’a solution mots croisés va 66 26 le bureau national s’amuse 24 j’ai lu pour vous 25...
TRANSCRIPT
Bulletin N° 67 – Mars 2017
LA VIE
DE
L’AMICALE
48, rue Albert Dhalenne
93482– Saint - Ouen - Cedex
☎��01�57�06�61�71
Sommaire
Informations générales Pages
Administrateurs 02
Adresse�de�votre�Amicale 02
Bureau�National�et�Commissions 02
Le�mot�du�Président� 03
C.A�2016�Décentralisé 03
FNAR�:Retraites 04
Ainsi�va�la�Vie� 05
Alstom�une�filiation�Alsacienne 06-07
Sciences�et�Techniques� 08-09
Alstom�communiqués 10
Usine�de�Tarbes�Période�CEF 11
La Vie des Régions Pages
Dans�Le�Grand�Est 12-13
En�Île�de�France-Centre 14-15
Dans�Les�HAUTS�de�FRANCE 16-17
Dans�l’Ouest 18-19
En�Auvergne�Rhône-Alpes 20
En�Normandie 21
Dans�le�Sud�-�Ouest 22-23
Loisirs
Mots�croisés�VA�67 26
Solution�Mots�Croisés�VA�66 26
Le�Bureau�national�s’amuse 24
J’ai�lu�pour�vous� 25
L’activité�« Voyages »�pour�2017 25
2
LES ADMINISTRATEURS DE L’AMICALE
BUREAU ET COMMISSIONS
Présidents d’honneur Jean-Claude DEHAYNIN
Michel GALLEN
BUREAU de L’AMICALE
Président Philippe CAZALS
Vice -Présidents Jean-Paul BIDOIRE - Guy CAMURAT
Trésorier Denis BIRÉ
Trésorier adjoint Jacqueline de SAXCÉ
Relations ALSTOM Louis MANSOULIÉ
Représentants des régions Paul DAVID -Marc BOUCHET
Secrétaire Daniel ARTIÈRES
COMMISSIONS
Informatique Jacques GITTARD – Philippe CAZALS
Voyages et rencontres Monique BAUER -Jean -François GUILLARD - Claudie
LEGRAND
Communication et Site Web Jacques GITTARD - Guy CAMURAT
Vie de l’Amicale Jean-Paul BIDOIRE - Denis BIRÉ
Relations Établissements Daniel ARTIÈRES - Louis MANSOULIÉ
Nouveaux adhérents Daniel ARTIÈRES - Annick VILLAIN
Permanence du Bureau National
Le jeudi de 10 à 16 heures 30
48 rue Albert Dhalenne 93482 - SAINT-OUEN - CEDEX
Métro�:�Mairie�de�Saint-Ouen�-
(Plan d’accès en page 27)
01 57 06 61 71 -�Répondeur
Courrier électronique : [email protected]
Site : http://www.anciensalstom.com
3ème étage. Bureau 3319. Immeuble Kappa
ARTIÈRES�Daniel� National
BAUER��Monique� National
BERNARD�Jean-Marie Hauts�de�France
BIDOIRE��Jean-Paul� National
BIR��Denis National
BOUCHET��Marc Sud-Ouest
CAMURAT��Guy National
CAZALS��Philippe National
COLIN�Jean Normandie����������������
COLLOTTE��Pierre Grand�Est
DAVID��Paul Auvergne�Rhône-Alpes
de�SAXC��Jacqueline National
DECHARENTON��René National�����
DEGRUGILLIERS��Marcel Normandie
FRANC�Jean-Claude Ile-de-France�&�Centre
GALLEN��Michel Sud-Est
GITTARD�Jacques Ile-de-France
GRISEL�Claude Ouest
LEGRAND�Claudie Ile-de-France
LEMAIRE��Andr����������������� Ouest
MANSOULIÉ Louis National
MOULIN��Jean-Paul Sud-Ouest
GLOPPE��Georges Auvergne�Rhône-Alpes
GRYNZSPAN��Georges Grand�Est
3
LE MOT DU PRÉSIDENT
C.A DÉCENTRALISÉ 2016
A�l’heure�où�j’écris�ces�lignes,�le�
froid�couvre�la�France�de�givre,�et�
les�français�se�couvrent�de�laine.�
Pendant�ce�temps,�les�politiques�se�
couvrent�de�ridicule,�quand�ce�
n’est�pas�de�honte!.�Mais��n’accu-
sons�pas�nos�politiques,�il�paraît�
qu’on�a�ceux�que�l’on�mérite.
Quand�les�citoyens�se�sentent�oubliés�ou�trahis�par�la�
classe�politique,�la�réaction�naturelle�est�de�se�réfugier�
dans�le�cocon�familial,�et�malheureusement�pour�certains�
dans�le�cocon�de�la�solitude.�Non�seulement�les�politiques�
( disons la plupart d’entre eux ) se désintéressent des
français,�mais�ils�prétendent�leur�interdire�d’exprimer�
leurs�opinions�(�voir�le�projet�de�loi�pour�délit�d’entrave�à�
l’IVG).
Certes,�se�sont�bien�la�famille�et�les�amis�qui�nous�impor-
tent�le�plus,�mais�nous�aurions�tort�de�nous�désintéresser�
de�la��politique.
Je�citerai�ici�deux�initiatives�intéressantes,�et�très�diffé-
rentes�l’une�de�l’autre�:
* Alexandre Jardin a créé le mouvement citoyen
« bleu�blanc�zébre »�regroupant�de�nombreux�opérateurs�
de�la�société�civile�à�même�de�résoudre�concrètement�les�
problèmes�rencontrés�par�nombre�de�nos�concitoyens.
* Jean-Christophe Fromentin, lui, a créé l’initiative
« �577�pour�la�France »�qui�a�pour�objectif�de�renouveler�
la�classe�politique�en�faisant�émerger�des�candidats�nou-
veaux�dans�chacune�des�circonscriptions�pour�les�pro-
chaines�élections�législatives.
Pour�autant,�nous�aurions�tort�de�limiter�notre�intérêt�aux�
enjeux�de�la�France,�parce�que�l’avenir�de�notre�pays�
s’inscrit�dans�le�concert�des�nations.�Pour�ma�part,�je�me�
sens�à�la�fois�très�attaché�à�mon�terroir�et�mon�pays,�mais�
aussi�passionné�par�ce�qui�se�passe�dans�le�monde.�Je�
pense�que�nous�avons�beaucoup�à�apprendre�de�l’histoire�
de�notre�pays,�mais�aussi�des�pays�de�culture�différente.
Dans�ma�vie�privée�et�surtout�professionnelle,�j’ai�beau-
coup�voyagé�à�l’étranger�et�à�chaque�fois�que�je�rentrais�à�
Paris,�je�ressentais�la�joie�de�retrouver�mon�« village ».
Pourquoi,�me�direz-vous,�je�vous�parle�de�tout�ça?�Parce�
que�nous�découvrons�avec�étonnement�la�politique�du�
nouveau�Président�des�Etats�Unis�et�que�nous�approchons�
de�l’échéance�des�élections�en�France�et�dans�les�pays�
voisins.
Le�C.A�Décentralisé�2016�s’est�déroulé�en�Alsace�du
13 au 16 octobre. Il s’est tenu dans les locaux de l’usine
de�Reichshoffen.
Nous�avons�évoqué�les�problèmes�de�l’Amicale
-Situation�financière
-Approche�de�sites�où�l’Amicale�est�aujourd’hui�absente
-Les�activités�dans�les�diverses�régions,�les�problèmes�po-
sés�par�le�vieillissement�de�nos�adhérents
-Les�problèmes�posés�par�la�scission�d’Alstom
-La�reconquête�pour�des�adhérents�nouveaux.
Après� cette� réunion,� une� visite� du� site� de� Reichshoffen�
nous�a�été�proposée�avec�des�explications�détaillées�sur�la�
fabrication�de�la�gamme�des�trains�Regiolis�qui�font�partie�
4
FNAR / CFR
RETRAITE PAR PIERRE LANGE
régime�unique�que�propose�la�CFR�n’interviendrait�
qu’en�2020�environ.�La�seule�façon�de�tenir�d’ici�là�
sans�décote�des�pensions�est�de�reculer�l’âge�de�
départ.�Son�intérêt�vient�d’en�être�officieusement�
démontré�par�les�simulations�très�complètes�de�la�
Direction�du�Trésor�pour�le�Comité�de�suivi�des�
retraites�et�le�COR.�Tout�report�d’un�an�générerait�
0.7 point de PIB ( 15milliards d’euros) d’écono-
mies�et�créerait�environ�200000�emplois.�La�thèse,�
erronée,�selon�laquelle�un�report�de�l’âge�augmente�
mécaniquement�le�chômage�des�jeunes�est�infir-
mée.�
Si�l’Europe�a�déjà�guéri�quelques�pathologies�fran-
çaises�elle�n’a�pas�encore�réussi�à�convaincre�la�
France�de�lier�l’âge�de�la�retraite�à�l’espérance�de�
vie�alors�que�par�exemple�les�Allemands�et�les�Hol-
landais�travailleront�à�terme�-le�terme�est�prévu-�
jusqu’à�67ans,�68�ans�au�Royaume-Uni.
Une�hirondelle�ne�fait�pas�le�printemps�mais,�après�
un�débat�parlementaire�difficile,�une�exonération�
totale�ou�partielle�de��la�CSG�vient�d’être�accordée�
aux�retraités�modestes�pour�2016�et�2017.�L’exoné-
ration�totale�est�accordée�à�ceux�qui�bénéficiaient�
jusqu’ici�du�taux�réduit�de�3.8%�et�dont�le�revenu�
fiscal�de�référence�(RFR)�est�porté�à�10996�€/an�au�
lieu�de�10676�auparavant.�Dans�la�même�logique�
ceux�dont�le�RFR�est�inférieur�à�14375�€/an�au�lieu�
de�13956�auparavant�bénéficieront�de�la�CSG�à�
3.8% au lieu de 6.6%. Ces bonnes nouvelles, de
portée�certes�limitée,�entrainent�mécaniquement�
l’exonération�de�CRDS�et�de�la�CASA�s’il�y�a�exo-
nération�de�CSG,�et�de�CASA�seulement�si�la�CSG�
est�payée�à�3.8%.�Les�nouveaux�seuils�de�RFR�sont�
doublés�pour�les�couples��et�majorés�suivant�le�
nombre�de�parts.
La�portée�de�cette�mesure�est�limitée,�mais�550000�
retraités�en�bénéficieront�tout�de�même,�elle�montre�
que�les�pressions�exercées�tant�par�communiqués�
de�presse�que�directement�auprès�des�cabinets�mi-
nistériels�et�par�medias�interposés,�sont�utiles.�Nous�
ferons�tout�pour�que�le�colloque�CFR�du�16�dé-
cembre�au�Sénat�sur�la�nécessaire�instauration�d’un�
régime�universel�de�retraite�soit�largement�relayé�
par�la�presse.�Ce�colloque�devrait�contribuer�à�faire�
mieux�comprendre�à�l’opinion�publique�qu’il�n’y�
aura�ni�justice�ni�certitude�de�pérennité�jusqu’à�ce�
que�tous�les�régimes�n’en�fassent�plus�qu’un�seul.
Nous�en�reparlerons�en�2017.
Pierre�LANGE
Ce�n’est�pas�encore�cette�année�qu’il�y�aura������
un Père Noël pour nos retraites. Vous conn-
aissez la situation, elle n’a pas substantielle-
ment évolué. En fait , il est malheureusement
peu probable quelle change tant que le
système français de retraite restera ce qu’il
est actuellement, c’est-à-dire largement sous-
financé et profondément injuste. Les débats
parlementaires récents sur le projet de loi du
financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) et
sur la loi de finance 2017 l’ont clairement
montré.
À�l’instar�de�la�plupart�des�économistes�et�d’une�grande�partie�
de�la�presse,�l’Union�européenne,�le�FMI�et�l’OCDE�ont�parti-
culièrement�ciblé�l’irréalisme�des�hypothèses�économiques�
des�projections�2016/2020.�La�Cour�des�Comptes�elle-même�
met�en�garde�contre�le�retour�de�« déficits�retraite�abyssaux »��
et�le�Haut�Conseil�des�Finances�Publiques,�théoriquement�in-
dépendant�mais�qui�lui�est�rattaché,�fustige�la�présentation�
inexacte�de�certains�chiffres,�présentation�peut-être�embellie�
en�raison�de�la�proximité�des�prochaines�échéances�électo-
rales.�Tout�cela�n’est�pas�rien�!
