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MARCHÉS FINANCIERSMARCHÉS FINANCIERSPLAN DE RELANCE
Vincent Van DesselCEO NYSE Euronext Brussels
Octobre 2012
1
LES PME COTÉES CRÉENT LE PLUS D’EMPLOIS
Evolution de l’emploi sur 4 ans dans les sociétés qui sont entrées en bourse comparées au reste des sociétés belges
100%
120%105,28%
Sociétés cotées en
60%
80%
49,33%
74,33% Sociétés cotées en bourse (IPO entre 04 et 09)Sociétés belges (entre 2004 t 2008)
Sociétés cotées (IPO entre 04 et 09)
Ensemble des sociétés belges(entre 2004 et
20%
40%
0 91% 3,36%12,26%
2004 et 2008)belges(entre 2004 et 2008)
0%
Euronext / FP > 75mio
Alternext / 25<FP<75mio
Marché Libre / 5<FP<25mio
0,91% 3,36%
FP = fonds propresSource et analyse: NYX
EM75m€> FP >25m€ 25m€> FP >5m€FP>75m€
Marché Libre
Source et analyse: NYX
Les sociétés qui sont entrées en bourse créent le plus d’emplois D’autant plus d’emploi qu’elles sont petites
2
Les introductions en bourse sont cycliques, et il y a eu des temps plus durs
Plus de 80 sociétés sont entrées en bourse ces 10 dernières années
Aantal beursintroducties van Belgische bedrijven in Brussel
25
Nombre d’introductions en bourse à Bruxelles
20
25
Free MarketAlt t
10
15 AlternextEuro‐NMSecond MktFirst Mkt
0
5First Mkt
1972
1973
1974
1975
1976
1977
1978
1979
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
4
CAUSE 1 : LA RÉGLEMENTATION1. Prolifération des coûts de moins en moins supportables et souvent stériles pour l’émetteurpp p
1. IFRS2. Code de bonne gouvernance – une encyclopédie qui ne fait que grossir3. Législation qui ne s’applique qu’aux seules sociétés cotées : ex: quotas de femmes (ok sur le fond, mais...)
2. Abus relatifs à la transparence accrue1. Publication des salaires des organes dirigeants2. Transactions des initiés
3 MiFID et le profil de risque de l’investisseur3. MiFID et le profil de risque de l investisseur1. Réglementation parapluie qui a pour conséquence que personne n’ose encore conseiller du capital à risque2. Les marges d’intermédiation disparaissent dans l’exécution des ordres3. On pousse les investisseurs dans des fonds et produits d’assurance, souvent gérés à l’étrangerp p , g g
4. MiFID et la fragmentation des marchés1. Les petits acteurs disparaissent à cause de la complexité inutile et l’augmentation des coûts fixes2. Les grandes banques internationales ne s’intéressent pas aux petits dossiers
5. Solvency II1. Les assureurs sont pénalisés lorsqu’ils investissent en actions2. Conséquence à long terme ? Pourront‐ils remplir leurs engagements ?
6 U b dli ( é ti d l’ l d t di t d t fi )6. Unbundling (séparation de l’analyse du trading et du corporate finance)1. Séparément, ces activités ne sont pas rentables pour l’intermédiaire2. Disparition des acteurs
5
EVOLUTION DU NOMBRE DE SOCIÉTÉS COTÉES A BRUXELLES
350
300
350338
250
155
150
200155
Marché Libre : 23
100 Alternext : 13
0
50Euronext : 119
0
6
CAUSE 2 : LA CRISE FINANCIÈRE
1. Le syndrôme Fortis/Dexia1. Le syndrôme Fortis/Dexia 1. L’investissement bon père de famille devient soudainement un cauchemar
2. Partiellement compensé par des succès tels que AB Inbev, Telenet, Thrombogenics, Devgen…
2. Des déclarations politiques contre le capital, sans distinction ni connaissance1. Menace de nouveaux impôts
b f l’ b d l2. Les banques font l’objet de critiques permanentes ce qui nourrit une aversion pour le risque
3. Changement des centres de décision de certaines banques1 BNP Paribas Belfius (en plus d’ING)1. BNP Paribas, Belfius (en plus d ING)
2. La gestion des fonds ne se fait plus au niveau local mais au niveau paneuropéen
3. Perte du sens de proximité avec les sociétés et l’environnement local
7
CORRÉLATION ENTRE LE NOMBRE D’IPO ET LE BEL 20
30
Free MarketAlt t
6000
Max: 4 747
20
25AlternextEuro-NM2nd Mkt1st Mkt
5000
4000
Max: 4 747
15
20 1st Mkt
NbIPO
BEL 20
4000
300014/09: 2 471
10
N B
2000
Min: 1 527
14/09: 2 471
0
5 1000
0
Min: 1 527
01991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
0
8
CAUSE 3 : LA FRAGILITÉ POLITIQUE
1. L’écart se creuse entre deux communautés ce qui effraye l’investisseurl investisseur
1. L’une culture qui ne cesse de critiquer le monde financier et qui ne connaît pas ou ne veut pas (re)connaître les vrais problèmes
2. L’autre culture est certes influencée mais met plus l’accent sur la responsabilisation (maîtrise du budget) et l’encouragement de l’entrepreneuriat
2 L i d b d l h i d i i2. La gestion du budget et la cacophonie des partis au pouvoir 1. On attend plus d’impôts mais où ? Pas de cohésion au sein du gouvernement2 Récents changements soudains dans la structure de taxation sans analyse2. Récents changements soudains dans la structure de taxation sans analyse
d’impact (p.ex. Le précompte mobilier et le reporting central)3. Peu d’amélioration de l’appareil de l’Etat
