l’importance de promouvoir la tolérance cinq façons de ... · «le respect et la tolérance...

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Dans ce numero L’assemblée générale annuelle .. 3 Retraites du personnel ............... 3 La sécurité à vélo pour les jeunes de Côte-de-Sable ...... 4 La Journée rose à la Clinique de santé pour les jeunes ............ 4 Créer le changement dans Strathcona Heights ............ 5 Cuisiner, c’est cool !.................... 5 L’art autochtone se distingue par la mise en récit ..................... 6 DRUMSPEAK! Partage des voix 7 Le Congrés national sur le logement et l’itinérance ........... 8 PIED ! Prévention des chutes..... 9 Marcher pour cesser !................. 9 Le Jardin-rencontre ...................11 Espace vélo pour le personnel ..11 Devenez membre ..................... 12 BULLETIN N O 22 - PRINTEMPS/ÉTÉ 2017 CHAQUE PERSONNE COMPTE. 221, rue Nelson Ottawa, Ontario K1N 1C7 (613) 789-1500 www.shchc.ca Les propos intolérants devraient être confrontés, et non passés sous silence - l’importance de promouvoir la tolérance - par David Gibson La réalité est déconcertante, mais la haine et l’intolérance devien- nent monnaie courante à Ottawa. Quelle est donc la cause de cette intolérance? Des recherches universitaires portent à croire que des craintes de perte de la culture, de terrorisme et de criminalité, et de concurrence pour les ressources économiques expliquent en partie l’intolérance. Et bien que les facteurs économiques pourraient ne pas en être la cause principale, on com- prendra que la crise financière qui a secoué l’Amérique du Nord et les régimes d’austérité qui ont suivi sont peu susceptibles d’atténuer la situa- tion. Les conséquences se mesurent en crimes haineux, en plaintes de non-respect des droits de la per- sonne, en cas de harcèlement ou d’agressions, en coups et blessures et en occasions manquées. Bien sûr, la violence motivée par la haine n’est que la pointe de l’iceberg. Pour bon nombre de mi- norités comme les collectivités LGBT, les toxicomanes et les mi- grants, pour ne parler que de celles là, la discrimination lors de la recher- che d’un logement, dans l’accès aux soins de santé, en éducation et en emploi est une réalité bien concrète. Si nous refusons de parler ou- vertement de notre diversité et des difficultés de nous adapter à ce nou- veau contexte social, nous nous privons des possibilités d’interaction culturelle et d’apprentissage que la diversité est censée nous apporter. L’objectif d’engager une con- versation ouverte sur la culture et l’ignorance est certes louable. En plus des cas bien clairs de vio- lence et d’injustice, la discrimination et la marginalisation sont des formes courantes d’intolérance. L’éducation à la tolérance devrait viser à contrer les influences qui incitent à la peur et à l’exclusion des autres et aider les jeunes à développer leur sens de discernement et de jugement, leur pensée critique et leur raisonnement éthique. La diversité de nos nom- breuses religions, langues et ethnies n’est pas un prétexte à conflit, mais un trésor qui nous enrichit tous et toutes. _____________________________ « Le respect et la tolérance sont des actes libérateurs qui per- mettent de prendre conscience que les différences d’autrui sont aussi nos propres différences et que la richesse d’une autre culture devient la richesse de tous. » - Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO _____________________________ Cinq façons de promouvoir la tolérance 1. La lutte contre l’intolérance nécessite des lois Il incombe à chaque gouverne- ment de veiller à l’application des lois relatives aux droits de la per- sonne, de bannir et punir les crimes (Suite à la page 2)

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Dans ce numeroL’assemblée générale annuelle .. 3Retraites du personnel ............... 3La sécurité à vélo pour les jeunes de Côte-de-Sable ...... 4La Journée rose à la Clinique de santé pour les jeunes ............ 4Créer le changement dans Strathcona Heights ............ 5Cuisiner, c’est cool !.................... 5L’art autochtone se distingue par la mise en récit ..................... 6DRUMSPEAK! Partage des voix 7Le Congrés national sur le logement et l’itinérance ........... 8PIED ! Prévention des chutes..... 9Marcher pour cesser !................. 9Le Jardin-rencontre ...................11Espace vélo pour le personnel ..11Devenez membre ..................... 12

Bulletin no 22 - printemps/été 2017

Chaque personne Compte.

221, rue NelsonOttawa, Ontario K1N 1C7

(613) 789-1500www.shchc.ca

Les propos intolérants devraient être confrontés, et non passés sous silence -l’importance de promouvoir la tolérance - par David Gibson La réalité est déconcertante, mais la haine et l’intolérance devien-nent monnaie courante à Ottawa. Quelle est donc la cause de cette intolérance? Des recherches universitaires portent à croire que des craintes de perte de la culture, de terrorisme et de criminalité, et de concurrence pour les ressources économiques expliquent en partie l’intolérance. Et bien que les facteurs économiques pourraient ne pas en être la cause principale, on com-prendra que la crise financière qui a secoué l’Amérique du Nord et les régimes d’austérité qui ont suivi sont peu susceptibles d’atténuer la situa-tion. Les conséquences se mesurent en crimes haineux, en plaintes de non-respect des droits de la per-sonne, en cas de harcèlement ou d’agressions, en coups et blessures et en occasions manquées. Bien sûr, la violence motivée par la haine n’est que la pointe de l’iceberg. Pour bon nombre de mi-norités comme les collectivités LGBT, les toxicomanes et les mi-grants, pour ne parler que de celles là, la discrimination lors de la recher-che d’un logement, dans l’accès aux soins de santé, en éducation et en emploi est une réalité bien concrète. Si nous refusons de parler ou-vertement de notre diversité et des difficultés de nous adapter à ce nou-veau contexte social, nous nous privons des possibilités d’interaction culturelle et d’apprentissage que la diversité est censée nous apporter.

