mai-juin 2006 · 2014. 12. 18. · mai-juin 2006 > agir etentreprendre 3 agir et entreprendre...

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Agir et entreprendre est publié par la CCI de Lyon. Département CommunicationPlace de la Bourse 69289 Lyon cedex 02. Tél. 0 821 231 251. Directeur de la publicationJean-Paul Mauduy. Comité de rédaction Bernard Guinet, Jean-Michel Coquard,Valérie Charrière-Villien, Valérie Salinas, Nancy Furer. Rédaction Agence de presse NF2.Direction artistique, pré-presse et fabrication Spécifique JLP. Publicité Spécifique JLP. Tél. 04 37 91 69 50. Impression Fot Imprimeurs, Zac Satolas Green 69330 Pusignan. Routage Routage et Marketing. Crédit photos Jean-Jacques Raynal, CCI de Lyon. Photo de couverture Jean-Jacques Raynal . ISSN (en cours) . Tirage 71 000 exemplaires.

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ACTUALITE P.4/11

◆ Clusters : sujet d’avenirpour non-initiés

◆ Cure de vitalité sur les marchés

◆ Salon des entrepreneurs : un ticket d’entrée pour la création

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Vitrine sur les commercesde demainLa CCI est le porte-parole de quelque 25 000 commerces qui investissent, créent des emplois et participent au développement économique de la région lyonnaise. Ce sont eux qui animent nos villes, qui les rendentcolorées et vivantes et cette richesse est inestima-ble. Comme toute entreprise, l’entreprise de commerce se doit d’être innovante pour assurer le cœur de son activité : séduire et fidéliser saclientèle. Dans un contexte où les modes deconsommation évoluent constamment,l’espérance de vie d’un concept de commerce est de trois à cinq ans. Il est donc de notre rôle de permettre à ces entreprises d’explorer de nouveaux axes de développement, notammentautour de leur principal outil de travail : le pointde vente. Il s’agit de créer un lieu de proximité, de confort et de plaisir unique avec le client. A travers le Grand Prix Design Points de Vente,nous associons les savoir-faire de deux entrepre-neurs que sont le commerçant et le designer, et donnons à l’entreprise les moyens de progresseret de gagner. En avant le commerce !

Jean-Paul Mauduy,Président du groupe CCI de Lyon.

ENTREPRISESEN ACTION P.12/17

◆ Commerce : la satisfaction du clientcomme premier critère

◆ Gerland au stade de la reconquête

◆ Hôtellerie : la reprise frappe aux portes

Commerces : en scènepour mieuxse vendre !p.18

VIE DEL’ENTREPRISE P.22/27

◆ Partenariat : à l’Est du nouveau

◆ Thaïlande : opération séduction tous azimuts

Salons, conférences, réunions d’information, missions de prospection, formations...

AGENDA P.28/33

TRIBUNE P.34

◆ François Loos, ministre délégué à l’Industrie

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SOMMAIRE

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vec quinze pôles decompétitivité labelliséset sept clusters, la

région Rhône-Alpes a largementconfirmé son statut de placeforte de l’innovation. Une com-pétitivité et un dynamisme destature mondiale qui se voientune nouvelle fois reconnus avec la programmation, en octobre àLyon, du 9e congrès mondial des clusters, manifestation à l’initiative de The Competiti-veness Institute (TCI). Organisépar la CCI, en partenariat avec laRégion et le Grand Lyon, cetévénement accueillera quelque400 participants originaires deplus de 40 pays au palais duCommerce. Sont attendus : desentrepreneurs, des chercheurs,des universitaires et des consul-

stratégie, auprès de grandessociétés privées et des pouvoirspublics a démontré qu’uneentreprise “en cluster” atteintforcément de nouveaux objectifsde croissance et de profitabilité. ◗ Contact : Frédéric Miribel

04 72 40 57 89www.lyon.cci.fr

tants souhaitant échanger,confronter leurs expériences etdébattre du thème “Gouvernanceet implication des entreprisesdans les clusters”. Pour la pre-mière fois, une session de veilleinternationale dédiée aux entre-preneurs de toutes origines et detoutes tailles sera organisée. Au programme : un après-midi(le mardi au palais des Congrès)animé par des spécialistes inter-nationaux afin d’apporter lesfondamentaux et les bonnes pra-tiques permettant de mieuxappréhender la notion de clusters. L’accent sera mis sur lesavantages retirés par les entre-prises de leur participation à uncluster. Une étude menée par le Bipe, société d’analyses économiques et de conseil en

Sujet d’avenir pour non-initiésPleins feux sur l’innovation lors du 9e congrès mondialdes clusters et des pôles de compétitivité, du 9 au 13octobre à Lyon. Pour la première fois, une session d’information est réservée aux entreprises non-initiées.

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C L U S T E R S

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■ PRÈS DE 1,5 MILLIOND’EUROS POUR AXELERAPôle à vocation mondiale, AxeleraChimie-Environnement entend écrireles lignes d’une chimie d’avant-gardeintégrant la préoccupation environne-mentale dès la conception des procédés et des produits. Il s’est aussifixé comme objectif de créer 1 000emplois sur les six prochaines annéeset a bénéficié d’une aide de près de 1,5 million d’euros de la Région Rhône-Alpes pour son animation et le financement de projets technologiques.

◗ Contact :www.axelera.org

■ PLUS SIMPLEA l’occasion de son Comitéinterministériel d’aménagement et de compétitivité des territoires(Ciact) de mars, le gouvernement a annoncé la simplification des procédures liées aux pôles. Les associations auront désormais face à elle un interlocuteur unique etun financeur unique. Un guichet vaêtre créé pour gérer les trois appelsd’offre annuels destinés à sélectionnerles projets subventionnés et un autrepour répartir le budget destiné à l’animation et au fonctionnementdes pôles.

◗ Contact :www.competitivite.gouv.fr

NOUVELLES DES POLES

■ LES JEUXEN ORDRE DE MARCHELe pôle de compétitivité “Loisirsnumériques et Jeux vidéo” se structureautour de trois partenaires - LyonGame (jeu vidéo), Image Rhône-Alpes(cinéma) et Citia (animation et multimédia) - ayant des probléma-tiques communes en matière de recherche, d’action commerciale et de gestion des compétences.Ce pôle vient d’intégrer en tant que directeur, Ludovic Noël, issu de la CCI et de l’équipe Novacité. Ses premières missions seront de créer des passerelles entre les partenaires. Trois programmes ont été labellisés en février dans l’objectif de construire des outils de développement mutualisés. Toutes les entreprises intéresséessont appelées à entrer en contact avec le pôle.

◗ Contact :Ludovic Noël

04 37 64 69 53

Le pôle “Loisirs numériqueset Jeux vidéo” se structureautour de trois partenaires :Lyon Game, Image Rhône-Alpes pour le cinéma et Citia pour l’animation.

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Le congrès mettra l’accent sur les avantages retirés par les entreprises de leur participation à un cluster.

Cluster, pôle ou l’inverse ?En langage international, un cluster désigne un système économiquefondé sur le regroupement d’entrepreneurs, de décideurs institutionnels,de chercheurs, d’universitaires et de consultants autour d’un mêmesecteur d’activité. Son but : mettre à profit les compétences de sesmembres afin d’améliorer leur compétitivité. En France, on parle ausside pôle de compétitivité, dont la définition reste très proche de celle desclusters mais plus orientée “recherche et développement”.


Lyon séduit les enseignesPrésentation et visite deterrain au programmed’une “Journée ducommerce associé” destinée à convaincrede nouvelles enseignesde s’installer dans l’agglomération lyonnaise.

C O M M E R C E A S S O C I É

Marc Degrange,président

de la commission Commerce

« Notre démarche entend fairedécouvrir aux enseignes nationales,l’attractivité commerciale des zonesde chalandise des villes de l’agglomération lyonnaise disposantde moyens de communication peustructurés. La plupart des enseignesnationales sont déjà installées àLyon mais font défaut ailleurs. Il fautpourtant assurer une synergie entrecommerçants indépendants etassociés pour qu’un pôle resteattractif. »

POINT DE VUE D’ÉLU

La Commission départementale d’équipement commercial du Rhône(CDEC) s’est réunie le 10 mars et le 7 avril pour examiner plusieursdossiers :

■ Création d’un supermarchéChampion à Genas (1 985 m2) :autorisée. La CCI a voté pour.

■ Création d’une parfumerie (200 m2) dans la galerie marchande de Carrefour Vénissieux : autorisée. La CCI a voté pour.

■ Création d’un magasin de discountalimentaire à l’enseigne Lidl à Lyon 7e

(641 m2) : refusée. La CCI a voté contre.

■ Création d’un établissementhôtelier (3*) à l’enseigne Expoteld’une capacité de 102 chambres, àChassieu : autorisée. La CCI a votépour.

■ Création d’un supermarchéMarché U (473 m2), à Lyon : autorisée.La CCI a voté pour.

■ Extension d’une supérette Petit Casino à Lyon : autorisée. La CCI a voté pour.

■ Création d’un ensemblecommercial comprenant unsupermarché à l’enseigne Casino etdes boutiques, à Mornant : autorisée.La CCI a voté pour.

■ Extension d’un supermarché à l’enseigne Champion, à Saint-Symphorien-sur-Coise :autorisée. La CCI a voté contre.

■ Création d’un maxi-discount, à Thizy : autorisée. La CCI a voté pour.

◗ Contact : Bernard Gagnaire

04 72 40 57 88

DECISIONS CDEC

omme l’implantation desièges sociaux de gran-des entreprises, le dyna-

misme commercial est un enjeufort d’image et de visibilité pourles agglomérations. Souhaitantdevenir l’un des leaders euro-péens en la matière, Lyon cherche à attirer de nouvellesenseignes issues des différentssecteurs d’activité. Enseignesqui, de leurs côtés, se montrentcurieuses des potentialités locales : environ 130 d’entreelles ont cité Lyon comme lieud’implantation privilégié. Soucieuse d’organiser une inter-face entre cette demande et l’offre immobilière commerciale

locale, la CCI a imaginé leurproposer une journée de décou-verte. Au programme : une pré-sentation magistrale des flux

économiques et commerciaux del’agglomération, assortie d’unevisite de terrain des principauxéquipements. Une première édition de cettejournée est prévue prochaine-ment avec le souhait de réunirune vingtaine d’enseignes. Uneétape en tout cas essentielle dansl’approche de ces marques auxexigences fortes en ce qui concerneles facilités d’accès et de stationne-ment, l’environnement concurren-

Quelque 130 enseignes commerciales ont citéLyon comme un lieu d’implantation privilégié.

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L’Ensam met cap sur LyonLe Comité interministériel d’aménagement et de compétitivité des territoires(CIACT) a donné début mars son accord pour la construction, dans le quar-tier de Gerland, d’une antenne spécialisée dans les technologies de la santéde l'Ensam (Ecole nationale supérieure des arts et des métiers). Ce projet devrait voir le jour dans des bâtiments de 10 à 15 000 m2 sur lesbords du Rhône. « Une installation qui viendra conforter le pôle de compétitivitédédié aux sciences du vivant “Lyon Biopôle”, compléter les formations d’ingénieurdispensées dans l’agglomération et accroître l’offre lyonnaise en matière d’enseigne-ment supérieur », a déclaré Jean-Paul Mauduy, le président de la CCI, non sans réaffirmer le soutien du milieu industriel et de la communauté des entrepre-neurs à une telle initiative. A terme, ce sont plus de 400 étudiants ingénieurset chercheurs spécialisés dans la santé et les biotechnologies qui viendront renforcer le tissu existant.

tiel ou la composition des zones dechalandise.

◗ Contact :0 821 231 251ASSOCIÉ À QUOI ?Selon la Fédération des enseignesdu commerce associé, le commerceassocié concerne des réseaux organiséspar des commerçants indépendants,propriétaires de leurs points de vente, mais rassemblés au seind'un groupement.

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La logistique doitencore s’organiserLa CCI a rendu son avis sur le projet de Schéma de cohé-rence logistique en région urbaine de Lyon. Elle appelle àla mobilisation en faveur de cette activité majeure.

lyonnaise comme “plaque tour-nante” pour les transports demarchandises de la péninsuleibérique vers le nord de l’Europeet vers l’Italie.Également, la CCI rappelle quel’implication des collectivitéslocales est primordiale. Sans elles,ni la concrétisation des chantiersintermodaux nécessaires, ni lalocalisation des grands espaceslogistiques ne seront possibles.L’action publique doit être claireet lisible pour les investisseursquant à leurs attentes sur lesopportunités et possibilités d’acquisitions foncières.

a Conférence des prési-dents de la Région urbai-ne de Lyon (Rul) vient de

confier à l’Alliance logistique lamission de recueillir le sentimentdes acteurs économiques sur leprojet de Schéma de cohérencelogistique 2005-2020. Bien queporteuse d’un avis globalementfavorable, la CCI a formulé desrecommandations sur l’impor-tance de l’activité logistique enrégion lyonnaise, “l’organisationterritoriale” nécessaire pourcette fonction et l’implicationindispensable des collectivitésdans la conduite des chantiersmajeurs.Il importe en effet que leSchéma reconnaisse plus explici-tement l’industrie logistiquecomme une activité riche en perspectives, génératrice derichesses et “pourvoyeuse”d’emplois directs ou induits deplus en plus qualifiés. Le projetmérite également d’être replacé,à la fois dans le cadre du pro-chain débat public sur les dépla-cements dans la vallée du Rhôneet l’arc languedocien et dans lerôle que doit jouer la région

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mporion, associationeuropéenne des marchés,a été créée le 23 janvier

à Barcelone. Via la jeuneAssociation pour le développe-ment et la promotion des mar-chés (ADPM) qui œuvre à leurdynamisation, les marchés duRhône sont partie prenante dece réseau réunissant les villes deBarcelone, Turin, Londres,Budapest et Lyon. Au-delà deson action auprès des pouvoirspublics européens, ce nouveaucadre ouvre les frontières pourdes échanges autour des bonnespratiques sur des sujets aussidivers que la communication,l’organisation, les droits de placeou la gestion des déchets. Entermes de concrétisation, 2006

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Avec un grain de fantaisie,des paniers de bonnesidées et son engagementdans le réseau européenEmporion, l’Associationlyonnaise pour le déve-loppement et la promo-tion des marchés (ADPM)veut tirer vers le haut lesmarchés du Rhône.