3 P ti d bl t t l d 2014 ?3. Perspective de blocage total du pays en 2014 ?
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CAUSE 4 : LA FISCALITÉ
1. La taxe sur opérations de bourse touche l’investisseur particulier et le petit trader qui est actif dans le marché des PMEtrader qui est actif dans le marché des PME
1. La liquidité se retrécit de manière drastique (15% 6% part de marché)2. La taxe est plus élevée que le courtage
2. La taxation unidirectionnelle de la plus‐value pour les sociétés1. Les traders actifs sous forme de sociéte doivent impérativement cesser leur activité dans
un marché qui ne peut pas compter non plus sur le trading algoritmique2. Disparition des contreparties tampon ce qui réduit la liquidité et augmente la volatilité
3. Précompte mobilier de 21%+4% éloigne le particulier de l’investissement direct en actionsdirect en actions
1. Le point de reporting central est évité par la vente d’actions et le réinvestissement en fonds et branche 23
2 Ces fonds sont généralement gérés depuis l’étranger2. Ces fonds sont généralement gérés depuis l étranger
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EVOLUTION DES VOLUMES À BRUXELLES
681
Volumes moyens journaliers (million €) Nombre moyen de transactions par jour
600
700
487
681
551 60.000
70.000
53.765 54.974
60.537 60.617
400
500
369
487
345318
344
300
40.000
50.00042.346
48.323
200
300
190 183
137
223
300
20.000
30.000
11 16013.630
19.315
25.041
0
100
0
10.00010.05210.80011.160
11
DIMINUTION DE LA PART DES VALEURS HORS BEL 20 DANS LES VOLUMES À BRUXELLES
100%
80%
90% Part de marché des valeurs hors BEL 20
60%
70%
80%
# of trades
Volumes
50%
60%
24%30%
40%
11%15%
6%10%
20%
0%
2010‐01 2011‐01 2012‐012010 2011 2012
12
PROPOSITIONS NYSE EURONEXT BRUSSELS1. Remplacer les actions (et strips) VVPR par un précompte libératoire de 25 % (sauf quelques exceptions)( q q p )
•Le plan de relance parle de simplification administrative
•La règle 21% + 4% crée une augmentation de la charge administrative, pas seulement pour les banques mais surtout pour des miliers d’investisseurs qui d t li d b i lé t i l dé l ti fi ldevront remplir des rubriques supplémentaires sur leur déclaration fiscale
•Les VVPR proviennent indirectement des lois Cooreman‐De Clercq de 1982 et peuvent donc être considérés comme amortispeuvent donc être considérés comme amortis
•Leur disparition doit servir au financement de la réorientation de l’investissement au profit des PME
•C’est une spécificité belge difficile à expliquer à l’étranger
14
PROPOSITIONS NYSE EURONEXT BRUSSELS
2. Précompte mobilier réduit pour les dividendes et les intérêts é l t i té (20%) t titpayés par les entreprises cotées moyennes (20%) et petites
(15%)
• Les PME doivent pouvoir attirer les investisseurs qui ainsi seront encouragés à choisir les plus petites valeurs
• Cela entraînera les intermédiaires à fournir à leurs clients de l’information sur ces valeurs (la recherche)L li idi é d l fi d d hé• La liquidité et donc la confiance dans ce segment de marché augmente
• Le rendement est plus que jamais important pour convaincre l’investisseur à diversifier une partie de ses avoirs vers le capital à risquel investisseur à diversifier une partie de ses avoirs vers le capital à risque
15
REMPLACEMENT DE L’AVANTAGE VVPR PAR UN PRÉCOMPTE DÉGRESSIF: BUDGET
G d dIssuers
Gross dividends
VVPR advantage 2011
VVPR advantage 2012 WT paid WT paid WT New proposal
paid in 2011 (25 % => 15 %) (25 % => 21 %)(regime 2011)
(regime 2012)
A:25%/B:20%/C:15%
A 4.572 130 52 996 1.084 1.143
B 685 5 2 149 160 137
C 118 1 0 24 27 18
Alt 2,3 0,1 0,0 0,5 0,5 0,4