L’objectif d’engager une con-versation ouverte sur la culture et l’ignorance est certes louable. En plus des cas bien clairs de vio-lence et d’injustice, la discrimination et la marginalisation sont des formes courantes d’intolérance. L’éducation à la tolérance devrait viser à contrer les influences qui incitent à la peur et à l’exclusion des autres et aider les jeunes à développer leur sens de discernement et de jugement, leur pensée critique et leur raisonnement éthique. La diversité de nos nom-breuses religions, langues et ethnies n’est pas un prétexte à conflit, mais un trésor qui nous enrichit tous et toutes._____________________________

« Le respect et la tolérance sont des actes libérateurs qui per-mettent de prendre conscience que les différences d’autrui sont aussi nos propres différences et que la richesse d’une autre culture devient la richesse de tous. »

- Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO

_____________________________

Cinq façons de promouvoir la tolérance1. La lutte contre l’intolérance nécessite des lois

Il incombe à chaque gouverne-ment de veiller à l’application des lois relatives aux droits de la per-sonne, de bannir et punir les crimes

(Suite à la page 2)

haineux contre les minorités, qu’ils soient commis par des représent-ants de l’État, des organismes privés ou des particuliers. En outre, l’état doit aussi assurer un accès équita-ble aux tribunaux, aux commissaires aux droits de la personne ou aux om-budsmans afin que les citoyens ne fassent pas justice eux-mêmes et ne recourent pas à la violence pour ré-gler leurs différends.

2. La lutte contre l’intolérance nécessite l’éducation

Les lois sont nécessaires, mais insuffisantes quand il s’agit de con-trecarrer l’intolérance dans les at-titudes individuelles. L’intolérance a souvent pour causes l’ignorance et la peur : peur de l’inconnu, de l’Autre, des autres cultures, nations, reli-gions. L’intolérance est aussi intime-ment liée à un sentiment exagéré de sa propre valeur, d’orgueil, qui peut être personnel, national ou religieux. Ces notions sont enseignées et ap-prises dès le plus jeune âge. C’est pourquoi l’accent doit être mis sur le fait qu’il faut éduquer plus et mieux. Il faut faire plus d’efforts pour ensei-gner aux enfants la tolérance et les droits de la personne, les sensibilis-er à des modes de vie différents des leurs. Il faut encourager les enfants à la maison comme à l’école à se montrer ouverts, curieux et réceptifs. L’éducation est un proces-sus qui se prolonge toute la vie; il ne commence ni ne s’achève avec l’école. Les tentatives d’inculquer la tolérance au moyen de l’éducation ne réussiront que si elles touchent tous les groupes d’âge, et partout : à la maison, à I’école, sur le lieu de tra-vail, dans les formations juridiques et celles dispensées aux personnes chargées de faire respecter la loi, sans oublier les divertissements et les autoroutes de l’information.

Les propos intolérants devraient être confrontés, et non passés sous silence -l’importance de promouvoir la tolérance (suite de la 1ère page)

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3. La lutte contre l’intolérance nécessite l’accès à l’information

L’intolérance est extrêmement dangereuse quand elle est exploitée pour servir les ambitions politiques et territoriales d’un individu ou groupe d’individus. Les incitateurs à la haine commencent souvent par identi-fier le seuil de tolérance de l’opinion avant de développer des arguments fallacieux, de jouer avec les statis-tiques et de manipuler le public en s’appuyant sur de fausses informa-tions et des préjugés. Le moyen le plus efficace de limiter I’influence de ces propagateurs de haine est de mettre en œuvre des mesures qui fa-vorisent et encouragent la liberté de la presse et son pluralisme, afin que les lecteurs puissent faire la distinc-tion entre les faits et les opinions.

4. La lutte contre l’intolérance nécessite la prise de conscience individuelle

L’intolérance d’une société est la somme de l’intolérance de ses mem-bres. Le sectarisme, les stéréotypes, la stigmatisation, les insultes et les plaisanteries racistes sont autant d’exemples de manifestations indi-viduelles d’intolérance auxquelles nombre de personnes sont quotidi-ennement soumises. L’intolérance engendre l’intolérance. Elle incite ses victimes à chercher vengeance. Afin de combattre l’intolérance, nous devons prendre conscience du lien qui existe entre nos comportements et le cercle vicieux de la méfiance et de la violence dans la société. Cha-cun de nous devrait commencer par se demander : « Suis-je tolérant(e)? Est-ce que j’ai des idées stéréoty-pées sur les gens? Est-ce que je re-jette ceux qui sont différents de moi? Est-ce que je leur fais porter la re-sponsabilité de mes difficultés? »

