maine eco 158

50
maine éco JEUNES ET SENIORS De nouvelles aides à l’embauche... p22 RESTAURATEURS Des mesures incitatives... p8 COMMERCE DE PROXIMITÉ UN NOUVEL ÉTAT D’ESPRIT PROJETS INNOVANTS Un fonds de co-investissement... p17 LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE N°158 SEPTEMBRE 2011

Upload: frederic-renault

Post on 19-Mar-2016

235 views

Category:

Documents


11 download

DESCRIPTION

Maine eco n°158

TRANSCRIPT

Page 1: Maine eco 158

maine éco

JEUNES ET SENIORSDe nouvelles aides à l’embauche... p22

RESTAURATEURSDes mesures incitatives... p8

COMMERCE DE PROXIMITÉ

UN NOUVEL ÉTAT D’ESPRIT

PROJETS INNOVANTSUn fonds de co-investissement... p17

LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE

N°158 SEPTEMBRE 2011

Page 2: Maine eco 158

 

Page 3: Maine eco 158

maine éco septembre 2011 1

1/ Vous mettez à la tête des décisions des personnes qui ont une vague idée de ce qu’est le métier de commerçant.

2/ Vous prenez ces dites décisions sur le coin d’un bureau entouré de bons copains du monde du grand commerce.

3/ Vous libérez et assassinez ce super produit "Soldes" en mettant des soldes flottants où le consommateur n’y retrouve pas ses petits et il va surfer sur les promos toute l’année.

4/ Vous laissez s’installer des moins 70 % sur des produits qui sont vendus deux fois par le fabricant et par lui-même et les autres commerçants passent pour des voleurs.

5/ Le petit commerçant devient un show-room plutôt qu’un salon d’essayage où l’on se prend en photo pour être sûr que c’est le même produit que celui vu sur Internet.

6/ Le mot "Soldes" est un produit magique qui permettait aux commerçants de liquider leurs marchandises malgré les saisons capricieuses. Le jour "J" de l’ouverture des soldes, fini les queues interminables devant certains magasins ; pas besoin de se lever tôt, le client a toute l’année pour faire des affaires.

7/ Conclusion : dans ce monde d’un commerce en pleine mouvance où les boulevards d’Internet prennent de plus en plus de place, ce conflit de génération où le e-commerce est indispensable à l’avenir de notre survie, où le consommateur est avide de bons coups, où le marketing est roi, où les marques font la pluie et le beau temps, où les soldes flottants apportent la confusion toute l’année, où les promos deviennent irrespectueuses, je pense qu’il est temps de remettre de l’ordre et de redonner à ce produit de marketing, qui est indispensable à nos commerçants même s’il plombe la marge mais permet de liquider les stocks et de faire du renouveau de collection, rendons toutes ses lettres de noblesse au produit "soldes".

Bien amicalement,

édito

Les sept péchés capitaux pour tuer les soldes

N° 158 - SEPTEMBRE 2011

MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE1 bd René Levasseur, BP 22385 72002 Le Mans cedex 1Tél. 02 43 21 00 00Fax 02 43 21 00 50www.lemans.sarthe.cci.fr

Directeur de la publication : Bernard Warain

Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer

Ont collaboré à ce numéro : Anne-Marie d'Argentré Hervé Chaillou Emmanuel Chevreul Cédric Lebreton

Photos : Ad’Hoc Photographie - CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : Ad’Hoc Photographie - Caroline Jeanne/magasin Morgan

Maquette : Okaparka

Mise en page - Gravure : Atmosphère Communication

Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel - Tél. 06 08 16 69 79Fax 02 43 87 00 91

Impression : Auffret Plessix Tirage : 16 600 exemplaires ISSN : 1269-6633

Bernard Warain,président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la [email protected]

Page 4: Maine eco 158

2 maine éco septembre 2011

sommaire

4 Focus

8 Actualité Restaurants Des mesures incitatives…

10 La vie des entreprises

15 Actualité Innovation en Sarthe Les acteurs se mobilisent

17 Industrie Entreprises de moins de 50 salariés Un fonds de co-investissement pour projets innovants

19 Entreprise Responsabilité sociétale des entreprises Un levier de croissance encore sous exploité

21 Entreprise Réseaux sociaux Opportunités ou menaces pour les entreprises ?

22 Juridique Jeunes en alternance et seniors De nouvelles aides à l'embauche

24 DOSSIER Commerce de proximité Un nouvel état d'esprit

30 International Mobilité internationale des salariés Bien accompagner les candidats au départ

33 Conjoncture Enquête de conjoncture Consommation en GMS

34 D’une communauté de communes… à l’autre Le Pays Belmontais Le carrefour du Nord Sarthe

39 Formation La validation des acquis de l'expérience Une opportunité pour l'entreprise

40 Lu pour vous

42 Maine Découvertes Créafibres L’insertion a la fibre créative

44 Opportunités d’affaires Annonces commerciales Annonces industrielles

Des dispositifs pour aider les professionnels de la restauration

8

15

22

34

L'innovation, facteur clé du développement économique

Des primes pour embaucher des jeunes et des seniors

Aux alentours de Beaumont-sur-Sarthe

Page 5: Maine eco 158

maine éco septembre 2011 3

agenda

À l’heure où les consommateurs prennent de plus en plus fréquemment le chemin des centres-villes, les atouts des commerces de proximité (qualité de l’accueil, personnalisation du service, réactivité…) correspondent de mieux en mieux aux attentes du public. Cependant, pour que ce mouvement se pérennise, les commerçants ont l’obligation d’évoluer sans cesse pour continuer à satisfaire les besoins d’une clientèle sans doute plus imprévisible. Développement des services, renforcement de sa formation et de celle de ses salariés, diversification de l’offre par une politique de croissance externe, recours aux nouvelles technologies… les solutions mises en place ou proposées aux professionnels sont multiples et le plus souvent efficaces… à condition d’avoir la passion de vendre. Car, ce métier reste avant tout une vocation…

DOSSIER 15 septembre18 h 30 - 21 h : Réunion d'information sur la responsabilité sociétale de l'entreprise avec ateliers thématiques et témoignages de dirigeantsCCIContact : CCI - Cyrille Naoarine au 02 43 21 00 32

22 septembre Journée BrésilMaison de l’InternationalCCIContact : CCI - Audrey Ango au 02 43 21 00 12

24-25 septembre24 Heures MotoCircuit Bugatti, Le Mans

26 septembre 18 h : Réunion du club Idep sur les "assurances : savoir bien couvrir l’entreprise, le dirigeant, les salariés et les clauses indispensables à maîtriser"CCI Contact : CCI - Véronique Cardenas au 02 43 21 00 36

27-28 septembre2e Forum Créapolis"La créativité, avantage concurrentiel"Palais des congrès du Mans

29 septembre18 h 30 : Réunion du club d’entreprises Espace entreprendre sur le thème du recouvrement des impayésCCI Contact : CCI - Richard Otjacques au 02 43 21 00 34

4 octobre14 h - 17 h : Atelier Afnor "Responsabilité sociétale : mettez en œuvre votre démarche selon la norme Iso 26000"CCIContact : CCI - Cyrille Naoarine au 02 43 21 00 32

6 octobre 18 h - 20 h : réunion d'information sur PlatoCCIContact : CCI - Marie Duchaine 02 43 40 60 53

6 octobreInternational connecting day, le rendez-vous pour réussir à l'internationalNantes, Centre des Salorges www.international-connecting-day.com

7 octobreJournée Japon : opportunités et reconstructionavec Nicolas Bonnardel, directeur général de la CCI française au JaponMaison de l'international - CCIContact : CCI - Audrey Ango au 02 43 21 00 12

8-15 octobreFashion weekLe Manswww.lemanscotecoeur.com

9-10 octobreNovaflor, salon professionnel des fleuristesCentre des expositions du Mans

11-12 octobreENR Green, convention d'affaires dédiée aux filières des énergies renouvelables et de la maîtrise de l'énergieMMArena, le MansContact : CCI - Cyrille Naoarine au 02 43 21 00 32

20 octobre14 h : Focus Claas "Organisation de la chaîne logistique en amont des lignes de montage" (visite + conférence)organisé par le Clach, Club logistique et achats des pays de l’Huisne Renseignements : [email protected]

7 novembre 17 h 30 : Tour de France de la transmission d’entreprise sur le thème : "1 000 jours pour maximiser la valeur de son entreprise en vue d’une cession"CCIContact : CCI - François Billois au 02 43 21 00 10

18-20 novembreSalon de l'immobilier de la SartheLe Mans, palais des congrès, Cénomanswww.salon-immobilier.org

COMMERCE DE PROXIMITÉ

Un nouvel état d'esprit

Page 6: Maine eco 158

4 maine éco septembre 2011

Ce que l’on retiendra de la 79e édition des 24 Heures du Mans, c’est avant tout cette fantastique bataille qui a opposé Audi à Peugeot et tenu en haleine jusqu’au bout les 249 500 spectateurs. Après avoir connu le pire (deux voitures violemment sorties de route), Audi a connu le meilleur en signant son 10e succès sur les terres sarthoises. Peugeot a tout tenté, avec ses trois voitures parties en chasse, mais rien à faire : la meilleure Peugeot échouera à 13 secondes de l’Audi.Moins spectaculaire, mais ô combien indispensable, le travail effectué par les mécaniciens côté stands mérite aussi récompense : c’est l’objet du Prix Escra. Dix huit jeunes du Groupe Escra-Iscam se sont relayés, 24 heures durant, pour évaluer toutes les équipes et attribuer cette distinction qui récompense, entre autres, l’agencement du stand, la méthode de travail, la qualité des interventions mécaniques durant la course et l’efficacité dans

les interventions d’entretien. Et cette année, les heureux élus du Prix Escra sont les mécaniciens du concurrent Prospeed Compétition (voiture N°75) : Dany Lalement, Stefan Dupont, Steven Claes et Olivier Masson. Une récompense méritée pour ce jeune team privé, basé en Belgique, fondé par Rudi Penders et Luc Goris en 2006, et qui a pu surmonter ses difficultés du dimanche matin (embrayage, fuites de liquide de refroidissement) pour emmener sa Porsche 911 RSR au bout des deux tours d’horloge pour finir en 8e position de la catégorie LM GTE pro (23e au général).

[24 HEURES DU MANS]

Le Prix Escra attribué à l’écurie Prospeed Compétition

[focus]

NOVAFLOR AU MANS

Le salon des grossistes et fournisseurs fleuristesNovaflor, le salon professionnel des fleuristes, se tiendra pour la première fois les 9 et 10 octobre au centre des expositions du Mans. Près de 90 stands de 9 m2 regrouperont toute la filière nécessaire au développement du commerce floral, à savoir, les fournitures de végétaux, fleurs et plantes, le matériel de base, la décoration, les emballages et des spécialistes (formation, communication, transmission florale, gestion…). L'entrée de ce salon est gratuite pour tout fleuriste sur présentation d'un justificatif professionnel. Certains exposants, suivant leur branche respective, réaliseront des démonstrations d'art floral. Ce rendez-vous des professionnels sera aussi l'occasion d'organiser la finale de la coupe de France des fleuristes sur le thème de la nuit des Chimères dans la cité Plantagenêt, ainsi que la coupe départementale Espoir Interflora. Le salon est ouvert au grand public.

Plus d'information : www.fournisseurs-fleuristes.fr

L'association emploi Sarthe, qui regroupe les principaux acteurs économiques de la Sarthe, organise sa semaine de l'emploi et de l'alternance, du 17 au 21 octobre. L'objectif de cette manifestation est, d'une part, de rapprocher l'offre de la demande d'emploi en accompagnant les demandeurs d'emploi et en répondant aux besoins des entreprises ; d'autre part, de communiquer

auprès de demandeurs d'emploi et du grand public sur les dispositifs d'accès à l'emploi et les métiers en tension ; et enfin, de développer et favoriser l'accès aux contrats en alternance. La manifestation se déroulera dans trois lieux : les maisons de l'emploi Sarthe nord (La Ferté-Bernard), Le Mans métropole/Pays du Mans et Sarthe sud (La Flèche).

[DU 17 AU 21 OCTOBRE]

La semaine de l'emploi

[SALON DU STAGE]

L’événement recrutement de la rentréeLa Société Générale organise le jeudi 20 octobre prochain, la 6e édition du salon du stage sur le campus universitaire du Maine en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie, l’université du Maine et le Medef Sarthe. Le but de cette manifestation est de permettre aux étudiants et aux entreprises de se rencontrer tout au long de la journée (9 h 30 - 18 h) et d’établir un premier contact pour

une future collaboration. Tous les étudiants, de toutes filières et de tous niveaux

(du bac pro au bac + 5) sont attendus. Le salon du stage est ouvert à toutes les entreprises désireuses de trouver des stagiaires. Les stands sont mis gratuitement à la disposition des entreprises par l’organisateur. Si vous souhaitez participer au salon du stage ou transmettre vos offres de stage, n’hésitez pas à contacter Florent Gallienne à la Société Générale au 02 43 21 57 58 ([email protected]).

Page 7: Maine eco 158

maine éco septembre 2011 5

Comment communiquer avec l'apprenti ? Comment lui transmettre les savoir-faire nécessaires à l’exercice du métier ? Comment évaluer l’acquisition de ses compétences professionnelles ? L'employeur est tenu d'assurer dans l'entreprise la formation pratique de l'apprenti. Il doit pendant toute la durée du contrat d’apprentissage, permettre à son apprenti de développer ses propres capacités professionnelles et suivre son

évolution scolaire. Le rôle du tuteur dans un contrat d'apprentissage est donc déterminant, mais ne s'improvise pas. La formation des maîtres d'apprentissage délivrée par le Groupe CCI Formation a pour objectif de donner des clés pour recruter, accueillir et intégrer les jeunes dans l'entreprise. Cette année, 88 maîtres d'apprentissage se sont vus remettre une attestation validant leur formation pédagogique. Pas moins de 750 maîtres d'apprentissage ont déjà été formés par la CCI. La formation de 21 heures réparties en 5 demi journées, est gratuite pour l'employeur, financée par le Conseil régional. De plus, l'entreprise bénéficie d'une prime annuelle de 300 € pendant quatre ans. N’hésitez pas à vous renseigner auprès du Groupe CCI Formation au 02 43 40 60 60.

[MAÎTRES D'APPRENTISSAGE]

88 nouveaux diplômés

La manifestation "Ici les boîtes bougent" organisée fin mai par le Medef sur la place de la République au Mans, a rencontré un franc succès et accueilli plus de 5 000 visiteurs. Les différents points d'échange (56 stands, 4 forums, 3 sessions de job dating…) et les animations (9 concerts, un magicien, un concours école) ont créé un véritable dynamisme et facilité l'accès du grand public au monde de l'entreprise. La thématique emploi a remporté un vif succès avec ses 12 tables de job dating dont les sessions duraient 2 h 30 au total. Trente offres d'emploi étaient à pourvoir.

Samuel Chevallier, président du Medef Sarthe, a d'ores et déjà annoncé qu'il comptait reconduire cette initiative en 2012.

[ICI LES BOÎTES BOUGENT]

Succès de la première édition

L'association Le Mans côté cœur prépare sa prochaine Fashion week du 8 au 15 octobre, en partenariat avec la ville du Mans, le Conseil général, la CCI et la Chambre de métiers et de l'artisanat. Forte de ses quatre précédentes éditions depuis octobre 2009, l'association mobilise près d'une centaine d'enseignes du centre-ville du Mans liées à la mode et à la beauté. Outre les temps forts connus comme les défilés dans la rue et les ateliers beauté, quelques nouveautés viendront renouveler l’événement comme un atelier couture "création de corset", une soirée cabaret et défilé de lingerie ou encore une course en talons. La Fashion week Le Mans vise ainsi à dynamiser le centre-ville et à valoriser l'originalité et la diversité des enseignes.

Plus d'information sur www.lemanscotecoeur.com

Contact : Laetitia Mousset au 06 98 17 58 08.

FASHION WEEK LE MANS

Une semaine de la mode en cœur de ville

Depuis 1986, l'association Jeunesse et Entreprises est considérée comme l'un des principaux interlocuteurs auprès des différents ministères et notamment de l'Éducation nationale et du Travail, pour le rapprochement du monde de l'entreprise et celui de l'éducation et de la formation, en vue de faciliter l'intégration des jeunes vers l'emploi. Depuis le début de l'été, la Sarthe a maintenant son association Jeunesse et Entreprises, présidée par Odile Ansquer. Son rôle sera de développer des actions

auprès des entreprises, des établissements scolaires et des structures d'insertion en direction ou au contact des jeunes. Son principal souci est de mobiliser les partenaires afin de renforcer le dialogue, pour aider les jeunes à appréhender le mieux possible leur avenir en réussissant le passage de l'école à l'entreprise et à l'emploi dans les meilleures conditions. Plus d'information : www.jeunesse-entreprises.com

Contact : Odile Ansquer au 06 74 92 67 48

[JEUNESSE ET ENTREPRISES]

Une nouvelle association en Sarthe

Page 8: Maine eco 158

6 maine éco septembre 2011

[focus]

La CCI du Mans et de la Sarthe propose aux dirigeants de PME un accompagnement sur mesure via le dispositif Plato. Il offre la possibilité à tout dirigeant de développer ses compétences et son savoir-faire au sein d'un groupe de travail. Issu d'une méthodologie brevetée depuis 1988, Plato est un programme collectif d'échanges de connaissances et de savoir-faire entre PME qui s'appuient sur la présence de cadres de grandes entreprises et d'experts. Sur un cycle de deux ans, le dirigeant participant à Plato bénéficie tous les mois d'interventions thématiques de son choix et de rendez-vous régionaux ou nationaux. Intégrer un groupe plato, c'est aussi rompre avec l'isolement du chef d'entreprise et d'étoffer son réseau local et régional. Suite à un premier groupe coordonné par l'Institut automobile du Mans (IAM), un second groupe est en cours de constitution dans la Sarthe. N'hésitez pas à venir vous informer lors d'une réunion programmée le 6 octobre de 18 h à 20 h dans les locaux de la CCI au Mans.

Contact CCI : Marie Duchaine au 02 43 40 60 53

POUR LE PARTAGE D'EXPÉRIENCES ET DE COMPÉTENCES

Un réseau de PME et de grandes entreprisesL'Association pour la sécurité routière

en entreprise (Asre 72) a organisé un concours de sécurité routière ouvert aux apprentis des Centres de formation d'apprentis (CFA) de la Sarthe. Il a mobilisé près de 4 000 participants sur le thème du partage de la route. Autrement dit, il s'agissait de sensibiliser au respect des autres usagers de

la route, en insistant sur la différence des profils rencontrés : poids lourds, deux-roues motorisés ou non, piétons… À leur inscription, chaque apprenti recevait un livret et des documents préparatoires. Le 24 mai, la quarantaine de finalistes s'est réunie à la CCI pour l'épreuve ultime, dans des conditions de passage à l'examen du code la route (questionnaire avec boîtier électronique). Une dizaine d'apprentis du Groupe CCI Formation s'est distinguée, notamment Régis Hauraix, le vainqueur, qui a gagné une formation au permis de conduire. Les autres ont remporté une formation au code de la route gratuite et/ou un bon cadeau. Une initiative originale et citoyenne pour sensibiliser davantage les jeunes/salariés à la sécurité routière.