Dans�cette�débâcle�des�déficits�des�régimes�de�retraites,�ceux�
qui�sont�bien�visibles�et�ceux�dont�les�medias�parlent�moins,�
sans�doute�parce�qu’ils�sont�difficiles�à�appréhender,�aucune�
gesticulation�comptable�ne�peut�occulter�le�rôle�de�l’insuffi-
sance�chronique�de�la�croissance�française,�la�plus�faible�
d’Europe.
Or�si�croissance�faible:�salaires�faibles,�faible�volume�de�coti-
sations�retraites�donc�de�recettes�des�caisses�et�finalement�
augmentation�des�déficits.�Cela�sans�compter�le�volume�des�
indemnisations�chômage,�fatalement�augmenté.
Pour�ne�prendre�que�l’exemple�des�complémentaires�Agirc/
Arrco,�la�réduction�escomptée�du�déficit�2016/2020�sur�la�
base�de�1,5%�de�croissance�sera�loin�de�l’objectif�puisque�la�
croissance�réelle�n’atteindra�au�mieux�que�1,2%.�À�défaut�
d’un�relèvement�significatif�dès�2017�de�l’âge�de�départ,�le�
nouveau�régime�unifié�devra�compter�sur�les�réserves�ac-
tuelles�de�l’Arrco,�s’il�en�reste�en�2020,�pour�ne�pas�être�obli-
gé�d’amputer�les�pensions�à�cet�horizon.�Triste�cadeau�de�bap-
tême�!
Le�remplacement�de�l’ensemble�des�régimes�français�par�le�
5
AINSI VA LA VIE
NOS PEINES
Le chagrin de les avoir perdus ne doit pas nous faire oublier la joie de les avoir connus.
NOUVEAUX ADHÉRENTS
Si vous désirez nous pouvons vous communiquer l’adresse des personnes que vous souhaitez contacter.
Bienvenue à toutes et à tous !!
L’intérêt pour le Courrier des Retraités est partagé par 62% de nos adhérents. Nous souhaitons que ce pour-
centage augmente compte tenu des attaques financières dont sont la cible les revenus des Retraités du privé.
DHERS Jean� 3785 GRAND�EST� Décédé��le��05/10/2016��
FUMERY Jean-pierre 831 SUD-OUEST Décédé��le��04/10/2016
RUELLAN André 1602 NORMANDIE Décédé��le��30/06/2016
TRUIN Joseph 777 OUEST Décédé��le��12/11/2016
MARTIN Jean 3690 SUD-OUEST Décédé��le��25/10/2016
WUILLOT Bruno 3164 NORMANDIE Décédé��le��sans�Information
AUBERT Jean 1470 AUVERGNE�RHÔNE-ALPES Décédé��le��18/11/2016
BLIND Liliane 357 ÎLE�de�FRANCE Décédée�le��20/12/2016
BOCQUET Robert 2856 ÎLE�de�FRANCE Décédé��le��02/01/2017
TROJANI Renée AUVERGNE�RHÖNE-ALPES Décédée�le�26/11/2016
GILIBERT Yvette 3238 ÎLE�de�FRANCE Décédée�le�30/11/2016
BARDET Paulette 3667 OUEST Décédée��e��29/12/2016
POULET Félix 1160 AUVERGNE�RHÔNE-ALPES Décédé���le��23/01/2017
MONTAGNER Pierre 1650 ÎLE�de�FRANCE Décédé���le��26/01/2017
KAMINSKI Zdzislaw 419 ÎLE�de�FRANCE Décédé���le��13/08/2016
ZIMMERMAN Auguste-Edouard 3274 ÎLE�de�France Décédé���le���16/03/2016
LEDEZ Gérard 3835 HAUTS�de�FRANCE
KUENTZ Michel 3836 GRAND�EST
HOCQUETTE Bernard 3837 GRAND�EST
SCHMITT Bernard 3838 GRAND�EST
GUYOT Germaine 3839 GRAND�EST
PETIT Joanny 3840 AUVERGNE�RHÔNE-ALPES
DAGNICOURT Gilles 3841 ÎLE�de�FRANCE
FAURE Bruno 3842 SUD-EST
GITTARD Claude 3843 SUD-EST
DEJEUX Marie-Claude 3844 GRAND�EST
VAAST Bernard 3845 HAUTS�de�FRANCE
BONNET Alain 3846 HAUTS�de�FRANCE
LOEUILLEUX Bruno 3847 HAUTS�de�FRANCE
PALMERI Antoine 3848 HAUTS�de�FRANCE
VIGNOLES Bernard 3849 SUD-OUEST
GOSTIAUX Roger 3850 HAUTS�de�FRANCE
GAVOILLE Daniel 3851 GRAND�EST
BORDEAU Daniel 3852 ÎLE�de�France
DOYEN Gérard 3853 HAUTS�de�FRANCE
6
ALSTOM UNE FILIATION ALSACIENNE PAR NICOLAS
Le�4�octobre�2016,�le�Gouvernement�annonçait�un�plan�
permettant�de�sauver�l’usine�Alstom�de�Belfort.�Brico-
lage,�rafistolage,�gaspillage,�incohérences,�les�critiques�
n’ont�pas�manqué.�Philippe�Jacqué,�journaliste�au�
MONDE�soulignait�« une�volonté�politique�de�sauver�un�
symbole�fort�de�l’industrie�française �(LE�MONDE�
04/10/2016).Mais c’est aussi un symbole fort�de�l’industrie�
On�ne�saurait�décemment�demander�aux�Alsa-
ciens�de�trancher�entre�un�éventuel�sacrifice�des�usines�
Alstom�de�Reichshoffen�et�de�Belfort,�tant�elles�appar-
tiennent�toutes�les�deux�au�patrimoine�industriel�-�vivant�-�
de�l’alsace.
La�première�d’abord�comme�établissement�De�Dietrich,�
remonte�à�1768�et�fabrique�du�matériel�ferroviaire�depuis�
1837, la seconde datant de 1879, est plus jeune, mais c’est
une�usine�de�deuxième�génération,créée�par�la�Société�
Alsacienne�de�Constructions�Mécaniques�(SACM)�dont�
les�origines�se�situent�à�Mulhouse�en�1826.
La�métaphore�familiale�est�d’autant�mieux�fondée�dans�ce�
dernier�cas�que�la�mère�est�décédée�depuis�quelques�
temps�déjà�et�que�la�fille�a�pris�la�succession�avec�pa-
nache�en�acquérant�une�réputation�mondiale,�notamment�
dans�la�mise�au�point�et�la�fabrication�des�trains�à�grande�
vitesse.�Quant�aux�origines�alsaciennes�de�l’usine�belfor-
tine�et�de�la�multinationale�qui�l’exploite,�elles�sont�suffi-
samment�rappelées�par�le�préfixe �« Als »�d’alstom�pour�
qu’on�ne�l’oublie�pas….�À�condition�de�se�pencher�sur�
l’histoire�de�cette�filiation�et�d’en�connaître�les�étapes�.
Un patrimoine génétique remarquable
La�SACM�est�le�résultat�du�mariage�en�juin�1872�de�deux�
entreprises�performantes�(�dont�on�se�gardera�de�détermi-
ner�ici�le�sexe…..),André�Koechlin�&�Cie�à�Mulhouse�et�
l’usine�de�Graffenstaden.
La�première�est�l’œuvre�d’André�Koechlin�qui�crée�en�
1826 à Mulhouse une usine de constructions méca-
niques.�Elle�démarre�grâce�à�un�important�transfert�de�
technologies�anglaises�dans�le�domaine�des�métiers�à�
tisser�mécaniques�dont�l’usage�commence�à�se�répandre.�
Le�succés�se�dessine�en�moins�d’une�dizaine�d’années�
permettant�d’affranchir�l’industrie�française�et�euro-
péenne�des�machines�importées�d’Angleterre:�en�1834�
l’entreprise�a�déjà�livré�les�trois-quarts�des�métiers�à�tis-
ser�mécaniques�installés�en�France�;�en�1836�elle�réalise�
plus�de�50%�de�son�chiffre�d’affaires�à�l’exportation,�
essentiellement�vers�l’Allemagne.
Dès�les�années�1830,�elle�diversifie�ses�fabrications�:�
machines�à�vapeur�en�1834,�locomotives�et�matériels�de�
peignage�de�la�laine�en1838,�turbines�en�1842.�Elle�
passe�la�barre�des�1000�ouvriers�en�1856,�frôle�celle�des�
2000 à la veille de guerre de 1870 et fête sa millième
locomotive�en�1864,�en�deuxième�position�des�fabricants�
de�locomotives�français�derrière�Schneider.
La�seconde�est�une�société�anonyme�fondée�en�no-
vembre�1839�par�un�groupe�de�financiers�strasbourgeois�
pour�prendre�la�succession�des�fabricants�de�balances,�
Frédéric�Rollé�et�Jean-Baptiste�Schwilgué.�Elle�passe�en�
1848 sous le contrôle d’Alfred Renouard de Bussière qui
détient�80%�de�son�capital.�On�y�construit�successive-
ment�des�balances,�des�presses,��des�crics,�des�roues�hy-
drauliques�et�des�machines�à�vapeur.�Des�machines-
outils�à�partir�de�1842,�du�matériel�ferroviaire�enfin�à�
partir�de�1844�;�en�commençant�par�les�roues�de�Wa-
gons.�L’entreprise�assure�bientôt�la�réalisation�de�toute�
la�gamme�du�matériel�roulant(�wagons,�voitures,�ten-
ders)�et�fixe�(plaques�tournantes,�grues�hydrauliques,�
etc),�jusqu’en�1857�où�est�livrée�la�première�locomotive.�
Elle�en�fabrique�669�jusqu’en1872.�Ses�effectifs�sont�
passés�de�80�en�1840�à�1100�ouvriers�en�1855.
Ces�deux�constructeurs�de�locomotives�alsaciens�sont�
faits�pour�se�rencontrer.�Leurs�patrons�affichent�
quelques�ressemblances�:�aucun�des�deux�n’est�ingé-
nieur,�mais�tous�les�deux�ont�su�faire�confiance�à�des�
techniciens�de�grande�valeur.�André�Koechlin�était�un�
négociant�sachant�vendre,�pionnier�du�show-room�et�de�
la�livraison�d’usines�clés-en-mains,�Alfred�Renouard�de�
7
AINSI VA LA VIE ALSTOM UNE FILIATION ALSACIENNE PAR NICOLAS
André�Koechlin,�âgé�de�quatre�vingt�deux�ans�sans�
héritier�capable�de�lui�succéder,�se�retire�et�confie�la�
barre�à�Alfred�Renouard�de�Bussière,��soixante�huit�
ans,�qui�la�conservera�jusqu’en�1887.�En�réalité,�la�
direction�opérationnelle�revient�à�un�collectif�de�
cinq�administrateurs-délégués,�tous�ingénieurs,�
quatre�Mulhousiens�et�un�Strasbourgeois.
Naissance de l’usine de Belfort
Pour�une�entreprise�de�biens�d’équipement�comme�
la�SACM,�se�retrouver�après�1870�du�côté�allemand,�
au�moment�même�ou�le�Reich�est�dans�une�phase�
d’industrialisation�accélérée,�est�loin�d’être�une�
mauvaise�surprise.�André�Koechlin�n’a-t-il�pas�été�
aussi�un�grand�patron�de�la�Ruhr�en�présidant�jus-
qu’en�1855�le�Konzern sidérurgique Phœnix qui�
employait�6000�ouvriers�?�D’autre�part,�la�fondation�
de�la�société�mobilise�des�capitaux�suisses�et�alle-
mands�de�telle�sorte�que�se�côtoient�au�conseil�d’ad-
ministration�des�banquiers�suisses�et�allemands,�des�
Alsaciens�qui�sont�restés�français�en�optant�pour�la�
France�et�d’autres�qui�sont�devenus�des�citoyens�
allemands.�On�ne�peut�attendre�de�cette�équipe�et�de�
cette�entreprise,�déjà�très�internationale,�un�quel-
conque�réflexe�patriotique�qui�expliquerait�l’impla-
tation�à�Belfort.
En�revanche,�le�marché�des�locomotives�présente�
certaines�spécificités�:�les�fabrications�alsaciennes�ne�
s’exportaient�bien�avant�1870�qu’en�Italie�et�en�
Suisse,�mais�pas�en�Allemagne�où�elles�se�heurtaient�
notamment�à�la�concurrence�efficace�de�Richard�
Hartmann,�un�Alsacien�d’origine�qui�employait�
3000 ouvriers à Chemnitz, en Saxe, et avait livré sa 300ᵉ
locomotive�en�1866.�Après�1870,�c’est�donc�bien�le�marché�
français�qui�permet�le�redémarrge�de�la�production �« il y a
du travail en masse »�écrit�l’un�des�dirigeants�en�août�1872�
et�les�carnets�de�commandes�sont�pleins�en�mai�1873,�
portant�sur�seize�mois�de�travail.�Les�compagnies�de�
chemin�de�fer�françaises,�qui�ont�d’un�coup�deux�
fournisseurs�nationaux�de�locomotives,�continuent�en�effet�
à�passer�commande�auprès�de�la�SACM�malgré�
l’application�des�tarifs�douaniers�à�partir�de1873.�
L’équipement�des�usines�textiles,�construites�par�des�
Alsaciens�de�l’autre�côté�de�la�frontière,�constitue�par�
ailleurs�un�débouché�important.
