ligne à grande vitesse : les vrais enjeux€¦ · infos loiret 2 latribune d’orléans n°145 du...

Nature p. 2

Regain d'intérêt pour la chasse à courredans le Loiret

Urbanisme p. 6

Saran rénove son centre-ville

6 r u e d ’ A v i g n o n à O r l é a n s - 0 2 3 8 2 1 8 6 3 7 - w w w. a m a n i b e a u t e . c o m

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NOUVEAU

W W W. T R I B U N E - O R L E A N S . F R HEBDOMADAIRE GRATUITN°145 - jeudi 12 Novembre 2009

RFF vient de lancer les premières études, préalables au débat public, sur le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) “Grand CentreAuvergne”, inscrit dans la loi du Grenelle de l'environnement. De quoi relancer à nouveau le débat à Orléans. Si la majorité des éluss'accordent sur l'intérêt du projet, qui dans le meilleur des cas verra le jour en 2025, pour le développement économique d'Orléanset la région, certains estiment que la priorité reste de renforcer le réseau existant, notamment la ligne TGV Brive-Lille... p. 3

Ligne à Grande Vitesse : les vrais enjeux

Médias p. 4

Un mois de sursis pourOrléans TV, placée enredressement judicaire

Sorties p. 15

Chevallier et Laspalèsau Zénith d'Orléans

économie p. 8

Couveuse d'entreprises :une rampe d'accès vers l'emploi

Infos loIret 2La Tribune d’Orléans

N°145 du 12 au 18 novembre 2009

Bien que la pratique suscite la critiquede quelques militants écologistes, lavénerie, ce mode de chasse ancestral

qui consiste à poursuivre un animalsauvage avec une meute de chiens, a sus'adapter et rassemble de plus en plus despectateurs. L’activité, autorisée depuisdébut septembre et jusqu’à fin mars,rassemble deux fois par semaine plus de250 «boutons» - les membres d'équipages -et plusieurs centaines de «suiveurs», à pieden voiture ou à vélo, dans le Loiret. Un nom-bre en progression régulière, sachant quedeux équipages de grande vénerie louent àl'année une partie de la forêt domanialed'Orléans : le rallye de la Brie (40 boutons)et celui de Combreux (30 boutons). Cinqautres rallyes dont les chenils sont domici-liés dans le Loiret pratiquent aussi la chas-se à courre en forêt d'Orléans, en payantune licence à l'Office nationale des forêts,plus le rallye Montardillières qui chasse lechevreuil en forêt domaniale de Montargiset les équipages, dont certains qui chassentà pied le lièvre, invités ponctuellement parles propriétaires de terrain en Sologne. «Lachasse à courre est très importante dans leLoiret du fait de la présence de la plus

grande forêt domaniale de France», indiqueAndré Lutun, directeur de la fédération dechasse du Loiret qui compte 22 000 chas-seurs licenciés. «C’est le seul mode dechasse qui se développe avec la chasse àl’arc !», insiste Pierre de Boisguilbert,secrétaire général de la Société de Vénerie.Ainsi, 407 équipages existent en Franceactuellement (sept dans le Loiret), dont 39de cerfs et quelque 80 de chevreuils, et ils’en créé une vingtaine chaque année. «Il ya deux fois plus d’équipages qu’en 1914,époque considérée comme l’âge d’or de lavénerie.» L’explication ? «La véneriefrançaise a opéré sa mutation il y aplusieurs années, elle a su s’ouvrir auxsuiveurs et s’est beaucoup démocratisée»,explique Jean-Noël Cardoux, conseillergénéral et ancien maire de Sully-sur-Loire,bouton au Rallye de la Brie et co-auteurd’un ouvrage consacré à la Vénerie en forêtd’Orléans. Selon lui, la chasse à courrerassemble de nombreux forestiers etagriculteurs, mais pas seulement : «lesbûcherons mal rasés saucissonnentrégulièrement avec des cadres.» Pierre deBoisguilbert souligne aussi le nombreimportant de femmes et de jeunes passion-nés par les chiens courants : «c’est unemosaïque culturelle.»La chasse à courre contribue toutefoismoins à la régulation des populations d’ani-maux sauvages que la chasse à tir mais elley participe. «900 cerfs sont prélevés envénerie sur un an, contre entre 40 000 et 50000 cerfs tirés», évalue Pierre deBoisguilbert. La forêt d’Orléans est diviséeen trois massifs et l’Office nationale desforêts détermine un plan de chasse parsecteur : 12 bracelets cerfs pour le massifd’Orléans (6500 hectares), dont 5 pour lachasse à courre ; 32 bracelets sontautorisés dans le massif d’Ingrannes(15000 hectares) dont 23 pour la vénerie ;et une cinquantaine de cerfs peuvent êtreprélevés dans le massif de Lorris (14 000hectares) dont une trentaine alloués auxveneurs.La pratique ne s’est toutefois pas complète-ment réconciliée avec tous les écologistes

et suscite encore les critiques de plusieursusagers de la forêt. «Il s’agit d’une traque,d'une pratique barbare comparable à la tau-romachie, la chasse à courre devrait êtreinterdite comme en Angleterre !», estime unmilitant écologiste, sous couvert de l’anony-mat. «La régulation ? Il y a des plans dechasse et des gens qui savent très bienfaire ça. La chasse à courre me révolte, elledérange les animaux et il y a un risque pourles promeneurs et les habitations car laforêt est très proche de la ville dans larégion. Ça reste plus une activité réservéeaux 4x4 qu’aux vélos.» Catherine Poisson,maître d’équipage adjoint au Rallye de laBrie, dénonce les idées reçues : «la véne-rie est la chasse la plus écologique qui soit,c’est un rapport de force entre le chien etl’animal. Les chiens travaillent avec leurnez, l’animal est pris lorsqu’il n’a plus deforce, les chiens choisissent souvent uncerf qui ne va pas bien.» Charge ensuiteaux cavaliers-veneurs de donner l’ultimecoup de dague. «Ensuite le cerf est donnéaux chiens et quelques bons morceaux sontofferts mais on ne chasse pas pour laviande !», insiste Catherine Poisson. «Lesplus grands adversaires ce sont les végéta-liens et les anti-chasse mais hormis ce petitnoyau, les écologistes classiques sontparvenus à comprendre qu’il y a trop d’ani-maux», résume Jean-Noël Cardoux.«D’autant plus que l’animal n’est prisqu’une fois sur deux ! Il y a toujours desrelations difficiles lorsqu’un animals’échappe de la forêt mais c’est rare et lesconsignes sont strictes : les cavaliers s’ar-rêtent à la limite de la forêt.» Quant auxtarifs, Catherine Poisson les compare àceux de la chasse à tir. Au détail près qu'ilfaut posséder ou louer son cheval... Et laparticipation s'élève entre 2000€ et 2500€pour un équipage de chevreuil et entre2500€ et 4000€ pour le cerf. Les suiveursréunis au sein de l’association des amis duRallye de la Brie doivent, eux, s’acquitter de200€ par an, payés à l’ONF, pour obtenirleur laisser passer dans les sentiers.

Charles Centofanti

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la chasse à courre redevient tendance

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Sept équipages de chasse à courre ont leur chenil domicilié dans le Loiret. La rallye Tempête (notre photo) est basé en Seine-et-Marne mais chasse en forêtd'Orléans.

Marianne Dubois première députée du LoiretÉmue par les circonstances, Marianne Dubois, 52 ans, conseillère municipale et ancienne mairede Neuville-aux-Bois, a été accueillie lundi 9 novembre à l'Assemblée Nationale. «C'est trèsimpressionnant d'autant que je n'étais pas du tout préparée», témoigne-t-elle. Après CatherineSoullie, adjointe (UMP) à Olivet promue eurodéputée en juillet dernier à la suite de la défectionde Brice Hortefeux pour conserver son poste de ministre du Travail, Marianne Dubois est laseconde élue du Loiret à accéder aux plus hautes fonctions par «accident». En tant que sup-pléante, Marianne Dubois remplace Jean-Paul Charié, décédé mardi 3 novembre, au poste dedéputée de la 5e circonscription du Loiret. Une première dans le département pour une femme.Marianne Dubois participera à la commission dédiées aux affaires culturelles et à l'éducation.

Régionales : Marie-Madeleine Mialot en route pour l'Eure et LoirMarie-Madeleine Mialot, vice-présidente du Conseil régional en charge de l'économie rêvait d'as-sumer une campagne des régionales comme tête de liste. Pour cause d'invalidation de la dépu-tée PS, tête de liste pressentie, l'élue native de Dreux assurera un remplacement au pied levé.Même si en Eure-et-Loir certains locaux grognent encore, pour l'état-major du PS l'opérationMialot est du pain bénit. D'abord, il s'agit de mettre en avant une élue dont chacun reconnaît lacompétence et les qualités d'écoute. Ensuite, cela permet de libérer la deuxième place de la listePS du Loiret qui lui était a priori réservée derrière François Bonneau. Résultat, deux postulantesà la place de n°2 : Carole Canette, juriste de formation, conseillère municipale de Fleury-les-Aubrais qui avait réalisé un très bon score lors des dernières législatives ; et Corinne Leveleux-Teixeira, conseillère municipale d'opposition à Orléans et professeur de droit à l'universitéd'Orléans.

Eric Doligé critique la méthode Sarko Sur le dossier de la taxe professionnelle, le sénateur (UMP) Eric Doligé, président du Conseilgénéral du Loiret continue de ferrailler... pour obtenir une garantie de l'Etat de compenser lesrecettes des départements et de garder un lien entre le fruit de la fiscalité, les territoires et l'ac-cueil des entreprises. Et sur ce dossier, il a le sentiment d'avoir été rejoint par bon nombre deses collègues. Mais comme cela ne suffisait pas, Eric Doligé commence à hausser le ton et àcritiquer la méthode Sarkozy. «Je suis inquiet de voir l'accumulation des dossiers qui trouvent unécho négatif dans l'opinion publique. Il y a eu les déclarations de Frédéric Mitterrand, l'affaireJean Sarkozy, la réforme de la taxe professionnelle... Sur certains sujets, comme La Poste, parexemple, on aurait pu patienter. Nous sommes dans une période de crise économique, il faudraitse concentrer sur son sujet et pas travailler sur 20 textes en même temps. Surtout quand cestextes sont susceptibles d'être exploités facilement par l'opposition.» En langage de sénateur,cela ressemble à une volée de bois vert.

