« Pour vous qui suis-je ? » Cette interrogation de Jésus à ses disciples n’a rien perdu de sa force.

Une interprétation libre et filmée des dernières heures de jésus qui sur le mode de la “caméra vérité”, se veut à la fois réaliste et moderne.

Origine du Projet

A la genèse du projet un livre de SF au titre comme étrangement sorti d’un film de série B, « Jésus Vidéo ».Au-delà, une intrigue tout aussi étrange qui postule sur : «[...] la découverte d’une caméra Sony lors des fouilles archéologiques dans le tombeau du Christ »Ce roman à suspens proche du « Da Vinci Code », se clôt sur la preuve décevante que constituent les images de cette archive vidéo, laissant la porte ouverte à tous les fantasmes.

Porté par l’horizon qu’ouvre une telle perspective, notre projet propose la réalisation de cette bande vidéo en omettant, à propos, toutes explications concernant son origine.

Une occasion également d’aborder la figure cinématographique de Jésus autrement, loin des reconstitutions et des exigences de vraisemblance : une pertinence à découvrir via le traitement singulier que la mise en scène “caméra portée”, proche de la vidéo amateur, propose comme un regard contemporain.

Pitch Ce film est une interprétation libre des derniers jours de la vie de Jésus réalisée sur le mode de la “caméra vérité”. Voulant jouer l’anachronisme, le postulat du film fait le pari d’imaginer l’enregis-trement qu’auraient pu faire les témoins privilégiés de sa vie -les apôtres- si la caméra amateur avait existé. Il traitera de la période qui se situe entre la veille de l’arrivée du Christ à Jérusalem jusqu’à son arrestation.

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Note d ’intention Ce film s’inscrit dans une continuité. Nous nous sommes souvent attachés à traiter des personnages à forte portée symbolique -des sortes d’icônes- que nous tentons de réinterpréter avec un regard neuf et personnel par l’intermédiaire de la caméra.

Par rapport à nos précédents projets nous avons envie d’expérimenter l’esthétique de la “caméra portée” que nous n’avons jamais abordée. Au regard du traitement cinématographique qu’a connu la figure de Jésus, ma-gnifiée par des mises en scène extrêmement formelles, il nous paraît judicieux de prendre le parti pris inverse, celui d’une “caméra vérité” induisant une proximité avec le personnage, tendant à le démystifier. Par cet effet de mise en scène, nous voulons approcher un personnage délesté des habits dogmatiques qu’ont lui on ajouté, en nous émancipant de toute doctrine religieuse et ainsi renouer avec une dimension humaine que des siècles de spéculations ont inévitablement enseveli.

Couper ce fil entre le dieu et l’homme pour n’en garder qu’un être profondément humain, ancré et engagé dans son temps, qui repense et critique les structures politiques et religieuses qui régissent cette société sou-mise à l’occupation romaine.

Un autre personnage retient notre attention : celui de Judas, à qui nous rendons malicieusement hommage dans le titre et qu’à dessein nous choisissons comme personnage central dans la conclusion du film. C’est lui qui décrète l’arrêt de l’enregistrement, décentrant de ce fait la narration, dans un dernier geste où il remet en cause la légitimité d’un témoignage filmé. Ne se révèlerait-il pas, en ce sens, le plus cinéaste des apôtres?

La présence de la caméra, et donc de la vidéo, nous sert à questionner les moyens de véhiculer un témoignage et ici, un témoignage d’autant plus désincarné qu’il ne nous est pas parvenu par une seule voie : à la tradition orale primitive s’est substituée la transcription écrite, foyer d’interprétations multiples.

Une telle déflagration n’induit-elle pas alors une appréciation singulière du degré d’authenticité ? En outre, depuis plus d’un siècle, la révolution technique et culturelle qu’à constitué l’avènement de la photo-graphie et du cinéma, a radicalement bouleversé notre appréciation de la réalité et de son degré d’authenticité que ces outils semblent induire.

Capturer une image n’est ce pas nous donner l’illusion que le réel parle en son nom ?

Le fait est que, fortes des horizons entrouverts par de tels supports, les tentations de fixer l’image de Jésus attisent le fantasme de révéler, voire de faire ressurgir par le biais de l’image photosensible son visage véritable. L’on peut citer le chronoviseur (Cf. : Références) par exemple, machine mystérieuse, qui fait figure de modèle dans cette tentative, mais aussi les nombreuses apparitions miraculeuses du portrait de Jésus sur la pellicule développée qui abondent en ce sens.