Il�n’empêche�que�l’exportation�en�France�est�pénalisée�par�
les�droits�de�douane:�Ils�coûtent�plus�de�2�millions�de�
francs�à�la�SACM�de�1873�à�1879.�Or�l’adoption�du�plan�
Freycinet�en�mai�1878,�prévoyant�la�construction�de�17000�
km�de�lignes�ferroviaires�secondaires�en�France,�laisse�
entrevoir�des�perspectives�très�intéressantes�pour�les�
constructeurs�de�locomotives.�La�SACM�ne�peut�prendre�le�
risque�d’être�évincée�de�ce�marché�qui�est�vital�pour�son�
avenir�et�risque�de�lui�échapper�tôt�ou�tard.�C’est�pourquoi,�
le�Conseil�étudie�la�possibilité�de�construire�une�usine�en�
France.�Plusieurs�sites�sont�envisagés,�le�bassin�de�la�Loire,�
la�région�de�Nancy�ou�la�banlieue�parisienne,�mais�le�choix�
se�porte�finalement�sur�Belfort�en�février�1879�et�les�
terrains�sont�achetés�dans�les�semaines�qui�suivent.
Belfort�offre�le�double�avantage�de�la�proximité�pour�les�
ingénieurs,�leur�permettant�d’être�présents�sur�les�deux�
sites,�et�de�la�présence�d’une�forte�colonie�d’Alsaciens�qui�
ont�franchi�la�frontière�sans�trop�s’éloigner�de�la�terre�
natale�et�qui�ont�contribué�à�tripler�la�population�de�la�ville.�
Dollfus-Mieg�&�Cie�(DMC)�prend�à�la�même�époque�une�
décision�analogue�et�les�deux�usines�sont�limitrophes.
Avant�même�que�cette�usine�ne�soit�opérationnelle,�les�
commandes�des�compagnies�françaises,�qui�devaient�
importer�le�quart�de�leur�matériel,�affluent,�permettant�aux�
ateliers�de�Mulhouse�et�de�Graffenstaden�de�tourner�à�plein�
régime�et�de�livrer�un�total�de�529�locomotives�à�la�France�
entre�1881�et�1885.�Mais�l’usine�de�Belfort�prend�
progressivement�le�relais.�Elle�monte�d’abord�des�machines�
avec�des�pièces�fabriquées�à�Mulhouse�(�les�deux�
premières�en�1880),�puis�réalise�la�fabrication�complète�à�
partir�de�1883.�Elle�emploie�760�salariés�en�1884.
Suite�de�l’article�dans�la�V.A��N°68
Cet�article�est�paru�dans�la�revue�"�Saisons�d’Alsace"�
N°71.
Nous�tenons�à�remercier�Mr�Nicolas��STOSKOF�et�la�di-
rection�de�"Saisons�d’Alsace�"�pour�l’autorisation�accor-
dée,�pour�la�parution�dans�la�V.A�67�et�68�organe�de�liaison�
8
INTEROPÉRABILITÉ FERROVIAIRE
Problème dès l'origine du chemin de fer Interopérabilité :� « aptitude� des� réseaux� à�
permettre� la� circulation� des� trains,� entre�
eux,�sans�rupture�de�charge »,�telle�en�est�la�
définition� incluse� dans� le� Traité� de� Maas-
tricht�(1992).
Les�premières�voies�ferrées�datent�des�années�1830,�en�An-
gleterre�et�en�France�puis�aux�Etats-Unis�et�dans�toute�l’Eu-
rope.� A� la� fin� du� XIXᵉ� siècle,� l’industrialisation� couvre� la�
plupart�des�grandes�nations.�Le�chemin�de�fer�se�développe�
dans� chaque� pays� sans� aucun� lien� international.� Parfois�
même,�construire�différemment�du�pays�voisin�est�un�argu-
ment�stratégique�tel�que�la�frontière�est�aussi�ferroviaire.�Le�
problème�de�l’interopérabilité�a�donc�son� origine�dans�l’his-
toire�géopolitique.�Depuis�la�fin�de�la�seconde�guerre,�fran-
chir�les�frontières�à�l’intérieur�d’un�même�continent�devient�
pour� le� chemin� de� fer,� d’un� intérêt� vital� lié� au� développe-
ment�de�chaque�pays.�Cette�« interopérabilité »�a�donc�posé�
et� pose� encore� d’importants� problèmes,� et� à� l’heure� des�
échanges� mondialisés,� elle� est� un� défi� de� grande� actualité,�
notamment�en�Europe.
Les� barrières� entre� réseaux� sont,� avant� tout,� d’ordre� pure-
ment�technique :�
- écartement de voie,
- charge par essieu,
- gabarit des véhicules et des infrastructures,
- attelages entre véhicules,
- systèmes d'alimentation en énergie,
- signalisation.
S’ajoutent�les�réglementations�différentes�régissant�l’exploi-
tation�des�trains,�liées�aux�questions�techniques.
L’écartement des voies ferrées
Les� premières� lignes� de� chemin�de� fer�ont� adopté� l’écarte-
ment� entre� files� de�
rails� de� 1,435
mètre,�� dit�
« voie�
nor-
male ».�
Beaucoup�
d’autres� pays� ont�
choisi�
d’autres� écarte-
ments,� exemples :�
Rappelons� que� la� voie� d’essai� de� l’établissement� de� Belfort�
comporte�4�écartements :�1.435m,�1m,�1,067m,�1.672m !
Afin�de�permettre�la�circulation�des�trains�d’un�réseau�à�l’autre,�
tels�France-Espagne,� la�première�solution�consistait�à�échanger�
les� bogies� des� voitures� de� voyageurs� ou�wagons� de�marchan-
dises.� Plus� tard,� des� voitures� ou�wagons� ont� été�équipés� d’es-
sieux�à�écartement�variable :� solution� beaucoup�plus� rapide�au�
passage�d’une�voie�de�transition :
La� dernière� solution� adoptée� par� l’Espagne� pour� ses� trains� à�
grande� vitesse� est� de� construire� les� lignes� nouvelles� en� voie�
normale !�
Le gabarit
Il� définit� l’enveloppe� à� l’intérieur� de� laquelle� doit� se� situer� le�
matériel�roulant�d’une�part,�et� les�obstacles� fixes�par�rapport�à�
la� voie�
d’autre�
part.�
L’Union�
Internatio-
nale� des�
Chemins� de�
fer� (UIC)� a� en�
charge�
leurs� défi-
nitions.�
Notons� qu’entre� nos�
amis� britanniques� et� le�
continent,� les� ga- barits�
différent� légère- ment�
ce� qui� explique� la� diffé-
rence� de� largeur� entre�
les� rames�Eurostar� et� les�
TGV�classiques.�
La� circulation� des� trains�
de�fret�en�Europe�a� exigé�
la�mise�au�gabarit,� appelé�
« B+ »,�d’un�grand�
nombre�de�tunnels.
1m
1,067m
1,435m
voie�normale
1,524m
1,672m
-�Afrique�francophone
-�réseaux�touristiques
-�Afrique�anglophone
-�Japon,�Indonésie,�Birmanie
-�Europe
- États-Unis, Canada
-�Russie
-�Finlande
-�Espagne
-�Portugal
-�Inde
Attelage manuel
Attelage automatique
9
EXPLOITATION DES TRAINS + SIGNALISTION = SÉCURITÉ ( SUITE)
L’alimentation en énergie
Dans� ce� domaine� également� le� poids� de� l’histoire� est� tel� que�
chaque�réseau�s’est�employé�à�développer�son�propre�système.�
Alors� que� la� France� s’était� cantonnée� dans� l’alimentation� en�
courant� continu� sous� tension� de� 1500� Volts� dès� les� années�
1920, nos voisins belges, italiens et espagnols ont préféré le
3000 Volts. La Suisse et les pays germaniques ont généralisé
la�tension�de�15000�Volts�en�fréquence�spéciale�de�16,7�Hertz.�
Cette�mosaïque�de�systèmes,�nécessite�un�changement�de�loco-
motives�à�chaque�frontière !�Sans�compter�que�dans�les�années�
1950, en France, sous l’impulsion de Louis Armand, se déve-
loppa�la�fréquence�« industrielle »,�50�Hertz,�sous�25000�Volts.�
Ainsi�même�notre�pays�était�divisé !�Se�développèrent�alors�les�
systèmes� de� traction� « multitensions »� jusqu’au� « quadri� cou-
rant » :�
-�1500�et�3000�Volts�continu,
-�15000�Volts,�16,7�Hertz
-�25000�Volts,�50�Hertz�
Les� locomotives�CC�40100� étudiées� et�
construites� par� Alstom� célèbres� à�
l’époque�en�1960,�étaient�ainsi�capables�
de� circuler� sur� tous� les� réseaux� euro-
péens.�
Elles�ont�été�néanmoins�réservées�aux�relations�Paris-Bruxelles
-Amsterdam.
Les� suisses� nous� imitèrent� en� 1961� avec� les� fameuses� rames�
Trans� Europ� Express� (TEE),� appelées� « Cisalpin » :� Paris-
Milan-Venise.�
La�France�a�dû�se�doter�rapidement�de� locomotives�bicourant�
(1500 Volts-25000 Volts) pour assurer les liaisons entre Nord,
Est,�Sud-Est�et�Sud-Ouest.�Actuellement,�la�plupart�des�engins�
de�traction�(locomotives,�rames�voyageurs)�sont�multitensions,�
grâce�à�la�généralisation�des�semi-conducteurs�de�puissance.
La signalisation
Rappelons� notre� précédent� article :� la� signalisation� en�Europe�
représente� plus� de� 20 systèmes différents. L’exemple des
rames�Thalys�reliant�Paris,�Bruxelles,�Cologne�et�Amsterdam,�
est�frappant :�six�systèmes�de�signalisation�y�sont�intégrés�et�le�
bloc� contenant� l’appareillage� nécessaire� est� aussi� volumineux�
qu’un�bloc�électrique�de�traction�!�
La�Commission�Européenne�a�mis�en�chantier,� en�avril�2000,�
un� programme� ambitieux,� nommé� ERTMS :� European� Rail-
way�Traffic�Management�System,�(Système�Européen�de�Ges-
tion�du�Trafic),�basé�sur�deux�systèmes :
-�ETCS :�European�train�Control�System�(système�de�contrôle-
commande�des�trains)
-�GSM-R :�Global�System�Mobile�Railway�(réseau�radio�ferro-
viaire)
Sous� la� forte� implication� de� l’Union� Internationale� des� Che-
mins� de� Fer� (UIC)� et� de� L’Union� des� Industries� Ferroviaires�
Européennes�(UNIFE),�une�norme�commune�a�été�élaborée�par�
les�réseaux�et�les�industriels,�selon�trois�niveaux :
-�
niveau�1 :�contrôle�de�vitesse�ponctuel�par�balise�sur�la�voie,
-� niveau� 2 :� contrôle� et� informations� de� circulation� par� réseau�
radio�unifié (GSM-R)�en�sus�des�balises�sur�voie,
-�niveau�3 :�gestion�par�le�seul�GSM-R.
On�voit�donc�que�l’accroissement�des�performances�du�système�
ferroviaire�et�son�atout-maître�en�termes�de�développement�du-
rable,� s’accompagne�de� profondes�mutations� technologiques� et�
réglementaires,�l’interopérabilité�étant�l’un�des�aspects�majeurs.
En� guise� de� conclusion� je� conseille� à� tous� les� passionnés,� de�
consulter�les�Éditions�des�Techniques�de�l’Ingénieur�(ETI) :
-�site�Internet :�http://www.techniques-ingenieur.fr/
Depuis� plus� de� soixante-dix� ans� c’est� la� plus� importante� base�
scientifique� et� technique� francophone.�Depuis� plus� de� dix� ans,�
nous�sommes�une�dizaine�–�en�activité�ou�en�retraite�–�à�partici-
per�à� la�rédaction�d’articles�regroupés�dans� la�base�« Ingénierie�
des� transports »,� au� sein� de� laquelle� 39� articles� concernent� le�
ferroviaire.
Bonne�lecture !
