maitrise eau et energie collèges des hauts de seine

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guide pratique sur la maîtrise de l'energie et de l'eau dans les collèges des hauts de seine

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Page 1: maitrise eau et energie collèges des hauts de seine
Page 2: maitrise eau et energie collèges des hauts de seine

Madame le Principal,Monsieur le Principal,

Tous nos gestes au quotidien (se chauffer, s’éclairer, se déplacer, l’achat de produits finis…) consom-ment de l’énergie et contribuent à émettre des gaz à effet de serre responsables du changement clima-tique. De même, les restrictions d’eau de plus en plus nombreuses en périodes estivales nous montrentcombien il est important de sauvegarder cette ressource essentielle, et ce, pas uniquement dans leszones les plus exposées. Le changement climatique et la maîtrise des consommations d’eau sont des

enjeux mondiaux qui nous concernent tous.

A l’échelle nationale, les effets du changement climatique se font déjà ressentir : la températuremoyenne de la France a augmenté de près de 1°C en un siècle. Ce réchauffement s’accompagnera dansles années à venir de probables modifications telles que la multiplication des événements climatiquesextrêmes (canicules, tempêtes, orages…) avec des conséquences induites (inondations, développe-ment de nouvelles maladies, conflits…). Face à ce constat, la France a pris des engagements internationaux (protocole de Kyoto, directiveseuropéennes), qui se déclinent au plan national par un Plan Climat. Pour sa part, le Conseil général s’engage dans un programme de diminution des gaz à effet de serre àtravers un plan climat territorial. Les collèges font partie intégrante de ce projet ambitieux mené àl’échelle de l’administration et du territoire des Hauts-de-Seine.Outre cet enjeu environnemental majeur, l’évolution des coûts de l’énergie illustrée par l’augmentationde 26% du coût du gaz entre janvier 2005 et janvier 2006 nécessite d’ajuster au plus près des besoinsles volumes de consommation de l’ensemble des établissements et notamment des bâtiments publics.Le bilan énergétique des collèges du département réalisé en 2005 démontrent un potentiel de maî-

trise des consommations d’énergie et d’eau important.

La présente plaquette expose les résultats de ce bilan et a pour objet de vous donner les moyens

d’agir par des actions de gestion au sein de chacun des établissements concernés.

3

Page 3: maitrise eau et energie collèges des hauts de seine

SO

MM

AI

RE

Quelles consommations d’énergie et d’eau dans les collèges ? 6

Economie d’énergie et d’eau potentielles grâce aux actions de gestion 6

Suivi des consommations d’énergie et d’eau dans les collèges 7

Echéancier opérationnel

9

Comment mettre en œuvre la maîtrise de l’énergie et de l’eau à travers la gestion ? 10

Le chauffage 10

— Respecter les consignes de températures 10

— Optimiser les temps de fonctionnement du chauffage 10

— Renouvellement du matériel de chauffage et de ventilation 12

— Etanchéité à l’air du bâtiment 13

— Aménagement des locaux - Zoning 13

L’électricité 14

— Achats de l’énergie au meilleur prix 14

— L’éclairage 17

— Les chambres froides ou réfrigérateurs 18

— Contrôle des horaires de fonctionnement des caissons de ventilation 18

— Remplacement des blocs d’éclairage de secours 19

— Gestion des postes informatiques 19

— Autres équipements 20

L’eau 21

— Réglage des durées d’écoulement des robinets poussoirs 21

— Réglage des volumes des chasses d’eau à réservoir 22

— Matériel nouveau plus économique 22

— Besoins d’arrosage d’une SEGPA 22

Annexes 23

— Cartographie des collèges des Hauts-de-Seine 23

— Contacts départementaux 24

4

Page 4: maitrise eau et energie collèges des hauts de seine

PESC : Pôle Education, Sport et Culture du CG92

DCEB : Département Construction et Entretien des Bâtimentsdu CG92

PAT : Pôle Aménagement du Territoire, incluant la DEUDD(Direction de L’Environnement, de l’Urbanisme et duDéveloppement Durable) du CG92

P2 : Contrat d’entretien des installations de chauffage et ventilation incluant la conduite, le réglage, et le dépan-nage des installations, passé entre le collège et unesociété d’exploitation.

P3 : Marché de travaux incluant le remplacement « à l’identi-que » de tous les matériels défectueux ou vétustes surune durée définie pour un montant forfaitaire, passéentre le CG92 et une entreprise

AMO DCEB : Assistant à maîtrise d’ouvrage du DCEB dont les presta-tions sont reprises page 11 et 12

GTC : Gestion Technique Centralisée des bâtiments, pilotageautomatisé des installations

CO2 : Dioxyde de carbone, principal gaz contribuant à l’aug-mentation du taux de gaz à effet de serre, responsabledu changement climatique

Le présent guide comporte plusieurs types de rubriques ainsi légendées :

Actions proposées

Economies envisagées pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et préserver les ressources

Commentaires et idées formulés par des collégiens lors d’une enquête réalisée dans le cadre du diagnostic.