[CONCOURS SÉCURITÉ ROUTIÈRE]

Les apprentis sensibilisés au partage de la route

La coexistence entre le volontariat des sapeurs-pompiers et les intérêts des entreprises ne semble pas évidente au premier abord. Pourtant, une fois que l'employeur prend la mesure des compétences de ces hommes en matière de prévention et de sécurité, le sapeur-pompier volontaire devient un atout non négligeable pour l'entreprise. Le 8 octobre prochain aura lieu le congrès départemental des sapeurs-pompiers de la Sarthe à Savigné-l’Évêque (salle Michel Berger). Il abordera à 16 heures le développement du volontariat dans l’entreprise, sous la forme d'une table ronde réunissant des sapeurs-pompiers, le Medef et les chambres consulaires. Au programme : les avantages de disposer de sapeurs-pompiers volontaires au sein de l’entreprise, mais aussi les dispositifs d’incitation et d’aide aux entreprises (conventions, mécénat, labellisation, primes d’assurances…). N'hésitez pas à participer à ce congrès.

Contact : Lieutenant Christian Letellier au 06 71 26 04 25

[SAPEURS-POMPIERS VOLONTAIRES DANS L'ENTREPRISE]

Un congrès pour s'informer

Dauf

- F

otol

ia

Page 9: Maine eco 158
Page 10: Maine eco 158

8 maine éco septembre 2011

actualité

L e titre de Maître-restaurateur, le seul délivré par l'État, est une reconnaissance officielle

du professionnalisme du restaura-teur. Dix-sept restaurateurs ont le titre actuellement en Sarthe. Un chiffre peu élevé, mais en progression : ils n'étaient que huit en décembre 2009. Thierry Janvier, restaurateur de métier et installé au Cochon d'Or à Champagné depuis 2003, l'a obtenu en 2009. "C'est important de s'engager dans cette démarche pour se démarquer des restaurants tenus par des non professionnels, souligne-t-il. Grâce à un cahier des charges strict, c'est un gage de qualité pour les clients. Cela permet de distinguer ceux qui cuisinent de ceux qui assemblent." Le Cochon d'Or est l'une des 19 Bonnes tables sarthoises, une association qui incite ses membres à s'inscrire dans cette démarche qualité puisque cela corres-pond à ce qu'elle défend depuis plus de 40 ans.Pour prétendre à ce titre, le candi-dat doit avoir une qualification (bac ou brevet professionnel, CAP ou BEP avec cinq ans d'expérience) ou une expérience professionnelle avérée en restauration (dix ans). Le restaurant doit réaliser une cuisine "authentique", sous la responsabilité directe du res-taurateur ou de son chef cuisinier, avec une majorité de produits frais, sans recourir à l'assemblage ou à des plats déjà préparés à réchauffer. Il doit aussi s'engager à respecter les règles simples qui garantissent une presta-tion de qualité (accueil, service à table, décoration) et respecter les règles d'hygiène et de sécurité. Quand le restaurateur a vérifié qu'il répond bien aux conditions fixées par les textes, il

doit faire réaliser un audit par un des quatre organismes retenus au niveau national (à renouveler tous les quatre ans). Si le rapport est favorable, le res-taurateur envoie son dossier à la pré-fecture qui dispose d'un délai de deux mois pour l'instruire.

Un crédit d'impôt

Pour récompenser les efforts des pro-fessionnels, l'État leur accorde un cré-dit d'impôt égal à 50 % des dépenses qui permettent de satisfaire aux normes d'aménagement et de fonctionnement prévues par le cahier des charges rela-tif au titre de Maître-restaurateur. Ces dépenses sont plafonnées à 30 000 € sur trois ans et concernent notamment les frais d'audit, certaines dépenses de formation du personnel et d'investisse-ments en matériels."J'aurais fait des aménagements même sans le crédit d'impôt, mais c'est un vrai

coup de pouce", assure le restaurateur sarthois. Autre aide pour les professionnels : le contrat d'appui à la performance ou Cap tourisme, filière gastronomie ré-gionale d'excellence. Accordée par la région des Pays de la Loire, elle est réservée aux restaurants d'au moins 30 couverts engagés dans une dé-marche de qualité, donc labellisés Restaurateurs de France, certifiés Cuisineries gourmandes ou Maîtres-restaurateurs. Le but affiché : soutenir les restaurants gastronomiques qui misent sur la qualité en accompa-gnant leur projet d'entreprise pendant deux ans. Si le projet du restaurateur n'est pas suffisamment structuré, il est possible de réaliser un pré Cap tourisme avec un conseil extérieur (1) pour faire un état des lieux de l'affaire, définir un plan de développement (extension…), puis un plan d'actions (équipement, agence-ment, formation, démarche qualité…).

Pour améliorer leurs prestations,

les professionnels de la restauration

peuvent s'appuyer sur les dispositifs

mis en place par les Pouvoirs publics.

Professionnalisme reconnu par l'État,

avantage fiscal, subvention de la

Région, prêt à taux préférentiel…

le tour des principales mesures.

Des mesures incitatives…RESTAURANTS

Thierry Janvier, Le Cochon d'Or à Champagné, est Maître-restaurateur depuis 2009. Pour lui, ce titre permet de se démarquer des restaurants tenus par des non professionnels.

Page 11: Maine eco 158

actualité

maine éco septembre 2011 9

Une aide aux investissements matériels

et immatériels

Via le Cap tourisme, la Région s'engage à financer pendant deux ans maximum les investissements matériels (cuisines, sanitaires, décoration, électricité, amé-nagements paysagers…) et immaté-riels (ressources humaines, démarche commerciale, organisation juridique et fiscale, conseils et études) du plan d'ac-tions défini par l'entreprise (2). Le restau-rateur s'engage de son côté à mettre en œuvre ce plan et à respecter le planning arrêté.

Côté prêt, Oséo a lancé en 2009 le PPMTR (prêt participatif pour la moder-nisation et la transmission de la res-tauration). D'un montant de 30 000 à 120 000 €, il est ouvert aux restaura-teurs respectant les engagements pris dans le cadre du contrat d’avenir de la

restauration (3). "Il est accordé sans ga-rantie ni caution personnelle à un taux préférentiel et fixe (4,26 % en juillet dernier), explique Marie Lemanissier, chargée d'affaires Oséo. Travaux de mise aux normes, amélioration de

l'accueil et opération de transmission sont les dépenses financées." Un prêt bancaire accompagne systématique-ment le PPMTR, d'un montant égal au moins au double de celui-ci et d'une durée de cinq ans minimum.

Ces dispositifs ont une durée de vie limitée. N'hésitez pas à contacter le conseiller tourisme de la CCI pour en savoir plus. � Karine Méteyer

Contact CCI : Laurent Mariot, conseiller tourisme au 02 43 21 00 25.

(1) La prestation du cabinet d'études peut être subventionnée : 80 % de 5 000 € HT maximum pour un diagnostic rapide et 50 % de 45 000 € HT maximum pour une étude stratégique.(2) 15 % des actions matérielles peuvent être subventionnées avec un plancher et un plafond de dépenses fixés respectivement à 10 000 € et 30 000 €. Pour les actions immatérielles, le taux grimpe à 40 % avec un plancher à 2 500 € et un plafond à 50 000 €. Le label Tourisme et Handicap et l'adhésion à la Charte de confiance hôtellerie-restauration permettent d'accroître ces taux de + 10 % et + 5 % sur les investissements matériels.(3) Le Contrat d’avenir officialise les engagements pris par les restaurateurs avec l’État en contrepartie de la baisse du taux de TVA à 5,5 % à partir du 1er juillet 2009 : la baisse des prix, les créations d’emploi, l’amélioration de la situation des salariés, de nouveaux investissements (mise aux normes, modernisation, accueil…).

Le PPMTR est un prêt d'Oséo "accordé sans garantie ni caution personnelle à un taux préférentiel et fixe", explique Marie Lemanissier, chargée d'affaires au sein de cette entreprise publique de financement des entreprises.

Page 12: Maine eco 158

10 maine éco septembre 2011

Lancée en 2009 par CGMP, le leader français des arts de la table à usage unique installé à Tuffé, la marque Bo&Bio s'étoffe progressivement pour proposer une gamme aussi complète et décora-tive que les autres proposées par l'entreprise. La matière utilisée pour les nappes et serviettes, Celibio, est 100 % biodégradable, compostable et non allergogène. Elle a d'ailleurs reçu la certifi-cation Ok Compost en décembre dernier. Mise au point et fabriquée par une entreprise allemande, cette matière est composée uniquement de fibre de cellulose, sans liant chimique, ni autres addi-tifs. CGMP a l'exclusivité de l'utilisation de Celibio au niveau mondial pour les produits des arts de la table. Commercialisée auprès de distributeurs spé-cialisés (marchés des professionnels et des parti-culiers), la marque Bo&Bio intéresse également la

grande distribution ainsi que les magasins bio.La création de ce produit s'inscrit parfaitement dans la politique menée par l'en-treprise familiale sarthoise en faveur du développement durable : réduction par trois des émissions de CO2, installation de 3 300 m² de panneaux photovoltaïques sur le toit de l'usine, retraitement des déchets, utilisation de papier à base de pâte recyclée, ergonomie et aménagement des postes de travail, formation, respect des conventions de l'OIT, etc. CGMP emploie 154 salariés sur ses trois sites (130 à Tuffé) et réalise un chiffre d'affaires de 34 millions d'euros.

Croissance de l'activité chez Mondial Assistance Mondial Assistance, premier groupe mondial d'assurance voyage et d'assistance, voit son activité croître en permanence : + 13,1 % en 2010 pour atteindre un CA de 1,892 milliard d’euros. Le site manceau, ouvert en 2002 au technoparc des 24 Heures et dédié à l'assistance automobile, connaît une croissance à deux chiffres du nombre de dossiers traités : 640 000 en 2010. Pendant le pic d'activité de l'été, l'entreprise a recruté 140 chargés d'assistance. L'activité au Mans va aussi progresser de 8 à 9 % à partir d'octobre prochain grâce à l'ouverture d'un nouveau département. 30 à 40 embauches sont prévues dès septembre parmi les salariés en CDD. Mondial Assistance expérimente aussi le télétravail depuis fin 2010 avec dix salariés au Mans et à Bagnolet. Lancée sur la base du volontariat, cette première expérience positive va être élargie à une vingtaine de salariés.

Sarthe Peinture s'installe à ÉcommoySarthe Peinture a quitté la zone du Cormier de Mulsanne pour s'agrandir. Jean-Noël Visonneau, son dirigeant, a choisi de s'installer zone des Truberdières à Écommoy. Sur un terrain de 12 500 m², l'entreprise a construit un bâtiment de 1 600 m² pour regrouper des bureaux, un show-room et une plateforme de stockage. 47 personnes (administratifs, bureau d'études, service commercial, conducteurs de travaux) y travaillent depuis août.

Sofiroc déménage et s'agranditLe cabinet d'expertise comptable Sofiroc, implanté à La Flèche depuis plus de 50 ans poursuit son développement en déménageant dans des bureaux neufs situés dans la zone d'activité de la Jalêtre près de la Maison de l’économie (MEFE) et de Pôle emploi. Le cabinet compte à son actif plus de 1 700 clients (artisans, commerçants, professions libérales, PME-PMI et secteur associatif) à l'échelle du département et des départements limitrophes. Deux autres bureaux sont basés à Baugé et au Mans. Sofiroc est le seul cabinet fléchois agréé Nacre (Nouvel accompagnement des créateurs et repreneurs d’entreprises).

la vie des entreprises

CGMP

La gamme Bo&Bio monte en puissance

Après plusieurs années de travail, le designer Gérard Deligne et l'ingénieur électro-acousticien Gilles Milot, fondateur en 2007 de l'entreprise Acoustical Beauty à Vaas, ont mis au point l’en-ceinte acoustique haute définition Leedh C. C'est l’équivalent pour le son, de l’écran plat haute définition pour l’image : un véritable progrès en matière de fidélité et une meilleure intégra-tion domestique. Cette grande innovation dans le secteur des haut-parleurs haut de gamme a remporté le célèbre Janus de l'industrie. Ce label décerné depuis 1953 par l’Institut français du design récompense les produits pensés dès leur conception pour apporter une valeur d’usage, donc un bé-néfice réel pour l’utilisateur. Cinq critères entrent en jeu : ergonomie, éthique, économie, esthétique et émotion. Avec cette nouvelle technologie, la start up Acoustical Beauty propose sur le marché international un produit inédit et très performant. Ce prix est aussi une reconnaissance du travail de Gérard Deligne qui, depuis plus de trente ans, participe à la conception de produits innovants pour plusieurs entreprises nationales et interna-tionales dans les domaines des biens d’équipements professionnels et industriels, mais aussi pour les produits grand public.

DELIGNE ÉTUDES DESIGN ET ACOUSTICAL BEAUTY

Lauréats du Janus de l'industrie 2011

Céci

le L

eroy

Page 13: Maine eco 158

P artenaire de Puls'Art depuis son lancement, Colart International et sa marque em-blématique Lefranc & Bourgeois exposent au musée de Tessé du Mans jusqu'au 18 septembre prochain une sélection d'œuvres originales que l'entreprise a consti-

tué au fil des ans et des contacts avec de nombreux artistes. Depuis 1720, la marque a en effet collaboré avec les plus grands artistes tels que Millet, Dufy, Picasso, Matisse, Dubuffet, Vasarely… C'est l'occasion de faire découvrir cette collection à un large public. Pour Thierry Collot, directeur général, Colart veut ainsi témoigner et révéler la richesse de l'art contemporain qui fait partie de notre patrimoine culturel. Le groupe Colart emploie 1 380 salariés répartis sur une dizaine de sites industriels dans le monde et dispose d'une force de vente dans une quinzaine de pays. Son chiffre d'affaires s'élève à 170 millions d'euros. Le Mans est le siège de la société fran-çaise du groupe et réalise un chiffre d'af-faires de 44,5 millions d'euros (dont 42 % à l'export).

COLART

Exposition au musée de Tessé

Repris par Franck Lelong en août 2008, le Védaquais figure parmi les treize res-taurants sarthois dans l'édition 2011 du Gault & Millau. Cette distinction dans le célèbre guide récompense deux années de travail du chef et de sa femme Vanessa. Elle a permis de faire connaître l'établis-sement à de nouveaux clients. Et Franck Lelong a déjà été informé pour une nou-velle parution dans la prochaine édition 2012. Installé dans l'ancienne école du village, Le Védaquais (40 couverts) propose une cuisine fine, inspirée des saisons et des produits locaux. Côté hôtel, douze chambres accueillent particuliers, touristes et commerciaux avec un équipe-ment de qualité : télévision, mini bar, wifi, spa. Une salle de réunion de 30 personnes complète l'établissement pour les réunions de famille ou les entreprises. Le restaurant-hôtel emploie cinq personnes dont deux apprentis en salle.

maine éco septembre 2011 11

la vie des entreprises

Le spécialiste des pantoufles et

chaussures en toile Plastigom, à

Champagné, lance cet hiver une

gamme de chaussons en feutre, fabriqués

à partir de matières issues du recyclage de

bouteilles en plastique. Ce nouveau tissu

est importé d'Italie. Distribués sous la

marque historique de l'entreprise La Vague,

ces chaussons sont originaux et colorés.

Comme pour tous ses modèles, Plastigom

a misé sur un produit fini qui offre confort,

résistance et innovation. Au-delà de la ma-

tière, le concept est global. Aucun produit

chimique, ni colle n'est utilisé pour la fa-

brication. Ce lancement s'inscrit dans la

démarche de développement durable ini-

tiée par l'entreprise. Une étude est ainsi

actuellement menée pour mesurer l'impact

de l'activité de l'usine sur l'environnement.

Avec 30 salariés, Plastigom vend 150 000

paires par an et son chiffre d'affaires 2010

atteint 2,3 millions d'euros.

PLASTIGOM

Des chaussons fabriqués à partir de plastique recyclé

LE MANS BOX

Un site supplémentaire à Saint-Mars-la-Brière

Implanté depuis 2006 à Ruaudin, Le Mans Box a ouvert un second site à Saint-Mars-la-Brière en juillet. Son activité de self-stockage, un concept très utilisé outre-Atlantique, se développe donc avec dorénavant 300 box

- au lieu de 168 - proposés aux professionnels et aux particuliers. Ils peuvent y entreposer leurs marchandises (mini base logistique), échantillons, PLV, archives, meubles… en toute sécurité. De 4 à 20 m², les box sont accessibles directement grâce à un code d'accès avec un véhicule 24 heures/24. Les sites sont aussi équipés de vidéosurveillance. La durée de location d’un box peut varier de 1 jour à 10 ans. Un service réception est également proposé pour permettre aux utilisateurs de se faire livrer leur marchandise durant leur absence. Christophe Chevreau, le créateur de l'entreprise, projette d'ou-vrir un troisième site au nord du Mans en 2012.

LE VÉDAQUAIS

Le restaurant-hôtel de Vaas référencé au Gault & Millau

Page 14: Maine eco 158

12 maine éco septembre 2011

Ed-Trans, a inauguré en juin dernier son nouveau siège social à Moncé-en-Belin. Depuis sept ans, l'entre-prise était installée au Mans, ZI Nord.

