master 1 red - univ-amu.fr · 2019. 11. 27. · lecture narratologique associée : « tension et...
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Master 1 Lettres « Recherche, Écriture, Discours »
Responsable mention Master lettres : Christine Marcandier [email protected]
Responsable Master RED : Lise Wajeman [email protected]
Responsable M1, M2 : Daniel Martin [email protected]
Le Master RED vous propose trois axes de spécialisation : « Recherche », « Recherche &
Concours », « Recherche & Création ».
Vous avez candidaté et été accepté dans l’un d’entre eux au moment de votre inscription.
NB : l’axe « Recherche & Création » a un numerus clausus et n’est accessible qu’aux
étudiant.e.s dont le dossier a été retenu. Responsable de l’axe : Christine Marcandier.
Ces descriptifs sont régulièrement actualisés : si vous constatez qu’une information est
manquante, elle sera ajoutée dans une nouvelle version de ce document, dans le cours de
l’année.
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Sommaire
• Présentation générale du Master RED par axe :
• Recherche
• Recherche & Concours
• Recherche & Création
• Cours et séminaires en 2019-20 :
• Semestre 1
• Semestre 2
• Mémoires :
Liste des directeurs et directrices de recherche et de leurs spécialités.
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Présentation générale par axe
Axe Recherche
Cet axe vous propose une initiation à la recherche en littératures française et francophone,
en littérature générale et comparée et en linguistique.� Il a pour ambition de former des
chercheurs capables de développer un projet personnel obéissant à une méthode
rigoureuse, appuyée sur une solide maîtrise d’une ou de plusieurs disciplines.
Le programme de cours et de séminaires offerts dans cet axe adopte une approche
interdisciplinaire privilégiant le croisement des savoirs, les échanges entre théorie littéraire
et herméneutique des textes, et un dialogue ouvert entre littérature et sciences humaines
(philosophie, anthropologie, psychanalyse, etc.).
Dans le bandeau gris clair sont indiqués le nombre et la nature des enseignements obligatoires.
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Semestre 1
COURS
Vous devez suivre les trois cours suivants :
• Méthodologie et argumentation (3 crédits)
• Protocoles critiques (6 crédits)
• Langue vivante (3 crédits)
SEMINAIRES
Vous devez suivre 3 séminaires parmi la liste de ceux proposés, en fonction de votre projet
de recherche (littératures française, francophones, comparée, linguistique; genre ; siècle).
Chaque séminaire compte pour 6 crédits.
Semestre 2
COURS
Vous devez suivre les deux cours suivants :
• Littérature et sciences humaines (3 crédits)
• La rhétorique entre linguistique et littérature (3 crédits)
SEMINAIRES
Vous devez suivre 2 séminaires, en fonction de votre projet de recherche. Chaque
séminaire compte pour 6 crédits.
MEMOIRE
Vous devez rédiger en M1 un premier mémoire de recherche en littérature française, en
littératures francophones, en littérature comparée ou en linguistique. Ce travail de
recherche peut prendre la forme d’un mémoire stricto sensu (80 pages environ) ou d’un
recueil d’articles critiques (études monographiques ou études en critique et/ou théorie
littéraire). Votre travail est dirigé par une directrice ou un directeur de recherche choisi.e
en fonction de votre projet de spécialisation. Il vous revient de le contacter pour convenir
avec lui d’un sujet. Le mémoire compte pour 12 crédits.
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Axe « Recherche & Concours »
Cet axe vous propose une initiation à la recherche en littérature française et francophone,
en littérature générale et comparée et en linguistique. Le cursus de la formation conjugue à
cet apprentissage de la recherche une préparation en amont au concours de l’agrégation.
Cette préparation consiste en un certain nombre de cours portant sur différents exercices et
disciplines au programme du concours (cours sur auteurs en littérature française et en
littérature comparée, cours d’ancien français, de version latine et de stylistique).
Dans l’optique de vous préparer en amont au concours de l’agrégation, vous suivrez aux
semestres 1 et 3 un cours d’agrégation en littérature française en plus des deux séminaires
obligatoires pour chaque semestre. Pour ces cours d’agrégation, vous pourrez choisir
parmi les 6 cours offerts dans le programme de préparation à l’agrégation du département
de lettres modernes (1 œuvre par siècle du moyen âge au 20e siècle).
Dans le bandeau gris clair sont indiqués le nombre et la nature des enseignements obligatoires.
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Semestre 1
COURS
Vous devez suivre les trois cours suivants :
• Méthodologie et argumentation (3 crédits)
• Protocoles critiques (6 crédits)
• Langue vivante (3 crédits)
SEMINAIRES
Vous devez suivre un cours d’agrégation de littérature française et 2 séminaires parmi la
liste de ceux proposés, en fonction de votre projet de recherche (littératures française,
francophones, comparée, linguistique ; genre ; siècle). Chaque séminaire compte pour 6
crédits.
Semestre 2
COURS
Vous devez suivre les deux cours suivants :
• Littérature et sciences humaines (3 crédits)
• La rhétorique entre linguistique et littérature (3 crédits)
SEMINAIRES
Vous devez suivre 2 séminaires, en fonction de votre projet de recherche. Chaque
séminaire compte pour 6 crédits.
MEMOIRE
Vous devez rédiger en M1 un premier mémoire de recherche en littérature française, en
littératures francophones, en littérature comparée ou en linguistique. Ce travail de
recherche peut prendre la forme d’un mémoire stricto sensu (80 pages environ) ou d’un
recueil d’articles critiques (études monographiques ou études en critique et/ou théorie
littéraire). Votre travail est dirigé par une directrice ou un directeur de recherche choisi.e
en fonction de votre projet de spécialisation. Il vous revient de le contacter pour convenir
avec lui d’un sujet. Le mémoire compte pour 12 crédits.
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Axe « Recherche & Création »
Cet axe vous propose une formation aux différentes pratiques et aux différents métiers de
l’écriture (animation d’ateliers d’écriture, professions à forte composante rédactionnelle,
rédacteur web, script doctor, etc.). L’originalité du master RED réside dans le lien qu’il
institue entre théorie et pratique de l’écriture, création littéraire et recherche en littérature.
L’offre de formation conjugue un ensemble de cours et de séminaires assurés par des
universitaires, une série de masterclasses animées par des écrivains et des enseignants
spécialisés en ateliers d’écriture (et écritures scénaristiques) et un séminaire (« Écriture »).
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Semestre 1
COURS
Vous devez suivre les trois cours suivants :
• Méthodologie et argumentation (3 crédits)
• Protocoles critiques (6 crédits)
• Langue vivante (3 crédits)
SEMINAIRES
Vous devez suivre
• Le séminaire "Écriture"
• 3 masterclasses
• un séminaire parmi la liste de ceux proposés.
Chacun compte pour 6 crédits.
Semestre 2
COURS
Vous devez suivre les deux cours suivants :
• Littérature et sciences humaines (3 crédits)
• La rhétorique entre linguistique et littérature (3 crédits)
SEMINAIRES
Vous devez suivre 1 séminaire, choisi en fonction de votre projet, (6 crédits) + 3
masterclasses (6 crédits).
MEMOIRE
Vous devez composer en Master 1 un premier travail de création accompagné d’une
réflexion critique. C’est à vous de choisir, en concertation avec votre directrice ou votre
directeur de recherche, la forme que vous donnez aussi bien à ce travail de création qu’au
couplage théorie/pratique auquel il donne lieu. Ce premier travail de création peut tout à
fait ne présenter qu’une première étape ou une première partie du projet final que vous
présenterez en M2. Le mémoire compte pour 12 crédits.
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Programmes et emplois du temps 2019-2020
Attention, les emplois du temps indiqués sont susceptibles de variation, merci de vous reporter, à la rentrée, aux documents définitifs qui récapitulent horaires et salles des cours et séminaires.
Semestre 1
Cours : pour tous les axes
Vous devez suivre au premier semestre de M1 ces trois cours de tronc commun : 1) Méthodologie, 2) Protocoles critiques et 3) Langue vivante.
• Méthodologie (HBMAU01) : J.-C. Cavallin, J.-M. Quaranta, L. Wajeman. Lundi 14h-17h, salle B112
• Protocoles critiques (HBMAU02) : S. Baquey et A. Nuselovici. Mercredi 16h-19h, salle E003
• Langue vivante : vous reporter aux horaires indiqués sur le site du LANSAD et aux BAP de langues. Les responsables du Master de lettres n’ont
pas la main sur l’organisation des cours de langue. Pour l’anglais, le cours à
destination des étudiants de Master 1 aura lieu le mardi, 16h30-19h.
MÉTHODOLOGIE
Responsable : Jean-Christophe Cavallin
Intervenants : Jean-Christophe Cavallin, Jean-Marc Quaranta, Lise Wajeman
Lundi 14h-17h, salle B112
Le cours se divise en 12 heures destinées à tous les axes, puis 12 heures en groupes : un
groupe « Recherche » et « Recherche & Concours » ; un groupe « Recherche &
Création »
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Ce cours propose des outils méthodologiques susceptibles de réduire le clivage entre
textes littéraires et textes critiques. Un roman, une nouvelle, un poème, mais aussi bien un
mémoire de recherche, un essai ou un article de presse ne fonctionnent qu’à la condition
de créer une discordance dont la tension engage la participation cognitive et affective de
leur lecteur : sans conflit productif, pas de récit ; sans prémisses antithétiques, pas de
discours démonstratif. L’antagonisme aux fondements de toute narration et l’antithèse aux
fondements de toute argumentation permettent de penser un parallélisme général entre la
grammaire disjonctive du récit et la grammaire dialectique des textes argumentatifs. Conçu
à la fois pour les étudiants-auteurs et pour les étudiants-chercheurs, ce cours prépare
méthodologiquement aussi bien à la production qu’à l’analyse et à la critique des textes.