5

LEXIQUE

Page 5: maitrise eau et energie collèges des hauts de seine

Economie d’énergie et d’eau potentiellesgrâce aux actions de gestion

Ces chiffres correspondent aux économies concernant les préconisations du bilan énergétiquerecensées en matière de gestion, pouvant être mise en œuvre dans les établissements par les ges-tionnaires et principaux.

Les économies envisageables en gestion sur les 20 collèges :

Chauffage : baisse de 7% des consommationssoit l’équivalent de la consommation d’environ 60 logements/anet diminution de 1 163 394 kwh/an; 44 218 e/an ; 230 tCO2/an

- optimisation des réglages des régulations de chauffage en fonction de l’occupation du collège

- réglage du temps de fonctionnement des ventilations

Electricité : baisse de 4% des consommationssoit l’équivalent de la consommation d’environ 50 logements/anet diminution de 201 466 kwh/an; 30 917 e/an ; 18 tCO2/an

- activation des paramètres Energystar et surveillance des veilles surles postes informatiques administratifs et élèves

- suppression de l’usage de certains éclairages sans réelles nécessités- réglage du temps de fonctionnement des ventilations- optimisation des contrats d’achats EDF (puissances mieux adaptées,

suppression des retards de paiement,… : 17 860 e/an)

Eau : baisse de 2,2% des consommationssoit l’équivalent de la consommation d’environ 10 logements/anet diminution de 1 029 m3/an ; 3 188 e/an- réglages de temporisations des robinetteries

Par extrapolation, économies envisageables sur les 92 collèges :(% surface SHOB* des collèges audités {149 920m2} x surface SHOB des 92 collèges {838 401m2})

Chauffage : considérant une baisse de 7%soit l’équivalent de la consommation d’environ 360 logements/anet diminution de 6 505 992 kwh/an ; 247 281 e/an ; 1 286 tCO2/an

Electricté : considérant une baisse de 4%soit l’équivalent de la consommation d’environ 280 logements/anet diminution de 1 126 662 kwh/an ; 172 898 e/an ; 100 tCO2/an

- optimisation des contrats d’achats EDF (54/82 collèges ayant fournis leurs consom-mations : 45 122 e/an)

Eau : considérant une baisse de 2,2%soit l’équivalent de la consommation d’environ 50 logements/anet diminution de 5 754 m3/an; 17 828 e/an

En réalisant l’ensemble des préconisations du bilan énergétique sur tous les collèges départementauxen matière de gestion et d’entretien l’économie totale atteindrait 438 007 e/an.

*) SHOB : Surface hors œuvre bruteSourcesSIPPEREC : Consommation moyenne d’un foyer français en électricité hors chauffage et eau chaude sanitaire : 3977 kwh/anManicore : Consommation moyenne d’un logement de 100m2 chauffé au gaz naturel : 18000 kwh/an

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q

q

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7

Suivi des consommations d’énergie et d’eau dans les collèges

Posséder une meilleure information sur les consomma-tions des collèges, dégager des ratios comparatifs etréagir plus rapidement en cas de dérives des consom-mations, cela est désormais possible grâce à la mise enœuvre d’une base de donnée recensant les consomma-tions des établissements. Elle permet d’établir les prio-rités d’intervention dans le cadre d’une politique demaîtrise de l’énergie.

La majorité des principaux et gestionnaires de collègesont bien voulu accepter de mandater le Département en vue de la récupération des éléments deconsommation directement auprès des fournisseurs d’énergie et d’eau.

Pour ces collèges, un partenariat a été mis en œuvre avec les fournisseurs d’énergie et d’eau :EDF : Le Département a souscrit un contrat « dialège » qui permet d’obtenir des renseigne-

ments mensuels sur les consommations des établissements. Un accès individuel par col-lège peut être créé pour le suivi en interne des consommations à la demande des ges-tionnaires.

GDF : Récupération à périodes définies d’un récapitulatif des consommations par compteur(feuillet de gestion).

EAU : A partir des sites Internet de fournisseurs d’eau, récupération des éléments de factura-tion par compteur par collège.

Echelle de performance :

Les seuils de performance de chacune des classes énergétiques (A ; B ; C…) ont été travaillés spécia-lement pour cette mission car à l’heure actuelle aucune référence n’existe :

Energie :La directive européenne n° 2002/91/CE du 16 décembre 2002 relative à la performance énergétiquedes bâtiments impose aux états membres d’afficher sur les établissements publics dès 2007 les per-formances énergétiques des bâtiments. Un seul niveau de performance Energie est prévu (chauffageet électricité).

Nous avons choisi de définir plus précisément 2 niveaux de performance :- en chauffage et eau chaude sanitaire tout d’abord, plus dépendant du niveau de gestion et de

la qualité du bâti,- puis en électricité dépendant d’avantage des usages.

