mandrake le magicien
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MANDRAKE LE MAGICIEN
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Mandrake est un prestidigitateur hors du
commun, portant un habit de soirée avec
une cape noire doublée de rouge, et coiffé
d'un chapeau haut de forme. C'est dans
cette tenue, que nous le voyons parcourir
le monde depuis plusieurs années. Sa
magie, de l'hypnotisme et de la suggestion,
ainsi, il peut faire croire à un brigand qui
le tient en joue avec son révolver, que son
arme devient un serpent, il peut faire
croire à celui qui lui barre l'entrée qu'il y
avait un trou dans le mur... alors qu'il est
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tout bonnement passé par la porte. Tout
les pouvoirs que détient Mandrake, il les
doit à un professeur du nom de Tyrone.
Etant enfant, Mandrake était au collège
de magie dirigé par ce Maître à qui il doit
tout. Ainsi, détenant des pouvoirs
extraordinaire, il s'en sert pour lutter
contre le crime, il est en lutte contre tout
les brigands de la pire espèce. Le pouvoir
qu'il détient vient de source orientale.
Mais Mandrake n'est pas seul à lutter
contre le mal, il est accompagné de son
fidèle et athlétique serviteur du nom de
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Lothar, roi africain à la stature colossale.
Mandrake à comme amie, Narda, princesse
de Cockaigne qui a renoncé au trône en
faveur de son frère, qui vit avec lui de
nombreuses aventures. La liaison entre
Mandrake et Narda a durée plus longtemps
que la plupart des mariages, mais ils ont
finalement décidés de se marier. Mais
Mandrake, tout comme chaque homme, a
un point faible.. Ses yeux.. Lorqu'ils sont
bandés, il n'a plus aucun pouvoirs,
puisqu'ils ne peut plus exercer ses gestes
hypnotiques, et il se trouve vulnérable..
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Dans la propriété Xanadu, Mandrake ce
matin là prenait son thé en lisant son
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journal :
- Bonne nouvelles fit la princesse Narda
- Curieux…
- Mandrake
- Excuse moi chérie, non les nouvelles ne
sont pas très bonnes et surtout il y a
cette histoire de gens qui parlent de
meurtres et qui auraient aperçus une
momie.
- C’est du Terence Fisher
- Peut être, peut être pas.
C’est alors que Lothar rentra dans la pièce
:
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- La momie existe princesse, chez nous on
croit à tout cela
Mandrake sourit :
- De là à y croire. Non je pense plutôt
comme Narda que quelqu’un comme toi ou
moi revêt les habits d’une momie,
terrorise les habitants, voire les tuent
pour des raisons que la police n’arrive pas à
découvrir.
- Vous avez l’intention d’y aller.
- Je vais d’abord me téléporter par l’esprit
et vérifier ce qui se passe.
- Je n’aime pas beaucoup ça
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- Ne vous inquiétez pas princesse,
Mandrake sait ce qu’il fait.
Ce spectacle était étonnant, car c’était un
vrai spectacle, en se concentrant il sortait
du corps de Mandrake comme une ombre
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transparent qui correspondait à son corps
et à son esprit et se jouant de l’espace et
du temps il se retrouva en quelques
secondes dans le petit village de
Lyddington.
Il était arrivé dans le cimetière et avait
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réussi en plus à remonter le temps et à se
retrouver le jour de l’agression. Il était
tard au moins 4 heures du matin, toutes
les agressions ayant eu lieu soit dans le
cimetière soit aux environs.
Le garde du cimetière était assis sur une
chaise de jardin devant l’entrée du
cimetière une bouteille à la main. Il
chantait une chanson paillarde anglaise :
- I was walking down Cuvier Street,
Was called by a whore who looked sweet
She said like a loukoum - hear me
"Come into my bedroom" - Are you
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listening to me ?
Yes, we're listening to you.
- Ca aurait été vraiment dommage de rater
cela fit Mandrake
Brusquement, l’ombre transparente de
Mandrake fut saisi d’effroi à côté de
l’homme, une momie marchant comme un
château branlant s’avançait, il posa la main
sur l’épaule de l’homme :
- Yes my dear fit il saoûl
Quand il se retourna il hurla, la momie
l’attrapa par le cou et serra serra,
heureusement à ce moment là la Police qui
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faisait un tour à bicyclette passa. Aussitôt
la momie jeta avec force en l’épaulant le
pauvre homme sur les deux policiers et
s’enfuit en courant.
La momie se mit à fuir dans le cimetière,
Mandrake entendit juste un bruit comme
une trappe qui se referme, un passage
secret dans le cimetière, dans une tombe.
- J’en ai assez vu dit Mandrake alors que
les policiers se relevaient ainsi que le
gardien de cimetière.
- Mandrake
- Tout va bien Narda je t’assure, nous
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allons prendre quelques jours de vacances
à Lyddington.
- Mais rien n’est prêt, nos valises.
Mandrake fit un geste on vit les portes
des armoires s’ouvrirent, les valises en
faire de même et se remplirent de
vêtements rien que par la magie de
Mandrake.
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Mandrake, Narda et Lothar étaient
arrivés à la gare et se préparaient à
monter dans le train, quand un homme les
menaça d’une arme :
- Ton fric vite, tu dois en avoir vu comme
t’es sapé.