Organisateur commissionnaire de transports routiers nationaux et internationaux, l'entreprise a une forte vocation internationale puisqu'elle s'occupe aussi de transports maritimes et aériens. Ses 600 clients situés dans le grand Ouest (Pays de la Loire, Bretagne et Normandie) sont principalement des industriels et, dans une moindre mesure, des commerçants. Sur un terrain de 3 600 m² vendu par la communauté de communes de l'Orée de Bercé Belinois, 1 000 m² de bâtiment ont été construits pour héberger les bureaux

ainsi qu'un entrepôt destiné au stockage et la préparation de commandes pour certains clients. L'investissement s'élève à 700 000 €. Depuis sa création, l'entreprise connaît une croissance importante avec une progression de son chiffre d'affaires de 1 à 8,5 millions d'euros. Emmanuel Deret, le dirigeant, mise sur l'ouverture d'agences de proxi-mité pour se développer. Après Le Mans en 2004, trois autres agences ont progressivement été ouvertes à Nantes (2006), Rennes (2008) et Le Havre (2010). Il attribue aussi la réussite de l'entreprise à l'expérience de son personnel (20 personnes dont 8 au siège) en matière de transport. D'autres agences sont prévues, probablement dans le nord de la France.

la vie des entreprises

ED-TRANS

Un nouveau siège social à Moncé-en-Belin

I nstallée dans des locaux réaménagés par Le Mans métropole, sur le technopole de l'Université, E4V a lancé le 1er août dernier la production en série de ses batteries lithium-ion pour véhicules électriques. Selon

Denys Gounot, le créateur de l'entreprise, la solution batterie mise au point par E4V dans son centre de R&D basé à Bordeaux, associe le meilleur rap-port qualité/prix et est totalement sûre et fiabilisée. L'usine de 1 200 m² est dimensionnée pour produire plus de 10 000 packs batterie par an. D'ici à la fin de l'année, près de 1 000 véhicules devraient en être équipés. Pour l'instant, la jeune entreprise innovante travaille avec de petits et moyens construc-teurs. Elle est partenaire de Mia Electric (ex Heuliez) et Aixam Mega (spécialiste des voitures sans permis). E4V embauche au rythme de deux personnes par mois. Son effectif va ainsi passer de 16 à 30 salariés au printemps 2012.

E4V

L'usine lance sa production en série de batteries

La Compagnie des Marchés s'implante au MansAprès Chartres, La Compagnie des Marchés a ouvert au Mans son deuxième marché de périphérie en juillet dernier. Le concept : un marché permanent avec boulangerie-pâtisserie, boucherie-charcuterie, poissonnerie, fromagerie… rassemblées sous une même halle d'environ 1 000 m². Cette nouvelle enseigne mise sur les produits locaux, fermiers et de saison. Le bâtiment de la Compagnie des Marchés est implanté en bordure du boulevard d’Estienne d’Orves. 35 personnes ont été recrutées.

Alphacan se recentre dans les profilés en PVCLe plasturgiste Alphacan, filiale d'Arkema, recentre son activité sur la fabrication de profilés en PVC pour les fenêtres et volets. Il va céder son usine de canalisations de Gaillon dans l'Eure à Pipelife (l'un des premiers fabricants européens de tubes en plastique) et investit six millions d’euros dans la transformation de celle de Gaillac dans le Tarn. Alphacan augmentera aussi la capacité de production des usines de profilés de Sablé-sur-Sarthe et de Chantonnay (Vendée).

Renault Pro + pour les professionnels sarthoisLa 200 e enseigne Renault Pro + a été inaugurée au Mans en présence d'Henri Pescarolo. Cette enseigne a été lancée dans vingt pays dans le monde. Située boulevard Demorieux, elle offre aux professionnels un service sur mesure avec présentation de la gamme de véhicules neufs (véhicules transformés notamment), d'occasion, des équipements matériels pour une intervention rapide, un accueil personnalisé avec salon d'attente équipé de wi-fi, des essais sans rendez-vous, des commerciaux spécifiquement formés, etc. 200 000 € ont été investis. Côté stratégie produits, le groupe Renault continue à miser sur les solutions écologiques. Il a ainsi étendu la signature Renault eco2 à sa gamme de véhicules utilitaires, fourgons et fourgonnettes. Il propose aussi une version 100 % électrique du Kangoo Express (160 km d’autonomie) commercialisé depuis le premier semestre 2011.

Page 15: Maine eco 158
Page 16: Maine eco 158
Page 17: Maine eco 158

L 'avenir de notre pays, c'est la capacité de développer des ac-tivités sur notre territoire, sou-

ligne Denis Lebugle, président de la société Dening et membre du comité scientifique du pôle ID4car, devant plus de 100 participants réunis lors des Rencontres de l'innovation orga-nisées à la CCI en juin dernier. Et l'in-novation est le moteur du processus." Tous les acteurs de l'innovation en sont convaincus et souhaitent aider les entreprises à être plus performantes dans ce domaine.

Comment se situe la Sarthe en matière d'innovation ? Pour évaluer la situation, la CCI a présenté lors de cette journée les résultats de l'enquête réalisée au-près de 1 087 entreprises sarthoises (industries, BTP, services aux entre-prises) (1). 67 % des entreprises dé-clarent avoir mené au moins un projet innovant au cours des trois dernières années. Un constat positif même si la définition de l'innovation était large dans l'enquête : développement de produits ou nouveaux process pour le marché, nouveautés existant chez les concurrents mises en place dans l'entreprise ou encore amélioration de produits ou process. En revanche, les entreprises sarthoises innovantes sont globalement fermées : une sur deux développe seule ses projets.

Rompre l'isolement

"Certes, dans sa PME, le chef d'entre-prise est un peu isolé et doit faire beau-coup, assure Denis Lebugle. Mais, des structures et des dispositifs existent, il est dommage de passer à côté". Écoles, laboratoires, structures d'accompagne-ment ou conseillers d'entreprises… en Sarthe, les partenaires de l'innova-tion sont nombreux et dynamiques. Ils sont aussi les relais de proximité de structures techniques ou financières régionales et nationales. D'ailleurs, ils agissent pour lutter contre les princi-paux freins à l'innovation cités par les

entreprises : problème de ressources humaines, de moyens financiers et d'accès aux informations stratégiques.

Après l'enquête, place à l'action. Les différents partenaires de l'innovation vont mieux faire connaître leurs mis-sions et prospecter les entreprises qui ont exprimé des besoins. Ils vont aussi réfléchir au soutien d'autres types d'innovation, hors technologique, cités par les entreprises enquêtées, comme

l'innovation de service, d'organisation ou de marketing.

� Karine Méteyer

(1) CTTM, Émergence, Le Mans développement, Oséo, Prim's, Sarthe développement, UIMS, Université du Maine, Institut automobile du Mans.(2) 525 questionnaires retournés. Intégralité de l'enquête innovation sur www.lemans.sarthe.cci.fr.

Contact CCI : Angélique Barré, service industrie au 02 43 21 00 31.

L'innovation est un facteur clé du

développement économique, créatrice

de richesse et d'emplois. Elle est

même incontournable dans le contexte

économique difficile actuel et la mondialisation des

échanges. Pour toutes ces raisons, la

préfecture de la Sarthe et la CCI, avec les

partenaires sarthois de l'innovation (1), ont lancé un plan de dynamisation de l'innovation.

Les acteurs se mobilisent

actualité

INNOVATION EN SARTHE

maine éco septembre 2011 15

KanopiINNOVER POUR SE DÉMARQUER

Petite PME de huit salariés installée à Flée, le fabricant de chapeaux Kanopi - Chapellerie du Loir - mise sur l'innovation pour se démarquer de la concurrence, principalement asiatique sur son secteur d'activité. "Chez nous, l'innovation c'est la créativité et la mise en œuvre de nouveaux process de production pour réduire les coûts de fabrication, indique Fabrice Rivière, l'un des deux associés qui ont repris l'entreprise en 2009. Nous faisons des recherches au niveau des matières, des nouvelles techniques d'assemblage de matériaux. Actuellement, nous cherchons une nouvelle matière pour remplacer le sisal, une fibre végétale utilisée principalement dans la fabrication de nos chapeaux de mariée et de cocktail. Nous travaillons avec les stylistes et les fabricants de tissus, sommes à l'affût des nouveautés de la mode. Le chapeau est un accessoire qui doit être coordonné à ce que la mode va imposer. Nous faisons de la veille sur les salons et avons des partenariats avec des écoles de mode. Il est primordial dans notre métier de ne pas être isolés." Chaque année, Kanopi propose plus de 200 nouveaux modèles.

Page 18: Maine eco 158
Page 19: Maine eco 158

industrie

Un fonds de co-investissement pour projets innovants

ENTREPRISES DE MOINS DE 50 SALARIÉS

P arce qu'il n'est pas toujours facile pour les PME de décro-cher le financement néces-

saire à leur développement, la Région des Pays de la Loire les aide en dé-veloppant une palette d'outils destinés à conforter les fonds propres des en-treprises et à faciliter l'accès aux em-prunts bancaires, en partenariat avec les acteurs du financement. Depuis fin 2009, la réglementation en matière de capital investissement permet aux régions de constituer des fonds publics ayant vocation à co- investir avec des capitaux-investisseurs privés, dans des PME régionales. La Région des Pays de la Loire s'est donc dotée d'un fonds de co-investissement, nommé Idée. "La Région complète ainsi les outils exis-tants de financement des entreprises du territoire, souligne Christophe Clergeau, 1er vice-président de la Région en charge de l'économie et l'innovation. Elle n'est pas là pour se substituer aux chefs d'en-treprise ni aux banques, mais pour faire jouer un effet de levier et maximiser les financements au profit des projets ligé-riens. Idée est un fonds 100 % régional avec des co-investisseurs privés agréés sur la base de leur angrage régional".

Développement durable, long terme et autonomie

Idée est accessible à toutes les TPE et PME de moins de 50 salariés, por-teuses d'un projet innovant, y compris non technologique ; les entreprises industrielles qui veulent assurer la pérennité du socle industriel régio-nal ; les sociétés émergentes (TIC, services, éco-filières…). Tout ceci sur le long terme et dans un souci de dé-veloppement durable (l'entreprise doit adopter une charte de bonnes pra-tiques sociales et environnementales). "L'entreprise garde toute son auto-nomie puisque nous ne pouvons pas intervenir au-delà de 50 % du capital, explique Christophe Clergeau. Nous préférons évidemment que l'entreprise arrive avec un premier partenaire fi-nancier pour que l'on ait plus qu'à par-ticiper au bouclage du financement. Mais ça fait aussi partie de notre rôle de remettre sur la table des dossiers qui ont été écartés par les banques, alors que nous considérons qu'il y a une innovation technologique intéres-sante, un bon projet de développement et de bonnes perspectives de marché.""Il s'agit de la 3e innovation finan-cière majeure prise par notre collecti-vité en deux ans, se réjouit Christophe Clergeau, après l'emprunt obligataire et le financement du P2RI en 2009" (prêt régional de redéploiement indus-triel). Rappelons que le P2RI combine un prêt venant en soutien des fonds propres de l'entreprise, assorti d'un différé de remboursement du capital et d'une garantie au titre du fonds ré-gional de garantie Oséo-Région. Huit entreprises sarthoises ont déjà béné-ficié de ce P2RI dont les critères ont été ajustés début 2011 pour le rendre plus accessible.

� Maryse Gauthier

Contact CCI : Véronique Cardenas et Richard Otjacques, service industrie au 02 43 21 00 37

La Région des Pays de la Loire crée un

fonds pour intervenir directement dans le

capital des entreprises de moins de 50 salariés.

L'objectif est de soutenir les initiatives

innovantes, d'aider les entreprises ligériennes

dans leurs projets de développement et

de conforter l'emploi sur le territoire.

[En pratique]

Pour qui ?• TPE et PME porteuses d'un

projet innovant, y compris non technologique.

• Entreprises industrielles pour conforter le socle industriel régional.

• Filières émergentes (TIC, éco-filières, services…).

Combien ?• Entre 100 000 et

500 000 € par projet.

• Jusqu'à 1,5 M€ par entreprise.

• Une intervention globale à hauteur de 50 % maximum du capital de l'entreprise.

• Différents types d'intervention (actions, obligations, prêts participatifs, etc.).

Comment ?• Un co-investissement

avec des capitaux-investisseurs privés.

• Le portage du fonds par une société par actions simplifiée (SAS).

• Un conseil de direction et un comité d'engagement.

• Une société de gestion qui gère pour le comte de la SAS les relations avec les co-investisseurs et la présentation des dossiers.

Plus d'information : www.idee.paysdelaloire.fr

maine éco septembre 2011 17

CCle

rgea

u©Ré

gion

Pay

s de

la L

oire

Christophe Clergeau, 1er vice-président de la Région en charge de l'économie et l'innovation.

Page 20: Maine eco 158
Page 21: Maine eco 158

entreprise

Un levier de croissance encore sous exploité

RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DES ENTREPRISES

L a responsabilité sociétale des entreprises est la déclinaison du développement durable au

niveau des entreprises. Elle correspond à l’intégration d’outils sociaux, environ-nementaux et éthiques" résume Karine Viel, responsable du programme RSE au sein du Comité 21. Créé en 1995, ce comité est à la pointe en matière de prospective environnementale. "Nous comptons 468 adhérents tous concer-nés par le développement durable. Ce réseau rassemble des entreprises, mais aussi des collectivités locales, des as- sociations, des établissements d’ensei- gnement supérieur et des organismes comme l’Ademe ou l’Afnor". Karine Viel note qu’après des débuts timides, la responsabilité sociétale mobilise da-vantage d’entreprises, d’autant que la loi Grenelle 2 renforce cette tendance. "De plus en plus, les donneurs d’ordre, les fournisseurs, les clients, les collabo- rateurs et les jeunes diplômés s’atten- dent à un engagement des entreprises en matière de développement durable". La caractéristique de la RSE est qu’elle déborde largement de la sphère éco-nomique en prenant en compte toutes

les "parties prenantes". C’est un le-vier global de croissance, qui englobe la façon dont l’entreprise traite ses fournisseurs, respecte le droit du tra-vail, promeut les bonnes pratiques des affaires ou prend position sur les questions éthiques. La RSE est source de performance puisque l’entreprise peut faire valoir de quelle façon son implication lui a permis de générer des économies d’énergie, ou pourquoi ses produits sont moins polluants que ceux de ses concurrents. La plupart des grands groupes, comme EDF, Areva, Carrefour ou la SNCF ont bien com-pris cet enjeu, en terme de politique commerciale et d’image de marque. Mais comment mettre en place une démarche RSE, quand on est une TPE de quelques salariés ne disposant pas d’un département dédié ?

Des lignes directrices

Pour Hervé Ross-Carré, responsable action régionale à l’Afnor de Nantes, toute société peut se lancer en s’ap-puyant sur un outil clé : la norme Iso 26000. "Cette norme est un document international de 120 pages publié en novembre 2010. Il propose des lignes directrices en analysant quarante do-maines d’action. Iso 26000 n’est pas une norme contraignante car elle ne débouche pas sur une certification comme Iso 9000 ou 14000". L’intérêt majeur de l’Iso 26000 est d’engager l’entreprise dans une action payante sur le long terme. "Améliorer la sécu-rité au travail par exemple débouche sur des gains économiques". En as-seyant sa responsabilité sur le socle Iso 26000, l’entreprise dispose d’un référentiel international, et d’une bat-terie d’indicateurs qui lui permettent

de s’évaluer. À retenir, les conférences et ateliers organisés toute l’année par l’Afnor, le Comité 21, les CCI, l’Ademe... "Par exemple, nous venons d’animer une quinzaine d’ateliers dans les Pays de la Loire. Les entrepre-neurs peuvent utiliser ces conférences comme des boîtes à outils facilitant leur performance environnementale" encourage Hervé Ross-Carré.

� Anne-Marie d’Argentré

Plus d'information : www.cci.fr/web/developpement-durable ; www.paysdelaloire.comite21.org ; www.afnor.org

Si beaucoup d’entreprises sont favorables au développement durable, peu communiquent sur

leur responsabilité sociétale. Pourtant, la mise en place d’une démarche de Responsabilité

sociétale des entreprises (RSE) est source de croissance, aussi bien en interne qu’en externe.

Des outils spécifiques existent pour se lancer, comme la norme Iso 26000 qui offre un cadre

structurant sans contrainte de certification.

[À noter]La CCI du Mans et de la Sarthe en partenariat avec le Medef organise une conférence sur la RSE, le jeudi 15 septembre de 18 h 30 à 21 h. Au programme : l'homme au centre de l'entreprise (recrutement, intégration, gestion des compétences…), l'entreprise et l'environnement (efficacité énergétique, éco-conception…) et la performance globale. Cette soirée d'échanges s'appuiera sur des retours d'expériences d'entreprises déjà engagées en partie dans cette démarche.

Contact CCI : Cyrille Naoarine, service industrie au 02 43 21 00 32

maine éco septembre 2011 19

"La RSE correspond à l'intégration d'outils sociaux, environnementaux et éthiques", explique Karine Viel, responsable du pro-gramme RSE au sein du Comité 21.

Page 22: Maine eco 158
Page 23: Maine eco 158

entreprise

Opportunités ou menaces pour les entreprises ?

RÉSEAUX SOCIAUX

P our une entreprise, apparaître sur un réseau social est un moyen de se faire connaître

ou de faire connaître sa marque. "Les risques et dérives éventuels apparais-sent notamment lorsque la présence de la société sur le média devient invo-lontaire, souligne Vanessa Lerner, avo-cate spécialisée en droit social au sein du cabinet d’affaires Fidal au Mans (1). Un salarié, en divulguant des informa-tions sur un réseau social, peut porter atteinte, de manière volontaire ou in-volontaire, à l’image de l’entreprise." Côté employeur également, certains abus existent, notamment en cas de collecte frauduleuse ou illicite d’infor-mations sur les réseaux sociaux dans le cadre d’un recrutement.

Quels droits pour les salariés et

les employeurs ?

"Il n’existe aucune disposition législa-tive ou réglementaire encadrant spé-cifiquement l’utilisation des réseaux sociaux. En la matière, différents droits et libertés individuels ou collectifs se confrontent," indique Vanessa Lerner. Le salarié peut revendiquer son droit, en tant que citoyen, au respect de sa vie privée, à sa liberté d’expression et au respect du secret de ses correspon-dances. Il a aussi droit à l’expression directe et collective en tant qu’employé sur son lieu de travail.Pour autant, l’employeur n’est pas démuni et peut également faire valoir les obligations du salarié par rapport à son contrat de travail. En signant un tel contrat, le salarié s’engage, de fait, à faire preuve de bonne foi et de loyauté envers son entreprise.Lors des jugements déjà rendus en la matière par les conseillers prud’ho-maux ou les juges d’appel, il a été

porté une attention toute particulière au fait que les informations divulguées l’aient été dans le cadre de la sphère purement privée ou non. "Un message publié sur un mur au sein d’un réseau social peut être considéré comme sortant de la sphère privée. Selon les juges, la violation du secret de la cor-respondance ne serait donc pas éta-blie si l’entreprise en prenait connais-sance." La position hiérarchique du salarié incriminé et le fait de nommer ou non les personnes sur le réseau sont aussi des données qui sont ana-lysées avec le plus grand soin. "Si une personne est nommée directement, nous pouvons alors éventuellement entrer dans le cadre de l’injure ou de la diffamation."

Quelles sont les précautions à prendre ?

