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Echos Pauliniens

Maison Généralice, Rome, Italie

8 décembre 2009

Bien chères Sœurs,

Aujourd‟hui, fête de l‟Immaculée Conception, l‟Eglise nous invite, avec Marie, à glorifier Dieu, Père, Fils, et Esprit Saint. Dans son Evangile, saint Luc raconte comment, par la puissance de son Esprit, Dieu intervient dans la vie de Marie, la comblant de sa grâce.

Messager de la Bonne Nouvelle, l‟Ange Gabriel transmet à Marie la Parole de Dieu qui révèle son mystère d‟Amour Trinitaire : « Je te salue, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi … Tu concevras et enfanteras un fils, … L’Esprit Saint viendra sur toi »…1

Arrêtons-nous quelques instants, pour écouter avec Marie la Parole de Dieu transmise par l‟Ange. Méditons-la, et laissons-nous imprégner de ce mystère. Je te salue, comblée de grâce… Que veut dire cette salutation ? Pourquoi cette appellation « comblée de grâce » ? Dans le langage biblique, « grâce » signifie un don particulier, qui prend sa source dans la vie trinitaire de Dieu lui-même qui est amour2 Dans sa lettre aux Ephésiens, saint Paul nous révèle le dessein éternel de Dieu le Père, son plan pour le salut de l‟homme dans le Christ : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis et comblés de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ »3.

Cette bénédiction se rapporte à Marie d‟une manière particulière et exceptionnelle ; elle sera confirmée par Elisabeth lorsqu‟elle la saluera «Bénie entre les femmes ». Marie, celle que Dieu a choisie comme Mère de son fils, donne son consentement après avoir entendu les paroles de l‟ange. Elle s‟en remet à Dieu sans réserve : « Qu’il me soit fait selon ta Parole ».

« Et le Verbe s’est fait chair »… « Quand vint la plénitude du temps, Dieu envoya son Fils, né d’une femme,… afin de nous conférer l’adoption filiale.4 Marie devint Mère de Jésus, en épousant la volonté divine de salut, et se livra pour être la servante du Seigneur. Par elle, le salut est entré dans le monde.

En ce temps de l‟Avent, la Parole de Dieu nous annonce la venue du Messie, tant attendu par le peuple d‟Israël, Jésus, le Verbe de Dieu, la Parole incarnée.

1 Luc 1, 26,38

2 cf. 1 Jn 4,8

3 Eph, 1, 3

4 Gal 4,4-5

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Israël attendait un roi glorieux qui viendrait le libérer du joug des Romains. Le Messie est venu, né de Marie, mais bien différent de celui qu‟ils attendaient. Il est venu dans l‟humilité et la pauvreté, pour nous annoncer que son Royaume n‟est pas

de ce monde, qu‟il est au milieu de nous5, au-dedans de nous. A Noël nous découvrons que Dieu est une présence dans l‟homme. C‟est en nous qu‟il faut chercher l‟infini. Il est en nous mais voilé par notre égoïsme et notre vanité. Il a toujours été là. Il ne cesse de nous attendre. C‟est nous qui ne sommes pas là, comme le proclamait saint Augustin.

Jésus réalise en lui la plénitude de l‟homme dans la parfaite Incarnation de Dieu. Il vient en nous pour nous libérer de notre égocentrisme afin que Dieu devienne notre vrai moi. C‟est lui le Chemin. Il n‟en est pas d‟autre. Il est l‟humanité Sacrement qui révèle Dieu en le manifestant.

La Parole de Dieu, l‟Evangile tout particulièrement, nous invite à retrouver le visage d‟Amour du Dieu vivant qui habite en nous. Les paroles par elles-mêmes ne sont rien. Ce qu‟il faut c‟est « devenir une parole de Dieu.6»

Etre une vivante parole de Dieu, par une vie passionnément attachée à Jésus-Christ, qui rayonne de sa présence et qui apporte aux autres toute la lumière, toute la richesse et toute la joie de son Amour. Dans notre acte de foi nous verrons également dans chaque homme l‟Incarnation de Dieu. Parce que Dieu s‟est fait homme Il nous demande de l‟adorer ici, maintenant, dans cette personne qui est devant nous. Voilà tout le secret de la charité chrétienne : l‟autre c‟est Jésus-Christ.

Que l‟attente de Noël ravive en nous la volonté de le laisser transparaître et rayonner à travers nous son amour pour tous les hommes. Jésus nous a dit : «Qui m‟a vu, a vu le Père.7 » Or il est venu pauvre et humble de cœur. L‟humilité du Christ n‟est autre que cette offrande de tout l‟être à ce Dieu Bien-aimé qui est au plus intime de nous-mêmes, la Vie de notre vie. De même la pauvreté de Jésus est tout entière dans la désappropriation de soi, dans cette offrande que l‟on fait à Dieu qui est lui-même tout don et tout amour au cœur de la Trinité.

Nous savons bien jusqu‟où l‟offrande et la désappropriation de soi ont conduit Jésus: à la passion et à la mort. Si nous laissons le Christ vivre pleinement en nous, il vivra en nous son offrande totale au Père et son Mystère Pascal, à travers notre humble service de chaque jour, nos difficultés, nos souffrances et, un jour, notre mort.

Le temps de l‟Avent nous est donné pour nous réveiller de notre sommeil et reprendre, chaque jour avec courage, notre route, afin que le Christ puisse manifester à travers nous son amour pour tous les hommes. Allons de l‟avant

5 cf. Lc 17,21

6 Saint Ignace d’Antioche

7 Jn 14,9

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avec Marie qui nous montre la route et nous accompagne dans l‟humilité et la simplicité de toute sa vie. L‟année 2010 s‟annonce pleine d‟espérance avec la rencontre des Supérieures de tous les pays qui, le 25 janvier, célébreront

avec nos Sœurs du Vietnam, 150 ans de mission dans ce pays; célébration qui sera suivie par le Conseil de Congrégation aux Philippines.

Prions Dieu notre Père, par l‟intercession de Marie, de nous combler de ses bénédictions. Elle qui a su accueillir la Parole de Dieu et en vivre, saura nous guider durant ces jours de réflexion et de prière afin que nous laissions l‟Esprit du Seigneur réaliser son œuvre en nous. Ainsi, toujours plus conscientes de la présence du Seigneur qui nous habite, nous saurons nous vider de toute recherche de nous-mêmes et, laissant le Christ se dire en nous sans rien y ajouter, nous pourrons manifester le visage de Dieu. Ce consentement à l‟action du Seigneur fera de la Parole de Dieu non pas un mot, un livre, mais fera de l‟Evangile une vie débordante qui révélera le visage du Christ comme un Visage de Paix aujourd‟hui.

Que chacune de nous à travers le monde, invoque l‟Esprit Saint afin que ce Conseil de Congrégation porte des fruits abondants pour la venue du Règne de Dieu dans notre monde.

Nos Sœurs Assistantes, la Secrétaire et l‟Econome Générale, s‟unissent à moi pour souhaiter à chacune d‟entre vous et à vos communautés respectives :

JOYEUX NOËL ! BONNE et SAINTE ANNÉE 2010 !

Supérieure Générale

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Inauguration d’un Centre de Formation Inter- Provinces des sœurs de Saint-Paul

au Vietnam. Le 30 août dernier s‟est déroulée, dans la Province de Saïgon, l‟inauguration d‟un Centre, pour la Formation Inter- Provinces des Sœurs de Saint Paul de Chartres. Son Eminence le Cardinal Archevêque de Saïgon, Jean Baptiste PHAM MINH MAN, accompagné des Prêtres, Professeurs au Grand Séminaire de Saïgon, et du Père Supérieur Provincial des Rédemptoristes, conseiller de la construction du Centre, étaient présents pour la cérémonie, qui a commencé à 9h.30.

Mère Myriam et le Cardinal ont coupé le ruban d‟inauguration devant une assistance de plus de 300 Sœurs, dont les Supérieures Provinciales et leurs Conseillères, les Supérieures locales et les Sœurs de Saïgon, ainsi qu‟un grand nombre de Sœurs des Provinces de Danang et de Mytho.

Dans une grande salle d‟accueil, Sœur Marie Mai Anh, Supérieure Provinciale de Saïgon, au nom des trois Provinces des Sœurs de St Paul au Vietnam, a prononcé un discours de remerciements à la Congrégation, qui a encouragé l‟ouverture de ce Centre, en expliquant que son but est de permettre aux Junioristes des trois Provinces :

- de recevoir une même formation sur le charisme, la spiritualité et l‟esprit

de la Congrégation ;

- de vivre ensemble et de partager la richesse de la vie fraternelle et de la

différence culturelle des trois régions du VN, en vue d‟une adaptation

adéquate aux différentes missions nationales et internationales de la

Congrégation.

Mère Myriam, au nom de la Congrégation, a souligné l‟importance de la formation religieuse des jeunes Sœurs, et a insisté sur le fait que le Centre de formation est le fruit du long labeur des Sœurs aînées, à la suite de Mère Benjamin. Puis, elle a exhorté les Sœurs des trois Provinces en ces termes : ‟‟ Le temps de formation au Centre, c‟est le temps des semailles. Ce temps vous sera donné pour découvrir, vous émerveiller et pour mieux suivre le Christ, attentives à Sa Parole. Il vous sera donné aussi pour écrire les plus belles pages de votre vie consacrée et de votre histoire…‟‟

Le Centre peut accueillir 120 Sœurs Junioristes. Elles sont actuellement 46 pour commencer la première année. La Cérémonie de Bénédiction du Centre, présidée par le Cardinal, fut suivie de l‟Eucharistie, dans la belle Chapelle de la Maison Provinciale. Elle se termina dans la joie, par un repas convivial.