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Mandrake fit un geste et l’arme du voleur
se changea en une banane mûre, Lothar mit
un coup sur la tête de l’homme encore
ébahi par tant de magie et celui-ci
s’écroula alors que deux policemen
venaient le ceinturer et l’emmener au
poste le plus proche.
- Tu es trop brutal Lothar
Ils se mirent à rire tous les trois au
moment où le train s’ébranla.
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- Lyddington, Lyddington, 2 minutes
d’arrêt.
Nos trois amis descendirent du train,
malheureusement ils étaient trop loin d’un
groupe d’hommes dont l’un se mit à dire :
- Mince Mandrake, ce gars là va nous
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attirer des ennuis, il faut prévenir le
patron.
Les trois hommes marchèrent quelques
temps et arrivèrent devant une maison
cossue, ils poussèrent la lourde porte en
fer forgée, traversèrent un jardin anglais
magnifiquement entretenu puis sonnèrent
à une porte :
- Oui quoi de neuf
Extraordinnaire c’était Derek le frère
jumeau de Mandrake qui avait ouvert que
manigançait il encore ? Derek est le frère
jumeau de Mandrake, et bien que
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semblable à son frère dans l'aspect, il est
totalement différent comme magicien
quant à la morale et l'éthique. Derek est
seulement intéressé par l’argent et les
femmes et emploie ses puissances
magiques afin de réaliser ses propres
buts. Mandrake a plusieurs de fois essayé
d’ enlever les connaissances de Derek
concernant la magie par des batailles
mentales, mais ce n’était que des solutions
provisoires. Derek a un fils, Eric (inconnu
de mère) qui jusqu'ici n'a montré aucune
envie de suivre les traces de son père.
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- Votre frère est arrivé
- Mandrake, par l’enfer
- Alors on arrête tout
- Absolument pas nous n’avons terrorisé la
population de Lyddington des approches du
cimetière pour nous arrêter en si bon
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chemin. Non il faudrait trouver un
stratagème pour qu’il reparte.
- La fille ?
- Narda, c’est une bonne idée tu vas même
finir par être intelligent un jour. Enlever là
et amener là ici, nous verrons si Mandrake
a toujours envie de trouver le mystère de
la momie dans le cimetière. Ahahahaha
Pendant que Derek et ses hommes
mettaient au point un plan, Mandrake
s’était dirigé avec Lothar dans le
cimetière :
- J’ai toujours aimé les promenades dans
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les cimetières, c’est un endroit tellement
calme et fleuri
- Vous avez de la chance moi ça me fout la
trouille
- Toi Lothar bâti comme tu es, tu
m’étonnes. Tiens donc
Mandrake se pencha une bandelette se
trouvait dans une allée bordée de part et
d’autres par une dizaine de tombes.
- Si tu veux mon avis la momie apparaît et
disparaît dans cette allée, il nous reste
plus qu’à revenir ce soir.
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Narda longeait en flânant un magnifique
petit lac qui bordait Lyddington. L’air était
bon et il faisait une belle après midi.
Narda ne voyait pas que derrière elle se
trouvait une voiture qui la suivait au pas.
Les hommes attendaient le bon moment
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pour l’enlever car il y avait trop de monde.
Ce qu’ils n’avaient pas vus c’est que Narda
avec un petit miroir fixé dans son sac à
main les avaient déjà repérés et par un
petit émetteur dissimulé avait déjà
prévenu Mandrake et Lothar.
- Ne t’inquiètes pas Narda nous allons te
suivre en nous rendant invisible.
Mandrake fit un geste et en quelques
secondes le corps de Lothar et de
Mandrake étaient maintenant totalement
invisibles et à quelques mètres de Narda
qui avait du suivre sans brutalité mais
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menaçait d’une arme les trois complices.
Toujours invisibles, Lothar se maintenait
derrière la voiture alors que Mandrake
tout simplement avait pris place à l’arrière
de la voiture qui était très vaste.
- Où allons nous ?
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- Tu verras bien ma belle
- Charmant pensa Mandrake
La voiture roula dix minutes environ puis
stoppa devant la maison. Alors que les
hommes descendaient en encadrant Narda,
Mandrake et Lothar suivaient, toujours
invisibles, tranquillement le petit groupe.
Derek ouvrit la porte :
- Vous en avez mis du temps.
- Excusez nous patron mais on voulait
éviter qu’on nous repère.
- Maintenant avec Mandrake écarté nous
allons pouvoir reprendre notre film
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d’épouvante « La Momie à Lyddington »
- Ca risque d’être un court métrage
Derek blémit :
- C’est la voix de Mandrake
Les hommes aussitôt mirent la main à leurs
poches mais n’en sortirent que des
revolvers en caoutchouc :
- Qu’est-ce qui se passe ?
- Bonjour messieurs
- Par l’enfer
Mandrake et Lothar venaient d’apparaître,
pendant que Lothar assommaient les trois
petits malfrats Mandrake fit un geste qui
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enferma Derek dans un cube de verre.