Afin de mieux protéger ses intérêts, l’entreprise peut agir en amont en communiquant et en sensibilisant ses salariés sur les dangers et abus liés à l’utilisation des réseaux sociaux. "La rédaction d’une charte informatique, annexée ou intégrée dans le règlement intérieur, constitue une précaution ju-ridique utile à l’employeur," souligne Vanessa Lerner. En aval, une surveillance constante des réseaux sociaux est nécessaire en veillant toutefois à ne pas se constituer de moyens de preuve de manière illi-cite.Le salarié doit, lui aussi, s’informer et être attentif au fait qu’un réseau social ne relève pas nécessairement de la sphère privée.

� Hervé Chaillou

(1) Premier cabinet d’avocats français avec 80 à 90 bureaux en France. Celui du Mans compte une vingtaine d’avocats.

Outil commercial efficace, le réseau

social prend aujourd’hui de plus en plus

d’importance dans le monde professionnel.

Ce média original peut néanmoins entraîner certains abus s’il est

utilisé à mauvais escient par les entreprises ou

par leurs salariés. Tour d’horizon des risques

et des règles liés à l’utilisation du réseau

social et des précautions à prendre pour ne pas

transgresser les lois.RENCONTRE E-BUSINESS

La CCI organise le 15 novembre prochain une rencontre E-business à partir de 13 h 15. Trois ateliers sont au programme : le premier sur le e-commerce (enjeux, référencement, e-réputation…) ; le second sur le e-marketing (panorama des outils, cas concrets…) ; et le troisième sur la réglementation en matière de e-commerce et de web marketing. L'après-midi se terminera par une conférence animée par Google France qui abordera la manière dont Internet est présent dans le monde des affaires (outils, trucs et astuces…).

Contact CCI : Audrey Ango au 02 43 21 00 29

maine éco septembre 2011 21

Pour Vanessa Lerner, avocate à la Fidal, "aucune disposition législative ou règlementaire encadre spécifiquement l'utilisation des réseaux sociaux, différents droits et libertés individuels ou collec-tifs se confondent".

Page 24: Maine eco 158

22 maine éco septembre 2011

De nouvelles aides à l'embaucheJEUNES EN ALTERNANCE ET SENIORS

Prime pour l'embauche d'un jeune

Cette aide est accordée à toute en-treprise de moins de 250 salariés. L'effectif de l'entreprise est apprécié au 31 décembre 2010. L'embauche concerne un jeune de moins de 26 ans à la date du début d'exécution du contrat de travail. Ce contrat est conclu au travers d'un contrat de professionnalisation ou d'un contrat d'apprentissage dont le début d'exécution doit être compris entre le 1er mars et le 31 décembre 2011. En revanche, l'employeur ne doit pas avoir procédé, au cours des six der-niers mois qui précèdent l'embauche, à un licenciement économique sur le poste concerné par l'aide. En outre, cette embauche doit avoir pour effet d'augmenter l'effectif annuel moyen des salariés employés en alter-

nance et le jeune concerné ne doit pas avoir déjà appartenu à l'effectif de l'en-treprise au cours des six derniers mois. Enfin, le chef d'entreprise doit être à jour de ses obligations déclaratives et de paiement auprès des caisses de sé-curité sociale et d'assurance chômage.

Quel est le montant de l'aide ?

Le montant de l'aide varie en fonction du type de contrat conclu et du mon-tant de la rémunération du jeune. - Pour un contrat d'apprentissage la

formule de calcul est la suivante : Smic horaire (9 €) x 151,67 x (pour-centage du Smic perçu par l'apprenti applicable à la date de début d'exé-cution du contrat de travail - 11 %) x 0,14 x 12. Exemple : pour un jeune de 20 ans en première année d'apprentissage, soit

un salaire égal à 41 % du Smic : 9 x 151,67 x 30 % (41 % -11 %) x 0,14 x 12 = 687,97, soit une aide de 688 €. - Pour un contrat de professionna-

lisation la formule de calcul est la suivante : > Dans une entreprise de moins de 20 salariés : Smic horaire (9 €) x 151,67 x (pour-centage du Smic perçu par l'apprenti applicable à la date de début d'exé-cution du contrat de travail) x 0,12 x 12. Exemple : pour un jeune de 20 ans d'un niveau baccalauréat, soit un salaire égal à 65 % du Smic. 9 x 151,67 x 65 % x 0,12 x 12 = 1 277,66, soit une aide de 1 278 €.

> Dans une entreprise de 20 salariés et plus : Smic horaire (9 €) x 151,67 x (pour-centage du Smic perçu par l'apprenti

Par deux décrets en date du 16 mai dernier (1), deux nouvelles aides à l'embauche ont été créées. Ces aides, sous forme de primes, visent à favoriser l'emploi des jeunes et des seniors au travers d'un contrat de professionnalisation ou d'apprentissage.

juridique

[En bref]Commerçant ambulant AUCUNE OBLIGATION DE PRÉSENTER UN EXTRAIT K BIS Le ministère du Commerce et de l’artisanat a été interrogé sur la pratique de certaines municipalités qui réclament aux commerçants ambulants, à l'appui de leur demande de place sur le marché, un extrait K bis relatif à leur immatriculation au registre du commerce et des sociétés. Le ministère répond que les commerçants ambulants doivent, lors de toute réquisition, être en mesure de justifier de la possession de la carte de commerçant ambulant ainsi que d’un document justifiant de leur identité. La demande de présentation d’un extrait K bis par certaines municipalités n’a donc pas de fondement juridique. (Réponse ministérielle n° 101085 du 12 juillet 2011)

Page 25: Maine eco 158

juridique

applicable à la date de début d'exé-cution du contrat de travail) x 0,14 x 12. Exemple : pour un jeune de 20 ans d'un niveau baccalauréat, soit un sa-laire égal à 65 % du Smic. 9 x 151,67 x 65 % x 0,14 x 12 = 1 490,61, soit une aide de 1 491 €.

Comment demander l'aide ?

L'employeur doit adresser sa demande auprès de Pôle emploi dans les deux mois suivant le début d'exécution du contrat de travail. La demande comprend : - un formulaire mentionnant l'effectif

annuel moyen de salariés employés en alternance au 28 février 2011 et l'effectif annuel moyen de salariés employés en alternance calculé au terme du mois au cours duquel l'em-bauche éligible a été réalisé ;

- une copie, selon le cas, du contrat d'apprentissage et de la décision d'enregistrement par la chambre consulaire compétente ou du contrat de professionnalisation accompagné, le cas échéant, de la décision de prise en charge financière de l'Opca (organisme paritaire collecteur agréé) ou, à défaut, de la preuve de dépôt du contrat auprès de cet organisme.

Prime de 2 000 € pour l'embauche d'un senior

Cette aide est accordée à toute entre-prise sans condition d'effectif. L'embauche concerne un demandeur d'emploi de 45 ans et plus à la date du début d'exécution du contrat de travail. Ce contrat est conclu au travers d'un contrat de professionnalisation dont le

début d'exécution doit être postérieur au 1er mars 2011. En revanche, l'employeur ne doit pas avoir procédé, au cours des six der-niers mois qui précèdent l'embauche, à un licenciement économique sur le poste concerné par l'aide. En outre, le salarié concerné ne doit pas avoir déjà appartenu à l'effectif de l'entreprise au cours des six derniers mois précédant l'embauche. Enfin, le chef d'entreprise doit être à jour de ses obligations déclaratives et de paiement auprès des caisses de sé-curité sociale et d'assurance chômage. L'aide est fixée à 2 000 € dont le premier versement est effectué à l'issue du troisième mois d'exécution du contrat de professionnalisation et le solde effectué à l'issue du dixième mois d'exécution du contrat de profes-sionnalisation. L'employeur doit adresser sa demande auprès de Pôle emploi dans les trois mois suivant le début d'exécution du contrat de travail. La demande doit être accompagnée d'une copie du contrat de profession-nalisation.

Source : Service Inforeg de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris www.inforeg.cci.fr

(1) Décrets n° 2011-523 et n° 2011-524 du 16 mai 2011, JORF du 17 mai 2011.

maine éco septembre 2011 23

Prime contre dividendes PARUTION DE LA LOI

La loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2011 relative au versement d'une prime aux salariés, sous certaines conditions, vient de paraître.Lorsqu'une société commerciale employant au moins 50 salariés attribue à ses associés ou actionnaires, en application de l'article L. 232-12 du Code de commerce, des dividendes dont le montant par part sociale ou par action est en augmentation par rapport à la moyenne des dividendes par part sociale ou par action versés au titre des deux exercices précédents, elle verse une prime au bénéfice à l'ensemble de ses salariés. Dans les groupes de sociétés, le versement de la prime est assujetti à des conditions particulières. Certaines sociétés ne sont pas soumises à cette obligation.

Cette prime est instituée par accord (dans les trois mois suivants la décision d’attribution des dividendes) conclu dans les mêmes conditions que les accords de participation aux résultats de l’entreprise ou à défaut par décision unilatérale de l’employeur.

Elle peut également être instaurée de façon volontaire dans les entreprises de moins de 50 salariés. Dans ce cas, elle est exclue de l’assiette des cotisations et contributions de sécurité sociale d’origine légale ou conventionnelle, dans la limite de 1 200 € par an et par salarié à l’exception de la contribution sociale généralisée, du forfait social et de la contribution au remboursement de la dette sociale.

Le versement de la prime est applicable en contrepartie des attributions de dividendes autorisées à compter du 1er janvier 2011 au titre du dernier exercice clos. Pour les attributions de dividendes intervenues à la date de promulgation de la présente loi, le délai de trois mois court jusqu'au 31 octobre 2011.

En outre, jusqu'au 31 décembre 2012, les entreprises employant habituellement moins de 50 salariés peuvent conclure un accord d'intéressement pour une durée d'un an.

(Loi n°2011-894 du 28 juillet 2011 - JO n°0174 du 29 juillet 2011)

Page 26: Maine eco 158

24 maine éco septembre 2011

COMMERCE DE PROXIMITÉ

À l’heure où les consommateurs prennent de plus en plus fréquemment le chemin des centres-villes, les atouts

des commerces de proximité (qualité de l’accueil, personnalisation du

service, réactivité…) correspondent de mieux en mieux aux attentes du public. Cependant, pour que

ce mouvement se pérennise, les commerçants ont l’obligation d’évoluer sans cesse pour continuer à satisfaire les besoins d’une clientèle sans doute

plus imprévisible. Développement des services, renforcement de sa

formation et de celle de ses salariés, diversification de l’offre par une politique

de croissance externe, recours aux nouvelles technologies… les solutions

mises en place ou proposées aux professionnels sont multiples et le

plus souvent efficaces… à condition d’avoir la passion de vendre. Car, ce

métier reste avant tout une vocation…

Dossier

Un nouvel état d'esprit

Depuis quelques années, le commerce de proximité bénéfi- cie, à la fois, du vieillissement

de la population et de l’éclatement de la famille traditionnelle. De plus en plus nombreux, les célibataires (31 % des ménages) et les personnes âgées (qui de surcroît vivent souvent seules) privilégient les magasins de quartiers au sein des-quels ils peuvent, en peu de temps, ache-ter l’essentiel des produits de consom-mation courante dont ils ont besoin.Cette évolution est en outre confortée par un phénomène sociologique commun

à toutes les catégories de population et également favorable aux magasins de plus petite taille : les longs après-midi dans les zones commerciales périphé-riques ont moins la côte ! "Aujourd’hui, faire ses courses s’apparente à une corvée pour 72 % des consommateurs", constate Jean-Luc Pinson, directeur de la prospective et du développement au Centre d’études et de formation des assistants techniques du commerce des services et du tourisme (1) (Cefac).Ainsi, les hypermarchés ont perdu 5 % de parts de marché au profit des

Caroline Jeanne, magasin Morgan au Mans.

Page 27: Maine eco 158

commerces de centre-ville (y compris la nouvelle génération de moyennes surfaces), voire des supermarchés "Drive" que les grandes enseignes dé-veloppent à vive allure pour répondre aux nouvelles aspirations des chalands (500 "Drive" verront le jour cette an-née en France, dont un Leclerc Drive au Nord du Mans et un à La Flèche). "La diversification des schémas fa-miliaux nécessite la présence sur un même territoire de tous les modèles de la distribution - commerces de proximité, hard-discount, grandes et

moyennes surfaces - qui sont complé-mentaires les uns des autres", poursuit Jean-Luc Pinson. Dans ce contexte, les commerçants des quartiers ont plus que jamais in-térêt à valoriser leurs atouts et à être offensifs, afin de pérenniser ce mou-vement en leur faveur et d’élargir leur clientèle. C’est le moment de profiter de cette envie "d’achat plaisir" expri-mée par les consommateurs, dont les ardeurs pourraient, à terme, être réfré-nées si le contexte économique venait à s’aggraver.

Privilégier l’accueil

Par définition, le commerçant de proxi-mité se distingue par la relation "per-sonnelle" qu’il lui est possible d’entre-tenir avec son client. Considéré comme plus disponible et plus à l’écoute que ses collègues des grandes surfaces, le professionnel se doit de conseiller, de proposer des services originaux et personnalisés, de mettre en place une relation de confiance attendue par le consommateur. "Il faut placer le client au cœur de ses préoccupations, se

mettre à sa place pour lui proposer les produits et les services qui corres-pondent à ses envies", résume Laetitia Mousset, manager de centre-ville em-ployée par l’association Le Mans côté cœur. La qualité de l’accueil est le premier atout qui peut différencier le "petit" commerce de ses "grands" concur-rents. Dans cette optique, depuis plusieurs années, les Chambres de commerce et d’industrie, en parte-nariat avec le ministère chargé des PME, du commerce et de l’artisanat,

maine éco septembre 2011 25

L'Agefice rembourse la formation des dirigeants

L'Association de gestion du financement de la formation des chefs d'entreprise (Agefice) prend en charge pour un montant maximum de 1 500 €, par an et par cotisant, le coût de la formation des dirigeants non salariés des secteurs du commerce, de l'industrie et des services (sans dépasser 1 000 € par formation, quelle que soit sa durée). Ce barème est identique pour les conjoints-collaborateurs non salariés.

Il faut savoir que seuls les coûts pédagogiques sont pris en charge, les frais annexes (hébergement, transport…) ne sont pas remboursés, ni les formations de développement personnel (gestion du stress, coaching...). La formation doit durée six heures au minimum.

La Chambre de commerce et d'industrie est le point d'accueil local de l'Agefice. Sa mission est d'informer le chef d'entreprise sur les démarches, de traiter son dossier de prise en charge notamment en vérifiant l'éligibilité du dossier et en simplifiant les formalités administratives. Et enfin, la CCI s'assure du remboursement de la formation.

Contact CCI : Nathalie Éveillard au 02 43 21 00 20

Page 28: Maine eco 158

26 maine éco septembre 2011

Dossier

proposent aux commerçants de signer une Charte qualité à travers laquelle ils s’engagent à respecter 83 bonnes pratiques d’accueil, d’écoute et de conseil. Une centaine de profession-nels sarthois a déjà souscrit à cette dé-marche, acceptant de faire l’objet d’un audit préalable et d’être contrôlés. "La Charte qualité est un aiguillon qui nous incite à toujours faire mieux… même si nous avons naturellement l’ambition permanente de tout mettre en œuvre pour satisfaire la clientèle", affirme Joël Prosper, propriétaire du magasin de vêtements Bouvet et signataire de la Charte depuis sa création. Installé depuis plusieurs décennies sur la place du Mans, ce professionnel re-connu par ses pairs insiste sur la né-cessité de mettre le client à son aise dès qu’il entre dans la boutique et de savoir adapter son discours à la per-sonnalité de l’acheteur. "Aucune vente ne se ressemble".

Cependant, un accueil réussi ne se traduit pas automatiquement par un achat. Encore faut-il être de bon conseil et disposer des produits de qualité qui vont séduire le consommateur.

Développer des services innovants

La notion de service est également un paramètre auquel la clientèle est de plus en plus sensible et qui, bien

souvent, permet de faire la différence avec ses propres concurrents et, sur-tout, avec les enseignes des centres commerciaux par nature moins réac-tives (du fait de leur taille) et plus standardisées. Les initiatives dévelop-pées par Franck et Véronique Pottier, créateurs et responsables des cinq salons de coiffure sarthois Max-Théo (au Mans, à Changé, La Ferté-Bernard et Sablé-sur-Sarthe) sont, à ce titre, exemplaires. "Ayant pu observer que désormais tous les coiffeurs sont bien formés - ce qui n’était pas le cas il y a encore 15 ans - nous en avons dé-duit que nous devions nous démarquer en offrant des services personnalisés, innovants et pointus, explique Franck Pottier, soulignant qu’avoir un statut d’indépendant offre plus de liberté pour évoluer. C’est pourquoi nous avons dé-veloppé des offres portant sur le soin des cheveux, la beauté et le bien-être de la personne, qui correspondent, de toute évidence, aux aspirations de la clientèle. Nous nous sommes aussi attachés à aménager des univers ac-cueillants, atypiques et harmonieux où lors de chaque visite nous avons une belle histoire à raconter tout en garan-tissant des prix abordables par tous". De toute évidence, ces choix portent leurs fruits puisque le chiffre d’affaires réalisé par Max-Théo sur le salon man-ceau de la rue Gambetta a augmenté d’environ 10 % en deux ans, pendant que l’ensemble du marché de la coif-fure stagnait.Dans le même esprit, Caroline Jeanne, qui gère cinq boutiques de vêtements sur le département, multiplie aussi les initiatives pour fidéliser sa clientèle. "Nous proposons régulièrement des ouvertures en nocturne réservées à nos meilleures clientes et le premier jour des soldes nous offrons le petit déjeuner", détaille la jeune commer-çante, également participante active à la Fashion week."C’est indéniablement sur le service que se fait la différence. De surcroît, celui-ci doit être irréprochable pour que le client, toujours plus sollicité et impatient, accepte la relation que le commerçant lui propose de nouer, ajoute Laetitia Mousset. C’est pourquoi

Créée il y a quatre ans sous l’impulsion de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), de la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA), de la Fédération des commerçants et artisans du Mans (FCAM), du Conseil général et de la ville du Mans, l’association Le Mans côté cœur s’est rapidement imposée parmi les principaux animateurs de la vie économique mancelle. Regroupant près de 20 % des commerçants installés dans le centre-ville du Mans, Le Mans côté cœur remplit deux missions principales : d’une part, être l’interface entre ses nombreux partenaires (CCI, CMA, ville du Mans, Conseil général, associations de commerçants, fédérations professionnelles…) et ses adhérents, d’autre part, initier des manifestations commerciales pour dynamiser le cœur de ville et renforcer les liens entre les professionnels. Dans cet esprit, l’association, qui a recruté Laetitia Mousset au poste de manager de centre-ville, a développé un site Internet et édite tous les ans un guide shopping. Elle est surtout à l’origine de deux animations dans laquelle les commerçants du cœur de ville s’investissent pleinement et que les consommateurs ont immédiatement adopté : la Fashion week (1) (deux fois par an au printemps et à l’automne) et la Semaine gourmande. "Ces rendez-vous permettent de tisser du lien entre les professionnels, de favoriser les échanges, d’offrir une plus grande lisibilité aux participants et de conquérir une nouvelle clientèle qui plébiscite tout particulièrement les défilés de mode et les ateliers de la Semaine gourmande. Liant l’acte d’achat et le plaisir, ces événements contribuent à développer des dynamiques dont profitent tous les acteurs locaux", affirme Laetitia Mousset. Celle-ci souhaite désormais mettre en place, d’ici la fin de l’année, une semaine de la décoration. "Nous recouvrirons alors les trois secteurs d’activités les plus importants du centre-ville".

