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Manuel Certificat VVA Version 14 VAVI 01-03-2016 Page 1 sur 38 Manuel Certificat de sécurité alimentaire pour l’industrie de transformation des pommes de terre [Certificat VVA] Campagne 2016/2017

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Manuel Certificat VVA Version 14

VAVI 01-03-2016 Page 1 sur 38

Manuel

Certificat de

sécurité alimentaire pour

l’industrie de transformation

des pommes de terre

[Certificat VVA]

Campagne 2016/2017

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Sommaire

1. Généralités

1.1 Définitions

1.2 Introduction

2. Procédé d'inscription et de désinscription

3. Critères d’évaluation

3.1 Introduction

3.2 Mesures relatives aux OGM

3.3 Schéma des critères d’évaluation

3.3.1 Généralités

3.3.2 Culture

3.3.3 Récolte/engrangement en cas de stockage dans un local propre

3.3.4 Stockage/conservation dans un local propre

3.3.5 Lavage /rinçage des pommes de terre

3.3.6 Chargement/Livraison

4. Contrôles

4.1 Introduction

4.2 Contrôle du trajet de culture et campagne de conservation

4.3 Contrôles ciblés

4.4 Pommes de terre livrées à partir de la récolte

4.5 Contrôle administratif final (avant livraison)

5. Analyse de résidus

5.1 Introduction

5.2 Conditions de l’analyse

5.3 Fréquence d’échantillonnage

6. Délivrance du certificat VVA

7. Réclamation

7.1 Procédure de réclamation

7.2 Commission paritaire

8. Résumé

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Tableau des contrôles et de la fréquence des contrôles

ANNEXES

A: Critères pour les instances de contrôle

B: Informations et données destinées à l’acheteur

C: Liste de contrôle pour l’autoévaluation du cultivateur

D: Exemple d’enregistrement des calamités

E: Exigences requises au compost

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1. Généralités

1.1 Définitions

Dans le présent manuel, il faut entendre par les termes suivants :

Manuel : ce manuel décrit ce qu’est le « certificat de sécurité alimentaire pour l’industrie

de transformation de la pomme de terre (certificat VVA) », comment peut-on y satisfaire,

comment il est contrôlé, par qui et de quelle manière. Il est également indiqué comment il

est procédé au retour d’information vers les différents maillons de la chaîne notamment

pour les besoins de la traçabilité. Le manuel est destiné aux IC et aux acheteurs.

Manuel de l’agriculteur : est dérivé du Manuel du certificat de sécurité alimentaire pour

l’industrie de transformation des pommes de terre et est destiné à l’agriculteur, aux

instances de contrôle et aux acheteurs. Ce manuel contient une description du certificat

VVA, des conditions d’obtention, des contrôles, par qui ils sont effectués et de quelle

manière.

Le certificat de sécurité alimentaire pour l’industrie de transformation de la pomme de

terre que l’on appelle aussi certificat VVA est un certificat délivré à un cultivateur de

pommes de terre qui a appliqué les mesures issues des critères d’évaluation dans sa propre

exploitation. Ces mesures issues d’une analyse de risques d’une exploitation de culture et

de conservation de pommes de terre peuvent faire en sorte que les risques touchant à la

sécurité alimentaire et qui peuvent survenir au cours de la culture – récolte, transport et

conservation de pommes de terre – soient minimisés ou mieux encore éliminés. Une IC

indépendante vérifie si le cultivateur a appliqué ces mesures, contrôle les formulaires

d’enregistrement des cultures et prélève des échantillons aléatoires ou ciblés pour y

détecter la présence ou l’absence de résidus de produits phytosanitaires. Lorsque toutes les

conditions ont été remplies, le certificat VVA est décerné au cultivateur.

Cultivateur de pommes de terre : le producteur initial de pommes de terre.

Exploitation : l’exploitation où les pommes de terre sont cultivées. Il s’agit le plus souvent

d’une exploitation agricole. Entrent aussi dans le cadre de l’exploitation les activités

effectuées par des tiers (par ex. un salarié) pour ce cultivateur dans la culture, la récolte, le

transport et la conservation et pour lequel le cultivateur est responsable.

Parcelle : a) une surface cultivée ayant la même histoire destinée à la culture de la même

variété de pommes de terre avec le même traitement phytosanitaire;

b) spécification a) y compris une description détaillée en concertation avec

l’acheteur, par ex. le code de la parcelle.

Acheteur : une entreprise qui achète les pommes de terre à ce cultivateur pour

a) les utiliser dans sa propre entreprise comme matière première pour la

production de produits de pommes de terre. Cet acheteur est membre de

l’Association pour l’industrie de transformation des pommes de terre

(VAVI);

b) les vendre aux membres de la VAVI.

Instance de contrôle (IC): une instance tierce indépendante, agréée par la VAVI et ayant

une expertise prouvée du contrôle et de l’audit des cultivateurs et des entreprises de

transformation, qui emploie des spécialistes du contrôle indépendant des directives et

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listes de contrôle dans les exploitations agricoles sur la base duquel le certificat VVA est

délivré. La dernière version des instances de contrôle agréées figure sur le site Internet :

www.vavi.nl.

Critères d’évaluation : il s’agit des risques découlant de l’analyse générique HACCP avec

les mesures de contrôle correspondantes, qui sont évalués à l’aide d’une liste de contrôle

sur l’exploitation, en vue d’établir si les mesures ont été prises.

OGM : un organisme génétiquement modifié, en l’occurrence l’organisme solanacée ou la

famille des pommes de terre.

Réglementation GMP : cette réglementation du Groupement Interprofessionnel Aliments

du bétail permet aux entreprises de certifier que les aliments pour animaux satisfont aux

prescriptions légales et aux normes supra-légales, conclues avec les parties de la chaîne.

1.2. Introduction

Le certificat de sécurité alimentaire pour l’industrie de transformation de la pomme de terre

(certificat VVA) est un programme élaboré dans ce manuel du certificat VVA par

l’Association pour l’industrie de transformation de la pomme de terre (VAVI). Pour obtenir

le certificat VVA, il faut s’inscrire auprès d’une instance de contrôle désignée par la VAVI

(voir chapitre 2).

Le principe du certificat VVA est que le cultivateur produit des pommes de terre en tant que

matière première pour l’industrie de transformation, dans des conditions qui garantissent la

qualité optimale de la sécurité alimentaire.

Le VWA-Certificat conduit à un son et des produits d’hygiène destinés à la consommation

humaine obtenu par de „Bon Pratiques Agricoles“.

La traçabilité dans la chaîne du cultivateur à l’acheteur est un objectif.

Outre la livraison à l’industrie de transformation des pommes de terre, les cultivateurs

peuvent aussi livrer des pommes de terre et des produits dérivés à des acheteurs certifiés

GMP pour le secteur de l’alimentation pour animaux.

La liste des critères est basée sur une analyse générique HACCP de chaque phase de la

culture des pommes de terre, de leur récolte, de leur transport et de leur conservation. Dans

le cadre de cette analyse toutes les étapes de la culture, de la récolte, du transport et de la

conservation sont examinées pour y déceler un risque éventuel pour la sécurité alimentaire.

Les risques les plus importants figurent sur la liste ainsi que les mesures qui doivent être

prises pour abaisser le risque potentiel à un niveau acceptable ou, mieux encore, pour

l’éliminer (voir chapitre 3).

Le contrôle indépendant (voir annexe A) réalisé par l’IC agréée désignée par la VAVI (voir

www.vavi.nl) a pour objet d’établir que les mesures préventives jugées nécessaires ont été

effectivement prises lors de la phase de culture, de récolte, de transport et de conservation, et

ce dans une mesure suffisante, et que les registres des produits phytosanitaires, des engrais

et des antigermes utilisés sont exactement tenus à jour.

Pour étayer ces mesures de soutien, des échantillons aléatoires ou ciblés peuvent être pris

dans les plantes ou les tubercules afin d’y détecter la présence de résidus de produits

phytosanitaires (voir chapitre 5).

Le certificat VVA est la preuve qu’il a été satisfait à toutes les exigences de ce manuel du

certificat VVA dans une mesure suffisante (voir chapitre 6).

Le certificat VVA est également inclus comme module dans le certificat VVAK.

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Développement durable :

Pour vous en tant que cultivateur, vous avez également la possibilité de participer au module

de durabilité volontaire VVAK dans le cadre du certificat VVA.

La concertation en matière de certification agricole du groupement professionnel de

l’agriculture a développé le module VVAK « Duurzaam Akkerbouw Bedrijf(DAB)».

Celui-ci est proposé par le Ministère de l’Economie et grâce à ce schéma, l’agriculture donne

un réel contenu à la ‘culture durable’.

Les exploitations agricoles peuvent obtenir le certificat de durabilité lorsqu’une institution de

certification détermine que l’entreprise répond à tous les critères. Chaque exploitation

agricole aux Pays-Bas a la possibilité de participer. Le schéma de durabilité permet à

l’agriculture, au traitement agricole et aux canaux d’écoulement de produits agricoles de

concrétiser ‘le développement durable’ et de pouvoir le démontrer.

L’instruction reprend entre autres des exigences quant à la biomasse à des fins énergétiques

(Consigne quant à l’énergie renouvelable RED) tout comme quant au travail, à la flore, et à la

faune, à la gestion des sols, à l’économie (locale), à l’énergie, aux moyens de protection des

plantes, à l’eau etc. Le Ministère de l’Economie a fait savoir en 2012 que la certification peut

servir de moyen de contrôle en ce qui concerne les exigences en matière d’écologisation de la

(future)Politique agricole commune.

