manger bio trop cher?
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Mieux vaut cuisiner un peu qu’acheter des plats préparés
Pour manger bio tout en maîtrisant son budget, on peutchoisir des produits relativement « basiques », peu oupas transormés, et commercialisés en vrac plutôt quesuremballés. Les produits prêts à l’emploi, les portionsindividuelles et les plats cuisinés sont plus chers en raisondes diérentes étapes de transormation qu’ils ont subies etdes coûts supportés par les entreprises pour le packag ing etle marketing des produits. Certains magasins bio proposentdes produits d’épicerie en vrac (céréales, lentilles, ruitssecs, biscuits…) et des conditionnements « amiliaux »(pour la arine par exemple), à des prix plus attractis.
Se faire plaisir avec des produits de saison et une cuisinecréative
Laissez-vous tenter par desrecettes originales, simples etraiches, qui redonnent touteleur place aux ruits et légumesde saison, plus savoureux etmoins coûteux, et aux légumes
secs (haricots rouges, blanc ou noirs, lageolets, pois, poischiches, èves, lentilles vertes, blondes ou corail…), associésaux céréales, ain de diminuer votre consommation deviande, sans vider votre porteeuille.
Pour vous aider à trouver des produits bio près de chez vous,les associations du réseau Corabio éditent chaque année desguides pratiques qui répertorient les producteurs en ventedirecte, les marchés, les magasins bio, les points de ventecollectis, les AMAP et autres paniers paysans.
Ls guds ds s dsss s dspls su dmd :
- En Rhône et Loire, auprès de l’ARDAB : [email protected] Dans l’Ain, l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie, auprès de l’ADABio :
[email protected] En Ardèche, auprès d’Agri Bio Ardèche : [email protected] En Drôme, auprès d’Agribiodrôme : [email protected]
Guds églm élégls su :
www.corabio.org
CabiINEED Rovaltain TGV - BP 11150 Alixan
26958 Valence cedex 9T : 04 75 61 19 35
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L’action deCorabio est soutenuepar :
ManGer bio,C’est trop Cher ?Sp ux dés çus !
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20 grammes de protéines peuvent être apportés par desproduits animaux (100 g de viande ou 100 g de poisson)mais aussi par des produits végétaux (association de 100 gd’une céréale complètecomme les pâtes ou leriz et de 50 g d’une légu-mineuse comme les poischiches ou les lentilles…).
C r é a t i o n e t c r é d i t p h o t o s © C o r a
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Su ls més ds ls mgss d pduus, puuv ds pdus à ds px ès s.
e gd su, ls és d px ls pdusvls d gd mqu ls pdus d mquéés p ls sgs d l gd dsu (MDD) sls, ps mêm vls ux pdus .
L s dus ds ls égs ls plus mdss : 52 % dspss dsps d ms d 900 ¤ p ms smm dspdus ( 20 % 1995).
Ls vs ds pdus pgss mlgé ls sudgés us s dès és (uss ds px ds
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Sources :Étude sur le prix des produits bio et conventionnels, Corabio, janvier 2012 ;Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques enFrance, Agence Bio, édition 2011 ; Étude CREDOC, Consommation et modesde vie, août 2011
Parce qu’elle préserve la qualité de l’eau, parce qu’elleest moins dépendante des subventions, parce qu’elle
offre aux consommateurs des produits sains et de qualité,
l’agriculture biologique permet à la société toute entière deréaliser des économies considérables !
L px d s lms ’èg ps :Les coûts de traitement de l’eau potable, très élevés en raisondes pollutions diuses liées aux engrais et aux pesticideschimiques de synthèse utilisés en agriculture ;Les subventions massives qui sont versées, au travers de lapolitique agricole commune (PAC), aux exploitations agricolespour garantir leur compétitivité sur le marché ;Les dépenses de santé qui ne cessent de croître en raison dudéveloppement de certaines pathologies comme le diabète,l’obésité, les maladies cardiovasculaires et certains cancers, enpartie liées à notre alimentation industrielle et déséquilibrée.
Les prix ne reètent pas toujours la réalité économique desexploitations agricoles. Pour rester compétitis sur les marchés,les agriculteurs sont souvent contraints de vendre leursproductions à des prix inérieurs à leur coût de revient. Ils sontaujourd’hui dépendants des aides publiques pour assurer lasurvie de leur exploitation. Par ailleurs, une politique de basprix incite les producteurs à renorcer la productivité de leurexploitation, souvent au détriment de la qualité des produits.
Ls xgs pulès du ds gs d l’gululgqu gd ds ûs d pdu supéus dsls ms :
L’alimentation des animaux, les produits naturels de luttecontre les maladies des plantes ou encore les semences sontplus chers en bio ;Les rais de main d’œuvre sont plus élevés : à surace égale,une erme bio nécessite davantage de main d’œuvre qu’uneerme conventionnelle (surveillance accrue des troupeaux etdes cultures, désherbage mécanique…) ;La certifcation et les contrôles, obligatoires pour pouvoircommercialiser les produits dans le circuit bio, sont payants ;
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Les densités d’élevage et les rendements sont plus aibles enbio et limitent le chire d’aaires ;Les coûts logistiques pour la collecte, la abrication ou ladistribution des produits bio, sont plus élevés. L’agriculturebiologique étant insufsamment développée en France (4 %des exploitations agricoles), les producteurs sont éparpilléssur le territoire et les volumes en jeu sont limités, ce quine permet pas aux entreprises de réaliser des économiesd’échelle.
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ManGer bio, c’eSt troP cher ? Quelques explications sur le prix des produits bio
Les produits bio sont de ait quasi xmps d ésdus dpsds u d’dds mqus interdits par le cahier descharges. De nombreuses études démontrent également lasupériorité nutritionnelle des produits bio. Elles soulignentleur plus orte teneur en matière sèche, en vitamines et enminéraux.
Le poids de l’alimentation dans le budget total des ménagesa ortement diminué ces dernières décennies pour atteindre25 % en 2007 contre 38 % en 1960*. Cela s’explique parl’augmentation du pouvoir d’achat sur cette période maisaussi par une réorientation du budget des amilles au proft dulogement, des transports, de la santé mais aussi des dépensesde communication ou de loisirs.Dans ce contexte, aire le choix du bio implique paroisde procéder à un nouvel arbitrage entre les dépenses deconsommation. Cela relève avant tout d’un choix individuelet nous questionne sur l’importance que nous accordons à laqualité de notre alimentation, à notre santé et à la protectionde l’environnement.
* Source : Cinquante ans de consommation en France, INSEE, édition 2009