Sœur Saint Jean Tran

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Visite au Centre de Formation Professionnelle des personnes handicapées

Vientiane - Laos A notre arrivée à l‟aéroport de Vientiane, le représentant des autorités du Gouvernement du Laos nous a accueillies, à l‟intérieur de l‟aéroport, avant le passage à la douane.

A la sortie, un groupe d‟amis de nos Sœurs et d‟anciens handicapés, formés au Centre, attendaient Mère Myriam pour lui souhaiter la bienvenue, avec des bouquets de fleurs, décorés selon l‟art et la coutume thaï. Ils étaient très heureux et pleins d‟émotion de revoir Mère Myriam, qui les avait accueillis dès le début, à l‟ouverture du Centre.

Dans la matinée eut lieu la Réception, avec la remise des dons aux personnes handicapées du Centre. Tous les handicapés s‟étaient regroupés à l‟auditorium, en présence de Sœur Irène, Supérieure Provinciale de la Province de Thaïlande, de Sœur Annie, Assistante Provinciale et de quelques Sœurs venues de Thaïlande Le responsable du Centre fit le rapport des activités et présenta les statistiques du Centre. Le sous-ministre de la Santé était présent et il prononça un bref discours, remerciant la Congrégation pour le travail de formation professionnelle offert aux personnes handicapées, et il encouragea chacun à poursuivre les activités du Centre. Mère Myriam exhorta tous les participants, remercia les deux Sœurs et tous ceux qui contribuent et soutiennent le bon fonctionnement du Centre. Après cela, eut lieu la remise des béquilles aux nouveaux venus et, pour le Centre, de dix nouveaux ordinateurs pour l‟apprentissage de l‟informatique. C‟était touchant de voir certains handicapés venir recevoir les béquilles en s‟aidant d‟un bâton de bambou. Leur visage était rayonnant de joie et de reconnaissance. Un bon et copieux repas leur fut offert par une bienfaitrice. Dans l‟après-midi, c‟était la Réception à l‟Hôtel Palace Laos et la signature d‟un Contrat de travail avec le Gouvernement de la République Démocratique Populaire du Laos, représenté par le Sous- Ministre de la Santé. Plusieurs hautes personnalités du Ministère de la Santé, des Affaires Etrangères et de l‟Education étaient présentes.

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A l‟entrée de la salle de réception, les Sœurs avaient préparé

avec art une petite exposition sur l‟histoire et les activités du Centre de Formation professionnelle des Personnes Handicapées Physiques, tenu par les Sœurs de St Paul de Chartres. Dans la salle de Réception, les invités furent frappés par deux grands et beaux tableaux, en langue laotienne et en langue anglaise, montrant le sens de la cérémonie, ainsi que son importance :

MOU Signing Ceremony between The Ministry of Health PDR, National Rehabilitation Center and

The Sisters of Saint Paul de Chartres Foundation, Thailand concerning

Vocational Training Programmes for the Disabled. Phase III, 9/9/09 – 31/12/20014

Après avoir présenté les différentes personnalités, les rapports du Gouvernement avec le Centre, et souligné le but de la cérémonie, le Sous-ministre, au nom du Premier Ministre, a prononcé un discours, où il a apprécié la qualité du travail réalisé au Centre par nos Sœurs. Il a promis le soutien du Gouvernement et souhaité la continuation de l‟œuvre commencée. A son tour, Mère Myriam a exprimé la volonté de la Congrégation de servir les plus pauvres, et, spécialement, d‟aider les personnes handicapées à obtenir un travail conforme à leur dignité humaine. Ensuite, Mère Myriam et le Sous-ministre ont signé et se sont remis mutuellement le Contrat, devant l‟assistance qui a applaudi avec joie. La Cérémonie de Signature a été clôturée par un dîner, offert par les Bienfaiteurs.

Nous rendons grâce à Dieu pour le travail réalisé par nos Sœurs auprès des pauvres, au Laos. C‟est un témoignage vivant de l‟amour du Christ, au milieu d‟un peuple qui, dans sa grande majorité, ne le connaît pas encore. Merci à Sœur Agnès et Sœur Noëlla, qui, au nom du Christ et de la Congrégation, se dévouent avec amour, sans se lasser, au service de chacune des personnes du Centre, témoignant ainsi de la tendresse de Dieu pour nos frères et sœurs pauvres.

Sœur Saint Jean Tran

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SAIGON : Le Jubilé des 150 ans des S.P.C.

L‟année 2010 marque le 15oe anniversaire de l‟arrivée des Soeurs de St. Paul de Chartres à Saïgon, Vietnam, nommé alors Indochine. Mère Myriam et les membres du Conseil Général seront présentes à la célébration de ce Jubilé, le 25 janvier 2010, organisé par les Sœurs de la Province de Saïgon. Les festivités seront rehaussées par un hommage à Mère Benjamin le Noël de Groussy, la fondatrice. Les Supérieures des autres Provinces, Districts et Régions sont également invitées.

PHILIPPINES : Le Conseil de Congrégation.

La Province des Philippines accueillera le Conseil de Congrégation du 3 au 24 février 2010. Celui-ci se tiendra à la Maison Provinciale des Sœurs SPC, à Antipolo City. Les participantes sont attendues le 30 janvier 2010, après la célébration du Jubilé de Saïgon, au Vietnam. Les Intervenants seront Father Gerard Whelan, SJ, professeur de Théologie à l‟ Université Grégorienne, et Son Eminence le Cardinal Gaudencio Rosales, Archevêque de Manille.

HAITI: Sr Marie Paul Cézar, Supérieure du District. Mère Myriam Kitcharoen et son Conseil ont nommé Soeur Marie Paul CEZAR comme nouvelle Supérieure du District de Haïti, à l‟expiration du mandat de Soeur Thérèse Yvonne FLORENT, en mars 2010. Soeur Marie Paul représentera Haïti au Conseil de Congrégation du 3 au 24 février, aux Philippines.

COLOMBIE: Bénédiction du Centre de la Mère et l‟Enfant.

Le nouveau bâtiment achevé de la Mère et de l‟Enfant, à Curumani, Colombie, a été béni en octobre 2009 par le Père Enrique, Curé de la Paroisse. Le Centre est tenu par Sœur Florencia Sarto qui a mis en place un programme de santé pour les mamans et leurs jeunes enfants. La construction du centre fut réalisée grâce à l‟aide de Little Way Association de Londres.

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GENERALAT: De nouvelles Sœurs à la Casa.

La maison du Généralat a accueilli 7 nouvelles Sœurs dans sa communauté internationale pour l‟année scolaire 2009-2010. Ce sont 6 Etudiantes (voir photo de gauche à droite): Sr Auralita, (Philippines), Sr Madeleine (Danang), Sr. Magdalena (Thaïlande), Sr Marie Jacqueline (Madagascar), Sr. Maria (Timor Leste), et Sr Clémence (Danang). Absente sur la photographe est Sr. Maria Lourdes, responsable du WebSite SPC : www.stpaulrome.com.

INDONESIE: Nouveau chantier à Ruto,Flores. Le 24 juin 2009, à Ruto, Flores, a été bénie la première pierre du futur couvent des Sœurs. Le projet a été établi par Sr. Elisabeth Situngkir, junioriste architecte. Etaient présentes à la cérémonie, toute simple, Sr Mary Wilfrid Dayrit, Supérieure du District, les Sœurs, les parents d‟élèves, les amis et les paroissiens qui ont aidé à poser les fondations. Ruto est la première communauté SPC à Flores, la seule île d‟Indonésie dont la population est à majorité catholique.

PEROU: Congrès International de Réflexologie. Sœur Jeanne Cattin, SPC, missionnaire au Pérou, a organisé avec succès le premier Congrès International de Réflexologie, à Lima, Pérou, du 17 au 19 septembre 2009. Il s‟est tenu au Centre de Convention du Collège des Médecins, et fut suivi par plus de 800 Réflexologues, professionnels et praticiens de la santé ou des soins médicaux alternatifs, venus du monde entier. Voir le compte- rendu, page 27.

Centrafrique: Nouveaux bâtiments scolaires à Yaloké

A Yaloké, un nouveau bâtiment scolaire est en phase finale de construction, dans une école tenue par les Sœurs de St. Paul de Chartres au Centrafrique. Toute la construction est financée par une bienfaitrice italienne, appelée familièrement Madame Carla, qui soutient les œuvres missionnaires catholiques dans ce pays, surtout les écoles et les dispensaires tenus par les Congrégations religieuses. Les écoliers occupent déjà les salles de classes.

http://www.stpaulrome.com/

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ASIE: Les Sœurs au secours des victimes des typhons

En septembre et octobre 2009, les Philippines et le Vietnam furent touchés par une série de typhons dévastateurs qui tuèrent des centaines de personnes et laissèrent sans abri des milliers d‟autres. Les Sœurs SPC des Philippines, ont immédiatement organisé deux opérations de secours, en lien avec d‟autres organisations, pour aider les victimes. Au Vietnam, quelques maisons des Sœurs et de leurs œuvres ont été endommagées. Les SPC ont montré leur solidarité par des donations pour les victimes : le Généralat, la Province de Hongkong et le District des USA.