5. La lutte contre l’intolérance nécessite des solutions locales

Beaucoup d’entre nous savent que les problèmes de demain vont de plus en plus se mondialiser, mais peu réalisent que la solution des pro-blèmes mondiaux est locale, voire individuelle. Confrontés à l’escalade de l’intolérance autour de nous, nous ne devons pas attendre des gouver-nements ou des institutions qu’ils agissent seuls. Nous sommes tous partie intégrante de la solution. Nous ne devrions pas nous sentir impuis-sants, car nous possédons en fait une capacité énorme de pouvoir. L’action non violente est un moyen d’exercer ce pouvoir, le pouvoir du peuple. Les outils de l’action non violente - for-mer un groupe pour s’attaquer à un problème, organiser un réseau local, manifester sa solidarité avec des victimes de l’intolérance, discréditer une propagande haineuse - sont à la disposition de tous ceux qui veulent mettre un terme à l’intolérance, à la violence et à la haine. La célèbre citation de Martin Niemoller sur l’Allemagne nazie, « Quand les nazis sont venus cher-cher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste » se ter-mine par « Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. » Bien que le Cana-da d’aujourd’hui soit bien différent de qu’il était dans les années 1930, cette citation nous rappelle pourquoi il est si important de s’élever contre l’intolérance. Si nous n’intervenons pas, l’intolérance et la haine gangré-neront les valeurs canadiennes et éroderont nos sociétés. Intervenir, et le faire dans un esprit de protection des droits est devenu urgent et c’est là une responsabilité fondamentale qui incombe à tous les Canadiens.

Deux employées de longue date des Services de santé ont pris leurs retraites ce printemps. Louise

Besner a occupé 25 ans le poste d’infirmière aux Ser-vices de santé. Elle a au

cours des ans une in-fluence sur la vie de nombreux clients en raison de sa grande compassion et de sa haute compétence en prestation de soins. Louise s’intéressait à différents domaines des soins de santé, dont la pédiatrie, la santé mentale et l’hypertension. Elle était d’une grande gentillesse envers les nou-veaux parents à qui elle offrait tout son soutien, en plus d’être une excellente éducatrice en santé. Elle manquera aux cli-ents et à ses collègues. Après plus de 20 ans au sein de l’équipe à titre de secrétaire médicale, Sylvie Roy a pris sa retraite. Elle tenait beaucoup à offrir à la clientèle et au per-sonnel d’excellents services et

a su nouer de solides rapports avec bon nombre de bureaux de spéciali-stes, de cliniques d’hôpitaux et de laboratoires. La clientèle lui était reconnaissante des efforts supplé-mentaires qu’elle consentait. Nous nous sentons chanceux d’avoir tra-vaillé avec Louise et Sylvie toutes ces années et nous leur souhaitons les meilleures choses pour leurs re-traites bien méritées.

Sylvie Roy (à gauche) et Louise Besner (à droite) célébrées par leurs collègues

Jusqu’à ce que nous nous reverrons...

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L’assemblée générale annuelle de 2017

Nous invitons nos membres et notre collectivité à notre assemblée générale annuelle (AGA), prévue pour mercredi, le 28 juin 2017, au CSCCS. La réunion commencera à 18 h 30 et sera précédée par une réception dans la salle du Conseil, à 17 h. Venez rencontrer notre person-nel et notre conseil d’administration, ainsi que les nouveaux candidats à ce conseil ! Tous les anciens employés et membres du conseil d’administration sont les bienvenus. La séance de travail comprendra l’élection des membres du conseil d’administration, la présentation

et l’approbation des rapports du président et du trésorier, ainsi que la nomination des vérificateurs pour le prochain exercice financier. Avant la séance de travail, nous annonce-rons le gagnant de cette année pour le Prix d’excellence du CSCCS en promotion de la santé. Venez participer à notre CSC et devenez membres ! Seuls les membres peuvent voter à l’occasion de l’AGA. L’adhésion entre en vi-gueur 30 jours après l’approbation de la demande par le conseil d’administration.

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Promotion de la sécurité à vélo pour les jeunes de Côte-de-Sable - par Chris Osler

Le 12 avril dernier, et ce pour la quatrième année consécutive, l’équipe de la Clinique de santé pour les jeunes (CSJ) s’est présentée avec des centaines de pe-tits gâteaux, des costumes d’unicorne et dans un esprit à la fête pour célébrer la Journée rose. La Journée rose internationale vise à attirer l’attention sur les pro-blèmes d’intimidation et de discrimination, surtout ceux causés par l’homophobie, la biphobie, la transphobie et la transmisogynie. L’équipe de la CSJ est reconnue comme celle à battre dans cette rude compétition. Cette année, l’équipe a remporté le Prix du canard rose remis pour la meilleure bannière comestible anti oppression concoctée avec amour, d’innombrables petits gâteaux et enrobée de chocolat par Julie Benson, la plus anci-enne membre de l’équipe de la CSJ et extraordinaire infirmière praticienne.

Clinique de santé pour les jeunes – la Journée rose !