Derek était furieux il tapait dans le cube :
- Laisse moi sortir c’est ridicule
- Oh que non, ça t’évitera ainsi de
terroriser avec des bandelettes les
habitants de ce charmant petit village
- Tu te trompes encore une fois Mandrake,
ce n’est pas moi qui joue les momies le soir
mais un robot programmé et maintenant il
est déjà en marche et toi ou ta magie ne
pouvaient plus l’arrêter.
Mandrake fit un geste et enferma à son
tour les trois malfrats dans un cube de
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verre.
- Rassures-toi j’ai réussi par la pensée à te
retirer du moins provisoirement tes
pouvoirs, la police pourra venir te
chercher et t’enfermer dans une cellule
avec un bandeau sur les yeux pour éviter
que tu utilises ta magie.
- Par l’enfer, de toute façon c’est trop
tard Mandrake, en tout cas je te
retrouverai, tu entends je te retrouverai.
- Filons vite Narda, vite Lothar au
cimetière.
En faisant un dernier geste Mandrake mit
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un bandeau en plomb sur les yeux de Derek
et les téléporta dans le cube avec ses amis
au poste de police ou le commissaire qui
était un ami de longue date de Mandrake :
- Derek quelle bonne surprise fit le
commissaire.
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Le cimetière était en vue, la nuit était
tombée.
- Regarde Lothar la Momie est rentré dans
le cimetière suivons le, je veux savoir où il
va.
La momie/robot se dirigeait vers une
tombe juste à côté un petit bouton qu’elle
fit pivoter et à l’intérieur de l’or, de l’or
par millier la tombe regorgeait d’or.
Lothar surgit attrapa la momie et alors
commença une terrible bagarre mais
Lothar avec sa force réussit à arracher
les bandelettes qui dissimulaient des fils
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qu’il mit en morceau, la momie avait vécue.
Alors que les villageois commençaient à
arriver, Mandrake appuya rapidement sur
le bouton, la tombe se referma :
- Il faut mieux que les villageois croient et
restent avec l’idée d’un monstre qui a
hanté le cimetière.
- Tu as raison chéri.
- Ne donnons pas des idées à d’autres.
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L’OMBRE QUI MARCHE
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Dans la jungle d'un pays de fiction en
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Afrique le Bengala, il y a un mythe sur «
l'Ombre qui marche », « l'Homme qui ne
peut pas mourir », le Fantôme. Parce qu'il
semble être vu par plusieurs générations,
les gens dans le monde entier croient qu'il
est immortel. En réalité, le Fantôme
descend de vingt générations précédentes
de justiciers qui ont tous pris la même
identité. Quand un nouveau Fantôme prend
la relève de son père mourant, il doit
prêter serment sur un crâne : « I swear to
devote my life to the destruction of
piracy, greed, cruelty, and injustice, in all
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their forms! My sons and their sons, shall
follow me. » « Je prête serment de
dévouer ma vie à la destruction de la
piraterie, l'avidité, la cruauté, et
l'injustice, sous toutes ses formes. Mes
fils et leurs fils devront en faire de même
». Le Fantôme de nos jours est celui de la
vingt-et-unième lignée. Comme uniforme
officiel, il porte un masque noir et une
combinaison moulante violette, et il porte
deux colts 45 à une ceinture spéciale avec
une boucle en forme de crâne. Il n'a pas
de super-pouvoirs, comptant sur sa
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présence d'esprit, une carrure musclée et
une réputation de lutte contre le crime.
Il porte deux bagues qui sont ses deux
signatures. L'une a un motif qu'il laisse
aux visiteurs de sa région qu'il approuve,
appelé « le signe du bien », qui marque la
personne comme étant sous sa protection.
L'autre bague, qu'il porte à sa main droite,
laisse aux ennemis qu'il poinçonne une
cicatrice en forme de crâne appelée « le
signe du mal ».
Sa base se trouve dans la jungle du
Bengale, un pays fictif initialement situé
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en Asie, quelque part en Inde, mais qui fut
déplacé en Afrique dans les années 1960,
où il est resté depuis.
Le Fantôme est aussi le chef inconnu de la
célèbre forêt du Bengala. En raison d'une
trahison qui a causé la mort du
quatorzième Fantôme, l'identité du chef a
été gardée secrète des membres de la
patrouille depuis. À l'origine le sixième
Fantôme a formé la patrouille de la jungle
avec l'aide du pirate Barbe Rousse et de
ses hommes en 1664.
Un autre personnage qui aide le Fantôme
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est le chef de la tribu des Pygmées, Guran.
Guran est le meilleur ami du Fantôme
depuis l'enfance, et est une précieuse aide
dans la dure bataille contre le mal.
Le Fantôme a un loup des montagnes,
Diable (ou « Satan »), et un cheval, Héros.
Il a aussi un faucon dressé appelé « Fraka
». À partir de 1962, le Fantôme a élevé un
orphelin appelé « Rex King », qui deviendra
plus tard le Prince du royaume de
Baronkhan.
En 1978, il se marie avec la femme dont il
est amoureux depuis l'université
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américaine, Diana Palmer, qui travaille aux
Nations unies. Parmi les cadeaux de
mariage des invités, il y avait ceux de
Mandrake le magicien et de chefs d'états.
Un an plus tard, des jumeaux naissent
chez les Palmer-Walker, Kit et Héloïse.
