l'ordre du chaos, t.1, de perez, ricaume et geto, delcourt
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Preview Zoo 32 : L'Ordre du chaos, T.1, Jérôme Bosch, de Perez, Ricaume et Geto, DelcourtTRANSCRIPT
« C’est en 1504 que me survint terrible aventure.J’avais entamé pour notre bon Roi Philippe un somptueux tableau : un Jugement dernier.
Lorsque je vis soudain d’étranges démons y fleurir. Et tenter de dévorer mon âme. »
Jérôme Bosch
2 3
Un cauchemar d’unité. Où je vois le Monde parlant
d’une même langue. Un monde heureux…
Le même cauchemar. Comme chaque nuit.
… mais prétentieux au point de tout défier…
… y compris son Créateur…
D’abord les hommes, qui chacun s’enfuiront dans des langues redevenues distinctes…
… prélude d’une Apocalypse de
silence et de feu, qui s’en viendra tout détruire.
… qui, furieux de l’érection d’une nouvelle Babel, enverra à ses enfants un signe de Colère…
… puis leur Souverain, celui qui les aura menés à l’hérésie
de l’Unité.
Quelque part en Europe. 1460.
Je me nomme Euzébius. Et j’ai vu la mort du Monde, condamné par la faute du
seul homme qui sera parvenu à y régner en Maître absolu.
Un souverain Unique, porté au pouvoir par des siècles
de mécanique politique, et l’engrenage fatal de 6 Grands rouages.
Je dois parcourir le monde. Identifier les Grands rouages.
Puis les gripper. Afin que l’harmonie politique du monde
ne reste qu’utopie.
Trouver les Contre-rouages. Dérégler l’ordre du chaos annoncé.
Tel sera dorénavant le but de mon existence…
I . J É r Ô m e B O S C H
S c é n a r i o
Damien Perez & Sophie ricaume
D e S S i n e t c o u l e u r
Geto
L'OrdreDU
CHAOS
7
Bois-le-Duc. An de grâce 1504.
Ville pourrie ! Où la punition divine
s’acharne sur les âmes pures et pleines de
dévotion…
“… Alors qu’il y
aurait tant de vilains pécheurs
à frapper…”
La Charité ? Et quoi encore,
vaurien ?
Aaaargh, par Dieu, Pitié !
Pourquoi ? Pourquoi moi ?
Eh ! Le peintre, tu viendrais tremper ton pinceau dans mon
pot à plaisir ?
“… Qui ne songe qu’à servir mon Dieu, son Fils et la Sainte Vierge ?”
La paix, vilaine grue ! Je n’ai que faire de tes charmes méprisables ! Tu serais bien
le seul ici-bas !