Le CSCCS s’est associé encore cette année à l’école publique Vis-count Alexander pour organiser le rodéo annuel de bicyclettes tenu le 12 mai 2017. Cette année, le beau temps était au rendez-vous et des écoliers de la 1re à la 6e s’étaient rendus dans la cour d’école avec leurs vélos pour apprendre de nouvelles consignes pour rouler en sécurité. À l’un des neuf « postes » de sécurité aménagés dans la cour d’école, les agents de développe-ment communautaires du CSCCS Chris Osler, Lynda Giffen Clements et Gerald Dragon ont été rejoints par des étudiants du Lisgar Collegiate et des bénévoles parents et membres de la collectivité pour discuter de sé-curité et de clochettes de bicyclettes. On a procédé à l’inspection de plus de 130 bicyclettes d’écoliers pour voir si elles étaient munies de cloch-ettes, si elles fonctionnaient et si les écoliers savaient comment s’en ser-vir. Le Programme d’amélioration de la sécurité des routes d’Ottawa avait

offert à l’équipe du CSCCS un lot de clochettes neuves à installer sur toutes les bicyclettes qui n’en étaient pas munies, ainsi que des courroies de chevilles réfléchissantes. Depuis une décennie le CSCCS contribue à promouvoir le transport actif à l’école publique Viscount Al-exander. Les membres de l’équipe Développement et engagement communautaire ont appuyé, et con-tinuent de le faire, des activités per-manentes comme des formations en sécurité à bicyclette, des rodéos de bicyclettes et le projet de pédibus scolaire pour les élèves de l’école publique Viscount Alexander. Avec l’ajout de nouvelles ressources et de nouveaux partenaires, le pédi-bus scolaire est maintenant dirigé par d’autres organismes. Le rodéo annuel de bicyclettes a maintenant six partenaires, soit l’école Viscount Alexander, Santé publique Ottawa, le Programme d’amélioration de la sécurité des routes d’Ottawa, le CSCCS, Full Cycle Bike Shop et Cy-cle Salvation/Recycles Bike Co-op.

La principale Deb Woods prenant la parole devant des élèves

de l’école publique Viscount Alexander

Entourés de bénévoles et d’autres partenaires de la collectivité, notre équipe de DEC (à partir du troisième à

gauche) Gerald Dragon, Lynda Giffen Clements et Chris Osler

Depuis la gauche : Julie Benson, infirmière praticienne à la CSJ, Vanessa Major, réceptionniste à la CSJ, et Astrid Froese, préposée à l’accès et à l’accueil au CSCCS

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Le 25 novembre 2016, 25 per-sonnes, dont des hommes, des femmes et des enfants, se sont réunis dans la salle communau-taire du 731, croissant Chapel, au-tour de petits plats pour partager des expériences et faire part de leurs préoccupations, mais aussi de leurs souhaits pour une meil-leure collectivité. Il y avait là des gens de tous les âges et de divers-es origines culturelles illustrant bien la diversité de la collectivité de Strathcona Heights. Ils partici-paient ainsi à la première réunion de « Créer le changement que nous souhaitons dans Strathcona Heights ». Cet événement communau-taire était le fruit de l’inspiration, du dévouement et du travail ardu de trois femmes de Strathcona Heights qui ont entrepris de faire quelque chose de nouveau. Après avoir suivi la formation « Créer le changement que nous souhaitons » dispensée par le Cadre de développement communautaire (un programme à l’échelle de toute la ville qui aide les résidants à apprendre et à se mobil-iser pour le changement, à travailler avec leurs voisins et à renforcer les capacités de leur collectivité), Sylvie Roussel, Johara Aden et Joyce Hal-laday tenaient à partager dans leur collectivité de Strathcona Heights

Créer le changement dans Strathcona Heights - par Lynda Giffen Clements

Cuisiner, c’est cool ! est un programme offert par Olly Wodin, diététiste au CSCCS, et Émilie Comtois-Rous-seau, étudiante de quatrième année au programme de nutrition de l’Université d’Ottawa, au Club des super ap-prenants de l’école publique Viscount Alexander dans la Côte-de-Sable. C’est une recette de salsa à la mangue dans des bols de tortillas. Les jeunes étaient fiers de leur réalisation, et la bouffe était savoureuse.

Cuisiner, c’est cool !

De gauche à droite : Johara Aden, Lynda Giffen Clements (agente de développe-ment communautaire au CSCCS), Sylvie Roussel et Joyce Halladay

sisté à offrir la formation en trois langues soit l’anglais, le français et le somali. Le groupe s’est réuni à plusieurs reprises avant l’événement pour mettre au point tous les détails, soit préparer les documents de promotion dans les trois langues, retenir les services d’une entre-prise locale, Shabel’s Pizza and Bakery, pour offrir un service de traiteur, et prendre connaissance du guide de Créer le changement que nous souhaitons pour choisir les ateliers les plus pertinents pour le groupe. Les femmes ont retenu

les ateliers axés sur la participation du plus grand nombre possible de résidants, sur les échanges concer-nant les enjeux les plus importants pour le quartier, et sur la façon dont les participants pouvaient le mieux prendre conscience de leurs propres capacités de prendre les choses en main et de créer un changement positif. La formation portait aussi sur le partage d’expériences, la poésie de diverses cultures, les prières et les chants pour créer des liens en-tre les cultures et l’amitié entre les voisins. L’énergie qui se dégageait tout au long de la soirée était mer-veilleuse à partager et a été un franc succès grâce au dévouement et au travail ardu de ces excellentes chefs de file de la collectivité !

