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VIE D ISAAC PATRIARCHE D’ALEXANDRIE DE 080 A 08!) ÉCRITE PAR .MINA. ÉVÊQUE DE Pl'HATI TEXTE COI'TE ÉDITÉ ET TRADUIT EN FRANÇAIS PAR E. PORCHER PROFESSEUR \U PETIT SÉMINAIRE DE PARIS I

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Page 1: VIE D ISAAC - COPTICAM. Amélineau a édité et traduit une Vie copte d’Isaac dans le Bul letin de correspondance africaine ', d’après le manuscrit copte bohaï- rique n 62 de

VIE D ISAACPATRIARCHE D’ALEXANDRIE DE 080 A 08!)

É C R I T E P A R . M I N A . É V Ê Q U E D E P l ' H A T I

TEXTE COI'TE ÉDITÉ ET TRADUIT EN FRANÇAIS

PAR

E. PO RCH E RP R O F E SSE U R \U P E T IT SÉM INAIRE DE PA RIS

I

Page 2: VIE D ISAAC - COPTICAM. Amélineau a édité et traduit une Vie copte d’Isaac dans le Bul letin de correspondance africaine ', d’après le manuscrit copte bohaï- rique n 62 de

Nihil obstat.

H. G RAF FIN.

P E R M I S D ’ IM P R I M E R

G. L E F E B V R E

Paris, le 3 avril 1914.

Tous droits réservés.

Page 3: VIE D ISAAC - COPTICAM. Amélineau a édité et traduit une Vie copte d’Isaac dans le Bul letin de correspondance africaine ', d’après le manuscrit copte bohaï- rique n 62 de

AVERTISSEMENT

La Pntrologie Orientale publie une Histoire des patriarches d 'A lexandrie en arabe, éditée et traduite en anglais par M. Evetts.

Les lecteurs peuvent trouver quelque intérêt à lui com parer des docu­

ments coptes parallèles, qui leur perm ettront d’en contrôler les don­

nées historiques. Plusieurs de ces patriarches sont vénérés comme des

saints dans l ’Église copte-et le sommaire de leurs vies se trouve dans

le S ynaxaire arabe Jacobite, publié par M. Basset dans la Patroloçie Orientale. Nous nous occupons ici de l ’un d’entre eux, Isaac, quarante

et unième patriarche, A. D. 6 8 6 -6 8 9 , dont la Vie arabe se trouve dans

YHistoire des Patriarches , I, xvi [P. O ., t. V, p. 21-26) et dans le

Synaxaire, au 9e jour du mois de Hatour [P. O ., t. III, 267-268).

M. Amélineau a édité et traduit une Vie copte d’Isaac dans le B u l­letin de correspondance africaine ', d’après le manuscrit copte bohaï-

rique n° 62 de la Bibliothèque vaticane, dont Tuki avait fait une copie appartenant au musée Borgia, analysée par Z o è g a 3.

Nous avons pu avoir, grâce à la libéralité de M6'' (Jraflin, une repro­duction photographique du Cod. Vat. 62. fol. 211 à contenant la

Vie d’Isaac, sous la pagination spéciale C’est ce texte que nous

donnons ici, aidé par l’édition de 31. Amélineau, à qui revient tout le mérite d’une première publication.

11 ne faut pas chercher dans cette Vie une œuvre historique, telle

qu’on la conçoit de nos jours. Le but de l’auteur est l’édification des

lecteurs, ou des auditeurs, qui étaient bien loin de nos préoccupations

1. H isto ire du p a tr ia rc /n • cop te la a u c , Paris, Ernest Leroux, 1890.2. Zoëga. C alatogu s eodicuni cop loru m , n. I.Yfl.

Page 4: VIE D ISAAC - COPTICAM. Amélineau a édité et traduit une Vie copte d’Isaac dans le Bul letin de correspondance africaine ', d’après le manuscrit copte bohaï- rique n 62 de

scientifiques m odernes1. Des écrits comme celui-ci nous font connaîtra

la pensée religieuse copte, qui offre autant d’intérêt pour nous que

les événements matériels.Le héros a vu la conquête de l’Egypte par les Arabes, a été en

relation avec un des premiers califes (il est mort vers (>SS;2 ; mais c ’est

surtout un moine qui a vécu dans la laure de Saint-M aeaire, qui a eu pour historien un moine du même m onastère, Mina, lequel devint évêque comme lui, succédant à Jean de Nikiou, un contemporain

d’isaac. L ’ouvrage a été copié par des moines. Les copies étaient lues

en public dans les m onastères, comme le montrent les indications

qu’on trouve en marge du manuscrit marquant le commencement (wjy :

lisez) et la fin jba : jusque-là) de chaque coupure.

Nous avons gardé la division du manuscrit en paragraphes, et

reproduit le texte du scribe, tel que nous l’avons lu, laissant aux mots

d’origine grecque leur forme copte. Nous nous écartons en cela de la

méthode de M. Amélineau qui a cru bon de rétablir l'orthographe clas­

sique. De là un grand nombre de lectures différentes, que nous n’avons

pas citées généralement comme variantes, quand la lecture du Code.v était la même que la nôtre. Seulement, dans la traduction, nous avons

donné les mots grecs correspondants, et nous avons introduit quelques

titres qui servent de points de repère dans une œuvre qui n’est divisée

qu’en phrases, ou même en parties de phrase.

E . P o r c h e r .

PHit Séminaire île P a r i ' . ■

1. On lit sur la première p a y e du manuscrit, au-dessus du titre : c o t « m a u u j j »,

le neuvième d’Athor; c ’est le jour de la l’i'te du patriarche, où sa IVV» lut dunnée sous la l'orme d’un sermon.

2. Les auteurs ne sont pas d'accord sur l’époque et la durée du patriarcat d ’isaac. Son patriarcat aurait duré deux ans et neuf mois ou trois ans, P- O., V, 2 0 ; ou deux ans et 336 jours, cl'. Pierre ibn Raliib, C hron icon O rien tale, trad. Cheiklio, Paris, 1903, p. 131 ; ou trois ans et d em i,/1. O., 111, 208. — Si Isaac a été ordonné un dimanche S Kihak (4 déc.) in fra , p. [57], ce ne peut être qu’en 684 ou 090. S’il est mort un mardi neul' llatour (5 nov.), cf. Pierre ibn Raliib, loc . cit., c e ne peut être qu’en 687 ou 092 ; il aurait donc été patriarche de 684 à 087, car 690 k 092 ne donnerait pas une assez longue durée à son p atriarcal; mais les jours de la sèmaine sont-ils authentiques? — [F. N . j .

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‘ t ï i& to c 1 O m A T ^ A f ^ v ï c ê ü o t à ^

T H A f ^ H É n i C K O T I O C . m e 'Y w ïjy 'Y Û T I O Î s ï C f A K O ^

Ï C A A K - U U O ^ J . Ê -O -O 'Ï 'A ^ .

3ÜLHÎ1 A . Y N O C n A ^ O C ' tttT ^ C K O V tO C . m t *Y ^ O ?\ tC Y 1Ji)A *\ .

)3 t n o n r ^ ^ H ^ H f r i t

ù u o r t ù ^ p o c r r rts& E m f > ^ p u E r'P t ’ u t u v i a

n ? ' A ? i X H C e ^ a i h ü t t 4 . u a n A u e n f A ^ . t ^ p o n r r t o c £ ç > F H '

û ^ p f u j o n n ^ U T i A ç j v n . t ^ t ï i d î ^ p t t I3 A n n r t A

^ S K o r t . c r r o ^ m A ^ u i T A o n r o ^ . tV ^ o n o n è r t E ^ r t K O M i ü s V ’

t^ O 'Y 'A & v .

H m r A f m u r t A u j c A ^ & t r\ u m A i o u n m A î t t c ^ o T

1. Amélineau écrit jumnATpiAp^HC en omettant tnjy^ • — 2. A. lit o c i o t a t o c et transcrit g 0cm T A T0c- Ici, et dans d’autres cas où le texte semblait fautif, M. l’abbé Tis- serant, attaché à la Bibliothèque Vaticane, a bien voulu nous rendre le service de co m ­parer notre copie au manuscrit. — 3. A. : m tp <|>ueyi (Cod. ntp^mE'Y'v. — 4. A. : m A iH o n - — 5. A. : E t t e < - j E r K u m t o n (Cod. e m e <-j e n k o u i o v i I- —■ 0. A. : n E u i t A j y A X . i -

* (7e (fiio;) du g r a n d p a t r ia r c h e (TTz-rp'.zpyviç) sa in t , a r ch ev êq u e (àpyu-iV/.oiro;) de la

g r a n d e v ille ( t c o ) . ; ; ) d'A le .ran dric , Abba Isa a c , ra con tée (wTopeiv) p a r le sa in t

A bba M ina, le très p ie u x (àmôtat'jç) év êqu e (è7ri7/.oTîo;) de la n l l e (tcoIi:) de

P clia t i. D ans la p a i x ( ï i p w , ) d e I ) ie a . A m en .

I. F j\ o rd e . — L a co n im é in o ra iso n du p a t r i a r c h e h o n o ré e x c i ta n t l ’a l lé ­

g r e s s e de m o n c œ u r n o u s invite a u jo u r d ’hui, m es b ie n -a im é s , à e x u l te r d an s

la jo ie sp ir i tu e lle (-vEuij.aTiy.ov) et m 'e n t ra în e à faire son é lo g e (iyy.ùxJM'i) s a c r é .

Oui p o u r ra i ! p r o n o n c e r la lo u a n g e du p a s te u r v ra i (àV/jOivov) e t du p ontile

on roç* ‘

A ^ f iA

A & & A

r«ii. -:ur.

Fol. -2M v.

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Fol. i v.

' Fol.

1 c rro £ > m t ^ *2 v iK to

C T 5 1 H . ^ p H Ê ' I A ^ U f c ï l ^ f c tC SSltVl ' l f c < J J U t ' I K O 'Y '* 2 £ t .

r t t u 2 r n t m ^ r r t ^ o c t ^ o ' t ' A & k - î i <m

Êv\0'Y',x m u j ir i ] r ) 3. t f u i o n r .

J ) t ï i §?3<\ r ^ . a^ o 'y '< ju n ;> t&o?% m ^ i j D e

h h ^ c 4. £ > u u c ' i t v i c E T t r i ^ o n n ^ . t ^ u o r u f n t

^ k k ^ h c ^ . f n t * Y w i « r Y û ^ ° ™ c ? a k o * Y . « t u

U A Î ^ O N * K t n t u C ^ n t C H T Û T ^ p t H H f C .

O n r r < 5 è ^ ^ t f i o ^ u A r t t s & u a . n o ' r c ^ s s î

u £ > n c n U U ^ T ^ l - A Î 1 0 K ]d ^ T H t ^ ^ ^ ^ C * 1 0 C . * UH

è n A . r t c o t t u c r ï ' - r t t j j i r m £ t a .n ê u i t ^ c n r . U E r> u h

Ê n A Î 1 c ) 3 H T 0 ' T l VUJU^fctt. y>à< Î1H t ’I U J U ) t t £ U « H f l C ^

T E U . t ^ r u a o n r r’ Û ^ ? ^ . t t fc U VIVI E ^ O 'Y '4 & v UT< 5 .

ï l A ^ r ^ o c *x : e 7 ü t î i « A c n H o n r . o n r ^ t u e r t ^ H U ï 3 n e

l o t î t T \ E ^ r t V 1 0 C . O T £&kO?\ VIE ^ f c t t ( T T ^ U t . E 'Y 'U O ' ï ' ^ Y

1. A. : UA?tHuinoH- — 2. A. : n i x i niuvil> — 3. A. : EiioT,x.irtuirtl> — 4. A. :iH po-— 5. me est ajouté au-dessus de la li^ne. — (i. A. corr. : eonriuo'r- — 7. A. : ?^e- —

S. A. : O^rfEVl tlJ[HUI'

(àpyieps’j;) fidèle e t ju s te ((Vxtoojvvi), qui a a im é la v e r tu (ipe-rvî) dès son

e n fa n c e , a in si que la vie d es s a in ts a n g e s (âyyeXo;), e t q ui , é m u le de leu r

v ie , s ’est ren d u s e m b la b le à e u x ?

C ’est ainsi q u ’il se ré v é la , b r il la n t de telle façon (w^ts), q u ’on lui con fia

le soin de p a ître les a g n e a u x de l ’é g l i s e (v/.y.ïw ix) de la g r a n d e ville (rofti;)

d ’A l e x a n d r i e , de l’É g y p t e e n tiè r e , e t m ê m e ([azW.ov Sé) de to u t c e qui e s t

so u s le c ie l .

J e n ’a u ra is p a s l ’a u d a c e (-roty-àv) de d ire u ne p a ro le d e m o i - m ê m e , m o i si

2ii ch é t i f (s).ÿ.y«jToç). * M ais ( i7 1 x ) c e q u e n o u s a v o n s e n te n d u e t ce q ue nous

s a v o n s , n o u s l ’é c r iv o n s p o u r v o u s , l e c t e u r s ou a u d i te u r s , p o u r la g lo i re de

Dieu e t de se s s a in ts .

II . N a is s a n c e . B a p t ê m e . E n fa n c e . J e v n e s s e . V ocation . — C e s a in t (£yto;), m es

f r è r e s , é ta i t de r a c e (yévoç) é g y p t ie n n e , o r i g in a i r e d ’un b o u r g a p p e lé P ie h o 1 ;

1. Équivalent du nom arabe R am leh , c ’est-à-dire L e S ab le . Le S y n a x a ir e , P . 0 . , 111, 267, dit qu’il était d’une famille de B o u r lo s ; or Bourlos (Paralos) est dans les Dunes. L ’H isto ire d es P a tr ia r c h e s , P . O., V, 23, le fait naître à S h u b r a ; or Clioubra Tani est

le pays d’isaac le Chartulaire, dont il est parlé plus loin, p. 37].

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[7‘, SON BAI'TKMK. ^

*2S:t VMU)<JU. 'Kfc Nt ÎAtt u A ^ y ^ . rtt ü T O v n ^ O T 1 u u a t n o T U H ^ ). v t^ n rn a >

^O W IA . ç^AVA&UJK. VttU £>AVt&iUJKÎ.*2vfc Ê T A ' t ' ^ ^ O Û V H Â ^ O T ' t { K n r A & . A T '

U O 'Y'^ t n t ^ A N *X:t ÎCAAK t T t Tfc^UVmîA ÛY^fc^AÎÀ *25:6

T t ^ A ^ ' .E^i a t u o ^ 'K t t& o ^ ™ è ;> o cn r. *x;t ç^ n a m c n r

^UUUC Î\A^. K AT A ÎAmA^A'KOClC ÏYlfc ÏA I^W C 'IÎ AÎAOC.

A 'ï'd ^ c^ n s s t n t^ K r\ \ 6 f a i ^ û t n 6 ™ ckot™ c m t m cw o n r

n t u u A T . è c n r ^ u i tte u v iv ia t o ^ o ^oc m .t p A î V ^ tv t n x m ^ f t ^ u c 3 u m  ^ c n r t ^ jo n r A & v .

V^fcîA ^ K U ^ ' t ' U & Y W f >A . V ) e n ^ ? ^ A t t U ^ M U - » T . N 6 U T ïu jH fM .

Î 1 6 U ™ t t w a t ^ o n r A Ê L . ^ t ^ a c N o u o o n r c i o c . o n r o ^

^ t ' o t ' uuîa viTSt TAtcj^A^. A ^ rtA n r to n rc ^ a t ^ oc vtonr

lu m i, t x t v i T A ^ t û m  ^ o n r .

S m c Ê A n rK m t ^ o ^ . ^>ntî\ T iirm A t^onpA Èi.

AC^UiU) E^OTn )3tVA O T CUH UTifO^HTIKOÎA UUOC. •

I. A. coït. : o toîi îniuoT* — 2. A. lit à tort nipAiZH 6t transcrit nipAjyi*3. A. écrit t au lieu de c six fois dans la même phrase.

ses parents étaient très p ie u x ; ils avaient beaucoup île biens ('jrxpyovrx),

des serv iteurs et des servantes .Il arr iva , q u ’ayanl donné naissance à ee saint enfant, ils l ’appelèrent du

nom d ’ Isaac, dont la signification (épp.vj'a) est la joie.

Quand furent accomplis les jo u rs où on devait lui donner le baptême,

d’après les traditions (ity.p«^o<7i;) des chrétiens (yptçTixvoç), ses parents 1 ap­

portèrent devant l ’évêquc (è- : cz.otuo;) de ce temps, qui était un homme ins­

piré (TT/EiijJ.aTOOopo;).Celui-ci, en im m ergeant le saint enfant dans le baptistère (•/.o?.ulu.Sv;9px)

au nom du Père et du F ils et du Sa in t-E sp ril (Tvsü(;.a), Trinité (tcmc;) cou-

substantielle (w .w jaw ;), ouvrant les y e u x , vit une croix («ïTX'jpô;) lumineuse

sur la lète de l’ enfant, et comme (w:) poussé par le Saint-f ispril (—vsOj«.),

il s ’écria d ’une voix * prophétique (-po'pviTt/.ov) : « T u es grand. Se ign eu r

Dieu tout-puissant (izyymzpy.-iop) ; toi seul es grand : et sur tes desseins,

personne ne nous interrogera . »

Fol. 212 1*.

roi. 2\:V.

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306 MINA. — VIE D'ISAAC. ’8]

2 £ e ÎW JO K O T O ^

5WOK U U A T A H K E ^ N A À ^ , O T O ^ V^EN NEKXJIOK

xjLEK. u n o r t ù u o n 1 .

N â < \ * L t Ê T A ^ ^ O ^ O ' ï ' N 2 £ E T H È T llC K C m O C E ^ O ' ï 'A & l .

A < ^ p V U ^ «rtE C ^ tO "Y E * J p £ u * ÙXJLOC. *2£E Â ^ E £ > ET! A i A î s O 'ï '

*2Sle o n r ^ u a ^ o r t r n E r A ? n a u j u u t ™ . r t o v

« a ^ m e ^ e 'ï ' c V^e n r t v n ü ^ ? ^ . 0 T 0 5 c e n a ^ e n

^ O T n t j . e ^ a n ^ a o c e n n o ^ y .

W a .\ * x e e ' i a t ' g o - o j j i o ' ï ' î a ' s e r t E ^ i o ^ . A / r d i c s m o n o

C U H E n r o u a u u o c .

2 Ê E U A f > E < ^ y u m t r t 2 £ E i m d c E ^ C U A f U i O T l .

tC S & E N T t E t t E ^ 1’ I ^ A E N E J> .

G ^ A t ( E f ^ f 0 K 0 m m 'h . e r c s E t u â î s O ' ï ' e ^ o ' Y ' a & l V ^ e n

^ u l a î m . ^ n n v n ^ n*2£e r t E ^ i o ^ ê ^ a î Æ , h & . ( r r o ; > ^ e n

« E ^ o o n o . E T ^ O U L r m i c V D A s . « E U

n m A i v H U A . ^ u j c rA E 3 i m o ^ . n * ^ e o ^o o t i

î t ï& vE ît E ' I ^ M V^EN NEXJLA<^. E ' Ï ' N A ' Ï ' E T ^ È U t E ^ A

1. A. : vj>»OK- - 2. A. corr. : r m r t t^ - — 3. A. corr. : paien t-

A y a n t ainsi parlé , le saint éveque (èir’.<î/.oiro;) le rendit a ses parents, en

disant : « Prenez cet enfant : par c 'est un don (<îà>cov) de Dieu. Il sera en

effet un grand pontife (àf/upeu;) dans la maison île Dieu, et <>n lui confiera

des peuples (Aaô;) nom breux. »

A y a n t entendu cela, ses parants élevèrent leur vo ix en disant : « Qui*

le nom du S e ig n eu r soit béni, depuis maintenant ju s q u ’à l ’é te rn ité '. «

Lorsque le saint enfant eut grandi (-pw.oiz-tvi) en âge , ses parents le

mirent à l ’é c o le 2, et dans peu de jo u rs il connut la va leu r des lettres ainsi

(pie les sc iences (y.a0-/ip.a), si bien (ücts) q u ’ il était admiré de tous ceux qui

1. Ps. cxn , 2. — 2. On peut comparer le mot copte aïi^hE». ailleurs ah £ h & , au mol égyptien p r -â n h , maison de vie. désignant l’école. 11 est d’ailleurs assez rapproché du mot jjiAïi^ciW, qui a le même sens.

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Oj SA JEUN ESSE. 307

O t o ^ N A 'ï 'd n c m n a ^ i w f O T . Û 2 S ;t o n r o î i

!L E t & o ^ . h > z n T m u t n t u ^ c o ^ À .

a ' Y ' t v j ^ u *2s :t ê n o n ^ n o ' ï ' c ' t ' r r t r m c î n u * o * Y \

Ê T U C ^ A N V\t U E V ItC U JV I. ‘ t<^OS N ^ A Î V I U ^ A ^ O G 1. V ^ A ^ A T ^ J *

n r t u u ^ r t o c . t ^ o s n ê t i a ^ o c t ^ 2 ) C UA? A ^

ÿ r i A m t T ^ Â ^ o n r i c a a k . n n o t a ^ s o g V^a ^ a t ^ .

O 'ï'O ^ t^ujOYt }" )tîl VUUA n î U .U A T . A'^O'Y'uan^;'-

juk^ & î o c n ^ u t T U o r t A ^ o c e ^ o ^ . n ^ j o ^ n u t î i a ^ u ^ î

T I U ^ Y a ^ U O C ttA T A O C U V n v lC (sir). t C j t f > ï1 V iG T t 'ï 'm “ )A

n u M t t t . t ^ u v m t v u c ' ï ' t t A < ' î c 3 . n o 'ï ' u j -h w n

4 C A Î D O 't ' t t u u o c j j . c a & o ^ î i t t A t o n r

â c ^ JU J iY W ' K l N O ^ A t N N lfc £ > 0 0 'Y ' . A ^ U O T ^ îl*2£fc V\SAf>

^Q U Jît E3ULtV1tCUJiV15 tt^ O 'Y 'U JU j t C ^ W T Onf'fcYMGTOTsVl Î IA Ï1 A

r K t o r t , ç ^ c v w o ^ r \ t v t m i u r ^ n m o i A f i o c 1’.

1. A. corr. : ^AfHO^AfiOC du latin ch a rtu la r iu s . — 2. A. écrit A^O'ruml^- — 3. A. ne traduit pas ces deux mots. — 4. A. : ntjmv — 5. Le premier e est ajouté au-dessus

de la ligne. — 6. A. : rnrujy^ mionApioc*

et.lient à l ’école avec lui et qui voyaient la science que Dieu lui donnait ;

tous ses condisciples s ’ inclinaient devant lui.

L o rsq u ’ il fut rempli de science et de sa g e sse (scz-pix), ses père et mère

le mirent entre les mains d ’un de Imirs parents (cuyyevtj;), nommé Meneson,

” adm inistrateur (churhdarius) au service de G eo rg es , qui é lait éparque 4

(£7rxpyo;) au p ays (yûpy.) d ’ E g y p te , afin que le jeune Isaae devint secrétaire

(nolttrius), auprès de lui.

Pendant qu ’ il fut dans cette place, il mena ouvertement la vie (fsCo;l

monacale (pvayo;); récitant d ’abord les psaum es (ÿy-lpiç) par conir (xt:ogz? ‘>?,;),

jeûnant (r/iGTeOsiv) ju sq u ’au soir tous les jo u rs , assidu aux syn a xes f<7Ùva;i;l,

portant ('popsî’v) en dessous une tunique de poils, et par-d essu s eelle-ci un

vêtement, splendide.11 arr iva un jo u r que le gouverneur (xpyiovj appela M eneson: il voulait

faire écrire une lettre (i-'.'7zol-/i ) urgente (ivxy/.aîov), et celui-ci était le premier

Y.

Fol.

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308 MINA. — VIE D'ISAAC. [10]

o t o ^ n ^ o c m n A T a ^ u & o îi V>en onr

O n r o ; > Ê T A ^ J u i o n f ' ' Y e t n a î n O'Y1 i c a a k . a ^ u j e î i ^ . s& e

Ef>E T T E K C a V ) ^ U i î l . Y 1 E * 2 S A ^ *2£E ^ E Î U U A N . E ' I A T U A ^ O ^ T

N A 'Y ' E f > 0 ^ . Êf>E T 1 E ^ £ > 0 O K E U . A ^ E ^ C n T U J Ï 1 A £ > Ï > A ^

5JL^ 7 ? M^ 1 t ^ O ' ï ' A & v 2 i A T i 2 i . N A ç ^ E Ï I n o n r ^ o U T H G ? \

ECJ7ÇLU 3JL3ÜLOC.

2 £ e e^ & e onr v t^ o UTTAdc okejul o n rA ^ C A ^ m rm i^ N A C ^ E ^ Ê Y \ 1 C ^ O ? nH . J U K ^ H ^ E n E K O ' ï ' U J j x ) .

E ^ A ^ E f » !à . E N 2S;E V H A ^ U J t t . Ê S & E ÏI " l E ^ ^ m E ^

Fol. 213 o ^ u u . O T O ^ ^><JUC* 9 S E E t | E f ^ O K i U ^ m U Ü O ^ . T T E S& A ^

t t A < ^ . s & e s j i A ^ y E î i a k Ê l ^ o n f ' t t E c r r A i r m A i K o n u - m 2 .

cV^wnc A n n e . m A îi< 5o r e >o c .

e t a ^ c Vd h ^ c . a <^e n c a ^ a u o c e >o <^. c r r o ^ j

Ê T A V H A ^ U J t t t t A ' * ' E ^ E V \ î C ' 1 0 2 nH . Ê ^ A m  ^ O T " C ^ H ' I C .

A ^ p u m ' i e Vd ï >w i e t s ^ c .

^ ^ E ^ o n r u j « o s e t h a ^ u j î i . ^ o ' r K O ' r î i î i ^ o k o ^ t a ï

u t i a ï ^ h ^ . cn ro ;> jjrniEU ï u ja ^ p o c rr . a?% h ^ u jc ê >e y\\

1. a été ajouté au-dessus. — 2. A. : u u i nKomutt*

des secréta ires . Ne le trouvant pas. il entra aussitôt dans une grande colère.

A ppelant a lors le jeune Isanc, il lui dem anda : « Où est ton m aître? »

Le jeune homme dit : « .le ne sa is p a s » ; et voyant, que sou v isa g e était

triste , il s ’ad ressa à lui comme David le saint au roi d ’ Israë l, eu disant :

« Pourquoi le v isa g e de mon se ign eu r est-il tr iste? Commandez-moi :

j ’ écrirai la lettre ( I m tcAv;) comme vou s le désirez. »

Foi . 213 Etonné de sa réponse, le go uverneu r (apywv), comme (c!k) ‘ pour l ’éprou­

ver (cW / .!.[7 .z^£L v), lui dit : V a-t ’en dans une de ces cham bres (•/.o i t m v V , écris - la ,

ap porte- la , que je la voie.L ’ayant écrite, il l ’apporta et la lui montra. L e g o uvern eu r (ap/wv) ayant

vu la lettre (izio-^\n) écrite par le jeune homme, en fut émerveillé .

« Donc (oïjx'.uv) tu es de cette force, dit le gouverneu r (xpywv), et je l ’ai

ignoré ju s q u ’à ce jou r. V ra im en t (àlvtfû;), tandis que l ’homme reg ard e le

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t i SA VOCATION. 300

p u î ‘X iO 'ï'^ n n o o ^ o n ro ^tc2S:Ett y ^ ît^ o o 'ï ' ê t e u u a t \ a t m a ^ ^ n n a ^ ? e

ê s s e n r tm o n A ^ o c n w fO T .Q 'ï'O ^ N A 'Ï'U EÎ u u o t j H H fO T yte. EnrE^A r AU A n

u u o < ^ n - x e O T O M r t ^ E n e ^ V ^ e n y ^ y ^ e t u ^ o n . E ^ u o - r ^

Ê f> 0 ^ î t 2 £ E 1 E ^ O T A Î ^ . Ett&vE ^ C O ^ M A E T E Î t V ^ W T ^ .

f to m o r t nA^>E nE^so-\- x o t ^ Ê ? o ^ u ^ v r ^ rtc n n A ^ .

E Y E ^ E T s Y l t C . N t t O ^ E ^ N A E ^ d c E 2 £ E Î 1 n E H E r n ^ O T

'T H ^ - .O'Y'O^ rtA 'ï'O 'Y'^^y Edi c ^ i u î n a ^ tte. e p e ^ ^ e^ tnc

EttA 'ï' E ^ A ^ H f i È&0?% U U O ^ TÏ J c e e ü î A n ï>uji. 2 £ e o t 1 T YA ^H ^ Art TE TTOt n i A K ^ f i 3.

A ^ A E A ïtj nsuji-i e*2S:en on ru H ^ y rtu jw ^ .

f t ^ A 4 ™ E ^ A t ^ u u ^ S . EÊvOTs VUE^EUiAC. iC*X:EN

E^V)EN ttttE2S:î. VWO^ o n Â^^?U^*2S: E&0?\ U TtA tA rîO C.A NEC-^O^ dn<^ î\2S;OnC. Tl A^A TTE^O'Y'WJ^.

A'ï ' uuyt n c A rtA<^.‘ o t o ^ a to ^ i ^yA v tcw o 'ï '4 *

1. Erreur de copiste pour A. — 2. A. lil nn EnEM'iiuinr; aussi il se croitobligé de substituer nHpo'r â th jx-j - — 3. Sans doute pour icaac- — 4. A. : m cn o T -

v isa g e , Dieu de son côté (Si) voit le c œ u r 1 »; et à partir de ce jo u r , le

gouverneu r l ’établit comme chef de tous les secréta ires.

Et tous l ’aimaient, tous le chérissa ient (iyzxxv) dans le prétoire (præto-

rium) : on l ’appelait le saint, à cause de la sa g e sse (oo^ia) qui était en lui.

De leur côté (loncov), scs parents le regardaient comme un miroir, e sp é ­

rant (ilx ii) q u ’ il deviendrait maître de tout leur a v o ir ; et ils voulaient lui

trouver une femme, espérant (s7.-£;) voir des fils nés de lui.

Ils ne savaient pas réellement que la part d ’ Isaac était non pas celle-ci,

m ais ’ d ’étre établi comme père sur une multitude d ’enfants.

M ais (iX ki) celui qui avait d istingué Jé ré m ie dès le sein trie sa mère

dist ingua aussi ce saint (ayio;) enfant.

Cependant (tc?//îv) ses parents le prirent par la violence contre (-«ax') sa

volonté et le fiancèrent. * Et ils attendirent le temps du m ariage . Mais (Si) le -

Fol. 21.1 v.

Fol. 213 v.

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2 ^ e j c a a k . î i a ^ e o n r o n o n r m u r Y

u ^ u jo 't . « j o t t sia<^ vse tV^onr'îi. e t ^ o ^ ^ s m t

^ u t n u o n A ^ o c . EM '? ' u ^ u e ^ t s u w d c n*2£ e v s a s a t s O 'ï '

E ^ O 'ï 'A & k . E ^ U J U ) E&vO?s V } E t t T T S E n T A r r E ^ S O Î l e < ^ *x :u j

U U Ü C .

2 £ e y s e^ u e s u y s e ^ s u j 'i se t e ^ u a ^t e ^ o h e ^ o s . ^ e u t s j j j a

U U O Î A U . .

O r o g VSA^SÎI. ^ E ^ 7H î LU' l ÎICU JCj. SE U A T \

se’ c ^ m i . se c o u r ts . se c o r t . se v u . se o ;> s. se w jh ^ s. ê ^ & e

^Yjüle'i o ' it^ o 1 s y i e ^ ? " Y . ^ s i A d s ’i o n r r t^ SIK 'JJT S ' n c o r s . ]~)EN

T S A S É r iE ^ ; . o t o ^ J d e î i y s E ^ N H o n r o n r u a s i b ) w t v t e ^ .

H a ^SSI ON. nSATTOC'IOTsOC E&vO?s. *X:E «^NACSttS

Vl*X:E Y S C ^ H U A :î m E TSASKO CUO C. ^ O ^ E U ) «niNOnO *2^E

Ê^ETEÎIO S ÎS A T ^ ^ O n r^ y .

O 't 'O ^ n A T sS îl OS1 S ^ A n r t H C YSSAVSOC'IO^OC S&UJ u u o c .

2 £ E rSSKOCXJLOC NACSNS. S1EU 'lE ^ Ê T T S ^ n riA S Â . 2^E E’IS^S

u ^ p o n r u j u ) ^ î i a ^ u j t ™ E^ E o -

1. A. : iv i t ' io 'rp o - — 2. Il faudrait hkujEi- — 3. A. : nic^HiAA-

jeune Isaac avait un grand attrait pour la douce vie m onacale ( p v x-/6;) : ce

saint enfant se rappelait le S e ig n e u r s ’écriant dans l ’ É va n g ile ( e ^ Y Y ^ - H ot

disant :« Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n ’est pas d igne

de m o i 1 . »Et encore (tcoXiv) : « Celui qui la isse son père, ou sa m ère, ou sa femme,

ou sa sœ ur, <>u son frère, ou sa maison, ou son troupeau, ou son fils pour le

royaum e de Dieu, recevra le centuple dans ce siècle, et, dans celui qui vient,

la vie éternelle ' . »L ’Apôtre (à-ôo-ro),o;) aussi s ’écrie : « La figure (cr/r^x) de ce monde

(/.icp;) passera , m ais je veu x que vous soyez sans inquiétude 3. »

1. Matth., x, o7. — 2. P assim dansM atth., x ix , 29 ; Marc, x, 3 0 ; Luc, v m ,-8 et xv m ,

30. ■— 3. I Cor., vu, 31, 32.

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13] SA VOCATION. .il 1

O 'v o ^ on *2S:t n ^ as î u & en e t )o e n n t K o c u o c *^êvu

^ T O U t A N T E Î U & A ? s NEJUl '^ E V U U 'Y 'U I A m t C A f> E . ^ Î 1

A T ^ T I A ^ 'J U O T ' NE J 3 E N T I O 'ï 'd m Y V I ^ ^ . N A t ç j A N E & 0 ? ^

A U N E . A ? ^ A E ^ O ?\ V )E N n iK O C U O C N E.

Ü A t *2^E E^E YV^JÜLH^ E ^ U E ^ E T A N U U U J O 'Y ' . E N E J^O O 'Y ' •

Id a t ^ h U E ^ o o n r . o n r o ^ e ^ c o ($n i n I ^ h i n I d y t i ^ . t ^ u i

N C U -icj E '^ U E T E ^ p ^ H O 'Y ' N T E T Y A tK O C U O C . NE3ÜI N E ^ ^

o n r ^ y .

e ? t N A S jyOTT U T Y A l ^ H ^ . A ^ { è& 0?N V )E N C U J U A N"2S;E

T E u a ^ r ^ O C Y N N O T A ^ ÏO C *. ^ ? A Ï Êf>E T N Â ^ O 'Y ' OS N N O TA^M O C

î lA ^ j .

B ^ A ^ U O n r n ^ E T I S A ^ ^ ^ N . O ^ T O ^ ^ C K E A

T Y E ^ O 'ï 'A & k . 2 £ E U Y N C H O X E T E ^ E ^ E T l W T U m Ê ^ O ^ . A«-\i

È & O ^ V^EN T N Y T ^ E T U Ji^ O N . A < - ^ E N A C J E T lE ^ V ït . A ^ U J U J Y N

]"> A T E N N E ^ i o ^ . N ^ A N K O 'Y '" ^ N E ^ O O ^ P .

\ l< 3 'JJO rr *2vE T l A T ï ^ À r A Y YA N 3ÜLUO^ YVE E n r ^ N O U ^

î l A t j . E ' Y ' E ^ O ' ^ *2S:E JÜLHYYUJC N T E C J E ^ A ^ O 'ï ' U J N ^ E & O ^

1. Lapsus évident au lieu de vuEnAp^oc- A.

E t Je a n 1’apôtre (à~dc»7fjao:) dit aussi (tczaw) : « L e monde (*og[aoî) p assera ,

avec sa convoitise (sitiGu[ua). Mais celui qui fait la volonté de Dieu vivra

é te rn e l le m e n t1 . » Et encore : « Tout ce qui est dans le momie (y.6ay.o;), la

convoitise (èmOu^ia) des v eu x et la convoitise de la chair (Gzpïi), choses im­

possibles à atteindre dans leur punition ", tout cela n ’est pas île Dieu, mais du

monde (/.dcaoç)3. »

’ Voilà ce que le ju ste médite (us'XîTàv) tous les jo u rs ; et il se décide en *

son intérieur à abandonner la vanité de ce momie (/.og .q:) avec ses préoccu

pat ions.

