dossier de prÉsentation - ah mon amour...petite-fille et arrière-petite-fille de colons, et sa...

DOSSIER DE PRÉSENTATION

Dossier de présentation | 3

SOMMAIREDistribution 4

La Cie Ah mon Amour ! 5

Le duo clownesque 6

Synopsis 7

(néo)Colonialisme et nostalgie caricaturale 8

Les Chansons 10

La revue de presse 12

Quelques mots des spectacteurs 14

Le CEC, partenaire du projet 16

Animations, débats et liens avec le secteur associatif 17

Dossier pédagogique 18

Infos techniques 19

Prix du spectacle 19

Contacts 20

4 | Colon(ial)oscopie

DISTRIBUTIONINTERPRÉTATION Justine Verschuere Buch en alternance avec Olivia Smets, et Geneviève Voisin en alternance avec Agathe Bouvet CONCEPTION ET MISE EN SCÈNE Geneviève Voisin TEXTE Francesco Mormino et Geneviève Voisin SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES Bernadette Roderbourg CRÉATION LUMIÈRE ET RÉGIE Serge Bodart ARRANGEMENTS MUSICAUX Pirly Zurstrassen CONSEILLER DRAMATURGIQUE Baptiste Isaïa REGARD EXTÉRIEUR ET ÉCRITURE CLOWNESQUE Carina Bonan et Christophe Thellier COMMUNICATION ET DIFFUSION François Wautelet

Avec l’aide du Service des Arts Forains, du Cirque et de la Rue et du Service de la diffusion de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Avec le soutien du Centre Culturel de Dison, de la Roseraie, du Centre Armillaire et de l’Escale du Nord.

Merci à Alain Babillon, Frédérique Brugeilles, Gilles Bourgain, Claire Fontaine, Julien Truddaïu (ONG CEC), Evelyne Voisin et Jules Voisin.


LA CIE AH MON AMOUR !Le théâtre comme transmetteur d’en-Vie.Créée de concert par Geneviève Voisin - actrice, compositrice, auteure, clown, soprano coloratur, fille puis mère - et Bernadette Roderbourg - costumière, scénographe, peintre, présidente, mère puis grand-mère -, la Compagnie Ah mon Amour ! est pétrisseuse de consciences et éveilleuse d’inconscients depuis un joyeux jour de mars 2004 . Dans la rue, les écoles, les grandes salles de spectacle, les petits cafés-théâtres, les granges, les églises, les chapiteaux, les cuisines - en terrain vague ou en vague à l’âme - elle pratique le Théâtre. Elle est partout où on la désire, jamais où on l’attend.Après de nombreuses années d’errance administrative, elle est reconnue et soutenue par le sous-secteur des Arts de la Scène nommé : “Cirque, Arts forains et de la Rue” de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Et elle s’y trouve bien - même si elle n’aime pas trop les sous-sectoristations.Forte de 13 spectacles, 550 représentations, 52.800 spectateurs - et des raouettes, ils se reconnaîtront - cette petite entreprise familaile est désormais familière dans les capitales. Bruxelles - surtout -, Paris - si nécessaire -, et les coins les plus reculés de Belgique, de Suisse et de France - de Spa à Bouillon, de Gland à Hannut, de Herve à Fumay, toujours vaillants.

- Francesco Mormino

La compagnie compte 12 créations, dont 4 actuellement en tournée :Amour et Grivoiseries

Les P’tits Pots d’Fleurs

Colon(ial)oscopie

HOP(e)

Toutes les créations sont consultables sur www.cie-ahmonamour.com


LE DUO CLOWNESQUEVéritable rencontre artistique et humaine, Geneviève Voisin et Justine Verschuere Buch sont toutes deux comédiennes, clownesses, chanteuses et accordéonnistes. Elles forment sur scène un duo de clowns traditionnel blanc/auguste, impétueux et désopilant, tant sur le plan du jeu que dans l’aspect musical.Depuis sa création fin 2012, « Les P’tits Pots d’Fleurs » a d’emblée connu un vif succès et compte à son actif plus de 150 représentations. En 2014, ce spectacle a bénéficié d’une tournée Asspropro et a été élu « coup de cœur » du jury des Jeunesses Musicales (J.M.) dans une version adaptée pour les tournées des J.M. 2014-2015 et 2015-2016. Le plaisir vécu tant par le public que par les comédiennes, dans ce premier spectacle en duo, ainsi que l’enthousiasme des programmateurs les ont très vite encouragées à creuser le potentiel de cette rencontre volcanique. Le rapport mère-fille qu’elles incarnent dans « Colon(ial)oscopie » constitue un terrain de jeu extraordinaire pour le duo clownesque.

