maquette n. 23 - vandœuvres · 2017. 8. 16. · rome, heidegger, dorique, arolle. justin benoit...

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SOMMAIRE Rubriques Éditorial Billet du Maire Vie politique Exposition des paysannes Aînés Promotions Entretien Hommages Gen d’ici Brèves communales Sports Échos du Conseil municipal Cours et activités proposés dans la commune Informations communales Agenda Pages 2 3 4 - 16 16 - 17 18 - 20 21 22 - 23 24 - 26 26 - 28 28 - 31 32 33 - 34 35 36 - 37 38

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  • SOMMAIRE

    Rubriques

    Éditorial

    Billet du Maire

    Vie politique

    Exposition des paysannes

    Aînés

    Promotions

    Entretien

    Hommages

    Gen d’ici

    Brèves communales

    Sports

    Échos du Conseil municipal

    Cours et activités proposés dans la commune

    Informations communales

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  • ÉDITORIAL

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    Chères Vandœuvriennes, chers Vandœuvriens,

    Les élections sont passées. Anciens et nou-veaux conseillers municipaux, nous voici appe-lés à prendre en main la barre que vous avezbien voulu nous confier pour quatre ans, decette Rivière Blanche Vindovera pour les gau-lois ou tout simplement Vandœuvres, notrechère commune que tous nous aimons tant etdont nous sommes tous si fiers. Pour preuve, lenombre record de candidats qui se sont soumisà votre verdict pour avoir l’honneur d’influen-cer sur sa destinée.

    Vos attentes étant nos objectifs, nous essaie-rons tous ensemble de ne point vous décevoir etde relever les nombreux défis qui nous atten-dent. Les deux principaux sont, à mon sens, laSécurité, tant au niveau du trafic routier que lacréation d’une vraie politique sécuritaire, etl’Environnement avec la mise en place d’unegestion des déchets dans le respect du dévelop-pement durable de protection des sites paysa-gers. Ceci afin de laisser à nos futures généra-tions, qui comptent sur nous, un village où ilcontinuera de faire bon vivre.

    Pendant cette législature, il nous faudraégalement mener un difficile combat pour évi-ter au maximum un report des charges de l’Etat,ceci afin de poursuivre la gestion dynamiquedes Finances.

    Nous mènerons cette mission avec unemain de fer, dans un gant de velours, afin queles illustres prédécesseurs de notre Maire àtous, Catherine Kuffer, tels, les Ador (le grand-père des célèbres Ador), Morin, Rutty ou enco-re de Westerweller, n’en prennent ombrage.

    À la lecture de votre journal, vous appren-drez les disparitions de deux personnalitésfort attachantes de la commune, GeorgyRacine et Gabriel Nachon ou l’éclosion d’uneprochaine figure du monde équestre, FrédéricPradervand, pensionnaire du manège de Crête.

    Comme seuls les échanges peuvent faireavancer positivement les débats, n’hésitez pas ànous interpeller pour nous faire part de vos sou-haits, de vos attentes, de vos craintes ou devotre mécontentement. Car c’est avec vous quenous voulons avancer.

    Lorin Voutat

    Photographie : Catherine Walder

  • 3

    BILLET DU MAIRE

    Début de législature

    Dans le dernier numéro de la Coquille, lebillet du maire portait le titre Fin de législatu-re. Quoi de plus simple, dans ce numéro d’au-tomne, que de poursuivre sur le même registre ?

    Surtout si l’on connaît le succès des feuille-tons, des « saisons » et des séries…

    Sauf que dans notre « saga » communale,il n’y a finalement pas eu de rebondissement…

    Si nous avons laissé partir huit de nosanciens conseillers municipaux avec nostalgie,nous en avons vu arriver huit nouveaux avecplaisir.

    Leurs idées nouvelles, leurs convictions –encore entières – nous donnent un coup defouet (et de jeunesse !), à nous qui sommesinstallés depuis une législature, voire plus, dansnos habitudes, voire nos certitudes, de memb-res de l’exécutif ou du municipal.

    Car, qu’on le veuille ou non, le passage dutemps amène une petite routine et celle-ci, ens’installant sans même que l’on s’en aperçoiveet malgré toute la bonne volonté du monde,pouvait finir par toucher, non pas à la qualité denotre travail, mais à l’enthousiasme que nous ymettons. Heureusement, il y a tant de diversitédans la gestion des intérêts communaux que leshabitudes ont bien de la peine à se fixer !

    En cela donc, tout renouvellement des auto-rités politiques a du bon.

    Nous nous réjouissons sincèrement d’enta-mer une nouvelle législature avec une équipefortement « rajeunie ». Les quelques séancesde commissions et celles du conseil municipalde juin et septembre nous ont laissé entrevoirdes personnalités sympathiques, assidues etattentives, d’ores et déjà déterminées… mêmesi parfois touchantes dans leur candeur aussi…

    Que les nouveaux conseillers municipaux

    ne prennent pas mal cette dernière remarque !

    Elle signifie seulement – et c’est une affir-mation toute personnelle – que comme pourtout apprentissage, celui de la politique – si tantest que c’est de la politique au niveau de notrepetite commune de 2650 habitants ! se fait auquotidien, séances après réunions, débats aprèsdiscussions, délibérations après décisions.

    Il y aura forcément des doutes, des décep-tions, des colères, des querelles, des rancœurs :ils font partie de la vie politique comme de lavie en général. Ils ne signifient pas pour autantque la guerre est déclarée, ni que l’entente n’estpas possible.

    Au contraire (Monsieur de la Palisse n’au-rait pas dit mieux !), pour que les décisions –les bonnes – se prennent, il faut des débats d’i-dées et donc de la confrontation. Simplement,celle-ci doit se faire de manière structurée,constructive et dans un but précis et unique : lebien de la communauté qui nous a élus. Foindonc de querelles de personnes ou d’intérêtsprivés !

    Je souhaite ardemment que les quatre ans àvenir soient marqués du signe du respect :respect de l’engagement pris, respect de l’autredans son individualité et dans ses idées, respectdes règlements et coutumes en vigueur oureconnus.

    Souvenons-nous que nous avons tous signéle pacte Le respect en politique, ça change lavie et que, comme le dit un proverbe asiatique,le respect c’est le lien de l’amitié !

    Or, une forte amitié naît peu à peu des rela-tions politiques communales !

    CQFD !

    Bon et bel automne à toutes et à tous et quevotre vie à Vandœuvres soit aussi douce etagréable que vous le souhaitez !

    Catherine Kuffer

  • 4

    VIE POLITIQUE

    Catherine Kuffer

    Reconnaissez-vous cette dame ? L’avez-vous déjà vue quelque part dans notre village ?

    Comment se douter que le Maire de la com-mune de Vandœuvres, si occupée à prendre soinde notre commune derrière son bureau de laMairie, est aussi une montagnarde invétérée ?!

    En effet, des bas de notre petite ville deGenève, elle adore prendre le train (ou mêmemaintenant elle s’y rend à pied !...) pour allerse ressourcer vers la fraîcheur du Mont Cervinqu’elle apprécie et admire tant. Là-haut, ondécouvre une Catherine sportive, toujours surles chemins, joyeuse, et pleine d’entrain. Mêmesi de belles balades, de plusieurs heures, sonttoujours au menu du jour, il reste bien sûr uneplace pour des soirées avec ses amis (bientôtaussi nombreux à Zermatt qu’à Genève).

    Dans sa vie quotidienne, mis à part sesenfants qui lui prennent (encore !) un tempsfou, Catherine a tant d’activités et d’intérêtsque je ne suis pas en mesure de tous vous lesénumérer (c’est pour ça qu’elle court toujoursaprès le temps !).

    Si (grâce aux marchés de Noël), plus per-sonne n’ignore qu’elle aime peindre sur porce-laine, qui sait qu’elle adore lire, préparer unedélicieuse cuisine et, encore plus, passer d’heu-reux moments avec ses amis.

    Une chose est sûre : elle aime tant son postede Maire qu’elle en est même venue à déména-ger dans l’immeuble à côté de la Mairie !...

    Il va sans dire que c’est une fierté d’être lafille d’une maman aussi dynamique, toujourspleine de projets, drôle, très serviable et dispo-nible, mais qui peut aussi se montrer inflexiblesur certains points (la confiance, la franchise)ou intraitable sur d’autres (le respect, l’engage-ment personnel).

    Je pense pour ma part qu’elle a dû – et doit– se montrer aussi sérieuse, persévérante et per-fectionniste pendant ses études de droit ou pen-dant ses réunions municipales, qu’elle peut êtregénéreuse et « ébouriffante » dans son rôle deMaman formidable !

    Aline Kuffer

    Gabrielle Gourdou-Labourdette

    Gabrielle, tu es un personnage tout en nuan-ces qui sous des abords décontractés cache unevolonté redoutable. Une main de fer dans ungant de velours. Tu es une femme décidée quidit ce qu’elle fait et qui fait ce qu’elle dit. Tu esune femme de défis, qui va droit au bout de tesconvictions sans ambiguïté. Comme dans lacourse à pied, tu fixes ton regard sur l’arrivée ettu t’élances, quand tu arrives à une côte turalentis, mais dès que cela descend tu redoublesde vitesse avec toujours l’arrivée en point demire.

  • Ta qualité première est ton ouverture et tadisponibilité envers les autres. Tu sais mettre envaleur les compétences et les qualités des gensqui t’entourent et tu saisis les opportunités quise présentent à toi afin de concrétiser les projetssur lesquels tu travailles.

    Tu es une femme déterminée qui n’a paspeur de mouiller « le maillot » et qui cherchetoujours le côté positif des choses. Des fois tubouscules, tu remues et tu rues dans les bran-cards, mais toujours tu cherches une solution, tudiscutes et tu écoutes. Tu n’es pas toujoursd’accord mais tu acceptes les différences et tucherches les solutions.

    Ce que j’aime en toi c’est ta spontanéité, tagénérosité et ton côté Saint-Bernard !

    Lynda Ammann, ton amie

    Emmanuel Foëx

    C’est une épineuse entreprise, et plus qu’il nesemble, de suivre une allure si vagabonde quecelle de notre esprit, de pénétrer les profon-deurs opaques de ses replis internes.

    Montaigne

    Repères et liens

    Indes, Borgès, Famille, Alpe,Paysage, Image, Piranèse,

    Parsifal, Hérens, Bleu Nuit,Rome, Heidegger, Dorique, Arolle.

    Justin Benoit

    L’exercice est complexe car il consiste àbrosser un portrait de ma vie et de mes choixpolitiques.

    Que dire ?

    Ma longue existence a débuté en 1950 dansune île située à plus de 8’000 km de la patrie deGuillaume Tell et qui ne connaît guère de tem-pératures saisonnières. Un jour, me laissantemporter par les alizés du sud, vents tropicauxparfois dévastateurs mais qui s’affaiblissent àl’approche de l’Helvétie, je me suis retrouvé aubord des rivages du Léman.