Sa romance avec Diana Palmer fait partie
de l'histoire depuis le début. Pendant
certaines périodes, le Fantôme quitte sa
jungle pour voyager comme le ferait un
homme ordinaire. Il porte alors un chapeau
en feutre, un trench-coat, et des lunettes
noires, et il est connu en tant que « Mr
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Walker », faisant référence à son surnom
connotation de « l'Ombre qui marche ».
Kit et Héloise avaient grandis et avaient
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été acceptés à l’université de Harvard. Les
enfants de Palmer-Walter étaient
maintenant proche de prendre un métier
et de faire leur vie. Kit venait du prénom
Christophe et Heloise de Louis, c’était en
quelque sorte les traductions tibétaines
de ces deux prénoms. Tous les deux
déambulaient sur le campus :
- Salut les gars
- Salut John tu vas bien
- Heu…oui enfin et vous ?
- Bien mais tu as l’air contrarié fit Kit
- En vérité les gars voilà j’ai besoin
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d’argent de beaucoup d’argent
- Dette de jeu
- Je peux pas t’en dire plus
- Bon ben écoute il faut qu’on voie, tu as
besoin de combien
- 1500 $
Kit et Heloise se regardèrent :
- Ben dis donc, bon je vais essayer de
contacter mon père
- Il me les faudrait demain
Heloise siffla
- Ca va être dur mais bon
Puis brusquement John se ravisa :
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- C’est pas grave laisser tomber, je me
débrouillerai tout seul
Et il se mit à détaler. C’est alors que du
coin de la rue surgirent quelques blousons
noirs à mine patibulaire qui se mirent à
courser le pauvre John.
- Je ne sais pas ce que tu en penses Kit
mais je pense qu’il est temps d’intervenir
- D’accord avec toi.
John courrait comme un dératé mais
rapidement il fut rattrapé par la meute de
loubards :
- T’étais en train de cafter
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- Pas du tout je cherchais de l’argent
- On t’avait dit hier
- Mais je n’ai pas pu
Ils sortirent chaîne et coups de poings
américains quand brusquement ;
- Holà un peu de calme ici.
C’était Heloise et Kit qui avaient surgit :
- Ne vous mêlez pas de ça les gars sinon il
va vous en cuire
L’homme s’approcha de Kit à qui il décocha
un terrible coup dans l’estomac, c’est alors
que les cinq voyous entendirent à ce
moment là le bruit d’un grognement, c’était
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un loup, à côté de lui le Fantôme dit aussi
l’Ombre qui Marche :
- Couché Satan, couché
Les hommes prirent peur.
Un des hommes voulut essayer de sortir un
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couteau mais aussitôt Satan bondit toutes
dents dehors et lui arracha le couteau. Un
autre voulut cerner le Fantôme par
derrière mais aussitôt le Fantôme se
retourna et par une prise de judo passa
l’homme au dessus, un troisième reçut un
terrible coup de poing avec la marque du
Fantôme.
- Au secours les gars, filons
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Comme une bande de veules, ils se mirent à
détaler, poursuivi par Satan sur quelques
mètres.
Kit et Heloise se mirent à rire mais furent
aussitôt rappelés à la réalité en trouvant
John à terre qui avait l’air dans un sale
état.
- Conduisons le à la maison fit Le Fantôme
- Ok papa, Kit vient m’aider.
En effet Kit et Heloise étaient les enfants
du fantôme et comme Batman il avait élu
domicile dans un manoir à la sortie de la
ville ou sous l’identité classique de M
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Walter il avait pu aménagé une petite
pièce secrète avec entre autre ses
déguisements de Fantôme mais aussi un
nombre incroyable de connexions satellites
sur l’ensemble du Monde et surtout la
Jungle qu’il avait quitté mais sur qui il avait
toujours un œil.
- Où suis-je ?
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- Gagné
- Qui êtes vous ?
- On m’appelle le Fantôme mais aussi
l’Ombre qui marche
- C’est vous
- Alors John que se passe t-il ?
- Vous connaissez mon nom
- Je sais tout.
John découvrait au fur et à mesure une
grotte installé comme une base moderne
avec des ordinateurs, des télés et un petit
laboratoire.
- Vous êtes bien installé
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- John ne détournez pas la conversation,
ces voyous qui vous poursuivaient…
- Rien juste une dispute entre camarades
- Je n’en crois rien
- Peut être mais j’ai du travail, il faut que
j’y aille
- Vous ne partirez que quand vous me direz
le pourquoi de l’attitude de ces voyous
John se figea
- J’ai juré
- De ne rien dire
- Exactement
- Vous avez des parents John, des frères,
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des sœurs
- Oui mais je ne vois pas…
- Au contraire vous voyez très bien, moi je
crois que vous allez faire leur malheur
quand ils apprendront que vous avez été
tué par ces voyous
John eut un geste nerveux :
- Ils n’oseront pas
- Quand il y a du racket il y a toujours ce
risque
- Racket qu’en savez-vous, je n’ai rien dit
- Votre réponse est une affirmation, je
m’en doutais et depuis combien de temps
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tout cela dure t-il
John s’assit se prit la tête dans les mains :
- Six mois
- Les sommes augmentent régulièrement
- Oui mais eux ne sont que des hommes de
main, ils ont tout un réseau avec un chef
très bien organisé
- Intéressant vous en savez un peu plus
sur ce chef
- Tous les mois j’ai rendez vous dans un
vieux hangar à l’est de la ville
Le Fantôme se leva et se dirigea vers un
coffre dans le mur, il l’ouvrit puis vint vers
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John :
- Voilà vos 1500 euros
John dut surpris :
- Mais je ne comprends pas
- Vous allez leur dire que vous voulez bien
leur donner leur argent mais pas à eux au
chef, que vous voulez négocier voir
comment vous pouvez payer, vous allez voir
ils seront d’accord
- Mais qu’est-ce que je vais négocier une
fois là bas
- Rien du tout, je serai là.