Collèges ayant donné mandat au Département

Collèges ayant fourni copie de leurs factures

Collèges n'ayant rien fourni75%

13%

4%

COLLÈGE

Fournisseur1 1

3

2

Avec mandatSans mandat

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Synthèse des niveaux de performance des établissements (référence année 2005)

Une étiquette individuelle par collège va vous être transmise vous précisantles niveaux de performance de votre établissement.

Chauffage Électricité Eau

kWh/m2Su kWh/m2SHOB m2/élève

Classe min max

A 0 50 1 0 10 1 0 2

B 50 80 2 10 17 2 2 3

C 80 110 3 17 25 3 3 4,5

D 110 140 4 25 33 4 4,5 6,5

E 140 170 5 33 41 5 6,5 9

F 170 200 6 41 49 6 9 13

G 200 7 49 7 13

Classe min max Classe min max

Niveaux de performance retenus

132 kWh/m2Su 27,7 kWh/m2SHOB 4,28 m3/élève

D 4

92

3

11 4 12

Consommations

établissements recensés

CHAUFFAGE ÉLECTRICITÉ

Répartition des classes de performance des collèges des Hauts-de-Seine

EAU

Économe

Peu économe

Économe

Peu économe

Sans données Sans données

Performance moyenne

Classe Moyenne

Performance moyenne

Classe Moyenne

A 2 2 9

B 5 6 21

C 19 27 25

D 20 24 14

E 21 17 4

F 8 3 6

G 6 9

1

2

3

4

5

6

71

Classe européenne (toutes énergies) = classe Chauffage + classe ElectricitéL’échelle « Chauffage » découle d’une expérimentation à l’échelle européenne d’un projet « PROMENLAB ».

L’échelle « Électricité » est donc la différence entre la classification toutes énergies de la directiveeuropéenne et la classification PROMENLAB.

Eau :La classification a été élaborée en fonction des résultats du bilan énergétique des collèges (aucuneéchelle nationale ou internationale n’existe).

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10

Comment mettre en œuvre la maîtrise de l’énergie

et de l’eau à travers la gestion ?

Ce guide se veut généraliste afin de traiter la majorité des améliorations qui peuvent être apportéesen matière de gestion des équipements techniques d’un bâtiment, et d’optimisation de son fonction-nement.

D’une manière générale, il convient de surveiller de près les quantités d’énergie et d’eau consom-mées de manière à déceler au plus tôt une dérive des consommations. Pour cela, à chaque départ etretour de vacances, vous devez être en mesure de relever les index de chacun des compteurs puisd’analyser les consommations. En effet vous constaterez assez facilement quelles sont les consom-mations induites par des équipements indispensables fonctionnant 24h/24 tels que les éclairagesde sécurité (blocs de secours), l’alarme, les pompes de chauffage, les réfrigérateurs… (ajoutés auxlogements s’ils sont repris sur le collège). En ramenant la consommation à une consommation jour-nalière vous disposerez d’une base de comparaison qui permettra durant chaque période de vacan-ces de vérifier l’absence de fuite ou de surconsommation liée à un dysfonctionnement d’appareil.

Le chauffage

1- Respecter les consignes de températures (jusqu’à -7°c extérieur) :Ensemble du collège aux heures d’occupation : 19°C

sauf : Sanitaires et locaux réserves 16°CGymnase et salle de sport 16°CVestiaires 21°CCabinet médical et infirmerie 22°C

Durant les périodes d’inoccupation, les températures recommandées sont réduites d’environ 4°C, ou les installations sont programmées en Hors-gel si les régulations de chauffage le permettent.

1°C de plus, c’est 7% de consommation supplémentaire.

2- Optimiser les temps de fonctionnement du chauffage :Il s’agit d’avoir les températures de chauffage voulues aux heures correspondant à l’occu-pation des locaux mais pas plus.

Economie de chauffage envisageable de 2 à 10% suivant les collèges.

Les jours d’occupation :Les collèges sont souvent occupés 4,5 jours par semaine. Au-delà de cette période, unepartie du collège doit être maintenue en chauffe en présence du personnel administratifmais pas la partie enseignement (lorsqu’il a été prévu à l’origine de dissocier lesréseaux). Pour les activités de ménage, un local de repos doit être maintenu en tempéra-ture pour que le personnel de service (ménage, restauration) puisse y prendre une pause.Il en est de même pour les débuts de périodes de vacances.

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Début de matinée :Le chauffage doit être allumé suffisamment tôt pour qu’à l’arrivée des collégiens la température soitsuffisante. En revanche, dès que les salles sont occupées, la chaleur humaine dégagée (un enfantdégage environ 75 watts par heure dans une pièce à 19°C) contribue au chauffage des locaux. Ainsi,on peut considérer qu’une température de 18°C à l’arrivée des collégiens dépasse les 20°C dès lapremière heure de cours.