A l’instar de ces phénomènes, notre projet vient interroger ce rapport ambigu que nous entretenons à la croyance rassurante que nous apporte l’image.

SynopsisDurée totale estimée 45-60’

Durée : 10-15’

La première scène se déroulera aux abords de Jérusalem le soir précédent l’arrivée du groupe dans la ville. Dans un camp improvisé, le repas s’organise autour du feu. La caméra passe entre les mains de plusieurs apôtres tandis que d’autres questionnent alors Jésus sur le sens de leur venue à Jérusalem et l’attitude à adopter en ces circonstances. Progressivement, la caméra se fixe sur Pierre qui, en chef de file, conteste l’attentisme de Jésus. Leur opposition à l’autorité ne devrait-elle pas, plutôt que de continuer à se perpétuer par les seuls moyens du verbe, s’incarner par des actes ?

Durée : 5’

On assiste ensuite à la seconde scène, l’arrivée triomphale de Jésus dans Jérusalem. L’action se déroule dans les rues par une matinée ensoleillée. Jésus à dos d’âne, vient de franchir la porte de la ville, entouré de ses apôtres. Des badauds viennent à sa rencontre, curieux de voir cet homme qui prêche un nouvel ordre et dont les rumeurs font tant d’éloges. Les prises de vue sont courtes et filmées de façon saccadée, la caméra se fond dans le mouvement d’une foule en effervescence.

Durée : 5’

Suit la séquence de la purification du temple, où Jésus renverse les étales des marchands et des chan-geurs. Ici ce geste ne doit pas tomber dans la facilité de la colère, mais être interprété comme un geste fait avec lucidité et calme, comme un geste mûrement réfléchie. L’action est prise en chemin. Le geste soudain de celui-ci prend de court les apôtres. La capture de cet évènement est lointaine, filmée dans l’urgence de l’action. Les mouvements de caméra sont hasardeux à l’image de l’incompréhension de l’apôtre qui filme. Derrière la caméra, il tente de se rapprocher de l’action en réalisant un zoom saccadé sur Jésus.

Durée : 10’

Après cette scène, on retrouve les apôtres, dans une rue de Béthanie, une petite ville en périphérie de Jérusalem. En l’absence de Jésus, sur le mode de l’entretien filmé, ils reviennent ensemble sur l’incident du Temple. Ils s’inquiètent pour lui, le voyant partir chaque jour prêcher sur ce même lieu. Ils se questionnent sur ces apparitions répétées et imprudentes en public, l’exposant ouvertement à une réaction des autorités, et partagent le pressentiment d’une menace grandissante. Ils coupent la caméra et arrêtent leur conversation quand ils aperçoivent que Jésus vient à leur rencontre.

Durée : 15-20’ Arrive ensuite un des chapitres les plus symboliques de la vie de Jésus tel que nous l’ont transmis les Évangiles, La Cène. Bien que la représentation canonique de ce moment soit évoquée à travers la peinture, il sera montré ici d’un point de vue plus contemporain, se rapprochant de la vidéo amateur du repas de famille. L’objectif saisit une succession de portraits individuels, entrecoupés de plans plus généraux qui captent les moments de convivialité entre les apôtres, d’humeur festive. Jésus feint ne pas s’inquiéter de ce qui l’attend, mais ses interventions se font plus solennelles (Eucharistie) et captent l’attention de la caméra, avant qu’elle ne se tourne vers ses apôtres enivrés. Il tente avec difficulté dans ces derniers instants de communion, de leur transmettre sa parole.

Durée : 10-15’

C’est enfin la séquence finale de l’arrestation de Jésus. L’apôtre réveillé par les autres, allume la caméra en sursaut pour filmer celle qui s’avèreront être les dernières images de Jésus : et celui-ci s’éloigne déjà enca-dré par les romains. Ce compagnon n’a pas assisté à l’interpellation. Certains témoignent devant l’objectif, bouleversés, de moins en moins toléré dans l’intimité de ce moment tragique. L’un d’entre eux demande d’arrêter l’enregistrement. Judas intervient alors, arrache la caméra au groupe sans l’arrêter et s’enfuit en cou-rant. La caméra secouée dans tous les sens continue à filmer la course de Judas en pleurs. Il redresse le plan, filme fugitivement un olivier et jette la caméra qui s’écrase violemment sur le sol. L’image se fige, se pixellise progressivement, devient monochrome... puis noire.

Fin du film.

