SOMMAIRE

Distribution page 4

Introduction, Présentation, Etapes de travail page 5

Extraits page 6

Biographies page 8

Fiche Technique page 12

Dispositif scénique page 13

Photos répétition page 15

Notes page 16

Contact page 17

DISTRIBUTION :Texte et idée originale :

Isabelle Seront

Mise en scène :Marie Ragu

Jeu / manipulation : Christophe Christy, Isabelle Seront

Décor, bande son, vidéo, affiche et photos :

Pierre Olingue

Création

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INTRODUCTION :La révolte des doudoux est un regard posé sur la vie, ses paradoxes, ses joies et ses peines.Les doudoux sont exposés là en tant que représentant du genre humain.Le texte ironique, nous offre plusieurs degrés de lecture.L’histoire évoque à tour de rôle des thèmes de société comme l’abandon, la maltraitance, la surconsommation, les guerres, tout en interrogeant les notions de liberté et de droits de l’homme. Au travers de leurs propres histoires, les doudoux nous interpellent et nous donnent à réfléchir sur la condition de l’humain d’aujourd’hui.Nous placerons les doudoux-personnages dans une structure évoquant sciemment la standardisation d’immeubles, afin qu’ils soient en positionnement de confinement sans communication à priori possible entre eux.Chaque case ressemblant en tous points à l’autre représente un univers restreint où la prise de parole est risquée mais cependant essentielle.La disposition géographique et immuable de chacun, permet de rendre le spectateur témoin des confidences et révoltes des doudoux.Deux personnages – la propriétaire de la consigne et un visiteur – ponctuent le spectacle de leurs apparitions, ils sont le contrepoint humain à l’univers des marionnettes.

PRÉSENTATION :Ce spectacle s’adresse aux enfants de plus de 5 ans. Histoires courtes, monologues et dia-logues de doudoux qui vivent pour une durée indéterminée à la Consigne des Doudoux Perdus.Treize doudoux exposés dans une vi-trine, placés dans leur case respective, numérotée, tantôt dans l’ombre ou dans la lumière.Pour une durée de 40 minutes.Deux manipulateurs, comédiens pour orchestrer le monde des doudoux.

ETAPES DE TRAVAIL :1. Présentation aux professionnels du spectacle.2. Présentation d’une étape de travail dans le cadre d’un cabaret programmé par le Safran Collectif.3. Répétition publique auprès de la MJC Grieu, Haut de Rouen.4. Dans le cadre d’une résidence chez CREA Production à Mondeville, (14) présentation d’une répétition et d’une étape de travail.5. Atelier «Mon doudou imaginaire» (voir fiche spécifique)6. Première représentation publique, le 31 octobre 2012 au Centre Culturel Voltaire de Déville-lès-Rouen.7. Des adoptions théâtralisées publiques de doudoux abandonnés.

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La Révolte des Doudoux(Clin d’œil à Guy Berry pour sa chanson« La Révolte des JOUJOUX » de 1938)

Les histoires de doudoux.

Pour écouter leur vécu.Témoins de bien des choses.Du temps, de l’évolution.Délaissés, oubliés, malmenés ou encore remplacés.Confidents qui offrent leur douceur aux larmes.La peur de grandir et de s’en séparer, peur de le perdre.

En l’espace d’un demi-siècle, du bout de chiffon, il est devenu plus moderne, plus coloré, plus doux, plus esthétique, plus… adapté à l’enfant, aux normes…En double ou en triple : frustration de ne plus l’avoir, confrontation à sa solitude.

Et si les doudoux pensaient, quelles seraient leurs interrogations face à ce monde ! Leur semblerait-il absurde ou encore surréaliste ? Le temps d’un instant,laissons les parler…

EXTRAITS :Willy

« Nos jeux préférés, trainer le plus long-temps possible, faire répéter maman,

être tout crado, et le sommet, piquer une colère dans les grands magasins ».