    Gravissant la colline par la route romaine, jesuis parvenu au village fortifié de Vindobriga,connu actuellement sous le nom barbare deVandœuvres. Malgré l’apparence des ruesdésertes, ce bourg comptait quelques habitantsprotégés par de grosses haies vives d’arbres etde buissons. Bien m’a pris de m’abreuver à safontaine qui depuis s’est asséchée, paroled’Allobroge. C’était à la fin de l’automne1974, saison où tout le monde semblait fumer lecalumet et même les vaches. C’était cocasse àvoir.

    Ma bonne étoile, qui n’est plus visible dansce ciel trop éclairé, m’a bien guidé en dirigeantmes pas vers cette terre presque vierge, en cetemps-là... car tant de gîtes ruraux ont été érigésqu’il n’est plus possible de revoir la redistribu-tion des terres.

    Cela fait effectivement 33 ans que j’habitecette charmante commune qui a vu naître et

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  • grandir mes trois enfants, lesquels évoluentaujourd’hui hors de la hutte familiale.

    Quand on a le privilège de demeurer dansun environnement bocager, on s’en porte natu-rellement garant et pour peu que l’on soit huma-niste, on reporte cette conscience sur la planètetout entière. Les devins de notre ère prédisentdes cocotiers et des alizés dans la région. Voilàce qui inspire ma fibre écologique et mon enga-gement pour un développement harmonieux denotre petit village du bout du monde (vu deQuisqueya, nom indien d’Haïti).

    Élu en 1999 conseiller municipal sur la liste« Vandœuvres écologie », j’entame actuelle-ment ma troisième législature. Cette longue his-toire se poursuit donc et il vous a été donné delire la première page.

    Justin Benoit

    Véronique Christe

    Installée à Vandœuvres il y a quatorze ans,j’ai immédiatement eu un coup de foudre pource coin de paradis si proche de la ville.

    Tout de suite impliquée dans la vie com-munale et scolaire, mes deux enfants étaientscolarisés à l’école du village, j’ai été membredu pique-nique scolaire de Vandœuvres, devenudepuis lors le restaurant scolaire Sel et Poivreavant d’en devenir sa présidente (1997-1998).Dans le même temps, j’étais trésorière del’APEVAN (Association des parents d’élèvesde l’école de Vandœuvres) (1996-2000).

    Profondément intéressée par le bénévolat etla vie associative, je suis entrée au conseilmunicipal en 1999.

    Présidente de la commission École, sportset loisirs (1999-2007), je me suis fortementimpliquée, depuis le début de mon mandat, dansl’organisation et la logistique des promotionsainsi que de la fête de l’Escalade, et cultived’excellents rapports avec le corps enseignant.

    Présidente du Conseil municipal (2004-2005).

    Présidente de la commission Feu et sécuri-té (2003-2006), je peux me vanter d’avoir obte-nu une nouvelle caserne à nos pompiers qui setrouvaient à l’étroit dans la leur, d’avoir secon-dé efficacement Madame le Maire, et d’avoirorganisé un exercice rallye qui restera dans lesannales de la compagnie.

    Membre depuis sa création de la commis-sion Information et communication qui rédigela Coquille, organe d’information communale.Je suis ravie de jouer la reporter afin de commu-niquer, transmettre et expliquer aux habitantsl’actualité de leur commune.

    Membre de la commission Culture, mani-festations communales, Aînés (1999-2007)membre des comités d’organisation des diffé-rents spectacles dans le parc : Barbe-Bleue(2004), La Locandiera (2006), coorganisatricedes différentes courses des Aînés, de manifesta-tions caritatives : la Médiane (2006).

    C’est surtout la notion de proximité qui meplaît et le contact avec les habitants.

    Véronique Christe

    Hervé Despland

    Avec son allure de baroudeur, sa force tran-quille, son éternelle pipe à la lippe, Hervé

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  • Despland me fait vaguement penser au capitai-ne Haddock. Comme lui, il cache sa sensibilitéderrière un regard un rien impressionnant pourqui ne le connaît pas. Mais comme lui, sa géné-rosité, sa disponibilité, son honnêteté, sa fidéli-té en font le meilleur des amis. Et surtoutcomme ce héro de B.D., il aime bourlinguer àtravers le monde. Des îles du Pacifique sud, oùil a partagé seul il y a quelques années déjà lavie d’une tribu de Big Nambas sur l’île deTanna, aux contreforts de l’Himalaya, en pas-sant par le Sikkim et bien d’autres pays, il aroulé sa bosse en privilégiant les relations humai-nes, au détriment de son confort personnel.

    Aujourd’hui, sa préférence va sans aucundoute vers le Canada, pays cher à son cœur, oùune solide amitié le lie à un ancien Genevois età son épouse canadienne. Avec eux, il a appris àconnaître et à aimer le Grand Nord. Ses innom-brables lacs gelés et ses immenses étenduessauvages l’attirent irrésistiblement. Il aime par-tir à la découverte des paysages, à la façon despionniers, sac à dos, raquettes aux pieds, pliantsous la charge des vivres et de la tente, nerenonçant jamais à braver le froid et les élé-ments déchaînés. Observateur patient, il aimephotographier, étudier la faune de ce pays,même si sa rencontre avec un grizzli en colèrerestera toujours dans sa mémoire et dans lamienne, puisque j’étais alors son compagnon devoyage et que j’ai été le témoin de cette aventu-re qui aurait pu mal tourner.

    Hervé ne passe pas tout son temps à « cra-pahuter ». Il est aussi le patron d’une PMEdont il est fier et qu’il gère avec compétence etdynamisme. Il aime les contacts, rencontrer lesgens, les écouter, leur parler. Excellent conteur,il ne se fait pas prier pour partager ses péripé-ties au grand bonheur de ceux qui l’écoutent.

    Ancien membre du comité du cartel dessociétés carougeoises, il a élu domicile àVandœuvres il y a quelques années où il appré-cie, aux côtés de son épouse, les charmes et laquiétude campagnards. Il s’y est si bien intégré,qu’il a souhaité tout naturellement s’engagerdans la vie de sa commune.

    Thierry Bernachot, compagnon d’aventure

    Bernard Gruson

    Né en 1947, Bernard Gruson est un bélier !

    Il a passé son enfance et sa jeunesse enBelgique et après ses études de sciences socia-les et politiques, il a rejoint notre canton en1974… Faut dire qu’une vieille histoire d’a-mour d’enfance avec une petite fille desHaudères l’unit à la Suisse, le Valais et Genèvedepuis la fin des années 50.

    Il a commencé sa carrière à l’HospiceGénéral, vénérable institution genevoise où il aappris à aimer ce canton, son histoire et lesaffaires sociales ; puis il a poursuivi son activi-té au sein des Hôpitaux universitaires deGenève où il exerce aujourd’hui la fonction dedirecteur général.

    Homme d’action, à la recherche de solu-tions pragmatiques et de consensus, il n’en restepas moins fidèle à une ligne tracée depuis long-temps faite d’humanité et de rigueur et du goûtde la réforme.

    Bernard Gruson aime la nature et les lon-gues balades dans la campagne genevoise, latable familiale à l’italienne, les moments passésavec les amis ainsi que la petite balle blanche.Adepte du « penser global » et de l’« agir local »il a été désigné par les électeurs pour rejoindrel’équipe municipale.

    Bernard Gruson s’active pour des solutionsutiles au bien commun à la recherche d’undéveloppement équilibré et harmonieux denotre merveilleux coin de Suisse.

    Un ami

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  • Jean de Haller

    Jean de Haller est né le 20 juin 1957 à Genève.Après avoir passé sa maturité au Collège deCandolle, il choisit d’étudier le droit à l’Universitéde Genève. Son brevet d’avocat en poche, ildécide de prendre une voie différente et c’estdans une banque privée genevoise qu’il trouvesa voie et s’épanouit depuis 25 ans.

    Professionnellement, il est amené à voyagerà travers le monde et plus particulièrement enAsie. Ses voyages lui ont permis de rencontrerdes personnes de culture et d’expérience trèsdiverses, ce qui lui a procuré ouverture d’espritet curiosité.

    Heureux comme un coq en pâte au sein deson gynécée familial, il est entouré de sa char-mante épouse et de ses trois filles (Victoria 21,Alexandra 19 et Eléonore 12 ans). Celles-cisont toutes anciennes élèves de l’école deVandœuvres.

    Il partage son temps entre sa famille, son tra-vail et son cercle d’amis. Il pratique la voile et leski. Aimant la lecture et passionné d’histoire, ilenvisage de se lancer dans la rédaction d’un livre.

    Ses qualités principales sont l’esprit d’entre-prise et de famille, la volonté d’aboutir etl’esprit de synthèse.

    Il siège depuis près de 10 ans au comité del’EMS de la Maison de Pressy.

    Il souhaite apporter à la commune, où il vitdepuis 17 ans, son expérience et son goût d’en-treprendre.

    Au sein du conseil municipal, il siège dansles commissions des finances, de l’aménage-ment du territoire et des routes.

    Une amie de Vandœuvres

    Christophe Imhoos

    Conseiller municipal depuis huit ans, il asiégé dans la majeure partie des commissions, aprésidé le Conseil municipal en 2002-2003 et aété président de la commission Culture, mani-festations communales, Aînés en 2006-2007.

    Il est l’un des co-fondateurs du nouveaugroupement politique Vandœuvres Avance, ausein duquel il milite en faveur d’une politiqueplus dynamique et visionnaire.

    Il fait partie de la Compagnie des sapeurs-pompiers de Vandœuvres, dans laquelle il estentré en 1997; il y est officier depuis 2006 etchef d’intervention depuis 2005; à ce titre, ilparticipe notamment régulièrement aux tournusde piquets et engagements sur la commune. Il aconsacré, tant au plan politique qu’au plansocial, plusieurs centaines d’heures au servicede sa commune, ce qui lui a procuré une solideconnaissance du terrain et des communiers.

    Au plan professionnel, il est avocat au bar-reau de Genève depuis 1985 et diplômé des uni-versités de Genève et New-York. Il s’est spécia-lisé dans le mode alternatif de règlements deconflits («MARC») et intervient régulièrementcomme arbitre dans le contentieux commercialinternational.

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  • Depuis peu et après avoir suivi diverses for-mations à Genève, Paris, Londres et Boston, ildéveloppe une activité de médiateur civil etcommercial et figure au tableau officiel desmédiateurs de la République et canton deGenève.

    Il est le père de deux filles, Alison, 19 ans,et Gabriela, 17 ans, qui entreprennent chacunedes études universitaires, la première à Genèveà la faculté de droit, la seconde à Paris à lafaculté de médecine Paris VII. Il est membre duclub service Kiwanis Genève Lac, dont il a étéle président en 2000-2001.

    Ancien coureur de fond (marathon, semi-marathon), il pratique de manière assidue lespinning (vélo de course en salle), ainsi que leyoga, la natation et le ski.

    Monique Heyer (sa maman)

    Ariane de Lisle-Sarasin

    Comment devient-on Ariane ?Il est indispensable de naître à Vandœuvres,

    d’y grandir et de connaître les joies et lescontraintes qu’on pouvait découvrir dans l’an-cienne école communale. Cela crée un réseaude camarades qui, par chance, sont eux aussirestés au village.