Gervaise Taffaleau quitte la Cour d'appel d'OrléansGervaise Taffaleau, 64 ans, procureur général de la Cour d'appel d'Orléans depuis octobre 1999,prendra officiellement ses nouvelles fonctions mercredi 18 novembre comme avocat général àla Cour de cassation de Paris. Originaire d'Orléans, elle s'était particulièrement impliquée dansla réalisation du futur centre pénitentiaire, attendu à l'horizon 2013 à Saran : «C'est un regret dene pas l'avoir vu se construire plus tôt mais aussi une satisfaction que le projet soit sur les rails.»François Feltz, avocat général à la Cour d'appel de Paris, lui succèdera fin novembre.

PeoPlePeoPlePeoPlePeoPle

700personnes ont rendu hommage audéputé UMP de la 5e circonscriptiondu Loiret Jean-Paul Charié, lors de

ses obsèques samedi 7 novembre à St-Benoît-sur-Loire. Jean-Paul Charié est décédé mardi 3 novem-bre, à 57 ans, des suites d'un cancer.

3La Tribune d’Orléans

N°145 du 12 au 18 novembre 2009aGGLOmératiOn

Pour Orléans l’enjeu n’est pas d’avoir unTGV régulier vers Paris, «le gain detemps ne peut qu’être entre 5 et 15

minutes», évalue un chargé de mission deRéseau Ferré de France (RFF), mais d’obtenirune fenêtre vers le sud. Le projet de Ligne àgrande vitesse (LGV) Grand Centre Auvergne,appelé “Paris Orléans Clermont-Ferrand Lyon”dans la loi du Grenelle de l’environnement, estau cœur des débats mais reste encore bien flou.«La LGV est essentielle ! L’enjeu c’est de serelier globalement au réseau du 21e siècle»,estime Serge Grouard, député-maire (UMP)d’Orléans, vice-président de l’association TGVGrand Centre-Auvergne, créée en décembre2007. «Avec ce projet on passera non loin deMontargis, vers Bourges, vers Vierzon, on peutaller jusqu’à Châteauroux…»Mais ce ne sont que des hypothèses du tracé quipourrait être réalisé à l’horizon 2025-2030. Onne sait même pas si le futur TGV s'arrêtera àOrléans, Montargis ou dans une nouvelle gare.Selon le préfet d’Auvergne, Patrick Stephanini,qui pilote le projet, le temps des tracés n’est pasvenu. RFF, maître d’ouvrage, vient de lancer enoctobre des études préalables à l’organisationd’un débat public, prévu au plus tard fin 2011.Ces études doivent durer 15 mois. Le futur corridor nord-sud laisse toutefois entre-voir la possibilité pour Orléans d’être connectéeaux capitales européennes. Trois objectifs :Assurer un temps de parcours inférieur à 2hentre Orléans et Clermont (contre plus de 5h enpassant par Vierzon), améliorer la desserte deBourges et proposer un itinéraire alternatif à laligne Paris-Lyon, saturée avec 250 passages deTGV par jour. Un enjeu d’avenir structurant pourle territoire mais pas prioritaire aux yeux de tous

les élus locaux…Jean-Pierre Sueur, sénateur (PS) du Loiret, sou-tient le projet de LGV mais se souvient de l'aban-don de la liaison rapide “Paris Orléans LimogesToulouse” en 2003 : «Ne lâchons pas la proiepour l’ombre, ce n’est pas le plus urgent.» Selonlui, le plus important reste de se connecter en2020 à l’interconnexion du sud de l’Ile-de-Franceet de développer la ligne TGV Brive-Lille.Méconnue, elle propose un aller-retour quotidiendepuis la gare des Aubrais à destination deJuvisy, Marne-la-Vallée, Roissy et Lille : «Il fautrenégocier les horaires et les tarifs, on est entrain de se faire damer le pion par des villescomme Dijon, Reims ou Le Mans qui sontreliées au réseau européen !» «L’AgglO,Orléans et la SNCF pourraient communiquerplus sur cette ligne», estime Micheline Prahecq,conseillère régionale et générale (PS). Une ren-contre doit avoir lieu à ce sujet, avant la fin del'année, entre les élus de la Région et le PDG dela SNCF, Guillaume Pépy.Jean-Michel Bodin, vice-président (PCF) à laRégion en charge des transports, rappelle l'en-gagement financier, égal à celui des autresRégions, de 366 667€ pour les études prépara-toires au débat public sur le TGV Grand CentreAuvergne. L’élu a milité pour que la ligne “ParisOrléans Limoges Toulouse” soit aussi intégréeau débat : «L’axe central est d’une utilité incon-testable ! L’objectif ce n’est pas qu’on oppose letracé Limoges Toulouse et Clermont Lyon, lesdeux doivent se faire, d’autant que le tronçonLimoges Poitiers ne se fera pas !».Pour Jean-François Troin, représentant de laFédération nationale des associations d'usagersdes transports (FNAUT) du Centre, le projet deLGV répond d'abord à «des désirs d’élus» : «Le

TGV Grand Centre Auvergne n’est pasl’urgence, Orléans a déjà une bonne desserteferroviaire pour aller à Paris, on peut rallier Lyonpar d’autres moyens.» La FNAUT redoute aussila réalisation d’une gare de campagne à unedizaine de kilomètres à l’Est d’Orléans : «nousserions alors obligés d’utiliser la voiture... Toutesles gares TGV hors de la ville sont noyées dansla circulation !» Les professionnels de l’immobi-lier restent, eux aussi, circonspects : «Je ne suispas sûr que ça fasse exploser le marché orléa-nais. Pour Tours ça a progressé mais pas immé-diatement. Je ne suis même pas sûr qu’un gainde 30 minutes pour rallier Paris depuisChâteauroux soit significatif», estime JackyChapelot, président pour la région Centre de la

FNAIM. «Et puis quel intérêt s'il faut que le futurTGV s'arrête partout ?», interroge un salarié dela SNCF. Reste que pour Serge Grouard, l’arri-vée à saturation de la ligne Paris Lyon constitue«une formidable opportunité de desservir deuxcapitales régionales», Orléans et Clermont-Ferrand.

Charles Centofanti

l SNCF l

Orléans : une Ligne à Grande Vitesse pour quoi faire ?

Gare d’Orléans : à quand lafin des travaux ?Inaugurée en janvier 2008, la nouvelle gareSNCF d'Orléans (38,7 millions d'euros)reste inachevée. «Elle est indigne d'uneVille comme Orléans», critique un usager.Parmi les problèmes : la liaison tram-train«inexistante et anxiogène», les parkingsinaccessibles, l'arrêt dépose minute malconçu, l'absence de toilettes... «Le projetest planté, tout le monde se renvoie laballe», peste Baptiste Chapuis, conseillermunicipal (PS) à Orléans. «Il n'y a pas eude comité de pilotage depuis le début del'année», remarque Micheline Prahecq,conseillère générale (PS) de l'Argonne, «lechantier est complexe mais il y a eu beau-coup de tergiversations». Serge Grouard,député maire (UMP) d'Orléans, annonce laréalisation de la liaison tram-train pour «l'anprochain». En rappelant que le chantier estsous la maîtrise d'ouvrage de la SNCF, ilprécise que la 2e tranche du projet, soitl'aménagement de l'avenue de Paris avecla réalisation d'un immeuble de 14000m2

qui pourrait accueillir un hôtel haut degamme et des bureaux, est «en cours definalisation».

La gare d’Orléans, vu sa configuration, apeu de chance de s’intégrer au tracé LGV.Une gare dont les travaux s’éternisent...


N°145 du 12 au 18 novembre 2009aGGLOmératiOn

Pour Orléans l’enjeu n’est pas d’avoir unTGV régulier vers Paris, «le gain detemps ne peut qu’être entre 5 et 15

minutes», évalue un chargé de mission deRéseau Ferré de France (RFF), mais d’obtenirune fenêtre vers le sud. Le projet de Ligne àgrande vitesse (LGV) Grand Centre Auvergne,appelé “Paris Orléans Clermont-Ferrand Lyon”dans la loi du Grenelle de l’environnement, estau cœur des débats mais reste encore bien flou.«La LGV est essentielle ! L’enjeu c’est de serelier globalement au réseau du 21e siècle»,estime Serge Grouard, député-maire (UMP)d’Orléans, vice-président de l’association TGVGrand Centre-Auvergne, créée en décembre2007. «Avec ce projet on passera non loin deMontargis, vers Bourges, vers Vierzon, on peutaller jusqu’à Châteauroux…»Mais ce ne sont que des hypothèses du tracé quipourrait être réalisé à l’horizon 2025-2030. Onne sait même pas si le futur TGV s'arrêtera àOrléans, Montargis ou dans une nouvelle gare.Selon le préfet d’Auvergne, Patrick Stephanini,qui pilote le projet, le temps des tracés n’est pasvenu. RFF, maître d’ouvrage, vient de lancer enoctobre des études préalables à l’organisationd’un débat public, prévu au plus tard fin 2011.Ces études doivent durer 15 mois. Le futur corridor nord-sud laisse toutefois entre-voir la possibilité pour Orléans d’être connectéeaux capitales européennes. Trois objectifs :Assurer un temps de parcours inférieur à 2hentre Orléans et Clermont (contre plus de 5h enpassant par Vierzon), améliorer la desserte deBourges et proposer un itinéraire alternatif à laligne Paris-Lyon, saturée avec 250 passages deTGV par jour. Un enjeu d’avenir structurant pourle territoire mais pas prioritaire aux yeux de tous

les élus locaux…Jean-Pierre Sueur, sénateur (PS) du Loiret, sou-tient le projet de LGV mais se souvient de l'aban-don de la liaison rapide “Paris Orléans LimogesToulouse” en 2003 : «Ne lâchons pas la proiepour l’ombre, ce n’est pas le plus urgent.» Selonlui, le plus important reste de se connecter en2020 à l’interconnexion du sud de l’Ile-de-Franceet de développer la ligne TGV Brive-Lille.Méconnue, elle propose un aller-retour quotidiendepuis la gare des Aubrais à destination deJuvisy, Marne-la-Vallée, Roissy et Lille : «Il fautrenégocier les horaires et les tarifs, on est entrain de se faire damer le pion par des villescomme Dijon, Reims ou Le Mans qui sontreliées au réseau européen !» «L’AgglO,Orléans et la SNCF pourraient communiquerplus sur cette ligne», estime Micheline Prahecq,conseillère régionale et générale (PS). Une ren-contre doit avoir lieu à ce sujet, avant la fin del'année, entre les élus de la Région et le PDG dela SNCF, Guillaume Pépy.Jean-Michel Bodin, vice-président (PCF) à laRégion en charge des transports, rappelle l'en-gagement financier, égal à celui des autresRégions, de 366 667€ pour les études prépara-toires au débat public sur le TGV Grand CentreAuvergne. L’élu a milité pour que la ligne “ParisOrléans Limoges Toulouse” soit aussi intégréeau débat : «L’axe central est d’une utilité incon-testable ! L’objectif ce n’est pas qu’on oppose letracé Limoges Toulouse et Clermont Lyon, lesdeux doivent se faire, d’autant que le tronçonLimoges Poitiers ne se fera pas !».Pour Jean-François Troin, représentant de laFédération nationale des associations d'usagersdes transports (FNAUT) du Centre, le projet deLGV répond d'abord à «des désirs d’élus» : «Le

TGV Grand Centre Auvergne n’est pasl’urgence, Orléans a déjà une bonne desserteferroviaire pour aller à Paris, on peut rallier Lyonpar d’autres moyens.» La FNAUT redoute aussila réalisation d’une gare de campagne à unedizaine de kilomètres à l’Est d’Orléans : «nousserions alors obligés d’utiliser la voiture... Toutesles gares TGV hors de la ville sont noyées dansla circulation !» Les professionnels de l’immobi-lier restent, eux aussi, circonspects : «Je ne suispas sûr que ça fasse exploser le marché orléa-nais. Pour Tours ça a progressé mais pas immé-diatement. Je ne suis même pas sûr qu’un gainde 30 minutes pour rallier Paris depuisChâteauroux soit significatif», estime JackyChapelot, président pour la région Centre de la

FNAIM. «Et puis quel intérêt s'il faut que le futurTGV s'arrête partout ?», interroge un salarié dela SNCF. Reste que pour Serge Grouard, l’arri-vée à saturation de la ligne Paris Lyon constitue«une formidable opportunité de desservir deuxcapitales régionales», Orléans et Clermont-Ferrand.