ce qu’elles avaient appris. Elles ont réussi à obtenir du financement du programme de subvention Spark de Centraide à l’automne 2016 et ont entrepris la planification, la prépara-tion, la promotion, l’organisation et la mise en situation. La formation était donnée par les trois femmes avec l’aide du Cadre de développement communautaire. Le groupe a pris acte de la diver-sité de leur collectivité et du besoin d’établir des ponts entre les divers groupes culturels. Elles voulaient offrir à tous et toutes l’occasion d’y participer. La première étape a con-

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Les poissons volants

Durant l’hiver, les poissons descendent au fond des lacs et des rivières afin de rejoindre des eaux plus chaudes. Dans cette illustration, on les voit remonter en surface lorsque le printemps arrive. Ils sortent du milieu aqua-tique et se transforment en oiseaux, qui eux aussi reviennent d’un climat plus chaud après l’hiver. On voit les poissons sortir de leur environnement plus obscur pour s’approcher davantage de la lumière.

Transmission des savoirs

Cette illustration dépeint une mère oiseau et ses petits, qui abritent une famille humaine. Appartenant à deux espèces distinctes, les deux mères sont unies par le désir de protéger et de transmettre leurs savoirs. On observe, par la même occasion, l’humain qui partage son désir de cohabiter en harmonie avec la nature. Dans l’image de droite, l’enfant plus vieux respecte son entou-rage grâce aux connaissances qui lui ont été transmises.

L’art autochtone se distingue par la mise en récit

Dans un esprit d’ouverture au plus grand nombre, et dans le cadre des Ententes de responsabilisation en matière de services multisectori-els avec le RLISS Champlain qui prô-nent l’inclusion des collectivités au-tochtones, nous avons eu la chance de nous associer à l’artiste locale Chloé Lavergne. Cette dernière a créé trois ensembles d’œuvres d’art autochtone qui ont été imprimées sur des autocollants de vinyle qui ont été appliqués sur des fenêtres pour décorer l’entrée principale du Cen-tre. Passionnément éprise des arts visuels, Chloé est une graphiste et artiste qui utilise des moyens et outils traditionnels. Sa curiosité à l’égard de différents styles artistiques l’a amenée à explorer les possibilités offertes par diverses techniques. Le style des trois ensembles d’illustrations est inspiré de celui du célèbre artiste anishinaabe Nor-val Morrisseau souvent appelé le « Picasso du nord ». Les couleurs vives et le symbolisme évoquent l’interdépendance de la nature, des animaux et des humains. Les pay-sages printaniers et les fleurs épa-nouies représentent le renouveau nécessaire au développement et au mieux-être de tous les membres du Centre de santé communautaire Côte-de-Sable. Je suis certain que vous con-viendrez que ses œuvres sont vrai-ment belles et constituent une mer-veilleuse addition à notre entrée principale. Ne manquez pas de les voir lors de votre prochaine visite !

« Ce qui distingue l’art autochtone c’est la mise en récit. Je ne pense pas que le récit ne s’éloignera jamais de l’art autochtone. Entrer dans une galerie d’art autochtone, c’est comme entrer dans un livre. Vous marchez dans le savoir, dans un merveilleux livre illustré où chaque image que vous voyez est habitée par une âme. »

- Sarrita King, artiste autochtone australienne

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Le jaune, bien présent, rappelle le soleil qui revient en force avec l’arrivée du printemps. Les bour-geons et les fleurs qui apparaissent sur les arbres. Les lignes de commu-nication entre les animaux et les êtres humains représentent la relation in-terdépendante entre ces derniers. Les cercles divisés en deux reflètent ce qui est bon et ce qui est mauvais dans ce monde. À gauche, un ours affamé sort tout juste d’une longue période d’hibernation. Sa faim l’aveugle et il ne peut faire la différence entre les proies qui l’entourent. À droite, enfant et adulte accueillent les oiseaux qui reviennent du sud en grand nombre.

Le projet DRUMSPEAK de Kathy Armstrong a donné l’occasion aux jeunes de la Côte-de-Sable d’accroître leurs aptitudes à commu-niquer grâce aux percussions afric-aines. À partir de techniques de base ghanéennes de tambour joué à la main, Kathy a travaillé avec les par-ticipants pour constituer un vocabu-laire de rythmes et de sons différents. Une fois ces techniques maîtrisées, le groupe a développé ses propres rythmes, son propre langage, pour composer une pièce originale de tambours et percussions. Kathy est percussionniste et éducatrice spé-cialisée en percussions, danse et chant de l’Afrique de l’Ouest. Gerald Dragon, agent de dével-oppement communautaire au CSCCS, a beaucoup travaillé au recrutement des jeunes et à la lo-gistique nécessaire à la tenue des séances. Il fallait appeler les par-ents pour leur rappeler les dates des séances et aussi accompag-ner les jeunes d’un programme à l’autre en soirée. « C’était fascinant d’observer le groupe gagner en co-hésion chaque semaine, consolidant les choses apprises et ajoutant à ces

acquis de nouveaux rythmes à leurs styles de percussion » dire Gerald. Les jeunes ont passé les dernières séances de percussions à échanger leurs noms sur les tam-bours, trouvant la façon d’articuler le rythme de leur nom, puis le trans-posant sur leur tambour. C’est là une des grandes métaphores de la vie qu’offre cette démarche artistique : assumer sa voix, conserver son identité sans être absorbé par ceux et celles autour de vous. C’est une compétence de vie importante dont Kathy parle aux jeunes. Ils doivent évidemment écouter tout le monde qui fait partie du cercle et savoir quelle place ils occupent, ce qui est une précieuse compétence acquise. Les jeunes inscrits au pro-gramme DRUMSPEAK ont une grande capacité à se rappeler des modèles sonores et bon nombre assument tout naturellement des rôles de leadership. La plage d’âges étendue (6 à 12 ans) continue de s’avérer intéressante, et on attend avec impatience la prochaine étape !