Lecture narratologique associée : « Tension et résolution narrative dans le Cycle des
Robots d’Isaac Asimov ».
Bibliographie : • Aristote, Poétique (LP, 1990) et Topiques (GF, 2015) • Isaac Asimov, Le
Cycle des Robots (J’ai Lu) • Raphaël Baroni, La Tension narrative (Seuil, 2007) • Umberto
Eco, Lector in fabula (LP, 1989) • Boris Tomachevski, « Thématique » in Théorie de la
littérature (Seuil, 1966).
PROTOCOLES CRITIQUES
Responsable : Stéphane Baquey
Intervenants : Stéphane Baquey, Alexis Nuselovici
Mercredi 16h-19h, salle E003
Le discours tenu sur les œuvres littéraires, qu’il relève de la recherche, de l’appropriation
créative ou de la valorisation critique, est protocolaire en ceci, tout à la fois, qu’il ne peut
s’appuyer sur l’assurance fondamentale d’une validité explicative ou interprétative et que
l’on peut attendre de lui qu’il se dote d’un ensemble de définitions et de règles explicites
pour actualiser ou communiquer une expérience de lecture. Le cours se propose d’amener
les étudiants à élaborer durant le semestre un ou plusieurs protocoles critiques sur un texte
de leur choix. Il s’organise pour cela en trois séquences, une première séquence
introduisant des protocoles possibles à partir de notions fondamentales (l’interprétation, le
contexte, la forme, le corpus), puis deux autres séquences, qui chacune envisage une
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œuvre et des discours critiques ayant été tenus ou pouvant être tenus à son sujet. Les
lectures de Ponge et de Kafka seront autant de modèles pour l’invention critique.
Stéphane Baquey : Francis Ponge, Pièces (Gallimard, « Poésie »). L’écriture de Francis
Ponge, avec son « parti pris des choses égale compte tenu des mots », voudrait n’avoir
d’autre forme que celle résultant de la rencontre d’une subjectivité, de ses moyens
d’expression et d’un être du monde naturel (de la crevette au soleil). Cette mise en
mouvement du langage a vivement suscité le discours critique, qu’il s’agisse
d’interprétation, de théorie ou d’histoire littéraire. Nous lirons des pages de philosophes (J.-
P. Sartre, H. Maldiney, J. Derrida), de théoriciens (M. Riffaterre, G. Genette, M. Macé), de
critiques (J.-M. Gleize, M. Collot) et d’écrivains (J. Tortel, C. Prigent) – les philosophes,
théoriciens et critiques étant aussi parfois écrivains. Sans s’assujettir à ces lectures, il
s’agira de s’en approprier les termes afin que l’œuvre de Ponge ne soit pas un monument
mais, pour utiliser l’une de ses forgeries, un « moviment ».
Alexis Nuselovici : Franz Kafka, La Métamorphose et autres récits (Folio, « Classique »).
Prophétique. Nihiliste. Absurde. Existentialiste. Théologique (négativement).
Carnavalesque. Etc. La liste est longue des qualificatifs que, dès les premières publications,
la critique a apposés à l’œuvre de Kafka. Jusqu’à proposer celui qui à la fois les résume et
les efface tous : kafkaïen. Une des œuvres de la littérature européenne qui a suscité un des
plus grands déferlements herméneutiques et qui lui résiste encore. Nous examinerons les
courants critiques principaux qui se sont attachés à sa lecture tout en tâchant de
comprendre ce qui dans l’œuvre appelle un tel dispositif (ou délire) interprétatif.
Premières références : • Marthe Robert, Seul comme Franz Kafka • Maurice Blanchot, De
Kafka à Kafka • G. Deleuze et F. Guattari, Kafka ou Pour une littérature mineure.
Bibliographie commune : Antoine COMPAGNON, Le Démon de la théorie. Littérature et
sens commun [1998], Seuil, « Points » ; Florent COSTE, Explore. Investigations littéraires,
Questions théoriques, 2017 ; Edward W. SAID, Réflexions sur l’exil et autres essais [2000],
Actes Sud, 2006 ; Jean STAROBINSKI, « Le texte et l’interprète » [1974], La Beauté du
monde, 2016.
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Séminaires
Vous devez choisir les séminaires que vous suivez en fonction de votre axe, voir les descriptifs par axe supra, et en fonction de votre sujet de mémoire.
Veuillez noter que le séminaire figure sous son « intitulé général » dans la fiche pédagogique que vous devez renseigner auprès de la scolarité. Veuillez vous reporter au tableau ci-dessous pour savoir à quel séminaire correspond le codage et l’intitulé général.
Les codes couleurs indiquent les disciplines dans lesquelles s’inscrivent ces séminaires
Littérature française
Littérature générale et comparée
Linguistique
Séminaires mutualisés (littératures françaises, francophones, comparée et linguistique)
Recherche & création
Séminaire mutualisé avec le parcours LIPS (Psychanalyse)
Intitulé général et codage Programme 2019-2020 du séminaire :
Séminaire Littérature française (littérature française classique) HBMAU03
« Aventures textuelles » M. Brunet, S. Douchet, D. Martin, M. Thorel Mardi 13h-16h salle D004
Séminaire Littérature française et francophone (littérature française moderne) HBMAU04
« Bio-fictions » M. Bertrand et M. Gally Jeudi 10h-13h salle E203
Séminaire Littérature comparée HBMAU05
« Le grand dehors » F. Manzari et L. Wajeman Mercredi 13h-16h salle D004
Séminaire Linguistique HBMAU06
« Langue, discours, paroles » Resp : F. Sabio Mercredi 9h-12h salle D112
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Séminaire mutualisé : Théorie et critique HBMAU07
« Approches littéraires et linguistiques du silence » S. Kriegel, C. Mazauric, et M. Hamm (langue des signes) Jeudi 10h-13h salle C223
Séminaire mutualisé : Ecriture HBMAU08
« Écrire depuis le document et l’archive »
(Séminaire exclusivement ouvert aux étudiant.e.s de l’axe Recherche et création)
C. Marcandier, M. Brunet, JM. Quaranta Jeudi 14h30-17h30 salle E004
Masterclasses HBMAU09
Masterclasses exclusivement ouvertes aux étudiant.e.s de l’axe Recherche et création vendredi et le samedi au cipM à Marseille.
Séminaire de littérature comparée mutualisé avec le Master Traduction HTDAU02
Interculturalités I F. Manzari Vendredi, 13 à 17h, trois semaines sur quatre, salle B101 Première séance le 20 septembre
Séminaire de littérature comparée mutualisé avec le Master Traduction HTDAU03
Intermédialité I E. Lecler, A. Locatelli, T. Millet Mardi 9-12h salle C223
Séminaire mutualisé avec le Master LIPS HPSAU10
Psychanalyse et littérature N. Guerin, S. Lojkine, F. Manzari, L. Petit, J.-J. Rassial
Jeudi 13-16h, pour le détail des salles voir infra
Cours d’agrégation de littérature française
Les étudiants du parcours Recherche & concours doivent obligatoirement suivre un de ces cours. Les étudiants des autres parcours peuvent suivre un de ces cours en lieu et place d’un séminaire, à condition d’avoir l’autorisation de l’enseignant chargé du cours.
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Pour le détail et les réactualisations, voir :
https://allsh.univ-amu.fr/agregation-lettres-modernes
HBMIG01
Aspremont (Moyen-âge). V. Naudet, lundi 10-13h par quinzaine, salle E004
HBMIG02
Robert Garnier, Hippolyte et La Troade (XVIe). D. Martin, mercredi 9-12 h par quinzaine, salle D004
HBMIG03
La Bruyère, Les Caractères (XVIIe). B. Parmentier, lundi 10-13 h par quinzaine, salle E004
HBMIG04
Voltaire, Zadig, Candide, L’ingénu (XVIIIe). S. Lojkine, mercredi 13-16 h par quinzaine, salle E109
HBMIG05
Tristan Corbière, Les Amours jaunes (XIXe). C. Marcandier et J.-C. Cavallin, mercredi 9-12 h par quinzaine, salle D004
HBMIG06
Blaise Cendrars, L’Homme foudroyé (XXe). M. Bertrand, mercredi 13-16 h par quinzaine, salle E109
AVENTURES TEXTUELLES
Littérature française
M. Brunet, S. Douchet, D. Martin, M. Thorel
Mardi 13h-16h salle D004
Montaigne avait prévu de faire du chapitre XXIX, au centre du premier livre de ses Essais, le lieu où serait publié le chef d’œuvre d’Étienne de La Boétie : le Discours de la servitude volontaire. Ce texte est comparé à « un tableau riche, poli et formé selon l’art » (Essais, I, XXVIII) alors que les chapitres des Essais qui l’entourent le sont à des « crotesques et corps monstrueux » faisant office de cadre. Or le lecteur parvenu au chapitre XXIX ne trouve pas, au centre de l’écrin, le chef d’œuvre annoncé, mais vingt-neuf sonnets amoureux de La Boétie. Montaigne éditeur de La Boétie a été devancé : le discours de son ami a été « mis en lumiere, et à mauvaise fin » dans un pamphlet réformé (Le Réveille-matin des François) : il est devenu texte séditieux (ce qu’il est effectivement) au service de la rébellion huguenote (ce qu’il n’est pas nécessairement) et Montaigne renonce à le publier. L’anecdote en dit
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long : Montaigne, lecteur fervent de La Boétie, renonce à son projet éditorial parce qu’une autre édition a infléchi le sens du texte, en a programmé une interprétation. Les textes ont ainsi leurs aventures – et leurs mésaventures – liées à leur circulation manuscrite et imprimée, à leur transmission et leur réception, à leur interprétation, à leur(s) édition(s), qui sont autant de lectures qui en sont faites. Ils sont des objets infiniment manipulables, modelables, déformables, adaptables, comme en témoignent les jeux de l’intertextualité, les pratiques de réécriture, d’adaptation, de recyclage. Ces aventures et mésaventures textuelles seront au centre de notre réflexion qui abordera notamment les questions suivantes :
- les avatars du texte au travers de leurs manipulations par des copistes variés, des imprimeurs libraires, des écrivains éditeurs, des lecteurs postérieurs désireux d’actualiser et de réinvestir le sens des textes depuis des chansons de geste du XIIe siècle jusqu’à Denis Diderot.
