marches a terme - bn-r · 2011. 1. 21. · mais particalierement à m. servranx qui a chanté avec...

1
Mine* Querette (ColetU>) et Lemay (Henriette) tuu.ni bien dans leur emploi. En passant, nous croyons bon de faire remarquer, que ces matinées, très bonnes pour des élèves des cours supérieurs, nous semblent un peu déplacées quand elles s'adressent aux élèves des écoles primai- res, la plupart trop jaunes pour saisir et comprendre les finesses et les beautés de style de nos auteurs classiques. RAOUL. Dimanche à sept heures. l'Association amicale des anciens élève» de l'école communale de la rue D.crême, dirigée par M. Harqz. a donné nn concert dans une salle de la rue de Lannoy. Un grand nombre de personnes avaient répondu à l'appel du comité organisateur et c'est devant une très jolie salle que se sont fait entendre les artistes et amateurs qui prêtaient leur concours à la soirée. Les applaudissements sont allés à tous les acteurs mais particalierement à M. Servranx qui a chanté avec beaucoup d'Ame : Nuit d'Olivier Cromwell et la Pécheresse. La leçon de musique a aussi été applaudie. En somme soirée très agréable et fort bien réussie. RA.OUL. L'Orphéon • L a Cigale », offrait hier soir, en son local. Au blanc four, rue de Lannoy, un concert à ses membres hoi.orturts. C'est devant un nombreux public que l'Union musical*-hannenie de Lannoy. qui prêtait son con- cours, a ouvert la goirée par un Allegro militaire, prestement enlevé, ainsi qu'une Marche tromphale et un Boléro. Nous ne faisons que rendre justice A l'Union mu- sicale et i son chef dévoué. M. Mat non, en disant, qu'elle aexécuté ces différentes paRes avec un éner- gique entrain et un ensemble pariait, qui ont provo- qué des applaudissements unanimes. La Cigale, de fondation récente, a prouvé qu'elle § pssédait de bons éléments et qu'elle était capable e marcher de pair arec ses ainees; elle a chanté à ravir Karcarole et Voici Vaurcre des Saintis. Les nuances musicales étaient fort bien observées, et l'exécution irréprochable. Une nuit a Venise fait toujours plaisir, surtout lorsque ce dao e»t interprété par des chanteurs tels que MM. Preuxet Leclercq. Aussi, des applaudisse- ments unanimes ont prouvé qu'ils étaient appréciés a leur juste valeur. M. Demay est un charmant ténor, il a rendu avec une grande expression, une romance sentimentale. l'Hiver. M. Bailleul est une basse pariaite, il u chanté une romance, le Char- treux. M. Barbier a interprété irréprochablement Sous les) H< imbous. Une Saynette originale. Les Amoureux de Jean- nette, jouée avec beaucoup de goût par MM. H. etc. Leclercq. «obtenu un grand succès. M. A.Preux est un comique qui divertit facilement; il a détaillé avec une verve étourdissante, dillérentes ebautbon nettes telles que : J'fais loi et Ferdinand, inntiU 4e dire qu'il a recueilli des applaudissements iiuamtOM. Le piano était tenu par M. Sinioens, qui s'en est tiré tout A son honneur. X... tragiques ou comiques, qu'on nn peut aller voir ail- leurs qu'en payant sa place au théâtre. Tout cela agrémenté de musique, de fanfares joyeuses, et aug- menté des bazars et »béâtres forains qui, à cette occasion, viennent s'établir ce jour-là sur les places publiques. Le cortège se met en marche A midi, et la foule qui, de toutes les communes voisines (nous avions, 1 an dernier, des amateurs, et des plus huppés de BethuneJ, la foule qui, chaque année afflue de toutes parts chez nous pour se récréer à ce spectacle tou- jours nouveau, nous est un sûr garant que les fonda- teurs et les continuateurs de cette fête populaire et philanthropique ont eu la une idée ingénieuse, et méritent la reconnaissance de nos populations. L'assassinat d'Hormecourt. — On n'a pas oublié que le 1er septembre desnier, jour de l'ouver- ture de la chasse, un crime fut commis dans le bois de la Terriers, sur le territoire d'Hormecourt. Deux gendarmes de la brigade du Catelet avait aperçu un braconnier à l'affût. Tandis que l'un cô- toyait le bois, son camarade, le sieur Bertrand, se dirigeait droit sur le chasseur.mais bieatôt le cri de : Au secours! se faisait entendre, puis la détonation d'un fusil, puis... un silence de mort. A cause de l'obscurité qui régnait encore dans le bois à quatre heures du matin, le gendarme ne fut retrouve que quelques heures après le crime. Quel était l'assas- sin? On le chercha longtemps inutilement. Enfin, au mois de décembre dernier, surune dénonciation, le parquet de Cambrai fut informé qu'un braconnier de fa Terriers, un sieur Dupuis. faisant ses vingt-huit jours à Cambrai, était véritablement l'assassin de Bertrand. Dupuis lut arrêté immédiatement, mais dans tous ses interrqgatoires, comme dans toutes les enquêtes, il protesta de son innocence. Le parquet avait des quasi-preuves : il ne relâcha pas Dupuis. et, poursui- vant 1M istruction. il parvint A forcer le coupable à faire des aveux. C'est vendredi seulement que le bra- connier a confessé son «rime. Mme Bertrand, la veuve du gendarme, était présente,. Dupais, pour atténuer son forfait raconte que jamais il n'avait eu l'intention de tuer le gendarme. Ce serait ce dernier qui serait cnuse de sa mort ; U aurait saisi imprudemment le fusil du braconnier par le canon et le coup serait parti involontairement. L'instruction, comme on le voit, va entrer dans une nouvelle phase. L, M, rue de la (rare. Reubatx. Du 80 mars au 6 avril, Afrique et Asie. 60 centimes. Vabamoionues. Voici le résultat de l'élection au conseil général qui a e u lieu dimanche dans le canton de Valenciennes-Nord : tmerits, 8.345 ; votants, 5 12». — MM. De- nise, opport., 3,018 v. élu ; Debieve, radical, 2,028v. 11 s'agit de remplacer M. de Carpentier, boulan- giau, décédé. C a r n i e r e . Une élection au Conseil général a jsjMsa Bai sasssm iihn dans le canton de Carniè- raa,A'oici le résultat: Inscrits. 8187; votants 6,664; r DaJaenh maire de Quivy, 3,359 voix, &u;i M. Deriaux, ind. 3,2». La garnison de Maubeuge.— D'une lettre adres- sée par M. Maxime Lecomte A la municipalité de Maubeuge, il résutte que la quest'ou du départ du 145e régiment d'infanterie est close ; M. de Frey- ci«e' a promis à l'honorable député de la 2c cir- eotiseription «TAvesnes que le 145e resterait à Mau- beuge. TJn enjacert à Douai. — « L a Jeanne-d'Arc de M . L e n e p v e u . t'n superbe concert a eu lieu sa- medi soir, dans la grande salle de la mairie de Douai au bénéfice de Mme veuve Détrain, dont la mari a été professeur A l'Ecole nationale de musique et mem- bres de diverses Sociétés musicales. Le programme comportait l'audition de la Jeanne dnirc de'MVCharles Lenepveu et que l'auteur était venu diriger loi-messe, u .• La salle était absolument comble, et toutes les notabilités douaisiennes s'y étaient donné rendez- vous. L'exécution de l'oeuvre de M. Lenepveu, qui con- duisait l'orchestre, a été supérieure. Nous citerons ea première ligne parmi les interprètes, Mmes Bil- baut-Vauchelet et LyVen, de Paris: Gantelme et I>e- bettre. de Douai; et MM. Searamberg, Petit, Dele- hay e, etc Avec les encours, on comptait 2t>0 exéen- En somme, cette solennité artistique a ete magni- fique' e t a eu un «succès complet. éevnfcère teaapete s u r n o s cotes. — La > tempête qui a sévi sur nos côtes dernièrement a causé de grands ravages sur plusieurs points du lit- téral et en particulier A Sangarte et A Wissnnt. A Sangatte, la digue ni pierres a fortement souf- fert, et Ma ponts et chaussées ont d û y faire d'im- portantes réparations. A Wissant, la mer a détruit six A sept mètres de dunes sur une longueur de deux kilomètres, e'uslr à-dire depuis la baie de Wissant jusqu'à Saint-Pol, S îtit villaffé sur le bord de la côte au bord du cap lanc-Nez. Cet empiétement de la mer a mis à uecouvert plu- sieurs vestiges de maisons sryant formé l'ancienne ville de Wissant au nord de l'agglomération ac- tuelle. . , Cette catastrophe, dit-on, permettra a nos géolo- gues et archéologues de tirer des déductions nouvelles sur l'histoire de ces régions anciennes. Nous pourrons sans doute être fixés sur l'origine de la forêt sous-marine que l'on remarque à marée basse sur l&plage de Wissant. et savoir si la position actuelle provient d'un affaissement du sol ou d"èbou- lements sneeeseifs dans le genre de celui qui s'est produit lors de la dernière tempête. MerrUVa. — L a fête historique revient chaque année avec le printemps (toujoursle hindi de PArjnes^, cette fête vraiment populaire, «hère aux enfants pe- tite et grands, ne somnnes-nous pas un peu. même les vieux, de grands enfants t et si chère aux pau- vres surtout, a qui le produit de la quête est réservé. Lisez notre programme affiché partout; et, si vous avez vu la cortège, annuel aussi, du comte de la Mi- Oarême e.Haa*brouck, ne craignez pas de déception, an contraire, en venant assister au défile splendide de noUa.coi Thierry UI, entouré des seigneurs de sou filais. d'Isabelle de Portugal, duchesse de Bourfijne et dés dames qui l'accompagnent, de Vannas, de Turerme. des mousquetaires gris de Louis XIIL du char de Saint-Nicolas et du char de ChariteToùVcm reçoit votre modwste obole ou votre aumône plus large pour les pauvres! Accourez tous autour de ce char vraiment populaire de St-Antome où le diable ea personne travaille en public sur le dos du pauvre saint, et enfin (sans parler de bien d'autres sujets d'attraction) le fameux théâtre des sserveilles, eu vous verrez .gratis des représentations Election au conseil d'arrondissement dans le canton d'Ardres. —M. Colin, opport. 1,708 élu; M. Delattre, conservateur, 005. ni U n e e m p o i s o n n e u s e âVerviers. — On vient d'arrêter A Verviers sous l'inculpation de tentative d'empowoiMiesaentla nommée Hélène Closset âgée de 17 ans, servante chez les èpeux Borboux. Cette jeune fille, sur les instigations de son amant, avalttenté d'empoisoaer ses maîtres pour se venger des réprimandes qu'elle recevait. Hélène Closset a fait des aveux complets, quant à l'état de santé de ses patrons, il est satisfaisant. Incendie d'une ferme A Neuve-Eglise. —Les cendres de la ferme incendiée à Ploegsteert ne sont pas encore froides, que déjà nous avons A signaler un nouveau sinistre dans le voisinage. Samedi, vers une heure et demie, deux ouvriers qui battaient du blé dans la grange de M. Caret.cul- tivateur à Neuve-Eglise (Belgique), entre le Sceau et le centre du village, aperçurent tout à coup des flammes sortir des bâtiments de la ferme. Us eurent à peine le temps de se sauver et de jeter le cri d'alarme, que tout était en feu. Le brasier était effrayant à voir. Bientôt les bâti- ments s'effondrèrent sans qu'on eût le temps de sau- ver neuf vaches, d"tix truies et six jeunes pores. Le garde-champêtre et un certain nombre d'habi- tants de la commune, s'étarft rendus sur les lieux, purent sauver quelques instruments aratoires et ce tut tout. Parmi les personnes qui se sont le plus dévouées, on cite M. Baelde qui a pénétré dans la maison alors que tout était en feu. Les pompiers de la Crèche et ceux de Neuve-Eglise sont également secourus, mais il était trop tard ; ni bâtiments, ni mooilier, rien n'a pu être sauvé ; tout est devenu la proie des flammes. Les pertes s'élèvent approximativement A 26,000 francs; elles sont couvertes par une assurance. Bruxelles. — L.'Indépendance',belge annonce que l'égiise d'Apeldorn, qui fait partie du domaine du roi de Hollande, est en feu. On «raintpour le château. Le capitaine Joubert. — L e Courrier de l'Es- caut raconte qu'un missionnaire belge, de N.-D. d'Afrique, procureur des missions du cardinal Lavi- S erie, le 1t. P. Stuer. revenant du Congo, lui a donné es nouvelles du capitaine Joubert, un de nos conci- toyens.parait-il.qui,après avoir été zouave pontifical, est allé fonder une chrétienté sur les rives du Tan- ganika, » Cette chrétienté, absolument prospère, est aujourd'hui, dit une autre feuille belge, en état de résister aux assauts des Arabes. C'est une commu- nauté catholique en même temps qu'un poste mili- taire, car Joubert a fait de ses noirs des soldats qui n'ont pas froid aux yeux et qui sont groupés autour de leur instructeur comme des enfants autour de leur père. Par. son mariage avec une princesse indigène con- vertie au catholicisme, le capitaine Joubert a acquis une très grande autorité dins ces régions, et sa vo- lonté y fait loi, pourle plus grand bien de la religion et de la civilisation. U v a quelque temps Joubert, qui était de nationa- lité française, écrivit au roi Léopold II. Après lui avoir exposé la situation qu'il avait dans le pays, Joubert offrait ses services au souverain du Congo, demandant à être reconnu comme sujet du nouvel Klat. et réclamant l'honneur du protéger, au nom de Léopold II, les régions du Haut-Congo avoisinant le lac Tanganiké. Le roi accéda très volontiers A ce désir. » ETAT-CIVIL. — ROUBAIX. Déclarations de naissan- ces du HO mars. — Marie lleconinck. rue Arcliimède, 39. — Germaine VandeKejucbte, rue de l'Industrie, 96. — Louis Carrez, rue de la Paix. lui. - Théodore Cofpyn, rue des Anges, 98. —Séraphin Durcirent, rue do la Conférence, cour Platel, 5. — Jules Lobry, mu Grétry, 20. — Albert Cornelis, rue de La'ooide, maison Dufermont. Emile Huvrel. rue Archimède. Publications 4e mariages. — Paul Brédart, 30 ans. am' ployé de commerce, rue Saint-Jean, 140. et Matnilde I>ae- sonville, 2C ans, sans profession, rue Inkermann, 42. Jean-François Zwiefel, 6'ians, comptable, rue Daubenton, 42, et Marie-Louise Ileboosère, 4tf ans, sans profession, roc Solférino. —Léopold Trcnchant, 45 anz, représentant de commerce, à Lille, et Clémence Tessé, Ht ans, a Lille.— llmri Watteau, 28 ans. ourduueur, à Wattrelos, et Blanche Debosker, 21 ans, bobineuse, nie de la Redoute, cour Du- pont, 5. — Charles Duterme, 20 ans, teiHturier, boulevard de Paris, 101, et Eugénie Nivesse, U2 ans, soigneuse, rue Watt, cour Six, 46. — Moïse Petitberghieo, 30 ans, tiase- serand, rue de Mous, 21, et Marie Carbon, 20' ans, visiteuse, rue Turgot, cour Vandamme, 2. — Emile Carton, 22 ans, apprieur, rue Beanrewaer, Ti, et Pauline Ytrniers, 21 ans, d'abjeuse, rue de'Ma-Campagne, 111. — Joseh Leblanc, 20 ans, employé de commerce, rue Saint-Joseph, 7, et Julie Buhl. S3 ans, sans profession, rue Saint-Jean, 144._ — Hec- tor Burette. 20 ans, ingénieur, à Raisme, et Louisa Mail- lot, 21 ans, sans profesion, à Raisme. — Pierre Uammaert, 81 an», épicier, rne du Collège, et Léontine Declereq. 29 ans t iilleuse, ru» des Charpentiers, 24, — Alphonse Verdonck, 41 ans, rattaceenr. à Rooï»\fx, et Hélène Verwaerde, 27 ans bobineuse, à Wattrelos — Alphonse Démesure, 28 ans, rat- taeheur, rue de Lille, cour Karvacque. 13, et Léonle Hoore- man, 24 ans, rmttacheuse, rue de Lille, impasse «les Arts, )S. — Alphonse L c m u i , 42 aas, cocher, rue de Mouveaux, 2, et Albartine Duplat,.»» ans, visiteuse, rue de Croix, 18. — Constantin Callens, ouvrier de fabriqu». à Lendeledo. Belgique, et Marie Vnnbelle, servante à Boubaix. — Cari Sieirriest, ecuyer. à Montpellier, ei Annette Secchi, écuyere. à Roubaix. — Lonis Steenhaute, 33 ans, tisserand, rue Thécle, 3, et Marie Dejaus. 38 ans. peigneuse. rue Thecle, 3. — Arthur Bonté, monteur de Jacquart, à Moubaix, et Vir- ginie Duquesne, sans profession, a Arc-Ainières. Julien Osson, 28 ans, ourdisseur, à Roubaix, et Engénie Wattel, 31 ans, journalière, à Croix. — Julien Duforest, 22 ans, cordonnier, rue de la Conférence, cour Platel, et Clé- mence Pauchant, X4 ans, tisserande, rue Fourcroy, 29. — Auguste Patou. 