mars 2017 reportage · s directeur de la publication: jean-luc petithuguenin – rédacteur en...

Dossier : Recycler les déchets de chantiers

reportage : Paprec-Gerflor,cap sur l’économie circulaire

stratégie : Paprec à l’heure de la grande industrie

sponsoring

Jean-Pierre Dick, 4e du Vendée Globe

magpaprec

n°37

le magazine de paprec group pour une planète verte

mars 2017

Un tournant majeur

grand angle

en directInterview de Philippe Yvin, président du directoire de la Société du Grand Paris.

08stratégiePaprec à l’heure de la grande industrie.

12 sponsoringJean-Pierre Dick, 4e du Vendée Globe.

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18reportageL’économie circulaire en action.

2206

Mathieu petithuguenin,

DIrecteur DéLéGué en charGe Du commerce

dossierBtP en route pour le recyclage !

Dans l’histoire de Paprec, 2017 s’annonce comme un tournant majeur en vue de créer le premier recycleur français spécialiste de la gestion globale des déchets. L’acquisition de coved fait ainsi passer notre groupe de 7 à 10 millions de tonnes de déchets collectées, de 4 500 à 8 000 employés pour un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros ! L’année 2016 avait déjà été marquée par une dynamique de croissance organique très forte au sein de notre entreprise : 1 million de tonnes de déchets collectées supplémentaires sur l’année (7 millions de tonnes au total), plus de 2 500 nouveaux clients industriels à nos côtés et une progression très significative auprès des collectivités avec l’ouverture de trois nouvelles usines à la pointe de la technologie pour trier les collectes sélectives des ménages français. et l’innovation ne s’arrête pas aux collectivités, puisque notre division Plastiques a signé un partenariat majeur avec l’entreprise Gerflor sur la régénération des PVc souples. Le groupe avance aussi dans la digitalisation de ses services concrétisée en 2016 par le lancement de la plate-forme my Paprec et qui se poursuivra avec de nouvelles applications début 2017. notre objectif pour cette nouvelle année est de bâtir tous ensemble une entreprise à l’image des champions qu’elle accompagne : groupée et solidaire comme la mêlée de l’aSm clermont auvergne, dont Paprec est devenu un partenaire majeur cette année, solide et déterminée comme Jean-Pierre Dick, notre marin historique qui vient de boucler son 4e Vendée Globe, innovante et ambitieuse comme le ballet de l’opéra de Paris qui ne cesse de se réinventer pour s’affirmer comme le meilleur au monde.

s

Directeur de la publication : Jean-Luc Petithuguenin – Rédacteur en chef : thibault Petithuguenin – Rédaction : thibault Petithuguenin, agathe remoué et François Blet – Éditeur : Paprec Group – Direction de la communication – 7, rue du Docteur-Lancereaux – 75008 Paris – Conception et réalisation : ANaKA – Conseil éditorial : Vinciane rocoffort de Vinnière – Directeur artistique : Franck Ganter – Maquette : nathalie

henault – Photographies : Service communication Paprec Group – St-michel-Virbac – Benjamin Sellier – Sébastien Sindeu – Service communication société du Grand Paris – Shutterstock – Illustrations :

amélie Falière – Imprimé sur du papier recyclé.

paprecmag n°37

paprec group, n° 1 français Du recyclage

offres aux collectivitéstri de la collecte sélective / collecte des ordures

ménagères / collecte et tri des encombrants /

Gestion de déchetteries / Gestion déléguée

de centres de tri / nettoiement et propreté

urbaine / aménagement des espaces verts.

et aussiIngénierie et maintenance /

centre d’enfouissement technique /

méthanisation…

en chiffres (pour 2016)

75 usines / 7 millions de tonnes de déchets

recyclées par an / 4 500 collaborateurs /

950 millions d’euros de chiffre d’affaires / 900 millions d’euros d’actifs industriels.

nos métiers du recyclagePapiers-cartons / Déchets du tertiaire, désarchivage et destruction

confidentielle / Plastiques / Verre / textiles / Déchets verts /

Déchets industriels banals / Déchets de chantiers / Déchets industriels

dangereux / Piles / Déchets d’équipements électriques et électroniques /

Bois / Ferrailles / métaux / Véhicules hors d’usage / Pneus.

Paprec magMars 2017 03

offres aux industriels Gestion totale des déchets / recyclage / Gestion des déchets

toxiques / Biodéchets / Gestion des équipements techniques.

sponsoringJean-Pierre Dick, 4e du Vendée Globe.

sélectionà ReteNIR

Ce tRIMestRe

Nouveauté

Paprec s’est associé à la jeune maison d’édition color my factory pour éditer un livre pour enfants sur les métiers du recyclage dans la collection « raconte-moi ton métier » !