- les effets de montage / recyclage (par exemple dans les « Escriz de divers poëtes à la louenge de Louïze Labé », dans l’Amoureux repos de Guillaume Des Autelz ou dans des recueils modernes qui, en compilant des textes anciens entre eux, en proposent une lecture renouvelée.
- la thématisation même de ces aventures textuelles dans les œuvres : le roman d’Hélisenne de Crenne, Les Angoisses douloureuses qui procèdent d’amour, est largement le produit d’une série de manipulations de textes ou d’intertextes en même temps que l’histoire d’un roman en train de s’écrire. La problématique de sa propre réception est fictionnalisée par Hélisenne de Crenne dans ses Epîtres invectives : les aventures du texte s’y conjuguent avec les mésaventures de l’autrice.
BIO-FICTIONS MÉDIÉVALES FÉMININES : NATURE, ENJEUX, LIMITES
Littérature française
Michèle Gally, Michel Bertrand
Jeudi 10h-13h salle E203
La période médiévale est caractérisée par l’émergence de figures féminines qui ont marqué
leur siècle. L’époque contemporaine leur confère une nouvelle vitalité en les traitant en
héroïnes de fiction, et ce dans divers domaines de la production romanesque, du roman
historique au récit de fantasy.
Dans le prolongement du séminaire de l’an dernier consacré aux phénomènes de fiction et
de diction dans les récits médiévalistes ou médiévalisants des romans contemporains qui
interrogeait les stratégies du dire et du faire dans les choix esthétiques opérés, l’objet de
celui de l’an prochain réside dans l’organisation de la fiction et de la diction dans le choix
des héroïnes et de leurs représentations sous la forme de « bio-fictions » (selon l’expression
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d’Alain Buisine). Quels sont les critères qui prévalent lors de ces choix ? Pourquoi Aliénor
d’Aquitaine, Héloïse ou encore Hildegarde de Bingen (sans parler de Jeanne d’Arc)
jouissent-elles d’une prédilection toute particulière auprès de certains romanciers
modernes et contemporains ? Leurs vies les érigent-t-elles en représentantes d’une époque
lointaine qu’il conviendrait de faire ressusciter, parfois avec nostalgie ? Incarnent-t-elles,
par-delà l’éloignement séculaire, des figures de femmes « modernes », dont les combats
seraient à jauger à l’aune des luttes féminines actuelles ? Mais, aussi, quelles sont les
limites du recours à de telles « bio-fictions » ?
Au travers d’un corpus faisant la part belle aux productions romanesques les plus récentes,
le projet que s’assigne le séminaire sera de réfléchir de manière générale sur les formes et
les fonctions des bio-fictions médiévales féminines, sur leur modus operandi, sur leur
finalité, sur leur spécificité…Relèvent-elles d’un mouvement général qui les comprend,
mais les dépasse ou profitent-t-elles de la vogue actuelle des biopics pour renouveler les
représentations que notre époque se fait du Moyen-âge ?
Corpus principal : André Besson, Marguerite d’Autriche, 2003, Nouvelles Éditions Latines.
Clara Dupont-Monod, Le roi disait que j’étais diable, Grasset, 2014 ; id., La Révolte, Stock,
2018. Léo Henry, Hildegarde, La Volte, 2018. Lorette Nobecourt, La clôture des merveilles,
Grasset, 2013. Michel Peyramaure, Cycle Jeanne d’Arc, Pocket, 1999. Christiane Singer,
Une passion, Albin Michel, 1992/2000.
LE GRAND DEHORS
Littérature comparée - F. Manzari et L. Wajeman
Mercredi 13h-16h salle D004
L’appel du « grand dehors » (une notion empruntée à un courant de philosophie
contemporain, le réalisme spéculatif) traverse la littérature contemporaine, qui se détourne
des univers de fiction pour se pencher sur le réel, et revendique d’être une littérature de
terrain, une littérature d’enquête. Mais cette tension de la littérature vers l’extérieur n’a pas
commencé au XXIe siècle. Ce séminaire s’attachera à ouvrir portes et fenêtres, en observant
trois dehors : le dehors de l’Europe : comment s’est pensée, avec les études postcoloniales,
une sortie hors des modèles occidentaux ; le dehors de la langue : comment l’écriture peut
intégrer ce qui n’a pas de langage, relève de la nature ; et enfin le dehors du texte :
comment la littérature pense sa transitivité et son efficacité.
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Au-delà d’une approche thématique du dehors qui définirait le tropisme caractéristique
d’une littérature référentielle, on interrogera également la notion d’altérité, et en particulier
cette « extimité » qui désigne un sentiment d’affinité élective avec un ailleurs attirant ou
une extériorité inspirante. Car le dehors (en anglais « the offing ») est aussi un terme
nautique désignant cette zone de l’horizon maritime où navires et amers apparaissent et
disparaissent, et par extension l’avenir et ses possibles, où le monde s’apprête à prendre
forme.
Corpus : Adichie, Chimamanda Ngozi, L’autre moitié du soleil [2013], Folio. Applebaum,
Stanley, ed., English Romantic Poetry: An Anthology, Dover Publications, 1996.
D’Annunzio, Gabriele, Triomphe de la mort [Il Trionfo della morte] [1894]. James,
Henry, The American Scene [1841] Penguin Classics . Vasset, Philippe, Un Livre
blanc, Fayard, 2007. Rosa, João Guimarães, Mon oncle le jaguar et autres histoires,
Chandeigne, 2016. Roubaud, Jacques, Troubadours, Seghers, 1980
Textes théoriques : Campos, Haroldo De, De la raison anthropophage, Nous, 2018.
Casanova, Pascale, La République mondiale des lettres [1999], Le Seuil, 2008. Coste,
Florent, Explore, Questions théoriques, 2017. Demanze, Laurent, Un nouvel âge de
l’enquête, Corti, 2019. Moretti, Franco, Graphes, cartes et arbres: Modèles abstraits pour
une autre histoire de la littérature, Les Prairies Ordinaires, 2008. Moulin, Joanny, Seamus
Heaney et l’éblouissement de l’impossible, Honoré Champion, 1999. Moulin, Joanny, Ted
Hughes, la langue rémunérée, L’Harmattan, 1999. Roubaud, Jacques, La Fleur inverse:
L'art des troubadours, Les Belles Lettres, 2009. Saïd, Edward, Orientalisme [1978], Le
Seuil, 1980
LANGUE, DISCOURS ET PAROLES
Séminaire de linguistique
Responsable : Frédéric Sabio
Intervenants : Cyril Aslanov, Sibylle Kriegel, Aïno Niklas-Salminen, Frédéric Sabio
Mercredi 9-12h salle D112
Le séminaire a pour thème central la diversité des usages du français : la linguistique du
XXe siècle a accordé une place prépondérante à l’observation et la description de la
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diversité des usages linguistiques, qui peut être appréhendée sous une pluralité de
perspectives méthodologiques et théoriques.
Les enseignants-chercheurs qui animeront ce séminaire sont affiliés au laboratoire Parole
et Langage (LPL) : http://www.lpl-aix.fr/
Description détaillée :
Les thèmes suivants seront développés au cours du semestre [le calendrier des
interventions sera précisé lors de la première séance, le 11 septembre] :
Sibylle Kriegel : Typologie des situations du français en contact ; L'écologie du français en
contact en zone créolophone ; Grammaticalisation et contact - exemples
morphosyntaxiques
Cyril Aslanov : Le français, langue difficile ? Perceptions différentielles du français en
fonction de l'arrière-plan linguistique des apprenants ; Français et arménien en contact :
xiie-xxie siècle ; Babélisme, multilinguisme, plurilinguisme et monolinguisme : le cas
français
Aïno Niklas-Salmimen : Sémantique lexicale et discursive ; Evolution du lexique ; Lexique
et culture
Frédéric Sabio : La langue « de tous les jours » et la langue « du dimanche » : examen de
textes écrits par des enfants ; Langue parlée et organisation des énoncés ; Corpus de
français parlé et description de la langue
APPROCHES LITTERAIRES ET LINGUISTIQUES DU SILENCE
Séminaire mutualisé
Catherine Mazauric et Sibylle Kriegel, avec Stéphanie Fonvielle et Mélanie Hamm
Jeudi 10h-13h salle C223
Le séminaire partagé entre approches littéraires et linguistiques, dans une circulation et un
dialogue interdisciplinaires continus, décentre les perspectives depuis des œuvres
francophones (océan Indien, Afrique de l’Ouest et méditerranéenne), des situations
plurilingues et trois volets principaux : pragmatique, représentations et politiques du
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silence. Il intégrera une intervention consacrée à l’expérience du silence des personnes
sourdes, en langue des signes.