Charles Centofanti

l SNCF l

Orléans : une Ligne à Grande Vitesse pour quoi faire ?

Gare d’Orléans : à quand lafin des travaux ?Inaugurée en janvier 2008, la nouvelle gareSNCF d'Orléans (38,7 millions d'euros)reste inachevée. «Elle est indigne d'uneVille comme Orléans», critique un usager.Parmi les problèmes : la liaison tram-train«inexistante et anxiogène», les parkingsinaccessibles, l'arrêt dépose minute malconçu, l'absence de toilettes... «Le projetest planté, tout le monde se renvoie laballe», peste Baptiste Chapuis, conseillermunicipal (PS) à Orléans. «Il n'y a pas eude comité de pilotage depuis le début del'année», remarque Micheline Prahecq,conseillère générale (PS) de l'Argonne, «lechantier est complexe mais il y a eu beau-coup de tergiversations». Serge Grouard,député maire (UMP) d'Orléans, annonce laréalisation de la liaison tram-train pour «l'anprochain». En rappelant que le chantier estsous la maîtrise d'ouvrage de la SNCF, ilprécise que la 2e tranche du projet, soitl'aménagement de l'avenue de Paris avecla réalisation d'un immeuble de 14000m2

qui pourrait accueillir un hôtel haut degamme et des bureaux, est «en cours definalisation».

La gare d’Orléans, vu sa configuration, apeu de chance de s’intégrer au tracé LGV.Une gare dont les travaux s’éternisent...

Nouveau retard de livraison pour l'A400MLes 50 avions de transport militaire A400M ne sont pas encore prêts d'arriver sur labase aérienne 123 de Bricy. Leur livraison, initialement prévue en octobre 2009, a d'abord été reportée en 2012 et désormais l'industriel Airbus-EADS annonce les premières livraisons pour fin 2012. Un nouveau retard qui repousse l'échéance de l'abandon de la flotte vieillissante des 16 Transall à 2018.

EnBrEfEnBrEfEnBrEfEnBrEf

La rEVUE DE BLOgS de Johann LauthierL’ancien Président de la République fait réagir la blogosphère !Dans la blogosphère orléanaise, nous avons la grande chance de compter parmi nousle Chat de Gouttières, alias Jean-Paul Morat. Celui-ci, au-delà de son analyse très finede l’actualité à l’aide de ses griffes acérées, possède la particularité d’avoir été l’undes déclencheurs de l’affaire des emplois fictifs puisqu’il avait écrit en son temps aujuge Éric Halfen pour dénoncer les dérives. Sur son blog (http://lechatdorleans.word-press.com), dans deux articles récents, il nous explique pourquoi il n'estime pasadéquat un renvoi éventuel de l’ancien chef de l’Etat Jacques Chirac devant lestribunaux. Ainsi, son premier argument est que ces questions correspondent à une époquerévolue et que tous les partis politiques à l’époque avaient leurs modes de finance-ment. En substance, si l’on veut résumer, «le Parti Communiste qui avait monté desBureaux d’Etudes parfaitement bidons et qui facturait des prestations fictives, le PSavait commencé à jeter son dévolu sur les Mutuelles et les Organismes Sociaux ouFinanciers Institutionnels, et pour le RPR on est passé des valises de billets qui circu-laient presque au grand jour aux fausses factures pour en arriver aux emplois fictifs».Le Chat reconnaît cependant que pour le PS, Dominique Strauss Kahn, par exemple,a été jugé... Son deuxième argument concerne l’image négative qui serait donnée dela France par la présence sur le banc des accusés d’un ancien Président de laRépublique : «que chacun juge de l’opportunité et de ce que nous avons tous àgagner de voir un ancien Président de la République dans un box de Correctionnelle…Cette image est-elle susceptible de nous avantager dans le Concert des Nations ? »

De son côté et sur le même sujet, Miguel Teixeira, sur www.coteboulevard.com, estfavorable au renvoi devant les tribunaux de Jacques Chirac. Il écrit : «ça ne me faitpas plaisir de voir un ancien homme d'Etat devant les juges. Je ne suis pas pour couperles têtes. Mais enfin, est-ce qu'il peut y avoir en France une justice à deux vitesses ?D'un côté, celle des jeunes des banlieues, qui passent en comparution immédiate aprèsminuit, et prennent de la prison ferme pour avoir commis des petits larcins. De l'autre,celle des puissants qui, quoi qu'ils aient fait, ne seraient même pas jugés.»

www.johann-lauthier.com

4LaTribune d’Orléans

N°145 du 12 au 18 novembre 2009aggLOméraTiOn

Des salariés en grève depuis le 26octobre, un dépôt de bilan le vendredi6 novembre... Et mardi 9 novembre,

le tribunal de commerce d'Orléans a placéOrléans TV (11 salariés à temps plein) enredressement judiciaire avec une périoded'observation jusqu'au 16 décembre, sanspoursuite d'activités. Après deux ans d'exis-tence, la chaîne de télévision locale, lancéepar le Groupe Hersant Media (GHM) en2007 avec un effectif de 22 salariés, n'en finitplus de cumuler les pertes d'exploitation.En 2008, face à une situation déjà catastro-phique, GHM décidait de se désengagerabandonnant le rôle d'opérateur industriel auquotidien régional La République du Centre,toujours suivi par les autres actionnairesd'Orléans TV, la Nouvelle République duCentre-Ouest, Le Crédit Agricole et laCaisse d'Epargne. Très vite, faute deperspectives de développement de chiffred'affaires, les actionnaires avaient entaméun virage stratégique en exigeant de faireune télé moins cher. Remisés au placard lesrêves ambitieux de télé d'informationslocales, les banquiers commençaient às'impatienter, le succès d'estime se faisaitattendre. Les pertes continuaient de filer endépit de suppressions d'emplois. Résultat :Une rédaction dépourvue de rédacteur enchef, des journalistes de moins en moinsnombreux dans des locaux surdimension-nés. Et un cahier des charges imposé par leConseil Supérieur de l'Audiovisuel qui deve-nait impossible à tenir, faute de moyens...Reste que les déboires d'Orléans TVviennent s'ajouter à la liste de plus en pluslongue des télévisions locales disparues, en

liquidation judiciaire ou à la recherche d'unrepreneur. De l'Alsace à Caen, en passantpar Toulouse et Nantes, c'est le mêmeconstat : le naufrage est général. Impossiblede trouver les ressources publicitaires suffi-santes pour alimenter une télévision dont lebudget d'exploitation tourne bon an mal àhauteur de près de deux millions d'euros. Etles quotidiens régionaux, qui tous oupresque se sont engagés dans l'aventure,retrouvent avec horreur un scénario quiressemble fort aux années 80, la grandeépoque de l'aventure des radios locales.Avec un fiasco général. Mais les temps ontchangé, en cette fin 2009, les quotidiens

régionaux sont fragilisés comme jamais et leur capacité à soutenir des entreprisesstructurellement déficitaires comme les téléslocales s'est singulièrement atténuée. Uneuphémisme.Aujourd'hui, faute de modèle économiqueviable, les actionnaires banquiers se détour-nent des télés locales. Ironie de l'histoire,pour maintenir un programme de diffusionconforme à leur cahier des charges, les téléssont condamnées à tendre la main en direc-tion des collectivités locales... Avec parfoisun résultat étonnant : des Conseils régio-naux, contrôlés par des élus PS, qui n'ontcessé pendant des décennies de dénoncer

les monopoles d'information régionaux, sontinvités à renforcer ces mêmes monopolesd'information en subventionnant aux frais ducontribuable, par centaines de milliers d'euros voire de millions d'euros des télés locales dont les perspectives d'avenir face à Internet et aux développement des chaînes nationales de TNT apparaissentbien minces.Le 16 décembre prochain, le tribunal decommerce d'Orléans devrait se prononcersur le sort d'Orléans TV. Un repreneur, dontl'identité n'a pas été dévoilé, serait sur lesrangs... Pour quel projet de télévision ? Telleest la question.

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L'interminable naufrage d'Orléans TV

La chaîne Orléans TV a été placée en redressement judiciaire mardi 10 novembre. En attendant, OTV fonctionne avec des rediffusions.