Plus d'information : www.lemanscotecoeur.com

(1) La cinquième Fashion week aura lieu du 8 au 15 octobre 2011.

Le Mans côté cœur impulse des dynamiques

"Nous avons l'ambition permanente de tout mettre en œuvre pour satisfaire la clientèle", affirme Joël Prosper du magasin de vêtements Bouvet au Mans et signataire de la Charte qualité.

Page 29: Maine eco 158

les prestations ont considérablement évolué ; nombre de commerçants ayant en effet compris qu’il leur fallait sur-prendre pour mieux séduire en privi-légiant toujours la qualité du service comme du produit".

Une nouvelle génération pour un nouveau

management

"Au Mans, ce mouvement s’est re-marquablement accéléré à partir de la mise en fonctionnement du tramway, en 2008. Dès lors, la ville a connu une vague exceptionnelle de rénovation des boutiques et une évolution notable des concepts adoptés par les professionnels, poursuit la manager de centre-ville. Ce phénomène est également lié à un re-nouvellement des commerces qui s’est traduit par l’implantation d’une nouvelle génération qui, pour partie, a suivi des études de management et développe en conséquence une approche commer-ciale novatrice et plus offensive".La stratégie de croissance adoptée par Caroline Jeanne est indéniablement représentative de ce nouvel état d’es-prit. "Après de brèves expériences pro-fessionnelles insatisfaisantes, J’ai ou-

vert en 2005 mon premier magasin au Mans, dans le quartier Saint Nicolas, sous l’enseigne Morgan dont j’étais allée rencontrer les responsables sur le salon de la franchise. Puis, il y a deux ans, Morgan a été racheté par

le groupe Beaumanoir qui, depuis sa création, fait la part belle à la crois-sance externe et encourage ses affiliés à faire de même. C’est ainsi que j’ai saisi l’opportunité de racheter, à ces nouveaux propriétaires, les magasins

Cache-cache et Patrice Bréal de La Flèche et que je viens d’ouvrir à Sablé-sur-Sarthe un autre Patrice Bréal et une boutique Bonobo. Cache-cache et Patrice Bréal s’adressent à un large public de femmes adultes, tandis que Bonobo s’apparente à une jeannerie et, par conséquent, vise les tranches d’âges plus jeunes".Caroline Jeanne, commerçante depuis seulement six ans, est ainsi proprié-taire de cinq commerces et emploie 23 salariées. "On ne peut se dévelop-per qu’à partir du moment où l’on est bien entouré. Pour cela, il faut travailler avec des professionnels qui partagent vos valeurs, confie la jeune femme qui veille aussi à préserver sa vie de fa-mille. De plus, le système d’affiliation auquel j’adhère permet de s’organiser plus aisément car il est plus souple dans la mesure où, à la différence d’un franchisé, je ne gère pas et ne suis pas propriétaire du stock".Dans cette même logique de crois-sance, les commerçants accordent de plus en plus d’importance à leur propre formation et à celle de leur personnel. Ainsi, les collaborateurs de Franck et Véronique Pottier bénéficient d’une formation par an, au minimum.

maine éco septembre 2011 27

Franck et Véronique Pottier, créateurs et reponsables des cinq salons de coiffure Max-Théo, ont su se démarquer en offrant des services personnalisés, innovants et pointus.

Financé par le Fisac (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce), les opérations urbaines de développement du commerce, de l’artisanat et des services permettent de lancer un programme d’actions visant à associer aménagement urbain et dynamisation du tissu commercial, artisanal et des services. Ce dispositif doit être porté par les élus locaux et associer l’ensemble des acteurs économiques du territoire (chambres consulaires, associations et groupements professionnels…). Il se traduit par l’octroi d’aides (aux collectivités, aux entreprises et aux organismes professionnels) couvrant jusqu’à 50 % des frais de fonctionnement et 30 % des dépenses d’investissement. Peuvent ainsi être subventionnées : des opérations de communication et de promotion, des

études, des animations et actions collectives, la modernisation des locaux d’activité, l’acquisition de signalétique et d’équipements pour faciliter l’accès aux commerces de proximité (notamment pour les personnes à mobilité réduite) ou pour améliorer la sécurité…

Ainsi, dans le cadre de la réalisation de la seconde ligne mancelle de tramway, entre la Préfecture et la rue de Londres à Coulaines, une opération urbaine de développement du commerce, de l’artisanat et des services pourrait être mise en place avec le soutien de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe.

Contact CCI : François Bracq

au 02 43 21 00 25

Des aides pour le développement commercial urbain

Page 30: Maine eco 158

Dossier

28 maine éco septembre 2011

Jean-Marie et Delphine Ligneul,

propriétaires du magasin Coccimarket à Neuville-sur-Sarthe

interview

Quel intérêt aviez-vous à investir dans ces nouveaux locaux ?Ce nouveau magasin présente deux principaux avantages : il nous offre l’opportunité de nous regrouper avec les autres commerces de la commune alors que nous étions jusqu’alors quelque peu isolés et, surtout, il nous permet d’accroître très significativement notre surface de vente. Nous passons ainsi de 130 à 177 m2 et de 1 300 à 2 300 références. Nous disposons ainsi de tous les produits de consommation courante (alimentation, produits ménagers, soins de la personne…), de produits frais, de nombreux journaux…

Les premiers résultats sont-ils positifs ?Deux semaines après notre ouverture, notre chiffre d’affaires a déjà augmenté de 49 % par rapport à la même période de 2010 et nous accueillons, environ, 30 % de nouveaux clients par jour.

À quelles raisons attribuez-vous cette réussite ?Regrouper les commerces sur la place centrale du bourg, en proposant un nombre suffisant de stationnements, est incontestablement un atout. C’est pourquoi nos nouveaux clients sont souvent des personnes qui apprécient de pouvoir s’arrêter aisément pour faire l’ensemble de leurs courses quotidiennes en partant ou revenant de leur travail sur Le Mans.

Pour notre part, nous avons essayé de mettre toutes les chances de notre côté en élargissant nos horaires d’ouverture et en diversifiant nos gammes de produits. Nous restons surtout plus que jamais à l’écoute de chacun, prêt à évoluer en fonction des demandes, et accordons une importance primordiale à l’accueil afin de mettre le consommateur en confiance.

Enfin, nous jouons pleinement la carte des services, en proposant des

livraisons gratuites à domicile, en réceptionnant les colis "Mondial relais", en assurant un dépôt de pain…

Déjà propriétaires d’un multiservices à Neuville-sur-Sarthe, commune située à moins de 10 km au Nord du Mans, Jean-Marie et Delphine Ligneul viennent de transférer leur commerce dans un plus grand bâtiment construit sur la place centrale du village, au sein d’un mini centre commercial.

Une passion et des règles

Selon Jean-Luc Pinson, le recours aux nouvelles technologies, et plus particulièrement la création de sites Internet, pourrait être aussi un in-contournable facteur de réussite. Le directeur de la prospective et du dé-veloppement du Cefac suggère en ce sens que les indépendants mu-tualisent les moyens pour inventer le "digital de proximité". "Privilégier les produits issus du développement du-rable est une autre piste de diversifica-tion qui répond aux attentes du public", ajoute t-il.

"Plus généralement, les commerçants de proximité ont tout intérêt à faire preuve de solidarité et à travailler collectivement. À cette condition, ils s’imposeront en tant que force de propositions auprès des pouvoirs pu-blics et pourront accompagner un dé-veloppement harmonieux de l’activité commerciale sur chaque territoire".

"Mais cette solidarité reste encore iné-galement partagée", tempère Laetitia Mousset rappelant que si l’innovation est essentielle, il ne faut pas oublier pour autant quelques règles tradition-nelles et incontournables.

"En premier lieu, les porteurs de projets doivent mettre toutes les chances de leur côté pour que leur commerce soit rentable. C’est pourquoi il est indispen-sable, en amont, de réaliser des études et, notamment, de faire appel aux ex-pertises de la Chambre de commerce et d’industrie. Ensuite, il faut être conscient que ce métier ne s’improvise pas, qu’il implique d’être toujours réactif, de faire preuve d’audace et d’exigence, de sa-voir observer la concurrence, d’être aussi bon vendeur qu’acheteur…""C’est une passion plus qu’une pro-fession !", concluent Caroline Jeanne et Joël Prosper. Même si cette passion

doit plus que jamais rimer avec mé-thode, rigueur et innovation… en un mot professionnalisme.

� Emmanuel Chevreul

(1) Travaillant pour le compte du réseau des Chambres de commerces et d’industrie, du ministère chargé des PME, du commerce et de l’artisanat et des organismes professionnels, le Cefac (association fondée il y a 50 ans) assure la formation et le perfectionnement des professionnels qui accompagnent les mutations des TPE et des PME (cadres des CCI, agents des collectivités territoriales, managers de centre-ville…) et participent au développement des territoires économiques.

Page 31: Maine eco 158
Page 32: Maine eco 158

30 maine éco septembre 2011

M ondialisation oblige, de plus en plus d'entreprises - PME ou grands groupes - en-

voient du personnel à l'étranger. Pour installer, structurer et développer leurs filiales étrangères, elles s'appuient sur leurs cadres expérimentés, forts de leurs connaissances techniques ou commerciales. Une mission aussi parfois confiée à des VIE. Seulement voilà, pour que l'expérience sur place soit une réussite pour l'entreprise et le collaborateur, mieux vaut bien antici-per et préparer le départ, le séjour et la mission sur place ainsi que… le retour.

Christine d'Aillières dirige Relocation Mobilité Ouest au Mans, société d'aide à la mobilité professionnelle nationale et internationale. Grâce à un réseau de consultants et de partenaires pri-vilégiés dans le monde entier, elle accompagne les salariés "mobiles". "Dans les grandes ou petites entre-prises, les personnes dédiées aux ressources humaines s'occupent de la sphère professionnelle. Elles cherchent la meilleure adéquation homme/poste. Tout ce qui relève de la sphère privée manque sérieusement d'accompagne-

ment. C'est pourtant nécessaire pour bien s'intégrer dans son pays d'ac-cueil. Il faut savoir à quoi s'attendre, surtout quand on part en famille."

Pour une intégration réussie

Les formations interculturelles ont le mérite de familiariser le futur expa-trié à son nouvel environnement pour mieux décoder les attitudes de ses interlocuteurs sur place, d'éviter les erreurs de comportement, etc. Il est évidemment utile d'associer le conjoint à cette phase de préparation. Quand la famille ne s'adapte pas correctement dans le pays, le projet est souvent voué à l'échec.

Le fabricant de matériel de soudage Aro à Château-du-Loir compte huit filiales à l'étranger, 500 salariés dans le monde et… un expatrié actuelle-ment : Jacques Thimon, qui dirige la filiale chinoise à Wuhan (voir encadré). Si l'entreprise a peu d'expérience de l'expatriation, elle essaie de gérer au mieux chaque situation pour éviter les échecs. "Dans une PME de notre taille,

chaque cas est particulier et nous ap-prenons de chaque expérience pour évi-ter de faire des erreurs", indique Jean-Yves David, le président du groupe Aro. "Quand une personne postule pour un poste à l'étranger, nous finançons pour elle et son conjoint un voyage décou-verte dans le pays d'une semaine envi-ron. Cette immersion culturelle est très utile." Ensuite, place à la négociation du contrat d'expatriation. "Chez Aro, le

international

Bien accompagner les candidats MOBILITÉ INTERNATIONALE DES SALARIÉS

Expatriation, détachement,

VIE… plus de deux millions de Français

travaillent à l'étranger, principalement dans

un pays de l'Union européenne. Pour les salariés, c'est

une expérience enrichissante mais qui

doit être bien préparée. Pour les entreprises, il s'agit de mettre les moyens nécessaires

pour que les missions se réalisent dans les

meilleures conditions.

Elen

athe

wis

e -

Foto

lia

Selon Christine d'Aillières, dirigeante de Relocation Mobilité Ouest au Mans, la clé de l'expatriation réussie c'est l'anticipation, en prenant en compte les aspects professionnels et privés.

Page 33: Maine eco 158

maine éco septembre 2011 31

international

contrat comprend la rémunération, la couverture santé, le logement, la sco-larité des enfants, les déplacements de la famille, le véhicule sur place, l'aide matérielle au retour. Il faut aussi prévoir un an avant la réintégration de l'expatrié au terme de sa mission à l'étranger. C'est une difficulté dans une petite entreprise." Jean-Yves David re-connaît que des conseils extérieurs se-raient bien utiles pour certains points, notamment tout de qui concerne les assurances, la couverture santé, la mutuelle, etc.

Veiller à la sécurité de ses expatriés

L'aspect sécurité n'est pas à négliger. L'entreprise a l'obligation de protéger ses expatriés. Or, aucun pays n'est à l'abri d'une crise majeure comme l'a rappelé le séisme au Japon et ses conséquences. En cas de grave pro-blème, elle doit les informer sur la situation, leur donner les instructions pour limiter leur exposition au risque et, si besoin, les déplacer ou les rapatrier. Premier réflexe de l'expatrié : s'inscrire au consulat de France dès son arrivée pour être recensé et informé.

Avec un accompagnement sur le ter-rain, Relocation Mobilité Ouest fournit une aide très concrète. "Nous connais-sons les régions sur lesquelles nous intervenons. À nous de trouver la bonne personne, au bon endroit pour faciliter une intégration et répondre à tous les aspects : logement, scolarité, culture, législation, protection sociale, fiscalité, banques, assurances, etc. Idem au re-tour pour mettre en place tous les re-lais administratifs, législatifs et autres, assure Christine d'Aillières. La mobilité internationale est une bonne expérience quand elle est bien organisée."

� Karine Méteyer

Contact CCI : Maison de l'international au 02 43 21 00 12

En savoir plus

Ministère des affaires étrangères : www.diplomatie.gouv.fr

Maison des Français de l'étranger : www.mfe.org

Union des Français de l'étranger : www.ufe.org

Français du monde : www.francais-du-monde.org

au départ UNE FAMILLE SARTHOISE EN CHINE

La famille Thimon Martin est expatriée en Chine à Wuhan, au centre du pays. Une petite ville de… 11 millions d'habitants. Directeur de la filiale chinoise d'Aro ouverte en 2006 sur place, Jacques Thimon est parti avec son épouse et leurs deux enfants pour un contrat de trois ans, qu'il prolonge d'un an. "Mon mari avait déjà une expérience de sept ans en Suède en tant que VSNE pour Aro, explique Anne Thimon Martin. L'expatriation est une expérience sensationnelle si elle est bien préparée avant, pendant et après. Dans notre cas, c'est un choix vraiment familial car nous avons une forte motivation pour l'international. Nous aimons découvrir d'autres personnes et d'autres cultures. Pour cela, il faut être prêt à s'adapter à un nouvel environnement. L'entreprise doit accompagner au mieux, mais c'est aussi au salarié d'être proactif pour bien se renseigner sur le pays, sa culture, ses coutumes, les aspects pratiques, les risques éventuels, etc. Il faut savoir où l'on met les pieds".

Pour la famille Thimon Martin actuellement en Chine, "l'expatriation est une expérience sensationnelle si elle est bien préparée avant, pendant et après".

Page 34: Maine eco 158
Page 35: Maine eco 158

maine éco janvier 2010 33maine éco janvier 2010 33

Consommation des ménages en GMS

TENDANCES

9 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2011) soit un brut mensuel de 1 365 €

pour 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail), 1 073 € net.

0,38 % : Le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,38 % pour l'année 2011. Ce taux sert de référence notamment pour le calcul des pé-nalités de retard figurant dans les conditions générales de vente entre professionnels.

1 554 : L’indice du coût de la construction (ICC) s’établit à 1 554 au premier trimestre 2011 après 1 533 au trimestre précédent. En glissement annuel, l’ICC augmente de 3,05 %, après une hausse de 1,73 % au quatrième trimestre 2010.

103,64 : Au premier trimestre 2011, l’indice des loyers commerciaux s’établit à 103,64. Sur un an, il est en hausse de 2,25 %

123,95 : En juin 2011, l’indice des prix à la consommation (IPC) est en hausse de 0,1 %, comme en mai. Sur un an, il s’ac-croît de 2,1 % (+ 2 % en mai). Hors tabac, l’indice est également en hausse de 0,1 % (+ 2,1 % sur un an). Corrigé des variations saisonnières (CVS), l’IPC est stable en juin (+ 2,1 % sur un an).

En juin, hausses et baisses se compen-sent quasiment : l’accroissement des prix de l’alimentation se poursuit et, de façon saisonnière, les prix des services augmen-tent ; a contrario, les prix de l’énergie et des services de transports et de communica-tions sont en baisse.

Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie (Juillet 2011)

L'analyse de juin

Indicateurs économiques

Les dépenses des foyers français ont chuté sur le mois de juin 2011.

Du fait des décalages des ponts de l’Ascension et de la Pentecôte du mois de mai 2010 à celui de juin 2011, les foyers ont moins fréquenté les hypermarchés et supermarchés. Leur nombre moyen de passages en caisse est ainsi passé de 6,1 à 5,7 soit un repli de - 7 % confirmant le statut conjoncturel du redressement observé en mai dernier.

Au final, avec ce mois de juin "compliqué", la consommation des ménages est étale sur le 1er semestre 2011.

Selon les chefs d'entreprise interrogés en juillet 2011, la conjoncture industrielle s’est dégradée : l'indicateur synthétique du climat des affaires se replie de cinq points. Il reste néanmoins supérieur à sa moyenne de longue période. L’indicateur de retournement, en baisse, se situe dans la zone indiquant une conjoncture défavorable.Les entrepreneurs de l’industrie manufacturière estiment que leur activité passée a sensiblement ralenti, mais le solde d’opinion reste néanmoins supérieur à sa moyenne de longue période. Les stocks de produits finis demeurent jugés faibles. Les carnets de commandes globaux, comme étrangers, se dégarnissent, mais sont encore jugés étoffés. L’activité au cours des prochains mois pourrait encore ralentir. Les perspectives personnelles de production restent toutefois supérieures à leur moyenne de long terme. Les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, se dégradent de nouveau.