Les exigences quant au caractère durable figurent dans la liste d’auto-appréciation

« Duurzame Akkerbouwbedrijf (DAB -Entreprise d’agriculture durable) ». Vous la trouverez

dans l’annexe L du manuel VVAK en suivant le lien www.bo-

akkerbouw.nl/diensten/certificering.

Le manuel pour les agriculteurs VVAK indique un tableau de la page 12 à 15 spécifiant les

exigences complémentaires requises pour obtenir également le certificat de durabilité.

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2. Procédé d'inscription et de désinscription

Un cultivateur de pommes de terre peut s’inscrire auprès d’une des instances de contrôle

désignées (voir www.vavi.nl). Le cultivateur donne ainsi l’autorisation à l’instance de

contrôle choisie de transmettre les données de ces pommes de terre à un acheteur

spécifiquement désigné par le cultivateur ou à un mandataire. L’acheteur a besoin de ces

données à temps avant la livraison afin de pouvoir recevoir et transformer cette matière

première de manière adéquate. Les données qui sont transmises à l’acheteur mandaté

figurent à l’annexe B.

Le cultivateur qui s’est inscrit pour l’obtention du certificat VVA sera contacté dans les

années suivantes par l’IC pour la prolongation. Sauf avis contraire du cultivateur,

l’inscription est prolongée automatiquement. Le cultivateur a le droit de ne pas prolonger

son contrat avec l’instance de contrôle avant le début de la campagne.

Le statut « inscrit » s’applique aux agriculteurs qui s’inscrivent pour la première fois et à

ceux qui ont été refusés.

Si le cultivateur utilise plusieurs raisons sociales, il doit le mentionner lors de son

inscription, de sorte que le certificat s’applique à toutes les pommes de terre qu’il fournit,

quel que soit le nom de l’entreprise.

L’IC désignée par le cultivateur prend rendez-vous par téléphone ou par écrit pour procéder

au contrôle physique de l’exploitation.

Lors de son inscription, le cultivateur s’engage à coopérer aux contrôles, ce qui signifie qu’il

faudra réserver du temps pour les contrôles.

La désinscription est possible tout au long de l'année. Le certificat reste valide le reste de

l'année à moins que la validité du certificat n'expire avant.

L'organisme de certification suivant doit d'abord effectuer une inspection avant de pouvoir

remettre un nouveau certificat.

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3. Critères d’évaluation

3.1 Introduction

Pour l’obtention du certificat VVA selon les critères d’évaluation, on distingue quatre

processus importants dans la culture des pommes de terre :

la culture (1) ;

la récolte/l’engrangement (2) ;

le stockage/la conservation (3) ;

le chargement/la livraison (4).

Les aspects qui pourraient présenter un risque éventuel pour la sécurité alimentaire ont été

définis pour chaque phase, ainsi que les mesures préventives qui doivent être respectées

depuis la culture jusqu’à la livraison afin de réduire au minimum les risques d’accident/de

calamité qui pourraient menacer la sécurité alimentaire et de les ramener à un niveau

acceptable. La mesure préventive que doit respecter le cultivateur est formulée de telle

manière que celle-ci puisse servir de norme à une instance indépendante de contrôle et de

liste de contrôle pour le cultivateur lui-même (voir annexe C). Le cultivateur est tenu de

remplir cette liste de contrôle avant le premier contrôle physique de l’entreprise.

Des exemples de la manière dont peuvent être enregistrées les éventuelles calamités (voir

annexe D) sont joints. Le cultivateur n’est pas tenu d’utiliser les formulaires présentés. Il

peut aussi s’inscrire d’une autre manière.

3.2 Mesures relatives aux OGM

La production de pommes de terre de consommation génétiquement modifiées est interdite

par la loi. En Europe occidentale des licences ne sont délivrées que pour des essais sur une

multiplication limitée de cultures génétiquement modifiées dans des champs expérimentaux.

Les mesures de contrôle suivantes ont été fixées sur la base d’une analyse de risques dans la

phase de culture et de stockage, afin d’éviter la contamination par les croisements, les

pommes de terre stockées ou les mélanges.

Il est interdit de cultiver des lots de pommes de terre pour lesquels un certificat VVA

a été délivré à moins de 10 mètres de champs expérimentaux OGM.

Il est interdit de cultiver des pommes de terre pour lesquelles un certificat VVA a été

délivré sur des parcelles où ont été cultivées les quatre dernières années des variétés

de solanacées (pomme de terre, tomate) génétiquement modifiées.

Il est interdit de cultiver des variétés de pommes de terre génétiquement modifiées.

Il est interdit d’utiliser au cours de la campagne de production de pommes de terre

pour lesquelles a été délivré un certificat VVA, des machines et des moyens de

stockage (caisses, entrepôts, etc.) qui ont été utilisés pour la culture, le stockage, le

chargement, le transport et la transformation de lots de pommes de terre cultivés

dans de champs expérimentaux d’OGM.

Enregistrement obligatoire après décision du OGM en cas de découverte d’OGM y

compris l’enregistrement des mesures de correction prises.

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3.3. Schéma des critères d’évaluation du certificat VVA

3.3.1. Généralités

Remarque générale : les critères d’évaluation qui ne sont pas opérationnels au cours de

l’inspection sont considérés comme suffisants lorsque le cultivateur décrit la mise en œuvre et

que celle-ci est conforme à la directive.

- Traçabilité

- Mélange ou substitution

4. Enregistrement précis des coordonnées de la

parcelle (consignation de l’emplacement de la

parcelle).

Indiquer clairement quelles parcelles sont

susceptibles de recevoir le certificat VVA.

5. Établir l’identité des parcelles/lots lors du

stockage

(label, plan de l’entrepôt, code)

6. Conserver tous les enregistrements de culture et

de conservation nécessaires au contrôle au

moins 3 ans, ainsi que les rapports des contrôles

et des certificats.

7. Ne pas mélanger les lots, ou des parties de lots,

qui ne satisfont pas aux critères du certificat

VVA, mais les conserver à part.

8. Le cultivateur est responsable et veille au

chargement de la bonne parcelle/du bon lot.

9. A chaque changement de parcelle/lot, enlever

tous les tubercules des appareils de

chargement/déchargement (courroies de

transport, etc.)

10. Enregistrement des lots livrés (date, acheteur).

11. Conserver les bons d’achat et/ou les factures des

Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur

(exigence) - Autoévaluation

- Le lot ne satisfait pas aux critères

VVA

1. Remplir chaque année, avant le contrôle de

l’entreprise, la liste d’autoévaluation (date et

signature).

- Machines

- Pollution par des éléments étrangers (bois, verre, huile, graisse, produits

chimiques, OGM, etc.)

2. Utilisation de machines bien entretenues et

propres pendant la culture, la récolte, le

transport, la conservation et la livraison.

Ces machines ne doivent pas présenter de fuites

ni d’éléments (morceaux de verre) détachés.

En cas de contact direct entre l’huile de machine

et le produit, utiliser de l’huile comestible.

3. Il est interdit d’utiliser des machines qui ont été

en contact avec des pommes de terre OGM

pendant la culture, la récolte, le transport, la

conservation et la livraison.

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plants, des produits phytosanitaires, des engrais et

des biocides.

- Calamités et

rappel*

- Éléments étrangers (y compris

organismes de quarantaine, OGM et

tubercules verts).

12. Enregistrement obligatoire, envoi et signalement

à l’acheteur en cas d’incendie, d’accident ou de

découverte éventuelle de verre, d’huile, de

produits chimiques, d’organismes de

quarantaine, d’autres matériaux étrangers et/ou

d’OGM y compris l’enregistrement de la

manière dont les mesures de correction ont été

prises. Fournir immédiatement des informations

sur le lot à l’acheteur sur sa demande. De plus,

en cas de constatation de produits nocifs ou

inappropriés, la calamité doit être signalée

auprès de la VWA. Voir l’indicateur sur

www.vwa.nl. Le cultivateur en est responsable.

A partir de votre administration, vous êtes en

mesure de fournir des informations sous 4 heures

(après contact verbal), sur l'origine d’un lot livré

(ou d’une partie) et d’autres parties éventuelles

de ce lot d’origine (acheteur, date, quantité). En

cas de vente comme aliment pour animaux, la

calamité doit également être signalée auprès du

Groupement Interprofessionnel Aliments du

bétail. Pour les producteurs étrangers, les

calamités doivent être signalées auprès des

instances locales agréées.

- Sous-traitance

- Pollution par des éléments étrangers

(huile, graisse, produits chimiques,

etc.)

13. En cas de sous-traitance, le travailleur agricole

ou le sous-traitant doit être : (le cultivateur doit

en avoir une copie)

- en possession d’un certificat (VKL/VBL), ou :

- en possession d’un certificat de sécurité

alimentaire pour les pommes de terre (VVA) ou

GLOBALGAP, ou :

- être contrôlé par une instance de contrôle VVA.

*) Pour enregistrer les calamités on peut utiliser l’annexe D.

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3.3.2 Culture

Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur

(exigence) Parcelle

Parcelle polluée (boue d’égout,

verre, plastique, huile, métaux

lourds, mélange, produits

chimiques, OGM, organismes

de quarantaine, etc.)