N°145 du 12 au 18 novembre 2009aGGlo

Même si Michel Guérin, maire deSaran (PCF) a prévu de laisserla main à ses adjoints avant la fin

de son mandat, les projets vont bon trainet ne concernent pas sa seule cité.«Pendant les 10 prochaines années,Saran sera le théâtre de grands projetspour toute l'agglo», assure-t-il. D'après ledernier recensement, Saran compte16 000 habitants et «entre 80 et 100commerces», selon Michel Guérin. Avecla présence de Carrefour et Cap Saran,d'un Intermarché et, plus récemment,l'implantation de restaurants, la ville nemanque pas de commerces. «LesSaranais n'ont pas besoin d'aller àOrléans mais nous n'avons pas beau-coup de commerces de petites surfacesen centre-bourg.» Cela devrait changeravec le projet de restructuration du cen-tre bourg qui a pour but premier desécuriser le lieu en répondant au pro-blème de stationnement et, aussi, derenforcer l'accessibilité. Les six com-merces actuels seront relogés dans desbâtiments, situés sur une place publiquede 1000 m2 et 130 logements viendronts'y ajouter. «Le coeur de ville a besoind'être modernisé», admet Jean-FrançoisSellier, conseiller municipal (UMP),«mais pas uniquement la rue du bourg, ilfaudrait étendre le projet pour un vérita-ble coeur de ville». «Le pendant descommerces, ce sont les déplacements. Ilfaut une vision d’ensemble et un moyend’accès au coeur de Saran en site propreor il n’y a pas de débat public !», regrette

Olivier Frézot, conseiller municipal (PS).Le site historique de l'entreprise Quellevient, lui, d'être acheté par la SEMDO etdevrait, à terme, abriter un grand maga-sin selon l'élu communiste. Quelle loue-

rait 15% de la superficie... Un projetd'archivage départemental serait aussi àl'étude ainsi que des surfaces commer-ciales et des bureaux. «Le nombre d'ha-bitants à Saran, donné par le recense-ment est certainement en-dessous de laréalité compte tenu des 300 permis deconstruire que l'on a délivrés ces der-nières années», commente MichelGuérin, «mais il s'agissait de construc-tions individuelles».Dans les prochaines années, il fauts'attendre à voir la ville grossir avec unprojet de logements collectifs sur l'ancienterrain d'aviation et un second sur la Zacdes Cent Arpents, de 250 à 300 loge-ments chacun, «en locatif, accession à lapropriété et logement aidé». «Le maireessaie de multiplier les logementssociaux mais il faudrait aussi des zonespavillonaires pour ne pas créer desghettos sociaux», critique toutefois Jean-François Sellier. «L’impact environne-mental est insuffisamment pris encompte», ajoute Olivier Frézot.Pour Michel Guérin, le projet de regrou-pement des cliniques en 2013 et la créa-tion d'un service d'urgences privées «àdéfaut d'avoir pu obtenir que ce soit unservice public qui s'installe», devraientégalement attirer le personnel qui sou-haitera loger à proximité. «Peut-êtremais ce n'est pas certain, la priorité rested'aménager la zone», estime Jean-François Sellier. Le besoin d'une nou-velle école risque d'être bientôt à l'ordredu jour. Cap Saran, Utom, prison... Les

projets qui ne concernent pas la seuleville de Saran fleurissent. L'élu commu-niste aurait-il vendu son âme au capita-lisme ? Au contraire, pour Michel Guérin,«le communisme, c'est vivre en communavec des projets communs, cela signifieque chacun puisse trouver ce qu'il fautpour vivre sur la commune : travail, com-merces, culture... Il faut une répartitionentre les petits et les gros revenus pouravoir une vraie mixité.» L'autre raisoninvoquée pour avoir accepté ces projetsà Saran était la taxe professionnelle :«un moyen de redistribuer la valeur dutravail sous forme d'équipements auxhabitants.» Depuis, la donne a un peuchangé, «l'AgglO a récupéré la taxe etdernièrement Sarkozy l'a suppriméesans savoir comment la remplacer.Même si cette taxe est injuste pour cer-taines entreprises, il aurait fallu l'adapteret non la supprimer. Par exemple entaxant plus celles qui ont de gros reve-nus et peu de main d'oeuvres, commeles banques.»Parmi les projets qui importent à Michel Guérin : le Mécapole. «Aujourd'hui, il esten berne comme le drapeau français»,plaisante l'élu. «Les propriétaires ne veu-lent pas vendre et le Conseil général nepeut pas obtenir de déclaration d'utilitépublique pour ce genre d'équipement. Ilfaut que cela se règle à l'amiable. Ceserait pourtant intéressant d'avoir un lieuqui puisse servir à la formation routière etaux constructeurs en semaine et, leweek-end, aux essais sportifs.»

l URBANISME l

Michel Guérin : « Saran se prépare à de grands projets ! »

Avec le regroupement des cliniques et laprison, Saran va attirer de nouveaux habi-tants selon Michel Guérin, maire de Saran.

335euros c'est le montant de la quête de la messe dela Toussaint à la Cathédrale d'Orléans. L'évêqueAndré Fort a décidé d'en céder l'intégralité pour

aider les Roms de Roumanie installés depuis plusieurs semainesle long de la voie ferrée à St-Cyr-en-Val.


N°145 du 12 au 18 novembre 2009Société

Avec son architecture, constituée de trois“turbulences” en verre, habillées d'unerésille métallique en extérieur et textile enintérieur, ce n'est pas la première pierre dunouveau fonds régional d'art contemporainqui vient d'être posée, vendredi 6 novem-bre, mais le premier tube. Cette institutionconsacrée à l'art contemporain et à l'archi-tecture de recherche, née en 1991 àOrléans, devrait ouvrir ses portes début

2012, sur le site des subsistances militaires.Le nouvel établissement permanent conçupar les architectes Dominique Jakob etBrendan MacFarlane a mis plus de 10 ans àvoir le jour, souligne Jean-Marie Panazol,président du Frac Centre. «99% des élusavec un projet pareil s'inquiètent du finance-ment.» La raison du retard ? «En plus de lapartie financière et administrative, il a fallulancer les appels d'offres. Le marché est

désormais plus favorable», commenteFrançois Bonneau, président de la régionCentre. L'opération coûte près de 12,6 mil-lions d'euros et le Conseil régional en est lemaître d'oeuvre. Le ministère de la cultureintervient à hauteur de 20%, l'Europe de20% et 8% seront apportés par la Villed'Orléans. Le bâtiment comportera plus de1200 m2 de surface d'exposition dont 500 m2

pour la collection permanente. 100 à 200

oeuvres sur les 300 que possède le Frac yseront exposées. Le lieu abritera un atelierpédagogique de 200m2, un salon, unespace restauration, une librairie et unespace de projection.Pour venir au Frac, il faudra opter pour letram ou pour le futur parking-relais de latrémie Jaurès ou celui de Gambetta caraucun parking n'est prévu.

l AMÉNAGEMENT l

Le nouveau Frac ouvrira ses portes en 2012

Depuis fin octobre, Daniel Mercier, 47ans, chocolatier de renommée inter-nationale, basé à Baugy, a rouvert la

chocolaterie Royale, laissée vacante parCharles Chavanette. Chocolatier-biscuiterdepuis 25 ans, il dirige une entreprise de 14personnes et n’en est pas à sa premièrereprise. Il a racheté, il y a deux ans, l’Arômedu Vieux Bourges. Rien ne laissait penserau départ que cet avant-dernier d’une famillede six enfants deviendrait chocolatier. «Monpère, chocolatier, a commencé à travailler à14 ans et en a beaucoup souffert», expliqueDaniel Mercier, «il s’est débrouillé pour quel’on fasse tous des études». Avec une mère,ancienne secrétaire de notaire, il a grandidans un univers où la culture était trèsprésente, comme la volonté que les enfantsréussissent dans leurs activités. Rien ne dif-férencie le futur chocolatier des autresenfants, si ce n’est les tablettes de chocolatque sa mère glissait dans son cartable etune règle implicite au sein de la famille : «Leweek-end et pendant les vacances, à 6h,

nous nous levions pour travailler à la choco-laterie. J’étais le plus assidu avec mon frèreaîné au laboratoire et dès l’âge de 6 ans, jefaisais du chocolat.»Daniel Mercier décroche un baccalauréatscientifique et poursuit avec une école decommerce dans le Sud pour entretenir sapassion pour le rugby. Pendant ses études,l’intérêt pour l’entreprise familiale est là et ilse lance dans la commercialisation des pro-duits Mercier. Mais l’amour de la matière lepousse vers la fabrication. Deux chocolatierset pâtissiers, amis de son père, le formeront.Aujourd’hui encore, il garde un souvenirému, mélange de génie et de patience, deces trois ans à reprendre les bases dansleurs laboratoires. «Pendant six ans, il yavait une recette que je ne pouvais qu’ob-server», se souvient le chocolatier, «le jouroù mon père m’a laissé la faire, j’avais atteintle Graal !» En 1995, Daniel Mercier reprendles rênes de la société. Depuis, il a doubléson équipe. «C'est grâce au travail et à unemémoire du palais, je ne suis pas un génie.

J'ai la chance d'avoir de vrais artistes dansma brigade. La reprise de la chocolaterieRoyale ne me stresse pas, ce qui m’an-goisse c’est la préparation du chocolat, lematin dans mon laboratoire à Baugy. Ce quim’intéresse, c’est de perdurer.» Le regardde son père et de sa famille reste primordial.Naissances et mariages sont prétextes auxinventions, soumises à l'avis de cette famillede chocolatiers depuis trois générations.«Ma compagne Élisabeth, agricultrice, m'ap-porte un regard extérieur.» Même si le chefd'entreprise ferme son bureau à clefs tousles soirs, difficile d'oublier le chocolat. «J'aicréé mon bonbon de chocolat au caramel ausel de l'île de Ré grâce à la crêpe que monfils mangeait en vacances», évoque-t-il avecles yeux pétillants. L'avenir de l'entreprise ?Ses quatre enfants suivent l'exemple etapportent leur aide. La relève n'est cepen-dant «pas un sujet d'actualité à la maison».Pour l'heure, Daniel Mercier est ravi d'avoiracquis la Chocolaterie Royale, «la plusvieille de France» et songe à développer la

marque. Même s'il perpétue les recettes defamille, Daniel Mercier est en train dedévelopper un macaron salé. «Je suiscomme Michel et Jacques Guyot (châteauxde La Ferté-Saint-Aubin et de Saint-Fargeau), juste attaché au patrimoine.»

