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Lu pour vous
décès à l’hôpital - Règles et recommandations à l’usage (1999–2009) : les données jurisprudentielles issues tant des juri-
personnels, Dupont M., Macrez A. 4e éd. Presses deHESP (2013). 480 p.Cet ouvrage, dont voici la quatrième édition, traitene question essentielle : la mort en établissement. Comme
dictions administratives que judiciaires ou disciplinaires maisaussi les statistiques constituées par les assureurs, l’ONIAM,certains établissements comme l’AP–HP ou le Médiateur dela République (aujourd’hui Défenseur des droits). Sont ainsianalysés la fréquence des litiges, selon les professions ou lesspéou
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diquent les auteurs, aujourd’hui près de 70 % des décès ont dans un établissement de soins ou d’hébergement médica-, rendant la question centrale pour une part très importante
professionnels qui y exercent. Du fait de la qualité des auteursarc Dupont est directeur d’hôpital tandis que Annick Macrez
directrice de la qualité, de la gestion des risques et des droits patients – la dimension pratique occupe une place impor-te, sans que cela soit au dépend de l’analyse et de la mise enspective du sujet. Chaque thème fait ainsi l’objet d’un exposéaillé des règles en vigueur avant que ne soient envisagées lesons de procéder, les recommandations qui peuvent être faites,lus souvent accompagnés d’exemples de formulaires admi-
tratifs. Sur cette base, les questions traitées sont diverses : leès dans l’unité de soins, le cas du patient mineur étant spécifi-ment traité, les aspects relatifs à l’État civil et aux formalitésinistratives, la chambre mortuaire, le transport du corps, les
rations funéraires, les prélèvements et dons du corps ou lesns du patient sans oublier la question essentielle des rites ettiques religieuses.
Guillaume RoussetMaître de conférences en droit privé à l’université
J.-Moulin/Lyon 3, institut de formation et de recherchesur les organisations sanitaires et sociales (IFROSS),
18, rue Chevreul, 69007 Lyon, FranceAdresse e-mail : [email protected]
://dx.doi.org/10.1016/j.meddro.2013.02.005
judiciarisation de la santé, Laude A., Pariente J., Tabu-u D. Les Éditions de santé (2012). 367 p.
À coup sûr, la judiciarisation de la santé est un phéno-ne au centre de l’attention. Crainte par les professionnelssanté, affirmée par les médias et les sociétés d’assurance,
observation faisait jusqu’à présent l’objet d’études éparsespartielles, à défaut d’analyse d’ensemble. C’est chose faiteénavant avec cet important travail. Résultat d’une étude réa-e dans le cadre de la mission Droit et Justice, cet ouvrageond à deux questions clés : quelle est la réalité, l’étenduela judiciarisation mais aussi quelles en sont les consé-nces pour les différents acteurs du système de santé. Pourorter des éléments de réponse, le travail se base sur unende variété d’éléments observés sur une période de dix ans
cialités, leur mode de règlement (contentieux ou amiable)le montant des indemnisations. Il en ressort que, de manièrebale, la judiciarisation est bien moins importante qu’on n’alu le croire ou le faire croire. Quant aux effets de ce phéno-
ne, une étude comparative est utilement réalisée pour replacer évolutions constatées dans un contexte plus large.
Guillaume RoussetMaître de conférences en droit privé à l’université
J.-Moulin/Lyon 3, institut de formation et de recherchesur les organisations sanitaires et sociales (IFROSS),
18, rue Chevreul, 69007 Lyon, FranceAdresse e-mail : [email protected]
://dx.doi.org/10.1016/j.meddro.2013.02.006
utomédication ou les mirages de l’autonomie, FainzangPresses Universitaires de France (2012). 182 p.
La mise en place – hier – de l’accès direct à certains médi-ents, l’autorisation – aujourd’hui – de la vente en ligne de
dicaments constituent quelques-unes des raisons majeures poussent à s’intéresser à l’automédication. C’est ce quepropose de faire ce court mais pertinent ouvrage de Sylvienzang, anthropologue. Sur la base d’une enquête de ter-n, ce travail s’intéresse à une multitude importante d’aspects.st le cas des motifs qui poussent les personnes à pratiquer
utomédication (raisons pratiques, mais aussi raisons cultu-les) et des différentes dimensions suscitées, qu’elles soienttérielles, sociales ou symboliques. Sont aussi pris en compte
différents enjeux notamment de santé publique à travers lation des risques que cette pratique peut susciter. Bien sûr, laition des acteurs concernés est appréhendée, tant celle desvoirs publics, de l’industrie pharmaceutique, que des méde-
s, des pharmaciens ou des usagers. Un ouvrage utile doncr réfléchir sur cette question spécifique.
Guillaume RoussetMaître de conférences en droit privé à l’université
J.-Moulin/Lyon 3, institut de formation et de recherchesur les organisations sanitaires et sociales (IFROSS),
18, rue Chevreul, 69007 Lyon, FranceAdresse e-mail : [email protected]
://dx.doi.org/10.1016/j.meddro.2013.02.007