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JULES VERNE LE DIVIN MAGICIEN

" Vers l'immortalité et l'éternelle jeunesse "

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ALFRED RENOUX ROBERT CHOTARD

J U L E S VERNE

LE

DIVIN MAGICIEN

Il a été tiré 300 exemplaires de cet ouvrage pour remercier les souscripteurs ayant facilité cette édition.

ÉDITÉ PAR L'AUTEUR

Diffusion : R. CHOTARD, 17, rue de Vintimille PARIS-9ème

Tous droits de reproduction, de traduction et d'adap- tation réservés pour tous pays y compris l'U.R.S.S.

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A nos lecteurs et lectrices,

Permettez-nous, avant d'entreprendre la lecture de cet ouvrage, de vous donner un conseil.

Certaines personnes, nous ne l'ignorons pas, trouveront les chapitres II, I I I e t IV, fastidieux, fantaisistes ou trop compliqués pour leur entendement. Que ces personnes-là ne se sous-estiment pas, qu'elles ne referment pas ce livre pour ne plus le reprendre.

Si cette fâcheuse intention vous venait, alors reportez-vous de suite au chapitre VII en page 225 :

Roald Amundsen vous fera vivre un passionnant récit, inédit, d'aventures vécues sur les banquises, qui vous édifiera.

Cette saine lecture vous conduira dès lors à lire avec curio- sité les chapitres qui vous semblaient rébarbatifs afin de savoir POURQUOI et COMMENT...

Ainsi, vous augmenterez considérablement vos connaissances, quelles qu'elles soient, jusqu'à pouvoir vous diriger sans erreur :

VERS L'IMMORTALITE ET L'ETERNELLE JEUNESSE.

R. C.

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I

LES BUTS DU GRAND TEST SECRET DE

JULES VERNE

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LES BUTS DU GRAND TEST SECRET

DE JULES VERNE

Au cours d'une conversation, d 'un débat, d 'une discussion, il est f réquent d 'entendre l 'un des interlo- cuteurs, à bout d 'arguments, déclarer : « Je constate que nous ne sommes pas d'accord, je sais cependant que j 'ai raison. J 'ai fait cette expérience à mes dépens, subissez donc vous-mêmes cette épreuve, vous chan- gerez d'avis et alors vous me comprendrez. »

— Mon peti t Jacques, dit la maman à son jeune fils, ne touche pas au feu, ça brûle. Dès que l 'enfant est seul, il s 'approche du poêle. Naïf, curieux, l 'air malin, conquérant et anxieux à la fois, il pose sa petite main sur l 'objet défendu... Il hurle de douleur ; la maman revient précipitamment, gronde, console et panse la brûlure. Mais, le mal est fait.

Est-ce un mal ?

Oui, si cette désobéissance a des conséquences graves, mais si l 'accident est bénin, c'est un bien pour la petite victime qui peut désormais en t irer une leçon : Il sait que le feu brûle et qu'il ne faut pas y toucher.

Jacques vient de réaliser l 'une de ses premières ex- périences vécues.

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Cette expression « EXPERIENCE VECUE » pré- sente une valeur certaine pour celui qui a la faculté de conserver le fait en mémoire, s'il prend la peine de l 'analyser, d'y réfléchir, pour loger l'acte dans son subconscient.

C'est la qualité et la sincérité de ce travail inté- r ieur qui déterminent l'intelligence d 'un sujet ; c'est la seule forme valable pour élever le niveau de l'intelli- gence humaine et la faire progresser selon la loi de l 'évolution p a r l 'action directe.

Rarement, le travail d 'autrui parvient à ce résultat et la p lupar t des conseils tirés de faits non vécus par soi-même demeurent sans effet. Trop souvent même, ils font naître le doute et la critique si les faits sortent de la routine.

Pourquoi cette entrée en matière ? Tout simple- ment pour vous faire comprendre les énormes difficul- tés que nous avons à surmonter pour faire admettre et faire comprendre, le magnifique enseignement qui nous est apporté p a r le Grand Test de Jules Verne et que nous n'avons pas vécu en direct avec les membres de l 'Equipe du Grand Nord.

Cet enseignement est le fruit d 'une expérience en- core jamais tentée par aucun autre être humain. Ils ont vécu le Grand Test « Hors le monde et pour lui. »

Si nous n'avions que les mots, à notre disposition dans le vocabulaire, pour justifier les buts du Grand Test, pour tenter de l 'expliquer et de le démontrer dans sa complexité, personnellement je renoncerais à cette tentative.