Fin de journée :Il peut être envisagé (suivant l’inertie des bâtiments) de couper le chauffage en milieu d’après midi,la température des classes restera suffisante jusqu’au départ des enfants et des professeurs (sortiedes cours ou des études dirigées). En revanche, la coupure du chauffage à l’heure de sortie desenfants provoquera le maintien, d’une température d’ambiance supérieur à 19°C jusqu’à 20h00 etplus grâce à l’inertie du bâtiment. Pour les opérations de ménage, les locaux sont souvent largementaérés, et ne nécessitent pas de maintenir en fonctionnement les installations de chauffage.

Pour les réunions des parents d’élèves/professeurs ou les conseils d’administration, une dérogationpeut être demandée à votre exploitant de chauffage (P2) pour maintenir plus tardivement le chauf-fage dans votre établissement. Pensez à faire rétablir les bons horaires aux plus tôt après la réunion.

Vous pouvez également demander à votre exploitant de chauffage (P2) d’installer des enre-gistreurs de température dans chacune des zones de l’établissement (souvent réparties surdifférentes façades), ce qui vous permettra de vérifier si les plages horaires de chauffage cor-respondent à l’occupation réelle du collège. En cas de litige avec celui-ci, vous pouvezdemander aux AMO chauffage DCEB du Département de vous assister, ou au PAT/DEUDD deréaliser ces enregistrements, et de vous aider à les interpréter (voir en annexe : contacts).

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30

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20

15

10

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Températures d'une salle de classe en journée

Hygrométries Réglages non optimisés Réglages optimisés Températures de consignes (16/19°c)

Occupation du collège8h 17h30

18°c 19°c

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Exemple de courbe de chauffage :

Vous aurez peut être la surprise d’apprendre à cette occasion que la régulation du chauffage de lazone « x » ne fonctionne pas depuis 6 mois, qu’une pièce est en commande, et que le chauffagefonctionne donc 24h/24, 7j/7.

A l’analyse des résultats, il pourra apparaître que certaines parties du collège sont surchaufféesalors que d’autres atteignent tout juste la consigne… Sachez qu’il est de la responsabilité de l’exploi-tant du chauffage P2 de parvenir à équilibrer les circuits de manière à obtenir une températureconforme et homogène. Si l’installation est dépourvue d’organes de réglages, il peut vous en fairemention par écrit, et dans ce cas, vous avez la possibilité de transmettre ces éléments aux AMOchauffage du DCEB qui jugeront du bien fondé de la requête.

De la même manière, la production d’eau chaude sanitaire de l’établissement peut être coupéependant les vacances d’été, permettant de réaliser de substancielles économies.

3- Renouvellement du matériel de chauffage et de ventilation :Le Département a passé un marché de type P3, qui couvre les dépenses liées au remplace-ment du matériel. Les titulaires des contrats (1 par secteur géographique : Nord/Centre/Sud)se sont engagés à maintenir en bon état de fonctionnement les installations de chauffage etde ventilation de l’établissement pour un prix global et forfaitaire.

Le prestataire concerné, dès l’instant où il est averti d’un dysfonctionnement, doit faire en sorte deremettre en état les installations. L’exploitant du P2 a la mission de solliciter les AMO chauffageDCEB lors d’un dysfonctionnement, pour que ceux-ci obtiennent du titulaire du marché P3 un devisde remise en état. Cette proposition est étudiée et validée par les AMO qui réceptionnent les travauxavec l’exploitant de chauffage P2 pour que celui-ci reprenne le pilotage des installations.

Gestion courante du chauffage Remplacement du matériel et travaux

COLLÈGEFournisseur

énergie

Litig

e

Visi

tes

annu

AMO

AM

O

Bilanannuel P1/P2/P3

Résolutio

nlit

iges

Calcul intére

ssem

Contrôle

prest

atio

EXPLOITANTS

Contrat P2

Entretie

n et dépan

nage

Relevé des consommations hebdomadaires

Travauxà

réceptionner avecl'exploitant P2

Propositionfinancière

olliciteun

devis

TRAVAUX

COLLÈGE

Contra

t P3

Acco

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opos

ition matériel

AMO Proposele

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ux

EXPLOITANTS

Prop

osit

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ent d

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5

4

12

3

6

Page 11: maitrise eau et energie collèges des hauts de seine

13

4- Etanchéité à l’air du bâtiment :Il est important de signaler au DCEB du Conseil général tout dysfonctionnement lié à l’étanchéité àl’air du bâtiment :

Si les portes ou fenêtres ne ferment pas :

Compétence collège :— Les fermes portes sont à régler par le personnel ouvrier de l’établissement— Les poignées cassées, les joints ou pare-closes défectueux ou absents sont à faire

remplacer par une entreprise spécialisée commandée par le collège

Compétence du Département :— Les fenêtres et portes sont trop vétustes pour être réparées et nécessitent d’être

remplacées : programmation pluriannuelle du DCEB

Si le renouvellement de l’air des locaux n’est pas mécanique (assuré par des centrales de ventila-tion), il convient d’ouvrir les fenêtres dans la journée pour renouveler l’air des classes. La bonneméthode n’est pas d’entrouvrir toute la journée, mais plutôt d’ouvrir franchement 5 minutes auchangement de classe.