Su r ces entrefaites, G eo rges l ’éparque, dont le jeune homme était le

secrétaire (im ln riu s), quitta son corps (cû[7.a).

Le go u vern eu r (apyuv) étant mort, comme le saint trouvait l ’occasion

F o l s u r.

Fui. 21'i r.

1. I Jean, n, 17. — 2. Peut être : u qu’on ne peut punir autant qu'elles le méritent. »— 3. I Jean, 11, tG.

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* Fol. : v.

* Fol. 2 v.

î\V)Uowl. e ' ijüoyi eVjo 'ï ' n

E v u A rA ^ cm .H o m o n e^>e n a s u j o v i u t i a ^ w ' Y . a < ^ s Ê & o ? s ] o e ï i w s m

N2£E v u aîsO 'ï'. s c a a k . u h e c ^ a c ;7' ' nw Ê T E n o 'ï'^ÊEUS.

ftt^ y E ÊTTS'l'JUO'ï' E^tnTAÊi ÎT1E ujSW'l. ^ A S Ê *!O T

« j o n n V ^ w n ^ ! . n s & E ^ A n ^ u a ^ o c « A r r E ^ o c E ' ï ' O ' ï ' A Ê i

VnE t*lE HAS NE S IÏU O ÎIA p C E1CUAJ>UJO'Y'n.

M a s E ^ A n T E ^ C T A n P ^ U J i N m m O T C A f E . b ) E N r u s s e s m E

'Y a ^ e 'i h 2. e t ^ a i Î3 A ^ u o n r m w c n c h o 'ï ' 3 n s& en . V)EN

l'i yiO'ï'CUJiUA. E'Y'E^ç^ETVnSC EYISUJO'Ï' EttNA()UJf>TT NUJCnf1 E&0?s. K A 1A ElcV^ViOT'I-r

2£ e 4 SC2SE TEHCiS U K A ^ NEUA<^. TEnîlA dS'JJO 'ï' « E U A ^

o n -j-G ' 1 A ^ S :> * K t E j i j s w n . A ^ 2 £ u u ^ U ^ J J l O N ACnVi^M O N.

u ^ ? A nsE^^puEnns E^rtA H E ^. a & & a ^ a ^ a >sa c ttsvi^ec

^ t i e ^o c . c n r o ^ N ^ v ire n ru E N o e m E 'Y ^ a t '^ a E^onrA Êi

m E A ^ ^ A U A K A f l0. .

1 . A. omet n V } m < - 5- — 2. A. : t a l e t h - — i l . A. : c h û t , omet n - — 4. A. omei 2 S.E- — 5. Le î a été ajouté au-dessus de la ligne. — C. A. ajoute oc pour rendre au nom son air grec.

qu’il désirait (stïi6uj/.sîv), il sortit du prétoire (præ torium ), s ’en alla dans sa maison, et fut chez ses parents pendant quelques jours.

Ceux-ci le chérissaient (àya-âv) et l’exhortaient, craignant qu’il ne (p^w;') disparût de chez eux, voyant la grande ardeur qu’il avait pour le bien (zyaôôv).

Enlin (Xoitvov) sur ces entrefaites, le jeune Isaac partit de la maison, sans le laisser savoir à aucun des siens.

III. A S cé té . A T e re x o u ti . •— 11 s ’en alla vers la montagne sainte de Scété, où demeurent des chœurs (ycp6;) d’Anges (âyyeXo;) saints de Dieu, qui sont les moines ((/.ovayo;) bénis, qui crucifient (cTaupwvctv) leur chair (czp j dans les souffrances de la vertu («torr/f), portant la mort de Jésus tout le temps

i'* dans leur corps (o ü p ) , ’ dans l’espoir (H k '.ç) de la gloire qui leur sera mani­festée, selon (/.axa) qu’il est écrit:

« Si nous soutirons avec lui, nous recevrons aussi la gloire avec lui »

1. Rom., vin, 17.

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[15] A S C E T E . 313

iDa î ÉTA^E^ETUCKorvoc e^ v\02^c c a l êo 'ï '^ u jiu i r\t

E^O 'Y'A ^. ^?A i E 3 NA'Y' E Ç jAïlduuf Y\ E&0?%.

U n A tJ t tA T !KE ETHÂ?%0'ï' E^JO'ï'A&i. H X t ruV)E?\?%0

A & & A ^ A ^A fM A C . E tjn H O T Ç ^ ? o tV - A Y1( C O'Y'UJitt

rm t^& A ?% . a ^ n a t r t0 'ï ' c^ c t e ^ a ^ ? e .O t ü ^ E lA ^ r iA T tT lA m H îr» Û Y ÏA f a *k o E o n . a ^ e $>

ÉU A^yuj. At^uauj e & 0?n E ^ ^ u a XJLUOC.

7$ E U^?ï>H*Y £T A'Y'E^Ï'UJiJ'Y 2 r iX E NEK^&kHO'ï'î \\6c.A'Y'WJUJK V\7SE ÎIEKUOKUEK E U A ^ j^ .

^ UJC t^ c o d r t i rtV ^ v» n Y^h t ^ . r t^ E ™ V}E?v^o

e ^ o ^ t a ^ a & a (S(V) ^ A ^ A fM A C . *2£e onr J>Af>A t a e ^ n a u j u j ™ 3

UTTAIA^O'Y' -r

C a TO T^ A 'ï'^ N ÎA T f^ E&O^ J>1TEÏ1 O nTArrE^OC VITE

n d c E ' ^ U J UUOC.

2 £ e ^ vititie a rvdc e ^ a m^ e c ^ e 4 h a k r to 'Y 'm u j^

f>OÏ1 E^O'Y'AÊ*. ETE TYAiÂ^O'Y' r\E ETA ^Î J±)Af>OK.

1. A. : —■ 2. A. : E'io'irEpHiiy^- 3. A. : nE'iuAjyiunw — 4. A. Cod. Ep^Apl^ECTE.

Étant allé à Scété , il habita le m onastère (pvxcr/ipiov) d ’A b b a Zaeharie

d ’excellente m ém oire, prêtre (Tvpec&mpo;) et hégoum ène (r,yo'ja£vo;) de la laure

( Aa'jpy.) sainte d’A b b a M aeaire, qui devint évêque («vie*otcoç) de la ville (t.qI i;) de

S a is : un homme saint, qui eut des v isions et des révélations.

Lorsqu e le v ieillard A b b a Z aeharie vit le saint jeune homme venir vers

lui, le S e ig n e u r lui ouvrit les y e u x , et il vit une croix (577.1106?) m iraculeuse

sur sa tête.

A la vue de ce prodige incroyable (7uy.pÿ.Soiov), il lut grandem ent ém er­

veil lé , et s ’écria :

« De même que tes œ uvres sont gra n d es , S e ig n e u r , tes vues sont sou­

vera inem ent profondes '. »

Et tandis (ù;) q u ’il se dem andait en lui-même ee que deviendrait ce jeune

homme, h; saint vieil lard A b ba Zaeharie eut une révélation soudaine d ’un

ange (ayys).o;) du S e ign eu r , qui lui dit : « Voici que le S e ig n e u r te donne

(&5pov) une grande g râ c e (yapîÇscOxi), dans la personne île et* jeu n e liomine

1. Ps. xci, G.

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* Fol. r.

* Fol. ‘2 r.

iP a î r A f rto 'ï'M A N tC 'Juenf' r m t t c u j i c n r 1 m t

215 n y z . c r r o ^ u ^ a ^ a ^ h c r m t t m c K o n o c - r

H a ï *k e t T A ^ c o ^ u o n f ' Ù T ^ A r r t ^ o c r t s s t

y n j3 t?\ ?\ 02 È^O 'ï'A& u A C ^ A u ji èjÜLA^y<JU.

B T A ^ t y u j i m !K E l ^ A ^ O ^ C - J l X Y I l V ) £ M s O E ^ O ' ï ' A & l N A ' Ï '

r r t e ; > o c r ï \ a ^ c a *2S:î n e u a <-j e ^ & i e m c j c r ï ' ^ A t . c a t o ' i ^

A ï - j c r r o ^ n c - j è ' i E ^ t n o ' ï ' ^ . t ( ] p u A N O ' ï 'A r A V ï W T O C m A ( ] .

2s e ) 3 A ^ o n ^ . j y A m t c j t u . t o n r v t t . è ^ t ^ t

N trU O ^ Û.THÂîsO'ï' NAAt<-J. 2SE UVmOC (s«>)\ n O T 2 î t U ^ V ^ A ' l O ' l ^ . O T O ^ r t '1 0 ' ï ' t ^ n t ' l ^ U J O ' ï ' Ù l l i U A

èüO'ï'A&k E ^ & lW 'IC J . 2 £ t r t t T ï ^ t ^ O Yïfc è c j o i

r t c < j u n t u A ^ y u j .

B h a t \a s a ?%o ' ï ' s è n t ^ t « o ' ï ' * Y t ^ o n o v i è m «

û n s f «j u i i s . A - r ' x o c n a <-j u ' x t N t r u y H j > t u u i f ^ u i . ■ x t a

YïtriSUJiT t'IXO S.

T ü T t A T I S A ^ O 'V A ^ ^ U J ^ E Y l^ J U J l Ê ' Y ^ t ' ï ' m f n t

T I S S U S - A < ^ U i ? ^ V IC U JO 'ï '& vtM . A<-pA?%OC-J Ê ^ U J C J

A ^ î t K O T .

1. A. omet ce mot. - - 2. A. : w V je î^ o -

15 qui vient vers loi : car (yâp) il sera pasteur des brebis du Christ , et * patriarche

(ir7.Tpiapy/iç) des évêques (iizîcwx'jç). » '

Instruit de ces choses par l’ange (âyyE/.oç), le saint, vieillard eut une

grande joie.

A p rès avo ir été près du saint v ie il lard l ’ espace de trois jo u rs , il parla

avec lui de sa sécu r ité ; celui-ci l ’en voya aussitôt à T erenonli , dans la

demeure d’un de ses am is (àya-oTÔ:), pour qu ’ il restât près de lui ju s q u ’à ce

q u ’il sût ce que les parents du jeune homme feraient de lui : il cra ign ait q u ’ils

ne (pi'-rcu;) le trouvassent près de lui, et q u ’ils ne lissent du mal à la sainte

demeure à cause de lu i ; car le vieillard était un homme d ’une grande

notoriété.

Le jeune homme, étant allé à T e ien ou ti , entra dans la maison de sou

hôte; ses fils lui dirent : « Notre père est parti aux cham ps. »

A lo rs ( t ô t e ) le jeune homme s ’em pressa de monter dans la g ra n g e , prit

une charge de foin, la plaça sur lui, et s ’endormit.

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a e j A J U x n t Ê T A \ E & 0 ^ ) 3 E U T K O î. ETTE^

f A N T U O 'Y 'T I^ E C ^ 'Y 'T E f OC TTC. E 'Y 'E ^ X JlE iJfE

) 3 A f O < ^ Û T E Î1 O ^ U H ^ J . 2S;E A ^ j y u x n * N O U O ^ O rV lT H C .

E A T ^ A ^ O ^ j E f A T < ^ Ê Y H & V m A Û T E 1 KH O fOC Y 11A C E & H C .

a t " ^ o n n u ^ jy rtj^Avy îia<^. e ^ & e l O U o ^ o r î A u n m A ^ .

6 t a T r m ^ E c B i n m E f o c i e t ^ u -m e & o ?% V^e u t k o i . a < ^ a

^ iu a Êl^O'Y'n E T U O 'ï 'O n ^ . ' A<^£>ua^ EYljyujn È ^ jyE 'Y 'm . *

•2SE h t e ^ ^ onn^yo^ ~ n c m î i ^ e ^ . A ^N A nn è’m j y o ^

nCUiO'Y'&kEîl. n 'J A ^ V JO T l Ê’nt '^O 'ï'. Êf>E T\T,Y'T\OC

U O T C n A T fO C . î to n n u a m s ^ ï ‘2S:UJl< . ECic i ' E&k >H*2S::!n o n n u a m s e & o?\.

G t A ^ U A 'Y ' 2 vE E T A IO T V IA C S Â 1 N2S;E invnf>EC& k'Y'

T E ^ O C A ^ W U T ' .

Q 'ï 'O Ç j E l A ^ j i Ê ^ n S A T ^ . Ê î t A n n E T T ^ a J î s O 'Y ' E ^ O ' t 'A Ê i .

A ^ ^ y E îl^ 0 jS.E ÎW OK onn E& O ^ tfuaft TVA^JH^S. A ^ T A U O ^

E ^ E T t A N T E TM£><JU&.

1. Le copiste a écrit ce mot deux fois. — 2. o t est écrit au-dessus de la ligne. —

3. A. Cod. cl^spHX. — 4. La première lettre t a été ajoutée au-dessus. — 5. A. ajoute un n : A<-puuum- — 0. A. écrit

Il a rr iva , quand l ’homme lut revenu des cham ps : son nom était Jo se p h ;

il était prêtre (^pscêv-rspo;), et beaucoup attestent de lui qu ’il fut confesseur

(ôjAoXoy/;T-/;;j, qu ’on le fit com paraître au tribunal (ir^y.) de l ’ impie (icîZr.ç)

C y r u s 1 , q u ’on lui infligea un grand nombre de coups, pour la confession (ôjjw^oyta) de la foi.

Quand le prêtre (irpEc&jTepo;) donc fut revenu des cham ps, il mit son ànesse

dans l 'étab le, " et s ’em pressa de monter à la g ra n g e , pour donner à lYmesse *

une ch arge de foin ; il v it celle qui avait été placée sur l 'enfant, portant une

forme (tû- c,;) de croix (gtxuso;) lum ineuse qui lançait des éclairs de lumière.

A la vue de ce spectacle (ô- txg:*) m iraculeux, le prêtre (-psGêv-rspo;) fut

ém erveillé.

Rt étant allé observer et voir le saint enfant, il lui demanda : « D’où es-

tu, mon lils? » Celui-ci lui apprit le sujet («t-rîa) de l ’allaire.

l ui. -15 V.

l ui. ->i:» Y.

1. Cf. I>. (>., t. I. p. 4U1.PATR. Oli. — T. XI . — F . :{. L’I

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310 MINA. — VIE D’ISAAC. [18]

. r n A ^ t u u m A ^ cn r.

È^UJIC tt^^UA XJLUOC. TTCUOnr UTT()C. fXlfcN 1 T A ^ t

û t \ w u h s . o n o o ^ r i A ^ m ê ^ t r t n o n o A ^ t o n r c u o n r , r t t u i

o n r^ t^ v j^ . tn ro j> À r t s l ^ t î ^ o jJTtf>£C&nntf>0C.

Jd a ^ o^ « j> a « £ ;> oo t\

l l A f t m A M o t w c a ^ s è ^ t r t n s t ^ o o n o . ê t a r n  ^ c n o

SCAAK \ ) o t n ntt^WS. TEUrtATAJÜL^ntrt ÊnS2^UJiK

t n o u j i c n r u ^ p * Y .

Gt a 'ï' k ^ ’Y *2vE vtcuaej rt2S:6 È n E u n o x ^ tU L ^ .A<^^y»JJir\s ft2S:E cnrrtsjJj'Y v\f>ms. r t t u ox^w&kS tN Aujuucj.

Q n oo^ A nonr^AJ^S «JUTTS îlUJicnr ÈnAnOUE^yT

n m o r tA c n v i^ o n ^ v ^ cn o . u n o T ' ^ t u ^ . a t m e ^ s h t .

tnoK 'JJ’Y ncuac-j . o n o o ^ u rto n o cn rcm ^ c-j' t^ujono. v\2£t r t î j^ t^ ^ o s 3 t^onoA&k.

Foi. 216 * G t n 2 ^vï n c n o c T ' r t m H A 4 *2v t ^ a s . t T ' ^ t r i V ^ c s è ^ t r t

no'Y'6f>vio'Y\ t ^ o n o n A ^ u c n r j> a Nlt'nW'Y'JJti A 5

1. h a été ajouté au-dessus. — 2. Sic. A. : v in o 'r o x o n g ^ (Cod-, n n o 'rcm g cj) . —3. A. écrit m V ) e ? ^ o - — A. A. corr. : c n n t H t t E i A t e - — 5. A. lit ;>? j H E n i u T U i A -

A lors il prit la tête de l ’ enfant, la ba isa en disant : « L a bénédiction du

Se ig n eu r est sur la tête du ju ste 1 », et encore (^«>tv) : « S u r leur tête v iendra

l ’é loge avec l 'a l lé g r e ss e " », et le v ieillard prêtre l ’ eut près de lui pendant

quelque temps.IV . L e s P a r e n t s . — Ram enons le d iscours an jou r où le jeune Isaac

partit de sa m aison, nous vous apprendrons l ’ issue pour la g lo ire de Dieu.

Ses parents l ’ayant cherché et ne le trouvant pas, ce fut un gran d deuil

avec des larm es fréquentes.

A p rès la jo ie prem ière, c ’était la tr istesse. Ouaud ils eurent exploré tous

les monastères (pva.<7rôpiov) sans le trouver, ils vinrent à Scété pour le cher­

cher. Mais les saints v ie i l lards se g a rd èren t de le leur découvrir.

Foi. 2ic * Car (sTvatâvi) c ’est leur coutume (cruv/^ua) de supporter la peine les uns

pour les autres, pour se délivrer mutuellement des convoitises (siriQu;/.'») du

monde ( « a p c ) , m ettant toute leur industrie (<nrou&Y)) à accom plir la parole du

1. P ro v . , x , G. — 2. I s . , x x x v , 10. e t i.i , 11.

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[19 S E S P A R E N T S . -il7

TNKOCJUIOC. î n O T C H O T M T t t f C .

u r t C A S S î i r n s c u - n v ^ e& o?% .

2 Ê E U U O î t T T E ttH A A C E T A S Â r A T T H . Î O E tn O A t 1

V r i E t - ^ 'Y '^ W Ê*2S.En m < ^ y ^ ? W f > .

E T A n o îtA n T *ke ûs&e î\e<^so^. 'KE ù n o n r o n r o n ^ ^

Ê^'JUO'ï'. AnrjyE rt'JUO'ï' E ^ A K O ^ . Ê^AT<^ u n iA ^ W E T K C K O

TTOC. A T H ^ U O C j ÊT T i^ U jÇ i. ET A<^E ^ £ 0 ^ Û 2 £ E T l i A ^ W

e t h c k o t t o c . t s e r m r \ < ju c m o T i ^ u E " Y E E c n o c t A . o n o o ^

m O 'Y 'E ^ T lE T ^ u u O 'Y ' U T T Ï U A E-ttO 'Y 'A Êv.

a ^ o n o u A ^ r t n o n o E n s c T O T s w Ê ^ y s m . 2S:e ^ i « a r m c n o ^ A t ^

C A r s E m m u<^M A f>o.

E t A ^ N A T " 'K t Û2S;E T ïî^ E T ^ O Ê iîO 'ï 'A ^ A & & A ^ A ^ A

fM A C. E N S S S O p S X 5V1E T T Ü àJA Ê iO T sO C . A ^ C O T T tC 2 Ê^yETT

« K n o n ^ m o c 3 ê ^ o t e è t h î < « î i e ^ k a .

‘I à CA.^E NKECOn. E<^2£;<JUK Ê£iO?\ UTÏCA'X:* Û T ISC ^T H ^.

2 £ e ^ p « E^NA^yETt CnTA^OT1 Ef>0< Ù T t A ^ t t ^ V^EW

T I A ^ Î I . A t tO K T\E E T E ^ ^ y u A T t U U O î .

1. La lettre rr est au-dessus à la fin de la ligne. — 2. A. écrit A ^ c o n n c- — 3. A. corr. : KUfk.'mtoc-

Sau veur (cwt/îJ : « 11 n’ est pas d 'am our (ùyiim ) plus gra n d que celui-ci :

que quelqu ’ un donne sa vie (^/;4) pour son ami '. »

Ses parents, voyant qu ’on ne le leur découvrait pas, s ’en allèrent à

R a k o t i2 près de l 'a rchevêque , et lui apprirent l 'a llaire. L ’archevêque, c ra i­

gnant que (y.-/i'-co;) ils n 'inform assent l 'autorité (sço’jctz) et ne fissent du mal à la

demeure sainte, envoya une lettre ( s ttwtoàvi) à Scétc pour q u ’ou ( ïvx) ne le

la issât pas à l 'ouest du lleuve.

Le sainl v ie illard A b ba Zaeh arie , voyant les em bûches du diable (Siâ€oXo;),

préféra d 'accepter pour lui des milliers de d angers (y.wïyvoç), plutôt que de le

livrer de nouveau à ses parents selon la chair (x?-* capÇ), accom plissant la

parole du Sau veur (çcorr's) :a Celui qui reçoit un enfant comme celui-c i en mon nom, me reçoit moi-

même \ »

1. Jean, xv, 13. — 2. Alexandrie. — iMattli.. xvm , ü.

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318 MINA. — VIE D ’ISAAC. [20]

' A t û n s A ^ c n r . t ' x u u ' ^ t t Y ^ e & c u ji

î t i e n m o r t A ^ o c . A ^ n t n r ' Y è o n r A S î m E ^ j m A ^ Y n w c . e y s e <^

♦ Fol . 210 f A î l Y\E A ^ f A A U . è o n f ' Â C K n n H C 1 TSE. VSE2 S:A<^ N A < ^ . * 2 £ E

n ^ r i K d s U T t A S A ^ c n r . u A j y t n a k t m ^ o n p j m n A U A ^ o .

u j u a r n n u a ^ t v i ULULAIT. U J A T E n d c ^ u _ r ? Jü L Y t^ H T r m E ^ C r ^ .

o n n o ^ j " Y r t A o n r ^ ^ T i î i c a - m m o n t ' .

^ n o n m o n r ^ o n p ' A t a t ^ e î i u a o n r . k a t a h a ^

*2^ o c v i u a o n r t i ^ s e n o n r M u j r i . Ê ' iA n r ^ y u j i r M o n r r t V ^ t r t w s

n u a o n r e t e u l u l a t ' . n t m A H ^ y î i E ^ o o n r u j a r î i A & c y i .

â ^ C A 2 S:S N 2 S:E E ^ Ü T A Î i Ï C A A K . Î1 E U T ltV ^ E ^ ÎsO

A & f > A A J U l . 2 £ E T ^ r t K AJULtnP NEJUIWS « ) A N A S C T ^ . m A O T O

ê ^ u a o 'Y '. 2S;e o n o w s A s ^ y T E U L O ' ï ' o v i ^ n E ^ u ^ o n r . c e î i a a s t

H f E U ^ E A r t .

B t a n s h j E ^ ^ o A ^ f A A U . c ^ n E U L E n a s m o n t - j î i s c a a k .

A t J j E f U K A ^ È U A ^ y u J . E ^ U E T M TSE A n S A ^ O n r

t n n u j n 2 E c j ( y r < ju * y Ê ^ A ' i o ' i ^ e & o ^ J ^ e î i 'Y '3ü leti

U O Î I A ^ O C . E ^ & E r t S ^ 0 2 S ; ^ E 2 S; E l A T i t ç j F ™ E 2 £ u j c ^ .

1. A. lit ackithc et transcrit a c k h t h c- — 2. A. lit o^rum-

Y . Y k t v r e . S é j o u r a P am u io e t hans l a f a m i l l e . — A y a n t r a s é la tê te

du je u n e h o m m e , il le re v ê tit de l ’h a b i t des m o in e s ([/.ovayô:): il ap p e la un de

ses d isc ip le s (pÔ-/;--/)';) n o m m é A b r a h a m , qui é la i t un a s c è te (otçioiTYiç), e t lui dit :

* Fol . 210 * « L è v e - to i , p re n d s ce je u n e h o m m e , v a - t ’en à la m o n t a g n e de P a m a h o \

et re s te z là , ju s q u ’à ce que le S e i g n e u r to u c h e ses p a r e n ts , e t j e v o u s e n v e r ­

rai c h e r c h e r . »

Ils se le v è r e n t et p a r t i r e n t , c o m m e (x.axa) le u r a v a i t dit le u r p è re .

Q u an d ils fu re n t re s t é s d a n s c e t t e m o n t a g n e un c e r ta in tem p s j u s q u ’à six

m o is , I s a a c le sa in t dit au v ie i l la rd A b r a h a m : « L è v e - t o i , v ie n s a v e c moi

ch ez m e s p a r e n ts , p o u r que je m e m o n tr e à e u x ; c a r en v é r i té , si je ne m e

m o n tr e à e u x , ils ne m e la is s e r o n t p a s l ib r e . »

L o r s q u e le v ie i l la rd A b r a h a m e n te n d i t ce l a n g a g e d ’ i s a a c , il e u t une

g r a n d e p ein e de c œ u r ; il p e n s a i t que le je u n e h o m m e o u v ra i t so n c œ u r , q u ’il

v ou lait a b a n d o n n e r la vie m o n a c a le (|x.ovay&;), à c a u s e d es a fllic tio n s qui é ta ie n t

v e n u e s s u r lui.

1. Quatremère a lu l’anaho. qui a été identifié avec Benha.

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T o t e a 1 CA*2£t n t u ^ u u o c . *2S:e

UT\Ef>Ef>KO'Y'*2S:i V^EN ttî^ O S S ^ E S S . CCV^WO'Ï'T T A f

TSE Tt^O*2S:^E5S:. e T ^ tm O U O n H . ’Y ^ 't'T lO

u o r m 2 ^ t e t ^ o w u h . ^ s y O K m v i ? . o ,v ; > t ? v m c . ^ ç > E ? v n i c

u n A c d t jy m t.'^ÎIO'Ï' 2^E YTAUEÎt^T ttCOÎI. U A fEN E^T'TÎO U .EW lN

UT1 A lK O '^ ^ ttCVIOT'. S&E O W S CcV^WOnn. X t ETE

T\OC U Eî UUOCJ. ^A <^\ x & ua îtA<^.O ^ ro ^ y\A ^m cV ^ w o ^ n 3. *2£E vtA^yw^t tc*2£E a k î

EEf& <JU K U T \ d c . 1E C E & T E T E K 'V '1 * 1 E ^ A m y t ^ A C U O C 4.

' C cV ^ H on n *2£E A f ü k O K i u ^ m u u o i ^ * Y . onro£>

 flE U Î ÊTTA^WT 5. A ^ E ^ T E U t ^ O K l U A p n Ü U O K

î\^yo^>y\. w ^ c ^ r tA Ê u t ÊTîEîtuEt tV ^onru e ^ o cj.

W&\ ’A t îtEU îtH ÊTOÎtS U U ^ O T . A^S&OMO'Y' îtA<^ ît*2£E

T ttV )E ?s2 \ 0 Ê ^ o n r A & -r

1. A. omet ce mot. — 2. A. ajoute e : eot' ^ e^ tiic- — 3. 11 faudrait cc^ h o t t -4. A. : nEifACDLOC (Cod. mpACiioc). — 5. A. <vp e j u e n A g m -

A lo rs ( t o t e ) le v ie illard lui parla et dit : « Ne sois pas pusillanim e dans

les afflictions, car (y*P) il est écrit que « l ’affliction produit la patience

« (û-o^ovr;); la patience produit l ’expérience ((W ap) ; l ’expérience, l ’ espérance

« (s l- î ; ) ; et l ’ espérance n ’est pas c o n fo n d u e1 ».« E t m aintenant, mon frère bien-aimé, soyons patients (urco^f/siv) pendant

ces courts instants; car en vérité d est écrit : « Celui cpie le Se ign eu r aime,

« il le fo rm e 2. »« Il est encore (t j& w) écrit : « Mon fds, si tu pars pour servir le Se ign eu r,

« p ré p a re to n Ame a u x é p re u v e s (i7£;pacy.o:)3. »

' « C ar il est écrit : « Éprouvcz-m oi (iîoy.tiAz'Cstv), mon Dieu, et connaissez *

« mon cœur l . « S i Dieu ne t ’ éprouve pas d ’abord, comment saura-il notre

amour pour lui? »Ces paroles et d ’autres sem blables furent celles du saint vieillard.

Fol. 217 r.

Fol. 217 r.

1. Rom., v. 4 -5 . — 2. Prow , ni. 12. — 3. Eccli., 11, 1. — 4. Ps. xxv, 2.

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nr&t YTÎA^O'ï' EttOnrABï ÎCAAK ECJ2£UJI UUOC. 2£E KA?%<JUC UEN A K ^X& uu NVil. ^ TTAÏUjit

E-e-onrA^ -i-

O'ï ' u o r to r t èdo'æ i ï i c <jui (. a ^ ? sa E u on r

E2£EN < ?f>AN UYTEndc 1WC W ^C . ^?A î Ê T A l^ A

m & E ît n c u j i . o n r o ^ a ï o ^ a ^ i 2 r tc u a ^ . Ê^yuayt ^ n a e ^ v ï e

UTlvyA U T ^ u Jn Jd ÏIEN E^. E&0?% £ }n E N I t ^ U H A r A ^ O C 3.

B t ACJCUJTEU !KE ÊrtAS N*2S;E ytiIq e ^ o . v tio it-j u t u a ^ onr A ^ A v y s ÊU A ^yuj

T oTE A T T ^ O T ÎI O T UTT& OnOCOTT. A'ï'UOjyS HEU

VIO'VE^HO'V. E T E fU E ÎsE n A îl Jd EN TTCA*2S;1 U ^ p ^ . ujATOnP

^ p o ^ t m i u i 4 u m A ^ o n r .

M e onrort o n n o v ïo c vite î i e ^ ïo^ . c a ^ o^ u n s n m i .E^*yOVl NS&E O^V^E^^O U U O N A ^O C . A't'SÇUJU^i

ETtnOVtOC VIE A ^<JUTTT V\E. A^ujOTTO'Y' !KE Ef>0^

V)Eît OV^Avyî. UEÏTlOi UTTE^CO'Y'UJNCnr.^ < ^ £ « < -1 N2SE THÂ^OV 1CAAK E«-j*2£<JU u u o c . *2S.E

1. Lire hcujk- — 2. A. écrit AïonrA^r. — 3. A. : uAnArA<*oc- — 4. A. : tn n iu i '

L e saint jeune homme lsa ae lui répondit en ces term es : « Tu m ’as donné

une bonne (/aXS;) leçon, ô mon Père saint. Non seulem ent (où aovov) je suis

prêt à te suivre, mais aussi à m ourir pour le nom de N o tre -S e ig n e u r Jésu s-

Christ, pour qui j ’ai tout quitté, pour m ’attacher à lui, m oyennant quoi je

me rendrai d igne de la vie éternelle, par sa bonté (àyaf)6;). »

A y a n t entendu ces paroles du jeune homme, le v ieillard eut une gran d e

jo ie .

A lors ( to 't e ) ils se levèrent tous deux ensem ble, et m archèrent l ’un avec

l 'autre , méditant (y.û.erô'-j) la parole de Dieu, ju s q u ’à ee q u ’ils arr ivassent au

pays du jeune homme. .

Il y avait hors du b o u rg uu endroit (toV jç) appartenant à ses parents, où

habitait un vieux moine (y .ow /ôç); ils logèrent dans cet endroit, le soleil étant

couché. Le vieillard les reçut avec jo ie , cependant ( .évrot) il ne les reconnut

p a s .

L e jeune lsaae l ’in terrogea en disant : « S a is - tu , mon P ère , si on a trouvé

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A K tu s tïasuji- i *2£t a t ^ u s îu c a a v : n m o n A f s o c . A ^ t

ç>0‘Tv'JU *2£t 3JL 7M Ù n O T 'K tU ^ . O^TOÎt O'Y'Nljy'Y NçjM&S

V^en TIW UV^A^CnT -f* K t r A f s e n t î t

t&O^» 1 C t t ^ W ^ Î .T o T E A ^ E ^ O 'Y 'U J Y t t Q S A ^ *2£fc A ÎI O K T^t i C A A K . Ê T A ^

UJUJITN 7\E V^tîl 0'T '’1'JJ)JL'1 2 T^l^fcT^O XAIAOÎIA^OC.

j ü L t î t t r t c u j iG A ^ tn ru ju jn u u ü ^ . c n r o ^ *2£t

UrSE^TAJÜLtH t o 'ï 'o n o 't 'C 't 'rrts iM G î a t e thaîsO 'Y ' j c a a k . o't'tKSA

s<.uj(rt Y\t è m ^ A n tie ^ s ^ c m t o c . ècnr^u ^ns n t

V )A n^H û ^ 7*Ÿ . cn ro ;> rtA < -^ M Iq a s ^ u jo 'Y' « r t t^ o 't 'r r t r tM C y\t rto^^\ At-^ u j a ^o^ .

Q 't ' O ç j è 'iA c^ îtA 't' a ^ a ^ s êju iau ju *. a ^ c a s s ^

n t n A ^ n*2£ t 4^ m s c a a k t c ^ 'x u j i m o c . *2£ t

tC*2S:t A t * 2 £ m t î t o n r ^ U O T Û T ffcK U -e-O . i t CA*2£S 6*2S;u^

r t A ^ t r t n a i o ^ . ^ l i i A r n o ' t ' u r i t J u r i A ç j r t o n u o t .

Q 't 'o ^ tT A r n ^ tA K u u r t i A^CA*2S;t r t t u

r t e ^ c r ^ . A^rua^K îtA«-j.

L. A. : gnoononr- — 2. A. : onnumm-

Isaac le s e c ré ta ire ? » 11 répondit : « Non, on ne l ’a pas trouvé ; il y a un

grand deuil dans la maison du jeune homme, à son su je t ; * car (xaî yas)

depuis q u ’ il les a quittés, ils se lamentent. » -

A lors ( t o t e ) il reprit en disant : « J e suis Isaa c . » Et comme le v ieux moine

était devenu stupéfait, il se prosterna aussitôt devant lui, et il 1<“ fit ju rer de

ne rien dire à personne-11 v avait un parent (wyyev/,;) du jeune Isaac , un diacre (5 ia-/.wv) nommé

Philothce, homme craignant Dieu, et qui était regardé comme (ù;) un père

par tous scs parents. 11 l ’ envoya ch erch er ; celui-ci vint vers lui, et en le

voyant, il eut une grande jo ie . Le saint Isaac lui parla en ces termes : « Si

j ’ai trouvé g râce devant toi, parle pour moi devant mes parents, afin (îva)

qu’ ils ne me retiennent pas. »

E t le d iacre, l ’ayant quitté, parla à ses parents ' . . . , ils lui jurèrent.

1. II semble qu’il y a ici une lacune dans le manuscrit.

II

l'nl. >\1V.

lu i . 217 v.

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T ctie 1 t^ u jo n r.I V lA 'ï 'C 'J U 'lE U "AE A 'Y 'J^ u jy u V^EU O 'ï'V ^ ^ u aon p û ^ A j y s .

U E U C TïM IE^W ^. O 'Ï 'O ^ A ^ J± )U ^ 1 Î U 7SE O 'Y 'd o 'S l . Û T E

n n m ï E n r c o i i ' ê ' X e u t m a ^ O 'ï ' .

E t A 'Y 'U A 'Y ' 2>.E Ê f> 0 ^ Û*2£E U E ^ C T ^ . E ^ O l Û U O U A ^ O C .

u n o 'Y 'Ê u s "X E o n r t \e e t o 'ï 'U A A î ^ .

E T A 'ï ' j y u a y ^ ^ E V )E U O 'Ï 'T 'JJJJL T . U A ^ E U l A U VIE 2 £ E

O'Y1 T T E 'IO 'Ï 'U A S S O ^ . U A 'M C T A U A 'Y 'jyE f» Û ^ U J ^ A U

. 2is TTE E^&kE T M A U A J^ . * E T A 'Ï 'U ^ K Û U O ^ Û ï l î S y î A K ^ t t .

O 'Y 'O ^ A 'Y 'Â U O U l Û U O tJj V )A T O T O 'Y ' U O 'ï 'Â & k tn u E ^ o m r .

u jA T C r r C l Û V IE t-JC A l. 2S E UE CnTCA îE TVE Jd EU T I E ^ U S .

C ^ E 2 ^ 0 U ÊS&OC. 2 £ E C n T A r r E ^ O C VITE T' t ‘

M A t J j C A m U E U U JiO 'ï' TTE ÛUW E T E ^ U O t^ l Û U O 'Y'vY ' ï '^ W .