Paprec sort un livre pour enfants sur les métiers du recyclage

Acquisition

Paprec s’engage à racheter CovedDébut décembre, Paprec Group a signé avec la Saur un engagement d’achat irrévocable pour la société coved, sous réserve de l’accord des autorités de concurrence. après obtention du feu vert de cette autorité, prévue au printemps, le rachat effectif donnera naissance à un champion national de la collecte, de la valorisation et du recyclage des déchets. Paprec réalisera alors un chiffre d’affaires supérieur à 1,4 milliard d’euros et sera riche de 8 000 collaborateurs. « Il existe une réelle complémentarité entre les métiers et les savoir-faire principaux de Coved, très présent dans les services aux collectivités et ceux de Paprec, société en forte croissance,  dont l’activité est particulièrement marquée dans le recyclage  et la valorisation des déchets industriels », signale Jean-Luc Petithuguenin, président fondateur de Paprec. « C’est une nouvelle ère, pour Paprec Group, qui va réaliser la plus grande acquisition de son histoire. Nous le ferons comme nous l‘avons toujours fait, en respectant les valeurs de Coved et de Paprec  et en pratiquant une intégration respectueuse des personnes  et des clients. »

des clients Paprec

#fidélité

ont renouvelé leur contrat l’année dernière. La relation client est en effet une des

priorités du groupe.

99 %

05Paprec magMars 2017

Lors de leur 12e cérémonie annuelle récompensant les leaders économiques du moment, les équipes de BFM Business ont choisi de remettre le trophée de l’Entrepreneur de l’année au fondateur de Paprec, Jean-Luc Petithuguenin. « Pour devenir et rester un leader, il faut la volonté durable de réussir mais aussi construire sa réussite collectivement », a souligné Stéphane Soumier, le directeur de la rédaction de BFM Business. « Je suis heureux d’être allé au bout de mes rêves : me battre pour une planète plus verte et une société plus fraternelle. Cette récompense me touche pour l’ensemble de mes collaboratrices et collaborateurs qui œuvrent au quotidien à mes côtés pour faire de cette entreprise le leader français du recyclage. Elle me touche aussi pour nos clients car la clé du succès, c’est que nous aimons nos clients, chez Paprec », s’est réjoui Jean-Luc Petithuguenin, qui a reçu son trophée des mains du photographe Yann Arthus-Bertrand.

Récompense

Jean-Luc Petithuguenin élu entrepreneur de l’année aux BFM Awards

Vieux papiers : 2,2 millions de tonnes

Plastiques : 300 000 tonnes

Métaux : 30 000 tonnes

Ferrailles : 500 000 tonnes

Bois : 300 000 tonnes

DIB : 1,5 million de tonnes

Déchets de chantiers : 500 000 tonnes

Encombrants : 300 000 tonnes

Déchets verts : 150 000 tonnes

Collecte sélective : 300 000 tonnes

DIS/D3E : 100 000 tonnes

CSR : 30 000 tonnes

Compost : 40 000 tonnes

Boues : 50 000 tonnes

7 millions de tonnes collectées en 2016

6 millions de tonnes valorisées en 2016

Les grandes familles de matières recyclées par Paprec en 2016

Récompense

Les Echos choisissent Charles-Antoine Blanc comme meilleur directeur financier de Francecharles-antoine Blanc, le directeur financier du groupe Paprec, a reçu le prix « next Leaders awards » 2016 dans la catégorie « Finance ». Son parcours éclair, qui l’a propulsé il y a quatre ans aux plus hautes fonctions de cette entreprise, a séduit le jury des Echos Business.

en directPhILIPPe YvIN,

PRÉsIDeNt DU DIReCtoIRe De LA soCIÉtÉ

DU GRAND PARIs

GRAND PARIS ExPRESS : « un projet plus économe en énergie à l’heure de la transition énergétique »

– Philippe Yvin est né en 1957. – Diplômé de l’École supérieure des

sciences économiques et commerciales Essec et de l’Institut d’études politiques de Paris, il est aussi titulaire d’un diplôme d’études approfondies de sciences politiques.

– 1998-2002 : directeur du cabinet du ministre délégué à la Ville.

– 2003-2004 : secrétaire général de la commission de préparation de la Charte de l’environnement.

– 2004-2008 : directeur des services départementaux de l’Oise.

– 2008-2012 : directeur des services départementaux de la Seine-Saint-Denis.

– 19 février 2014 : conseiller chargé des collectivités locales au cabinet du Premier ministre, Philippe Yvin est nommé président du directoire de la Société du Grand Paris au Conseil des ministres.

BIO eXpress


200 km de métro automatique autour de la capitale, 68 nouvelles gares : le chantier du Grand Paris express a démarré fin 2016. Atout majeur dans la compétition mondiale que se livrent les grandes métropoles, ce chantier, prévu pour durer jusqu’en 2030, se veut exemplaire sur le plan environnemental. Interview de Philippe Yvin, président du directoire de la société du Grand Paris.

vraie filière de recyclage en Île-de-France pour les déblais de ce type avec de nombreuses possibilités. nous voulons avoir une démarche très écologique sur la traçabilité des déchets. Les entreprises ont l’obligations de remplir des bordereaux informatiques régulièrement pour tracer les terres. nous allons également les ana-lyser. nous avons missionné un cabinet d’audit indépendant pour surveiller ce processus.Pour le transport des déblais, nous voulons développer des solutions alternatives à la route comme le ferroviaire et le fluvial. nous avons la chance d’avoir des chantiers proches de la Seine, de la marne, des canaux de l’ourcq et de Saint-Denis. nous voulons aussi utiliser l’oise après le confluent de Sainte-honorine pour des entreprises qui ont des plates-formes de recyclage. Je sais que le groupe Paprec, dirigé par Jean-Luc Petithuguenin, avec qui j’ai fait mes études à l’essec, est très orienté vers le recyclage des déchets de chantiers. ce sera donc une opportunité pour vous.