Entrouvrir les fenêtres toutes la journée revient à chauffer les fenêtres ouvertes, alorsqu’aérer 5 minutes aux interclasses (en fermant le chauffage si possible) ne suffit pas àperdre l’inertie du bâtiment et le confort est rapidement retrouvé.

Lorsqu’une salle est aérée, les portes doivent être fermées de manière à ne pas créer de courantd’air dans le bâtiment.

5- Aménagement des locaux – Zoning :Si des modifications de destination de locaux sont entreprises dans l’établissement, il convient deréfléchir au zoning de chauffage de manière à ne pas aménager un bureau à usage administratifdans une zone chauffant des salles de classe, sous peine de devoir chauffer tout ou partie des sallesde cours tous les jours jusqu’à 18h30, les mercredis après-midis, et les vacances.

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14

L’électricité

Les utilisations de l’électricité sont diverses et variées dans un bâtiment, elles sont souvent subiesalors qu’elles pourraient être gérées.

Répartition moyenne des usages de l’éléctricité dans les collèges audités

1- Achats de l’énergie au meilleur prix :A la construction du bâtiment, il peut avoir été décidé d’installer plusieurs compteurs pour alimenterle bâtiment. Chaque contrat avec EDF doit être suivi et renégocié chaque année 1 à 2 mois avant ladate anniversaire. Les besoins du collège peuvent avoir évolués notamment en matière de puissancemaximum souscrite. Plus la puissance souscrite est forte, plus la partie prime fixe de la facturationest élevée.

Il existe 3 types de tarifs dans lesquels il est possible de choisir la puissance maximale disponible :

— Tarifs bleus (de 0 à 36 kwh) - avec différentes options (simple ou double tarifs, tempo, …)

— Tarifs jaunes (36 à 240 kwh) - avec différentes versions (moyenne et longue utilisation)

— Tarifs verts (240 et plus…) - avec différentes versions (courte, moyenne, longue et très longue utilisation)

En cas de dépassement de la puissance souscrite au-delà d’un certain laps de temps, des dépasse-ments sont facturés par EDF (sortes de pénalités).

D’autres pénalités sont également facturées par le fournisseur d’énergie :consommations excessives d’énergie réactive. Le courant alternatif est décomposé en éner-gie active (qui concourt au travail sur l’arbre du moteur) et énergie réactive (qui magnétisele moteur sans fournir de travail utile). Cette dernière est fournie gratuitement par EDF à hau-teur de 40% de la quantité totale d’énergie active consommée. Si cette proportion estdépassée au cours d’un mois d’hiver, des pénalités sont appliquées. Cette énergie est sou-vent utilisée par des moteurs importants notamment dans les installations de ventilation. Cen’est pas une fatalité, on peut produire sur site de l’énergie réactive pour éviter le paiementde pénalité (par l’ajout de condensateur sur l’installation électrique), les exploitants P2savent le faire (non compris dans leur prestation initiale).

Les collèges qui ont mandaté le Département pourront être conseillés sur les optimisationstarifaires de leurs contrats s’ils en font la demande.

De nombreux cas de retard de paiement des factures ont donné lieu à des pénalités finan-cières, elles sont dommageables pour le Département.

Équipement de ventilation

Cuisine

Divers

Eau chaudesanitaire

Pompesde chauffage

Logements

Éclairage

Informatique

7%

7%

11%

10%6%

21%

11%

27%

Page 13: maitrise eau et energie collèges des hauts de seine

15

Puissances souscrites(varient de 6 en 6 pour les Tarifs jaunes)

Puissances atteintes

Durées mensuelles de dépassement de

puissances souscrites :

TARIF JAUNE :Rapport : conso totale/Puissance souscrite< 2000h Tarif adapté moyenne utilisation> 2000h Tarif adapté longue utilisation

CONCLUSION SUR CE CONTRAT :Les puissances souscrites (48K va) ne sont pas en adéquation avec les puissances atteintes (62K va), il faudrait 66K va. Le type de tarif n'est pas adapté, il devrait être JAUNE Longue Utilisation (Conso totale/P souscrite > 2000h).ECONOMIE suite à cette modification : 1100e

Pénalités financièresmensuelles pour dépassement

de puissances souscrites :

Dépense annuelled'électricité

Echéance annuelledu contrat :

Type de Tarif

TARIF VERT :Rapport : conso totale/Puissance souscrite< 2000h Tarif adapté courte utilisation2000h < < 3500h Tarif adapté moyenne utilisation3500h < < 6300h Tarif adapté longue utilisation> 6300h Tarif adapté très longue utilisation

Vous trouverez ci-joints quelques éléments à surveiller lors de la réception des feuillets de gestionpour chacun des points de comptage en tarifs jaune et vert.