2015 Colon(ial)oscopie

2012 Les P’tits Pots d’Fleurs


SYNOPSIS

Duo clownesque outrecuidantDeux personnages, une mère et sa fille, ébouriffés et décoiffants, empâtés et empêtrés, s’épanchent avec jubilation et sans modération sur notre passé colonial... Ah, ah, ah, on savait rire en ces temps bénis des colonies !

« Chers Amies et Amis de toujours, « L’Amicale des Anciens d’Afrique » a le plaisir de vous convier ce soir à une conférence tenue par Son Excellence l’Ambassadeur de Belgique à Kinshasa sur les nouveaux potentiels des marchés en République Démocratique du Congo.

En sus, nous sommes fiers et heureux de vous annoncer que Fabiola de Potter Dardois, fille, petite-fille et arrière-petite-fille de colons, et sa jeune fille Paola, qui comme vous le savez vouent une admiration sans égale à la gran-deur de « l’œuvre civilisatrice coloniale » ont tenu, gracieusement, et nous les en remercions, à assurer la première partie de cet évenement majeur de la vie associative nationale. En apéritif elles proposeront donc au public venu assister à la conférence un récital d’authentiques chansons « coloniales et exotiques ». On ne s’en lasse pas. Ô nostalgie quand tu nous tiens ! »

(Merci de confirmer votre présence par pli postal à l’adresse habituelle)

Racisme ordinaire, situations sarcastiques et drola-tiques, les tensions Nord-Sud s’incarnent avec un hu-mour sauvage et ravageur dans un rapport mère / fille. Dévoilant les violences physiques et morales, les moi-teurs érotisantes, les relents nauséabonds, les vérités et contre-vérités de notre passé colonial, ce qui devait n’être qu’un joyeux récital de chansons laisse progres-sivement place à un amer mais jouissif règlement de comptes familial... et national. Gare aux déflagrations et aux effets collatéraux...


(NÉO)COLONIALISME ET NOSTALGIE CARICATURALEDans le spectacle, le personnage de Fabiola, la mère, déclare :« Mon père, Papy Jack, m’a effective-ment raconté qu’à la fin du 19ème siècle, il paraît que, parfois, on faisait travailler les indigènes pendant des mois sans les payer et que, pour une broutille ou s’ils protestaient, on les rossait, on les pendait, on les fusillait ou on les enterraient vivants. (...) Et ce n’est pas gentil !Mais, allez, que c’est bas ! Que c’est petit de sortir les évènements de leur contexte et de pointer d’un doigt accusateur quelques dérives sporadiques afin de dénigrer la grande œuvre civilisatrice de Léopold II, notre grand roi bâtisseur ! Lui qui te prit d’une main le caoutchouc et l’ivoire pour te donner de l’autre le Cinquantenaire, le palais Royal et les serres de Laeken (...). Pour ne citer que Louis Michel : " On se laisse facilement aller à l’exagéra-tion quand il s’agit du Congo ". Celui-ci voit dans ce monarque un " héros avec de l’ambition pour un petit pays comme la Belgique ". (...) D’ailleurs, " il faut nous procurer une part de ce magnifique gâteau africain ", écrivait le petit Léopold en 1876. Mais ce qui est injuste, c’est qu’il n’était pas au courant de ces abus : il n’y a jamais mis les pieds, au Congo ! »

Cette réplique, teintée d’amour nostalgique caricatural, illustre à quel point, encore aujourd’hui, le rapport de certains Belges peut être ambigü concernant les richesses acquises et les actions inhumaines perpétrées durant la période où le Congo se trou-vait sous la souveraineté de Léopold II (1885-1908). En effet, pour pren-dre l’exemple le plus marquant, les spécialistes estiment entre 5 et 20 millions le nombre de morts au cours de l’exploitation du caoutchouc au Congo durant cette période.Le spectacle ne se contente évidem-ment pas de dénoncer la politique coloniale de Léopold II. Il cherche également à mettre en lumière avec humour et dérision les abus et le comportement des Belges face aux Congolais dans ce qu’a été le Congo Belge (1908-1960). Ces mises en exer-gue seront ainsi autant d’occasions de faire des parallèles subtils et intel-ligents avec le néocolonialisme actu-el. Indéniablement, le pillage et le mépris se poursuivent sous nos yeux, mais sous d’autres formes.