U A 1 CA E UE USCA2SS Ê T A ^ Î S O T O 'Ï ' UUAOT\

2 £ e uji u a i o *Y. ’Y ’Y ^ o è p u u n E u . û y i e ^>^;a ^ w t e u

H A m E n f A U A Ô Ê T E U C U O U T 3 A U . O ^ P ^ E Û ï l E ^ O ' ï ' i y O ' ï '

Û U U JiT E U . £ j n E U Y\AjyAS Û U E T E U ^ m A ^ ^ ^ U T A -1. 2 £ E U A î

H H f O T . C E « A C m r r’ Û ^ U J ^ E J J .-

L. A. : A'-jO'runti> — 2. A. corr. : eottcotv 3. A. : Eneticuosn- — 4. A. : îw e- TEitg'rnAp^ounA (Cod. iiiiEnEitÿnAf^oinA . — 5. A. écrit ctitACimti q iu^ e u -

A lu rs ( t o t e ) il leur découvrit la cliose.

Quand il? eurent entendu cela, ce fut un cri de jo ie , une exultation, et tout

le v i l lag e accourut d ’un seul coup au sujet du jeu n e homme.

Mais ses parents, voyan t q u ’il était moine (jj.ovaydç), ne surent pas ce qu ’ ils

devaient faire ; se trouvant stupéfaits, ils ne sava ient pas ce q u ’ ils devaient

d ire ; d ’autant plus (p ilicry .) qu ’ ils ne pouvaient rien faire à cause du

. 2is serment * qu 'ils avaient ju ré au diacre (Sizxm'/).

’ Ils le retinrent près d ’ eux pendant un mois, ju s q u ’à ce q u ’ils fussent ra s ­

sas iés de sa beauté; car il était beau de v isa g e , à dire presque (oyjSdv) que

c ’était un ange (ayye^o;) de Dieu.

U parlait avec m x de choses qui étaient utiles à leurs âm es ('^y/D.

Voici les paroles qu ’ il leur disait :

« J e vous en prie, mes parents, ne mettez pas votre cœur en cette

r ichesse qui n ’est pas stable : ne vous glorifiez pas de l ’abondance de vos

biens (wxpyovTx), car tout cela passe rapidem ent.

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rV o m o n UTtEm j-^E 1 r tm ^ o c o 'ï 'c v î o 'ï ' *i a k o n n s u ja e n e ^

m o n t t H n c n r . r tm E ^ s m e ns^ h k s . e s 2 Ê & o ^ V^trt

rm Ê T E rto n n E rt. ttas^h ^ a ^ s e ^ o?n ^ s n t r t n E ^ ic r Y

ETVJJJA<^E.

c m E ^ k H n c j j . *2£e o n r u H ^ j v t e e m é ^ e n k o t .

u j a c ^ n a t 1 è o x ^ E ^ o x & k S U n c n r ' j u m s . E ^ r m c y r

r t r t E ^ n E î i ^ e & o ? \ ê *s u j c ^. u jA n E < - jp < J u r t ^ e & o ? \ V ^ e n n \

« K O * ! . O V O ^ TVASf’ H 'Y ^ J A ^ r t A ' ï ' Êf>0<-} E < ^ U i ^ ETt^JU-M

E r t s ^ p H o n r s .

U ï m £ > U O *T È rtA *lC A *2SS Ê ^ U i O 'ï '. Êf>E

w i u u i o T m E r t s ^ ^ u s .  n ^ u m s  n A n o e t t i a s o

r n iA s ^ u J U s . ê ^ e n s ^ t ^ o x ^ m Ef>V}ws&s e *2£<jucjj.

‘ â 'Y 'Q S O C o r t E ^ & W I C J J . *2SE S C 2£E rt TM E^O O 'Y* Ê ' I A T ' *

u j A ^ E ^ u j E NA<-JJ ^ A ^ > ' \ . UTVE VIGSNO'Y'GS A 3

C c V ^ H c n n r A f 2£e jjja^>e T \ A rrE?s<)c ÙT\dc. £> s k o i

u t v k ^ ' Y r o n r o n r t s & E r t t ' ï t ^ ç j O ' Y ° ' ï ' 0 ^ ^ n a

r t A ^ u c n r .

1. II faudrait yinETEH* — A. é c r i t c h * — o. A. : cTHonrcJA*

« D ’ail leurs (Xotirov), ne laissez pas les choses temporelles détruire chez

vous les choses éternelles ; que les entrailles des pauvres se rassasient de ce

qui est à vous. » C ’est ainsi qu ’ il quitta ses parents, et q u ’ il se rendit dans

le désert.

On dil de lui que souvent, quand il dorm ait, il vo ya it un chérubin éc la ­

tant de lum ière s ’approcher et étendre ses a iles sur lui, ju s q u ’à ce q u ’il se

réveillât de son sommeil, et ainsi il le voya it monter dans les cieux.

O g râ ce s ineffables que Dieu accorde (^xoÆsgÔxi) aux enfants des

hommes! V enez, voyez la dignité de cet homme que les chérubins couvrent

de leur ombre.

* On dit encore de lui que depuis le jo u r où il fut mis au monde ju s q u ’au *

jou r où il sV n alla à Dieu, jam ais œuvre de chair (cuvougix) ne provint de lui.

Car il est écrit (pie l ’ange (xyye'Xc;) du S e ig n e u r campe autour de tous

ceux qui le cra ignent, et il les sauvera '.

1. P s . XX M il, 8.

Fol. 218V.

lo i. 21S v.

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U e n e n c a v h a & o t r t t^ o c n r . e t a ^ s e & o?% Jd a t e î i

r t A n r E ^ u o i î i a ^ n t û ^ ? w E'iEt-jE^ETTw nrum

e ? o t*T oTE r t A t | t f ^ ? s W n . NEU Tïm ^O ^H TH C E^2£U-i u u o c .

*2£e )^)En Y ïA rton r^ ^ rtA o n ru ji’iE & rtonrco&kT. onro£> n ^ w n

2SE 1 vts^?A^y a ^ I ^ o u I d e u . onro£> o n 2SE lE K o n r m A U

vtd c a c s m r to n r^ so u .

O n r o ^ e t a ^ i E^ysHi w s iu io n r e ^ o x a Ê i s n E

NACpÇuu U U C A X S UTÏWEO?sOrOC. !2£E UOS Î1VÎS U ï ï ÿ A ^ E

UEU TT^C. o n ro ^ ÊTA^ÎIAnT Ê^O^ N2S:E TÏE^SUJI u n n a i s

KON. AC^A^yi EUA^yuu.^OÎTTOÎI A^vyuJTÏS ^ A T O T ^ U m l ^ E ^ O A&k&A ^ A ^ A

^m ac. E ^ m o n ^ . J^ e n îiEc-^&kWonrs iw ^ o n r . u ^ ^ w 'Y

rtm co n r. E^ujEU^yj u u u -m rc w c .

E ^ Î I A T *^E E'TnO^W'lSA îimCNWO'Y'. ETjyOTl l^EN fflUO

riA C ivî^ son.

Bnruo^ys )d e îi o t k ^ i . n e u o x a ^e ^ . E n ro n ro iE ^ ê î i o x

1. A. Iil n^A i » x e e t t ra n s c r i t nAi on 25.E*

VI. R e t o u r a S cété . Vie m o n a c a l e . E p r e u v e s e t g r â c e s . — Un mois

après son arrivée auprès de ses parents, ils lui accordaient ce q u ’il désirait

(È7llÔ’J[J’.£ Îv ) .

A lors (tôts) il chantait (<ji*).7.avj avec le prophète (^porp-^ç), disant : « Par

mon Dieu je passerai une m u r a i l l e ’ », et encore (-z).tv) : « L e fdet a été

d é c h ir é 2 » ,e t de plus : « T a main. S e ig n eu r , a exercé sa p u is s a n c e 3. »

Et quand il alla à Scété , à la sainte m ontagne de Dieu, il disait la parole

dn T h éologien (fkokôyo;) : « Donnez-moi le désert avec le Christ. » Son

père spirituel (rv£uy.y.Tty.6v), en le voyant, eut une grande joie.

Désormais ("XonvoV) il resta près du vieillard A b b a Zaeharie , lui donnant

la main dans tous ses travau x , comme Jo su é servait Moïse.

11 voyait le genre le vie (tcc/XiTEta) des frères dans le monastère (y.ovz-

1. Ps. xvn, 30. — 2. Ps . cxx in , 7. — 3. Ps . cxvn, 16.

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[27 SA VIE MONACALE. 325

è ^ v i o ' ï ' ^ a ^ m l . N ^A njyiyY fn t r o m

riK A ^ n o c . <\>w E ^ cn rA & ^ e s c a a k . n e ^ a ^ m ehoïÎ4U)^7W^S. ’ ÎIAS È 'IA ^ O 'Y 'O ît^ O 't' ~ E&OTn îll^ Y H î lV )Y n ^ . ‘ 1 2lu

£ > u u c " ie f r iE t - jE f* c A T t ^ y u u t r t o 'Y 'o n rts& iErt. e - i Î o e î i n m o r t A C

' iw mon . o n r o ^ U E Î t a ^ ü e ^ o c . £> ^ E ît yïV}SCî

îmîACKWCSC.Ot o ^ o n . ne o'Y'^e u ^A'ï ' uj t\e rvttE&sE. E ^ E f K o e u m

V^en îis^ u o t ^H ^onr. ît ie Y ïm rtA E^onrAÉ*. o n ro ^ îie m i A t ^ u j ^ v ï v t o x u v i ^ r m A ^ î ^ e n t s s e ^ u j ^ ^ . u a a a ü t

*2 e 'Ÿ k 'ï '^ sak w u t i a ^ ^ u j ^ti E m w f ^ . o n r o ^ m*o<^

e h c a ^ 'Y î i î ' i J c r i H O 't ' . Et^^yEU^ys u u u a o n r . ’’

^ A ^ U JO T 1. E<^tfOmEîl U U O ^ EYUCUinW^.$ a s e t 2S:uj u u o c . *2S:E y tm iu rY e^V^en ^Y m onr. ê^ e

Ef>&UJK 4 rtU J-iEît.

Ï Ï A ' t ' î t w o ' Y ' !K E r t E ^ c r t H O X . E n o m s n a <-j

n o T U H U ) r t^ ^ w u A . « e u ^ a n ^ & u jc . o n r o ^ n a ^ cu^

u u u i o t r m î c r t w o ' r e^V^en v n to yïo c . o n r o ^ r tA < -^ y o r\ ;

i . A. écrit HAfenH* — 2. A. : EHA^oirong e&o^- — 3. A. : t^iup^- — 4. A. : e^ ej>

IWvC-

çr/ipwv), m archant sous la sau vega rd e de la règ le , se dépassant les uns les

autres dans la vertu (ipeTr,), comme des arbres ch argés de fruits (-/.apito;).

Quant au saint Isaac, m erveilleuses étaient les vertus (àpsTr,)* q u ’il manifesta * i-ol. 2iu

en lu i ; si bien (wcts) q u ’il surpassa tous ceux du monastère (pvxcTrlpic-v). D ’une ‘ ‘

part il humilia sa chair (aap<;) par les labeurs des exerc ices monastiques

(amr.ciç)-, de plus, il était doux et humble, orné (•/.ocy.sî'v) de tous les dons du

Sa in t-E sp r it .11 ne dormait pas pendant longtem ps dans la nuit; bien mieux (ai).).ov £=),

le dimanche (-/.upiax.7i), il ne dormait pas du tout. Il faisait le feu pour les

frères, les servait , d ressait la table, se rendant sem blable au Sau veur

(Gujrr'p), qui disait : « Le plus grand d ’entre vous, vous s e r v i r a 1 . »

S es frères étaient venus vers lui, apportant une grande quantité d ’argent

(yp-Âjia) et de vêtements : il les distribua aux frères de l’ endroit (-ro'ro;).

i . Matlh., x.\, 2ü.

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Fol. :V.

Fol. 2 v.

32(5 MINA. VIE D ’ISAAC. [28]

f i c o ^ c t ^ r m i c r t H O ' ï ' T H ^ o n r . e ' ï ' î a h o ' ï ' E x d i

N O U ^ E&kO^

0 n r O ç > a < ^ o u £ > e u Ê T c n e n r r m i c r m c n r ' . e t V ^ e î a T t ï Â k v n

û*2£E TtonrsuaT uirtrtA TSK on. 2SLE ç u j i x r n f r i t s g a a k . s

eV^O'Y'N E^?UATAjy<JUYU NO T 'A I Û uua-IEÎA . 6 ^ 1 Êf>ATEm*H

TAtnr j y A T E C ^ ^ E mJO^J 2 x E Û T I E ^ A U O tJ 2 £ E ÛttE<^

dlCl

O n r o ^ }3E U Ti2S:m ^^E T tdc t a u e tssV^e^ o E ^ e n rA & .

19 EÎAH E ^ N A U }< x r n i u u o t j A ^ ^ O Î A ^ E Î I îm iC N H O 'Y '. * K A T A

E T C l ^ H C m . 2 £ E U H Y l d c î l ^ E f E J ^ T E U

T A U E N E ^ E & I A I K E ^ U i o n r .

âlu)ATA2£OC 1 ETTAlAriOC ^ ît A U E Ît^ A 'Y . 2£E

Ê&iO?\ SC2£Ett 2 E^V^EN ^N E2£1 ^ N A

u j u i c p A N . ’ Y î l A ' Y ' TA^> E T N C A S S l E C p O U Ï .

G t A < ^ U T t E t ^ H I E m r f > A ^ ? H . U Y IE î l ^ H ' I H U A

E f A T S O U N T O T C j. U ^ J C I A N ^ O F O C ÎTTE N I C A ^ . U T E

^ E K K ^ W C I A .

I. A. : ■xooc. — 2. A. écrit icSüEti siEcjlQEn.

Il était la consolation de tous les frères, qui venaient le trouver pour rece­

voir de lui un encouragem ent.

L es frères du monastère reçurent cet ordre de leur père spirituel

(Tvv£u aTi/.ov) : « Si Isaac entre dans la demeure de l ’un d ’entre vous, levez-

vous ju s q u ’à ce qu ’ il parte » ; mais il ne le fit pas savoir à lui, pour ne pas

l ’enorgueillir .

Et quand le S e ig n e u r eut appris au saint vieillard ce qui devait lui arri-

m ver, il donna un ordre aux frères, * selon (y.a-ra) qu ’ il est écrit : « E s t -c e que

(pi) le S e ig n e u r fera une chose, sans q u ’ il en informe ses se rv iteurs? »

Si j ’ai dit aussi de ce saint (âyio;), ô mes frères, qu ’ il fut d istingué dès

le sein de sa mère, je ne ch an gera i p a s ; car je trouve l ’ expression con­

venable.

Quand il se fut appliqué aux écritures (ypa<pvi'), aucune question (Çr,Tr,y.a)

ne lui était in access ib le , surtout les discours (>.ôyoç) des docteurs de l ’ég lise

! iy.y.\rl<jîz').

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[29' SA VIE MONACALE. 327

M e c r r o n o^ Î o e ^ ^ o ^ e on }d e n r s n ^ o ' ï ' m . Eonr

W À G K n H G VIE. <5pAl 2^ E E n T E ^ U E ^ E Vd A ?O C ^ N 2 £ e

O T O Î1 N l& E N . E^Î&kE N E ^ A ^ E * ! » .

3 c j y ^ T H è n A ^ r t A T E ^ p « E ^ o n rA & k s c a a k . w e ^ a ^

n n s c n h o t ' e ^ u o ^ s h e u a ^ . s& e sc o ' ï ' c ï >a v î ?\S'i v î c (**>)

JUIUON ^ O ^ O G n V ^ H ^ . < ^ A S N A ^ ^ V U H O T A ^ H È Y N C K O

YtO C- N ^ V Ï O W C 1 ^ A K O ^ . O T O ^ U n A ^ A ^ * 1 0 -

i^ as N A ^ u u rn e < os n n s^ *Y ^ ^ ^ o u t ï 8 c . o n ro ^NE^CAS&l N A ^p O ^. ^ )A A X ^ V Î^ C N^OSKOnmENVÎ.

G m a 'Y 'C 'j u 'I E U ' K t ê n a s n s & e N S C N H o n r. v n o i ^ û r s s

V 3 E ^ O Ê ^ O 'rA Ê i. A X E ^ ^ H ^ S . O T O ^ A n T ^ ^ O T 1 Û ^ p ^ .

iÎ>a s E n d 'j u ^ n N NE«-jJun(>c ,rïHfM O N e & o ^ n n h ê ^ e u y \u } a

U U L U J O 'r . K A H A E " l c V ) H O T n . X E E 'Y 'Ê N A 'Ï ' N*2£E

NYi Ê T E Ù W O 'V N A 'Ï '. 0 X 0 ^ NW E ^ C ^ ^ E U Û T ÏO 'ï ' K A ' Y .

* l|lH E ^ J O T A ^ *^ E Î C A A K . N A ^ E ^ r S ^ O K O m i N l^ E N N S A * Fol. 220

^>ETH ^ V i^ O 'Y '. ^«JU C H E î n O n r e ^ ^ E U ÊVSE^CU-M ^. V )E N

^ ^ A 2 I H f C N*1E ^ H U '-

1. A. lit upAKO-j et trouve la préposition abusive. — 2. A. omet -j-

Il y avait 1111 vieillard dans la m ontagne, 1111 grand ascète (àoioiTYîç), dont

tout le monde attestait les vertus (àpsTvi).

Il a rr iva qu ’en vovant le saint Isaac , il dit aux frères qui allaient avec

lui : « V oici un Israélite , dans lequel il n’y a point de r u s e 1 ; il deviendia

archevêque de la ville de Rakoti et patriarche. 11 sera grand devant le S e i ­

g n e u r ; et ses paroles parviendront ju sq u 'a u x extrém ités de la terre habitée

(o;z.ou[/.évYi). »

En entendant ces paroles du saint vieil lard , les frères furent ém erveillés

et rendirent gloire à Dieu, qui révèle ses m ystères (pcxviV.o'O à ceux qui en

sont d ignes , selon (*x-ri) qu ’ il est écrit ; « C eu x qui 11’ont pas vu verront, et

ceux qui ont entendu n ’ont pas c o m p r is 2. »* Le saint Isaac progressait (irpoxd-Teiv) dans toutes les vertus (àpsTïi); si * f 0i. 220

bien («gts) qu’on entendit son éloge dans tout le pays (ywpx) d ’ E g yp te . Un ''

grand nombre quittèrent le monde (y.ia i.oç) pour se faire moines (;j.ov»yd;):

1. Jean, 1, A7. — 2. CI'. Mare, iv, 12.

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Ü T O g  c n r u v i u ) ^ a y s s k o c u o c û c ^ o n r . A n p t ^ u o î t A

^ O C . tO 'Y 'A S r s t . U E N E C U iN . AS Ê îtA ^ O S

Û îtO T A ^ S O C Î I A ^ Û jy O ^ T t.

G t A ^ C ^ T E U L ! à . t *2£t Â Ê ^ O n T A ^ . A T I O T A ^ t O t t t 1

U T S S K O C U O C . A ^ S A ^ E f U O n A ^ O C V ^ A T O T C j -f

f t t 2 O 'Y'AS *2^£ O N . t Y S t ^ A î t TSE S A ttt tH . ^ 7 AS 2 ^ 6 (T T

r t r t o c t ^ d o c s v s t . t ^ ô s è ^ p w 3 t ^ o n r A ^ . r t e o n r

n e ) 3 t s i T ^ t ^ t c s c r m s A T C U o n r . n a s t T X : u A û u o c

2 £ £ SC*2£E T IS Â rS O C *2vSOCKO ^O C. Û T IE A ^ V iÊ T lS C K O T S O C

j y u i T l S Ê ^ U i O ' Y ' .

Ï36 N ^>AS A t '^ u u f S S 4 C A & O ^ îmStKK^VSCSA. A'Y'jyuiTlS

Û ^ E ^ E T S K O C .

G t A ^ S j y A ^ O ^ . A ^ Â S t ^ n ^ ^ V Î C T S A S I O C . 0 " T 0 ^ 3ÜL3ÜLO

n a ^ o c . A ^ jy ^ v s s n o n ^ A r s o c . û c e â s ^

î t e n s c K o n o c . û c t T t s i ^ o n n ^ è ^ A ît^ A O C e 'r o j y .

M a s m î t s j y o ^ r s û ^ u - ^ o î t . ê t a ^ p w ê ^ o 'Y 'A & k s c a a k

t n o n r tV ^ o n r s i u n o c .

U v s t Y i s n o r m ^ o c î t * x s A & o ^ o c j y r i A T ' Ê Y i A s  r s o c .

tC-Jt^YSfxjuiKOmSît J " )tît rtSA^ETVJ.

1. S ic p r o av io taEecw e. A. : EpAnonAï^EC«<M (Cod. EfAn0CTAï^EC«E). — 2. A. : y. \ \ (Cod. k e ) . — 3. A. écrit niyvipi m^>m. — 4. A. lit A'rniupx..

entre autres, M eneson, près duquel il avait été autrefois secréta ire (notarius).

C elu i-c i, avant appris que le saint avait renoncé (àxoTz^aSat) au inonde

(-/.ggiao;), partit au ssi , et se fit moine (;j.ovay_o;) auprès de lui.

De même un autre, appelé Ja n n é , qui était de race (yî'vo?) illustre, et qui

fut le com pagnon du saint, appartenant à l ’hérésie (aips^iç) des maudits qui

disent que depuis saint (ayto;) Dioscore ils n ’ont pas eu d ’a rch evêq u e ; par là

ils ont divisé les ég lises (iv.v.l-wia) et sont devenus hérétiques (aipstad;).

Quand il fut venu vers lui, il le fit chrétien (ypwTtxvdç) et moine (pvx^o'ç) ;

il devint tflême un saint (âytoç), si bien q u ’il fut fait évêque (stcw.oiîqç), et

qu’on lui confia des peuples (>.aô;) nom breux.

T e ls furent les prem iers dons (Sôipov) que le saint Isaac apporta au S e i­

gneur. L e diable (Stxêo'Xoç) pervers (irovvipôç) ne put vo ir ee saint (ayioç) p ro g re s­

ser (iïpo-/.<-j7TT£iv) dans les vertus (àpsTr,).

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ÊÇ>E E ^ O ^ O A ^ NÎCOT j^ E N THÊ2£.UJif>j>. Â

O T !h .E u ^ n 1 r t i ^ Ê n E ^ u A ^ y 2 S . ’ J ^ en *

Tim K O T. ÙT\E^JA)2SEJÜL!2S;OU N ^ E llC S . A < -p A U E TIE^SUUT

f m n o ? s E u o c . a ^ e >u k a ^ ê u a )<ju . o t o ^ ç^ c

2 £ e êç>e w \ h> e ^ ^ o d o m a h . J o e î i t t a s ns^y*Y i a t i o ^ e u o c .

A ^ o n r o ^ n ^ e ^ u a n o T 'm u r Y r tA C K x ^ H C ~. §>&\ A^jds

onruH ^y rtjDtCi m c n c n r v m s^ E iU Ju n .

O n r o ^ E T A V U ]3E?\?\0 Î I A X A YM A ?\C rr 2 £ U i

EÇ>0^ 3 3ÜLT\mO^EJÜLOC. Y\E2S:E Y \s]")E?\^0 NA<^. 2S:E YÏAUJHÇM

Y ^ a ^ Y r n o îs H ETcyiK A n e ^ & e t t e k s ^ t . 2£e m *O K

O'Ï'UJHÇ’S « K O m u J î l î A . A ? s îs A JJLA^yE N A K E ( j ? U A UTlEKS<JLri.

<Y>M E T E ^ rtA * 2 S ;0 ^ N A K Â f> n < ^ . ^ E ^ E ^ V U C ^

^ V t A Û T O n .

G lA ^ S A^TAJJLE TTE^îu a t ÊriEîtCA'2SH U YH j^ET ^O . A<^Ef>

onrua n'XlE TTEC^^T T T E ^ A ^ NA<^. 2£E AfM KA^A

« n m A î i ^ E U C î 4 s i t e r t i c v m o 'ï ' . c n r o j >

^ 7 ^ h a ’Y ju n o r t î i a k .

1. A. : a o n r ^ A m u jt t (Cod. E c x ^ t v i i u n ) - — 2. A. : a c k h h h c (Cod. a c k s h h c i - —3. A. : EfA«-j. — 4. A. Cod. v in m A -

Il an •iva, pondant que le saint était endormi la nuit, qu ’un démon (^xîi/tov)

lui souilla dans les o re il le s ; s ’étant levé * dans son sommeil, il ne put plus *

s ’a sseo ir ; il informa son père de sa lutte (ird>>£tu.o;) (avec le dém on); il en eut

une grande peine de cœ ur; et comme le v ie il lard n ’était pas expérim enté

dans cette grande lutte, il l ’envoya à la résidence d ’un grand ascète (ioY.rr

r/;;) qui avait souffert beaucoup de peines de la part des démons (&x£u.wv).

Quand le vieillard le vit, le jeune homme lui raconta la lutte. L r v ie i l­

lard lui dit : « Mon fils, je ne pourrai pas te donner un commandement

(ivzolrï) à cause de ton père, parce que tu es un enfant de communauté

(xowoma); m ais (dXky.) v a - t ’ou à la résidence de ton p è re ; ce q u ’ il te dira,

fais-le ; j ’espère en Dieu que tu auras le repos. »

Etant revenu, il informa son père des paroles du v ie il la rd ; son père lui

répondit eu ces term es : « Va, nettoie (y.zQxcîÇetv) les s iège s des frères : et

je crois que Dieu te donnera le repos. »

Fol. 22u v.

Fol. 220 V.

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* Fol. 2 r.

* Fol. 2 r.

O t o ^ a<-^ey\ tssc.&'X.s ÊTH2\.vi

n c w c rr n i& ttt N A ^ d o * ^ 1 n c a t t w e î^ o . a ^ e u c s Id e n

n a i V ^ c s ù t v a ^ v t ^ « r r t  f k c y i . e ^ u a £ > n < x i ( r r n ^ o n r

j n Y v s f x u j i ^ ^ . r m m A N ^ E X J t c s V^e n n s i

‘2 S U i ? S -ÜENEttGA YlAm O^EUOC E^N A ^T!. ET^H V ^ A ^ U J^ .

 e ^ u o n n a ^ û ^ A rtT A ^ d o E'ï'o^y.

21 * â c ^ y ^ n s •le N onrcoYi. è 'iA nrvyt n u ic r r n*2£e w c m iO 'ï ' etk cm . e^ & e ^ a s i k o v ^ s îi^ o k ;> . é 'i a ^ 'X u .i k nnonr^uafck

e & o ^ . A n r i e n o r t H o n r Ê T i o n r n A N ^ u x n s .

O 'Y 'O ^ j ^ > u j c t ' ï ' u o v y s £>s n m i u n . À ^ p v i è ^ o n r A & k

s c a a k E^C A ^pA ^onr ûrtscrtH O 'ï'. e^ cjujs&i î i c a n tc-«o tvn<Juonf\

Gt a c jî *k e ê*2£e î \ on r^ u a n c ^ o s *2£ e t ^ r i A ^ o ^ c . rte

c r r o n O T A ' K u u V )trt t e c u h ^ . a c ^ o u w e u ê t e ^ ! ^ 2 £ .

G tA 'ï'S IA 'ï' Tvt Êf>0< tt*2£E ÎUCHHOT' U n A ^ H ^ . AnTEvy

t r r V ^ u j i o n r e & o ^ e 'ï 'u e 'ïm É & o ? \ ^ e c ^ r t A U o n r r t ^ o n o r t o n f ' .

TOTE AC^EÏ>5iUJif>C Ê&O^. ÙTTE $>7\S Ù m T £>U *cnP ^ A g O ^ .

1. A. : A^jdotsv

Il accueillit cette parole pacifiquement (eîoyivy;), puisque (ixe'.$-/)) toujours il cherchait l’humiliation. Il demeura dans ces sortes de souffrances pendant six mois, puisant de l ’eau pour eux la nuit, et nettoyant (y.7.0ap siv) les sièges

pendant la nuit.Après cette lutte ( - H î 'j ;) violente qui pesa sur lui, Dieu lui fit le don de

guérisons nombreuses.2i * Il arriva une fois que les frères étant allés à la campagne pour avoir

quelques menus combustibles, après avoir accompli leur besogne, revenaient vers leur résidence. Comme (<ô;) ils marchaient sur le chemin, le saint Isaac resta en arrière des frères, cueillant des fleurs de montagne parfumées.

Lorsqu’il fut arrivé à une plante odorante qu’il allait arracher, une vipère qui se trouvait au milieu s’enroula autour de sa main.

En le voyant dans cet état, les frères poussèrent un cri, pensant qu’il mourrait sur-le-cham p; alors (tôt;) il la rejeta, et il ne lui arriva aucun mal.

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G T A n m A n p !K E û*2S:e m c r m o n p Ê n A ^ u u f ^ r t ^ y ^ p H f s .

A ^ o ^ T o n r ê h e c w t - A n r o n r u a e y ' i û n o ^ .

T e t e ^ n a ^ tu n a u e u ^ a ’Y . 2 £ e â Y iA iA r io c

E ^ T E m j - < x » m Ê N i T ïO C T O ^ O C . O 'Ï 'O Ç ; ^ c j L y u u r n

É < ^ o ru û u ^ o n r .

K a t a ê t a n d c 2 S :o c î m E < - \ A Y \ o c T o ^ o c . o t o ^

A ^ y u a r u Ê^OUi ÙJÜLuaO'X'1. 2£E cJ?W ÊTA^E^j ÊUAUTO ^H .

« S U H I Î l l T H ^ O n r Ê T A i A t T t n C ' E ' ï ' E A t T O ' ï ' 2 £ < J U ( r r

o n o rt Î 3 E n n i c w o ' r ê t e u j ü l a ' x' . â t n a ^ w ê

m c K o n o c ™ c a o n r ^ u j u i r t c o ^ p o c . 2 S:e î i t e c j a ^

u c n o r r E ^ ^ o c u e u n o t a ^ o c n a <-\.

■ â ' X ' T A U O C J E t t & E Ê i J O ' Y ' A ^ i C A A K . A ^ O V ^ Y Î • Fol.

E jy iW T N C <JU ^ . '

G t A ^ ^ U JA ^ O C J. E t t & E *2S;E JÜLUOU u ) 2 S:OJUl Ê E ^ A T C U U

T E U NCUUCj.

O'X'OÇ; E T A ^ Î I A T E^>0< N2£E YVAf^HET^CKOTVOC. E^Ef>

^ ? o f > m n o n r ^ E & i C ^ E C ^ E & k i w o ' t 'T .

â c j ^ E n c j «2S1E m * O K TTE J C A A K . A C JE^O 'Y 'UU V^fcN

0 T M * E & lO *2S1E Â N O K H E .

1. II y a quatre mots de trop, qui sont à leur place deux lignes plus haut. — 2. Lire

E ^ u n o x S^M"

E n voyan t ce fait m erveilleux, les frères se je tèren t à terre, et lui rendi­

rent hom m age.

V ou s voyez, mes bien-aimés, que ce saint (aywç) enfant est devenu l ’imi­

tateur des apôtres (i-ooro lo ; ) 1 ; il est devenu sem blable à eux, comme (-/m tx)

l ’a dit le S e ig n eu r à scs apôtres : « S i q u elqu ’un g a rd e mes commandements

I êvToVfl), toutes les m erveilles que j ’ai faites, il les f e r a 2. »

V U . C h e z l ’ a h c i i k v è q t e . — Il arriva dans ce tem ps que l ’archevêque

(àpyisrt'çy.QTCo;) cherchait un homme sag e (ioço'ç), pour en faire son svncelle

(cjy/.eHo;) et son secrétaire (nota r i us).

' On le renseigna au sujet du saint Isaac. II l ’envoya ehcrchci Scété . * Fol .

Isaac se rendit vers lui, parce qu ’ il ne pouvait pas lui désobéir.

1. Cf. Acte, s.x w m i , 3-(i. — 2. Cf. Jeun, x n , 12.l’ATH. OH. - 1. X I . F . 3 . 2 °

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332 MINA. - VIE DTSAAC. [34]

2 £ E r n t ^ c l ^ w n c y r è v n c n o ^ H .

m E ^ r t A ' r Ê f > o c . k a t a ^ ? m "V È ' i A ' r c u a ^ t u

T t T l t ^ÊYUC'10?sW . A ^T A K O C V^tN m ^ ( y r u - u y .

E^XJlt'ïM *2 £ t TA StTSA . Y U A^HEVH CKOTtO C

È&0?\. E iy T E U A U O n i Û U Ü ^ . t t t & t 2 £ t ^tf>A rA V \A N 1 Û Y N u a ^ .

G A t J p f c m * u a N ^ È Y W T ï f O ^ Y n H C ' L . A T i î v . È 'IA tJ J A S tJ J

v \ c u a ^ 2 3 ü L V ttU L ^ o r t A ^ c n n c . v i c n ^ o r \ r « * . V ^ t n T\*2S:m

^ f O T l A U O t j r \ 2 S t * 2 £ t Tffc 2 i A T i ^

n o n r ^ o . ^ ? h t i A T E f ^ o f E T m V ) A 2 £ u a t j j . n ^ s e

f n t t\sc?\.

2£fc À c à o t ' îs }d e n ^ A riA rt^ y o . î ^ t n

O T O ^ Ù m c ^ A J J j N S 3 ÊT\t^O,ru a u j-^

O n r o ^ e t A ' Y ' r t A 'Y ' t ^ t T \ s c ^ o ? s H t r t æ t r w t f a t o t

È V H A ^ H È V H C K O T t O C . m S S U - t c n n N ^ U S 4

ÛTïAS^>H*Y-r

1. A. omet cj. — 2. A. lit hcu><_j, et traduit : se retira. Il faudrait j i c o x - •— 3. A. omet u n - — 4. A. corr. : i i o t 'p i u j j u .

L ’archevêque l ’ayant vu portant un vêtem ent m isérable , lui dem anda :

« Tu es bien Isaa c? » Celui-ci répondit humblement : « Je le su is . »

11 lui commanda (xsleueiv) d ’écrire une lettre1 ( i - i c - o a ÿ ,), pour vo ir si elle

serait conforme (xa-rx) à ce qu ’on entendait dire de lui.

A lors il écrivit la lettre (ètcigto^) ; il la manqua volontairem ent, pensant

que pour cette raison (ain'a) l ’archevêque le la issera it , et ne le gardera it

pas : car il aim ait (àyairâv) la solitude.

11 se rendait sem blable au prophète (npoprirr,/;) David, qui se fit in se n sé -

en face d’A eh is , roi de Geth, après que ses serviteurs l ’eurent annoncé en

disant : « Voici le roi David, devant lequel les filles d ’ Israël ont chanté en

chœur (-/opeuetv) : Saiil a renversé des m ill iers ; David , des dizaines de mil­

l i e r s 1 . » Mais de cette façon il n ’obtint pas ee q u ’il voulait.

A y a n t vu la lettre (imcral-/,), ceux qui entouraient l ’ archevêque (àpjris-

- wx.otto;) lui dirent : « Nous avons besoin (^peia) d ’un homme comme celui-ci. »

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n s s e t h a ^ m e^ c k o t io c 25:6 e t a ^ a i c ) 3 t n * '

n t ^ o 't 'u j i u j 1. tcei& a ^ 2 s s e h a n e u a ^ e î i a k . c Vd a î

u t v a ^ h ^ . t^ h n â ^ e u î « aîc s s e ^ ttA C tr t T ïA m A Ê& o^

a î i .

G 'IA ^ ÎIA 'Y ' TvE ÎISSE Ê^O't'A&k. X E A jyrtt

è n t^ o 'Y 'u u jy . TVA?\m o n a ^ cJd h i ^ u ^ ^ c n o T ^ r tE m c

io ?\ H . êcoî rtjy^pHfM3 è u A jy u a .

O n r o ^ è ^ o c û s s e t h a ^ h e t h c k o t ïo c .è u A u j'-u . u r n ^ u i E ic)r)H o n f''i ^ e n tm

E n r A r r e ^ s o n . û t v s â î i a u h s . onr<Ju^

E&0?% Tf2S:E ntA^HETUCKOTCOC E^SSUU Û.JJ.OC. *2S;E U .^ ^ W ’Y

e i a î i c 'ju'i e u t\a ^ h *Y cm A îm A n r -f

O 'Y 'O ^ T\E2£A<^ ÛîtH ÉTO ^Î Ê^A IO 'Y' 3ÜLT\E^K^*\. 2£E

ÊT A T EU E^ ET m 4 XJlUlO^ A îtu jA ^ ît l

E ? 0 M- " Y ^ O U ÎT1E ^ >'\ . K E T A f O 'T^'JU U S Û T I A ^ H ^

Ê î t E ^ ^ Â ÙUO'Jj.