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Fiche Technique Durée du tournage estimée : 7-10 jours

L’esthétique de la caméra portée allège nécessairement les moyens humains et techniques des prises de vue.

Lieux de tournages :

Afin d’alléger les coûts de production, nous envisageons de concentrer l’intégralité des tournages dans les paysages du Sud de l’Italie dans la région des Pouilles car nous pensons qu’elle pourrait être une toile de fond judicieuse pour ce projet. Si notre première intention était de filmer dans les lieux originaux des évangiles, répartis aujourd’hui entre ces 2 pays : l’Israël et la Palestine, l’expérience de Pasolini nous a fait reconsidérer cette idée.

Quand Pasolini échafaude son projet de film “l’Évangile selon St Matthieu”, il effectue une série de repérages dans ces 2 pays, il est alors vite déçu par les paysages qu’il découvre où la modernité c’est installée en dénatu-rant ainsi le pittoresque de ces décors. Il comprend aussi que sa lecture de cette évangile avait été nourrie par les paysages du Sud de l’Italie qu’il connaît bien et décide alors de tourner dans ceux-ci.

Un lieu retient particulièrement notre attention, c’est celui de la ville de Matera, qui a déjà été choisi par deux fois dans le passé comme décor de la vie de Jésus. La première fois par Pasolini pour son film cité précédem-ment et la seconde par Mel Gibson pour son film “La Passion du Christ” où cette ville se substitue à Jérusalem dans cette adaptation cinématographique des Évangiles.

Dans notre précédent film “Don quichotte”nous avions déjà cette volonté d’interroger l’histoire du cinéma et de nous inscrire en quelque sorte dans celle-ci, en revenant sur les lieux de tournages espagnols déjà éprouvés par des réalisateurs comme Terry Gilliam pour son adaptation inachevée du roman de Cervantès. Il nous paraît donc important de renouveler cette intention dans ce nouveau projet et de questionner l’attraction particulière qu’a pu jouer cette ville de Matera chez ces deux réalisateurs.

Cette attraction découle sans doute des siècles d’iconographies et de représentations picturales qui ont incon-sciemment influencé notre regard et qui de ce fait nous poussent à préférer, aux terres originelles où se sont déroulés les faits attestés par les Evangiles, les paysages du sud de l’Italie. Ces derniers ne se révèlent-ils pas d’une certaine façon, plus vraisemblants, puisque héritiers de tous ces regards qui nous ont précédés?

Fiche Technique (suite)

Matériel :

- Une caméra ou DSLR nuémérique HD.-Matériel son à définir avec le techniciens.-Matériel d’éclairage d’appoint à définir avec le techniciens.- Les costumes sont à créer pour les personnages principaux et sûrement des locations sont à envisager pour les personnages secondaires ou figurants.

Equipe Technique:

Images : Nous pensons filmer nous-mêmes les images.

Son : Un technicien sera nécessaire pour nous assister pendant le tournage. Il aura comme mission de percher et de réaliser les enregistrement du son.

Lumière : Même si nous privilégierons les prise de vue en lumières naturelles nous aurons besoin ponctuel-lement d’un technicien pour des conditions particulières d’éclairage surtout dans les séquences nocturnes qui nécessiteront sûrement un matériel d’éclairage artificiel.

Maquillages et Costumes : Un autre personne sera nécessaire pour réaliser les costumes du film et le maquillage avant les prises de vues quotidiennes.

Acteurs :- Jésus : Le personnage clef du film, qui sera présent sur l’intégralité du tournage.

- 4-5 Apôtres : Pierre et Judas ainsi que 2 ou 3 autres apôtres seront les plus présents à l’image Comme pour Jésus leur présence est nécessaire sur l’ensemble du tournage.

- Les autres Apôtres : à part la “Cène” et quelques plans d’ensemble du groupe, leur participation au tournage sera plus ponctuelle et de l’ordre de la figuration. Leur présence tout au long du tour-nage n’est donc pas nécessaire et sera définie par le planning .

- Quelques figurants : Ils seront nécessaires ponctuellement pour des plans d’ensemble et pour animer les scènes extérieures urbaines : l’arrivée à Jérusalem, la purification du temple, ect. Mais aussi pour incarner des personnages secondaires comme les romains pour la scène de l’arrestation.