Comment allez-vous valoriser les déchets ? P. Y. : nous utilisons les terres, lorsqu’elles sont propres, pour réaliser des parcs communaux ou remblayer des carrières. nous allons faire aussi de la valorisation matière en utilisant les sables extraits des terres pour des sous-couches de roulement pour les travaux rou-tiers. nous allons réutiliser les gravillons extraits des terres pour la fabrication du béton. nous allons aussi recycler le gypse et utiliser des terres pour produire des terres végétali-sées dont l’Île-de-France est très importatrice. De nombreuses opportunités s’ouvrent à nous et nous sentons la mobilisation des entreprises du BtP, des carrières, de fabrication du béton et, de recyclage des déchets.

sur la construction des gares, le Grand Paris express s’affiche comme exemplaire du point de vue environnemental. Comment cela se traduit-il concrètement ? P. Y. : Il y a tout d’abord la volonté d’avoir un projet plus économe en énergie à l’heure de la transition énergétique. nous aurons des matériels moins gourmands en énergie, avec une économie de 20 %. Il y a des gares où nous allons recycler le froid ou la chaleur, selon les saisons.

nous voulons aussi que les entreprises qui participent à cette aventure soient exem-plaires. elles ont l’obligation de respecter un certain nombre de normes en matière de bruit, de poussières, de gestion de l’eau et de recy-clage des déchets de chantiers.

Le grand sujet, c’est la gestion des 43 millions de tonnes de déblais. P. Y. : La loi de transition énergétique a fixé l’objectif ambitieux de recycler 70 % des déchets du BtP. Grâce à la durée de ce chantier et la masse des déblais, on peut installer une

P ouvez-nous nous rappeler, d’abord, l’enjeu que représente le Grand Paris express ?Philippe Yvin : Le Grand Paris

express, c’est la colonne vertébrale du Grand Paris, qui est un projet de développement économique, social et urbain. Il s’agit d’une combinaison d’actions économiques au niveau de la construction et des transports qui vise à renforcer notre attractivité dans la compétition mondiale, très vive entre les métropoles. Il faut améliorer tous nos facteurs d’attractivité pour attirer les inves-tisseurs internationaux. Parmi eux, deux sont cruciaux : le transport et le logement. aujourd’hui, c’est un enjeu qui dépasse la métropole puisque l ’ Î le-de-France produit 30 % de la richesse nationale et n’en consomme que 22 % à travers les méca-nismes de la redistribution publique privée dans le pays tout entier. cette compétition entre les métropoles, c’est donc un enjeu national. La richesse supplémentaire atten-due liée aux retombées du Grand Paris est estimée par les experts scientifiques et les économistes à environ 100 milliards d’euros, à terme.

Quels sont les montants investis pour de tels travaux ? P. Y. : L’ensemble des projets de transports programmés représente 35 milliards d’euros. nous pouvons multiplier ce chiffre par trois ou quatre si nous voulons mesurer l’investis-sement privé indirect qui va en résulter, notamment à travers la création de nou-veaux quartiers autour des 68 gares. nous estimons que le réseau devrait permettre à minima la création de 250 000 logements.

« LA Loi dE trAnsition énErgétiquE A Fixé L’oBjECtiF AmBitiEux dE rECyCLEr 70 % dEs déChEts du BtP. »

stratégieDÉveLoPPeMeNt

Airbus, Boiron, Daher, heineken, MBDA, Renault-Nissan, saint-Gobain, sealed Air, sKF, valeo : ces grands noms de l’industrie ont choisi Paprec. Incarnant une réelle alternative en matière d’offre de gestion globale des déchets, le groupe propose désormais systématiquement ses savoir-faire aux plus grands sites industriels français.

Paprec à l’heure de la grande industrie


Paprec à l’heure de la grande industrie

en octobre 2016, renault, un des princi-paux constructeurs automobiles mon-diaux, décidait d’attribuer quatre de ses sites français à Paprec, à la suite de son

appel d’offres. Quelques jours plus tard, c’était au tour de l’équipementier Valeo d’attribuer son site d’amiens à Paprec pour la gestion de ses déchets ferrailles et métaux. Quel est donc le secret de Paprec pour gagner la confiance des grands industriels ?« Grâce à notre savoir-faire unique en recyclage, nous sommes capables d’offrir une alternative nouvelle aux deux opérateurs historiques  du  traitement des déchets, explique olivier Beau, directeur commercial Industries. Nous répon-dons à des exigences de haut niveau grâce à une gamme de services élargie et une équipe dédiée aux industriels. Nous constatons également que 

les entreprises se recentrent dans leurs stratégies sur leur cœur de métier ce qui les conduit à  déléguer  les prestations connexes à des  spécialistes », ajoute mathieu Petithuguenin, directeur délégué au commerce.Face à ses concurrents, Paprec dispose d’atouts forts : maîtrise des budgets, conti-nuité du service 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, amélioration du taux de recyclage, diminution de l’impact environnemental et économique des transports, engagement sur des résultats technico-économiques.Pour se différencier, le leader du recyclage en France se place aussi dans une logique d’offre sur-mesure, adaptée aux objectifs et aux contraintes des usines. Le dimensionnement des moyens humains et techniques fait appel à des modes de calcul précis :