1. A. note que le manuscrit porte En<s.<-j<McV5E ; il transcrit eta<-jcÎ3 E jj.nE<-j--, rem­plaçant n par u - — 2. A. ajoute oa'-j* — 3. A. transcrit njy^np. — 4. Lire t'iAHEfE

ii« '

L ’archevèque, ayant su * qu ’il avait fait cela à dessein , lui dit : «. C ’est »

bien, va-t ’en, écris de cette façon : mais (rcV/îv) sacbe seulement que tu ne quitteras pas ce lieu. »

Le saint, ayant vu qu ’ il n’obtenait pas ce q u ’il voula it, écrivit de nouveau

une seconde lettre (imc-ok-n), qui était tout à fait m erveilleuse.

L ’archevêque (àp^ie-icx.o-o;), l ’ ayant vue, en eut une grande jo ie , coinmr

l ’ Iioinme dont il est écrit dans l ’ évang ile (s’jxyys'X’.ov) qu’ il avait trouvé la

perle 1 ; l ’ archevêque ('/pyieTr’çjtoiro;) s 'écria en disant : « Comme nous avions

entendu dire, ainsi nous avons v u 2. »

Et il dit â ceux de son entourage : « V raim ent (xXviÔü;), mes fds, celui

que nous avons demandé ( x î t e î v ) , nous l ’avons oblenu par la puissance de

Dieu : car c ’est un homme comme celui-ci dont nous avons besoin (jrpsîa). »

A lors (tots) le jeu n e homme fut, affligé, car il ne voulait pas a l ler au

milieu des hommes.

1 . Cf. Mattli., x m , Mi. — '2. Cf. I Jean, i, 1.

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334 MINA. — VIE DTSAAC. [36]

T c t i e t i s à î n O'ï ' t s e î i a ^ o t ^ u ) a t a 1 t s e

ES E ^ U H ^ N N S ^ u j u S. Ê T S S A ^ H Ê T S S C K C m O C

Ï ^ A V l U H ^ y 2 . JUlOrSC A < ^ ttE H T S E ^ ^ H T ÊC^A C \ Ê&0?% .

T i^ H V t A ^ C E J U l î l Y n C Î I E U A ^ . Ê ^ f> E ^ E f> O T A ^ O ' l V t t ^ O O n r

j^ A ^ C T l^ . VnENf>OUTtS E ^ c j o A . 1 VlVtSOf>TAC^SKH. O T O ^ A<-JS

E ^ O ?% ^ S ^ O I ^ V ^ E N O 'Y '^ S ^ H V I H . A ^ J T A ^ E T \ u j A ^ E

Ê T E ^ U ti Û U O ^ t

Fui. 222 * G f> t n a s u j o t s u t s a s ^ h ^ . A ^ j û n o r t u u o ^ v\2S;t t s se

TSSCKOYSOC m t ^TSO TsSC C A S . A T M A ^ O Û T S E ^ S U J I U T S N A

1 S K 0 N . A T A i t | NETSSCKOYSOG E ^ r tO T sS C C A S . ^ 7 H E ^ O ' ï ' A È i

* K t S C A A K S't A ^ ^ y O Y S TSE V ^EÎI T IS U O S A A C ^ H ^ S O N Î1 EUL NE<^

cm i(y Y \

âc^ u JV S S *2 6 îlOnrCOYS E 2£E U T tE t^ y m i.

O T O g Î T I E ^ V I A 'Y ' Êf>0 <^. Ê I A n O E f ’ A Y S A î n A N Ê Î I O 'Ï 'Ê ^ H O 'Y '3

A n o^ >A |Jjs . O n o o ^ n e o n r o î i o t ^ u j u s t s e è t s e ^ a n y s e

S C A A K . E<^OS V l ^ A ^ u a ^ A ^ S O C Î '" 1E C^M1JL' ' n t

O ' Ï ' U A S N O ' Ï ' ^ YSE t U A ^ ) ^ .

Ü T O g NE O X E & O ^ YSE V )E N o n n s j ü i s E 'Y 'U O 'T ’ Y e ? ° M *

1. A. : on- — 2. A. introduit ucon- — 3. A. : EitoxpHox-

A vant beaucoup supplié l ’archevèque (ipyieirtcy-oiroç), il le persuadait à

peine (p y i ;) de le la isser partir.

Seulem ent (r.lw ) il décida avec lui qu ’il passerait près de lui un mois

chaque année, pour écrire le règlem ent des fêtes (ios-a.nT.y.ri)', et il le quitta

en paix , et g a g n a le désert q u ’ il aimait.

♦ Fui. 222 * S u r ces entrefaites l ’évêque (èric/.o-o;) de la ville (iroXi;) de Sais entra

'■ dans le repos (éternel); on choisit son père spirituel (tcveu^xtix.dv), et on le fit

évêque de la ville de Sa is . Le saint Isaac resta dans le m onastère ([/.ovxG-nq'piov

avec ses frères.V I I I . C h ez Z a c i i a i u e , a S a ï s . — 11 a r r iv a une fois q u ’il p a r t i t en q u ê te de

lui p o u r le v o ir : s ’é ta n t r e n c o n tr é s (à-av-àv) to u s les d e u x , ils se ré jo u ire n t .

Or il y avail un homme, du nom d ’ isaa e , qui était adm inistrateur (chartu-

forint) du p ays ( y w p a ) d ’ E g y p te , et qui avait une grande p iété ; il était d ’un

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[371 CHF-7' ZACIIAHIK, A SAIS. 335

X E ‘JSE& i^O ttA ^Y m . È e n r o m A ^ Û U A n r îtO 'ï'ÎUUJ'Y îtîtA ç^ Y -

Ê ^ o ' r n E Y U E m c K c y n o c . Ê ü O 'ï 'A & k a & ^ a ^ a ^ ç a m a c

a ^ i t c \”Y ç ^ E ^ O ^ Et-J*2£U-* JUtJJtOC. 2\ E EVH'k.W A

TIO'Y'Ç’ O NG<JUS. V^TA^Y Y \2 \O rO C îtîWüwWXJ.OCiOît î t A ^

ÈJd O'Y'VI. E ^ ^ E < i? A t E f O K . Î J T \ d c

ECÎ?M' E*2^ua^. m E ^ d 'J U ^ n îtA K E&0?\ îtîtW E^nAjyu-»Tlt

u u o i . t t i a ^ û t ï a h .

^ ^ E ^ O ' ï ' U A tt*2£ E rH E V H C K C m O C E ^ O n T A & v V\E2 S : A ^ . *X;E

T\AU}Wf>ï N ^ K A Î t O C A î t E V \ A ^ « - » 5 i n V \ A l^ W * Y . K A T A

Ê T E K U E 'Y 'V Êf>CM.

a ^ E ^ O n r ' J U î t * 2 £ E r j ï ^ u a u ï . 2 £ :E " Y ^ l A ç ^ Y E V \ d c . 2 £ E ^ 7 M * Fol.

Ê ' i E K r t A E ^ E ' i m û u o ^ m c n ^ c j n A T w t ^ « a k .

^ C j y u a y n E T A ^ O T 1 ujujivm . Y\E2S:E THETHCKOTTOC

rU C A A K Y ÏE C JJU A W T IH C . *2£E )Ul A ï> E m «-»& ;> $>\ OnTCOTT

ù t \ a î e 2 S : < j u ^ ^ > - ^ o n i u c m E n d c t \ e î i n o ' ï ' ' Y d ^ ^ r t î t A î t

Ê & 0 ? \ Ù ^ 7 H E ^ r i A ^ 9 ^ Y \ V Ü T \ A ï f > U J J J l t .

O n n o ^ ÊT1 E ^ E y\ï&k. O ^ ï E f A H O T vE 'ï " l u a Ç y ^ . ;> H V m E

}3 Eît TY cyt 'î to '* '. A n m A E f O T ^ m ï . tn ro ;> ùy\e

village appelé Chobronathêni 1 , ot il avait une grande confiance dans l ’évô-

que (ètciV/.otto;), le saint A bba Zaeharie . Il a lla le trouver, el lo supplia en

ces term es : « Comme (inubr,) le roi m’a envoyé chercher pour que je lui

rende compte ().oyo;) des revenus publics ('^(j.daïov), je te supplie dans ce cas

de prier le S e ig n e u r pour moi, qu’ il te révèle ce qui doit m ’arriver , afin

que (ïvx) je règ le ma maison.Le saint évoque (èm'exoror) lui répondit en ces termes : « Mon fils, je ne

suis pas apte (ixavdç) à une alFairc comme celle-ci, comme tu le penses de moi. »

‘ L ’ homme répondit : « J ’ai confiance que le S e ign eu r te donnera ce que * Foi.

tu lui dem anderas (a-.Teïv). » ''

11 arr iva , quand ce fut le soir, que l’évêquc (éin'a-/.o o;) dit à Isaac sou d is­

ciple (ij.vMr-iii) : « Prions ensemble cette nuit, pour que (ô'-w;) le Se ign eu r

notre Dieu nous révèle ce qui arr ivera à cet homme. »

El pondant que tous deux étaient debout, priant, voici q u ’à l ’ instant toute

1. Actuellement C houhra Tani.

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j y ^ e u i ^ o u û c j a s V )A T\sorï ' |uums. â< ^ > es

^S*2SlEn TÏKA^S.

I p H t ^ O T A f i ' K t i c A A K . A t- J jyu iT V S Ê^O S r t A n K m .

m t n d c V > e n o n c u t ' i ^ u ^ .

A ^ A U L ^ o n n 'K t rt2£E T v s A r r t ^ o c Êrm E ^ rtA jy u u ™ u t h

GTAC-puaricj 'K t ft2£E THEYKGKOYÏOC. n f K A ^ U ^ «

E ^ cn rA & . 2S;e a N E K ç ^ H c m E^rtA îtEnr e > rttj±r\- Ê^ot

TtAjyH^t.

â ^ e ^ o ' r ' ^ V^e n o tM j-t& io . 2£ e n e u rtEKjy^H*>A T ^ ^ O U 1 Î1HS VtAS'UU'l.

â«^2S;OC T A f N ^ E 4?H Ê^O't'A&i NETHCKOYtOG. 2£E E^&E

V\E<-pO'ï'&iO. ACJCJAS V}A TH()<uuf>Tf E&0*>.

. C cV ^ H tn n r A f . *2£ e '-û crr îU A 'io 't ' rtrm ê^ o't a Êi V^en

yronn^H n. *xie îh j-uaot' E^rtArtAnT A?\m*>uuc a

n C A 'K î nTHCua^Hf» SSUJK e ^O?\ Ê2S;Ert NASAriOC -h 2£E

e t y L u y \ a ^e^ ja n & V)Ert ^ H rttn r ' j u A ' j j>i2S;Ett tvska^ s

1. Lire a 't '^xoxji* A. : (Cod. A n ^ x o x i) .

la dem eure s ’éclaira , et le vieillard ne fut pas capable de supporter la lumière.

Il tomba à terre.

L e saint Isaac resta immobile, jusqu'à ce qu'il contemplât (ÔEwpEÎv) va il lam ­

ment la lumière du S e ig n eu r . E t l ’an g e (ayyE^oç) leur apprit ce qui devait

arriver à l ’homme.

L ’évêque (È7rw>to-oç) s ’étant levé , dit au saint : « T e s bonnes œ uvres m ’ont

dépassé, mon (ils. »

Il répondit humblement : « C ’est Dieu avec tes prières qui m ’ont donné du

pouvoir, mon père. »

L e saint évêque (ÈTUGxoaoç) disait : « C ’est à cause de sa pureté q u ’il a su p ­

porté la révélation. C ar (ysep) il est écrit : « B ienh eureux ceux qui sont purs de

« cœur, parce q u ’ ils verront Dieu ' . » V raim en t (à^YiôÔi;) la parole du Sau veu r

(c(j)TY|f>) s ’est accomplie dans ces saints (ocyio;), à savoir : « S i deux d ’entre

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* r t t & e n e r i o ' ï ' r t A t f > e r i m 1 n u n j u o rv \ e c e ^ u j i y h * ™ -’->3

r t u a c n r ^ s t e î i r t K \ ? H o n n .

I I a ^ h ' Y Ù T l f c ^ U j r i . A < - p A ^ > t

2. ^ 7 M E T t ^ ü t i U JD LO ^. t n P O ^ } « A ^ j y O P i T U j^ fc N

T i m o r i A C T H f M c m r t e u i m c r t H o n r .

E ^ j y c y n r t u a o 'T r t c o ^ c t ^ t ' ï ' s s c r ï ' u j T û ^ p ^ M ' Y

r t o n n A . ^ . o n n o ^ r n o T c r r r t o n r A r r t ^ o c

r n t n o j l t Y N U A t n r . E ^ u u j ^ > t u t û u ^ o n r t ^ o ^ r t

E r n A r ^ » r t .

O t o ^ r u T t ^ c ' ï ' r t H ^ s A è j y u u w f r u c j i è n u

^ o o n r « t e T \ t j > ü m u r r A ^ 3 . Y y t n

Orï 'K C y ¥ '2 S :t JÜLJÜLArtjyuaTTS U T H U O N A C T W ^ O t t . fc^fcf>A

T t A ^ T A r t è f > u ^ m a n .

â c ^ y u J T V î t T A n P ^ K O T Ê^>0 <-J NCTTCOTl. f t 2 S:fc A & & A

r u n a & & a r t m f > r t 4 n a c k v t i h c .

è i A n ™ l y ^ f o ^ . V ^a t o t ^ « r t e n r u t ' i n . a 'V ' x e u

^ H o n r t U A j y u u .

1. A. : EnoxnAAipEnEui (Cod. Eno'rrtAtptnut'. — 2. A. : A -pAg ehi ja^e. — 3. A. corr. : e oyaI . — 4. A. corr. : rtuiprioc.

« vous sc réunissent sur la terre *p o u r dem ander (cÙTeiv) une ch o sf q u e l-* roi. 22.1

« conque, elle leur sera accordée par mou Père qui est dans les cieux 1 . » ' ”

IX . E n c o r e a S c é t é . M i r a c l e s e t p r o p h é t i e s . — Ainsi il quitta son

père et r e g a g n a le désert q u ’ il aimait, et il demeura dans le monastère

(jAova<7T7]'piov) avec les frères.

Il les exh o rta it ; eux le regardaient comme un m iro ir ; il était pour eux

comme un ange (âyysXoç) de Dieu, leur donnait du cou rage, les invitait à la

lutte (àywv).

Voici quelle était sa coutume (wv^Oeiy.). Ouaud il était arrivé aux jours de

la sainte quarantaine , il sc retirait (àvxyupuv) dans un polit local en dehors du

monastère (;./.ova<77rIptov), où il ne rencontrait (à-xvTcëv) personne.

Il arriva une fois qu ’A b ba A b raham et A b b a G eo rges , les gran d s ascètes*

(i<Tj«)7*aç), se d ir igèrent vers lu i ; quand ils fifrcnt arr ivés, ils lui exposèrent

leurs idées, et trouvèrent beaucoup de prolit.

1. Maltli., xvm, 11). — 2. Cf. P. (>., t. III, p. 259-200, 541.

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Û T O ^ è V } 0 ' Y ' N ÊTtE<^JUlAttu}UJiTTl. JUTtOnO

Î 1 A T É & v H ? s Ê ^ A N K O n T ^ S V t U J l K . S1EJUI O T K O T 2 S S

î i ^ u o t . A n o E ^ ^ v s ^ s û t y e ^ a u o n s f n o n ^ .

a n r ^ y t r t ^ . 2 £ e t t e n s u j ' i A K o n r E U o n r r m A S E ^ o c r r . a ^ e

^ O ' Y ' U J 2 2 £ E ^ 7 H E T E N S C t t V i O ' Y ' O n O U ^ U U U O t | T S E S & U J O n r

* Fol. >24 S I A ^ . 2 £ E ' l E T I T I A ' ï ' Ê £ ? \ S A t t . * È & iV i? \ Ê u ^ S K £ ; S ^ U O n r .

' T \ E 5 S : A ^ N U J O n r . 2 £ E ^ ? A S T t E ^ ? V i ^ E 3 t t S C N W C n r O n r u a u

ù u o ^ j . A n r 'Y ^ o ê ^ oç-j s& e f n E n i n s h a k r t^ A N K o n r ^ s

N ^ U J I Î T . ^ E Ù Y S E ^ E ^ Â N E ^ E C ^ E N ' J U O ' Y ' E ^ S & u j

Û U O C . 2 £ E T V E ' l C ^ y E N H S T t E . Î T l A J i ) E T \ ^ A N K O n r ^ S Û b j S C S

N ^ o n r ô ê ^ o ^ e NSCNHonr.

O n r o ^ Ê^Anos e &lO?n £ > s ^ c n ^ . AnrcAS&s Jd a ^ o^ ü 'Y'

NOnrON NS&vEN E^&kE NE^ACK^TCSC. O T O ^ îlA fE OnOON

o n o n s u r Y î t j y E N T i o ' Y ' ^ s ^ A C j V ^ a ^ e î i c r r o n n s &vE n . s i e u

tt^M JULS. K A T A TVCA2SS Û T S S E n T A rrE ?sS O T 1 E -u o n r A & i-r

■ t. A. : E£>7\i (Cod. g w ). Le texte porte bien Egw , avec la préposition e demandée par A. — 2. A. : a.<-jej> onrm m a t 2S.E (Cod. At-jEf o tiu h x e ). — 3. A. omet <£>h, lit <|>ai nETE et écrit < >ai tie e te .

Et avant reg ard é dans l ’ intérieur de sa cellule, ils ne virent rien que quel­

ques pains et un peu de se l ; ils furent étonnés de son endurance.

Ils lui dem andèrent : « Que m an gez-vou s ces jo u rs-c i , notre père? » Il

répondit : « Ce que m angent les frères. « Ils lui dirent : « Nous ne voyons

* Foi. 2-2'j rien * que du pain et du sel. » Il leur dit : « C ’est là ce que m angent les frères. »

Ils le prièrent, disant : « S i nous t ’apportions quelques o l i v e s !» Mais lui ne

le leur permit pas (àvéyeaOai), et dit : « Ce qu ’il me faut à moi, e ’est accepter

quelques peines de plus que les frères. »

E t l ’ ayant quitté, ils dirent toutes sortes de choses sur son ascétism e

(âffsoioiç), et un grand éloge de lui se faisait chez tous dans le p ay s (yûo«.)

d ’E g y p t e , selon (y.ar«) la parole du saint évang ile (iùzyyé'kiw) : « Une ville ne

sera pas cachée, si elle est sur une m ontagne. E t on n ’allume pas une lampe

pour la mettre sous un boisseau»; m ais on la place sur le chandelier '(Xvyvia.),

pour qu’elle éclaire ceu x qui sont dans la maison »

1. Matth., v, 14-15.

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2 £ e U U O Î1 O T f iÀ K l r t A ^ ^ EC ^w £ f X :E r t o t h u a o t .

O ' ï ' r K E Û T I A ' ï ' d t ^ E O 'Y 'V ^ W ^ C N C E ^ A t - j j o A o t u e î ^ . a ? v^ a

g i ' s t n tn Î D tn

n ffli -fÏ ^ E T O l A ' t ' ç J l ' I O T O ' Y ' Î A O ' t 'U U J i ) Î1GOTT E ^ j ^ O ' Y ' A l ^ N E V H C

KO YIO C : O T O ^ t t A C ^ W T VIE. E t-JO 'ï 'U Jiy Ê J± )U J™ 1

O ' Y ' U E ' l A T f ><JUO'Y'uj.

U a h a E ^ c VdHO'ï 'T . 2S:E c ? u * t p â ^ e u ï *x :e

A ttO K T\ E ^ P 'Y -

^CJiJUUYH 2i.E ON V )En W Ê^OO'Y' NTE E^O'ï'A&i

î t 'I E Y tE rtO 'Y 'S S lA l. A Ê^O 'Y 'A & v Î C A A K . ^ )E rtA <-J E&iO?v

È T r i K c r r ^ u u A t t ^ u - * ™ k a t a T E ^ c 'Y ' r t m n A . a ^p e t s 2

Yl<Ju£ijA) Î12S1E r t tC r m O 'Y ' Û T IO 'Y 'E ^ ^ i K Î I A ^ . E T A ^ E f » TME

^ o c n r î t ^ o n m . m u Y i m A j > l k . * « e u t t s u a ^ r . ^ a •

Y\m A J> Ê ttEJ>OÜ'Y\ EC^^H tt A ^ O 'Y '^ U . ^ E t t T \ m A ^ Ë

ttE Ç jO O 'Y ' f n E ^ E ^ X J L E T A T O 'ï 'u a u . A ^ S & O 'Y 'u n A ^ t t A 'Y '

E O 'Y '^ î ^ y 'Y « U J S K . E C ^ H Ê ) 3 f > ™ U T I E ^ U ^ O . ^ C

S C 2S E K E T A 'Y 'EÎ'IG E&vO?s V )E tt V tîd fU ^ Y t V }E N '^ O 't 'N O 'Y '.

1. A. omet les quatre derniers mots. — 2. A. : ATEp (Cod. A"rp).

A u ss i (-/.w t o i ) 011 entreprit un grand nombre de fois de le faire évêque

s7T*;<rx.oiroç); mais il s ’enfuit, voulant être sans inquiétude.

Selon q u ’ il est écrit : « Heslez tranquilles, et sachez que je suis Dieu 1 . »

11 arr iva encore, dans les jo u rs de la sainte quarantaine de notre salut,

que le saint Isaae s ’en alla dans la petite résidence selon (x.axz) sa coutume

(cuvflôsta), et que les frères oublièrent de lui porter du pain. A yan t passé le pre­

mier jou r, puis le second, * puis le troisièm e, ju s q u ’au cinquième, restant •

sans m anger, au cinquième jou r de son jeune, il reg ard a et vit une grande

tablette {izkic,) de pain placée devant lui, comme si on l ’avait apportée du

four à l ’ instant même.A lo rs il se leva, lit une prière ( r p o gsu-/yi), rendant grAees i\ D ieu ; il prit un

petit m orceau de pain et m angea. Le lendemain, il emporta le reste au

monastère (y-ovasTYioiov) et le donna aux lrères, qui en m angèrent.

1. Ps. XLV, 11.

l'ol.

Fol.

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O ' t o ^ r t c r r y ^ o c t ' ï ' ^ w t ^ y t v i ^ u c n

m t r t rto 'ï 'K o n rss^ t5iO ?s ]d £ n thumvc à ^ o t u a u .

a c *Ÿ A ^ t r t m n v c £ c u * * 2 s n ç t n u o n c n w f f O N .

r m t c m K r r A ' r o ' r u u u .

â ' r u j t r t c j j rt*2^E Y ^ c v t w o n r t n r ' X ' - u u u o c . *2£t e t a k ' S e u

T Ï ^ U I Ï K E T 2 £ V m tt-O-uirt. m * o c j * K t

ê ^ u j i o ' r u u o c . ' X t A ' r t t t t j j r \ m t & o ? s J ^ e r t C£m u '-

G n A ' r j y t t t r t o ' r t f w o ' ï ' . ' K t A r t a c r r o r t j ^ e r t u m i o x

f \ T A ^ 5 i ! K 0 U A C <jusk u ’n o n r ' x t u c n r o r t t A ~ c v ^ ? \ \

J ^ r Ê U ! C A ^ O ' l O 'T . 2 SL6 O T 4 E&kO^ £ » V l£ r t ^ 7 * ^ Ylfc

Y \ ^uuÊi.K a ' J A t ^ c j D H O n n . 2 5 :6 ^ W T T T lt NW ÊTO t UÊi^AiVC

# m u t ' r t c i . m n u M t n o t o ^ r tw ê n o * u k u u y c

r m i f c ' r t c u u . r w u u r i t r t *2 e fc f>£T6tt£i&kt.

O ' t ' o ^ c m . 5 S . E 1 fc^yuuvt m t n t r i c u j ' i t u r t c ^ M .

^ c m 2 m t p s k a ^ i ê ^ t ' i t r t t c n r o u o ' r . u h n A i j y ^ H f i

O ' r o n t Ê i f ’ uu W A n m ^ o ^ ï n M C i e c n r A k m s S A C v u t r t t r t C A

Fol. 225 E T A ' T t î l 3 * U M VC r t A ^ E Ê i O ? s V ) t î l ^ ^ 7 6 4 . ^ n t î l T M A r r f c î s O C .

r V )trt T \ 2 S ;m ^ ^ E ^ )3 ^ T t^ r m m f ,o ^ ? v n w c f n t n j y m i .

1. A. omet x t ' — 2. A. : niArA«ott . — 3. A. : e i o y e î i . — 4. A. : t <$>e -

Les frères l ’ interrogèrent, en disant : « Où as-tu trouvé ce pain tendre ? »

Mais il leur cacha l ’affaire en disant : « On me l ’a apporté d ’E g y p t e . »

S ’ étant demandé les uns aux autres si quelqu ’un d ’eux (m. à m. de vous)

cette semaine (ÉêSojj- ç) lui avait porté du pain, ils ne purent trouver personne

qui lui en eût porté ; ils surent aussitôt que l ’affaire venait de Dieu.

Comme (x x t ô ) i l est écrit : « V o ic i que ceux qui sont mes serv iteurs se

ra ssa s ie ro n t ; vous, vous aurez faim . Ceux qui sont mes serviteurs boiront;

vous, vous aurez s o i f 1 , aE t encore : « S i vous m ’obéissez, vous m angerez les bonnes choses

(iyaÔo'v) de la terre. »E st-ce que (pi) ce prodige ne surpasse pas même celui du saint prophète

Fol. 225 (irpocpviTïiç) É lie , quand l ’an g e (s^y^o;) lui apporta du * ciel un p a in 2, quand il

r‘ eut exterm iné les prophètes (icpoyviTTiç) de l ’ ignom in ie?

1. Is., l x v , 13. — 2 . Cf. III Rois, x ix , 6 .

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r/,3] P R O P H É T IE S . 3'**

£\cjyuuvM ort rto n re^ o o n r. A^ji ^yA^o^j ft*2£ t u ^ u u n

rneYltCKOTlOC f n t CAi. ETt E< CM t tA r tA m ^ C lH C W TIATnt

c^e^E T tscK orjoc '. Ê ^ ^ t^ d ^ c u o n r t£ iO ^ ; > n o n ^ . rte

'kuujuiag r tn t n m A C ^ A n e .M e 2 n t ^ c ' ï ' r m w A t e . t m H ^ ]3 e r t

T im ^ c ^ A . a ?\ >a e ^ A ^ rfX;t*2£.Gt a ^ î ^ a ^oc-j a < u u w ÛYH^yrtt v tn o n ^ . A^fcfj>mfck

e ^oc-j . y\e*2S:e T ^A ^onr rtAt-j. s&t T t A ^ T tionru^^y e t^ u o r tA

^ o c . onro;> rti£f>u'Juo'YM t n t r t A ^ T u u o t Art.O 't 'o ^ a T H A rto c (n o n r c ^ o u f t ^ m m . A ^ n j u r t^

t y j u j u j n C A l O n ^ , Y1 £ 2 £ . A ^ LUÇ>jLUît ÎXXAOrt *2 5 :0 1 1

ÛDLOK t e ^ u o r t A ^ o c -r h a r j î Â ^ o 'r c ^ * i e u tT\iGA2£i

m o n c j A c^ tf^ O 'Y .H t 2 S : A ^ rtA <^ . S S E Û m ^ t ^ O ^ . A ? \ ^ A . U A ^ y t r t A K

c ^ ' i e u r t c A Y t e K i u u T . u j A T t ^ i n o r t û u o ^ . ^ > w ê t a ^

c a s s r t tu w i ^ r to n r a ^ a u o î . 2 £ t u e r t t r t c A ^ e ^ u o n r r t s s t Y i t î o u - » ' ! . ç ^ ' Y e ^ o K n e

1. A. omet n. — 2. A. lit encore n t .

Il arr iva encore un jo u r q u ’Orion, évêque ( èitw>«ito;) de S a is , quand il

n’était que lecteur (àvayvûcTY,?) ot pas encore évêque, vint vers lui pour rece­

voir sa bénédiction. C ’ctait la semaine (éêSo^xç) de Pâques 1 ; sa coutume

(<7uvY)0eix) était de ne pas s ’asseo ir du tout dans le tem ps de Pâques, mais

d ’être debout en travaillant de ses mains.

Étant arrivé chez lui, le jeune homme prit le filet q u ’il avait en mains et y

travail la ; il lui dit : « Mon père, je voudrais me faire moine (y.ovx/6;), mais les

larm es de mon père ne me le permettent pas. »

Alors le saint (£yio;) eut une e x ta se ; il se redressa subitement, et lui dit :

« Orion, il n’est pas possible que lu sois moine (fi.ova/o;). »

Quand le jeune homme entendit cette parole de lui, il fut effrayé. L e saint

dit : « Ne t ’ellVaie p a s ! mais (àM.cc) v a - t ’en et obéis à ton p è r e , ju sq u ’à l'heure

de son repos. Celui qui m ’a parlé tout l’ heure, m ’a appris qu ’après la mort

1. Ce qu’on appelle en Occident la Semaine sainte.

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Fol. 2 v.

Fol. : v.

m t K i t c d o c i . t 'Y ^ t 'i t T U C K O T v o c .

a u u o c -r

Mà<\ *k e ê t a t h â ÿ n O 'ï ' c ' j w t e u èf> u u cn r. r n o T t j j

t« H rï'A & . E&k07% 1 l^tVt

25 o n r^ ^ n v iv i t^ 'Y u u o n r r7? * 1 ticV D H O 'ï'i .

•2£t n m « A î i i e n m f o ^ v n v i c . u j A 'ï 'd r t t ■æ u^O 'ï' r m v n

U ttttV tC A N<M. vf2£t T ï t ^ j u r i U V m ^T ÎK O rt

A & & A TVltrUCKOTlOC E^Onr^&k. V^trt T11UJUJW

è i t ^ r t A u o ' t 'O 'Ï 'O ^ g m c W IA U O ^ . <3^1 tV tt^ U O

NACTHfMOrt. ^7H t-tfO'ï'À&i *KE IC ^ A K . ttA^ujEJJL^yi U U O ^

Tït V^tît TN^yuJNi.

B ^ A ^ v ic n H EEXjnoTi u u o ^ . A ^ u o n r^ Y

T H ^ o n r2 o n r o ^ Ê i ^ ^ c

u o t Ê^ujonr Tw^onr. n e : s ^ û ^ ? h t-aonr^& i î c a a k . x t

1. A. : Atj^iuw* — 2. A. omet ce mot.

de ton père, tu d evras a rr ive r à une fonction ( t i ; t ; J élevée »; il signifiait

l ’épiscopat (siH<7-/.oitoç), dont il se rendit d igne.

V o ilà ce que le jeune homme entendit dire au sa in t ; il le quitta, et

>25 retourna à sa m aison dans la paix (eipw,), en rendant g lo ire à Dieu, * selon

qu ’ il est écrit : « L e s esprits (im^ax) des prophètes (-po'pyfr/',;) sont soum is aux

prophètes 1 . » ’X . M o u t i i e Z a c h a r i e . Son k l o t . e . — A p rès cela, son .père spirituel

(-v£>j|j.y.Tiy.6v) A b b a Z ach arie , le saint évêque (èiîwxoiïo;), tomba dans la maladie

dont il devait mourir.

Et comme Dieu l ’ avait renseigné d ’avance, il revint à son monastère

((jwvacTYipiov), et le saint Isaac le servait dans sa maladie.

Etant sur le point de se reposer (en Dieu), il appela tous ses fils comme le

patriarche (Tix-rpiÉp r,?) Ja co b , et les ayant tous bénis, il dit au saint Isaac :

1. 1 Cor., xiv, 32.

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yia j^ w^ a k u j a ï Km cî. a m vmEKCNwonr.§>t,\ ÊTA<-p£Oî-J. Ê n ^ U O T EA5 N AT A£>0<-}.

Gn^^KHVi 'k t ec- ^ o n ^ e îi ÊTO'TO'r nnt^ujH ^^

ù n E ^ r m A ê n e n ^ ^ s: u rv o c . e t ^ e u c vt^fc

^ A r m tjè r Y N A r t o c m e u jm 'i -r

B 'iA 't'K O C ^ Jd e n o n m ^ ^ vr^Ato. a t ^ a ^ Jd a t e î i

Nfcc-^cr\\ K t r A f c e ^ î ù n t ^ u t n r ^ î t t u n ^ ^ H f î e t a ^ a î

n o n r )3EÎ4 TÏE^ u j n ]^ .

â n r ^ o c o n *2£e e^e o n ro n O T U A ^ H n w c

m A ^ 1 t ie . A ^ E f ^ 'J u ^ f to 'ru u tm . ÊT A ^i j> a vu}2>e?\?\0.

a ^ ^ a rtEc-ps.t2S. Ê2S :u ^ . C A 'io n ^ A ^ n A ^ r ù k o ^ . a ^ uuo'X' u^p*Y . * A t^ yu u ru I3 A n d îiE ’S'Jut^ m t rvE^i'Ju-i • 1 "| -**;

u jA ï^ E ^ o o n r î t i e T iE ^ u o n r.

M e o n ro n k e c 'Y'nt' eîiw g « i a ^ o u * Jd e îi ymkocjuloc.

a c u j u j w û u o ^ è-«-f>E«-jt êJd ^h î ÊrvA ^u-»ns n o n o ^ T . e^ e

*YuET&kE?\^E TE. Ê T A ^ C ^ 'IE U A ^ U K A ^ Ù U Ajyuu2.

B 'IA ^ O 'X 'U JI^ *Kt ÛC'JLt^. A ^ t u jA ^ O ^ E î m t u o 'ï ' f n E

1. A. écrit i\no<-j- — 2. A. corr. : A«-jep xikàj> EUAiyiu-

ci Mon fils, si tu viens à être élevé, souviens-toi de tes frères. » En disant

cela, il s ignifiait la g râ ce qui devait l ’atteindre.

L o rsq u ’il eut cessé de donner ses avis ;\ ses iils, il remit son esprit (imO^a)

dans les mains du Se ign eu r , ayant autour de lui de grands saints (âyio;) de

Scété.

L ’ayant enseveli avec de grands honneurs, ils le déposèrent auprès de

ses pères. En fait (v.v.\ yzp), 011 eclèhre sa mémoire et les prod iges q u ’ il a faits

pendant sa vie.

Un raconte à son sujet q u ’ il avait un disciple ([/.x Ôy i t v k ) qui devint malade

de la vue. 11 alla chez le v i r i l la rd ; celui-ci posa ses mains sur sa tête : au ss i­

tôt il recouvra la vue, et rendit g loire à Dieu, * et resta sous la dépendance • i’ni.

de son père ju s q u ’au jou r de sa nmrl. ' ''

Il avait aussi un parent (wyy£vr,ç) dans le monde (v.àv’j.o;), à qui il arriva de

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u j m i . c r r o ;> 1 y h )3 E ? s?\0 E^cyr^& k- rt2S;E t h c o n

U & 02s. Êf>0^ EC^-^ua UJUtOC. 2£E

U n if H ^ - ÊTA. n t U A K NWi. N<M h)à< TÏ^CON.

!^ e Ê^ 'jao'ï' vt2£E yuJd e î^ o Ê«*crr^& i. tn r^ m ^

u n ^ l ^ e ^ u k ^ n ;> w t ê u ^ u j . e t ^ c ^ n u a c r ï ' Ê k o îs

\2>ert Ê^crr^& k. n ^ u A n n A ê n ^ a.

u o r u Û Y tm o T w ^ o rt rtp H T C . ü u o c tV )on rît Y^en

Y\J>0 ÛTOpUAUl.C ^ t o t ^ V)E« ■ ^ o 't 'r to x ^ n ^ n r ic 2S:e k

UYtE^vyuJiUi E T V IH ^ . O'Ï'OÇ» ÊjDfWi ^ t j O T U i ^

3ÜL3ÜLO . ÊYlE^Hi E ^ ^ d iO 'ï ' ETÎfM ^NE

cjuj^pw pi.

Me o t o « c rrfx ju u i 2^e o n e^j±)oyi Jd en ■ ^ yiow c c<m.

ê v i e ^ ^ n yïe r e ^ j i^ r io c . ne y\e t e ^ \ . à

YlüK^ÊiOîsOC -tt^E^ ^El \Dtn O T H A f A m u iU A . 3JLY\E £2\ï

ÊU t ÊÊiWîs Û U A T ^ t | . ETCUJO'Ï'N NttH ETJ>WYl.