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Biographies

Pierric FAVRET et Roman SCRITTORI, se rencontrent au cours de leur formation à l’ESAG -Ecole Supé-rieur d’Art de Grenoble-, étant de la même promotion, ils se découvre des intérêts communs pour la vidéo et le cinéma. En 2004, grâce à un programme d’échange, ils partent ensemble en République Tchèque pour intégrer pour un an, le département cinéma de l’école du FAMU -Film and TV School of Academy of Per-foming Arts- à Prague où il vont commencer la réalisation de leur premier film en collaboration Tais Toi et Dors. Ils sont aussi invités par L’institut Français de Prague à présenter leur vidéo -Je vous présente Pamela- en ouverture de chaque projection du Cycle Truffaut organisé pour les 20 ans de la mort du réalisateur. A leur retour à Grenoble, il obtiennent tout deux, leur DNSEP en 2006.

Après leur sortie de l’ESAG, Pierric prolonge encore une année sa formation à l’Univertitée Louis-Lumière -Lyon II- en Cinéma, où il réalise avec l’aide d’autres étudiants une lettre filmée -Lettre à Jean Luc Godard- qui lui permettra de renconter ce réalisateur éponyme et liéer une amitié cinéphile avec Freddy Buache, fon-dateur de la Cinémathèque de Suisse, qui accepte d’incarner la voix-off de ce film. Ils obtiennent tous deux le Prix des Arts Plastiques de la ville de Grenoble à une année d’intervalle pour les soutenir dans leur production de jeunes artistes.

Depuis, chaqu’un poursuit une carrière personnelle, tout en restant dans une proximité artsitique qui pourrait s’apparenté à un «collabortaion étroite» qui les amènent régulièrement à s’entraider dans leur projet, mais surtout de se retrouver pour co-réaliser des projets de films plus ambitieux qui crystalisent le croissement de leurs questionnements et intérets communs.

Leur dernier film Don Quichotte a été sélectionné au festival Hors-Pistes du Centre Pompidou, Paris, en sélection internationnale et fut l’occasion d’un scéance Focus où ils ont pu présenter un panorama de leur production cinémathographie.

Pierric F A V R ENé en 1982 à Montbéliard, France. Vit et travaille à Paris.A obtenu le Prix des Arts Plastiques de la ville de Grenoble en 2007.http://pierricfavret.fr

Sélection :2012 Hors Pistes 2012, Programmation Vidéo, Centre Pompidou, Paris Mostra Hors Pistes 2012, Programmation Vidéo, MIS, Sao Paulo, Brésil2011 Exposition de Noël 2011, le CNAC-Le Magasin, Grenoble Le chemin de l’errance, Résonnances Biennale de Lyon, CAB -Centre d’Art Bastille-, Grenoble 2010 Qui Vive? 2nd Moscow International Biennale for Young Art, Moscou2009 Salon de Montrouge 2009, Montrouge Animated, Exposition collective, CAB -Centre d’Art Bastille-, Grenoble2008 Videodrama, Programmation Vidéo, le CNAC-Le Magasin, Grenoble Hidden Spaces, Plektrum -Festival of Sound, Programmation vidéo, Tallinn, Estonie2007 Pulsion, Œuvre virtuelle, sur le site du Musée de Grenoble (http://www.pierricfavret.fr/pages/pulsion.html)2004 Je vous présente Pamela, Vidéo projection en salle, Institut Français, Prague2003 Biennale Image en mouvement, St Gervais, Genève

Roman S C R I O R INé en 1979 à Grenoble, France. Vit et Travaille à Paris.A obtenu le Prix des Arts Plastiques de la ville de Grenoble en 2008.http://roman-scrittori.fr

Sélection :2012 Hors Pistes 2012, Programmation Vidéo, Centre Pompidou, Paris Mostra Hors Pistes 2012, Programmation Vidéo, MIS, Sao Paulo, Brésil2011 Exposition de Noël 2011, le CNAC-Le Magasin, Grenoble Le chemin de l’errance, Résonnances Biennale de Lyon, , CAB -Centre d’Art Bastille-, Grenoble Hollywoodbulding, Exposition personelle, CAB -Centre d’Art Bastille-, Grenoble2009 Conduites forcées, Installation vidéo projetée sur façade, Journée du Patrimoine, -La Condamine-,Corenc Bat-Signal, Installation lumineuse projetée, Animated, CAB -Centre d’Art Bastille-, Grenoble2008 Videodrama, Programmation Vidéo, le CNAC-Le Magasin, Grenoble Hidden Spaces, Plektrum -Festival of Sound, Programmation vidéo, Tallinn, Estonie2007 Fin, Œuvre virtuelle, sur le site du Musée de Grenoble2004 Je vous présente Pamela, Vidéo projection en salle, Institut Français, Prague