Heureusement pour nous, les membres de l 'Equipe avaient prévu cette difficulté majeure, quasi insurmon- table. Ensemble ils ont élaboré la méthode et les moyens de vérification, propres à faire naître la com- préhension dans l 'esprit des hommes.

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Ce GRAND TEST demeura secret pendant cinquante années, uniquement pour permettre aux membres de l'Equipe de rassembler, de sérier les faits, les preuves et les expériences réalisées, en vue de démontrer, sans contradiction possible, l'exactitude et l'importance de leur découverte extraordinaire.

Par le souvenir, par le sacrifice, par les « cica- trices », et par les résultats obtenus, l'œuvre appa- raîtra dans toute sa grandeur, dans toute sa beauté, à tous ceux qui voudront bien lire cet ouvrage d'Amour avec attention.

Il ne s'agit donc pas ici d'une histoire d'aventures rocambolesques, ou d'un roman d'amour dans lequel la bergère épouse, comme il se doit, le prince char- mant. Il s'agit d'une étude profonde qui se propose d'apprendre à chacun que la bergère — L'AME — peut devenir princesse si elle écoute et suit avec attention le prince — l'ESPRIT — dont le rôle est de la faire agir correctement ici-bas pour qu'elle puisse conserver son charme et sa grâce, lorsqu'elle se trouvera dépour- vue des atours, des falbalas et dentelles qui lui per- mettent de briller, pas toujours avec mérite, dans notre société humaine.

L'expérience, dite scientifique, naît d'une série d'études en laboratoire, se donnant pour objet de prou- ver une réalité par l'automaticité de la reproduction volontaire d'un phénomène. L'expérience vécue, par contre, présente toujours un cas personnel souvent unique, et de ce fait, est discutable ou controversée. Toutefois, nous pouvons nous demander si cette expé- rience particulière valable pour les uns, ne pourrait l'être pour les autres.

Ainsi, l'expérience vécue par le petit Jacques est valable pour tous les enfants du monde, à la condition bien entendu que le poêle touché par eux soit bien allumé.

A partir de l'exactitude des expériences scientifiques

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et de l'incertitude laissée par les expériences vécues, la controverse a beau jeu. Mais, est-elle fondée ?

De la discussion ne jaillit pas toujours la lumière. Dans de nombreux cas c'est la confusion qui s'installe, sauf si l'un des interlocuteurs apporte des preuves réelles.

C'est ce que nous nous proposons de faire.

Le Christ a dit : « TU NE TUERAS POINT. »

Depuis des millénaires l 'homme tue. Il ne tient aucun compte du passé. Ses ancêtres se sont battus sans trêve, passant leur vie à pleurer leurs morts et à rebât i r sur les ruines accumulées. Qu'importe ! il tue... soi-disant pour vivre. Et il reste dans l'angoisse, les techniques de destruction « s 'améliorant » sans cesse.

Pour l 'homme inconscient, la routine impose ses facilités de jugement : « Ce qui a toujours été, SERA. » Cette forme de pensée est solidement ancrée dans les cerveaux et tout semble être mis en œuvre par un génie malfaisant pour que ce qui fût, demeure. Personne ne semble penser que la responsabilité de chacun est en- gagée dans cette âpre lutte quotidienne pour la Vie.

L'Homme compte trop souvent sur le nombre qui fait masse, sous prétexte que seul il ne peut rien faire. C'est une profonde erreur. Cette masse sur la- quelle l'individu se repose pour satisfaire ses désirs, ses illusions ou ses besoins vitaux, ignore ses possi- bilités d'action ainsi que les moyens corrects qu'elle pourrai t utiliser pour réaliser la volonté qui anime ses composants. La masse n 'a pas d'âme, elle ne sait que détruire si les injustices la soulèvent ; elle est la société ce que le cancer est au corps humain : c'est une poussée anarchique vers la vie et cet élan, non

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contrôlé par la raison, ne tient aucun compte des lois qui régissent l 'évolution individuelle.

Au sein de cette masse, l 'homme, avec ses qualités et ses vices, n 'est plus qu 'une cellule agglutinée aux autres, perdant ainsi ses facultés personnelles de ré- flexion et de jugement. Cette raison fait que la masse est sourde, aveugle et dangereuse dans ses déborde- ments irréfléchis.

