marché international des professionnels de l’immobilier- mipim … · 2018. 3. 3. · mario...

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TOUT L’IMMOBILIER • N O 490 • 16 MARS 2009 L e stand sobre et convivial que la région transfrontalière et transcantonale tenait cette année à la grand-messe annuelle de l’immobilier mondial a, à un moment où le banquier allemand et l’investisseur anglais se faisaient plus rares, attiré plusieurs cameramen TV français, surpris de voir des Helvètes aussi nombreux et joyeux que l’an passé. Certes, comme le confiait un talentueux architecte genevois, «on parlait moins de projets concrets que de résis- tance à la crise»; il n’empêche: ce n’est sans doute pas pour rien que le ministre français Patrick Devedjian, faisant son entrée solen- nelle dans l’espace Riviera du Palais et cher- chant un groupe d’exposants représentatif, a salué avec effusion le distingué directeur de «La Foncière», Arnaud de Jamblinne, plutôt étonné de cette démonstration. Le stand de la Lake Geneva Region fonctionnait en fait comme un vrai pôle d’attraction, entou- ré d’espaces promotionnels teutons plutôt désertiques. Néanmoins, le MIPIM aura, une fois encore, joué son rôle de rendez-vous incontourna- ble. Les plus grands architectes (Zara Hadid, Norman Foster qui a dévoilé son projet de tour «Hermitage Plaza» à la Défense, Wilmotte…) et les développeurs des plus grands périmètres urbanistiques à travers ÉVÉNEMENT • Marché international des professionnels de l’immobilier- MIPIM Genève et sa région, îlot dans une mer d’angoisse Le 20 e MIPIM de Cannes a, comme de coutume, réuni la semaine dernière des milliers de participants qualifiés au Palais des festivals de la Cité azuréenne. Des milliers, certes, mais quelques milliers de moins que l’an passé, où l’on avait frôlé les 30 000 inscrits. A l’heure où nous mettons sous presse, on estime à 18 000 l’effectif des professionnels, investisseurs et représentants de collectivités territoriales présents sur la Croisette en cette année de crise. Le stand de la Lake Geneva Region, quant à lui, n’a pas désempli durant les deux jours de pointe de cette manifestation hors du commun. Pas moins de trois conseillers d’Etat (Pierre-François Unger et Mark Muller pour Genève, Jean-Claude Mermoud pour le canton de Vaud), un président de l’Association régionale de cooopération (ARC) et de l’agglomération annemassienne (Robert Borrel) et un conseiller général de l’Ain, vice-président de la Communauté de communes du Pays de Gex (Gérard Paoli): tel était le «bloc des élus» sur l’estrade. A côté d’eux, en légère surélévation (c’est d’actualité), deux patrons de la construction helvétique: Bernard Chauvet, de Losinger, et François Dieu, d’Implenia. Après une intervention d’ouver- ture du conseiller d’Etat Unger, qui a exposé les efforts du Gouvernement genevois non pour «relancer», mais bien pour «soutenir» l’économie (hotline pour les entreprises, diminution de la pression fiscale sur les PME – on votera en mai – et sur les classes moyennes, démarrage du CEVA contre vents et marées, bonus à la rénovation (voir Tout l’Immobilier de la semaine dernière), réflexion sur la notion de loyer hors charges pour prendre en compte l’effort global du locataire, etc.), les «politiques» ont entendu la parole de… Dieu et de Chauvet. Le poids des mots «Le développement durable peut et doit être source de richesse», venait de dire le président du Département genevois de l’économie et de la santé. Les deux «développeurs-construc- teurs» - qui ne veulent plus entendre le mot de «bétonneur» - ont exposé avec une belle cohérence la manière dont leurs groupes respectifs entendaient mettre en œuvre, avec tou- jours plus de profondeur, les princi- pes environnementaux, sociaux et économiques de la «durabilité». Les entrepreneurs, mais aussi les don- neurs d’ordre et les utilisateurs sont désormais conscients de ces enjeux, et surtout prêts – malgré le poids de la crise et la nécessité d’économie et de rentabilité, à consentir les efforts financiers nécessaires. Néanmoins, les utilisateurs veulent des transports «doux» efficaces, acceptent un habitat dense si ses abords sont soignés, veulent bien d’une mixité sociale et générationnelle si elle est maîtrisée. Quant aux entreprises, elles sont prêtes à jouer le jeu et savent que leur «durabilité» à elles, c’est-à-dire leur viabilité économi- que, dépend de la demande du marché, or ce marché réclame du développement durable! «On ne peut sortir de la crise que par le haut, a souligné Bernard Chauvet. A nous de faire toujours mieux, en collaboration avec les autorités et tous les acteurs de la construction». Quant à François Dieu, il a appelé de ses vœux «une situation du foncier qui soit aussi claire et stable que possible». Son regard portait vers les élus. Et le patron d’Implenia d’ajouter: «Nous ne sommes pas des spéculateurs, ni des ayatollahs de l’innovation technologique. Il nous faut des partenariats fiables, et petit à petit, nous arriverons à bâtir du durable. Nous devons essayer de voir un peu plus loin que les 5 ou 10 ans qui viennent». Les politiques à l’unisson Mark Muller, à propos des écoquartiers, puis Jean-Claude Mermoud, au sujet des transports et de leurs infrastructures, ont abondé dans le sens des constructeurs, et salué notamment l’outil exceptionnel que représentait le Projet d’agglomération transfrontalier, afin de parvenir à une prise de conscience des différentes populations et de leurs élus. Chacun doit contribuer d’abord par son comportement, ensuite par quelques contributions sonnantes et trébuchantes, à une gestion équilibrée et «durable» du territoire. Robert Borrel a relevé que voilà queqlues années, un discours aussi civiquement engagé, de la part de grands groupes de construction, et une écoute aussi attentive de la part de décideurs politiques, le tout à travers les frontières cantonales et nationales, auraient été inimaginables. Quant à Gérard Paoli, qui sait bien comme son collègue annemassien que les effets de l’effort genevois en matière de logement restent encore à venir, il a confirmé l’importance de l’approche «développement durable» pour assurer le développement économique, à tous les niveaux de notre région. V. N. • Conférence de la Lake Geneva Region Dialogue privé-public pour un avenir «durable» Organisée par Sylvie Léger (OPI) et Claude Campiche (Promotion économique), la conférence - désormais traditionnelle - de la région franco- valdo-genevoise au MIPIM a remporté un beau succès cette année. Dans une salle nettement plus spacieuse qu’en 2008, plus de 80 partici- pants ont entendu deux développeurs-constructeurs et cinq élus évoquer avec pragmatisme la réelle signification du développement durable dans le périmètre de la Lake Geneva Region. La manifestation était animée par notre rédacteur en chef Thierry Oppikofer. Bernard Chauvet et François Dieu. De gauche à droite: J.-C. Mermoud, G. Paoli, M. Muller, R. Borrel et P.-F. Unger. CC CC

