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Monitoring du plan directeur cantonal Domaine Mobilité
La mobilité est un des quatre domaines couverts par le monitoring du plan directeur cantonal (les trois autres étant urbanisation, environnement, nature-paysage-agriculture).
Cinq « fiches monitoring M » et une synthèse sont disponibles, en relation avec les « fiches de mesures » du plan directeur cantonal. Elles présentent de manière synthétique les objectifs fixés en 2000 par le plan directeur cantonal en matière de mobilité à l’horizon 2020 et par les plans di-recteurs des transports.
Fiches Fiches de mesures monitoring du plan directeur cantonal M0 SynthèseM1 Desserte ferroviaire 4.02, 4.03M2 Extension du réseau tram 4.04M3 Réseau routier 4.05, 4.06M4 Politique de parcage 4.07, 4.08M5 Mobilité douce 4.09, 4.10
Les sources d’information utilisées sont les données de l’Office cantonal de la statistique, de la Direction générale de la mobilité et de la Direction générale de l’aménagement du territoire.
Certaines sources plus spécifiques sont mentionnées dans les documents mêmes.
M-
mai 2009
LE DOMAINE MOBILITé : PRéSENTATION
Sigles et abréviations
CEVA Liaison ferroviaire Cornavin - Eaux-Vives - AnnemasseDGAT Direction générale de l’aménagement du territoireDGM Direction générale de la mobilitéFDP Fondation des parkingsMD Mobilités douces (déplacements à bicyclette et à pied)P+R Parcs-relaisPAC Périmètre d’aménagement coordonnéRER Réseau express régionalSOVALP Société simple de valorisation des terrains à Genève La PrailleTP (ou TC) Transports publics (ou transports collectifs)TCMC Tram Cornavin-Meyrin-CernTCOB Tram Cornavin-Onex-BernexTGV Train à grande vitesseTIM Transports individuels motorisésZones A-N Zones avec macarons de stationnement
Liens générauxwww.ge.ch/amenagementwww.ge.ch/mobilitewww.ge.ch/statistiquewww.statregio-francosuisse.netwww.dtpr.orgwww.tpg.ch
CréditsConception des fiches mobilité : direction générale de l’aménagement du territoire Bruno Beurret Marc Juge
Mise en forme finale Richard Quincerot, urbanisme et communication (textes et diagrammes) Dominick Emmenegger, Vitamine (graphisme)
© Département du territoire du canton de Genève, mai 2009
M-
MOBILITé : PRéSENTATION
Monitoring du plan directeur cantonal Domaine Mobilité
Objectif-cible du plan directeur cantonalLe plan directeur cantonal préconise une politique de mobilité qui donne la priorité au développe-ment des transports publics et des mobilités douces afin de respecter le plan d’assainissement de l’air Opair. La coordination avec l’urbanisation vise à garantir que les nouveaux développements urbains soient desservis efficacement par les transports publics (TP).
Un effort considérable en faveur des transports publicsDepuis 2000, des investissements importants ont été consentis en faveur du développement des transports publics. En particulier, 300 millions de Frs ont été investis sur 10 ans pour multiplier par trois le réseau tram. Cet effort se poursuit à un rythme soutenu : 740 millions de Frs pour le développement en cours du réseau de tram (TCMC, TCOB) et surtout plus d’un milliard de Frs pour la réalisation de la liaison ferroviaire CEVA.L’effort en faveur du réseau routier a été concentré dans la réalisation des parcs-relais et l’optimi-sation du réseau. Le développement des réseaux cyclables et piétons s’effectue à un coût nettement inférieur pour un nombre considérable de projets.
Une politique qui commence à avoir des effets favorablesEntre 2000 et 2005, le nombre de déplacements continue à augmenter (+135’000 par jour), avec une modification substantielle des parts modales. La part des mobilités douces a fortement aug-menté, passant de 33% à 41% des déplacements, principalement en ville de Genève et dans la couronne suburbaine. La part des transports publics est passée de 13% à 14%, ce qui, étant donné la forte croissance démographique, correspond à une augmentation considérable des usagers (de l’ordre de +30’000 déplacements par jour). A l’inverse, la part des déplacements motorisés a diminué, passant de 52% à 44%.