« Grâce à notre savoir-faire unique en

recyclage, nous sommes capables d’offrir

une alternative nouvelle aux deux opérateurs

historiques du traitement des

déchets. »

stratégie

nombre de mètres parcourus, type d’engin utilisé, possibilité de convoyer les conte-neurs ou les déchets (aspiration), surfaces dispo-nibles, modes de regroupement, chasse systématique au temps non productif. « La bonne organisation, le nombre d’opérateurs adapté, ajusté au cycle de production du client sont les clés d’une solution pertinente », souligne mathieu Petithuguenin. L’absence de surfaces disponibles pour le tri à la source dans une usine peut conduire ainsi à proposer, à l’instar du mode de collecte des emballages ménagers généralisé aujourd’hui, le regroupement de tous les embal-lages recyclables en mélange puis l’externalisa-tion de leur tri dans une usine Paprec. Dans un autre cas, c’est la standardisation des contenants de collecte interne qui fait économiser des coûts de transport en limitant les types d’engin néces-saires à leur collecte.

Une logique de décloisonnement des activités Pour dégager des économies d’échelle, le péri-mètre des prestations est élargi à l’ensemble des déchets dangereux ou non dangereux, recy-clables ou non. Pour décloisonner, Paprec intègre aussi d’autres savoir-faire tels que la logistique, le prétraitement ou le travail à façon de déchets recyclables destinés à réintégrer le process industriel. Pour alpla euroflaco, industriel du

noël Velfringer, charGé D’enVIronnement et rISQueS InDuStrIeLS SaInt-GoBaIn Pam

Quelles sont les raisons qui vous ont amenés à choisir Paprec comme prestataire ?Il était devenu difficile de rester dans une démarche d’amélioration continue avec notre ancien prestataire. Lors de l’appel d’offres, nous avons ressenti que Paprec était à l’écoute de nos besoins et le groupe a su nous apporter une réponse adaptée.

Quelle est l’offre mise en place par Paprec chez saint-Gobain PAM ?Paprec assure la gestion déléguée (cinq personnes dont une de nuit) de nos déchets sur notre usine de Pam. Paprec transporte en interne nos déchets : DIB, papiers, cartons, sables de moulage, ciment, déchets de réfractaires. notre site est très étendu (plus de 3 km de long), le transport interne est donc un point important que Paprec a assumé dès sa mise en place. Dans

la prestation, il y a également l’évacuation et le traitement des DIB, bois, papiers, plastiques, mais aussi des déchets dangereux.

Êtes-vous satisfaits de l’offre Paprec ? malgré une usine avec un fonctionnement complexe, la transition entre l’ancien et le nouveau prestataire a été assurée dans de bonnes conditions. Paprec a su s’adapter rapidement (mise en place en deux mois et demi) en installant des matériels spécifiques tels que le packmat, la plate-forme pour remplir la benne DIB… et sur mesure tels que le tracteur et la fermeture de l’écozone.Si j’ai un problème, je sais que je peux compter sur des interlocuteurs disponibles. après quatre mois, je constate déjà des effets positifs sur la valorisation de nos plastiques et sur la diminution du nombre de rotations de camions consécutive à l’usage du packmat pour les bennes et d’un camion à double étage pour les déchets dangereux.Paprec tient ses engagements en termes de valorisation des déchets dangereux et non dangereux avec, pour preuve, un tonnage de plastique valorisé en quatre mois équivalent au tonnage réalisé en un an avec notre ancien prestataire.

« Nous avons ressenti que Paprec était à l’écoute de nos besoins »sAINt-GoBAIN PAM est Le PReMIeR PRoDUCteUR et Le PReMIeR exPoRtAteUR MoNDIAL De soLUtIoNs teChNIQUes eN FoNte DUCtILe et eN FoNte De BâtIMeNt. PAPReC A DÉMARRÉ UN CoNtRAt De GestIoN DÉLÉGUÉe Des DÉChets eN sePteMBRe 2016 sUR Le sIèGe hIstoRIQUe De L’eNtRePRIse.