Extraits (rafistolés) du discours de Nicolas Sarkozy aux étudiants de l’université de Dakar en 2007 et repris par Fabiola de Potter Dardois dans le spectacle :

« Je suis venu vous dire que l’homme moderne qui éprouve le besoin de se réconcilier avec la nature a beaucoup à apprendre de l’homme africain qui vit en symbiose avec la nature depuis des millénaires.Mais, chers jeunes d’Afrique, je suis aussi venu vous dire que le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles.Le problème de l’Afrique, c’est qu’elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l’enfance. »

Dans « Colon(ial)oscopie », le personnage de la mère est précisément dans un schéma de pensée similaire et reste profondément attaché à certaines idées du racisme intrinsèque à l’idéologie coloniale. À ses yeux, les Africains demeurent de pauvres bougres dont nous sommes « responsables », au même titre que les parents sont responsables de leurs enfants.


LES CHANSONSLes chansons sélectionnées pour ce spectacle incarnent pour la plupart les clichés et l’imaginaire colonial.

1. Moi tout faire pour te plaire de l’opérette «Toi c’est moi» (1934) BERTAL-MAUBON - CHAMFLEURY - M. SIMONS

Moi tout faire pour te plaire ...toujours La cuisine, la vaisselle ...l’amour

2. Nénufar (1931) - Marcheofficielledel’expositionColoniale M.ROGER – R.FEVAL – J.MONTEUX

Nénufar T’as du r’tard Mais t’es un p’tit rigolard T’es nu comme un ver Tu as le nez en l’air Et les ch’veux en paille de fer

3. Negro rumba NOBAD ET SES NOBADIENS (RACK P. ET CHARLYS)

Si vous voulez vous marier en blanc Méfiez-vous d’un noir extravagant Car le noir, enfin Souvent ça déteint Vaut mieux prendre un bon rouquin.

4. Le temps des colonies (1976) MICHEL SARDOU

Moi monsieur, j’ai eu la belle vie, Au temps béni des colonies.


LA REVUE DE PRESSELE SOIR - CATHERINE MAKEREEL - AOÛT 2016

«Colon(ial)oscopie»remuelesboyauxdelaBelgiqueLes stéréotypes passent à la truelle avec un cynisme féroce tandis que le vin de palme et la mauvaise foi coulent à flots. Curieux registre où l’hilarité côtoie le malaise. On rit jaune, noir, de toutes les couleurs, devant ces scène décomplexées de racisme ordinaire. (...) Clownesses en diable, Geneviève Voisin et Justine Verschuere Buch déplacent les dérives coloniales vers le règlement de compte familial : la mère déguise la fille en «boy» avant de lui faire endurer d’incessantes humiliations. Malin, le parallèle burlesque permet de ne pas être donneur de leçons. (...) La pièce (...) empoigne avec audace, et un second degré infernal, une question qui tord encore les tripes de notre petit pays. Cette coloscopie griffe méchamment la chair de notre conscience collective mais le rire opère comme un analgésique. Découvrez l’article complet : http://plus.lesoir.be/80223/article/2017-02-01/colonialos-copie-le-rire-opere-comme-un-analgesique

LA LIBRE - LAURENCE BERTELS - AOÛT 2016

Une « Colon(ial)oscopie » nécessaireUn texte incisif de Geneviève Voisin et Francesco Mormino qui revient par touches bien balancées sur le passé colonial de la Belgique (...) A mi-chemin entre la conférence et la représentation, «Colon(ial)oscopie» établit de réels parallèles entre l’attitude des Blancs vis-à-vis des Noirs et celle de la mère, Geneviève Voisin, une narratrice bien campée, et le vin de palme aidant, de plus en plus déjantée, et sa fille timorée, Justine Verschuere Buch. Le texte pique là où il faut et rappelle, des mains coupées au viol des femmes en passant par le village de noirs à l’Expo universelle de 1897, les épisodes les moins glorieux de notre petit lopin de terre d’héroisme... Utile et sarcastique à souhait (...) Découvrez l’article complet : http://www.lalibre.be/culture/scenes/une-colonialosco-pie-necessaire-57b6b36535704fe6c1dbc061