Les loisirs constituent le motif de déplacements principal (38%), surtout le week-end, alors que le motif « achats » est en nette augmentation, de 19 à 23%, et le motif « travail » se retrouve en légère diminution relative, de 23 à 21%.
éVOLUTION DE LA MOBILITé : SYNTHèSEM0
mai 2009
éVOLUTION DES PARTS MODALES DES DéPLACEMENTS EN %
Transports publics
Véhicules motorisés
Mobilité douce
0% 10% 20% 30% 40% 50%
2005
2000
Microrecensement 2005
14%13%
44% 52%
41% 33%
Une desserte efficace par les transports publicsEn comparaison intercantonale, Genève assure une desserte efficace de son agglomération urbaine par les transports publics : les trois-quarts de la population sont bien desservis (niveaux A et B), dont 60% très bien desservis (niveau A). La performance est encore plus élevée pour les emplois, bien desservis (niveaux A et B) presque en totalité (90%) par les transports publics – un effet de la caractéristique de canton-ville de Genève, de sa forte densité de population et du déve-loppement des transports publics.
Perspectives : développer une coordination transfrontalière entre transports et urbanisationLe potentiel à bâtir de la couronne suburbaine va progressivement s’épuiser ces prochaines an-nées et le renouvellement urbain des quartiers centraux va s’étaler sur une longue durée. Dès lors, les disponibilités à moyen terme se situeront essentiellement en périphérie de la couronne subur-baine : la poursuite du développement des transports publics est indispensable, par des lignes radiales et tangentielles, ainsi que celle des réseaux de mobilité douce – et ce dès la livraison des premières constructions afin d’inciter d’entrée de jeu à des comportements de mobilité favorables à l’environnement, au cadre de vie et au dynamisme de l’économie genevoise.
Alors que l’urbanisation dans le canton de Genève est compacte, on constate dans les territoires voisins un étalement urbain et une motorisation accrus. Le projet d’agglomération franco-valdo-ge-nevois vise une urbanisation plus compacte, bien desservie par les transports publics et disposant d’un maillage fin de mobilités douces, de façon à favoriser une répartition modale plus équilibrée, avec la mise en œuvre d’un vaste programme d’extension du réseau de tram et du RER, de parcs relais et d’itinéraires pour la mobilité douce.
M0
éVOLUTION DE LA MOBILITé : SYNTHèSE
Pour en savoir plus : http://etat.geneve.ch/dt/mobilite/accueil.html www.dtpr.org
DGM - normes VSS
Emplois
Population
Niveau ANiveau BNiveau CNiveau DHors Zone59% 19% 8% 11% 3
67% 23% 5% 4% 1
QUALITé DE DESSERTE DES EMPLOIS ET DE LA POPULATION
Monitoring du plan directeur cantonal Domaine Mobilité
Objectif-cible du plan directeur cantonalLe plan directeur cantonal préconise de revitaliser l’exploitation des lignes régionales existantes et de mettre en place un réseau express régional (RER) à l’échelle transfrontalière. La réalisation de la liaison Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA) qui permettra de raccorder les réseaux suisse et haut-savoyard, en constituera un élément essentiel.
Développement marqué du RERAvant 2000, les infrastructures ferroviaires supportant un réseau express régional se limitaient à la ligne Cornavin-La Plaine. Grâce à la réalisation de la 3ème voie Genève-Coppet, ce réseau a plus que doublé avec la mise en service de la liaison Coppet–Pont-Rouge. A l’avenir, la réalisation du CEVA et de points de croisement à Mies et Chambésy va permettre le développement d’un véritable RER. La mise en réseau se fera dans plusieurs directions, notam-ment vers Bellegarde dans le département de l’Ain, vers Evian-les-Bains, Saint-Gervais et Annecy dans le département de Haute-Savoie. Le kilométrage de voies empruntées par le trafic régional va être multiplié par 6 par rapport à 2008. La desserte internationale s’améliorera en 2010 sur la liaison TGV Genève-Paris, grâce à la réno-vation de la ligne dite « des Carpates » entre Bellegarde et Bourg-en-Bresse.