DRUMSPEAK! Le partage des voix

Nature printanière

« J’aime les percussions parce qu’il y a toujours à appendre sur le sujet, de nouveaux rythmes à explorer, puis ça permet de voir ses amis. »

- Adora, participante

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Plaider la cause du logement abordable et des enjeux et solutions à l’itinérance - par Joyce Halladay

Larry, qui est inscrit au programme Solutions à l’hypertension par le mode de vie, examine les rensei-gnements nutritionnels de deux marques de pain tran-ché lors d’une visite au supermarché. Ce programme est offert par Irena Konopacki, infirmière, Natacha Ducharme, physiologiste de l’exercice, et Olly Wodin, diététiste.

Des choix santé

D’abord, je tiens à remercier M. David Gibson, directeur général du CSCCS, et Mme Lynda Giffen Clements, agente de développe-ment communautaire, de m’avoir donné la possibilité de me ren-dre à Halifax au début du mois de mai pour prendre part au 49e Con-grès national sur le logement et l’itinérance de l’Association cana-dienne d’habitation et de rénova-tion urbaine. Je suis toujours un peu étonné quand des choses comme ça arrivent. Ça m’apprend qu’on n’a ja-mais rien à perdre à demander ! Pour vous mettre un peu les choses en contexte, j’habite dans le quartier de Strathcona Heights, un quartier de Logement commu-nautaire d’Ottawa. Je vis dans un logement subventionné parce que je reçois une rente d’invalidité. Selon toute apparence, on pourrait certainement croire que je puisse être fonctionnelle dans la société, et à maints égards je peux me tirer d’affaire. Tout ça n’est possible qu’à cause de tout le travail que j’ai fait pour tenter de m’adapter. Je vis avec des troubles chroniques concurrents diagnostiqués d’ESPT, de bipolarité et de rétablissement de dépendance.

(Suite à la page 10)

Depuis 2008, je fais valoir les avantages des micromaisons com-me solution de logement pour ceux et celles qui vivent en itinérance ou qui comme moi l’ont déjà connue. Je ne prétends pas que ce soit la réponse à tous les maux. Ce que je cherche à faire comprendre c’est qu’il peut s’agir d’une solution par-tielle, à court terme, qui permettrait à des personnes comme moi de re-trouver un sentiment d’appartenance à la collectivité. Lors du congrès, j’ai rencon-tré de nombreuses personnes qui partageaient mes idées ! Certaines d’entre elles plaident déjà en faveur de ces principes. (Suivez ce lien pour voir une vidéo sur le projet de micro-maisons de la Première Nation Car-cross/Tagish au Yukon https://youtu.be/iPJFkrnzFZ0. Nelson Lepine est la personne-ressource pour ce pro-jet, et d’autres initiatives comme le projet de construction de cabane en bois rond, une activité d’acquisition de compétences pour les jeunes de la Première Nation Carcross/Tagish.) J’ai aussi appris que bon nom-bre de gens se consacrent à aider ceux et celles qui n’ont pas encore trouvé leur voix. Au premier jour du

congrès, j’ai pris part à un atelier sur les programmes adaptés aux besoins des personnes aux prises avec des problèmes de santé men-tale et de dépendance aux drogues. Un thème que j’ai abordé à chaque fois que l’occasion m’en a été don-née est celui du soutien par les pairs et de l’ouverture d’un dialogue avec tous les organismes qui offrent des services à des gens comme moi, dans des situations concrètes, et les embauchent pour travailler à leurs programmes. Cet atelier a démontré clairement que ce type d’engagement connaît un taux élevé de réussite et donne des résultats. On y a présenté des exemples de Mainstay Housing à Halifax. Le directeur des services aux locataires et aux membres et le tra-vailleur en logement en milieu de soutien ont parlé des réussites sur le plan du développement de la con-science communautaire par la mo-bilisation de tous un chacun dans la collectivité, et de l’importance du développement du leadership et de la gouvernance par et pour les loca-taires. Dans un même ordre d’idées, le prochain atelier auquel j’ai assisté et qui abordait la question d’une plus grande stabilité du logement grâce à des services de soutien et à des stratégies de mobilisation des loca-taires a évoqué une mobilisation à petite échelle de groupes de base à l’aide de services de placement et de suivi continus. Pris dans le contexte

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Depuis une dizaine d’années, on comprend mieux les facteurs de risque de chute chez les personnes âgées, ce qui a mené à l’élaboration de divers programmes et activités pour aider à prévenir les chutes et les blessures. Même si une chute n’entraîne pas une blessure sérieuse, elle peut souvent provoquer une perte de confiance et une réduction des activités qui mène à une détérioration de l’état de santé et de la mobilité.