COREE: Les Conseils de Province 2009 Les deux Provinces de Corée ont tenu leurs Conseils de Province en novembre, du 02 au 04 pour Daegu et du 14 au 18 pour Séoul. Pour préparer ces assemblées, les deux Provinces ont organisé un séminaire, aidées par le P. Agudelo, en mars 2009, qui a permis aux Sœurs de réfléchir et de partager à propos des 4 portes présentées au Chapitre Général.

ROME : Adoration mensuelle à Sainte Marie Majeure.

HONGKONG: Sr. Marie Jacqueline Ho reçoit la médaille de

« Chevalier de la Légion d’Honneur »

Le Consul Général de France a remis la médaille de “Chevalier de la Légion d‟Honneur” à Sr Marie Jacqueline HO, en août 2009. Voici un extrait de la citation: « Depuis 1848, les Sœurs ont incarné l’un des premiers liens humains entre la France et Hongkong. Leur dévouement à l’éducation, comme aux soins donnés aux plus démunis ont entraîné souvent leur mort prématurée ! En cette année qui marque 160 ans de relations entre la France et Hongkong, c’est aussi l’occasion de reconnaître la contribution des Sœurs au bien de la population. »

La Congrégation pour le Clergé, du Vatican, organise une Adoration Eucharistique mensuelle à la Basilique de Sainte Marie Majeure, à Rome, pour l‟année du Sacerdoce. Cette heure sainte mensuelle veut être une prière spéciale pour la sanctification de tous les Prêtres. Le thème en est : “Fidélité au Christ, fidélité au Sacerdoce.” Inaugurée le premier mardi d‟octobre 2009, avec la participation des Congrégations religieuses de Rome, cette adoration sera close en mai 2010.

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Qu’il vous établisse fermement dans une sainteté sans reproche, devant Dieu, pour le jour où

notre Seigneur Jésus viendra. Thessaloniciens 3,12-4,2

Frères, que le Seigneur vous donne, entre vous et à l’égard de tous les hommes, un amour de plus en plus intense et débordant, comme celui que nous avons pour vous. Et qu’ainsi il vous établisse fermement dans une sainteté sans reproche devant Dieu, notre Père, pour le jour où notre Seigneur Jésus viendra, avec tous les saints.

Pour le reste, vous avez appris de nous comment il faut vous conduire pour plaire à Dieu ; et c’est ainsi que vous vous conduisez déjà. Faites donc de nouveaux progrès, nous vous en prions, frères. Nous vous le demandons dans le Seigneur Jésus. D’ailleurs, vous savez bien quelles instructions nous vous avons données, de la part du Seigneur Jésus.

CÉLÉBRATION DES PREMIÈRES VÊPRES DE L'AVENT

HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

Basilique Vaticane

Samedi 28 novembre 2009

Chers frères et sœurs,

A travers cette célébration des Vêpres, nous entrons dans le

temps liturgique de l'Avent. Dans la lecture biblique que nous

venons d'écouter, tirée de la première Lettre aux

Thessaloniciens, l'apôtre Paul nous invite à préparer

l'"Avènement de notre Seigneur Jésus Christ" (5, 23), en

demeurant sans reproche, avec la grâce de Dieu. Paul utilise

précisément le terme "Avènement", en latin adventus, dont

dérive le terme Avent. Réfléchissons brièvement sur la

signification de ce terme qui peut se traduire par

http://www.vatican.va/liturgical_year/advent/2009/index_fr.html

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« présence, » « arrivée,

venue ».

Dans le langage du monde antique, il s'agissait d'un terme technique utilisé pour indiquer l'arrivée d'un fonctionnaire, la visite du roi ou de l'empereur dans une province. Mais il pouvait également indiquer la venue de la divinité, qui sort de son lieu caché pour se manifester avec puissance, ou dont la présence est célébrée dans le culte. Les chrétiens adoptèrent le terme "avent" pour exprimer leur relation avec Jésus Christ: Jésus est le Roi, entré dans cette pauvre "province" appelée terre pour rendre visite à tous; à la fête de son avent, il fait participer tous ceux qui croient en Lui, tous ceux qui croient dans sa présence dans l'assemblée liturgique. A travers le terme adventus, on voulait dire en substance: Dieu est ici, il ne s'est pas retiré du monde, il ne nous a pas laissés seuls. Même si nous ne pouvons pas le voir ni le toucher comme c'est le cas avec les réalités sensibles, Il est ici et vient nous rendre visite de multiples manières.

La signification de l'expression "avent" comprend donc également celle de visitatio, qui veut dire simplement et précisément "visite"; dans ce cas, il s'agit d'une visite de Dieu: Il entre dans ma vie et veut s'adresser à moi. Nous faisons tous l'expérience, dans notre existence quotidienne, d'avoir peu de temps pour le Seigneur et peu de temps également pour

nous. On finit par être absorbé par ce qu'il faut "faire". N'est-il pas vrai que souvent, c'est précisément l'activité qui s'empare de nous, la société et ses multiples intérêts qui monopolisent notre attention? N'est-il pas vrai que l'on consacre beaucoup de temps au divertissement et aux distractions en tout genre ? Parfois, les choses nous "submergent". L'Avent, ce temps liturgique fort que nous commençons, nous invite à nous arrêter en silence pour comprendre une présence. C'est une invitation à comprendre que chaque événement de la journée est un signe que Dieu nous adresse, un signe de l'attention qu'il a pour chacun de nous. Combien de fois Dieu nous fait percevoir un signe de son amour! Tenir, en quelque sorte, un "journal intérieur" de cet amour serait un devoir beau et salutaire pour notre vie! L'Avent nous invite et nous encourage à contempler le Seigneur présent. La certitude de sa présence ne devrait-elle pas nous aider à voir le monde avec des yeux différents? Ne devrait-elle pas nous aider à considérer toute notre existence comme une "visite", comme une façon dont Il peut venir à nous et devenir proche de nous, en toute situation?

Un autre élément fondamental de l'Avent est l'attente, une attente qui est dans le même temps espérance. L'Avent nous pousse à comprendre le sens du temps et de l'histoire comme "kairós", comme

Echos Pauliniens

occasion favorable pour notre salut. Jésus a illustré cette réalité mystérieuse

dans de nombreuses paraboles: dans le récit des serviteurs invités à attendre le retour du maître; dans la parabole des vierges qui attendent l'époux; ou dans celle de la semence et de la moisson. L'homme, au cours de sa vie, est en attente permanente : quand il est enfant, il veut grandir; adulte, il tend à la réalisation et au succès; en avançant en âge, il aspire à un repos mérité. Mais arrive le temps où il découvre qu'il a trop peu espéré, au-delà de la profession ou de la position sociale, il ne lui reste rien

d'autre à espérer. L'espérance marque le chemin de l'humanité, mais pour les chrétiens, elle est animée par une certitude: le Seigneur est présent tout au long de notre vie, il nous accompagne et un jour, il essuiera aussi nos larmes. Un jour, bientôt, tout trouvera son accomplissement dans le Royaume de Dieu, Royaume de justice et de paix. Mais il y a des manières très différentes d'attendre. Si le temps n'est pas rempli par un présent doté de sens, l'attente risque de devenir insupportable; si on attend quelque chose, mais que pour le moment il n'y a rien, c'est-à-dire que si le présent reste vide, chaque instant qui passe apparaît exagérément long, et l'attente se transforme en un poids trop lourd, parce que l'avenir reste tout à fait

incertain. Lorsqu'en revanche, le temps prend du sens, et en tout instant nous percevons quelque chose de spécifique et de valable, alors la joie de l'attente rend le présent plus précieux. Chers frères et sœurs, vivons intensément le présent où nous arrivent déjà les dons du Seigneur, vivons-le projetés vers l'avenir, un avenir chargé d'espérance. L'Avent chrétien devient de cette manière une occasion pour réveiller en nous le sens véritable de l'attente, en revenant au cœur de notre foi qui est le mystère du Christ, le Messie attendu pendant de longs siècles et né dans la pauvreté de Bethléem. En venant parmi nous, il nous a rendu et continue de nous offrir le don de son amour et de son salut. Présent parmi nous, il nous parle de différentes manières: dans l'Ecriture Sainte, dans l'année liturgique, dans les saints, dans les événements de la vie quotidienne, dans toute la création, qui change d'aspect selon que derrière elle Il est présent ou qu'elle est embrumée par le brouillard d'une origine incertaine et d'un avenir incertain. A notre tour, nous pouvons lui adresser la parole lui présenter les souffrances qui nous affligent, l‟impatience, les questions qui jaillissent de notre cœur. Soyons certains qu‟il nous écoute toujours ! Et si Jésus est présent, il n‟existe plus aucun temps vide et privé de sens. S‟Il est présent, nous pouvons continuer à espérer même lorsque les autres ne peuvent plus nous assurer aucun soutien, même lorsque le présent devient difficile.

Chers amis, l‟Avent est le temps de la présence et de l‟attente de l‟éternité.

Echos Pauliniens

.

Précisément pour cette raison, c'est, de manière

particulière, le temps de la joie, d'une joie

intériorisée, qu'aucune souffrance ne peut

effacer. La joie du fait que Dieu s'est fait enfant.

Cette joie, présente en nous de manière invisible,

nous encourage à aller de l'avant avec confiance.