    Il faut également beaucoup de curiosité etd’intérêt pour les choses de ce monde : l’actua-lité, la politique, les fêtes locales où elle adores’impliquer, les enfants, les personnes âgées etles animaux.

    Ses qualités manifestes sont l’écoute, latolérance, la générosité et une constance avéréedans ses engagements. Elle manifeste parfoisun peu de méfiance pour les propositions exces-sives, en société comme en politique : son butreste l’harmonie et la compréhension des unspar les autres. Cela ne la dispense pas d’uneexigence morale qu’elle n’impose pas systéma-tiquement à autrui, préférant toujours bâtir aulieu de juger.

    Elle n’accepte pas des responsabilités sielles dépassent ses capacités (planning, connais-sance des sujets) ou si elle n’obtient pas l’assu-rance d’une aide compétente et efficace dans laconstruction des projets dont elle a la charge.

    Voilà, en somme, ce qu’il faut pour obtenirla femme que nous connaissons aujourd’hui etqui a été élue au Conseil municipal, sur la listede l’Entente communale. Ariane n’est venue enpolitique qu’après avoir consolidé le socle deses activités quotidiennes.

    C’est avec la force de son intérêt pourVandœuvres et le souci de s’investir dans lagestion collective du village qu’elle entend par-ticiper pleinement aux réunions du Conseil.Elle y apportera la fraîcheur et la curiosité par-fois naïve des débutants, ainsi que son enthou-siasme, qui lui permet de prodiguer avec discer-nement l’attention qu’elle accorde à ceux quilui font confiance.

    Après avoir épousé un entrepreneur venude France (le rédacteur de ce portrait), Ariane amis au monde deux filles : Margaux et Julie.Elles ont, après la première partie de leur scola-rité à Vandœuvres, rejoint le cycle d’orientationde la Gradelle, car Ariane croit aux vertus del’école publique.

    Soucieuse de rester au contact des réalités éco-nomiques, Ariane a accepté de gérer la distribu-tion des soieries Jim Thompson sur toute laSuisse, en s’occupant de leur importationdepuis la Thaïlande.

    Ivé

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  • Alexandre Muller

    Géologue, Guide de montagne – 49 ansMarié – un enfant

    Né à Zurich, il déménage avec ses parents àl’âge de 6 ans à Genève, puis à 12 ans àVandœuvres, commune dont lui et sa famillesont aujourd’hui citoyens.

    Après une adolescence consacrée à l’athlétis-me il se tourne vers l’escalade et l’alpinisme, acti-vités qui restent sa principale passion sportive.

    Pendant ses études à l’Université deGenève, où il obtient une licence en géologiepuis un diplôme en sciences de la terre, il passeégalement le brevet de guide de montagne etparcourt de nombreuses voies dans toutes lesAlpes. Pendant quelques années, il travailledans l’enseignement secondaire et obtient unpeu plus tard les brevets de parapente et vols bi-place qui vont lui permettre de parcourir lesmontagnes de manière différente et parfoiscomplémentaire, comme par exemple plusieursascensions du Mont-Blanc avec descente enparapente ! Cette passion l’amène aussi àpublier un livre-guide sur les sommets pratica-bles en parapente entre Léman et Mont-Blanc.En 1990, il organise une expédition sur un hautsommet de la chaîne de l’Himalaya. Cette aven-ture fut une expérience forte intéressante tantdu point de vue humain que technique.

    Quand il ne gravit pas un sommet, escaladeune paroi dans les Alpes ou parcourt un désertlointain, il fait sûrement du ski à peaux dephoque en hiver ou de la marche en été enfamille.

    Bref, c’est un amateur de nature sauvage,mais qui sera aussi ravi d’aller écouter unconcert classique au Victoria Hall. La photogra-phie est une activité qu’il pratique depuis long-temps et il ramène toujours de nombreuses ima-ges de ses périples.

    Son parcours professionnel de géologuepétrolier l’emmènera entre autres en Amériquedu Sud, en Afrique et au Moyen-Orient, où ilsera basé à Dubai pendant plusieurs années.

    De retour à Genève, il poursuit sa carrière degéologue au sein d’une compagnie pétrolièreinternationale. Il fait partie du comité de l’asso-ciation intercantonale des guides de montagnesuisses, ainsi que de la société géologique suisse.

    Étant papa d’un garçon qui vient d’entrer enpremière année de l’école enfantine, une parti-cipation active à la gestion de la vie deVandœuvres lui est chère. Son engagement ausein du conseil communal, il le voit notammentdans le but de préserver l’exceptionnelle quali-té de vie de notre commune.

    Favoriser une croissance maîtrisée par unegestion de bon sens et promouvoir un aménage-ment harmonieux ainsi qu’une sécurité routièreadaptée, lui tiennent particulièrement à cœur.

    Nicole

    Thierry Pradervand

    47 ans, 4 enfants. Transporteur, chef d’entreprise.

    Conseiller municipal depuis 1991. Président

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    de la commission Sécurité routière, voirie,canalisations (1999-2007).

    Ancien capitaine de la compagnie dessapeurs-pompiers de Vandœuvres (1994-2006).Membre de la fédération genevoise des sapeurs-pompiers.

    Si je ne suis sans doute pas le meilleur desorateurs, en revanche je peux me vanter deconnaître ma commune par cœur. Je la sillonnerégulièrement, de par mon métier de transpor-teur. En effet, mon entreprise s’occupe de lacollecte et du transport des déchets ménagers,de jardin et de la déchetterie communale.

    De plus, j’ai passé vingt-neuf ans au sein dela compagnie des sapeurs-pompiers et onze anscomme commandant de ladite compagnie. Cesdifférentes activités et fonctions m’ont permisd’avoir des contacts privilégiés avec lesVandœuvriens.

    Mes seize ans comme conseiller municipalet mes nombreuses années à la présidence de lacommission des routes me rendent attentif auxdésirs et souhaits des habitants.

    Thierry Pradervand

    Eric Pradervand

    Enfant du villageResponsable régional dans une société multina-

    tionaleIl s’investit pour sa communeConseiller municipal depuis 2003

    Pompier volontaire dans la communeRéservé & DiscretAime les voyages, la gastronomie et les bons vinsDernier d’une famille de 4 enfantsEric pense plus aux autres qu’à soit mêmeRéfléchit souvent trop avant de se lancer dans

    des projetsVandœuvrien avant toutAime le sport et surtout la course à pied, le ski,

    le rollerNe supporte pas l’injusticeDevrait pas donner autant à manger à son chat

    Gulliver.Eric Pradervand

    Daniel Rinaldi

    Il est marié et a deux enfants.

    Il est architecte et bricoleur en tous genres.

    C’est un homme fidèle à sa famille, à sesamis et dans son travail.

    C’est un travailleur acharné, qui se bat pour demultiples causes, parfois comme Don Quichotte.

    Sa plus grande passion est l’écologie, qu’ildéfend aussi bien dans sa famille que dans sontravail et dans la politique, malgré ses nom-breux véhicules de toutes sortes. Il resteconvaincu que toutes les décisions doivent êtreprises en fonction d’elle.

    Il s’est épris de grandes causes déjà dans sa

  • jeunesse et a été délégué au CICR où il a tra-vaillé en Afrique.

    Il est passionné de VTT, ce qui lui permetd’être proche de la nature qu’il observe égale-ment dans son jardin qu’il cultive avec amour !

    Il déteste la solitude, c’est pourquoi il ne faitrien seul, mais sait s’entourer de ses amis, pourpédaler, travailler et même voyager.

    Il aime la musique, plus spécialement lerock et les chansons d’auteurs italiens, originequ’il revendique assidûment !

    C’est un homme vif, intelligent et surtouttrès rapide dans ses décisions, même si ellessont quelquefois hâtives.

    Il déteste les compromis, ce qui le frustrebeaucoup en politique !

    Il lui manque du TEMPS, pour élaborerencore de nouvelles choses. Il fait sans arrêt desprojets, mais ne peut les mener tous de front !

    Son travail lui a permis de connaître un peumieux la religion bouddhiste, la seule qui le tou-che, bien qu’il soit encore loin de toutes séréni-tés !

    C’est un homme intéressant à vivre, car ilest sans cesse à la recherche de nouvelles sen-sations et a assez d’énergie pour emporter toutson petit monde avec lui !

    Brigitte Rinaldi

    Michèle Stalder

    Michèle est née le 18 mai 1960. Elle connaît

    bien la région puisqu’elle est née à Chêne-Bougeries, une des communes voisine deVandœuvres. Elle y a suivi ses écoles et prati-qué son premier métier d’assistante en pharma-cie. Ayant par la suite exercé la professiond’employée de commerce elle a finalementchoisi de venir exploiter avec son mari la fermefamiliale de ce dernier en 1994, domaine situé àla route de Choulex. Elle a donné naissance àses deux enfants, Coralie et Sébastien.

    Michèle étant très sensible aux problèmes del’environnement, de protection de la nature et ai-mant profondément notre commune deVandœuvres, elle a décidé de s’investir en adhé-rant à la dynamique équipe de l’Entente com-munale.

    Appréciant les contacts, elle sait entretenird’excellentes relations avec les personnes pro-venant de tous les milieux. Travailleuse, éner-gique, sympathique, droite, honnête, humaine, àl’écoute des gens qu’elle respecte, elle trouvetoujours un moment pour vous accueillir à laferme où l’on peut se procurer d’excellents pro-duits du terroir. Et pourquoi pas, se retrouver,entourés de nos familles et amis autour de lamagnifique table d’hôtes qu’elle propose et oùon peut déguster les produits cultivés, élevés etpréparés à la ferme.

    On y vient, on y revient et toujours avec unaccueil chaleureux que nous réserve Michèle,ainsi que son mari René.

    Voici un bref portrait de Michèle ! Nousl’aimons profondément, c’est un vrai rayon desoleil qui illumine les champs de Vandœuvres.

    Véronique Lagler, ton amie

    Nicolas Terrier

    Jurassien ayant grandi à Bienne, cheveuxlongs dans sa jeunesse, guitare en bandoulièreet fan de Bob Marley, comment a-t-il pu atterrirà Vandœuvres et entamer de surcroît sa troisiè-me législature au sein de la bien bourgeoise« Entente communale » ?

    Encore un coup de la belle-mère, diront cer-tains, quoique « Monsieur Gendre » ne soitpas vraiment du genre docile ni soumis…

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  • Arrivé à Genève pour étudier le droit à l’uni-versité, Nicolas n’en est plus reparti, et aprèsavoir épousé une fille de Vandœuvres, il est toutnaturellement tombé sous le charme de cettebelle commune et de sa douceur de vivre.

    Peu casanier, n’aimant ni jardiner, ni brico-ler, et encore moins tricoter ou repasser, Nicolass’est tout naturellement tourné vers la politique,et c’est avec plaisir et enthousiasme qu’il aassumé, puis renouvelé son mandat deconseiller municipal.

    Entier dans ses opinions, un peu trop impul-sif et dénué du sens de l’hypocrisie que toutpoliticien apprend à développer, Nicolas ne sefait pas que des amis, et ses coups de gueuleparfois dérangent. Mais sous ses airs de grosdur, c’est un être sensible qui se cache, lequeldéteste les conflits.