« Pour dégager des économies d’échelle,

le périmètre des prestations est élargi

à l’ensemble des déchets dangereux ou

non dangereux, recyclables ou non. »


flaconnage, Paprec granule et régénère ses chutes de production de plastique PehD sur son usine de recyclage de La neuve-Lyre pour ensuite les recycler en les injectant dans sa chaîne de fabrication. Paprec développe aujourd’hui la même approche de « travail à façon » pour les chutes de fabrication de matériaux composites avec un des acteurs de l’industrie aéronautique. Demain, dans une des usines du deuxième bras-seur mondial, heineken, Paprec financera et exploitera un outil de séchage de boues qui lui fera économiser des coûts de transport et de traitement.Parce que le déchet le moins coûteux, le moins polluant et le plus facile à éliminer est celui que l’on ne produit pas, les industriels sont engagés depuis des décennies dans des programmes de

oliVier Beau, DIrecteur commercIaL InDuStrIeS

réduction à la source. avant même de parler d’écoconception, les industriels ont mis en œuvre des politiques environnementales visant à réduire les quantités de déchets produits dans leurs usines. ainsi, le constructeur automobile mondial renault s’est fixé comme objectif, pour chaque véhicule produit, de réduire de 20 % la quantité de déchets dangereux et de 30 % la masse de déchets non dangereux en mélange.Paprec accompagne les industriels dans ce mouvement. « En travaillant avec Paprec, nos clients savent qu’ils accélèrent le transfert des meilleures pratiques capitalisées dans des  secteurs industriels ou tertiaires diverses et qu’ils bénéficient des développements de nos directions de l’innovation et/ou technique », conclut olivier Beau.

Des outils numériques pour mieux gérer les déchets

Paprec a équipé le site de Sealed air à epernon (28) avec quatre compacteurs, une déchetterie avec presse à balle et coupe-bobine. organisés en 3 x 8, six collaborateurs assurent sur place une prestation de gestion déléguée.

Face à leur responsabilité de producteurs de déchets et à l’obligation permanente de compétitivité, les industriels doivent disposer d’outils de traçabilité (bordereaux de suivi de déchets, registre des déchets) et d’indicateurs de performance en matière de gestion des déchets (taux de recyclage, kilomètres parcourus, co

2

émis, budget, gains de productivité, etc.). chez Paprec, la gamme de matériels connectés (easylogistic) et le système d’information

couplé aux outils numériques (my Paprec) répondent à ces exigences en assurant aux clients la maîtrise permanente de la prestation. « Nous sommes engagés dans une obligation de résultats, insiste olivier Beau. La crédibilité et la confiance de nos clients se gagnent dans la définition de critères d’évaluation et le suivi d’indicateurs de performance technico-économique tels que  le taux de recyclage ou  les gains de productivité proposés chaque  année. »

dossiersAvoIR-FAIRe

BTP en route pour

le recyclage !


BTP en route pour

le recyclage !La loi sur la transition énergétique impose un taux de

valorisation des déchets de chantiers de 70 % d’ici 2020.

Quelle que soit leur taille, Paprec, leader du secteur,

accompagne les acteurs dans la gestion et le recyclage

de ces déchets particuliers.

dossier

La Samaritaine, le stade de l’arena 92, la Banque de France, la gare de clamart, la jonction des deux terminaux à orly, La rocade L2 à marseille… tous ces chantiers prestigieux ont un prestataire

commun : le groupe Paprec, qui assure la gestion de leurs déchets. Vinci construction France, eiffage, Bouygues… « Les  plus grands travaillent avec nous, comme les entreprises de taille moyenne ou même les PME : nous avons des propositions adaptées à tous les chantiers de construction ou de déconstruction », signale Gildas Pensec, le directeur commercial de l’activité chantiers de Paprec. « Nous gérons également les déchets des distributeurs de matériaux de construction. Il est loin le temps où l’enjeu 

1 Livraison sur site

2 Prétri

3 Convoyeur 4 Trommel

5 Évacuation

6 Extraction

7 Séparation

8 Tri manuel

était simplement de se débarrasser des déchets de chantiers. Le sens de l’histoire est désormais de valoriser au maximum », observe Gildas Pensec. et la transparence est de rigueur pour le suivi des déchets. en effet, toutes les certifications environnemen-tales (hQe, Breeam…) demandent une traçabilité scrupuleuse des terres, gravats et autres matériaux générés par les travaux. et un taux de recyclage de plus en plus élevé. « Dans le cadre des objectifs environnemen-taux liés aux certifications, la valorisation des déchets sur l’ensemble du chantier doit être au minimum de 75 %. Pour ce qui nous concerne, nous sommes déjà au-delà et visons les 85 % », révèle Sébastien Fossé, directeur du site de Gennevilliers. « Sur les chantiers, il faut résoudre sans cesse des 

« La loi sur la transition énergétique demande que 70 % des déchets de chantiers soient recyclés à l’horizon 2020. Nous proposons déjà à nos clients un taux de plus de 80 %. »

erwan le Meur, DIrecteur GénéraL aDJoInt PaPrec


aléas divers et les gravats ou autres déchets ne sont pas leur priorité. À nous de gérer cette partie sans leur causer un souci supplé-mentaire en étant réactifs, ponctuels, appor-teurs de solutions », commente Gildas Pensec. Ponctualité, valorisation et traçabilité, tels sont, précisément, les maîtres mots des équipes de Paprec chantiers.