Gilberto« Le rêve a tourné au cauchemar ! Groguy, le chien de la maison, un

énorme bouledogue baveux, aux dents bien saillantes, m’a kidnappé ! Et le mot n’est pas trop fort. Il m’a sauté dessus, il m’a pris dans sa gueule. Moi, je me

suis débattu ! »

Clothilde« Sa mère l’obsessionnelle du ménage

me lavait à chaque machine. J’étais mélangée à des chaussettes, des slips

et d’autres choses nauséabondes. J’avalais des tasses, j’en perdais la tête ! »

Cloé« Il y a bien la défense des animaux, le droit des hommes ! Et pourquoi pas la

défense des doudoux ? La défense des doudoux ! »

Rodrigue« Enfermé, est-ce que tu sais de quoi tu cause ! Moi, j’ai été enfermé au grenier

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pendant des décennies, aux oubliettes le Rodrigue, il y avait des araignées

menaçantes aux grands poils velus, des vieilles mites prêtent à me faire la peau.

C’était horrible ».

LucasAlors les clowns toujours aussi bavards.

JijiLes clones, pas les clowns !

LucasEnfin oui, les clones…

JujuLes clones ?

JijiBen oui, les clones. Le clone, c’est celui

qui te ressemble tout craché pour au cas où.

Jojo Moi, depuis que j’ai pris la poudre

d’escampette, je voyage jusqu’au bout du bout.

LucasAu bout du bout ? C’est loin ?

JojoOui, c’est loin, c’est très loin.

LucasC’est loin comment ?

JojoComme l’horizon, plus tu t’en rappro-

ches plus il s’éloigne.

Isabelle Seront

Après un parcours professionnel aty-pique en Belgique, depuis une dizaine d’années, Isabelle Seront vit en France. Elle découvre sa vocation : le théâtre.Pour se parfaire dans le métier, elle participe à diverses formations tels que le jeu d’acteur, le burlesque, le clownesque, le bouffon, le mime corporel ou encore le théâtre d’objet auprès de Stéphane Georis (Cie des chemins de terre), Ami Hattab, Thomas Leabhart, Bernard Colin, Alain Gautré, Carina Bonan, Nicolas Moy, Gaspard Leclerc… Depuis 2002, elle crée des person-nages de théâtre de rue, Makitouch, Eugénie Grain d’sel, Sérafine Né. Ces petites formes jouent dans des festivals de théâtre de rue ou d’autres manifes-tations en France et ailleurs (Viva Cité à Sotteville-lès-Rouen, Chalon dans la rue à Chalon-sur-Saône, le festival « Le Printemps de Rouen », Les Echappées Belles à Alençon, Parade(s) à Nanterre, Les jeudis du port à Perpignan, Au bon-heur des mômes au Grand Bornan, Fête des artistes à Chassepierres (Belgique), Festival international de la marionnette à

Banja Luka (Bosnie Herzégovine)…) En 2010, elle crée avec Philip Ségura (Théâtre des 4 vents), Le Manteau aux mille couleurs, spectacle petite enfance.

Depuis, ce spectacle tourne dans la région normande aussi bien dans les crèches, les médiathèques, les bibliothè-ques et autres lieux (Centre Culturel de Mondeville, La Pouponnière de Dieppe, Centre Culturel Voltaire à Déville-lès-Rouen…) Elle intervient dans des écoles et autres lieux sur le thème du clown ou l’art du boniment(Ecole Fléming (La Saussaye), Ecole maternelle de Saint-Ouen du Breuil avec Marie Ragu, «Villa mais d’ici» à Auber-villiers, Festival Bastid’Art à Miramont de Guyenne).

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BIOGRAPHIES :

Marie Ragu

Découvre sa vocation à l’âge de quinze ans, lorsqu’elle interprète la Rosette de «On ne badine pas avec l’amour» de Musset mis en scène par Alain Bézu.