On s’intéressera à certains « états du silence » (P. Chamoiseau) et à leurs effets :
expériences silenciées, mutismes rebelles. Les expériences – des langues, des mémoires –
passées sous silence sont nombreuses : parfois des œuvres littéraires leur (re)donnent voix
et requalifient des histoires en souffrance de récits. Mais du silence formé dans les marges
émane aussi une puissance de résistance et de résilience, incarnée notamment par des
figures et des personnages jouant de ses variations en langue et en discours.
Les romans de Shenaz Patel et de Mohamed Mbougar Sarr, l’épopée en trois chants de
Sylvie Kandé abordent des expériences historiques silenciées : drame des Chagossiens
déportés de leur île devenue base militaire, récit choral sur fond de silence de migrants
auprès de la bouche d’un volcan, versions alternatives de la rencontre des mondes depuis,
entre autres, des voix de femmes. Les essais autobiographiques d’Assia Djebar et Leïla
Sebbar donnent à lire, en français, l’affrontement d’autres langues au silence.
L’évocation du drame du peuple chagossien, confronté au refus d’un retour au pays natal,
s’accompagnera d’une réflexion linguistique. Shenaz Patel choisit de faire parler ses héros
en créole chagossien, langue en voie de disparition aujourd’hui. L’analyse de ces passages
permettra d’étudier la question de la présence des créoles dans les îles anciennement
colonisées par la France : des langues dominées, nées du contact du français avec les
langues des esclaves aujourd’hui disparues des îles de l’océan Indien et de la Caraïbe.
Nous aborderons des questions de description, de sociolinguistique et de sociohistoire de
ces langues longtemps passées sous silence. Ce séminaire sera aussi l’occasion de voir
comment se formalisent les phénomènes de silenciation et/ou de silenciement en
linguistique et en littérature, à travers notamment les textes du corpus.
Corpus : Assia Djebar, Ces voix qui m’assiègent. En marge de ma francophonie (Albin-
Michel, 1999) ; Sylvie Kandé, La Quête infinie de l’autre rive. Épopée en trois chants
(Gallimard, 2011) ; Shenaz Patel, Le Silence des Chagos (Seuil / L’Olivier, 2005 et 2018) ;
Mohamed Mbougar Sarr, Silence du chœur (Présence africaine, 2017) ; Leïla Sebbar, Je ne
parle pas la langue de mon père et L’Arabe comme un chant secret (rééd. Bleu autour,
2016)
20
Pistes bibliographiques : Alain Corbin, Histoire du silence (Champs Flammarion, 2018) ;
Yves Delaporte, Les sourds c’est comme ça (éd. Maison des sciences de l’homme, 2002) ;
Claude Hagège, Halte à la mort des langues (Odile Jacob, 2000) ; Marie-Christine Hazaël-
Massieux, Les créoles à base française (Ophrys, 2011) ; David Le Breton, Du silence
(Métailié, 1997) ; Eni Puccinelli Orlandi, Les formes du silence. Dans le mouvement du
sens (Éditions des cendres, 1996) ; Gayatri Spivak, Les Subalternes peuvent-elles parler ?
(trad. Amsterdam, 2009) ; Chantal Zabus, Le Palimpseste africain (Karthala, 2019)
ÉCRIRE DEPUIS LE DOCUMENT ET L’ARCHIVE
Séminaire exclusivement ouvert aux étudiant.e.s de l’axe « Recherche et création »
Responsable : Christine Marcandier
Intervenants : Mathieu Brunet, Christine Marcandier, Jean-Marc Quaranta
Jeudi 14h30-17h30 salle E004
Articulant étroitement réflexion théorique et pratique de l’écriture, ce séminaire, conçu
comme un atelier, aura archives et documents de tout type pour centre.
Comment écrire depuis l’archive, qu’il s’agisse de vies, d’histoire ou de faits divers ?
Comment comprendre ces factographies et à son tour écrire depuis l’archive et le
document ? Que faire de sa propre archive d'écriture dans le cadre d'un travail en pratique
et théorie de la création et comment aussi en fabriquer à l'heure de l'écriture numérique ?
Bibliographie : Jean-Christophe Bailly, L’ineffacé. Brouillons. Fragments. Eclats, IMEC « Le
lieu de l’archive », 2016. Brouillons d’écrivains, Gallica, BNF
https://gallica.bnf.fr/conseils/content/brouillons-d%C3%A9crivains Collections et archives
de l’IMEC https://portail-collections.imec-archives.com/ Jacques Derrida, Mal d’archive,
Galilée, 1995. Arlette Farge, Le goût de l’archive, Points, 1997 (1989). Marie-Jeanne
Zenetti, Factographies. L’enregistrement littéraire à l’époque contemporaine, Garnier, 2014.
MASTERCLASSES
Exclusivement ouvertes aux étudiant.e.s de l’axe « Recherche et Céation »
Responsable : Christine Marcandier
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Les 3 masterclasses du semestre ont lieu un vendredi et un samedi consécutifs par mois
(calendrier 2019-2020 explicité lors de la première séance du séminaire « Ecriture »,
jeudi 12 septembre 2019 (14h30-17h30, salle E004).
Les masterclasses, ouvertes exclusivement aux étudiants du Master RED axe « Recherche &
Création », ont lieu un vendredi et un samedi au cipM à la Vieille Charité (2 rue de la Charité
13002 Marseille). Rendez-vous le vendredi à 10 h au cipM au début de chaque masterclasse.
L’écrivain ou l’enseignant chargé de la masterclasse précisera chaque fois l’emploi du temps et le
programme de sa masterclasse.
• bleu : Masterclasses d’écrivains • vert : Masterclasses animées par des enseignants d’Aix-Marseille Université • rose : formation à l’animation de Masterclasses. Les 31 janvier et 1er février, Jean-Marc Quaranta initiera les étudiants de M2 à l’animation d’ateliers d’écriture. Les 21 et 22 février, les M2 animeront des ateliers d’écriture à destination des M1 (avec retour d’expérience encadré par Christine Marcandier et Jean-Marc Quaranta).
Michaël BATALLA, directeur du cipM, est poète. Ses écrits ont été publiés en revues ainsi
qu’en volume dont, aux éditions NOUS, Poésie possible et Probablement mer Égée (mars
2019).
Pierre DUCROZET est l’auteur de quatre romans, publiés aux éditions Grasset (Requiem
pour Lola Rouge ; La Vie qu’on voulait) et Actes Sud (Eroica ; L’Invention des corps, 2017).
Sylvain PRUDHOMME est l’auteur d’une dizaine de livres. Son dernier roman, Par les
routes, publié chez « L’Arbalète » Gallimard, paraît en août 2019.
22
Les poèmes et textes de Laura VAZQUEZ sont publiés en revues et volumes. Elle donne
des lectures performées et co-dirige la revue Muscle.
INTERCULTURALITÉ : CONFRONTATIONS, TRANSFERTS
Littérature comparée
Francesca Manzari
Le vendredi, de 13 à 17h, 3 semaines sur 4 (en fonction des dates des Masterclasses)
salle B101. Première séance le 20 septembre
Le séminaire est consacré à l’interculturalité et à son approche au sein des études
comparatistes. Sont prioritairement considérées les questions de transferts littéraires, les
dynamiques de mobilité culturelle et les politiques de l’identité favorisant l’émergence
d’espaces littéraires spécifiques.
Une attention particulière sera portée cette année sur les formes poétiques considérées
comme tranfert littéraire.
Bibliographie : Antonio Dominguez Leiva, Sébastien Hubier, Philippe Chardin et Didier
Souiller (dir.), Études culturelles, anthropologie culturelle et comparatisme, 2 vol., Dijion,
Éditions du Murmure, 2010. David Chaney, The Cultural Turn. Scenes-Setting Essays on
Contemporary Cultural History, Londres & New York, Routledge, 1994. Douwe Fokkema
et Eva Kushner (dir.), Théorie littéraire. Problèmes et perspectives, Paris, Presses
universitaires de France, 1989.
INTERMÉDIALITÉ
Littérature comparée
E. Lecler, A. Locatelli T. Millet
Mardi 9-12h, salle C223
Partie portant sur le domaine cinéma-littérature, Thierry Millet, semaines 1 à 4 :
Il s’agit en quelques cours de confronter formes cinématographiques et formes littéraires en
23
posant des questions essentielles concernant le cinéma.
Qu’est-ce que le cinéma ? Comment le cinéma se saisit d’un texte ? Non pas seulement de
la littérature, mais dans un sens plus large : texte philosophique, politique, économique,
scientifique, etc.
Notre visée n’est pas générale et abstraite, elle prend son sens dans la manière (le geste)
dont un auteur, scénariste ou réalisateur, se saisit d’un texte préexistant. L’analyse, et les
exercices de transpositions croisées visent à expliciter ce geste, sa singularité et sa portée.
Les auteurs envisagés : Guy Debord, Luchino Visconti, Jean-Marie Straub et Danièle
Huillet, Patrice Chéreau, Arnaud Desplechin, Jim Jarmusch, Abdellatif Kechiche,…
Eléments de bibliographie : Jean CLÉDER, Laurent JULLIER, Analyser une adaptation, Du
texte à l’écran, Flammarion, Paris, 2017. Guy DEBORD, La Société du spectacle, Buchet-
Chastel, 1967 ; Champ libre, 1971 ; Gallimard, 1992. Margueritte DURAS, Le camion,
Minuit, Paris, 1977. PAÏNI, Le cinéma, un art moderne, Cahiers du Cinéma, 1997.