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Les étudiants commençaient à arriver à
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Harvard par ce petit matin frileux. Kit et
Héloise avaient été chargés par leur père
de suivre un peu les déplacements de John
et voir que tout se passait bien.
De son côté M Walter alias le Fantôme
vêtu de son trench coat vert d’un chapeau
et de lunettes noires n’était pas très loin
lui non plus, il avait en effet bien
l’intention de suivre les voyous et de faire
quelques repérages.
- Tiens notre John tu n’en as pas eu assez
la dernière fois.
- J’ai envie que ça s’arrête
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- Tu sais comment
- Le fric je l’aurai mais je veux négocier
avec ton chef
- Rien que ça
- Je sais que tu vas m’en redemander
donc je pourrai en avoir mais je veux
négocier
Le voyou resta pensif :
- Disons que je sois d’accord pourquoi ce
brusque revirement
- J’ai envie de terminer mes études
tranquillement et d’avoir mes examens.
Ils réfléchirent puis se mirent à éclater
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de rire.
- Ok je vais appeler le chef
Des minutes s’écoulèrent qui parurent des
heures pour John, est-ce que le plan du
Fantôme allait fonctionner. L’homme
raccrocha, se retourna :
- Ok dans deux jours à minuit, le hangar 9
à Downroad à l’est. Venez les gars.
Tous s’en allèrent et John souriait
intérieurement enfin il allait du moins
l’espérait t-il retrouver la paix.
- Satan au pied il faut suivre ces
branquignols, je pense qu’ils vont nous
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mener au grand chef.
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M Walter était arrivé avec Satan devant
le hangar :
- Charmant endroit, inutile de se faire
repérer mais il faudra convaincre Diana
que j’ai besoin d’emmener les enfants,
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allez Satan on y va.
- Kit et Heloise mais enfin tu n’y penses
pas chéri
- Tu sais que je dois transmettre le titre
de Fantôme à mes fils, aujourd’hui il est
temps.
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- Maman fit Kit je parle en mon nom mais
aussi en celui d’Heloise, John est notre
ami, nous le connaissons et toi aussi depuis
une bonne dizaine d’années, il est en
danger, comment veux-tu qu’on le laisse
tomber.
Le silence s’installa, Diana alla s’asseoir
puis avec un sourire dit :
- Allez bonne chance à vous trois.
- Yes firent Kit et Héloise alors que le
Fantôme se mit à rire.
Satan se mit à aboyer pour marquer sa
joie.
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Il faisait nuit et il faisait froid, tapi dans
l’ombre Kit, Heloise, satan et le Fantôme.
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John muni d’une petite oreillette
totalement invisible et inventé par le
Fantôme avançait à pas comptés vers le
hangar, il poussa une porte délabrée et là
tomba sur une dizaine pas plus de voyous
de tout bord entourant un homme d’origine
africaine et habillé comme l’empereur
Bokassa avec des bagues et des colliers,
peut être de la verroterie, peut être du
vrai. Ce n’était pas trop le moment de se
poser des questions pensa-t-il, allez mon
vieux John, c’est maintenant ou jamais.
- Courageux, je pensais que tu viendrais
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pas
- Tu vois je suis là
- Je vois, voilà notre chez M R
- M R ?
- Oui comme rusé, racket…
M R se leva :
- L’argent
John sortit une liasse de sa poche et lui
lança :
- 1500, je veux le double.
Dans l’oreillette John entendit :
- Tout est filmé et enregistré il y a
flagrant délit avant que la Police n’arrive
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on entre en action.
Brusquement surgirent les Fantômes avec
Satan.
Affolés certains se mirent à fuir comme
des lâches alors que Satan immobilisait de
peur M R, le Fantôme boxait deux voyous
qui se retrouvèrent en moins de temps qu’il
ne faut pour le dire. Kit en avait assommé
deux et Héloise s’en prenait au troisième
par deux puissant crochets. Kit en souleva
un qu’il jeta sur l’autre. Satan lu grognait
alors que M R bredouillait :
- Un loup…un loup
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Les sirènes se firent entendre, Kit Heloise
et le Fantôme s’enfuirent, le Fantôme
siffla et Satan le rejoignit. Les aveux de
M R avec les bandes enregistrées son et
videos par le Fantôme firent qu’il en prit
pour cinquante ans, la plupart des voyous
furent mis aussi en prison.
A peine rentrés, Diana vint à leur
rencontre :
- C’est à cette heure ci que vous rentrez
Et tous éclatèrent de rire.