En aucun cas, l 'homme ne doit compter sur cette forme d'action brutale pour améliorer son destin. L'esprit de masse est une aberration de l 'âme humaine.

Il apparaî t indispensable que chacun prenne cons- cience des conditions de son existence, de sa volonté et de la force qu'il représente au sein de l 'équilibre universel et social. Personnellement, il lui faut vouloir vivre correctement, avec dignité, avec bon sens et selon les obligations que l'existence exige de l 'être humain.

En particulier, il lui faut respecter les lois du grand état d'équilibre qui harmonisent l 'homme comme l'univers dans un cadre précis. Seule la connaissance de ces lois et le respect de ces principes, peuvent le conduire vers la paix et l 'évolution normale de son existence.

Hélas ! Quelles sont ces lois ? Quel est ce cadre ? Quel est le bu t fixé à l 'Homme ? Quel est le destin de l 'humanité ?

Ce sont là au tant de questions angoissantes aux- quelles aucun savant n 'a apporté une proposi t ion satis- faisante, malgré toutes les philosophies, toutes les hypo- thèses, et tous les étonnants progrès matériels réalisés depuis le début de notre siècle.

Pourtant, le Grand Test en a résolu quelques-unes et ce sont ces solutions que nous vous proposons d'exa- miner ensemble dans les pages qui vont suivre.

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Par ses récentes découvertes, par l'enseignement classique largement distribué et la rapidité de ses in- formations ; par ses vols audacieux dans l'espace, par les résultats atteints sur le plan matériel, l'homme croit tout savoir... ou presque et c'est cette fatuité qui l'entretien dans l'erreur.

L'Homme se croit prêt de parvenir à égalité avec le Créateur !... alors que le Grand Test de Jules Verne démontre qu'il n'est encore qu'un modeste apprenti sur Terre. Un apprenti qui ignore tout des buts énig- matiques posés par la Vie dont l'origine reste et restera dans le mystère.

Pour l'instant il n'est qu'un apprenti-sorcier dès qu'il réalise une invention pour accélérer la destruction de ses semblables.

Un correspondant m'écrivait dernièrement : « Il vous faut un réel courage pour vous permettre d'écrire de telles vérités. »

Eh bien non ! Le courage n'a que faire ici. Il m'a suffit de rencontrer Renoux pour pouvoir accomplir ce travail de raison. Renoux !... lui, a fait preuve d'un courage exemplaire pour suivre et respecter, jusqu'à nos jours, les instructions qui lui furent dictées au début du siècle par ceux qui organisèrent le Grand Test en notre faveur.

Aujourd'hui, puisque tout s'est normalement dé- roulé, tel que prévu et voulu, il ne faut qu'un peu de bonne volonté et de patience pour découvrir, avec sa- tisfaction, les services importants que le Test peut rendre à tous.

Serait-ce du courage que d'avouer n'avoir jamais compris les mobiles qui provoquèrent la guerre 14-18 et l'éclatement de l'Europe, fleuron de la civilisation dans le monde ? La bestialité et l'horreur des massacres de celle de 40 ? Et absolument pas la raison des destruc- tions des produits de vie, alors que la majorité des

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peuples vivait sous-alimentée, dans le dénuement le plus complet ?... Et cette situation lamentable s'éternise.

Dès 1928, avec une équipe dynamique, nous vou- lions chasser l'hypocrisie en faisant admettre par les pouvoirs et par le grand public le principe : UNE AME SAINE DANS UN CORPS SAIN ; là il fallait un courage certain... Ce mouvement a conduit les hommes vers les conceptions naturistes actuelles et vers le sport mis à la portée de chacun. Malheureusement, nous constatons que le sport est devenu une forme de profession lucra- tive et spectaculaire, sans être pour autant un moyen personnel pour cultiver les muscles des sportifs-specta- teurs, qui sont le plus grand nombre, payants sans acquérir le bénéfice de la force et de la santé.

Il est vrai que cette amère constatation ne semble pas déplaire au R.P. Leclerc, aumônier de la prison de Fresnes, dont voici l'opinion émise : « Autour de la table ronde », relatée par Marcelle Auclair dans le numéro 109 de Marie-Claire :

— Le R.P. Leclerc signale une enquête statistique faite parmi les jeunes de moins de vingt ans :

« Qu'est-ce qui les préoccupe le plus ? La réussite ? L'argent ? Le plaisir ?