Page 14: maitrise eau et energie collèges des hauts de seine

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Puissances atteintes

Pas de dépassementde puissance

CONCLUSION SUR CE CONTRAT :Les puissances souscrites (102K va) ne sont pas en adéquation avec les puissances atteintes (47K va), il faudrait 48K va. Le type de tarif n'est pas adapté, il devrait être JAUNE Longue Utilisation (Conso totale/P souscrite > 2000h).ECONOMIE suite à cette modification : 3755e

Puissances souscrites(varient de 6 en 6 pour les Tarifs jaunes)

Page 15: maitrise eau et energie collèges des hauts de seine

17

Tarifs Bleus : Pour optimiser les contrats d’achat d’énergie (du collège ou du logement de fonction),le seul moyen fiable est d’établir un inventaire des équipements consommateurs d’énergie et à partird’un cœfficient de foisonnement (simultanéité de fonctionnement des appareils) en déduire la puis-sance maximale susceptible d’être atteinte

2- L’éclairage :Attention aux commandes d’éclairage depuis la loge : souvent tous les interrupteurs sont enclenchésle matin à l’arrivée du personnel administratif et technique puis coupés le soir à leur départ.Certaines zones bénéficiant d’apports lumineux suffisants pourraient ne pas être éclairées pendantla journée. Au fait, savez-vous exactement quel interrupteur commande quelle zone ? L’étiquetageest-il suffisamment clair ? En revoyant précisément l’usage de chacune des commandes, il est possi-ble d’optimiser sur le temps de fonctionnement de certains appareils.

Diminution des consommations d’éclairage estimée de 1 à 2%

Attention aux types de lampes utilisées : Les lampes incandescentes classiques peuvent être rem-placées aisément par des lampes basses consommations. Elles consomment environ 4 fois moinspour un même rendu lumineux, et durent 6 à 8 fois plus longtemps. En revanche, leur déchet doitêtre traité comme celui d’un déchet spécifique dans votre filière d’évacuation des tubes fluorescents.

Correspondances des lampes :Incandescentes Basse conso

30 watts 9 watts40 watts 11 watts60 watts 15 watts75 watts 20 watts100 watts 23 watts

Même si l’investissement initial est plus important que pour des lampes incandescentes, en coûtglobal, elles sont nettement avantageuses.

Les lampes encastrées de type halogène consomment énormément, souventpour des éclairages d’agrément. Testez lors de leur remplacement les puissancesinférieures, vous passerez ainsi de 50 w à 35 w voir 20 w, voir 0 w si leur usagen’est que décoratif.

Diminution des consommations d’éclairage pouvant atteindre 20%

Utilisation des commandes d’éclairage par façade dans les salles de classe : les collèges récents ouayant fait l’objet de rénovation de l’éclairage des classes disposent d’une double commande d’éclai-rage permettant de commander séparément les appareils côté façade et côté couloir. Utilisez cettefonction pour diviser par 2 la consommation des salles de classe, les tables côté façade bénéficiantde l’éclairage naturel.

Diminution de la consommation d’éclairage des classes de l’ordre de 25%

Dans un questionnaire organisé auprès des collégiens de la 6ème à la 3ème, les économies surles éclairages des classes sont souvent citées, mais les élèves considèrent que ce sont lesprofesseurs qui doivent opérer ce changement de comportement.

OK

Page 16: maitrise eau et energie collèges des hauts de seine

18

3- Les chambres froides ou réfrigérateurs :Ils doivent être placés loin des sources chaudes, c'est-à-dire des radiateurs ou des appareils de cuisson.

Les chambres froides sont constituées de la pièce réfrigérée, d’un circuit de fluide frigorigèneet d’un appareil « le condenseur » qui évacue les calories (il doit être en extérieur ou dans unlocal très aéré). Ces équipements doivent être vérifiés annuellement notamment le niveau defluide frigorigène, car s’il en manque, le condenseur fonctionnera plus souvent (surconsom-mation électrique) et dans le pire des cas endommagera le compresseur (frais de remplace-ment pour l’établissement). Un contrat d’entretien garantit le bon état de l’installation, etdiminue les risques de panne.

Durant chaque période de vacances, les réfrigérateurs peuvent être éteints, Il est préférablede n’en garder qu’un s’il convient de maintenir des aliments au frais.

Durant les vacances d’été, les chambres froides peuvent être coupées. A noter qu’il convien-dra alors éventuellement de prévoir la visite d’entretien des équipements à la rentrée, pours’assurer du redémarrage de l’installation et reprogrammer les horloges de dégivrage auto-matique.