La Vierge Marie est le modèle et le soutien de

cette joie intime, au moyen de laquelle nous a

été donné l'Enfant Jésus. Puisse-t-elle nous

obtenir, fidèle disciple de son Fils, la grâce de

vivre ce temps liturgique, vigilants et actifs dans

l'attente. Amen!

Connaissance de St Paul. Année jubilaire. Actes des apôtres 28:11-15

Après ses trois grands voyages apostoliques autour de la mer Méditerranée, Saint Paul, arrêté et mis en prison à Jérusalem, puis à Césarée, est contraint à un quatrième voyage sur mer : le voyage de la captivité. Mais tempête et naufrage ont condamné les voyageurs à demeurer trois mois sur l’île de Malte, non loin de l’Italie. Luc évoque cela : « C‟est trois mois plus tard que nous avons pris la mer, sur un bateau qui avait hiverné dans l‟île de Malte. Nous avons débarqué à Syracuse pour une escale de trois jours. De là, bordant la côte, nous avons gagné Reggio. Le lendemain, le vent du sud s‟était levé et nous sommes arrivés, en deux jours, à Pouzzoles. Nous avons trouvé là des frères qui nous ont invités à passer une semaine chez eux. Voilà comment nous sommes arrivés à Rome. Depuis cette ville les frères, qui avaient appris notre arrivée, sont venus à notre rencontre jusqu‟au Forum d‟Appius et aux Trois Tavernes. Quand il les vit, Paul rendit grâce à Dieu : il avait repris confiance ! »

En cette année St Paul, les Sœurs de la Maison Généralice ont voulu aller plus loin que les pèlerinages aux lieux si remarquables de Rome, et, en lisant la fin des Actes des Apôtres, elles ont désiré découvrir les lieux de son arrivée en Italie. Voici ce que nous avons vu à Pouzzoles et au Forum d‟Appius :

Pouzzoles est située près de Naples, à 200 km environ de Rome. C‟était un grand port, au temps de St Paul. C‟était le port d‟Italie le plus fréquenté par les Juifs. Là, les navires

d‟Alexandrie opéraient leurs déchargements. Il s‟y était formé, en même temps qu‟à Rome, une petite société chrétienne. Paul y fut très bien accueilli. On le pria de rester sept jours, et, grâce à la complaisance du bonCenturion Julius, qui s‟était fort attaché à lui, cela fut possible. On se mit ensuite en route pour Rome. ( Suite, page 22)

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La présence missionnaire des SPC sur le continent africain est une réalité très récente, qui se produit après la vague missionnaire de la fin du 19e siècle, quand de nombreuses congrégations religieuses partirent évangéliser le continent. A notre arrivée en Afrique, nous avons rencontré les autres congrégations missionnaires qui nous avaient précédées. Certaines nous ont laissé les œuvres qu‟elles avaient commencées. C‟est en réponse à l‟appel de l‟Eglise, à travers ses Evêques, que notre mission a pris racine sur le sol africain, mais exclusivement dans les anciennes colonies françaises: au Centrafrique en 1950 ; à Madagascar en 1955 et au Cameroun en 1965. Ce sont nos Sœurs françaises, les premières, qui ont œuvré dans ces lieux. Avec des vocations autochtones, la mission s‟accroît progressivement. Aujourd‟hui, en plus des Missionnaires françaises, les communautés accueillent des Missionnaires venant de la Corée, du Vietnam, des Philippines, du Japon. La fondation à Madagascar commence à envoyer des Missionnaires à son tour en France, au Canada, en Afrique et en Suisse.

Echos Pauliniens

Centrafrique

Mission créée en 1950 A Bangui Education, soins,

catéchèse, pastorale et services paroissiaux, services sociaux.

7 maisons, 32 Sœurs

Histoire de la fondation : 8 décembre 1948 : Approbation du

Conseil Général pour une fondation

missionnaire en RCA.

30 novembre 1949 : départ des premières Sœurs pour l‟Afrique

Mère Marie- Paul Bord Sœur de Saint François Sœur Jean de St. Pierre

Education Ecole Maternelle

Echos Pauliniens

Centrafrique Education Primaire et Secondaire

Santé, Pastorale, Catéchèse

Echos Pauliniens

Foyer des jeunes Promotion des femmes

MADAGASCAR

FFoonnddééee eenn 11995555 AA TTuullééaarr EEdduuccaattiioonn,, ssaannttéé,, ppaassttoorraallee,, sseerrvviiccee ppaarrooiissssiiaall,, ssoocciiaall eett ppaassttoorraall 1188 mmaaiissoonnss,, 116677 SSœœuurrss

1. a) - Activités en milieu scolaire : afin de poursuivre la mission confiée aux

« Filles de l’Ecole », les Sœurs se dévouent pour être au service des enfants et

des jeunes en écoles : Crèches, Classes maternelles

Classes primaires

Classes secondaires

Classes second cycle

Ecole technique et

professionnelle –

cours familial et

ménager

Classe spécialisée pour

enfants de la rue

Centre pour jeunes handicapés

CCeennttrraaffrriiqquuee

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Education humaine et

chrétienne : catéchèse, mouvement des jeunes

O.P.M. : Enfance Missionnaire), MEJ, J.E.C.,

Aumônerie des jeunes,

chorales

b) Pastorale en paroisse :

Catéchèse, mouvements

d’adultes chrétiens :

M.D.M.K (Mouvement

Eucharistique pour

adultes), Amis de St Paul, Catéchuménat, Visite de

quartiers et distribution de Communion, apostolat auprès des prisonniers , Aumônerie de

l’hôpital. Pastorale des vocations.

Auprès des non chrétiens : Pastorale de brousse.

Pour être avec eux, les connaître, les accueillir, pour

repérer leurs richesses et pauvretés, afin de leur

partager ce que nous

sommes, ce que nous avons

et nous croyons.

Camps de formation pour

étude du milieu (racines humaines, us, coutumes ressources,

vie, croyances) – Recherche du comment mieux vivre,

conscientisation. Préparation

Activités pour la dignité humaine : maison et village « vivables » (propreté) Chaque

personne appelée à vivre au sein de sa famille, de son village, de sa nation et dans le

monde.

Alphabétisation

Activités qui viseraient à « mettre les personnes debout, » afin de ne pas toujours

être « pris en charge » par les autres.

travaux manuels – cultures adaptées – cuisine, apprentissage de petits métiers …

suivant des méthodes améliorées. Pré- évangélisation, en repérant les diverses pierres d’attente.

Evangélisation : Jésus-Christ connu, aimé et annoncé. Ecoute de la Parole de Jésus

Vivre la Parole de Jésus – baptême, Eucharistie,

Réconciliation, autres sacrements.

Etre témoins de la Parole de Jésus dans le monde

en tant que fils de l’Eglise

Evaluation, formation continue.

Echos Pauliniens

CCAAMMEERROOUUNN

Fondation: 1965 A Obala Education, Centre de Santé, Pastorale des Indigènes, catéchèse 6 maisons, 24 Soeurs

Depuis 1965, année où la congrégation s‟est implantée au Cameroun, les Sœurs, fidèles à

l'esprit des origines, œuvrent dans l'éducation, la pastorale et la santé. Le collège Joseph Stintzi, leur première œuvre, a vu grandir ses effectifs, ces dernières années, avec l'ouverture du second cycle général. Ce collège, il y a trois ans, a ajouté à son projet éducatif, quelques activités agropastorales, dans le souci de participer à la formation intégrale de ses élèves. Il s'agit ici de leur faire acquérir quelques techniques, en agriculture et en élevage, et de les préparer au montage de projets générateurs de revenus, en famille, et, plus tard, pour leur insertion sociale. Cette année, le programme est diversifié. D‟abord, l'élevage des poussins, au sein de l'établissement, dans lequel plusieurs classes

sont engagées, avec plus de 500 poulets. D'autres classes s'activent à l'élevage des porcs et à la création d'un champ de maïs. Soutenus par leurs éducateurs et par l'administration, ils vont à leurs activités en groupe et à tour de rôle. Tous participent au projet.

En 1971, pour développer l‟acquisition de la lecture, les Sœurs ouvrent un centre d'alphabétisation à Mbandjock, baptisé «Foyer Saint Paul», où elles accueillent des personnes du Grand Nord. Celles-ci sont descendues vers le Centre, à la recherche de travail, dans les champs de cannes de la Sosucam, et sont restées, jusque là, illettrées. Pour étendre cette œuvre, le Groupe Scolaire Bilingue Saint Paul voit le jour en septembre 2005. Chaque année, les effectifs grandissent et

l'équipe dirigeante se trouve submergée par la demande incessante des parents d'élèves. Tous attendent impatiem-ment la construction de nouvelles salles de classes.

Echos Pauliniens

En 1986, les Sœurs ouvrent une mission à Mindourou, où elles s'occupent de l‟intégration des Pygmées ou Bakas. Elles les aident à sortir de la forêt, leur apprennent à travail-ler et à se stabiliser pour mieux entrer en contact avec d‟autres ethnies. Elles

tiennent un Foyer pour les enfants, afin d'éradiquer

l'analphabétisation au sein de ce peuple. Dans la paroisse où elles sont installées, elles ont une école maternelle, dirigée par Sr Marie- Monique et une école primaire, à laquelle elle prête

ses services, comme comptable.