Daniel Mercier a repris la chocolaterie Royale.

l PORTRAIT l

Daniel Mercier : un passionné tombé à six ans dans le chocolat


N°145 du 12 au 18 novembre 2009Société

Avec son architecture, constituée de trois“turbulences” en verre, habillées d'unerésille métallique en extérieur et textile enintérieur, ce n'est pas la première pierre dunouveau fonds régional d'art contemporainqui vient d'être posée, vendredi 6 novem-bre, mais le premier tube. Cette institutionconsacrée à l'art contemporain et à l'archi-tecture de recherche, née en 1991 àOrléans, devrait ouvrir ses portes début

2012, sur le site des subsistances militaires.Le nouvel établissement permanent conçupar les architectes Dominique Jakob etBrendan MacFarlane a mis plus de 10 ans àvoir le jour, souligne Jean-Marie Panazol,président du Frac Centre. «99% des élusavec un projet pareil s'inquiètent du finance-ment.» La raison du retard ? «En plus de lapartie financière et administrative, il a fallulancer les appels d'offres. Le marché est

désormais plus favorable», commenteFrançois Bonneau, président de la régionCentre. L'opération coûte près de 12,6 mil-lions d'euros et le Conseil régional en est lemaître d'oeuvre. Le ministère de la cultureintervient à hauteur de 20%, l'Europe de20% et 8% seront apportés par la Villed'Orléans. Le bâtiment comportera plus de1200 m2 de surface d'exposition dont 500 m2

pour la collection permanente. 100 à 200

oeuvres sur les 300 que possède le Frac yseront exposées. Le lieu abritera un atelierpédagogique de 200m2, un salon, unespace restauration, une librairie et unespace de projection.Pour venir au Frac, il faudra opter pour letram ou pour le futur parking-relais de latrémie Jaurès ou celui de Gambetta caraucun parking n'est prévu.

l AMÉNAGEMENT l

Le nouveau Frac ouvrira ses portes en 2012

Depuis fin octobre, Daniel Mercier, 47ans, chocolatier de renommée inter-nationale, basé à Baugy, a rouvert la

chocolaterie Royale, laissée vacante parCharles Chavanette. Chocolatier-biscuiterdepuis 25 ans, il dirige une entreprise de 14personnes et n’en est pas à sa premièrereprise. Il a racheté, il y a deux ans, l’Arômedu Vieux Bourges. Rien ne laissait penserau départ que cet avant-dernier d’une famillede six enfants deviendrait chocolatier. «Monpère, chocolatier, a commencé à travailler à14 ans et en a beaucoup souffert», expliqueDaniel Mercier, «il s’est débrouillé pour quel’on fasse tous des études». Avec une mère,ancienne secrétaire de notaire, il a grandidans un univers où la culture était trèsprésente, comme la volonté que les enfantsréussissent dans leurs activités. Rien ne dif-férencie le futur chocolatier des autresenfants, si ce n’est les tablettes de chocolatque sa mère glissait dans son cartable etune règle implicite au sein de la famille : «Leweek-end et pendant les vacances, à 6h,

nous nous levions pour travailler à la choco-laterie. J’étais le plus assidu avec mon frèreaîné au laboratoire et dès l’âge de 6 ans, jefaisais du chocolat.»Daniel Mercier décroche un baccalauréatscientifique et poursuit avec une école decommerce dans le Sud pour entretenir sapassion pour le rugby. Pendant ses études,l’intérêt pour l’entreprise familiale est là et ilse lance dans la commercialisation des pro-duits Mercier. Mais l’amour de la matière lepousse vers la fabrication. Deux chocolatierset pâtissiers, amis de son père, le formeront.Aujourd’hui encore, il garde un souvenirému, mélange de génie et de patience, deces trois ans à reprendre les bases dansleurs laboratoires. «Pendant six ans, il yavait une recette que je ne pouvais qu’ob-server», se souvient le chocolatier, «le jouroù mon père m’a laissé la faire, j’avais atteintle Graal !» En 1995, Daniel Mercier reprendles rênes de la société. Depuis, il a doubléson équipe. «C'est grâce au travail et à unemémoire du palais, je ne suis pas un génie.

J'ai la chance d'avoir de vrais artistes dansma brigade. La reprise de la chocolaterieRoyale ne me stresse pas, ce qui m’an-goisse c’est la préparation du chocolat, lematin dans mon laboratoire à Baugy. Ce quim’intéresse, c’est de perdurer.» Le regardde son père et de sa famille reste primordial.Naissances et mariages sont prétextes auxinventions, soumises à l'avis de cette famillede chocolatiers depuis trois générations.«Ma compagne Élisabeth, agricultrice, m'ap-porte un regard extérieur.» Même si le chefd'entreprise ferme son bureau à clefs tousles soirs, difficile d'oublier le chocolat. «J'aicréé mon bonbon de chocolat au caramel ausel de l'île de Ré grâce à la crêpe que monfils mangeait en vacances», évoque-t-il avecles yeux pétillants. L'avenir de l'entreprise ?Ses quatre enfants suivent l'exemple etapportent leur aide. La relève n'est cepen-dant «pas un sujet d'actualité à la maison».Pour l'heure, Daniel Mercier est ravi d'avoiracquis la Chocolaterie Royale, «la plusvieille de France» et songe à développer la

marque. Même s'il perpétue les recettes defamille, Daniel Mercier est en train dedévelopper un macaron salé. «Je suiscomme Michel et Jacques Guyot (châteauxde La Ferté-Saint-Aubin et de Saint-Fargeau), juste attaché au patrimoine.»

Daniel Mercier a repris la chocolaterie Royale.

l PORTRAIT l

Daniel Mercier : un passionné tombé à six ans dans le chocolat


N°145 du 12 au 18 novembre 2009 éCOnOmie

Trois ans après son lancement, la cou-veuse d’entreprises d’OrléansLa Source - la 40e de France sur une

soixantaine existantes aujourd’hui - présenteun bilan positif : sur les 47 entrepreneurs«couvés» et sortis de la structure depuis2006, 31 volent aujourd’hui de leurs propresailes et six autres ont retrouvé un emploi.«C’est un dispositif qui fonctionne!», insisteMehdi Rhoulam, directeur de la couveused’entreprises PES45 (Pour une ÉconomieSolidaire) qui fonctionne avec trois salariéset deux formateurs extérieurs.La couveuse d’entreprises, une associationde type loi 1901 financée à hauteur de150 000€ par an entre autres par l’Europe etl’Etat mais aussi par les collectivités locales,vise à ce que les créateurs d'entreprise puis-sent tester économiquement leur activité ensituation mais avant de la créer réellement.Mais à la différence des «pépinières» d'en-treprises, la couveuse ne loue pas de lo-caux. Pendant un an, sans s'inscrire auregistre de commerce, c'est-à-dire sansprendre de risques puisque la couveuseporte la responsabilité civile et fiscale del'acte de commerce, les entrepreneurs seforment à leur futur métier auprès de pro-fessionnels. La couveuse s’adresse spé-cialement aux personnes a priori éloignéesde la culture d’entreprise, sachant que lesdemandeurs d’emploi ou bénéficiaires duRMI peuvent continuer à percevoir leurs in-demnités le temps du test. 76 contrats d’ap-pui au projet d’entreprise (CAPE) ont étésignés depuis 2006 dont 52 avec des créa-teurs de l’agglo d’Orléans. 100% étaientdemandeurs d'emploi et 33% touchaient le

Revenu de solidarité active (RSA).30 entrepreneurs sont actuellement couvésau sein de PES45, sachant qu’une centainede porteurs de projets ambitionnent chaqueannée d’intégrer le dispositif. Leur profil ?«70% sont des femmes, 50% ont un bac +3ou plus, et la moyenne d’âge est de moinsde 30 ans», précise Mehdi Rhoulam.Parmi les entrepreneurs couvés depuis sep-tembre, Sarah Denoizé, une Orléanaise de31 ans. Titulaire d’un DEA en génétiquemoléculaire et un DESS informatique, elle acréé pendant huit ans des logiciels avantd’en avoir assez d’être «un pion» et de toutplaquer pour se lancer seule dans la déco-ration et la confection de doudous en formede chats. «J’ai toujours aimé bricoler, le côtéesthétique me manquait. J’ai la créativitémais je ne suis ni commerciale ni compt-able», explique-t-elle. «La couveuse c’est unencadrement, on a un business plan à faireet on nous apprend à mettre en place lesbons outils. Ça créé une émulation et je n’aipas de charges à payer.» Pour l’instant,Sarah Denoizé dispose d’une vitrine sur leNet (www.unchatquasapuce.fr) et se donneun an pour tester la viabilité de son activité.David Padare, 33 ans, fait lui partie des «an-ciens» de la couveuse. Il est sorti en no-vembre 2008 et exerce aujourd’hui l’activitéde diététicien à La Source. «Je venais d’êtrediplômé d’un BTS diététique, j’étais à larecherche d’un premier emploi mais je nesavais pas comment me lancer», se sou-vient-il. «La couveuse évite d’avoir un fondsde roulement et explique les démarches àfaire, l’aboutissement maintenant ce serad’avoir un cabinet.» Reste que PES45 se

montre sélectif et dit n’accepter que les pro-jets qui tiennent la route : «il faut venir nousvoir avec un projet déjà mûri», insiste MehdiRhoulam. Seul l’avenir dira si la couveusefonctionne aussi bien qu’elle veut bien ledire, en fonction de la capacité des entre-preneurs «couvés» à pérenniser leur projet.En attendant, une antenne de la couveused’Orléans a ouvert en septembre à Pithiviers

et une seconde pourrait, d’ici quelques mois,voir le jour à Montargis.Pratique. Pour contacter la couveuses'adresser à la Maison de l'emploi,2 avenue Montesquieu à Orléans LaSource. Tél. 02 38 24 18 32 ou www.couveuseentreprises-pes45.fr

Charles Centofanti

Sarah Denoizé se donne un an en couveuse d'entreprises pour tester son nouveau projet professionnel.

Le siège d'Isofrance Fenêtres déménage dans le Loiret

Le siège social de la société Isofrance Fenêtres (1600 salariés), spécialisée dans l'installationet la fabrication de fenêtre, a déménagé d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) à Puiseaux (Loiret)près de son usine de production Menuiserie Plastique Puiseautine (MPP). Objectif : améliorerla réactivité par rapport aux points de ventes.

