l’ours et la petite fillecollection chrysalide

adaptation de Marguerite Mailletillustrations de Denise Bourgeois

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l’ours et la petite fille

adaptation de Marguerite Mailletillustrations de Denise Bourgeois

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4

Une fois, c’était une femme quivivait seule avec sa petite fille,au bord d’un bois.

Un après-midi, elle lui dit :

— Ma fille, il faut que j’aille au magasin. Méfie-toi bien des ours. Si

quelqu’un frappe à la porte, demande-lui de montrer sa patte. Si elle n’est pas

blanche, ce ne sera pas moi, alors n’ouvre pas.

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6

— Oh ! Fais voir ta patte, reprend la petite fille.

Une grosse patte brune paraît dans la grille de la porte.

— Non, non, ma mère n’a pas les pattes brunes.

La mère est à peine sortie qu’onfrappe à la porte.

— Qui est là ? demande la petite fille.

— C’est moi, ta mère.

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8

L’inconnu se dit : « Je vais essayer autre chose. » Il va marcher dans de

la terre noire, puis il revient. Toc, toc, toc ! à la porte.

— Qui est là ? demande la petite fille.

— Mais, c’est ta mère.

— Montre ta patte.

En voyant une grosse patte noire,

la petite fille s’écrie :

— Tu n’es pas ma mère. Ma mère

n’a pas les pattes noires.

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10

Le visiteur ne se décourage pas. Cette fois, il va marcher

dans de la terre blanche. Puis il revient, frappe, et met sa patte

dans la grille de la porte.

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Une mère et sa petite fille vivent

seules au bord d'un bois. Elles

doivent se méfier des ours, qui

souvent jouent de vilains tours. Ce

conte prouve que les petites filles

aussi peuvent être ratoureuses !

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