14. Culture uniquement autorisée sur des parcelles qui

n’ont pas été polluées, ces 3 dernières années par des

substances non autorisées officiellement. (par ex. des

boues polluées, du verre, de l’huile, des dioxines, des

métaux lourds) ou dont la terre de culture a été

polluée par des cultures précédentes ou des activités

chimiques (culture fruitière, décharge de déchets,

zone industrielle par ex.). Enlèvement obligatoire des

polluants (morceaux de verre, plastique, etc.,

notamment le long des voies publiques). En cas de

doute : analyse du sol.

15. La stramoine (Datura stramonium) doit être retirée de

la parcelle à la main.

16. La distance minimale d’un champ expérimental

d’OGM est de 10 mètres.

17. Interdiction de cultiver les pommes de terre dans des

parcelles où ont été cultivées ces quatre dernières

années des pommes de terre OGM.

Intrants Intrusion d’organismes de

quarantaine, OGM.

18. Utilisation unique sur plantes officiellement

approuvées. Un certificat d’inspection doit être présent

par partie, ainsi qu’une facture ou preuve de livraison

démontrant le volume et l’identité. Ceci ne s’applique

pas si l’acheteur s’assure d’un stock de semences

approuvées et donne, à la demande de l’institution

certificatrice, à l’acheteur en question un accès

complet à l’administration afin de pouvoir constater la

conformité du lot de plants.

En cas de multiplication personnelle, une preuve

d’inspection conforme à la législation nationale doit

être présente.

19. Interdiction de cultiver des variétés OGM.

Fertilisation Surdose en raison d’une trop

grande teneur en nitrate,

produits chimiques, PCB,

métaux lourds, etc.

20. Suivre les conseils de fertilisation (de préférence à

l’aide de résultats d’analyse).

21. N’utiliser sur la parcelle que des améliorateurs

pourvus d’un certificat attestant ou le rapport

d’analyse et l’Annexe E du Manuel VVA comprend

les normes pour le verre, les cailloux et autres

polluants. Le contrôle de la norme relative au verre

ne s’applique pas au champost. Les exigences pour

le compost issu de déchets verts publics et ménagers

figurent dans l’annexe E du Manuel VVA. Pour les

autres engrais organiques, un rapport d’analyse

conformément au Décret d’application de la Loi sur

les engrais (à conserver 5 ans minimum) et un

justificatif de livraison doivent pouvoir être

présentés.

22. Ne pas utiliser de boues d’égout pour la fertilisation

organique.

23. Stocker les engrais conformément à la législation

nationale et locale.

24. Tenir les engrais séparés des produits

phytosanitaires.

25. N’utiliser que des substances légalement autorisées.

26. Utiliser un épandeur bien réglé, propre et en bon

état de marche. Effectuer un calibrage tous les ans

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(contrôle du bon fonctionnement, réglage et

répartition), et enregistrer la date sur la liste de

contrôle d’autoévaluation (annexe C). Le calibrage

peut être effectué par le cultivateur ou par un tiers.

27. Tenir l’enregistrement à jour (1 x par semaine).

Protection

phytosanitaire (y

compris traitement

des plants)

- Surdose: signes

d’empoisonnement et présence de

résidus chimiques non autorisés.

28. Le responsable technique (agriculteur et/ ou

accompagnateurs de culture) dans le domaine de la

protection sanitaire, doit pouvoir prouver sa

compétence (par ex. par une licence de

pulvérisation) et justifier l'utilisation de produits

phytosanitaires (par ex. par une licence de

pulvérisation). Dans le cas contraire, une licence de

pulvérisation est obligatoire (pour les Pays-Bas).

29. Le stockage des produits phytosanitaires doit

satisfaire à la législation nationale et locale.

30. Utiliser un pulvérisateur bien réglé, propre et en

bon état de marche. Respecter le délai

d’homologation (justificatif). Dans les pays non

soumis à l'homologation, calibrer chaque année

(enregistrer la date sur la liste de contrôle

d’autoévaluation, annexe C).

31. Ne pas dépasser le dosage ni le nombre

d’applications indiqués sur l’étiquette

32. N’utiliser que des substances légalement autorisées.

En utilisant des produits phytosanitaires se trouvant

encore dans la phase de test, l’autorisation de

l’acheteur est nécessaire afin d’utiliser ces produits.

33. Tenir compte des délais de sécurité

34. Tenir l’enregistrement à jour (y compris

l’indication de la date de la récolte en raison des

délais d’attente ; objectif de l’utilisation, nom de

l’utilisateur et type de traitement ; 1 x par semaine).

Chasse au gibier Plombs dans le produit 35. La chasse est interdite si le plomb risque de se

retrouver dans le produit.

Utilisation de l’eau - Contamination du produit par de

l’eau polluée

(bactériologique/chimique)

36. N’utiliser que de l’eau de pluie ou de l’eau

d’arrosage de bonne qualité. Consulter en cas de

doute un rapport d’analyse.

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3.3.3. Récolte et/ou engrangement en cas de conservation dans les entrepôts de l’exploitation

Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur

(exigence) - Machines à récolter

et à engranger et

transport depuis la

parcelle.

- Pollution par des éléments

étrangers (bois, verre, huile,

produits chimiques, OGM, etc.)

37. Présence obligatoire d’une bâche sur la benne en cas

de menace de pluie.

38. Pas d’éléments étrangers au produit dans les moyens

de transport (utiliser des bennes, caisses propre, etc.)

39. Ne pas utiliser de moyens de transport/stockage

endommagés (caisses, etc.).

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3.3.4. Stockage et conservation dans les entrepôts de l’exploitation

Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur

(exigence)

- Lieu de stockage

- Pollution par des éléments

étrangers (bois, verre, huile,

produits chimiques, limaille de

fer, excréments, OGM, etc.).

40. Stocker uniquement dans des lieux de stockage

propres (locaux propres toute l’année exempts de

pollution).

41. Le local de stockage doit être en bon état d’entretien

(pas de planches abîmées, matériau d’isolation, etc.)

42. Le local de stockage doit être clairement séparé du

lieu où sont rangées les machines/de l’atelier, Sauf si

la pollution des parois et du sol est évitée (par ex.

couvrir à l’aide d’une toile ou de plastique ; dans le

cadre d’additifs , un emballage intact suffit

également).

43. Les animaux (domestiques) ne doivent pas entrer

dans l’entrepôt ou s’y nicher. (Les règles

hygiéniques doivent être affichées de manière

visible au sein de l’entreprise.)

44. Empêcher les déjections d’animaux (domestiques)

et d’oiseaux sur le produit, notamment par du

grillage devant les vasistas.

45. Ne pas stocker dans des locaux/caisses où des

pommes de terre OGM ont été stockées pendant la

même campagne.

46. Ne jamais stocker dans le même lieu de stockage

des produits phytosanitaires et des engrais.

47. Stocker les déchets (par ex. matériel de

conditionnement, restes) et les substances

dangereuses de telle sorte que le produit ne soit pas

pollué.

- Parasites - Transmission de pathogènes

par les déjections

48. Eviter de la vermine et des animaux (domestiques)

et des oiseaux (empêcher les excréments et les nids)

au niveau du produit dans l’espace de stockage par

une protection adéquate par ex. verrouiller les accès,

pas d’oiseaux au-dessus des lots, pas d’animaux

domestiques dans le produit, placer un grillage

devant les volets de rentrée et de sortie, etc. Installez

si nécessaire des boîtes appât contre la vermine (à

des endroits sécurisés). Tient lors du choix du

moyen permettant de combattre la vermine compte

des éventuelles résistances constituées par rapport à

ces produits se trouvant à proximité. Evitez le

contact entre le produit et les moyens

d’extermination de la vermine.

- Antigermes

- Taux de résidus de produits

chimiques trop élevés

49. Suivre les prescriptions et le mode d’emploi sur

l’étiquette de l’antigerme. Sur le plan de l'utilisation

de procédés pouvant inhiber la germination, le

responsable technique (producteur et/ou guide en

culture) doit être capable de prouver sa compétence

(comme par exemple avec la licence d'utilisation de

produits chimiques) et de pouvoir appuyer

l'utilisation de procédés pouvant inhiber la

germination. La licence d'utilisation de produits

chimiques (pour les Pays-Bas) est obligatoire. Dans

le cas où la licence n'est pas disponible, le

responsable technique devra être en mesure de

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prouver son expérience

50. Tenir à jour l’enregistrement des antigermes utilisés.

- Climatisation - Mycotoxines consécutives à

des mycoses, légionellose

51. Veiller à une climatisation optimale. (Veiller à la

bonne température de l’eau des humidificateurs

d’air).

- Appareils de

réchauffement

- Odeur de carburant ou restes

d’huile dans le produit

52. N’utiliser que des appareils de réchauffement bien

réglés, bien installés et bien entretenus (ne pas

placer sur ou au-dessus du produit).

53. N’utiliser que des combustibles qui conviennent au

séchage ou au réchauffage des produits.

- Lampes au-dessus du

produit

- Verre (éclats/morceaux dans

le produit)

54. Plaque de protection, lampes incassables ou film en

plastique là où les pommes de terre sont

transformées ou stockées.

- Thermomètre dans

le produit

- Mercure et verre dans le

produit

55. Interdiction d’utiliser des thermomètres au mercure

et/ou en verre dans ou au-dessus des pommes de

terre.

- Lumière du jour

directe

- Tubercules verts

56. Pas de lumière du jour directe au-dessus du produit.

- Appareils de

refroidissement

- Fuites de liquide de

refroidissement dans le produit.

57. Bon entretien des appareils de refroidissement,

plaque de protection au-dessus du produit (rapport

d’homologation STEK).

