lucie tarajeat : informations préoccupantes - retour sur un an de mise en pratique d'un...
DESCRIPTION
Intervention de Lucie TARAJEAT, Chef du service Enfance Jeunesse famille du Conseil général de la Savoie, dans le cadre des 2èmes Ateliers Nationaux de la SolidaritéTRANSCRIPT
www.ateliers-solidarite.com
Organisés par
TARAJEAT Lucie Responsable enfance jeunesse famille
Conseil général de la Savoie
Informations préoccupantes
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Le protocole
Le protocole départemental Signé le 8 octobre 2008, il définit les modalités de traitement des informations préoccupantes : conditions de saisie et circuits. Élaboré et rédigé avec les partenaires concernés ; présenté après sa signature lors de réunions départementales et de réunions territoriales.
L’ enjeuRedéfinir la place des acteurs historiques, les articulations entre chaque institution et éviter un possible désengagement.
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La cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP)
Une organisation à deux niveaux
Échelon départemental La CRIP 73, sous l’autorité du chef de service, est composée du responsable de l’unité protection de l’enfance, d’un
rédacteur et d’un assistant socio-éducatif.
Elle reçoit les informations transmises par :
- le SNATED,
- les autorités judiciaires,
- les partenaires institutionnels (si non connaissance de l’adresse de l’enfant).
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La cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP)
Échelon territorial : 8 territoires de développement social (TDS) Sous l’autorité du responsable de TDS, la cellule est composée des cadres en charge de la protection de l’enfance. Elle reçoit les informations des :
- professionnels de l’enfance,
- partenaires de proximité (Éducation nationale, centre aéré, halte-garderie, médecin, etc…)
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La cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP)
Intérêt de cette organisation : préserver les relations de proximité entre les acteurs de la protection de l‘enfance.
Risque : pas de vision d‘ensemble en temps réel sur l’origine, les suites données et les délais de traitement des IP- bilan annuel réalisé à partir des données fournies par l’échelon territorial.
Adaptation informatique indispensable.
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Le recueil des informations préoccupantes
Informations préoccupantes reçues du 1er septembre 2008 au 31 août 2009
490
298
614
0
100
200
300
400
500
600
700
IP reçues Familles connues Nbre enfants concernés
53
151
57
107
79
95 99
0
20
40
60
80
100
120
140
160
parents de l'enfant Particulier Professionnelinterne (TDS,
CPAS)
Education nationale Secteur médical Autre professionnel Renvoi du Parquetà la DVS + PVRJ
Origine des informations préoccupantes
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Le traitement de l’information préoccupante
La CRIP - réalise une analyse de 1er niveau pour apprécier le degré de
gravité et d’urgence. En cas de gravité ou d’urgence, elle saisit le Parquet,
- mandate l’équipe de service social de secteur + PMI, pour évaluer la teneur de l‘information préoccupante,
- décide des suites à donner,
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Le traitement de l‘information préoccupante
Évaluation de la situation dans une instance pluridisciplinaire et pluri-institutionnelle : la plate forme d’évaluation familiale instituée sur chaque territoire de développement social, associe les professionnels concernés et définit le plan d’ aide proposé à la famille ou la nécessité de saisine de l’autorité judiciaire.
Enjeux : - des procédures détaillées, à géométrie variable selon les territoires,
- des choix à faire pour la PMI.
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Le traitement de l‘information préoccupante
Le traitement des situations d’extrême gravité et d’extrême urgence.
En cas d’ atteinte grave à l’ intégrité physique ou psychique de l ‘enfant ,le Procureur est saisit directement par la personne ayant connaissance de la situation ou par son responsable institutionnel avec copie pour information à la CRIP.
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Le traitement de l‘information préoccupante
Le Procureur est saisi par la CRIP lorsqu’elle est destinataire de ces informations.
La décision de saisir le Parquet et la
procédure de saisine sont centralisées.
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Le traitement de l‘information préoccupante
Traitement des informations préoccupantes par les TDS
365
55
143144
89
45
17
0
50
100
150
200
250
300
350
400
Prise en comptesuivi en cours
Evaluation de l'IPpar binôme
Plate-formed'évaluation
Réunion desynthèse
Classement sanssuite
SignalementPénal
demande OPP
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Le traitement de l‘information préoccupante
Suites données aux informations préoccupantes
163
62
108119
Suivi secteur/PMI
Mesures administratives
Mesures judiciaires
En attente de décision
D
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Suite donnée à l‘information préoccupante
Répartition des mesures administratives prises suite aux informations préoccupantes en nombre
6
7
20
14
15
0 5 10 15 20 25
Bilan Educatif Préventif (BEP)
Aide Educative Préventive (AEP)
Accueil administratif Provisoire (AP)
Accueil 72h ou 5 jours (art. 223-2)
SASEP administratif
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Suite donnée à l‘information préoccupante
Répartition des mesures judiciaires prises suite aux informations préoccupantesen nombre
27
7
12
8
11
15
72
0 10 20 30 40 50 60 70 80
IOE, enquêtes sociales
Expertises psychologiques/médicales
Enquête pénale
AEMO
SASEP judiciaire
Placement
OPP directes parquet et dem DVS
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Le circuit de l’information préoccupante
L’Éducation nationaleLe service de promotion de la santé et de l’action sociale en faveur des élèves : un interlocuteur primordial
- recueille les informations préoccupantes transmises par les professionnels de l’Éducation nationale
- assure le regroupement des informations concernant l’enfant,
- procède à une 1ère analyse de la situation,
- saisit la CRIP,
- participe à l’ évaluation de la situation familiale
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Le circuit de l’information préoccupante
Le tribunal pour enfantsLorsque une information préoccupante concerne des enfants, déjà pris en charge, au titre de l’assistance éducative (AEMO, placement,…) les services concernés sont chargés d’évaluer l’information préoccupante, d‘en faire retour au juge des enfants.