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Un nouveau directeur à l’AderlyJacques de Chilly a pris ses fonctions début avril entant que directeur exécutif de l’Agence pour le développement économique de la région lyonnaise(Aderly). Agé de 52 ans, il fut auparavant directeur du développement économique de la ville de Nantes,a dirigé la société TSD à Sophia Antipolis puis, depuis1999, occupait le poste de délégué général del’Agence Ouest Atlantique. Jacques de Chilly succèdeà Robert Maury, qui a rejoint la direction générale deProvence Promotion à Marseille.


Selon la CCI, l’action publique doit être plus claire et lisible pour les investisseurs quant aux opportunités et possibilitésd’acquisitions foncières.

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■ L’ADERLY ET ERAIÀ PHILADELPHIE

L’Agence de développement économique de la région lyonnaise(Aderly) et Entreprise Rhône-Alpesinternational (Erai) ont inauguré le 11 avril leur nouveau bureau àPhiladelphie, hébergé dans les locauxd’Innovation Philadelphia. L’objectif est de développer un fluxd’investissements en provenance de Pennsylvanie en région lyonnaise,de favoriser les courants d’affairesentre entreprises de Rhône-Alpeset les Etats-Unis et de renforcer les coopérations sur des clusters prioritaires, notamment dans le domaine de la santé.

■ L’ADERLY S’ENGAGEÀ NEW YORK

L’Aderly vient de signer un protocolede coopération avec l’Agence française pour les investissementsinternationaux (Afii). Ce protocoleprévoit une collaboration renforcéesur le territoire nord-américain et desactions de promotion des pôles decompétitivité régionaux. A partir de septembre, la conventionprévoit la mise en place d’une représentation de l’Aderly au sein des bureaux de l’Afii aux Etats-Unis.

www.aderly.com

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Stratégie et développement à l’international

EM Lyon ouvrira en septembre, en partenariat avecl’École Centrale Paris, le mastère spécialisé,”Stratégieet développement d’affaires internationales”.Accréditée par la Conférence des grandes écoles etdestinée aux jeunes diplômés ingénieurs ou titulairesde masters scientifiques, cette formation a étéconçue en réponse aux attentes des entreprises des

secteurs à forte valeur ajoutée technologique. D’autres projets faisantappel à la double compétence scientifique-management sont à l’étudepar les deux écoles.

◗ Contact : 04 78 33 77 09www.em-lyon.com


devrait se traduire par le lance-ment du site Internet pour faciliter une mise en réseau desmembres et faire connaître cetteinitiative européenne. A terme,et par-delà la diversité des situa-tions, l’idée est d’imposer unemouvance très large et visibleautour des marchés, un peu à l’image de celle du “slow food”.Côté jardin, l’ADPM avance également. Après le lancementde son outil cartographiqueGéomarchés et la mise sur piedsde formations adaptées, le touten étroite collaboration avec laCCI, la communication est saprincipale préoccupation pour2006. Qu’on se le dise, les mar-chés du Rhône, cette année,vont être animés ! Outre la troi-sième édition du Petit Paumédes Marchés qui sera distribuéedès le 10 juin sur le Villagemédiéval du Vieux Lyon,l’ADPM s’associe à la semainenationale de la “fraich’attitude”.Du 17 au 28 mai, seront proposées des animations autourdes fruits et légumes : dégusta-tions, idées de présentations originales, distributions de fiches-recettes visant à glisser un peu defantaisie dans les paniers… Pour frapper un grand coup àdestination de la clientèle qu’ellesouhaite reconquérir et rajeunir

mais aussi en direction des com-merçants qui nourrissent de nom-breuses attentes, l’ADPM a encoredans sa musette plusieurs projets,comme l’organisation de tombo-las dotées de paniers garnis, lavente à partir du week-end de laPentecôte de cinq cents cabasestampillés en tissus biodégrada-ble et, d’ici à la fin de l’année, ungrand événement. A bon enten-deur…

GÉOMARCHÉS

La base de données Géomarchésrecense les 330 marchés du Rhônesous une présentation cartogra-phique et interactive. Cet outil novateur permet aux commerçantsde visualiser la diversité et les données essentielles des marchés et de mieux organiser leurs tournées. Le site, en ligne depuis un an, enregistre une moyenne de 350 consultations mensuelles.

◗ Contact :

0 811 65 39 00www.geomarches.com

Léonard, version entrepreneurialeAutour de l’exposition “Impressions de Mode” consacrée à la maison de couture Léonard jusqu’au 8 octobre au musée des Tissus, certaines propositions s’adressent plus spécifiquement aux entreprises, notamment les “visites d’exception”pour les groupes, visites guidées agrémentées d’un cocktail avec la possibilité d’organiser une réunion. Autre bon plan, les matinées spéciales “Point de vue de l’industriel” en présence d’un professionnel de l’impression, les 17 mai et 21 juin. Dernier avantage : une entrée à l’exposition offerte pour une entrée achetée, sur présentation de ce numéro d’Agir et entreprendre.

www.musee-des-tissus.com

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L’ADPM s’associe à la semaine nationale de la“Fraich’attitude” : du 17 au 28 mai seront proposées des animationsautour des fruits et légumes.

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édition, du 31 mai au 2 juin aupalais des Congrès de Lyon,près de 150 institutions et structures d’accompagnementapporteront leurs compétencessur des thèmes comme le mon-tage du projet, convaincre dansune négociation ou les nouvellesmesures de financement. Dessujets également repris dans les110 conférences et ateliers orga-nisés pendant le salon. Parmi lesautres innovations et tempsforts, le village Econumérique,dédié aux nouvelles technolo-gies, réunira les acteurs du secteur afin de démontrer les

n moins de deux ans, lesalon des EntrepreneursLyon Rhône-Alpes a

acquis une légitimité bien au-delà de la région, devenantle rendez-vous de la création, de la cession et de la reprise d’entreprise du grand Sud-Estde la France. Avec plus de 14 200 visiteurs enregistrés en 2005, dont 30 % venus d’autres départements queRhône-Alpes, cette manifesta-tion reste très prisée des por-teurs de projets à la recherchede solutions, d’expertises et deconseils. Pour sa troisième

eUn ticket d’entrée pour la créationTroisième édition du salon des Entrepreneurs, du 31 mai au 2 juin. Durant troisjours, créateurs, repreneurs et dirigeants échangeront services et conseils.

S A L O N D E S E N T R E P R E N E U R S

■ ISTANBUL EN QUOTIDIENLa compagnie Turkish Airlines, qui dessert aujourd’hui Istanbul au départde Lyon à raison de cinq fréquenceshebdomadaires, passera dès le 13 juin en vol quotidien. Les vols seront opérésen Boeing 737-800 de 155 sièges. Sainte-Sophie, le palais de Topkapi, la Corne d'Or, la tour de Galata, la mosquée Bleue autant de trésors àdécouvrir au cœur de cette métropolede 12 millions d’habitants. www.turkishairlines.com

■ LA CROATIE, DESTINATIONEN VOGUELes longues années de purgatoire d’après-guerre font désormais partie dupassé. Les touristes sont de plus en plusnombreux à partir à la découverte de la Croatie offrant un patrimoinearchitectural d’une grande richesse et une merveilleuse côte de 1 750 kilomètres de long, protégée parprès de 2 000 îles et îlots. Cet été, la compagnie Croatia Airlinesest de retour à Lyon. Chaque samedi,elle propose un vol régulier sur Split,grand port touristique de la côte dalmate, complété, le même jour, par lamise en place de vols spéciaux affrétéspar le tour-opérateur Plein Vent.Dubrovnik est également au programmede nombreux opérateurs, tandis queTravel Europe a prévu quelques volsponctuels sur Pula.

■ ROYAL AIR MAROCMISE SUR CASABLANCAProposé par Royal Air Maroc tous lesjours de la semaine, Casablanca estpassé en biquotidien, dès la mise enplace du programme printemps-été.Cette destination appréciée deshommes d’affaires comme des touristesest opérée en Boeing 737-500 de 126 sièges. Capitale économique duMaroc, Casablanca est actuellement latroisième destination touristique duroyaume chérifien derrière Marrakechet Agadir.

■ OUVERTURE DE LA LIGNELYON-SÉTIFAir Algérie a ouvert depuis le 1er avril uneliaison hebdomadaire, le samedi, entreLyon et Sétif, situé à 300 kilomètres àl’est d’Alger. Cette nouvelle liaison, assurée en Boeing 737, sera opérée deuxfois par semaine, le jeudi et le samedi,entre le 29 juin et le 1er septembre. Ellevise à favoriser le développement desrelations économiques entre la région etl’Est algérien. Elle répond également à lademande de l’importante communautéd’origine algérienne établie dans larégion.www.lyon.aeroport.fr

atouts d’Internet et de l’e-admi-nistration dans la croissance etla pérennité d’une entreprise.Mais la force du salon résideégalement dans les consulta-tions individuelles où s’impli-quent les équipes de la CCI enpartenariat avec la Chambre demétiers, les experts-comptables,les notaires et les avocats sur unstand accueillant les entrepre-neurs afin de les guider et de lesaccompagner dans leurs démar-ches. Chaque année, ce standest l’un des plus visités. La CCI, partenaire officiel, vousinvite gratuitement au salon des

Entrepreneurs, inscription sur lesite www.lyon.cci.fr.Code : 3CCI.

◗ Contact : Michel Dupoizat

04 72 40 58 12

Décollage vers la qualité à tous les étagesHabituellement organisées à Nantes, les Assises de la qualité ont, pour la première fois, rassemblé en mars au palais des Congrès de Lyon plus de 350 acteurs du monde aéroportuaire. Ces derniers ont débattu autour desnotions de service-client et plus particulièrement de qualité des prestations.Chaque aéroport a exposé un certain nombre de ses projets. Les membres du comité local Qualité de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry ontprésenté la démarche “Airport Helper, que puis-je faire pour vous ?”. L’idéeest simple : former à l’occasion d’une session de trois heures, assortied’un manuel récapitulatif, des salariés volontaires issus des différentesentreprises du site afin de mieux leur permettre de renseigner, rassureret guider les passagers. Ces personnels seront reconnus comme“Airport Helper” par un badge qu’ils s’engagent à porter lors de leursdéplacements sur la plateforme.

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Au programme de ce salondes Entrepreneurs :110 conférences et ateliers.

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Aréopage gouvernemental pour l’inaugura-tion de la ligne aérienne Lyon-Sétif (Algérie).Aux côtés du président de la CCI : AzouzBegag, ministre délégué à l'Egalité des chances,Dominique Perben, ministre des Transports etson Excellence Missoum Fbih, ambassadeurd'Algérie en France.

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Le Grand Prix Design Points de Vente a rendu son verdict, le 27 mars dernier, dans le cadre du palais du Commerce. Sous le feu des projecteurs, six concepts innovants : Alex Restaurant, Freiss Opticien, Le Bar, Macarons Chocolats,Sève Chocolaterie et le Koodeta (prix spécial du jury).

ARRÊT SUR IMAGES

Les présidents et vice-présidents de la CCIont accueilli leurs homologues de la CCI deSaint-Etienne lors d'une réunion de bureaucommune le 24 mars. Au cours de cette première, les élus ont défini les bases d’unegrande métropole économique autour deLyon et de Saint-Etienne.

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Beaucoup d’enthousiasme, le 25 mars dernier sur le campus d’EM Lyon, pour lacérémonie de remise des diplômes Grande Ecole et ESC, promotion 2005. Patrick Molle, directeur général d’EM Lyon et Philippe Marcel, président del’Association des diplômés, ont rappelé aux jeunes leurs atouts, leur chance mais aussi leurs responsabilités nouvelles. Dans un amphithéâtre plein à craquer, les 600 personnes présentes ont salué l’intervention de Jean-Paul Mauduy sur lesvertus de l’esprit d’entreprendre.

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Une délégation du Kazakhstan, conduite parAmanzhol Zhankuliyev, ambassadeur de laRépublique du Kazakhstan en France, a étéaccueillie au palais du Commerce,le 13 avril dernier, par Daniel Strazzeri, vice-président de la commission Internationale de la CCI et Jean-Laurent Chamaly, élu CCI. Les opportunités d’affaires de ce pays connaissant une croissance soutenue depuis plusieurs années ont été présentées aux entreprises.