1. A. : — 2. A. : uniÊ*-

tomber dans cette même infirmité, savoir la cécité. L ’ayant appris , il en eut

une grande pe in e ; il l ’ envoya chercher. L ’autre vint vers lui dans la m ontagne

de Seété. L e frère qui avait recouvré la vue alla trouver le saint v ie i l lard , et le

supplia en disant ; « De même que Dieu et toi avez eu pitié de moi, ayez pitié

de mon frère. »Le saint v ieil lard , les voyant p leurer tous les deux, eut une grande peine

de cœur. A p rès leur avoir donné une part des m ystères (p or/ip iov) sacrés, il

prit le l inge (mappa) avec lequel il tenait le caliee ( -or/fpiov), et le passa sur le

v isa g e de l ’ homme.Sur-le -cham p il recouvra la vue, comme s ’il n ’avait eu aucun mal. A lors il

se je ta à terre et lui rendit h o m m age; il retourna à sa m aison en louant Dieu

qui fait ses m iracles .Il y avait aussi un homme habitant la ville (irôXtç) de Sa is , et qui s ’appelait

G eo rges ; c ’était un jeune homme robuste. L e diable (£t*6o>.oç) lui fit faire

une chute (irapâiTTü>[Aa), et personne ne le sut, sinon Dieu seul, qui connaît les

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[47] ÉLO G E DE ZA CHARTE. S E S M IR A C L ES . 345

rtfcu rm E ^ o x o r t ^ . ' o t o ^ à. di u tïu jiu } ♦ foi. 221;U U O < -J . iCA-HA. 4 7 ? M"V t n c V ^ M O t ' l V ^ E tt 2 ^ A 't 'S 2 ^ . X E A .T

ytSf>EC-JEf>nO&it )oEÏ1 V t^fkttO 't'î m E îtE^S&SSS;.Q ' t ' O ^ t ' I A T T ' - U O T n O T . n ^ A î l A H O O ' t ' S . A ' t ' S S E U TVSA

^ O T Et^EUKOT E ^ H C 1 îlO 't'^ E ^ U U JO 't'T .

T ^ Ü T * A t U U Ü ^ Î12S E A^TEttC-J t ^ » U A U T li tT l i C

KO YJO C E ^ O 't 'A & i A&i&kA

G 'iA 'r t^ A v tA îr iA ît 2 ^e A T ^ n o T eY ^ ms.

A 'ï'O 'ï'u jiu jt u u o t| , t't'jM U ï E n ro u a u u o c . 2£E t e î t Y ^ o

Ê ^ E K A rîo cT 'îm e^ eîc*Y;>o u r s d c e**5ïe rsEnujvif>î. e^ e

î-JO't'SiAt.â ^ j i jE n o 't ' 2S:e onr m e i a ^ ^ ju x™ ù u o ^ . rn s s u a e n r

2£E ^ ÎIE U S AN. îWOt-J A KVm E'IAUOC^. UTIA'IO'Ï'Σ A f > 0 ^ 2. A <-puaîicj ît'Yo'Y'UO't' A*-puagi£> E ^ H S 3 E2£uac{.

CA'IO'IC^ A ^ O ^T ^A i. J>UUG2£E UHEC^yuJNÎ E T T IH ^ .

1. A. : E^jcHn> — 2. A. : ujApocj- — 3. A. : EV^pw-

choses cachées comme les choses m anifestes, * et aussitôt Dieu le punit, * Foi. 22c

comme il est écrit dans David : « Le pécheur a été pris dans les œ uvres de "

ses mains ' . »En se levant de bon matin, on trouva l ’enfant étendu, desséché eornme

un m ort ; a lors (èé) ses parents l ’ emportèrent et l ’amenèrent à la résidence du

saint évêque (imcxo-oç) A bba Zach arie . ■L ’ayant rencontré (cuvavT(xv), ils se jetèrent à ses pieds et lui rendirent

hom m age; ils p leuraient en disant : « Nous supplions ta sainteté (âyiocûv/ij

qu ’elle prie le S e ig n e u r pour notre fils, afin q u ’ il soit gu éri . »

Il leur demanda ce qui lui était a r r iv é ; ils dirent : « Nous 11e savons pas. »

.Mais Dieu l’ avait déjà averti, avant leur arrivée . Il se leva sur-le-cham p et

pria pour l ’en fant; aussitôt il fut gu éri , comme (ù;) s ’ il n ’avait eu aucune

maladie.

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ïlE*2S:E TH EYH CKCynO C N A ^ *2S:E ^ ? £ CÎ C A & 0 ? \ JÜLY i\

N O & l U T t E ^ A ^ 2S :E . SSE N N E T lE T ^ U J O n T ^ ? A 1

v y u j y u 3ÜL3JLOK.

O 'Ï 'O ^ ETA 'Y 'C U JIT EJÜ l E N A t N 2S E N E ^ O ^ A T E ^ j y ^ H f !

E ^ & E NM ETE<-}*2S:UJl U U ^ O T ' . EHOEUH A N ENW E T A

TiOT'jyHpi a i t o t \ o 'ï 'o ç ; a t ^ ^ o eynJd e^ o e^ o,ï ' a &.*2£E T E N N A A ^ E Ç } E ^ ^ J lB i N l& E N . E T A K S & O T C n r Î1ÀV1. A ^ H

E& 0?s J > n O T ^ E 'Y '^ u a o 'ï ' XJL^?^.

* Q 'Ï 'O ^ M À ^ T A i H O T T Ù T O T O T NORTON N lB ïE N . E 'Y '^ tÛ O 'Y '

N N lA T tO C T O ^ O C E ^ O ^ T A ^ N T E r 5 ^ C 2 -r

a c u j u J Y M 3JIE N E N C A O ^ T A ^ iO T N EÇ jO O 'Y '. 1C SSEN E T A

T tfcC ^ U Jn U O T . E ^ u jO Y l l^ E N O 'Y 'N J U }^ N E JÜ L K A ^ N £ H T .

E ^ & E Y tE ^ *2 £ m ^ U Jif> *2 S : E & O ^ Jd EN Y ÏA IK O C U O C N E ^ ^ V iO 'Y '.

O 'Y 'O ^ A T t^ A ^ ^ H E T ^ C K O T ÏO C E ^ t n P A & i . A & B ï A ^ A N N M C

E ^ E ^ d u J ^ n Î IA ^ E& O ^. SSE N m E ^ riA E f

TYEJÜLTt^yA. n i U E N E N C U JC ^ . N T E ^ A JÜ lO N S N * \ E K K ^ W C tA

EiJO'ï'A&k.

1. A. omet quatre mots, écrit ensuite a v e vis ■ — 2. A. : u m ^ o

L ’évèque s~tG/co~oç lui dit : <c Garde-toi du péché cjus tu as lait ; ne 1g fais

plus, pour que ee mal 11e t ’a rr ive pas. »Mais ses parents, entendant cela, furent étonnés de ce q u ’ il avait dit, 11e

sachant ee qu ’avait fait leur fils ; ils prièrent le saint v ie il lard , en disant :

« Nous conserverons tout ee que tu nous as dit » ; ils le quittèrent en rendant

gloire à Dieu.O #* A insi il était honoré de tous ; on le g lorifia it comme les saints apôtres

[ÿ.~6a~o\oi) du Christ.X I . L ' a r c h e v ê q u e J e a n . Sa m o r t . Sa s u c c e s s i o n . — 11 a rr iva , un mois

après que son père était mort, qu ’ lsaae se trouvait dans une grande peine

de cœur, à cause de cette séparation d ’avec ee monde (•/.ôoj/.oç) vain. A ce

moment le saint archevêque (ip/ititiç-Mrns) A b b a Je a n pria Dieu de lui révéler

qui serait d igne de lui succéder et de ga rd er la sainte ég lise (s/.x.Xr.cïa). Il eut

dans une vision (opa(j.a) cette révélation : « hnvoie chercher à Seété au

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I.’AKCIIKVKQUI': .ll-AX.

e & o ?% ) o £ N o n r ; > o f > A U A e n r o u a u u o c

n a < ^ . * 2 £ t o n p u a ^ n E v y i ï n . Ê T A m o î i A C ^ w ï M o v t i n t

Î IC A \ C A A K Y M U O r tA ^ O C î u c k h h c . v t « o ^

E ^ îlA ^ )U J Y \ t V IA K 1 n * 2 v ^ * ^ O ^ O C .

C a t o ^ ï-j e t a ^ t u j n ^ r t ^ y u - ^ r v ’ . A ^ o n r u j ^ n r t c u ^ .

E T A ^ Î *2vE v y A f > 0 ^ U T l t ^ ^ A ^ E C E V I^ E & O ^ . u jA T U E ^ O O n r

è n A ^ i n o n û u o c ^ .

â c ^ y u - m t b ) t v i w Ê ^ o o n r é "i e u u a t \ A ^ o n r u a ^ n v t ^ E

T \ 0 n r ^ > 0 3 \ 1C A Y U A ^ ^ H E T l ^ C K O n O C E f l f E ^ t f A H A V n A Î I Ef>0<^.

K E T A f N E ^ y A ^ E f> n O 'Y 'U W ^ y V1COTI. E ^ lV ll U Y \ ÎA ^

2 £ H E Y U C K 0 T 1 0 C vyA ^O f-^. E t t& E l E ^ A r A Y Ï H Ê ^ O n T ît Êf>0<^.

^7^>AV1 *2vE U T H 0 n rf> 0 t ' I t U U A T T\E. A & ' à . E ' ^ A ^ m 4 . OHOO^

v y A n r u o n r ^ o n " X : t A î \ A U H f 5 .

B v i a ^t o î r t ^ A ^ o n r ^ A ^ o c ï \ 2 £ e f u i m & u u a i

N O 'ï '^ Y - t * E T E < M *A N A C tO C Y\E. Î I E U Î C A A K î t E U N O n p ^ y H ^ . ’ F«

o n r o ^ v i a ^ e y\ m ^ E "iu -»^ > v oît r m f > ^ r t ^ w c u A r t o c . k e

r A f V }E ît T E ^ A ^ H Ê T A f-Jt E p u î . A t - J ^ I O ^ EEf> YVET

^ u u o n p r m t E K K ^ H C t A - r u c ^ A n p ^ o c A ^ K A ^ O T fl. o n r o ^ >

A M E ? S ^ N U H j y U T I E T ^ U J I O X u r H A ^ M t ^ C K O V l O C .

1. A. : « a j - — 2. A. : njyopn* — 3. Ces deux mots ont été ajoutés en marge. — 4. A. corr. : a &2 .e ^ a < < * — 5. Al-amîr. — ü. A. : A'-jKAjyA'r-

monastère (pvacT-fl'pwv) d ’A b b a Zacliarie , le moine (;j.ova/o;) ascète (xc/.r,r/;?)

Isaac : c ’ est lui qui sera ton successeur (StiSo^o;). »

A u ssitôt il se leva, puis l ’envoya chercher. L o rs q u ’ il fut venu vers lui, il

ne le la issa plus partir , ju s q u ’ au jou r de son repos.

Il arr iva dans ces jo u rs que le roi m anda l ’arch cvèque (àoyieirte'.ow):)

pour avoir une entrevue (dTzxv-àv) avec lui. En eIlet (/.al yap) il faisait venir

de temps en temps l ’archevêque (ir/uTzimo^oi) chez lui, en raison de l 'a ffec­

tion (àyy.z-ri) qu ’ il lui portait. Le nom de ce ro i-1 à était A b d-e l-A ziz , et on

l ’appelait encore l ’ Em ir.

Il avait comme ehartulaires (rhartularins) deux hommes pieux, ‘ A thauase • Fi

et Isaac, avec leurs fils : tunl le prétoire (pnrlDrittm) était rempli île ch ré­

tiens (ypwrixvo;).P .V iii. o h . — t . x i . — r . 3 . 23

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348 MINA. — VIE D'ISAAC. [50]

t\7\7\â< U ^?A f>A ua UTNCHOnr.

m * o ^ o n a ^ £ > i ç i 0 i r o x ^ A c o n n . 2 £ e ^ ? e ç 5

E f O K E&kO?% £> A T N A ^ H E T U C K O T tO C . OnPO^j A t-J }± )u a rn Et-J

a y \a n u u o ^ û ^ p ^ H 'Y ^ o n r A r r e ^ o c n t e ^P"V-

âC}±)UJiVN *KE ECÎ^XH N2£:E T t tA ^ W f c ^ C K O T I O C .

a ^ u ju u n i j^ E N Ê T t ^ N A U o n r n V ) H T ^ . o n r o ^ j É T A T 1

C ^ T E U N ^ E N t A ^ U J l N AnfM 1 ç j A f > 0 ^ n H f O T . *2S:E N TO nr

*2S :E u y \ E ^ ^ y m ^ o n p o j> n t o x C)! û n e ^ c u o n r . A n r ' K t u ^

E ^ V )O C t t U A ^ o i .

Ü T O ^ E T A ^ n A3ÜLE TCO'Y'f’ O E ^ & H T ^ Â-t-D v A c i

E T A ^ Î Ê ^ A K O ^ A ^ U T O N Û ü O ^ . O T O ^ A n P ^ u a Ù Y IE^

C U JiU A . V>EN YH TO YIO C N T E V H A T tO C U A f K O C , ^ 7 H E T A ^

k o t ^ . o n r o ^ A ^ * X : o c E ^ ^ o n r m ^ ê y i e ^ u a n i c a a k . k a t a

Ê T A n r T A U O ^ E&OŸ% ^ T E N Y ld c .

Q t o ^ n e o n r o N o 'y'*ï ^ â k »ju n x e r E u j f > r t o c . ^ ? a i a ^

E ^ e r s w 'Y 'u m e ^ u e t a ^ h e ï ’ E'tpc y j a ^ a ^ p o n ru a u j n ^ p ^ .

1. A. : o x i .

Car (-/.al y y.p) dans les prem iers temps (àpyô) de son arrivée en E g y p te , il

avait entrepris de faire du mal aux ég lise s ( è / .x .a v io îx ) , il avait brisé les croix

(cTaupoç) et lait beaucoup de m isère aux archevêques (àp/i£77i'«jy.oTio;). Mais Dieu

qui punit (ÈriTiu-àv) le Pharaon d ’autrefois, intimida aussi cet autre dans un

songe , en disant : « Prends g ard e à toi v is -à -v is de l ’archevêque (xpyie-îwj-

iroc) », et il en vint à l ’aim er (àyar:?.v) comme un ange (xyyzloç) de Dieu.

Il arr iva que, pendant qu ’il se trouvait là, l ’archevêque (ipy^67T(cy.or:o;) fut

m alade de la m aladie dont il devait m ourir. Les m ag istrats (apywvj, l ’ayant

appris , vinrent tous vers lui pour prendre des nouvelles et recevoir sa béné­

diction. Ils le trouvèrent dans une gran d e soullrance.

Le roi, informé à son sujet, le la issa partir. Quand il fut arrivé à R ako ti , il

entra dans le repos. On déposa son corps (<7üiy.a) dans l ’ég l ise (t6~o;) de saint

(ayio;) Marc, qu ’il avait bâtie. Il avait dit q u ’on mît à sa place Isaac, comme

il en avait été i.istruit par le S e ign eu r.

M ais il y avait un diacre (à\£/.o)v) appelé G eo rges , qui convoitait (s- iÔujaeïv)

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[51] MORT DE L’ARCIIEVÉQ UE. LA SUCCESSION. 3'»9

‘ e t e î t v o 'x '^ « J u o T k. ô t n c n r ^ o È & o ^ o n r o ^ * foi.

T T ^ v n r m t E T u c K O Y t o c . ù u a t ,

è ^ f O ' ï ' ^ r tA f-j r r ^ u E T A ^ H E r i t C K O T i o c .

r t o n r c o ^ r t ' i t T E ^ u E ' i T t A ^ A r t o u o c .

O 'ï ' o ^ e t a 'x' a ^ u T i ^ t c Ê i 'r ' i t ^ o c . a 'ï " Y «*Y

c t o ?nH. e t u e t I h a ic j r t A ^ w t n t C K o n o c V^en

î t ^ e & ^ o u a c , E'ro'Y'UAiy è -o -A n n o 1 o t ^ u ^ y\a^>a. w k a

u<jun.

C a I O I C j ^ C j^ ju iy E & o ^ N 2 S E TU A K < JJN É 2S E N

T V m A « E fJ i) 'Ja O 'Y '^ y V . 2 £ E A 'Y 'X .tU . Ê^>OC-J Ê & 0 ? \ ^ T E t t

^7*Y- 2 5 e n rtE C ^ y u jiT u û ' n A ^ H ’Y . È ^ E î U f M r t c n r ^ ^ & i t î a ^ a .

r t ^ K A U ^ î t . u A f e n o ^ i v xja ' ^ k t ' ^ a k w .

t& A Î T\E ï I^ Y t Y Ê T A Ttdc vyA U 9'rTCj Ê ^ E U E f O 'ï ' t f k U JA

Ê ÎIE J> . 5C A H A t ^ c V 3 « 0 ' t ' T . *2S:E O T 'f U i U Î Î I C Î I O ^

;X ?ot-î* Ttdc 6s fiO 'Ÿ ù u o ^ .O 'Ï 'O ^ I3 EÎI Y M Ê ^O O T ' è ' I E U U A T . A ' ï ' i E ^ ^ K C T ^ Î t 2 £ t

î i m i v y 'Y « tT Ï^ C K O T IO C .

1 . A. : ç^AUio-

le pontificat (ipyiepsu;) contre (lïapz) la volonté J e Dion, * celui par qui les rois » Foi

sont rois. Il persuada les évêques (sttw/.oito;) qui s ’étaient réunis là, de lui 1

donner l ’arcliiépiscopat (àp/_isiriV/.'/7;Q;) ; mais il 11e tarda pas à recevoir la puni­

tion de son iniquité (-apy.voy.rj;).

L ’ayan t fait prêtre (irp£céuT£fo;), ils lui im posèrent l ’étolc (ctoa/j), pensant

le faire archevêque (às/isirtV/.o-Q;) an milieu de la semaine (îQ o'jJ.;) : ils vo u­

laient accom plir un acte contre (rcxpz) les canons (y.xviov). Aussitôt l ’a rch i­

diacre (àayiSi-s.YMv) s ’écria du sanctuaire , comme (wç) s ’ il avait été poussé par

Dieu : « Il n’en sera pas ainsi, q u e nous fassions un acte contre les canons

(•/.aveov); m ais attendons ju s q u ’au dimanche (yjjf.y.'/.vQ. »

C ’est ainsi que le S e ig n e u r l ’em pêcha d ’être consacré pour l ’éternité,

selon (y.aTz) q u ’il est écrit : « L ’ homme de s a n g et de ruse est exécré du S e i ­

g n e u r 1 . »

lit dans ce jo u r- là , les g ran d s évêques (èiu'wo7ro;) vinrent à Rakuti, ayant

t. !>s. v, 7 .

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Fol. : v.

Fui. 2:

G'IA'ï'C'JLtTEUL 2£E A ^ U O T 1 n2£E TH A ^W t™ C K O H O C.

tn ro n ru Ju è ^ p ^ ^ y tn n^pw ê t a t\ ^ c c o t t i^ . e t e ^pw

ÊUO'ï'A&i iCAAK T1E. OnPO^j È T A T ^ E n ttiKE^UJiO'ï'Ni. É T A n r ^ A & i H O n n ]r)A 2 S : 'JL » 0 'ï ' . E A ' ï ' ^ U A ' Y ^EJUl T E U Ji^ rS O C -

^ t ^ u ju jy v s t t2 £ E o n r ^ u j i ^ s s : V^Ett T o n r n v i ^ -r

' ü n r o ^ c A T O T o n r Anos e ^ a k o "Y- ît2S:E ^ A n ^ E u n ^ u j i & k

m E Yionrf>o. E ^ o n r E t t w e t ^ c k o h o c jy A f o t j . « t e

!2 8 ^ tu s 2£ e n m y^ET onoriA ^A ^y^*.

O n r o ^ j E T A n o ^ p o ^ j ê & a &i 'ï ' ^ u j n . Ef>E ^pw E ^ o n o A Ê i

i c a a k . ^yEu^y» n r t u u f n o c . E^U Enri e^wj^v u t ^ a ^ h ^ A n .

o n ro ^ I^ en T t^ im ^ o 'ï 'b jO T jo E T . n c a ^ p & io c n r E U J ^ r io c .

Ano^SEU onruH^y n e t i a cm E ^ o n rn e ^ o ^ . u a w c t a 2£e

riE o n rf'jau ^ y\e e ta ^ c m t a u o c . onro^j o n . 2£e o n ron

^AruywfM n t a ^ E n r^ u jc r r e u a ^ u j . o n r o ^ t i a i ^ h ^

AnTAî^ nc^>A^. o n r o ^ A 'r c o d m e^uuuj. n^pw e t a < p*Y

C O TT^. ETE E^OnrA&i ICA AK Y\E.

2vE ]^EN TIE^OOnr n ^ K T f iA K H E^O'ï'AÉi.

1. A. corr. : rtm ne E'io'ritAeAjy'-j-

appris que l'archevêque (zp-/i£-(<7y.oTCoç) était mort, et voulant servir celui que le Christ avait choisi, c ’est-à-ilire saint Isaac.

Comme ils trouvèrent les autres, qui leur étaient subordonnés, d’aceord avec Georges, il y eut une division au milieu d’eux.

2.s ’ Aussitôt arrivèrent à Rakoti des délégués du roi qui devaient lui ame­ner les évêques (srJwoiro;), alîn (ïva) qu’il sût qui ils allaient instituer.

Quand ils arrivèrent à Babylone, le saint Isaae servait Georges sans penser à un événement de cette sorte.

Quand ils eurent fait des enquêtes sur la vie (pwç) de G eorges, ils trou­vèrent un grand nombre de griel’s (aiTia) contre lu i; surtout (jjJ.li.aïoi) que

c ’était, un homme qui avait contracté mariage (yâ^o:) ; que, de plus, il avait des fils très m auvais; de cette façon, il fut exposé à la m oquerie; aussi, on décida de promouvoir celui que Dieu avait choisi, c ’es t-à -d ire saint Isaac.

11 arriva qu’au jo u r du saint dimanche (xupta/.v;), pendant que tons les

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l.ï 3] CfiXCU H H KXCK .

t T ^ i O T v n î ^ e r t i E m c K O Y i o c 1 n e u o n r u H ^ y n ^ a o c

ÎT1E & A fW ^ U JV t. Î1EJJL ^>AKO^ NEJJl C^U i? A W & EÏ1. J^EÎI

m o n o c ju m iA n o c CEf>ri0C.e V^O^'N ^ O tt j Ï12S1E EUCnPA&v 5CAAK. Ef>E OTON

O'ï'^E&iC'JU EC^E^SHOnf"! TOI O T O ^ ETÏ E^U3?nH?n.

£ H T t m )3EVt O 't ' t l 'W i î l A 2 A Y U ^ ^ O C K iu jy E ^ U iC j.

O T O ^ A ^*2£O K U E^ 'I H f t j ’’. V}EVt ,| 0 T Î 1 0 T A TCIUMU) <x»uj

E&iO^. *2s:e a E i o c . a E i o c . A c-toc t u u a ^ i r n a y ï o c t o ^ o c '.

ICA A K TUA^WEVHCKOTIOC.

■ O n o o ^ C A T O T O T 1 A T Â U 0 ^ 5 U U O ^ . î\*2£E NtEVNCKOYIOC. '

î i e u m A ^ u j r t a ^ e n ^ c a ^ o t h U Y i m A t t E ^ u j o 'ï '^ y i

t 'Y '^ u a Ù U O C 5. *2SlE ^ A 1 PiE ’L A T I 'L U&EfM.

I3 1 n Y\iEç>oo*Yk Ê i E u n A n T . a ^ e ^ o v r n j y * Y n “ ) A ï e î u e

T1SCKOTÏOC. VtEU WK^WfMKOC. V\*XlE n i U A m O T 'j Î I A ^ u J V t .

K't'^S '’ IC A A K YlS^A ÎsTO 'ï'îsA ^ïO C 7.

MlEYHGKOYtOG *2^E. A 'ï'A U O rtl Û ^ 7H EtfO'ï'A&i iC A A K K.

1. A. : n i tn ic K o n o c - — 2. A. : EÊw n«A (Cod. eF-a ih h a . — 3. A. : m np<-j-----4. A. :nAnocno?%oc. — 5. Ici commence une lacune dans la traduction. A . — (>. A. : K'rpioc (Cod. K"Tp5)• — *7. Le manuscrit porte ^A7\-’io'r?%Apic- A. : ^Apno?\Apioc (Cod. ^A?%no?\A pic, - — 8. A. omet les quatre derniers mots et écrit le suivant AYEp e<-jpu»nE£k-

évêques (èzicxotco;) avec une foule de laïques (>.ad;) de Babvlone, de Rakoti et de tous lieux (yû>pa), étaient rassem blés dans l ’église (to-o;) de S a in t-S e rg e , le saint Isaac entra, portant sur lui un vêtement m i s é r a b l e , Pendant q n ’il priait, voici que soudain (iZcür.'.'iv.) la lampe (<pxvôç) se brisa sur lui, et l ’inonda tout en tier ; sur-le-cham p, la foule s ’écria : « Il est digne (x;ioç), il est digne, il est digne, le treizième apôtre ( i - ^ T o l o ; ) , Isaac l 'archevêque (if/'-erw/.o-oç'). «

* Aussitôt les évêques ( ïtzIgy.ot:^ ) et les m agistrats (xpywv) le saisiront cl ■ l’amenèrent dans l’intérieur du sanctuaire, en disant : « Voici le nouveau

David. »Ce jour-là il y eut une grande fête donnée aux évêques (iiu'wj-o;) et aux

clercs (•/.Ar.pix.d;) par le pieux magistrat (à'pywv), se igneur (y.Op'.o:) Isaac le cliar- tulaire (ch a rtu la riu s).

Les évêques (i-is/ .n-o;) prirent le saint Isaac, et le placèrent au-dessus

l o i .r.

r.»i. 22'.»r.

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CA TJ>H U U ^ O T T tA ^ A Tït^OnTUAU},

JJLUOC NA<^ *. 2 £ £ TM TmA t^ O 'Y 'A Ê i fc'V tfU J^fcU

U U O K . TNTtttA fc^ O ^ rA ^ T ï f c T E ^ i f O ^ O t t m 2 Û U O K . K A T A

fc T cV )Y 1 0 'Y 'T . *2£t A t ^ A £ » C K tt*2££ ^ 7 ^ T l E 5 1 î l O T ^

n o ' ï ' n t ^ t & o ? s o ï i t n fc K ^ y ^ 7 *1? ' * h ? o t '*

G r v t ^ f a c 'Y a 'Y'O'ï ' u j î i ^ 3 èrïO 'Y '^ o , a t i a

u o ^ t r m T H ^ o n r i T A n r u j u j n î , A ^ o n r A ^ C A ^ r t^ e ^ o n r m t

u T u lk ù u o t | o n r o ^ ê t a ^ a ^ i u o t t^ A n o n r

û m ^ n ^ o . A ^ rtA n o È r e ^ f r m c ’Y ^ e & c u j m t ^

,UfcTO'ï'W & TOt ^ Î U jn t^ . ^7H E^O'K'A&i ÎG A A K . fc fc *\

t it e n m o s i A ^ o c n o s

T \t2£A <^ îmtfcTMGKOVSOC îlfcU T « U H « ) 4, 2£fc î t m l^ESI

t\a \& e ^ t 'i tn o 't 'A ^ y ^ . ^ n ru au j t ^ o ^ , TH^onn, T tA tn o

Î I A ^ O G ^ 7 A S TVt YlfcNlUJn. T\Ç*X:A ^ « U JC n O , 5 S i <.\?At

0 ' ï ' 2 ^ u j & i r t ^ u a u j m .

L. Ce qui suit est traduit par A. — 2. A. : ne fcnep ^ e ip o n o n io n (Cod. Q/riponr^omon)»

3. A. : A'ro'rmsv — 4. A. : nmHiy-

d’eux contre (wap*) sa volonté, en disant : « C ’est le S a in t-E sp rit qui t appelle ; c ’est le Sa in t-E sp rit qui te consacre ('/apoTovEiv'), comme il est écrit : « Dieu, k notre Dieu, t ’a oint d’une huile de jo ie , de préférence à tous tes oompa-

« gnons 1. »Le lendemain ou révéla la chose au ro i ; on 1 informa de tout ce qui était

arrivé. Il ordonna qu’on fit venir les deux devant lui.Quand ils furent debout en sa présence, il vit que G eorges portait sur

lui le vêtement, du pontificat, tandis que le saint Isaac avait l ’humble vête­

ment des moines (ixova/o:).11 dit aux évêques (ImnwKo;) et à la foule : « Lequel de ces deux désirez-

vous? »Ils crièrent tous : « C'est, ce moine (jj .w / ôçj : c ’est lui notre père. » Il

leur dit : « C’est un homme m isérable. »♦

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^55: K L IÎC T IO X .

‘ C a t o t o 'ï ' a t ' uuu) êfeiO^ î t^ o n r o î\*2£e îttErHCKOTïOC.

m u r U A ^ iJ U Î t . * ^ e O 'ï'FV fO ^H TH C Î T lt T1Ï.icssien t e ^ u e t k o t ' ! ^ c r r T î A f ü t î t o c e ^ o t ^ h o t h t ie .

r t ' j u ^ r s o c 'x e . û u o c t ï e . " X t u o t rm t u n s

^ f> o n o c . f n A ^ - î i a k î \ ^ a î \ ^ ? m u ^ -G h a t c ^ e u rKE î\*2S:e îu e ™ c k o t \og « e u n i U H ÿ ,

A X E ^ A H A l iE U A T ^ m U U O ^ E'ï'îSl'-U U U O C .

2 v e V tE K J> A T Î I E U A K E n T E ^ U iT U ET 1T À K O . ^ E E ^ O n T U iU )

E 251^ 70 î tA K . î r \ ^ U J f > E A Î\TE ^ Ï T E Î t

O 't 'O ^ À ÎUEVUC'/COTIOC î l ^ E U U O Ê ^ U E T

O'Y'ttÊi K tV t o n r^ u -tK .c

6 a ^7H ETc Vd HO'ï 'T 1 2S:<J-»k E&lO?\ E^ U JC J. *2 e O T ^ A K

XO G O T O ^ Û U O t| . t ^ t ç ^ è ? ° M *

Ê T A ^ E ^ U i ^ t ? 0 ^ . O 'Ï'O ^ o n *2S:E2 E ^ î l ^ d ^ C ^ :i.

C E H A ^E& tO ^. O^TO^ e-UWA-tte&IO^ CEÎIACÎAC^.

O 'Y 'O ^ ; V^EÎt O 't '^ / ' Ï '^ O C Î T l f H E U 0 " T 0

1. A. Cod. ^>h hc^ h o t h ' — - . A. omet ce mot. — 3. A. écrit twstAdoc^-

* Aussi tôt les évêques (iTcîiMX'j;) et les m ag is t ra ts (txpyoïv) redoublèrent

leurs cris : « C ’est un prophète (iwoçvii~/ ) de Dieu ; depuis son enfance, il est

vierge (nasOsvo;) et pur. »Mais Georges lui disait : « Donne-moi le Irône (0po-/o;); je (e donnerai des

richesses (ypvî(xa.). y>A y a n t entendu cela, les évêques (litta-/.'jtcoç) et la foule l’anathématisérenl

àvxOEp.aTi'Csiv) en disant :« Que ton arg en t avec toi aille en p e r d i t i o n 1; ca r tu veux te procurer

la faveur (Soiosx) de Dieu par des richesses (ypr^a.) » ; ainsi les évêques Iïiîwzo-

-o; ) l’ex c lu ren t du sacerdoce d'une manière absolue.Alors s ’accompli t sur lui ce qui est écrit : « Il a ouvert une fosse (/a/./.o;)

et il l ’a c r eusée : il tombera dans la fosse qu’il a fa i te2. » Et encore : « Celui

qui s ’élèvera, sera ab ai ss é ; et celui qui s ’ab aisser a , sera é l e v é 3. »

X I I . É l e c t i o n . Vie épiscopale. — Ainsi par le suffrage ( , ^ 90;) de Dieu

1. A ct . , v in , 20. — 2. Ps. vu, 1(3. — 3. Luc, xiv, 11 ; x v m , 14.

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u o r t tA m t t t î ^ a o c , A n n u ^ s e ^ c t t a ^ \ca a k , V )en

o'ï'UAono m u t c n n A t o . A 't 'E f ^ i ^ o 'K c m m u u o ^ n A Q H E

THCKOTÏOC-

U î O'Ï'H^ TVE T ^ A J ^ t NEiJL YUOXNOtJJ ÊTA t^yuJTM V }Ett

i w f c r tn t ^ v i u ? .

30 ‘ Q ~ r o £ > v t A ' ï ' t ^ o ^ t ' r m 1 V ^ a s s u ^ î 1 2 £ e n m ^ u j . e^>e

N l^ U l rmO'Y'EfYiO'Y'. CATIEÎE&'l ttE U C A T ÏE U E m

û O p t A ^ o . î c * ^ E r t Ç i A ^ n f ' ^ u i r t u j a ^ a k c t ^ .

M a t u o ; ^ *^ e n e u a ^ f is s e ^ a u u h j ^ « eyvvckotioc .

NAÎ Ê T A 'Y '^ ^ O 'Ï"^ H H fO T . E^ÇiE m A £ > 0 Ê^A 'l'-J

rm tEKK>>H CtÂ.

Mai * e n a >e suJArirmc nV^Hncnr. ymmcKonoc viten ^ y A " Y - ^ ? A 1 ET E « A t j j o i î tA T lO 'l^M ’l H C 2. E ^ E Y N G K O T tH FT1E

^ A n c r r tie e ^ sslhk e & o?%. Y^e n *Y co

§>\â< VT1E NEJUt WIJ>UiUi. N EU r ^ H r o ^ o c t s e t u c k o t ï o c

N KAiC. ^ A t EN A^Ot N ATIO T^TH C fcWIETMCKOTlOC

« T E ’^K A T'JU r t ^ ^ ^ A . NE3UI WET\tCKOT\OC H H fO T .

O'Y'Oç* AC^yuJTH E T A ^ r ^ O ^ E ^ & A K t f A K O ^ . A 'ï 'î E&0?>

i . Sic. A. Cud. HA'TEf^ipoïi.OHiH' — 2. Peut-être de -conov^r^, vicaire. A. pro­

pose AnoKfnHC'

et le consentem ent (o[/.ovoiy.) du peuple O.xo;), le saint Isaae lut élevé en hon­neur et dignité et lut ordonné (yapoTovsîv) archevêque (ipy'u-iV/.oTxi;).

O h! quelle fut la jo ie et l’allégresse dans tout le pays (-/wpx) d’E g y p te !23D * Les foules se portèrent en chœur (yopeusiv) au-devant de lui, chaque village

changeant sa population pour celle du voisin, à l ’orient et à l ’occident du

fleuve, depuis Babylone ju sq u ’à Rakoti.Il était accompagné d’un grand nombre d’évêques (È-ûjy/nroç), qui tous

s ’étaient réunis à lui, pour l ’établir sur les églises (r/.y.).-/iG’x). Il y avait parmi eux Je a n , évêque de Pcliati, qui était préposé à l ’épiscopat (s t t i< 7x otcy [) de la liante région (avw ycisa), homme accompli dans la sagesse (socpia) de Dieu et des hommes : avec Grégoire, évêque de K ais , qui était préposé aussi aux évêques de ta liasse région (/./.toj y«py.) ; avec tous les évêques (stcw.owo;).

11 arriva, lorsqu’ils furent parvenus à la ville de Kakoti, que toute la

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T N U H U J W H C ÎsH flK O C ^\3<\

î t r u E 'ï 'A r rE ^ to r t . n e u r u c n A X f o c . m u ^ A n vyo 'ï'^ H

î t c ^ o m c r r ^ i 1 • n t u ^ a n x /tp^ n e t u o ^ . o ' ï ' o ^ r t A ' ï ' t ^

u j A T O T O ^ ^ e J d O'Y'N E ^ & A K t .

Q t o ^ u jjl o < n a ^ ^ wet^ g k o

Ytoc. n c o ^ ' h r t^ o iA K . r to 'ï 'è ^ o o 'ï ' î i k 'ï '^ v a k h . o t o ^

A 'ï 'T ^ t u c o ^ . n w ^ o r t o c rt<M i0CT0?\tK0îi m t

Y M t T 'A r r t W C 'l t t C E^O 'Y 'A & i JUtA^KOG. H A t J E f • Fol. m»

O T i u m i E^O ÏI. O'Y'Oç* A T T i ^ K tT^UJC^ ÙT^UJEJUIU^ N TE

^ U t 'lA ^ te ^ f c 'Y 'C . K ^ A W KAÎtUJN NATÏOGTO?^KON.O ' Ï ' O ^ ETA<^(M U VHEf>ujt^yt 2 ç ^ ï ' I E Î t K ' \ . EC U JÎIÇ». H E U

E&k'JUTv E&O^. A ^ E fO T U im ^ ÊVHKOCUOC3

D t O ^ îtW ET ^EN VHEVNCKOTHOn. rtUJ° ' ï ' tY ^ W l4n o ' ï ' î i o u o c E - » f E n t c w H O ' r E ^ ^ ' ï ' c ^ A ^ m 5 V^e î i n o n r u A

îiu ju xm . O T O ^ îtCEE^UE^ETAN ^ E t t ÊttO'Y'A&i.

o 'v o ^ o n v n o T j f i m o 'ï 'C 'ï 'N A lîic î i e u î i o t e ^h o t .