Pierre�CHAPAS
10
ALSTOM, QUELQUES COMMUNIQUÉS.
Alstom remporte son premier contrat de tramways à Taïwan.
23/01/2017
Alstom�a�obtenu�de�China�Steel�Co.�un�contrat�qui�prévoit�la�fourni-
ture�de�15�tramways�Citadis�pour�la�phase�2�du�projet�de�tramways�
de� Kaohsiung� dont� la� mise� en� service� commercial� est� prévue� en�
2019.
Alstom remporte le contrat de rénovation des rames du RER B.
03/02/2017 .
Alstom�a�été�choisi�par� la�RATP�pour� la� rénovation�des� rames�MI�
84 du RER B. Ce contrat d’un montant de 75 millions d’euros porte
sur� les�études,� l’industrialisation�et� la� réalisation� des�opérations�de�
rénovation� de� 31� rames� en� tranche� ferme� et� jusqu’à� 10� rames� en�
tranche�conditionnelle.�La� livraison�de�deux�premières�rames�réno-
vées�est�prévue�en�2019.
Les� études� et� la� rénovation� seront� réalisees� sur� le� site� d’Alstom�
Reichshoffen� qui� emploie� aujourd’hui� environ� 1000�personnes.�La�
rénovation�portera�notamment�sur�l’aménagement� intérieur,� le�con-
fort� et� la� sécurité� des� passagers.�Des� opérations� � techniques� seront�
également� effectuées� sur� les� équipements� ce� qui� permettra� de� pro-
longer�la�durée�de�vie�originelle�du�matériel
Des trains de nouvelle génération commandés pour les lignes D
et E du réseau SNCF en Île de France.
11/01/2017
Lors�de�son�conseil�d’administration,�SNCF�a�retenu�l’offre�du�con-
sortium�Alstom-Bombardier�pour�renouveler�les�trains�des�lignes�D�
et�E�du�réseau�francilien.
Ce� financement�a�été�calibré�pour�un�besoin�estimé�de�255� rames�
(125 RER D et 135 RER E) d’un montant estimé à environ 3.75
milliards�d’euros,�est�le�plus�important�jamais�financé�par�le�STIF.
Alstom� en� groupement� avec� Bombardier� concevra� et� fournira� la�
nouvelle�génération�de�matériels�à�deux�niveaux�destinés�aux�lignes�
D�et�E��du�réseau�d’Île�de�France�exploité�par�SNCF�Transilien.
La�première�tranche� ferme�de�ce�marché�comprend� la� livraison�de�
71 rames pour un montant estimé à 1.55 milliard d’euros, subven-
tionnée�à�100%�par�le�STIF.
Alstom installe la toute dernière technologie
ETCS sur les trains Class 313 de Network Rail au
Royaume Uni.
10/02/2017
Alstom� vient� de� terminer� la� mise� de� sa� technologie�
ETCS,� Atlas� 200� � sur� le� train� d’essai� Class� 313� de�
Network� Rail� qui� est� désormais� compatible� avec�
Alstom investit dans EasyMile, une start-up dévelop-
pant des navettes autonomes électriques.
19/01/2017
Alstom� vient� d’investir� 14� millions� d’euros� et� acquiert�
ainsi� une� participation� dans� EasyMile� start-up� innovante�
Alstom remporte son premier contrat de système de
métro au Vietnam.
17/01/2017
Alstom,�en�sa�qualité�de�leader�d’un�consortium�avec�Co-
las�Rail�et�Thalès,�a�signé�aujourd’hui�un�contrat�avec�le�
Hanoï�Metropolitan�Ralway�Management�Board�(MRB)�
afin�de�fournir�un�système�de�métro�pour�la�ligne�3�de�Ha-
noï�qui�devrait�entrer�en�service�commercial�avant�la�fin�
Alstom fournira les nouveaux systèmes de pilotage
automatique pour les lignes B et D du métro de Lyon.
31/01/2017
Alstom�et�le�Systral�ont�signé�un�contrat�de�91�millions�
d’euros�pour�la�fourniture�de�nouveaux�automatismes�des�
lignes�B�et�D�du�métro�de�Lyon.�La�première�mise�en�ser-
vice�automatique�de�la�ligne�B�est�prévue�en�2019�et�le�
basculement�vers�les�nouveaux�automatismes�de�la�ligne�D�
Alstom livre la première rame de métro à Guadalajara
au Mexique .
25/01/2017.
Alstom�en�partenariat�avec�CPVM,�a�livré�le�24�janvier�au�
Secretaria�de��Communicaciones�y�Transporte�(�SCT)�le�
premier�des�18�trains�metropolis�qui�circulera�sur�la�nou-
11
HISTOIRE DE L’USINE CEF DE TARBES EN QUELQUES PHOTOS
Modèle BB des années 1930
L’usine�Alstom�de�Tarbes�avant�d’être�Alstom,�a�été�C�E��F�(�Constructions�Electriques�de�France).�Cette�société�a�
crée�l’usine�de�Tarbes�.Cette�page��pour�montrer�des�photos�qui�datent�des�années�1920-1930
Atelier de montage de machines BB
Site�de�Tarbes�à�sa�création Atelier�de�moyenne�mécanique
12
LA VIE DANS L’ EST
LE MOT DE L’ANIMATEUR
ACTIVITÉS 2017
tions� encore� plus� intéressantes� et� tout� notre� comité�
est�à�votre�écoute.�Aucune�occasion�de�se�rencontrer�
ne�doit�être�manquée.�C’est�une�façon�de�se�mainte-
nir�le�moral.
Une� nouvelle� année� commence� et� je�
souhaite�à� tous� la�possibilité�de�se� joindre�
à�nous�au�cours�de�nos�différentes���activi-
tés� cette� année.� Vous� avez� certainement�
des�suggestions�à�me�faire�pour�des�anima-
RÉFLEXIONS SUR LES PARTICIPATIONS DES ADHÉRENTS AUX ACTIVITÉS PRO-
Vous�avez�tous�reçu�sauf�erreur�notre�programme�d'anima-
tion�2017�qui�a�commencé�par�la�fête�des�rois.�Un�grand�
nombre�de�réponses�marquant�votre�intérêt�nous�est�déjà�
parvenu.�Si�vous�avez�oublié�de�nous�répondre�dites�le�
nous�nous�ferons�le�maximum�pour�que�vous�puis-
siez�aussi�participer�à�nos�activités.�Je�vous�rappelle�
nos�voyages:�l'Ecosse�et�le�lac�Léman,�notre�repas�
annuel�au�restaurant�des�mille�étangs�ainsi�que�des�
sorties�d'une�journée�à�Bâle�et�au�château�d'Oricourt.��
le souci de la parité de participation.
le souci d’équité dès connaissance du désir des
adhérents�de�leur�intention de s’inscrire (*) aux�
activités�de�l’année�suivante��
la surcharge du bureau des mois de septembre et
octobre�(voyages�/sorties�/publications...)�suite�aux�
congés�d’été.
les conditions d’adhésions (validation des listes
d’adhérents)�.
(*) Dans�un�souci�d’équité,�toute�préinscription�
ferme�avec�remise�de�chèque�ne�doit�se�faire�
qu’après�réponse�des�adhérents�à�la�demande�du�
bureau�confirmant�leur�intention�de�participer�aux�
activités.
Nos�activités�annuelles�se�poursuivent�dans�la�diversité�
depuis�le�regroupement�enrichissant�avec�nos�amis�de�
GEEPC�en�2016�et�la��même�volonté�d’y�inclure�des�
voyages�attractifs�de�trois�à�huit�jours.�Le�programme�rete-
nu�pour�2017�reste�dans�cette�continuité.�
Restons vigilants, des�adhérents�victimes�du�succès,�
n’ont�pas�pu�s’inscrire�au�voyage�en�Ecosse! �Une�telle�
situation�sans�analyses�et�actions�correctives�irait�à�l’en-
contre�du�souhait�du�président�de�la�Région�exprimé�ci-
dessus�et�assombrirait�le�rayonnement�des�objectifs�fixés�
pour�satisfaire�tous�nos�adhérents�de�l’Est.�
Notre 1ères réflexion porte�sur�la�variation�brutale�des�
effectifs�enrichis�des�adhésions�GEEPC�en�2016.������������
les analyses cibleraient:�������������������������������������������������������������
les modalités d’inscription aux voyages et sorties
SÉJOUR À BARCELONE DU 11 AU 15 OCTOBRE 2016
Visiter�Barcelone�c’est�la�Comprendre�dans�ses�contrastes�natu-
rels,�culturels�et�artistiques.�Petite�cité�romaine�de�« Barcino »�
elle�est devenue deuxième ville d’Espagne et capitale de la ca-
talogne�avec�les�naissances�de�styles�architecturaux�hérités�de�
deux�millénaires�de�son�histoire.�Elle�exhibe�sous�le�soleil�médi-
terranéen��toutes�les�richesses�de�ses�exubérances�modernistes�
dans�des�jeux�de�lumières�et�de�formes�qui�attirent�de�grands�
talents�s’exprimant�sur�la�Sagrada�Familia�dans�des�affronte-
ments�de�parcours�spirituels.����������������������������������������������������������
On�redécouvre�toujours�Barcelone�où�tout�est�beauté�tant�
elle�sait�offrir�en�parfaite�harmonie�avec�la�mer�et�la�na-
ture�qui�la�façonnent.�Barcelone�se�respire�le�long�de�ses�
Ramblas,�ses�îlots�de�verdure,�ses�artères�et�ruelles�en-
chevêtrées,�myriades�de�couleurs�et�parfums�exotiques�
des�marchés,�pittoresques�places�et�placettes,�dévoilant�
de�nombreux�monuments�.�
De ce séjour resteront des souvenirs forts dans la diver-
sité�de�quartiers�découverts�dans�une�amitié�précieuse�
qu’expriment�les�sourires�des�26�participants�accompa-
13
LA VIE DANS L’EST
bué dans�le�car�le�11�octobre�2016�pour�permettre�à�chacun��de�
descendre�au�cœur�de�l’histoire�culturelle�des�visites�qui�nous�
ont�portés��au-delà�de�« Barcino�l’actuelle�Ciutat�Vella,�de�Barcelo-
neta,�des�Ramblas,�du�Passeig�de�Gràcia,�las�Casas�Milà/Amatler/�Botllo/Lléo�Morera,�la�Sagrada�Familia�,�le�Parc�Güell/�la�colline�de�
Montjuïc�aux�vues�saisissantes�sur�la�ville�et�la�mer.» Sur�les�
terres�de�Catalogne,�quels�beaux�rendez-vous�encore�pris�avec�« Sitges�la�balnéaire�branchée,�le�Penedès�et�son�balcon�naturel�du�
sanctuaire�de�Montserrat,�Figueras�et�le�Théâtre-Musée�Dali�,�Giro-na.! »
Je vous quitte sur les paroles d’une chanson de « YANN TONA
» auteur/
compositeur/interprète�rendant�hommage�au�pays�Catalan�et�choisi�
pour�accompagner�le�diaporama�du�13�janvier�2017� « Catalunya je te porte dans mon cœur...tu es toute ma vie ….comme je t’aime mon
SÉJOUR À BARCELONE (SUITE)
Tous�deux�nous�ont�entrainés�dans�une�ambiance��de�complici-
té�professionnelle�sur�les�traces�d’un�programme�quotidien�de�
12 heures pour ne rien perdre des richesses de cette cité et de
ses�environs.�
j’avais�pris��l’engagement�de��créer�un�« diaporama�animé�et�sonori-
sé�de�durée�30�mn��pour�figer�ces�bons�moments�d’amitié�et�
surtout��les�partager�avec�nos�amis�qui�n’ont�pu�faire�ce�
voyage.�Il�a�été�projeté�avec�succès�aux�participants�présents�le�
13 janvier 2017 à la traditionnelle galette des rois avec le plai-
sir�d’entrainer�nos�amis�comme�dans�un�rêve,�vers�d’autres�
horizons.�Alors�sans�doute�faut-il�aller�plus�loin,�au�service�des�
adhérents�qui�ne�peuvent��plus�bouger! Un�descriptif�très�complet�sur�Barcelone�et�ses�environs�a été distri-
14
EXPOSITION HERGÉ AU GRAND PALAIS
LA VIE EN ÎLE DE FRANCE ET CENTRE
LE MOT DE L’ANIMATEUR
au�Grand�Palais,�l’exposition�sur�les�Temps�Mérovin-
giens�au�musée�de�Cluny�et�l’exposition�Magritte�à�Beau-
bourg :elles�sont�résumées�ci-dessous.
N’oublions�pas�non�plus�notre�Déjeuner�de�fin�d’année�au�
restaurant��Drouant�qui�a�réuni�près�de�80�participants.