Une forte augmentation du trafic régionalGrâce à la nouvelle ligne Coppet–Pont-Rouge, le volume annuel des liaisons régionales ferroviai-res dans le canton de Genève et le district de Nyon atteint en 2008 près de 160 millions de places assises-kilomètres, en augmentation constante depuis 2002 (140 millions). D’ici 2020, avec l’ex-tension de l’offre RER, le volume annuel attendu sera encore multiplié par 5, atteignant le niveau de près de 850 millions de voyageurs/kilomètres, sans compter ceux qui seront enregistrés sur la partie française du réseau. (graphique au verso )
DESSERTE FERROVIAIREM1
mai 2009Fiches du plan directeur cantonal 4.01, 4.02, 4.03http://etat.geneve.ch/dt/amenagement/fiches_projets_mesures_leurs_annexes-686-2912-6554.html
Existant avant 2000Entre 2000 et 2008CEVARéseau français
éVOLUTION DU RéSEAU RER
0 50 100 150 200 km
Coordination avec l’urbanisationSur le territoire genevois, la mise en place du réseau RER s’accompagne de grands projets de requalification urbaine autour des gares de Sécheron, des Eaux-Vives et de Chêne-Bourg. Mais c’est surtout le projet stratégique de Praille-Acacias-Vernets (y compris le projet SOVALP), à proxi-mité des gares de Lancy-Pont-Rouge et de Carouge-Bachet, qui permettra de tirer parti de cette nouvelle desserte ferroviaire. Par ailleurs, l’aménagement des espaces publics à proximité des gares va contribuer à développer la mobilité douce.
PerspectivesLa mise en place d’un réseau express régional (RER) performant est la condition du succès du projet d’agglomération transfrontalière. A plus long terme, le prolongement de la 3ème voie entre Renens et Allaman, sur la côte vaudoise et l’amélioration du réseau ferroviaire dans le départe-ment de Haute-Savoie, avec la réalisation éventuelle de shunts (raccordements) ou le doublement de certains tronçons, permettront d’améliorer encore plus l’offre ferroviaire régionale.
M1
DESSERTE FERROVIAIRE
Pour en savoir plus : www.ceva.ch http://etat.geneve.ch/dt/amenagement/urbaniser_autour_gares_ceva-723-4143.html
VOLUME ANNUEL DES LIAISONS RégIONALES FERROVIAIRES
0 100 200 300 400 500 600 700 800
Millions de places assises-kilomètre
2002200620082009201020162020
Monitoring du plan directeur cantonal Domaine Mobilité
Objectif-cibleLa reconstruction du réseau de tramway est programmée par la loi de 1988 sur le réseau des transports publics (H 1 50), à laquelle est annexé un plan d’extension du réseau des trams à l’ho-rizon 2010. Le but est de desservir les axes à forte demande de déplacements et les secteurs à urbaniser.
De 2000 à 2008 : un effort considérable qui va encore s’accélérerDepuis 2000, l’extension du réseau tram s’est poursuivie à un rythme soutenu. Les 12 km existants en 2000 se sont renforcés de 7 km jusqu’en 2008 et 14 km sont en construction en direction de Meyrin-Cité et Bernex. En 2011, le réseau dépassera 33 km, soit presque un triplement par rapport à 2000. Les extensions ultérieures vers le Grand-Saconnex et Saint-Julien, dont le tracé reste à préciser, ajouteront encore 7 km de voies à l’horizon 2018 (sans compter les prolongements au-delà de la frontière).
Un seul point noir : il faut améliorer la vitesse commerciale moyenne des trams qui est de 14.6 km/h en 2008, en raison de l’insertion des lignes dans un tissu urbain compact, de la densité du trafic automobile, du manque de sites propres et d’arrêts fort proches les uns des autres.