    Bon vivant, drôle et très sociable, il est dansson élément dès que l’ambiance est festive, et il

    ne se fait pas prier pour chanter, surtout s’il peutse lancer dans le répertoire de Johnny.

    Très attaché à ses trois enfants et désireuxde partager avec eux les joies d’une vie saine enplein air, Nicolas devient de plus en plus sportifavec les années, et la grasse matinée a été ban-nie de notre jargon familial ! Randonnées enmontagne, sorties VTT, jogging, golf, tennis,puis ski intensif pendant l’hiver, tel est le pro-gramme de nos loisirs.

    Vous êtes essoufflés ? Moi pas, je restedans la course et j’aime ça !

    Isabelle Terrier

    Jean-Philippe de Toledo

    « Le bonheur, ce n’est pas de faire toujours ce quel’on veut, mais de toujours vouloir ce que l’on fait.»F. Gregh

    Petit-fils de Victor de Toledo - le fondateurde la Pharmacie Principale - fils de Jean deToledo - l’inconditionnel de la traversée de larade, l’ennemi juré de Christian Grobet et lecréateur du Parking du Mont-Blanc - Jean-Philippe de Toledo a, quant à lui, le profil dugendre idéal selon Serge Bimpage*. « Beaugosse, intelligent, travailleur, loyal, aisé, à l’ai-se et tout. Jean-Philippe de Toledo a un petitcôté Bernard-Henri Lévy. L’arrogance enmoins. La générosité en plus. Chemise rayéebleue surmontée d’un col blanc façon dandy,cravate rouge au scapino savamment noué, il netient pas en place dans son bureau d’administra-teur de la Pharmacie Principale. Ses ambitionspour Genève sont multiples. Il les évoquecomme d’autres leurs projets de voyages. Avecla fougue et la conviction des idéalistes auxpieds sur terre », précise encore SergeBimpage. Idéaliste de la 3ème génération, Jean-Philippe de Toledo cultive aussi les autresvaleurs familiales telles que le respect de soi etdes autres, l’excellence professionnelle et lepartage des connaissances.

    En 1982, son diplôme de pharmacien enpoche, il part pour les Etats-Unis pour voir si lavie est possible en dehors de la Suisse. Et acces-soirement pour obtenir un MBA option finance-marketing. A peine commençait-il à rêver enanglais, que le vieux continent se rappelle à lui

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  • par la voix de son père qui, à 74 ans, prétendaitvouloir lui passer le flambeau de l’entreprisefamiliale. Aujourd’hui, 20 ans plus tard, alorsque la méthode américaine, pondérée par lesvaleurs familiales, a permis de quadrupler le chif-fre d’affaires du groupe, la question est de savoirqui du père bientôt centenaire ou du fils quin-quagénaire va prendre sa retraite en premier !

    Pas le temps de penser à la retraite pourJean-Philippe de Toledo qui termine en octobre2007 son diplôme post gradué d’EducationThérapeutique du Patient, une formation detrois ans qui l’a amené à repenser fondamenta-lement son métier de pharmacien. « Qu’il s’a-gisse de ses vacances, de sa carrière profession-nelle, de son épargne, du financement de sonlogement ou de sa voiture, on a toujours unplan. Comment se fait-il dès lors que si peud’entre nous aient un plan lorsqu’il s’agit degérer sa santé à long terme ? Or, ne pas avoir deplan pour sa santé revient à la confier auhasard…. ce qui correspond à la plus mauvaisestratégie pour vivre longtemps, en bonne santé. »

    L’idéal de Jean-Philippe de Toledo est decontribuer, à travers la Pharmacie Principale, àaider tout un chacun à être « acteur plutôt quespectateur de sa santé », et améliorer ainsi sadurée et sa qualité de vie… À suivre.

    Avoir des principes c’est bien. Les mettre enpratique c’est mieux ! C’est pourquoi, persua-dé que le corps et l’esprit « ne s’usent que sil’on ne s’en sert pas », Jean-Philippe de Toledopratique le ski, le snowboard, le tennis, le golf,et apprécie aussi la lecture, la musique et Internet.

    Et en tant que professionnel de la santé, il sedoit de respecter scrupuleusement les publica-tions médicales qui recommandent de consom-mer quotidiennement cinq fruits et légumes,arrosés d’un bon verre de vin rouge pour fairele plein d’antioxydants, ces substances qui ralen-tissent naturellement le vieillissement prématu-ré. Last but not least, au registre des remèdes dejouvence, il mentionne encore vingt ans demariage avec une femme adorable et de carac-tère, et deux enfants en pleine adolescence…

    * Serge Bimpage : « Ceux qui font Genève »Ed. Slatkine, 1999

    Gilonne Vermeil

    Gilonne Vermeil est née le 25 janvier 1963à Genève. Après avoir effectué sa maturité auCollège Claparède, elle a suivi des cours d’his-toire de l’art pendant une année à Londres puiselle a obtenu son diplôme d’architecte à l’EPFLà Lausanne. Elle a travaillé durant plusieursannées en qualité d’architecte en Italie, enEspagne, aux États-Unis et en Suisse. Elle adéménagé avec sa famille sur la commune deVandœuvres en avril 2004.

    Elle est mariée et a trois enfants, deux filleset un fils de respectivement 13 ans, 11 ans et9 ans. Aujourd’hui, elle divise son temps prin-cipalement entre sa famille, ses activités d’ar-chitecte et le Conseil Municipal de Vandœuvres.

    Son expérience acquise à l’étranger a favo-risé chez elle une curiosité naturelle et uneouverture d’esprit très aiguisée. Ces dernièresannées, elle a développé un intérêt marqué pourtout ce qui touche à notre environnement, àl’urbanisme, et au social.

    Dans le cadre de Conseil Municipal deVandœuvres, elle fait partie des commissionssuivantes: environnement, aménagement, aidesociale et humanitaire.

    Elle a été présidente durant plusieurs annéesdu Jardin d’enfants des Castagnettes sur lacommune de Chêne-Bougeries. Elle a consacrébeaucoup de temps et d’énergie à cette activitébénévole, qui lui a apporté aussi beaucoup desatisfaction. Elle donne également depuis 4 ansdes cours de catéchisme à la paroisse deVandœuvres.

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  • Gilonne Vermeil est une personne très acti-ve, consciencieuse, curieuse, joviale et sociale.Quand elle entreprend quelque chose, elle yconsacre beaucoup de temps et d’énergie pourle faire de façon approfondie et avec beaucoupd’enthousiasme.

    En dehors de sa famille, de son métier d’ar-chitecte et de ses activités au sein de la commu-ne, Gilonne Vermeil a également un intérêtmarqué pour le sport (tennis, ski, voile, monta-gne, etc.), la lecture et l’art contemporain.

    Guy Vermeil

    Lorin Voutat

    Mon papa, tous les matins, il part heureuxpour son travail et moi à la crèche. En entrepre-neur qu’il est, il a créé la société voici 5 ans –ilion Security SA -, spécialisée dans la luttecontre la cybercriminalité.

    Mais, heureusement, il pense aussi à monfutur : c’est pour ça qu’il s’est lancé dans lapolitique dit-il. Pour mon bien, parait-il. Jeveux bien, mais alors, comme lui, moi aussi, jeveux aller dans la belle école de Vandœuvres, etce, sans risquer de me faire écraser afin de gar-der d’impérissables souvenirs. Et tout commelui qui a eu la chance et le privilège de grandirdans cette belle commune dont il est originaire,moi aussi, je veux pouvoir plus tard, me prome-ner dans cette belle campagne et y vivre ensécurité.

    Je ne le vois pas souvent – largement pasassez pour moi – car, il pratique le sport – pasassez selon lui – car en plus de la politique, il

    exerce comme juge aux prud’hommes. Il aimeêtre à l’écoute et faire avancer positivement leschoses. Mais, en vrai scorpion, il ne craint ni lesdéfis, ni les combats. Heureusement, avec moi,c’est surtout son côté affable qui ressort. Peut-être est ce pour ça qu’il est également au comi-té de trois associations humanitaires à Genève.

    Mon papa, il a aussi des défauts, mais necomptez pas sur moi pour vous les dire ! Aupire, si vous êtes curieux d’en savoir plus, n’hé-sitez pas à l’interpeller ou l’appeler, il adorediscuter, partager, échanger.

    Albane Voutat (3 ans)

    Viviane de Witt

    Elle a les cheveux rouges comme les sorciè-res mais c’est une très gentille sorcière saufquand elle se fâche, parce que là, il vaut mieuxse trouver loin de son balai !!!

    Nous, nous l’appelons Amie, parce qu’elleest vraiment notre amie. Elle travaille beaucoupet nous en parle avec enthousiasme…du délire !

    L’an dernier, en novembre, nous sommesvenus dans sa Foire de Genève à Palexpo etnous nous sommes éclatés, c’est-à-dire «beaucoup amusés » en langage « Amie ». Nousavons patiné sur la glace, admiré les animauxde la ferme, les chiens qui ont fait des démons-trations et Amie nous a offert de gigantesquescoussins qu’elle a dû monter par l’escalier, qua-tre étages parce qu’ils ne rentraient pas dansl’ascenseur de l’immeuble que nous habitons àParis.

    Heureusement qu’elle est sportive ! Elle

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  • nous bat encore au tennis et soulève des poidsincroyables à la gym ! À cheval, en revanche,on galope plus vite qu’elle parce que son petitcamarguais Koala a des plus petites jambes quenos chevaux et puis Amie, elle ne le dit pas,mais elle a peur quand ça va trop vite !

    Pour nous c’est une grand-mère cool à ceciprès qu’il faut être présentable, poli et tâcherd’être les premiers partout, parce que sinon ona droit à tous les exemples des grands-pèreshéros et géniaux, des grand-mères et arrière-grand-mères comme on en fait plus… bref ! Cac’est un héritage familial qui nous fait râlermais dont on est assez fiers.

    À part ça, on rigole avec elle, on mange destrès très bonnes choses, on a même droit à unpeu de vin, on se couche en cachette des parentsà n’importe quelle heure et on peut amener chezelle autant de copains qu’on veut.

    Qui dit mieux ?

    Depuis les quinze jours passés avec elle à la

    campagne cet été, on a amélioré notre revers autennis, découvert que les patates ça ne poussepas dans les arbres, appris la différence entreune gouache et une aquarelle, nourri les pouleset les lapins (pas d’herbe mouillée pour leslapins !), ramé comme des fous sur l’étang etpêché des ablettes que l’on a remises à l’eau.No Kill comme dit Amie.

    Voilà, c’est notre grand-mère, pas vraimentMamie Nova comme vous voyez, bien qu’ellesoit très fière d’annoncer qu’elle a 60 ans bien-tôt !

    Elle a même invité tout le Conseil municipalà son anniversaire et comme elle aime les sur-prises elle ne leur a pas dit où allait l’avion !

    Et toc !

    Les petits-enfants d’Amie alias Viviane de Witt

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    EXPOSITION DES PAYSANNES

    Salle des combles – samedi 5 mai 2007

    C’est par un samedi pluvieux, donc propiceaux flâneries, achats et découvertes artisanales,que s’est tenue l’exposition des paysannesgenevoises, dans notre magnifique salle descombles.