En collaboration avec Shoon Omar du Centre de ressources communautaires de la Basse-ville, notre spécialiste en activité physique Natacha Ducharme of-fre ce printemps le cours normalisé de 10 semaines du Programme intégré d’équilibre dynamique (PIED) à une dizaine de personnes âgées. Ce programme est proposé en plusieurs langues, soit en français, en anglais, en so-mali et en arabe. Il y a deux séances par semaine et de plus, chaque semaine, on aborde des questions de santé comme la sécurité au foyer, dans les escaliers, les soins de la vue etc. Par exemple, on peut voir dans cette photo un de nos podologues, Mark Reiter, décrire aux participants les chaussures les mieux adaptées et répondre à leurs ques-tions. Dans l’ensemble, les objectifs de ce programme sont d’améliorer l’équilibre et de renforcer les jambes, de ren-dre les participants aptes à apporter des modifications à leur foyer, à adopter des comportements sécuritaires, à rehausser le sentiment d’efficacité de la prévention des chutes, d’aider à maintenir la densité osseuse des parties du corps les plus à risque (poignets, hanches, colonne vertébrale) et d’encourager la pratique régulière d’activités physiques.

PIED ! Programme de prévention des chutes

Le CSCCS propose aux membres de la collectivité de prendre part à notre programme hebdomadaire Marcher pour cesser, offert au Centre communautaire Côte-de-Sable (250, rue Somerset est) chaque jeudi de 12 h 30 à 13 h 30. Selon le temps qu’il fait, nous sommes soit à l’intérieur du Centre, soit à l’extérieur. Ce programme donne l’occasion aux participants de se réunir et d’obtenir un soutien de leurs pairs qui aussi veulent cesser de fumer ou demeurer non-fumeurs. Les membres du groupe ont aussi accès au soutien de notre conseillère en renoncement au tabac, Julie Tessier (pho-to), ainsi qu’aux conseils d’un entraîneur en bâtons de marche nordique. C’est une belle occasion de socialiser tout en march-ant paisiblement avec ou sans bâtons de marche. Un plan d’activités hebdomadaires aide les participants à se con-centrer et à persister dans leur démarche de renoncement au tabac, ce qui est essentiel à la réussite du programme. Ceux et celles qui songent à renoncer au tabac, qui tentent de le faire ou qui souhaitent demeurer non-fumeurs sont les bienvenus.

Marcher pour cesser !

du modèle « Logement d’abord », l’aspect de suivi continu est essen-tiel à ce programme. D’après mes entretiens avec certaines personnes présentes au congrès, il semble que l’adoption du modèle « Logement d’abord » et des appuis en phase de lancement sont importants pour trouver un logement à une personne. Il importe aussi de comprendre que le financement du modèle et des étapes subséquen-tes diminueront avec le temps. Ceci peut être une très mauvaise nouvelle pour deux et celles qui viennent de trouver un logement. Les problèmes de santé mentale et de dépendance ne disparaissent pas, ils se gèrent au jour le jour, c’est une constante recherche d’équilibre qui peut être compromis à tout moment pas div-ers déclencheurs. Je le sais, ça fait partie de ma réalité quotidienne. (La

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Plaider la cause du logement abordable et des enjeux et solutions à l’itinérance (suite de la page 8)

Joyce Halladay, membre de la collectiv-ité de Strathcona Heights, défenseure des démunis et des personnes privées de leurs droits et défavorisées

(Images fournies par Joyce Halladay)

plupart du temps je me débrouille assez bien, mais il y a des jours où mes vieilles habitudes refont surface et là, c’est la guerre.) Deuxième journée : le premier atelier auquel j’ai participé portait sur les façons dont des outils de recherche, des activités commer-ciales et des initiatives municipales pouvaient être conjugués pour créer des projets de logement dans des petites collectivités. Pour moi, cet atelier revêtait un intérêt parce que depuis maintenant deux ans je colla-bore à l’organisme LiveTiny Canada. Le concepteur de cette ressource nationale qu’est All Things Tiny, Matt Standen, et moi-même avons proposé de livrer une présentation à l’occasion de la Conférence ca-nadienne sur la revitalisation rurale, et notre proposition a été acceptée. Les deux projets de recherche com-munautaire abordés au cours de cet atelier étaient de :

• la Municipalité régionale du Cap Breton : présentation d’un ser-vice d’inventaire de logements à louer, ainsi que des outils de recherche et un partenariat multi sectoriel;

• Alberta Rural Development Net-work : présentation de l’évolution de l’organisme d’un projet univer-sitaire animé par des bénévoles à un organisme sans but lucratif qui travaille à revoir les contin-gents de logements abordables grâce à leur projet de logements adéquats.