Enfin�nous�avons�débuté�2017�avec�l’exposition�Rem-
brandt�au�musée�Jacquemart�André�et�notre�conférence-
galette�des�rois�avec�un�exposé�sur�Olympe�de�Gouges.
(Voir un résumé descriptif de ces activités çi-dessous)
Jean-Claude��FRANC
En�ce�début�d’année�2017�,�l’équipe�d’animation�
Ile�de�France�vous�présente�ses�meilleurs�vœux�de�
santé�et�de�bonheur.�
Pour�le�premier�semestre�nous�avons�préparé�un�
programme�d’activités�qui�,�nous�l’espérons,�aura�
le�même�succés�auprès�de�nos�adhérents�que�celui�
de�2016 .
Parmi�les�sorties�les�plus�marquantes�du�second�
semestre�2016�nous�avons�noté�l’exposition�Hergé�
ACTIVITÉS
Me�08/02/2017 :�Musée�d’Orsay�(Bazille�,un�impressionniste)
Me�15/02/2017 :�Musée�du�quai�Branly�(les�masques�à�travers�
les�civilisations)
Me�15/03/2017 :�Musée�Jacquemart�André�(de�Goya�à�Rothko)
Me�29/03/2017 :�Musée�des��Arts�Décoratifs�(les�salles�du�
XIXème�siècle)
Me�19/04/2017 :�Musée�Maillol�(galerie�Paul�Rosenberg)
Ma�25/04/2017 :�La�Sainte�Chapelle�et�Saint�Louis
Ve��05/05/2017 :�Le�quartier�de�la�butte�aux�cailles
Je��11/05/2017 :�Conférence-goûter�chez�Ragueneau
(Conques et St Jacques de Compostelle)
Ve�19/05/2017 :�Parcours�des�écrivains�au�Père�La-
chaise
Je���01/06/2017 :�Paris�criminel�de�St�Louis�à�nos�
jours�(parcours�dans�l’Ile�de�la�Cité)
Me�14/06/2017 :�La�campagne�à�Paris�(promenade�
Nous�étions�15�personnes�le�24�novembre�à�cette�exposition.
L’exposition�du�Grand�palais permet de comprendre comment le
créateur�de�Tintin�a�bâti�son�oeuvre.�En�400�documents,�elle�cerne�sa�
géniale�inventivité�et�son�apport�à�la�bande�dessinée.�En�particulier,�
elle�donne�à�voir�toutes�les�influences�de�cet�autodidacte�talentueux�
du�9ème�art.
En�dix�salles,�la�rétrospective�montre�comment�Hergé�s’est�constitué�
une�bibliothèque�de�références,�avant�de�s’offrir,�à�partir�des�années�
1960, une collection d’artistes contemporains et de s’es-
sayer�lui-même�à�la�peinture�abstraite.
Mais�Hergé�est,�d’abord,�un�fabuleux�dessinateur.�Parmi�
les�400�documents�rassemblés,�les�crayonnés�(dans�une�
BD,�les�dessins�au�crayon�qui�précèdent�l’encrage)�per-
mettent�de�saisir�le�perfectionnisme�de�l’artiste.�L’exposi-
tion�consacre�également�une�salle�au�travail�plus�mécon-
nu�d’Hergé�dans�la�publicité.�
A�parcourir�l’œuvre�de�cet�infatigable�auteur,�on�est�frap-
pé�par�l’humour�de�ses�BD.�Le�crayonné�de�la�scène�du�
sparadrap�du�capitaine�Haddock�(L’Affaire Tournesol) est
un�grand�moment�qui,�aujourd’hui�encore,�fait�rire�de�7�à�
77 ans.
L’efficaci- té�
intempo-
relle�de� ses�
gags�est,�
probable-
ment,�une� clé�
LES TEMPS MÉROVINGIENS
Cette�exposition�au�musée�de�Cluny�a�rassemblé�20�de�nos�adhérents�
le�1er décembre .
Un peu d’histoire
Les premiers Mérovingiens firent l’objet d’une vive contro-
verse :d’un�coté�on��les�décrivait�comme�des�barbares�d’origine�ger-
manique,�de�l’autre�comme�les�alliés�de�l’Empire�d’Occident,�dépo-
sitaires�d’un�pouvoir�de�type�romain .On�devine�simplement�l’exis-
tence�de�plusieurs�roitelets�francs,��installés�entre�la�mer�du�Nord�et�
le�Rhin�moyen,�qui�vivaient�une�alliance�orageuse�avec�Rome.�
A�partir�du�régne�de�Clovis�(481-511),�les�sources�écrites�laissent�
entendre�que�le�christianisme�confortait�désormais�
l’autorité�du�roi.�Même�si�son�baptême�ne�date�que�des�
années�500,�le�souverain�nommait�tous�les�évêques,�ce�
qui�lui�permettait�de�contrôler�toutes�les�anciennes�cités�
romaines.�Clovis�se�montra�surtout�capable�de�rassem-
bler�des�armées�considérables�qui�lui�permirent�de�domi-
ner�les�Burgondes�de�Lyon�ou�les�Wisigoths�d’Aqui-
taine.�La�relation�avec�l’Empire�romain�fut�approfondie�
et�la�capitale�du�royaume�fut�établie�à�Paris.
(Suite page 15)
15
LA VIE EN ÎLE DE FRANCE ET CENTRE
Au�VIème�siècle,�le�royaume�fut�divisé�à�plusieurs�reprises�
entre�plusieurs�membres�de�la�dynastie.�Les�grands�partages�
qui�eurent�lieu�à�la�mort�de�Clovis�en�511,�puis�à�la�mort�de�
Clotaire�1er en 561 avaient pour but de protéger toutes les
frontières�et�de�satisfaire�toutes�les�forces�en�présence.�Les�
Mérovingiens�commencèrent�à�multiplier�les�échanges�avec�le�
siége�apostolique�.
Le�coup�d’Etat�mené�par�le�maire�du�palais�Pépin�le�Bref�en�
751 fut peu consensuel. La propagande de la nouvelle dynas-
tie�inventa�l’image�du�« roi�fainéant »�qui�justifiait�l’usurpa-
tion�du�trône.
L’exposition
L’exposition�Les Temps mérovingiens offre un large panora-
ma�de�l’activité�artistique�et�intellectuelle�de�cette�période�de�
trois�siècles.�Plus�de�cent�cinquante�oeuvres,�sculptures,�ma-
nuscrits�enluminés,�pièces�d’orfèvrerie,�monnaies,�textiles�ou�
(Suite de la page 14) en- core�
do-
EXPOSITION MAGRITTE - LA TRAHISON DES IMAGES
Le�Centre�Pompidou�consacre��une�grande�exposition�aux�
oeuvres�de�Magritte�avec�une�centaine�de�tableaux�du�peintre�
surréaliste. Nous�étions�24�visiteurs�le�7�décembre.
Magritte�est�un�peintre�qui�joue�avec�les�apparences.�Ses�ta-
bleaux�de�la�première�moitié�du�20ème�siècle�intriguent�encore�
aujourd'hui.�Le�peintre�interpelle�le�spectateur :�l'exemple�le�
plus�célèbre�est�le�tableau�d'une�
pipe(�le�spectateur�voit�une�pipe,�
mais�"Ceci�n'est�pas�une�pipe"�
mais�la�représentation�d'une�
pipe).�Magritte�manipule�la�réa-
lité.« Moi,�peintre,�je�crois�que�
je�ne�peux�représenter�que�l'ap-
parence »�
Magritte�est�un�surréaliste,�il�veut�mettre�en�avant�l'image,�le�
rêve�et�la�pensée�humaine.�
Les�œuvres�de�René�Magritte�sont�à�l'image�de�l'homme�:�elles�
sont�techniquement�parfaites�au�point�d'en�être�presque�lisses�et�
froides.�Peu�d'émotion�s'en�dégage�et�pourtant,�elles�sont�
une�porte�ouverte�sur�le�rêve�et�l'imaginaire.
Le peintre vécut dans une époque agitée au niveau artis-
tique�avec�l'avènement�du�surréalisme�et�du�dadaïsme.�Il�
semble�les� avoir�côtoyés�
en�toute� sérénité.
LES TEMPS MÉROVINGIENS (SUITE )
EXPOSITION REMBRANDT INTIME
Cette�exposition�avait�lieu�au�musée�JACQUEMART�ANDRE�
et�nous�étions�21�visiteurs�le�11�Janvier�2017.
Maître incontesté de l’art hollandais du XVIIème siècle,
Rembrandt a dominé l'art de son temps. Ses�proches,�
comme�sa�femme�Saskia,�sa�dernière�compagne�Hendrickje�
Stoffels�ou�son�fils�Titus�font�l’objet�de�nombreuses�études�
réalisées�par�un�artiste�qui�va�aussi,�tout�au�long�de�sa�vie,�se�
représenter�lui-même�et�porter�l’art�de�l’autoportrait�à�ses�som-
mets.
Édouard André et Nélie Jacquemart achetèrent trois ta-
bleaux de Rembrandt qui�restent�de�nos�jours incontestés�: les
Pèlerins d’Emmaüs (1629), le Portrait de la princesse Amé-
lie de Solms (1632), et le Portrait du Docteur Arnold Tho-
linx (1656).
L’exposition�réunit�une�vingtaine�de�tableaux�et�une�trentaine�
d’œuvres�graphiques,�grâce�à�une�série�de�prêts�exceptionnels�
du�Metropolitan�Museum�of�Art�de�New�York,�du�musée�de�
l’Ermitage�de�Saint-Pétersbourg,�de�la�National�Gallery�de�
La princesse
Amélie de Solms
16
LE MOT DE L’ANIMATEUR
ACTIVITÉS PREMIER SEMESTRE 2017
Pétanque / Scrabble : le�02�et�16�mars,�le�06�et�20�avril�(Godelot),�le�04�mai,�le�01�juin.�
-�Challenge�MS/MH�:�le�18�mai.�
-�Pique-nique�Rosult�le�15�juin.�
Pêche : Tous�les�2ème�Mercredi�du�mois�:�12�Avril,�10�Mai,�14�Juin.�
-�Journée�barbecue�:�28�juin�(selon�météo).�
Visites : -�Imprimerie�à�Comines�à�définir�(visite�en�Mars).�
Excursions et voyages : se�référer�au�programme�diffusé�dans�le�N°�021.
LA VIE DANS LES HAUTS - DE - FRANCE
NOTRE JOURNAL LE P’TIT QUINQUIN FAIT PEAU NEUVE
C’est�en�janvier�2012�que�naquit�notre�journal�
de�l’amicale�région�Hauts-�de�-France�(Région�
Nord�à�l’époque).
Après�ces�cinq�années,�le�comité�de�rédaction�
a�décidé�de�le�faire�évoluer�afin�de�le�rendre�encore�
plus�attractif�pour�le�lecteur�et�d’en�faciliter�la�lec-
ture.
Cette�évolution�commence�par�la�refonte�de�la�
page�de�garde�(�ci-contre)�qui�marque�un�change-
ment�au�premier�coup�d’œil,�lequel�se�trouve�ren-
forcé�dans�les�pages�suivantes.�Le�comité�de�rédac-
tion�s’est�réuni�plusieurs�fois�afin�de�faire�une�syn-
thèse�des�bonnes�idées�exprimées�par�chacun.
Cette�amélioration�consiste�en�particulier�à�
revoir�la�mise�en�page�des�articles,�textes�et�photos�
permettant�une�présentation�plus�aérée�et�dyna-
mique.
Les�textes�sont�espacés�en�pavés�ou�en�co-
lonnes�selon�le�nombre�de�lignes,�les�photos�sont�
intercalées�dans�le�texte�ou�placées�en�fin�d’article�
afin�d’illustrer�son�contenu.
Nous�espérons�que�cela�donnera�encore�plus�
envie�aux�lecteurs�de�parcourir�notre�jounal�à�paru-
tion�trimestrielle.
motivera�nos�adhérents�à�participer�à�la�rédaction�
de�notre�journal�en�nous�faisant�parvenir�des�ar-
ticles.�
En�ce�début�d'année,�notre�amicale�confirme�son�
attractivité�auprès�de�115�membres.�Son�pro-
gramme�des�activités�ci-dessous�détaillé,�entretient�
l'esprit�de�convivialité�et�de�camaraderie�propre�
aux�gens�des�Hauts-de-France.