    Des dames de tout le canton avaient fait ledéplacement pour nous émerveiller de leursœuvres.

    Des bijoux de Sézegnin, des patchworks etfourre-tout de Bernex, des albums photos deCartigny, des cartes de vœux très originalesconfectionnées avec des sachets de thé pliés deLaconnex, des poteries de Satigny, des pâtes àsel, de la tapenade et du chutney aux pommesde Meinier…

    Notre commune était elle aussi brillamment

    représentée par les splendides paysages van-dœuvriens de Rose Marie Roth, les magni-fiques tricots et broderies de Gisèle Basset, lessuperbes sacs et bijoux d’AnouchkaDomenech, les meubles en carton semblant sor-tir tout droit d’un conte de fée de DanielleMuster, Anne Grundisch et Betty Olivet (quiviennent d’ouvrir un atelier au chemin desPrinces) et les pliages et origamis de Séverineet Isabelle Valot.

    Quant aux Paysannes de Vandœuvres, leurtalent culinaire fut à l’honneur, et sous la hou-lette d’Isabelle Stalder, leur présidente, MireilleGenuardi, Danièle Borgeaud et Catherine Vanatnous régalèrent de tartes, salées et sucrées, pourle plus grand bonheur des chalands gourmands.

    Véronique Christe

    Photographies : Véronique Christe

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    AÎNÉS

    Swiss Vapeur Parc du Bouveret

    Mercredi 13 juin 2007, environ 70 person-nes, Exécutif et conseillers municipaux entrantset sortants, sont partis à la découverte duSwiss Vapeur Parc du Bouveret situé au pieddes pentes sévères dévalant du Grammont.

    Auparavant, les participants s’étaient réga-lés de petits pains avec ou sans raisins, ainsiqu’aux céréales, tant recommandés de nosjours, de café, thé et chocolat chaud, sansoublier le jus d’orange.

    Nous sommes arrivés à bon port vers onzeheures, accueillis par André-Pierre Tardy,directeur du parc créé en 1997, et frère deLaurence d’Hespel, conseillère municipale sor-tante. M. Tardy nous a fait visiter le parc, instal-lés à califourchon sur de petits wagons, des-quels nous avons pu admirer le château d’Aigle

    en miniature par exemple.

    Toutes les pelouses et les plate-bandes sontharmonieusement entretenues. Comme medéclarait une voisine : « On voit qu’on est enSuisse ! »

    Le parc se déploie sur 12’000 m2, c’est undes plus prestigieux circuits de chemin de ferminiature d’Europe. On y trouve plusieursdizaines de locomotives à vapeur, qui sont descopies fidèles d’anciennes motrices. Elles évo-luent sur 1’500 m de voies.

    Le matin, la météo n’était guère engagean-te, aussi avions-nous emmené pèlerines etaccessoires comme « para-pluie » !

    L’ambiance de cette journée a été au BEAUFIXE !

    Je crois sincèrement que tous les partici-pants sont rentrés « emballés » de cette jour-née particulièrement originale. Merci de toutcœur à nos autorités communales.

    En tant que participante de la dernière légis-lature, je voudrais dire un grand MERCI à notreExécutif d’avoir eu la gentillesse de m’avoirconviée à cette sortie.

    Elizabeth Gampert

  • Les Aînés jouent au « Petit Train » « Le loisir, voilà la plus grande joie et la plusbelle conquête de l’homme »

    Rémy de Gourmont

    La seule belle journée de la semaine nousest octroyée, pour notre sortie. But de cetteescapade : le Swiss Vapeur Parc. Voyage sanshistoire, avec, autour de nous, une végétationluxuriante de toute part.

    Après une heure et demie de voyage, nousarrivons à destination. Une tente provisoireaiguise notre curiosité, ce sont de petits trains(modèle HO pour la plupart, réduction à

    1/86ème), l’ensemble se propose aux curieuxmais surtout aux collectionneurs. Nous allonsparticiper, partiellement, au vingt-cinquièmefestival de la vapeur, en modèle réduit s’entend,en attraction.

    Comme accueil sur place, Pierre-AndréTardy, responsable des lieux, nous parle de laréalisation et de l’infrastructure que nous allonsparcourir, soit pédestrement, soit « ferroviaire-ment ».

    En voiture à « Chablais-City »

    Les « mordus » de la vapeur, et les autres,non vaporistes, se sont donné rendez-vous pourcirculer sur un grand réseau, avec leur proprematériel fait main, sur des voies de 5 pouces et

    7 pouces ½. Tous ces passionnés sont là, avecleurs machines, qu’ils bichonnent amoureuse-ment, et fiers comme des héros, circulent sur leréseau mis à leur disposition par le groupelocal, qui fournit aussi l’eau et le charbon. Ilfaut voir au dépôt le remplissage des chaudiè-res : un régal pour les yeux et les narines sontparfumées par cette odeur caractéristique, hélasdisparue, pour les nostalgiques. Les dames sontaussi de la partie, la vapeur n’est pas seulementl’apanage du sexe masculin… Tous ces petitsbijoux sont la réplique d’un modèle existant.

    Quant à nous, le privilège de les voir passeret repasser, nous procure une joie sans bornes,l’un avec un convoi de marchandises, un autreavec des voitures voyageurs, et un grand nom-bre de locomotives et d’engins de manœuvre engare.

    La société a démarré en défrichant la zonepleine de ronces, puis le plaisir des curieuxextérieurs les a amenés à ouvrir leur réalisationau public, avec le succès que l’on connaîtaujourd’hui. Bonne persévérance et longue vieà ce mouvement qui sait si bien nous fairerêver. Merci. Les bâtisseurs ne sont pas oubliésdans le projet, voir les bâtiments miniaturesréalisés et tout le reste… Ce succès oblige lesmembres à concevoir une nouvelle gare,laquelle nécessite de créer une butte, qui à sontour provoque la création d’un hangar pour

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  • remiser le nouveau matériel reçu.

    L’association est très vivante, quelquesmembres ont des activités annexes qui les amè-nent, parfois, à rouler sur du matériel, grandeurnature, quelle chance !

    A titre documentaire, le club possède unwagon équipé pour le transport de chaises rou-lantes. Ainsi, ils peuvent aussi participer à lajoie collective, merci pour eux.

    Les jeunes ne sont pas oubliés, ils peuvents’initier à démontrer leurs divers talents et œu-

    vrer au succès du petit train. Le modélisme nedisparaîtra pas…

    Des anciens du club, retraités, se mettent àdisposition de la compagnie aidant à la condui-te des convois, pour la joie de tous.

    Notre satisfaction, récompense nos autori-tés, particulièrement nos accompagnants, pourl’idée de cette sympathique sortie.

    Claude Faure

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    PROMOTIONS

    Cette année encore, le soleil était au rendez-vous des promotions clôturant l’année scolaire2006-2007.

    En arrivant à la salle communale, les auto-rités reçurent une standing ovation dont ils nefurent pas peu fiers. Madame le Maire donnades nouvelles de l’école et expliqua les change-ments à venir, sans oublier de souhaiter à tousde merveilleuses vacances. Elle avait d’ailleursété précédée dans ces vœux, peu avant, par lavice-présidente du Conseil.

    Sous la baguette de Monsieur Veuve, le pro-fesseur de chants, nos jolies têtes blondes nousfirent voyager sur tous les continents, notam-ment un tour d’Europe des « bonjour », « goodmorning », « guten Tag » et autres « buon dia ».Puis voguer vers des contrées plus lointainespar des morceaux choisis de musiques et decultures différentes. Pour finir en apothéose par

    une chorégraphie bluffante des filles de sixiè-me.

    Après le spectacle et la traditionnelle remi-se des prix, tous se précipitèrent dans le préaucouvert pour le non moins traditionnel apéritifservi par les dames de l’Association des parentsd’élèves.

    Puis, d’un pas rythmé par la fanfare deGavot, chacun se rendit dans notre magnifiqueparc pour y passer une fin d’après-midi festive,entre roastbeef des pompiers, sucreries desdames paysannes et carrousels en tous genres.

    Véronique Christe

    Photographies : Catherine Walderwww.pyrotechnic.ch

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    ENTRETIEN

    Interview de Monsieur Mark Muller

    1/ Comment et pourquoi vous-êtes vous lancédans la politique ? Est-ce que la chosepublique était un de vos centres d’intérêtslorsque vous étiez plus jeune, ou est-ce quecela vous est venu plus tard.J’ai commencé à m’intéresser à la politiquelocale en travaillant à la Chambre genevoiseimmobilière. J’ai considéré alors que pour bienfaire mon travail, soit défendre les intérêts despropriétaires, il serait plus efficace d’être élu.Les choses se sont ensuite enchaînées. J’aiaujourd’hui la chance de pouvoir représenterl’ensemble des habitants du canton.

    2/ Dans votre comité de soutien pour l’électionau Conseil d’Etat, très peu de jeunes. A quoiattribuez-vous ce manque d’intérêt pour votrecandidature pour les jeunes ?Mon action politique s’adresse à tout le monde.Elle est surtout axée sur les questions écono-miques et sur le logement. Peut-être les jeunesne se sentent-ils pas encore concernés; pour-tant, ça les concerne directement.

    3/ Il semblerait que vous n’avez pas effectué

    de grands périples à l’étranger, pourtant lesvoyages ne forment-ils pas la jeunesse et l’ou-verture d’esprit ?Un de mes regrets est de n’avoir jamais étudiéà l’étranger. Mais ce n’est peut-être que partieremise… Par contre, j’adore les voyages. J’enai fait beaucoup, notamment aux Etats-Unis,pays pour lequel j’ai un faible, en Indonésie, auMexique et au Brésil.

    4/ Votre expérience et votre rage de vaincredans le sport vous ont sûrement beaucoupaidé dans votre carrière politique. Pourtant, àGenève et ailleurs en Suisse, on constate quele sport est très peu présent dans l’enseigne-ment. Qu’en pensez-vous ?Je le regrette. C’est une erreur car comme lesvoyages d’ailleurs, le sport est très formateur.

    4/ Lors de votre campagne électorale, vousn’avez pas organisé de rencontres particuliè-res avec les jeunes. En tant que jeuneconseiller d’Etat, n’auriez vous pas eu enviede plus privilégier ce contact avec la jeunesseafin de mieux comprendre ses attentes pourleur futur ?Je crois bien comprendre la jeunesse, en êtreproche. Mon engagement vise surtout à déve-lopper l’économie genevoise. C’est le meilleurmoyen d’assurer un avenir à chacun à Genève.Mais en tant que père de deux ados (Joanna, 13ans et Anthony, 11 ans), je considère que lesjeunes d’aujourd’hui ont surtout besoin d’uncadre et d’être encouragés à travailler.

    5/ A Vandœuvres, beaucoup de jeunes nepourront pas rester dans leur commune, vu leprix du terrain et le manque de place. Qu’allezvous faire pour que ces jeunes qui, pour leur

    Nous avons eu le plaisir de recevoir M. Mark Muller, Conseiller d'Etat, le 1er août, pour le tradition-nel discours. Il a accepté très volontiers de répondre à quelques questions rédigées par des jeuneshabitants de la commune.