Un forum de recrutement dédié aux travailleurs handicapés

Pôle Emploi Centre, en partenariat avec Cap Emploi et la Ville d'Orléans, organise pour la 2e

année consécutive un forum de recrutement Emploi et Handicap mardi 17 novembre, de 9h30à 17h au Zénith d'Orléans. Une cinquantaine de recruteurs, de secteurs différents, serontprésents. Renseignements : www.aucentredelemploi.fr

enbrefenbrefenbrefenbref

l EMPLOI l

Couveuse d’entreprises : 31 projets ont déjà éclos à Orléans

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N°145 du 12 au 18 novembre 2009 écOnOmIe

Fondés en 1888, les labora-toires Chaix & Du MaraisLavoisier (10,8 millions

d’euros de chiffre d’affaires fin 2008,116 salariés), dont le siège social est àParis et le site de production en péri-phérie de Blois, font partie desentreprises fleurons de l’industrie phar-maceutique en région Centre. Pourfaire face aux mutations du secteur età la pression sur le prix des médica-ments, liée au déficit de l’AssuranceMaladie, CDM Lavoisier, spécialiste dela fabrication de médicaments«d’urgence» injectables, a choisi d’in-nover. Soutenu par la Région Centre etle fonds de garantie OSEO, CDMLavoisier dont 90% des médicamentssont jugés «essentiels» par l’Organi-sation Mondiale de la Santé (OMS), ainvesti 2,7 millions d’euros dans unnouvel outil de fabrication d’ampoulesnon plus en verre mais en plastique,avec 13 créations de postes à la clé.Les premières ampoules plastiquessont commercialisées depuis le moisd’août. «C’est notre plus gros investis-sement depuis plus de 17 ans et laconstruction de la nouvelle usine»,souligne Philippe Truelle, PDG del’entreprise. Leader en France sur lemarché des officines de ville, CDMLavoisier réalise 65% de son chiffred’affaires dans ce secteur. Les am-poules en plastique présententplusieurs avantages par rapport auxampoules dites «bouteilles» en verre :leur poids plus léger et plus facilement

transportable, le coût de productionentre 20 et 30% moins élevé, un risquede casse inexistant, «et psychologi-quement l’évolution est vécue positive-ment car les infirmières ne peuventplus se couper en manipulantl’ampoule», note Philippe Truelle.Aujourd’hui CDM Lavoisier concentreson activité à 93% sur le marché fran-çais et à 7% sur le marché internatio-nal. Un axe à développer sachant que«les laboratoires pharmaceutiquesfrançais réalisent en moyenne au mini-mum plus de 20% de leur activité àl’étranger», reconnaît Philippe Truelle.Ainsi les ampoules plastiques ouvrentde nouveaux horizons à l’entreprise.Plusieurs projets d’implantation à l’in-ternational sont d’ores et déjà lancés.CDM Lavoisier est présent en Afrique

du Nord et au Vietnam. Depuis un an,un accord a été signé entre l’entrepriseet le grossiste pharmaceutique Tédisen vue de poursuivre le développe-ment en Afrique et au Vietnam. Uneétude de marché a aussi été menée enAmérique du Sud : au Chili, lesaccords de commercialisations sont entrain d’être finalisés et les premièresventes de solutés massifs «utiliséspour diluer d’autres médicaments etpermettre une perfusion lente, à 95%à l’hôpital dans ce pays» sont atten-dues prochainement. CDM Lavoisiervend entre 15 et 17 millions d’am-poules en verre chaque année,«l’objectif est d’en vendre autant enplastique !», indique Philippe Truelle.Et si CDM Lavoisier n’a pas la capacitéd’être un acteur de premier plan

concernant les biotechnologies, soute-nues par le gouvernement, il entendbien être un partenaire à part entièrede la chaîne.

30c'est le nombre d'exposants qui participeront au 6e

salon de la création et de la reprise d'entreprises,mardi 17 novembre de 9h à 18h, au centre de con-

férences d'Orléans. Objectif : faciliter les démarches desporteurs de projet par le dialogue avec des professionnels.Entrée libre.

L’industrie pharmaceutiquerégionale en chiffres

L’industrie du médicament est l’une des activitésphares de la région Centre, première régionfrançaise de production de médicaments. Lesecteur compte une cinquantaine d’établisse-ments et près de 8 800 emplois. L’industrie dumédicament est le 3e employeur industriel de larégion. Deux médicaments français sur cinq sontfabriqués en région Centre. Les trois quarts desemplois appartiennent à des établissements deplus de 100 salariés, pour la plupart étrangers.La région Centre accueille deux organisationsprofessionnelles : Polepharma et le GroupementRégional des Etablissements Pharmaceu-tiques Industriels du Centre (GREPIC). Les in-dustriels de la filière pharmaceutique se sontréunis autour du cluster «Pharma Valley», à di-mension européenne, afin de défendre l’emploiet de mieux résister aux mutations du secteur.Ce cluster permet aux laboratoires implantés enrégions Centre, Normandie et Ouest parisiend’accroître leur visibilité à l’international. Hormisplusieurs formations universitaires en pharma-cie industrielle, la région Centre possède aussiun institut de formation unique en France, legroupe IMT - EFIIP (Institut des Métiers et desTechnologies des Produits de Santé - Ecole deFormation Initiale des Industries Pharmaceu-tiques). Cette école prépare aux métiers des in-dustries pharmaceutiques. Il s’agit du plusimportant pôle de formation aux professionsdes industries de santé en France.

l INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE l

Les laboratoires Lavoisier innovent dans les ampoules plastiques

Article en partenariat avec Centreco, l’Agence de prom

otion et de développement économ

ique de la Région C

entre

Le 1er janvier 2009, Orléans Val deLoire Développement - OVLD - re-joignait la Direction du développementéconomique de l’AgglO.

Le site Internet d’Orléans Val de LoireDéveloppement, fusionné avec celuid’Orléans Val de Loire Technopole etd’Orléans Pépinières, n’était pasreprésentatif de cette nouvelle struc-turation des missions. Désormais, il estcomplètement en adéquation avec l’or-ganisation en place.

L’AgglO dispose à présent d’un siteriche en contenu et au design épurépour promouvoir son actionéconomique. Il s’agit d’un site percutant,dynamique et innovant, toujours con-sultable à l’adresse :

www.orleans-valdeloire-business.com

De nombreuses informations y sontdisponibles, qu’elles soient sous formede textes, de photos ou de vidéos, avectoujours un but unique : renseigner aumieux les entrepreneurs et les inciter às’implanter sur Orléans Val de Loire !Internet est devenu un média incon-tournable pour la prospection des entre-

prises, surtout dans le contexte de con-currence que se livrent les territoires,comme le souligne Charles-Eric Lemaig-nen, Président de la Communauté d’ag-glomération Orléans Val de Loire :« Aujourd’hui où tout doit être rapide,simple et interactif, Internet est l’outilidéal pour une première prise de contactavec des entreprises susceptibles devenir s’installer à Orléans Val de Loire. »Le site permet aussi d’informer les en-treprises locales et de recueillir leur be-soin de développement.

N’oublions pas en effet que le serviceAction économique de l’AgglO est là,entre autre, pour assurer le suivi et ledéveloppement des entreprises de l'Ag-glO ; l’accueil et la prospection pourl'implantation de nouvelles entrepriseset la promotion économique du terri-toire.

Orléans Val de Loire recèle en effet denombreux atouts qui ne sont pas tou-jours connus de la population elle-même.

Savez-vous par exemple que l’AgglO estidéalement desservie par les axesroutiers (A10, A71, A19…) ? Savez-

vous, en outre, que les entrepreneursd’Île-de-France pourraient réaliser plusde 200% d’économies sur leurs loyersde bureaux en venant s’installer à Or-léans Val de Loire1 ? Que l’implicationprofessionnelle est telle que la zoned’emploi d’Orléans concentre à elleseule plus d’un quart des salariés de larégion Centre choisissant de se perfec-tionnevr dans leur métier en se formanttout au long de leur carrière2 ? Que l’Ag-glO accueille nombre de grands labora-toires de recherche, aussi bien publicsque privés, et que ces grands établisse-ments travaillent régulièrement, et sur ladurée, ensemble ? Que près de 20 na-tionalités différentes sont représentéesdans le tissu économique d’Orléans Valde Loire, et que les dirigeants des so-ciétés implantées sur notre territoire ensont ravis ? « Dans mon pays [NDLR :les Pays-Bas], on dit « Vivre commeDieu en France » et à Orléans Val deLoire, c’est tout à fait vrai. », affirmeHugo Jansen, Directeur Général deCargill France.

Soyons fiers de notre territoire : le siteInternet en est l’un des a mbassadeursvirtuels, nous pouvons tous en être lesambassadeurs physiques !

Sources :

1 Données Atis Real, e-synthèses 2009 / Let-tre économique de l’AgglO N°11

2 Données DRTEFP issues du fichier des bi-lans pédagogiques et financiers de l’année2004 - Traitement ORFE

Article réalisé en partenariat avec l’AgglO

l SITE INTERNET l

L’AgglO se dote d’un site Internet pour véhiculer les atouts du territoire

messieurs ne sont pas en reste chez lesMariées d’Amara ou chez Ophélie mariage oùles costumes démarrent pour la première à485€ l’ensemble complet et entre 280 et 650€chez la seconde. Pour Point mariage, les prixdébutent à 140€.

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Le mariage tient salon au parc des expositions Samedi 14 et dimanche 15 novembre, les tendances du mariage 2010 seront au rendez-vousau parc des expositions d'Orléans. Réceptions, cadeaux, mode et beauté, défilés… Un grandnombre de prestataires seront présents. Pour choisir la robe de mariée et la tenue de céré-monie, quatre défilés par jour permettront d'aider les futurs mariés : à 11h30, 14h30, 16h et17h30. Sans oublier que ce rendez-vous est le moyen de bénéficier d’offres privilèges offertespar les exposants. Pour la 1ère fois, le salon s’étend au secteur de la réception, permettant ainsià celles et ceux qui ont des projets de fête de trouver des réponses à leurs attentes. Un grandjeu, ouvert à tous les futurs mariés. Le tirage au sort aura lieu le 15 novembre à 18h.

Samedi 14 et dimanche 15 novembre, de 10h à 19h au parc des expositions d'Orléans.Tarifs : 5€ pour les adultes, gratuit pour les enfants jusqu’à 16 ans.www.salon-mariage-orleans.fr

Ambiance Brazil

Boutique ouverte du Mardi au Samedi de 10 heures à 19 heures sans interruption.