3.3.5 Lavage / rinçage de pommes de terre

Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur

(exigence) - Lavage des pommes

de terre avant la

livraison par

l’agriculteur lui-même

ou à la demande de

l’agriculteur par des

tiers

- Pollution de l’eau, pollution

de l’argile (dioxine) et la

traçabilité des lots de pommes

de terre pendant le lavage /

rinçage.

58. La société chargée du lavage / rinçage a été certifiée

selon le code d’hygiène de la NAO ou selon une

norme comparable.

La source de l’eau de rinçage utilisée pour le lavage

des pommes de terre est de qualité potable ou

déclarée adaptée par les autorisés compétentes.

L’eau a été déclarée adaptée par les autorités

compétentes et/ou une analyse d’eau a été effectuée

au cours des 12 derniers mois au point d’arrivée

dans l’installation de lavage / rinçageaison

59. En cas d’utilisation de l’argile, la pollution par la

dioxine est exclue par une attestation du fournisseur

et/ou un rapport d’analyse

60. En cas d’utilisation d’eau recyclée pour le dernier

rinçage du produit, l’eau a été filtrée et sa valeur pH,

la concentration et la mesure d’exposition de

produits désinfectants sont contrôlés régulièrement

61. Le laboratoire chargé des analyses de l’eau utilisée

pour le lavage / le rinçage des pommes de terres doit

être accrédité selon ISO 17025 ou selon une norme

nationale comparable, ou ce laboratoire est en cours

d’accréditation au titre de documents justificatifs

62. Les lots doivent rester manifestement traçables au

cours du lavage / rinçage

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3.3.6 Chargement et/ou livraison

Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur

(exigence) - Éléments étrangers

- Pollution par des éléments

étrangers (pierres, verre,

produits chimiques, déchets,

etc.) et tubercules verts.

63. Disposer d’une capacité suffisante pour

éliminer les éléments étrangers et les

tubercules verts à la livraison

- Délai de sécurité

- Transport

- Surdose de produits

phytosanitaires chimiques

- Pollution par des éléments

étrangers (bois, verre, huile,

engrais, pierres)

64. Respecter strictement les délais de sécurité (délais

d’attente) en cas d’utilisation de produits

phytosanitaires.

65. Si le transport est effectué par le producteur lui-

même : nettoyer les moyens de transport après le

transport de :

A. matières premières pour le fourrage :

balayer

B. terre/pierres : nettoyer à l’eau (haute

pression)

C. engrais chimique : nettoyer à l’eau

D. produits emballés : balayer

E. engrais de volaille ou de cheval sec,

empilable : après nettoyage et désinfection

F. Engrais humide : nettoyage, désinfection

et autorisation après contrôle externe par

une instance d’inspection accréditée ISO

17020.

66. Si le transport est effectué par des tiers :

Le transporteur doit être en possession d’un

certificat GMP B4.1 et peut prouver qu’il satisfait

aux critères (copie du certificat).

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4. Contrôles

4.1 Introduction

Le contrôle indépendant a pour objet d’établir si une entreprise de production de pommes de

terre respecte suffisamment les accords passés au niveau de la culture, de la récolte, du

transport et de la conservation des pommes de terre destinées à l’industrie de transformation,

de sorte à éviter les calamités dans le domaine de la sécurité alimentaire. Le certificat VVA

est la preuve tangible qu’il a été suffisamment satisfait aux mesures de contrôle prévues

dans les critères d’évaluation. Les contrôles se déroulent dans les grandes lignes comme suit.

4.2 Contrôle pendant la campagne de production et de conservation

Afin d’entrer en ligne de compte pour la livraison avec certificat VVA, les agriculteurs sont

soumis à un contrôle physique de l’entreprise (en moyenne 1,1 fois par an), au cours duquel

est également effectué un contrôle administratif.

Le contrôle physique peut avoir lieu toute l’année s’il y a des pommes de terre (soit dans les

champs, soit en conservation). Il a lieu avant la livraison du premier lot chez les agriculteurs

qui participent pour la première fois et chez ceux qui ont été refusés. La visite de l'entreprise

peut avoir lieu à partir de 6 avant l'expiration du certificat et jusqu’à la date d’expiration du

certificat.

La procédure d’homologation se déroule comme suit :

les agriculteurs qui participent pour la première fois et ceux qui ont été refusés ont le statut

« inscrits ». Après le premier contrôle physique (avant la livraison du premier lot),

comprenant également le contrôle administratif, ce statut sera converti en « homologation

définitive » par exploitation (à condition que tous les critères d’évaluation aient été

respectés). Le statut d’homologation définitive est valable jusqu’au prochain contrôle

physique (ou administratif). Les agriculteurs refusés retombent dans le statut « inscrits ». Si

l'exploitation ne peut pas être homologuée dans son ensemble, des certificats peuvent être

délivrés par parcelles ou par variétés. Il en est fait état à l’acheteur.

Au cours du contrôle, tous les critères de sécurité alimentaire (pertinents à ce moment-là)

posés au cultivateur, ou les critères d’évaluation cités plus haut, seront vérifiés. Les critères

d’évaluation qui ne sont pas opérationnels pendant le contrôle sont considérés comme

suffisants si le cultivateur décrit la mise en œuvre et que celle-ci est conforme à la directive.

Les méthodes de contrôle appliquées sont les suivantes :

Contrôle physique :

- Montrer le registre actualisé de l’utilisation des produits phytosanitaires et des

engrais jusqu’à la date du contrôle en tenant compte des délais de sécurité.

- Le cas échéant contrôle de la licence de pulvérisation.

- Le cas échéant contrôle de l’homologation du pulvérisateur.

- Le cas échéant contrôle de l’homologation de l’épandeur d’engrais.

- Plan de la parcelle ; aménagement du lieu de stockage.

- Les critères d’évaluation seront vérifiés sur une ou plusieurs parcelles de

l’exploitation.

- Sont aussi contrôlées le cas échéant les machines de tiers (par ex. travailleurs

agricoles) qui effectuent des activités pour le compte du cultivateur sur cette

exploitation au niveau de la culture, de la récolte et du transport des pommes de terre.

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Prélèvement d’échantillons : pour les besoins du contrôle de la présence de résidus de

produits chimiques autorisés ou non et enregistrés pour la culture de pommes de terre

de consommation. (Voir aussi le chapitre 5).

4.3 Contrôles ciblés pendant la campagne de culture et de conservation

Toutes les exploitations sont contrôlées au moins une fois sur place. Il est possible, après le

premier contrôle physique, de donner à un agriculteur qui n’a pas encore mis entièrement en

œuvre une mesure la possibilité de l’appliquer entièrement. Il s’agit alors d’une mesure qui

n’a pas été entièrement mise en œuvre et qui ne met pas en danger la sécurité alimentaire à

terme et qui constitue donc un manquement non critique.

Au cours de la campagne, 10 % des agriculteurs participants pourront s’attendre à un

deuxième contrôle physique (effet de surprise). Il s’agit surtout de contrôles à l’improviste,

ciblés (réévaluation) qui concernent les agriculteurs chez qui l’on a constaté un manquement

non critique au cours du premier contrôle physique. Il s’agit donc d’un contrôle

supplémentaire/d’une réévaluation de situations pour lesquelles il a été convenu avec le

cultivateur qu’il devait y remédier à court terme et qui ne mettent pas directement en danger

la sécurité alimentaire.

Le statut reste tel qu’il est lorsqu’un agriculteur qui entrait en ligne de compte pour un

deuxième contrôle physique n’a pas subi ce deuxième contrôle. S’il apparaît dans la

campagne suivante que la mesure en question n’a pas entièrement été mise en œuvre, le

certificat VVA est immédiatement supprimé.

4.4. Pommes de terre livrées à partir de la récolte

Les prescriptions appliquées aux pommes de terre livrées à partir de la récolte sont les

mêmes que celles appliquées aux pommes de terre de conservation.

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5. Analyse de résidus

5.1. Introduction

L’analyse de résidus est effectuée dans le cadre du contrôle de résidus de pesticides pour

l’obtention du certificat VVA. Le contrôle des résidus de produits chimiques et/ou de

produits phytosanitaires est un élément important des critères d’évaluation pour la

délivrance du certificat VVA garantissant le respect des normes légales et des critères

relatifs à la sécurité alimentaire.

Le programme de contrôle de résidus doit être considéré comme faisant partie intégrante

d’un programme de contrôle total qui englobe également un contrôle physique et un contrôle

administratif.

Outre une prise d’échantillon et un contrôle au moment de la livraison, un contrôle de

l’enregistrement des produits phytosanitaires, des engrais et des antigermes utilisés par le

cultivateur est aussi effectué au moyen d’un contrôle des résidus dans les plantes (feuilles).

Ce contrôle vient compléter le contrôle physique de l’exploitation. Cela permet de détecter

la présence de substances qui ne laissent certes pas de résidus dans le produit fini, mais qui

ne sont pas autorisées pour la culture, ou qui ne sont pas enregistrées.

Le contrôle des résidus est important dans un certain nombre de phases de la culture/du

processus de production :

1) Phase de culture : contrôle de l’enregistrement des substances utilisées, analyse des

résidus de substances autorisées ou récemment interdites. Les résultats sont comparés aux

enregistrements soumis par le cultivateur.

2) Stockage/conservation/livraison : contrôle de l’enregistrement des substances utilisées

après la récolte et des résidus au moment de la livraison (contrôle des LMR).

L’instance de contrôle est responsable du prélèvement d’échantillons et doit faire en sorte

que l’analyse des résidus réponde aux exigences posées. Les paragraphes suivants présentent

les conditions que pose la VAVI au programme de suivi des résidus.