4- Contrôle des horaires de fonctionnement des caissons de ventilation :Suivant leur mode de conception, les collèges sont pour certains équipés de caissonsde ventilation de 2 types :

Extraction d’air dans les sanitaires : Il s’agit d’extraire les mauvaises odeurs et l’humidité dansles locaux dits humides (à l’inverse des classes et circulation appelées locaux secs). Ces caissonssont souvent oubliés par les exploitants chauffage P2 qui pourtant en doivent l’entretien (contrôledes courroies ; nettoyage des bouches d’extraction…). Ils ne sont pas toujours équipés d’horloges etfonctionnent souvent 24h/24.Exemple :

Un caisson de ce type consomme en moyenne 200 watts/heure.

Sans horloge Avec Horloge (hebdo)24h/24 ; 7j/7 LMJV 7h-17h30 ; M 7h-12h00

Temps de fonctionnement : 8 736 heures 2 184 heuresConsommation annuelle : 1 747 kwh 437 kwhCoût moyen annuel d’électricité : 140 e TTC 35 e TTC

L’économie peut être multipliée par le nombre d’extracteurs (de 3 ou4 à plus de 10…) Le prix d’une horloge est très vite rentabilisé.Si le collège est équipé d’une GTC, elle peut piloter les ventilateurs.

Ventilation double flux : Il s’agit d’un apport d’air neuf préchauffé et filtré pour renouveler l’airdes locaux, asservi à une extraction d’air vicié. Tous les collèges n’en sont pas pourvus, puisqu’il estsouvent considéré que l’apport d’air neuf se fait par ouverture des ouvrants.

Avantage, le renouvellement d’air se fait automatiquement sans se soucier de l’ouverture desfenêtres.

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2 types :

- Elle contribue au chauffage des locaux : au même titre que les équi-pements de chauffage, elle doit anticiper l’arrivée des élèves. Parcontre, puisqu’elle apporte l’air neuf nécessaire au fonctionnementde l’établissement, elle doit être interrompue au départ des élèves etnon par anticipation.

- Elle ne contribue pas au chauffage des locaux (c’est un simple apportd’air neuf ), dans ce cas, ces horaires de fonctionnement sont asservisaux horaires d’occupation des locaux.

Leur entretien par l’exploitant P2 est très important car elles sont souvent pourvues de filtres quis’encrassent et doivent être nettoyés régulièrement et remplacés périodiquement pour maintenir unbon état de fonctionnement et maintenir des bouches de soufflage « propres ».

5- Remplacement des blocs d’éclairage de secours :Les collèges sont pourvus de blocs d’éclairage de secours permettant de flécher les cheminementsd’évacuation et les issues de secours en cas de coupure de courant et d’évacuation d’urgence.Certains sont permanents et d’autres d’évacuation. Ils sont souvent de type incandescents etconsomme chacun 7 Watts/heures. De nouvelles générations de blocs de secours sont équipées dediodes consommant 0,7 Watts/heures, soit près de 10 fois moins

Exemple :Un bloc de secours classique consomme annuellement 61 kwh, un blocéconome 6 kwh.

Un collège disposant de 50 blocs de secours classique consommera 3050 kwh/an (244 e TTC) contre 305 kwh/an sur des blocs économes (24 e TTC).

6- Gestion des postes informatiques :Les collèges sont de plus en plus équipés de postes informatiques pour leur gestion administrative,pour la mise à disposition des professeurs, mais également pour l’éducation des collégiens.

Le choix des équipements et leurs utilisations conduisent à des consommations diverses :

20 heures de veille consomment autant que 4 heures d’utilisation.Même éteint, votre ordinateur continue à consommer

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Remarques : La fonction économiseur d’écran n’économise absolument pas d’énergie. Un photocopieur dont la veille n’est pas activée consomme 150 watts/heure au lieude 100 watts/heure.

Vous pouvez favoriser la mise en veille automatique de vos appareils informatiques la jour-née en utilisant le programme Energy Star (économie de 15%). Pensez à tout éteindre le soiren partant (au mieux en coupant totalement l’alimentation électrique des ordinateurs et péri-phériques grâce à une multiprise équipée d’un interrupteur)

Vous pouvez allumer l’imprimante uniquementquand vous en avez besoin et l’éteindre le reste dutemps, elle consommera moins et fera moins debruit.

Pensez à imprimer recto verso (astuce, avec une imprimantesimple, imprimer tout d’abord les pages impaires puis enremettant le papier dans l’imprimante les pages paires) ou 2 pages sur 1 seule.

7- Autres équipements :De petits appareils viennent renforcer le confort des occupants des bâtiments, ils contri-buent à l’augmentation des consommations : Il est important de limiter les consommationsdes veilles :

Machine à café (mise à disposition par entreprise) : Fonctionnement 250 watts/heureVeille 27 watts/heure

Considérant 36 semaines de cours par an, 24h/24, 7j/7 la consommation en veille(la majorité du temps) est donc de 163 kwh/an soit 13e/an/appareil.