E<^GA2S;t S 1 E U L U O T îtO 'Y 'U W U } n C O Y t. ^ " Y c ^ C Î V't'JJO'T'

eJd o t ' îi e ^ ^ oc r m ^ E U ÿ îH n .

1. A. umel les trois derniers mots. — 2. A. : v»mtp ujtuj- — o. A. : n ik o c u o c -— k. A. : tih)pHi- — 5. A. lit Ep-rci^ A ^ m et corrige : tpHcnr^A^tnt-

foule sortit au-devant de lui, les clercs (y„'Xr,pixoç) portant les évangiles (eùay- •(él’.o'A et les croix (araupô;'), des encensoirs et des cierges ardents, et psalmo­diant (ij/a).).Eiv) devant lui, ju sq u ’à ce qu’ils l ’eussent introduit dans la ville.

C’est ainsi qu’il fui ordonné (yeipoTovîtv) archevêque (àpytc-îu/.oTro;) le huit de Choiak, 1111 jour de dimanche (auficoiv;), et qu'il tut établi sur le trône (Opovo;) apostolique (à-o^xo\t/.6v) de l ’évangéliste (eùayye'XicT'/i;) saint Marc, le llam- * Fol. 230 beau qui a brillé sur nous; ainsi fut célébré sur lui le service du pontificat ' (ipyispeu;') selon les canons (•/.oevuv) apostoliques ( i -o a -o Xr/.ôv).

Quand il eut reçu de Dieu le pouvoir de lier et de délier, il brilla sur le monde (x*;;.o;) en tier ; à ceux de sa maison épiscopale (êri<îx.Q-sîov), il laissa une loi (vrjjj.o-), à savoir que les IVères vivraient tranquillement (-iiwyx'Ceiv) dans leur résidence, et qu’ils s ’occuperaient (pXEràv'i des saintes écritures (ypaçvi); de

plus qu’ils auraient leur conférence ( r i les uns avec les au tre s ; il y parla ■ avec eux un grand nombre de lois, et leur fit envier la vie des moines

de Scété .

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Gt A X C ^ T E U 2vE « S S t V\KECEEY\H rtUÎET^CKOVlOC. UEU

« m o n ^ p c m e « m o u A C T v ^ t t m . s& e e ^ o ^ a I^

i c a a k e ^ o i rtAf>3CH t ™ C K o r t o c . A -'* ' ' c î A ? o t i o n r o ^ Anp

t ^ T i ^ o c K n r r i m û u o c j . E n p c ' ^ o ' r r t T r i E ^ r u ^ r ^

v t c o ^ p t À . « e u r t E c ^ A C K T ' c t c . ( r r o ^ r t A ^ o t î m ' v s o c

r n ju o n r . ^ a n ^ & h o ' ym e h a î i e ' * ' .

T lA tA r to c crrr» . <ju rtA U tît^ A *^ '. a

« A tj . m A ^ d o «onruH ^y coti îtt& trt

e t e ^ n a ^ u ^ t s & E N n m A r t E ^ u i O ' Y ' ^ y s .

* roi. 231 ic*2£Ett W 51A T ETE^N A E ^ V iT G E ^ A tt A * 4 ? ° ? ^ E ttO 't'A & .

u )A ft î t E ^ & A ^ I t t î ETAEGHT W ^ A H E f U U U O T '1 . ^ A T t ^ « X L U i K

Û V H U JE U U ^ E&kO?%.

O 'rO ç* A ^ u ) A î t < ^ p o ;> ê v h n a 'ï ' . Êf>E v i m r t A E ü o n p A &

« H O n r E SS E N T H U A N E ^ U i O T ' U ^ . u jA ^ E f H * E U i f > m Ù T M T m A

E ^ r t H O ' t ' 2 ê 2 £ e u ^ n r c t A . E ^ o T '< x r ru & û n i û ^ K .

« E U YM Â^OT. ÈT^CUiUA r m O T ^ ^TE ^ X C‘ï j E î t T I S S m ^ ^ E T I A t  r t O G « A n T E T l A m ^ ^ ÛÔUJ^y\

eÇ\o?v jy A fE c n r ^ c r ^ A u o n t ù u o ^ . « e u onr^A uji. Jd eu

I. A. : îtA.'JLtfA^- — 2. A. : i ^ h t - ,

Quand les autres évêques (Ë-ti/.o-o;) et les moines (fiovxyoç) des m onas­tères ([iovaur/ifiov) eurent appris que le saint Isaac était archevêque (âpyu-

Tzifs-M7üo;), ils vinrent le trouver et se prosternèrent (npocrjumiv) devant lu i; ils connaissaient en effet (o>;) sa grande sagesse (co<pia) et son ascétism e (xa-A-fi<jiçl, et il était nu modèle (tutcq;) pour eux dans les bonnes œuvres.

Ce saint (iy.o;), mes bien-aim és, Dieu lui donna (^apt^ecOat) des grâces de guérison de beaucoup de sortes. T o utes les fois qu’il devait monter a l ’autel pour faire l ’oblation (irpocçépEiv), depuis le moment où il allait com-

* Foi. 231 meneer l ’offrande (<ivoc<popot) 1 sainte, ses yeux versaient des larmes ju sq u ’à ce

' qu’il eût terminé le service, Et quand il était arrivé à l ’instant où le Saint- Esprit vient sur l ’autel, il voyait (Oswpsîv) le S a in t-E sp r it venant sur 1 hostie (Qugi'x), c h a n g e a r t le pain et le calice dans le corps ( o S p ) divin du Christ.

Pendant que ce saint (ayio;) voyait cette grande révélation, la crainte

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' Y o ' r r t o ' ï ' u j a ^ e A K T m n o ' r ' x i m v Ê & o ?\ ' .

^ « j u c ^ t 2 « t e c r r c m m & iE ît E ^ y ^ w ^ t . e 'v s & u j u u o c . *x :e

A î t E U H v y A îtO n T A r tO C U T ïA Î^ V i’Y ^ O T A È » .

O n r o ^ î i a ^ e Y i E ^ t t O 'r c cm n o n r ^ m v ù v i k u j ^

r U A è^O'ï'A&y. U^p^VT^ Â^AttACSOC. îtEUY^CO

^ ? o c K n r^ > ^ ? \ O C . î i a î E n A ^ j y ^ m n ^ o n r t t ^ t A ^ o ^ o c .

Û T O ^ ÊTA è^O*Y'A& ÎCAAK \ E&vO?s V^EN 3(H U Ï.

A ^ j T A C t f o r t o n r u M ^ y ê & o - n Jd e n r t o ' r ^ E f ’ E c t c . A ^ E n o n o

E ^ o n m ê y ^ ^ a ^ ’Y t ^ c o T n u u n . î i t e v i E î t d c m e t c ^ c . < ^ Tt

o n r o n U E î t a c ^ 'Y « j u u c rt<Juo*Y\ ^ A î t K E ^ u j o n r r ^ TvE î i a ^

vy«Juy\ 3 U U ^ O T è^O t^ . V3 EÎI TT2£ ; t r W f >0 'Y 'Ef>A î t A ^ E U A T ^ m

n n o ' ï ' ^ E ^ E C v c u u m u u ^ o n r e & o ?\ ;> t T E î t ™ ; > u o t . * e t a * roi.

^ Û U O C J V IA ^ . ;> Î T E N îtEC^CA*X:t î t ^ E ^

' l O T ^ E 'V '* 'C £ M * ° ' t ' ° ô t î t C i ÊÎ3 O X Î I È O T T i U Î .

E T U O T ^ ' TSE T1 C A N A U )0 . A ^ U I U C î tO 'ï 'U V i jy V ^EÎl

n i U A E 1 E U U A T . H e f U J U I . H e C ^ U l . H e Î U ^ r \ \ H e

1. A. : fcfW?v — 2. A. eorr. : jument- — 3. A. : vw-j jyon-

s'emparait de lui, avec la jo ie ; aussitôt son visage envoyait des rayons (à*Ttv) de lumière, de sorte (wote) que tout le monde admirait, en disant : v Dieu nous a rendus dignes d’un saint (iyio;) d’une pareille sainteté. »

E t son esprit (voiï;) était lumineux à l ’égard des dogmes (5oy[/.x) saints, à la façon du grand Atlianase et du sage Cyrille, dont il était le successeur (Siy.^oyoi).

Et quand le saint Isaac sortit d ’E gyp te , il ramena nu grand nombre (d’hommes) de leurs hérésies (aips-rtc), pour les faire rentrer dans la vraie foi de N oire-Seigneur Jésu s-C h rist .

Il donna le baptême aux uns, et reçut les autres à lui, pendant qu’ils ana- thém atisaient (àvafkjj.aTt'O-iv) eux-mêmes leurs hérésies (aïpsci;), par la vertu de la grâce * dont Dieu l ’avait favorisé (yapi'Çe<j9-/i), et de ses paroles qui sauvaient * 1 u|- les âmes .(Au/vi). Et Dieu l ’ayant conduit dans un bourg nommé Psanacho, il baptisa dans ce lieu-la une grande multitude, hommes et femmes, grands et petits.

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O t o ^ a c ^ ' j u t ’h u ^ ? î i a ' ï ' û v H A f M C T c m . e ^ o t e ^ n e u

ÎU EVnCK OVïO C îlEJULAt-J. A n H ™ E ^ O X Î I î l O X ^ u a u s E t - p £ > E U

K H O T n E U A j y u u . O T O ^ Ef>E y\ECJCAV)0'Y'r< Ôt N U }A ;> .

^ ' j u c T v t a c ^ ^ j a v i c 'ju 1 û o ^ n ^ A K o n ' û u ^ o n n . jy A ^ E ^ >

iC!2S:EK UVÏE<^C'JU E T V I H ^ . £>tTEÎ1 V ï m t u } ^ NU}A£>

E 'I C a Vd O'Y'ÎI u u o ^ .

G t AT'EÎIC-J !K E A ^ t - J A Î rm E < ^ & A ?\ EV\U}<JUÎ E T ^ E .

A ^ j t a ^ o u t t - p ^ u u û u o c . ' K t n ^ o K o n r ^ K E O c v i d e .

O T O g N E K ^ A Y t I H ^ O n n C O T H U i n .

G t A ^ 7 H E ^ O T A ^ 3 Ü L V Ï A T ^ S A ^ H C d t Î 1 0 'Y 'A ^ 7 0 '1 Î I H f n .

A ^ E ^ C ^ 7 ^ A r S ^ , m u u o t j , V3 EÎI ^ ?f>A Î1 U ^ 7 i« JU T . Î1 E U YVujHfM.

Î 1 E U V\ÎV\Î1 A E ^ O n T A ^ . A ^ T H ^ U T ^ ^ J U U A ^ C O t- J .

V) EN '^ O 'Y ' Î I O X A ^ U J ^ y E U Î12S1E V H ^ u u u . E ' I C A ^ O ' Ï ' N

U V l ^ U J U i . A ^ Û T O Î I C A T C T i ^ . A ^ ^ u a ^ Ê W E ^ H t E ^ u a o T

X X $ r \ , N EW <^>h e w t a L

É W a N A C Î O C ’K E V H ^ A ^ T O X T s A ^ O C . E T A N E f> u }0 £ Y t

1. A. : A^AMCO- — 2. A. lit ^ akkoh et transcrit ^ a k ko c -

Et il arriva qu’au moment du repas (àpicTov), comme il était à table avec les évêques (è-rctroom);) qui l ’accom paguaieut, ou fit eutrer un homme vivement torturé, l 'intérieur en feu, de sorte que s'il buvait un plein vase (Xaywv)1 d’eau, il se trouvait comme s ’il 11’avait pas bu du tout, à cause du grand feu qui était

au dedans de lui.Quand ou l’eut amené près de lui, il leva ses yeux au ciel, et poussa un

gém issem ent, en disaut : « Tu es juste (SUxtoc), Seigneur, et tous tes ju g e ­

ments sont d ro i ts 2. »Le saint patriarche (Tvxrpizpyjii), ayant pris une coupe de vin, la signa

('><pp<xyi £iv) au nom du Père, et du F ils , et du S a in t-E s p r it , la donna à

l 'hom m e; et il but.A l'instant même, le feu s ’éteignit à l ’intérieur de l ’hom m e; il fut en repos

aussitôt, et se reudit à sa maison, en rendaut gloire à Dieu et au saint.* Foi. 232 Athanase le chartulaire, dont nous avons parlé, * causait de la peine à ce

r.

1. ou lagena. — 2. Tobie, 111, 2.

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[fil] DON l)F. CU F R I S O N S. 350

ÛCA 'Si U K A £ ÙYlA tA riO C WE 1. T S t 'o t h î riA fE ^ E S o n rcv A m o n ^ t u . o n r o ^ h a ^e vwJo eÿ^ o

y y u Û T iE «-\ ^ u Jo n r^ y m " g a t o t ^ a<-\<m h o t ' C O ^ î « t e

T E ^ J J L E ' l A t t n A ç ^ \ \ e ^O^> ç ^ T E N n<3C.

r Ï E f - j n ^ " Y 'K 'c îtJJJWfM. Â e U O 'ï 'w jU Jiru E!2SUJC^.

ç^LUCTvE m E ^ h j U J H T E ^ p u o n r . T I E ^ U U 'I 2^E A < - jm t

n o n ru H ji) rtcw m i. u t u T A ^ d o ujuuttî riA^j. u a ^ oîi

2vE UA«-\UHOnr ÊTAKO Û ^O X O . A^E£KOnT2ST ît^ H T

Û U A ^ y u j 2 U!2£E A ^ A N A C V O C . E ^ K U ^ Û C A O n r i n O N

JULTU^yHfM. ^ 'X S U \ 3 3ÜLUO AU.

O t o ^ Y^e u nav o n u t u ^ e ^ n h u ^ m n 4 e t v ih ^ . on roj>

UAnr^EUCV ÛTU<-\K<J-rY n*2S;E m A ^ u j i n nw ^onr r r u

^ n o w e .

O x o ^ ACJéJUJrU V^EN TtÛ2£UJf>J> C’ U U U A T . a n d c

d u J ^ l E & 0 ? \ U T H A ^ H E T M C K O T t O C . 2 S E OnruJ^>r\ U f > A C ^

n  ^A N A C iO C TU ^A ^'IO 'Y '^A ^V O C 5. EK!2SUJi U U O C N A ^ .

2 £ e E jA ju in e k î i a ^ " Y t n ^ c . ê t a ^ ' i ^ e u c o v . e s s e u

I . A. omet ce mot. — 2. A. corr. : e u a u jiu . — 3. A. corrige : E t jx m s * — 4. Ce mot nous fait penser au grec uE[xvrj(j0«t, équivalent au copte Epc^jkiE'ri- A. Cod. XAnEpEj>n rrii^>m*— 5. A. Cod. ^A^niu^Apioc-

saint (ayio;); car en réalité lo pouvoir (è;o>jcia) était en ses m ains; et le vieillard

confiai! a Dieu sa sollicitude. Subitem ent Athanase fut puni de son infidé­lité par le Se igneu r. Dieu envoya une maladie sur son fils aîné, de sorte qu’il fut prés de la m ort ; son père fit venir un grand nombre de médecins : la gué­rison n o lui vint p as ; bien plus ( ; / . * V a o v ) , il allait dépérissant davantage.

A thanase, le cœur très déprimé, cherchait du soulagem ent pour sou fils; il n ’en trouvait point.

Et de plus dans ces circonstances il ne se rappelait rien; et autour de lui étaient assis tous les notables (xoycov) de . la ville (Trd7*t;).

Or il arriva dans cette nuit-là que le Se igneur fit cette révélation à l 'ar­chevêque («pyisTTw.oTTo;) : « Envoie quelqu'un demain ;'t Athanase le chartu-

Fol. 23 r.

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E ^ C T T A ^ . JE Y î d c Î I A E ^ U O T U T t E K ^ W ^

û n n A ? s d o .

G T A ^ E ^ Î I W U ^ m 1 *KE î f X : E Ê ^ O 'ï 'A & k . ÊTtt()UUf>\T

È& O ^. A ^ U O n T ^ Ê 'nE^U A -ttH 'lH C . 2S:E OVOÎl EYMCKOTtOC

Fui. 232 Ü Y lA m A . Y\E2S;A^ 2£E CE. ^ E U î l A t 2 N2SE A & & A r t U J ( ^ >

r t o c . s ie u a & l& a r ^ H r o ^ o c . n e u a & & a t h â u o t v h e tn

CKOTÏOC ÎT1E T A U ^ Â ^ 3.

G t a n m A i f i A ^ H C u o n o ^ ê n i e t h c k o t i o c '4. a ^ * i a

u u u c n o . è r m ê i a ^ î i a t ' Êf’U J O ' ï ' V^e î i è & o ? \ .

â ^ E f ’O'ï'UJ Î12£E A & & A r^ H rO ^ ÎO C . E ^ '^ 'JU Û U O C . 2£E

K C U JO 'ï'ît5 *2S;E T ï A ^ u a u î 2 £ O m Ê 'lE K U E 'l rtO C . U «T\^iC

C rr^ ?A Î1T A C t T\E TlAÎOnO^iTI^. T\*lE^J^*lEU^y^iY\î U U E ^ U H l

Î12S:E THCA2S1. m E ^ E J 1 n E T ^ ^ O n o ÎIA tt.

a ^ E Î\2£E Y M A ^ W E T M C K C m O C T \ E 2 £ A ^ . ç ^ C

ECjcuuO'ï'tt Û ^ 7H Î1EU 2£E E T A t2 £ 0 ^

ÎIUUTtrt AS& O ^0 V)EÎ1 O TM nA ^H G tA . Û TlEU tfO ÎIO^OÎV

ÎU&EN.

1. A. Cod. E'iA'-jEpîiXM^JUt- — 2. A. : «-jemuai- — 3. A. : m a u ja t - — 4. A. : EniE m c K o n o c - — ô . A. corrige : e k c u i o t j i - — G. A. : a \x o «-j -

la ire ; tu lui diras : Si tu crois au Christ qui m’a établi sur sa sainte Église (ï /.-a1?,gix) , alors le Se igneur fera à ton fils la grâce de 4a guérison. »

Le saint s ’étant rappelé ’ la révélation, appela son disciple (pw.ftïiTY[;) : a Y lui. s:)l’ a - t - i l un évêque ici? » Il répondit : « O ui; ’ il v a ici Abba Georges, et Abba

Grégoire, et Abba Piamot l’évêque de Damiette. »Le patriarche, avant appelé les évêques, leur apprit ce qu’il avait vu dans

la révélation.Abba Grégoire lui répondit en disant : «. Tu sais que cet homme est irrité

contre ta sainteté. Cette apparition ne serait-elle point (p^w;) une illusion (<pavTacîa.)? la légende ne devenant pas réalité et nous causant du mal. »

L ’archevêque répondit, comme (û:) conscient de ce qui se passait entre Dieu et lui : « Ce que je vous ai dit, dites-le avec confiance (irappxciz) devant

1 Traduction de Ep^M ETi. substitué au texte.

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ï l i A n o c u a ^ k o c n t E ' ï ' A r r E ^ e T w e è ^ c n n A B i y\e e t

t r r A ^ C A ^ m U U J T E U .

B l A ' Y ' u j E U U JO ' ï ' K A T A è l A ^ S S O C . A n H e t i w i

U A ^ A U A C t ü C . a ^o t ^ e u ^ t n t c ^ y H ^ . o n r o ^

e ^ o ^ u « h e i a T t iA f ^ H E T i t C K O Y t O G 'î s i o t o ' ï ' u u ^ o n n .

â ^ E f O n O U J n 2 S E Â i J A U A C i O C T \ E 2S :A ^ . 2SE A ^ m j U J C

A f E ^ J A U Y U T A ? \ ()0 ^ y u jy u Ù T I A u j t t ^ . E&0?% £ Î T E U Y H A f

^M EVUCKOTCOC. ^ U A U A ^ J ^ ê fO C J Ù<i?ï>H *Y U Â ^ A U A C i O C .

U E U K t ^ i ^ O C * U E U i r U A T V O C . U E U C E 'ï 'H f O C .

O 'Y 'O ^ Â t t A U A C i O C U E U ' l E ^ i U l . A ' Ï ' ^ T O T ' E ^ W t

Y ) a u E u d A ^ A n T S S : u m E r n c K o r t o c ' . 2S;e t e u * ^ o ê ^ u ^ e u .

ÿ K A Û T E T E u Y )U J iN 2 S : 2 ETlSA ^^H ET\SCKO T\O C. Û T E ^ T U A ^ ^ »

Û ^p*Y è'ÎSlUJt^ Û TE^O 'Y'SSA t. *2S;E O TH i T E U H A ^S SEU SSO U

A U Û 'ÎS lO V ^ y T E j o o n o u E2 S:«JUC{. E « & E U m E H ^ U J O T E T A U

ASTonr u a ^ j .

G T A n o i ' L E U S S E U iET U CK O Y tO C. A ^ A U E YlSYt AT^M A^>

^ « C 3 Ê^OnOA&v. EUVi E T A Â t t A U A C Î O C ' Î S O T O 'Ï ' ,

1. A. ajoute s t x u » u u o c - — 2. A. écrit i n t t e h I ^ h x - — ■'!. A. : i - n A u tEnmATpiAf^HC-

tout le monde. C’est saint (âyw:) M are, le saint Évangéliste (sùxyysXicTr,;), qui vous commande. » Ils partirent comme il leur avait dit, allèrent à la maison d’Atlianase, et le trouvèrent pleurant sur son lils : ils lui dirent ce

que l 'archevêque leur avait dit.Athanase répondit, el dit : « En vérité (àWJw;) si la guérison arrive à mon

lils par l ’arehevêque, je croirai en lui comme en Athanase, et eu Cyrille * et

eu Ignace et en Sévère. »Alors Athanase et sa femme se je tèrent aux pieds des évêques : a Nous

vous prions d’engager l ’archevêque à prier Dieu pour lui aliu qu’il soit sauvé ; car, en vérité, nous ne pourrons pas regarder vers lui, à cause des maux que

nous lui avons faits. »Les évêques étant partis, apprirent an saint patriarche ce qu’avait dit

Athanase.

Fol. 233 r.

Vol 233 r.

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T o t e e ^ u a 1 Ù T itÀ ^ o n r.

A < ^ Ô ^ i Ef’ A 'l t - J CATÏ^yuJH Ù U O ^ . A < - ^ N O n T E n r ^ t t Ê*2£mc-J.

A ^ E f C f A r i p N Ù U L O ^ V ^ tN T E C - J ^ f X ; E O O n T A ^ .

t ) E N " Y o n r n o n r À n t A ^ o n r E T ï ^ y m i . E È k O ^ h ) e n

Y im A rtE îtK O T '. 1C*2S:EK Ù T IE ^ ^ y ^ ^ i ETriH ptj.O n r o ^ A < - j2 £ o c . E ^ f o r i v i i 3 v i i E ^ o n o u j u . 'X E o n r H t

tc 'X E N TT^E^oonr Ê iA f-ju ju -W 4 rniEt-pSEJJT^™

O n ro ^ ÊTA<-jNAnr n*2£e â ^ a n a c i o c . u e u ^ E ^ c ^ m

ET\nA2\do ê*ia^j±)»ju™ ûvionrujwfM ÊÈvo^ ^ t e v i t h a ^ h e

v h c k o t io c . A np£>nonr ê 'X e n n o n r ^ o Y} a n E ^ d A ^ A n r*^ .

E n oE fÊ im n o n r c n r n r n ^ U H è&kO £>noT<-j.

IÏE2S;E T^A^HEVHCKOYtOC Vt A^J AN ACtOC. *2S;E TlAjyHfi

 ^>E^ è f O K . I C 'X E N ^ p o o n r Ù Y t E ^ Û ^ A £ > V T ^ E K K ^ H C I A .

Fol. 231 * 2 S : t e ^ " V t ) 3 0 n r N ^ e k k ?%h c i a . a <-j ^ è ^ o n r N

e ^ eh n ^ c .Q n ro ^ ic ^s e n ™ è£>oonr e' i e u u a t . a t h a ^ w eth ck o

TÏOC JiJUJiTIt E ^ * 1 A ( H 0 ^ 5 NIOTC-J nA ^A riA W O C, E<-J^1A10

n A tj u ^p^>H "Y « o n r A r r E ^ o c w ie ^ p 'Y .

1. A. : ul^ w a . — 2. A. : nmAKKO'i- — 3. A. : E<-j«ponnio- — 4. A. : EiA^ujiun».— 5. A. : E T IA IH O W

Alors ( t o t e ) l ’archevêque se rendit au lieu où était l’en fant; il se tint debout au-dessus de lui, fit une prière (eùyj/j) sur lui, et le s igna (cippayi'Çeiv) de sa

main sainte.Aussitôt l’enfant se dressa hors de son lit, comme s ’il n’avait pas été

malade du tout. 11 dit qu’on lui apportât ;’i manger, car réellement depuis le jou r uù il était tombé malade, il n’avait goûté à rien. _

Athanase et sa femme, ayant vu la guérison de leur fils par l ’archevêque, se je tère n t le visage contre terre à ses pieds, lui demandant (atTsîv) pardon

(luyptoav)).L ’archevêque dit à Athanase : « .Mon fils, garde-toi à partir d ’aujourd’hui

Fol. 233 de faire du mal à l ’E glise (îy.yJ.r.nix) \ ' car celui qui agit contre l ’Église agit

' contre le Christ. »Et depuis ce jou r-là , l 'archevêque fut honoré par Athanase, qui le vénéra

comme un ange (ayye).o;) de Dieu.

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À Y U A ^ V U Y N C K C V n O C C A S S l N E Ü A U A N A C IO C .

V ) t u v \ 2 S : t m ^ E o n r v t A ^ o n r c t  1 c m ^ c n r n t u y i o n r t

f> w cn r. e ^ & e v t s E n r A r r E W O v t m E f A K O ^ ' . *2£ e m E ^ E f x ^ M

?% O KA ?% m XJLUOCJ. E ^ & E SSE A ^ S K t Û ^ E Î E ^ & E y\ A j y AS

u \ i^ ? orioc-Q n ro ^ > è& o?% t^ ^ u o t t n t ^p*\- A c p A j > o ^

e ^ a t ^ . o n r o ^ > a ^ c e ? \ C u u ? \ ^ V d e u o n r r u v y * Y û u e t c a i e .

Q n ro ^ > V3 EÎI U E ^ è ^ o o ' r . a ' y m j u j o ' ï ' ^ u y h u j e V }E rt

f> A K (r\ \ E t t& E *2S:E U V ^ O n r u j T S E U ^ O U îtEf> 4 ^ ^ ' . N ÏAf>

2£WEVHCKOV\OC Et V ^ A S S u u ^ . E t t& E î tE î f X :A * 2 £ t U T l E î i n A ^ .

O n r o ^ À ^p'Y "Y Nonrrtoj>E3ui n ^ u m u - ü - o x in o n r ^ o

û r u c A f > A K w r t o c . o n r o ^ N A < - p A S H o n n m o T « ^ u u  ^ y ^ 2

e c ^ - j < m o rtA c-j.

OnruH^y rtcovt u jA^nonr^ viXcj. m onr^Euct ueu U 0 n rE ^ > M 0 X . Û T o n r E ^ c . n r m ^ ' ^ 3* ^ À v i s o n r ^ o r tA n r

E ^ A î i u M ^ y m ^ d o e & o ? \ ;> n o T < ^ .

2 v E U O 'ï'CO Y\ Êf>E Y ÏErtî<Ju n E f c n o r t A ^ c . A<-^

1. Pour nAppHciA- — 2. A. corrige : Eu.Ajyu». — 3. À. Cod. c rrnnH ^iA-

E t l’archevêque parla avec Athanase, pendant que la confiance existait entre eux, de l ’Évangélion d’Alexandrie, pour qu’il s ’intéressât (oiXox.aXeïvj à cette église parce qu’elle tendait à tomber de vétusté (jrpovo;).

E t par la grâce de Dieu il la releva et l ’orna avec une grande m agni­ficence.

C ’est aussi dans son temps que les Cent se réunirent à Alexandrie, ce que n’avaient pu faire les archevêques qui étaient avant lui à cause des ennemis de notre foi.

X I I I . R a p p o r t s a v k c l e h o i . — Dieu lui donna encore une sauvegarde v is-à-v is du roi des Sarrasins { é m ir ) ] il en était honoré hautement, comme il l ’honorait.

Un grand nombre de fois il l ’appela chez lui, polir qu’ils pussent s ’asseoir et converser (cuvTuyjx) ensemble, parce que le roi avait vu un grand nombre de guérisons opérées par lui.

Il arriva une Fois, comme notre père était eu cérémonie cuva i:), que le roiPATH. OR. — T. XI . — F . 3 . -J'i

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* l-'ul r

+ Fui. r.

234 n q s e * î i e u a< ^ i c a & o ^

Û ^ ? f > 0 Ï T ^ E K K ^ W C i A . A t ^ O ' Y ' u j T è ^ O ' Y ' î l . A t j n A T ÊVtS

A ^ M E V N C K O ÏIO C . E f> A T ^ E*SEÎ1 Y \ m A Î 1 E ^ < J U O ,Y'^y1.

EÇ*E O 'ï'^ ^ tu JU L K »-U ^ Ê^>0^. ÊÇ’E O T ^ ^ m A U 1 C VtO,ï'< Ju m î

GA^t?A ^ O 'Y v ÙULO^ E C ^ NOUT^ ÎIA ^ .

B t a ^ î i a 'ï ' *^ e n*x:E y i o t ^ o Ê v t A m i u ^ n()<juf>v\ e & o>>

a ^ u i u ^ . o n r o ^ A <-ps:oc n o t a * n îim e^ u o j^ î î i e u a c -j .

2S:E XJLAjyE Î1AK SH O T^ EYHA^MEVHCKOYIOC NMÎ. E^O ,r<JUjy

Ê E U i . e u & e 1 ^ ^ t n a u i c e i k ^ ê ^ oc-j . *2£e î i m y\e <^?a i

ETCA*2£1 NEJUIA^. V}EÏ1 T tïU U Jn ÊTE^O ^S Ef>AT^ £>12S:<JUC-J.

O n r o ^ e t a ^ o ^ u ^ e o t u ^ v ï 2 u t t ^ ^ u l î e V ^ o t ï i . À

w o n r^ o î i a t E ^ ^ n o î i A U i c E cu o ^ y s e & o?% e *2£<ju ^ . a

o n r ^ o ^ (M T^. )d EH O T I A p H EU NM E ^ ÎIE U A ^ .

ÛYIE Î I A T EYtl()UJi^n E&0?% E&M^ ÊTTO'Y'^O IH H A T A T ^ .

G i a ^ ^ u j ^ E ^ o n r n ’’ ey\e ^ h ï . a ^ ï i k o t n t e î i " \ ^ o \\

a ^ e ^ > E < ^ u « J u o n n . u h e ^ t n o i l î i c a * s î

V)EV1 V ïlÊ ^ O O 'Y ' Ê”1E ULULAT'. A T ! H ^ E îtl^yQ A ^ T O T ^ s A^MOG.

a t ^ u u ^ è V ^ O T r t ^ y A ^ o c^ . 2 £ e m o T ^ E U L W E ^ ^ y m i . a c - j

1. A. ajoute X f — 2. e ajouté au-dessus. A. — 3. A. : Egovît*

2.» vint en passant * avec toute son esco rte ; il vint en deliors de la porte de l ’église (ey.y.A?,GÎy.), regarda dans l ’intérieur et vit l ’archevêque debout à l ’au­te l ; des ilammes l ’entouraient, et une Vertu (Sÿva^i;) lumineuse était derrière lui, le Tortillant.

L r loi avant vu celte grande apparition, fut ém erveillé ; il dit à l ’uu de ceux qui l 'accom pagnaient : « V a-t’en, appelle l ’archevêque près de moi. » Il voulait savoir ce qu’il en était de la Vertu (S'i»y.y.iç) qui l ’entourait, quel était celui qui parlait, avec lui, dans la voie où il se tenait.

Or, avant voulu envoyer l ’homme dans l ’intérieur, le roi vit la Vertu (^ûvajj.i;) marcher sur lui. La crainte le saisit ; il s ’enfuit prestem ent avec ceux qui l 'accom pagnaient : aucun autre que le roi n’avait vu l ’apparition.

S ’étant hâté de rentrer dans sa maison, il se coucha de peur et fut comme un homme mort, sans pouvoir parler ce jo u r- là .

Les chartulaires vinrent en hâte vers lui pour s ’informer de sou éta t ;

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•î s e u ^ 1 E ^ t n K o n e c^ uanv vViErt e T A ' ï ' ^ E U ^ e j & e

T E T Ï A Ù V U ^ W Î l t . u u a o n t ' E & 0 ? \ UTH^>U jI& . è T A

n t< ^ ^ A 2 \ ' U A n o e >o < . o n r o ^ è i A T C ^ t u A T ' E ^ ^ M f M . *

A n r ^ u j o n r

B T A ^ O ' Y ' ^ ^ n o n r î t VIOT'AV VtT'JU O T'. A ^ U O T ^ ÊYNA^

C K O n O C . E l A ^ i !K E »±)Af>0<^. A < ^ E N < ^ EC ^^IXI U U O C .

2k E U W V ÎtA 'Y ' E T E K O ^ V E f A H K ^ S 5 S E U V U U AVIE^UJUJIO'Y'UJV.

AKCA2S.V VIEU V1VU UWVVIA'Y' E ' I E U U A T . VE V I m TVE ^ 7 H

E T AVÎt A T * t<^O^V E f > A T ^ E C K V 1 T K 2. ECJOV Û O 'ï 'U Jim V

rtC)C?LU5JL'a ^ E ^ O n O U ^ î i 2 £ t Y\V A^^W EYM CKOYVOG E W A ? i . W E S S A ^

Û T Y O 'Y 'fO . OSE EVCA5SV V1EU W A t t O T " ^ . VIA^E V M A f ^ M E n ï C

KOTCOC OV V1ATEUV A U T1E. E ^ S S O U E T O ^ V E f A 1 C V I E U A ^

îtC Y iO T ' rtV & E ît . E ^ J A ^ A ^ M V Ê2SEV1 r V V U A U E ^ U J i O ' ï ' ^ V .

U ^ H ^ o n Û W A V K EC O W .

T ï e q s e w o n o ^ o n a < o n 3. 5 S E c o r v ru&vEît ê t e k v i a ;><j u ^

e s s e v i r t v u A v i E ^ ^ y u a o ' ï 'u jv . ^ v i a t ' E n E K r t O T ' ^ . t i e ^ e r\vA^>

^VÎEVW CKOW OC. 2 S E CE.

T o T E A ^ E ^ ^ Y i f V Û 5 S E TlOnO^O. n E 2 S : A ^ Û T M A ^ H f c

1. l i r e A TX.eu.t j . A. — 2. A. : e c k h i k - — 3. A. omet ost-

ils le trouvèrent couché, malade de pour. Comme ils lui demandaient la cause (alTix) de cette maladie, il leur révéla l 'événement que ses yeux * avaient *

vu. Ayant entendu, ils furent dans l’admiration et rendirent gloire à Dieu.Le roi, envoyant l ’un d ’entre eux, appela l ’archevêque; et quand il fut

arrivé, il le questionna en disant : « Au moment où tu étais debout à l’autel, avec qui as-tu parlé à ce moment? ou quel est celui que j ’ai vu debout côté de toi, tout lumière et l'on ? »

Le saint archevêque répondit, cl dit au roi : « .le parlais avec mon Dieu. » L ’arehevèque n’était pas sans connaître la Vertu qui était avec lui cette fois- là, comme toutes les fois qu’il montait à l’autel.

Le roi continua : « Toutes les fois que tu t ’approches de l ’autel, vois-tu tou Dieu? » L’archevéque répondit : « Oui. »

Alors (tôtî) le roi lut étonné et dit à l 'archevêque : « Votre foi esl grande.

loi. 2i\V.

roi . '2Vi V.