20 ans, chauffeur, à Roubaix, et Marie Le- clercq, 19 ans, rattacheuse, A Tourcoing. — Joseph Del- tète, 27 ans, boulanger, rue de Blanchemaille, 76, et Anna Cau, 28 ans, modiste, rue des Arts, 00. - Henri Vankovon- berghe, 24 ans, rattacheur, rue de Fulton, 7, et Eugénie Uyttendaele, 24 ans, bambroebeuse, rue de Fulton, 8. Charles Colp&ert. 26 an°, liseur de dessins, rue d'Isly, et Marie Everaert, 27 ans, piqurière, rue des Longues-Haies,3. - Emile Chombart, 27 ans, gérant, à Lille,et Rlé>iaPayen, 26 ans, commerçante, à Roubaix. — Cyrille Libbrecht, 25 ans, tisserand, rue des Longues-Haies, 60, et Eugénie De- jaegher,24 ans, tisserande, rue des Longues-Haies, 90. Amicet Warembourg, 20 ans, ourdisseur, rue Saint-Eleu- thèru, 29, et Maria Léman, 20 ans, piqurière, ruede Jem- mappes, 24, et Arthur Bouduin, 22 ans, trieur, rue ûVs Longues-Haies, 177, et Marie Dewaegho, 25 ans, bobineuse, rue Christophe-Colomb, cour Huilier, 30. Albéric Ha- venne, 42 ans, cordonnier, rue de la Paix, 63, et Céline Merlin, 33 ans, dévideuse, rue de l'Hommelet, cour Mira- beau. 0. — Jean-Baptiste Decottignies, 25 ans, appréteur, nie Charlomagne, maison Larose, et Elisa Lorez, 22 ans, soigneuse, rue de Barbieux, cour Grimonprez, 14. — GeorgesMarael,S9 ans, avocat, âWormouth, et Marguerite Réquillart, 22 ans, sans profession, à Roubaix.— Henri Versohueren, 31 ans, domestique, .rue Cugnot, 60, et Adèle Tinchon, 'Si ans, peignense, rue des Vélocipèdes, 44. Charles Duponchel. 39 ans, tisserand, à Leexs, et Lidie Gossart, 45 ans, ménagère rue de Lannoy, 256. Octave Wandel8t, 29 ans, tisserand, rue de la Poteunerle, 23, et Odille Mortier, 83 ans, soigneuse, rue de Bouvines, oonr Foutier, 23. — Joseph Lanckmans, 22 ans, fileur, rue de la Vigne, et Charlotte Witteroos, 19 ans, soigneuse, rue du Fort. — Louis Carton, 44 ans, tisserand, rue des réeollets, cour Dhont, 4, et Philomène DeByck,48ans. bambrocheuse, rue des Récollete, cour Dhont. — Joseph Dedack, 28 ans, tisserand, rue de la Balance, cour Sénépart et Marie Rom- bout, 23 ans soigneuse, rue de la Balance cour Sénépart. — Jean-Bapiste Mazurelie, 25 ans, garçon boulanger, rue Beaurewaert 28, et Clémence Caulier. 20 ans, journalière, rue d'Inkermann, 84. Jean Vangéle, 45 ans, appréteur, rue de Tunis, 60, et Dorothée Htiysmans, 33 ans, seigneuso, rue de Tunis, 00. — Auguste Smirderen, menuisier, à Rou- baix, et Marie Fleurqum, servante, à Populles. — Edouard Vandeputte, 35 ans, carrossier, rue du Fontenoy, 86, et Clémentine Verbeke. 23 ans. peigneuse, rue de Tourcoing, cour St-Louis. — Cyrille Leuiarre, 27 ans, reutreur, rue u'Aluia, fort Frasez, 12. et Marie Douniaux, 30 au», soi- gneuse, rue de laChapeïle-Carrette, 42. — Jules Loosveldt, 30 ans, cordonnier,à Wattrelos, et Mélanie Mercq. 25 ans, repasseuse, rue Drouot, cour Bulteau, 30. - Cyr.lie Doom, domestique, a Roubaix, et Félicie Vandecasteele, servante, H Ghcluwe (Belgique). Déclarations de décésdu 30 mars. —Joséphine Bricout, 81 ans, aux Petites-Soeurs. — Joseph Algoet, 0 mois, rue da Tourcoing, cour Saint-Pierre Julia Boulanger. 3 mois, rne de l'Epeule, cour Saint-Joseph, 7. — Jean-Baptiste An- sart, 47 ans, angla rue Lannes et boulevard do Bcaui-e- paire. — Pierre Vallayes, 70 ans, rue Vaucanson, 43. ROXCQ. Déclarations de naissances du SO au 27 mars. Germaine Velghe. sentier de Tourcoing. — Camille Meerseman. rue des Chals-Hnants. — Jules "Leveugle, sen- tier des Morts. — Palmyre Vanmeergaehhe, le Faubourg. — Heurt Vandamme, rue des Cbats-Huants. — Louis La- mareq. le Blanc-ïour. — Marie Daels, rue de la Latte. — Hippolyte Leioux, le Faubourg. BOVSBECQVE. Déclarationsds naissancesdu Si au 99 mars. — Gustave Crop, à la Place. — Gabrielle Van- dermeersch, les Bois. — Jeanne PlaHtefève, rue de Roncq.— Célina Catry, le chemin des Vaches. —^Déclarations de décès du Si au 29 mars. — Anna Catry, 42 ans * mois la Place. LINUBLI.ES. — DeWaralionJde naissancesdu »0 au SS mars. — Marie Guilbert, la Bassée. — Déclarations de décès du 20 au 28 mars. — Jules Bonduel, 47 ans, le Stem- berg. HALLUI.V. — Déclarations de naissances du il au SS mars. - Henri Vancoiliie. Coloras. Arthur Viane, rue Saint-Pierre. — Géry Chombeau, Mont. — Elodie Côrdy, F lace Sébastopo!. —Prosper Vnndenbussche, rue delaPaix. da Eeckout, rue de la Procession. Philomène Autruke, rue Saint-Hilaire. — Clémentine Deltou, Chemin du Gra- vier. — René Debeuf, Mont. — Jules Drou^rt, Mont. Henri Dhooge, rue de la Pannerie. Rachel Vanzèle, au Colbras. —Déclarations As décésdu Si au S8mars. — Jean- Baptiste Wille. 00 ans, au Colbras. — Marie Sonneville, 04 ans, rue des Ecoles. — Zulma Schout, 1 an li2, rue de la Panntrie. — Maurice Volckaert, 5 mois, au Bourg. MEyiy.- Déclarations de naissances du SI auSS mars. — Gustave Claus. rue de l'Esplanade. —Marie Fracyman, rue de la Prairie. — Emma Vanparys, rue de Beusbecque. — Joseph Dessein, Porte de Bruges. — Léootine Verbrug- ghe. Porte de Bruges. — Victorino Sabbe, rue Royale. Publications de mariages. — Ferdinand Vanshersbilck, mouleur. 23 ans, et Clémence Vermersch,journalière, 22 ans. — Alphonse Huyphe, peintre. 20 ans, et Elodie Rille, couturière, 27 ans — Charles Vandorpo, marchand de lin, 37 ans, et Victorine Duyvejouck,ménagère, 21 ans. — Henri Wrhaeghe, tisserand, 24 ans, et Augusta Vanmarle, jour- nalière, 20 ans — Victor Dassonville, chaisiei, 24 ans, et Hélène Roose, ménagère, 19 ans. — Camille Mahieu chape- lier, 24 ans, et Mathilde Monteyne, ménagère, 23 ans. - Charles Cornette, tisserand, 22 ans, et Marie Tanghe, jour- nalière, 22 ans. — Henri Dechaene, chaisier, 26 ans, et Pau- line Subts, journalière, 20 ans. —Joseph Malfait, marchand de chiffons, 32 ans, et Marie Deleu, ménagère, 28 ans. Déclarations de décès du SI au SU mars. Prudent Dewa- chter, 89 ans, ouvrier agricole. Porte de Bruges. — Pélagie Vangencigen. 08 ans, ménagère, rue de Bruges. —Séraphine Vandenberghe, 84 ans,sans profession, Grand'Place. —Henri Pottillius, 5 mois, ruede Courtrai. —Gilbert Vaiiderhaeghe, 23 jours, rue du Moulin. — Emile Dupont, cabaretière, 55 ans, rue de Courtrai. - Jean Monteyne, 64 ans, marchand, Porte de Bruhes. —Idonie Degryse, 81 ans, sans profession, rue de Bruges. Gabriel Desplanque, 2 ans. Porte do Bruges. — Pauline Verraes, 68 ans, rentière, rue de l'Espla- nade. CONVOIS F1EBRES 4 0WT> Les amis et connaissances de la famille de M. CATTE- LIN, curé du Très-Saint-Rédempteur, qui, par oubli, n'auraient pas reçu de lettre de tvre-part du dôcîjs de Mademoiselle Marie-Angélique CATTELIN, sa soeur, décé- dée A Reubarx, le 26 mars 1890, dans sa 74« année, adminis- trée du Sacrement de l'Extrême-Onc+ion, sont priés de considérer le présent avis comme en tenant Ueu et d« bien vouloir assister à la Messe da Convoi, qui sera eHéssél le lundi 31 courant, à 9 heures, aux Vigiles, qui seront chaulées le même jour, à 5 heures, et aux Convoi et Service Solennels, qui auront lien le mardi 1" avril, a 10 taures, en î'é(*rise du Très-Saint-Rédempteur, à Roubaix. L'assemblée au presbytère. Les amis et connaissantes de la famille WATTEL- ROUSSfEL qui, par oubli, n'auraient pas reçu de lettre de faire-part au décès de Dame Juie-Joseph BAJECX. veuve de Monsieur Pierre-Antoine WATTEL, décédée A Roubaix, le 84 mars 1890, dans sa quatre-vingt-huitième année, administrée des Sacrements de notre mère la Sainte-Eglise, sont priés de considérer le présent avis comme en tenant lieu et de bien vouloir assister à la Messe do Convoi qui sera célébrée le mardi l«ravnl, à 9 heures, aux Vigiles qui seront chantées le même jour à 5 heures, et aux Convoi et Service Solennels, qui auront Ueu le mercredi audit mois, A10 heures, en l'église Notre-Dame, à Roubaix. L'assem- blée à la maison mortuaire, rue de la Fosse-aux-Chènes,ô7. Les amis et connaissances de la famille J. SEYNAVE- tE qui. faire-part du décès déoédé A Roubaix, le 31 mars 189-), à l'à^e de 9 ans et- 2 mois, administré du Saereueut de l'Extrême-Onction. sont S ries de considérer le présent avis comme eu tenant Usa et e bien vouloir assister aux Convoi et Salut solennels, qui auront lieu le mercredi 2 avril, à & heures, en l'église Notre-Dame, à Roubaix. — L'assemblée à la maison mor- tuaire, rue Nain, 42. Les amie et connaissantes de la famille DHAENENS- JANSEN qui, par oubli, n'auraient pas reçu de lettre de faire-part du décès de Dame Thérèse JANSEN, déoédée a Rou- baix, le 30 mars 1890, dans sa cinquante-huitième année, administrée des Sacrements de notre mère la Sainte-Eglise, sont priés de considérer le présent avis comme en tenant lieu et de bien vouloir assister aux Convoi et Salut Solennels, qui auront lien le mardi l«r avril, A 4 heures, en l'église Notre-Dame, à Roubaix. L'assemblée A la mortuaire, rue d'Aroole, 18. tenant lieu. Un Chit solennel anniversaire sera célébré au Maître- Autel de l'église du Sacré-Cour, A Boubaix, le mardi 1" avril 1890, a 10 heures lfl, pour le repos de l'àme de Dame Louise-Léonie-Marie MEILLASSOUX, épouse de ht. Etienne MOTTE, décédee à Roubaix, le 1" avril 1889, dans sa 28« année, administrée des Sacrements de notre mère la Sainte-Eglise. — Les personnes qui, par oubli, n'auraient pas reçu de lettre de faire-part, sont priées de considérer le présent avis coi La SMraacrlptlon Faidherbe— Comité Xoubaisien.—Voici les 108e.l09e, U0«,U1«, 112", 113«, 114», 115», 116e etll7elistes : 108* liste. Association amicale des anciens élèves de l'Ecole de la rue du Bois, 15 fr. 70. Société les anciens militaires. Vandehrouck, Vanhau, Yanlaethem, Standaert chacun 1 fr. Simoens 0,25. Gossart, Sturbaut, Sieters, chacun 0,50. Vanders- chelden 0,50. Vanluethem 0.10. Gossus 0,20. Vanden- broecke. Jeannette. Vandenbrouck, chacun 0,50. Suite A la feuille n°88. Cercle du Dauphin A. Bayart ruede l'Industrie, 15, un anonyme, chacun 1 fr.— Total 23 fr. 95. Listes précédentes 10,038 fr. 49. -- Total général 10,062 fr. 44. i09e liste. —Société des anciens militaires déco- rés et médaillés. Wattel. président, 1 fr. Vail- lant, Léen Verage, chacun 0,50. Decottignies, Pen- nel, chacun 0,30. Emilv Dnmont, 0,25. Jean-Baptiste Vertelin, Joseph Vandebel. chacun 0,50. Dufaye, Descombe, chacun 0,25. Coubeaux, 0.50. Joseph Bé- cart, 0.25. Desreumaux, 0,20. Anonyme 0,10. Napo- léon Sahaye, Alfred Boone, 0,20. Delcambre, Dujar- din, chacun 0.50. Meriaux, 0,30. Phi'émon Eyames, 0,25. Louis Gatier, Anonyme, chacun 0.10. Lous Gri- monprez. 0,50. J.-B. Deulier, 0,10. Jean Prouvost, 0,20. Auguste Desroussaaux. 0,10. Léon Desreumaux, 0,50. Agathon BouUlet. Harinckouck, chacun 0,25. Jean-Baptiste Joaville, 0,50. Denis Nutte, fXîO. Jean Deborgher, Augustin Lemaire, chacun 1 fr. Henri Gadenne, 0.50. Total 12.50. Listes précédentes. 10.062.44. Total général 10.074,90. HO" liste.Fanfare Les Amis-Réunis.—In- ghwlbrecht, 2,00. Ed. Dewer, Ch. Dewer, chacun 0,50. Jules Desurmont. 2,00. Jochmans, 0,25. A. Laurent, 1.00. Vaurainlonck, P. Dereux, chacun 0,30. Laurent hls, 0.20. Etablissement Deschepper et Bauduin, teinturiers. — Alfred Bauduin, En Deschepper, chacun 5 fr. V. Deschepper, 1 fr: Millescanips, A. Kischlin, chacun 0,20; Jules Lecoutre. 1 fr. Dekeyser, G. Cornu, G. Verhaegen, chacun 0,20. Julien Marissal, 0,50. Total 20 fr. 55. —Listes précédentes, 10,074 fr. 99. — T o tal général 10.095 L 54. 111e liste.— Etablissement Ch. Wilfart.— Ch. C. Wilfart, chineur, 2,00. R. Vrammaut, employé,1.00. L. Warlop, employé, 0.25. J.-B. Pau, 0.25. Paul Martin, employé, 0,10. Paul Clarebout, empyé, 5,10. La chambre syndicale des ouvriers rentreurs de Rou- baix ayant son siège au Maréchal de Coyghem. G r a n d e - R u e , ÔO.P0, Total général, 53,70. Listes précédente», HKJ95.51,— Total général, 10l49,24. 112'liste —Association amicale des anciens élè- ves de l'Institut Turgot. Henri Spel, Léon Ger- main. Ernest Déprès, Edmond Willem, chacun 2 fr. A. Maniez, 1.00. Henri Lecomte, 0,25. Moïse Broux, 0.25. Jules Guédin, Félix Quimbetz, A. Andricanne, chacun 1,00. Brouillard, 0,50. Eugène Déprès, 1,00. Samuel Huisman, 0,50. J. Koning, 0,50. A. Deoom- ble. 0,25. Franz Buhl. 0,50. Louis Delimal, 0.30. Hubert Cresson, 0,50. Urbain Danel, 0,50. Ad. Giot, 0,30. C. Cau. 0.25. G. Devriendt, 0,50. Emile Gernez 1.90. Total, 20,00. — Listes précédentes, 10,149,24. — Total général, 10,169.24. 113e Liste. Etablissement Martel frères. Jules Martel. 10.00. Jean Broquet, 0,10. Edmond Deparis, 0,15. Benjamin Dnmez, Noël Williame, Emile Ozénie, Edouard Bersoux, Henri Laririère, Eugène Hubert, Jules Deparis, Henri Franck. Tri- phon Dedecker. Adolphe Hubert, Magloire Williame Jean Franck, Louis Vellequin, chacun 0.20, François Renardy.Joseph Decobecq, Emile Herchuez, Clovis Divry, Henri Druez, chacun 0,25. Jules Vuystèke, 0.20. Hector Debel, Joseph Wouters, Pierre'Debel, chacun 0,50. Ivo Vandeputte, 1,000. Auguste Martel 10,00, Total 26"90. — Listes précédentes, 10,169, fr.24 — Total général 10,196 fr. II. 114e liste. Société d'armes La Redoutable. Charles Piron. A.Vanackère. Henri Lorthiois, Isidor Fierens, Ignace Minnacrt, Gustave Malin. Jules Bail- leux.Charles Sergent.Camille Verleys.Achiile Staedts- bader, Henri Dekeiser, chscun 0,25. Louis Debuss- cher, 0,20. Augustin Vanhonsem. 0.25. Laurent Du- bois. Auguste Larivière, ch. 0,15.Henri Lepers.0.50. Emile Deberge. Westerlinck, ch. 0 25. Jules Selosse, 0.20. Total. 5.20. Lis précédentes, 10.196,14. Total général, 10,201.34 115e liste. Jean-Baptiste Calonne, 0,50. Albert Bride, 0,15. Albert Franchommt, Rémy Vermark, Théophile Brunel. chacun 0.25. Adolphe Derachmois, 0.20. Jules Lecomble.0.30. Désiré Balois,0.50. Henri Vandorslacr, 0,25. Angèle Vandorslaer, 0,15. Zélie Hantan, 0,10. Louis Dubrunfant, Victor Lehembre, Henri Dupont, Henri Caplette. chacun 0.25. Désiré Delcroix. 0,50. Victor Detit. 0,15. Alfred Bayart,0,50. Total 5,05. Listes précédentes, 10.201,34. Total général, 10.206 fr. 39. 116' liste. Société chorale la Lyre Roubai- sienne. Pierre Créteur, 0,50. Griffon, 0,10. Collin, 0,23. Pesquins, 0,10. Inglebert, 0,80. Seynave, 0,10. Tkindt, 0,25. Fontaine. 0.25. Fontaine, 0,25. Deprae- ter. 0,10. Delebarre. 0,25. Inglebert. 0,20. Anonyme, 0,25. Urbain Bonnet, Désiré Boutteville, Anonyme, chacun 0,10. J. Leblanc, 0.25. Ferdinand Wilbert, 0.10 J.-B. Deltête, 0,15. Tiberghien. 0,10. Marche Wiliem, 0,25. Total 4.60. Listes précédentes, 10.206 francs39. Total général, 10,210 fr. 99. 147e Liste. Cercle horticole de Roubaix. — Don spécial du cercle horticole, 25.00 Demay Louis, 5.00. TillierC. 1.00. Bossut Louis, 3.00. F. Dabus, Pe- tit Hnri, ch. 1.00. Fauvarque F., 2.00. Delbergue Louis, Dupire Louis, Honoré A.. Delplanque jean- Baptiste, ch, 1.00. Parquet A., Hélin A.Brognez F, Bernard Emile, Bossut Désiré, Bayard, Hens P., Le- rouge Emile, ch. 0.50. Delhaye Lsuis, 0.80. Robert Joseph, 1.00. Bossut Henri, Sturbant Henri, Du- moulin A.,-ch. 0.50. François Desmedts, 0,10. François Prouvost, 0,50. Auguste Vandecrusse, 0,15. A. Toulet, Louis Tim- mermaun, chacun 0.50.Conspua Vanroms, 0,20. Des- taiUeurs, pqstaUleurs, Dupont, Vanerke, chacun 0,25. Désiré Morel, 0,50. Listes précédentes : 10,210.99, — Total général : 10.268 fr. 04. (A suivre.) mmsmtmwmÊmÊi^ti^ÊWÊmÊmÊ^ÊmtmmtimÊiÊM^Êtmmm C a i s s e d ' E p a r g n e de Rouliaix Séances des 29 et 30 mars i890 VERSEMENTS : i Samedi 06 déposants 11 nouveaux 17,939 Lannoy Croix Wattrelos Lannoy Croix Wattrelos Dimanche 164 24 2<i 21 REMBOURSEMENTS : li 48 rembonr. eflV 81,311 4,320 : *,4a6 : 5.892 i Sl^SS 85 29.112 00 8.2'!7 73 8,182 18 1.3J5 .. 