Textes complémentaires : Georges DEVEREUX, Psychothérapie d’un indien des plaines, :
réalités et rêve, (1951), Paris, Fayard, 1998 ; 2013, préface d'Élisabeth Roudinesco.
Alexandre DUMAS, La reine Margot. Joachim GASQUET, Cézanne, 1921, réédité en 2002
et 2012 par Encre marine. Thomas MANN, Mort à Venise. Julie MAROH, Le bleu est une
couleur chaude, Glénat, 2010.
Les films proposés : Luchino Visconti, Mort à Venise, 1971. Guy Debord, La société du
spectacle, 1973. Marguerite Duras, India Song, 1975. Jean-Marie Straub et Danièle Huillet,
Cézanne, 1989. Patrice Chéreau, La reine Margot, 1994. Jim Jarmusch, Dead Man, 1998.
Arnaud Desplechin, Jimmy P. , 2013. Abdellatif Kechiche, La vie d’Adèle, 2013.
Partie portant sur le domaine musico-littéraire, Aude Locatelli, semaines 5 à 8 :
Introduction à la notion d’intermédialité dans le domaine des rapports de la littérature et
de la musique : formes mixtes (co-présence texte et musique dans les domaines de la
poésie chantée et du théâtre lyrique) et oeuvres de fiction « musicales ».
Œuvres littéraires de référence : Paolo Maurensig, Le Violoniste (Canone inverso, 1996),
1998. Charles Reznikoff, Le Musicien (The Manner Music, 1977), 1986. Robert
Schneider, Frère sommeil (Schlafes Bruder, 1992), 1994.
Eléments de bibliographie critique : Jean-Louis Cupers, Ouvertures mélopoétiques.
Initiation aux études musico-littéraires, PUP, « Textuelles », 2018. Caroline Fischer (textes
24
réunis par), Intermédialités, SFLGC, « Poétiques comparatistes », 2015. Musique et
roman (textes réunis par Y. Landerouin et A. Locatelli), Editions du Manuscrit, 2009.
Frédéric Sounac, Modèle musical et composition romanesque, Classiques Garnier, 2014.
Partie portant sur le domaine arts plastiques-littérature, Eric Lecler, semaines 8 à 12 :
Etude de la notion d’intermédialité dans le domaine des rapports de la littérature et des arts
plastiques en creusant une seule question : celle du récit. Lire un tableau, voir un texte :
les deux modes interprétatifs se répondent car les sujets du tableau sont des textes plus
souvent que des choses, et inversement, de l’ekphrasis à la description, le texte obéit
souvent aux règles du pictural. L’étude des rapports de la littérature et de la peinture sera
articulée par le concept de mimésis, depuis la Poétique d’Aristote jusqu’à la formulation à
l’âge classique d’un idéal de peinture savante (ut pictura poesis). A l’inverse, la modernité
revendique souvent l’autonomie de chaque art, et, un dépassement sensible des limites du
discours.
Cette approche permettra, grâce à l’analyse de tableaux, d’aborder des questions qui
traversent l’esthétique : que peut-on représenter du réel dans les arts et la littérature ; que
doit-on représenter (question de la convenance) ; le pictural est-il un mode de présentation
sans discours, sans texte ?
Eléments de bibliographie : G.W.F. Hegel, Cours d’esthétique, toute édition. F. Dagognet,
Écriture et iconographie, Paris, Vrin, 1973. L. Marin, Études sémiologiques. Écritures,
Peintures, Paris Klincksieck, 1971, rééd. 2005. F. Wahl, Introduction au discours du
tableau, Paris, Seuil, 1998.
LITTÉRATURE ET PSYCHANALYSE : « Amour et jouissance »
Littérature comparée/ Psychanalyse
Reponsables : Francesca Manzari et Stéphane Lojkine
Intervenants : Nicolas Guerin, Stéphane Lojkine, Francesca Manzari, Laetitia Petit, Jean-
Jacques Rassial, D. Scotto
Jeudi 13-16h. Première séance le jeudi 12 septembre en B202
Pour le détail des salles, voir : http://utpictura18.univ-montp3.fr/Lips/seminaire_lips.php
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Le séminaire « Littérature et psychanalyse » est animé conjointement par les
enseignants du département de Lettres modernes et du département de Psychologie
clinique. Le sujet retenu pour le semestre d’automne 2019 est « Amour et Jouissance ».
L’affaire pourrait sembler entendue :
Quel thème plus littéraire que l’amour, que l’on rencontre à la naissance de la poésie
pastorale grecque, puis de la poésie lyrique médiévale, qui ordonne toutes les grandes
narrations romanesques, et constitue l’enjeu central de l’intrigue théâtrale classique, aussi
bien quand il s’agit de réunir les jeunes amoureux de comédie que quand il dévaste
jusqu’à la mort les amants tragiques ? L’amour, pour la littérature, est bien plus qu’un
discours amoureux : il établit, ou il suppose, entre les amants, une correspondance : a
minima une connivence muette, mais le plus souvent un échange, un dialogue,
l’établissement d’une relation. Or précisément dans cette relation quelque chose ne
correspond pas : de cette non correspondance dans la correspondance naît la littérature.
D’un autre côté, quel concept plus central, en psychanalyse, que celui de jouissance1,
chez Freud d’abord qui dans Au-delà du principe de plaisir réélabore le Lustprinzip de
Fechner, chez Lacan ensuite qui, dès le premier séminaire en 1954 fait de la jouissance
une catégorie qu’il oppose au mouvement, au dépassement de l’amour dans la joie2 ? La
catégorie de la jouissance s’impose alors progressivement dans le discours lacanien et
constitue le point de départ du Séminaire XX, Encore, où Lacan suppose ses auditeurs au
lit et s’amuse de le faire dans les locaux d’une faculté de droit : « Je n’en décollerai pas, de
ce lit, aujourd’hui, et rappellerai au juriste que, au fond, le droit parle de ce dont je vais
vous parler — la jouissance3. » Dans la jouissance, l’Autre semble enfin apprivoisé,
dominé, circonvenu : il échappe pourtant, à la manière dont, dans l’écrit, et plus
spécifiquement dans la lettre, dans la lettre d’amour, quelque chose échappe à la
représentation, à l’expression. A la demande d’amour correspond l’expression impossible
d’une jouissance, de la jouissance de La femme.
1 Curieusement, mais de façon en même temps particulièrement symptomatique, le terme « Jouissance » est absent du Vocabulaire de la psychanalyse de Laplanche et Pontalis, PUF, 1967. 2 Lacan, Le Séminaire, I, Les Écrits techniques de Freud, 1953-1954, éd. J. A. Miller, Seuil, 1975, 16, 1, p. 229. 3 Lacan, Le Séminaire, XX, Encore, 1972-1973, éd. J. A. Miller, Seuil, 1975, I, 1, p. 10. Etymologiquement, la « clinique » définit tout ce qui touche au lit, à la position inclinée dans le lit. La défintion d’abord juridique de la jouissance fait référence à l’article JOUISSANCE de l’Encyclopédie, par Diderot.
26
S’il y a une pensée littéraire de l’amour et une théorie analytique de la jouissance,
comment et pourquoi correspondent-elles / ne correspondent-elles pas ? Il serait vain
d’opposer un discours littéraire de l’amour, une surface, un vernis, et sous ce discours une
catégorie psychanalytique de la jouissance. Tout au contraire, l’affirmation théorique d’un
discours sur la jouissance apparaît nourrie d’une pratique créatrice sous-jacente, pratique
poétique de la correspondance amoureuse, où elle trouve ses modèles et les figures de sa
formalisation. Et réciproquement (ou dissymétriquement) la correspondance amoureuse,
mise en travail par la littérature comme non-correspondance, se nourrit d’une expérience
analytique liée à une demande non satisfaite, à un échec de la jouissance, ou une
nostalgie, ou une espérance sans cesse reportée ou frustrée.
L’objet de ce séminaire sera d’interroger cette double correspondance (celle qui
constitue la relation amoureuse et celle qui articule littérature et psychanalyse), et de la
déconstruire.
Bibliographie
Guido Cavalcanti, Rimes, trad. Christian Bec, Imprimerie nationale Éditions, 1993.
J. Derrida, La Carte postale. De Socrate à Freud et au-delà, Flammarion, 1980, rééd. 2004.
S. Freud, Au-delà du principe de plaisir, trad. J. P. Lefebvre, Seuil, Points-Essais, 2014.
J. Lacan, Le Séminaire, livre XX, Encore. 1972-1973, éd. J. A. Miller, Seuil, 1975, Points
Essais, 2016. Jacques Roubaud, Les Troubadours, anthologie bilingue, Seghers, 1980.
Denis de Rougemont, L’Amour et l’Occident [1933], 10/18, 1972, rééd. 2001. Rousseau,
Julie ou La Nouvelle Héloïse. Lettres de deux amants habitants d’une petite ville au pied
des Alpes, éd. E. Leborgne et F. Lotterie, GF Flammarion, 2018
27
Semestre 2
Pour le deuxième semestre, les salles vous seront communiquées au cours du S1 dans une version réactualisée de ce document.