(Source Insee)

20112010

357€ 326€

340€

330€

292€

328€ 325€

354€

308€

345€

4 %

351€

454€

366€

3 %

-4 %

Méthodologie du baromètre MarketingScan : Calculé mensuellement, pour les 9 000 foyers panélistes, cet indicateur mesure l’ensemble des sommes dépensées en moyenne par un panéliste MarketingScan, dans 23 GMS d’Angers et du Mans (12 hypermarchés et 11 supermarchés).Cet indice est la combinaison de deux indicateurs :- l e panier moyen du panéliste par passage aux caisses (ceci représente le "ticket de caisse du consommateur"

qui couvre l’ensemble de ses achats en GMS : alimentation, entretien, hygiène-beauté, textile, bazar, petit-électroménager, disques…) ;

- le nombre mensuel de visites.

Budget moyen = panier moyen par passage x nombre de visites mensuelles.

conjoncture

maine éco septembre 2011 33

Page 36: Maine eco 158

34 maine éco septembre 2011

Le carrefour du Nord SartheLE PAYS BELMONTAIS

A u cours de la précédente dé-cennie, le Pays Belmontais a connu une remarquable crois-

sance démographique, accueillant fré-quemment des couples travaillant pour l’un sur Alençon et pour l’autre sur Le Mans, voire sur Mamers ou Loué", constate François Robin, président de la communauté de communes du Pays Belmontais et maire de Beaumont-sur-Sarthe. "À l’évidence, notre position géographique est un atout de première importance, tout comme la proximité de l’autoroute A 28 et la présence de deux gares sur le territoire, aux portes de Vivoin et Beaumont, d’une part, et sur la commune de Coulombiers, à La Hutte, d’autre part. À l’heure où la crise pétrolière menace, ces nouveaux habitants ont, en effet, de plus en plus recours aux transports en commun, ainsi qu’au covoiturage. C’est pourquoi

il est capital que les horaires des trains soient adaptés, réguliers et respectés".

Une offre commerciale diversifiée et de qualité

Cette population, à la recherche de l’authenticité rurale et de la quiétude, participe pleinement à l’essor de l’ar-tisanat local, notamment en faisant construire des pavillons ou réhabiliter des maisons. "Ce mouvement, qui s’étend sur l’ensemble du territoire, assure, de surcroît, la préservation de notre patrimoine bâti", ajoute le prési-dent de la communauté de communes.Ces habitants encouragent aussi le maintien du commerce sur le territoire communautaire. "La clientèle, qui a indéniablement rajeuni, apprécie de trouver près de son domicile une offre diversifiée et de qualité. Nous répon-

dons à la demande et préservons notre zone de chalandise en nous distin-guant des standards et en proposant un service de proximité", explique Jean-Pascal Maudet qui, avec son frère Bernard, dirige le magasin France Rurale (produits pour le jardinage, le bricolage, l’entretien de l’habitat…) à

Regroupant 13 des 15 communes du canton

de Beaumont-sur-Sarthe, la communauté de communes du Pays Belmontais, qui compte

7 600 habitants, est située à mi-distance du Mans et

d’Alençon. Au carrefour des principaux axes

Nord-Sud et Est-Ouest du Nord Sarthe, le territoire attire, depuis l’ouverture de l’autoroute A 28, un

nombre croissant de ménages qui favorisent le dynamisme du commerce

et de l’artisanat local. Les entreprises et les

touristes sont également de plus en plus séduits par cette région rurale.

d'une communauté de communes…

François Robin, président de la communauté de communes du Pays Belmontais.

Pays

de

la H

aute

Sar

the

- Ch

risto

phe

Bazil

e

Page 37: Maine eco 158

maine éco septembre 2011 35

à l'autre

Beaumont-sur-Sarthe. "Dans cet es-prit, depuis la création de l’entreprise de graineterie et négoce de céréales par mes parents dans les années 50, nous nous sommes attachés à élargir notre gamme de produits pour pallier la disparition progressive des activités traditionnelles comme les drogueries, les quincailleries... Nous avons, par exemple, aménagé des rayons pour les pêcheurs et pour les cyclistes", précise le commerçant dont l’actuel magasin, construit en 2007 sur la route de Fresnay-sur-Sarthe, occupe une surface de 2 000 m2. Comme c’est souvent le cas dans les zones rurales, l’activité commerciale du chef-lieu de canton est majoritai-rement concentrée autour de quelques moyennes surfaces. "Mais, la commu-ne a pu conserver des boulangeries, une boucherie-charcuterie, des restau- rants, un hôtel-restaurant, des salons de coiffures, des garages, une maison de la presse… et l’on assiste même à l’ouverture de nouvelles boutiques", poursuit le commerçant. Dans les autres villages, le maintien des commerces de proximité est plus difficile, même si plusieurs magasins semblent assurer leur pérennité au cœur des bourgs les plus proches des principales voies de circulation tels Vivoin, Segrie, Vernie, Maresché, Coulombiers, Saint-Marceau...Enfin, l’arrivée d’une nouvelle généra-tion d’habitants, venant le plus souvent des villes, impliquent aussi le déve-loppement de services. "Grâce aux efforts menés par les collectivités et les associations d’aide à domicile ou de soutien aux personnes âgées, nous sommes quasiment aussi bien servis que dans les zones urbaines", affirme François Robin, dont la communauté de communes finance le centre social.

La zone d’activités intercommunale

s’agrandit

Si l’attrait pour la campagne, son rythme de vie plus apaisé, ses terrains moins coûteux est un phénomène commun à la grande majorité des contrées rurales, ce mouvement s’est indéniablement amplifié sur le Pays Belmontais avec la mise en fonction-nement de l’autoroute A 28 et l’ouver-ture de deux échangeurs, à Maresché en 2000, puis à Rouessé-Fontaine (1)

en 2006.Ce nouvel axe a également donné un élan supplémentaire à la vie écono-mique du territoire, influençant, en particulier, le développement de la zone d’activités de la Pitoisière aména-gée par la communauté de communes au carrefour de la Départementale 338 (Le Mans /Alençon) et de la route menant à la bretelle autoroutière de Maresché. "Aujourd’hui la première tranche du site, qui compte six entre-prises, est entièrement commerciali-sée. C’est pourquoi nous viabilisons la seconde partie qui va notamment ac-cueillir une activité de conditionnement de semences au sein d’un bâtiment de

5 000 m2, affirme François Robin. Les autres parcelles suscitent aussi l’inté-rêt de porteurs de projets".En parallèle, de nombreuses PME restent solidement implantées sur les communes proches de la RD 338 et, en premier lieu, à Beaumont-sur-Sarthe. "Depuis 2001, la municipa-lité de Beaumont a fait construire plus d’une dizaine de locaux à vocation in-dustrielle, artisanale ou commerciale, souligne le maire du chef-lieu de can-ton et président de la communauté de communes. Aujourd’hui encore, nous travaillons sur plusieurs projets, dont le réalisation d’un nouveau bâtiment pour Ouest Fixation (JMTO), distributeur en visserie, boulonnerie et fournitures in-dustrielles qui emploie une vingtaine de salariés".À Vivoin, les Tanneries des Cuirs d’Indo-chine et de Madagascar (TCIM), leader mondial dans le négoce et le tannage de peausseries exotiques haut-de-gamme, fournisseurs de marques pres- tigieuses comme Hermès, demeurent l’un des principaux employeurs du ter-ritoire, de même que Huttepain-Bouix (nutrition animale) à Piacé. "Juillé, Segrie, Saint-Marceau, Assé-le-Riboul ont aussi conservé leurs activités et

l’agriculture joue toujours un rôle es-sentiel dans le développement du ter-ritoire", ajoute François Robin. Celui-ci rappelle, en outre, que la communauté de communes s’est investie, à la fin des années 90, dans le rachat d’un important site industriel à Vernie pour relancer l’activité sur cette commune située à l’Ouest du territoire. Cette friche industrielle a été reprise suite aux travaux de la collectivité, puis rachetée par Cité Plast qui y emploie actuellement 31 personnes (voir en-cadré).Seul ombre à ce tableau de l’écono-mie locale : le parc d’activités d’in-térêt départemental d’une superficie de 32 hectares, aménagé à deux pas de l’échangeur autoroutier de Maresché par le Conseil général et quatre communautés de communes (2), n’a toujours pas d’occupant. "Je ne perds cependant pas espoir, car ce parc possède de nombreux atouts, dont un embranchement possible avec la voie de chemin de fer", sou-ligne François Robin, rappelant que la commercialisation du site appar-tient à Sarthe développement, l’orga-nisme de promotion économique du Département.Prieuré de Vivoin

Jean-Pascal Maudet dirige le magasin France Rurale à Beaumont-sur-Sarthe.

Pays

de

la H

aute

Sar

the

- Ch

risto

phe

Bazil

e

Page 38: Maine eco 158

36 maine éco septembre 2011

L’eau, atout touristique essentiel

L’élu en est convaincu : l’arrivée de l’autoroute n’a pas seulement été sy-nonyme de croissance démographi-que et de développement économique pour le Pays Belmontais ; elle a aussi incité les touristes à s’arrêter plus ré-gulièrement sur le territoire. "De plus en plus de vacanciers ont découvert qu’ils pouvaient faire une halte sur le camping de Beaumont-sur-Sarthe, la- bellisé trois étoiles, et de là, explo-rer les multiples attraits de la Haute Sarthe", poursuit François Robin, éga-lement président du Pays de la Haute Sarthe. Entre le centre culturel de Vivoin, le centre-bourg de Beaumont classé Petite cité de caractère, les nombreux sentiers de randonnées pro-posant d’exceptionnels points de vue, les magnifiques jardins de Beaumont et Vivoin, plusieurs remarquables mou- lins et autres bâtisses parfaitement conservées…, les touristes n’ont que l’embarras du choix. De plus, les sites

de Sillé-Plage ou du Domaine du Gasseau (à Saint-Léonard-des-Bois), qui rassemblent plusieurs dizaines de milliers d’estivants chaque année, ne sont qu’à quelques kilomètres. Le terri-toire est, en outre, un véritable paradis pour les pêcheurs qui peuvent "taqui-ner" la truite et autres poissons d’eau douce peuplant des rivières classées en première catégorie. "L’eau est au cœur du Pays Belmontais", rappelle le président de la communauté de communes qui souhaite aménager en site de promenades et de détente une île que la municipalité de Beaumont vient de racheter. "Nous allons aussi réhabiliter le moulin érigé sur ce site". Pour sa part, la communauté de communes a prévu de prolonger la Voie verte ouverte cet été entre Mamers et Les Mées, sur le territoire du Saosnois. L’intercommunalité est déjà propriétaire des quatre hectares qui mènent des Mées à la Hutte.À l’évidence, les élus du Pays Belmontais ont choisi de jouer la carte du tourisme, avec pour objectif

d’encourager les visiteurs à prolonger leur séjour sur la région.

Un avenir en suspens…

Mais, leur principale interrogation concerne aujourd’hui… l’avenir de la communauté de communes. À une très courte majorité, le conseil communau-taire a en effet approuvé le projet du préfet de la Sarthe proposant, dans le cadre de la réforme des collecti-vités territoriales, la fusion du Pays Belmontais avec les intercommunalités des Alpes Mancelles et des Portes du Maine Normand. Cependant, plusieurs communes du territoire restent oppo-sées à ce regroupement… tout autant que la majorité des élus des deux autres communautés de communes concer-nées. Il revient donc à la commis- sion départementale de coopération

intercommunale, puis au Préfet, de prendre d’ici la fin de l’année une décision qui ne fera certainement pas l’unanimité.

� Emmanuel Chevreul

(1) L’échangeur autoroutier de Rouessé-Fontaine est sur le territoire des Portes du Maine Normand mais à quelques kilomètres du Pays Belmontais.(2) Le Pays Belmontais, le Pays Marollais, la Champagne Conlinoise et les Portes du Maine.

d'une communauté de communes…

Les communes du Pays Belmontais : Assé-le-Riboul, Beaumont-sur-Sarthe, Coulombiers, Doucelles, Juillé, Maresché, Piacé, St-Christophe-du-Jambet, St-Marceau, Ségrie, Le Tronchet, Vivoin.

[En bref]

Installée à Vernie depuis 2003, Cité Plast est une filiale de Sita-Suez Environnement spécialisée dans le recyclage des matières plastiques (PVC et autres polymères).

"Nous valorisons les rebuts de fabrication que nous broyons, micronisons ou régénérons suivant la qualité de la matière. Chaque année, nous transformons ainsi 15 000 tonnes destinées essentiellement aux métiers du bâtiment, explique Dominique Armand, directeur du site depuis 2004. Nous nous fournissons sur l’ensemble du territoire national et revendons à l’échelle européenne".

Occupant trois hectares d’une ancienne cidrerie, que le groupe a racheté à la communauté de communes du Pays Belmontais en 2008, Cité Plast est parfaitement intégrée au sein du bourg de Vernie. "La majorité des 31 salariés habite la commune

ou dans un rayon de 20 km", souligne le directeur du site, précisant que l’entreprise a travaillé sur le traitement acoustique du site afin de limiter les nuisances sonores pour le voisinage.

"Enfin, nous bénéficions d’une situation géographique tout à fait intéressante. Le maillage proche de tous les grands axes routiers nous assure une logistique transport adaptée", ajoute Dominique Armand.

Dominique Armand, directeur de Cité Plast à Vernie.

Cité Plast au cœur du Pays Belmontais

Page 39: Maine eco 158
Page 40: Maine eco 158
Page 41: Maine eco 158

Une opportunité pour l'entrepriseLA VALIDATION DES ACQUIS DE L'EXPÉRIENCE

Cela fait cinq ans, depuis sa création par la loi sur la formation

professionnelle tout au long de la vie,

que le dispositif de validation des acquis de l'expérience (VAE)

piétine. Jusqu'à présent laissée à l'initiative du

collaborateur, la VAE commence aujourd'hui

à être utilisée par les entreprises qui voient

là un bon moyen de reconnaissance et de fidélisation de

leurs salariés.

formation

J 'ai eu le déclic après une réu-nion d'information sur la VAE organisée par l'Institut pour

le développement des compétences (IDC) de la CCI", explique Emmanuelle Leduc, en charge de la formation chez Axiclim, une entreprise d'installation en chauffage réversible et énergies renouvelables d'une trentaine de sala-riés à Mulsanne. "Après avoir creusé le sujet, j'ai proposé cette démarche à deux salariés. Le premier était sans diplôme, un bon professionnel qui a tout appris sur le terrain, et un second diplômé d'un CAP chauffagiste avec 25 ans d'expérience, poursuit-elle. Tous les deux ont suivi dans l'entre-prise une formation de tuteur pour accompagner les apprentis dans l'en-treprise et une autre de responsable d'équipe notamment. En fait, je trou-vais injuste qu'ils forment des jeunes et leurs permettent d'obtenir un di-plôme alors qu'eux-mêmes n'avaient pas cette certification". C'est bien là tout l'enjeu de la VAE qui reconnaît les savoirs et les compétences profes-sionnelles, et leurs accorde une valeur identique à la formation.

Des salariés motivés et impliqués

"Engager un salarié dans une dé-marche de VAE est une façon pour

l'entreprise de réaffirmer sa confiance en la personne et en ses mérites professionnels, souligne Emmanuelle Leduc. Le fait que le salarié se sente encouragé et soutenu est un facteur important de motivation. Car la rédac-tion des dossiers et la préparation de l'entretien avec le jury demandent beaucoup d'implication et de travail personnel. Je me suis attachée à fournir toutes les informations néces-saires, à les aider dans l'élaboration du dossier, à suivre le calendrier, les échéances, à faire des points réguliers pour maintenir les candidats dans une dynamique de travail. Le fait que deux collègues soient dans la même dé-marche a créé une certaine émulation, les candidats se sont épaulés et ont travaillé ensemble lors de rencontres collectives." Car l'entreprise s'est aus-si faite aider par un accompagnement externe via son OPCA(1). Il faut noter que les actions mises en œuvre en vue de la VAE entrent dans le champ de la formation professionnelle continue. À ce titre, elles peuvent être financées dans le cadre des dispositifs de forma-tion. "Nous avons fait le choix avec les salariés d'utiliser les droits individuels à la formation (DIF) pour cette action de VAE", précise Emmanuelle Leduc. Les deux ont décroché leur certifica-tion de "monteur dépanneur en clima-tisation", non sans une certaine fierté.

"Pour l'entreprise, c'est une façon de fidéliser ses salariés en reconnaissant leurs compétences et en valorisant leur professionnalisme. La démarche de VAE est bénéfique pour le salarié qui se sent conforté sur son poste et encore plus confiant, mais bénéfique également pour le climat social de l'entreprise", conclut la responsable formation.

� Maryse Gauthier

(1) Organisme paritaire collecteur agréé.

Contact : Sophie Dubois, IDC, personne ressource du réseau d'information en VAE du Conseil régional des Pays de la Loire au 02 43 40 60 84.

Qu'est-ce que la VAE ?Ce dispositif permet l'obtention de tout ou partie d'une certification (diplôme, titre à finalité professionnelle ou certificat de qualification professionnelle) sur la base d'une expérience professionnelle salariée ou non salariée (commerçant, collaborateur de commerçant …). Cette expérience d'au moins trois ans, en lien directe avec la certification visée, est validée par un jury. Sont accessibles par la VAE les certifications enregistrées au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Toute personne, quels que soient son âge, son statut (CDI, CDD, intérimaire, demandeur d'emploi…) et son niveau d'études, peut ainsi entreprendre une VAE.

[DÉFINITION]

maine éco septembre 2011 39

"La VAE est une façon de fidéliser ses salariés en reconnaissant leurs compétences et en valorisant leur professionnalisme" souligne Emmanuelle Leduc, responsable formation d'Axiclim.

Page 42: Maine eco 158

40 maine éco septembre 2011

La balance commerciale file tout droit vers un déficit sans précédent en 2011Les Échos 8 juillet 2011

Le déficit commercial s'est encore creusé en mai, pour atteindre un nouveau record à 7,4 milliards d'euros. Sur les cinq premiers mois de l'année, il représente déjà les deux tiers du déficit de 2010. Les exportations sont quasi atones alors que la facture énergétique accroît les importations. La France peine à faire émerger des PME de taille internationale. Une étude de Natixis montre que les PME exportatrices disparaissent prématurément en France, car elles sont absorbées par des grands groupes.