POINT CULTURE - GUILLAUME DUTHOIT - FÉVRIER 2017

Gén(ial)e Colon(ial)oscopieAu-delà de l’aspect dénonciateur, les actrices musiciennes nous invitent aussi à (re-)découvrir quelques-unes des chansons créées dans les années 30 qui montrent tout l’attrait des belges (et des français) pour l’exotisme et trahissent la mauvaise perception, forcément raciste, qu’un grand nombre de nos ancêtres avaient des africains. (...) C’est là toute la force du spectacle : nous faire goûter au capital comique de ces perles tout en nous poussant à nous positionner quant à leurs propos nauséabonds. Ceci dit, c’est toute cette pièce qui aborde notre rapport ambigu à la colonisation.Découvrez l’article complet : https://www.pointculture.be/article/playlist/geniale-co-lonialoscopie/

EN TÉLÉVISION :« L’Invitation » SUR LA TROIS (25.01.2017)

http://www.rtbf.be/auvio/detail_l-invita-tion?id=2179182

EN RADIO : « Le Monde est un village » SUR LA PREMIÈRE (30.01.2017)

https://www.rtbf.be/auvio/detail_le-monde-est-un-village?id=2181265 (apd 14:40)


ESPACE DE LIBERTÉ (CAL) - SORAYA SOUSSI - MARS 2017

« Colon(ial)oscopie » : étude incive du colon belge au CongoJoué au théâtre Marni le mois dernier, «Colon(ial)oscopie» pince comme une piqûre de rappel et déchire avec un sarcasme nécessaire le «glorieux» passé colonial belge au Congo. Un spectacle clownesque de Geneviève Voisin où l’humour noir fait rire jaune jusqu’à faire rougir de honte.

MOUSTIQUE - ERIC RUSSON - OCTOBRE 2017

Colon(ial)oscopieAvec un 12e degré dévastateur, la comédienne et auteure Geneviève Voisin incarne la supériorité décomplexée de l’homme blanc, celle d’hier comme celle d’aujourd’hui, en rappelant que nous sommes tous les héritiers de cette histoire qui n’est qu’effleurée dans les écoles de notre pays. Il y a quelque chose d’éducatif dans ce spectacle non seulement sur ce chapitre sombre de notre passé mais aussi sur notre faculté de pouvoir rire de tout. Avec les autres.

ASBL MÉMOIRE D’AUSCHWITZ - FRÉDÉRIC CRAHAY - OCTOBRE 2017

Lescrimescoloniauxetlemeaculpabelge,c’estpourquand?(...) Le spectacle qui est adressé aux jeunes de 14 à 99 ans, permet d’aborder habilement le passé colonial belge, souvent douloureux. La pièce se présente de façon burlesque, ce qui évite un côté trop moralisateur. (...) Que faut-il retenir du spectacle “Colon(ial)oscopie” ? Surtout, qu’il est intéressant à trois niveaux. Primo, il présente de façon ludique une véritable leçon d’histoire qui fait fi du politiquement correct et qui nous conduit au questionnement. Secondo, destiné à un public varié et adapté à un public jeune, il dévoile une histoire douloureuse, délicate, à des spectateurs qui n’ont pas forcément lu les ouvrages scientifiques déjà publiés sur le sujet et qui n’ont pour la plupart pas suivi les débats parfois enflammés de 1985 à nos jours. Tertio, la séance de débriefing s’avère être très utile pour clarifier les éléments qui pourraient avec été compris erronément. C’est à ce moment que se dégage pleinement l’aspect éducatif de ce spectacle aux accents burlesques auquel nous venons d’assister.