Cours : pour tous les axes
Vous devez suivre au deuxième semestre de M1 ces deux cours de tronc commun :
• Littérature et sciences humaines (HBMBU02) : F. Manzari, A. Nuselovici, C. Mazauric. Mercredi 17-19 h, salle T1-2-08 (pôle multimédia)
• La rhétorique entre linguistique et littérature (HBMBU03 ; le cours apparaît sous l’intitulé « Signes, Langues, Styles » dans la fiche pédagogique) : C. Aslanoff Mardi 14-16 h, salle B 201
LITTÉRATURE ET SCIENCES HUMAINES
Responsable : Francesca Manzari
Intervenants : Alexis Nuselovici, Catherine Mazauric, Francesca Manzari
Mercredi 17h-19h, salle T1-2-08 (pôle multimédia)
Le et qui unit la littérature aux sciences humaines dans le titre accouple moins qu’il ne fait
signe vers un dédoublement, en questionnant d’un côté le rôle des sciences humaines
dans la pensée et dans la définition du littéraire et inversement la façon dont les sciences
humaines font recours aux textes littéraires et les accueillent. Les sciences humaines
choisies pour l’année académique 2017/2018 sont la philosophie, l’anthropologie et la
psychanalyse. Le cours, composé en trois séquences, interrogera la notion de frontière et
des mots, notions, concepts, qui peuvent lui être associés : confins, ligne de partage, lisière,
entre-deux, limite, démarcation mais également région, territoire, appartenance, exil...
Il s’agira de tracer des cartes de la pensée qui proposent à chaque fois des agencements
28
entre textes littéraires et philosophiques, anthropologiques et psychanalytiques. Cet
enseignement souhaite faire vaciller l’assurance des savoirs disciplinaires sans pour autant
prôner l’effacement des différences entre ceux-ci. En effet, agencement n’est pas à
entendre ici comme brouillage des lignes de partage, mais un exemple de la façon dont
une frontière peut devenir un lieu à travers lequel admirer l’autre, le rencontrer, l’aimer.
LA RHÉTORIQUE ENTRE LINGUISTIQUE ET LITTÉRATURE
Responsable : Cyril Aslanov
Mardi 14-16h, salle B 201
Ce cours se propose de décrire les enjeux de la rhétorique considérée dans son
développement historique (origine ; développement ; catégories et notions principales ;
héritage) et dans sa dimension méthodologique (encodage du texte à écrire et décodage du
texte à lire). Il fait le lien entre la dimension technique de la discipline analysée d’un point
de vue linguistique et les applications et illustrations de celle-ci du point de vue littéraire.
Corpus : Cicéron, De oratore, Livre I, ix, 32 - xiv, 63. Rabelais, Gargantua, « Prologe de
l’auteur ». Bossuet, Oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre. Racine, Andromaque, Acte I,
Scène 2, 143-172. Victor Hugo, « Ce qui se passait aux Feuillantines vers 1813 », Les
Rayons et les Ombres. Stendhal, La Chartreuse de Parme, ch. 27. Charles Baudelaire, « Le
Chien et le Flacon », Petits poèmes en prose, VIII. André Gide, Les Caves du Vatican, livre
I, ch. I. Marcel Proust, Le Temps retrouvé, II, p. 82 et suivantes de la 1re édition.
Albert Camus, La Chute. Michel Butor, La modification, Ire partie, chapitre I
Bibliographie : Brian Vickers, In Defence of Rhetoric, Oxford, Clarendon Press, 1988, p. 1-
213. Olivier Reboul, Introduction à la rhétorique : Théorie et pratique, Paris, Presses
Universitaires de France, 1994, p. 13-53. Michel Meyer (éd.), Histoire de la rhétorique des
Grecs à nos jours, Paris, Le Livre de Poche, 1999. Marc Fumaroli (éd.), Histoire de la
rhétorique dans l’Europe moderne 1450-1950, Paris, Presses Universitaires de France,
1999. Peter France, Rhetoric and Truth in France: Descartes to Diderot, Oxford, Clarendon
Press, 1972. Marc Fumaroli, L’âge de l’éloquence : Rhétorique et «res literaria» de la
Renaissance au seuil de l’époque classique, Paris, Albin Michel, 1980.
29
Séminaires
Vous devez choisir les séminaires suivis en fonction de votre axe, voir les descriptifs par axe supra, et en fonction de votre sujet de mémoire.
Veuillez noter que le séminaire figure sous son « intitulé général » dans la fiche pédagogique que vous devez renseigner auprès de la scolarité. Veuillez vous reporter au tableau ci-dessous pour savoir à quel séminaire correspond le codage et l’intitulé général.
Les codes couleurs indiquent les disciplines dans lesquelles s’inscrivent ces séminaires
Littérature française
Littérature générale et comparée
Séminaires mutualisés (littératures françaises, francophones, comparée et linguistique)
Recherche & création
Intitulé général Programme 2019-2020 du séminaire
Séminaire Interdisciplinarités
HBMBU04
Poétique du qualitatif, de la phrase à la chanson Ph. Jousset, J. July, E. Lecler Jeudi 14-17h, salle E 002
Masterclasses HBMBU05
Masterclasses le vendredi et le samedi à Marseille (ouvertes à l’axe Recherche et création exclusivement)
Séminaire de littérature comparée
HBMBU06
Géopolitique des traductions et des transferts. Resp : C. Pinçonnat Mercredi 14-17h, salle E 107
Séminaire de littérature française
HBMBU07
Récits, scènes et images des orients C. Flicker, S. Lojkine, S. Requemora Jeudi 9-12h, salle E 107
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POETIQUE DU QUALITATIF, DE LA PHRASE A LA CHANSON : CE QUE LA « PHRASE »
FAIT AU SENS
Séminaire mutualisé
Responsable J. July
Intervenants : Ph. Jousset, J. July, E. Lecler
Jeudi 14-17h, salle E 002
Ce séminaire s’efforcera de sensibiliser à l’intérêt de la discipline appelée « poétique », en
faisant la démonstration de la pertinence de l’étude des « manières de dire » pour
l’interprétation de la littérature, sa signification mais, plus largement, de ses gestes, de ses
tonalités, sa morale, ses postures, ses poses, etc. Dit autrement, la raison d’être de la
poétique se soutient de la conviction que la teneur du « message » dépend non seulement
de ce qu’il dénote, mais aussi de ce qu’il est : des caractéristiques formelles et matérielles
qui le constituent et le font tel.
Dans ce cadre, nous porterons cette année notre attention sur l’un des formats et l’un des
facteurs de rythme les plus déterminants, celui de la phrase et de son gabarit. Notion à la
fois commune et complexe (au centre d’une constellation qui comprend les termes de
période, énoncé, parataxe, vers, etc.), la phrase possède une histoire qui demande à être
retracée dans ses grandes lignes, mais c’est surtout la variété de ses réalisations concrètes
qui nous retiendra dans les textes du XIXe au XXIe siècle, prose ou poésie, textes longs ou
slogans, etc.
Cette question de la poétique de la phrase ne pouvant qu'interroger le rythme, un genre
particulier du domaine étendu de la littérature retiendra plus particulièrement notre
attention : celui de la chanson qui ajoute aux contraintes syntaxiques celles des
dimensions vocale et musicale. Or la phrase y subit, malgré ou à cause de la contrainte
populaire, malgré ou à cause de la répétition, un dérangement dont il faudra se demander
s'il est propre à l'oral ou propre à l'évolution de la littérature et donc de la chanson elle-
même.
Le corpus balayera largement ce genre chansonnier dont l'évolution est tout de même
complexe de la chanson folklorique ou enfantine à la mélodie française (les lieder, en
allant d'un texte populaire allié à une musique savante jusqu''aux textes littéraires mis en
31
musique...), de la chanson de qualité (dite « à texte » ou poétique) des années 50 au rap
des années 90 à 2010.
Bibliographie : Philippe Chevallier, La Chanson exactement : l'art difficile de Claude
François, PUF, 2017. G. Dessons & H. Meschonnic, Traité du rythme, des vers et des
proses, Dunod, 1998. J.-Paul Goux, La Fabrique du continu, Champ Vallon, 1999. Henri
Meschonnic, Critique du rythme, Anthropologie historique du langage, Verdier, 1982.
Pierre Sauvanet, Le Rythme et la Raison (2 tomes), éd. Kimé, 2000. Jean-Pierre
Seguin, L'invention de la phrase au XVIIIe siècle : contribution à l'histoire du sentiment
linguistique français, Bibliothèque de l'Information grammaticale, Peeters, 1993. Variétés :
Littérature et chanson (sous la dir. De S. Audeguy et Ph. Forest), NRF, juin 2012, n° 601,
Gallimard. La Chanson populittéraire, Gilles Bonnet (dir.), Paris, éd. Kimé, 2013. La Poésie
délivrée, sous la direction de Stéphane Hirschi, Corinne Legoy, Serge Linarès, Alexandra
Saemmer, Alain Vaillant, Presses Universitaires de Paris Nanterre, Orbis litterarum, 2017.
Cartograhier la chanson contemporaine, P. Abbrugiatti et alii (dir.), Aix-en-Provence, PUP,
collection « Chants Sons », 2019.
MASTERCLASSES
Ouvertes exclusivement aux étudiant.e.s de l’axe « Recherche et Création »-
Responsable : Christine Marcandier
Les masterclasses, ouvertes exclusivement aux étudiants du Master RED axe « Recherche &
Création », ont lieu un vendredi et un samedi au cipM à la Vieille Charité (2 rue de la Charité
13002 Marseille). Rendez-vous le vendredi à 10 h au cipM au début de chaque masterclasse.
L’écrivain ou l’enseignant chargé de la masterclasse précisera chaque fois l’emploi du temps et le
programme de sa masterclasse.