5.2. Conditions posées à l’analyse des résidus

1. L’analyse a pour objet d’établir la présence de résidus de produits phytosanitaires dans

des échantillons ou de plante (feuilles) pendant la phase de culture et sur le produit (pomme

de terre) après la récolte. Il s’agit d’un large screening des résidus de produits

phytosanitaires qui concerne la culture des pommes de terre et la législation en vigueur sur

les pesticides. Les pommes de terre sont soit destinées à la consommation soit à la

transformation. L’échantillonnage a lieu de telle manière que l’on peut se faire une bonne

idée de la parcelle/de la plante/du lot. L’enregistrement des substances utilisées est contrôlé

sur la base des résultats de l’analyse et l’on peut vérifier si le produit satisfait aux normes

légales relatives à la présence de résidus de produits phytosanitaires.

Seuls les produits autorisés dans le pays producteur de pommes de terre (Pays-Bas,

Angleterre, Allemagne, Belgique, France) peuvent être utilisés selon les prescriptions.

Veiller à ne pas dépasser la dose prescrite.

2. A la demande de l’instance de contrôle et/ou de membres de la VAVI, en cas de calamité

ou d’indications concrètes sur le terrain, des échantillons d’autres substances que celles

faisant partie du programme existant peuvent être prélevés.

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3. Avant le début de la campagne (avant avril), l’instance de contrôle soumet à la VAVI la

méthode d’analyse proposée ainsi que la liste des substances à contrôler.

4. Pour pouvoir analyser autant d’autres substances que possible en plus des substances

prévues, on utilise des multi méthodes d’analyse de résidus. On applique les méthodes GC-

MS (chromatographie en phase gazeuse et détection par spectrométrie de masse) et LC-MS

(chromatographie liquide et spectrométrie de masse en tandem). Tous les échantillons

doivent être analysés selon les méthodes d'analyse de la GC/MS et la LC/MS.

5. L’instance de contrôle fait analyser les échantillons par un laboratoire interne ou externe

agréé STERLAB (ou similaire) pour les méthodes GC-MS et LC-MS et travaille selon la

bonne pratique de laboratoire. L’analyse est effectuée conformément à la directive ISO

17025 pour les actes accrédités ou assimilés dans les autres pays de l’UE.

6. Les échantillons sont prélevés par l’instance de contrôle et envoyés à un laboratoire qui

les analyse et fait un rapport de constatations dans les 3 semaines au cultivateur de pommes

de terre concerné et à ou à l'(aux) acheteur(s) mandaté(s).

7. Les résultats des analyses de résidus doivent être connus avant la livraison chez l'acheteur.

5.3. Fréquence d’échantillonnage

Si l’on se base sur un grand nombre de lots de pommes de terre et un faible dépassement des

LMR (par ex. 1 %) il faudrait, pour détecter au moins un dépassement avec une fiabilité de

99 %, un grand nombre d’échantillons (>459). Ce nombre d’échantillons est si élevé qu’une

analyse valable sur le plan statistique ne serait ni rentable ni requise, parce que la plupart du

temps, le programme d’analyse des résidus fait partie intégrante d’un programme de

contrôle total basé sur le contrôle administratif et physique de l’exploitation. C’est pourquoi

l’on se contente d’un échantillonnage plus modeste. Les données historiques concernant les

résidus (y a-t-il un risque accru de dépassement des LMR ?) sont un important facteur

déterminant de l’ampleur de l’analyse d’échantillons. De plus, les expériences des instances

de contrôle au cours des contrôles physiques des exploitations participantes sont telles que

leur effet préventif et les chances de se faire prendre sont jugés suffisants même avec la

fréquence d’échantillonnage proposée.

On considère sur cette base comme acceptable une fréquence d’échantillonnage pour les

pommes de terre d’environ 12 % des cultivateurs participants.

La fréquence d’échantillonnage s’applique dans sa totalité aux échantillons de feuilles et de

produit. L’instance de contrôle est responsable de la répartition entre les différentes

méthodes d’analyse.

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Tableau : répartition de la fréquence d’échantillonnage

Type d’analyse des résultats

Feuille Produit

% d’agriculteurs contrôlés 2 10

Sur la base de nouvelles informations (résultats d’analyse, signes dans les champs, alertes

alimentaires, etc.) ou pour répondre aux souhaits spécifiques des acheteurs de ces pommes

de terre, la fréquence d’échantillonnage peut être augmentée et le nombre de substances

contrôlées peut être étendu. On peut procéder à des modifications intermédiaires (suite à des

signaux lancés par le marché) ou à la suite de l’évaluation qui doit avoir lieu tous les ans.

Si l’analyse des résidus met en évidence des dépassements des limites maximales, la VAVI

fera effectuer, par l’instance de contrôle, une analyse de résidus plus intensive spécialement

ciblée sur les résidus de ces substances. Cette analyse se poursuivra tant que toute la lumière

n’aura pas été faite sur la cause de ces dépassements.

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6. Délivrance du certificat VVA

Le certificat VVA est délivré par l’instance de contrôle désignée au cultivateur de pommes de

terre lorsque le contrôle physique de l’exploitation et le contrôle administratif final pour les

parcelles inscrites ont mis en évidence qu’il a correctement mis en œuvre les critères

d’évaluation et les mesures y afférentes.

Le certificat VVA se compose des données suivantes :

Certificat VVA :

Certificat de sécurité alimentaire pour l’industrie de transformation

des pommes de terre

Année et date de certification

Durée de validité (date d’expiration) du certificat

Numéro de certificat

Délivré à :....(nom du cultivateur)

Adresse :.....

Numéro d’enregistrement (de l’instance de contrôle)

Lieu (de la signature par l’instance de contrôle)

Signature (instance de contrôle)

Si l'exploitation ne peut pas être homologuée dans son ensemble, des certificats peuvent être

délivrés par parcelles ou par variétés. Il se compose alors des données suivantes.

Certificat VVA par parcelle ou par variété :

Année de certification :

Date de délivrance :

Durée de validité (date d’expiration) du certificat

Nom : (cultivateur)

Adresse :

Code postal/Localité :

Numéro de certificat :

Variété :

Superficie :

Nombre de parcelles :

Description des parcelles (ou code indiqué par les acheteurs) :

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7. Réclamation

7.1 Procédure de réclamation

Un cultivateur de pommes de terre qui s’est vu délivré un avis négatif pour le certificat VVA

peut introduire une réclamation contre cet avis.

Après avoir été informé par lettre motivée, par l’instance de contrôle, que le certificat VVA

ne sera pas délivré, le cultivateur peut introduire une réclamation écrite, dans les deux

semaines, auprès de l’instance de contrôle contre cette décision.

La lettre de réclamation doit clairement indiquer que le refus est injustifié et être étayée par

des preuves jointes.

Les réclamations sont examinées, autant que possible, dans les 4 semaines par l’instance de

contrôle, en fonction de l'objet de la réclamation.

S’il est clair qu’il y a faute administrative de la part du cultivateur et qu’il y a suffisamment

de pièces justificatives, l’instance de contrôle peut répondre dans les quatre semaines.

Lorsque la réclamation, avec pièces justificatives n’est pas claire, il n’est pas donné

immédiatement suite à la réclamation. Le cultivateur est informé par écrit que sa réclamation

n’est pas claire et qu’elle sera examinée plus avant en commission paritaire.

7.2 Commission paritaire

Lorsque l’instance de contrôle ne peut pas examiner immédiatement la réclamation, les

réclamations sont rassemblées et examinées une fois par trimestre en commission paritaire.

Cette commission se compose d’un représentant des acheteurs (membres de la VAVI), d’un

représentant d’une instance de contrôle (à désigner par la VAVI) d’un représentant des

cultivateurs de pommes de terre (à désigner par LTO Nederland ou une instance comparable

dans le pays concerné) et si nécessaire un spécialiste indépendant dans le domaine des

réclamations à désigner par les trois membres de la commission précités). Après s’être

penchée sur la réclamation, la commission émettra un avis à l’instance de contrôle

concernée qui informera le cultivateur de la suite donnée à sa réclamation.

Lorsqu’un agriculteur n’accepte pas la réponse donnée à sa réclamation par l’instance de

contrôle, un arbitrage peut être demandé à la VAVI (voir à cette fin les Conditions générales

d’achat de pommes de terre secteur industrie/culture et le règlement d’arbitrage 2001).

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8. Résumé

Le « Certificat de sécurité alimentaire pour l’industrie de transformation des pommes de

terre » (certificat VVA) est un programme élaboré par l’Industrie de transformation des

pommes de terre (VAVI) en un Manuel du certificat VVA.

Ce manuel décrit de quelle manière doit avoir lieu la production de pommes de terre, en tant

que matière première de l’industrie de transformation, de sorte à assurer et à conserver la

qualité optimale de la sécurité alimentaire, et à garantir la traçabilité du cultivateur à

l’acheteur. Les agriculteurs peuvent aussi livrer des pommes de terre et des sous-produits à

des acheteurs certifiés selon la réglementation GMP du secteur des aliments pour animaux.

Une analyse générique HACCP a été faite de la culture, de la récolte, du transport et de la

conservation des pommes de terre qui a défini chaque phase de ce processus. Il a été établi

pour chaque phase quels étaient les risques éventuels pour la sécurité alimentaire. Les

principaux risques ont été cités. Ces risques sont également repris dans les critères

d’évaluation ainsi que les mesures à prendre pour les ramener à un niveau acceptable ou

mieux, de les éliminer.