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Page 1: Marché international des professionnels de l’immobilier- MIPIM … · 2018. 3. 3. · Mario Botta primé Le jury des MipiM Awards 2009, présidé par peter Goodacre, président

t o u t l ’ i m m o b i l i e r • n o 4 9 0 • 1 6 m a r s 2 0 0 9

L e stand sobre et convivial que la région transfrontalière et transcantonale tenait cette année à la grand-messe annuelle

de l’immobilier mondial a, à un moment où le banquier allemand et l’investisseur anglais se faisaient plus rares, attiré plusieurs cameramen TV français, surpris de voir des Helvètes aussi nombreux et joyeux que l’an passé. Certes, comme le confiait un talentueux architecte genevois, «on parlait

moins de projets concrets que de résis-tance à la crise»; il n’empêche: ce n’est sans doute pas pour rien que le ministre français Patrick Devedjian, faisant son entrée solen-nelle dans l’espace Riviera du Palais et cher-chant un groupe d’exposants représentatif, a salué avec effusion le distingué directeur de «La Foncière», Arnaud de Jamblinne, plutôt étonné de cette démonstration. Le stand de la Lake Geneva Region fonctionnait en

fait comme un vrai pôle d’attraction, entou-ré d’espaces promotionnels teutons plutôt désertiques.Néanmoins, le MIPIM aura, une fois encore, joué son rôle de rendez-vous incontourna-ble. Les plus grands architectes (Zara Hadid, Norman Foster qui a dévoilé son projet de tour «Hermitage Plaza» à la Défense, Wilmotte…) et les développeurs des plus grands périmètres urbanistiques à travers

événement

• Marché international des professionnels de l’immobilier- MIPIM

Genève et sa région, îlot dans une mer d’angoisseLe 20e MIPIM de Cannes a, comme de coutume, réuni la semaine dernière des milliers de participants qualifiés au Palais des festivals de la Cité azuréenne. Des milliers, certes, mais quelques milliers de moins que l’an passé, où l’on avait frôlé les 30 000 inscrits. A l’heure où nous mettons sous presse, on estime à 18 000 l’effectif des professionnels, investisseurs et représentants de collectivités territoriales présents sur la Croisette en cette année de crise. Le stand de la Lake Geneva Region, quant à lui, n’a pas désempli durant les deux jours de pointe de cette manifestation hors du commun.