32
• bleu : Masterclasses d’écrivains • vert : Masterclasses animées par des enseignants d’Aix-Marseille Université • rose : formation à l’animation de Masterclasses. Les 31 janvier et 1er février, Jean-Marc Quaranta initiera les étudiants de M2 à l’animation d’ateliers d’écriture. Les 21 et 22 février, les M2 animeront des ateliers d’écriture à destination des M1 (avec retour d’expérience encadré par Christine Marcandier et Jean-Marc Quaranta).
Michaël BATALLA, directeur du cipM, est poète. Ses écrits ont été publiés en revues ainsi
qu’en volume dont, aux éditions NOUS, Poésie possible et Probablement mer Égée (mars
2019).
Pierre DUCROZET est l’auteur de quatre romans, publiés aux éditions Grasset (Requiem
pour Lola Rouge ; La Vie qu’on voulait) et Actes Sud (Eroica ; L’Invention des corps, 2017).
Sylvain PRUDHOMME est l’auteur d’une dizaine de livres. Son dernier roman, Par les
routes, publié chez « L’Arbalète » Gallimard, paraît en août 2019.
Les poèmes et textes de Laura VAZQUEZ sont publiés en revues et volumes. Elle donne
des lectures performées et co-dirige la revue Muscle.
TRADUCTIONS, TRANSFERTS ARTISTIQUES : POUR UNE GÉOPOLITIQUE
Littérature comparée
E. Lecler, A. Locatelli, F. Manzari, A. Nuselovici, C. Pinçonnat
Mercredi 14-17h, salle E 107
La décision de faire passer un texte ou une œuvre artistique qui appartient à une culture, à
un pays et à une langue dans une autre culture, un autre pays, une autre langue est un acte
éminemment politique. Traductions et transferts artistiques vont de pair avec une volonté
de faire connaître, à un moment historiquement donné, tel texte ou telle œuvre dans tel
contexte. Si la traduction met certes en cause l’hospitalité des langues, au-delà elle invite à
s’interroger sur les raisons qui poussent un traducteur et un éditeur à transporter un texte
d’une réalité intellectuelle à une autre. Par delà le simple transfert, la traduction engage
également à penser les circulations de textes et, par là, de formes littéraires. Ce sont ces
flux et ces usages de la traduction et des œuvres que le séminaire « Traductions, transferts
artistiques : pour une géopolitique » se propose d’analyser.
33
Outre ces éléments de réflexion, le séminaire « Traductions, transferts artistiques : pour
une géopolitique » est conçu comme un séminaire de recherche qui a pour vocation
d’accompagner les étudiants inscrits tant dans le master RED spécialité « Littérature
comparée » que dans le master « Traductologie » (spécialité « Traductologie et
interculturalité » en particulier) dans l’élaboration de leur mémoire. Grâce à l’étude
critique des transferts et circulations des formes littéraires en traduction et œuvres
artistiques, il s’agit, d’une part, d’inciter les étudiants du Master Lettres à penser leur
corpus de recherche à partir de cette longue tradition comparatiste et, d’autre part, de
mieux former ceux du Master Traduction Littéraire à la discipline comparatiste, qu’ils
méconnaissent généralement.
Pour assurer le travail d’accompagnement, le séminaire est conçu sur la base d’une
alternance entre des séances de tables rondes et des séances où sont présentés des
éléments critiques spécifiques. Les premières séances sont prises en charge pour des
enseignants-chercheurs qui bâtissent le socle critique appelé à nourrir la réflexion
commune (ils donnent des repères pour s’approprier les ouvrages de la bibliographie que
les étudiants devront lire). Ces premières séances sont suivies d’une première « Table
ronde » consacrée à la présentation par les étudiants de leur travail de mémoire dans la
perspective du séminaire. Alternent ensuite, dans le déroulé des semaines, les séances,
prise en charge par les enseignants-chercheurs, d’une part, et par les étudiants, d’autre part.
Les enseignants-chercheurs analysent la façon dont la question de la géopolitique de la
traduction et des transferts artistiques croise leurs travaux, les irrigue. Les étudiants, quant à
eux, présentent l’avancée de leur mémoire et, éventuellement, un ouvrage ou un article
touchant à la question qui a fait avancer leur réflexion.
Bibliographie : Apter Emily, Zones de traduction, Paris, Fayard, 2015. Bhabha Homi, The
Location of Culture, Routledge, 2004 ; pour la traduction française de Françoise Bouillot,
Les Lieux de la culture. Une Théorie postcoloniale, Paris, Payot, 2007. Casanova Pascale,
La République mondiale des lettres, Paris, Seuil, 1999. Delabastita, Dirk, Lieven D’hulst &
Reine Meylaerts, Eds. 2006. Functional Approaches to Culture and Translation. Selected
Papers by José Lambert. Eagleton Terry, Jameson Fredric, Said Edward W., Nationalisme,
colonialisme et littérature, introduction de Seamus Deane, Lille, Septentrion/ Presses
Universitaires de Lille, 1994 (version téléchargeable en ligne) Even-Zohar Itamar,
Polysystem Studies [= Poetics Today 11:1], Durham, Duke University Press, 1990. Numéro
34
spécial de Poetics Today mis en ligne sur le site d’Itamar Even-Zohar :
http://www.tau.ac.il/~itamarez/works/books/ez-pss1990.pdf Moretti Franco, Atlas du
roman européen (1800-1900), Paris, Seuil, 2000, (Atlas of the European novel, 1800-1900,
London, New York, Verso, 1998). Moretti Franco, Graphes, cartes et arbres. Modèles
abstraits pour une autre histoire de la littérature, Éditions Les Prairies ordinaires (traduit de
l’anglais par Étienne Dobenesque ; préface de Laurent Jeanpierre), 2008 (Graphs, Maps,
Trees: Abstract Models for a Literary History, London, New York, Verso, 2005). Sapiro
Gisèle, Translatio, CNRS Eds, 2008.
RECITS, SCENES ET IMAGES DES ORIENTS
Séminaire de littérature française
Corinne Flicker, Stéphane Lojkine, Sylvie Requemora-Gros
Jeudi 9h-12h, salle E 107
Il y aurait plusieurs Orients : certains plus proches, juste de l’autre côté de la
Méditerranée ; d’autres plus lointains, qui ont nécessité de longs voyages et dont on
comprend, on imagine à peine les réalités ; d’autres enfin qui excèdent la possibilité même
d’un voyage : orients de rêve suggérant le raffinement et des richesses insoupçonnées,
orients merveilleux des mages et des fées, orients inquiétants, où les révolutions sanglantes
voisinent avec les pratiques les plus barbares.
Les Orients hantent la littérature occidentale, depuis l’Antiquité, avec Homère et Hérodote,
et tout au long du Moyen Âge, de Marco Polo aux Croisades. Le rapport aux Orients
connaît cependant une mutation décisive après la Renaissance : avec l’intensification des
voyages et la mise en place progressive d’une économie mondialisée, les Orients
deviennent la pierre de touche d’une pensée anthropologique polycentrée du monde.
C’est cette nouvelle pensée, pré-moderne et moderne, des Orients que ce séminaire
entreprendra d’explorer, une pensée que l’époque contemporaine va radicalement
remettre en question.
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Bibliographie :
Les Orients du XVIIe siècle. Récits de voyages en Orient (extraits de Tavernier, Thévenot,
Bernier, Chardin, etc.) : plaquette d’extraits de textes. Scudéry, Ibrahim et l’illustre Bassa
[1641-42], éd. E. Dutertre, Paris, STFM, 1998. Molière, Le Bourgeois gentilhomme [1670],
éd. G. Couton, Gallimard, Folio, 2013. Racine, Bajazet [1672], éd. G. Forestier, Le Livre
de Poche, 1992
L’orientalisme des Lumières. Les Mille et une nuits, trad. A. Galland [1704-1717], éd. J. P.
Sermain, t. 1, GF, rééd. 2004. Montesquieu, Lettres persanes [1721], éd. P. Vernière et C.
Volpihac-Auger, Livre de Poche, rééd. 2006. Edward Saïd, L’Orientalisme. L’Orient créé
par l’Occident [1978], Seuil, Points, rééd. 2015. Voltaire, Zaïre [1732] ; Le Fanatisme ou
Mahomet le prophète [1736], éd. J. Goldzink, GF, 2004
L’Extrême-Orient colonial. Henri Copin, L’Indochine des romans, Kailash Éditions, 2000.
Georges Groslier, Le Retour à l’argile, Kailash Éditions, 2000. Jacques Ponty, Les Asservis,
Éditions d’Indochine, 1930. Jacques Ponty et Jehan Cendrieux, La Maîtresse sauvage,
Éditions J. Aspar, 1928
Ressources en ligne : Centre de Recherches sur la Littérature des Voyages :
http://www.crlv.org/ Utpictura18, base de données iconographiques :
https://utpictura18.univ-amu.fr/Presentation.php Maison du théâtre : https://www.univ-
amu.fr/fr/public/la-maison-du-theatre-damu
36
MEMOIRES
Vous devez rédiger en Master 1 un premier mémoire de recherche en littérature française,
en littératures francophones, en littérature comparée ou en linguistique. Le mémoire est
enregistré sous le codage HBMU01.
Ce travail de recherche peut prendre la forme d’un mémoire stricto sensu (80 pages
environ) ou d’un recueil d’articles critiques (études monographiques ou études en critique
et/ou théorie littéraire).
Votre travail est dirigé par une directrice ou un directeur de recherche choisi.e en fonction
de votre projet de spécialisation. Il vous revient de le contacter pour convenir avec lui
d’un sujet.