L'ivoire est désormais la couleur incontourna-ble de la robe de mariée et tend de plus en plusvers le blanc. Le bordeaux stagne, désormaisc'est le chocolat qui commence à fleurir. Lebustier est en perte de vitesse, c’est le retourde la “vraie” robe. Pour Angélique Manglano,gérante des Mariées d'Amara à St-Jean-de-Braye, qui présente les collections Bella,Sublissima et Mariée de Paris, l'ivoire reste roi.Avec également quelques touches de noir etun peu de chocolat. «Cela plaît beaucoup pourles remariages», témoigne la vendeuse, «lesjeunes femmes sont plus nombreuses cetteannée. Elles sont plus romantiques dans leurdemande et veulent quelque chose d’original.»Le voile est présent et la cape fait une appari-tion chez les plus jeunes. Comptez entre 360€et 1000€ pour une robe des Mariées d'Amara.Chez Ophélie mariages, où se côtoientLambert création, La Sposa, Cymbeline,Eglantine, Marie-Lise, Rembo styling, In love etWhite one, les mariées de 22-23 ans revien-nent. «Avec ces jeunes femmes, on observeun retour du blanc, du tulle avec drapé, dustrass et des dentelles», commente PatriciaOreja, la responsable, «nous avons aussibeaucoup de remariages, jusqu’à 60 ans !Généralement, ces futures mariées veulent dela couleur ou une robe cocktail-mariage,quelque chose de sobre et chic». Mais quoiqu’il arrive, tout dépendra du futur époux. «S’iln’a jamais été marié, en général il souhaiteravoir sa femme dans une vraie robe de mariée.Aucun homme ne souhaite voir son épouse enpantalon ce jour-là !»Autre phénomène que constate la profession-

nelle de la robe de mariée, l’apparition demariage de 10 ou 15 personnes avec un petitbudget. Le voile s’en sort, les gants disparais-sent et la mitaine fait son apparition. Il faut unbudget entre 350€ et 1000€ pour une robed’Ophélie mariages. Chez Je me marie, rue duVieux marché, c’est la marque Pronuptia quirevient dans la maison qui commercialisait lamarque à ses débuts «mais l’on garde le ser-v ice de Je me marie», indique Marie. Chaquemariée est reçue individuellement ou accom-pagnée de deux personnes pour faire sonchoix et ses essayages en toute intimité.«Nous avons deux clientèles, l’une qui est cellede la tradition, des “grands mariages à lacathédrale“ et une autre moderne, de jeunesfemmes qui s’assument professionnellement»,précise Marie. Côté tendance, là encore lacouleur est en recul et l’ivoire devient “dia-mant”. «Ce n’est pas un retour du blanc maison s’en approche. Il y a par contre unedemande de grands voiles.» Comptez entre1000€ et 2000€ pour une robe. Celles qui veu-lent du sur-mesure peuvent s’adresser à MarieWolf, rue Théophile Chollet à Orléans, ou aumagasin Les Passages, rue de la Charpenterieà Orléans, où la jeune créatrice Aurélie Poulinréalise des robes à part ir de 1000€. Et pour deplus petits budgets, direction Point mariage àSaran où l’on trouve un grand choix demodèles. «Il y a beaucoup d’ivoire dans ce quenous vendons mais nous avons encore de lademande en bordeaux. Le mordoré pourraitbientôt prendre la suite», indique Véronique, laresponsable de Point mariage. On peut y trou-ver son bonheur en moyenne pour 400€. Les

l CÉRÉMONIE l

robe de mariée : vers un grand retour du blanc

dossier 425c'est le nombre de mariages enregistrésen 2008 à la mairie d'Orléans. Un nom-bre en hausse par rapport à 2007 où

361 unions ont été célébrées. Pour 2009, 364 couples ontconvolé jusqu'à présent.

La robe de mariée ivoire supplante la couleur.

Fin novembre, chaque année est marquée par un rendez-vous indispensable pour ceux qui comp-tent se marier : le salon du mariage. C'est l'occasion notamment d'assister à des défilés afin dechoisir l'un des éléments les plus importants d'un mariage : la robe de mariée.

Pensez au Wedding planner pour un mariage sans stress Si vous n’avez pas d’idée, pas le temps d’organiser, le Wedding planner ou organisateur demariage est celui qui vous aide à organiser ce grand événement. Orléans en possède plusieurscomme Amélie Ribeiro de Sunset Wedding. «Nous nous adaptons à tous les budgets», com-mente l’organisatrice de mariage. Pour bénéficier de ses services, comptez 10 à 15 % de votrebudget et s’y prendre 12 à 15 mois avant le jour J «car les salles sont réservées de plus en plustôt.»

http://www.sunset-wedding.comEt aussi www.final-touch.fr

Au château de Meung-sur-Loire, comptez à par-tir de 375€ la salle de 100 places en semaineavec l'accès au château et au parc et 850€ dusamedi au dimanche. Pour un week-end com-plet et la salle de 300 places, le budget sera unpeu en dessous des 2000€. L'avantage de cechâteau est qu'il est possible de le visiter et defaire des photos dans les différentes pièces.Autre lieu magique pour se marier : le châteaude La Ferté-Saint-Aubin. C'est dans l'orangerieque se déroulent les réceptions. Plafond à lafrançaise, dalles de pierre et terres cuitesitaliennes, confèrent à la salle une ambiance raf-finée. Une succession de salons du XVIIIe sièclepermet aux invités de former des petits groupesplus intimes. Il faudra compter 2100€, de 10h à6h du matin, pour une soirée et 2600€ pour leweek-end, jusqu'à 17h, avec la possibilité devisiter le château. Prévoir 100€ de plus pour lemobilier. Pour ceux qui souhaitent louer un vastechâteau, celui de Villette, à Ménestrau-en-Villette, fera votre bonheur. Il faudra tabler surune enveloppe de 2600€ à 3900€ pour lechâteau en sa totalité. Des chambres d'hôtessont proposées à tarifs dégressifs. Sinon, à 20minutes d'Orléans, regardez aussi du côté du

château de La Chesnaye, datant du XVIIIe siècleà Loury qui offre un cadre exceptionnel.Pour des budgets plus modestes, il ne faut pashésiter à se renseigner auprès des municipalitésqui louent certains beaux édifices. C'est le casdu château de Morchêne à Saint-Cyr-en-Val, unlieu romantique, idéal pour un mariage de moinsde 150 personnes. Pour 20h de location, prévoirautour de 700€ et 1140€ pour un forfait troisjours.

Mettre un peu d'exotisme !Il y a bien sûr les traiteurs orléanais qui vousproposeront une cuisine française raffinée maispourquoi ne pas surprendre vos invités en lesfaisant voyager avec des saveurs exotiques ?Cuisine thaïe, japonaise, marocaine... le choixest vaste. Au Mijana, rue de Bourgogne, il estpossible de réaliser une partie du repas, le vind'honneur ou encore la totalité du menu avecdes mets libanais. Comptez en moyenne 30€ à35€ par personne, sans le vin. Pour les ama-teurs de cuisine thaïe, il faut prévoir un budget àpartir d'une trentaine d'euros par personne àl'Orchidée, rue de l'Empereur à Orléans.Maintenant, il ne reste plus qu'à dire oui !

L'organisation d'un mariage ne s'improvise pas. Entre la location d'une salle, le choix d'un restau-rant ou d'un traiteur, difficile parfois de trouver un lieu ou un prestataire qui convienne. Sansoublier que pour ce jour unique, rien ne vaut un cadre exceptionnel. La Tribune d'Orléans acherché pour vous des solutions.



Choisir entre le resto ou la locationAvant même de chercher l'endroit où sedéroulera votre réception, il faut commencer parréaliser la liste des invités. Pour les mariages demoins de 75 personnes, le restaurant est sou-vent une solution pratique car la prestation esttotale. Pas de problème de prestataires àorchestrer ni de vaisselle à louer et surtout cettesolution ne nécessite qu'un seul interlocuteur.L'inconvénient est peut-être celui d'un cadremoins intime, même si la partie où se passevotre soirée est souvent séparée et beaucoupd'établissements proposent une privatisation àpartir d'un certain nombre de convives. Le choixest vaste dans l'agglomération orléanaise et enallant vers la Sologne. Pour profiter d'un cadrebucolique, embarquement pour le Pavillon Bleu,au bord du Loiret à Olivet. Une formule com-prend tout, notamment le DJ, pour 85€ par con-vive et l'exclusivité du lieu à partir de 60 person-nes. L'endroit peut accueillir jusqu'à 160 person-nes, jusqu'à 5h du matin. Le petit plus : lesmariés arrivent en bateau ! Dans un autre style,le domaine de l'Orée des Chênes à La Ferté-Saint-Aubin peut recevoir jusqu'à 105 invités.Pour un budget entre 10 000€ et 12 000€ pour80 à 100 personnes, le restaurant est privatisé.Tout est compris sauf le DJ, notamment 60couchages et petits-déjeuners. La vue sur l'undes étangs servira d'écrin à la noce.

Mener la vie de châteauPour un mariage élégant dans une atmosphèreintime, dans un château au bord du Loiret, onoptera pour le domaine de La Fontaine à Olivet,

classé à l'inventaire des monuments historiques.Il est possible de louer, pour le week-end, l'or-angerie qui peut accueillir de 50 à 200 person-nes. L'accès à l'office est compris. Les invitésprofiteront du jardin à la française. Comptezentre 2100€ et 2600€.

l PRÉPARATIFS l

salles, restos : les bons plans pour un mariage de rêve

dossier 493C'est le nombre d'hommes divorcés quise sont remariés en 2008 dans le Loiret.Leurs homologues sont un peu moins

nombreuses : 489. Du côté des célibataires, c'est le con-traire. 2160 femmes contre 2147 hommes ont convolécette année, selon l'Insee.

Pour le plus beau jour de votre vie, optez pourun cadre romantique au bord de l'eau.



Arrivé à l’Entente en 2009, Cédric Banks(1m90, 27 ans) réalise un très bon débutde saison. A l’image de son année

sportive précédente, quand il avait été élujoueur du mois d’octobre, Cédric Banks est lemeilleur marqueur de l’Entente Orléanaise ettourne actuellement à 20 points de moyenneen ProA et 15 en Euroligue. Sans prétention,l’arrière orléanais préfère mettre le collectif enavant : «Je joue pour l’équipe pas pour moi»,précise-t-il, «c’est l’équipe qui dicte ce que jedois faire et si je dois shooter ou passer le bal-lon». Pourtant, le joueur natif de Chicago

(États-Unis) a toujours été un marqueur,preuve qu’il sait prendre ses responsabilités. «Avec ma famille, lorsque je rentrais del’école, nous faisions des compétitions deshoots. A ce petit jeu, j’étais toujours lemeilleur», se rappelle l’Américain, adepte deschaussettes hautes et des tatouages. Aprèsl’Université, qu’il termine non drafté (le draftétant la porte d'entrée pour la NBA) en 2005,le basketteur signe un contrat professionnel enFrance avec Besançon, club de ProB. «J’aimece sport et je voulais pouvoir gagner del’argent en faisant du basket-ball. Alors j’ai

sauté sur l’opportunité», déclare Cédric Banks.Et ses débuts professionnels sont plutôt réus-sis ! En 2006, il contribue à la montée deBesançon en ProA, terminant meilleur joueuret marqueur (20,6 pts de moyenne) de la suc-cursale de l’élite. Premier de la saisonrégulière 2006-2007 avec Nancy en ProA,durant l’été, il part en Israël faire une pige auMaccabi Rishon le Zion. Et il revient pour inté-grer la formation orléanaise en 2008. Mais Cédric Banks n’est pas qu’un merce-naire. Cet été, il a prolongé son contrat avecl’Entente. «Je suis très content d’évoluer àOrléans. Je m’entends bien avec les coaches,les joueurs et le staff. En plus, je contribue à laprogression d’une équipe qui a un gros poten-tiel», explique Cédric Banks. A l’aise dans leclub, il a également continué l’aventureorléanaise pour participer à l’Euroligue. «C’estun honneur de jouer cette compétition. Il y abeaucoup de bons joueurs et c’est aussil’occasion de me montrer», avoue l’ambitieuxarrière.Pourtant l’Entente a mal débuté la prestigieusecompétition européenne avec trois défaites enautant de rencontres. «A part pour LaurentSciarra et Marko Milic, l’équipe n’a pas l’ex-périence de l’Euroligue», estime Cédric Banks.La qualification pour le top 16 en est-elle pourautant compromise ? «Essayons déjà de