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Gérard Collomb et Jean-Paul Mauduy entourantDaniel Tribouillard, le fondateur de la maison de couture Léonard, à l’occasion de la soirée d’inauguration de cette très belle exposition aumusée des Tissus.

La remise des trophées 2006 aux Jeunes ambassadeurslyonnais (JAL) s’est déroulée le 6 avril. Ce concoursrécompense des étudiants étrangers suivant leurs étudesen Rhône-Alpes et ayant présenté un projet mettant enrelation leur ville d’origine avec Saint-Etienne ou Lyon.Quatre étudiantes venues de Chine, de Brésil, de Roumanie et d’Allemagne ont été récompensées par Gérard Collomb, président du Grand Lyon, Jean-Paul Mauduy et Noël Paul, vice-président de Saint-Etienne Métropole.

C’est le 20 avril dernier que Guy Mathiolon, vice-président de la CCI, a été intronisé en tant quedignitaire des Pennons de Lyon, véritable institution lyonnaise existant depuis le XIIe siècle et toujours vive aujourd’hui. Guy Mathiolon a ainsi pris l’engagement de soutenir les Pennons et de porter haut les couleurs de la cité. Il sera tout particulièrement actif sous la bannièredes décideurs lyonnais créée pour, par exemple,accompagner des jeunes dans leurs projets entrepreneuriaux. Premier rendez-vous d'importance : le 10 juin avec la fête des bannières.

Les Assises de la qualité ont rassemblé au palais desCongrès de Lyon plus de 350 acteurs du monde aéroportuaire. Jean-Jacques Charmes, élu CCI et présidentdu Conseil national de la qualité en aéroport, a ouvert lesdébats en tant que commissaire de l’événement.

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Une inauguration du bureau Aderly-Erai dePhiladelphie (Etats-Unis)

en grande pompe, le 11 avril dernier.

Autour de Jean-PaulMauduy étaient

notamment présents :Jean-Jack Queyranne,

président de Rhône-Alpes,Daniel Gouffé, président

d’Erai et de Mérial SAS, Gérard Collomb

et Jean-Michel Daclin, vice-président

du Grand Lyon.

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m a i - j u i n 2 0 0 6 > A g i r e t e n t r e p r e n d r e

Signature à Chicago du protocole de coopération avec l'Agence française pour lesinvestissements internationaux entre les deuxco-présidents de l'Agence de développementéconomique de la région lyonnaise (Aderly),Jean-Paul Mauduy et Gérard Collomb, et Clara Gaymard, présidente de l'AFII. L'enjeu est de renforcer la présence lyonnaise sur le territoire nord-américain et d'y promouvoirles pôles de compétitivité.

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ne démarche “qualité-commerce” est menéedepuis février à titre

expérimental dans une dizainede boutiques et de sociétés deprestation de services de laCroix-Rousse. L’objectif n’est pasde certifier un mode de fabrica-tion, ni de labelliser un produitmais d’accompagner le commer-çant tout au long d’une démar-che de progrès et de fidéliser le consommateur grâce à desapproches différentes. Un accompagnement conduit àmodifier les comportements, lesméthodes ou les organisationsdans une logique de performan-ce globale et de progrès continu. Le dispositif, soutenu par l’Étatet la Région Rhône-Alpes, débute par l’établissement d’undiagnostic préalable. Chaquecandidat reçoit ensuite la visited'un client-mystère, envoyé parun cabinet spécialisé, évaluant laqualité des services à partir d'unréférentiel composé de quatrethèmes principaux : l'accueil

téléphonique, la présentationintérieure du magasin, son allureextérieure et la relation entrete-nue avec la clientèle. Un rapportpersonnalisé est remis avec ledétail des observations et despoints à travailler, servant debase à l’élaboration d’un pland’actions destiné à corriger lesimperfections. A chaque étape,le commerçant est suivi par unconseiller de la CCI, y comprislorsque les nouveaux outils sonten place. Parallèlement à cette approcheindividuelle, trois réunions col-lectives de deux heures apportentun complément d’informationsur les thèmes qu’il s’avèrenécessaire de traiter, comme lesbonnes pratiques d’un expert oules apports de la démarcheQualité. A noter qu’une actionidentique sera lancée à la fin del’année sur la commune deNeuville-sur-Saône.◗ Contact :Michel Auclair

0 821 231 251

MERCK AU SERVICE DE 10 PME

La satisfaction du client comme premier critère

La CCI vient de conclure un accord de partenariat avec le géant pharma-ceutique Merck afin d’accompagner dix entreprises du secteur des

biotechnologies dans leurs stratégies et leurs actions commerciales. Un programme exploratoire financé par Merck, la Drire et Tower aide ces pme à développer leur portefeuille clients en organisant des rendez-vousd’affaires. Le groupe allemand entend ainsi soutenir le dynamisme de la filièredes biotechnologies.

◗ Contact :Valérie Palumbo

04 72 40 82 55


Expérimentée à la Croix-Rousse, la démarche “qualité-commerce” place la satisfaction du client au cœur des préoccupations, une pincée de remise en question en sus.

u

Auguste Comte sur papier glacéL’association de commerçants de l’emblé-matique quartier Auguste Comte, réputépour ses commerces d’antiquités et sesgaleries, s’est doté d’un magazine. Qualité“haut de gamme” mais petit format pource semestriel tiré à 40 000 exemplaires etdiffusé dans l’Ouest lyonnais, les hôtelstrois et quatre étoiles du département,ainsi que les comités d’entreprise. Côtécontenu, il fait la part belle aux témoignages et aux portraits de professionnels.

C O M M E R C E

L’ENE se dote d’un observatoireL’Espace Numérique Entreprises (ENE), dont l'objectif est de développer l'usage des technologies de l'information et de la communication dans lesentreprises, publie mensuellement des notices d’information thématiquesauxquelles il suffit de s’abonner gratuitement via Internet. Les trois dernières

portent sur la dématérialisation du système de management Qualité, sur lagestion de la relation client et sur les réseaux informatiques. En outre, l’ENE crée, en collabora-tion avec les étudiants de l’IUTLumière, un observatoire sur lesusages liés à l’informatique dans lesentreprises, dont les résultatsseront publiés dans le prochainnuméro d’Agir et entreprendre.

◗ Contact :Denis Chatain

04 37 64 46 18www.ene.fr

Une dizaine de boutiques etde sociétés de prestation deservices de la Croix-Rousseest au cœur de ce dispositif“qualité-commerce”.


Givors : centre-ville en action !

êtes des mères, marchéde Noël, quinzainescommerciales… les ani-

mations ne devraient pas man-quer dans le centre-ville deGivors. Un nouveau souffleimpulsé depuis un an par lajeune association de commer-çants, “Givors, cœur de ville”,qui fédère à ce jour quarante-trois adhérents soucieux de rendre son attractivité commer-ciale à la commune et d’attirerde nouvelles enseignes. Des actions se mettent en placepetit à petit comme le siteInternet depuis quelques mois.Nathalie Mougeot, restauratriceet présidente de “Givors, cœurde ville”, se félicite « de la bonne

A S S O C I A T I O N S

entente avec les acteurs locaux,notamment la municipalité et sonécoute sur des problématiques telque le stationnement en centre-ville ». Il faut dire que l’adhésionmassive des commerçants et desprestataires de services à l’asso-ciation apporte une forte crédibi-lité à la démarche.

◗ Contact :

04 72 24 07 61www.givorscoeurdeville.com

L’association de commerçants “Givors, cœur de ville” se mobilise pour dynamiser l’activité commerciale de la commune.

Crédit Agricole. Le sens de l’entreprise.ENTREPRISES

www.ca-centrest.fr1/ en taux de pénétration commerciale en France en 2005. 399 973 825 RCS LYON

ET SIVOUS ÉTIEZ AUSSI À L'AISE

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CRÉDIT AGRICOLEBANQUE D'UNE ENTREPRISE SUR TROIS 1

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Le Crac sur tous les frontsAnne Piaguet est la nouvelle chargée de mission du Crac, association de com-merçants de la Croix-Rousse, dont l’une des premières actions sera d’assurerl’organisation de la grande braderie de septembre. Anne Piaguet a autrefoisexercé des fonctions similaires pour la Presqu’île. En outre, en collaborationavec la Ville de Lyon, les chambres consulaires et l’Etat, le Crac se lance dans lemontage d’un programme Fisac (Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce). Objectif : adapter le commerce local aux muta-tions du quartier, tout en préservant l’esprit croix-roussien et en insistant surles initiatives en matière de tourisme et de promotion des métiers d’art. ◗ Contact :Philippe Poizat

04 72 40 57 85

f Nathalie Mougeot,restauratrice et présidente

de “Givors, cœur de ville”.

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H Ô T E L L E R I E

La reprise frappe aux portesBelle année 2005 pour l’hôtellerie en région lyonnaise. Le taux d’occupation progresse de 2,1 % pour s’établir à 67,3 %.

LOCAUX ET TERRAINS D’ACTIVITÉ

La CCI tient à la disposition des entreprises les résultats d’une enquêteeffectuée en 2005 sur les locaux et les ter-

rains d’activité. Menée en collaboration avecl’Opale et les CCI Nord Isère et Villefranche-Beaujolais, cette étude mesure le degré desatisfaction de 1 730 entreprises de la régionlyonnaise en ce qui concerne leurs bâtimentset lieux d’implantation. Elle permet de connaître les critères de choixpour une nouvelle implantation et de repérerles projets fonciers et immobiliers, ainsi que les mouvements programmés des entreprises.

◗ Contact :

0 821 231 251www.lyon.cci.fr

« La ville entière doit se sentirconcernée par son tourisme d’affaires, conclut-il, du tissu économique au monde politiqueen passant par la population elle-même et l’ensemble des prestataires de services ».

www.lyon.cci.fr

ans un contexte généralbeaucoup plus favora-ble au plan national

sous l’effet du retour des clientèlesaméricaine et japonaise, l’hôtel-lerie lyonnaise signe une année2005 plutôt positive avec unedemande en augmentation (+ 5,2 %), notamment dans lehaut de gamme, et un taux d’occupation moyen s’établissantà 67,3 %, en croissance de 2,1 %.L’un des signes forts de la nouvelle santé du secteur dans leGrand Lyon est le développe-ment du parc hôtelier avec 297chambres supplémentaires l’andernier (sur un total de 11 564),la perspective de 330 nouvelleschambres en 2006-2007 et de 650chambres identifiées pour 2008.Le prix moyen de l’héberge-ment (75,4 euros), a pour sapart progressé de 4,1 %. Sur la période allant de 2002 àjanvier 2006, le paysage hôteliers’est renforcé sur tous les fronts :création de 5 hôtels en catégorie0 et 1 étoile, apparition d’uneoffre complémentaire en 2 étoileset surtout plusieurs dossiersemblématiques pour la “desti-nation Lyon”. On retiendra les constructions en cours de l’Hôtel de la Cité (3 étoiles)

d à la Cité internationale, de l’hôtel Ambassadeur (3 étoiles)à Genas, la concrétisation de dossiers comme le N&HHoteles (4 étoiles) sur le site del’aéroport Lyon-Saint Exupéryet encore celui prévu à Lyon-Confluence.Pour Roland Bernard, présidentde la commission Tourisme de laCCI et président de la Chambrepatronale des hôteliers et restaurateurs du Rhône, « lamise en marche d’équipementsstructurants telle que l’extensiondu palais des Congrès en juin vaencore accompagner la demande,tout comme le travail réalisé àEurexpo ». Roland Bernard sefélicite des avancées réaliséespar Lyon en matière d’accueil :« nous sommes beaucoup plusprofessionnels aujourd’hui etavons réellement les moyens dedevenir une grande ville de touris-me d’affaires, explique-t-il. Nonsans pointer les éléments restantà améliorer, dont une capacitéhôtelière encore insuffisantedans le haut de gamme.

64 %Le tourisme d’affairesest prédominant dansl’agglomération avec 64 % de la demandeglobale (60 % à Paris et 54 % à Marseille).

LE CHIFFRE

Source : CCI de Lyon

Bruno Tarlier,Vice-président Commerce

Vous représentiez la CCI sur leMarché international des profes-sionnels de l’immobilier (Mipim) àCannes, comment la “destinationLyon” est-elle perçue ?« Depuis quatre ans, l’hôtellerieoccupe une place grandissante surce salon. Tous les grands groupeshôteliers sont présents et nousavons noué des contacts très intéressants avec le groupeMarriott, qui étudie la création d’unhôtel 4 étoiles de 160 chambres surle site de la confluence.L’agglomération doit en effet renforcer son offre en 3 et 4 étoileset dispose aujourd’hui d’atoutsnombreux pour convaincre.L’inauguration en juin del’Amphithéâtre, ex-salle 3000,le projet urbain Confluence et le pôle Carré de Soie sont des arguments qui portent. Lyon évoluetrès positivement, les investisseurs sont à l’écoute et demandeurs d’information. Reste à communiquer de façon encore plusoffensive. »

POINT DE VUE D’ÉLU


■ NEWSLETTERS CCI : COMMENT S’ABONNER ?