Le contrôle indépendant, effectué par les instances de contrôles agréées de la VAVI, a pour

objet d’établir que toutes les mesures préventives nécessaires ont été suffisamment prises au

cours du processus de culture, de récolte, de transport et de conservation des pommes de

terre, et que les registres des produits phytosanitaires, des engrais et des antigermes utilisés

sont exactement tenus à jour.

Pour étayer ces mesures de contrôle, des échantillons aléatoires ou ciblés peuvent être pris

des plantes ou des tubercules pour y détecter la présence de résidus de substances

phytosanitaires.

Le certificat VVA est délivré au cultivateur par l’instance de contrôle après qu’il a été établi,

après le contrôle physique de l’exploitation, associé au contrôle administratif, (et s’il n’y a

pas eu dépassement/écart lors d’éventuelles analyses de résidus), que celui-ci a respecté,

dans son exploitation, les critères d’évaluation.

Le certificat VVA est la preuve qu’il a été satisfait à toutes les exigences de ce manuel du

certificat VVA dans une mesure suffisante. Si l'exploitation ne peut pas être homologuée

dans son ensemble, des certificats peuvent être délivrés par parcelles ou par variétés. Il en

est fait état à l'acheteur.

Un cultivateur de pommes de terre qui s’est vu délivré un avis négatif pour le certificat VVA

peut introduire une réclamation contre cet avis. Après avoir été informé par lettre motivée,

par l’instance de contrôle que le certificat VVA ne sera pas délivré, le cultivateur peut

introduire une réclamation écrite, auprès de l’instance de contrôle contre cette décision.

Lorsque l’instance de contrôle ne peut pas examiner immédiatement la réclamation, les

réclamations sont rassemblées et examinées en commission paritaire.

Lorsqu’un agriculteur n’accepte pas la réponse donnée à sa réclamation par l’instance de

contrôle, un arbitrage peut être demandé à la VAVI.

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Manuel Certificat VVA Version 14

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Tableau systématique et fréquence des contrôles

Période Type de contrôle / activité

toute l’année

avril à octobre

(phase de culture)

octobre à juillet

(phase de stockage)

Inscription des pommes de terre auprès de l’instance de contrôle au

niveau de la variété et des parcelles, ainsi que de la superficie en ha

et, le cas échéant le nom de l’acheteur.

Avant la première livraison de parcelles inscrites et pour les pommes

de terre livrées à partir de la récolte :

Contrôle physique de l’exploitation (entretien des machines,

tubercules de surface, traçabilité, etc.) et contrôle administratif

(tenue correcte des registres, délais de sécurité, substances

autorisées, dosages, etc.)

Prélèvement d’échantillons pour l’analyse de résidus (usage de

substances interdites)

Si nécessaire ou si sélectionné à cet effet :

Contrôle physique de l’exploitation pour les pommes de terre de

conservation, s’il n’a pas eu lieu pendant la campagne

Contrôle physique ciblé de l’exploitation (auprès de 10 % des

agriculteurs inscrits)

Prise d’échantillons pour les analyses de résidus (dépassement

des LMR et/ou utilisation de substances interdites, auprès de 12 %

des agriculteurs inscrits)

Avant la première livraison de parcelles/lots inscrits :

Contrôle physique de l’exploitation (contrôle du lieu de stockage,

traçabilité, etc.) et contrôle administratif (tenue correcte des

registres, délais de sécurité, moyens légaux, dosages, etc.)

Si nécessaire ou si sélectionné à cet effet :

Contrôle physique ciblé de l’exploitation (auprès de 10 % des

agriculteurs inscrits)

Prise d’échantillons pour les analyses de résidus (dépassement

des LMR et/ou utilisations de substances interdites)

Avant la livraison de parcelles/lots inscrits:

Délivrance du certificat VVA

Évaluation du programme de contrôle des résidus avec les membres

de la VAVI

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Manuel Certificat VVA Version 14

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Références

[1] Sites Internet LMR : NL : http//www.rikilt.wageningen-ur/nl/vws/index.html ; UE-

LMR : www.europa.eu.int/comm/food/fs/ph_ps/pest/index_en.htm

[2] Banque de données des pesticides (Bestrijdingsmiddelen databank), voir :

http//www.ctb-wageningen.nl

[3[ Fytorom, Nefyto, La Haye (www.fytorom.nl)

[4] Informations sur les produits phytosanitaires : www.bib.wau.nl/gbk, www.ctb-

wageningen.nl,

www.milieumeetlat.nl, www.fytoweb.fgov.be, www.bba.de, http://e-

phy.agriculture.gouv.fr/

Abréviations

Certificat VVA = Certificat de sécurité alimentaire pour l’industrie de

transformation des pommes de terre

VAVI = Association pour l’industrie de transformation des pommes de

terre

OGM = Organisme génétiquement modifié

HACCP = Programme d’analyse des risques et de maîtrise des points

critiques

LMR = Limite maximale de résidus

UE = Union européenne

CTB = Collège pour l’admission des pesticides

GC-MS = Chromatographie en phase gazeuse avec détection par

spectrométrie de masse

LC-MS/MS = Chromatographie en phase liquide avec spectrométrie de

masse LOD = Limite de détection

CE/NL = Communauté européenne/Pays-Bas

Codex alimentarius = Programme alimentaire conjoint FAO/OMS (hygiène)

GMP = Bonne pratique de fabrication / de gestion (GMP)

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Manuel Certificat VVA Version 14

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ANNEXE A : Critères pour les instances de contrôle

Une instance de contrôle doit satisfaire aux critères suivants :

EN-ISO/IEC 17021:2011 pour les instances de certification

Inspection/contrôle :

NL: NEN-EN-ISO/IEC 17020:2004

Norme européenne : EN-ISO/IEC 17020:2004

ou

Certification du produit :

NL : NEN-EN-ISO/IEC 45011:1998

Norme européenne : EN-ISO/IEC 45011:1998

De plus, l’instance doit être indépendante et avoir une expertise prouvée du contrôle et de

l’audit des cultivateurs et des exploitations, et employer des spécialistes du contrôle

indépendant des directives et listes de contrôle dans les exploitations agricoles sur la base

duquel le certificat VVA est délivré.

Un certain nombre de critères sont importants pour :

une organisation indépendante de contrôle : indépendance, neutralité, objectivité,

confidentialité, la possibilité de recours=> prouver qu’elle dispose de la capacité

nécessaire pour donner un jugement professionnel

contrôleurs/auditeurs : indépendance rationnelle => ne doivent pas être impliqués dans

des activités concurrentes qui pourraient influencer la neutralité et l’impartialité de

leur jugement.

Les instances de contrôle qui veulent initier un programme de délivrance du certificat

VVA doivent être au préalable agréées par la VAVI.

La VAVI se réserve le droit de contrôler ou de faire contrôler par un tiers le fonctionnement

des instances de contrôle. La norme EN-ISO/IEC 17021:2011 pour les instances de

certification.

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ANNEXE B : Informations et données à transmettre à l’acheteur

Après s’être inscrit pour l’obtention du certificat VVA auprès d’une instance de contrôle

agréée, le cultivateur de pommes de terre autorise celle-ci à transmettre les données suivantes

à l’acheteur mandaté par le cultivateur de pommes de terre :

Dans un tableau Excel :

Acheteur mandaté

Numéro de cultivateur/numéro de client chez l’acheteur

Numéro chez l’instance de contrôle

Date de contrôle

Date d’expiration du certificat

Nom de famille

Nom

Adresse

Ville

Résultat

Numéro de certificat Raison (refus après contrôle)

Description (refus après contrôle)

Échantillon pour analyse de résidus (plante ou tubercule)

Résultat de l’analyse de résidus

L’instance de contrôle est tenue de fournir les données conformément au

format de rapport indiqué sur www.vavi.nl

L’instance de contrôle est obligée de mettre le fichier de culture à disposition

sous forme numérique.

Copie du résultat de l’analyse de résidus du cultivateur à l’acheteur mandaté.

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Manuel Certificat VVA Version 14

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ANNEXE C : Liste de contrôle à l’usage du cultivateur

(critères d’évaluation mesure 14)

Nom de l’entreprise :.....................

Date :...............................................

Signature :......................................

Rubrique

Mesure à prendre par le cultivateur

Appliquée

Oui Non N.A.

- Autoévaluation

1. Remplir chaque année, avant le contrôle de l’entreprise, la liste

d’autoévaluation (date et signature).

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- Machines

2. Utilisation de machines bien entretenues et propres pendant la culture, la

récolte, le transport, la conservation et la livraison. Ces machines ne doivent

pas présenter de fuites ni d’éléments (morceaux de verre) détachés. En cas

de contact direct entre l’huile de machine et le produit, utiliser de l’huile

comestible.

3. Il est interdit d’utiliser des machines qui ont été en contact avec des pommes

de terre OGM pendant la culture, la récolte, le transport, la conservation et la

livraison.

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- Traçabilité

4. Enregistrement précis des coordonnées de la parcelle (consignation de

l’emplacement de la parcelle). Indiquer clairement quelles parcelles sont

susceptibles de recevoir le certificat VVA.

5. Établir l’identité des parcelles/lots lors du stockage (label, plan de

l’entrepôt, code)

6. Conserver pendant au moins 3 ans tous les enregistrements de culture et de

conservation nécessaires au contrôle du certificat VVA, ainsi que les

rapports des contrôles et des certificats.