EN TÉLÉVISION :« L’Info » SUR CANAL C (NAMUR) (04.05.2017)

« C’est Cult » SUR LA DEUX (14.09.2017)

« L’Ardent Parler » SUR RTC TÉLÉ-LIÈGE (21.09.2017)

EN RADIO : « Sous l’arbre à Palabre » SUR RADIO CAMPUS (01.10.2017)

« Screenshot » SUR RADIO PANIK (01.10.2017)

« Afrik’Hebdo » SUR LA PREMIÈRE (18.11.2017)


QUELQUES MOTS DES SPECTACTEURSInterpellant, vivifiant, parfois terrible.

(Marc et Jacqueline)

Merci pour ces jolis rires mordants ! (Christelle)

C’est drôle à force d’être horrible... et pourtant tout est vrai ! En plus, c’est

beau ! Bravo ! (Michèle et Dominique)

Merci de nous mettre face à ces incroyables réalités. Et bravo le clown...

(Bernard et Françoise)

Une belle farce pour défendre et réveiller des idées trop oubliées ! Merci.

(Anne)

Merci pour cette ambiance, pour cet acte théâtral de haut vol dont le

paysage théâtral belge a tant besoin. (Pierre)

Je suis tellement émue ! Merci d’avoir écrit et joué si simplement cette pièce.

(Amanda)


Je tenais à vous féliciter et surtout vous remercier pour le spectacle Colonialoscopie, vu hier au Marni avec un ami qui a eu l’excellente idée et la grande gentillesse de m’inviter. J’ai beaucoup ri, ouvert grand mes yeux de surprise par moments, mais j’ai aussi appris beaucoup de choses. (…) Nous étions bien d’accord en discutant entre nous: cette page de l’histoire de notre pays est trop méconnue. Mon ami et moi, respectivement âgés de 30 et 26 ans, n’avons jamais entendu un traitre mot à ce sujet à l’école. Je m’étais renseignée il y a quelques mois à peine suite à une discussion au hasard avec un passant en rue, et votre pièce a ajouté quelques informations et surtout un aspect humain que je ne m’étais pas figurés en regardant le reportage d’Arte. J’ai particulièrement aimé les chansons et leur mise en scène, bien qu’un peu déconcertée par les paroles, d’autant que je suppose qu’elles sont véridiques. Je me suis souvenue de jeux de mains aux récréations en maternelle, où nous chantions « partons pour le Congo, ce sera rigolo de voir les petites négresses jouer avec leurs tresses ». Ce genre de paroles s’immiscent donc toujours et très tôt dans nos vies quotidiennes, parfois sans que l’on ne s’en rende compte. (Sophie)

Quel beau moment d’humour, de lucidité, de férocité, bref de vie!!! Soyez-en remerciées. Belle découverte pour nous. Continuez à diffuser les belles et bonnes paroles, celles qui réjouissent le coeur et l’esprit. (Marie et Jean-Pierre)

Je voulais vous féliciter pour votre initiative. Le spectacle était incroyable par la qualité de l’interprétation et de la force de conviction. (Samira)

Merci pour ce que vous avez donné en paroles et en spectacle. Nous sommes dotés de parole, à nous de l’utiliser aux fins d’humanité. Vous avez brillament créé un bijou à tous points de vue. Répétez-le, répétez-le… (Martine)

J’ai assisté mardi soir à Tournai à votre spectacle sur la colonisation et j’ai vraiment beaucoup apprécié votre travail autour de cette question. L’idée de mettre en scène une fille de colon défendant la “mission civilisatrice” ; cette idée de reproduire sur scène la relation maître esclave, mère/fille, la drôlerie, bien sûr avec laquelle toutes ces informations sont mises en scène et l’expressivité de votre jeu... Puis ces chansons hallucinantes ! Très rythmé comme spectacle. Et puis aussi ces interactions avec le public. Bref : merci ! J’ai recommandé votre spectacle à mes étudiants hier matin. (Hugues)

Je souhaitais vous faire part des incroyables retours de mes profs et de leurs élèves. Ils ont adoré... Un voyage entre l’émotion, le rire et la confrontation. Certaines en sont sorties bouleversées. Donc juste bravo et merci ! (Monia Gandibleux - MIEC Jeunesse)

Merci pour la pertinence et l’audace. Ce que nos parents et grands-parents ont vécu est trop souvent occulté en Belgique. Bravo pour la performance et le sens de l’humour. (Une petite fille de colon)