Vous recherchez des informationssur l’économie régionale, les dernières réglementations, lesactions à l’international, l’innovation.Abonnez-vous aux différentes lettres électroniques sur le siteInternet de la CCI, www.lyon.cci.fr :

■ La lettre mensuelle générale d'informations économiques desentreprises, des événements deLyon et sa région.■ Infoflash, une revue de pressequotidienne sur l'environnementéconomique, fiscal et social del'entreprise, à Lyon et dans sa région,en France ou à l'international.■ La lettre d'informations juridiques.■ La lettre d'informationsinternationales.■ La lettre d'information de l’innovation.

La création d’entreprise en 2005Une année 2005 florissante pour le Rhône en matière de création d’entreprises, qui enregistreune croissance de 1,5 % par rapport à 2004 contre 0,4 % au niveau national.

INDICATEURS DE TENDANCES


gnement. Sans oublier que lesgrands équipements comme lahalle Tony Garnier et le stade deGerland attirent un flux estimé àdeux millions de personnes paran. Les restaurateurs et les barsont bien compris l’enjeu : ils sesont installés en masse entre lesvoûtes des anciens entrepôts de laSNCF et le port Edouard-Herriot, alors que les commer-çants sont encore peu nombreux.La Ville de Lyon, le Grand Lyonet les deux chambres consulaires

Gerland au stade de la reconquêteConvaincre de nouveaux commerçants de s’installerdans le quartier de Gerland est la mission du développeur recruté récemment. Une nécessité pour ce territoire en mutation.

237Le nombre d’entités commerciales implantées à ce jourdans le quartier, dont 24 % sont des boutiques. Gerlandabrite en effet une majorité d’activités de services (40 %) et de bars-restaurants (28 %). En l’espace de trois ans, le nombre de commerces a diminué de 9 % sur ce territoire, quand les services ont progressé de 17 %.

LE CHIFFRE

Q U A R T I E R

n constat s’impose :trop peu de commer-ces animent le quartier

de Gerland. Pourtant, la clientè-le est bel et bien là depuis la construction de plusieursprogrammes immobiliers. Enquelques années, le territoires’est profondément modifié,perdant sa vocation essentielle-ment industrielle au profit denouvelles ambitions, orientéesvers les loisirs, la qualité de vie,la haute technologie et l'ensei-

ont donc fait appel à un dévelop-peur. La mission de ClaireMarchand, issue du cabinetvilleurbannais Aid Observatoire,est de changer cet état d’espritauprès des responsables d’en-seignes et de dynamiser le quar-tier. Première étape : une exper-tise du site devra permettre de prendre connaissance du terrain et du fonctionnementurbain et commercial deGerland. Cet état des lieuxservira à définir la nature desactivités à implanter, le posi-tionnement de gamme et leslocalisations. Puis, viendra letemps de lancer la recherche decandidats par une action dedémarchage auprès d’enseignesciblées, notamment dans l’équi-pement de la maison et de lapersonne. Le développeur gardeégalement sa porte ouverte auxcréateurs et aux commerçantsprésents sur le quartier afin defaciliter leur projet. ◗ Contact :Claire Marchand

04 37 65 39 10u

Risque paysdu MociL’édition 2006 du Moci (Moniteurdu commerce international) consa-cré au “risque pays” vient de paraître.Sur 434 pages, les principaux indi-cateurs économiques de 152 payssont passés au peigne fin, notam-ment les points forts et points faibles de l’économie et des poli-tiques gouvernementales, l’appré-ciation du risque et les conditionsd’accès au marché. Un chapitre estégalement consacré aux perspec-tives 2006. Ce document réalisé en collabora-tion avec la Coface est en vente à laCCI et sur son site Internet.

◗ Contact :Christiane Beschi

04 72 40 56 60www.lyon.cci.fr

Le Centre des jeunes dirigeants d'entreprise (CJD) et la CCI convient, le22 mai à partir de 18 heures dans le grand amphithéâtre d'EM Lyon,

près de 500 patrons de pme pour la première d'un cycle de soirées intitulé "Le dirigeant en questions". Cette première rencontre permettraaux participants de s'exprimer autour du thème "Le management : unepartition à jouer au quotidien", illustré par l'intervention originale etinteractive d'un quatuor professionnel de cordes baptisé Annesci. Ces quatre musiciens inviteront l'assistance à appréhender les différentesétapes du parcours de dirigeant, passant du statut d'"homme orchestre"au moment de la création à celui de "chef d'orchestre" au cours de lacroissance.

◗ Contact :

04 78 49 62 89

DIRIGEANTS CHEFS D’ORCHESTRE

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Les restaurateurs et lesbars ont investi Gerlanddans des proportions plus importantes que lescommerces classiques.

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Sculpture giratoire de Patrick Raynaud, carrefour des Buers

à Villeurbanne.DO

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DOSSIER

e trois à cinq ans, c’estl’espérance de vie des nou-veaux concepts de com-merce. Dans un contexted’évolution aussi rapide, lesmodes de consommation,les rapports aux produits et à l’acte d’achat sont à repenser continuelle-ment. Et, loin de se nicher

uniquement dans les outils ou les technologies, l’innova-tion est à chercher du côté des nouvelles attitudes. D’oùle développement important du design sensoriel conçupour accompagner le… “marketing expérientiel”. « L’idée est de revoir les postures et de considérer qu’unchaland qui entre dans un commerce va vivre une vérita-ble expérience. On vise à créer une tranche de vie sur le point de vente et pas seulement à vendre un produitabsolument », explique Franck Bercegeay, consultantau Centre Design Rhône-Alpes. Il en est ainsi de lafameuse “blue box” conçue par l’agence Saguez andPartners pour les concessions Peugeot. Elle permet devisionner différentes couleurs et finitions appliquéesau modèle escompté. Elle offre une vision quasi com-plète du produit final, fait plutôt rare quand on com-mande une voiture. Les cinq sens sont copieusementmis à contribution à ce petit jeu de “l’expérimenta-tion”. Plutôt classiquement avec la vue, l’ouïe ou la diffusion d’une bonne odeur de pain chaud chez unboulanger. De façon plus novatrice avec l’exploitationde la veine tactile, comme à l’Ice Kube, ce bar parisientout en glace où la consommation est rendue indisso-ciable de la sensation de froid.Derrière tant d’efforts déployés pour “toucher” leconsommateur, un même constat : ce n’est plus tant leproduit qui permet au commerce de tirer son épingle dujeu que la valeur ajoutée relationnelle qu’il crée, notam-ment en termes de conseil. Or, si cette dimension peutêtre approfondie par l’aménagement du point de vente,

Le commerceen pleines formes !

DLes commerces cherchent de nouvelles façons d’assurer ce qui reste la base de leur activité : attirer et fidéliser la clientèle. Design sensoriel, mise en lumière, scénarios d’accès aux produits ou nouveaux modes de distribution, ils se mettent en scène pour instaurer une autre relationentre le client et le produit.

m a i - j u i n 2 0 0 6 > A g i r e t e n t r e p r e n d r e 19

pourquoi s’en priver ? Ainsi, l’enseigne lyonnaiseParallerg, espace de vente-conseil de produits contrel’allergie, a repensé toute son approche : le magasinest organisé en rayons par type d’allergie, de telle sorteque le client souffrant d’une affection particulièretrouve au même endroit l’intégralité de l’offre susceptible de l’intéresser. « C’est là le travail du designer : proposer des nouveaux scénarios d’accès auxproduits et les mettre en forme, complète FranckBercegeay. Ce que l’on attend du commerçant danscette démarche, c’est de bien définir le cadre relationneldans lequel il souhaite s’inscrire : quelles postures duclient veut-il encourager ? Ou bien encore, commentsouhaite-t-il valoriser ses produits ? ». Au rayon de la mise en scène de l’espace et partant, de la mise en valeur des produits, l’éclairage est un autre outil essentiel, naguèresans âme, aujourd’hui, remarquable etremarqué : « la mise en lumière donne unnouveau souffle au point de vente ; il n’y a riende pire qu’un magasin avec un encéphalo-gramme plat au niveau de l’éclairage. Or, l’in-tervention “lumière” ne fait pas forcément appelà des techniques coûteuses ou compliquées »,selon Emmanuel Champenois de l’agence pari-sienne spécialisée dans l’élaboration de conceptsde points de vente, Design Day. « En utilisant lamême source et des techniques différentes, on parvientà raconter des histoires variées, à créer une théâtralisationdes produits… ». Sans perdre de vue le nerf de la guerre : un “bon” éclairage favorise la commercialitéen privilégiant une visite complète du magasin ou endirigeant l’attention vers un produit en particulier. Également, les réflexions actuelles sur l’aménagement du

Raconter des histoires, créer une théâtralisation

www.lyon.cci.fr

Suite page 21

Franck Bercegeay, consultant au Centre Design Rhône-Alpes.

Jean-Claude Prinz, architected’intérieur et designer, est spé-cialiste de la création deconcepts commerciaux.

VOUS AVEZ VÉCU LES DÉBUTS DE

L’AVENTURE DE L’ARCHITECTURE

COMMERCIALE DANS LES ANNÉES

1970. COMMENT A-T-ELLE

ÉVOLUÉ ?Après avoir été un parent pauvre,l’architecture de commerce estdésormais reconnue à partentière. L’aménagement despoints de vente, traité au départcomme une extrapolation dumerchandising, évolue avec lesmodes de vie. Vive dans l’hôtel-lerie et la restauration, la tendan-ce se généralise aux magasins.

S’APPLIQUE-T-ELLE PLUS VOLON-TIERS À DE NOUVEAUX MARCHÉS ?Pas forcément. La nouveauté va plutôt s’exprimer dans destendances thématiques, desconcepts multiproduits fédérésautour de valeurs communes etdéployant une ambiance et unimaginaire propres, à la manièred’enseignes comme Résonan-ces ou Nature et Découvertes.On note également un très fortdéveloppement des “conceptsstores”, ces mégastores qui visentà valoriser les marques et sontsouvent, dans leur conceptionmême, des lieux emblématiques.

COMMENT MET-ON SUR PIED UN

NOUVEAU CONCEPT ?Au sein de mon agence, nousappliquons toujours la mêmedémarche. Dans un premiertemps, nous avons une impor-tante part d’audit et d’enquêtepour bien comprendre la pro-blématique du client et établir lecahier des charges. Ensuite, vientla phase de création et de miseau point afin de traduire cettestratégie dans la réalité. Enfin,nous mettons en place un sitepilote, testé afin d’établir un livrede normes dans l’idée de lancerles suivants.

QUELS SONT LES CRITÈRES

POUR ÉVALUER CES NOUVEAUX

CONCEPTS ?On vérifie l’adéquation de lacréation aux besoins identifiés,en comparant le résultat aucahier des charges : il n’y a pasde bon concept sans probléma-

tique clairement définie audépart. Les designers ne sontpas des artistes ; nous mettonsnotre créativité au service de lastratégie commerciale. Nousserions plutôt des psychanalys-tes de la forme en ce que nousfaisons accoucher les formes, lescouleurs et les matériaux parrapport à ce que l’on a entendude l’objectif recherché. Notrepremier travail, c’est l’écoute !

POUVEZ-VOUS ÉTABLIR UNE

SORTE DE PORTRAIT ROBOT DU

COMMERCE DE DEMAIN ?C’est strictement impossible ! Il n’existe pas un commercemais des commerces, comme il existe des modes, des styles devie, des façons d’habiter. Lesnouveaux commerces sontmultiples, transculturels, pluridis-ciplinaires. En création commeen rénovation, nous n’avons pasune réponse mais plusieurs, liéesà la culture et à l’organisation del’entreprise ou à son produit. Deplus, il faut évoluer sans cesse :la durée de vie actuelle d’unconcept est de trois à cinq anset le consommateur éminem-ment zappeur.

QUE DOIVENT PROPOSER LES

NOUVEAUX LIEUX DE VENTE POUR

MIEUX “SÉDUIRE” ?Le lieu de vente, qui est d’abordun lieu de présentation maisaussi un lieu de séjour et d’échanges, doit convoyer unevaleur ajoutée immatérielle :une idée de confort, de servicesassociés, ainsi qu’une notion deproximité avec le client. Et surtout, donner matière à l’étonnement !

■ CARNET DE STYLES

Treize tendances décryptées par l’architecte Jean-Claude Prinz etGérard Laizé, le directeur général duCentre de valorisation de l’innovation et de l’ameublement.

■ Les mégastores de marque, lieuxemblématiques s’apparentant à untemple dédié à une marque.

■ Les thématiques, magasinsmultiproduits fédérés autour devaleurs transversales.

■ Les magasins-spectacles,tenant du décor de cinéma ou dethéâtre pour une clientèle quiprivilégie l’étonnement etl’événementiel.

■ Le minimalisme, très sobre etdépouillé, met en avant lasophistication et l’idée du “rare” parune ambiance quasiment muséale.

■ Le nouveau baroque est uneexpression poétique cherchant àtitiller l’imaginaire.

■ Les classiques intemporelsdéveloppent un sens du luxe et dubon goût à l’endroit d’une clientèleclassique et chic.

■ Le patrimoine réinvestit, voirereconstitue, des éléments évocateursdu passé pour répondre à unecertaine forme de nostalgie.

■ L’appartement, la tendance àconcevoir le point de vente commeun “chez-soi”.