03,180 41 de aars sont suivies Totaux Los opérations du Roubaix, par MM. Ernest RéqaiUart et F. Ernoult-Taflit directeurs; MM. Louis Gautier et TrufTaut-YVatine, direc- teurs-adjoints; à Le.nnoy, par M. Victor Bettremieux; à Croix, par MM. Henri Sêgard et Lepers-Seloesc; à Wattre- los, par MM. Henri Polkt et Louis Delcroix. Ordre du service. — La caisse est ouverte pour recevoir les dépôts, ainsi que les demandes de remboursements les dimanches de 9 heures à il heures, les samedis, de 9 /teu- res à tQheuree i]4, (salle de la Justise-de-Paix). Les rem- boursements ont lieu dans la même salle, les dimanches, à // heures t/2, les samedis, A 10 heures tji, 8 jours après la demande. Le Caissier. Fatàoirr. AVIS IMPORTANT.— Toat livret de la Caisse d'Ejiargse de Roubaix peut être présenté indifféremment soit à la Caisse Centrale, soit à l'une ou l'antre des succursales de Lannoy, Croix et Wattrelos. Il n'y aura pas de séance le dimanche 6 avril, à cause de la téta da Pâques. ^^^^ CAPS ULES GUYOT. Deux ou trois capsules Gityot, à chaque repas, guérissent ou soulagent en peu de jours les rhumes négligés,^ bronchites chroniques, le catarrhe, Vasthme, la phthisie. Capsulés Guyot véritables, 2 fr. 50 le flacon.Maison L. Frère, 19, rue Jacob, Paris, et toutes pharmaciens. 20888 0U4N0 LÀ SURDITE EST CÂUSUE PUR SCARLATINE, RHUMES, CATARRHE, etc. Par l'emploi des Disques à son Invisibles qui sont les mêmes pour les oreilles 1 que les verres pour les yeux, et peuvent être employés pendant des mois, sans avoir besoin de les déplacer.»— Envol franco du Tarit. — H . A. WAIE3, 30. ruo Dumont-d Urvillo. Paria. 21883 [SOURDS LA COOPERATION AU P R O F I T D U C O M M E R C E D E DETAIL Un syndicat de consommateurs, assuré de réunir un très grand nombre d'adhérents à Roubaix, à Tourcoing et dansles communes du canton, désira s'entendre avec des boulangers, des bouchers, des brasseurs, des marchands de charbon, des mer- ciers, des tailleurs d'habits, des coururtèrer, des modistes, des horlogers, des marchandsde meu- bles et en général avec des fournisseurs de toute profession, pour obtenir des prix réduits. L'affaire est sérieuse-et deviendra considérable pour les maisons qui y- adhéreront. Elles trouve- ront dans la combinaison-un moyen très efficace d'accroître considérablement leur chiffre d'affaires. Ecrire, en indiquant approximativement les rabais que l'on pourrait consentir, au président du Syndicat de consommation, aux bureaux du Jour- nal de Roubaxx Roubaix ou à Tourcoing). La préférence sera donnée aux fournisseurs qui feront les plus grandes concessions sur les prix- courants. La plus entière discrétion est assurée aux maisons avec lesquelles on ne traiterait pas pour un motif quelconque. 21173 POUR CONSERVER LA SANTÉ Nous ne saurions trop vous redire : faites usage des Pilules Gicquel, remède si efficace contre la constipation, la bile et les glaires, les maux d'es- tomac, le manque d'appétit. Elles vous préserve- ront des maux de tête, névralgies, des migraines, des congestions. Elles sont très souveraines aussi contre les maladies du coeur, du foie, l'hydropisie, la jaunisse, la paralysie. Dans toutes les pharma- cies vous trouverez les Pilules Gicquel, à 1 fr. 50 la boîte. 2211od Aux premiers symptômes, prendra matin et soir une cuillerée de .SIROP MOUSSERON tourera/n contre les Atteoboat de Gorge ou de Poitrine i RHUMES, TOUX, BRONCHITES,etc. l'ait et >fSO Méuifllud'OR Grand Prix ¥' Dans toute bonne et chez l'inventeur E. MOUSSERON, ancien Pharm** " ~" (Oôta-d'Or,:* 21136 L'INDISPENSABLE h tous les industriels, négociants, courtiers, sociétés, etc., est un T i m b r e e n caoutchoue, dont l'empreinte est toujours nette, monté sur plaque métal armée d'une poignée. Il est renfermé dans une boîte métal blanc ne s'exydant pas. De dimension très portative, ce cachet rend de réels services à toutes les personnes traitant des affaires hors de chez elles, pour lesquelles la mar- que d'authenticité est nécessaire. En vente à la librairie du Joitrnal de Roubaix au prix de A t r . SB S et avec un flacon encre 1 fr. 50. AVIS AUX SOCIETES Les sociétés qui confient l'impression de leurs, affiches, circulaire et règlements a la maison Alfred Reboux, rue Neuve, 17, ont droit à l'insertion gratuite dans les deux éditions du Journal de Roubaix. MARCHES A TERME Cours da 31 Mars 1890 LAINES PEIGNÉES LAINES PEIGNÉES MOIS de LIVRAISON I.K1I»ZI«« (par voie télégraphique) («M REIMS voie télégraphique) LAINES BRUTES LE HAVRE tar télégraphe TYPE B TYPE C Buenos-Ayres J Buenos-Ayres M d'Anvers Cote I Cote I C >U> précéd prècéd Uàujourl Peignés d e l a Plata « t d e l'Uruguay TYPE I |Qual. fabriqu Cote I Cote précéd dujoui TYPE 2 Quai, courante Cote Cote préoéd jdujoui Janvier... Février. . Mars Avril ..... Mai Juin Juillet .... Août Septembre. Octobre.. Novembre Décembre, 1.8*5 *.8in i.8:.~; 4 8âo 4.825 1.825' 4.825 4 MN 4 825 4 82o 4.82,'i 4.323 4.823 4 825 4.82Ô 4 tBà i. 825 1 4 823 :::::| .... v:::\ ::.:. ; : . : : : |.. :.:: .... TYPE SUPRA i-oductiule Cote Cote précéd dujoui Peignés d'Australie Cote dujou. TYPE B Quai. b. moyen* à trame Cote 6 63 6.65 6.6o 6.62.' 6.60 ... . 6.43 6. 45 6.45 6.423 6.42s 6.40 6.40 6.40 6 40 Cote Cote irécéd dujour B.-Ayres Cote Idujoul 1.81 1.80 i.kh' 1.845 1.84 1.84 1.84 1 84 1.84 1.84 1.83 1.80 1.80 1*84 1.83! 1-.83 t.m 1.83 1.83 1.83 1.83 1.81 ANVERS •:/• ti-'ie^r-.iph' Cote CoU préetd dujou; 1.74 1.74 1 74 1.74 1.74 1.74 1.74 1.74 1.74 1.74 1.74 1.Î4 1.74 1.74 1.74 1.74 1.74 1.74 FEUILLETON DU 1er AVRIL 1890.— No LE PETIT GOSSE P a r W r r x u * BCSMACH C'était une vieille femme qui le hélait, accou- rant au galop de ses jambes flageolantes. Saisis- sant l'enfant par le bras et l'écartant de cette eau, la vieille reprit d une voix tremblante : — Un peu plus, tu tombais à la Seine, dis donc ! Tu peux te vanter de m'avoir fait un* fiera peur l — D'où, m'asez-voos v a t questionna machinale- ment lfl •<••«• De ma place, tiens I J'étais aux premières loges. Et tirant toujours Oilbert, la vieille femme re- gagnait, A quelques mètres en arrière du bord, une chaise boiteuse, défoncée, autour de laquelle s'étalaient des hamas de sacs... Bien vite,la vieille s'était rassise, -s* remettant a sa besogne : l e gro-v aier ravaudage de «es saea pour les débardeurs de S latre, ouvrage exténuant, dangereux même, car, e chaque sac remué, s'élevait un nuage de pous- sière blanche qui brûlait les jeux e t l a gorge. Alors, devant cette pauvre créature, usée par la misère, le dos voûté, la poitrine défoncée, la face émaciée, n'ayant plus que le souffle, et tirant l'ai- guillo aaas relâche du bout de ses doigts ankylo- sslst, vjnn^Y jt *n^nnrev M *8p < res des'ftcures et ires heures da ce labeur ingrat les quelques sous qu'il lui fal- Igjt prmr m pnn mourir da tsim. La aananinniui et l'énergie de Gilbert se réveillèrent d'un oeup. Et regardant avec attendrissement la vieille femme : — C'est un dur métier que voue faites- là, Mada- me, dit-il. Vous n'avez donc personne pour vous aider à vivri ? Tristement, la vieille hocha la tête. — Non, mon petit, personne !... Et pourtant j'en ai autour de moi, des gens. Un bon mari d'abord..., puis un joli petit garçonnet, une fillette jolie comme un amour.Nous étions heureux alors, à notre aise 1 Mon mari est luort. La gêne, les mas nais— snTsin H sont venues, et les malheurs n'ont plus cessé ! Ma petite aété enlevée par le, croup et mon garçon a été broyé à sen atelier par un en grenade I Elle avait, pour parier, interrompu son travail. De ses yeux, où la brûlure du plâtre avait tr**é une bordure enflammée, de grosses larmes cou- laient. Elle les essuya du revers d e s a main et in- terrogea à ssn tour l'enfant : Et toi, tu as des parents? — Non, dit Gilbert. Et avec un accent plein d'amertume : — Je suis un enfant trouvé, fit-il. — Un enfant trouvé ! exclama la vieille. Elle regardait Gilbert avec compassion, e t u n e étrange lueur d'intérêt luisait dans ses yeux encore brouillés de pleurs. — Au bout d'une sec :nde,elle répéta toute trou- blée : Un enfant trouvé ! Quel âge as-tu donc J — Onze ans ! La vieille sembla se livrer à un calaul mautal : — Onze ans, répéta t-elle... Et tu te nommes? — Gilbert, répondit l'enfant. A ce nom, la vieille eut un mouvement qui fit trembler ses vieilles mains. — Gilbert... tu as dit : Gilbert 1 Ça n'est pas Dieu possible l Et attirant l'enfant à elle : Te rappelles-tu, quand tu étais petit, aux En- fants-Assistés, te rappelles-tu une femme qui t'ai- mait bien ? — Soeur Perpétue ? — Non. Une autre encore..., qui venait te voir au parloir avec une petite fille blonde... Lilinc... ma pauvre petite Liline .' Une seconde, Gilbert fouilla dans ses souvenirs, et subitement la mémoire lui revenant : Liline,fit-il ? La fille de Madame Mondétour ! — A h ! tu te rappelles...Eh bien, Madame Mon- détour, c'est moi, mon petit Gilbert ! Et l'ancienne patronne de l'Hûlel du Uauphiné tendait les bras à l'enfant qui lui sauta au cou : — Comme tu es devenu grand et beau ' Ah ! Gil- bert... Gilbert 1 Une fois ce premier moment d'attendrissement passé : — Comment, ma pauvre Madame Mondétour..., questionna l'enfant, vous en êtes tombée là ! — Que veux-tu, mon garçon..., j e n e suis pas vainarde ! A ce moment, elle poussa un cri. — Ah 1 ça, mais.., ai-je donc la cervelle?... viens vite, mon chéri ? — Où ça 1 — Chez-moi..., prendre une adresse. — Quelle -adi-aaae? — Celle. . , j e vais te raconter la chose. Et tout eu se rendant dans la rue des Prêtres- Saint-Gunniiin-l'Auxerroi8, où la pauvre vieille habitait un méchant taudis, elle apprit à Gilbert que, quelques années auparavant, la misère com- mençant déjà pour elle après la mort de la parente qui lui avait offert un asile à Vernon, elle était re- venue à Paris pour s'y placer comme domestique. Elle était alors entçée en condition chez un petit marchand do vin de la rue Saiut-Sauveur. Là, un jour, une dame et un vieillard s'étaient présentés chez elle. La dame lui avait raconté qu'elle était la mère de l'enfant abandonné sept ans auparavant à l'Hôtel du Dauphiné. — Oui, ta mère ! Elle a été bien malheureuse, va! — Ma mère I répétait Gilbert abasourdi. — Elle avait été privée de sa raison pendant long- temps..., bien longtemps. Puis, enfin, elle avait fini par découvrir ou tu te trouvais... Mais quand quand elle était arrivée à l'hospice des Enfants- Assistés, tu venais de t'ensauver, vilain garne- ment ! A h ! la dame en noir..., dans cette voiture..., ce devait être elle, certainement ! Et alors J — Alors..., pour le cas o ù j e pourrais lui don- ner un renseignement à ton sujet, elle m'a laissé son nom et son adresse ! J e les ai précieusement gardés, par bonheur. On était arrivé chez la vieille ravaudeuse. Elle ouvrit le tiroir d'une mauvaise table de bois blanc et en tira une carte de visite sur laquelle on lisait: HÉLÈNE NOZAL. Et au-dessous, au crayon : Au Château d'Appoigny. (Saône-et-Loire.) — Hélène Nozal..., iiia mère s'appelle Hélène Nozallfit l'enfant encouvranteettecarte de baisers. Nous allons lui écrire tout de suite... mais .pas ici..., je n'ai pas ce qu'il faut 1 — Descendons bien vite ! Nous entrerons dans un café et nous écrirons à maman... à maman ! 'Kt il répétait avec une ineffable expression de joie ce mot qu'il avait prononcé avec tant de re-. grets depuis qu'il était au monde... Puis, voyant 1 air embarrassé d e l a vieille : — Oh I n e craignez rien ! J'ai de l'argent. Et il lirait d e s a poche la pièce de cinq francs que lui avait, la veille, laissée M. Jacquet. Brusquement d'une inspiration suudaine, Gil- bert s'écria : — Au fait, ç a n e v a pas assez vite, une lettre..., nous allons envoyer une dépêche ! Et tous deux se rendirent au bureau télégraphi- que le plus proche, d'où ils expédièrent un télé- gramme ainsi conçu : Madame NOZAL, « Chdteau d'Appoigny, (Saône-et-Lotre.) » Gilbert retrouvé. Veuve MONDÉTOUR. « n,ru9des PrttresSaint-tiermain-l'Auaerrois.» Plus bas, l'enfaut avait écrit : « Je t'aime, maman l « UlLUKRT. » Malgré l'irrégularité de cette dépêche signée de deux noms, l'employé consentit à 1 expédier. Ivre de joie, Gilbert décida qu'il ne rentrerait pas chez M. Jacquet et l'en fit avertir. Le lendemain matin, huit heures sonnaient à peine qu'un fiacre s'arrêtait à l a porte de la vieille maison de la rue des Prétres-Saint-Germain- l'Auxerrois. Une femme en descendit. Son visage semblait resplendir de bonheur... Mme Mondé- tour et Gilbert qui, de la fenêtre de la mansarde, le petit avait passé la nuit venait de la voir arriver, s'étaient empressés de descendre. — Le voilà, Madame..., le voilà ! cria la ravau- deuse à Hélène en poussant le petit vers elle. — Maman, maman, maman ! Mme Nozal, pâle d'émotion, prit Gilbert dans ses bras et, le regardant longuement : — C'est tout le portrait de mon pauvre Ray- mond..., dit-elle en l'embrassant à l'étouffer. Quelques heures après, dans l'hôtel elle était descendue avec son fils, elle faisait raconter à Gilbert l'histoire de ses premières années..., de ses luttes..., de ses souffrances. Sitôt qu'il eut terminé : — Mon cher enfant, dit Mme Nozal à son fils, un devoir s'impose à nous... Je tiens à ce que nous allions remercier M. Vaudremont de ce qu'il a bien voulu faire pour toi... Tu seras enchanté, j'en suis sûre, de le revoir et d'embrasser Suzanne I... — Oh 1 oui, maman, répondit Gilbert, oubliant le ressentiment qu'il croyait avoir contre l'élève de miss Crackett. Mme Nozal, devenue riche après la mort de son père, survenue trois ans auparavant, prit le même jour, les mesures nécessaires pour que Mme Mon- détour fût à tout jamais à l'abri du besoin et finit ses jours heureuse. Le surlendemain, après avoir acheté à Gil- bert un élégant trousseau, elle partait avec lui pour Nice. I^Ce qu'Hélène avait omis, — à dessein sans doute, — d e dire à Gilbert, c'est que M. d'Appoi- gny avait été jadis l'ami du père de M. Vaudre- mont, et que des relations étaient établies de lon- gue date entre les deux familles. La veille de leur départ pour le Midi, Hélène avait longuement écrit à l'oncle de Zuzanne. Ou devine quelle fut la joie de Gilbert quand, à son arrivée dans la gare de Nice, il aperçut sa pe- tite amie qui l'attendait en compagnie d e M . d e Vaudremont et de la yoverness. Suzanne i m a petite Suzanne, s'écria-t-il, tressaillant de joie. Miss Crackett, qui avait probablement reçu des ordres en conséquence, ne s'opposa pas, cette fois, aux etl'usions fraternelles des deux enfants. — Oh ! Suzanne ! Si vous saviez comme je suis heureux de vous revoir, disait Gilbert. Mais elle, tout bas : — Tu peux me dire « t u » I C'est convenu avea miss Crackett. Mme Nozal et M. Vaudremont, qui regardaient avec attendrissement ces deux jolies têtes si près l'une de l'autre, semblaient penser : — Quel joli couple ils feront plus tard l Douze ans se sent écoulés. Quoique bien jeune encore, puisqu'il n'a que vingt-trois ans, Gilbert Noial vient d'épouser Mlle Suzanne Vaudremont. Ils ont acheté à Maisons-Lalitte, pour y passer leurs étés, une charmante propriété qu'ils ont ap- pelée « Villa Roquamour », en souvenir de leur première rencontre. Fidèle à s a vocation, Gilbert a travaillé la pein- ture, non comme uu smateur, mais en artiste véritable. A la dernière Exposition, un fort joli paysage, une Vue de Champigny, signée « G. Nozal », a été fort remarquée. 11 est même probable qu'une des médailles du Salon sera prochainement décer* née à l'ancien pensionnaire des Enfants-Assistés* FIN WILLIAM BISNACH.