Se forme au conservatoire de Rouen auprès de Jean Chevrin et à l’université de théâtre Paris VIII. Pratique l’actor stu-dio auprès d’Edgardo Lusi et poursuit ponctuellement sa formation auprès de Sophie Loucachevski, Philippe Hottier, Clémentine Yelnick, Carina Bonan, Pipo del Bono, Gaspard Leclerc, Marie-Ange Cousin (l’acteur, le clown, le boniment, la voix, le chant).

Depuis 1986, elle interprète de nom-breux rôles du répertoire contemporain : Howard Barker, Jean-Luc Lagarce, Alain Myniana, Eugène Durif, Patrick Lerch, Alan Bennet, Sergie Belbel auprès des Cies Métro-Mouvance, Théâtre de la Canaille, Caliband Théâ-tre, Cie Air à dire, Cie Via Expressa, Théâtre du Chariot.A partir de 1989, elle explore la poésie lue, jouée, mise en scène dans le cadre notam-ment des Rencontres poésies du Centre Marc Sangnier à Mont-Saint-Aignan, des Gueuloirs du Passe-Théâtre, et au sein de la Cie Métro-Mouvance et de

l’association La Rime Au Noir : «Invitez-moi à passer la nuit dans votre bouche» d’après Joyce Mansour, «Vida», poème dramatique de Yves Barbier, «Passion de Jean-Nicolas-Arthur Rimbaud», «Les pleureuses», «Infamies», «Quand Victor est amoureux» d’après Victor Hugo.

Depuis 2003, elle participe comme comédienne et assistante artistique aux créations de l’ensemble instrumen-tal Octoplus dirigé par Sylvain Baudry : «La boîte à joujoux» de Debussy, écrit par Yann Quéfélec, «Une promenade à travers l’univers de Nino Rota», «Sand et Chopin, l’histoire d’une rencontre».

Interprète le personnage de Louise dans le film «L&L» réalisé par Vincent Labaye en 2006.

En résonance avec son activité de co-médienne et metteur en scène, elle se tourne depuis 2000 et au sein du Safran collectif d’artistes vers l’écriture de duos et de solos : «Les baraguchas», «Chez Mme Li An Shu», «La cérémonie de Bonté», «L’éveilleur d’aurore», d’après Edmond Rostand.

Depuis 2006, elle mène une réflexion sur le tableau en tant qu’outil scénographi-que et dramaturgique et crée une galerie de portraits sous la forme de tableaux théâtres. «La Jocondescendance, «La Dentellière», «Sur la balançoire ou l’éloge de l’instantané», «L’Homme Potager», d’après les œuvres de Vinci, Vermeer, Renoir, Arcimboldo.

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Christophe Christy

De petits boulots, en voyage associés à des projets de vie (ferme pédagogique dans les Pyrénées, île de la Réunion...) Christophe Christy se réinstalle en Haute Normandie en 1998 où il change de voie professionnelle pour se diriger vers l’ani-mation.Autodidacte, il pratique le cirque et joue en rue pour le plaisir.Par son implication au sein d’asso-ciations de cirque et d’éducation popula i re , su i te à d ivers s tages, format ions artistiques et pédagogi-ques, il devient intervenant spécialisé dans les arts du cirque pour la compagnie du Baron Perché et le Cirque Théâtre d’Elbeuf.Par ce biais, il participe à la formation de formateur organisé par le «Cirque Théâ-tre d’Elbeuf». Depuis 2000, il se forme auprès de clowns comme Roger Borie et Alain Renaud des Nouveaux Nez, Franck Dinet du Samovar, Jacques Motte du Prato, Carina Bonan, ...).En théâtre avec Marc Frémont du Pébroc Théâtre, Cie Papillon noir, Thierry Collet... En cirque avec la Cie Baobab Circus, Cie Un loup pour l’homme, Cie Des Objets Volants, en musique avec Marc Perrone,

Anicet Lemarre en danse contemporaine, magie, théâtre d’objets.