SANTE A Nkomotou, depuis deux ans deux ou trois centres de santé ont vu le jour. Notre mission de soutien y reste prioritaire, et demeure très préoccu-pante, à cause de l'appauvrissement, sans cesse croissant, du petit peuple dont nous avons la charge. Ce Centre de santé fonctionne uniquement avec l'apport financier des patients. Le gouvernement le sollicite, pour les vaccins et pour le suivi des femmes enceintes. Quelques bienfaiteurs viennent en aide ponctuellement. Ces derniers temps, beaucoup d'événements ont meublé la vie du Dispensaire. Par exemple, le 4 novembre 2009, une équipe de médecins est venue offrir des consultations à moindre frais. A Mbandjock, les Sœurs de Saint Paul de Chartres sont présentes depuis plus de 25 ans, à l'hôpital de l'Usine. Un

médecin cameroun -ais et de nombreux agents sanitaires sont là, au service des ma-lades. La présence de nos Sœurs est orientée vers l'accompagnement et l'écoute des malades graves.

A Mindourou, la mission nous appelle à être avec les Bakas, les Kakos, les Bororos-nomades les Musulmans. Notre Centre de santé est impliqué dans différents projets du Gouvernement. Soucieuses d' « annoncer Jésus-Christ», nous offrons cette « oreille qui écoute, » en accueillant sans distinction, en allant vers les plus pauvres. C'est ainsi que nous pouvons dire avec Saint Paul : « Je me suis fais tout à tous» 2 Co 5, 14. Dans tous nos Centres, l'accent est mis sur

- l'autofinancement, - la participation des malades à leurs propres soins, - l'accompagnement, pour la formation

intégrale de la personne.

- Sœurs de St Paul, CAMEROUN

Echos Pauliniens

Culture et Communication

Treize Sœurs ont participé, avec patience, à un week-end atelier, que j‟ai eu l‟honneur d‟animer du 12 au 14 juin 2009. Bien qu‟ayant près de 40 ans d‟expérience de l‟enseignement en Université, c‟est la première fois que j‟avais l‟occasion de m‟adresser à un groupe aussi saint et de si bonne éducation. Le Saint Esprit a dû nous assister, parce que ce qui aurait pu être un cours desséchant de Sociologie s‟est trouvé vivifié par de nombreuses discussions spirituelles. Le vendredi matin, nous avons échangé sur la façon dont nos propres attentes nous amènent à des jugements, lorsqu‟elles ne sont pas reçues. Souvent, nous ne savons même pas que nous avons ces attentes, jusqu‟au moment où quelqu‟un fait quelque chose que nous n‟aimons pas. L‟après midi, nous avons vu que les rapides changements sociaux actuels nous obligent à nous adapter à des nouveautés qui n‟appartiennent pas à nos expériences précédentes. Le samedi matin, nous nous sommes centrées sur les cultures et les valeurs américaines et sur la famille américaine. Nous avons passé du temps à parler de la multiplicité, en Amérique, des cultures, sous-cultures, groupes ethniques et de leurs valeurs. Beaucoup d‟éléments sont communs à tous, alors comment une personne expérimentant la “culture” américaine sera-t-elle formée par les lieux de vie, le temps qu‟ils passent à Marquette, Chicago, à Miami, ou Los Angeles ou ailleurs. Puis, nous avons observé les familles américaines. Je dis bien les “familles,” car rien n‟est plus diversifié que la famille américaine – il y a tant de variétés d‟origine dans les familles. L‟après midi, nous avons tourné notre attention vers le grand âge, et encore vers les conflits de communication,

Les Américains n‟ont jamais connu de temps où plusieurs générations pouvaient vivre sous le même toit, bien qu‟autrefois nous vivions en voisinage et que les grandes familles vivaient en cercles fermés. Peu de gens savent que très peu d‟Américains, environ 5%, vivent en maisons de retraite; la grande majorité vivent chez elles, avec une assistance. Ce fait reflète une valeur prédominante de notre culture : être indépendant le plus longtemps possible. La densité de la population aux U.S.A est très faible, – 84 au mille carré, alors qu‟en Corée du Sud, elle est de 1274 et au Vietnam de 672. Cela signifie que les Américains vivent sans doute à de grandes distances de leur parenté. Nous avons découvert de nombreux exemples de différences culturelles, selon les genres de personnes et les régions. Dès lors que les modèles américains de communication tendent à être directs et assertifs, nous avons échangé sur quelques différences entre ce modèle et d‟autres, tels que la non- confrontation ou le “battage aux alentours,” ou le désir de « sauver la face » qui existe surtout en Asie. Le dimanche matin, nous eûmes la Messe, célébrée par l‟Evêque émérite Mgr Garland. Puis nos dernières rencontres furent sur les Catholiques américains et sur les Communautés interculturelles.

Echos Pauliniens

Culture et Communication suite de la page 21

Avec le livre récent, Les Catholiques américains aujourd‟hui, de William V. D‟Antonio et associés, nous avons observé les modèles habituels: la plupart des Catholiques sont encore très solides dans leur foi, leur pratique des Sacrements, leur dévotion à Marie, et le service des pauvres; mais ils sont moins engagés dans l‟Eglise- Institution, dans l‟assistance à la Messe, et dans la confiance au clergé pour les décisions paroissiales. Notre dernier échange, sur les Communautés interculturelles, porta sur les devoirs propres à toutes les communautés, tels que les relations avec les autres, la prise de décision, et la fidélité à leur “raison d‟être” En outre, nous avons aussi parlé du défi unique auquel les communautés interculturelles doivent faire face : la tendance, en période de stress, pour des « failles tectoniques » à apparaître sur les

frontières et identités nationales. Ces périodes de stress, faibles ou intenses, peuvent impliquer la vie culturelle ou ordinaire, et même les fêtes, comme Noël et les anniversaires. Cet échange nous a ramenés au début de la session: quand nos attentes ne sont pas les mêmes que celles des autres, il est difficile de ne pas juger. La session a remis en lumière l‟importance d‟être ouvert, droit, et d‟exprimer

clairement nos désirs et nos attentes. Que retiendront les Sœurs de tout ceci? Cela apportera-t-il un change-ment? Je ne sais. C‟est l‟œuvre de Dieu seul. Tout ce week-end a été pour moi un temps béni. C‟était très agréable. Nous avons

énormément ri. Je rends grâce à Dieu de tout cœur d‟avoir mis les Sœurs de St. Paul dans ma vie.

- Ira Hutchison, - Professeur de Sociologie, MI, USA

.

Connaissance de St Paul : suite de la page 13

Il était naturel que Paul aborde en ce lieu. Mais des tremblements de terre ont causé l‟effondrement d‟une partie du port dans la mer, si bien qu‟il est maintenant tout petit, mais très joli. Nous avons trouvé, près de la mer, une église dédiée à l’apôtre et, entre autres, deux plaques, commémorant son passage. Le Forum d’Appius, un relais de poste, a fait place au village du Borgo Faïti, à 64 km de Rome, sur la voie Appienne. L‟église du village commémore, par des peintures et une plaque, la venue de St Paul en ce lieu et l‟arrivée des Chrétiens de Rome, venus à sa rencontre « Le bruit de l‟arrivée de Paul s‟était répandu parmi les fidèles de cette ville. Pour quelques-uns, déjà, il était, depuis l‟envoi de

sa lettre, un maître connu et respecté. Une première délégation le rejoignit. A dix milles plus loin, au sortir des Marais Pontins, près de l‟endroit nommé « les Trois Tavernes », à cause des hôtelleries qui s‟y étaient établies, devenu aujourd‟hui, San Donato, un nouveau groupe vint au devant de lui. La joie de l‟Apôtre éclata en vives actions de grâces. La troupe sainte fit, non sans émotion, les onze ou douze lieues qui séparaient les Trois Tavernes de la Porte Capène, et, suivant toujours la Voie Appienne, par Aricie et Albano, le prisonnier entra dans Rome au mois de mars 61, en la septième année du règne de Néron, sous le consulat de Caesennius Paetus et de Petronius Turpilien. » -Sœur Monique Gaudron, ROME

Nos amis handicapés de Fives suite de la page 25 *Marie- Odile a réalisé son profond désir : faire sa première Communion, avec une messe animée par le groupe; Puis, il y a eu la préparation de son mariage avec Bernard. *En décembre 2007, nous avons proposé une Célébration du Pardon. *Anne vient aider à l‟Eveil à la Foi des petits. Denis joue de l‟orgue, de temps en temps, le dimanche. * L‟année 2009 s‟est ouverte, pleine d‟Espérance, le groupe d‟animateurs est plus nombreux. *- Nous désirons „pèleriner,‟ vers Notre Dame de La Marlière, puis Lourdes. -Sœurs de Lille, FRANCE

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Annonçons la Bonne Nouvelle de Jésus