7. Ne pas stocker ensemble les lots qui ne répondent pas aux critères du

certificat VVA, mais les conserver séparément.

8. Le cultivateur est responsable et veille au chargement de la bonne

parcelle/du bon lot.

9. A chaque changement de parcelle/lot, enlever tous les tubercules des

appareils de chargement/déchargement (courroies de transport, etc.).

10. Enregistrement des lots livrés (date, acheteur).

11. Conserver les bons d’achat et/ou les factures des plants, des produits

phytosanitaires, des engrais et des biocides.

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- Calamités *)

12. Enregistrement obligatoire, envoi et signalement à l’acheteur en cas

d’incendie, d’accident ou de découverte éventuelle de verre, d’huile, de

produits chimiques, d’organismes de quarantaine, d’autres matériaux

étrangers et/ou d’OGM y compris l’enregistrement de la manière dont les

mesures de correction ont été prises. Fournir immédiatement des

informations sur le lot à l’acheteur sur sa demande. De plus, en cas de

constatation de produits nocifs ou inappropriés, la calamité doit être signalée

auprès de la NVWA. Voir l’indicateur sur www.nvwa.nl. Le cultivateur en

est responsable. A partir de votre administration, vous êtes en mesure de

fournir des informations sous 4 heures (après contact verbal), sur l'origine

d’un lot livré (ou d’une partie) et d’autres parties éventuelles de ce lot

d’origine (acheteur, date, quantité). En cas de vente comme aliment pour

animaux, la calamité doit également être signalée auprès du Groupement

Interprofessionnel Aliments du bétail. Pour les producteurs étrangers, les

calamités doivent être signalées auprès des instances locales agréées.

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- Sous-traitance

13. En cas de sous-traitance, le travailleur agricole ou le sous-traitant doit être :

(le cultivateur doit en avoir une copie)

- en possession d’un certificat (VKL/VBL), ou :

- en possession d’un certificat de sécurité alimentaire pour les pommes de

terre (VVA) ou GLOBALGAP, ou :

- être contrôlé par une instance de contrôle VVA.

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* Voir également le modèle d’enregistrement des calamités à l’annexe B.

CULTURE

Rubrique

Mesure à prendre par le cultivateur

Appliquée

Oui Non N.A.

- Parcelle

- Intrants

- Fertilisation

14. Culture uniquement autorisée sur des parcelles qui n’ont pas été

polluées, ces 3 dernières années par des substances non autorisées

officiellement. (par ex. des boues polluées, du verre, de l’huile, des

dioxines, des métaux lourds) ou dont la terre de culture a été polluée par

des cultures précédentes ou des activités chimiques (par ex. la culture

fruitière, décharge de déchets, zone industrielle). Enlèvement obligatoire

des polluants (morceaux de verre, plastique, etc., notamment le long des

voies publiques). En cas de doute : analyse du sol.

15. La stramoine (Datura stramonium) doit être retirée de la parcelle à la

main.

16. La distance minimale d’un champ expérimental d’OGM est de 10

mètres.

17. Interdiction de cultiver sur des parcelles où des pommes de terre OGM

ont été cultivées ces 4 dernières années.

18. Un certificat d’inspection doit être présent par partie, ainsi qu’une

facture ou preuve de livraison démontrant le volume et l’identité. Ceci

ne s’applique pas si l’acheteur s’assure d’un stock de semences

approuvées et donne, à la demande de l’institution certificatrice, à

l’acheteur en question un accès complet à l’administration afin de

pouvoir constater la conformité du lot de plants.

En cas de multiplication personnelle, une preuve d’inspection conforme

à la législation nationale doit être présente. Interdiction de cultiver des

variétés OGM.

19. Suivre les conseils de fertilisation (de préférence à l’aide de résultats

d’analyse).

20. Suivre les conseils de fertilisation (de préférence à l’aide de résultats

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- Protection

phytosanitaire (y

compris traitement des

plants)

- Chasse au gibier

- Utilisation de l’eau

d’analyse)

21. N’utiliser sur la parcelle que des améliorateurs pourvus d’un certificat

attestant ou le rapport d’analyse et l’Annexe E du Manuel VVA

comprend les normes pour le verre, les cailloux et autres polluants. Le

contrôle de la norme relative au verre ne s’applique pas au champost.

Les exigences pour le compost issu de déchets verts publics et ménagers

figurent dans l’annexe E du Manuel VVA. Pour les autres engrais

organiques, un rapport d’analyse conformément au Décret d’application

de la Loi sur les engrais (à conserver 5 ans minimum) et un justificatif

de livraison doivent pouvoir être présentés.

22. Ne pas utiliser de boues d’égout pour la fertilisation organique.

23. Stocker les engrais conformément à la législation nationale et locale.

24. Ne pas stocker les engrais avec les produits phytosanitaires.

25. Utilisation exclusive d’engrais légalement autorisés.

26. Utilisation d’un épandeur bien réglé, propre et en bon état de marche.

Effectuer un calibrage tous les ans (contrôle du bon fonctionnement, réglage

et répartition), et enregistrer la date. Le calibrage peut être effectué par le

cultivateur ou par un tiers.

27. Tenir à jour l’enregistrement (1 x par semaine).

28. Le responsable technique (agriculteur et/ou accompagnateurs de culture)

dans le domaine de la protection sanitaire, doit pouvoir prouver sa

compétence (par ex. par une licence de pulvérisation) et justifier l'utilisation

de produits phytosanitaires (par ex. par une licence de pulvérisation). Dans

le cas contraire, une licence de pulvérisation est obligatoire (pour les Pays-

Bas).

29. Le stockage des produits phytosanitaires doit être conforme à la

législation nationale et locale.

30. Utiliser un pulvérisateur bien réglé, propre et en bon état de marche

(pulvérisateur homologué et licence de pulvérisation). Respecter le délai

d’homologation (justificatif). Dans les pays non soumis à

l'homologation, calibrer chaque année (enregistrer la date).

Date=.....

31. Ne pas dépasser le dosage ni le nombre d’applications indiqués sur

l’étiquette.

32. N’utiliser que des substances légalement autorisées. En utilisant des

produits phytosanitaires se trouvant encore dans la phase de test,

l’autorisation de l’acheteur est nécessaire afin d’utiliser ces produits.

33. Tenir compte des délais de sécurité.

34. Tenir l’enregistrement à jour (y compris l’indication de la date de la

récolte en raison des délais de sécurité : 1 fois par semaine).

35. Chasse interdite si le plomb risque de se retrouver dans le produit.

36. N’utiliser que de l’eau de pluie ou de l’eau d’arrosage de bonne qualité.

Consulter en cas de doute un rapport d’analyse.

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RÉCOLTE et/ou ENGRANGEMENT en cas de conservation dans les entrepôts de l’exploitation

Rubrique

Mesure à prendre par le cultivateur

Appliquée

Oui Non N.A. - Machines à récolter

et à engranger et

transport depuis la

parcelle.

37. Présence obligatoire d’une bâche sur la benne en cas de menace de pluie.

38. Pas d’éléments étrangers au produit dans les moyens de transport

(utiliser des bennes, caisses propres, etc.)

39. Ne pas utiliser de moyens de transport/stockage endommagés (caisses,

etc.).

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STOCKAGE et CONSERVATION DANS LES ENTREPÔTS DE L’EXPLOITATION

Rubrique Mesure à prendre par le cultivateur Appliquée

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Oui Non N.A. - Lieu de stockage

- Parasites

- Antigermes

- Climatisation

- Appareils de

réchauffement

- Lampes au-dessus

du produit

- Thermomètre

dans le produit

- Lumière du jour

directe

- Appareils de

refroidissement

40. Stocker uniquement dans des lieux de stockage propres (locaux

propres toute l’année exempts de pollution).

41. Le local de stockage doit être bien entretenu (pas de planches cassées,

matériau d’isolation, etc.)

42. Le lieu de stockage doit être séparé du lieu de stockage des

machines/atelier, Sauf si la pollution des parois et du sol est évitée (par

ex. couvrir à l’aide d’une toile ou de plastique ; dans le cadre d’additifs

, un emballage intact suffit également).

43. Les animaux (domestiques) ne doivent pas pouvoir entrer dans

l’entrepôt ou s’y nicher. (Les règles hygiéniques doivent être affichées

de manière visible au sein de l’entreprise.)

44. Empêcher les déjections d’animaux (domestiques) et d’oiseaux sur le

produit, notamment par le grillage devant les vasistas

45. Ne pas stocker dans des locaux/caisses où des pommes de terre OGM

ont été stockées pendant la même campagne.

46. Ne jamais stocker dans le même local des produits phytosanitaires ou

des engrais.

47. Stocker les déchets (par ex. matériel de conditionnement, restes) et les

substances dangereuses de telle sorte que le produit ne soit pas pollué.

48. Eviter de la vermine et des animaux (domestiques) et des oiseaux

(empêcher les excréments et les nids) au niveau du produit dans

l’espace de stockage par une protection adéquate par ex. verrouiller

les accès, pas d’oiseaux au-dessus des lots, pas d’animaux

domestiques dans le produit, placer un grillage devant les volets de

rentrée et de sortie, etc. Installez si nécessaire des boîtes appât contre

la vermine (à des endroits sécurisés). Tient lors du choix du moyen

permettant de combattre la vermine compte des éventuelles

résistances constituées par rapport à ces produits se trouvant à

proximité. Evitez le contact entre le produit et les moyens

d’extermination de la vermine.