Upload: others

Post on 19-Jan-2021

3 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: MARCHES A TERME - Bn-R · 2011. 1. 21. · mais particalierement à M. Servranx qui a chanté avec beaucoup d'Ame : Nuit d'Olivier Cromwell et la Pécheresse. La leçon de musique

Mine* Querette (ColetU>) et Lemay (Henriette) t u u . n i bien d a n s l eur emplo i .

En passant , n o u s croyons bon de faire remarquer, que ces m a t i n é e s , très bonnes pour des é l èves de s cours supér i eurs , nous semblent un peu déplacées quand e l l e s s 'adressent aux é lèves des écoles p r i m a i ­r e s , la p lupart trop jaunes pour sais ir et comprendre l e s finesses e t l e s beautés de s t y l e de n o s a u t e u r s c l a s s i q u e s . R A O U L .

D i m a n c h e à sept heures . l'Association amicale d e s anc iens élève» de l'école communale de la rue D . c r ê m e , dirigée par M. Harqz . a donné nn concert d a n s une sa l le de la rue de L a n n o y .

Un grand nombre de personnes ava ient répondu à l'appel du comité organisateur et c'est devant u n e très jolie sa l l e que se sont fait entendre l e s art i s tes et amateurs qui prêtaient leur concours à la s o i r é e .

Les applaudissements sont a l lés à tous l e s acteurs m a i s part ical ierement à M. Servranx q u i a chanté avec beaucoup d'Ame : Nuit d'Olivier Cromwell et la Pécheresse. La leçon de musique a a u s s i é té applaudie . En s o m m e so i rée t rès agréable et fort bien réuss ie . RA.OUL.

L ' O r p h é o n • L a C i g a l e » , offrait hier so ir , en son local. Au blanc four, rue de L a n n o y , un concert à s e s m e m b r e s hoi .orturts .

C'est devant un n o m b r e u x publ ic que l'Union musical*-hannenie de L a n n o y . qui prêtait son con­cours , a o u v e r t l a goirée par un Allegro militaire, pres t ement en levé , a ins i qu'une Marche tromphale et un Boléro.

N o u s ne fa i sons que rendre just ice A l'Union mu­sicale e t i son chef dévoué . M. Mat non, en d isant , qu'e l le a e x é c u t é ces différentes paRes avec un éner­g ique entrain et un e n s e m b l e pariait , qu i ont p r o v o ­qué des a p p l a u d i s s e m e n t s u n a n i m e s .

L a Cigale, de fondation récente, a prouvé qu'elle

§pssédai t de bons é l é m e n t s et qu'el le était capable e marcher de pair arec s e s a inees; el le a chanté à

ravir Karcarole e t Voici Vaurcre des Sa int i s . L e s nuances m u s i c a l e s é ta ient fort bien observées , et l'exécution irréprochable .

Une nuit a Venise fait toujours p la i s ir , sur tout lorsque ce d a o e»t interprété par des chanteurs te ls que MM. P r e u x e t Leclercq. Auss i , des a p p l a u d i s s e ­m e n t s u n a n i m e s ont prouvé qu'i ls é ta ient appréciés a l eur j u s t e va leur . M . D e m a y est un charmant ténor , il a rendu avec une grande e x p r e s s i o n , une romance s e n t i m e n t a l e . l'Hiver. M . Bai l l eu l e s t u n e basse pariaite , il u chanté une romance , le Char­treux.

M . Barbier a interprété irréprochablement Sous les) H< imbous.

U n e S a y n e t t e or ig inale . Les Amoureux de Jean­nette, j o u é e avec beaucoup de goût par M M . H . e t c . Leclercq. « o b t e n u un grand succès .

M. A .Preux est un comique qui divert i t facilement; il a détai l lé a v e c une verve é tourdi s sante , d i l lérentes ebautbon net tes te l l es que : J'fais loi et Ferdinand, innt iU 4 e dire qu'il a recueill i des a p p l a u d i s s e m e n t s iiuamtOM. L e p iano étai t t enu par M. S in ioens , qui s'en e s t t iré tout A s o n h o n n e u r . X . . .

trag iques ou comiques , qu'on nn peut al ler vo ir ail­l eu rs qu'en payant s a place au théâtre . Tout ce la a g r é m e n t é de m u s i q u e , de fanfares j o y e u s e s , et aug­menté de s bazars et »béâtres forains qui , à cette occasion, v i e n n e n t s'établir ce jour-là sur l e s p laces pub l iques .

Le cortège s e met en marche A midi , et la foule qu i , de t o u t e s l e s c o m m u n e s v o i s i n e s (nous a v i o n s , 1 an dernier , d e s amateurs , e t des p lus h u p p é s de BethuneJ, la foule qui , chaque année afflue de toutes par t s chez n o u s pour se récréer à ce spectacle tou­j o u r s n o u v e a u , n o u s e s t un sûr garant que l e s fonda­teurs et l e s cont inuateurs de cette fête populaire et phi lanthropique ont eu l a une idée i n g é n i e u s e , et méri tent la reconnaissance de nos popula t ions .

L ' a s s a s s i n a t d ' H o r m e c o u r t . — On n'a p a s oublié que le 1er septembre desnier , jour de l 'ouver­ture de la c h a s s e , un crime fut c o m m i s dans le bois de la Terr iers , sur le territoire d'Hormecourt .

D e u x g e n d a r m e s de la brigade d u Catelet ava i t aperçu un braconnier à l'affût. Tandis que l'un cô­toya i t le bois , son camarade, le s ieur Bertrand, s e dirigeait droit s u r le chasseur .mai s bieatôt le cri de : A u secours! s e faisait en tendre , pu i s la détonat ion d'un fusil , p u i s . . . un s i lence de mort . A cause de l'obscurité qui régnai t encore d a n s l e bois à quatre heures d u mat in , le gendarme ne fut retrouve que q u e l q u e s h e u r e s après le crime. Quel était l 'assas­s in? On le chercha l ong temps inut i l ement . Enfin, au m o i s de décembre dernier, s u r u n e dénonciat ion , le parquet de Cambrai fut informé qu'un braconnier de fa Terr iers , un s ieur D u p u i s . fa isant s e s v i n g t - h u i t j o u r s à Cambrai , était vér i tablement l 'assass in de Bertrand.

D u p u i s lu t arrêté immédiatement , m a i s dans tous s e s interrqgatoires , comme dans toutes l e s e n q u ê t e s , il protesta de son innocence . Le parquet avait de s quas i -preuves : il ne relâcha pas D u p u i s . et , p o u r s u i ­vant 1M is truct ion. il parv int A forcer l e coupable à faire d es a v e u x . C'est vendredi s e u l e m e n t que le bra ­connier a confessé son «rime. M m e Bertrand, la v e u v e d u gendarme, était présente, . D u p a i s , pour at ténuer son forfait raconte que j a m a i s il n'avait eu l ' intention de tuer le gendarme. Ce serai t ce dernier qui serai t cnuse de sa mort ; U aurait sa i s i i m p r u d e m m e n t l e fusi l du braconnier par le canon et le coup sera i t parti invo lon ta i rement . L' instruct ion, c o m m e on le voit , v a entrer dans une nouve l l e p h a s e .

L, M, rue de la (rare. Reubatx. D u 80 m a r s au 6 avr i l , Afrique et Asie. — 60 cent imes .

V a b a m o i o n u e s . — V o i c i l e résu l ta t de l ' é l ec t ion a u c o n s e i l g é n é r a l qui a e u l i e u d i m a n c h e d a n s l e c a n t o n d e V a l e n c i e n n e s - N o r d :

t m e r i t s , 8 . 3 4 5 ; v o t a n t s , 5 12». — M M . D e ­n i s e , o p p o r t . , 3 , 0 1 8 v. é l u ; D e b i e v e , rad ica l , 2 , 0 2 8 v .

11 s 'ag i t d e r e m p l a c e r M . de Carpent ier , b o u l a n -g i a u , d é c é d é .

C a r n i e r e . — U n e é l e c t i o n au Conse i l g é n é r a l a js jMsa B a i sasssm iihn d a n s l e c a n t o n de Carniè -

r a a , A ' o i c i l e r é s u l t a t : Inscr i t s . 8187 ; v o t a n t s 6 , 6 6 4 ; r DaJaenh m a i r e d e Quivy, 3 , 3 5 9 v o i x , &u;i M. D e r i a u x , i n d . 3 , 2 » .