Une forte augmentation de la population et des emplois desservisEn 2000, le réseau tramway traversait surtout des quartiers anciens mixtes et denses et desser-vait 126’000 habitants et 107’000 emplois situés à moins de 500 mètres d’un arrêt. A l’horizon 2011, l’extension du réseau, surtout en couronne moins dense, permettra de doubler la population desservie (+120’000 habitants) et d’augmenter des deux-tiers les emplois desservis (+75’000 em-plois). Plus de 60% de la population et près de la moitié des emplois seront alors desservis par le réseau tram.
EXTENSION DU RéSEAU TRAMM2
mai 2009Fiche du plan directeur cantonal 4.04http://etat.geneve.ch/dt/amenagement/fiches_projets_mesures_leurs_annexes-686-2912-6554.html
INFRASTUCTURES TRAM
0 5 10 15 20 25 30 35 40 Kilomètres voies
Existant en 2000Construit 2000-2008Construit 2009-2011Objectif 2018
31.7 % 16.6% 34.8% 16.9%
0 50 100 150 200
Lignes construites en 2000Lignes construites entre 2000 et 2008Mise en exploitation entre 2009 et 2011Objectif 2018
LOgEMENTS ET EMPLOIS ACTUELS DESSERVIS DANS UN RAYON DE 500 MEN BASE 100
Nombre d’emplois
Nombre de logements
Une bonne desserte des futurs quartiersL’efficacité du réseau devrait encore augmenter avec la réalisation des projets de logements et de surfaces d’activité prévus à proximité d’arrêts actuels et futurs : soit 25’000 logements et 3’400’000 m2 de surfaces d’activités, offrant une capacité d’accueil d’environ 55’000 habitants et de 70’000 à 110’000 emplois. Cette forte croissance est due notamment au projet Praille-Acacias-Vernets. Près de 70% du potentiel à bâtir cantonal est concentré à proximité du réseau tram.
Perspectives : desservir les nouvelles urbanisations et traverser la frontièreL’efficacité du réseau se renforcera encore avec la réalisation des périmètres de développement projetés par le plan directeur cantonal et envisagés par le projet d’agglomération. Ce sera notam-ment le cas pour les sites de Bernex-Est et de Bernex-Nord, desservis par le futur tramway Corna-vin-Onex-Bernex (TCOB).
La question d’une desserte par tram des urbanisations de la Plaine de l’Aire, des Communaux d’Ambilly ou d’autres sites reste posée à moyen ou long terme. Il s’agira de garantir une densité suffisamment forte des quartiers à desservir et de veiller à bien localiser les grands équipements et les sites d’activités denses près des pôles d’échanges. Un autre enjeu est d’aménager la voirie de façon à favoriser l’augmentation de la vitesse commerciale des trams.
La problématique est la même pour les extensions du réseau programmées sur les territoires français de l’agglomération transfrontalière, dans le Pays de Gex et le Genevois haut-savoyard.
M2
EXTENSION DU RéSEAU TRAM
Pour en savoir plus : www.way-tram.ch http://etat.geneve.ch/dt/mobilite/transports_publics-266-1813.html
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Lignes construites en 2000Lignes construites entre 2000 et 2008Mise en exploitation entre 2009 et 2011Objectif 2018
RéPARTITION DES POTENTIELS ACTIVITéS ET LOgEMENTS SELON L’AVANCEMENT DES LIgNES DANS UN RAYON DE 500 M
Potentiel activités
Potentiel logement
Monitoring du plan directeur cantonal Domaine Mobilité
Objectif-cible du plan directeur cantonalLe réseau routier genevois étant largement constitué, le plan directeur cantonal prévoit de le modi-fier ou de le compléter en fonction des extensions urbaines, tout en réduisant certaines nuisances du trafic de transit (projets de dénivelés ou de contournements de villages). En parallèle, il vise à concrétiser les objectifs du plan de mesures OPair en favorisant le transfert modal sur les trans-ports publics, en diminuant le trafic de transit par le centre d’agglomération et en encourageant les mobilités douces.