Cafetière : Fonctionnement 1 000 watts/heureMaintien T°C 150 watts/heure

Micro-ondes : Fonctionnement 700 watts/heureVeille (horloge) 2 watts/heure

Réfrigérateur (100 litres, classe A) : Consommation annuelle 200 kwh/an (16e TTC)

Pensez au dégivrage des congélateurs, 3 cm de givre multiplie par 2 les consommations.

1 500

700

150

100

50

0PC (Unitécentrale)

PC (Écrancathodique)

PC (Écranplat)

PC portable ImprimanteJet d'encre

ImprimanteLazer

Photocopieur Télécopie

Consommations électriques de références

Fonctionnemment Veille Arrêt

120

2010

40

105

15

3 3

25

117

3226

700

8

1 500

100

30

1

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L’eau

1- Réglage des durées d’écoulement des robinets poussoirs :Les robinets poussoirs font parties des moyens les plus économiques en matière de consom-mations d’eau, à condition d’avoir une temporisation suffisamment courte. Celle-ci est régla-ble sur chaque robinet avec plus ou moins de simplicité. En effet, certains robinets le sontsans démontage (en déposant la pastille de couleur au centre du poussoir) tandis que d’au-tres nécessitent d’être démontés. A noter que pour les robinets très anciens, il conviendrad’essayer au coup par coup, leur démontage pouvant être source de fuite. En revanche, àchaque remplacement de robinet, il conviendra d’adopter un réglage économique.

Pour les lavabos, les temporisations ont été mesurées dans les collèges entre 10 et 60 secondes. Le réglage minimum de 10 secondes est dans 90% du temps suffisant. Pour les10% restant, il suffit d’appuyer une seconde fois. Pour les robinets anciens, le démontage estl’occasion de les détartrer.

Dans un questionnaire organisé auprès des collégiens de la6ème à la 3ème, c’est une des précisions qui ressort le plus sou-vent après le gaspillage dû aux jeux d’eau.

Pour les robinets type mélangeurs ou mitigeurs souvent installés dans les sanitaires des professeurset les cuisines, la mise en place d’aérateurs économiques permet de diviser par 2 la consommationd’eau. Ces systèmes très faciles à mettre en œuvre ne nécessitent qu’un entretien annuel de typedétartrage.

Pour les urinoirs, et les chasses d’eau à poussoir, les temporisations sont également réglables. Unetemporisation de 5 à 7 secondes paraît suffisante.

Contrôler les fuites car un goutte à goutte d’une goutte seconde consomme 9m3 par an.

Pour les douches avec douchette sur flexible (logements de fonction) des douchettes à effet venturi(introduisant des micro bulles d’air dans l’eau) permettent de diviser par 2 les volumes d’eauconsommés à confort égal (la consommation d’énergie nécessaire pour réchauffer l’eau est elleaussi divisée par 2).

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2- Réglage des volumes des chasses d’eau à réservoir :Les chasses à réservoir sont désormais équipées de systèmes doubles commandes 6/9 litres. Si cel-les du collège sont encore des systèmes simples chasse, il suffit d’ajouter un système de rétentiond’eau dans la cuvette ou tout simplement une bouteille d’eau pleine ce qui diminuera d’autant levolume d’eau à chaque chasse d’eau.

Lors du remplacement du matériel de vidage, un système double commande doit être installé.

Il faut réellement surveiller les fuites d’eau dans les cuvettes, elles peuvent entraîner uneconsommation d’eau très importante, pouvant atteindre jusqu’à 100 ee par an par cuvette.

Un contrôle simple consiste à verser du colorant dans le réservoir et de vérifier si celui-ci apparaîtdans la cuvette signifiant la présence d’une fuite.

3- Matériel nouveau plus économique :Plus coûteux mais encore plus économiques, les robinets à commande infrarouge permettent deréduire encore plus le temps d’écoulement de l’eau puisqu’elle coule uniquement en présence desmains. Pour les urinoirs, c’est aussi une certitude que les appareils soient nettoyés à chaque utilisa-tion (propreté).

4- Besoins d’arrosage d’une SEGPA :Pour un usage particulier d’arrosage, le recours à la récupération des eaux de pluies est parfois inté-ressant

En France, les précipitations moyennes sont d’environ 500 à 700 mm par an par m2. Pour unesurface imperméable de 100 m2, cela peut permettre de récupérer entre 50 et 70 m3 par an,ou 6 m3 pendant un mois moyen ou la pluviométrie est de 60 mm.

Les techniques à mettre en œuvre sont rigoureuses concernant la filtration des eaux collectées, lestockage (à l’abri de la chaleur et de la lumière), les matériaux utilisés et la redistribution (réseauétiqueté spécifique sans interconnexion avec le réseau d’eau potable).

Pour le moment, la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales (DASS) est très frileuse voir négativequant à l’utilisation de l’eau de pluie dans les bâtiments publics.

Si le besoin est avéré sur votre établissement, une étude spécifique peut être conduite en vue decalculer le dimensionnement de l’installation, recueillir les autorisations des organismes agrééset prévoir le budget de réalisation spécifique.