■ Les magasins rendez-vous,lieux de vie dans lesquels on peutflâner ou prendre un verre en parallèleà l’acte d’achat.

■ L’avant-gardisme, lieux surfantsur un effet mode et de l’éphémère,ciblant une clientèle très branchée.

■ Les rationnels, poussant àl’extrême les notions d’ergonomie etde fonctionnalité, tout en conservantun sens de la mise en scène duproduit.

■ La mobilité, souvent relayée parle commerce en ligne, est un enjeud’avenir : les magasins prennentpossession des lieux de manièreéphémère.

■ Les transculturels, enseignesque l’on retrouve quasiment àl’identique tout autour du monde.

INTERVIEWJEAN-CLAUDE PRINZ« Nous sommes des

psychanalystes de la forme »


Panier garni et belle idéeCe concept met dans le même panier au moins deuxatouts : un mode de distribution original et une démarche éco-design. Martin Deslandres, commerçantnouvelle génération, cherchait à distribuer à une clientèlecitadine des paniers de fruits et légumes bio “pour lasemaine”, à commander sur son site puis à retirer enpoints-relais. Commence alors sa réflexion avec le designer Frédéric Cadet : « du contenu du projet est née

l’envie de développer un concept éco-conçu. Le challenge était le

suivant : pour moins de 2,60 euros, que pouvait-on faire qui

puisse apporter au panier les moyens de communiquer,

stocker, distribuer et valoriser le service rendu ? ».

Au terme de la réflexion, les paniers de Martin, à mi-chemin entre panier pique-nique et cabas, affichentun joli look frais et printanier. Mais ce n’est pas tout, supportant une charge de douze kilos, ils savent se faire ultraplats pour le rangement.En carton ondulé, ils sont surtout consignés et entièrement recyclables lorsqu’ils arrivent au terme de leur cycle de vie, prévu pour au moins dix utilisationssuccessives. Bref, ils pensent à tout. « On est loin du beau

pour le beau, assure le designer. Cette démarche nous permet de

réaliser des économies, de telle sorte que l’éthique revendiquée par

Les paniers de Martin ne coûte pas plus cher au consommateur ».

www.lespaniersdemartin.com


DOSSIER

point de vente finissent par atteindre ce qui peut apparaî-tre comme un comble : sa dématérialisation, une autretendance en hausse. Le point de vente devient nomade,temporaire en se greffant sur des lieux déjà existants ouencore virtuels. Faisant figure d’eldorado moderne, le commerce en ligne ne pousse pas irrémédiablement le magasin traditionnel au placard. Surtout, il doit s’entourer de précautions spécifiques : « nous considéronsque les deux modes ont leur légitimité ; on utilise les atoutsde l’Internet pour faire venir les clients jusqu’au point de vente qui doit, de son côté, trouver une valeur ajoutéeau-delà du produit, notamment dans la notion de service.

Suite de la page 19

ALEX RESTAURANT

Valeur montante de la restaurationlyonnaise, Alexandre Tournadre aconfié à Pierre Chaduc, spécialiste del’aménagement CHR, la mission derepenser sa nouvelle adresse.Travaillée dans la palette des roses àviolet, la salle principale s’inspire descodes de l’art contemporain.

FREISS OPTICIEN

Pensée comme un bar à lunettes parl’architecte toulousaine Sylvette Mur(SMPJ Diffusion), cette boutiques’est entichée de la vague “no no” :no logo, no marque, no PLV. Maisbeaucoup d’effets.

LE BAR

Version jeune et branchée duComptoir de la Bourse, le Bar a jouéavec le designer Raymond Morel(Leading Real Design à Villefranche-sur-Saône) sur les contrastes du blanc,du noir et de la transparence. Un styledécoratif unique et une vraie magie.

MACARONS CHOCOLATS

Institution croix-roussienne, la maison Bouillet a investi la Presqu’îleau travers de ce nouvel universconcocté avec gourmandise par l’architecte-designer, Richard Bagur(Lyon). La passion du pâtissier et l’esthétique de ses produits ont servide fil conducteur.

SÈVE CHOCOLATERIELe corner ouvert par Gaëlle etRichard Sève aux Halles de Lyondonne l’impression d’une boîte dechocolats ouverte à la gourmandise.Un écrin de tentation signé de l’architecte genevois Michel Fouquet.

Par ailleurs, lorsque le point de vente sort de ses murs, il fautveiller à ne pas rompre le lien, l’espace commun créé avec leclient, en coordonnant parfaitement la communication et ledesign pour conserver cohérence et fluidité », développeHervé Guirand, président du groupe De Facto. Enfin, la tendance environnementale, plus que jamais présentedans l’architecture à travers la “haute qualité environne-mentale”, entre timidement dans les points de vente…Bref, pour s’assurer un bel avenir, le commerce va intel-ligemment de l’avant.◗ Contact : Sophie Billa 04 72 40 57 81

LE KOODETA, PRIX SPÉCIAL DU JURY

Ce restaurant-pub hors du communs’est débarrassé avec le designerHervé Moreau (Caluire) des poncifshabituels. Au final, un lieu exception-nel en matière de théâtralité et undécor merveilleusement audacieux.

GRAND PRIX DESIGN POINTS DE VENTE : LAURÉATS, CRU 2006

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DRLES PARTENAIRES DU GRAND PRIX

Au terme d’une édition 2006 qui a largement tenu ses promessesavec plus de 90 candidats déclarés, le Grand Prix Design Points deVente a rendu son verdict, le 27 mars dernier, dans le cadre du palaisdu Commerce. Sous le feu des projecteurs : six concepts innovants.

VIE

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En s’amusant, c’est encore mieux ! S’appuyer sur le jeu pour faciliter l’apprentissage desrègles de transaction commerciale dans l’Union Européenne, c’est nouveau et efficace !

auchemars de beaucoupd’entreprises, la Déclara-tion d’échanges de

biens (DEB) et la réglementa-tion régissant les transactions commerciales dans l’UnionEuropéenne sont de vrais casse-tête à mettre en œuvre et sur-tout à assimiler. Le responsablepédagogique du Centre de formation de la CCI vient deconcevoir en collaboration avecBruno Pizzolato, inspecteur desdouanes, un module destiné àune assimilation rapide desconnaissances. Baptisée “Enjeu DEB” et baséesur un support ludique, cette for-mation s’appuie sur une appro-che pratique et concrète dusujet. Les notions abstraites sontsystématiquement rapportéesaux réalités et aux contraintes

du quotidien des entreprises. Leparticipant est mis en situationet interpellé dans des jeux derôle. Il analyse, prend des déci-sions, les justifie auprès de sespartenaires et peut en mesurer lesconséquences. Il devient acteuren s’appropriant un savoir-faireimmédiatement applicable. Deretour au sein de son entreprise,il est mieux apte à établir les factures intra-communautaires,à calculer les valeurs statistiquesd’une transaction, à rédiger laDEB correspondante et à faireface aux opérations particulières.La prochaine session de cetteformation se tiendra les 22 et 29juin.

◗ Contact : Alexie Fegli

04 72 53 88 28www.formalyon.cci.fr

22 A g i r e t e n t r e p r e n d r e > m a i - j u i n 2 0 0 6 www.lyon.cci.fr

Avec l’appui de l’antenne CCI deVilleurbanne et dans le cadre de l’op-tion Management stratégique etIntelligence économique, les élèvesingénieurs en dernière année de l’Insa(Institut national des sciences appli-quées) se confrontent au monde del’entreprise en effectuant des recher-ches documentaires approfondiespour des pme. Retour sur expérienceavec Richard Vandevelde, p-dg deMedical Group (Vaulx-en-Velin).

Agir et entreprendre : pourquoiavez-vous participé à cette opération avec l’Insa ?RICHARD VANDEVELDE : Déjàbien implanté en Europe, en Asie eten Amérique de Sud, MedicalGroup vise essentiellement cetteannée le marché américain, ce quiimplique de conduire des études enamont afin de connaître la structuredu secteur médical du pays et d’identifier les acteurs susceptiblesd’être intéressés par nos produits.Une mission nécessitant beaucoupd’implication, d’autant que nousmenons en simultanée une prospec-tion sur le terrain au travers desalons. La proposition faite parl’antenne CCI de Villeurbanne deconfier à un étudiant ingénieur del’Insa, la réalisation d’unedémarche d’intelligence éco-nomique, est tombée aubon moment.

A.E. : comment s’est déroulée lacollaboration ?R.V. : Nous avonsexposé notre pro-jet et nos objec-

tifs directement aux responsables del’Insa. Les attentes de chacun ontété validées puis nous avons rencon-tré le futur ingénieur dédié à notredossier. Une fois cadré sur ses mis-sions, celui-ci a été libre de menerson enquête comme il l’entendait.

A.E. : quel bilan tirez-vous decette expérience ?R.V. : L’étudiant nous a présenté,fin mars, les résultats de sa recher-che documentaire, une collected’informations vraiment précieusepour nous. Puis nous avons repris ledossier en interne afin d’y intégrernos propres connaissances. Outre laqualité du travail rendu, nous avonsgagné plusieurs semaines sur notreplanning en cumulant l’expérienceretirée des salons et cette démarched’intelligence économique.

INTERVIEWRICHARD VANDEVELDEP-dg de Medical Group

INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE

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LA DUCHÈRE ENZONE FRANCHE

Le quartier de la Duchère est laseule zone franche décrétée par

le gouvernement en mars dernierpour la région Rhône-Alpes. Une nouvelle chance pour ce territoire qui adéjà un grand projet de ville (GPV). On estime qu’un tel classement est denature à générer de 1 000 à 2 000 emplois supplémentaires. Avec effetrétroactif au 1er janvier 2006, des exonérations sur les cotisations socialespatronales, sur la taxe professionnelle, les impôts sur les bénéfices et la taxefoncière sur les propriétés bâties seront accordées aux entreprises de laDuchère répondant aux exigences du dispositif. En outre, les commerçantsdémarrant une activité profiteront d’une exonération de leurs cotisationssociales maladie et maternité.

FORMATION

DR

vec l’élargissement del’Union Européennevers les pays de l’Est,

de nouvelles opportunités s’offrent sur le moyen et le longterme aux entreprises qui sauront profiter des atouts économiques de ces marchés.

Le projet More Cooperation,co-financé par la

C o m m i s s i o neuropéenne

dans le cadre du programmeInterreg IIIC, a été construitdans cet esprit et entend favori-ser les rapprochements indus-triels entre entreprises desanciens et des nouveaux Etatsmembres (Slovaquie, RépubliqueTchèque, Pologne et Roumanie).Destiné principalement aux pmerhônalpines des secteurs de lamétallurgie, de la mécanique etdes biens d’équipement, il per-met leur accompagnement dansla recherche de distributeurs, desous-traitants ou de partenaires technologiques et de produc-tion. La CCI, maître d’œuvre du projet, apporte son soutien aux dirigeants dans la préparation et

la mise en place de projets,notamment dans l’analyse desobjectifs, la définition du typede partenariat à mettre en placeet dans la recherche d’interlocu-teurs adéquats. Elle s’appuie surson réseau, via les partenairesde More Cooperation sur placeou ses contacts traditionnels, et utilise une nouvelle base dedonnées, accessible sur le sitewww.more-cooperation.com,permettant de déposer gratuite-ment une offre ou une demandede partenariat.

La CCI amis en place pourles pme un accompagne-ment à la fois individuel et collectif sous forme de demi-journées d’information sur lesenjeux et contraintes d’une telledémarche mais aussi les tech-niques de recherche de bonspartenaires et les spécificitésjuridiques et fiscales des payscibles.

◗ Contact : Claire Delsuc

04 72 40 56 92www.more-cooperation.com

m a i - j u i n 2 0 0 6 > A g i r e t e n t r e p r e n d r e 23www.lyon.cci.fr

PA R T E N A R I AT LA CNIL EN RHÔNE-ALPES

La Commission nationale informatique et liberté (Cnil) se déplace enRhône-Alpes, les 1er et 2 juin, pour présenter aux entreprises le nouveau

cadre réglementaire issu de la loi d’août 2004 et le statut des correspondantsInformatique et Liberté, grande nouveauté de cette loi. Des ateliers théma-tiques sont prévus sur le marketing direct, les ressources humaines ou lasécurisation des systèmes informatiques.En outre, la Cnil tient à rappeler que la loi interdit la prospection directe parcourrier électronique de toute personne, consommateur ou professionnel,n’ayant pas exprimé son consentement préalable à recevoir des prospectionspar ce moyen. Des exceptions existent mais compte tenu du fait que touteinfraction est passible d’une amende de 750 euros, les entreprises sontincitées à se renseigner.

◗ Contact : [email protected]

■ EXPRIMEZ-VOUSSUR L’EUROPE

La CommissionEuropéennesouhaite être

davantage à l’écoutedes entreprises pourélaborer ses orienta-tions politiques en

tenant compte de leurs avis et préoc-cupations. Pour cela, les dirigeantsdésireux de signaler les obstacles ou les dysfonctionnementsrencontrés et proposer des solutionspour les réduire ou les supprimer,peuvent le faire auprès de l’Euro InfoCentre, via l’initiative Interactive policymaking (Ipm). Ce dernier répercute lesremarques et les propositions auprèsdes institutions européennes.