Une mise en œuvre progressive des projets routiers à court et moyen termeLe plan directeur du réseau routier 2007-2010 décrit son évolution à court, moyen et long terme et en fixe la hiérarchie : le réseau primaire a pour but d’assurer les échanges et le transit dans le canton et les territoires limitrophes, alors que le réseau secondaire joue un rôle de collecteur.
Ce plan directeur programme également les nouvelles infrastructures routières, en étroite coordi-nation avec l’urbanisation, le développement des transports publics et la mise en place de mesures d’accompagnement. Depuis 2000, la construction de la route du Bois-Brûlé a permis de diminuer le nombre de véhicules traversant quotidiennement la commune du Grand-Saconnex. Le dénivelé de Meyrin est en chantier, en coordination avec la construction du tram. Le projet de tranchée couver-te de Vésenaz va démarrer prochainement dans le cadre des mesures de relance économique.
A moyen terme (2011-2014), les projets d’urbanisation vont réclamer de nouvelles infrastructures routières, qui ont fait l’objet d’études détaillées et, pour certaines, des procédures nécessaires. La nouvelle route d’accès aux Communaux d’Ambilly est programmée. La future route des Nations et le complément de jonction autoroutière de la Milice vont améliorer la desserte du PAC du Jar-din des Nations et du PAC la Chapelle-les-Sciers : leur réalisation dépend de financements de la Confédération.
RéSEAU ROUTIERM3
mai 2009Fiche du plan directeur cantonal 4.05http://etat.geneve.ch/dt/amenagement/fiches_projets_mesures_leurs_annexes-686-2912-6554.html
0 2 4 6 8 10 12 14
1 1 4 7
AVANCEMENT DES PROjETS SUR LE RéSEAU ROUTIER
Nombre de projets
RéaliséEn chantierA court et moyen termeA long terme
Planification à long terme La planification à long terme dépend des urbanisations à desservir et, pour les infrastructures de niveau supérieur, de subventions fédérales, notamment dans le cadre du programme d’élimina-tion des goulets d’étranglement. Les études du projet le plus important, la traversée du lac, ont été lancées en 2008. La route interquartiers de Genève-Sud est à l’étude. Le projet PAV pourrait entraîner des modifications du tracé et des fonctions du réseau routier, par exemple de la route des Jeunes.
PerspectivesAu niveau cantonal, on constate une stabilisation du taux de motorisation depuis 2000, avec environ 530 voitures pour 1’000 habitants en 2008. Entre 2000 et 2005, le pourcentage de mé-nages sans automobile a nettement augmenté. Cette tendance s’observe essentiellement en ville de Genève et pourrait gagner par la suite les communes suburbaines, ce qui pourrait avoir une incidence importante sur les besoins d’infrastructures routières dans les grands périmètres d’urbanisation.
A l’échelle de l’agglomération transfrontalière, les grands projets d’infrastructures, notamment la traversée du lac, pourraient nécessiter des ouvrages de raccordement. Ils pourraient également influencer à long terme la localisation de l’urbanisation.
M3
RESEAU ROUTIER
Pour en savoir plus : www.ge.ch/mobilite rubrique « modes de déplacement > transports privés motorisés » www.ge.ch/dcti/prestations.asp
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
5
24
51
20
4
21
51
24
2000 2005
3 voitures et plus2 voitures1 voitureSans voiture
EVOLUTION DE LA RéPARTITION DES MéNAgES SELON LE NOMBRE DE VOITURE(S)
OFS/ARE, calculs/infographie OUM-UNIGE
Monitoring du plan directeur cantonal Domaine Mobilité
Fiche du plan directeur cantonal 4.07http://etat.geneve.ch/dt/amenagement/fiches_projets_mesures_leurs_annexes-686-2912-6554.html
Objectif-cible du plan directeur cantonalLe plan directeur cantonal préconise de mener une politique de stationnement favorisant les ré-sidents (macarons) et les visiteurs (zone bleue), tout en développant pour les pendulaires des parkings d’échange sur les axes bien desservis par les transports publics. De nouveaux parkings collectifs sont admis à condition qu’ils n’attirent pas de nouveaux véhicules au centre ville.