Développement de l’activité chantiersSpécialisé au départ dans le recyclage du papier et du carton à sa création, en 1994, le groupe s’est diversifié pour recycler l’ensemble des déchets. Paprec s’est intéressé aux activités chantiers il y a une quinzaine d’années, en rachetant une première entreprise dédiée. L’ac-tivité s’est ensuite rapidement développée. Le chiffre d’affaires a ainsi quasiment

1 Livraison sur site

2 Prétri

3 Convoyeur 4 Trommel

5 Évacuation

6 Extraction

7 Séparation

8 Tri manuel

Un défi unique : le Grand Paris Express

Le Grand Paris express est un projet d’ampleur inédite, avec la construction de 68 gares et de 200 kilomètres de réseau dans les 20 prochaines années. Quelles opportunités cela représente-t-il pour Paprec ? Le Grand Paris express est un des projets qui augmente encore l’attractivité internationale de l’Île-de-France. Les travaux vont générer 43 millions de tonnes de terres d’ici 2030, 20 % de plus qu’en temps normal. La Société du Grand Paris, à l’origine de ce projet, va y consacrer 30 milliards d’euros. Leader dans la gestion de déchets du bâtiment et de déchets non dangereux, Paprec chantiers est un des acteurs incontournables pour ces terres. nous avons ainsi d’ores et déjà remporté des chantiers, dont la gare eole (sous le cnIt, à La défense) et la gare de clamart (pour Bouygues). 2017 va être une année charnière : les tronçons entre 14 des 16 gares de la ligne 15 Sud (noisy-champs à Pont-de-Sèvres) du métro

vont être attribués puis entrer en chantier, et cinq des neuf tronçons de la ligne 16 vont être attribués (noisy-champs à Saint-Denis-Pleyel). ce sera formidable d’accompagner des opérations d’une telle envergure !

Gérer une telle quantité de terres représente un défi unique : comment les équipes de Paprec Chantiers se sont-elles organisées pour répondre à cette demande ? nous avons étendu notre site de Gennevilliers, notamment, en créant une plate-forme de transit de ces terres. nous nous sommes alliés à d’autres entreprises du secteur et nous nous organisons pour le transport de ces terres et pour le tri de ces déchets, afin d’assurer à la Société du Grand Paris (SGP) et aux entreprises de construction la traçabilité et le taux de valorisation attendus. La SGP travaille d’ailleurs avec Federec BtP pour labelliser les plates-formes qui pourront prendre en charge les matériaux issus des travaux d’excavation.

erwan le Meur, DIrecteur GénéraL aDJoInt PaPrec

dossier

doublé en cinq ans, avec près de 60 millions d’euros réalisés l’année der-nière. Depuis plusieurs années l’entreprise a pris le leadership sur ce segment d’acti-vité. Ses points forts ? elle possède des chaînes de tri spécialement développées pour ces déchets particuliers sur ses trois sites dédiés, à Gennevilliers et Wissous, en région parisienne, et à marseille. Des chaînes qui allient robustesse et technolo-gie pour séparer gravats, bois, ferrailles, plâtre… Les deux sites parisiens valorisent ainsi à eux deux quelque 300 000 tonnes par an, pour un marché représentant 30 % du mar-ché national de la construction. D’autres agences du groupe réalisent la collecte et le tri de ces matériaux, à toulouse, nantes ou

Le Grand Paris express est un projet d’ampleur inédite, avec la construction de 68 gares et de 200 km de réseau dans les 20 prochaines années.

Grand Paris Express


clermont-Ferrand. au final, Paprec chantiers gère chaque année 500 000 tonnes de déchets. Le réseau s’étend progressivement mais couvre d’ores et déjà l’ensemble des métropoles de l’hexagone.

Le tri à la sourcePour atteindre de telles performances, les équipes de Paprec encouragent leurs clients à mettre en place le tri à la source. une solution qui implique d’installer sur les sites des bennes dédiées au bois, à la ferraille, aux gra-vats… nombre d’acteurs sont convaincus de son intérêt écologique mais également écono-mique – il leur revient moins cher. mais cette gestion exige du temps, de la place et de l’énergie. actuellement, 75 % des déchets arrivent encore en mélange sur les sites Paprec

« Nous avons des propositions adaptées à tous les chantiers de construction ou de déconstruction. »

gilDas pensec, DIrecteur commercIaL De L’actIVIté chantIerS De PaPrec

« Nous sommes justement là pour accompa-gner les clients dans des comportements tou-jours plus vertueux », rappelle Gildas Pensec. « Nous organisons de nouveaux moyens de collecte pour les petites quantités comme des big bags ou des petites bennes pour répondre à tous les besoins », signale ainsi Sébastien Fossé. Soucieux d’aller toujours plus loin dans la réduction de l’empreinte environnementale des chantiers, Paprec propose de faire transiter ces déchets par voie fluviale. ainsi, en Île-de-France, les deux sites du groupe sont à proxi-mité du fleuve. « À l’heure actuelle, le tiers de nos déchets de chantiers franciliens parve-nant à Gennevilliers transite déjà par voie fluviale ; nous voulons développer cette  solution et atteindre 50 % d’ici 2020. », ajoute erwan Le meur.