Tel est le thème du lancement de l‟année pastorale dans le diocèse de Gaspé. Nous voulons dire que Jésus est une Bonne Nouvelle pour nous, pour nos communautés et pour notre monde. Dans le contexte où nous vivons au Québec, c‟est tout un défi ! Mais nous croyons qu‟ensemble nous pouvons, tout comme les premiers disciples, témoigner que Jésus est bien Vivant, quìl est venu nous dire que le Père nous aime. Comme Lui, nous voulons nous faire proches des gens, pour quìls découvrent, par nos gestes, nos paroles, nos attitudes, ce Dieu qui est Amour. Rappelons- nous comment le bon Pape Jean XXIII, plein dèspérance et dàudace, a lancé l‟idée dùn concile. Il disait lui-même que cette idée avait fait l‟objet d‟un éclair céleste, et qu‟elle avait germé, comme une fleur cachée dans les prés; on ne la voit pas, mais on devine sa présence au parfum quèlle répand. Je cite ce beau texte de Gaudium et Spes, plus que jamais actuel : « Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il nèst rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur… la communauté des chrétiens se reconnaît donc réellement et intimement solidaire du genre humain et de son histoire. » Dans sa dernière encyclique, Benoît XVI nous dit : « LÀmour dans

la vérité est un grand défi pour l`Église dans un monde qui est sur la voie dùne mondia-lisation progressive et généralisée. » Cette encyclique vient dynamiser notre engagement auprès de nos frères et nos sœurs,

car làmour est une force qui pousse chacun à sèngager avec courage et générosité, en faveur de la justice et de la paix. Le thème de notre année pastorale, se situe dans le contexte de la nouvelle évangélisation. Évangéliser, cèst continuer la mission de Jésus et des premiers disciples. Ce chemin d`évangélisation se fait dans la communauté, pas à pas. À la manière de Jésus, les membres de la communauté se font attentifs aux appels du monde et vont à la rencontre des situations des femmes et des hommes d‟aujourd‟hui. Notre proposition pour lànnée 2009-2010 est que les 65 communautés chrétiennes du diocèse de Gaspé favorisent la création de petits groupes de partage de la Parole de Dieu et aillent surtout vers les gens qui ont pris une certaine distance avec l‟Église Institution, mais qui vivent une pratique quotidienne du Chapitre 25 de l`Évangile de St Mathieu. Avec vous toutes, mes Sœurs de par le monde, cèst avec joie et espérance que je partage cet élan de vie.

Sœur Marcelle Roussy, CANADA

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Pèlerinage à Hanoï

C‟est la région qui eut l‟honneur d‟accueillir les six Sœurs pionnières faisant leurs premiers pas au Nord-Vietnam et inaugurant l‟œuvre mis-sionnaire, au cœur de cette terre pleine de promesses. C‟étaient les Sœurs : Marie Françoise Nicolas, Marie Clémence Fontaine, Dionysia Delrue, Marie de la Croix Cochelin, Émilienne Fourchon et Antoine Mazetier, toutes envoyées, par Mère Benjamin, au Nord-Vietnam, pour servir dans deux infirmeries militaires à Ha Noï et Haï Phong.

Hier et aujourd‟hui, ce n‟est que le cycle du temps, fait de matins, de midis et de soirs; ce qui est différent, ce matin, c‟est qu‟il pleut obstinément. La bise apporte un air glacial, et le ciel s‟assombrit… toute la nature semble vouloir dire aux Soeurs de Saint Paul, en leur pèlerinage aux origines : « Chères soeurs, avec joie et gratitude, expérimentez aussi le froid gelant jusqu’aux os, le vent glacial d’hiver, en ce lieu où, il y a 125 ans, six Soeurs de Saint Paul s’embarquèrent de l’Aveyron, en France, pour arriver, en plein cœur de l’hiver, au Nord- Vietnam; revivez leur pénible voyage de deux semaines, rempli d’incidents : l’attaque de la tempête au large, l’endommagement grave du navire et l’accostement forcé au quai de Tourane (Danang), pour les réparations, et enfin, l’arrivée au port d’Haï Phong, le 08.12.1883. Ainsi, vous communierez aux sacrifices magnifiques des Sœurs pionnières, admirant leur détachement et leur persévérance dans la peine; ainsi, chacune de vous pourra approfondir le mystère de l’Incarnation, en ce temps de la Nativité, invitée à vivre l’esprit de simplicité, d’humilité, de pauvreté et les souffrances du Fils de Dieu. » Juste à 8 heures du matin, le groupe des pèlerines s‟arrête devant le quai de Haï Phong. Après un moment de négociation, nous sommes autorisées à aller à l‟intérieur du port, à la surprise des gens du lieu. Que d‟émotions ineffables ! En contemplant les bateaux qui abordent le quai, tandis que les autres le quittent pour le large, nous entendons en nos

cœurs l‟invitation de Dieu et de la Congrégation : “ Allez au large !”. Chères et révérendes Sœurs, nous voud-rions nous courber pour baiser avec émotion vos pieds de missionnaires, pour embrasser respect-ueusement la terre,

marquée de vos premiers pas, au moment où votre navire abordait et vous permettait de poser les pieds sur cette très chère région du Nord, sur notre pauvre pays du Vietnam, qu‟alors vous aviez choisi pour votre seconde patrie. Vos mérites restent immortels en nos cœurs. A cause de la sécurité, les pèlerines de Saint Paul n‟ont pas pu improviser quelque rite particulier sur place; nous n‟avons pu que nous arrêter et diriger notre regard au large pour revivre le mieux possible vos sentiments de jadis. Six “Ave Maria” sont dits au milieu de la voix des sirènes, signalant le départ pour le large : l‟heure sonne, il nous faut être prêtes ! Tout nous rappelle vos aspirations missionnaires, tout nous fait évoquer les images du passé et de nos Sœurs d‟autrefois. Nous prions pour que vous, ainsi toutes les Sœurs décédées de notre Congrégation, puissiez bénéficier du bonheur éternel. Voudriez-vous bien protéger les communautés des sœurs de Saint Paul au Nord-Vietnam ? Le projet était que les pèlerines marchent plutôt à pied, du quai jusqu‟à l‟Evêché de Haï Phong, en méditant, mais le temps ne l‟a pas permis. La pluie continue à tomber, la bise ne s‟arrête pas. Dans les voitures, nous disons ensemble le Rosaire pour nous souvenir du premier moment où vous avez posé les pieds en cet endroit. Le chapelet à la main, nous prions notre Sainte Mère Marie, pour obtenir la paix de l‟âme. Cent vingt-cinq ans plus tôt, à Noël, au moment où l‟on célébrait le Fils de Dieu dans la grotte de Bethléem, dans une nuit aussi froide, nos six Sœurs pionnières étaient arrivées et avaient choisi cette terre, pour leur premier champ de semailles. - A suivre

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‘ Nos amis handicapés’ de Fives-Lille

Le 2 décembre 2001, la communauté des sœurs de Saint Paul vivant à Lille, déménage : du 9 bis, attenant à l‟école du Sacré Cœur au 6, place du prieuré « le presbytère. » Par ce changement d‟adresse, les „Sœurs de l‟Ecole‟ deviennent „Sœurs de la Paroisse‟. Notre grand souci est de nous intégrer dans la vie du quartier.

Le soir du 24 décembre, un coup de sonnette : un livreur restaurateur demande le Foyer des Glycines !…. nous ne connaissions pas, et à cette heure-là, il n‟y avait personne dans la rue pour nous aider ! A la messe du dimanche, nous voyons une personne sourde. Echange de sourires, de bonjours … De temps en temps nous apercevons cette personne, très triste, pleurant appuyée sur le mur, près de la maison ! Nous allons vers elle: la communication est difficile ! D‟où vient-t-elle, que fait-elle ? Avec Marie Agnès, une chrétienne du quartier, nous nous décidons à prendre rendez-vous avec ce Foyer des Glycines, que nous avons repéré au n°2 : ils sont nos plus proches voisins ! Nous recevons un accueil plutôt froid, pas très encourageant. Des personnes ayant un handicap passent devant la maison. Nous nous saluons : un petit bonjour, un sourire ! Depuis décembre, « l‟aventure, » la belle histoire de Monique B. est commencée. Nous ne savions pas que cette femme, qui vivait dans la rue depuis 8 ans, était très connue du foyer des Glycines ! D‟autre part, nous recevons une lettre d‟une maman souffrante : trois de ses enfants handicapés habitent en Résidence dans le quartier. Ils viennent de temps en temps à la Messe et ne sont pas intégrés à la vie paroissiale : ce serait un de ses grands désirs ! Marie- Agnès prend cette lettre à cœur : elle connaît le papa, qui est Chirurgien et Professeur à la Catho. Sa réponse était très attendue.

Par notre attention à ces personnes, quelques- unes viennent parler, partager leur vie au Catéchisme, dire leur Foi : De temps en temps, elles viennent à plusieurs, le samedi matin. Nous parlons ensemble. Il m‟arrive de sortir des dessins d‟Evangile, à leur grande joie Un jour, Pierre vient sonner pour une demande bien précise : se refaire baptiser. N‟ayant plus de parrain, il pense qu‟il ne peut pas rester comme cela ! J‟essaie de comprendre, je cherche où il a été baptisé, où est sa famille ! Tout me semble difficile… Il me propose de rencontrer son Référent, ce qui m‟ouvre une porte au Foyer des Glycines. Aujourd‟hui, je connais bien Pierre : lorsqu‟il a une demande, il frappe chez nous et revient jusqu‟à la réalisation de son désir ! Pierre invite deux Sœurs de la communauté pour son anniversaire, un vendredi soir, au foyer. Un menu ‟Moules frites,‟ en notre honneur ! Nous

apprenons que c‟était un‟ faux anniversaire‟: il avait très bien compris notre désir de faire un pas de plus vers les Responsables de leur lieu de vie. Ce premier rendez-vous d‟anniver-saire est suivi de beaucoup d‟autres, ensuite. Le minibus du foyer est souvent en stationnement devant chez nous : Lison, éducatrice, aime pro-voquer la relation. Nous

apprenons par nos amis qu‟elle est gravement malade. Jusqu‟au bout, elle anime fêtes et anniversaires. Sa mort à 42 ans paraît cruelle à tous. Ils sont venus nous chercher dès l‟annonce de son départ. A ses funérailles civiles, nous sommes aller au cimetière, Pierre a dit de prier Marie comme à Lourdes : ensemble nous avons murmuré nos : « Je vous salue Marie. » En avril 2006, Christine, responsable de la Pastorale des Handicapés, me dit ne pas connaître l‟existence de ce groupe. Elle vient prendre contact, désire rencontrer les Directeurs, faire connaissance. En septembre 2006, un groupe plus reconnu, plus suivi, de tous nos amis handicapés du quartier prend naissance.