En�cette�nouvelle�année�2017,�notre�journal�
le�“P'tit�Quiquin”�se�fait�une�toilette.�Sa�pre-
mière�parution�remonte�à�janvier�2012,�voilà�
5 années, ce qui ne nous rajeunit pas ! Vous
trouverez�ci-dessous�la�présentation�des�évo-
lutions�que�le�comité�de�rédaction�a�mis�en�
oeuvre�pour�le�prochain�N°22�de�mars�2017.�
Nous�espérons�que�cette�nouvelle�formule�
17
LA VIE DANS LES HAUTS - DE - FRANCE
L’AMICALE A FÊTÉ SAINT ELOI
Les�visages�réjouis�des�présents�sur�la�photo�de�groupe�
les�apéritifs,�2�menus�au�choix�et�le�vin�à�volonté.�Le�
ballet�des�serveurs�est�très�bien�rôdé�!�Bientôt,�les�dan-
seurs�encore�jeunes�occupent�la�piste,�des�animateurs�
ont�tôt�fait�de�lancer�les�jeux�de�société�plus�dyna-
miques�que�jamais.�La�devinette�sera�cette�année�d'es-
timer�le�poids�d’un�filet�garni�et�à�la�loterie�chacun�
aura�la�chance�d’emporter�un�des�lots�fournis�il�faut�le�
préciser�par�les�participants.�2016�une�«�Saint�Eloi�»�
qui�figurera�dans�les�annales�pour�son�succès�et�le�feu�
de�son�ambiance.�
C’est�une�coutume,�Saint�Eloi�se�fête�dans�le�Nord�et�
l’Est�et�notre�Amicale�ne�pouvait�manquer�ce�rendez-
vous.�Tout�avait�été�bien�préparé�par�le�Comité�:�dès�
10h Jean-Marie rappelait les activités 2016 et dévoi-
lait�le�programme�2017.�Ensuite�tous�à�table,�nous�
étions�70�et�le�traiteur�comme�à�l’accoutumé�nous�a�
soigné:�Les�visages�réjouis�des�présents�sur�la�photo�
LES ROIS MAGES ONT ÉTÉ FÊTÉS DIGNEMENT
Nous�étions�38�un�A/M�de�pétanque�et�scrabble�pour�
fêter�les�Rois�et�manger�la�galette.�Sans�supprimer�les�
activités�sportives�et�intellectuelles�habituelles�nous�
les�avions�réduites�« �because�la�galette�»�et�le�préposé�
à�son�achat�n’avait�pas�lésiné�dans�le�cadre�du�budget�
alloué.�La�dégustation�est�toujours�un�moment�très�at-
tendu…je�ne�l’ai�pas�et�toi�?�Cette�année�aucun�Roi,�
aucune�Reine�n’avalera�la�fève�!�Au�premier�service�
déjà�5�élus�:la�Reine�Christine�Bonnet,�les�Rois�Che-
val,�Fondu,�Houpe,�Lefebvre�(Michel)�,�Renteux.�
Cela�est�si�bien�parti�et�apprécié�qu’il�y�aura�un�se-
cond�tour,�arrosé�comme�il�se�doit�:�comme�disaient�
nos�anciens�parents�:�il�faut�arroser�pour�faire�du�bon�
mortier�!�Et�de�nouveau�des�élus�:�la�Reine�Yvonne�
Bauloy�et�les�Rois�Huvelle,�Delcroix.�L’ambiance�est�
à�son�comble,�plus�question�de�lancer�la�boule�ou�de�
placer�un�pion�!�Il�est�dit�que�les�absents�ont�toujours�
tort,�encore�une�fois�cela�est�prouvé�!�A�retenir�en�
perspective�de�la�galette�2018�!�
J.Ed.J./G.N.
18
LE MOT DE L’ANIMATEUR
LA VALLÉE DES SAINTS
ACTIVITÉS DE L’ANNÉE 2017
La�Vallée�des�Saints�est�un�projet�associatif�de�statuaire�monu-
mentale�en�cours�de�réalisation�en�Bretagne, dans la commune
de�Carnoët (Côtes-d'Armor). Le site est situé à 14 km de Car-
haix,�8�Km�de�Callac
Il�s'agit�de�réaliser�une�« Île�de�Pâques bretonne», un lieu hono-
rant�la�mémoire�collective�bretonne�à�travers�la�mise�en�place�de�
grandes�statues�en�granit�breton�(d'environ�trois�mètres�de�hau-
LA VIE DANS L’OUEST
Sorties spécifiques
Lundi�9�janvier Galette�des�rois Hôtel�Mercure Nantes
Mardi�10�Janvier��������Galette�des�rois Bowling La�Rochelle
Mercredi�8�Février�����Gastronomie�déjeuner�portugais Nantes
Samedi�11�Mars���������Concert�Celtic�Legend Nantes
Lundi�24�Avril Visite�à�Chateaubriand Nantes
Jeudi�27�Avril Visite�de�l’entreprise�Léa�Nature La�Rochelle
Mercredi�17�Mai� Passay�et�ST�Philibert�de�Grand�Lieu Nantes
Jeudi�15�Juin Les�Nantais�reçoivent�les�Rochelais Nantes
Mardi�12�Septembre Les�Rochelais�reçoivent�les�Nantais La�Rochelle
Jeudi�5�Octobre Visite�Le�Cellier Nantes
Jeudi�16�Novembre Assemblée�Générale�Régionale Nantes
L’année�2016�a�été�marquée�par�la�disparition�de�5�de�nos�adhérents�anciens�et�
fidèles�qui�pour�la�plupart�participaient�régulièrement�à�nos�activités.
Malgré�des�actions�entreprises�en�particulier�à�La�Rochelle,�les�adhésions�se�font�
attendre.
Nous�comptons�bien�enregistrer�une�meilleure�évolution�pendant�cette�nouvelle�
année.
Activités répétitives
Séances cinéma: 1erJeudi de chaque mois . Nantes
Marche plaisir: Tous�les�mardis.� Nantes
Bowling: 2éme et 4éme mardis de chaque mois
La�Rochelle
teur�et�40�tonnes)�à�l'effigie�de�1 000�Saints�bretons
La�très�grande�majorité�des�Saints�qui�ont�christianisé�la�
Bretagne�venait�de�Cornouaille�ou�du�Pays�de�Galles.�La�
légende�veut�que�la�Bretagne�vénère�plus�de�7 000�saints�
bretons�mais�tous�ne�sont�pas�« homologués »,�c'est-à-
dire�reconnus�officiellement�par�l'Église�catholique�ro-
maine..
(Suite page 19)
19
LA VIE DANS L’OUEST
Cette�Association�La�Vallée�des�Saints�créée en�2008 repose sur
le�mécénat,�chaque�nouvelle�statue�(coût�10 000�à�13 000�€�selon�
son�importance)�est�financée�
par�des�entreprises�mécènes�et�des�particuliers.�Il�n’y�a�pas�actuel-
lement�d’autres�financements.
Lieu�
em-
blématique�de�la�Bretagne,�le�site�culturel�est�bien�placé,�installé�
depuis�2009�sur�un�site�historique�de�8�hectares�comprenant�les�
vestiges�d’une�ancienne�motte�féodale,�à�230�m�d'altitude
il�est�entouré�d'une�chapelle�classée�monument�historique,�d'un�
site�archéologique�et�offre�une�vue�de�la�région�à�360°,
Il�occupe�des�équipes�de�professionnels :�granitiers�et�sculpteurs.�
Les�granitiers�procèdent�à�l’extraction�dans�les�carrières�de�
Bretagne,�le�sciage�et�le�dégrossissage�est�effectué�sur�les�
zones�de�préparation.�Les�sculpteurs�assurent�la�mise�en�
œuvre,�le�polissage�et�la�finition,�ils�sont�17�actuellement�
sur�le�site�dont
Patrice�Le�Guen�(14�réalisations)�et�Jacques�Dumas�(10�
réalisations).�
Le�projet�s’enrichit�chaque�année�de�nouvelles�statues.�A�fin�
2016, 74 étaient en place sur 80 réalisées.
Parmi�ces�dernières�on�peut�mentionner :��les�Saints�Cono-
gan,�Tudy,�Carantec,�Jaoua,�Guen�et�Pérec�reproduits�dans�
cette�page.
L’objectif� est�la�réali-
sation�de�1000�statues�à�l’horizon�2050.�
Selon�les�promoteurs�le�projet�n'est�pas�une�simple�exposi-
tion�de�sculpture.�Parmi�les�objectifs�à�moyen�terme�:�l'ac-
compagnement�scientifique�et�pédagogique�grâce�à�l'anima-
tion�de�visites�scolaires,�une�muséographie�innovante�et�
accessible�à�tous.
La�Vallée�des�Saints�ambitionne�de�se�positionner�comme�
une�vitrine�mondiale�du�Granit�Breton.�Ce�lieu�reflètera�la�
richesse�et�la�diversité�des�carrières�de�granit�bretonnes�et�le�
dynamisme�de�ce�secteur.
La�Vallée�des�Saints,�site�unique�au�monde�et�carrefour�de�
plusieurs�cultures�(galloises,�irlandaises,�cornouaillaises,�
bretonnes…)�ambitionne�d’attirer�chaque�année�plusieurs�
centaines�de�milliers�de�visiteurs.�Depuis�son�ouverture�et�à�
fin�2016�le�site�a�reçu�plus�de�500 000�visiteurs.
Les�chantiers� sont�ouverts�de�mai�à� fin� septembre,�mais� le�
site�est�accessible�en�permanence�et�gratuit.�C’est�donc�l’oc-
casion�de�choisir�sa�statue�et�de�faire�un�don�même�modeste�
soit�sur�place,�soit�sur�internet !!��
LA VALLÉE DES SAINTS ( SUITE )
CARANTEC JAOUA
GUEN PÉREC
TUDY
CONOGAN
20
LE MOT DE L’ANIMATEUR ET ACTIVITÉS 1ER SEMESTRE 2016
LA VIE EN AUVERGNE RHÔNE-ALPES
En�union�avec�le�groupe�régional�AREC,�nous�
avons�préparé�les�activés�pour�ce�printemps.
Avec�les�années�qui�passent�nous�sommes�
maintenant�souvent�affectés�par�la�disparition�de�
membres�fidèles.�Voir�ci�après�l’hommage�à�Félix�
POULET.
Paul�DAVID
DÉCÉS DE FÉLIX POULET
Notre�ami�Félix�POULET,�qui�a�beaucoup�œuvré�dans�
notre�amicale,�vient�de�nous�quitter�à�90�ans.
Voici�le�texte�de�l’hommage�qui�lui�a�été�rendu�au�
cours�de�ses�funérailles�à�Lyon,�le�27/1/2017.
« C’est�au�nom�des�anciens�d’ALSTOM�et�
de�CEGELEC�que�je�tiens�à�exprimer�notre�
reconnaissance�à�notre�collègue�Félix�POU-
LET.
Né�dans�le�voironnais�près�de�la�Chartreuse,�
il�a�toute�sa�vie�aimé�la�montagne.
Pendant�ses�35�années�de�vie�professionnelle�
(à Delle Alstom Villeubanne depuis 1967), il
a�consacré�la�plupart�de�ses�weekends�dans�
des�clubs�spécialisés,�comme�guide�accom-
pagnateur�de�groupes�sportifs,�alpinisme,�
marche�ski�et�raquettes.�Il�connaissait�le�nom�
de�tous�les�sommets�et�vallées�des�alpes !.
A�la�retraite�il�a�continué�avec�des�groupes�
plus�âgés�et�est�devenu�un�des�plus�assidus�et�
fidèles�à�nos�réunions�d’anciens,�participant�
souvent�à�l’organisation�de�nos�activités.
En�particulier,�ceux�qui�ont�pu�en�profiter�
gardent�un�souvenir�inoubliable�de�la�réalisa-
tion�du�Tour�de�Suisse�en�Chemin�de�Fer�en�
l’an�2000.
Il�est�Impossible�d’évoquer�plus�de�souvenirs�
d’une�trentaine�d’années�d’amitié�partagée.
Merci,�Félix,�pour�tout�ce�que�tu�nous�a�ap-
porté.
Repose�en�paix. »
Il�nous�avait�livré�ses�souvenirs�dans�l’article�paru�
dans�la�VA�n°�59,�dec�2013.
La�photo�souvenir,��a�été�prise�pendant�l’A.G�de�
l’Amicale�à�Paris�en�mars�2006.
ACTIVITÉS 2ÈME SEMESTRE
8 mars 2017. Déjeuner « Bugnes » au Ricochet à Ca-
luire.
12 avril 2017. Visite de l’Aéro-Musée dans l’ancien
fort�de�Bron
Mai�2017.�Sortie�en�cours�de�préparation
Juin.�Le�traditionnel�« Repas�Champêtre »
21
LA VIE EN NORMANDIE
LE MOT DE L’ANIMATEUR
Cette�année�2016�sera�à�classer�et�à�oublier.