Pas moins de trois conseillers d’Etat (Pierre-François Unger et Mark Muller pour Genève, Jean-Claude Mermoud pour le canton de Vaud), un président de l’Association régionale de cooopération (ARC) et de l’agglomération annemassienne (Robert Borrel) et un conseiller général de l’Ain, vice-président de la Communauté de communes du Pays de Gex (Gérard Paoli): tel était le «bloc des élus» sur l’estrade. A côté d’eux, en légère surélévation (c’est d’actualité), deux patrons de la construction helvétique: Bernard Chauvet, de Losinger, et François Dieu, d’Implenia. Après une intervention d’ouver-ture du conseiller d’Etat Unger, qui a exposé les efforts du Gouvernement genevois non pour «relancer», mais bien pour «soutenir» l’économie (hotline pour les entreprises, diminution de la pression fiscale sur les PME – on votera en mai – et sur les classes moyennes, démarrage du CEVA contre vents et marées, bonus à la rénovation (voir Tout l’Immobilier de la semaine dernière), réflexion sur la notion de loyer hors charges pour prendre en compte l’effort global du locataire, etc.), les «politiques» ont entendu la parole de… Dieu et de Chauvet.

Le poids des mots«Le développement durable peut et doit être source de richesse», venait de dire le président du Département genevois de l’économie et de la santé. Les deux «développeurs-construc-teurs» - qui ne veulent plus entendre le mot de «bétonneur» - ont exposé avec une belle cohérence la manière dont leurs groupes respectifs entendaient mettre en œuvre, avec tou-

jours plus de profondeur, les princi-pes environnementaux, sociaux et économiques de la «durabilité». Les entrepreneurs, mais aussi les don-neurs d’ordre et les utilisateurs sont désormais conscients de ces enjeux, et surtout prêts – malgré le poids de la crise et la nécessité d’économie et de rentabilité, à consentir les efforts financiers nécessaires.Néanmoins, les utilisateurs veulent des transports «doux» efficaces, acceptent un habitat dense si ses abords sont soignés, veulent bien

d’une mixité sociale et générationnelle si elle est maîtrisée. Quant aux entreprises, elles sont prêtes à jouer le jeu et savent que leur «durabilité» à elles, c’est-à-dire leur viabilité économi-que, dépend de la demande du marché, or ce marché réclame du développement durable! «On ne peut sortir de la crise que par le haut, a souligné Bernard Chauvet. A nous de faire toujours mieux, en collaboration avec les autorités et tous les acteurs de la construction». Quant à François Dieu, il a appelé de ses vœux «une situation du foncier qui soit aussi claire et stable que possible». Son regard portait vers les élus. Et le patron d’Implenia d’ajouter: «Nous ne sommes pas des spéculateurs, ni des ayatollahs de l’innovation technologique. Il nous faut des partenariats fiables, et petit à petit, nous arriverons à bâtir du durable. Nous devons essayer de voir un peu plus loin que les 5 ou 10 ans qui viennent».

Les politiques à l’unissonMark Muller, à propos des écoquartiers, puis Jean-Claude Mermoud, au sujet des transports et de leurs infrastructures, ont abondé dans le sens des constructeurs, et salué notamment l’outil exceptionnel que représentait le Projet d’agglomération transfrontalier, afin de parvenir à une prise de conscience des différentes populations et de leurs élus. Chacun doit contribuer d’abord par son comportement, ensuite par quelques contributions sonnantes et trébuchantes, à une gestion équilibrée et «durable» du territoire. Robert Borrel a relevé que voilà queqlues années, un discours aussi civiquement engagé, de la part de grands groupes de construction, et une écoute aussi attentive de la part de décideurs politiques, le tout à travers les frontières cantonales et nationales, auraient été inimaginables. Quant à Gérard Paoli, qui sait bien comme son collègue annemassien que les effets de l’effort genevois en matière de logement restent encore à venir, il a confirmé l’importance de l’approche «développement durable» pour assurer le développement économique, à tous les niveaux de notre région.

V. N.

• Conférence de la Lake Geneva Region

Dialogue privé-public pour un avenir «durable»Organisée par Sylvie Léger (OPI) et Claude Campiche (Promotion économique), la conférence - désormais traditionnelle - de la région franco-valdo-genevoise au MIPIM a remporté un beau succès cette année. Dans une salle nettement plus spacieuse qu’en 2008, plus de 80 partici-pants ont entendu deux développeurs-constructeurs et cinq élus évoquer avec pragmatisme la réelle signification du développement durable dans le périmètre de la Lake Geneva Region. La manifestation était animée par notre rédacteur en chef Thierry Oppikofer.

Bernard Chauvet et François Dieu.

De gauche à droite: J.-C. Mermoud, G. Paoli, M. Muller, R. Borrel et P.-F. Unger.