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RIP KIRBY, DETECTIVE PRIVE
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Rip (diminutif de Remington) Kirby est un
détective privé et Officier Capitaine
réserviste de la US Navy. Il est un homme
élégant d'une quarantaine d'années. Il
porte des lunettes avec des montures
noires et fume la pipe. Il aime le cognac et
écoute de la musique classique. Il joue au
golf et conduit des voitures sportives. Ce
gentleman vole au secours de jolies jeunes
femmes en détresse. Il aide également la
police à résoudre de mystérieuses
énigmes. Edmond, le majordome de Rip. Il
est Anglais. Il a commis des actes
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répréhensibles dans son passé. Il s'est
reconverti en parfait majordome Il aide
Rip lors de ses enquêtes.
Enfin, Muguette Dorian, la fiancée de Rip.
Elle participe à des défilés de mode en
tant que mannequin.
Rip Kirby avait les pieds étendus sur son
bureau avec à la main un excellent verre
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de cognac, lui-même bien rempli. C’est
alors qu’Edmond rentra dans la pièce :
- Monsieur, une superbe femme…
Il mit son pouce en l’air :
- Si tu le dis fais entrer
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Bien carrossée pensa-t-il toujours les
jambes étendus sur son bureau :
- Fatigué
- Pardon
- Je vous demande si vous êtes fatigué car
vous ne vous êtes pas levé qu’en je suis
entré
- Non manque d’envie
- Vous ne savez pas qui je suis
- Je devrais
- Peut être je suis la future sénatrice de
l’Etat
- Lucinda Hubble, mazette
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- Vous voyez que vous me connaissez
- J’écoute la radio et vous êtes en pleine
campagne électorale
- Mon fils est mort M Kirby
Kirby se leva tira une chaise :
- Asseyez vous madame Hubble
- Mon fils était acteur de film porno
Kirby alluma sa pipe en souriant
- Je sais tous les gens réagissent comme
vous
- Disons qu’il y a pire comme métier
- Vous l’avez sans doute déjà vu…
- Je ne regarde jamais les pornos sauf
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avec une bouteille de cognac et trois
blondes.
- Mon fils et moi ne nous entendions pas du
tout, nous n’avions pratiquement aucune
relation mère/fils entre nous.
- Que quelqu’un meure, il y en a des
millions par jour, vous voulez que j’organise
des funérailles
- Non M Kirby, on l’a tué
Kirby se leva et marcha de long en large :
- En effet en lisant le journal il y a trois
jours j’ai trouvé assez louche la façon dont
il avait été retrouvé mort
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- Vous pensez…
- Oui, d’après la photo pour moi il a été
assassiné. Une idée ?
- Peut être je donne une soirée pour mon
entrée en campagne ce soir, je vous donne
ce carton d’invitation, je pense que pour un
début d’enquête une centaine d’invités
pourront peut être vous mettre sur une
piste.
- Ok à ce soir.
A peine sorti, Kirby sonna Edmond :
- Suis là
- Ok patron
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Kirby tira quelques bouffées de sa pipe et
descendit chercher son journal, après tout
il avait bien le temps, il verrait ce soir.
Alors qu’il marchait sur le trottoir, deux
coups de feu partirent dans sa direction, il
n’eut que le temps de plonger à terre et de
dégainer, la voiture dans un crissement de
pneus était déjà loin.
- Ca va monsieur, j’ai tout vu si vous
voulez…
- Vous êtes gentil ce ne sera pas utile.
- Tenez ils ont lancés cela
- Juste pour vous montrer comme c’est
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facile « ne vous mêlez pas de ça Kirby
sinon votre vie s’arrêtera ce soir ».
La fête battait son plein dans une villa
huppée de Beverly Hills, Kirby escorté de
sa superbe fiancée, mannequin à ses
heures sonna.
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- Monsieur
- Observateur
- Pardon
- Tiens loufiat va m’annoncer à ta
maîtresse.
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La fête avait déjà bien commencé, Rip et
sa fiancée rentrèrent au moment ou notre
hôte démarrer son discours d’investiture.
Rip n’en avait absolument rien à faire et
commencer à passer discrètement en
revue les invités.
Des people, des politique, des chefs
d’entreprise, bref du beau monde.
Curieusement l’œil de Kirby fut attiré par
une femme, une belle femme brune qui
avait les larmes aux yeux. Totalement
inconnue Kirby pensa que ce n’était
sûrement pas le discours qui bouleversait
79
cette charmante inconnue.
Les applaudissements fusèrent :
- Merci d’être venu M Kirby
- C’est bien normal en plus je n’avais rien à
dîner ce soir
- Amusant, je vous laisse vous mêler à mes
invités.
Kirby en avait bien l’intention et se dirigea
directement vers la jeune femme qui
s’était dirigée sur la terrasse visiblement
encore très émue :
- Vous l’aimiez
Etonné elle fit volt face :
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- Ne vous inquiétez pas, je m’appelle Rip
Kirby je suis détective privé et je cherche
à retrouver l’assassin de votre…ami
- Sarah Newman, je vous connais de
réputation M Kirby mais comment
avez-vous deviné que j’étais l’amie de…
- Vous seriez très sensible à la politique en
plus vous êtes la seule inconnue, j’en
déduis que notre charmante hôte a voulu
se rattraper sa conduite envers son fils en
vous invitant.