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TNCKOTtOC. *2£E YlETETItt O'Y'ÎUUT^ VtE m ^ T E t t 1 V^A

n ^ ^ H C T ^ n o c . rtA m E n T t rm s u jA ^ p o o 'ï ' \t e . 2 £ e

A & & A S<JUAV1V1HC ^ 7 H E t Y ^ A S S ^ K . E I O Ï î i r n ^ ]^ A *1 E Ï1

"V^OnT 'XE ASEUll 7ÎE ÎI^O K EH EJJIU A T.

O T O ^ K()OCl2 E^ O T E ^ O ^ V^ATEÏI ^ V *

» F ni 235 Û T O ^ tG2S:EÏ1 T\U^OO'Y' E 1 Ï U U A T A^*^yu-»VU

V )A *lEît YVCTT^O. E t J U O T 'j Ê fO ^ NttAnT

r t s & E r i t s e t ï a t ^ ^ a ^ h c . c r r o ^ U U O ^ E U U i n

N l& Ett ÊTE^ÎIAvyE Ê ^ C T T .

O n r o ^ NAf>E ^ ? w E ^ o n o A ^ ô i u e u l k a ^ û ^ h t . e ^ & e s s e

r iA ^ ^ u a U L U O t ^ A n È C E n r t l . Î ^ E Î I r t E ^ E Y U C K O T M C m . * 2 S E

ÎIA^JULEV”’ u r^ u a ^ t^ nCHO'Y' Ï11&EÏ1.

*k e n o 'Y 'E ^ o o 'ï ' . èf>E yronr^o )d e u A ? \ & A î t

^ A K I . ÊT A ^K O T C Û&EfM Î^EU r tÜ J> 0 0 'Y '4 Û*1E T E ^ U E

T O ' ï ' f O . A ^ u o n r ^ È Y U A ^ V i E Y N G K O n O C . A ^ A U O Î ^ Û*1E«^

2S12S. A < ^ 0 ? ^ Ê ^ O 'ï 't t ETAE^HS. 3ÜLY\E^^^ î 5 E ^ O n m

Ï1EUAC-J. V^Ett Ï1H E^JDLHU O T O ^ A ^O ?\ t-} E ^ O T Î I

1. A. : m iu T E S t ; omet b )A- — 2. A. corrige : EKtSocs- — 3. A. : h à ^ u e - — 4 . A. : stsEgov- — 5. A. omet ce mot.

à vous autres chrétiens ( y p iG T ia v o ; ) . Et je croyais ju sq u ’aujourd’hui que Ahha Jean qui était avant toi était grand devant Dieu, mais maintenant je sais que tu es le Père de ce lu i- là , et que tu es plus élevé que lui auprès de

Dieu. »* Fui . 235 E t depuis ce jo u r- là , il * devint un homme prophète dans l ’esprit du roi,

'' qui l ’appelait à tout instant patriarche, e l l e conduisait dans tous les chemins

où il devait aller.Mais le saint était affligé de ce qu’il 11e le laissait pas demeurer dans sa

maison épiscopale (imaxo-siov) ; car il aimait toujours la vie tranquille.11 arriva un jou r, pendant que le roi était dans la ville de i l e lo u a n 1, qu'il

fit bâtir à neuf dans les jou rs de son règne, qu’il appela l ’archevêque, prit sa main, le mena dans son palais, sans la isser entrer avec lui aucun homme

i . Sur la rive droite du Nil. près de Memphis.

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ÊO T A t NttE^KOtTUurt. U U A T ^ ^ . A TVO'Y'f’O ^)E

î i a < t u t ^ u u i n ,

Û T O ^ À T G < > tU t U n O T f O Î I A T E ^ A Î I Î U ^ T ^ . M ^ O T H C

î \ A r r t ^ O C E T ^ H }d E Î1 TNKCMTU^ÎI. Î 1 E U Ê^iO'X'A&i

t t A ^ M t ™ C K O T \ O C . O T O ^ A C T I A T o n t o 'Y 'r t s ^ y 'Y n O T ^ m i .

i i ^ v r ^ n ^ A n ^ A u n A C e t u o ^ . ê^>e £ > a ti ;> e & iC u ^

îtOT'JJ&k^y TOI ^«JUTOnT. .

B ^E Ê*K rT A & U T tA T ^ îA ^ ^ M C ÎCA A K l^EN T O T

j j l h ^ . e t ^ u u c u t n & x l u * ^ k a i a v i e ^ o c 1

r t î i ^ Y H C " l ' A Î 1 0 C -Q t O ^ ÊTA ^ Î I A T U n iO T lU iU l ujUiVH. a c t a u e t ï o t ^ o

ÊîlM E T A C ^ A T E ^ O T .

O x o ^ VtE*2S:AC T1A<^. *2£E U JA TETI X L E K O T ^ * Ef>E T^AVÏÎIA *

t tA t Ê & O ^ tt ï^ H T T\E. ^ T E t t 2 ^ £ 0 ^ * N TE Î1H Ê H A l t l A T

E^>uaO T. Î1E3ÜL Ï1H ET A ÎC C K m O 'X '. O T O ^ A ^ y u ^ l î Î1*2£E

T IO T ^ O V^Ett O ' Ï ' Î I ^ ' Y Î \ T 3 Ü L T . ET A ^G U -*T E*J. Ê ttA t ÎATOTC

ï1 T E < ^ C J> m t.

1. A. : nie«oc* — 2. A. : g n t U '

de ceux qui le servaient; il le conduisit dans une de ses cham bres ( x o -.t w v ) ,

et le laissa seul : et le roi s ’en alla dans sou chemin.Or la femme du roi vil de grandes troupes d 'anges (à'yy^o;) qui sc trou­

vaient dans la chambre (- / .o tT w v ) avec le saint archevêque; et elle vit une grande lumière, à l’instar de flambeaux ()*a(;.7:zç) ardents, et des vêtements

blancs les recouvraient.Le saint patriarche Isaac était au milieu d’eux. Ils louèrent Dieu toute

la nuit, selon la coutume (é'Ôo:) des chrétiens.Et quand le moment de la lumière arriva, elle informa le roi de ce qu'elle

avait vu .E t elle lui dit : « Peu s'en est fallu ‘ que je perdisse connaissance par *

frayeur, après ce que j ’ai vu et entendu. » lit le roi lut dans un grand éton­nement, après avoir appris cela de sa femme-

Fol.V.

l'ul.

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T o T E T ÏE 2£E TTOnr^O N A C . ÎW O t- î U U A T A H ^

êV^onon1 èv^ K on u A n . *2£e vnEt-puji&i^> ê ^ u ^ n n t u sien

m i o c *2 t A C E fA rtA «j s ia ^ . s&e A m A T E cy rru ^ r^

ù u iv ï^ y . e ^ o 'v v î t t T T A s V ) E ^ o . e ^p c a ^ Y^e n n c n o ^ m

è n o ' ï ' n o ' ï ' ^ .

T o te e & o^ êtïe^ a c *^. À Tïono^ot c ^ u u o ' Y ' N A ^ . o n o o ^ À TTOnr^O KUUT A N E K K 'M i C t A .

H E U ^ A î m O N A C T W ^ O N Û XJLO N A ^O C. U T t K U ^ 2 V tT E ^

y\o?\ic . t ^ t ^ A r A V ï A n n n i ^ f H c n i A î i o c .

r/v£ Î3 E Î1 THCWO'Y' È T E U J üIA 'Y '. A ^ i N*2S:E

Onr^UAU^ E ^ A i H O T I . E & O ^ ^ E î l ^ ; X Ua? A N N tC A ^ A K W

r t o c . n e o n r ^ w c u A n o c y\e )o e n n E t ^ y E U j y i .

H e ü T o s n A ^ :i û u A n r t h o t ' A î n e o n o o r t

O 'Ï 'T IH A n ^ E U ' J u n N E U A ^ . 'K i A ^ ^ ? u j t 4 E ^ V ÎU S .

ècjcyrujiuj i^Kxx7\ e & o ^ U T i m A ^ î t i e t v ^ c .

B t ï s ^ w u n e t ç e u o u n e > <^?At I ^ e n T t ^ ^ UA? A .

Ett&E ÙTÏE^U-i-l. *2S:e OT'3C?V,C"1' A n 0C 116 E< *2S:VIKE ^ O ? v

1. A. omet e J ^ o t h - — 2. A. : j j r n K c u ^ * — 3. A. : h e o Y i n A ^ — 4. A. : A ^ n m n -

Alors (tots) le roi lui dit : « .le l ’ai fait entrer seul dans la chambre (xot- Ttov), pour qu’il prie pour nous et nos fds » ; mais (ch) elle lui ju ra : « J ’ai vu une grande multitude rassem blée près de ce vieillard; ils parlaient cà leur

Dieu dans leur prière. «Alors ( - i n ) il le laissa partir le lendemain : le roi en vint à lui rendre

g lo ire ; le roi bâtit aussi des églises (h.y.l-/iGix) et des m onastères (;/.ovx<TT7jpiov) de moines (pvx^ô;) autour de sa ville (-o-),'.;), car il aimait (àya-âv) les chré­tiens (’/pisT lyyôç).

Il arriva dans ce temps-là qu ’un homme honoré vint du pays des S a r ­

rasins : c ’était un chrétien par son culte.Il avait deux fds : l ’un avait un esprit (ttv=3u.x) démoniaque avec lu i; l’au­

tre avait fui en Égvpte , voulant renier la foi du Christ : car il ne pouvait pas le faire dans son pays (ywpa), par crainte de son père, qui était un chrétien

iy pt'jT'.xvo;) parfait.

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' G T A Y tE ^ U JlT V \ C ^ ^ Ê T E X J in E ^ 'X E J J l^ . A < ^ T A ?\ 0 ^

Ê^WJUH CÎm A N T E C jp A £ > O ^ J. A ^ ' S E U t j Ê T A ^ *2 £ U *?\

E&lO ^ J U m E ^ n A ^ ^ . A ^ C U a n y ^ Ï1A<^ V t ^ T O i « T E S O T ^ A C

ÊJ>OTE T ^ C .O t o ^ à ^psujn u y ^ â ^ o t . m s û y i s k o t 'X î

Ê^HJUlS. ÊTE^E Y tm ïlA 1 n jfcvEU ^ Îl H E U A ^ . *2£E

^ lO A ttTE îmYMCKOYîOC VITE p U i 2, Ê*2£uacj VITE

C JO T ^ A S . E^& E ACJjC^HEU *2£E ^A H A rS O C m E VIE.

O n r o ^ Ê T A Y M ^ u au s Ï I ^ W C T I AHOG S Ê ^ H U J . A < ^ O Y ^

Ê ^ o ^ V ^tn o 'rn s ^ y 'Y û^>A^ys. ns&E a &v e^ a ^ sc . E^&vE *2£ e

HE O T C 'ï 'r r E V I H C H TA tJJ TTE* E T A ^ ^ E N ^ Ett&kE T \S2£m î

« J A ^ O ^ 3. A ^ T A U O t J J E^J&E m & E t t Ê T A ^ S E ^ J& H T O 'Y '.

O T O ^ A ^ u jO T I ^ Ê ^ o c j J^EVI 5 1 tp O T O T . H E U

O TM IS^y^ V 1TÏUH .

T oTE A ^ JH A T n*2S:E YN^UJijJU. SSE ÛY\E Tïe^jyHÇM Cua-JEU

VtC<JU VtTECjTAC^O^. A tJ f îU Ï V}EÏ1 O T Ù K A ^ Vt^HT.

O T O ^ YtESSA ^. *2S:E YÎEKCrtO^ 4 ÊS&UJK YîA^yWfM.

1. A. : 4>h et e o-rnitA- — 2. A. omet ces deux mots. — 3. A. : g A po^. 4. A. :

el^pH!-

r Son père, après l ’avoir poursuivi sans le trouver, se ni i t en roule et vint en Egypte pour (hy.) le rencontrer ; il le trouva ayant renié sa foi. et choisi la part de Judas plutôt que celle du Christ. ■

L e -p è re du jeune homme avait amené en Egypte son jeu ne fils chez lequel était l ’esprit du démon, pour que (ïvx) les évêques d’Egypte priassent pour son salut : car il avait entendu dire «pie c ’élaient des saints (xyio;)

de Dieu.Quand cet homme chrétien (/ciTTiavi;) vint en Egypte, il y lut reçu avec

une grande jo ie par Abd-el-A/.iz : car il étaii un de ses parents (nuy/sr/;;). Interrogé sur le but de son voyage, il l’informa de tous les motifs pour les­quels il élail venu. Ou le reçut avec un grand empressement el de grands

honneurs \~vj.r,).

Alors (totc) l’homme vit que son lils ne l’éeoutail pas, pour se co n v en ir : il pleura avec une grande douleur de comr, el dit : « Que tou ï'ang rclombe

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j c ^ e n ^ u o n r k o s f x j y t u u o èf>os. w & s ê u j n . r t t u

E ^ r m o n r .

O n o o ^ Ê T A c - ^ m s û c a c t i o e t h c k o t i o c è ^ O ' ï ' a ^ . ê ^ e

t ^ y M ^ ê s & e n T i s À ' ï s O ' r . A ^ f A ^ H O T n ù u a ^ t

ol. San 0 ' ï " ^ E ' ï ' ' ^ 0 E T H C K 0 T t 0 C . §>3<\ E T E O^T E&iO?^ VIE V^EÎt

N i^ jE ^ E C ÎC Î T IE N î A T A ^ p E . !K E 2S:E OnTETTSCKO

VÏOC VJE. Û V t E ^ E U Î 2 £ E O n T ^ E ^ E T S K O C T\E. A<^EN V l E ï ^ y V l ^

^ a ^ o <-}. s s e m E t - ^ ^ v m Ê '^ u j c ^ m E ^ o ' r ' X i A î .

O ' ï 'O Ç j E T A ^ E f » ^ ? A Î HOSE V H Â CE& VïC NEVHCKOTtOC E T E U

u a ^t . û v ï E ^ ^ y ' ^ E U ' X o u î i a >e v t s v m A

t i ^ u j o n r U T i i A ^ o ^ r . E ^ ^ . m u u o ^ a u E E U i o r t *

O n r o ^ NAC-JCM r t E U K A ^ j U ^ E W ^ U J U ^ E U A ^ U J .

o n o o ^ ÊT A C -^rtA 'ï' Ef>0<-} ÏIQSE T to n o ^ o . Ê^E T t E t ^ O O K E U .

VtE3£A<-J NA<-J *KE O^T V\ETjyOT\ 1 U U O K .

T O T E À V t S ^ U J U S l A U O t J E ^ É H I A Û *1E E l A ^

^ym* 2 .E n *2£e T ion r^ o . 2£ e r t m t\e t m ev h c k o y io c è i e u

U A^T. A T I A U O ^ *2£E ^ 7A ÎU O 'ï'È iE ^ E rtO 'ï 'C ^ TtE. A^E^>

1. A. corr. : ü t n t Enjyon-

sur toi, mon fils : à partir de ce moment, tu es un étranger pour moi, dans

ce monde ( a ic iv ) et dans le monde à venir. »Comme il cherchait un évêque sa in t , pour qu’il priât pour le jeune

Fol. ‘23fi homme, il se trouva là un faux évêque (^euSos-foio-o;), qui * était de l ’hérésie '" (aïpsoi;) des Acéphales : comme on lui avait dit que c ’était un évêque, il ne

savait pas que c ’était un hérétique fabsxi/.o:) : il lui amena son fils pour qu il

priât pour lui et qu’il lut sauvé.A vant fait ainsi, cet évêque impie (iscêvi:) ne put le g u érir ; mais l ’esprit

mauvais tourmentait l ’enfant sans lui laisser le repos.L ’homme eut une grande douleur de com r; le roi, l ’ayant vu le visage

triste, lui dit : « Qu’es t-ce que tu as? »Alors ( t ô t e ) l ’homme lui apprit la raison (aî-m) de ce fait. Le roi lui ayant

demandé : « Quel est cet évêque-là? » il lui apprit que c ’était celui de

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î l ^ V n N * 2 Ê T A ' Ï ' T A U O ^ 2 S E O T ^ E ^ E T i

k o c n t -T o t e a vso'ï '^ o o T ^ u f n Î 3 t n "Yo t h o t t in s h t m

T t A ^ f t A ^ H C E^O'ï'A&k 1CAAK. ç }A YtO T fO . A «-p A

u o t-j e^ & e v u A ^ o n r î i e u n t^ v r ^ n t< ^ u -»n .

os n e u k a ^ n ^ t n E ^ & o n ^ .

*KE Î ( A ^ N O ' X ' K O ' V X : ! H H E ^ . A ^ u j ^ V t ^ » Ê*2S:«-»^. ’

A ^ ttA Ç jC YÏSA^O'Ï'. EC^^UJ U U O C . X E V}EN ^?f>Aîl UT1AOC

SHC T \ ^ C . E K E E ^ U O T U V \EK & lU-»K X J T m A ^ d o .

* fr)EN ^O 'X'ÎIO 'Ï' E&0?% H2SE TWKEÎJ.U-»N. * Fol.

ÙT\GUOT H O T U JA ^ V t^ ^ U iU . OTOÎ1 W&kEN Ê I A T H A T

A ' Y ' E f ’ U J ^ Y i ^ . A T ^ O T

c\ vm^uuxjh n<jurt«^ C A T o n ^ . A<-f£>n<-j ê t ï e c h t . I d a

n tn d A ^ A n r 'X : u t h a ^ h e t u g k o t i o c . A c j o n r ^ u n û u o ^ .

à<^\\ n ^ A n c ^ o s î i o t ^ i e t c o t t i K ê t a ^ e v i o 'ï ' ê&vo^

) 3 E î i ’i e c ^ u j ^ a .

1. A. : E 'rcwnn-

Nioubcrchenoufi : l ’homme fut attr isté , quand on lui apprit que c ’était 1111

hérétique (aîpsTty.ôç).Alors (tote) le roi envoya sur-le-cham p chercher le saint patriarche Isaac;

quand il fut arrivé devant le roi, eelui-ei l ’infonna au sujet de l ’enfant malade, et sur la manière dont son père s ’affligeait à cause de lui.

11 prit un peu d’huile, et fit dessus une prière; il en oignit l’enfant, en disant : « Au nom de mon Seigneur Jésus-C hrist , tu feras à ton serviteur la grâce de la guérison. »

* A l’instant môme, le démon (Srtpjv) sorlit de chez lui, sous la forme » i-oi. d’une flamme de feu. Tous ceux qui le virent furent émerveillés, el rendirent l- gloire à Dieu.

L ’homme se leva aussitôt, se je ta par terre aux pieds de l 'archevêque, lui rendit hommage, et lui donna des parfums de choix, qu’il avait apportés de son pays (yo>pa).

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U r n A ^ i A ^ H G û ^ A r t m u ^ r t c a ^ ï n a ^ .

E T V l A 2 £ f O Û T H Î I A ^ î n t ÏHC T i y o - rit5JL 'H O 'Y '^ A S m E ^

O n ro j> À y ï ^ ' ju u s û u A s n o ' r * ^ . 'Y c îO t ™ ^ 0 C H evt' CKO

TtOC. ê ^ ^ > E ^ c)3 H T T lïE 'ï 'A r r E ^ S O r i K A T A SU JA n n H C N A ^ .

o n o o ^ r t o n r E n r ^ H e s s e n j> a n u j i k r t E n r ^ o r t A n A ^ .

n o n r c u o n r èÊio?% ^ s ^ e n ™ A ^ ;y ;HETtsCKÜTtoCi-

E ^ E ^ ^ y u ^ ™ n a ^ r m A ^ r \ \ n n t ^ e ^ o o T n w ^ o n r . t n r o £ >

A ^ ^ y e n a < e & o ^ j> ^ o ^ cj e t ^ u a t n r ' û ^ ? ^ .

K A 'l A t T A ^ ^ O C N2SE m r t c u ^ H ^ > n A r A ^ O C .

7 £ t ^ 7H E Ü U E i Ut Ut CM. E ^ E U E N ^ n ^ N 2 £ E H A H U 'l . O ^TO ^

a n o k ^ i s i A j y ^ n i nV)^>Hs r t b ) » ^ .

U e n e n c a n a î ! ^ e à 1 ^ A n o n r o r t e & o ^ Jo e n r tiC A fA K H

NOC. NH E^3ÜLOC"Y UTtENN A J > ^ . ç*u ^ > eV^O'ï 'N ^ )A T to n r^ o .

A T ' j U J^O 'Ï'ST V )A T t ïA ^ ^ M tin 'CKOTïOC E T ^ U -t U U O C . 2£E

Foi. 237 j>HTrr\E m * o K t a s o h ï c a a k o n r o ;> K ^ y ^ n * u u o ^

E fO K . o n ro j> rw o < ^ . & o*Y u u o n . n e u m r t r t A ; > ^ .

r Ï E ^ E n o n r ^ o V^UJOnr. 3ÇE AHOK U E N ÊSE^Ar* ATIAH

1. A. : NAI EA-

Le patriarche lui dit de grandes paroles sur le fondement de la foi en J é -

su s-C hrist , et sur le salut de son âme ( '-y/O-Et l'homme pieux pria l ’archevêque d’écrire pour lui l ’évangile (eùxyyAtov)

selon (/.xtz) J e a n ; il lui fit une prière (e'jy/i) pour des pains d’eulogie (EvAoyîa), demandant une bénédiction de la part de l ’archevêque, pour qu’elle fût pour lui une protection pendant toute sa v ie ; et il s ’en alla, en louant Dieu.

C’était, conforme (za-z) à ce qu’avait dit notre bon (àyxGo;) Sauveur (cwr/i’p) : « Celui qui m ’aime, mon Père l ’aimera, et moi-même j ’habiterai en lu i ' . »

Après cela, des Sarrasins, haïssant notre foi, allèrent trouver le roi, et

accusèrent l ’archevêque en disant : « Voici que tu fais honneur à Isaac et tu

Fol . 2 3 " le reçois * chez to i ; et lui, il a en horreur nous et notre foi. «

'■ Le roi leur dit : « Moi, je l ’aime (iya-àv); car je sais par ses actes que

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ÙULOf-J. 'X t ASEUS «X1E O T f U J U l m e VSE.

o t o ^ c-jdnori n*x;uj«^ 1 n a m . m a s c a *X;s E ^ E T E îfX :^ û u ^ o t

^ A Î l U t O i l O T ' S HE. :

l i t f u u o 'r TvE W E ^ u Jo n r vtA<^. t se s c x e ^ o n r u ju j ê e u s

ySE C JU O C ^ Û u o n . rtEUL T T E n rtA ^ ^ . O T O ^ ^ e 2 nscAb&s

ETEÎfXlUJ U U lU O T 51AK £>AMUE^UVÎS HE. SE ^yMAtt^E

^ o n r u j u m e u a k £>s Y s s & v m A 2 S : . r t E u Y s s o n r u a u i Ê T E n V ^ H T ^ .

AdrtE m E ^ ^ l C H A T fO C .

G^yujyt A ^ j y i t U E f ^ 7 AS. SE :j A^SÊUS H A K . SSE

ns&EM Ê T A n *x :o n o ,Y '4 d a k . ^ A rtU E ^ n o n r^ S ; h e .

a ^ E ^ o n o u j n*x;E t v o t ^o yse^ a ^ nu ^ on r. x e a d o k

^ ÎIA ttE H T ïE T E n ^ H T V)EH Y\AS£>u j & <^7AS.

Û T O ^ C A H O n ^ . A ^ U O T ^ E n S ^ A ^ O T ^ A ^ S O C Y SE S& A ^

n u j o n f ' . *2£ e e s o t u ^ û t e v s s t ï a t ^ s a ^ ^ h c o e t y s a ^ v s t -

n i E ^ O T ^ U HEUVÎS. Ê^yuJTï C^E^ÂrAYSAÎI 5 ÜUOS. O T O ^

m E ^ j y n E U ^ s ^ a t ^ o c .

â 'ï 'E fO 'Y 'U J Ï1*2S:E TVS& n^A ^ T O T T sA ^ S O C . VSt'ÎÇ'JUO'ï'

1. A. : fx m t- j . — 2. A. omet cc mot. — 3. A. omet ce mot. ayant lu tApjEuu- — 4. A. l it tnA H XO'r: no est au-dessus de la ligne. — 5. A. : E<-jEpArAnAH.

c ’est un homme de Dieu, et qu’il nous est soum is; 1 os paroles que vous dites sont des mensonges. »

Mais ils lui dirent : « Si tu veux savoir q u ’il nous déteste, nous et notre foi, et que les paroles que nous le disons ne sont pas des m ensonges, tu feras en sorte qu ’il mange avec toi, à la même table (mvy£), du même mets qui s ’y trouvera, el sans qu’il fasse le signe de la croix (çTswpd;).

« S ’il ne le fait pas, sache que toutes les choses que nous avons dites sont des m ensonges. »

Le roi répondit, el leur dit : « Je vous convaincrai de cette façon. »Et aussitôt, il appela les d iartu laires cl leur dit : « Je veux que le pa­

triarche contente mon cœur, qu'il mange avec moi, s ’il m’aime liyxrràv), mais sans tracer la croix. » .

Les deux ehortulaires répondirent et dirent au roi : « Nous autres, ch ré-

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Ù Y ton p fo . a n o n V )A n t ^ H G 'i ï A r t o c . ù u o n ^ s s o u

û u o n e o n r u a u ^ y A T E r t ;> î t w c ' I A ' v ^ o c . û u j o f n .

G ^ y u jy i C ^ N A ^ A ^ ^ ^ M 6T n C K O Y ' OC- G T A T ^ O C .

- Foi 238 * E T M o n r u a u N^yof>v\. iè c ^ r t A o n r u a u î i e u a k . c ^ n a ^ e t

*' T lE K ^ V n . iC 2 £ t AU '• ' E 'IfcîlUt'YM AN. 2£EC-JîiAOnruJU NEXJIAK.

n u u o n r n*2SE TA o nr^ o V ) E n s s e 2

^ r t A ^ ^ E ^ o n r u a u h e u h î . o n r o ^ j ^ c t a ^t

f>OC. ^ ?A t ^N A]r)U ^lE& k Û U O ^ . OnTO^j ÙYtO'TUJ

2 £ E U 2 £ O U î iE ^ O n r u a f t A ^ . E ^ Ê iE Y l S ' K ^ m Ê T E n V ) V n ^

A ^ r ^ A ^ u J o n r .

â c ^ y u u v t î o n o rt n o ' r Ê ^ o o ' ï ' . ê t a t h a ^>^h e t i c k o v \o c l

5 S E E ^ N A S & E u n ^ y m î x j m o n r ^ o . k a i a T E c j c n r r t H W À . e t î

E^£>EU C î. HE3ÜL TIOV^O. Î1EU T IW H ^ « E U

û t e m c A ^ A K v m o c 3. r t E U o n r u w u j ^ A f ^ n v i t e ^ h u 5 -

O n r o ^ t ^ S E ^ ^ E U C ^ 4 Û 2 £ E T M A ^ ^ 6 ™ 0 * 0 * 1 0 0 -

ttO 'ï'K A W G K t 5 Ù & E m : E T 1 A 1 H O T 1 Û TlEU ttO UTtOnr^O'

1. A. ajoute x .e ici et l ’omet après les trois mots suivants. — 2 . A. omet ce mot. —3. A. au lieu de m E r» lit mu- — 4. A. : eti ^emci* — 5. A. corr. : KAmcKiorv

tiens (/piGnxvo;), nous ne pouvons pas m anger, sans tracer la croix aupara-* Foi . 238 vaut. Si tu laisses l ’archevêque tracer la croix * d’abord sur les aliments,

'' alors il m angera avec toi, et satisfera ton cœ ur; si tu ne le laisses pas, dans

ce cas nous ne pensons pas qu’il mange avec toi. »Le roi leur répondit en colère : « Je le ferai m anger avec moi, et je ne

le laisserai pas tracer la croix (uraupo;); s’ il le fait, je le tuerai. » E t ils ne purent lui répondre; à cause de la colère qui était en lui, ils se turent.

Or il arriva, un jo u r que l ’archevêque (ipyiETriV/.o-o:) était allé faire v isite

au roi, selon sa coutume (aiWiOe:*), qu’il était assis avec le roi, et tout son entourage, avec les principaux parmi les Sarrasins, et une foule de notables

(zpywv) de l’Egypte.L ’archevêque étant assis, on apporta une corbeille (y-xvi'cy.iov) de dattes

magnifiques devant le roi.

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3 T io n r^ o O T A ^ C A ^ U Ï Ù r S S A ^ H E V l S C K O n O C .

c o t u j i u N ^ y o ^ rr.

E ^ O T A É * 'à .E . O T O ^ VtCO<^?OC ^ E H H E U

<^?Aï Ê T A T M V m A t ^ O T A ? i i n O M Û U O ^ Ê ^ u a c j .

û ^ m ^ o ^ m v i c 2^Ansvj?% .

C a ^ O H ^ A ^ C O T 'lt î l '1E^2S;S2S; « O T iî lA U Ê&0^>. A<^Â

U O ÎU Û Y M K A ÎU C K 1 1 V ^ t n OXTT A î l O T ^ r S Â Êf>E r n & E r u

T1E2£A<^ U T t O T ^ O . 2 £ E t ^ O T U J u j V n A O T U J U N A JÜ

û u u i v i . y \ as u u ^ r i . j ^ a h t i a i u ^ h . sè y\ a s j u i a . s i

n A m u a s i <^7as.

' l l O T ^ O 2^E UTIE^EJUH Ê<^?VJ E T A ^ Â ï ^ N2S;E r î t A ^ V JE Y M C * Fui. 23s

K o n o c . n ^ A ^ ’i o ' r ^ A ^ s o c 2 2 ^e n e ju i î ü a ^ ^ n - A T t ^ n u a m

E<^?tt E ' I A ^ Â S ^ . O T O ^ A T t f ^ ^ H f î E2SEM T t E ^ W u r Y

V tK A ^ . H E U H S ^ U O T U T l A ^ A 'K ü E o n Ê T A AS'IO'Y'

N EJU lA ^.

a ME f O T W i n*2S:E T I O T ^ O E^T^^JU U U O C M A ^ . 2 £ E

r s m u a ï l ÊT EK O T A ^y^ O T U iU U U A T , O T O ^ ÊTA'rKViN

t T O T U J U NÎÜ&LEttS. A TtOT^O y A . ™ A ^VJEYUCKO rtO C 3

E&lO?\.

1. A. omet vi- — 2. t\A est ajouté au-dessus. — 3. Le scribe a écrit deux fois emc*

Le roi commanda à l ’archevêque de m anger le premier.Le saint, plein de sagesse (coyd;) dans les choses divines et humaines, sur

qui reposait le Sa in t-E sp rit , à l ’instar du prophète (-r.poynrri;) Daniel, étendit aussitôt sa main d ro ite ; très habilement (lïavoupy1%) il prit la corbeille où étaient les dattes, et dit au roi : « Tu veux que j e mange dans quel sens? par ici ou par là? dans cet endroit ou dans cet autre ? »

' Le roi ne savait pas ee qu’avait lait l’archevêque. *■ roi. 23s

Les cbiirtulairês et les notables (apywv) comprirent ce qu’il avait fait, et furent émerveilles de sa grande intelligence et des dons incroyables (7rxpx5o'o;| que Dieu lui avait faits.

Le roi répondit et lui dit : «. Mange du côté que tu veux a : et quand 011 eut fini de manger les dattes, le roi laissa partir l ’archevêque.

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O n r o ^ t r e s s e r t o n r ^ o n î i ^ A ^ ‘"ï 0 'ï ' ^ ‘A ? , 0 C - n t u NtAf>

^ u a n . t c j j y o ' ï '^ y o 'ï ' ù u o ^ . t s e a u j ^ t ^ o n r < - u u a <)Ne

V tlC T A 'ï'^ O C .

n e ^ w o n r V>Ert o 'v e ^ o 'ï ' o ^ . 2 £ e u r s t ^ o ' ï ' u a u

Y ^ C 'l A T f O C îl^yO^TA.

H e ^ e y t o n r ^ o r t u a c n r rtA ^ y n ^ v j ^ m c T A n T

\>OC. T1E5S:U-»0'Ï' NAC-J 2 £ E U T IiV lA T Ê I A C - ^ l V \ E ^ 1H È i ÊT\1

*2 N C A îlC A m E V H K A N IC K I 1 EC-J2£ u j U U O C .

2 £ e A K o n r u a u j m A O T o i u u n ^ m u i n îe r s A ï U A . u j a n

v \ A m A . se n A ï u o i n . e ^ a ^ j > î r u c ^ A ' ï ' ^ o c e m k t m i r m

H A T t 'I E U U A T .

T O 'I E A TAO'Ï'^O E C ^ ^ U J U U O C . SSE1 A?\VW UJC

U Y l ^ E J U l f u u U S N C O ^ O C Û ^ 7 A Ï .

!K E Ê ^ A ^ " \ ^ 0 ' ï ' H E U ^ U O T N ^ A N t H ^ WS

* Foi. 239 r s ^ o ^ v n v j c ù r s E U ^ o * î t r n o T '^ o n r « i e m ^ A î ^ E o c n e u

r t m E ^ c w c . m * o c - j o n A ^ ^ ^ o n r n v t A i  r i o c . û r t E U - t t o

î t U S O ' ï '^ U J O ' ï ' f r i t m c A ^ A K w r t o c .

1 . A. C O Ï T . : K A Î t l C K l O S l -

Le roi dit aux cliartulaires et aux notables, en se Uattant : « J e l ’ai fait

m anger sans le signe de croix (cTaupô;). »Ils lui dirent avec em pressem ent : « II u’a pas mangé sans faire d’abord le

signe de croix. »Le roi leur dit : « Gomment a-t-il tracé la croix? » Ils lui dirent : « Au

moment où il a avancé son doigt vers les quatre côtés de la corbeille, eu disant : « Veux-tu que je mange par ici ou par là? dans cet endroit, ou dans « cet au tre? » il a tracé la croix sur les dattes à ce moment-lâ. »

Alors le roi fut émerveillé, et dit : u Vraim ent je n ’ai jam ais rencontré un liomme aussi sage (cocpô;) que ct‘lui-ci. »

Dieu, qui avait donné gloire et grâce au prophète (tc oç-otyi;) Daniel devant + Fol. 239 * les rois des Chaldéens (X x lS x ïo ; ) et des Perses (ris'ocr,?), rendit gloire à ce

saint (ayto;j devant les rois des Sarrasins.

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m . E ^ u o n r ^ e >o^ h s u t

m & E n n 2 £ E V Ï A T ^ A ^ H C . E Ü & E Y M ^ U O T n T E

E T E n J^ H T ^ .

C<~UTEÜ n i A ^ U J E fu ^ T E n . Û n A W E g ^ f i n^y^?Hf>t.

a c j^ ^ u rïs JJTnCHO'V ET EU X ! A T . À TIO TfO 5 1 -ju A K O T

p t . O T tu ^ T i n ^ A n ^ E n n ^ u j ^ n v n A ^ H E™ C K O

YtOC. Î1EU ^ A n C ^ A S . E ^ T A U O iÜUÜLO E Y Ï^ H ^ . E l A T E f

K O T 'S S Î 1 2 ÎE nSEVMCKOVtOC 1 î l l f T E 2. E ^ & E Y\<JUCK

û n m ^ n û u o j i n . h e u v n ^ o n o c . e^ & e s s e « A T j y ^ t u

2S:O U A n YÏE Ê C W Ï. E & 0?\ £ ^ T E n Y tO T ^ O n ^ U A T f u i i A î i û .

^ ïfv in v i nEUA<^.

G vn ^ H cn ro n & n o T f o ^vî^y è n ^ u j ^ A Ê n m u A T . vn

k ç ^ A n ^ p H C T iA H O G HE. A ÏV ^ A CEOS n ^ V î n W n E U n O V E

f H O T A H .

G y m t ^vî m o T A i u u ^ o t . h a ^ e O T ^ ^ v m v i u j o n riA t^

V\E. H E U V tO T ^ O n n îC A ^ A K H n O C 3 . ETE T \ 0 T f> 0 n ^ U A T ^ U J

T A H S A YÎE. Y l î^ E T *^E ETE ^ > A ^ n S ^ T ^ ‘ A- ^ E . ETE

1. Le scribe a écrit deux fois çni* — 2. .V. : — 3. A. : mhicaj>j>akhh oc* —A. A. : (]>a sniy^-

Le roi lui rendit gloire en l ’appelant toujours du nom de Patriarche (-aTpi7.p-/7]ç), à cause de la grâce de Dieu qui était en lui.

Ecoutez que je vous dise une autre chose étonnante.