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Page 2: Marché international des professionnels de l’immobilier- MIPIM … · 2018. 3. 3. · Mario Botta primé Le jury des MipiM Awards 2009, présidé par peter Goodacre, président

le monde étaient là, tout comme les inves-tisseurs soucieux de placer dans du «dur» les fonds non engloutis par un quelconque Madoff. Londres, Paris, Madrid, Berlin, mais aussi Lyon, Birmingham ou Munich s’étaient offert des stands à la hauteur de leur pres-tige. On observait un peu plus de retenue que l’an passé, en revanche, notamment chez les Russes et leurs voisins, ou encore du côté des Emirats arabes. «Un peu moins de monde, mais beaucoup plus de travail concret», comme le résume la charmante My-lan Cao, de l’état-major Presse de Reed Midem, organisateur du MIPIM.

Retour à la raison

«On avait franchi l’an passé les limites du raisonnable, constate un analyste britan-nique. Avec près de 30 000 personnes, une ville de Cannes où plus une table de restaurant n’était libre, des rues bondées de businessmen en costume sombre, badge MIPIM bien en vue, sans parler des gigan-tesques panneaux publicitaires sur toutes les façades, des yachts bondés autour du port, des bouchons permanents sur les routes… Aujourd’hui, nous avons retrouvé le Salon où l’on jouit de la douceur méditerranéenne – rien à voir avec le froid ExpoReal munichois – tout en travaillant vraiment!». Signe des temps souligné par un facétieux régisseur genevois, «presque toutes les hôtesses de l’Est en mini-jupe ont disparu des stands de Kazan, d’Ukraine ou de Krasnodar».«Back to fundamentals» - retour aux valeurs fondamentales, tel est le slogan choisi par les organisateurs pour inviter les décideurs de l’immobilier international à «se réunir, échan-ger et communiquer entre professionnels,

ce qui est encore plus important aujourd’hui qu’hier», comme le souligne Michael Evans, président du groupe Evans Randall.

La date de l’impact

Plusieurs conférences et colloques se sont tenus, tout au long de ce MIPIM studieux, pour analyser les effets de la crise et les moyens de s’en sortir. Tout comme les experts du Credit Suisse la semaine dernière, les différents orateurs craignent pour le mar-ché des bureaux, le plus sensible à la réduc-tion des activités bancaires et plus générale-ment tertiaires. Selon Alex Watt, responsable immobilier de Standard Life, «l’essentiel de la crise aura déployé ses effets d’ici la fin 2009 sur le marché anglais». Inutile de dire que telle n’est pas l’approche des profes-sionnels suisses de l’immobilier présents au MIPIM, en ce qui concerne notre pays tout au moins. «2009 sera encore une relative-ment bonne année, c’est 2010 et 2011 qui nous inquiètent», remarquent plusieurs des acteurs importants du marché. Un peu par-tout en Europe, notamment en Allemagne et en Grande-Bretagne, on privilégie l’immo-bilier de commerces de proximité, bien des-servis par les transports publics, et le locatif de moyen et haut de gamme présentant les mêmes attraits. «Go green», recommande PriceWaterhouseCoopers. Le développe-ment durable et l’économie d’énergie sont de vrais atouts pour les investisseurs, encore davantage par gros temps.«En période de crise, les collectivités publi-ques doivent investir, et il leur appartient aujourd’hui de favoriser l’émergence de réalisations conformes au développement durable», a notamment martelé l’ancien pre-

mier ministre français Laurent Fabius, faisant (involontairement) écho au thème de la traditionnelle conférence de la Lake Geneva Region (voir encadré p. 4). n

Nathalie Angélis

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MIPIM Awards - Mario Botta primé Le jury des MipiM Awards 2009, présidé par peter Goodacre, président de la Rics*, a récompensé:

• dans la catégorie Centres d’affaires: Kranhaus 1 (Cologne, Allemagne), par Bothe Richter Teherani Architects BDA, Linster Architects et Development Partner AG ;

• dans la catégorie Immeubles de bureau rénovés: Les Ecuries de la chasse royale (Bruxelles, Belgique), par Assar Architects et Royal Hunt Properties sa/nv;

• dans la catégorie Résidentiel: Mountain Dwellings (Copenhague, Danemark), par BIG – Bjarke Ingels Group, Hopfner A/S et Danish Oil Company A/S ;

• dans la catégorie Hôtel et Résidences tourisme: phoenix island Villa condo & club House (Seogwipo-si, Corée du Sud), par Samoo Architects & Engineers, Mario Botta Architetto et Bokwang Jeju Co.;

• dans la catégorie Immeubles verts: centre for sustainable Energy Technologies (Ningbo, Chine), par Mario Cucinella Architects, Wanli Education group, Zhejiang Province, Nottingham University UK et Nottingham University Ningbo.

• Le prix spécial du jury a été décerné à Highbury square (Londres, Royaume-Uni), par Allies and Morrison Architects, Vision Four Developments et Savills (L&P).

* Royal Institution of Chartered Surveyors.

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