Liste des enseignants-chercheurs titulaires d’Aix-Marseille Université susceptibles d’encadrer un mémoire de recherche :
N. B. : Les adresses électroniques des enseignants se composent de la façon suivante : pré[email protected]
Cyril ASLANOV, Professeur, LPL �Linguistique française et romane. Poétique. Linguistique des langues en contact, langue et littérature médiévales. Stéphane BAQUEY, Maître de conférences, 19-21�
Littérature XXe-XXIe siècles. Poésies françaises et de langue française, histoire littéraire et
cultures dans l’espace méditerranéen XXe-XXIe siècles, récit, poésie, essais. Michel BERTRAND, Professeur, 19-21�
Littérature XXe siècle. Nouveau Roman. Autobiographie et autofiction. Roman du XXIe
siècle. Intertextualité et intergénéricité. Mathieu BRUNET, Maître de conférences, 16-18�
Littérature du XVIIIe siècle (roman, théâtre, philosophie, esthétique. Histoire des idées,
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histoire des sciences). Élodie BURLE-ERRECADE, Maître de conférences, CUERMA �Littérature médiévale. Littérature arthurienne, lyrique d’oc et d’oïl, littérature de voyage et
de pèlerinage. Littératures des XXe-XXIe siècles à la redécouverte du Moyen Age : Réécritures et adaptations de l’imaginaire médiéval. Le lyrisme et ses évolutions : Moyen
Age et XXe siècle. Sandrine CADDEO, Maître de conférences, LPL �Langue française. Syntaxe du français contemporain et du français parlé. Linguistique de corpus. Plurilinguisme. Jean-Christophe CAVALLIN, Professeur, 19-21
�Littérature du XIXe siècle (poésie, récits de soi). Narratologie. Écritures scénaristiques. Denis COLLOMP, Maître de conférences, CUERMA �Littérature épique médiévale ; Adaptation romans de chevalerie Renaissance et siècles classiques ; Langue médiévale et moyen français. Maxime DECOUT, Professeur, 19-21 Littérature XX-XXIe, roman, littérature et judéité, témoignage, littérature et mensonge. Emmanuel DESILES, Maître de conférences, 19-21 Langue et littérature provençales. Barbara DIMOPOULOU, Maître de conférences, 19-21�
Littérature du XIXe siècle et métiers de l’édition. Genres narratifs de la première moitié du
XIXe siècle (romantisme français) : histoire des idées, représentation du peuple : Métiers de l’édition, édition et traduction. Sébastien DOUCHET, Maître de conférences HDR, CUERMA �Langue et littérature du Moyen Age. Récit médiéval, littérature arthurienne. Genre de la continuation. Représentation de l’espace, des lieux et paysages dans la littérature médiévale. Iconographie médiévale, enluminures, mosaïques. Thème de la création du monde, iconographie et littérature hexamérales. Édition et traduction de manuscrits médiévaux. Corinne FLICKER, Maître de conférences HDR, 19-21
�Littérature XIXe-XXe siècles. Théâtre. Intertextualité, adaptation, réécriture. Théâtre et colonialisme. Littérature française et Extrême Orient. Critique théâtrale, journaux, revues. Michèle GALLY, Professeur, CUERMA�
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Littérature médiévale. Poésie, Formes du jeu dramatique des XIIe au XVe siècles. Thème et problématique du « jeu ». Discours amoureux, art d’aimer, art poétique. Réception du
Moyen Age aux XX-XXIe siècles : notion de « médiévalisme » dans les arts, le cinéma et la littérature contemporaine, autour des notions de réécriture, de trace, de rémanence, de fragments. Valérie GONTERO-LAUZE, Maître de conférences, CUERMA �Langue et littérature du Moyen Age. Romans antiques. Lapidaires et bestiaires. Réécritures des œuvres médiévales. Littérature de jeunesse. Éditions de texte. Geneviève GOUBLIER-QUEFFELEC, Maître de conférences, 16-18
�Littérature du XVIIIe siècle. Roman. Matérialisme. Sensibilité. Histoire littéraire. Révolution. Olivia GUERIN, Maître de conférences, LPL �Langue française (sémantique lexicale et discursive ; énonciation ; linguistique textuelle ; analyse du discours). Création littéraire et ateliers d’écriture. Philippe JOUSSET, Professeur, 19-21, Axe transversal « Stylistique »�
Langue française XVIIIe-XXIe siècles (Stylistique et rhétorique, analyse du discours ; Versification ; Théorie de la littérature ; Sémiologie ; Anthropologie des arts). Joël JULY, Maître de conférences, 19-21
�Langue et stylistique françaises XIXe-XXIe siècles (versification, discours rapportés, métadiscursivité, narratologie). Histoire, théorie et analyse de la chanson (notamment la chanson française depuis 1950). Sibylle KRIEGEL, Professeur, LPL� Linguistique française et créole (Études créoles. Contacts de langues. Syntaxe, grammaticalisation). Éric LECLER, Maître de conférences HDR, Transpositions
�Littérature comparée (XIX-XXe siècles. Littérature et musique : opéra XIX-XXes. Théories
dramatiques XIXe-XXe siècles. Littérature et philosophie (en particulier idéalisme allemand, symbolisme, expressionnisme).�Domaines linguistiques : allemand, anglais, italien. Odile LECLERCQ, Maître de conférences, LPL� �Langue française (Histoire et épistémologie de la linguistique. Lexicologie. Sémantique. Analyse de discours). Aude LOCATELLI, Professeur, Transpositions�
Littérature comparée XIXe-XXe siècles. Roman de formation, roman de l’artiste. Textes
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littéraires inspirés par la musique. Interaction texte/musique dans les œuvres mixtes (poésie chantée, opéra). Littérature et jazz.�Domaines linguistiques : allemand, anglais, italien. Stéphane LOJKINE, Professeur, 16-18�
Littérature du XVIIIe siècle. Littérature et illustration, dispositifs visuels, Ut pictura18. Littérature et philosophie, french theory. Littérature et psychanalyse. Francesca MANZARI, Maître de conférences, Transpositions
�Littérature comparée (XIIIe siècle toscan et poésie américaine du XXe, poésie et essai du
XXe siècle pour les domaines anglophone, italien et français, théorie de la littérature, théories de la traduction). Domaines linguistiques : anglais, italien. Christine MARCANDIER, Professeur, 19-21�
Littérature française XIXe et XXIe siècles ; Narratologie, théorie de la fiction ; Imaginaire du crime et du fait divers, esthétique de la violence ; Presse ; Édition. Daniel MARTIN, Maître de conférences, 16-18
Littérature du XVIe siècle (Poésie ; Narration). Catherine MAZAURIC, Professeur, 19-21�
Littérature XXe-XXIe s. : littératures francophones des Suds, écritures migrantes, extrême contemporain, poétique des genres ; littératures africaines, questions postcoloniales, littérature et migrations ; lecture littéraire : théorie et enseignement. Valérie NAUDET, Professeur, CUERMA� Langue et littérature du Moyen Age (Édition de textes ; chanson de geste et textes narratifs ; stylistique). Aïno NIKLAS-SALMINEN, Maître de conférences HDR, LPL �Langue française (lexicologie, sémantique lexicale et discursive). Alexis NUSELOVICI, Professeur, Transpositions
�Littérature comparée (Traductologie et traduction littéraire, XXe-XXIe siècles ; Littérature européenne ; Littérature du témoignage ; Littératures et poétiques de l’exil ; Littérature et théories post-coloniales).�Domaines linguistiques : anglais, allemand, langue romane. Bérengère PARMENTIER, Maître de conférences, 16-18 Littérature du XVIIe siècle : écritures / idées /sociétés ; « moralistes », « libertins », théâtre du premier XVIIe siècle.
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Crystel PINCONNAT, Professeur, Transpositions�
Littérature comparée : XXe-XXIe siècles ; Littératures nord- et latino-américaines ; Études postcoloniales ; Écritures minoritaires (afro-américaine, amérindienne, chicana...) ; Littératures d’immigration (Europe, États-Unis) ; Roman urbain.�Domaines linguistiques : anglais, espagnol). Jean-Marc QUARANTA, Maître de conférences, 19-21
�Littérature XXe-XXIe siècles, création littéraire et ateliers d’écriture (Étude génétique des brouillons d’écrivains, correspondances et biographies d’écrivains ; Écriture, narration et numérique (jeux vidéo, formes numériques de l’écriture contemporaine) ; Théorie et pratique des ateliers d’écriture et de la création littéraire ; Étude et valorisation de fonds d’archives littéraires modernes publiques et privées). Sylvie REQUEMORA-GROS, Professeur, 16-18
�Littérature du XVIIe siècle (Littératures des voyages (récits, romans, théâtre, poésie) –
Théâtre comique de la fin du XVIIe siècle ; Croisements génériques ; Récritures). Frédéric SABIO, Professeur, LPL �Langue française (Grammaire du français contemporain ; Syntaxe du français parlé). Mathilde THOREL, Maître de conférences, LPL
�Stylistique et langue française XVI-XXe siècle (Stylistique, rhétorique, histoire de la langue ; Langue et style du XVIe s. ; Prose narrative, récriture, traduction ; Lexicologie, lexicographie et dictionnaires anciens). Lise WAJEMAN, Maître de conférences HDR, Transpositions
�Littérature comparée (périodes anciennes : XVI-XVIIIe siècles) ; Rapport Texte/ image, histoire des représentations ; Réécritures bibliques ; Représentation du corps dans la littérature et les arts ; Théories de l’interprétation. Domaines linguistiques : France, Allemagne, Angleterre, Italie.