De 2000 à 2008 : redistribution de la gestion du stationnementDès 1997, le stationnement gratuit illimité sur la voie publique a été supprimé progressivement du centre-ville en développant les zones à horodateurs et les zones au stationnement gratuit à durée limitée. Afin de favoriser les résidents, le macaron de stationnement a été introduit : fin 2008, pres-que la totalité de la ville de Genève profite de ce système, qui concerne plus de 20’000 places.
STATIONNEMENT SUR VOIE PUBLIQUE : éVOLUTION 1990-2008 DANS LES zONES A-N
En 2008, le Conseil d’Etat a adopté un règlement relatif aux places de stationnement sur fonds privés fixant les ratios de places de stationnement (voitures et vélos) à prévoir pour les nouvelles constructions ou lors de la modification de constructions existantes (logements et activités). Les zones ont été définies en tenant compte de l’offre de transports publics, de la densité des équipe-ments et des services accessibles et des objectifs de répartition modale sur les trajets domicile-travail.
POLITIQUE DE STATIONNEMENTM4
mai 2009
DGM
50’000
40’000
30’000
20’000
10’000
01990 1997 2000 2004 2006 2008
Livraisons2 rouesGratuit illimitéGratuit limitéPayantParkings publics
En équivalent usagers
Progression très forte des mobilités doucesLes parcs relais P+R incitent les pendulaires se rendant au centre à déposer leur véhicule en périphérie de l’agglomération et à poursuivre leur trajet en empruntant les transports publics ou à bicyclette. Depuis 1995, l’offre de P+R n’a cessé d’augmenter. Entre 2000 et 2008, elle a plus que triplé, passant de 1148 à 4218 places P+R, qui représentent plus de 11% des places disponibles dans les parkings accessibles au public. La demande a cru au même rythme, avec un triplement du nombre d’abonnements depuis 2000.
D’ci 2016, l’offre devrait encore doubler, notamment grâce à la réalisation de grands projets de P+R bien situés à l’interface des grands axes routiers et des transports publics : P+R des Tuileries et surélévation du P+R de Sous-Moulin aux sorties des autoroutes, P+R à proximité des axes des-servis par les trams existants et en chantier (Vailly, Bernex-Est, Bachet et Trèfle-Blanc).
Perspectives : quelle évolution des besoins en matière de stationnement?Les comportements de mobilité évoluent en faveur des mobilités douces et des transports publics et le taux de motorisation diminue, notamment dans les quartiers centraux. Ce report modal pour-rait gagner la couronne suburbaine, promise à être densifiée et mieux desservie par les transports publics, ce qui devrait se traduire par une baisse des besoins en stationnement : il est prévu que le règlement du parcage sur fonds privés soit révisé en conséquence.A l’échelle de l’agglomération transfrontalière, l’offre régionale de P+R devrait considérablement s’étoffer, notamment aux interfaces avec le futur RER. Mais elle ne pourra prendre en charge qu’une faible part des déplacements pendulaires futurs : seules de nouvelles urbanisations den-ses, bien desservies par les transports publics et disposant d’un réseau dense de mobilités douces pourront éviter une explosion de la demande de stationnement dans le cœur de l’agglomération et dans les centres régionaux qui continueront à concentrer les emplois.