— R. P. Leclerc : « La préoccupation qui vient en tête, c'est la santé. C'est d'abord cela qui compte. Il me semble que c'est très neuf... et aussi terrifiant. Car c'est de sa santé que l'on se préoccupe, c'est donc une forme d'égoïsme, c'est une tare de notre société. »

! ! !...

Remercions l'amie qui nous a adressé ce papier souligné et n'épiloguons pas sur cette déclaration im- prévue. Les stades, piscines, terrains de plein-air, mis à la disposition du public depuis trente-cinq années, ne semblent pas avoir supprimé l'obscurantisme et la bê- tise. Nous ne pouvons que regretter d'avoir à faire une telle constatation.

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En 1936, mes conceptions sociales solidement étayées par de multiples « expériences vécues », j'ai apporté mon concours dans la lutte pacifique et généreuse qui se donnait pour but de faire connaître, à ceux qui les ignoraient ou qui semblaient être frappés par la surdité, des principes nouveaux susceptibles de réaliser la cons- truction d'une économie sociale axée sur une réparti- tion équitable des biens de consommation, devenus en croissance constante, sans avoir à détruire la produc- tion acquise (1).

Plus de trente années de débats, de conférences, de déplacements bénévoles, de sacrifices matériels, n'ont pas ouvert la compréhension de la masse, et elle tourne toujours dans le même cercle vicieux. De nos jours, cet important problème reste posé et nul ne peut prévoir quand il y sera donné une solution par les économistes « distingués », par les savants et par les pouvoirs publics.

A la lumière de ces faits, avec quelques bons amis et plusieurs docteurs en médecine, nous avons mis au point, en 1954, un projet d'études et d'organisation so- ciale en nous appuyant uniquement sur la santé indi- viduelle, à l'exclusion de toutes formules politiques.

Effectivement, la santé est la base réellement solide pour construire une humanité pacifique, heureuse et riche, la santé étant le plus précieux des biens. L'homme sain et fort est rarement de mauvaise humeur, il pense sans haine et sans rancune, il travaille avec plaisir, il perd toute agressivité, il conseille et protège les faibles avec une certaine fierté légitime, il est bon.

A moins d'être une ignoble brute, l'athlète n'attaque jamais son prochain du fait qu'il a le sentiment de

(1) Rappelons que de l'extrême droite à l'extrême gauche, tous les représentants du peuple ont voté les lois de destruction, en 37-38 si mes souvenirs sont exacts, sous prétexte de sauver le pays de l'inflation monétaire ! Avec le recul le point est aisé à faire si l'on considère comme critère que l'ouvrier moyen faisait un repas moyen et correct pour le montant d'une heure de son salaire...

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pouvoir se défendre avec facilité et correctement, en cas de nécessité.

Contrairement aux assertions du R.P. Leclerc, la santé ne peut en aucun cas être « une forme d'égoïsme et une tare de notre société » mais : un facteur primor- dial pour la paix et le bonheur. Ce sont donc les jeunes qui ont raison et le Grand Test va le leur démontrer.

Pendant dix années notre association a persévéré dans cet esprit; malheureusement pour tous, le recrute- ment de nos trente mille adhérents s'est fait parmi les malades, parmi ceux à qui il faut donner, tout, sans cesse... et ne rien demander en échange : même pas la reconnaissance.

L'insouciance des bien-portants, malades en puis- sance, a usé le bon vouloir, la sincérité et le dévouement des principaux animateurs bénévoles, et l'association des « Compagnons de la Santé » ne nous apparaissait plus viable sous cette forme cependant rationnelle. C'est alors que l'existence du Grand Test Secret de Jules Verne, qui avait entre autres le même but, vint à notre connais- sance sous cette forme :

« Rien ne se perd » — « Il faut semer pour récol- ter » — « Il faut des morts pour que les vivants appren- nent à vivre » — « Cherche et trouve »...

Quelques mois de recherche m'amenaient à conce- voir que tout l'avenir humain se trouvait inclus et ex- posé dans le magnifique travail d'équipe de huit hommes exceptionnels. Dès lors, provisoirement, les Compagnons de la Santé restèrent en sommeil ; et, sous le contrôle bienveillant du huitième et dernier membre de l'Equipe du Grand Nord, je me suis consacré à pénétrer les meil- leurs principes voilés dans la Médaille-chiffrée.