Les déchets inertes (pierres, matériaux de terrassement et de démolition, briques, verre…) représentent environ 65 % des déchets de chantiers. triés, puis recyclés, ils peuvent être réutilisés en remblai. Les déchets non dangereux (bois, cartons, plastiques, métaux, plâtre…) sont envoyés sur différentes filières de recyclage pour être valorisés. Les déchets dangereux (bois traité, métaux lourds, peintures, solvants…) sont, eux, traités dans des filières spécialisées.

Une chaîne de tri dédiée aux déchets de chantiers

reportageAU CœUR

De Nos MÉtIeRs

12usines

de recyclage des plastiques*

300 000tonnes

de plastiques recyclées en 2016*

* Chiffres donnés pour l’ensemble de la division Paprec Plastiques en 2016.


Gerflor, un des leaders mondiaux dans la conception et la fabrication de revêtements de sol, s’est allié à Paprec pour créer une joint-venture appelée « Floor to floor ». Grâce à cette coentreprise, Gerflor professionnalisera son approche en matière de recyclage de ses revêtements de sol, et augmentera chaque année les volumes de chutes de sol collectées et ainsi valorisées.

L’économie circulaire en action

t out commence par une devinette : qu’ont en commun les Jeux olym-piques de rio, les avions airbus, l ’hôpital de chambér y et les

championnats du monde de handball ? ces différents clients sont tous équipés de sols techniques vinyl conçus et fabriqués – en France – par la société Gerflor.

Industrialisation du triDepuis quelques années, ces sols font égale-ment l’objet d’un programme « seconde vie » qui permet, en partenariat avec ses installa-teurs, de récupérer ces chutes en vue de les recycler et de les réinjecter dans de nouvelles fabrications. Gerflor est reconnu internationa-lement pour le haut niveau de technicité et de qualité des revêtements de sol que le groupe propose aux professionnels et aux particuliers. « Gerflor a également toujours été pionnier en matière de développement durable », souligne par ailleurs Bertrand chammas, président-directeur général de l’entreprise. « Le recyclage est un de nos axes prioritaires. Notre objectif est  de  réduire  notre  consommation  de matières premières et de maximiser le taux  de recyclé dans nos produits »,

puissance sur les tonnages collectés et réinjectés dans la production, les deux entreprises vont investir dans des machines. Ils créent ainsi une joint-venture, appelée « Floor to f loor », pour faire référence au « cradle to cradle » (du berceau au berceau), l’autre nom de l’éco-nomie circulaire. Les machines vont être installées en premier lieu sur le site de trémen-tines. « Nous allons ensuite constituer un site en Rhône-Alpes pour recycler les déchets de  Gerflor, au plus près des trois usines de pro-duction du groupe », précise Sébastien Petithuguenin, directeur général de Paprec.

complète le dirigeant. Pour son pro-gramme « seconde vie », Gerflor s’est allié avec le spécialiste de la valorisation matière Paprec. L’objectif de ce partenariat est bien de profes-sionnaliser et d’intensifier ce programme et pour passer de 1 500 tonnes annuelles à 5 000 tonnes par an en trois ans. mais réutiliser ces matières demande une grande maîtrise des techniques de recyclage. Les produits col-lectés sont constitués de différents matériaux : par exemple du PVc souple, des mousses, de la fibre de verre, de la charge (à base de craie, le plus souvent), pour augmenter la densité du produit. « C’est une prouesse technologique, de pouvoir travailler ces produits sur nos 

machines actuelles ! », révèle olivier Leclerq, directeur de l’usine Paprec Plastiques 49 à tré-mentines (maine-et-Loire) qui recycle les matières issues de Gerflor. après avoir affiné la manière de travailler et afin de monter en

SECONDE VIE !

CENtrE DE trI Et DE rECyClagEFlOOr tO FlOOr

CENtrE DE FaBrICatIONgErFlOr

BrOyagE Et rECyClagE lES graNuléS SErVIrONt à FaBrIquEr

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DE matIèrE rECyCléE

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reportage

« Nous voulons maximiser le taux  de recyclés dans nos produits. »

BertranD chaMMas, PréSIDent-DIrecteur GénéraL De GerFLor


Le saviez-vous ?Le PVc est l’un des seuls matériaux de construction 100 % recyclables. contrairement à d’autres polymères plastique, le PVc – ou vinyl – peut être recyclé indéfiniment dans de nouveaux produits et dans des matériaux à valeur ajoutée.Sur tous les sites industriels de Gerflor, l’essentiel des chutesde production, ainsi qu’une partie des chutes de pose sont réutilisées, notamment pour fabriquer les couches intermédiaires ou envers de nos revêtements de sol.