RéférencesBibliographie :

- Quatre Évangiles, édition Folio Classique- L’Évangile de Thomas, traduit et commenté par Jean-Yves Leloup, Poche Albin Michel- L’Évangile de Marie - Myriam de Magdala, traduit et commenté par Jean-Yves Leloup, Poche Albin Michel- L’Évangile de Philippe, traduit et commenté par Jean-Yves Leloup, Poche Albin Michel- Les Évangiles apocryphes, Le Points, Sagesses- Vie de Jésus, Ernest Renan, Folio Classique- Flavius Josèphe : l’homme et l’historien, traduction française de Josephus, the Man and Historian de H. St. J. Thackeray (1929), Étienne Nodet, éd. Cerf, 2000- Le Fils de Dieu. Procès de Jésus et évangiles, Étienne Nodet, éd. Cerf, 2002- Histoire de Jésus ? Nécessité et limites d’une enquête, Étienne Nodet, éd. Cerf, 2004- Jésus, Jacques Duquesne, J’ai Lu, Document- Comment Jésus est devenu Dieu, Frédéric Lenoir, Poche Fayard

Vidéographie : - Le Baiser de Judas, André Calmettes, 1909- Judas, Febo Mari, 1917- Ordet, Carl Theodor Dreyer, 1954- L’ Évangile selon Saint Matthieu,Pier Paolo Pasolini, 1964- Le Lit de la Vierge, Philippe Garrel, 1970 - Jesus Christ Superstar, Norman Jewison, 1973- Le Messie, Roberto Rossellini, 1975- Jesus de Nazareth, Franco Zeffirelli, 1977- La Vie de Brian, Terry Jones, 1979- La Dernière Tentation du Christ, Martin Scorsese, 1988- Totò qui vécut deux fois, Daniele Ciprì, Franco Maresco, 1998 - La Passion du Christ, Mel Gibson, 2004- Le Chant des oiseaux, Albert Serra, 2009- Corpus Christi série documentaire en 10 épisodes, Arte Production.

Divers :- La Survivance des lucioles, Georges Didi-Huberman, Minuit- L’énergie spirituelle, Henri Bergson, Puf- Last Day, Gust Van Sant, 2009- Spinoza immortalité et éternité, Gilles Deleuze, enregistrement sonore, CD, Gallimard, à voix haute- Jesus Christ Superstar, commédie musicale, Andrew Lloyd Webber et Tim Rice, 1970- Correspondance epistolaire avec Étienne Nodet, dominicain français qui enseigne à l’École biblique de Jéru-salem. Il a participé en tant que spécialiste exégète à la série, Corpus Christi, Arte Production. - Le chronoviseur, François Brune, Oxus, 2004

[...] Un appareil, le «chronoviseur», a été mis au point il y a un demi-siècle par une équipe de scientifiques - dont Fermi et Wernher von Braun - réunie autour d’un moine bénédictin de Venise, Padre Ernetti, spécialiste des chants grégoriens, diplômé de physique quantique. Cette machine a fonctionné, captant des gammes d’ondes et parvenant à « visualiser « des scènes du passé : discours de Napoléon, « Quousque tandem Catilina « de Ciceron, montée du Golgotha... Tout ceci fut filmé, présenté au pape Pie XII et aux plus hautes autorités civiles italiennes.

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Crédit Photo :

1- Photogramme extrait de “L’ Évangile selon Saint Matthieu” de Pier Paolo Pasolini, 19642- Photogramme extrait de “Jesus de Nazareth” de Franco Zeffirelli, 19773- Photogramme extrait de “La Dernière Tentation du Christ” de Martin Scorsese, 19884- Photogramme extrait de “La Passion du Christ” de Mel Gibson, 20045, 7- Photographie de tournage à Matera du film «La Passion du Christ» de Mel Gibson8- Photographie de tournage à Matera du film «Évangile selon St Matthieu» de Pier Paolo Pasolin8, 9, 10- Photographie amateur de la ville Matera et ses environs11- Reproduction d’un article de la presse italienne présentatant le Chronoviseur. On peut voir au centre la photographie du visage du Christ sur la croix prise grace à cet appareil mystérieux le Chronoviseur.12- Photographie amateur, un exemple parmis d’autres des nombreuses apparétions miraculeuses du Christ sur ce médium.

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Pierric FAVRET 48 rue Lénine

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