L a g a r n i s o n d e M a u b e u g e . — D'une lettre adres­sée par M. Max ime Lecomte A la municipal i té de M a u b e u g e , i l résut te que la q u e s t ' o u du départ du 145e régiment d'infanterie es t c lose ; M. de F r e y -c i « e ' a promis à l 'honorable député de l a 2c cir-eotiseription «TAvesnes q u e l e 145e resterait à M a u ­b e u g e .

TJn enjacer t à D o u a i . — « L a J e a n n e - d ' A r c d e M. L e n e p v e u . — t'n superbe concert a e u l ieu sa­medi so ir , d a n s l a grande sa l le de la mair ie de Douai a u bénéfice de M m e v e u v e Détra in , dont la mari a été professeur A l 'Ecole nat ionale de m u s i q u e et m e m ­bres de d iverses Sociétés mus ica le s .

L e programme comportait l 'audition de la Jeanne dnirc de'MVCharles Lenepveu et que l 'auteur était venu dir iger l o i - m e s s e , u .•

L a sa l le était abso lument comble , et toutes l es notabi l i tés d o u a i s i e n n e s s 'y éta ient donné rendez-v o u s .

L'exécut ion de l 'œuvre de M. L e n e p v e u , qui c o n ­duisa i t l 'orchestre, a été supér i eure . N o u s c i terons e a première l igne parmi les interprètes , Mmes Bil-baut -Vauche le t et LyVen , de Par i s : Gante lme et I>e-be t tre . d e D o u a i ; e t M M . Searamberg , P e t i t , D e l e -hay e, etc A v e c l e s encours, on comptait 2t>0 exéen-

E n s o m m e , cet te so lenni té art is t ique a ete magni ­fique' et a e u u n «succès c o m p l e t .

L » é e v n f c è r e t e a a p e t e s u r n o s c o t e s . — La > tempête qui a sév i sur nos côtes dernièrement a causé de grands r a v a g e s sur p lus i eurs points du lit­téral et en part icul ier A Sangarte et A W i s s n n t .

A Sangat te , la digue n i pierres a fortement souf­fert, e t Ma ponts et c h a u s s é e s ont dû y faire d'im­por tantes réparat ions .

A W i s s a n t , l a mer a détruit s ix A sept m è t r e s de dunes s u r une longueur de d e u x k i lomètres , e'uslr à-dire depuis la baie de W i s s a n t jusqu'à Saint-Pol ,

Sîtit villaffé s u r le bord de la côte au bord d u cap lanc-Nez. Cet empié tement de la mer a m i s à uecouvert p lu ­

s i e u r s ves t iges de m a i s o n s sryant formé l 'ancienne vi l le de W i s s a n t au nord de l 'agglomération ac­tue l le . „ . ,

Cette catastrophe, dit-on, permettra a nos géolo­g u e s et archéologues de tirer des déduct ions nouve l l e s sur l 'histoire de ces rég ions anc iennes .

N o u s pourrons s a n s doute être fixés sur l'origine de l a forêt sous-marine que l'on remarque à marée basse sur l&plage de W i s s a n t . et savoir si la posi t ion actuel le provient d'un affaissement d u sol ou d"èbou-l e m e n t s sneeese i fs d a n s l e genre de celui qui s'est produ i t l ors de la dernière tempête .

M e r r U V a . — L a fête h i s tor ique revient chaque année avec l e pr intemps ( tou jours l e hindi de PArjnes^, cette fête vra iment popula ire , «hère aux enfants pe­tite et grands , — ne somnnes-nous pas un peu. m ê m e l e s v i eux , de grands enfants t — et s i chère aux pau­vres surtout , a qui le produit de la quête est réservé .

L i s e z notre p r o g r a m m e affiché partout; et , s i v o u s avez vu la cortège , a n n u e l a u s s i , d u comte de la Mi-Oarême e .Haa*brouck, n e craignez pas de décept ion, a n contraire , en v e n a n t ass i s ter au défile splendide de n o U a . c o i Th ierry U I , entouré des s e i g n e u r s de s o u f i l a i s . d'Isabelle de Por tuga l , duchesse de B o u r f i j n e e t dé s d a m e s qu i l 'accompagnent , de V a n n a s , de Turerme. des m o u s q u e t a i r e s gr is de L o u i s X I I L du char de Saint -Nico las et d u char de ChariteToùVcm reçoit vo tre modwste obole ou votre aumône p lus large p o u r les pauvres! Accourez tous autour de ce char v r a i m e n t populaire de St -Antome o ù l e d iable e a p e r s o n n e travaille en publ ic sur le dos du pauvre sa int , et enfin ( s a n s parler de bien d'autres su je t s d'attraction) l e fameux théâtre des sserve i l l e s , e u v o u s verrez .grat is d e s représenta t ions

E l e c t i o n a u c o n s e i l d ' a r r o n d i s s e m e n t d a n s l e c a n t o n d ' A r d r e s . — M . C o l i n , o p p o r t . 1 ,708 é l u ; M . D e l a t t r e , c o n s e r v a t e u r , 0 0 5 .

ni —

U n e e m p o i s o n n e u s e â V e r v i e r s . — On vient d'arrêter A Verviers s o u s l ' inculpation de tentat ive d'empowoiMiesaentla n o m m é e H é l è n e Closset âgée de 17 ans , s ervante chez l e s è p e u x Borboux .

Cette j e u n e fille, sur les ins t igat ions de son amant , ava l t t en té d 'empoisoaer s e s ma î t re s pour se venger des répr imandes qu'el le receva i t .

H é l è n e C l o s s e t a fait des a v e u x comple t s , q u a n t à l'état de s a n t é d e s e s p a t r o n s , i l est sa t i s fa i sant .

I n c e n d i e d ' u n e f e r m e A N e u v e - E g l i s e . — L e s cendres de la ferme incendiée à P loegs teer t ne sont pas encore froides , q ue déjà n o u s a v o n s A s ignaler un n o u v e a u s in is tre dans le vo i s inage .

Samedi , vers u n e heure et d e m i e , deux ouvr ier s qui battaient du blé dans l a grange de M. Care t . cu l -t ivateur à N e u v e - E g l i s e (Belg ique) , entre le Sceau et le centre du v i l lage , aperçurent tout à coup d e s flammes sortir des bâ t iments de l a ferme.

U s eurent à pe ine le t e m p s de se sauver et de jeter l e cri d'alarme, que tout était en feu.

L e brasier était effrayant à voir . Bientôt l e s bâti­m e n t s s'effondrèrent s a n s qu'on eût le t emps de sau­ver neuf v a c h e s , d"tix t ru ie s et s ix j e u n e s pores .

Le garde-champêtre et un certain nombre d'habi­tants de la c o m m u n e , s'étarft rendus sur l e s l i eux , purent s a u v e r q u e l q u e s in s t ruments aratoires et ce t u t t o u t .

Parmi les p e r s o n n e s qui se sont le p lus d é v o u é e s , on cite M. Bae lde qui a pénétré dans la m a i s o n a lors que tout était en feu.

L e s pompiers de la Crèche et ceux de N e u v e - E g l i s e sont éga lement s e c o u r u s , m a i s i l était trop tard ; ni bât iments , ni mooi l i er , rien n'a p u être s a u v é ; tout est d e v e n u la proie d e s flammes.

L e s per tes s 'é lèvent a p p r o x i m a t i v e m e n t A 26,000 francs; e l les sont couvertes par une a s s u r a n c e .

B r u x e l l e s . — L.'Indépendance',belge annonce que l 'égiise d'Apeldorn, qui fait partie du domaine du roi de H o l l a n d e , est en f e u . On « r a i n t p o u r le château .

L e c a p i t a i n e J o u b e r t . — Le Courrier de l'Es­caut raconte qu'un mis s ionna ire be lge , de N . - D . d'Afrique, procureur des m i s s i o n s d u cardinal Lavi-

Serie, le 1t. P . Stuer . revenant du Congo, lu i a donné es n o u v e l l e s d u capita ine Joubert , un de nos conci-

toyens .para i t - i l .qu i ,après avo ir été z o u a v e pontifical , est al lé fonder u n e chrét ienté sur l e s r ives d u Tan-gan ik a ,

» Cette chrét ienté , a b s o l u m e n t prospère , es t aujourd'hui , dit u n e autre feui l le belge, en état de rés i s ter aux a s s a u t s des Arabes . C'est une commu­nauté catho l ique en m ê m e t e m p s qu'un pos te mil i ­ta ire , car Joubert a fait de s e s no irs de s so ldat s qui n'ont pas froid aux y e u x et qui s on t groupés autour de leur ins tructeur comme des enfants autour de leur père .

Par. s o n mariage avec une princesse indigène c o n ­vert ie au catho l i c i sme , le capitaine Joubert a acquis u n e très grande autor i té d i n s ces rég ions , et s a vo­lonté y fait loi , p o u r l e p lus grand bien de la rel igion et de la c iv i l i sat ion .

U v a que lque t e m p s Joubert , qui était de nat iona­lité française , écrivit au roi Léopo ld I I . Après lui avoir exposé la s i tuat ion qu'il ava i t dans le p a y s , Jouber t offrait s e s services a u s o u v e r a i n d u Congo , demandant à être reconnu c o m m e sujet d u n o u v e l Klat. et réc lamant l 'honneur d u protéger , au nom de Léopold II , l es rég ions du Haut -Congo a v o i s i n a n t le lac Tanganiké . Le roi accéda très vo lont iers A ce d é s i r . »

ETAT-CIVIL. — ROUBAIX. — Déclarations de naissan­ces du HO mars. — Marie lleconinck. rue Arcliimède, 39. — Germaine VandeKejucbte, rue de l'Industrie, 96. — Louis Carrez, rue de la Paix. lui. - Théodore Cofpyn, rue des Anges, 98. — Séraphin Durcirent, rue do la Conférence, cour Platel, 5. — Jules Lobry, m u Grétry, 20. — Albert Cornelis, rue de La'ooide, maison Dufermont. — Emile H u v r e l . r u e A r c h i m è d e .

Publications 4e mariages. — Paul Brédart, 30 ans. am' ployé de commerce, rue Saint-Jean, 140. et Matnilde I>ae-sonville, 2C ans, sans profession, rue Inkermann, 42. — Jean-François Zwiefel, 6'ians, comptable, rue Daubenton, 42, et Marie-Louise Ileboosère, 4tf ans, sans profession, roc Solférino. —Léopold Trcnchant, 45 anz, représentant de commerce, à Lille, et Clémence Tessé, Ht ans, a Lil le .— l lmri Watteau, 28 ans. ourduueur, à Wattrelos, et Blanche Debosker, 21 ans, bobineuse, nie de la Redoute, cour Du­pont, 5. — Charles Duterme, 20 ans, teiHturier, boulevard de Paris, 101, et Eugénie Nivesse, U2 ans, soigneuse, rue Watt, cour Six, 46. — Moïse Petitberghieo, 30 ans, tiase-serand, rue de Mous, 21, et Marie Carbon, 20' ans, visiteuse, rue Turgot, cour Vandamme, 2. — Emile Carton, 22 ans, apprieur, rue Beanrewaer, Ti, et Pauline Ytrniers, 21 ans, d'abjeuse, rue de'Ma-Campagne, 111. — Joseh Leblanc, 20 ans, employé de commerce, rue Saint-Joseph, 7, et Julie Buhl. S3 ans, sans profession, rue Saint-Jean, 144._ — Hec­tor Burette. 20 ans, ingénieur, à Raisme, et Louisa Mail­lot, 21 ans, sans profesion, à Raisme. — Pierre Uammaert, 81 an», épicier, rne du Collège, et Léontine Declereq. 29 ans t iilleuse, ru» des Charpentiers, 24, — Alphonse Verdonck, 41 ans, rattaceenr. à Rooï»\fx, et Hélène Verwaerde, 27 ans bobineuse, à Wattrelos — Alphonse Démesure, 28 ans, rat-taeheur, rue de Lille, cour Karvacque. 13, et Léonle Hoore-man, 24 ans, rmttacheuse, rue de Lille, impasse «les Arts, )S. — Alphonse L c m u i , 42 aas, cocher, rue de Mouveaux, 2, et Albartine Duplat,.»» ans, visiteuse, rue de Croix, 18. — Constantin Callens, ouvrier de fabriqu». à Lendeledo. Belgique, et Marie Vnnbelle, servante à Boubaix. — Cari

Sieirriest, ecuyer. à Montpellier, ei Annette Secchi, écuyere. à Roubaix. — Lonis Steenhaute, 33 ans, tisserand, rue Thécle, 3, et Marie Dejaus. 38 ans. peigneuse. rue Thecle, 3. — Arthur Bonté, monteur de Jacquart, à Moubaix, et Vir­ginie Duquesne, sans profession, a Arc-Ainières.

Julien Osson, 28 ans, ourdisseur, à Roubaix, et Engénie Wattel, 31 ans, journalière, à Croix. — Julien Duforest, 22 ans, cordonnier, rue de la Conférence, cour Platel, et Clé­mence Pauchant, X4 ans, tisserande, rue Fourcroy, 29. — Auguste Patou. 20 ans, chauffeur, à Roubaix, et Marie Le­clercq, 19 ans, rattacheuse, A Tourcoing. — Joseph Del-tète, 27 ans, boulanger, rue de Blanchemaille, 76, et Anna Cau, 28 ans, modiste, rue des Arts, 00. - Henri Vankovon-berghe, 24 ans, rattacheur, rue de Fulton, 7, et Eugénie Uyttendaele, 24 ans, bambroebeuse, rue de Fulton, 8. — Charles Colp&ert. 26 an°, liseur de dessins, rue d'Isly, et Marie Everaert, 27 ans, piqurière, rue des Longues-Haies,3. - Emile Chombart, 27 ans, gérant, à Lille,et Rlé>iaPayen, 26 ans, commerçante, à Roubaix. — Cyrille Libbrecht, 25 ans, tisserand, rue des Longues-Haies, 60, et Eugénie De-jaegher,24 ans, tisserande, rue des Longues-Haies, 90. — Amicet Warembourg, 20 ans, ourdisseur, rue Saint-Eleu-thèru, 29, et Maria Léman, 20 ans, piqurière, ruede Jem-mappes, 24, et Arthur Bouduin, 22 ans, trieur, rue ûVs Longues-Haies, 177, et Marie Dewaegho, 25 ans, bobineuse, rue Christophe-Colomb, cour Huilier, 30. — Albéric Ha-venne, 42 ans, cordonnier, rue de la Paix, 63, et Céline Merlin, 33 ans, dévideuse, rue de l'Hommelet, cour Mira­beau. 0. — Jean-Baptiste Decottignies, 25 ans, appréteur, nie Charlomagne, maison Larose, et Elisa Lorez, 22 ans, soigneuse, rue de Barbieux, cour Grimonprez, 14. — GeorgesMarael,S9 ans, avocat, âWormouth, et Marguerite Réquillart, 22 ans, sans profession, à Roubaix.— Henri Versohueren, 31 ans, domestique, .rue Cugnot, 60, et Adèle Tinchon, 'Si ans, peignense, rue des Vélocipèdes, 44. — Charles Duponchel. 39 ans, tisserand, à Leexs, et Lidie Gossart, 45 ans, ménagère rue de Lannoy, 256. — Octave Wandel8t, 29 ans, tisserand, rue de la Poteunerle, 23, et Odille Mortier, 83 ans, soigneuse, rue de Bouvines, oonr Foutier, 23. — Joseph Lanckmans, 22 ans, fileur, rue de la Vigne, et Charlotte Witteroos, 19 ans, soigneuse, rue du Fort. — Louis Carton, 44 ans, tisserand, rue des réeollets, cour Dhont, 4, et Philomène DeByck,48ans. bambrocheuse, rue des Récollete, cour Dhont. — Joseph Dedack, 28 ans, tisserand, rue de la Balance, cour Sénépart et Marie Rom-bout, 23 ans soigneuse, rue de la Balance cour Sénépart. — Jean-Bapiste Mazurelie, 25 ans, garçon boulanger, rue Beaurewaert 28, et Clémence Caulier. 20 ans, journalière, rue d'Inkermann, 84. — Jean Vangéle, 45 ans, appréteur, rue de Tunis, 60, et Dorothée Htiysmans, 33 ans, seigneuso, rue de Tunis, 00. — Auguste Smirderen, menuisier, à Rou­baix, et Marie Fleurqum, servante, à Populles. — Edouard Vandeputte, 35 ans, carrossier, rue du Fontenoy, 86, et Clémentine Verbeke. 23 ans. peigneuse, rue de Tourcoing, cour St-Louis. — Cyrille Leuiarre, 27 ans, reutreur, rue u'Aluia, fort Frasez, 12. et Marie Douniaux, 30 au», soi­gneuse, rue de laChapeïle-Carrette, 42. — Jules Loosveldt, 30 ans, cordonnier,à Wattrelos, et Mélanie Mercq. 25 ans, repasseuse, rue Drouot, cour Bulteau, 30. - Cyr.lie Doom, domestique, a Roubaix, et Félicie Vandecasteele, servante, H Ghcluwe (Belgique).