Le cabinet CitySpaces Consulting Ltd. a présenté sa façon de fonction-ner à l’aide de méthodes et outils échelonnables permettant aux mu-nicipalités de soutenir leurs popu-lations et de répondre à leurs be-soins en logement abordable. Cette présentation était très riche en infor-mation et a permis de mieux com-prendre les défis à relever pour les petites collectivités rurales. Au cours de l’après-midi, nous avons visionné un nouveau docu-mentaire, Us and Them. J’aimerais bien que ce film soit offert au grand public ici à Ottawa. La documenta-riste Krista Loughton a mis 10 ans à réaliser ce film et elle a déclaré « Je voulais faire une différence dans la vie de ces personnes. En fait, ce sont elles qui ont changé ma vie. » Ce visionnement a été difficile pour moi, je me reconnaissais dans plus-ieurs situations qui étaient décrites. Ce film transformera notre façon de penser lorsque nous voyons une personne itinérante. Il reste beaucoup de travail à faire. J’ai quitté Halifax le cœur rem-pli de gratitude envers ceux et celles qui travaillent et défendent chaque dans ce milieu. Heureuse de tous les contacts que j’ai pu établir. Pleine d’espoir pour l’avenir, sachant que nous allons dans la bonne direction.

Le front de mer d’Halifax

potager est entièrement régi en for-mule communautaire (pas de lots in-dividuels) ce qui encourage la partic-ipation de tous les intéressés malgré des obstacles auxquels ont à faire face beaucoup de personnes, dont un mauvais état de santé (physique et mentale), le manque de temps et de connaissances et les temps d’absence du quartier. Les produits cultivés dans le jardin sont destinés à la collectivité par l’entremise de la banque alimentaire locale, ce qui est un facteur clé pour atténuer les préoccupations relatives à la sécu-rité alimentaire dans le quartier. En plus de fournir des aliments frais, sains et produits localement, le jar-din se veut un carrefour social où les résidants peuvent se réunir, travailler ensemble et tisser des liens plus serrés au sein de la collectivité. Un

groupe d’orientation composé de bé-névoles locaux dirige le jardin avec l’aide de l’équipe de développement et d’engagement communautaire du CSCCS et un partenariat avec Loge-ment communautaire d’Ottawa et St Joe’s Supper Table.

Jardin-rencontre - par Lynda Giffen Clements

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Mardi le 16 mai, une des journées les plus chaudes du printemps cette année, a été lancée la saison de jar-dinage dans Strathcona Heights. Un groupe de résidants s’est rendu aux Greta’s Organic Gardens pour se procurer des semences, des pouss-es et du terreau. Revenus dans leur quartier, plusieurs autres membres de la collectivité se sont joints au groupe pour désherber, retourner la terre, ajouter du compost et du ter-reau frais et commencer à mettre en terre des semences dans les ran-gées. Le groupe a discuté des pro-chaines étapes visant à agrandir le jardin, de l’endroit où installer la remise achetée l’an dernier, de l’aménagement de couloirs pour fa-ciliter l’accès et ont ensuite cassé la croute ensemble sous le radieux so-leil de mai. Le groupe a récemment reçu un appui financier du Fonds de développement des jardins com-munautaires pour aménager de nouvelles plates-bandes, de doter le jardin actuel d’une infrastructure adéquate (composteurs, outils, boy-aux d’arrosage) et, espère-t-on amé-nager d’autres jardins communau-taires dans le quartier. Le jardin-partage de Strathcona Heights a été aménagé l’an dernier alors que quatre plates bandes ac-cessibles en fauteuil roulant ont été installées dans l’espace commun derrière le 430 Wiggins Private. Le

Grâce à notre Surintendant d’immeuble, Serge Laverdure, le personnel du CSCCS a désormais accès à un superbe atelier de réparation et d’entretien de vélos au sous-sol de l’immeuble. L’espace est doté d’un compresseur d’air pour s’assurer que les pneus sont adéquatement gonflés, d’outils permettant d’effectuer l’entretien ou des réparations mineures, et d’un géni-al support qui permet d’accrocher les vélos lorsqu’on y travaille. Merci, Serge, d’avoir travaillé fort pour aménager cet es-pace. Serge ne vient pas au travail en vélo, mais était conscient que de nombreux employés le font et tenait à doter tout le monde des outils nécessaires au cas où ils éprouveraient des difficultés avec leurs vélos.

Espace vélo pour le personnel du CSCCS

• Integrité • Respect • Équité • Collaboration • Empathie •

Notre mission

Devenir chef de file novateur en prestation de soins de santé primaires et de bien-être communautaire axés sur la personne.

Notre vision

Tous les membres de notre collectivité auront un accès équitable à des soins de santé et de bien-être.

Participez à la vie de votre centre de santé communautaire !

Devenez membre du Sandy Hill Community Health Centre Inc./Centre de santé communautaire Côte-de-Sable, Inc. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous et de nous le retourner à l’adresse suivante : 221, rue Nelson, Ottawa ON K1N 1C7. L’adhésion est gratuite.

Demande d’adhésion de membre : du 1er juin 2017 au 31 mai 2018

Nom : ____________________________________ Adresse : _____________________________________ (Domicile ou travail)

Téléphone : _______________________________ Courriel : ______________________________________ (Domicile ou travail) (Domicile ou travail)

J’affirme avoir 18 ans ou plus et être résident ou employé dans la région d’Ottawa. J’appuie la mission et la vision du SHCHC/CSCCS.

Signature : _________________________________ Date : _______________________________________

Demande approuvée par le Conseil d’administration à sa réunion du : ________________________________

Secrétaire : __________________________________ Date : ______________________________________