  • majorité, n’ont pas envie de s’expatrier enFrance voisine ou sur la Riviera, puissentavoir l’espoir de rester proches de leursparents et de leurs attaches ?La construction de logements à Genève est unepriorité claire. Mais pas à Vandœuvres, à moinsque les autorités communales ne proposent d’yconstruire massivement. Ce qui m’étonnerait…

    6/ Qu’est ce que les jeunes peuvent attendre deMark Muller ?Un engagement pour la prospérité et la qualitéde vie à Genève. Une approche très ouverte vis-à-vis des activités des jeunes, aussi. Je me batspar exemple pour que le MOA puisse poursui-vre ses activités et pour développer les possibi-lités de faire du sport.

    7/ Quel est le combat le plus important queMark Muller voit dans les années futures quiattend la jeune génération ?A Genève, c’est clairement la concurrenceinternationale sur le marché du travail. Avecl’ouverture des frontières et la globalisation del’économie, pour que les jeunes Genevois puis-sent trouver un travail à l’avenir, ils devrontêtre bons. Cela signifie qu’il faut travailler, étu-dier. Or, notre société de l’opulence ne pousseaujourd’hui pas à cela.

    8/ On demande des bénévoles pour l’Euro2008, alors que l’UEFA est riche à millions.Ne pensez-vous pas qu’une partie de ses béné-fices pourrait financer ce travail pour des jeu-nes et ainsi montrer une aide concrète du footen faveur de la jeunesse ?En tant que Libéral, n’estimez-vous doncpoint que tout travail mérite salaire ?Oui, tout travail mérite salaire… sauf quand ilest bénévole ! L’accueil est de la responsabilitédes sites d’accueil de l’Euro 2008, donc deGenève. Nous cherchons à contenir le coût decet accueil en faisant appel à des bénévoles.

    9/ Si vous pouviez vous adresser à tous les jeu-nes de Genève, que leur diriez-vous?Soyez ouverts au monde et n’oubliez pas quevous ne pouvez compter que sur vous-mêmespour réussir dans la vie.

    10/ Comment interprétez-vous le si profondmanque d’intérêt des jeunes pour la politiqueet quels conseils ou solutions pouvez-vousdonner?Je crois que c’est normal de ne pas trop s’inté-resser à la politique quand on est jeune. Surtoutque bien souvent, dans la presse, la politiquepoliticienne prend le dessus sur les vraisenjeux. Ce n’est pas enthousiasmant. Une solu-tion serait peut-être de mieux expliquer lesenjeux, par exemple en suivant une campagneélectorale, comme les élections américaines2008, et en comparant les positions des candi-dats sur certains sujets.

    11/ Quelles améliorations pourraient être fai-tes pour améliorer les transports (pas assez debus pour les jeunes de la campagne tard lesoir)?On y travaille, mais il faut être conscient que çacoûte cher à la collectivité.

    12/ Que pensez-vous de la future génération?Si vous parlez des adolescents, je suis soufflépar leur aisance avec les nouvelles technologieset leur vivacité d’esprit. D’un autre côté, je suisinquiet d’un certain manque de sens desresponsabilités.

    Interview réalisée par : Lorin Voutat et Maximilien Turrettini

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    HOMMAGES

    contact de la nature et de la montagne. Enclinau vertige, il était un autre homme quand, ayantchaussé ses skis, il dévalait les combes desAravis comme un Samivel des neiges.

    Avec sa chère Irène, il fut également un despoumons de Vandœuvres en régnant dans sonépicerie. Levé aux aurores pour aller choisir etacheter fruits et légumes au marché de gros, ilétait l’âme, avec sa cordialité habituelle, de cequi était devenu le lieu de rencontre par excel-lence des Vandœuvriens.

    Dans un local exigu, avec une cave recelantdes secrets, on se pressait, on s’embrassait, oncausait jusqu’à plus soif au point qu’Irène, à lacaisse avait parfois du mal à discipliner ce beaumonde qui avait tendance à y prendre ses quar-tiers. Heureux temps que celui où l’on trouvaittout à l’épicerie Racine : des lacets comme despiles, des articles de papeterie comme ceux demercerie… et les bonbons pour les enfants à lasortie de l’école.

    Georges Racine connaissait tout du passé dela commune, c’était la mémoire du village aupoint que Monsieur Avvenenti, maître princi-pal, l’avait invité à parler des temps anciensaux élèves, ces temps où la jeunesse, avecparents et amis, descendait en luge la rampe dePressy par des hivers plus neigeux que les nôtres.

    Il était né en 1925, une année qui fit date parses vins de grande garde. Grand également estle souvenir que nous gardons de lui.

    Jacques Foëx

    Georges RacineRendre hommage à un ami comme Georges

    Racine est chose délicate, car c’est violer enquelque sorte la pudeur qui lui était naturelle.Et pourtant, n’est-il pas juste en ces temps oùnous courons après les valeurs du passé de rap-peler avec émotion qui il fut pour le village deVandœuvres.

    Toute sa vie, il garda vivant l’idéal scoutdont il aimait rappeler le sens : droiture etdévouement. Ouvert, disponible, GeorgesRacine, par ses qualités, devint un des piliers denotre commune : conseiller municipal pendantde nombreuses années, membre de la compa-gnie des pompiers, comme du chœur de laparoisse protestante de Vandœuvres, soutientechnique des classes de neige pendant desannées, il ne disait jamais non.

    Il était étonné, voire gêné de l’importancequ’on lui donnait car il y avait chez lui une partsecrète qui se libérait et s’épanouissait au

    Deux personnes qui ont marqué l’histoire de notre commune, Georges Racine et Gabriel Nachon,nous ont quittés dans le courant de cette année. Autre habitant de Vandœuvres et personnalité dumonde financier, Monsieur Jean-Charles Tardy est également décédé. La Coquille leur rend hom-mage.

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    Gabriel Nachon

    Pour un enfant de la commune, évoquer lapersonne de Gabriel Nachon, c'est en premierlieu se souvenir. Retrouver des sensations, desimages que l'on a dans un coin de sa mémoire etqui constituent les reflets solaires et désordon-nés de sa jeunesse.

    C'est se souvenir de cette boulangerie tenuepar un Savoyard bonhomme et affable dont l'ac-cent appuyant les syllabes pénultièmes trahis-sait avec fierté ses origines. C'est l'image d'ungrand four à pain, logé au fond d'une salle,énorme masse faite de fonte et de brique, avecune porte sombre laissant entrevoir un feu queseul un démiurge semblait pouvoir maîtriser.C'est également le rappel gustatif, un peu prou-stien, de ces mille-feuilles délicieux que l'hôtede ces lieux savait si bien fabriquer.

    Comme l'épicerie des Racine, le salon decoiffure de Bodmer – ou à une époque plusrécente l'inénarrable salon de thé de la Gianina–, la boulangerie de Vandœuvres constituait unvéritable lieu de rencontre. De ces lieux qui par-ticipent pleinement de la vie d'un village, oùl'on demeure volontiers pour deviser et qui nouspréservent de l'atmosphère anonyme des agglo-mérations pour gens pressés.

    Arrivé à Vandœuvres en 1954, GabrielNachon épouse six ans plus tard Sylvia qui res-tera le long de sa vie auprès de lui. Solidementancré à sa région, il portait une affection parta-gée entre sa commune d'élection et la contréede Verchaix-Morillon où il avait conservé unchalet.

    Cet attachement à notre région, j'ai eu l'oc-casion de le partager non seulement par l'évoca-tion des Alpes mais aussi à travers celle de lalangue. Cette belle langue que les Genevois onthélas depuis longtemps oubliée et qu'ils n'ânon-nent plus que maladroitement en déclamantdeux couplets de leur hymne national. Le dia-lecte franco-provençal, autrement nommépatois, Gabriel Nachon en authentiqueSavoisien le parlait.

    Pour cela il appréciait de pouvoir encoreconverser avec ses amis du Chablais dans cesaccents qui ont déjà un léger goût du Sud. Je mesouviens que pour le spectacle de la fête del'Escalade à Vandœuvres, il avait préparé untexte joliment tourné destiné à ma fille qui enétait une des actrices.

    Alôr y ê en patoë ke je vé vo dére arvi amiNachon, marçi de no avê ballia tan de bio sou-venir avoué vutra bolangerie, ê d'avê tan amanutron velâjo. Dintie o vo ête dan sé sur vocontempliâ sovan nutre montagnye, ê vo veille-râ toyar su vo ami de Vandœuvres.

    Arvi Pâ, Gabriel

    Emmanuel Foëx

  • Concours hippique de Crête1-2-3 et 9-10 juin 2007

    La brillante victoire « maison » de FrédéricPradervand.

    Le concours hippique de Crête, dont la pré-sidence a été reprise depuis peu par JulienPradervand, a acquis ses lettres de noblesse aufil des années, grâce à la qualité de ses infras-tructures, mais aussi à l’accueil chaleureux quiest réservé à chacun. Tout y est fait pour que le

    confort des visiteurs soit optimal (entrée libre).

    Cette manifestation annuelle, qui s’imposecomme l’une des plus importantes de la saisongenevoise, a pris un bel essor : nouvelle carriè-re en sable inaugurée en 2006 pour le confortdes chevaux et programme encore étoffé cetteannée. Et Julien, le digne successeur du maîtredes lieux, Pierre Pradervand, dont la notoriétén’a rien à envier à celle de Kennedy, n’entendpas en rester là. « Je prévois d’ajouter encorequelques épreuves ». « Dans un futur proche,

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    Jean-Charles Tardy

    C’est avec beaucoup d’émotion et de tristes-se que nous avons appris le décès de MonsieurJean-Charles Tardy qui s’est éteint le 14 juillet àl’âge de 97 ans dans sa maison de Vandœuvresentouré de ses cinq enfants et neuf petits-enfants.

    D’origine lyonnaise, il avait été mobilisépendant la guerre de 1939-1945 dans une com-pagnie de chasseurs alpins. Officier, vaillant etcourageux, il sut faire face aux difficultés enétant soucieux et respectueux de son prochain.

    Banquier de profession, c’était un hommetrès élégant et distingué. Sa rigueur morale, sesnombreuses compétences et sa foi chrétiennefaisaient de lui une personne estimée de toutson entourage. Il cessa ses activités profession-nelles à l’âge de 75 ans.

    Sa vie privée était orientée en fonction deses enfants et petits-enfants. Ayant le sens destraditions, il les transmettait avec humour, opti-misme et philosophie.

    Installé à Vandœuvres depuis 1979, il s’étaitbeaucoup attaché à sa nouvelle commune.Toujours présent à la fête du 1er août, spectateurintéressé par le spectacle des promotions desenfants de l’école et des pièces de théâtrejouées dans notre beau parc.

    Participant fidèle aux sorties des aînés etsurtout joueur de tennis très actif jusqu’à l’âgede 85 ans. Il fit d’ailleurs partie des fondateursdu Tennis Club de Vandœuvres, dont il étaittoujours membre, et y créa une coupe pour lesjeunes.

    Quelques jours après le décès de sa chèreépouse en février 2006, ils auraient dû célébrerleurs 70 ans de mariage.