◗ Contact :Catherine Jamon-Servel

04 72 40 57 46■ LESADMINISTRATEURSEN QUESTIONS

L’Institut français de gouvernement des entreprises(IFGE), centre derecherche d’EMLyon, vient depublier un nou-veau Cahier pour la réforme sur un sujet d’actualité brû-lant : la professionnalisation des administra-teurs. A quoi servent-ils ? Les administrateurs indépendantssont-ils réellement crédibles ?

◗ Contact :Catherine Perrier

A l’Est du nouveauLe projet More Cooperation entend favoriser les partenariats industriels en direction des nouveauxpays de l’Union Européenne.

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Nouvelles réglementationspour les transports routiersLa loi 2006-10 de janvier 2006 com-porte un certain nombre de disposi-tions relatives à la sécurité et audéveloppement des transports rou-tiers intérieurs. Elle instaure un dispo-sitif intégrant la variation des coûtsdu pétrole supportée par lestransporteurs dans le prix facturé.Lorsque le contrat mentionne lescharges de carburant pour établir leprix du transport, ce dernier est révi-sé de plein droit pour prendre encompte le coût du carburant. S'il neprévoit rien, une indexation automatique est appliquée. Autres change-ments concernant les factures : elles doivent mentionner les charges de carburant et les délais de paiement ne peuvent plus dépasser trente jours àcompter de leur date d'émission. ◗ Contact :Christine Ottavy

04 72 40 57 86

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INTERVIEWPHILIPPE GRILLOTPrésident du Tribunal de commerce

de Lyon : « La prévention commence

à porter ses fruits »

PRÉVENTION DES DIFFICULTÉS

TVA EN LIGNE : J - 7 MOIS !

Apartir du 1er janvier 2007, toutes les entreprises dont le chiffre d’affairesest supérieur à 760 000 euros HT devront déclarer et payer leur

TVA par voie électronique. Pour réaliser cette opération, les pme doiventêtre détentrices d’un certificat de signature électronique référencéauprès du Minefi. Forte de plus de cinq ans d’expérience, la CCI, via le service Chambersign,délivre en 48 heures ce précieux sésame et accompagne les entreprisesdans la mise en place d’un tel dispositif.

◗ Contact :

0 821 231 251www.chambersign.fr

■ ENGAGEMENT CITOYEN

Le guide “Concevoir et piloter une démarchecitoyenne dans l’entreprise” entend aider les entre-prises à mettre en place une stratégie d’engagementcitoyen. Il incite à impliquer les salariés dans ladémarche et à construire des projets durables.

www.imsentreprendre.com

■ DU SUR MESURE

POUR VOS RHLe pôle RH du Centre de formationde la CCI propose une offre d’appui à la gestion des ressources humaineset des compétences aux pme et tpe :diagnostic, accompagnement à lamise en œuvre des plans d’actionspréconisés, Certification descompétences en entreprise (CCE) etinformations sur la Validation desacquis de l’expérience (VAE).◗ Contact : Azucena Tô

04 72 53 88 01

ment formés. Elle a un rôled’enquête sur la situation del’entreprise et sur les mesures àprendre pour sortir de l’ornière.Selon les cas, il s’agira d’inciterle chef d’entreprise à prendrecontact avec ses créanciers pouréchelonner la dette ou bien avecle président du Tribunal de com-merce pour demander la nomi-nation d’un mandataire ad hocou d’un conciliateur.

A.E. : à combien évaluez-vous lenombre d’entreprises en difficulté ?P. G.: Chaque année, nousavons environ 1 200 procédurescollectives, ou “dépôts de bilan”,dont 90 % aboutissent à desliquidations judiciaires.

A.E. : ce chiffre est-il constant ?P. G.: Oui, mais si le nombre dedépôts de bilan stagne d’une annéesur l’autre, on observe en 2005 unaccroissement de 25 % de la partdes redressements par rapport aux liquidations judiciaires. C’est bien lesigne que la prévention commence àporter ses fruits. Nous parvenons àsauver 70 % des entreprises qui viennent nous voir au stade de la prévention.

A.E. : quelles évolutions observez-vous depuis la mise en place decette démarche ?P. G.: Un chiffre, en particulier, estrévélateur. Auparavant, 80 % deschefs d’entreprise identifiés par lebiais de l’observatoire ne venaientpas au rendez-vous que nous leurproposions ; ils sont maintenant 90 % à répondre présent. C’est àforce de parler de prévention quenous avançons. Nous continue-rons donc à mettre l’accent sur cepoint : il faut sensibiliser davan-tage l’entourage de l’entreprise, lesexperts-comptables, les commis-saires aux comptes, les avocats etnotaires, ainsi que les conseillers

des chambres consulaires. Et sur-tout… démystifier le rôle duTribunal de commerce !

Et pour l’avenir ?Dans le système actuel, on reçoit àpeu près 400 entreprises par an.Mais nous travaillons sur un pro-cessus de détection et de convoca-tion encore plus fin et, en formantdes magistrats supplémentaires,nous espérons recevoir bientôt 700 à 800 personnes par an.

www.greffe-tc-lyon.fr

PRATIQUE

La CCI propose un ensemble d’outils dans lecadre de sa cellule de

prévention, dont des fichestechniques pour unemeilleurecompréhen-sion du droitdes entreprisesen difficulté (disponibles enligne ouenvoyées parcourrier), un outild’auto-diagnostic, ainsi quedes accompagnements individuels.

◗ Contact :

0811 65 04 99www.lyon.cci.fr

Agir et entreprendre : créédébut 2004, l’observatoireréunissant le Tribunal de commerce et ses partenaires,dont la CCI, a pour objectif derepérer au plus tôt les entreprisesen difficulté. Et ensuite ?PHILIPPE GRILLOT : Nous invi-tons les dirigeants à nous ren-contrer et leur proposons unsuivi. Nous avons créé cettechambre dédiée à la préventionavec douze magistrats spéciale-

■ SERVICESAUX PERSONNES ÂGÉESLa CCI a réalisé un dossier sur lemarché des services à domicilepour personnes dépendantes et en particulier les personnes âgées en France et dans le Rhône. Il contient l'essentiel de l'informationéconomique et juridique publiée sur le secteur.

◗ Contact :

0 821 231 251


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es îles aux plages de sableblanc, les vestiges desroyaumes thaïs ou les

somptueux temples khmers nesont pas les seuls attraits de laThaïlande. Du 17 au 20 févrierdernier, le voyage de JacquesChirac, accompagné d’une délé-gation importante dont faisaitpartie Jean-Paul Mauduy, prési-dent de la CCI, a braqué le feu

des projecteurs sur un pays au potentiel économique etindustriel considérable. Marchéde 63 millions d’habitants, laThaïlande offre un accès privilégiéaux marchés voisins : chinois,indien ou japonais. L’an dernier,les exportations françaises y ontd’ailleurs progressé de 110 %,représentant 1,4 milliard d’euros,dont 130 millions en provenancede Rhône-Alpes. Invité par lePrésident de la République en rai-son de l’implication “historique”de la CCI en Thaïlande, Jean-PaulMauduy a indiqué qu’il fallait

INVESTISSEMENTS FACILITÉSLa CCI a signé le 1er mars un accordavec le Board of Investment deThaïlande (BOI). Une vingtaine d’entre-prises de la moitié sud de la Franceseront ainsi accompagnées dans leursprojets en Thaïlande où des dispositifsd’aide aux investissements directs ontété créés : réductions sur les droits dedouane, exonérations d’impôts sur lesbénéfices... La CCI a programmé unséminaire sur ce thème : le 22 juin àMarseille.

AGENDA CCI- Du 6 au 9 juillet : mission de prospection à Bangkok sur le salonEntech Pollutec (environnement).- Du 30 octobre au 3 novembre : mission de prospection commerciale à Bangalore en Inde (technologies de l’information).- Les 22 et 23 novembre : participationd’entreprises rhônalpines sur le salonMetalex à Bangkok (équipementsindustriels).- Du 2 au 4 avril 2007 : Europasia à Lyon (accueil de nombreuses délégations thaïlandaises et indiennes).

Opération séductiontous azimutsLa Thaïlande fait partie des marchés “cibles” du plande relance, Cap Export. La CCI vient de signer deuxaccords pour aider les entreprises à approcher ce pays.

encore intensifier les efforts endirection de ce pays, d’ailleursdéfini par l’Etat comme “marchécible” dans son plan de relancede l’internationalisation, CapExport. C’est ainsi que deuxaccords ont été signés par laCCI : le premier avec la CCIfrançaise en Thaïlande afin demettre en place à Bangkok, dansle courant du second semestre,un relais qui permettra auxentreprises de bénéficier deréseaux d’affaires locaux et desolutions de suivi commercial. Ledeuxième accord a été concluavec la CCI de Chiangmai,deuxième ville de Thaïlande, afinde développer des coopérationsdans les domaines du transport,de l’environnement, des aéro-ports, du design et de la mise envaleur de la cité. La délégation présidentielle s’estégalement rendue en Inde où laCCI envisage d’ouvrir un bureauà Bombay, en partenariat avec laCCI de Paris.

◗ Contact :Nicolas Bonnardel

04 72 40 59 26

BUSINESS EN JAPONAISET ALLEMAND

Déjà publié en français et en anglais parl’Aderly, le Guide du business international à

Lyon vient de sortir en japonais et en allemand. Cet outil pratique réunit en 52 pages, statistiques économiques, comparatifs européens insolites et présentations des atouts et des sites d’implan-tation de la région lyonnaise. Il est disponible sursimple demande ou téléchargeable sur le siteInternet de l’Aderly.

◗ Contact : Camille Lenoble

04 72 40 56 27www.aderly.com

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T H A ï L A N D E

Plast IndiaOrganisée en collaboration avec la CCI du 10 au 18 février dernier, la missioncommerciale Plast India a permis à des plasturgistes régionaux d’établir descontacts avec des industriels et des producteurs indiens et de mesurer lespotentialités de ce marché apparu très différent de la Chine mais porteur de perspectives. Si les outils de production ont globalement été jugés obsolètes, essentiellement à cause d’une faible capacité d’investissement, laqualité finale des produits démontre un fort degré de technicité des personnels locaux. Aussi, même si l’Inde reste considéré comme un marché restreint, l’attrait pour les nouvelles technologies et la nécessitépour les entreprises locales de monter en gamme, notamment pour s’adap-ter aux niveaux exigés par les entreprises européennes qui établissent desréseaux de sous-traitance, par exemple dans le secteur automobile,gagnent du terrain. Ce constat ouvre des débouchés dans les années à venir.De nouvelles missions sont d’ailleurs envisagées.

◗ Contact : Guillaume Crouzet

04 72 40 57 70

Thierry Breton, ministre de l’Economieavec Elisabeth Thion,chef d’entreprise et vice-présidente de la CCI .

Jean-Paul Mauduy en conversation avec Jacques Chirac etMei Kanaya, la déléguéeChine de la CCI.

DR


n 2005, l’excédent com-mercial du marché allemand a dépassé les

160 milliards d’euros, grâcenotamment à des investissements massifs à l’étranger, en particu-lier dans les pays émergents. Un record qui propulse ce pays aurang de premier exportateurmondial en valeur absolue et le rend incontournable pour l’ensemble des entreprises fran-çaises. Mais son approche doitplutôt s’inscrire dans une démar-che stratégique à moyen terme,c'est-à-dire sur une période mini-male de trois ans, et implique

souvent d’envisager une implan-tation. A ce titre, la Chambre de commerce française en

E X P O R T

La CCI propose, dans le cadre d’une vaste campagnede sensibilisation à l’implantation des entreprises françaises en Allemagne, une journée d’informationet de contact. Attention, opportunités !

Allemagne lance sur 2006-2007une campagne de sensibilisationà l’implantation des entreprisesfrançaises en Allemagne. Elle propose gratuitement desexercices de simulation budgé-taire, suivis de consultationspour l’élaboration de businessplans personnalisés.Pour accompagner cette démar-che, une journée d’informationest programmée, le 21 juin à laCCI. Des sociétés françaisesinstallées en Allemagne apporte-ront leurs témoignages sur lesdispositifs existants et la réalitédu marché.◗ Contact :Fabienne Diaz

04 72 40 57 69

Un champion sous lefeu des projecteurs

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■ AU PAYS DU FROID

La CCI co-organise, début novembre,une opération de promotion de l’économie et de l’industrie de Lyonet de Rhône-Alpes à Göteborg, enSuède. Des entreprises de la régionauront l’occasion de participer à l’undes quatre événements simultanés :un salon dédié à l’art de vivre, desséminaires et rencontres sur lesénergies renouvelables, l’industrieautomobile et l’éclairage urbain.◗ Contact : Fabienne Thiery

04 72 40 58 13

■ SOUS-TRAITANCEINDUSTRIELLE EN SUÈDEUne mission de prospection com-merciale est organisée par la CCI àl’occasion du salon Elmia, consacré àla sous-traitance industrielle. Cetévénement se déroule à Jönköpingen Suède, du 14 au 17 novembre.

◗ Contact : Fabienne Thiery

04 72 40 58 13

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Le volume d’échange en 2004 entre l’Allemagneet la France, soit 7 % du PIB français. Source : Mission économique de Berlin

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AGENDA

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l30 maiRENCONTRE TUNISIE

La CCI organise une journéede rendez-vous individuelssur la Tunisie avec HabibGaïda, directeur général de laChambre tuniso-française decommerce et d'industrie à Tunis.