Actuellement la CRIP n’ est pas informée en retour du traitement
de l ‘IP par l’ AEMO , ni de la décision du juge des enfants
Le tribunal pour enfants a participé à la rédaction de la partie du protocole le concernant.
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Le circuit de l’information préoccupante
Les services hospitaliersLes services hospitaliers ont été consultés sur les modalités de saisine de la CRIP et ont participé à la rédaction du protocole.
La coordination entre les services de maternité, pédiatrie, néonatologie et les services du conseil général est assurée par une puéricultrice de coordination.
Les inter-secteurs psychiatriquesLes professionnels des services transmettent par écrit et sous couvert du chef de pôle, les informations préoccupantes à la CRIP.
Le médecin référent informe les parents.
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Le circuit de l’information préoccupante
La CAF et la MSALes professionnels de service social de ces 2 institutions mettent en œuvre, au titre des conventions avec le Conseil général, les missions de protection de l’enfance.
Les travailleurs sociaux de la Caf sont intégrés aux équipes du CG, et exercent les mêmes missions.
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Le bilan
Pour les usagers Une étape franchie dans la relation à l’usager et dans le respect du
droit à être informé : - des motifs qui conduisent à transmettre à la CRIP des IP,
- des procédures, - une chaîne décisionnelle clarifiée, ce qui constitue une garantie
pour les parents
Atelier (entrer le N°) 20
Le bilan
Pour les partenaires
- Un dispositif mieux connu, mais qui nécessite un travail de communication permanente.
- Le Conseil général bien positionné comme chef de file.
- Les institutions veillent au respect des circuits, mais la question de quand transmettre l’information préoccupante reste parfois posée.
- La question de l‘information aux parents, qui a fait beaucoup débat, n’est plus un point de blocage.
Atelier (entrer le N°) 21
Le bilan
Pour les professionnels du CG- Désormais investis d’un mandat et se sentent légitimés dans leur intervention.
- Assez peu à l’origine de la transmission d’IP à la CRIP. Jusqu’où un professionnel va t’ il dans sa mission d’accompagnement « classique » de la famille ? Quand doit–il saisir la CRIP ?
- La notion d‘information préoccupante nécessite d’être précisée (cf rapport thématique de la Cour des Comptes).
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Le bilan
Données remarquables
40% de familles non connues Les particuliers au 1er rang (31%), devant l’ éducation nationale(22%) Le Parquet actif dans la réorientation des IPLe secteur médical très concernéPrès de 20% des IP classées sans suite14% des IP ont donné lieu à une mesure de protection en urgence
Atelier (entrer le N°) 23
CCOONNSSEEIILL GGEENNEERRAALL DDEE LLAA SSAAVVOOIIEE DIRECTION DE LA VIE SOCIALE
FFIICCHHEE DDEE RREECCUUEEIILL DD’’UUNNEE IINNFFOORRMMAATTIIOONN PPRREEOOCCCCUUPPAANNTTEE
(Fiche à transmettre à la cellule de recueil-traitement-évaluation des informations préoccupantes)
Information préoccupante reçue le : Heure : Par : Fonction Lieu/service :
Signalant (personne à l’origine de l’information préoccupante)
Date : NOM : Prénom : Adresse : Téléphone : Service / Etablissement / fonction : Lien avec le (ou les) mineur (s) : Le signalant souhaite rester anonyme : OUI - NON (1) (si le signalant souhaite rester anonyme, lui préciser que les éléments communiqués peuvent permettre de l’identifier)
Mineur (s) concerné (s) par l’information préoccupante
NOM Prénom Date de naissance
Fille Garçon
Atelier (entrer le N°) 24
Adresse du lieu de résidence du (ou des) mineur (s)
Parents Père NOM : ……………………………………………….. Prénom : ………. …………….. Adresse (si différente de celle de l’enfant) : ………………………………………………………………………(N° téléphone)……………………………… Mère NOM : …………………………….. ………. Prénom : Adresse (si différente de celle de l’enfant) : ………………………………………………………………………(N° téléphone)…………………………….. Ecole (ou crèche) fréquentée : ………………………………………………………………..
Eléments préoccupants
(transcription des éléments tels qu’évoqués en reprenant les mots du signalant, sans interprétation)
Informations complémentaires
Recherche d’éléments dans les dossiers EJF : (réservé à la cellule) Situation connue : OUI - NON (1) Existence d’un suivi : OUI - NON (1) Lequel (lesquels) : - - Accusé réception de l’information préoccupante au signalant le : Les parents ont été informés que ces informations ont été transmises à la cellule : OUI – NON (1) Copies des informations préoccupantes transmises à : - -