Déclarations de décésdu 30 mars. —Joséphine Bricout, 81 ans, aux Petites-Sœurs. — Joseph Algoet, 0 mois, rue da Tourcoing, cour Saint-Pierre — Julia Boulanger. 3 mois, rne de l'Epeule, cour Saint-Joseph, 7. — Jean-Baptiste An-sart, 47 ans, angla rue Lannes et boulevard do Bcaui-e-paire. — Pierre Vallayes, 70 ans, rue Vaucanson, 43.

ROXCQ. — Déclarations de naissances du SO au 27 mars. — Germaine Velghe. sentier de Tourcoing. — Camille Meerseman. rue des Chals-Hnants. — Jules "Leveugle, sen­tier des Morts. — Palmyre Vanmeergaehhe, le Faubourg. — Heurt Vandamme, rue des Cbats-Huants. — Louis La-mareq. le Blanc-ïour. — Marie Daels, rue de la Latte. — Hippolyte Leioux, le Faubourg.

BOVSBECQVE. Déclarationsds naissancesdu Si au 99 mars. — Gustave Crop, à la Place. — Gabrielle Van-dermeersch, les Bois. — Jeanne PlaHtefève, rue de Roncq.— Célina Catry, le chemin des Vaches. —^Déclarations • de décès du Si au 29 mars. — Anna Catry, 42 ans * mois la Place.

LINUBLI.ES. — DeWaralionJde naissancesdu »0 a u SS mars. — Marie Guilbert, la Bassée. — Déclarations de décès du 20 au 28 mars. — Jules Bonduel, 47 ans, le Stem-berg.

HALLUI.V. — Déclarations de naissances du il au SS mars. - Henri Vancoiliie. Coloras. — Arthur Viane, rue Saint-Pierre. — Géry Chombeau, Mont. — Elodie Côrdy,

Flace Sébastopo!. —Prosper Vnndenbussche, rue delaPaix. da Eeckout, rue de la Procession. — Philomène Autruke,

rue Saint-Hilaire. — Clémentine Deltou, Chemin du Gra­vier. — René Debeuf, Mont. — Jules Drou^rt, Mont. — Henri Dhooge, rue de la Pannerie. — Rachel Vanzèle, au Colbras. —Déclarations As décésdu Si au S8mars. — Jean-Baptiste Wille. 00 ans, au Colbras. — Marie Sonneville, 04 ans, rue des Ecoles. — Zulma Schout, 1 an li2, rue de la Panntrie. — Maurice Volckaert, 5 mois, au Bourg.

MEyiy.- Déclarations de naissances du SI auSS mars. — Gustave Claus. rue de l'Esplanade. —Marie Fracyman, rue de la Prairie. — Emma Vanparys, rue de Beusbecque. — Joseph Dessein, Porte de Bruges. — Léootine Verbrug-ghe. Porte de Bruges. — Victorino Sabbe, rue Royale. — Publications de mariages. — Ferdinand Vanshersbilck, mouleur. 23 ans, et Clémence Vermersch,journalière, 22 ans. — Alphonse Huyphe, peintre. 20 ans, et Elodie Rille, couturière, 27 ans — Charles Vandorpo, marchand de lin, 37 ans, et Victorine Duyvejouck,ménagère, 21 ans. — Henri Wrhaeghe, tisserand, 24 ans, et Augusta Vanmarle, jour­nalière, 20 ans — Victor Dassonville, chaisiei, 24 ans, et Hélène Roose, ménagère, 19 ans. — Camille Mahieu chape­lier, 24 ans, et Mathilde Monteyne, ménagère, 23 ans. -Charles Cornette, tisserand, 22 ans, et Marie Tanghe, jour­nalière, 22 ans. — Henri Dechaene, chaisier, 26 ans, et Pau­line Subts, journalière, 20 ans. —Joseph Malfait, marchand de chiffons, 32 ans, et Marie Deleu, ménagère, 28 ans. — Déclarations de décès du SI au SU mars. — Prudent Dewa-chter, 89 ans, ouvrier agricole. Porte de Bruges. — Pélagie Vangencigen. 08 ans, ménagère, rue de Bruges. —Séraphine Vandenberghe, 84 ans,sans profession, Grand'Place. —Henri Pottillius, 5 mois, ruede Courtrai. —Gilbert Vaiiderhaeghe, 23 jours, rue du Moulin. — Emile Dupont, cabaretière, 55 ans, rue de Courtrai. - Jean Monteyne, 64 ans, marchand, Porte de Bruhes. —Idonie Degryse, 81 ans, sans profession, rue de Bruges. — Gabriel Desplanque, 2 ans. Porte do Bruges. — Pauline Verraes, 68 ans, rentière, rue de l'Espla­nade.

CONVOIS F1EBRES 4 0WT> Les amis et connaissances de la famille de M. CATTE-

LIN, curé du Très-Saint-Rédempteur, qui, par oubli, n'auraient pas reçu de lettre de tvre-part du dôcîjs de Mademoiselle Marie-Angélique CATTELIN, sa sœur, décé­dée A Reubarx, le 26 mars 1890, dans sa 74« année, adminis­trée du Sacrement de l'Extrême-Onc+ion, sont priés de considérer le présent avis comme en tenant Ueu et d« bien vouloir assister à la Messe da Convoi, qui sera eHéssél le lundi 31 courant, à 9 heures, aux Vigiles, qui seront chaulées le même jour, à 5 heures, et aux Convoi et Service Solennels, qui auront lien le mardi 1" avril, a 10 taures, en î'é(*rise du Très-Saint-Rédempteur, à Roubaix. L'assemblée au presbytère.

Les amis et connaissantes de la famille WATTEL-ROUSSfEL qui, par oubli, n'auraient pas reçu de lettre de faire-part au décès de Dame Juie-Joseph BAJECX. veuve de Monsieur Pierre-Antoine WATTEL, décédée A Roubaix, le 84 mars 1890, dans sa quatre-vingt-huitième année, administrée des Sacrements de notre mère la Sainte-Eglise, sont priés de considérer le présent avis comme en tenant lieu et de bien vouloir assister à la Messe do Convoi qui sera célébrée le mardi l«ravnl, à 9 heures, aux Vigiles qui seront chantées le même jour à 5 heures, et aux Convoi et Service Solennels, qui auront Ueu le mercredi 'À audit mois, A10 heures, en l'église Notre-Dame, à Roubaix. — L'assem­blée à la maison mortuaire, rue de la Fosse-aux-Chènes,ô7.

Les amis et connaissances de la famille J. SEYNAVE-tE qui.

faire-part du décès déoédé A Roubaix, le 31 mars 189-), à l'à^e de 9 ans et-2 mois, administré du Saereueut de l'Extrême-Onction. sont

Sries de considérer le présent avis comme eu tenant Usa et e bien vouloir assister aux Convoi et Salut solennels, qui

auront lieu le mercredi 2 avril, à & heures, en l'église Notre-Dame, à Roubaix. — L'assemblée à la maison mor­tuaire, rue Nain, 42.

Les amie et connaissantes de la famille DHAENENS-JANSEN qui, par oubli, n'auraient pas reçu de lettre de faire-part du décès de Dame Thérèse JANSEN, déoédée a Rou­baix, le 30 mars 1890, dans sa cinquante-huitième année, administrée des Sacrements de notre mère la Sainte-Eglise, sont priés de considérer le présent avis comme en tenant lieu et de bien vouloir assister aux Convoi et Salut Solennels, qui auront lien le mardi l«r avril, A 4 heures, en l'église Notre-Dame, à Roubaix. — L'assemblée A la

mortuaire, rue d'Aroole, 18.

tenant lieu.

Un Chit solennel anniversaire sera célébré au Maître-Autel de l'église du Sacré-Cour, A Boubaix, le mardi 1" avril 1890, a 10 heures l f l , pour le repos de l'àme de Dame Louise-Léonie-Marie MEILLASSOUX, épouse de ht. Etienne MOTTE, décédee à Roubaix, le 1" avril 1889, dans sa 28« année, administrée des Sacrements de notre mère la Sainte-Eglise. — Les personnes qui, par oubli, n'auraient pas reçu de lettre de faire-part, sont priées de considérer le présent avis coi

L a S M r a a c r l p t l o n F a i d h e r b e — Comité Xoubaisien.—Voici l e s 1 0 8 e . l 0 9 e , U 0 « , U 1 « , 112", 113«, 114», 115», 116e e t l l 7 e l i s t e s :

108* liste. — Associat ion amicale des anc iens é l èves de l 'Ecole de la rue du Bo i s , 15 fr. 70. Société les anciens militaires. — Vandehrouck, V a n h a u , Y a n l a e t h e m , Standaert chacun 1 fr. S i m o e n s 0,25. Gossart , Sturbaut , S ieters , chacun 0,50. Vanders -chelden 0,50. Vanlue them 0.10. G o s s u s 0,20. V a n d e n -broecke. Jeannet te . Vandenbrouck, chacun 0,50. Sui te A la feuil le n°88 . Cercle d u D a u p h i n A. B a y a r t r u e d e l ' Industr ie , 15, un a n o n y m e , chacun 1 f r . — Total 23 fr. 95. — Lis tes précédentes 10,038 fr. 49. - -Total général 10,062 fr. 44.

i09e liste. —Soc ié t é des anc iens mi l i ta ires déco­rés et m é d a i l l é s . — W a t t e l . prés ident , 1 fr. Vai l ­lant , L é e n Verage, chacun 0,50. Decot t ign ies , P e n -nel , chacun 0,30. Emi lv D n m o n t , 0 ,25. Jean-Bapt i s te Verte l in , J o s e p h Vandebe l . chacun 0,50. D u f a y e , Descombe , chacun 0 ,25. Coubeaux, 0.50. J o s e p h Bé-cart, 0 .25. D e s r e u m a u x , 0,20. A n o n y m e 0,10. N a p o ­léon S a h a y e , Alfred Boone , 0 ,20. De lcambre , Dujar-din, chacun 0.50. Mer iaux , 0 ,30. P h i ' é m o n E y a m e s , 0,25. L o u i s Gatier, A n o n y m e , chacun 0.10. L o u s Gri­monprez . 0 ,50. J . - B . Deul ier , 0,10. J e a n P r o u v o s t , 0 ,20 .

Auguste Desroussaaux . 0,10. L é o n D e s r e u m a u x , 0,50. Agathon BouUlet . Harinckouck, chacun 0,25. J e a n - B a p t i s t e J o a v i l l e , 0,50. D e n i s N u t t e , fXîO. Jean Deborgher , Augus t in L e m a i r e , chacun 1 fr. Henr i Gadenne , 0.50. Total 12.50. L i s t e s précédentes . 10 .062 .44 . Total généra l 10.074,90.

HO" liste.— Fanfare Les Amis-Réunis.—In-ghwlbrecht, 2,00. Ed . D e w e r , Ch. D e w e r , chacun 0,50. Ju le s D e s u r m o n t . 2,00. J o c h m a n s , 0,25. A. Laurent , 1.00. Vaurainlonck, P . Dereux , chacun 0,30. L a u r e n t h ls , 0.20.

E t a b l i s s e m e n t Deschepper et B a u d u i n , te intur iers . — Alfred Bauduin , En Deschepper , chacun 5 fr. V . Deschepper , 1 fr: Mil lescanips , A. Kischl in, chacun 0,20; J u l e s Lecoutre . 1 fr . D e k e y s e r , G. Cornu, G. Verhaegen , chacun 0,20. Ju l ien Marissa l , 0 ,50. Tota l 20 fr. 55 . — L i s t e s précédentes , 10,074 fr. 99. — To tal général 10.095 L 5 4 .

111e liste.— E t a b l i s s e m e n t Ch. W i l f a r t . — Ch. C. Wil fart , ch ineur , 2 ,00. R. V r a m m a u t , employé ,1 .00 . L . W a r l o p , e m p l o y é , 0 .25. J . -B . P a u , 0.25. Paul Martin, e m p l o y é , 0,10. Paul Clarebout, e m p y é , 5,10. La chambre syndica le des ouvr iers rentreurs de Rou­baix a y a n t son s iège au Maréchal de Coyghem. Grande-Rue, ÔO.P0, — Total général , 53,70. — Listes précédente», HKJ95.51,— Total généra l , 10l49,24.

112'liste — A s s o c i a t i o n amicale des anc iens élè­v e s de l 'Institut Turgot . — Henri Spel , Léon Ger­main . Ernes t Déprès , Edmond W i l l e m , chacun 2 fr. A. Maniez , 1.00. Henr i Lecomte , 0,25. Moïse Broux , 0.25. J u l e s Guédin , Fé l ix Quimbetz , A. Andricanne , chacun 1,00. Brouil lard, 0 ,50. E u g è n e D é p r è s , 1,00. Samuel H u i s m a n , 0,50. J . Koning , 0,50. A. Deoom-ble. 0 ,25. Franz Buhl . 0,50. L o u i s De l imal , 0.30. Hubert Cresson, 0,50. Urbain Dane l , 0,50. Ad. Giot , 0 ,30. C. Cau. 0.25. G. Devr iendt , 0,50. Emi l e Gernez 1.90. — Total , 20,00. — L i s t e s précédentes , 10,149,24. — Total général , 10,169.24.

113e Liste. — E t a b l i s s e m e n t Martel frères. — Jules Martel . 1 0 . 0 0 . Jean Broquet , 0 ,10. E d m o n d Depar i s , 0,15. B e n j a m i n D n m e z , N o ë l W i l l i a m e , E m i l e Ozénie, Edouard B e r s o u x , H e n r i Larir ière , E u g è n e H u b e r t , J u l e s Depar i s , H e n r i Franck . Tri-phon Dedecker . Ado lphe H u b e r t , Magloire W i l l i a m e Jean Franck, L o u i s Ve l l equin , chacun 0.20, Franço i s R e n a r d y . J o s e p h Decobecq , E m i l e H e r c h u e z , Clov is D i v r y , Henri D r u e z , chacun 0,25. J u l e s V u y s t è k e , 0 .20. Hec tor Debe l , J o s e p h W o u t e r s , P i e r r e ' D e b e l , chacun 0 ,50. I v o V a n d e p u t t e , 1,000. A u g u s t e Martel 10,00, Total 26"90. — Li s t e s précédentes , 10,169, fr.24 — Total général 10,196 fr. I I .

114e liste. — Société d'armes La Redoutable. — Charles P iron . A .Vanackère . H e n r i Lorth io i s , I s idor F ierens , Ignace Minnacrt , Gus tave Malin. Ju le s Bail-l eux .Char les Sergent .Camil le Ver leys .Achi i l e Staedts-bader, Henr i Deke i ser , c h s c u n 0,25. Loui s D e b u s s -cher , 0,20. Augus t in V a n h o n s e m . 0.25. Laurent Du­bois . A u g u s t e Lar iv ière , c h . 0 , 1 5 . H e n r i Lepers .0 .50. E m i l e Deberge . W e s t e r l i n c k , ch. 0 25. J u l e s Se lo s se , 0.20. Total . 5 .20 . L i s précédentes , 10.196,14. — Total généra l , 10,201.34

115e liste. — Jean-Bapt i s te Calonne, 0 ,50. Albert

Bride, 0 ,15. Albert F r a n c h o m m t , R é m y Vermark , Théophi le Brune l . chacun 0.25. Adolphe D e r a c h m o i s , 0 .20. J u l e s Lecomble .0 .30 . Dés i ré Ba lo i s , 0 .50 . Henri Vandors lacr , 0,25. Angèle Vandors laer , 0 ,15. Zélie H a n t a n , 0,10. L o u i s Dubrunfant , Victor Lehembre , Henr i D u p o n t , Henri Caplette . chacun 0.25. Dés iré Delcroix . 0 ,50. Victor Det i t . 0 ,15. Alfred Bayart ,0 ,50. Total 5,05. L i s t e s précédentes , 10.201,34. — Total généra l , 10.206 fr. 39.