    Ce fut un couple aimé de tous ! Avec regret,nous leur disons ADIEU.

    A sa nombreuse famille, nous témoignonsnos sentiments de profonde sympathie.

    Marie-Claire Ricou

    GENS D’ICI

  • j’aimerais accueillir un Grand Prix qualificatifpour le championnat suisse », confie Julien, trèsambitieux pour le développement de « son »concours.

    2007 fut riche en événements et partici-pants, dont plusieurs venus même de fort loinpour faire honneur à la qualité des infrastructu-res et la parfaite organisation.

    Le programme, plus que varié, a réuni desparticipants de la catégorie poneys, jusqu’auxténors de catégorie «S», soit six jours de com-pétition et plus de 1500 départs donnés les deuxpremiers week-ends de juin. Quelques cavaliersont affiché une forme insolente à Crête cetteannée, et parmi eux le talentueux espoir van-dœuvrien Frédéric Pradervand (16 ans) qui aréussi un beau doublé dans les épreuves de caté-gorie libre, s’imposant avec ses deux montures.Il a ainsi pu sabler le champagne avec ses amislors de la traditionnelle soirée du samedi soir oùaprès s’être régalés de spaghettis, tous ontdansé jusque tard dans la nuit sur le thème desseventies… Poursuivant sur sa lancée, il a éga-lement porté haut les couleurs de l’Ecurie deCrête, en remportant peu après une épreuve à laChaumaz et en terminant 3ème à Verbier enaoût.

    Ne manquez sous aucun prétexte l’an pro-chain cette belle manifestation, laquelle seraitimpossible sans la participation de nombreuxbénévoles (petit coup de cœur pour l’équipe dela caisse) et celle toujours précieuse de la com-pagnie de pompiers de Vandœuvres, jamaisavare de sa disponibilité et de son amabilité.

    Nous avons rencontré F. Pradervand, discretet toujours un peu timide, mais toujours aussi

    sympathique et attachant par sa simplicité. Il abien voulu répondre à nos questions et a su serendre disponible malgré les nombreusesdemandes d’interviews, dû à son nouveau statutde graine de champion made in Crête :

    La Coquille : Frédéric Pradervand, vousêtes encore jeune (18.2.91), mais la qualité devotre monte est déjà reconnue. Comment l’ex-pliquez-vous ?

    J’ai la chance d’être né et d’habiter à côtéd’un splendide manège. J’ai donc pu m’initiertrès jeune à l’équitation. Comme la plupart, j’aidébuté sur des poneys avant de passer depuisdeux ans aux choses sérieuses, soit le chevalavec mon selle français. Et entre mon coach,Julien Pradervand, ma tante, Jacqueline, quim’a beaucoup aidé à mes débuts, et mon onclequi m’a permis de bénéficier d’excellentesconditions d’entraînement, je ne pouvais queprogresser dans ce cadre idéal qui, se dit-il,rend même jaloux Pessoa Jr. Et puis, je n’ou-blie pas le rôle important joué par ma maman,qui comme beaucoup de mamans dans monsport, s’occupe de toute la logistique sur lesconcours. Tout comme mes deux fidèles suppor-ters que sont mon p’tit frère Mathieu et Jérémy,mon aîné, qui m’encouragent et me soutiennentsans relâche !

    Comment voyez-vous la suite de votre par-cours ?

    Je viens de commencer mon apprentissagede serrurier, un métier passionnant qui, on l’ou-blie souvent, peut en plus être très créatif.J’espère pouvoir concilier entraînements etmétier. Bien sûr, comme tout cavalier, je rêve del’équipe de Suisse, ou de réussir un jour lemême exploit que Meredith Michaels-Beerbaum, dont j’apprécie particulièrement lamonte, mais va encore falloir bosser dur jusque-là !

    Heureusement, je suis encore célibataire, jepeux donc consacrer tout mon temps libre à mapassion ! (Nous ne pourrons lui poser plus dequestions, car il part rejoindre le reporter del’Equipe qui l’attend impatiemment).

    Lorin Voutat

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  • BRÈVES COMMUNALES

    Collectif des mondes contrairesÀ la suite du soutien apporté à la compagnie

    Le collectif des mondes contraires, la troupes’est proposée de jouer à l’école de Vandœuvrespour les plus grands.

    Ce spectacle Emir et Cador, innocent whenyou dream, a eu pour but de présenter l’intégra-tion des émigrés, afin de sensibiliser nos jeunesspectateurs à la problématique toujours actuelledes personnes émigrantes.

    J’ai été interpellée et surprise par le vif inté-rêt qu’ont manifesté les élèves. En effet, pour la

    plupart, ils connaissent des grands-parents ouparents qui racontent leurs histoires familiales

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    Anniversaires

    On le sait, les activités d’un exécutif com-munal sont très diversifiées, et c’est l’un de leurintérêt et de leur charme. Elles sont ainsi régu-lièrement ponctuées par de très sympathiquesmoments, comme, par exemple, la célébrationd’un anniversaire - pour toute Vandœuvrienneou tout Vandœuvrien qui fête le passage d’unedécennie dès l’âge de 80 ans - ou d’un anniver-saire de mariage, à compter du cinquantième.

    Depuis la parution du dernier numéro de laCoquille, la soussignée a ainsi eu le plaisir derendre visite à :

    Monsieur Claude Soguel dit Picard, quicélébrait ses 80 ans le 28 avril, MonsieurGeorges Ortiz, le 10 mai, Madame Beryl Ruff,le 12 juin, Madame Irène Racine le 14 juillet,Monsieur Maurice Reichenbach (en photo) le23 août et à Mesdames Suzanne Berthet etCécile Corthay, qui fêtaient leur 90 ans, respec-tivement le 9 juillet et le 28 août.

    Je me suis aussi rendue chez Monsieur etMadame Fritz Röthlisberger le 17 mai, et chezMonsieur et Madame Paul Basset le 7 septem-bre, à l’occasion de leur cinquantième anniver-saire de mariage.

    Il arrive cependant que la personne ou lecouple fêtant un anniversaire ne puisse êtreatteint ou ne soit pas disponible ce jour-là ouencore que, pour un autre motif, la rencontre nepuisse se faire.

    Je pense notamment à Mesdames HalinaBorel et Olga Leguillon, ainsi qu’à MonsieurGuido Wyss, qui célébraient leur quatre-ving-tième anniversaire dans le courant de ces der-niers mois.

    Que toutes celles et ceux que je n’ai puembrasser et féliciter de vive voix reçoivent iciles vœux chaleureux, bien que tardifs, de leursautorités !

    Catherine Kuffer

  • concernant l’intégration dans leur nouveaupays. Cette pièce mimée par deux comédiennessoulevait de façon pertinente les difficultés oules possibilités de rencontres entre ressortis-sants de langues différentes.

    À la suite de cette représentation un débatvif et passionné s’est instauré entre les enfantset les acteurs. Pour terminer, les élèves ont par-ticipé à un jeu de rôle mettant en lumière nosdifférentes sensibilités face à l’étranger qui, pardéfinition, est un inconnu.

    GGL

    Changement au sein des patrouilleusesscolaires

    Cela faisait vingt ans que Nicole Wengerassumait le rôle de patrouilleuse scolaire pourles enfants de l’école de Vandœuvres ! Vingtans qu’en alternance avec Karin Rossing, tout

    aussi fidèle, Nicole, non seulement surveillait etprotégeait, mais aussi consolait, écoutait et« cocolait » les élèves à l’entrée et à la sortie del’école.

    Et ce, bien que ses propres enfants aientquitté le cursus primaire, voire secondaire,depuis longtemps !

    Or, voici que l’opportunité d’un emploidans le cadre de sa formation professionnelle –laborantine – s’est présentée à elle. Nous nepouvons que la féliciter d’avoir ainsi été choisieet lui souhaiter plein succès, tout en lui (re)dis-ant merci pour sa disponibilité et sa fidélitéaccompagnées de tant de douceur et de patience.

    C’est Madame Monique Fehlmann qui

    occupe ce poste depuis la rentrée scolaire.Madame Fehlmann possède une grande expé-rience dans ce domaine, puisqu’elle a travaillédurant de nombreuses années commepatrouilleuse dans le quartier des Acacias, oùson professionnalisme, allié à beaucoup d’a-mour des enfants, a été très apprécié.

    Nous lui souhaitons beaucoup de satisfac-tions à Vandœuvres, commune dans laquelleelle réside avec sa famille !

    CK

    Plan directeur communalPar arrêté du 27 juin dernier, le Conseil

    d’Etat a entériné le plan directeur communald’aménagement du territoire, qui a fait l’objetde longues années d’études, de concertation etde consultation, ainsi que de nombreuses séan-ces de commission et d’une soirée d’informa-tion à la population à l’automne 2006.

    Très satisfaites de cet aboutissement, lesautorités communales souhaitent maintenantmettre en application ce plan. Un crédit d’étudeayant d’ores et déjà été voté par le conseilmunicipal le 13 novembre 2006 pour un projetde petits immeubles villageois le long de laroute de Meinier, la procédure vient d’être lan-cée par l’exécutif. Elle sera longue et donneraainsi tout loisir aux autorités communales deconsulter les habitants de Vandœuvres, qu’ellessavent très inquiets en raison, non seulement del’impact de ces bâtiments dans la commune,mais aussi de la disparition des terrains de sportqui jouxtent le centre communal.

    Une réflexion quant au remplacement descourts de tennis et du terrain « vert » a d’ores etdéjà été entreprise, au niveau communal etintercommunal.

    CK

    Test d’orientation de nuitLe mercredi 6 septembre au soir, la Société

    des sous-officiers suisses, section Genève,organisait son test annuel d’orientation de nuit àVandœuvres.

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  • L’association chargée de l’organisation decette manifestation, qui a réuni plus de quatrecents participants, a dirigé cette manifestation(la 39ème) de main de maître, sans que les auto-rités communales n’aient à intervenir pour autrechose que la mise à disposition des infrastruc-tures du centre communal.

    Dans le cadre de ce test, familles et profes-sionnels, jeunes et (beaucoup) moins jeunes,doivent, en un temps donné, passer le plus grandnombre de postes et en ramener la preuve. Il yavait 27 postes, disséminés jusqu’à Carred’Aval et Puplinge, le maximum de pointsétant, bien sûr, obtenu dans les postes les pluséloignés, que l’on trouve carte et boussole à l’ap-pui.

    Si Gabrielle Gourdou-Labourdette, sportivedans l’âme, a participé à la course d’orientation,la soussignée s’est, pour sa part, contentée deprofiter de l’ambiance extrêmement chaleureu-se qui emplissait le foyer du centre communal,où avaient lieu départ et arrivée, et de distribuerles prix…

    Une très grande expérience du comité, unmatériel informatique performant et de trèsnombreux bénévoles ont permis que la soirée sedéroule sur un rythme soutenu, avec un plan-ning parfaitement respecté… et une cantine trèsappréciée.

    La prochaine édition aura lieu à Jussy, etcomme il s’agira à la fois du 40ème test d’orien-tation de nuit et des 150 ans de la Société dessous-officiers suisses, section Genève, elle pro-met d’être belle !