M4
POLITIQUE DE STATIONNEMENT
Pour en savoir plus : www.ge.ch/parkings www.ge.ch/mobilite rubrique « modes de déplacement > stationnement »
NOMBRE DE PLACES DE PARCAgE DANS LES P+R SELON L’ANNéE DE MISE EN SERVICE
Avant 2000Entre 2000 et 2008Mise en service d’ici 2010Mise en service entre 2010 et 2016
0 2’000 4’000 6’000 8’000
1148 2770 1180 3268
Monitoring du plan directeur cantonal Domaine Mobilité
Objectif-cible du plan directeur cantonalLe plan directeur cantonal prévoit d’encourager les déplacements à vélo, en poursuivant le déve-loppement d’un réseau de pistes et de bandes cyclables et en assurant leur continuité. Il préconise également de favoriser la marche à pied, en application de la loi fédérale de chemins pour piétons et de randonnée pédestre (LCPR).
Un effort considérable de réalisation des aménagements cyclablesEn 2007, on compte plus de 354 km d’aménagements cyclables, dont 73 km réalisés depuis 2000, soit une croissance d’environ 25%. Une grande partie du réseau routier principal est aujourd’hui bordée de bandes ou de pistes cyclables, formant un maillage fin, surtout en ville de Genève. De nombreux autres aménagements (zones 30, itinéraires cyclotouristes…) ont été également réalisés.
Une planification systématique des réseaux piétons et cyclablesL’étude des cheminements pédestres et des itinéraires cyclables est devenue la norme dans les plans directeurs de quartier. En 2009, 10 communes ont un plan directeur des chemins pour pié-tons, le plus souvent inclus dans leur plan directeur communal, et 8 autres communes élaborent un tel document. Le plan directeur des chemins de randonnée pédestre a été approuvé par le Conseil d’Etat en 2002
MOBILITé DOUCEM5
1987 2007
Source : DGM
mai 2009Fiches du plan directeur cantonal 4.09 et 4.10http://etat.geneve.ch/dt/amenagement/fiches_projets_mesures_leurs_annexes-686-2912-6554.html
EVOLUTION DU RéSEAU CYCLABLE CANTONAL ENTRE 2001 ET 2007
20012007
0 50 100 150 200 250 300 350
281 km 73 km
Kilomètres
Le développement du réseau cyclable va se poursuivre. En 2009, plus de 10 km vont être aména-gés, par exemple sur la route de Base ou sur la route de Thonon. L’extension du réseau de tram s’accompagnera de la réalisation de nouvelles pistes et bandes cyclables, pour une longueur totale de près de 14,5 kilomètres.
Progression très forte des mobilités doucesLes aménagements en faveur des cyclistes ont eu des effets majeurs : le nombre de vélos traver-sant le Rhône au centre-ville a quadruplé en 20 ans et augmenté de 75% depuis 2000. Le vélo prend en charge aujourd’hui 5% de l’ensemble des déplacements en ville de Genève.En 2005, la marche à pied représentait à elle seule 43% des déplacements en ville de Genève. Du-rant la même période, la distance moyenne des déplacements à pied est passée de 1,1 à 1,5 km.
Perspectives : continuer à améliorer l’offre dans une perspective transfrontalièreD’autres mesures devraient encore favoriser les mobilités douces, par exemple la réalisation de parkings vélos près des gares du futur RER ou de garages à vélos dans les nouveaux bâtiments, en conformité avec le récent règlement du parcage sur fonds privés. Il s’agit surtout de maintenir l’armature commerciale de proximité des quartiers existants et de l’étendre aux nouveaux quar-tiers, les déplacements pour les achats s’effectuant principalement à pied. Dans le cadre du projet d’agglomération, la conception des réseaux cyclables et pédestres franchit les frontières, comme l’illustre le projet de « voie verte », traversant l’agglomération de la gare d’Annemasse au Pays de Gex.
M5
MOBILITé DOUCE
Pour en savoir plus : www.ge.ch/mobilite rubrique « modes de déplacements > vélos/piétons » www.ge.ch/amenagement/pietons http://www.ville-ge.ch/geneve/amenagement/site_info-velo
DGM
13’500
11’500
9’500
7’500
5’500
3’5001987 1989 1991 1983 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007
TRAFIC DE VéLOS 1987-2007
Vélos par jour, en juin sur l’écran Rhône