◗ Contact :Claude Lefort 04 72 40 57 56

1er juinAPPROCHERLE MARCHÉ ROUMAIN

La CCI organise une journée derendez-vous individuels avecDaniela Apolozan, directrice dela CCI française en Roumanie.Objectif : aider les entreprisesdans leur recherche de parte-naires industriels ou commer-ciaux et leurs projets d’implan-tation.

◗ Contact :Evelyne Ravier04 72 40 82 66

1er juinCAP SUR L’AUSTRALIE

La CCI organise un séminaired'information sur le marchéaustralien en partenariat avecle cabinet Altios International,implanté depuis 15 ans enAustralie. Des entreprisesayant abordé avec succès cemarché viendront témoigner.La réunion sera suivie de rendez-vous individuels avecles différents intervenants.

◗ Contact :Guillaume Crouzet 04 72 40 57 70

6 juinDROIT EUROPÉENDE LA CONCURRENCE :ÉVOLUTIONS RÉCENTES

Une réunion sur les principes(ententes, abus de positiondominante, concentration et aides étatiques) et les réformes récentes du droiteuropéen de la concurrenceest organisée le 6 juin aupalais du Commerce de 14hà 17h15 par le Comité français de l’internationalchamber of commerce. En partenariat avec l'Euro

Info Centre de Lyon, elles’adresse aux responsablesdes affaires internationalesdes entreprises.

◗ Contact :Patrick Schulz 04 72 40 57 66

22 juin VENDRE AU GABON

La CCI organise une réuniond'information sur le Gabonen présence de DimitriVerdet, conseiller commercialà la Mission économique deLibreville. Cette réunion serasuivie d’entretiens individuelsavec les entreprises intéres-sées par le marché gabonais.

◗ Contact :Claude Lefort 04 72 40 57 56

28 juinGAGNERLE MARCHÉ POLONAIS

La CCI organise une journéede rendez-vous personnalisésavec Armelle Raso, responsa-ble des services d’appui auxentreprises à la CCI polonaise.Objectif : bénéficier de conseils sur l’approche du marché et de servicesd’accompagnement commercial. La Pologne est la première destinationdes entreprises de Rhône-Alpes sur les pays d’EuropeCentrale.

◗ Contact :Evelyne Ravier04 72 40 82 66

11 au 14 septembre BUSINESS BIO AU JAPON

La CCI organise une missionrégionale sur Bio Japan àOsaka pour permettre auxentreprises des biotechnolo-

gies et de la santé de prendredes contacts et des informations pour leurs projets. Elles pourront rencontrer les leaders japo-nais du secteur de la santé et présenter leurs savoir-fairetechniques lors du Bio Business seminar àYokohama. Un programmede rendez-vous d’affaires surmesure avec des partenaireset des clients japonais seraproposé.

◗ Contact :Nicolas Bonnardel 04 72 40 57 71

30 et 31 octobrePROSPECTER EN INDE

La CCI organise une missionde prospection à Bangalore à l’occasion du salon des technologies de l’informa-tion. Cette mission, proposée dans le cadre du programmeeuropéen Asia invest, est l’opportunité de découvrirl’une des régions les plusdynamiques de l’Inde où sont notamment implantésles centres de recherche de nombreuses entreprisesoccidentales.

◗ Contact :Guillaume Crouzet 04 72 40 57 70

23 au 25 octobreMISSION DE PROSPECTION EN RUSSIE

Cette mission est réservée aux entreprises du secteur santé. Elle permettra d’envisager un développement des affaires sur le marché russe. Elle intègre des rendez-vous personnalisésavec des entreprises locales ciblées et une visite du salon de la santé, Apteka, à Moscou. Inscription avant le 30 juin.

◗ Contact :Irina Duisimbekova 04 72 40 57 34www.lyon.cci.fr


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Opportunités d’affaires au Maroc21 juinEn partenariat avec l'ambassade du Maroc et leconsulat général du Maroc à Lyon, la CCI organise uneconférence sur le sujet : "Maroc, ouverture et oppor-tunités d'affaires". Les thématiques de l'investisse-ment, de la stratégie de développement de l'industrieau Maroc, de l'environnement des affaires serontdéveloppées. Une présentation des grands chantiersen cours seront également proposés. ◗ Contact :Claude Lefort04 72 40 57 56

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A15 au 17 maiMILIPOL QATAR 2006La CCI coordonne le pavillondes entreprises françaises surle salon Milipol Qatar àDoha. Ce salon réservé auxprofessionnels est le plusimportant du Moyen-Orient.Il est dédié aux technologiesde sécurité intérieure et desécurité des sites industriels.Les entreprises pourront prospecter les marchés duProche-Orient, du Moyen-Orient, de l’Afrique et del’Asie.

◗ Contact :0 821 231 251www.lyon.cci.fr

30 mai AGENDA 21 POURRILLIEUX-LA-PAPE

Depuis septembre 2004, laville de Rillieux-la-Pape s'estlancée dans la rédaction deson Agenda 21, plan d'actionspour le développement durable. Elle souhaite associertous les partenaires de la villeà la construction de ce projet.Pour cela, une demi-journéede sensibilisation au développement durable sera

organisée pour les entreprisesdu plateau Nord.

◗ Contact :Pauline Perquis 04 37 85 00 93

30 maiATELIER INNOV’EXPERT

La CCI propose des atelierssur les thèmes “Innover par leservice” et “Engager unedémarche de créativité”. Ils sedérouleront chacun sur unejournée avec dans la matinée,la présentation des enjeux, lesstratégies, les méthodes et lesoutils. L’après-midi seraconsacré à des cas pratiques,des débats d’idées et l’auto-diagnostic des participants.

◗ Contact :Stéphane Barbier04 72 40 57 25

6 juin4E ÉDITIONDU RALLYE EMPLOI

Cette opération à l’initiativedu Lions club, de la missionlocale Plateau Nord Val deSaône, de l’ANPE et desacteurs locaux a pour objectif,de mobiliser les demandeursd’emplois, de rencontrer des

AGENDA


industrieEurosatory

chefs d’entreprise et recueillirleurs promesses d’offresd’emploi. Pendant une dizaine de jours, les offressont proposées en exclusivitéaux participants du rallye.

◗ Contact :Florence Rosset 04 78 98 20 49

7 au 10 novembreMIDEST 2006Le salon mondial de la sous-traitance industrielle Midestse tiendra à Paris NordVillepinte. L’édition 2005 a confirmé sa position de leader des salons européensde sous-traitance avec 1 970exposants et 48 194 visiteurs,dont 6 361 étrangers. La CCIpropose aux entreprises departiciper à l’événement entant qu’exposant sur le pavillon d’entreprises de Rhône-Alpes et ainsi deprofiter de la synergie desacteurs régionaux.

◗ Contact :0 821 231 251www.lyon.cci.fr

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12 au 16 juin

La CCI coordonne le pavillon des entreprises rhônalpinessur le salon Eurosatory à Paris. Ce salon est l’événementmondial le plus important dédié à l'industrie de la défense terrestre et aéroterrestre.◗ Contact :0 821 231 251www.lyon.cci.f

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AGENDA

formationLes soirées du chef d’entrepriseJusqu’au 5 décembreLe Centre de formation de la CCI organise une série deséminaires sur l’année 2006 spécialement conçuspour les dirigeants de pme et tpe. Les thèmes, traitésen soirée de 4 heures, ont été sélectionnés par un groupe de travail composé exclusivement de chefsd’entreprise : développer le chiffre d’affaires, piloterl’entreprise, identifier les risques, manager les ressourceshumaines. ◗ Contact :Alexie Fegli04 72 53 88 28

A partir du 15 mai STAGES DE LANGUES

Le Centre d’étude de languesorganise des stages de remiseà niveau et de perfectionne-ment oral en anglais, allemand, espagnol, italien etfrançais langue étrangère. Les cours sont proposés en journée, en soirée et en formules intensives.

◗ Contact :Valérie Farina 04 72 53 88 35

17 maiLES RENDEZ-VOUSD’ECULLY

Conférence sur le thème de “la lutte contre les discrimi-nations à la création de valeurpar la diversité” organisée parl’Association des diplômés EM Lyon. La rencontre seraanimée par Thierry Picq et Mohand Hamoumou, professeurs de managementdes Ressources Humaines à EM Lyon, entourés de deuxexperts-témoins : Pascale Levet, directrice dulab’Ho d’Adecco et Yazid Sabeg, président du groupe CSCommunication et Système.

◗ Contact :Christine Tresca 04 78 33 78 44

JuinACCESS POUR TOUS

Pour les débutants, le Centrede formation de la CCI propose à partir du 8 juin un séminaire sur quatre jours,dont l’objectif est de créer destables, des requêtes, des for-mulaires et d’exploiter lesrésultats sous forme d’états.Pour les “perfection-nants”, le centre propose les19 et 20 juin une formationaux fonctions avancées et requêtes élaborées permettant de créer des“macros commandes” et d’automatiser des actions.Pour les experts, les 26 et 27 juin seront consacrés à l’acquisition du langage Visual Basic orienté Access.

◗ Contact :Christine Genevois 04 72 53 88 21

5, 6, 15, 16 et 20 juinTECHNIQUES DE BASEDU COMMERCEINTERNATIONAL

Le Centre de formation propose une session pouroptimiser les échanges commerciaux à l’international,calculer le prix de vente enintégrant tous les coûts indirects et cachés, apprendreà présenter des documentsbancaires conformes pouréviter les réserves en banqueet maîtriser les différentesétapes administratives de lacommande.

◗ Contact :Alexie Fegli 04 72 53 88 28

6, 7 et 8 juinAUDIT QUALITÉET NON-CONFORMITÉ

Faire vivre son système qualité, c’est aussi améliorerles performances de l’entre-prise. Pour répondre à cetobjectif, le Centre de forma-tion propose aux dirigeants et aux responsables Qualité,trois jours de formation à l’audit Qualité interne.

◗ Contact :Nathalie Faure 04 72 53 88 12

6, 13 et 20 juin PERFECTIONNEMENTEN GESTION

Le Centre de formation propose une session sur lethème “Approfondissementdes techniques de gestion”.Au programme : lire et analyser les comptes de sonentreprise, mettre en place sesbudgets d’exploitation etd’investissement, calculer sonseuil de rentabilité et élaborerson tableau de bord.

◗ Contact :Christine Genevois04 72 53 88 21

12 et 13 juinSÉCURISATION DES PAIE-MENTS À L’INTERNATIONAL

Le centre de formation organise un stage destiné à optimiser les règlementsfinanciers des échanges internationaux en sachant

identifier les éléments, dansun crédit documentaire, susceptibles de provoquerdes réserves en banque,recenser les documentsconformes aux exigencesbancaires mais aussi identifierles autres techniques de paiement et choisir celle qui sera la plus adaptée à latransaction.

◗ Contact :Alexie Fegli 04 72 53 88 28

27, 28 et 29 juinFORMATION MEMBRESDU CHSCTLe CHSCT est le pilierindispensable de la politiquede prévention dans l’entreprise. Les membresélus du CHSCT contribuent à la protection de la santé dessalariés, à leur sécurité et à l‘amélioration des conditionsde travail. Il est doncindispensable qu’ils puissentagir en maîtrisant à la fois les données juridiques et de prévention liées à leurmandat. Le Centre de forma-tion propose de former lesnouveaux membres élus duCHSCT sur trois jours.

◗ Contact :Nathalie Faure 04 72 53 88 12

3 au 4 juilletRELATION CLIENTAU TÉLÉPHONE

Au téléphone, la relationclient passe par un accueil de qualité que les clientsapprécient dès le premiercontact. Les standardistes etagents d’accueil doiventdonc connaître les règles de communication pour valoriser l’image de l’entreprise au quotidien.

◗ Contact :Emilie Caby 04 72 53 88 38


Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon

CentreContacts Clients

Allo la CCI0 821 231 251*

*(0,12 dTTC/mn)

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A16 mai, 13 juin, 11 juillet VENDRE SUR LES MARCHÉS

L’Association pour le développement et la promo-tion des marchés (Adpm) et laCCI organisent des réunionsd’information abordant lespoints essentiels de la ventesur les marchés avec des conseils sur les démarcheset les contraintes du métier et des témoignages de professionnels en activité. Elles sont destinées à tous lescréateurs ou repreneurs du département souhaitantvendre sur les marchés.

◗ Contact :0 811 65 39 00

22 et 23 maiFORMATION VENDEURSÉDENTAIRE

Les vendeurs sédentairesaccueillent et conseillent lesclients sur le point de vente.Une formation leur estdédiée afin de donner les clésde l’entretien commercial etle sens de la relation client.

◗ Contact :Emilie Caby 04 72 53 88 38

29 juinTRANSPORTDE MARCHANDISESEN VILLE

La seconde édition de cetterencontre professionnellenationale réunira tous lesacteurs concernés par l'amé-lioration de la distribution desmarchandises en centre villedans une logique de dévelop-pement durable (harmonisa-tion réglementaire, protocoleentre les acteurs, matérielsnouveaux aux normes environnementales). Cettejournée est organisée par leGrand Lyon en partenariatavec la Ville de Lyon, la CCI,l'ADEME, Renault Trucks et lesfédérations professionnellesdu transport et de la logistique. L'enjeu est deconfronter les points de vuede chacun, et de faire un étatdes lieux de l'avancement dudossier sur le plan national.