- Héritier de Sherlock Holmes
- Non Sherlock Holmes tout simplement.
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Elle sourit :
- Je crois savoir qui est derrière tout cela.
- Mais encore
- Le gourou
- Pardon
- L’escroc que vous voyez là bas
enturbanné soi disant hindou, soi disant
gourou qui guérit l’ensemble des maux, il
produit aussi certains des films dans
lesquels nous tournions mais je crois…
Un poignard fendit l’air et alla se planter
dans le cœur de la jeune femme. Elle
s’effondra les gens se mirent à hurler.
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- Muguette préviens les secours
- Non c’est inutile, bonne chance M Kirby
La jeune femme était morte :
- Ils vont arriver
- C’est gentil Muguette mais c’est trop
tard.
Kirby et Muguette quittèrent avec
tristesse la soirée, pauvre fille pensa
Kirby.
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- Au rapport Edmond
- Jai suivi cette dame avant que vous alliez
à votre soirée et j’avoue que sa vie a l’air
assez mouvementée, interviews, serrage
de mains, visite à la mairie, discours
- Ouais ok enfin rien de spécial
- Si elle est restée plus de trois heures
chez le Gourou Ottoman
- Tiens donc
- Trois heures en pleine campagne
électorale
- Oui Edmond tu as raison perdre trois
heures à aller voir un escroc qui ne peut lui
84
être d’aucune utilité, il y a du louche
là-dedans
- Chantage
- Quelque chose dans ce genre en tout cas,
je vais essayer d’aller voir ce monsieur
- Comment allez vous faire ?
- Je suis passionné de nouvelles religions
- Depuis quand ?
- Trois minutes et vingt secondes, vingt et
une maintenant.
Arrivé devant une superbe villa, Kirby
sonna, un serviteur hindou au visage
anguleux et il faut bien le dire à l’allure de
85
traître :
- Rip Kirby je viens voir ton maître nous
nous sommes vus chez Mme Hubble
- En effet mon maître vous attendez,
suivez moi
Un peu trop facile pensa Kirby maintenant
il fallait bien qu’il fasse croire à sa
réputation tout devin qu’il était.
86
- M Kirby quel plaisir de rencontrer le plus
grand détective de ce siècle
- Vous êtes trop gentil
- Asseyez vous M Kirby, asseyez vous. Je
sais que vous aimez le cognac, j’ai une
excellente fine napoléon que j’aimerai que
vous goutiez
- Merci avec grand plaisir
- Pourquoi croyez vous que je sois
coupable du meurtre du jeune Hubble ?
- Coupable ? Disons commanditaire
- Je n’aime pas votre ton M Kirby mais de
toute façon vous ne pouvez rien prouver
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- J’ai l’arme du crime, le couteau, ça
mettra du temps mais je pense qu’avec la
Police nous arriverons à le faire parler
- C’est une menace
- Non sire, disons un conseil « d’ami »
- De toute façon vous ne pourrez le dire à
personne, Indja va vous emmener dans vos
appartements.
Kirby se retourna rapidement le serviteur
hindou le maintenait en joue avec un
magnum 44.
- Devant tant d’hospitalité je ne peux que
vous suivre.
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Kirby était dans une pièce attachée à une
chaise, face à lui un arc avec une flèche
juste en dessous une bougie qui consumait
lentement le mécanisme afin que la flèche
parte en plein cœur :
- Belle fin
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- Je n’aime pas trop Robin des Bois
- Profitez de votre mot d’esprit M Kirby
cela pourrait bien être le dernier.
Le Gourou et son serviteur étaient partis
après avoir fermé la porte.
- Mon vieux Rip je crois que tu n’es pas
près de boire un cognac ce soir.
La corde se consumait de plus en plus, des
90
gouttes de sueur perlaient sur le front de
Kirby qui faisait moult efforts pour se
libérer de ses cordes.
L’arc allait libérer sa flèche quand
brusquement sous le poids d’Edmond
rentré par la fenêtre celui-ci libéra la
flèche et termina dans le mur :
- Edmond pensez moi à vous augmenter
- Avec plaisir monsieur. La Police est avec
moi elle s’occupe du Gourou
C’est alors que des coups de feux
claquèrent, dans le parc le Gourou
s’enfuyait, aussitôt Kirby cassa la vitre et
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sauta dans le jardin sur le gourou, deux
crochets et un direct de Kirby eurent très
vite raison du Gourou.
- Bien joué Kirby
- Merci commissaire
Le Gourou était abattu et se confia
rapidement :
- Dans les films que je produisais Mme
Hubble a tourné dans plusieurs films plus
qu’érotiques dans les années 70, je me suis
mis à la faire chanter, le fils l’a su, je l’ai
menacé de tout raconter, de le faire
chanter et de fustiger la carrière de sa
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mère, il a pris de haut m’a menacé, je l’ai…
- Ok on a compris
- C’est à vous cette fine Napoléon
- Cadeau d’un ami
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GARTH LE SURHOMME
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Il possède la faculté de voyager dans le
temps et l'espace grâce à un rayon inventé
par le professeur Lumière.
Au fil de ses aventures, on va le retrouver
au 19ème siècle à la poursuite de Jack
l'Eventreur, aux Etats-Unis -pendant la
guerre de Sécession- aux côtés des
Confédérés, dans un futur lointain aux
prises avec une armée de cerveaux
électroniques...