116' liste. — Société chorale la Lyre Roubai-sienne. — Pierre Créteur, 0,50. Griffon, 0 ,10. Coll in, 0,23. P e s q u i n s , 0,10. Inglebert , 0,80. S e y n a v e , 0,10. Tkindt, 0,25. Fonta ine . 0.25. Fonta ine , 0,25. Deprae-ter. 0 ,10. Delebarre . 0,25. Inglebert . 0,20. A n o n y m e , 0,25. Urba in Bonnet , Dés i ré Bouttev i l l e , A n o n y m e , chacun 0,10. J. Leblanc , 0.25. Ferdinand Wilbert , 0.10 J . - B . De l tê te , 0 ,15. Tiberghien . 0 ,10. Marche W i l i e m , 0,25. Total 4.60. L i s t e s précédentes , 10.206 f r a n c s 3 9 . Total général , 10,210 fr. 99 .

147e Liste. — Cercle horticole de Roubaix . — Don spécia l d u cercle hort icole , 2 5 . 0 0 D e m a y L o u i s , 5 .00 . T i l l i e r C . 1 .00. B o s s u t L o u i s , 3 . 0 0 . F . D a b u s , Pe­tit Hnr i , ch. 1 .00 . F a u v a r q u e F . , 2 . 0 0 . De lbergue L o u i s , D u p i r e L o u i s , Honoré A. . D e l p l a n q u e jean-Bapt i s te , ch, 1 .00 . Parquet A . , H é l i n A . B r o g n e z F , Bernard Emi le , B o s s u t Dés iré , Bayard , H e n s P . , L e -rouge E m i l e , ch . 0 . 5 0 . D e l h a y e L s u i s , 0 . 8 0 . Robert J o s e p h , 1 .00 . B o s s u t H e n r i , Sturbant H e n r i , D u ­m o u l i n A . , - c h . 0 .50 .

Franço i s D e s m e d t s , 0,10. Franço i s P r o u v o s t , 0 ,50. A u g u s t e Vandecrusse , 0,15. A. Toulet , L o u i s Tim-m e r m a u n , chacun 0 . 5 0 . C o n s p u a V a n r o m s , 0,20. D e s -ta iUeurs , p q s t a U l e u r s , D u p o n t , Vanerke , chacun 0,25. Dés i ré Morel , 0,50. — L i s t e s précédentes : 10,210.99, — Total général : 10.268 fr. 04. (A suivre.) mmsmtmwmÊmÊi^ti^ÊWÊmÊmÊ^ÊmtmmtimÊiÊM^Êtmmm

C a i s s e d ' E p a r g n e d e R o u l i a i x Séances des 29 et 30 mars i890

VERSEMENTS : i Samedi 06 déposants 11 nouveaux 17,939

Lannoy Croix Wattrelos

Lannoy Croix Wattrelos

Dimanche 164 24

2<i

21

REMBOURSEMENTS : li 48 rembonr. eflV

81,311 4,320 : *,4a6 : 5.892 i

Sl^SS 85 29.112 00

8.2'!7 73 8,182 18 1.3J5 . .

03,180 41 de aars sont suivies

Totaux Los opérations du

Roubaix, par MM. Ernest RéqaiUart et F . Ernoult-Taflit directeurs; MM. Louis Gautier et TrufTaut-YVatine, direc­teurs-adjoints; à Le.nnoy, par M. Victor Bettremieux; à Croix, par MM. Henri Sêgard et Lepers-Seloesc; à Wattre­los, par MM. Henri Polkt et Louis Delcroix.

Ordre du service. — La caisse est ouverte pour recevoir les dépôts, ainsi que les demandes de remboursements les dimanches de 9 heures à il heures, les samedis, de 9 /teu-res à tQheuree i]4, (salle de la Justise-de-Paix). Les rem­boursements ont lieu dans la même salle, les dimanches, à / / heures t/2, les samedis, A 10 heures tji, 8 jours après la demande. Le Caissier. Fatàoirr.

AVIS IMPORTANT.— Toat livret de la Caisse d'Ejiargse de Roubaix peut être présenté indifféremment soit à la Caisse Centrale, soit à l'une ou l'antre des succursales de Lannoy, Croix et Wattrelos.

Il n'y aura pas de séance le dimanche 6 avril, à cause de la téta da Pâques. ^ ^ ^ ^

CAPS ULES GUYOT. — Deux ou trois capsules Gityot, à chaque repas, guérissent ou soulagent en peu de jours les rhumes négligés,^ bronchites chroniques, le catarrhe, Vasthme, la phthisie. — Capsulés Guyot véritables, 2 fr. 50 le flacon.— Maison L. Frère, 19, rue Jacob, Paris, et toutes pharmaciens. 2 0 8 8 8

0 U 4 N 0 LÀ SURDITE EST CÂUSUE PUR L» SCARLATINE,

RHUMES, CATARRHE, etc. Par l'emploi des Disques à son Invisibles qui sont les mêmes pour les oreilles

1 que les verres pour les yeux, et peuvent être employés pendant des mois, sans avoir besoin de les déplacer.»— Envol franco du Tarit. — H . A . W A I E 3 , 3 0 . ruo Dumont-d Urvillo. Paria.

2 1 8 8 3

[SOURDS

LA COOPERATION A U P R O F I T D U C O M M E R C E D E D E T A I L

U n s y n d i c a t de c o n s o m m a t e u r s , a s s u r é de réunir un t r è s g r a n d n o m b r e d 'adhérents à R o u b a i x , à T o u r c o i n g e t d a n s l e s c o m m u n e s du c a n t o n , dés i ra s ' e n t e n d r e a v e c d e s boulangers, d e s bouchers, d e s brasseurs, d e s marchands de charbon, d e s mer­ciers, d e s tailleurs d'habits, d e s c o u r u r t è r e r , d e s modistes, d e s horlogers, d e s marchandsde meu­bles e t e n g é n é r a l a v e c d e s fournisseurs de toute profession, p o u r o b t e n i r d e s p r i x r é d u i t s .

L'affaire est sérieuse-et deviendra considérable pour les maisons qui y- adhéreront. E l l e s t rouve­ront d a n s l a c o m b i n a i s o n - u n m o y e n t r è s e f f icace d'accroî tre c o n s i d é r a b l e m e n t l e u r chiffre d'affaires .

Ecr ire , e n i n d i q u a n t a p p r o x i m a t i v e m e n t l e s rabais que l 'on pourra i t c o n s e n t i r , a u p r é s i d e n t d u S y n d i c a t de c o n s o m m a t i o n , a u x b u r e a u x d u Jour­nal de Roubaxx (à R o u b a i x o u à T o u r c o i n g ) .

La p r é f é r e n c e s e r a d o n n é e a u x f o u r n i s s e u r s qui feront l e s p l u s g r a n d e s c o n c e s s i o n s sur l e s p r i x -c o u r a n t s . La p l u s e n t i è r e d i scré t ion e s t a s s u r é e a u x m a i s o n s a v e c l e s q u e l l e s on ne traiterait pas pour un motif quelconque. 2 1 1 7 3

POUR CONSERVER LA SANTÉ N o u s ne s a u r i o n s t rop v o u s redire : f a i t e s u s a g e

d e s Pilules Gicquel, r e m è d e s i e f f icace c o n t r e l a c o n s t i p a t i o n , l a b i l e e t l e s g l a i r e s , l e s m a u x d 'es ­t o m a c , l e m a n q u e d 'appét i t . E l l e s v o u s préserve ­r o n t d e s m a u x de t ê t e , n é v r a l g i e s , d e s m i g r a i n e s , d e s c o n g e s t i o n s . E l l e s s o n t t r è s s o u v e r a i n e s a u s s i c o n t r e l e s m a l a d i e s du c œ u r , d u f o i e , l 'hydrop i s i e , l a j a u n i s s e , l a p a r a l y s i e . D a n s t o u t e s l e s p h a r m a ­c i e s v o u s trouverez l e s Pilules Gicquel, à 1 fr. 5 0 l a b o î t e . 2211od

Aux premiers symptômes , prendra matin et soir une cuil lerée de

. S I R O P M O U S S E R O N tourera/n contre les Atteoboat

de Gorge ou de Poitrine i RHUMES, TOUX,

BRONCHITES,etc. l'ait et >fSO

Méuifllud'OR Grand Prix ¥'

Dans toute bonne e t chez l'inventeur

E . M O U S S E R O N , ancien Pharm** " ~" (Oôta-d 'Or , :*

2 1 1 3 6

L'INDISPENSABLE h t o u s l e s i n d u s t r i e l s , n é g o c i a n t s , c o u r t i e r s , s o c i é t é s , e t c . , e s t u n T i m b r e e n c a o u t c h o u e , d o n t l ' empre in te e s t t o u j o u r s n e t t e , m o n t é s u r p l a q u e m é t a l a r m é e d'une p o i g n é e . Il e s t r e n f e r m é d a n s u n e b o î t e m é t a l b l a n c n e s ' e x y d a n t p a s . D e d i m e n s i o n t rès porta t ive , c e c a c h e t rend d e r é e l s s e r v i c e s à t o u t e s l e s p e r s o n n e s tra i tant d e s af fa ires h o r s de c h e z e l l e s , p o u r l e s q u e l l e s l a m a r ­que d 'authent i c i t é e s t n é c e s s a i r e .

En v e n t e à l a l ibrair ie d u Joitrnal de Roubaix a u p r i x de A t r . SB S e t a v e c un flacon e n c r e 1 fr. 5 0 .

A V I S A U X S O C I E T E S — Les s o c i é t é s q u i c o n f i e n t l ' i m p r e s s i o n de l e u r s , a f f i ches , c i rcu la ire e t r è g l e m e n t s a la m a i s o n Alfred R e b o u x , rue N e u v e , 17 , o n t d r o i t à l ' inser t ion g r a t u i t e d a n s l e s d e u x é d i t i o n s du Journal de Roubaix.

MARCHES A TERME Cours da 31 Mars 1890

LAINES PEIGNÉES

LAINES PEIGNÉES

MOIS

de

L I V R A I S O N

I . K 1 I » Z I « « (par voie télégraphique) («M

R E I M S voie télégraphique)

LAINES BRUTES

LE HAVRE tar télégraphe

TYPE B TYPE C Buenos-Ayres J Buenos-Ayres

M d'Anvers

Cote I Cote I C >U> précéd prècéd Uàujourl

P e i g n é s d e l a P l a t a « t d e l ' U r u g u a y

TYPE I |Qual. fabriqu

Cote I Cote précéd dujoui

TYPE 2 Quai, courante

Cote Cote préoéd jdujoui

J a n v i e r . . . Févr ier . . M a r s A v r i l . . . . . M a i Juin J u i l l e t . . . . A o û t S e p t e m b r e . O c t o b r e . . N o v e m b r e D é c e m b r e ,

1.8*5 * .8 in i.8:.~; 4 8âo 4.825 1.825' 4.825

4 MN 4 825 4 82o 4.82,'i 4.323 4.823 4 825

4.82Ô 4 tBà i . 825 1 4 823

:::::|

....

v:::\ ::.:. ;:.:::

|..

:.::

. . . .

TYPE SUPRA i-oductiule

Cote Cote précéd dujoui

P e i g n é s d ' A u s t r a l i e

Cote dujou.

TYPE B Quai. b. moyen*

à trame

Cote

6 6 3 6 . 6 5 6 . 6 o 6 .62 . ' 6 . 6 0

... . 6 . 4 3 6 . 45 6 . 4 5 6 . 4 2 3 6 . 4 2 s 6 . 4 0 6 . 4 0 6 . 4 0 6 4 0

Cote Cote irécéd dujour

B . - A y r e s

Cote Idujoul

1 . 8 1 1 . 8 0

i.kh' 1 . 8 4 5 1 . 8 4 1 . 8 4 1 . 8 4 1 84 1 . 8 4 1 . 8 4 1 . 8 3

1 . 8 0 1 . 8 0

1*84 1 . 8 3 ! 1-.83

t.m 1 . 8 3 1 . 8 3 1 . 8 3 1 . 8 3 1 . 8 1

ANVERS •:/• ti-'ie^r-.iph'

Cote CoU préetd dujou;

1 .74 1 . 7 4 1 74 1 . 7 4 1 . 7 4 1 . 7 4 1 . 7 4 1 . 7 4 1 . 7 4

1 . 7 4 1 . 7 4 1 . Î 4 1 . 7 4 1 . 7 4 1 . 7 4 1 . 7 4 1 . 7 4 1 . 7 4

F E U I L L E T O N D U 1er A V R I L 1 8 9 0 . — No

LE PETIT GOSSE P a r W r r x u * B C S M A C H

C'était u n e v ie i l l e f e m m e qui le h é l a i t , a c c o u ­r a n t au g a l o p de s e s j a m b e s flageolantes. S a i s i s ­s a n t l ' e n f a n t par le bras e t l ' écartant de c e t t e e a u , l a v i e i l l e reprit d une v o i x t r e m b l a n t e :

— U n p e u p l u s , t u t o m b a i s à l a S e i n e , d i s d o n c ! T u p e u x t e v a n t e r de m'avoir fai t u n * fiera p eu r l

— D'où, m ' a s e z - v o o s v a t q u e s t i o n n a m a c h i n a l e ­m e n t lfl • < • • « •

— D e m a p l a c e , t i e n s I J ' é ta i s a u x p r e m i è r e s l o g e s .

Et t i r a n t t o u j o u r s Oi lbert , l a v ie i l l e f e m m e re­g a g n a i t , A q u e l q u e s m è t r e s en arr ière d u bord , u n e c h a i s e b o i t e u s e , d é f o n c é e , a u t o u r de l a q u e l l e s ' é t a l a i e n t d e s h a m a s d e s a c s . . . B i e n v i t e , l a v ie i l le s ' é ta i t r a s s i s e , - s * r e m e t t a n t a s a b e s o g n e : l e gro-v a ier r a v a u d a g e d e « e s saea p o u r l e s d é b a r d e u r s de

S l a t r e , o u v r a g e e x t é n u a n t , d a n g e r e u x m ê m e , c a r , e c h a q u e s a c r e m u é , s 'é levai t un n u a g e de p o u s ­

s i è r e b l a n c h e qui brûla i t l e s j e u x e t l a g o r g e . A l o r s , d e v a n t c e t t e pauvre c r é a t u r e , u s é e par l a

m i s è r e , l e d o s v o û t é , l a p o i t r i n e d é f o n c é e , l a f a c e é m a c i é e , n ' a y a n t p l u s q u e l e souff le , e t t i rant l'ai-g u i l l o a a a s r e l â c h e du bout de s e s d o i g t s a n k y l o -sslst, vjnn^Yjt*n^nnrevM*8p<res des ' f t cures e t ires h e u r e s da c e l a b e u r i n g r a t l e s q u e l q u e s s o u s qu'i l lu i fal-Igjt prmr m pnn m o u r i r da t s i m . La aananinniui e t l ' é n e r g i e d e Gi lbert s e réve i l l èrent d'un o e u p .

Et r e g a r d a n t a v e c a t t e n d r i s s e m e n t l a v i e i l l e f e m m e :

— C'est u n dur m é t i e r que voue faites- l à , M a d a ­m e , d i t - i l . V o u s n'avez d o n c p e r s o n n e p o u r v o u s a i d e r à v i v r i ?