FM 0 9 0 0 0 0 0 2 0 2 0 1FM 0,9 0,0 0,0 0,2 0,2 0,1
TOTAL 5.378 137 55 1.170 1.272 1.298
Difference with regime 2012 ‐ 101 0 27
16
PROPOSITIONS EURONEXT BRUSSELS
3. Suppression de la taxe sur opérations de bourse pour les3. Suppression de la taxe sur opérations de bourse pour les transactions en PME (<1 milliard €)
•Les transactions en PME ne représentent plus que 6% du marché total (4,5 milliards € de volume par an)•La taxe sur opération de bourse est plus élevée que le courtage•Pour augmenter la liquidité, le coût des transactions doit g qdiminuer•Le coût estimé pour l’Etat est marginal : 5 millions € (si on prend en compte que la part du particulier se situe à 20‐25% du total)
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PROPOSITIONS NYSE EURONEXT BRUSSELS
4. Encouragement du dividende optionnel en ne taxant pas la partie prise en actions et donc non distribuéeprise en actions et donc non‐distribuée
•Les investisseurs attachent plus que jamais de l’importance au rendement carLes investisseurs attachent plus que jamais de l importance au rendement car le carnet d’épargne offre un rendement net négatif
•Les sociétés en croissance n’ont pas pour vocation de distribuer des dividendes ll b i d f d fi l icar elles ont besoin de fonds pour financer leur croissance
•Promouvoir le dividende optionnel permet aux sociétés en croissance d’offrir un certain rendement tout en préservant la plus grande partie de leur fonds p p g ppropres vu que l’actionnaire sera incité à laisser son revenu dans la société
•Ceux qui touchent leur dividende en cash (ceux qui ont besoin de revenus pour consommer tels les pensionnés) payent le précompte mobilierpour consommer, tels les pensionnés) payent le précompte mobilier
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PROPOSITIONS NYSE EURONEXT BRUSSELS
5 Suppression de la taxation unidirectionnelle des plus‐values et5. Suppression de la taxation unidirectionnelle des plus values et remplacement par la taxation du résultat net d’investissement pour les personnes morales
•L’introduction de cet impôt qui taxe les plus‐values sans que les moins‐l i t êt déd it d i ibl t d dvalues ne puissent être déduites rend impossible aux traders de
continuer à exercer leur métier.•Ils sont obligés de cesser leur activité ce qui n’est nuisible qu’au seulesIls sont obligés de cesser leur activité ce qui n est nuisible qu au seules PME cotées qui voient leur négociabilité diminuer et leur volatilité augmenter faute de contreparties dans le marché. •Cette taxation est attaquée devant la Court Constitutionnelle.
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PROPOSITIONS NYSE EURONEXT BRUSSELS6. Imposition de quota minimaux d’investissement en PME (5%) pour les fonds qui jouissent d’avantages fiscaux (fonds d’épargne‐pension, produits d’assurance)
• 5% n’influence ni la liquidité du fonds, ni sa performanceU t fi l é d i d t l iété• Un avantage fiscal crée un devoir de retour envers la société
• Neutralité budgétaireP t it l’i té êt d f d é i li é PME• Peut susciter l’intérêt pour des fonds spécialisés en PME
• Et donc également la demande de recherche et d’analysesA t l li idité l é t t ll d’i ti• Augmente la liquidité par la présence structurelle d’investisseurs institutionnels
• Ces fonds récoltent 2 milliards € par an. 100 millions € seraientCes fonds récoltent 2 milliards € par an. 100 millions € seraient disponibles pour les PME
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EVOLUTION DE LA CAPITALISATION BOURSIÈRE
Sub PrimeIPOBelgacom
Miljard
B
EURO
M
212
PIB
OPA SGB
TMT
CooremanDe Clercq
08 201
2
2121
21