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La Bête du Gévaudan serait un animal à
l'origine d'une série d'attaques contre des
humains survenues entre le 30 juin 1764
et le 19 juin 1767. Ces attaques, le plus
souvent mortelles, entre 88 à 124
recensées selon les sources, eurent lieu
principalement dans le nord de l'ancien
pays du Gévaudan (qui correspond
globalement à l'actuel département de la
Lozère). Quelques cas ont été signalés
dans le sud de l'Auvergne, et dans le nord
du Vivarais et du Rouergue.
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La « Bête du Gévaudan » dépassa
rapidement le stade du fait divers, au
point de mobiliser de nombreuses troupes
royales et de donner naissance à toutes
sortes de rumeurs, tant sur la nature de
cette « bête » – vue tour à tour comme un
loup, un animal exotique et même un
loup-garou, voire un tueur en série à une
époque plus récente — que sur les raisons
qui la poussaient à s'attaquer aux
populations — du châtiment divin à la
théorie de l'animal dressé pour tuer.
97
De 1764 à 1767, deux animaux, identifiés,
l'un comme un gros loup, l'autre comme un
animal s'apparentant au loup sans en être
pour autant (bien qu'appartenant aux
canidés), furent abattus. Le gros loup fut
abattu par François Antoine,
porte-arquebuse du roi de France, en
septembre 1765, sur le domaine de
l'abbaye royale des Chazes. À partir de
cette date, les journaux et la cour se
désintéressèrent du Gévaudan, bien que
d'autres morts attribuées à la Bête aient
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été déplorées ultérieurement. Le second
animal fut abattu par Jean Chastel, enfant
du pays domicilié à La
Besseyre-Saint-Mary, le 19 juin 1767.
Selon la tradition, l'animal tué par Chastel
était bien la Bête du Gévaudan car, passé
cette date, plus aucune mort ne lui fut
attribuée. Sauf…
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Depuis quelques jours Gévaudan était de
nouveau le théâtre de mystérieux
assassinats que l’on disait être ceux d’une
bête.
Garth était arrivé grâce à sa machine à
explorer le temps dans le village. Malgré
100
sa carrure impressionnante, il arrivait
facilement à se fondre dans la foule sans
trop se faire remarquer, c’est à l’unique
café que Garth pénétra afin d’en savoir
plus.
- Monsieur ?
- Une bière Heineken
- La bête, la bête on ne parle plus que de
ça, y en a marre, tiens redonne moi un
ballon de rosé
- Ca vous énerve cette bête fit Garth à
l’homme qui avait l’air d’avoir trop bu
- Vous êtes journaliste ?
101
- Non non absolument pas
- Dommage j’ai un bon profil
Garth sourit :
- D’après vous, des bêtises tout ça
- Bêtise pas vraiment disons qu’il s’agit
d’un gros chien dressé par quelqu’un de la
cité avoisinante
- Vous n’avez pas de preuve
- Non mais du flair, ça c’est mon meilleur
ami
Il se tapota le nez. A ce moment là un cri
déchirant se fit entendre au bout de la
ville. Garth bondit il se mit à courir très
102
vite mais arriva trop tard, à terre une
femme dévorée, la tête arrachée. Le
spectacle était abominable. Les secours
arrivèrent et firent disperser
immédiatement les badauds. Garth avait
remarqué que les meurtres avaient
toujours lieu au même endroit, c’était
décidé il allait camper là pendant plusieurs
jours.
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Garth avait planté une tente dans un
endroit bien dissimulée afin de pouvoir
étudier toutes les allées et venues, jusqu’à
104
maintenant les meurtres concernaient que
des femmes. Il ne faisait pas très chaud,
les jours passaient et Garth avait
l’impression que son plan était voué à
l’échec, l’avait on repéré ?
C’est vers 22 heures que Garth entendit
un chant, une jeune fille qui chantonnait se
promenait, au loin un groupe :
- Curieux
Ce groupe était près d’une petite
camionnette que jusqu’à maintenant Garth
n’avait pas repéré. La jeune fille était
abordé par le groupe, elle repoussa l’un des
105
hommes puis continua à marcher, le groupe
la rattrapa et chercha à lui arracher ses
vêtements, la fille les repoussa
violemment. Garth sortit de sa cachette
et là il fut effaré sortant de la
camionnette un chien pit bull vingt fois
plus gros et plus grand que la normal, les
crocs de dix centimètres sortis. Garth
bondit et lutta avec la bête. Ces crocs
horribles lui rentraient dans le corps alors
que la Police alertée par les grognements
avait surgi et interpellé les jeunes voyous.
Garth réussit à immobiliser la bête et à
106
l’attraper par le cou, il serra avec toute sa
force mais la bête résistait et planta ses
crocs dans la main de Garth qui saignait
abondamment mais il luttait et continua à
serrer enfin les os du cou se brisèrent et
le chien tomba mort.
Garth était malgré sa force légendaire
épuisé. Il se releva en titubant, et fut
applaudi par les villageois. Un signe de la
main et Garth avait disparu et repris sa
machine qui allait le conduire Dieu sait où ?
FIN