Il arriva dans ce temps-là que le roi de M acourie envoya des délégués à l 'archevêque, avec des lettres, l ’informant de la manière dont avaient dimi­nué les évêques (i-iay.oiro;) de son pays (y/opa), à cause de la longueur du che­min et de la durée (/odvo:) du voyage, parce qu’ils ne pouvaient pas passer, par ordre du roi de Maurotanie, ju squ 'à ce que la paix (sipr,v/i) se fasse avec l u i ' .

Il y avait, en effet (hrei&r,), deux rois établis sur ces pays-là (ywpa); tous les deux étaient chrétiens (ypicTiavi;). mais (i'/j.y.) ils n’étaient pas en paix (sia-far.)

l ’un avec l’autre.

Car l ’un d’eux, le roi de Maurolanie, était en paix avec le roi des Sarra -

1. L’Histoire des Patriarches remplace la Maurotanie par la Nubie et la .Maçonne par J’Abyssinie, cl. /■’. ()., Y, 2\. Le scribe a pu songer à la Mauritanie el au Maroc.

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t ï e . r t A ^ o i a î i 1 h e u n o n t ' ^ o r m t

C A f> A K V m O C \

â c j j y u j y r ^ *à.E Ê T A T T ^ A ^ W E T t\ C K O Y ÏO C u a u j î m t c J ^ A t

♦ ici N T t y i o n r ^ o . ‘ e t a ^ e u î e n w Ê ^ E n b > v n o T \ a ^ e > j j l k a ^

î t^ jW T E U A j y ^ E^&vE H tE K K ^ M C tA . OnOOJ> C A ^ O I t j

A ^ c J ^ A t î t ^ A N C b j A ^ U T A O 't 'fO Û '^ U A n t '^ u a - j A Î U A .

c o d m r t A ^ . r t t u c & u -» . Y y t n h e u c a * ^ r t ^ r ^ A ^ w

t ^ O T 'A & k . T l A ^ r n o n t c ^ ^ u a Û U O C . ‘K t m j - u u n t n £ > A ît

^ W C ^ A S I O C JÜLTT&i.

6 n A ^ c b ) W T ont'ULWjjy « c a t s ^ î i a ^ . e t v i a ^ o e ^ a i ^ j j

î t i e n e j j i T t m A ^ ’Y n o ^-h-o ^ o ü o c î t i e

U t î t t î t c u a c . A < ^ cb > A t N A ^ 3 Oît t u j l t U t f K O W î l 4 Î1ÎU

fu -» u ^ f n t m o n r ^ o E ^ C A r ï j jy u a * . t ^ o n o c m t e & o ^ j > n E î i 5

n t c ^ ^ u a ^ A . t T ' î t w o T ' e ^ & e v \ 0 n n E v \ tC K 0 T \ 0 c 0 2 £ E r m t

■ Î U E K K ^ W C tA E f ^ A ^ E . m t K . 5 S t U O T ' H ^ ' Y N 2 £ ^ ? t O î t A K

V ^ A ^ E Ît ^ " V -

G n A T E U ^ 7\E E îtA t V I î l E î t 2 £ A * X : l Û T T tN N A ^ ^ . A T E f

2 i I A ^ A W t 1 V } A T A iA ^ W E V M C O V lO C . J ^ A ' l E î l Y tO 't ' f ’O EnOS&UJi

1. A. on- — 2 . A. : rtmcAppakhmoc---- 3. A. : omet ua«-j- — 4. A. : EjyTEWEpKuj^TEm(Cod. EpKujî\'rni). — 5. A. : j snEU- — G. A. : itoirEnicKoiioc-

sins ; l ’autre, celui tlu grand pays de Maeourie, n’était pas en paix avec le roi des Sarrasins.

* Fui. 239 II arriva, quand l ’archevêque eut lu les lettres du roi, * que, connaissant leur contenu, il eut une grande douleur de cœur, au su jet des églises (b.-/.l-/i-

g i ' x ) ; aussitôt il écrivit des lettres au roi de Maurotanie, lui donnant des con­seils et des instructions, par les paroles de l ’Ecriture (ypa<?'4) sainte, ajoutant encore (ttxXi'v) : « Et vous êtes chrétiens (yp^Tiavo;) tous les deux. »

Après lui avoir adressé beaucoup de paroles pour affermir son âme (^uy n) dans la foi orthodoxe (opOô o o;) du Fils de Dieu, il lui écrivit ensuite de ne pas em pêcher (xw>.ûeiv) les gens du royaume d’en haut de passer par son pays (yûpx) en venant pour leur évêque, afin que les ég lises (iy.-/.l?,cîa) ne devins­sent pas d ésertes ; il en aurait une grande honte devant Dieu.

Les ennemis de notre foi, ayant appris cela, calomnièrent ( £ ' . x . § z X a s i v 1 l ’ar-

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Ü n o c . 'JSE M t î l l A Ü O JL1 UO K ua YIO TfO . *2S:E Â n O T f ü

n ^ U A K O T ^ A - Û T A ^ . MEU. '

^ A î i c j o ^ ' VtA&k&A SCAAK TUA^W ETM CKOTïOC. E ^ E t^ J U J u j

n o iO T ÏIOTET^CKCMIOC. m O T Ü ^ tn O T ^ U J ^ A . O T

UOÎtOVt <^?At. A ?v^A A< E > H K E O T U i^ n UT^OT^O î l ^ U A T

ï><JU -lA m  . C o d m Î I A ^ j n tjüL Y10' ^ ? °

î l ^ U A K O T ^ A n E n ^ A 5 S :S .

‘ Ü f t j y A V I <^?At u j u x m ua n O T f O . CEÏ1 AE^> O T ^ H T W îm

n o n r u a T . n c E T u a o n r n o ' r È ç ^ h s ê ^ u j v i r n o T E ^ n o ^ E u m

Î1E U A 51 .

G t A ÏIOV^O CUU1EU ÊMAt A^*2£U.MVÏ EU A |yü. O T O ^

V^en ^ o ' r n o ' r a ^ o t u ^ t î. Nj>AMf>EJUivt^><Ju& ê ^ a k o ^ - h e u

^ A N C ^ A S f n A t J . u j A T ^ A ' Y ' r O ' r C T A ™ '• E A ^ c l ^ A S Î I A ^

JUmAS^W^.

2 £ E V )EN E T O T Î t A ^ O ^ Ê^O K . Vt*2£E M A SSA S

N1VM. î t E U M A tc]r)A \ . T A ^ E TM A ^ H E T M C K C m O C

MHt V t^ U J^ tU -

1. A. : A v r o T C i A ^ i o o

chevêque devant le roi, en disant : « Nous t ’inlbrmons, ù roi, que le roi de Macourie a envoyé des délégués avec des lettres à Abba Isaac, l’archevêque, pour qu’il établisse sur eux un évêque, qu ’ils emmèneront dans leur pays (-/_wpx). Non seulement ce la ; mais celui-ci a aussi envoyé un m essage au roi de Maurotauii', lui conseillant de faire la paix (etp- wj) avec le roi de Maeourie notre ennemi.

* « Si cela arrive, ô roi, ils ne feront qu ’un seul cœur; ils se lèveront ► i'oi. 2w contre nous pour nous com battre (-o/.eu.o'jv). » '■

Lorsque le roi eut entendu cela, il entra dans une grande colère et su r-le - champ il envoya des délégués ;’i Hakoti, vers l ’augustal, avec des lettres de

lui, écrites en ces termes :« A l’heure où arriveront chez toi ces m essagers et ces lettres de ma part,

saisis l'archevêque, el envoie-le-moi en toute hâte. »l 'ATll. OU. — T. X I . — F . 3 . 2 5

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H t  n o ' ï ' f o c t u n v i n c v s E ^ v n . *x ;e u t i i h a t

è t e c - j n a ^ o ; > u j a ^ o ^ . v v i e ^ a ^ e h > t n t c h ^ v .

O t o ^ j Ê T A T ^ p o ^ j n*2S:E m c l^ A v r n t n o r f o . a t ï \ u i

Û ^pH Ê^O'Y'A^i nA ^»tY\SC K O Y\O C . t ^ O T H I ^ E H ^ E K

K^HC\A. HE ^ E & 2 ^ 0 U A C NTE T im A C ^ A . H O T !S A J ÛTE

T l^ C TE J .

l u 2SE O'Y'Yif YtE Î1E3JL T IS Ù K A ^ ît^ H T E T A ^

ja)Ujiy\s. Ù T N Ê^O O T È n t U U A T . J">6N HA T lE N n A ^ ^

Û lU A T A H O T A îl. A?\?\A VI E U OTO Îl m & EN ÊT A T E U ^

È T E ^ m ^ T ^ ÙTtA^O'Y'CVÂ V^ATEN E T E f ç^H&V

ê ^ e h w o n r u A n tc 'ja o n r . t T E m a h t s e o t t e t e ^ e t v a

Jd a t e n r s o x f o .

O t O ^ Ê T A T T A ^ O ^ J~>EN O T V ^ C . A T O ^ E& A& 'Y'^UJin.

^ U JC 2SE E T Î t A ^ O y ^ E ^ .

» Fol. 24(1 ‘ £\c^)«JUY\v Ef>E Y\VA^^ViEnVCOY\OC t ^ O T A ^ T A ^ H O 'Y 'T

E v m u ji . E f^ u o ^ y v J o e n m n ^ A T V A n t e & a & ' ï ' ^ < j u n . e^>e

T tm v ijy uo^yv n e u a ^ ' k a h a 'Y c 'y' n y h h a . u j a t o t

èn v *2SE o t TtE^yrtA^yuxm û n o n r u A n E C u J O T .

1. A. : ne- — 2. A. omet u o el écrit jyutE » a «-j -

Le roi avait formé en Ini-mème ce projet, qu’au moment où il parviendrait vers lui, il lui enlèverait la tête par le glaive.

Quand les lettres du roi arrivèrent, on trouva le saint archevêque en réu­nion dans l’église (hr.\r,Giz) : c 'était la semaine (éêciou.y.;) de la PAque (irxoyoc)

du salut du Christ.Oh ! combien grand fut le deuil, avec la peine de cœur, qui eut lieu ce

jou r-là , non seulement chez ceux de notre foi, mais encore chez tous ceux qui connaissaient sa grande intimité avec Dieu! Tous étaient en deuil au sujet de leur pasteur, ignorants qu’ils étaient de son grie f (xin'a) v is-à -v is du roi.

Ou le fit monter à la hAte et on l ’emmena à Babvlone pour le mettre à

mort.+ Fol. 2iu * 11 arriva, lorsque le saint archevêque était monté sur son âne, avançant

dans les rues (-laTsta) de Babvlone, ipie toute la foule m archait avec lui, d ’après la coutume (su rina) , ju sq u ’à ce qu’ils connussent ce qui arriverait à

leur pasteur.

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[83J R A P P O R T S A V E C LE RO I. L E S S O U T IE N S DU P A T R IA R C H E . .!SI

O n r o ^ ets E ^ u o jy s n o T ^ o .

E ^ u j u s ^ E n o d o c s . E T E ^ ^ p o ^ m Ï I ^ A Ï l ^ E ^ C i w N O T u a ^ v y .

n u o r t n c A f E N A jy C A ^ s ù n o n r u j o n r . h e u

TSO'Y"! ASO.

O n r o ^ m a g n a t è ^ u j o T 1 tïe e t u o ^j h e u l a ^ . o t a i

CÂ H E ^ O T m A U - OTA\ CA. TE<^2£A()Vi E T ^ U J Ù U O C SIA ^.

2 £ e Ù V l E ^ E ^ C r ^ Ê T E N ^ O T . ^ v î t ï t i e

nEV lU O ^S3 H EU A K . UUOSI $>7\S U L T IE T ^ u joT n a t a ^ o k .

â ^ ^ y E n o n r 3 m 4 n ^ u - n E n n m e ^ e t e h ^ o t i V ^ e n ü a s

r u j y ^ u v s a s ^v .a ^ E ^ O T U i NSSE E lC A O T ir tA U . me c r r V } E ? ^ o VSE

V}EM TTE<^CUOT. TCE*2S:A< *2£E AMOK TSE K V i^ A . ^?VÎ E T A T ^

^>Enc^r’ 2£E VtET^OC. T\ AS K E O T A i TTE U A fK O C . VSAUJVS^S

n r n v s c s o c . sc^ & E n r t s Ê ^ o o n r ê ' i a t i ^ e u c o k . ê*2S:eh t t ü ^ o

MOC0 D ^ U E l A f ^ H E f E T C . 'lE î l jy o n M EUAK V}EM UUJST

MS&En E T E K H A ^ U J^ Ef>0<^. *2S;EU H O U ^ 3JlT\Ef E ^ t r \ \

EVSS! VS ^M A SSU JK E& O ^ V}EM TAS^OUTTS7 O T O ^ C EM A ^A K

1. A. : Efoonr* — 2. A. : ETEsmoiyv — 3. On a ajouté au-dessus e<-j X u» m m oc- —4 .A . :2 ^ .e-----5. A . : pEîtE<-j*— (>. « ajouté au-dessus. — 7 . A. écrit e&ot> x e m A if c m n i -

E t comme il marchait avec empressement vers le roi, il vit deux hommes de haute stature, portant (oo: îsv) des vêtements blancs, dont aucune langue de chair (çzs;) ne pourrait dire la gloire et le prestige.

Il les voyait marchant avec lui, l’un à sa droite et l ’autre à sa gauche, et lui disant :

« X e crains pas, patriarche (r.x-rpizp/r,;) fidèle ; voici <pie nous marchons avec toi : aucun mal ne t'arrivera. »

Il leur demanda : « Oui êtes-vous, vous (pii êtes environnés d'un tel excès de g lo ire? »

Celui de droite, qui avait l ’aspect d’un vieillard, répondit en disanl : « .le suis Céphas, celui qu ’on appelle P ie r r e ; cet autre est Marc, mon lils vérilabie (yv/ic.o:); depuis le jou r où on t ’a placé sur le trône (Qsôvo;) pontifical (à:y/.=frj.;), nous sommes avec toi dans tons les chemins où tu marches : prends courage, ne crains pas. •

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2U V ^ A T E N * r t E K t O ^ )D6V1 E A K 2 £ U ^ K E & 0 ? s

ù y a ^ u . * ^ r t ^ U E T U o r t A ^ o c . r t m ^yuiE'rm A r t E c u - « o ' ï \ e >e

Tl d c O TU U U }. E ^ E K E f > ^ O ^ m Û ^ 7 A ^ U f l O U O ^ O r S T M C . û i

T i m A n t c u J O ' r w o t a ^ .

O t o ^ ^ A r t o n p o î t ê & o ^ V ^ tr t n s c n h o t n n o r t A ^ o c .

A T S 1 A T Ê^O<^ ç ^ C 2S:E E<^CA2S:î Y1EJJI ;> A r t O T O r t - A ?\?sA

UTIO'Y'EJUU E T V 1 A S £ :^ 0 n T M ^ u u & k .

G t a ^ ^ o ^ *l . e Ê v t m ^ E T U j ^ o r t . a t t a m e t a o t ^ o

E t t & Y T l ^ . 2 £ E A<^i rt2S;E TU A ^ H tT 1 ' C K t y n 0 C ' A ^ j O T A ^

CAJ>V1S E t t f O T E Î I ^ JA)A^O<^ Û U A T A l ^ . E ^ U E T Î H E ^ T IE T

^ U i ü T Ï1A<^.

â c ^ y u j y i s * ^ e ê t a ^ n a t Ê T ^ Â r î o c r n t r t 6 U

û u j o 'ï ' ê ^ o < A ^ t ^ y ^ w ^ . o t o ^ â n e <

& A ?\ r t A T o n . ETH & f tA T tO C T O ^ O C . E T U O ^ ! E ^ O T N

v a e u a ^ . e t ô î r t o n r u j m s . A < ^ y u x n t V ) t r t o n r r ts ^ y 'Y v n ^ m .

O T O ^ O T ^ O ^ AC(MT<^.

« Comme tu finiras cette année, et que tu seras placé auprès ' de tes pères dans la paix (eïpvivo), après avoir accompli l’œuvre de la vie monacale ((Aovayoç) et pastorale, le Se igneur voudra que lu portes (oopeîv) l’emblème du confesseur (ôiy.cAoyvjTvi'ç), ù pasteur sainl. » •

Quelques-uns des frères moines (pvayô;) le virent paraissant (w;) parler

avec d’au tres ; mais (àl'/.-k) ils ne connurent pas le fond de la chose.Quand il fut arrivé au prétoire, on avertit le roi à son su jet, que l ’ar-

rhevèque était venu; il ordonna qu’un l ’amenât seul devant lui, avec l ’in­tention de lui faire du mal.

Mais il arriva, en voyant le sainl (ay.o:) de Dieu, et la grande gloire qui l 'entourait, qu’il fut stupéfait ; ses yeux virent les deux apôtres ( i m c z o lz ; )

marchant avec Uii, tout de lu m ière ; il fut dans une grande stupeur, et la

crainte le saisit.

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O t o ^ ê t a t \e <^£>h t c e u n s rsE 2 £ A < ^ Û T i î A ^ H t r s s c K O

VtOC. V ) E n O T U E ' I f E U f A T ^ . 2 £ E ^ A H U E O U H S 1 H t n5CA*2SA

Ê i A T ' S o n o T ' ' r \ m e ^ & h t k .

'V o t e A ^ E ^ A T to ^ o r tc ^ E û n o T ^ o b>En O T n i ^ û y \a >

f>HCSÂ. ETA<^tfET T l^H T Û V \ 0 T f > 0 . A<^£>EUCS JoATOT<^

K A T A tTCÎOHO'Y'T.

2 ê e ^ h a ^ n u j» T E rt n o T v ir tA î t c o ^ s  . ^ a j Ê T ErtC E

r i A v y ' S t U ' K O U A H f t ^ O T & H C .

‘ Q t o ^ T \ A ^ m , *2 e È^yuuvi n t o t e h ^ * v m o T r t m o n r *

f ^ O T . î t E U n ^ H r E j J L U a n E ^ & H T . UV\Ef><^S fVJU OT^y. TSE

O T T\E Ê T E T E N N A 2 £ 0 ^ . Y U V m A r A f > Ê ^ O T A & l Î I A T C A & lE

w î i o t . V ) E n "Y o t h o t e t e u u a t . n n v j Ê T t T E r m A

2 S O T O T .

Ï T A A T \ 0 T f> 0 U)EH V\SAf>3(HET\SCKOT\OC. t c \‘2S:uu u u o c .

j S .E Y ^ A f K O U U O K H E U T I S ^ O T E T K U U ^ tÇ>OÎC.

N T E Î O y T E U ^ u ^ V l ÊfO S J ^ E Î t ^ V J E ^ n A ^ E H K £ ? 0 ^ .

a ^ E f O T U J n*X ;E E ^ O T A È l. 2 £ £ ^ H A ^ E V Ï E f O K

ATI. ^ E H ^?VJ È - j c ^ O T n U U O C J . TVESSE TV O T^O î tA ^ .

I . A . : j>ah ne x iE u n m i ie - — 2. on ajouté au-dessus.

Quand son cœur se fut raffermi, il dit à l 'archevêque avec douceur :« Sont-e lles des vérités, les paroles qui m'ont été dites de toi? »

Alors (roTê) il rendit compte (à-oVjyt'CeaÔai) au roi avec une grande confiance (Tzy.pp-/iG’z); ayant satisfait le cœur du roi, il s'assit, prés de lui, selon qu’il est écrit :

« Je vous donnerai un esprit (imvijAa) de sagesse («rpia), à laquelle ils ne pourront contredire 1. » ,

' Et encore (iva).’v) : « S ’ils vous conduisent devant les rois, et les gouver- • neurs (vîye^wv), n’ayez pas d’inquiétude sur ce que vous devrez d ire ; car l’Esprit-Saiut vous enseignera à cette heure-la ce que vous d ir e z 2. »

Ensuite (aL-rxle roi interrogea l’archevêque, en disant : « Je l ’en con-

Fol.v.

Fol.

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* 1' .il. 2 I’.

* Fo l . 2 r.

u n s î i A T è iA K s ÈV ^oT n ^ a ^o s 1. s is u n t n a s t ^ u o j y s

ntXJLAK.

â s n A T Èv t n o u o n s n t u A K . o t o i i o t

n su j'Y N onouam s. rttju i'ju o 'r . jjtsssi a t to n ro rt

^ S lt^ . Ê&H?\ *2^6 A 'r t^ Â ^ O 'T 'J u n ^ . UJUIOS1

h a s s ia u l o t c a t o t y\t m t n " Y ^ o ^ .

T o it n t * S t ^ 7 H k O T A f i n A ^ M fc V S S C K O V S O C Û n O T f O .

■SE rïASf>UJUS Èv fc'IAKSIA'Y' fc^uJO T. ^ A Î I U A ^ H ^ C VTIfc

v t ^ c s it . vsonr^o m t s i s o t ^ u j o t . ^ 7 as t n t nsoT^>uaonr os

s i o t ^ o tîko?\ ^>snon .W t TAf> SI AS fc'IAKSIA'Y' 6f>UJOT. CtXJLO^S SltXJLHS HCHOT

42 m & fcît. 6 ^ & t f c <^?AS « j YSOT^O A^>6^ 6f>OK CA & O ^ * ST^tK

K?\MCSA. U V S tfY xJL K A ^ NAG AH. OTHS ^7H t ^ Y Û K A ^

N ^ t K K ^ M C S A . A ^ ' Y Ù K A ^ Û ^ ? ^ .

O t o ^ t ' i A t s o t ^ o c u j n t u ÊS1AS m o n ^ ù t s s a ^ h e

VSSCKOVSOC AC^t^>^0"Y t U A ^ u u .

i . A. : h)Apoi-

jure, par Dieu et par la gloire qui l 'environne, ne me cache rien sur les

choses que je vais te demander. »Le saint répondit : « J e ne te cacherai rien des choses que je sais. » Le

roi lui dit : « Au moment où tu es entré chez inoi, quels sont ceux qui m ar­chaient avec to i? J ’ai vu deux hommes marchant avec toi, environnés avec toi

d’une grande lumière, comme je n ’en ai jam ais vu de pareille : s ’ils n’avaient '

disparu, j ’allais mourir aussitôt de frayeur. »Alors ( t o t s ) le saint archevêque dit au roi : « Ces deux hommes que lu

as vus, sont des disciples (y.x0r~4;) du Christ, le roi des rois, celui par qui *

les rois sont rois. >« Or (y.x\ yzp) ceux que tu as vus marchent avec moi en Iont tem ps; c ’est |

'42 pourquoi, ô roi. prends garde * à l ’Église ( i y . - / . l r , G !. a), ne l ’atlligc p as ; car, en .

vérité, celui qui afflige l ’É g lise , afflige Dieu. » ■Quand le roi eut entendu cela de la pari de l 'archevêque, il eut une grande

crainte.

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U t n t r t c A n a s T i o ' r f o .

t « O T A E i N A ^ H t Y K CKOVtOC. È ^ t ^ K U ^ n O ' r t K K '^ W C t  -

J o t H ^ A ^ f i A n ’ & A K t t T A ^ K O T C .

G T A < -p £ » -U K 2^E fc&0?\ n ^ t K K ^ H C V Â J^ E H U L t T C A Û

m & e r t . A ^ u j ^ m n * x ; t T H A ^ m n t c K O T r o c . o t o ^ A ^ b ' c v

Ê U L A j y ^ . A T 1 A U E T I O T ^ O A ^ e ^ Û K A ^

t & 0 ? \ A T I A A O ^ . A T O ^ 1 E f A K O ^ . A ^ O 'Y 'U j i iy ' i V ) t n

m o n o c Û Y ï V A r s o c ju l a ^ k o c .

Q t o ^ r i A t j u j u * m è ^ V ) o c î t t e . Ê T A ' ï ' C ' J u n t u 2 ^ t

H E ^ c n H O T u n n A T ^ K o n e ^ J o e r t n m o n A c n « ^ o n n n t

jy t Y T l . A T 5 A T E ^ n e ^ u j e U ^ . v^A^fc TTdc 2SEUL

T T E ^ ^ y m v .

ZlCUJUJTN !K E E ^ n A Û n O î t Û U O ^ . n 2 S : t É f l O T A ^

A ^ W t T l ï C K O T T O C E l l A ^ O T l . N A T ^ t ULCV Jd A T O H ^ HSSlfc

^ A r t u H j y n  r v o c e t o t a L è ^ e £ A n è ™ c K 0 Y\0 c n t -

H E U J > A H K ? \ H ^ K O C . H t lA £ A Î1 U O Î1 A ^ O C .

Ü T O ^ Ï T A ^ W ^ A t r V û n e ^ T T H A è r i f c n s s t s s Û2S:e

1. A . :

Après cela, le roi c o m m an d a au saint arc hevêque de bâti r une église

dans la ville d ’Helouan, qu’il avait fondée '.

X I Y . i\Ialanu:, mort et s é p u l t u r e . — L o r s q u ’il eut achevé l ’église de

toute magnif icence , l ’arclievèque tomba malade et souffrit vivement : un

informa le roi ; il eut le cœu r affligé, et le laissa p a r t i r ; on le fit monter et

t ransp or ter à R ak ot i ; il adora dans le lieu (tôtcoç) consacré à sainl Marc.

II était malade et soullrait. Ses frères spirituels (Trvsui/.y.-ri/.ov) du monastère

(uc,va<777,p'/,v) de Scété l’ayant appris , vinrent vers lui, et firent son service, j usq u’à ce que le Se igneur le visitât.

Il ar riva , quand le saint et vénéré archevêque fut sur le point de se repo­

ser (en Dieu), qu’il y avait assis autour de lui une g ran de quantité de saints

(ÿ-yioç) qui étaient des évêques {m cy.otvo;). des clercs (/.V/ipix.o;), et des moines ([xovKyo';).

C ’est ainsi qu’il remit sou esprit (ttvsOjax) entre les mains de Dieu, lui,

1. Cf. /'. (>., v. Vi.

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T H A ^ w è n t c K c y n o c È T t n ^ o n - ü t ü ^ n o u o ^ o r t n w c . î i c o t

^ N A ^ u j f \

- Foi . 2 . 2 ' Q t O ^ A ^ E ^ V I E U T V ^ A î t ^ u a Ê 2 S : E r t H E ^ Ê i A ? \

i\ ? s . e A & & A s u j A n r t w c v h e t h c k o t ï o c ï t i e ^ e ^ e n o ' ï ' ^ 1

T t E ^ c o n Û T m A ^ s K o n . n s ^ c w ^ p t ' i A ^ ^ u a

nNECJJ*X:S2S: Ê 'X E N N E t t & A ^ m A K < ^ & T ï E ^ u u ' l .

O t O ^ A ^ O K O C ^ V^EN O 'Ï 'U J O ' Ï ' H E U O T 1 A S O A T f f

T H E S & U J ^ E ^ T ^ U JC E T E ^ A ^ m Î J T I E ^ K U J ^ N*X:E

mÈVlSCKOVtOC N EU NSK?\H^KOC nWf’O'Y'. O T O ^ È^A

u ^ u j^ v t u ju j i v h à o T m u r Y - t n ^ O T ' Y . a t s w e ^ h s

Ê ^ u jc j U V t^ E U ^ y S E ^ O T A Ê i A TT^AOC ds Ê&O^»

JOEN T S S C 'J JU A HEXJL VHCNOCJJ f l I E V id e .

U E H E r t C ' J J C A T ^ ULVSEÇJJC'JJJÜLA V ^ A T E n T tE ^ v y 'X H f»

U T î A T ^ S A ^ H C A & Ê i A ^ A Î i r i H C V }EH m o n o c Û T M Â r t O C

XJLA^KOC.

Ü T O ^ V t E ^ C ' J U U A Î d A ^ O T E N ^ S S S E N T H K A ^ S . Y S E ^ V I N A

2^E V ^ A ^ E N V )E H Î I ^ H O T ^ ECJJE^Vtf E C & E 'Y 'm ' E*X:<Jj i m .

1. A. : JtnepEHO'ï''^• — 2. A. : E^EpnpEc&E'rEin-

l’arehevêque fidèle et le confesseur ( ô l m I oy/iT-/ ,;), le neuvième jou r d’Atlior.

* Foi . 242 * Celui qui lut digne de m ettre ses mains sur ses yeux, fut Abba Jean , l ’évêque de Terenouti, son frère spirituel (irvsuj;.a-:r/.6v), à l’instar de Joseph qui mit ses mains sur les yeux de Ja co b son père.

Quand on l ’eut enseveli avec gloire et honneur, les évêques et tous les clercs passèrent toute la nuit à chanter des psalmodies (^aW.etv) autour de lui ; et quand le matin arriva, une grande foule du peuple (1x6;) se rassembla et célébra sur lui l ’ofTice sacré ; tout le peuple participa au corps (<jâ>[Aa) et au

sang du Se igneur.Ensuite on déposa son corps (cwjjia) près de son collègue, le patriarche

Abba Je a n , dans le lieu (tôtuo;) consacré à saint Marc. .X V . P é r o r a i s o n . — Son corps (güjjldl) est près de nous sur la terre ; son

esprit (TïvaùjAa) rs t près de Dieu dans les eieux, intercédant (npiuëwtiv) pour

nous.

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[801 P É R O H A IS O X . ,;S7

Ü T O ^ T E U U A ç ^ 2£E tliO T A È i I H f O T UAS E&>0?\

V)A*2s:ua< vieu n m f o ^ H C 1 n tu usaVÏ0 CT0 7\0 C UEU UH t^OTA?) 'IH füT .

Gce^ju j™ u a u h h ^o t t eu u ja u ju s é o t h a i £>v ieu

UE^EnO^VÏ È ^ O T a B i Y}E U SHC TTEU(3C.

l\îAV Ê^E nVUJOT tï>nf>E™ « A ^ ‘ UEU TïE^ îUJT UArAUOCUEU nm UA EflOTA^ JJJA ÊUE^ UTE USEUE^ HHfOT.AUHU.

t. A. omet ces deux mots. — 12. A. : t p n f t n e m Cod. t f n f t n u » .

Et nous croyons que tous les saints viendront au-devant de lui, patriar­ches (■nx-ziicyj,;) et prophètes (-co^t.tti ;) , apôtres (x-ostc/Xo:) et tons le s saints.

E t il nous arrivera à nous tous d 'obtenir la miséricorde par ses saintes prières (sù/vi) en Jcsu s-C hrist notre Se ign eu r, à qui appartient (-zir.iw) la gloire avec son Père plein de bonté {iyy.fi6;) et avec I’Esprit-Saint dans tous les siècles des siècles . Amen.

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I X D E X

NOMS DE P E B S O N X E S

A & ^ E ^ A ^ m , Abd-el-Aziz,49, 71.

A&pA^AUi, moine, 2 0 ; abbé, 39. a « a m a c i o c , patriarche, 59, 63. a w a h a c i o c , chartulaire, 49, 00.A^>AUHp, l ’Em ir, 49. a h a '^E) les Acéphales, 7'2. rE iu p n o c , éparque, 9, 13. rE o ip n o c , rELupri, abbé, 39, 02. rE uiprioc , 46. rE iu p n o c . diacre, 50.rp n ro p io c , évêque de Kais ' AnonpinncV ,

50, 62.TvsocKüpoc, patriarche, 30. gA^ApiAC: abbé, puis évêque de Sais, 14,

15, 19, 26, 44, 47, 48. i a u h h , moine et évêque, 30.

i r n A n i o c , p a tr ia rc h e . 03. îCAAK, p a tr ia rc h e , passim . i c a a k , c h a r tu la ire , 36, 49, 53, j<jjch<^>. p r ê t r e , 17. jiuAiuiHC, p a tr ia rch t ' , 48. 68, 88. lujAimvic, évêque de P eh a ti ( Jean de N i-

kioui, (A n o T p n H c V ;, 5(i. sujAnHHC. évêque de T e r e n o u ti , 88.

v 'rpiTi^.oc, Kips?\7»oc, p a tr ia rc h e , 59, 03. K x p o c , p a tr ia rc h e m clk i te , 17. viAKApi, ab b é , 14.HEMECuj», chartulaire, puis moine, 9, 30. ü h u a , évêque de Pehati, 5. niAvion. evêque de Damiette, 62.CE 'rn p oc, patriarche, 03.< >i t »o « e o c , diacre, 23. ujpîuiu, évêque, 43.

N OMS B I B L I Q U E S

A^onre. .>4.78.

2yATS7 , lo. HV^AC, 42. ia k u jP», 44. 88.J E p E J J l l A C , 11.

Î H C O Y , 20. ionr^AC. 71.

i u j a u u h c , 12, 74. 1ujch^>, S8.K H ( J ) A , 83. liApKOC, 57, 03, 83. uiujxchc, 20. nEnpoc, 83.C A O ^ rT » , 34.<^>ApA<JJ, 50.

NOMS G E O G R A P H IQ U E S

Ra Rt ' ^ uim, 52. 53, 50, 82. r t « , 34.K A Î C , 5(». l i A K Ü ' T p i A , 79.

MA'TpOTAiUA, 79. ino'v'BiEpji)E»o'r'-j), 72. H A l i A g O , 20. mjyo, 7.

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11CA11AUJ0, 59. nu)A^, 5, 50.pAKO^. 5. 19, 29, 50, 52, 53, 50, 05, S I ,

87.ca>, 30, 43, 40. tajuiia^ , 02.TEpEltOT-|, 10, 88 .

0, 29, 40, 42, 50, 59, 71. jèMH'i, 14, 18, 19. 33, 45, 40, 48, 57. 87.

5>a a &a i i , 08, .87.

KE&p05lA«HlU. 37.

n i E T A r r E ^ o n « t e pAKO^j, 05.

'ÎOTIOC x x n i A n o c JUApKOC, 50. 87 , 88.

n o n o c j a n i A r i o c c e p r i o c , 53.

nEpeHe, 78.

CApAKMIOC, 05, 78, 79.

^ÇAÎ^EOC, 78.

VARIA

8.AnonpnHC, 50. A TrO TC lA Î!) , 81. ?\AKOIt, 00.

onju^mi, 01, 02.^Ap'IO'rîsApiOC, ^A^Ui^AplOC, ^AM OT

?\Apioc, 9, 30, 49, 53, 00, 75.

C I T A T I O X S B I B L I Q U E S

I Rois, xvi, 7 [page 11 . — xxi, 11 [34].T ob i e , m , 2 L00],

P s . , v, 7 [51]. — vu, 10 [55]. — ix, 17 [47] . — x v n , 3 0 [20]. — xx v, 2 [21 . —

xxxi11, s T25 . — XLIV, 8 [54], — xi.v, 11 [41] , — c x i i , 2 8] . — cxvi i , 10 [20] , — c x x i i i , 7 [26] ,

P ro v. , i i i , 12 [21], — x, 0 [18 ' .Eccli . . u, 1 [21 .ls., X X X V , 10 [18], — U , 11 L1S], — I.xv, 13 [42].

Maltli. , v, 8 38], — v, 14-15 [40]. — x, 37 [12 . — xvm , 5 19]. — x vm , 19 [39j. — xix, 29 [12’ . — xx, 20 27].

Marc, iv, 12 [ 2 9 ] .— x, 30 [12].

Luc, vin, 8 [12], — x i i , 11-12 85 . — xiv. 11 55]. — xvm , 14 [55]. —■ xvm , 30 >T2’ . Jean, i, 47 [29], — xiv, 12 [33], — xiv, 23 [74], — xv, 13 19],Act., m u , 20 [55].

R om ., v, 4-5 [21]. — vin, 17 [14 .1 Cor., vu, 31-32 [12 . — xiv, 32 44''.I Jean , u, IG 13 . — u, 17 [12].

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TABLE

I. — Exnrde...............................................................................................................................]] . — Naissance. — Baptême. — E n fa n c e .— Jeunesse. — Vocation . . [fi]

I I I . — A Scété. A. T e r e n o u t i ................................................................................... [14]IV . ' — Les P arents ................................................................................................................... [181V. — Vèture. — Sé jour à Pamaho et dans là f a m i l l e ...................................... [20]Vi. — lîetour à S cé té .— Vie monacale. — Epreuves et grâces . . . . [26]

VII. — Cliez l 'a rch e v ê q u e ...................................................................................................... [33;VIII. — Chez Zacharie à S a i s ................................................................................................ [36]IX. — Encore à Scé lé . — Miracles et p ro p h é t ie s ................................................... 30,X . — Mort de Xacharie. — Son é l o g e ...................................................................... [44]X I . — I, 'archevêque Jean. — Sa mort. — Sa s u c c e s s io n ................................ [4S]X I I . — Election. — Vie é p is c o p a le ............................................................................ [55]N ll l . — Rapports avec le r o i ............................................................................................... [('5]X IV . — Maladie, mort et s é p u ltu r e ................................................................................... ^7]X V . — P é r o r a is o n ..................................................................................................................... [s<c