Depuis 2006 : *Nous nous retrouvons tous les 15 jours, place du Prieuré : goûter, partage de vie, Foi, de prière . *Nous avons participé aux journées diocésaines : le Foyer des Glycines nous prête son minibus . *Pierre est parti 2 fois à Lourdes, comme brancardier, il a préparé, sur un an et demi, sa confirmation. *Chaque fin d‟année, nous avons un temps de détente fraternelle, avec un barbecue, dans le jardin.

(suite à la page 22)

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Célébration de 25 ans de Mission en Australie

Le Seigneur a fait pour nous des merveilles ! Saint est son Nom! Cette année, les Sœurs d‟Australie célèbrent les 25 ans de leur présence dans la Mission australienne. L‟événement a donné lieu à deux célébrations: la première, à Brisbane le 23 mai 2009, avec plus de 200 invités qui ont partagé la joie des Sœurs; la seconde, en juin, à Moss Vale.

Les 25 Ans de Mission S P C :

“Que la terre exhale son parfum de fleurs – leur magnificence chante toute la création

et rend grâce au Seigneur ! » Nous avons bien des raisons de rendre grâce à Dieu. Comme dans l‟Evangile, “Les petits grains donnent les grands arbres. » Nous devons entièrement rendre gloire au Seigneur, pour tout ce que nous accomplissons et ce que nous avons. Les Sœurs de St Paul de Chartres chantent leurs louanges au Seigneur à cette occasion. A partir d‟un tout petit berceau, à Moss Vale en 1984, le Seigneur, qui continue à poser sa main sur notre travail, permet qu‟aujourd‟hui, en 2009, s‟ajoute, en plus du Collège International de St Paul, à Moss Vale, un Home de qualité, à Brisbane, Queensland. Les Sœurs de NSW et Victoria sont arrivées un ou deux jours à l‟avance; Toutes, elles ont partagé les travaux de préparation, nettoyé, décoré, élaboré le programme liturgique; ce fut bon et très joyeux.

Sœur Lucie Marie Ko dirigeait les menus, Sœur Teresa Lau, la Supérieure régionale d‟Australie supervisait l‟ensemble, les Sœurs artistes étaient impliquées dans la mise en valeur, ici et là, des espaces de la Villa. Les Sœurs des autres maisons ont aidé là où il le fallait. Quand arriva le grand jour, la partie du programme la plus importante

fut, bien sûr, la Messe d‟action de grâces. Nous fûmes honorées de recevoir des invités du Parlement local, des membres distingués de la société, Mère Marie Jacqueline Ho, Supérieure Provinciale de Hong Kong et des Sœurs de St Paul de Corée, Thaïlande, Taïwan, Hong Kong et des diverses communautés d‟Australie, était présente aussi. Le Très Révérend Brian V. Finnigan DD, Evêque auxiliaire de Brisbane, fut notre célébrant principal pour le

Sacrifice Eucharistique, concélébré avec sept autres prêtres. Il prononça l‟homélie et félicita les Sœurs pour cet anniversaire. La messe s‟est terminée par le chant “I THANK MY GOD” suivi par le “MAGNIFICAT” en Latin. Au nom des SPC, Sœur Teresa a remercie chacun. Ensuite, les Sœurs et les invités ont fêté les 25 ans par un grand barbecue sous 4 grandes tentes décorées. Un grand gâteau fut partagé et un groupe de jeunes sont venus avec leur guitare et leur chants pour une animation joyeuse.

- Sr Catherine Wong, AUSTRALIA

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Premier Congrès International de Réflexologie

Le 1er Congrès International de Réflexologie podale s’est déroulé avec un grand succès dans le Centre de Conventions du Collège des Médecins à Lima, Pérou, les 18, 19, 20 septembre2009. Ce furent trois jours de labeur intense, en présence de plus de huit cent personnes, réflexologues, professionnels de santé, pratiquants de diverses médecines alternatives et un public particulièrement intéressé. Beaucoup de ces personnes sont des anciens élèves, l'école de Réflexothérapie des Sœurs de saint Paul de Chartres, organisatrice de cet événement.

Vendredi 18 : Le premier jour, devant un public imposant, Sœur Jeanne Cattin, une Sœur SPC suisse, missionnaire au Pérou, a inauguré le Congrès, en tant que Directrice de l'Ecole organisatrice. Ensuite elle a présenté son sujet « Principes et Fondements de la Réflexothérapie », durant lequel elle a souligné l'amour sublime du Père des cieux, reflété parfaitement dans le corps humain, capable de se soigner par lui-même, et le don du service, enseigné par Jésus, le maître Divin, qui nous a donné « un coeur pour guérir et des mains pour soigner ». Avec l’aide des images, elle a illustré son thème : Dieu Créateur, Jésus médecin, à genoux aux pieds de ses disciples, lavant leurs pieds ; ensuite saint Paul et sa description de l’unité du corps humain, enfin l’impor-tance de traiter les personnes avec humanité. Elle a fait aussi allusion aux récentes découvertes des nouveaux points réflexes des pieds, permettant de mieux guérir les patients.

La matinée s’est terminée avec la présentation du Dr. Leopoldo Martos, espagnol, qui a décrit le corps comme une réalité virtuelle, touchée par des forces divines et terrestres, harmonisées dans un chaos organisé. Après la pause Alicia Damiano, d’Argentine, de l'École de Réflexologie Holistique de Buenos Aires, a offert une session pratique de déblocage émotionnel, en démontrant l'impact thérapeutique du massage podal au niveau physique et psychologique. Nous avons appris, grâce à elle, une nouvelle technique de réflexothérapie podale. Les activités de ce jour se sont terminées par un excellent show culturel : une démonstration de notre incomparable folklore péruvien. Le samedi matin, plusieurs anciens malades ont donné des témoignages remarquables, montrant l'efficacité de cette thérapie. Nous avons eu ensuite l’intervention de Mme Hanne Marquardt, d’Allemagne, le disciple expérimentée et reconnue d'Eunice Ingham. Elle a convié les participants à étudier méticuleusement la physiologie de notre corps et a indiqué « l’analogie des formes », thèse intéressante qui soutient la situation des différents points réflexes avec lesquels Hanne travaille avec grand succès depuis plusieurs années; elle a expliqué et a démontré de manière pratique les quatre étapes fondamentales de son itinéraire thérapeutique : « toucher, demander autorisation, entrer dans la maison et entrer dans la profondeur du tissu ». Sa simplicité, ses connaissances et son professionnalisme ont captivé le public. L'après-midi de ce samedi fut un vrai

marathon : Dr Ruben Darío, de Colombie, médecin chirurgien et spécialiste en bioéner-gétique, nous a enchanté. L'auditoire, insatiable, dé-sirait voir prolonger le sujet : « Bioénergétique de

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l'âme ». Le Dr. a terminé sa conférence par un atelier de

rééquilibre énergétique et a donné des formules médicales dont quelques « phrases semences, » utiles pour être relié à l'âme. Le Dr. Oscar Hutterer Ariza, du Mexique, Président de la Fédération Mondiale de Médecine Traditionnelle, a enrichi son public avec un rapport sur les Fondements historico- scientifiques de la réflexologie podale et a lancé à la Communauté péruvienne de réflexologie, le défi d’inventer une stratégie pour la recherche de cas exceptionnels, traités avec cette thérapie alternative et qui permettent de démontrer scientifiquement son efficacité. Les partages productifs de ce jour se sont terminés par un « théâtre des pieds » surprenant et agréable, effectué par Anne Klinge, d’Allemagne, suivi d’une démonstration de notre folklore, avec des musiciens bien connus de Lima. Il y a eu une présentation d’une méthode de réflexothérapie chirodale, sur les mains, à la portée de tous, dont la fonction est, avant tout, de prévenir les maladies. Les auteurs étaient deux dames de Suisse, Laurence Bussard, nièce de sœur Jeanne, et Andrea Wirth.