LE CEC, PARTENAIRE DU PROJETDepuis sa création en 1977, l’ONG CEC, novatrice et pionnière, affirme la culture comme fondement-même d’un développement humain durable.Inspirés par la pensée de Léopold Sédar Senghor qui appelle au dialogue des cultures, les fondateurs de CEC soulignent l’importance de la diversité culturelle comme source de tolérance et de rapprochement entre les peuples. La promotion des cultures contemporaines d’Afrique et des Caraïbes sera dès lors l’axe principal des actions et des projets de CEC, tant au Nord qu’au Sud.Pour CEC, la culture, au sens restreint de création et au sens large de mode de vie, n’est pas un luxe mais la base même de l’identité et de la confiance en soi, indispensables à la compréhension mutuelle. Une meilleure connaissance de la culture de l’Autre est une condition nécessaire à toute forme de dialogue.

Julien Truddaïu, directeur de l’exposition «Notre Congo», est un partenaire privilégié depuis le début du projet. Il nous a apporté son expertise sur l’aspect historique.Dans le cadre des représentations de Colon(ial)oscopie, le CEC peut réaliser des animations pédagogiques et modérer des débats autour des représentations du spectacle.

Pour plus d’infos : 02/217.90.71 - [email protected]


ANIMATIONS, DÉBATS ET LIENS AVEC LE SECTEUR ASSOCIATIFNotre compagnie a la volonté profonde de collaborer avec les associations et le monde militant qui défendent des thématiques telles que la démocratie, la citoyenneté, la lutte contre le racisme et la discrimination, le respect des Droits de l’Homme, l’égalité des chances, les relations Nord-Sud et l’interculturalité. Nous avons construit ce spectacle comme un support, un outil, un point de départ pour susciter un débat. Il constitue un relais pour prendre la parole sur des sujets en lien avec ceux qu’abordent « Colon(ial)oscopie ». Nous sommes dès lors ouverts à toute forme de partenariat avec des associations - locales ou non - qui souhaiteraient profiter du spectacle pour prendre la parole après les représentations ou créer un débat. Notre volonté est d’inscrire ce spectacle dans une démarche de médiation culturelle plus globale. Beaucoup de partenariats pourraient sans doute être possibles. Nous sommes à votre écoute et à votre disposition pour des idées de collaboration que vous souhaitez concrétiser.


DOSSIER PÉDAGOGIQUEUn dossier pédagogique est mis à la disposition des enseignants. Il comporte différentes pistes réflexives afin de développer aux cours les thèmes abordés durant la pièce, notamment :• La colonisation et l’impérialisme• Les préjugés et les discriminations• Le néocolonialisme • Le rire comme outil de dénonciation

Pour chaque thématique, il propose non seulement des notions théoriques documentées, mais également des temps de réflexion présentés sous forme de questions qui permettent le débat avec les élèves. En annexe, les enseignants y trouveront également une chronologie, des biographies, un lexique, les paroles complètes des chansons de la pièce, des pistes bibliographiques et d’autres liens utiles.Le spectacle est tout public à partir de 14 ans.

Ce dossier est disponible sur simple demande ou téléchargeable sur notre site.


INFOS TECHNIQUESDisponible en salle et en rue.Ce spectacle s’adapte à de nombreuses contraintes techniques. Vous pouvez trouver les fiches techniques complètes sur notre site internet.N’hésitez pas à nous contacter pour en discuter.

DURÉE : 75 min. (sans entracte)

JAUGE MAX. : 300 personnes

PUBLIC VISÉ : Le spectacle est tout public à partir de 14 ans.

PRIX DU SPECTACLEPour les secteurs de la culture et de l’éducation permanente en FWB, retrouvez - nous dans le catalogue Art et Vie (code STAR: 6847-2).Pour le secteur scolaire en FWB, retrouvez - nous dans le catalogue Spectacles à l’École. Attention : 2019-2020 = dernière année !

Pour les autres demandes en Belgique ou à l’étranger, n’hésitez pas à nous contacter pour un devis personnalisé.


CONTACTSCie Ah mon Amour !7 Place Vieuxtemps - 4800 Verviers (Be)www.cie-ahmonamour.com

Geneviève VoisinResponsable Artistique+32(0)472/75.03.32 [email protected]

François WauteletResponsable Diffusion et Communication+32(0)471/62.84.78 [email protected]

www.cie-ahmonamour.com

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