Il crée des personnages tels que Môssieu Ted, Gédéon Vert tige, Sieur Igor ainsi que 3 spectacles, «La brigade de dé-tournement d’attention» et «Ils sont pas sages» de Ted & Bill Want Ted, et le solo «Want Ted», qui se produi-sent sur des manifestations culturelles ou festivals divers (Aurillac et Haute et Basse-Normandie).Il s’associe à des compagnies de marion-nettes, se voit attribuer des missions de mise en scène, de gestion d’équipe sur des projets culturels…

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Pierre Olingue

Après une formation artistique aux Beaux-Arts de Caen, Paris et Rouen, travaille dans une imprimerie comme maquettiste.Il enseigne ensuite les Arts Plastiques pendant plus de dix ans.Passionné du spectacle vivant, il pho-tographie depuis 1974 les compagnies régionales, nationales de théâtre, de danse et de musique (Jazz).

Il ouvre, en 1981, un atelier indépendant de créations graphiques et photographi-ques. Pendant cette période, il conçoit et réalise des décors et lumières pour des compagnies régionales et nationa-les de théâtre (Théâtre des Amandiers de Nanterre, TNB de Dijon, Théâtre des Alentours de St-Etienne du Rouvray, …).

En 1991, il est co-fondateur et Directeur Artistique d’une manifestation internatio-nale de Photoreportage «Les Rencon-tres Photographiques de Normandie». Il participe activement à la création à Rouen du Centre Photographique de Normandie en 1994.Développe, sur le département de la Seine-Maritime, pour la DDASS, une action d’insertion utilisant le médium photographique comme moyen de res-

tructuration et de redynamisation pour un public allocataire du RMI (1996-1999).

Chargé d’enseignement en photographie pour la formation des travailleurs sociaux (IDS Canteleu).

Il intervient en milieu scolaire pour l’Aca-démie de Rouen «Voyages en ville» clas-ses à P.A.C., C.L.E.A.C. et «Sténopé».

Photographe officiel : Festival du Cinéma Nordique de Rouen (1999-2010) et Festival Chants d’Elles (depuis 2009). Il expose régulièrement en région, à Paris, en France et à l’étranger :(... Musée Industriel de la Corderie Val-lois. Notre-Dame-de-Bondeville, Théâtre Duchamp-Villon, Trianon Transatlanti-que, Hôtel de ville de Rouen, Galerie La Passerelle IUFM à Mont-Saint-Aignan, Le Rive Gauche, La Traverse à Cléon, 12ème Mois de l’Image à Dieppe, 4ème Mois Off de la Photo à Paris, La Tlapalerie-Mont-marte à Paris, Fête de l’Humanité à La Courneuve, Bibliothèque Cyrano de Ber-gerac à Clichy-sous-Bois, Médiathèque François Mitterrand à Argentan, Théâtre Dijon Bourgogne à Dijon, Chapelle des Dominicaines à Carcassonne, Biennale Internationale de l’Image à Nancy, Ga-lerie F.i.n.e. à Turin, Galerie Jakob Ke-menate à Braunschweig, Jojo Club de Berlin, Hanovre…)

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FICHE TECHNIQUE :

Loges ou local faisant office de logeTemps de préparation : 2 heuresJoué en intérieur

Espace scénique

Hauteur : 2,50 M minimumProfondeur : 4,50 M minimumOuverture : 7 M minimum

Montage : 2 H 30 Démontage : 1 H 30Eclairage et sono : se référer au plan de feu

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DISPOSITIF SCÉNIQUE :Etudes et croquis

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Dispositifscénique.

Conception© Pierre Olingue Juillet 2012

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Répétition pendant la résidence chez CRÉA Production à Mondeville - Août 2012 - Photos : © Pierre Olingue

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NOTES :

Contact :

MAKITOUCH & CIES

Siège social : 5, rue Daliphard 76000 RouenLicence de spectacle : 2-1058839

SIRET : 75201409200015 – APE : 9001Z

Tél : 07.77.00.64.60 - 02.76.00.34.14makitouch3@gmail.com - http://makitouch.com