenciés, vous pourrez vous entrainer sur notre circuit (téléphonez pour disponibilité & conditions ). Vous trouverez aussi un atelier entretien, réparation et vente de matériel de karting. Contactez notre équipe de passionnés !

05 46 00 41 70 ZI du Fief Girard OuestAIGREFEUILLE D’AUNIS - www.auniskarting.fr

CAP O SUD RESTAURANT

Un excellent rapport qualité-prix !Situé à moins de 100 mètres de l’une des plus belles plages de l’Ile de Ré, CapOSudvousinviteàprofiterdesonatmosphèredétendue.Asseyez-vous à la terrasse près de la piscine pour un rafraîchissement l’après-midi ou bien pour le déjeuner ou le dîner.L’ardoise avec les sélections du jour, propose des salades, des moules, des pizzas, du poisson ainsi que de la viande à la plancha, des glaces et des desserts faits maison.Le repas du midi inclut l’accès à la piscine.Tickets restaurants & chèques vacances acceptés.Il est recommandé de réserver en saison.

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MARS/AVRIL/MAI 2015N°20

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MES BONNES ADRESSES

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mes boNNes adresses

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mes papilles

à la fin de notRe entRetien, éRic lefèvRe a accepté de nous livReR sa Recette des

Filets de Soles à la charentaise :IngrédIents 4 soles de 400 gr 2 verres de vin blanc 1 verre de pineau blanc 4 cl de cognac 20 cl de crème liquide 50 gr de beurre 10 cl d’huile d’olive 1 oignon 2 échalotes 500gr de moules 16 huîtres 200gr de champignons de Paris sel et poivre.

1 / Enlever la peau des soles et les lever en filets. Les rouler et piquer en travers un pique en bois pour les tenir. Déposer les dans un plat avec un verre de vin blanc, sel, poivre, et un peu d’échalotes ciselées et mettre au four à 180° pendant 7/8 mn. A la sortie du four récupérer le jus de cuisson dans un bol et laisser les filets dans le plat.

2 / Dans un faitout mettre le beurre, l’oignon et le reste d’échalotes ciselées. Faire blondir 2/3 mn, ajouter 1 verre de vin blanc (15cl) et le verre de pineau (10cl), porter à ébullition ajouter les moules et laisser cuire 5 mn a couvert. Une fois les moules ouvertes égoutter les, récupérer le jus de cuisson et décoquiller les et réserver.

3 / Dans une casserole faire revenir les champignons dans l’huile d’olive et les flamber avec le cognac, ajouter ensuite le jus de cuisson des soles et des moules, porter à ébullition et ajouter la crème laisser mijoter 5/6 mn ensuite couper le feu et ajouter les moules.

4 / Déposer dans le plat avec les filets de soles, les huîtres que vous aurez préalablement ouvertes et décoquillé, verser dessus la sauce aux moules et repasser au four 5/6 mn. Servir avec des pommes vapeur ou un riz pilaf.

On reconnaît bien là une recette typique de notre région au travers des ingrédients bien locaux, et croyez-moi ce plat est un véritable régal !! Merci encore Monsieur Lefèvre !

es deux beaux-frères et moi avons ouvert L’Aunis en 2002 puis le Café du Théâtre et ensuite La petite Auberge. Notre cuisine

s’apparente plus à une cuisine dite « traditionnelle ». L’Aunis peut accueillir 130 couverts, autant dire qu’il nous faut une organisation sans faille pour servir correctement notre clien-tèle ! ». Ouvert tous les jours avec une pause le lundi midi, ce magnifique établissement à l’ambiance cosy, outre une clientèle très fidèle, accueille groupes et séminaires à l’étage. Éric me fait entrer maintenant avec lui en cuisine : « Vous savez, la cuisine ce n’est pas comme la pâtisserie, nous ne sommes pas obligés de respecter des doses précises obligatoires : le coup de main, l’œil, l’odeur et le goût sont déterminants et font varier la préparation. Je le répète, la cuisine est exigeante et nécessite propreté, organisation et un maximum d’attention, ce qui n’est pas compliqué en soit, mais indispensable. »

Aujourd’hui, c’est Eric Lefèvre, Chef cuisinier et patron du restaurant

l’Aunis, situé rue St Jean du Pérot à La Rochelle qui nous accueille.

M“

a lui seul, le teRRitoiRe Rochelais ne coMpte pas Moins de deux cents RestauRants : c’est diRe l’intéRêt que nous poRtons tous à la gastRonoMie. dans cette nouvelle RubRique, notRe Ma-gazine iRa à la RencontRe de difféRents chefs pouR découvRiR leuRs univeRs culinaiRes Mais aussi pouR qu’ils nous livRent une de leuRs Recettes et pouRquoi pas quelques petits secRets…

cuisinez coMMe le Chef !Texte : JL Rémy Photo : DR