◗ Contact :Luc Lafarge04 72 40 56 29

AGENDA

commerceAppel à candidature :Comapic 2006

CRÉDIT AGRICOLEBANQUE D’UNE ENTREPRISE SUR TROIS1

PRÉSENT DANS PLUS DE 60 PAYS1RE BANQUE DE FINANCEMENT DES ENTREPRISES2

1RE BANQUE DE PLACEMENT DES ENTREPRISES2

1RE BANQUE POUR LES TRANSACTIONS MONÉTIQUES3

VOUS NE LE SAVIEZ PASMAIS C’EST NORMAL, C’ESTLA 1RE FOIS QU’ON VOUS LE DIT.

1/en taux de pénétration commerciale en France en 2005. 2/en parts de marchés financières du Crédit Agricole sur le marché des entreprises en France en 2004. 3/en capitaux en France en 2004. - Crédit agricole Centre-est - 399 973 825 RCS LYON

Crédit Agricole. Le sens de l’entreprise.

ENTREPRISES

www.ca-centrest.fr

15 au 17 novembre

A l’occasion du Marché international professionnelde l’implantation commerciale et de la distribution(Mapic) de Cannes, une dizaine d’enseignes lyonnaises indépendantes, positionnées sur desconcepts novateurs et qui souhaitent se développergéographiquement, seront invitées. Accompagnéespar la CCI, elles pourront rencontrer les principauxacteurs de l’immobilier commercial.◗ Contact : Marie-Laure Chappuis

04 72 40 57 74

8 et 9 septembreCOLLOQUE SURLE CAMPUS D’ECULLY

EM Lyon et l’Internationalcoach fédération France (ICFF)organisent un colloque“Coaching, sport et manage-ment” : deux journées d’échange et de réflexionentre coachs d’entreprise,managers et coachs sportifs.Ce colloque a pour but d’échanger autour desméthodes applicables par lesmanagers d’entreprise.

◗ Contact :André Camilli 04 78 33 78 70

A partir du 4 octobreLE DIRIGEANT MANAGER

Le Centre de formation s’adresse aux chefs d’entre-prise et cadres dirigeantssouhaitant améliorer leur

capacité à communiquer, àmanager et à motiver leuréquipe. Une formation, se déroulant sur 7 demi-journées, permet d’acquérirdes outils et méthodes.

◗ Contact :Elise Palmigiani 04 72 53 88 15

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AExpositions et festivals

Jusqu'au 20 mai 2006

"LA MODE S'EXPRIME,ELLE S'IMPRIME"(Village des créateurs, Lyon)

04 78 27 37 21

25 au 28 mai 2006

RAID HANNIBAL

Lyon -Turin rallié par 45 équi-pes sportives, un événementorganisé par l'association d'étudiants d'EM Lyonwww.raidhannibal.com

21 juin 2006

"TOUS POUR LAMUSIQUE" ET"AMBIANCE"Pour la fête de la musique, les commerçants sont invités às'associer à ces deux projets.04 72 10 50 32www.lyon.fr

Rencontres


6 au 8 juin 2006

SALONDES UTILISATEURSDU VIDE

(Europole, Grenoble)

01 42 78 63 20 wwww.vide.org

12 au 15 juin 2006

FESTIVAL INTERNATIO-NAL DU CREUSOT

Rencontre des acteurs de lacommunication audiovisuelle(Le Creusot en Bourgogne)

03 85 55 65 71www.creusotfestival.com

13 au 16 juin 2006

FORUMINTERNATIONALDE LA PLASTURGIE

(Valexpo, Oyonnax)

04 74 73 42 33www.f-i-p.com

14 au 16 juin 2006

NANOBIO-EUROPE

Salon et congrès des nanobiotechnologies(Minatec, Grenoble)

04 38 78 38 54www.minatec.com

15 au 17 juin 2006

"1001 RICHESSESDE L'ENTREPRISE" Congrès national du CJD

(CCI de Saint-Etienne)

04 78 49 62 89www.cjd.net

15 au 17 juin 2006

SALON DES ÉNERGIESRENOUVELABLES

(Paris expo, Porte de Versailles)

04 72 22 33 42www.energie-ren.com

16 et 17 juin 2006

"LA COMMERCIALISA-TION DESTERRITOIRES"Congrès national des dirigeants commerciauxde France(Polydome, Clermont-Ferrand)

01 45 25 84 30www.dcffrance.com

20 et 21 juin 2006

SEVE

Edition “services" du saloneuropéen des véhicules d'entreprise (Palais des Congrès, Paris)

01 48 24 44 44www.leseve.fr

Madagascar s’exposeLe Consulat de Madagascar à Lyon propose du 18 au 21 mai au palais du Commerce, les "journéesde Madagascar". Animée par Yvette Sylla, l'épouse duPremier ministre de Madagascar, une exposition-vente de produits artisanaux de très grande qualité sera l'occasion d'un voyage au cœur de l'îlerouge et de ses richesses culturelles. En parallèle, une présentation économique de l'île,assortie de rencontres professionnelles, permettraaux entreprises de la région de rencontrer des exportateurs ou acheteurs malgaches et de serenseigner sur les opportunités économiques etcommerciales de cet état de l'Océan Indien.04 37 24 16 56www.consmadalyon.org

22 mai 2006

"LE DIRIGEANTEN QUESTIONS"Soirée-débat organisée par le CJD(EM Lyon, Ecully)

04 78 49 62 89www.cjd.net

2 juin 2006

"TRANSMISSIOND'ENTREPRISES, L'AVENIR EST-ILSUR LE WEB ?"Conférence organisée parLyon Place Financière et tertiaire et les CCI de Rhône-Alpes dans le cadre du salondes Entrepreneurs(Centre des Congrès, Lyon)

04 78 37 77 67www.lyon-finance.org

23 juin 2006

"CROISSANCE ETGOUVERNANCED'ENTREPRISE"8e Université d'été de la CGPME

(Campus EM Lyon)

04 78 33 77 34www.em-lyon.com/8u

29 juin 2006

"DÉJEUNER DEPERFORMANCE AVECCHARLES BEIGBEDER",président de Powéo, organisépar l’association des diplômés d’EM Lyon.

(Hôtel Hilton, Lyon)

04 78 33 78 44

10 juin 2006LES PENNONSDE LYON

fêtent les bannières du monde(Places des Cordeliers et Bellecour, Lyon)

04 78 92 86 33www.pennons.com

Jusqu'au 31 août 2006

DÉPLIAGEDÉPLIEMENT

Présentation des carnets debord du designer Ruedi Baur(Musée de l'imprimerie, Lyon)

04 78 37 65 98www.imprimerie.lyon.fr

S A L O N S

15 au 18 juin 2006

AVIA EXPO

Salon de l'aviation générale et sportive(Eurexpo, Chassieu)

04 72 77 45 50www.avia-expo.com

17 au 19 mai 2006

GLOBAL CITY

Forum international des acteurs de la Ville (Centre de Congrès, Lyon)

01 41 90 44 11www.globalcityforum.com

17 au 19 mai 2006

STIM

Salon des solutions techniques innovantes(Eurexpo, Chassieu)

04 72 22 33 31www.stim-expo.com

19 au 23 mai 2006

TRADEXPO

Salon du commerce en volume et de la distribution(Le Bourget, Paris)

01 34 29 39 00www.tradexpo-paris.com

30 mai au 1er juin 2006

EUREA

Salon dédié à la promotionéconomique des territoireseuropéens auprès des investisseurs internationaux (Paris expo, porte de Versailles)

01 43 72 48 18www.eurea-exhibition.com

31 mai au 2 juin 2006

SALONDES ENTREPRENEURS

Rendez-vous des chefs d'entreprise, créateurs, repre-neurs, cédants ou franchisés(Centre de Congrès, Lyon)

01 44 88 46 34www.salondesentrepreneurs.com

AGENDA


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FRANCOIS LOOS

Ministre délégué à l’Industrie, François Loos est lebras armé du gouvernement pour la mise enplace des pôles de compétitivité. Il était récem-ment à Lyon pour le Forum du financement del’innovation et de la compétitivité.

◗ Agir et entreprendre : les pôlesde compétitivité, au nombre de 16 enRhône-Alpes, sont présentés comme l'outild'une relance de l'innovation en France.Que doivent en attendre les entreprises,notamment les tpe et les pme ?FRANÇOIS LOOS : en participant à des pro-jets de R&D coopérative, elles bénéficientde l’excellence de la recherche publique etintensifient leurs relations avec les établis-sements d’enseignement supérieur. Ellesont également tout à gagner d’une coopéra-tion inter-entreprise, qu’il s’agisse de lagrande entreprise pilote de pôle ou de lajeune pousse technologique. La première yapprofondit ses relations avec son réseaude sous-traitants et découvre de nouvellestechnologies car je suis intimement persua-dé que l’innovation radicale naît dans lesstart-up. Quant à la jeune entreprise, elleaccède aux appuis dont elle a besoin :financements, marchés, notoriété…

◗ A.E. : certains reprochent au dispositifde ne générer qu'une chasse aux subventions profitant aux grands comptes,que répondez-vous ?F.L. : ce n'est pas exact car le principe dufinancement public des pôles de compétiti-vité est de financer, d'abord, des projetsdans lesquels les entrepreneurs, eux-mêmes, ont choisi de s’investir. Les projetssont sélectionnés pour leur intérêt maisaussi, je le rappelle, par la gouvernance despôles où les pme ont une place significati-ve. Nous avons en outre mis en œuvre desagences de moyens, telle que Oséo-Anvar,qui sont au service des pme avec une poli-tique résolue de soutien de l’innovation.

Enfin, sur le premier appel à projets lancéen 2005, les 19 dossiers financés à hauteurde 43 millions d’euros de subventions demon ministère ont concerné pour 1/3 deslaboratoires, 1/3 des grandes entreprises et1/3 des pme.

◗ A.E. : de quelle façon les pme peuvent-elles s'intégrer de façon plus directe auxpôles. Beaucoup d'entre elles se sentent àmille lieues du dispositif...F.L. : qu'elles n'aient pas cette impressionet qu’elles se rapprochent de la gouvernan-ce des pôles pour participer à des projets deR&D. Par ailleurs, c'est à leur attention quej'ai lancé les Forums du financement del'innovation et de la compétitivité où trou-ver tous les contacts utiles, la présentationdes dispositifs et même des rencontres d'affaires. Le premier Forum, tenu à Lyonen mars, a rassemblé près de 500 person-nes, dont une centaine de pme innovantesmises en contact avec des investisseurspotentiels. Plus de 300 rendez-vous ont étéorganisés et cinq nouveaux pactes signésentre des grands groupes et des petitesentreprises. Le prochain Forum aura lieu le11 mai à Marseille autour du pôleSolutions communicantes sécurisées.Enfin, je viens d'éditer une brochure intitu-lée "Les pôles de compétitivité au cœur del'industrie", qui présente un panorama del'ensemble des pôles. Destinée aux acteursindustriels, elle met l'accent sur les spécifi-cités des quinze premiers pôles mondiaux età vocation mondiale avec des exemples deprojets de R&D industriels et liste les autrespôles, dont les 36 à dominante industrielle.C'est un outil précieux en termes decontacts, téléchargeable sur le site :www.industrie.gouv.fr.

◗ A.E. : le mode de financement des pôlesa été simplifié. Dans quelles mesures ?F.L. : en dehors de l’aide apportée par les

agences (Oséo-Anvar, Agence nationale dela recherche, Agence de l'innovation indus-trielle), le financement des projets de R&Ddes pôles émane principalement de l'Etat.Lors du dernier Comité interministérield’aménagement et de compétitivité des ter-ritoires, nous avons simplifié ce mode definancement en rassemblant les crédits desministères en un fonds unique : le fonds decompétitivité des entreprises, géré par laDirection générale des entreprises de monministère.Ce fonds lancera un appel à projets inter-ministériel trois fois par an, ce qui impliqueune énorme simplification avec une seuleprocédure à remplir pour tous les ministè-res. En outre, les moyens disponibles ontété renforcés. Pour 2006, nous lanceronstrois appels à projets : le premier, d’unmontant de 100 millions d’euros, est closdepuis le 15 février ; le second, doté de 70millions d'euros, sera bouclé le 15 mai.Quant au troisième, il se déroulera à l’automne.

L’innovation radicale naît dans les start-up

DR

BIO EXPRESS’

- Juillet 2005 : nommé ministre délégué à l’Industrie. Il était aupara-vant ministre délégué au Commerceextérieur et ministre délégué àl’Enseignement supérieur et à laRecherche- Depuis 1996 : vice-président du Conseil régional d’Alsace- Depuis 1993 : député du Bas-Rhin- De 1990 à 1993 : directeur général du groupe Lohr Sa- De 1987 à 1989 : secrétaire généralde la recherche de Rhône Poulenc- Diplômé de Polytechnique et ingénieur du corps des Mines.

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mai-juin 2006 · 2014. 12. 18. · mai-juin 2006 > agir etentreprendre 3 agir et entreprendre...

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