Et ces principes sont susceptibles de solutionner nos problèmes les plus brûlants.

Après plus de cinq années de recherches et publié

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deux ouvrages préliminaires, encore peu connus (1), voici ce qu'il m'est permis par Fred de dévoiler dans ce troisième volume.

En résumé : Le Grand Test secret de Jules Verne s'est déroulé pendant cinquante années, avec pour point de départ l'année 1906, c'est-à-dire une année après la mort de celui qui fut appelé, par dérision : « L'amuseur d'enfants ».

Le test se donnait pour but de démontrer à l'homme que :

— La Vie est un principe mystérieux qui anime la matière brute ; l'insuflation de ce principe vital dans la matière provoque une dualité avec l'Ame. De ce fait, l'Ame, particulière à toute chose vivante, se perfec- tione dans une succession d'expériences vécues, sous des formes évolutives différentes, dans des cycles détermi- nés. Chaque cycle apporte à l'Ame un complément d'in- formations et de possibilités, pour lui permettre de pé- nétrer plus avant le mystère de sa naissance et de son existence. L'Ame est de nature immortelle mais au cours de son expérience humaine elle peut s'altérer, déchoir et même se détruire, si elle fait mauvais usage du libre- arbitre qui lui est octroyé lors de son association avec l'Esprit.

Le but du nouveau couple ainsi formé, Ame-Esprit, est d'engendrer et d'élever avec amour le fruit de leur union : L'INTELLIGENCE.

— La santé est tout simplement l'état normal du sujet qui a conscience de vivre avec la connaissance et la vénération des lois universelles qui régissent le grand état d'équilibre cosmique.

— L'outil de travail, « l'étalon de mesure » dési- gné : LA MEDAILLE-CHIFFREE, par les membres de

(1) (« Tel que c'était prévu » en avril 1961, puis : « Le grand test secret de Jules Verne » en décembre 1962.)

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l'Equipe du Grand Nord, fut conçue et réalisée pour permettre à l'homme d'améliorer son existence, sa condi- tion, ses relations et de situer clairement sa position terrestre par rapport à l'Univers et au Cosmos.

Ce gabarit, à échelle modeste, met en évidence les grands principes méconnus et en particulier ceux de l'évolution de la Vie, depuis son point de départ, jus- qu'à son aboutissement, en passant par les différentes étapes dont les théories actuelles divisent les chercheurs au lieu de les unir par une connaissance commune et exacte.

Ainsi, l'être humain va enfin pouvoir constater que la vie terrestre n'est autre chose qu'une transition, un passage entre un monde inférieur et un monde supé- rieur, et que ce transit est ouvert par voie de concours, SANS FRAUDE POSSIBLE.

Cette révélation démontrée devrait mettre un terme aux discussions entre nos Maîtres à penser et en parti- culier entre ceux qui défendent farouchement la thèse évolutionniste et ceux qui restent résolument accrochés au « fixisme », considérant que les mutations d'espèces qui furent contrôlées ont prouvé qu'il ne s'agit que d'exceptions accidentelles. Par cette opposition de points de vue la vérité se trouve dispersée. Nous verrons par la suite comment la Médaille nous présente les faits reconstitués et comment le Grand Test éclaire la Mé- daille.

Signalons au passage que : s'il est impossible de transformer en pratique une 2 CV Citroën en DS, rien ne s'oppose à ce qu'un conducteur change de véhicule, s'il en a les moyens. La voiture n'est qu'une enveloppe matérielle dont l'entretien, la durée et la conduite, sont assurés par le conducteur. Ce dernier devient l' « âme » du véhicule dès qu'il prend place aux leviers de com- mande.

— La planète Terre n'est qu'un centre d'appren- tissage, parmi bien d'autres, mis à la disposition de l'Homme pour parfaire le développement de son âme.

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C'est pa r la qualité, pa r le sérieux de son travail et de ses actes, qu'il lui sera donné de devenir pa r ailleurs et ultérieurement, un parfait ouvrier de la Vie poursui- vant son évolution... vers la perfection.