Attractivité : la France maintient son rang et fait la chasse aux idées reçues sur sa fiscalitéLes Échos 12 juillet 2011

En 2010, le site "France" est resté la troisième destination mondiale des flux d'investissements directs étrangers (IDE) derrière les États-Unis et la Chine (Hong Kong compris) et le deuxième pays d'accueil en Europe des investissements étrangers productifs créateurs d'emplois (derrière le Royaume-Uni). Un tableau de bord de l'attractivité souligne des "avancées" en matière d'investissement en R&D mais aussi des retards comme sur la simplification administrative.

Urbanisme commercial : la réforme de la discordePoints de vente - N° 1097-1098 4 juillet 2011

Anarchie, jeu politique, contentieux, rigidité, suppression. Des termes qui donnent le ton des problématiques liées à la proposition de la loi sur la réforme de l’urbanisme commercial. Aujourd’hui, professionnels et politiques s’interrogent sur le texte. Permettra-t-il de développer le commerce tout en respectant les besoins des consommateurs et

l’environnement ? Points de vente a enquêté.

L’impact écologique devient un critère d’achatLa Tribune - 4 juillet 2011

C’est l’une des premières concrétisations du Grenelle de l’environnement. Depuis ce lundi 4 juillet, plus de 160 entreprises affichent les caractéristiques environnementales de leurs produits, participant à une initiative lancée en 2010 par le ministère de l’Écologie. Aujourd’hui, plus d’un millier de produits sont assortis d’une indication sur l’emballage ou en magasin précisant leur bilan carbone, leur impact sur la biodiversité…

La fièvre retombe sur le front des créations d'entreprisesLes Échos 15 juillet 2011

Selon les derniers chiffres publiés par l'Insee, le nombre de créations d'entreprises a baissé de 6,1 % en juin. La tendance est à la baisse depuis le mois de janvier 2011, comparé à la même période en 2010. Sandrine Plana, responsable des études à l'APCE relativise toutefois : "Ce qui est exceptionnel est moins la diminution de 2011 que le niveau record des créations lors des six premiers mois 2010 avec qui on les compare. Hors auto-entrepreneurs, les créations d'entreprises sont plutôt stables".

Reprendre une entreprise à la barre du tribunalChef d'entreprise magazine - N° 60 Juillet-août 2011

Vous songez à reprendre une entreprise en difficulté ? Attention à ne pas foncer tête baissée devant une belle affaire. Avant de vous lancer, il est primordial de vous pencher sur les facteurs qui ont provoqué la faillite de l'entreprise, afin de savoir si vous êtes capable de la remettre sur la bonne voie. Vous devrez aussi évaluer les possibilités de coopération avec le personnel, agité par cette restructuration. C'est pourquoi, outre votre capacité financière, il faudra

se doter d'une motivation à toute épreuve.

Investissement : une usine se crée tous les trois joursL’Usine Nouvelle - N° 3248-3249 13 juillet 2011

Après avoir serré les boulons pendant la crise, les entreprises multiplient les ouvertures d’usines : 140 recensées par L’Usine Nouvelle en 2011. Après des années de recul ou de stagnation, l’investissement productif est nettement reparti, notamment dans le secteur manufacturier et les services aux entreprises. En Pays de la Loire, les besoins en matériaux pour le bâtiment, l’aéronautique, voire les biotechs, font surgir de nouveaux sites sur un tissu dont l’agroalimentaire forme la trame.

Ces PME qui jouent la carte du socialChef d'entreprise magazine - N° 60 Juillet-août 2011

Différenciation, attractivité lors du recrutement, pérennité des effectifs, notoriété, productivité... Les bienfaits d'une démarche socialement responsable ne sont plus à démontrer. Loin de pratiquer la philanthropie, les PME obtiennent des résultats concrets.

Chronique du sexisme ordinaire à l’usineL’Usine Nouvelle - N° 3248-3249 13 juillet 2011

Sexiste l'industrie ? Pour en savoir plus sur cette thématique sous les feux de l'actualité, L'Usine Nouvelle a donné la parole à des femmes de l'industrie. Si le collectif leur apporte une forme de protection, leur quotidien n'est pas exempt d'abus, d'attitudes déplacées ni de discriminations.

Et si vous passiez aux achats groupés ?L’Usine Nouvelle - N° 3246 30 juin 2011

Les PME peuvent mutualiser les achats pour réaliser des économies. À condition de ne pas vouloir aller

trop vite et de se poser les bonnes questions. Choisir les membres du clan, cerner les cibles, répartir les tâches, attiser le feu… figurent parmi les pistes à suivre pour partir du bon pied.

Étiquetage : l’information se déchaîneRIA - N° 724 Juin 2011

Mieux informer le consommateur sur les produits qu’il choisit : l’intention est louable mais sa mise en œuvre reste moins simple qu’il n’y paraît. Si l’étiquetage nutritionnel, encadré par une réglementation européenne, a atteint sa maturité, d’autres débats persistent. En matière de mentions obligatoires, que ce soit sur l'origine, l'environnement ou toute autre caractéristique, le législateur européen est seul compétent. Reste aussi la question du support de l'information. L'étiquette papier n'étant pas infiniment extensible, tous les regards se tournent vers les nouvelles technologies de l'information et le potentiel offert par la lecture de codes via les smartphones.

Les paiements par carte coûteront moins cher aux commerçantsLSA - N° 2191 15 juillet 2011

À partir du 1er octobre prochain, les transactions par cartes coûteront moins cher aux commerçants, tandis que les consommateurs retireront à moindres frais des espèces aux distributeurs. L’Autorité de la concurrence oblige les banques à réduire leurs commissions interbancaires concernant les paiements par cartes dans le commerce. Un second désaveu pour les banques, déjà condamnées pour frais indus dans les paiements par chèques.

Le commerce alimentaire spécialisé : déclin enrayé ? Insee Première - N° 1359 Juin 2011

Depuis 15 ans, le commerce alimentaire spécialisé (boulangeries-pâtisseries, boucheries-charcuteries, poissonneries...) s’est fortement

Lu pour vous dans la presse

Page 43: Maine eco 158

maine éco septembre 2011 41

rétracté, sa part de marché passant de 22 % en 1993 à 17 % en 2007, et le nombre de magasins de 120 000 à 106 000 sur la même période. Ce déclin semble toutefois globalement enrayé au cours des années 2000. Pour les fruits et légumes et les boissons, le commerce alimentaire spécialisé reprend même des parts de marché depuis le début des années 2000. Dans le même temps, l’effectif moyen des magasins a lui augmenté.

Les Français, des "bricolos"… en devenir !LSA - N° 2190 7 juillet 2011

Les chiffres le démontrent sans ambages : les Français sont des bricoleurs dans l'âme. Ils considèrent le bricolage comme un plaisir, seraient fiers d'exhiber leur œuvre, mais ne savent pas trop par quel bout s'y prendre. 87 % se disent novices et voudraient être guidés. Le gisement existe, encore faut-il l’exploiter.

Crêperie : la crêpe veut décollerL’Argus des commerces - N° 388 Juillet-août 2011

Avec ses quelques milliers d’établissements, la crêperie fait figure de sous-marché de la restauration. Reprendre une crêperie ne nécessite pas de gros investissements et l’activité s’avère rentable compte tenu du faible prix des ingrédients. Si les établissements sont concentrés dans l’Ouest de la France, il y a des places à prendre dans le reste de l’Hexagone.

La restauration indépendante : s’adapter dans un contexte mouvantNéorestauration - N° 488 Juillet-août 2011

De tailles et de structures très diverses, les entreprises représentant ce segment de la restauration manquaient jusqu’alors de visibilité, alors que les indépendants représentent au total 96 % des restaurants. La baisse du taux de TVA, la concurrence du snacking et la modernisation générale de leur profession ont poussé les restaurateurs indépendants traditionnels à se remettre en question. Avec, parfois, un peu de retard.

Vers la fin des soldes dans le secteur de l'habillement ?Crédoc : Consommation et modes de vie - N° 241 Juillet 2011

Chaque année, dans les premiers jours de janvier et les derniers de juin, le rendez-vous des soldes est devenu un événement majeur. C’est particulièrement le cas dans le secteur de l’habillement pour lequel les soldes répondent aux contraintes subies par le consommateur sur son budget. Cependant, le développement des périodes de promotions, la multiplication du nombre de collections par an, la montée du e-commerce et les soldes flottants entraînent, pour la deuxième année consécutive, un effritement des achats

d’articles soldés. Sommes-nous face à une tendance de fond ?

Au premier trimestre, l’emploi a stagné malgré la repriseLa Tribune 18 juillet 2011

Avec une hausse de 0,9 % contre 0,3 % au trimestre précédent,

l’accélération de l’activité économique se poursuit. Une accélération poussée par le renforcement de la demande interne. Toutefois, si les créations d’emplois se poursuivent, le taux de chômage reste stable à 9,7 % de la population active, Dom inclus. Selon la Dares, le taux de chômage des jeunes femmes de moins de 25 ans est de 25 %, en hausse de 2,8 points.

Deux fois par mois... Informez-vous sur la vie des entreprises sarthoises.

Accédez à l'essentiel de la presse économique et professionnelle avec les synthèses

extraites de plus de 50 titres.

Découvrez les études et ouvrages reçus au Centre d’information économique. Consultation gratuite.

Abonnement annuel : 60 euros TTC Intégralité des articles sur demande

Centre d’information économique CCI du Mans et de la Sarthe - Tél. 02 43 21 00 00

Un outil précieux pour suivre l'actualité sans perdre de temps

INFOSCOPE

��������� � ������ �����

6 rue Saint Jacques3 rue Bolton • LE MANS

02 43 24 07 03

CANALICollection printemps-été 2011

CANALI

SCABAL

BURBERRY

BARBOUR

PAUL & SHARK

HENRY COTTON'S

VICOMTE ARTHUR

MARLBORO CLASSICS

���� ��� � �� ��� ��

Page 44: Maine eco 158

42 maine éco septembre 2011

L’insertion a la fibre créativeCRÉAFIBRES

Depuis 2007, à Coulaines, l’ate-lier boutique Afic-Créafibres est devenu très tendance. Au mi-

lieu de la grande place de l’Europe, il semble petit. Pourtant, une fois la porte poussée, il regorge de créations originales, de pièces uniques que le chaland peut acquérir à prix doux. "Les habits vendus sont customisés par les salariées du chantier, explique Laurence Denis, styliste qui assure l’encadrement technique. Il suffit parfois d’ajouter des perles, des poches, des fermetures pour donner une nouvelle vie à un vêtement".

L’activité coordonnée également par Sylvie Couallier, accompagnatrice socio-professionnelle, et Marie-Annick Dutier-Levrard, couturière, s’inscrit dans une démarche de développement durable. Tous les habits sont récupérés auprès des particuliers, des collectivités ou des entreprises pour être ensuite triés et recyclés. Du bouton au bout de tissu, rien n’est perdu. "Nous luttons contre le consumérisme et le tout jetable”, souligne l’équipe de responsables. Une philosophie qui n’est pas sans rappeler l’esprit des friperies. À l’heure du

Quand on évoque les chantiers d’insertion, on pense en

premier lieu à l’entretien des espaces verts ou aux travaux du bâtiment. Or, certaines activités se tournent résolument vers la démarche artistique. Tel est le cas de l’Association formation

insertion chantiers (Afic(1)) qui a créé Créafibres, un chantier où

la couture traditionnelle côtoie le stylisme le plus imaginatif tout en

prônant le recyclage. Une initiative où l’estime de soi s’acquiert

aussi lors de défilés de mode.

maine découvertes

Geor

ges

Quag

lia

Page 45: Maine eco 158

maine éco septembre 2011 43

maine découvertes

prêt-à-porter discount fabriqué par des petites mains sous-payées de pays dit "en voie de développement", les ap-prenties stylistes entrent en résistance et font durer le provisoire.Côté atelier, il y a tout d’abord les travaux de couture, de lavage ou de repassage pour des personnes ou des structures. Cela va des retouches classiques à des demandes de cus-tomisation, de confection particulière. "Dernièrement, nous avons reçu la commande d’une écurie de voitures de course. Il s’agit de réaliser des housses servant à protéger les ailerons lors du transport".

Au-delà du vêtement

Les douze salariées en insertion sont recrutées en contrat d’avenir et en contrat d’accompagnement pour une période de six mois renouvelables trois fois maximum. "Ici, c’est un tremplin, on ne dirige pas forcément les per-sonnes vers les métiers de la couture", précise Sylvie Couallier. Mais l’origina-lité du chantier reste malgré tout les créations associées aux défilés. Être prête à défiler, c’est une des missions

obligatoires qui est annoncée lors de l’embauche. Les recherches de ten-dance sont faites à partir de thèmes choisis en équipe pour les collections de saison et de thèmes imposés pour la collection particulière (vêtements très créa à partir d’éléments de récu-pération). Ensuite, des prototypes sont réalisés sous l’œil avisé de Laurence Denis. Deux collections sont présen-tées tous les ans avec à chaque fois un modèle personnel et un autre col-lectif. Les couturières deviennent les stars d’un soir dans des lieux impro-bables où sont réunies jusqu’à 200 personnes : une place, une imprime-rie, une usine de confection, une salle polyvalente…Pour la styliste qui souhaite concilier l’image de la fripe customisée avec l’image de soi, "le travail de Créafibres est plus profond qu’un simple reloo-king. Avant de travailler sur la forme, nous privilégions le fond. En créant leurs vêtements, les personnes s’inter-rogent sur leur identité, sur ce qu’elles veulent montrer. Chacune a son his-toire, sa culture. Nous n’imposons rien". Grâce à cette maïeutique, la timi-dité fait souvent place à une estime de

soi retrouvée. C’est le cas pour Céline Frémiot, qui après une longue période de chômage malgré des études de couture, a retrouvé le goût de faire les choses et une certaine fierté. "Je me sens mieux dans ma peau. Le nom de mes créations est d’ailleurs évocateur : La sauvageonne, Lady Charleston ou Touch me. Pour l’avenir, j’aimerais créer une activité liée à la décoration en lien avec le recyclage."L’initiation au dessin de mode et la confection d’un press book des collec-tions viennent compléter le travail du chantier.Sachant que toutes les créations sont par la suite vendues, n’hésitez pas à visiter la boutique où tous les goûts ont droit de cité. Quant aux adeptes de la mode, ils pourront découvrir les nou-velles collections lors des prochains défilés.

� Cédric Lebreton

(1) L’Afic intervient également sur des chantiers en environnement et en bâtiment. Adresse : 27, rue de la paix, 72190 Coulaines.

Afic

Créa

fibre

s

Deux défilés ont lieu dans l'année.

Tous les tissus sont récupérés auprès de particuliers ou d'organismes.

Geor

ges

Quag

lia

[PRATIQUE]Boutique-atelier Afic-Créafibres

15 place de l’Europe 72190 Coulaines Tél. 02 43 76 68 59 [email protected].

Page 46: Maine eco 158

44 maine éco septembre 2011

Opportunités d’affaires

722C2011COIFFUREAffaire magnifique, 7 postes, 3 bacs. Très bel agencement. Proche Le Mans. CA 123 K€. Prix fonds 125 000 €.Part'ner Commerce EntrepriseTél. 02 43 14 16 33

724C2089TABAC-PRESSE-LOTO-ALIMENTATIONVds cause retraite multiservices tenu depuis 20 ans dans bourg 1 000 habitants. Affaire pour 1 personne. Logement 4 chambres + terrain. Fermé 1,5j/semaine. Prix murs et fonds 158 000 € à débattre.Me Lange Delphine Tél. 02 33 31 72 97

724C2086HORLOGERIE-BIJOUTERIEVds cause retraite commerce dans chef-lieu de canton, bon emplacement. Surface 29 m².

Prix fonds 25 000 €. Achat murs possible.Me Relange FrédéricTél. 02 43 97 00 57

724C2081CHARCUTERIE-TRAITEURAffaire avec CA traiteur à développer. Laboratoire aux normes. 100 kg de rillettes par semaine. Idéale 1ère installation. Disposer 15 000 €.Century 21 HarmonyTél. 02 43 24 67 06

724C2088COIFFURE MIXTESalon mixte refait à neuf dans commune 4 000 habitants. Stationnement facile proche commerces. 2 bacs + 3 coiffages. CA 62 182 €. Loyer 368 €/mois. Prix fonds 45 000 €.Part'ner Commerce EntrepriseTél. 02 43 14 16 33

723H1509BAR-TABAC-RAPIDO-PMUAffaire située sur place principale avec tous commerces. Commissions 44 400 € + bar 54 000 €.