49. Suivre la posologie et le mode d’emploi sur l’étiquette de l’antigerme.

Sur le plan de l'utilisation de procédés pouvant inhiber la germination,

le responsable technique (producteur et/ou guide en culture) doit être

capable de prouver sa compétence (comme par exemple avec la

licence d'utilisation de produits chimiques) et de pouvoir appuyer

l'utilisation de procédés pouvant inhiber la germination. La licence

d'utilisation de produits chimiques (pour les Pays-Bas) est obligatoire.

Dans le cas où la licence n'est pas disponible, le responsable technique

devra être en mesure de prouver son expérience

50. Tenir à jour l’enregistrement des antigermes utilisés.

51. Veiller à une climatisation optimale. (Veiller à la bonne température

de l’eau des humidificateurs d’air).

52. N’utiliser que des appareils de réchauffement bien réglés, bien

installés et bien entretenus (ne pas placer sur/au-dessus du produit).

53. N’utiliser que des combustibles qui conviennent au séchage, au

réchauffage des produits.

54. Plaque de protection, lampes incassables ou housse de protection là où

les pommes de terre sont transformées ou conservées.

55. Interdiction d’utiliser des thermomètres au mercure et/ou en verre

dans ou au-dessus des pommes de terre.

56. Pas de lumière du jour directe au-dessus du produit

57. Bon entretien des appareils de refroidissement, plaque de protection

au-dessus du produit (rapport d’homologation STEK).

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LAVAGE / RINCAGE DE POMMES DE TERRE

Rubrique

Mesure à prendre par le cultivateur

Appliquée

Oui Non N.A. - Lavage des

pommes de terre

avant la

livraison par

l’agriculteur lui-

même ou à la

demande de

l’agriculteur par

des tiers

58. La société chargée du lavage / rinçage a été certifiée selon le code

d’hygiène de la NAO ou selon une norme comparable.

La source de l’eau de rinçage utilisée pour le lavage des pommes de

terre est de qualité potable ou déclarée adaptée par les autorisés

compétentes. L’eau a été déclarée adaptée par les autorités

compétentes et/ou une analyse d’eau a été effectuée au cours des 12

derniers mois au point d’arrivée dans l’installation de lavage /

rinçageaison

59. En cas d’utilisation de l’argile, la pollution par la dioxine est exclue

par une attestation du fournisseur et/ou un rapport d’analyse

60. En cas d’utilisation d’eau recyclée pour le dernier rinçage du produit,

l’eau a été filtrée et sa valeur pH, la concentration et la mesure

d’exposition de produits désinfectants sont contrôlés régulièrement

61. Le laboratoire chargé des analyses de l’eau utilisée pour le lavage / le

rinçage des pommes de terres doit être accrédité selon ISO 17025 ou

selon une norme nationale comparable, ou ce laboratoire est en cours

d’accréditation au titre de documents justificatifs 62. Les lots doivent rester manifestement traçables au cours du lavage /

rinçage

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CHARGEMENT et/ou LIVRAISON

Rubrique

Mesure à prendre par le cultivateur

Appliquée

Oui Non N.A. - Éléments

étrangers

- Délais de sécurité

- Transport

63. Disposer d’une capacité suffisante pour éliminer les éléments

étrangers et les tubercules verts à la livraison.

64. Respecter strictement les délais de sécurité (délais d’attente) en cas

d’utilisation de produits phytosanitaires.

65. Si le transport est effectué par le producteur lui-même : nettoyer les

moyens de transport après le transport de :

A. matières premières pour le fourrage : balayer

B. terre/pierres : nettoyer à l’eau (haute pression)

C. engrais chimique : nettoyer à l’eau

D. produits emballés : balayer

E. engrais de volaille ou de cheval sec, empilable : après nettoyage et

désinfection

F. Engrais humide : nettoyage et désinfection et autorisation après

contrôle externe par une instance d’inspection accréditée ISO 17020.

66. Si le transport est effectué par des tiers :

Le transporteur doit être en possession d’un certificat GMP B4.1 et

peut prouver qu’il satisfait aux critères (copie du certificat).

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Manuel Certificat VVA Version 14

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ANNEXE D: Enregistrement des réclamations et calamités (critères d’évaluation n° 14)

Nom du cultivateur

Adresse

Code postal Ville

Pays

N° de tél. N° de fax

Acheteur

N° de fax

e-mail

Instance de contrôle

N° de fax

e-mail

RÉCLAMATION/ CALAMITÉ Parcelle (code) Varié-

Action *

Entrepôt (code)

Date de la calamité ...........-.............-............

Description de la réclamation / calamité

Numéro de la mesure Liste de contrôle

(n° 1 à 61)

Mesure de correction

Mesure d’amélioration (comment éviter la calamité/réclamation à l'avenir)

Où est maintenant le produit en question ?

Chez le cultivateur / chez l’acheteur / dans un entrepôt provisoire / ..

Date de signalement à l’acheteur (y compris fax/e-mail)

......-.....-......

A l’attention de :

Mme

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Date de signalement à l’acheteur (y compris fax/e-mail)

......-.....-......

A l’attention de :

Mme

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Date de signalement au fnd** (y compris fax/e-mail)

......-.....-......

A l’attention du Bureau central de signalement

Mme

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Eventuellement : date de signalement à la GMP+** (y compris fax/e-mail)

......-.....-......

A l’attention de : M

me/M

Eventuellement : date de signalement à la VWA (y compris fax/e-mail)

......-.....-......

A l’attention de : M

me/M

*) à remplir par l'acheteur / l'instance de contrôle (IC).

**) En cas de vente comme aliment pour animaux, signaler auprès du FND (tel. +31 653 648

893; [email protected]) et rechercher par www.gmpplus.org/bestand/4427/gmp-ba5---

nl-20130301.pdf.ashx si, et dans l’affirmative, comment il convient d’en informer GMP+

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Manuel Certificat VVA Version 14

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Annexe E: Exigences requises au compost

On aborde ci-dessous les exigences requises au compost issu de déchets verts publics et

ménagers. Les exigences concernent notamment

- les exigences relatives à l’échantillonnage et à l’analyse,

- les indésirables dans les matières premières (notamment pour les déchets verts ménagers),

- le verre, les cailloux et autres polluants dans le compost.

Parallèlement, des exigences légales s’appliquent (Loi sur les engrais), entre autres en ce qui

concerne les métaux lourds. Voir l’art. 17 alinéa 4 du décret d’application

(http://wetten.overheid.nl/BWBR0019031/2016-01-01).

Compost certifié « Keurcompost » et certificats équivalents Le compost issu de déchets verts publics et ménagers est certifié de préférence selon la

certification professionnelle « Keurcompost » (Compost certifié). Le compost certifié de

classe A, B et C répond aux exigences ci-dessous en 2016. A partir du 01/01/2017, la classe C

n’y répond plus. Les sociétés et les sites se trouvent sur www.keurcompost.nl/register.

Parallèlement, les certificats suivants donnent également des garanties suffisantes :

- RHP

- BGK (en cas de provenance allemande)

- Attestation de contrôle Vlaco sur la base des directives de Vlarema (en cas de provenance

belge)

L’Akkerbouw Certificeringsoverleg (Concertation sur la certification pour l’agriculture) juge

quels certificats offrent une garantie suffisante.

Le compost non certifié Le compost issu de déchets verts publics et ménagers qui n’a pas été certifié selon

« Keurcompost » ou selon les schémas de certification équivalents susmentionnés, n’est

autorisé que si les exigences suivantes sont remplies :

Échantillonnage et analyse

L’échantillonnage s’effectue par un échantillonneur indépendant. La date de

l’échantillonnage et le nom (de la société) de l’échantillonneur doivent figurer dans le

rapport d’analyse.

Le laboratoire émettant le rapport d’analyse doit être agréé NF-EN-ISO/CEI 17025:2005

par un organisme d’accréditation (p.ex. RvA).

Le volume par lot analysé représente 1.000 tonnes de compost frais maximum. Le

volume du lot doit figurer dans le rapport d’analyse.

Le rapport d’analyse comporte une explication ou un résumé des résultats révélant que le

compost a été examiné et est conforme aux paramètres figurant dans les normes en

vigueur pour le « Keurcompost » de classe B (tableau 2.1 de BRL Keurcompost).

La réunion/le mélange de lots analysés n’est autorisé que si chaque lot (selon le rapport

d’analyse) réponde aux normes en vigueur et que la traçabilité administrative est garantie.

Matière première

Concernant le compost issu de déchets verts ménagers, la matière première doit être

dépourvue de protections d’incontinence et de couches (jetables). Des accords ont été

conclus à ce sujet avec les communes et les composteurs concernés. A partir du

01/01/2017 l’enlèvement de compost comportant des protections d’incontinence et/ou des

couches (jetables) traités, n’est plus autorisé.

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Manuel Certificat VVA Version 14

VAVI Page 37 sur 37

01-03- 2016

Normes pour le verre, les cailloux et autres polluants (>2 mm)

jusqu’au 31/12/2016 à partir du 01/01/2017 Explication

Verre (2-20 mm) 0,20 % maxi. (m/m, sur matière solide)

0,10 % maxi. (m/m, sur matière solide)

verre > 20 mm non autorisé

Cailloux (5-20 mm) 2,00 % maxi. (m/m, sur matière solide)

2,00 % maxi. (m/m, sur matière solide)

cailloux > 20 mm non autorisé s

Autres polluants (2-20 mm)

0,20 % maxi. (m/m, sur matière solide)

0,10 % maxi. (m/m, sur matière solide)

polluants > 20 mm non autorisés