en franchissant la ligne d’arrivée du Vendée Globe, on devine dans les yeux de Jean-Pierre Dick une grande fierté et pas mal de soulagement. Pour quelques heures seulement, il

a réussi à préserver sa 4e place. mais pour cela, il aura fallu batailler jusqu’au bout.« Yann Eliès et Jean Le Cam, deux triples vain-queurs de la Solitaire du Figaro, étaient lan-cés à mes trousses. Après 80 jours de course, Yann termine seulement 1 h 30 après moi. Je n’imaginais pas que ça serait aussi serré. Mais ça donne de la saveur à cette 4e place ! » « Quelle empoignade ! Nous avons régaté quasiment  au  contact  depuis  l ’océan Indien. C’était un vrai bonheur de se battre contre deux grands marins comme Jean-Pierre Dick et Jean Le Cam », souligne de son côté Yann elies. Doté d’un foil de dernière génération, et pour sa quatrième participation à l’épreuve, Jean-Pierre Dick égale sa performance de

Quatrième du vendée Globe, Jean-Pierre Dick boucle son tour du monde en solitaire en 80 jours 1 heure 45 minutes 45 secondes. Il remporte au finish le match engagé dans l’océan Indien avec Yann eliès (Quéguiner-Leucémie espoir) et Jean le Cam (Finistère Mer vent).

2012-2013, lui qui avait connu une sixième place en 2004-2005 et un abandon en 2008.

Tempête, record et sprint fouaprès une jolie phase de départ pour Saint-michel-Virbac récompensée par une deuxième position non loin du leader alex thomson (hugo Boss), un mauvais choix tactique sous l’île de madère rétrograde Jean-Pierre Dick à la 12e place. Le gentleman skipper accuse le coup mais reste philosophe : « On n’est qu’au quart de la course, tout est encore possible ». et de fait, après avoir fondu sur le cap de Bonne espérance, Dick et son dragster des mers (selon ses propres mots) avalent littéralement le grand Sud. et empruntent au passage le détroit de Bass – entre l’australie et la tasma-nie – pour la première fois de l’histoire de la course : « Ça été assez dingue ! Je ne voulais pas aller dans la tempête, car il y avait des vents de plus de 60 nœuds… Mais au final, j’ai mis du charbon et ça m’a placé dans une posi-

tion que je souhaitais avoir, et j’ai “largué”  mes poursuivants. » effectivement, quinze jours plus tard, l’aventurier passe le cap horn en 4e position. une belle performance immé-diatement suivie d’un record, puisqu’il ne lui faudra que 13 jours pour rejoindre l’équateur. Du jamais vu. « Incroyable, cela fait plaisir d’apprendre cela ! Je ne pensais pas avoir été le plus rapide car depuis le Horn, les conditions météo ont beaucoup varié. C’est une belle satisfaction », dira le marin de l’année 2011 lors d’une transmission, avant de s’attaquer à un sprint fou aux côtés de Jean Le cam et Yann eliès dans les dernières longueurs de la course. À 51 ans, Jean-Pierre Dick n’a sans doute pas encore pu gagner le Vendée Globe dont il rêve, mais le « gentleman sailor », comme l’a baptisé Loïck Peyron, réalise une belle performance en terminant son tour du monde derrière trois immenses champions (armel Le cleac’h, alex thomson et Jérémie Beyou). et c’est peut-être le plus important.

eNGAGeMeNt

sponsoring

JEAN-PIERRE DICK, 4e du VENDÉE GLOBE


Paprec et Jean-Pierre Dick : 13 ans de sponsoringIl aura fallu une rencontre et le destin a été chamboulé. En 2004, sur un ponton de la Trinité-sur-Mer, Jean-Luc Petithuguenin rencontre Luc Talbourdet, le responsable d’Absolute Dreamer, puis Jean-Pierre Dick, le skippeur de cette écurie. Une poignée de main scelle la participation de Paprec au premier Vendée Globe du skippeur en 2004, prévu trois mois plus tard à peine ! « Courage, dépassement de soi, travail d’équipe… Jean Pierre représente les valeurs que véhicule le groupe Paprec », souligne ainsi Jean-Luc Petithuguenin.Treize ans plus tard, les partenaires ont mis à l’eau ensemble trois monocoques (Virbac-Paprec 1 (2003), Paprec-Virbac 2 (2007), Virbac-Paprec 3 (2010)) et un trimaran Paprec-Virbac 70. Quatre bateaux qui symbolisent l’union forte entre la famille de Jean-Pierre Dick, propriétaire de l’entreprise Virbac, et celle de Jean-Luc Petithuguenin, Paprec.Jean-Pierre Dick rêvait de triompher en solitaire sur le Vendée Globe, mais ce sont des victoires en double qui ont fait les plus belles heures de sa carrière de navigateur : trois Transat Jacques Vabre (2003, 2005, 2011) et deux Barcelona World Race (2007-2008, 2010-2011). Élu marin de l’année en 2011, Jean-Pierre Dick s’est associé à de grands marins de la planète pour signer ses plus grandes victoires : Nicolas Abiven (2003), Loïck Peyron (2005 et 2010-2011), Damian Foxall (2007-2008) et Jérémie Beyou (2011).

« Courage et  travail d’équipe, Jean Pierre symbolise les valeurs que  véhicule le groupe Paprec. »Jean-Luc Petithuguenin

 

mars 2017 reportage · s directeur de la publication: jean-luc petithuguenin – rédacteur en...

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