Très beau logement. Fermé dimanche AM et lundi. Apport 70 000 €.Century 21 HarmonyTél. 02 43 24 67 06

722C2092PRÊT-À-PORTER FÉMININMagasin dans galerie marchande d'une grande enseigne avec 8 autres commerces. Surface 52 m² + réserve. CA 153 196 €. Prix fonds 131 481 € FAI. Century 21 HarmonyTél. 02 43 24 67 06

722H1512BAR-TABAC-PRESSE-LOTOAffaire avec travaux récents. Bière 55 hl sans contrat. Commissions 86 000 €. Recettes bar 100 000 €. EBE 88 000 €. Fermé dimanche + 4 semaines congés. Disposer 180 000 €. Century 21 HarmonyTél. 02 43 24 67 06

724H1506BAR-RESTAURANT-TABAC-ÉPICERIEVds cause retraite dans petite commune multiservices avec 2 salles

restaurant 35 places. Parking. Loyer 245 €/mois. Prix fonds 32 000 €.Me Quancard Olivier Tél. 02 43 97 40 02

722C2074PAS-DE-PORTEPas-de-porte tous commerces sauf alimentaire situé en centre-ville. Refait à neuf. Surface 40 m² + réserve. Loyer 6 000 €/an. Prix 12 000 €.Me Perdriel Jean-Pierre Tél. 02 43 93 47 08

722C2091SUPÉRETTEAffaire dans centre petite ville. Surface magasin 140 m² + réserve. Face à parking. CA 204 000 €. Logement F4. Prix fonds 94 150 € FAI.Century 21 HarmonyTél. 02 43 24 67 06

724C2079CONCESSION CARAVANESBelle affaire vente/réparation caravanes sur terrain 5 000 m². Espace vente couvert 1 200 m². Achat

Annonces commerciales

LOCAUX COMMERCIAUX A LOUERRHIN ET DANUBE : Local commercial d’envi-ron 864 m² comprenant hall d’exposition, bureaux, réserves. Parkings et terrain clos avec portail – Loyer : 4583 € HT / mois - Classe énergie : D – Réf : 1985 IE

ALGER : Local commercial d’environ 56 m², hall, accueil, 2 bureaux – Loyer : 680 € HT / mois + charges - Classe énergie : E Réf : 1991 IE

BUREAUX A LOUERBOLLEE : Bureau professionnel en rez-de-chaussée d’une superficie de 39m² Loyer : 359 € NET - Classe énergie : E

REPUBLIQUE : Ensemble de bureaux d’environ 85 m² - Loyer : 750 € HT / mois Classe énergie : 0 – Réf : 2017 IE

CENTRE VILLE : Plateaux de bureaux divisible d’environ 720 m² - Loyer : 120 € HT / m² / an + charges - Classe énergie : E Réf : 1762 IE

REPUBLIQUE : Ensemble de bureaux d’environ 125 m² au 2ème étage d’un immeuble de caractère - Loyer : 1 250 € HT / mois Classe énergie : G – Réf : 1992 IE

UNIVERSITE : Ensemble de bureaux d’environ 358 m², sur 2 étages dans un immeuble indépendant + parkings Loyer : 3 667 € HT - Classe énergie : En cours – Réf : 1885 IE

CENTRE VILLE BUREAUX A LOUER / A VENDRE

CENTRE VILLE : Ensemble de bureaux cloisonnés d’environ 261 m² avec 10 parkings Loyer : 2 383 € HT/HC/mois 342 000 € FAI – Classe énergie : E Réf : 1878 IE – 1879 IE

LES HALLES-GAMBETTA : Ensemble de bureaux d’environ 168 m². – Loyer : 1 400 € HT + charges – 178 150 € FAI Classe énergie : 0 – Réf : 1900 IE

Contact : Valérie Labani - [email protected] - 17 place de l’Eperon - 72015 Le Mans Cedex 2 S.A.S au capital de 160 000 € - RC 577 250 111 - Groupe des Caisses de Garantie CGAIM - 89 rue de la Boétie - 75008 PARIS - N° 8472 Carte professionnelle

«Gestion Immobilière» - N° 13 «transaction sur immeuble» n°34 - Délivrée par la préfecture de la Sarthe

CITYA LE SYNDIC - IMMOBILIER D’ENTREPRISE - Tél. : 02 43 210 243

D’autres biens en portefeuille, n’hésitez pas à nous contacter

au 02 43 210 243

Page 47: Maine eco 158

maine éco septembre 2011 45

murs possible. Prix 219 136 € FAI.Century 21 HarmonyTél. 02 43 24 67 06

724C2082SERVICES À LA PERSONNEEntreprise de services à la personne de 12 employés dans secteur Est Sarthe. Prix 35 800 € FAI. Century 21 HarmonyTél. 02 43 24 67 06

722H1511HÔTEL-RESTAURANTHôtel 8 n°. Repas famille 90 couverts. Bar licence IV 50 places. Idéal pour 1ère installation. Parking privé. CA 109 000 €. Prix 89 868 € FAI.Century 21 HarmonyTél. 02 43 24 67 06

723C2080PAS-DE-PORTEPas-de-porte très bien situé centre-ville rue principale. Surface 70 m² + réserve 25 m². Vitrine 13 ml. Prix 150 000 €. Loyer 1 300 €/mois.Me Leblanc Jean-Maurice Tél. 02 43 21 20 19

723H1515RESTAURANT-CRÊPERIE-GRILLAffaire située en plein centre-ville emplacement n° 1. Matériel en parfait état. 50 couverts + 20 en terrasse. Loyer 561,5 €/mois. Prix fonds 90 000 €. Century 21 HarmonyTél. 02 43 24 67 06

722H1058RESTAURANT GASTRONOMIQUE-TRAITEURSuperbe restaurant traditionnel dans Val de Loir. Très belles prestations avec terrasse et parking. Aucuns travaux à prévoir. Très beau logement. CA 190 000 €. Disposer 30 000 €. Century 21 HarmonyTél. 02 43 24 67 06

723H1392BAR-SNACKVds affaire 30 places + belle terrasse dans commune en développement. Fort potentiel en restauration. Logement. Prix 59 000 €.Part'ner Commerce EntrepriseTél. 02 43 14 16 33

723C1931COIFFURESalon de coiffure mixte idéal 1ère installation. Belle prestation. 5 postes. Fermé 2 j/semaine. Prix murs et fonds 157 000 €.Part'ner Commerce EntrepriseTél. 02 43 14 16 33

724C2083CHARCUTERIE-TRAITEURVds affaire avec labo aux normes. CA 213 432 € à développer. Logement parfait état. Prix 67 170 € FAI.Century 21 HarmonyTél. 02 43 24 67 06

721C2012POINT CHAUDAffaire à développer, emplacement commerçant, potentiel réel. Matériel et agencement de qualité. Prix fonds 65 000 €.Part'ner Commerce EntrepriseTél. 02 43 14 16 33

721C2077PRESTATIONS DE SERVICES À DOMICILEVds prestation à domicile ménage,

aide toilette, jardinage. Entreprise agréée État. Prix 195 000 € à débattre.Me De Chasteigner François Tél. 02 43 74 03 20

721C2084SANDWICHERIE-VIENNOISERIEVds affaire proche lycées et habitations. Surface 70 m². Prix fonds 78 000 €.Part'ner Commerce EntrepriseTél. 02 43 14 16 33

721C2085PAS-DE-PORTEAxe principal en plein centre-ville à feu tricolore. Surface 100 m² expo + 60 m² bureau. Tout commerce sauf alimentaire. Grande vitrine. Pas de travaux. Faible loyer. Prix 110 000 €. Part'ner Commerce EntrepriseTél. 02 43 14 16 33

721C2018BUREAUXÀ louer bureaux dans quartier tertiaire avec un atelier. Surface 110 m² en RDC et 127 m² à l'étage. 2 places parking.

Page 48: Maine eco 158

46 maine éco septembre 2011

Opportunités d’affaires

État très propre. Prix : nous consulter.Part'ner Commerce EntrepriseTél. 02 43 14 16 33

721C2019PAS-DE-PORTEPas-de-porte sur axe tramway. Surface 100 m² avec une grande vitrine. À voir. Prix 100 000 €. Part'ner Commerce EntrepriseTél. 02 43 14 16 33

721C2087SALON DE THÉSalon situé en centre-ville agencement neuf 40 places. Bail 2010. Loyer 990 €/mois. Prix fonds 80 000 €.Blot Commerce Tél. 02 43 29 59 59

721C1911PAS-DE-PORTEVds pas-de-porte plein centre-ville dans rue commerçante. Surface 60 m². Bail neuf. Loyer 1 100 €/mois. Prix 75 000 €.

Part'ner Commerce EntrepriseTél. 02 43 14 16 33

721C2009COIFFUREVds affaire de quartier très propre idéale première installation. À développer. Faible loyer. Prix fonds 30 000 €.Part'ner Commerce EntrepriseTél. 02 43 14 16 33

724C2075LOCALÀ louer local commercial 45 m² en RDC libre de suite sans droit d'entrée. Classé en ZRR idéal pour siège social activité tertiaire ou artisanale. Loyer 5 820 €/an.Me Bernard Régis Tél. 02 43 97 60 71

723C2077ÉLECTRICITÉ-CHAUFFAGE-PLOMBERIEDans ZA avec tous commerces, vds affaire avec atelier + entrepôt + habitation. Prix fonds 25 000 €.

Prix murs 190 000 € net vendeur.Me Serreau Jacques Tél. 02 43 95 39 03

722C2025PRESSINGDans centre commercial, affaire aux normes avec matériel récent. Fermé dimanche et lundi. Prix fonds 97 000 €.Part'ner Commerce EntrepriseTél. 02 43 14 16 33

722H1467BAR-TABAC- ALIMENTATION-JEUXTrès belle affaire multiservices avec terrasse dans commune de 2 500 habitants. Commissions 51 000 €. Prix 250 000 €. Prix murs 120 000 € avec F4.Part'ner Commerce EntrepriseTél. 02 43 14 16 33

723H1404PIZZÉRIA-CRÊPERIE-RESTAURANTAffaire 95 places en salle. Parfait état. Fermé dimanche + lundi

+ 4 semaines congés. CA 295 000 €. Disposer 80 000 €.Part'ner Commerce EntrepriseTél. 02 43 14 16 33

723C1924DROIT AU BAILDroit au bail dans cœur de ville pour local 110 m² + réserve. Chauffage gaz. Loyer 750 €/mois. Prix 38 500 €.Part'ner Commerce EntrepriseTél. 02 43 14 16 33

724C2076TABAC-PRESSE-LOTODans commune dynamique sur axe passager, vds affaire en augmentation permanente idéale pour couple ou 2 associés. Alarme. Volet. Véhicule. Loyer 5 700 €/an. Prix fonds 290 000 € + stock.Me BARNIER Jean-Pierre Tél. 02 33 73 00 43

722H1514BAR-RESTAURANT-HÔTEL-ÉPICERIEMultiservices excellent état à 10 mn

��������� ���� ��

��� ��������� �������

������������������� ������������������

����������������������������������� �

������������������������������

��� ������������������������ ��� ��������

�� ���� �����

������!"���#��������������$���� � ���

���������!%���#��������$��� � ���

�������&%���#�����������$��� � ���

�����&'���#��������$��� � ���

Formation Continue CCI 7 avenue des Platanes - 72100 LE MANS

Tél : 02 43 50 29 51 - Fax : 02 43 86 80 26 http://idfc-cel.cciformation.net

Page 49: Maine eco 158

maine éco septembre 2011 47

du Mans. Salle 100 couverts + hôtel 3 chambres. Affaire saine. Logement F3. Prix fonds 200 000 €. À saisir.Me Fournier Jean-Jacques Tél. 02 43 24 37 15

722C2090SUPÉRETTEVds cause retraite supérette surface 180 m² avec réserve et bureau, le tout refait à neuf. CA 290 000 €. Loyer 700 €/mois. Prix fonds 100 000 €.Century 21 HarmonyTél. 02 43 24 67 06

722H1507ÉPICERIE-BAR-RESTAURANTRecherche personne pour reprendre commerce multiservices village touristique. Surface 40 m² + réserve. Salle 20 couverts. Licence IV. Contact mairie M. Carreau Tél. 02 43 93 67 16

722H1513BAR-TABAC-PRESSEVds affaire sur axe passant seul

dans village 1 200 habitants. Soirées à thème. Surface 70 m² + réserve 16 m² + terrasse. Sans contrat brasseur. Fort potentiel. Prix fonds 70 000 €. Loyer 400 €/mois.Me Tulard FrançoisTél. 02 43 25 40 06

722C2078PAPETERIE-PRESSE-TABAC-LIBRAIRIEVds affaire située en centre-ville. Surface vente 100 m² + réserve. Vitrine 10 ml. Prix fonds 160 000 €. Loyer commerce + habitation 900 €/mois.SELARL Lévêque-Mouchel Tél. 02 43 93 12 31

722H1510BAR-TABACMutiservices avec petite alimentation dans village Sud Sarthe. EBE 47 000 €. Commissions 52 000 €. Disposer 80 000 €.Century 21 HarmonyTél. 02 43 24 67 06

722C2072INSTITUT DE BEAUTÉVds institut refait à neuf avec 3 cabines équipées dont 1 avec douche + toilette. Bel espace de vente dont espace onglerie. À développer. Prix 63 000 €.Me Porzier Carole Tél. 02 43 29 30 35

722C2057IMMEUBLE À USAGE PROFESSIONNELTrès bel environnement touristique vds immeuble. RDC : salle réception, cuisine, bar, cheminée + 3 pièces. Terrasses. Étage appartement 3 chambres. Prix 210 000 € ou location 1 300 €/mois.Me Bompart Philippe Tél. 02 43 20 10 56

722C2060STATION DE LAVAGEProche le Mans 2 stations de lavage sur axe passager.

100 % électrique. Pas de franchise. Bonne rentabilité. Affaire idéale complément activité. Prix 150 000 €.Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55

POUR VENDRE OU ACHETER UN COMMERCE

Contactez la Chambre de commerce et d'industrie au 02 43 21 00 20.

• Votre offre de vente sera diffusée gratuitement sur le site : www.transcommerce.com qui réunit les annonces des 38 départements adhérant au réseau Transcommerce.

• Si vous cherchez un commerce, consultez le site www.transcommerce.com qui vous propose des centaines d'offres. Vous serez également inscrit gratuitement sur le fichier confidentiel des repreneurs.

BUREAUX

Angers

Chartres

Laval

Le Mans

Nantes

Saint-Nazaire

Tours

IEL - Conseil en Immobilier d’Entreprise - Tél. : 02 43 24 40 60 - [email protected] - www.iel.frVos contacts : Philippe CHARLOT - Gilles HERIVEAU

• A louer - quartier Chasse Royale : superbe emplacement de 298 m² avec vitrine en RDC à usage commercial ou tertiaire dans un im-meuble neuf avec parkings en sous-sol - Loyer : 160 € HT/m² - DPE en cours - disponibilité immédiate (Réf 72.1672)

• A louer - quartier université : 130 m² en RDC d’un immeuble neuf compre-nant 3 grand bureaux, 1 salle de réunion, chauffage réversible, sanitaires communs, 3 parkings aériens - proche arrêt tramway - Loyer : 140 € HT/m² - DPE en cours - disponibilité : 01/10/11 (Réf 72.1889)

• A louer - quartier université : immeuble de bureaux indépendant de 357 m² sur 2 niveaux avec parking privé, bureaux cloisonnés, proximité station de tramway et accès ro-cade - Loyer : 124 € HT/m² - DPE en cours - disponibilité octobre 2011 (Réf 72.1383)

• A louer - centre ville : reste 1 plateau de 296 m² dans un immeuble réhabilité - bureaux, local archives et sanitaires - plateau livré libre - loyer : 155 € HT/m² - DPE en cours - disponibilité immédiate (Réf 72.1047)

• A louer - Le Mans sud : im-meuble indépen-dant de grand stan-ding de 3.096 m², 70 parkings proximité immédiate rocade et station de tramway - idéal siège social - Loyer : 130 € HT/m² - DPE en cours - disponibilité immédiate (Réf 72.1801)

• A louer - gare Nord : 218 et 314 m² de bureaux en RDC et 1er étage d’un immeuble neuf - plateaux en open space cablés avec moquette, cave, et parkings - Loyer : 164 € HT/m² - DPE : C - disponi-bilité immédiate (Réf 72.1875 - 72.1876)

• A louer - gare sud : 451 m² en open space avec climatisation, au 1er étage d’un immeuble neuf avec accueil par-tagé, 10 parkings, proche transports en communs - Loyer : 166 € HT/m² - DPE : C - disponibilité immédiate (Réf 72.1536)

LOCAUX D'ACTIVITÉS • A louer - le Mans nord : exclusivité : 2 cellules de 900 m² à proximité de la zone nord, proche grands axes avec vitrine en façade, parking, situé dans rue commer-çante et passagère - livraison : mi 2012

• A louer - ZI Sud - exclusivité : lo-cal d’activités de 540 m² neuf avec visuel important, show room avec vitrine, atelier, bureaux et parking aérien - Loyer :92 € HT/m² - disponibilité immédiate (Réf 72.1888)

• A louer - ZI Sud - exclusivité : en plein cœur de la ZI sud, local d’activités en excellent état de 1940 m² divisible en 2 lots (740 et 1200 m²) avec parking à l’avant du bâtiment - Loyer : 47 € HT/m² - disponibilité : septembre 2011 - DPE en cours (Réf 72.1864)

Page 50: Maine eco 158

48 maine éco septembre 2011

C58527Nord Pays de la Loire, entreprise de mécanique de précision à reprendre. CA : 630 K€. Effectif : 3 personnes. Accompagnement possible du cédant.

C28980Sarthe, départ en retraite des 2 dirigeants. Négoce de matériaux BTP/TP/irrigation. Effectif : 6 personnes dont les 2 vendeurs. Clientèle : artisans, agriculteurs, BTP, TP, particuliers. CA : 1 000 K€. EBE avant salaires dirigeants : 100 K€. Potentiel de développement.

C76972Sarthe, à céder entreprise de prestations de services aux entreprises, aux collectivités et aux particuliers, spécialisée dans la protection des biens et des personnes. CA : 280 K€. Effectif : 2 personnes.

C67453Sarthe, à céder entreprise de commercialisation d'une machine de

travail du sol et semis sans labour (équipement agricole développé par l'entreprise, marque déposée). Conviendrait à une personne ayant des compétences commerciales et techniques dans le milieu agricole. CA : 70 K€. Effectif : 1 personne. Possibilités de développement.

C53498Sarthe, à céder entreprise de prestations de services de main-d'oeuvre (travail à façon) pour une clientèle d'industriels. Effectif > 60 personnes. CA > 2 M€. Rentabilité régulière. L'entreprise est propriétaire de son immobilier.

C26047Sarthe, à céder entreprise de transport frigorifique express (- 3,5 tonnes). Capacité de transport véhicules légers obligatoire. Clientèle grands groupes. CA : 59 K€. Effectif : 1 personne.

C46832Sarthe, à céder SAS de négoce de machines outils métal. Clientèle nationale et export. CA : 250 K€. Effectif : 1 salarié + dirigeant.

Conviendrait à société existante cherchant à s'implanter dans l'ouest ou repreneur connaissant cette activité.

C76402Sarthe et Pays de la Loire, groupe de PME/PMI (CA : 80 millions, 12 entreprises) expérimenté dans la création et reprise, recherche des porteurs de projets pour s’investir dans des affaires à développer avec volonté d’association au capital. Domaines d’activités : services à l’industrie, énergies renouvelables et efficacité énergétique.

C1478Mayenne, entreprise spécialisée dans la carrosserie industrielle, la réparation de poids lourds et la gestion d'un garage particuliers à reprendre pour cause de départ en retraite. Effectif : 7 personnes. CA : 688 K€. Compétences techniques du repreneur souhaité.

C91252Maine-et-Loire, à céder entreprise de couverture étanchéité,

bardage. Clientèle diversifiée de charpentiers métalliques et grandes enseignes sur l'ensemble du territoire national. CA : 4 500 K€. Effectif : 9 personnes plus sous-traitants (équivalent temps plein 20 personnes). Trésorerie excédentaire, valorisation environ 900 K€. Expérience du bâtiment demandée pour le repreneur.

C26787Vendée, entreprise de réalisation d'aménagements urbains (bétons décoratifs, pavages, bordures, mobilier urbain en négoce). Clientèle d'entreprises du BTP, collectivités, particuliers, trésorerie excédentaire. CA : 3 200 K€. Effectif : 19 personnes. Valorisation 600 K€. Repreneur ayant impérativement une bonne expérience des chantiers BTP.

Opportunités d’affaires

Annonces industrielles

Pour consulter toutes les annonces ou si vous êtes

intéressé par une annonce connectez-vous sur le site

www.trans-reprise.com

������������ ����

��������������� ��������������� ���������������

������������

��� ������ ������