T r i s t e m e n t , l a v i e i l l e h o c h a l a t ê t e . — N o n , m o n pet i t , p e r s o n n e ! . . . Et p o u r t a n t

j ' e n a i a u t o u r de m o i , d e s g e n s . U n b o n m a r i d ' a b o r d . . . , pu i s un j o l i pe t i t g a r ç o n n e t , u n e fillette j o l i e c o m m e u n a m o u r . N o u s é t i o n s h e u r e u x a l o r s , à n o t r e a i s e 1 M o n m a r i e s t l u o r t . L a g ê n e , l e s m a s nais— snTsin H s o n t v e n u e s , e t l e s m a l h e u r s n 'ont p l u s c e s s é ! M a p e t i t e a é t é e n l e v é e par le, croup e t m o n g a r ç o n a é t é broyé à s e n a te l i er par un en g r e n a d e I

E l l e ava i t , p o u r par ier , i n t e r r o m p u s o n trava i l . D e s e s y e u x , où l a brû lure d u p lâ tre a v a i t t r * * é u n e bordure e n f l a m m é e , de g r o s s e s l a r m e s c o u ­l a i e n t . E l l e l e s e s s u y a d u r e v e r s de s a m a i n e t in ­t e r r o g e a à s s n t o u r l ' e n f a n t :

— Et to i , tu a s d es parents? — N o n , d i t Gi lber t . E t a v e c un a c c e n t p l e i n d ' a m e r t u m e : — J e s u i s un e n f a n t t r o u v é , fit-il. — U n e n f a n t t r o u v é ! e x c l a m a la v i e i l l e . El le r egarda i t Gi lbert a v e c c o m p a s s i o n , e t u n e

é t r a n g e lueur d' intérêt l u i s a i t d a n s s e s y e u x e n c o r e b r o u i l l é s de p l e u r s .

— Au b o u t d 'une s e c : n d e , e l l e r é p é t a t o u t e t rou­b l é e :

— U n e n f a n t t rouvé ! Que l â g e a s - t u d o n c J — Onze a n s ! L a v ie i l l e s e m b l a s e l ivrer à un c a l a u l m a u t a l : — Onze a n s , r é p é t a t - e l l e . . . E t t u te n o m m e s ? — Gi lbert , r é p o n d i t l ' e n f a n t . A c e n o m , l a v ie i l l e e u t u n m o u v e m e n t qui fit

t r e m b l e r s e s v i e i l l e s m a i n s . — Gi lber t . . . t u a s d i t : G i l b e r t 1 Ça n 'es t p a s

D i e u p o s s i b l e l Et a t t irant l ' en fant à e l l e : — T e rappelles-tu, q u a n d t u é t a i s p e t i t , a u x E n ­

f a n t s - A s s i s t é s , t e r a p p e l l e s - t u u n e f e m m e qui t'ai­m a i t b ien ?

— Soeur P e r p é t u e ?

— N o n . U n e a u t r e e n c o r e . . . , q u i v e n a i t t e vo ir a u par lo ir a v e c u n e p e t i t e fi l le b l o n d e . . . L i l i n c . . . m a pauvre pe t i t e L i l i n e .'

U n e s e c o n d e , Gi lbert fou i l la d a n s s e s s o u v e n i r s , e t s u b i t e m e n t l a m é m o i r e lui r e v e n a n t :

— Li l ine , f i t - i l ? L a fille de M a d a m e M o n d é t o u r ! — A h ! tu te r a p p e l l e s . . . E h b i e n , M a d a m e M o n ­

d é t o u r , c 'es t m o i , m o n pe t i t Gi lbert ! Et l ' a n c i e n n e p a t r o n n e de l'Hûlel du Uauphiné

t e n d a i t l e s bras à l ' enfant qui lui s a u t a a u c o u : — C o m m e tu e s d e v e n u g r a n d e t beau ' A h ! Gil­

b e r t . . . Gi lber t 1 U n e fo i s ce p r e m i e r m o m e n t d ' a t t e n d r i s s e m e n t

p a s s é : — C o m m e n t , m a pauvre M a d a m e M o n d é t o u r . . . ,

q u e s t i o n n a l ' e n f a n t , v o u s en ê t e s t o m b é e là ! — Q u e v e u x - t u , m o n g a r ç o n . . . , j e n e s u i s p a s

v a i n a r d e ! A c e m o m e n t , e l l e p o u s s a un cri .

— A h 1 ç a , m a i s . . , où a i - j e d o n c l a c e r v e l l e ? . . . v i e n s v i t e , m o n chér i ?

— Où ç a 1 — C h e z - m o i . . . , p r e n d r e u n e a d r e s s e . — Que l l e -adi-aaae? — Cel le . . , j e va i s te r a c o n t e r l a c h o s e .

E t tout eu s e r e n d a n t d a n s l a r u e d e s P r ê t r e s -S a i n t - G u n n i i i n - l ' A u x e r r o i 8 , o ù l a p a u v r e v i e i l l e hab i ta i t un m é c h a n t t a u d i s , e l l e appr i t à Gi lbert q u e , q u e l q u e s a n n é e s a u p a r a v a n t , l a m i s è r e c o m ­m e n ç a n t d é j à pour e l l e a p r è s l a m o r t de l a p a r e n t e qui lui a v a i t offert un a s i l e à V e r n o n , e l l e é ta i t re­v e n u e à P a r i s pour s'y p l a c e r c o m m e d o m e s t i q u e . E l l e é t a i t a l o r s e n t ç é e e n c o n d i t i o n c h e z un pe t i t m a r c h a n d do v in de la rue S a i u t - S a u v e u r .

L à , un j o u r , u n e d a m e e t un v ie i l lard s ' é ta i ent p r é s e n t é s c h e z e l l e . L a d a m e lui a v a i t r a c o n t é qu'e l le é t a i t l a m è r e de l ' e n f a n t a b a n d o n n é s e p t a n s a u p a r a v a n t à l'Hôtel du Dauphiné.

— Oui, t a m è r e ! E l l e a é t é b i e n m a l h e u r e u s e , v a !

— M a m è r e I répé ta i t Gi lbert a b a s o u r d i . — E l l e ava i t é té pr ivée de s a ra i son p e n d a n t l o n g ­

t e m p s . . . , b i e n l o n g t e m p s . P u i s , en f in , e l l e a v a i t

fini par d é c o u v r i r o u t u te t r o u v a i s . . . M a i s q u a n d q u a n d e l l e é t a i t arr ivée à l ' h o s p i c e d e s E n f a n t s -A s s i s t é s , tu v e n a i s de t ' e n s a u v e r , v i la in g a r n e ­m e n t !

— A h ! la d a m e e n n o i r . . . , d a n s ce t t e v o i t u r e . . . , c e d e v a i t ê t r e e l l e , c e r t a i n e m e n t ! E t a l o r s J

— A l o r s . . . , pour le c a s où j e pourra i s lui d o n ­ner un r e n s e i g n e m e n t à t o n s u j e t , e l l e m'a l a i s s é s o n n o m e t s o n a d r e s s e ! J e l e s a i p r é c i e u s e m e n t g a r d é s , par b o n h e u r .

On é t a i t arr ivé c h e z l a v ie i l l e r a v a u d e u s e . E l l e ouvr i t le t iro ir d 'une m a u v a i s e t a b l e de b o i s b l a n c e t en t ira u n e c a r t e de vis i te sur l a q u e l l e o n l i s a i t :

H É L È N E N O Z A L .

E t a u - d e s s o u s , a u c r a y o n : Au Château d'Appoigny.

(Saône-et-Loire.)

— H é l è n e N o z a l . . . , i i ia m è r e s 'appe l l e H é l è n e Nozal l f i t l ' en fant e n c o u v r a n t e e t t e c a r t e de b a i s e r s .

— N o u s a l l o n s lu i écr ire tout d e s u i t e . . . m a i s . p a s i c i . . . , j e n'ai p a s c e qu'il faut 1

— D e s c e n d o n s b i en v i te ! N o u s e n t r e r o n s d a n s u n c a f é e t n o u s é c r i r o n s à m a m a n . . . à m a m a n !

'Kt i l r épé ta i t a v e c u n e ine f fab le e x p r e s s i o n de j o i e c e m o t qu'i l ava i t p r o n o n c é a v e c t a n t de r e - . g r e t s d e p u i s qu' i l é t a i t a u m o n d e . . . P u i s , v o y a n t 1 air e m b a r r a s s é d e l a v ie i l l e :

— Oh I n e c r a i g n e z r ien ! J'ai de l 'argent . Et i l l i ra i t d e s a p o c h e l a p i è c e de c inq f r a n c s

q u e lui ava i t , l a v e i l l e , l a i s s é e M. J a c q u e t . B r u s q u e m e n t d'une i n s p i r a t i o n s u u d a i n e , Gil­

b e r t s 'écr ia : — A u fa i t , ç a n e v a p a s a s s e z v i t e , u n e l e t t r e . . . ,

n o u s a l l o n s e n v o y e r u n e d é p ê c h e ! Et t o u s d e u x s e r e n d i r e n t a u b u r e a u t é l é g r a p h i ­

q u e l e p l u s p r o c h e , d'où i l s e x p é d i è r e n t un t é l é ­g r a m m e a i n s i c o n ç u :

M a d a m e N O Z A L , « Chdteau d'Appoigny,

(Saône-et-Lotre.) » Gi lber t re trouvé .

V e u v e M O N D É T O U R . « n,ru9des PrttresSaint-tiermain-l'Auaerrois.»

P l u s b a s , l ' e n f a u t a v a i t é c r i t : « J e t ' a i m e , m a m a n l

« UlLUKRT. » M a l g r é l ' i rrégular i té de c e t t e d é p ê c h e s i g n é e de

d e u x n o m s , l ' e m p l o y é c o n s e n t i t à 1 e x p é d i e r . Ivre de j o i e , G i lber t d é c i d a qu' i l n e r e n t r e r a i t

p a s chez M . J a c q u e t e t l ' en fit avert ir . L e l e n d e m a i n m a t i n , h u i t h e u r e s s o n n a i e n t à

p e i n e qu'un fiacre s 'arrêta i t à l a p o r t e de l a v i e i l l e m a i s o n de l a rue d e s P r é t r e s - S a i n t - G e r m a i n -l ' A u x e r r o i s . U n e f e m m e e n d e s c e n d i t . S o n v i s a g e s e m b l a i t r e s p l e n d i r d e b o n h e u r . . . M m e M o n d é ­tour e t Gi lbert qui , de l a f e n ê t r e de l a m a n s a r d e , où l e pe t i t a v a i t p a s s é l a nu i t v e n a i t d e l a vo ir arriver , s ' é ta ient e m p r e s s é s de d e s c e n d r e .

— Le v o i l à , M a d a m e . . . , le vo i là ! cr ia l a ravau­d e u s e à H é l è n e e n p o u s s a n t l e p e t i t v e r s e l l e .

— M a m a n , m a m a n , m a m a n ! M m e N o z a l , p â l e d ' é m o t i o n , pr i t Gi lbert d a n s

s e s bras e t , l e r e g a r d a n t l o n g u e m e n t : — C'est tout le por tra i t de m o n pauvre R a y ­

m o n d . . . , d i t - e l l e e n l ' e m b r a s s a n t à l 'étouffer. Q u e l q u e s h e u r e s a p r è s , d a n s l 'hôte l où e l l e é t a i t

d e s c e n d u e a v e c s o n fils, e l l e fa i sa i t r a c o n t e r à Gi lbert l 'h i s to ire de s e s p r e m i è r e s a n n é e s . . . , d e s e s l u t t e s . . . , de s e s s o u f f r a n c e s .

S i tô t qu'i l e u t t e r m i n é : — M o n c h e r e n f a n t , d i t M m e N o z a l à s o n fils,

un devo ir s ' i m p o s e à n o u s . . . J e t i e n s à c e q u e n o u s a l l i o n s r e m e r c i e r M. V a u d r e m o n t de c e qu' i l a b i en v o u l u fa ire p o u r t o i . . . Tu s e r a s e n c h a n t é , j ' e n s u i s s û r e , d e l e revoir e t d ' e m b r a s s e r S u z a n n e I . . .

— Oh 1 o u i , m a m a n , r é p o n d i t Gi lbert , o u b l i a n t l e r e s s e n t i m e n t qu'i l c r o y a i t avo ir contre l ' é lève d e m i s s Cracke t t .

M m e N o z a l , d e v e n u e r i c h e a p r è s l a m o r t de s o n p è r e , s u r v e n u e t ro i s a n s a u p a r a v a n t , prit l e m ê m e j o u r , l e s m e s u r e s n é c e s s a i r e s p o u r q u e M m e M o n ­d é t o u r fû t à tout j a m a i s à l 'abri d u b e s o i n e t finit s e s j o u r s h e u r e u s e .

Le s u r l e n d e m a i n , a p r è s avoir a c h e t é à Gi l ­bert u n é l é g a n t t r o u s s e a u , e l l e par ta i t a v e c l u i p o u r N i c e . I ^ C e q u ' H é l è n e a v a i t o m i s , — à d e s s e i n s a n s

d o u t e , — d e d ire à G i l b e r t , c ' e s t q u e M . d 'Appo i ­g n y avai t é t é j a d i s l 'ami d u p è r e de M . V a u d r e ­m o n t , e t que d e s r e l a t i o n s é t a i e n t é t a b l i e s de l o n ­g u e da te e n t r e l e s d e u x f a m i l l e s .

La ve i l l e de l e u r d é p a r t p o u r l e Mid i , H é l è n e a v a i t l o n g u e m e n t écr i t à l ' o n c l e d e Z u z a n n e .

Ou d e v i n e q u e l l e fut l a j o i e de Gilbert q u a n d , à s o n arr ivée d a n s l a g a r e de N i c e , il a p e r ç u t s a p e ­t i te a m i e qui l ' a t t enda i t e n c o m p a g n i e de M . d e V a u d r e m o n t et de l a yoverness.

— S u z a n n e i m a p e t i t e S u z a n n e , s ' écr ia - t - i l , t r e s s a i l l a n t de j o i e .

M i s s Cracket t , qui ava i t p r o b a b l e m e n t r e ç u d e s o r d r e s e n c o n s é q u e n c e , n e s ' o p p o s a p a s , c e t t e f o i s , a u x etl'usions f r a t e r n e l l e s d e s d e u x e n f a n t s .

— Oh ! S u z a n n e ! Si v o u s sav iez c o m m e j e s u i s h e u r e u x d e v o u s revo ir , d i s a i t G i lber t .

M a i s e l l e , t o u t b a s : — T u p e u x m e d ire « t u » I C'est c o n v e n u avea

m i s s Cracke t t . M m e N o z a l e t M. V a u d r e m o n t , q u i r e g a r d a i e n t

a v e c a t t e n d r i s s e m e n t c e s d e u x j o l i e s t ê t e s s i p r è s l 'une d e l 'autre , s e m b l a i e n t p e n s e r :

— Quel j o l i c o u p l e i l s f e ront p l u s tard l

D o u z e a n s s e s e n t é c o u l é s . Q u o i q u e b i en j e u n e e n c o r e , — puisqu' i l n'a q u e

v i n g t - t r o i s a n s , — Gi lber t N o i a l v i e n t d ' épouser M l l e S u z a n n e V a u d r e m o n t .

I l s o n t a c h e t é à M a i s o n s - L a l i t t e , pour y p a s s e r l e u r s é t é s , u n e c h a r m a n t e propr ié té qu' i l s o n t a p ­p e l é e « V i l l a R o q u a m o u r » , e n s o u v e n i r d e l e u r p r e m i è r e r e n c o n t r e .

F i d è l e à s a v o c a t i o n , Gilbert a travai l lé l a p e i n ­t u r e , n o n c o m m e u u s m a t e u r , m a i s e n ar t i s te v é r i t a b l e .

A l a d e r n i è r e E x p o s i t i o n , u n fort j o l i p a y s a g e , u n e Vue de Champigny, s i g n é e « G. Noza l », a é t é for t r e m a r q u é e . 11 e s t m ê m e probab le q u ' u n e d e s m é d a i l l e s d u S a l o n s e r a p r o c h a i n e m e n t décer* n é e à l ' a n c i e n p e n s i o n n a i r e d e s E n f a n t s - A s s i s t é s *

F I N

W I L L I A M B I S N A C H .