— Seule, la connaissance de notre position au sein du Cosmos et des grands principes qui régissent notre existence présente ou future, a le pouvoir de détruire l'IGNORANCE : Facteur de nos maladies, en général, et de guerres en particulier. La Médaille nous indique par un simple tracé géométrique le processus de la forma- tion des mondes. Elle démontre, à celui qui cherche à comprendre, que la Vie est éternelle, infinie, magni- fique. La Médaille-chiffrée est à l 'homme ce que la carte routière est à l 'automobiliste qui roule vers des contrées inconnues.

— Elle fait découvrir que la Lumière est un moyen de communications entre les différents mondes dont les hommes de sciences ne font que commencer à soup- çonner l'existence. Cette Lumière, très particulière, mise en évidence pendant la durée du Grand Test, montre que la disparition charnelle ne détruit ni l'Ame, ni l 'Esprit, de ceux qui se prouvent toujours agissants fort longtemps après leur mort.

— Le Grand Test dévoile également les principes du Grand Etat d'Equilibre qui régit l'évolution du Cos- mos, de l'Univers, de la Terre et de l 'Homme. Il expose à l 'Etre humain les règles, à respecter, qui lui assurent la santé morale et physique.

Ainsi, la santé est révélée indispensable pour assu- rer l'évolution normale et PERSONNELLE de l'être vi- vant au sein du Cosmos. Voilà qui contredit singuliè- rement l 'opinion émise par le R.P. Leclerc.

— Enfin, par l'action vécue et pa r les expériences enregistrées, le Grand Test rappelle à l 'homme les vertus essentielles : L'AMOUR, la TEMPERANCE et en parti- culier la MODESTIE, en lui prouvant en premier chef

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l'exactitude du vieux proverbe : « ON A TOUJOURS BESOIN D'UN PLUS PETIT QUE SOI ».

Les maîtres « Zaccharius », sur notre planète, n 'ont pas encore compris l 'avertissement donné p a r la vieille horloge, imaginée par Jules Verne, lorsqu'elle sonna minuit... : (1)

« Qui tentera de se faire l'égal de Dieu sera damné pour l'éternité... »

Et, cependant ! Jules Verne savait ce qu'il voulait dire en écrivant ce roman « Maître Zaccharius », roman qui peut encore paraî t re étrange à tous ceux qui ne savent pas que les mobiles du Grand Test Secret se trouvent inclus dans les œuvres de notre grand écrivain.

Sa pensée devient lumineuse si l'on considère la réa- lité, en excluant la fiction, la narrat ion, le support , de l 'enseignement qu'il voulait laisser impérissable.

En s toppant la vie « mécanique » de toutes les créations du vieux maître horloger suisse, ce vieux Zac- charius qui ayant réussi à mesurer le Temps avec exac- titude se croyait, pa r orgueil, devenu éternel à cause de son importante découverte ; Jules Verne démontre à ce maître-ouvrier-terrestre qu'il existe, au-dessus de sa condition humaine, un contremaître, un directeur... et que tous les chefs-d'œuvre matériels conçus ici-bas sont inévitablement voués à la destruction qui assure le renouveau...

Mais, l 'heure n'est pas venue pour faire la démons- tration des connaissances précises que Jules Verne a su introduire, avec brio et adresse, dans ses œuvres, pour justifier et prouver la réalité du Grand Test. Disons sim- plement que « La Lutte-Jeu » de l 'Equipe de l'Alaska et les jeux de mots de Jules Verne, éclairent singulière- ment l 'action entreprise dès 1906 et, pour exemple, ce

(1) « Maître Zaccharius » publié avec « Une fantaisie du Docteur OX ».

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n'est pas par hasard que la servante de maître Zaccha- rius fût nommée dans le récit « Dame Scholastique ».

Si nous venons de toucher du doigt les œuvres de Jules Verne, sans indiquer la clé qui donne le véritable sens de ses écrits, c'est que les douze coups n'ont pas encore sonné... tel que c'était prévu ; toutefois, nous pouvons signaler que le symbolisme des chiffres que nous avons formulé dans l'ouvrage précédent, symbo- lisme qui donne le sens exact des chiffres figurant sur la Médaille, nous l'avons depuis trouvé inclus dans chacun des chapitres de ses ouvrages. Ainsi nous obtenons la preuve formelle que notre découverte, faite par intui- tions, est exacte et confirmée directement par Jules Verne.