Notre�effectif�en�régression,�nos�propositions�
n'ont�pas�été�suivies�par�les�adhérents
-�Age,�maladie,�et�autres�raisons�ont�été�invo-
qués�-�
- L'année à venir : un espoir ?
Notre�équipe�d'animation�fond�comme�neige�au�
soleil�...
Le�feu�sacré�commence�à�manquer.�Quel�avenir�pour�
des�vieux.
Pour�2017�nous�garderons�notre�ligne�de�conduite�et�
espérons�un�regain�de�cette�assemblée
vieillissante.
A�tous,�bonne�fêtes�de�fin�d'année.�Meilleure�santé�à�
beaucoup�d'entre�nous�et�souhaitons�nous�retrouver��
l'an�prochain.
Jeudi 17 Novembre 2016
Journée�"Quercy"�organisée�par�les�Transports�Hangar.
Journée�animée�par�un�maître�en�la�matière�Noël�SUZZAN.
Dégustation�de�produits�de�cette�région�où�l'on�connait�l'art�de�bien�manger.�
Journée�passée�trop�vite�-�souhaits�des�participants�:��A�refaire�...
Jeudi 24 Novembre 2016
Spectacle�"Ménilmontant"�dans�la�banlieue�de�Rouen.
-�Covoiturage�-�Galère�pour�trouver�la�salle�de�spectacle.
Bons�moments�passés�:�Repas�digne�de�ce�nom�-�Spectacle�de�qualité�-�Satisfactions�des�yeux�
et�des�oreilles�-�Bonne�journée�-
Retour�de�nuit�pénible�:�Le�balisage�...�Le�Havre,�terre�promise,�difficile�de�s'y�rendre.
Merci�aux�chauffeurs�de�s'être�décarcassés�pour�notre�bon�plaisir.
Nos Adhérents ont du talent. Clin d’œil pour les membres du C.A
22
DISPARITION DE JEAN MARTIN
LA VIE DANS LE SUD - OUEST
Notre�camarade�Jean-Pierre�FUMERY�nous�a�quitté�et�
pour�l'instant�nous�attendons�toujours�que�quelques�
"jeunes retraités dynamiques" se manifestent afin de venir
se�joindre�à�nous�au�sein�du�bureau�de�votre�Amicale.
Toutes�les�bonnes�volontés�seront�les�bienvenues�pour�
participer�à�l'organisation�de�nos�activités.
Marc�BOUCHET
ACTIVITÉS
LE MOT DE L’ANIMATEUR
tient� son� CAP� d’électricien� -� bobineur� en� 1950.Il� com-
mence� sa� carrière� au� montage� des� locomotives,� puis� au�
bobinage�en�franchissant��les�étapes�P1-P2-P3.�Au�service�
contrôle� comme� technicien,� il� forme� à� son� tour� de� nou-
veaux� compagnons� en� assurant� la� qualité� des� matériels�
jusqu’en� 1988.� Au� départ� en� « retraite »,� il� continue� ce-
pendant,� en� alternance� avec� les� activités� sportives,� à�
rendre�service�en�réparant�pour�les�amis�des�amis�des�mo-
teurs� industriels.�Nous� garderons� � longtemps� le� souvenir�
d’un�camarade�toujours�avenant�et�généreux.�
A�l'heure�où�j'écris�ces�lignes�il�m'est�encore�per-
mis�de�présenter�à�chacun�d'entre�vous�mes�vœux�
les�plus�sincères�pour�2017.�Je�souhaite�à�tous�
une�bonne�santé,�des�jours�heureux�entourés�de�
tous�ceux�que�vous�aimez.
Je�souhaite�ensuite�que,�poursuivant�l'élan�de�
2016, vous soyez nombreux à participer aux sor-
ties�et�rencontres�que�nous�vous�proposerons.
nale"�le�9�mars�à�Mont-de-Marsan.�Le�20�avril�nous�vous�
proposons�un�spectacle�de�"French�Cancan"�à�Lescar�so-
leil.�Nous�irons�passer�2�jours�en�Aragon�les�17�et�18�mai.�
Puis,�le�15�juin�ce�sera�une�journée�dans�le�Gers�à�la�
"Ferme aux cerfs".
Nous�devrions�être�en�mesure�de�donner�la�suite�du�pro-
gramme�lors�de�l"�Assemblée�Régionale".
2016 aura vu une participation record de votre part à l'ensemble de
nos�sorties.�Après�un�très�bon�premier�semestre,�le�deuxième�a�été�
aussi�encourageant,�au�point�qu'il�nous�a�fallu�deux�cars�pour�la�der-
nière�sortie�de�l'année�à�Urdax-Urdazubi�!
Nous�avons�bien�démarré�puisque�le�26�janvier�nous�étions�57�pour�
fêter�les�Rois�à�Laloubère.
Pour�cette�année�la�première�sortie�sera�notre�"Assemblée�Régio-
Membre� de� l’Amicale� depuis� quelques�
années,� et� après� une� longue� retraite,�
tout� d’abord� sportive,� avec� le� club� des�
Cigognes� émanation� du�CE�Alstom�de�
Séméac,�en�pratiquant�la�montagne�et�le�
cyclotourisme,� il� nous� a� quitté� le� 25�
octobre�2016�à�83�ans.
Sa� carrière� d’électricien� � débute� � en�
rentrant� à� l’école� d’apprentissage� de�
l’entreprise�à�14�ans�en�1947�ou� il�ob-
DISPARITION DE JEAN-PIERRE FUMERY
Jean-Pierre�FUMERY�nous�a�quittés�le�4�octobre�2016�à�l’âge�de�85�
ans.�Après�25�années�de�carrière�militaire�au�service�du�régiment�des
Hussards�parachutistes�de�Tarbes,�ancien�combattant�d’AFN,�mé-
daillé�militaire,�lieutenant�de�réserve�il�intègre�Alsthom�le�
01/02/1971.
Jean-Pierre�était�un�garçon�décideur,�apprécié�pour�sa�gentillesse,�
toujours�disponible�pour�rendre�service.�Il�donna�beaucoup�à�des�
œuvres�humanitaires.�Dès�sa�retraite,�il�rejoint�le�groupe�de�col-
lègues�retraités�de�l’usine�de�Tarbes�qui�chaque�mois�se�réunissent�
En�1989�à�l’appel�de�l’Amicale�nationale�naissante�il�ac-
cepte�spontanément�de�se�mettre�à�la�disposition�du�S/O�
comme�animateur.�Il�est,�depuis,�resté�fidèle�à�nos�réu-
nions�mensuelles�où�sont�élaborées�les�activités�de�notre
Région.
Il�va�nous�manquer�car�ses�jugements�étaient�toujours�très�
pertinents.
Nous�garderons�de�Jean-Pierre�le�souvenir�d’un�bien�sym-
pathique�collègue�et�ami�pour�beaucoup�d’entre�nous.
23
LA VIE DANS LE SUD - OUEST
Groupe�pour�nous�diriger�vers�le�moulin�d’Urdax,�qui�reste�
un�symbole�de�l’importance�de�l’eau�dans�ce�village.�Il�a�été�
mis�en�route�afin�que�nous�puissions�voir�la�technicité,�rus-
tique�mais�efficace.�Nous�avons�pu�déguster�les�galettes�de�
maïs�du�moulin.�Au�cours�de�la�visite,�nous�nous�sommes�
promenés�à�travers�le�village,�en�admirant�de�somptueuses�
demeures�seigneuriales,�dites�maisons�d’Indianos.�Celles-ci�
sont�l’œuvre�des�enfants�du�pays�revenus�d’outre-atlantique�
fortune�faite�(�les �« indianos »�).
Après�un�repas�mémorable�ou�les�« Palombes »�étaient�à�
l’honneur,�quelques�courageux�sont�allés�visiter�les�remar-
quables�grottes�d’Urdax�avant�de�rejoindre�le�reste�du�
groupe�qui�s’était�rabattu�sur�les�« ventas »�de�la�frontière�
toute�proche.�C’est�les�jambes�lourdes�et�repus�que�nous�
avons�rejoint�nos�cars�vers�20h30
Nous�étions�42�ce�15�septembre�2016�pour�une�belle�journée�en�
Béarn.�Nous�commençons�par�Sauveterre-de-Béarn��Cité�Mé-
diévale�du�XIIème�siècle�puissamment�défendue�par�les�épais�
murs�de�pierres�de�son�château�fort.�La�cité�offrait�son�hospita-
lité�et�le�couvert�aux�pèlerins�dans�ses�nombreux�couvents�et�
hôpitaux.�C’est�aussi�là�que,�selon�la�légende,�la�Reine�Sancie�
jugée�coupable�d'infanticide�fut�jetée�dans�le�gave�pieds�et�
mains�liés�et,�en�sortant�indemne,�fut�innocentée.�Nous�nous�
sommes�laissés�séduire�par�son�histoire…et�le�superbe�panora-
ma�sur�les�Pyrénées.
Dans�le�cadre�majestueux�de�la�Tour�Monréal,�grâce�à�un�amé-
nagement�scénographique�moderne�et�ludique�nous�avons�
plongé�dans�le�Béarn�médiéval�du�XIIIème�au�XVIème�siècle.�
La�reconstitution�de�la�Cité�Médiévale,�faite�de�milliers�de�
pierres,�poutres�et�solives��calibrées�et�assemblées,�nous�a�invi-
té�à�en�découvrir�les�grandes�heures.
Après�le�déjeuner,�passage�par�Orthez�pour�admirer�le�Pont�
Vieux�du�XIIIème�siècle�qui�fut�le�témoin�de�sanglantes�ba-
tailles�et�de�la�légende�du�diable.�Nous�arrivons�à�l'un�des�«�
PLUS�BEAUX�VILLAGES�DE�FRANCE�»�Navarrenx.�Con-
nue�depuis�des�siècles�pour�être�une�étape�sur�les�chemins�de�
Saint-Jacques-de-Compostelle,
réputée�pour�ses�murailles�imposantes,�fameuse�pour�sa�pêche�
au�saumon,�La�bastide�de�Navarrenx�connaît
aujourd’hui�une�nouvelle�notoriété�grâce�à�l’obtention�de�la�
distinction�«�Plus Beaux villages de France ».�Fondée�au�
Moyen-âge,�Navarrenx�fut�érigée�en�bastide�au�XIVème�siècle�
puis�ceinte�d’une�imposante�muraille�bastionnée�dès�le�
XVIème�siècle�qui�en�fait�la�première�cité�fortifiée�de�France.�
Nous�avons�pu�admirer�les�nombreux�bâtiments�hérités�de�ce�
riche�passé�militaire�et�les�1,7�km�de�remparts�presque�intégra-
lement�conservés.�Également�situé�sur�la�voie�très�fréquentée�
du�Puy,�Navarrenx�accueille�chaque�année�des�milliers�de�pèle-
rins�de�Saint-Jacques-de-Compostelle.�Le�soleil�était�de�la�par-
EN TERRE BÉARNAISE : SAUVETERRE , ORTHEZ , NAVARRENX
URDAX-URDAZUBI , UN VILLAGE, UNE ÂME
Pour�la�dernière�sortie�de�l’année�nos�adhérents�ont�fait�fort�!�
Nous�avions�67�inscrits�et�nous�avons�dû�mobiliser�2�cars�pour�
transporter�tout�ce�beau�monde.�Divisés�en�deux�groupes,�nous�
avons,�alternativement,�visité�le�monastère�de�San�Salvador�du�
XIème�siècle,�témoin�d’un�passé�tourmenté.�Il�nous�a�été�racon-
té,�dans�son�centre�muséographique,�l’histoire�du�village�et�du�
monastère,�du�XIème�au�XVIIIème�siècle.
Dans�le�cloître�du�monastère,�nous�nous�sommes�longtemps�
attardés�à�l’exposition �« 50�ans�de�peinture�en�Pays�Basque »�
qui�accueille�300�œuvres�d’art�de�26�artistes,�peintres�et�sculp-
teurs,�faisant�partie�des�grands�artistes�basques�de�notre�temps.�
Nous�avons�ensuite�échangé�nos�places�avec�le�deuxième�
24
LE BUREAU NATIONAL S’AMUSE
Les�quatre�nombres�de�la�première�ligne��font�un�total�de�34.
Amusez-vous�maintenant�à�trouver�tous�les�groupes�de�quatre�nombres�inscrits�dans�le�carré�dont�le�total�fait�34.�Vous�serez�sur-
pris!