Dimanche 20 Alicia Damiano, d'Argentine, a fait connaître, dans la matinée, la « réflexologie holistique » en spécifiant les fondements du travail thérapeutique de son école : le diagramme des reflets, différent du nôtre, ainsi que les corrélations des cinq éléments. Son programme de soins n'inclut pas les principes de la médecine traditionnelle chinoise et fait une emphase remarquable sur la topographie du pied. Sa participation fut concrète et brève, suivie d’un exposé intéressant sur « La psycho- neuro- immuno-endocrinologie », dans lequel, le Dr. Rubén Darío a défini son analyse nouvelle de la santé, comme une science de la relation bidirectionnelle entre le système nerveux et le

système immune, sans oublier la répercussion in-déniable de nos pensées et émot-ions sur les pro-cessus physiologiques. « Il est très possible que, dans cette science, se trouve la réponse à la question non exprimée mais tacite, qui flottait dans l'atmosphère: Comment est-il possible que chacun applique de manière tellement différente la réflexothérapie et que, cependant, tous les thérapeutes donnent foi à son efficacité ? Peut-être est-ce tout simplement l’amour qui est à la base de ce merveilleux travail au service de l’humanité ! Après le dîner, il y eut une autre conférence sur les « Méthodes de diagnostic en réflexologie podale », par Sœur Jeanne Cattin, experte en la matière et sûre de son expérience, puis un atelier, où tous les participants pouvaient apprécier le déroulement de sa pratique, grâce à un circuit interne de Télévision. Son intervention a fermé l’ensemble des conférences et ateliers de ce Congrès International, un événement sans précédents dans l'histoire de la Réflexologie au Pérou. L’après-midi et la soirée de clôture furent un temps très agréable où nous avons partagé,

comme « en famille ». Sœur Jeanne a tiré les conclusions du Congrès. La Célébration finale fut l’occasion de remercier Dieu du bon déroulement du Congrès. Notre Evêque, Mgr Lino Panizza, nous a accompagnés

durant ce temps et nous a invités à une courte méditation sur un texte de saint Paul. Ensuite ont commencé les festivités avec la remise de cadeaux aux intervenants et de certificats aux participants. Chacun des hôtes invités s’est exprimé avec gratitude pour le bel accueil reçu. La nuit d'or a été vécue dans une ambiance inoubliable, grâce au folklore, et aux manifestations joyeuses et hautes en couleurs.

- Sœur Jeanne Cattin, PEROU

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Note: Soeur Jeanne Hélène nous fait

découvrir l’histoire de nos Constitutions

Nos Constitutions de l’après Concile –6e partie

Puis viennent quelques recom- mandations :

- relire en particulier et étudier en communauté la Constitution dogmatique « Lumen Gentium » et le décret « Perfectae Caritatis ». (les conférences du Père Orsy, sur la vie religieuse en sont un très bon commentaire).

-Ne pas réunir trop tôt les chapitres provinciaux pour avoir le temps d‟étudier efficacement le « Projet de Constitutions »

Ensuite notre attention est attirée sur l‟importance du choix à faire des déléguées aux chapitres provinciaux et au Chapitre général : « Vous avez vous-mêmes défini leurs qualités dans vos réponses au questionnaire sur le Gouvernement. Le moment est bientôt venu pour vous de les désigner. Vous le ferez avec conscience, avec réalisme, avec un sens aigu de votre responsabilité et de celle que vous leur conférez ». (7)

Le document portant la référence B donne les informations détaillées sur la procédure à suivre pour l‟élection des déléguées au Chapitre général. Le document C comporte une série d‟informations préliminaires sur le chapitre provincial tandis que le document D donne toutes les indications relatives au chapitre provincial proprement dit et d‟abord sur son rôle :

-Prendre connaissance de la consultation faite auprès des Sœurs de la Province, sur le texte du Projet de Constitutions (voir paragraphe II)

-Elaborer un projet de Statuts (voir paragraphe III)

-Elire les déléguées au Chapitre général.

Pour la première fois, il est fait mention de ce Projet de Constitutions appelé « Livre de Vie ». En sept articles, il est expliqué aux supérieures provinciales ce qu‟elles ont à faire. De même pour l‟élaboration des Statuts. La dernière page concerne le mode de travail.

Avec sa circulaire du 5 août 1968, Mère Marie Paul envoyait la liste des capitulantes, au nombre de 63. Elle demandait à toutes les Sœurs d‟offrir au Seigneur la journée du 11 octobre, premier jour de la retraite préparatoire au chapitre.

Divers autres documents de ce chapitre ont aussi été conservés :

-la structure et les procédures du chapitre ;

-la composition des commissions ; -le chapitre des statuts à étudier par

chaque commission ; -la procédure à adopter en assemblée

générale ; - la composition d‟un bureau de presse

pour l‟envoi de nouvelles du chapitre dans toutes les provinces ;

- la liste de tous les documents remis aux capitulantes (il y en a 9 de plus ou moins grande importance) ;

- puis l‟horaire journalier, le calendrier du chapitre (prévu jusqu‟au 8 décembre – avec un jour de repos chaque semaine en plus

du dimanche) ; - des renseignements divers et un tableau des effectifs de la congrégation (à cette époque il y avait 3 666 professes temporaires et perpétuelles, 256 novices et 402 maisons).

( à suivre))

Echos Pauliniens

Vœux perpétuels de Sœur Soledad Ortiz

Le 12 décembre 2009, fête de Notre Dame de Guadalupe, Sœur Soledad Ortiz, péruvienne, a prononcé ses vœux perpétuels, au cours de la messe, assistée par sa famille, les paroissiens et les sœurs du District du Pérou- Colombie.

PREMIERE PROFESSION

Timor Leste: 25 janvier, 2010

Sr Carmelita DA CRUZ Sr Lidia CONSEICAO Da COSTA Sr Olga DE ARAUJO OLIVEIRA

Philippines: 2 février, 2010 Sr Lorena SAMENTAR

Sr Romina MANALAYSAY Sr Leilani DOMINGUEZ Sr Emily DEOCAMPO

Sr Kate MIGUEL Sr Regie FRANCISQUETE Sr Jinky DEL MUNDO

Daegu, Corée: 2 février, 2010

Sr Gloria Hee-jeong KANG Sr Veronica Sin-ae PAK Sr Anna An-na SEONG

Sr Agatha Hyo-jeong BAE Sr Marie Stella Jeong-hwa SEO

Nouvelles Postulantes pour la Province de Hong Kong

Sœur Marie Jacqueline Ho a recu 4 nouvelles Postulantes le 7 decembre 2009: Teresa Nguyen Thi Loan, Anna Pham Nu Linh Trang, Anna Truong Thi Linh, Teresa Nguyen Thi

Xuyen.

Echos Pauliniens

Séoul, Corée: 2 février, 2010

Sr Elisabeth (Yun Hui) YANG Sr Julianna (Ji Yeon) KU Sr Marie Paul (Se Hui) KIM Sr Ia (Ji Hui) PAK

Sr Agnes (Hye Gyeong) Kam Sr Hyo Im Columba (Mi Rim) PAK Sr Albina (Eun Bin) LIM

VVOOEEUUXX PPEERRPPEETTUUEELLSS

Pérou-Colombie: 12 décembre 2009

Sœur Soledad ORTIZ

Indonésie: 25 janvier 2010

Sœur Martina Naul Sœur Agnes Sare

Sœur Yosephin Kerong

Philippines: 2 février, 2010

Sœur Maria Emily BUCOT Sœur Maria Vicky PEÑALVER Sœur Agnes EVAROLA

Sœur Claire ESCAÑAN Sœur Shienrose Agnes LA TORRE

Sœur Ann Christine MOSCOSO

Daegu, Corée: 2 février, 2010

Sœur Hyo joo Agnes Jung-ju CHOI Sœur Gregoria Soo-youn SHIM Sœur Thecla Hye-young HWANG Sœur Cecilia Ju-young PARK

Sœur Sophia Eun-jeong JO Sœur Marianna Mi-na KIM Sœur Dominica Ju hyun JIN

Séoul, Corée: 2 février, 2010

Sr. Gertrude (Soo Jeong) LEE Sr. Elizabeth (Choon Mi) CHOI Sr. Raphaela (Seong Sook) KIM Sr. Silvia (Hae Ran) LEE Sr. Michaela (Moon Jeong) LEE

Sr. Anna (Mi Young) OH

Sr. Lucia (Jin Hee) CHO Sr. Julianna (Seong Sook)HAN Sr. Rufina (Seong Hee) YU Sr. Cecilia (Eun Ha) KO Sr. Cecilia (Young Rea) OH Sr. Anna (Ok Ja) BA

Echos Pauliniens

RREETTOOUURR AAUU PPEERREE

La saison d’éternité

ANTILLES GUYANE

20 octobre Sr Victoire du Sacré-Cœur JEAN BAPTISTE,88 26 novembre Sr Théresia-Marie PIDERY, 88

CANADA

13 décembre Sr Thérèse GASSE, 85

SEOUL, COREE

6 septembre Sr Agnès Thérèse PANG, 89 1er novembre Sr Antonia Sun Hi SE, 89

DAEGU, COREE

8 décembre Sr Marie-Lucie Chong-mook PAK, 82

FRANCE

13 octobre Sr Véronique- Bernard BOISSEAU, 92

JAPON

5 octobre Sr Marie Anne TANAKA, 65 7 décembre Sr Renée de Marie HARITA, 72

HONG KONG

11 décembre Sr Emilienne de Marie TSOI, 79

PHILIPPINES

26 septembre Sr Marie Marcelle NAVARRO, 85 15 octobre. Sr Céline de la Présentation RAQUEÑO, 84 07 décembre Sr Clemencia DIMALIBOT, 94

SAIGON, VIETNAM

19 septembre Sr Marie de la Croix NGUYEN Thi Ngoc 74

Soyez dans la

joie du

Seigneur,

Soyez

toujours dans

la joie.

Le Seigneur

est proche.

Ph 4, 4-5

ECHOS PAULINIENS EQUIPE DE REDACTION

Sr. Maria Luisa Escanlar Sr. Mary Ann Laurin Sr. Monique Gaudron Sr. Léon-Paul de Chadirac Sr. Whilma Catolos Sr. Nati Ruelos Sr. Marie Raphaël Jeannello

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