Depuis la parution du « Grand Test Secret de Jules Verne » la majorité des lettres reçues nous signale les mêmes regrets, la même curiosité : « Je sens qu'il y a des choses très importantes dans votre ouvrage, mais malgré ma bonne volonté je ne trouve rien : Comment faut-il s'y prendre pour les découvrir ? J'attends votre prochain volume avec impatience. »

Chaque fois que nous avons eu la possibilité de demander de vive voix, à l'une de ces personnes, ce qu'elle pensait du symbolisme des chiffres, tel que nous l'avons présenté, aucune d'elles n'avaient prêté attention à ce détail et la plupart des réponses peut se résumer par : « Nous n'aimons pas beaucoup faire des calculs ; ce travail est bon pour les mathématiciens. »

Avant de poursuivre l'exposé de nos découvertes faites sur la Médaille, il importe de rappeler à nos lecteurs, anciens et nouveaux, la signification qu'il faut appliquer à chaque chiffre, pour comprendre parfaite- ment la signification du langage établi par ceux qui l'ont utilisé dans leurs tracés.

Les chiffres et les nombres présentent deux aspects bien distincts :

— Le premier est connu de tous ; il est arith- métique ; il est employé pour définir des mesures

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de longueur, de largeur, de surface, de cube, de poids... Il s'agit là du calcul classique dont les règles sont ensei- gnées dès l'école primaire. Cette forme de calculs ne concerne pas l'enseignement inscrit sur la Médaille- chiffrée.

N'ETRE PAS MATHEMATICIEN N'EST DONO PAS UN OBSTACLE POUR LE CHERCHEUR DE BONNE VOLONTE.

C'est le second aspect qui est valable : il est conven- tionnel. Selon le chiffre, le nombre et leur ordre de présentation, le signe indiqué devient une figure : UN SYMBOLE définissant un principe donné. Ici, le chiffre devient l'élément d'un langage exact dont la simplicité a l'avantage de présenter, avec rapidité, une explication claire sur un sujet complexe, long à définir par une phrase ordinaire composée de lettres et de mots.

Il importe donc que chacun se fixe bien en mémoire le symbole essentiel des chiffres que nous présentons. Ce léger effort est indispensable ; il est la condition expresse pour comprendre parfaitement les explications données.

Quelques minutes suffisent pour « digérer » la signi- fication d'une vingtaine de signes que chacun connaît déjà sur le plan arithmétique et ce petit travail est payant. Il ouvre des horizons neufs.

Pendant que les Vanderbilt, les Carnégie, les Jim Hill, les Schwab, les Gould, les Astor, les Harriman, les Rockefeller, les Woolworth... construisaient des fortunes fabuleuses en partant de zéro, l'Equipe du Grand Nord, disposant d'un riche filon d'or pour capital de départ, a travaillé dans l'anonymat et le sacrifice pour pouvoir aujourd'hui distribuer les précieux dividences de l'ac- tion : les plus belles connaissances acquises par l'Homme du Nord, connaissances qui doivent faire la richesse de ceux qui n'hésiterons pas à consacrer quelques heures pour revivre et comprendre l'œuvre accomplie.

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II

CHIFFRES ET

IMAGES CONVENTIONNELLES

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CHIFFRES ET IMAGES

CONVENTIONNELLES

• 1. - Le chiffre UN représente l 'UNITE; l 'absolu dans tous les domaines, sur tous les plans. C'est l'image, le symbole, de l 'homme possédant toutes ses facultés, tous ses moyens d'action.

• 2. - Le DEUX symbolise la DUALITE ; c'est l'oppo- sition de deux principes essentiels qui se manifestent en toutes choses. Bien équilibrés, ces deux principes font l 'harmonie de toutes créations. La Vie n'est pos- sible qu'au sein d'une température bien définie entre le chaud et le froid. Dans la nature, le grand état d'équi- libre est maintenu par une dualité : le jour et la nuit, le flux et le reflux, l'activité et le repos, la destruction et la construction, la naissance et la mort... Ainsi, la cons- cience est l 'équilibre moral réalisé pa r la connaissance du bien et du mal.

• 3. - Ce signe est l 'union de l 'UNITE (un ) avec la DUALITE (deux). C'est le principe inviolable, la loi for- melle de toutes CONSTRUCTION. Ce principe se décom- pose en TROIS parties bien distinctes : Un point FIXE, un point MOBILE et un point COMMUN.

Un simple parapluie nous en fournit l 'exemple : le manche en est la partie FIXE, l'étoffe la part ie MOBILE

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et les baleines fixées au manche et à l'étoffe font le COMMUN.