Ce�carré�magique�aurait�été�inventé�par�le�peintre�Albert�Dürer
16 3 2 13
5 10 11 8
9 6 7 12
LE CRI DES ANIMAUX EMPRUNT À J. PORCHER DE LA RÉGION OUEST
J’ai�trouvé�chez�un�bouquiniste�un�livre�tout�simple,�d’un�
ancien�instituteur�qui�donne�à�ses�jeunes�élèves�une�leçon�de�
vocabulaire�sur�les�cris�des�animaux:
« �Tu�le�sais�,�bien�sûr�depuis�longtemps,�le�coq�chante�coco-
rico,�la�poule�caquette,�le�chien�aboie�quand�le�cheval�hennit�
et�que�beugle�le�bœuf�et�meugle�la�vache,�l’hirondelle�ga-
zouille,�la�colombe�roucoule�et�le�pinson�ramage.�Les�moi-
neaux�piaillent,�le�faisan�et�l’oie�criaillent�quand�le�dindon�
glousse.�La�grenouille�coasse�mais�le�corbeau�croasse�et�la�
pie�jacasse.�Le�chat�miaule,�l’éléphant�barrit,�l’âne�braie�mais�
le�tigre�feule.�Le�mouton�bêle�évidemment�et�bourdonne�
l’abeille.�Le�cerf�rait�quand�le�loup�hurle.�Tu�sais�bien�sûr,�
tous�ces�cris-là�mais�sais-tu�?�Sais-tu�?�Que�le�canard�nasille�
et�les�canards�nasillardent�!�Que�le�bouc�ou�la�chèvre�chevro-
le�paon�braille,�que�l’aigle�trompette.�Sais-tu�?�Que�si�la�
tourterelle�roucoule,�le�ramier�caracoule�et�que�la�bécasse�
croule�que�la�perdrix�cacabe,�que�la�cigogne�craquette�et�que�
si�le�corbeau�croasse,�la�corneille�corbine�et�que�le�lapin�
glapit�quand�le�lièvre�vagit.�Tu�sais�tout�cela�?�Bien.�Mais�
sais-tu,�sais-tu�?�Que�l’alouette�grisolle,�tu�ne�le�savais�pas.�
Et�peut-être�ne�sais-tu�pas�davantage�que�le�pivert�picasse.�
C’est�excusable�!�Ou�que�le�sanglier�grommelle,�que�le�cha-
meau�blatère,�et�que�c’est�à�cause�du�chameau�que�l’on�dé-
blatère�!�Tu�ne�sais�pas�non�plus�peut-être�que�la�huppe�pu-
pule�!�Mais�c’est�joli�:�la�huppe�pupule�!�Et�encore�sais-tu�?�
Que�la�souris,�la�petite�souris�grise�chicote.�Avoue�qu’il�se-
rait�dommage�d’ignorer�que�la�souris�chicote�et�plus�dom-
mage�encore�de�ne�pas�savoir�que�le�geai�?�Que�le�geai�ca-
COMMENT A ÉTÉ DÉFINI L’ÉCARTEMENT DES RAILS DE CHEMIN DE FER AUX
La�distance�entre�deux�rails�est�aux�Etats�Unis�de�4�pieds�et�
8.5 pouces, ou 143.5 cm, nombre particulièrement bizarre.
Mais pourquoi cet écartement a été retenu ?
Parce�que�les�chemins�de�fer�aux�Etats�Unis�ont�été�construits�
comme�en�Angleterre�par�des�ingénieurs�anglais�qui�ont�pensé�
que�c’était�une�bonne�idée�car�cela�permettait�d’utiliser�des�
locomotives�anglaises.
Mais pourquoi les anglais ont-ils construit leurs lignes
avec cet écartement ?
Parce�que�les�premières�lignes�de�chemin�de�fer�furent�cons-
truites�par�les�mêmes�qui�construisirent�les�tramways,�et�ils�
ont�repris�le�même�écartement�des�voies.
Mais pourquoi cet écartement pour le tramway ?
Parce�que�les�constructeurs�de�tramways�étaient�les�mêmes�
que�les�constructeurs�de�charriots,�avec�les�mêmes�outils�et�
les�mêmes�méthodes
Parce�que�partout�en�Angleterre�et�en�Europe�les�routes�
avaient�des�ornières�et�qu’un��espacement�différent�aurait�
causé�la�rupture�de�l’essieu�du�charriot.
Et pourquoi les ornières des routes étaient-elles ainsi
espacées ?
Parce�que�les�premières�grandes�routes�ont�été�construites�
par�les�Romains�pour�accélérer�le�déplacement�des�légions�
romaines,�et�les�premiers�ont�été�des�chars�de�guerre,�tirés�
par�deux�chevaux�qui�galopaient�côte�à�côte�et�ils�devaient�
être�suffisamment�espacés�pour�ne�pas�se�gêner�l’un�l’autre.�
Afin�d’assurer�la�meilleure�stabilité�du�charriot,�les�roues�ne�
devaient�pas�se�trouver�dans�la�continuité�des�empreintes�des�
chevaux,�et�ne�pas�se�trouver�trop�espacées�pour�ne�pas�cau-
ser�d’accident�lors�du�croisement�de�deux�charriots.
Conclusion: L’écartement�des�rails�aux�Etats�Unis�s’ex-
plique�parce�que�2000�ans�auparavant,�sur�un�autre�conti-
nent,�les�charriots�romains�étaient�construits�en�fonction�de�
la�dimension�de�l’arrière�train�des�chevaux.
25
J’AI LU POUR VOUS PAR MONIQUE BAUER
La vie multiple d’Amory Clay de William Boyd
Photographe�Amory�Clay�ira�sur�les�divers�terrains�des�guerres�de�14/18.�Agée�elle�évoquera�ses�reportages,�mais�aus-
si�ses�amour�de�rencontre.
On est avec elle au cœur de ces conflits et des soldats qui y participent.
Nicolas II et Alexandra de Russie Jean des Cars Edit. Perrin
La�tragédie�impériale�et�portrait�intime�du�couple�et�du�Tsarévitch�Alexis�du�couronnement�à�l’assassinat�de�la�famille.
Des réformes au pouvoir de Raspoutine, de l’abdication au massacre, ce récit nous fait vivre le calvaire de cette fa-
mille
ACTIVITÉ VOYAGES
L’activité Voyages rappelle la préparation des voyages 2017 !!
1/ Pour Juin 2017 :
Voyage�en�Russie�d’une�durée�de�14�jours��première�quinzaine�de�Juin
Il�s’agit�d’une�croisière�fluviale�sur�la�Volga�de�MOSCOU�à�ST�PETERSBOURG�.
1er jour: Une nuit prévue à l’hôtel pour faire un « Moscou by night ».
En plus des visites de Moscou et de Saint Petersbourg, prévues dans la croisière pro-
prement�dite,�nous�avons�programmé�2�jours�supplémentaires�à�St.�Petersbourg�pour�vi-
siter�entre-autres�:�Le�Palais�et�le�parc�de�Peterhov�-�le�Palais�Catherine��(Pouchkine)�et�
ses�salons�en�ambre.
Prix:�2800 € tout compris: Visa, assurance, pourboires, boissons.
2/ Pour Septembre 2017 :
Voyage�au�Portugal�d’une�durée�de�8�jours��2�ième�quinzaine�de�Septembre.
En remplacement du voyage en Roumanie.
Le Portugal a eu un grand succès (croisière sur le Douro) et il apparaît intéressant d’ap-
profondir�la�connaissance�du�pays.
Prix: de 1140 à 1200 € Assurances�et�pourboires�compris.
Mr�GLANTENET�.R�:�[email protected]��qui�avait�fait�partie�du�voyage�du�Rajasthan�
(Inde) organisé par l’Amicale, organise un voyage en Inde du Sud du 13 au 27 Septembre 2017.
Ils�sont�actuellement�15�et�recherche�d’autres�participants�afin�de�réduire�le�coût�du�voyage�qui�
est�actuellement�de�2465€�passerait�à�2225�€�pour�20�participants.
Les�personnes�intéressées�doivent�prendre�directement�contact�avec�Mr�GLANTENET�(voir�
26
LES MOTS CROISÉS DE MONIQUE BAUER
HORIZONTAL
1 - Bateleur-Partie d’un repas étranger
2 -Epices - Station
3 -Ourlets - Blâmer
4 -Cadichons -Temps de chargement
5 -Zéro - Quelques fois bon sur internet - Face
6 - Citroën - Encore une voiture - Accord
7 - Primaire - Dépeindre
8 - Rongeur - Assemblage de feuilles
9 - Chronologie particulière - Impulser
10 - Après la tétée - Signe musical - organisa-
tion�de�jeux
11 - Revers - Encore - Île
12 - Petit soi-disant bête - Plante potagère
13 - Madré - Artère - Enzyme
14 - Cardinaux - Article - Degré
VERTICAL 1 - Danse - Aiguillon
2 - Planète - Faux
3 - Prix - Mélange huileux de protection
4 - Tas - Fleuve - Pas à eux
5 - Bistre ou Cocagne - Endroit stratégique -
Quatre�par�an�-�Nationale
6 - Diplôme - Il connaît l’écurie - Ordonnance
7 - Siège en Belgique - Il aimait les roses
8 - Drogue - 7ième art - Chair fraiche
9 - En matière de…- Adipeux
10 - Intolérante - Article
11 - Raccourci - Pronom
12 - Edile - A l’envers - Concevoir
13 - Araignée - Plante à bulbe ou muscle colo-
ré
14 - Vin apéritif - Ecrivain américain du 17
ième�siècle�-�En�matière�de�….
VA 66
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
1 S A F A R I S P H O T O S N
2 A R O M A T E S R E T A P E
3 R I R E E D I F I C E
4 A A N I M E G U E G R E
5 B N D N R N R U A I T
6 I E N A T A E L L P I
7 S T E R L O I S I R S
8 T U B A R Y T O N M
9 C R A N E C E E C U L E
10 L A R H E S U S E O N
11 E D E N B E R U T
12 E T A M B O T S A R T
13 I O V N I S I M P U R E
14 L A C E T S I N I T I E R
VA 67
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
Corrigé V.A 66
27
Publication La Vie de l’Amicale - 48 rue Albert Dhalenne Directeur de la publication : Philippe Cazals Rédacteur en chef Jean-Paul Bidoire - Denis Biré Responsable communication Guy Camurat Responsable scientifique Pierre Chapas Imprimeur Imprimerie Lelievre - 59300 Valenciennes
Diffusion gratuite
NOUVELLE ADRESSE AMICALE: IMMEUBLE KAPPA
NOS PROJETS
Aider ceux qui aident
L’Etablissement Français du
Sang a fait appel à Electri-ciens sans frontières pour
l’appuyer sur un projet pilote
de traitement du virus Ebola
en Guinée Conakry.
Pérennisation au Sénégal
Comment assurer la pérenni-
té d'un projet d'électrification de 114 écoles et 36 centres
de santé ? Entretien avec
Bertrand Dupouy, chef de
projet.
Eau et électricité pour
l'école d'Anjanojano à Ma-dagascar
L’objectif est d'électrifier les
locaux et d’assurer l’alimen-
tation en eau des sanitaires grâce à une installation pho-
tovoltaïque autonome.
28
Les�adresses�de�votre�Amicale
Amicale des Anciens ALSTOM
48 rue Albert Dhalenne
Immeuble Kappa
Bureau national: 01 57 06 61 71 / Bureau des voyages:01 57 06 61 91
93482 SAINT-OUEN Cedex
PPPPPP
Et dans votre région
Merci à tous ceux qui ont contribué à
la création de ce numéro 67 de « La
Vie de l’Amicale »
Edition de Mars 2017
GRAND EST
Claude HERGOTT
18, Domaine du Salbert
90300 -CRAVANCHE
03 84 26 05 71
06 72 06 77 78
ÎLE-DE-FRANCE
Jean-Claude FRANC
48, rue Albert Dhalenne
93482 - SAINT-OUEN CEDEX
01 57 06 61 71
jcl.franc@orange fr
LES HAUTS DE FRANCE
Jean-Marie BERNARD
369 rue de l’Abbaye
59590 –RAISMES
03 27 25 41 07
06 07 82 97 20
NORMANDIE
Marcel DEGRUGILLIERS
16 impasse Dickmans
76610 LE HAVRE
02 35 51 46 85
OUEST
André LEMAIRE
Boulevard Prairie au Duc
44945-NANTES -CEDEX 9
02 40 40 16 50
Président: Philippe CAZALS
Téléphone: 06 86 07 56 22
AUVERGNE RHÔNE-ALPES
Paul DAVID 14 rue Jules Chausse
69630 - CHAPONOST
04 78 45 20 27
SUD-EST
Michel GALLEN 14 Avenue GeorgesClemenceau
06000 - Nice
04 93 82 94 21
06 81 14 49 38
SUD-OUEST
Marc BOUCHET 9 Rue Jean Mermoz
65310 - Laloubère
05 62 93 38 04
06 82 02 53 03