    CK

    Route de VandœuvresA l’heure où j’écris cette brève (il en faut

    toujours une sur les routes, non !?), le carrefourdu centre du village est dans tous ses états : ony construit le giratoire, tant décrié puis tantattendu.

    A l’heure où vous lirez ces lignes, il devra,en principe, être tout beau tout neuf et entouréd’une route de Vandœuvres rétrécie et recouver-te d’un tapis phonoabsorbant.

    Resteront encore l’aménagement du carre-four avec le chemin des Hauts-Crêts et les fini-tions (signalisation, peinture) ; et puis, ouf, lecentre du village retrouvera une certaine tran-quillité… mais, à vue de magistrat, pas pourlongtemps… peut-être !

    Affaire à suivre…CK

    Etudes de mesures de modération du tra-fic dans le secteur sud de la communeet sur le chemin de la Seymaz

    Même si pour les principaux intéressés, àsavoir les riverains, « rien ne bouge », en réali-té, les études engagées dans les domaines préci-tés progressent.

    Notamment celle relative à la mise en placed’une zone 30km/h dans le secteur au sud duvillage, soit entre les chemins de la Troupe, dela Cocuaz, des Tattes-Fontaines, des Peutets etde Lulasse. Une soirée d’information aux habi-tants du quartier devrait avoir lieu dans le cou-rant de l’automne.

    Le dossier du chemin de la Seymaz est pluscomplexe et, surtout, plus onéreux. De nombreu-ses réflexions impliquant tous les intervenants(exécutif, commission des routes, ingénieurs,OCM) sont encore en cours afin de chercher àdiminuer les coûts et augmenter l’efficacité duprojet.

    La quadrature du cercle, quoi !

    CK

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  • Journées du PatrimoineLors des Journées du Patrimoine, consa-

    crées cette année à la découverte du bois, uneexception a mené les visiteurs à Vandœuvres.Le site archéologique de la place du village aété intégré dans les lieux à ne pas manquer.

    Les explications très pointues et captivantesdonnées par Monsieur Denis Genequand, duService cantonal d’archéologie, ont passionnéde nombreux visiteurs en quête de connaissan-ce et de culture en ville et dans la campagnegenevoise.

    Pour les lecteurs avertis, un article détailléau sujet de ces fouilles a paru dans la Coquillen° 22, pages 14 et 15.

    GGL

    Armoires VDSLLes deux armoires VDSL installées par

    Swisscom au chemin de la Seymaz sont en ser-vice depuis le mois de juin. La mise en place deces armoires a été sollicitée par l’entreprise,afin d’offrir aux habitants du périmètre couvertpar ces installations un réseau performant àlarge bande pour la téléphonie, l’internet et latélévision haute définition (Bluewin TV).

    La couverture des autres secteurs de la com-mune n’était pas prévue dans la planification2006-2010 de l’entreprise, mais la mairie est endiscussion avec ses responsables pour uneadaptation de cette planification, qui permettraitd’obtenir une couverture de l’ensemble du ter-ritoire communal dans un avenir proche.

    Pour plus d’informations :http://fr.bluewin.ch/services

    ThBVerger communal

    Seconde étape de la constitution d’un ver-ger «hautes tiges» dans le parc de la mairie, il aété procédé cette année à la plantation de nou-veaux arbres fruitiers. L’accent a été mis sur lesespèces régionales qui ont hélas tendance à dis-paraître face à l’uniformisation du goûtimposée par les producteurs industriels. Nousvous invitons à redécouvrir les saveurs de laTransparente de Croncel, de la Rouge de

    Juvigny ou de la Précoce de Clies, tellementplus riches en nuances que les ternes Golden ouautres Maigold.

    EF

    Jeux du parc de la mairieLes jeux existants étant devenus obsolètes et

    non conformes aux normes de plus en plussévères en la matière, il s’est avéré nécessairede recomposer un espace de jeux pour enfantsdans le parc de la mairie.

    Nous avons fait appel à une entreprise utili-sant du bois FSC. Ce label correspond à unecertification du Forest Standard Council, orga-nisme à but non lucratif qui veille à ce que lesforêts soient gérées de façon responsable (pré-servation des fonctions écologiques et de ladiversité biologique des forêts).

    L’intégration des jeux dans le parc est har-monieuse, avec des objets qui ne sont pas tropcolorés. Les travaux étant terminés, nous som-mes heureux de pouvoir livrer ce bel ensembleaux enfants et à leurs parents.

    EF

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  • Course de l’Escalade 2007

    La 30ème course del’Escalade aura lieu lesamedi 1er décembre 2007.

    L’école de Vandoeuvresparticipe depuis 2003 dansla catégorie “écoles” avecune cinquantaine d’en-fants. J’aimerais continuerdans cette voie cette annéeavec le plus grand nombre

    d’enfants possible.Les frères et sœurs aînés sontles bienvenus, ce n’est pas parce qu’ils ne sontplus à l’école primaire qu’ils n’ont plus le droitde courir avec nous. Les enfants non scolarisésà l’école de Vandoeuvres sont également lesbienvenus.

    Je suis très contente de pouvoir vous annon-cer que les frais d’inscriptions à la Course del’Escalade sont pris en charge par la Communede Vandoeuvres pour tous les jeunes domiciliésdans la commune et je l’en remercie vivement.

    Deux formules sont à votre disposition:

    1. Sant«e»scalade

    C’est un programme d’entraînements encommun avec une partie consacrée à de l’infor-mation concernant l’importance d’une alimen-tation saine et d’une activité physique au quoti-dien.

    Sant»e»scalade vise surtout les enfants entre6 et 12 ans, mais les parents et autres personnesintéressées sont aussi concernés et les bienve-nus !

    Huit entraînements hebdomadaires dans lessemaines précédant la Course de l’Escaladesont organisés dans différentes communes etécoles du canton. Des diététiciennes et desentraîneurs diplômés encadrent ces entraîne-ments.

    Pendant 15 minutes, au début de chaqueentraînement, et de façon ludique et théma-tique, les grands principes d’une alimentationsaine sont expliqués aux enfants. Pourquoiboire ? Pourquoi manger ? A quoi servent lesprotéines ? Dans quels aliments les trouvent-on ?

    Chaque enfant reçoit un petit carnet, le pas-seport sant«e»scalade, qu’il fera tamponner à lafin de chaque entraînement en commun. Enmontrant son passeport après avoir couru laCourse de l’Escalade, et pour autant que l’on aitparticipé à 5 entraînements au moins, on pourrarecevoir un cadeau au stand de sant«e»scaladedans la grande tente.

    Les entraînement ont lieu dans le préau del’école de Vandoeuvres

    2. Entraînements du samedi matin

    Ils ont lieu dans le préau le samedi matin de9h30 à 10h45, par tous les temps !!

    Un goûter est proposé aux enfants à l’issuede la séance.

    Le parcours de course se trouvant sur deschemins sans trottoirs, la participation activedes parents pour la surveillance et l’encadre-ment des enfants est demandée durant lesentraînements.

    Les enfants restent sous la responsabilité deleurs parents durant toute la période d’en-traînement.

    Cécile MonforteTél.: 022 348 85 58 ou 079 227 37 64

    SPORTS

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  • ÉCHOS DU CONSEIL MUNICIPAL

    Trois séances ordinaires déjà anciennesseront passées en revue ici. Il s’agit de cellesdes 5 mars, 2 avril et 14 mai 2007.

    Séance du 5 mars 2007

    M. Thierry Pradervand nous a rapporté briè-vement la rencontre que sa commissionSécurité routière, voirie, canalisations a eueavec les riverains du chemin de la Seymaz pourdiscuter avec eux, sur la base des plans élabo-rés par le bureau TRAFITEC, des mesures envi-sagées afin de mo-dérer le trafic dans ce quartierde la commune.

    Au chapitre de la commission Information,il a été décidé d’ouvrir à tous les conseillers uneprochaine séance de commission afin de mettreun point si possible final à un projet qui tarde àvoir le jour, celui d’une plaquette de présenta-tion de la commune.

    Côté sports, Mme Gourdou-Labourdette nousa rapporté les derniers développements d’unfutur centre sportif intercommunal qui pourraitvoir le jour sur la commune de Meinier.

    Notre commune s’est montrée intéresséepar un tel projet, à l’instar d’autres communede la région en partant du constat que notre par-tie du canton ne possède pas de centre multi-sportif digne de ce nom. Une étude de faisabi-lité est en cours.

    Sachez encore que notre communeaccueillera le 21 octobre l’entraînement de laCourse de l’Escalade.

    Pour l’an prochain, elle projette, conjointe-ment avec Cologny, d’accueillir une étape duTour du canton.

    Vandœuvres la sportive se porte bien !

    Au chapitre de la culture, c’est le spectaclede l’été 2008 qui a occupé la commission.

    Deux projets ont été présentés par leurs

    concepteurs.

    Un projet intitulé Nuits musicales deVandoeuvres consisterait à inviter de jeunes vir-tuoses encadrés par des têtes d’affiche pour desconcerts de musique classique dans le parc.

    Deux spectacles ont été proposés : La nuitde Valognes adaptée pour être jouée en exté-rieur et Dom Juan de Molière, sous forme despectacle itinérant mêlant théâtre, danse,musique et pyrotechnie.

    Les questions budgétaires n’ayant pas étéabordées à satisfaction des commissaires, il aété demandé aux initiants d’affiner leurs bud-gets respectifs afin que la commission puisse sedéterminer en toute connaissance de cause.Cesprojets seront donc réétudiés et il n’est pasexclu que d’autres encore soient proposés auverdict de la commission.

    Enfin, avant de prendre congé, le Conseil aencore désigné les jurés des tribunaux pourl’année 2008.

    Séance du 2 avril 2007

    C’est avec le rapport de la commission Aidesociale et humanitaire que notre séance a débuté.

    M. Emmanuel Foëx nous a fait part de sescoups de cœur humanitaires et nous a demandéd’approuver les subventions qu’il souhaitaitvoir versées à deux associations.

    Ainsi, Fr. 18’000.- iront à l’ARVAN, asso-ciation de Vandœuvres qui financera un centred’alphabétisation au Burkina Faso et Fr. 7’000.-iront à USHAGRAM TRUST, association quifinance en Inde le fonctionnement de 12 écolesenfantines dans 14 villages.

    Quant à la présidente de la commission, ellenous a indiqué que Fr. 3’000.- iraient àl’Association Yo-Yo qui gère deux maisons, l’uneà Versoix, l’autre à Onex, afin d’accueillir desenfants socialement défavorisés à la sortie de

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    l’école et ainsi éviter qu’ils traînent dans lesrues.

    Au chapitre de l’aménagement du territoire,c’est le plan directeur communal qui nous aoccupés dès lors que son ultime version avaitété soumise aux commissaires le 26 mars.Certaines précisions seront demandées avantque l’on ne passe au vote. Inutile de s’épancherplus avant sur les qualités et défauts de ce planqui a fait l’objet d’une présentation détaillée àla population.

    On dira simplement que la résolution relati-ve à son adoption par le Conseil municipal a étéacceptée par 8 voix, 6 la refusant et aucunes