Second exemple : si l'on regarde les détails d'une porte, nous constatons que : le bâti est FIXE, le battant MOBILE et les charnières, reliées au bâti et au battant, réalisent le point COMMUN entre les deux autres parties.

Manche, baleines et étoffe font UN parapluie ; bâti, battant et charnières font UNE porte. Chaque CONS- TRUCTION (3) devient une nouvelle UNITE (1) et ceci explique pourquoi Dieu est à la fois considéré: le Père, le Fils et le Saint-Esprit ; soit : LA TRINITE EN UN, et le nombre 31 devient le symbole de la Création.

Les chiffres 1, 2 et 3 ne figurent pas sur la Médaille- chiffrée, mais Dad nous a indiqué que ces trois chiffres sont inclus avec le 12 dans le zéro central. Par la suite, nous en découvrirons la raison.

• 4. - C'est un chiffre très important qui représente : le CHEF, le Pouvoir. Sur la Médaille, Dad lui a attribué pour symbole : LE MAGNETISME et le principe « FEU ». Par recoupements, nous avons découvert que le 4 est l'image de l'AME.

Dans l'infiniment grand, comme dans l'infiniment petit, c'est le magnétisme qui tient tout sous sa puis- sance : soleils et planètes dans le Cosmos, protons et neutrons dans l'atome, chaque chose est mue et main- tenue en ordre sur l'orbite assignée par l'Esprit créateur et animateur, qu'il s'agisse de Dieu sur le plan cosmique, ou d'un savant sur le plan terrestre (1).

L'âme serait donc un principe subtil et magnétique, mis à la disposition de l'esprit créateur, pour réaliser une évolution universelle vers la perfection absolue, et le 4 est bien situé sur la Médaille, aux sources de la Vie.

(1) Il est à noter que le monde scientifique vient de décou- vrir récemment l'existence de QUATRE formes de magnétisme ! Serait-ce par hasard, ou avec connaissance que le 4 symbolise le magnétisme sur la Médaille depuis plus d'un demi-siècle ? La question reste posée.

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• 5. - Le cinq présente une certaine ambiguïté du fait qu'il se trouve composé par la DUALITE (2) et p a r la TRINITE (3). Il est le propre de l 'homme dont la cons- truction charnelle (3) doit être parfai tement bien équi- librée par l 'harmonieuse union (1) de l 'âme et de l'es- pr i t pour devenir un chef (4) ; mais, si les vues intellec- tuelles l 'emportent sur les nobles sentiments du cœur, la dualité (2) demeure, l 'homme devient le sec INTEL- LECTUEL 5, qui, avec ses 5 sens, est voué à ne com- prendre de la Vie que le travail fourni pa r les 5 doigts de la main.

Les sens et les doigts sont des ins t ruments mis à la disposition de l 'homme pour lui faciliter ses réalisations terrestres en vue de parfaire ses connaissances, de les compléter, pour suivre la voie de l 'évolution et non pour lui permet t re de régner en despote ici-bas. Nous pou- vons considérer le chiffre 5 sur la Médaille comme étant le point critique de la mentali té qui découle automa- t iquement de l ' instruction acquise hors les « expérien- ces vécues ».

Le 5 symbolise l 'INTELLECTUEL qui s 'entête à faire abstraction de toutes les connaissances humaines qui n 'ont pas encore été démontrées d'une manière scien- tifique, et qui, au nom de la Science, cherche à imposer ses directives mentales à l 'humanité.

Le 5 est à la fois un facteur de progrès et un danger. Nous constaterons par la suite que la position du 5 sur la Médaille est sans issue vers l'Ouest, c'est-à- dire sans ouverture vers la Lumière.

• 6. - Placé au sommet de la Médaille-chiffrée, le 6 correspond à l 'Esprit pu r qui descend s ' incorporer au point 6 inférieur, placé à la pointe Est de l'X. Sur ce point, il symbolise l 'Homme naissant, simple, indécis, partagé entre le désir de bien faire qui lui est dicté pa r l 'Esprit pur, et les facilités tentantes du mal qui lui sont montrées par l 'âme qui n'est encore qu'instinctive.

Dans son unité, l 'homme simple 6 contient deux trinités (3 plus 3) qui s ' imbriquent ; la première : Corps- Ame-Esprit ; la seconde : Phénomène-Miracle-Mystère,