gagner un match en se décrispant un peu eten mettant plus d’intensité dans notre jeu.Mais ce serait un mensonge de dire que nousne pensons plus au top16 européen», répondCédric Banks. En tout cas, le rythme d’unmatch tous les trois jours n’est pas un pro-blème pour l’Américain. «Ce n’est pas très dur,cela reste du basket. Et tant que le corps suit,une fois sur le terrain, je fais le boulot.» Dans le championnat français, défait à domi-cile contre Hyères-Toulon (80-88) dimanchedernier, le groupe ne s’est pas appesanti surce revers, pour vite se projeter sur laprochaine rencontre et la réception du géantde Malaga, l’Unicaja. «Il nous a manqué unetout petite chose en défense pour l’emportercontre Hyères. Dès que cela sera réglé,l’équipe redeviendra forte», prédit le meilleurmarqueur de l’Entente. Avec trois victoires etdeux défaites, le départ de l’Entente en ProAn’est pas parfait, mais pas mauvais non plus.Surtout pour une formation qui découvrel’Euroligue en même temps. «Cela ne fait quecinq matches de ProA. Et demain est un autrejour», ajoute Cédric Banks, qui préfère se con-centrer sur la prochaine rencontre, sansdouter. Son avenir ? «Je ne pense qu’à la sai-son actuelle, je veux montrer le meilleur demoi-même !»

l PORTRAIT l

Cédric banks : «aux shoots, j'étais toujours le meilleur !»

A l'aise avec les shoots longue distance, l'Américain Cédric Banks est une pièce maîtresse de l'équipeorléanaise.

sports

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Football : L’USO cartonne !Depuis ce week-end, l’USO est devenu le seul leader de son groupe de CFA. RecevantViry-Chatillon, samedi 7 novembre, Orléans l’a emporté sur un score sans appel (4-0).Malgré une nette domination des Orléanais en 1ère mi-temps, les locaux sont entrés auxvestiaires avec un seul but d’avance, œuvre de Lefaix (1-0, 30e). L’attaquant de l’USO ad’ailleurs marqué au moins une fois aux cours des six derniers matchs. La performanced’Orléans ne s’est pas arrêtée là, car avec trois nouvelles réalisations, de Le Mat (2-0, 70e),Coelho (3-0, 89e) et Darcy (4-0, 92e), l’USO a étrillé son adversaire en seconde période. Legardien orléanais, Renault, a également participé à la fête en arrêtant un pénalty (77e).Cette belle victoire permet donc au club du Loiret de prendre la première place de songroupe, le second, Vitré, ayant été défait ce week-end. Et, l’US Orléans a créé un petit troupuisque son avance sur ses poursuivants est de trois points sur le second et de cinq surle troisième.

Handball: Le CJF s’enfonce toujours...Le CJF, en grande difficulté lors de cette première moitié de championnat, a de nouveausombré lors de la réception d’Arvor, vendredi 6 novembre. Avec à la clé, une nouvelledéfaite sur un petit but d’écart (29-30) ! Pourtant, Arvor a été largement à la portée desFleuryssoises. Débutant parfaitement la rencontre, les filles de Christophe Maréchal ontrapidement mené de six buts (10-4, 15e). Très fragile mentalement, les joueuses du CJF sesont inexplicablement écroulées, encaissant un sévère 7-0 et remettant Arvor dans lapartie (11-11, 25e). Pleines de doutes, les Fleuryssoises ne sont pas arrivées à rétablir labarre lors de la 2e mi-temps et s’inclinent pour la 6e fois d’affilée. Ce revers, contre uneéquipe jouant le maintien, laisse à penser que le top 6 et les play-offs vont être un objectifdifficile à atteindre. Et que, désormais, Fleury va devoir jouer pour assurer sa survie en éliteféminine. Car, avec 10 points, le CJF est avant-dernier, à six points du ventre mou duchampionnat.

Rugby : Le RCO piétineEn déplacement à Poitiers, le RC Orléans est rentré avec un match nul (3-3) et des regrets.Face au promu Poitevin, Orléans n’a pas réussi à développer ses offensives, les hôtesdéfendant avec rigueur et un jeu au pied précis. Malgré un pack dominateur, le RCO n’apas réussi à passer le rideau défensif de Poitiers, le match se jouant donc à la botte. Lapremière salve a été Orléanaise, avec Franke, qui a ouvert le score sur pénalité (0-3, 69e).Son homologue Poitevin lui a répondu rapidement pour égaliser à la suite d'une fauted’Orléans (3-3, 74e). Le score en restera là même si Franke et le RCO auraient pu obtenirla victoire sur un dernier coup de pied (77e). mais las, le ballon a fui la mire et laisse lesdeux équipes se séparer sur ce maigre score. Un résultat qui ne fait pas vraiment lesaffaire d’Orléans car le RCO pointe à la 5e place à plus de six longueurs du peloton de tête.

Tennis : Malisse suspendu un anXavier Malisse, récent vainqueur de l’Open d’Orléans, vient d’être suspendu un an pournon respect des procédures de localisation dans le cadre de la lutte antidopage. Le tribu-nal antidopage flamand a sanctionné le joueur belge pour ne pas avoir divulgué, àplusieurs reprises, sa localisation, mais aussi pour ne pas s’être présenté à un contrôle.Cette décision est jugée sévère pour un sportif non contrôlé positif, surtout que la législa-tion flamande impose des conditions plus strictes que son homologue française en matièrede localisation pour la lutte antidopage. Xavier Malisse, 29 ans, hésite à faire appel de cettedécision, prévoyant de mettre un terme à sa carrière.

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cinemasortiesloisirs 14La Tribune d’Orléans


Place de Loire0 892 696 696 (0.34 euros la mn)Réservations groupes : 02 38 65 39 82Séances à 3.90€ pour les moins de 26 ans

*** AVANT-PREMIERE - RAPT (2H05) : Thriller français de LUCAS BELVAUX avec YVAN ATTAL, ANNE CONSIGNY et ANDREMARCON.Un homme d’industrie et de pouvoir est enlevé un matin par un commando de truands.Commence alors un calvaire qui durera plusieurs semaines…Le 7e long métrage de LUCAS BELVAUX s’inspire du rapt du baron EMPAIN.mardi 16 novembre à 19h30 *** 2012 (2H40) V.F : 11H40 (6.30 Euros) – 14H40 – 17H40 – 20H40 Film 10 min après.*** A L’ORIGINE (2H10) : 11H50 (6.30 Euros) – 14H20 – 16H50 – 19H20 – 21H50 Film10 min après.** LES VIES PRIVEES DE PIPPA LEE (1H35) V.O : 12H00 (6.30 Euros) – 14H00 – 16H00– 18H00 – 20H00 – 22H00 Film 10 min après.*** LE CONCERT (2H00) VERSION MULTILINGUE (FRANCO-RUSSE) : 12H00 (6.30Euros) – 14H20 – 16H40 – 19H20 – 21H40 Film 10 min après.*** MICHAEL JACKSON’S THIS IS IT (1H50) V.O : 11H50 (6.30 Euros) – 13H50 – 16H00– 18H00 – 20H10 – 22H10 Film 5 min après.** CLONES (1H30) V.F : 12H10 (6.30 Euros) – 14H10* – 16H10 – 18H10 – 20H10 –22H10 Film 10 min après.*Pas de séance mercredi, samedi et dimanche à 14H10*** MICMACS A TIRE-LARIGOT (1H45) : 11H50 (6.30 Euros) – 13H50 – 15H50 – 17H50– 19H50 – 21H50 Film 10 min après.** LE PETIT NICOLAS (1H30) : 12H20 (6.30 Euros) – 14H10 – 16H00 – 17H50 – 19H40– 21H30 Film 10 min après.*** LES HERBES FOLLES (1H40) : 12H00 (6.30 Euros) – 15H50 – 19H40 Film 10 minaprès.*** AWAY WE GO (1H40) V.O : 14H00 – 17H50 – 21H40 Film 10 min après.** MISSION-G (1H25) V.F : Mercredi, Samedi et Dimanche : 14H10 Film 10 min après.

RN 20 Nord – Carrefour Mac Do (tangentielle)Réservations groupes : 02 38 65 39 82

** AVANT-PREMIERE - L’HOMME DE CHEVET (1H35) :Film français de ALAIN MONNE avec SOPHIE MARCEAU et CHRISTOPHE LAMBERT.Une histoire d’amour passionnée qui se noue entre une jeune femme tétraplégique et unancien boxeur qui travaille à son service…mardi 18 novembre à 20H00*** 2012 (2H40) V.F : 11H40 (6.30 Euros) – 14H40 – 17H40 – 20H40 Film 10 min après.** TRESOR (1H25) : 12H10 (6.30 Euros) – 14H00 – 15H50 – 17H50 – 19H40 – 21H30Film 10 min après.** SAW VI (1H30) V.F INTERDIT AUX MOINS DE 16 ANS : 12H00 (6.30 Euros) – 14H00– 16H00 – 18H00 – 20H00 – 22H00 Film 10 min après.*** MICHAEL JACKSON’S THIS IS IT (1H50) V.O : 11H50 (6.30 Euros) – 13H50 – 16H00– 18H00 – 20H10 – 22H10 Film 5 min après.** CLONES (1H30) V.F : 12H10 (6.30 Euros) – 14H10* – 16H10 – 18H10 – 20H10 –22H10 Film 10 min après.*Pas de séance mercredi, samedi et dimanche à 14H10*** MICMACS A TIRE-LARIGOT (1H45) : 11H50 (6.30 Euros) – 13H50 – 15H50 – 17H50– 19H50 – 21H50 Film 10 min après.** LE PETIT NICOLAS (1H30) : 12H10 (6.30 Euros) – 14H00 – 15H50 – 17H50 – 19H40– 21H30 Film 10 min après.* LUCKY LUKE (1H45) : 12H00 (6.30 Euros) – 16H00 – 18H00 – 20H00 – 22H00 Film 10min après.*** THE BOX (1H55) V.F : 12H20 (6.30 Euros) – 14H30 – 16H40 – 19H30 – 21H40 Film10 min après.** LA LOI DE MURPHY (1H30) : 14H10 Film 10 min après.*** TEMPETE DE BOULETTES GEANTES (1H30) V.F : Mercredi, Samedi et Dimanche :14H10 Film 10 min après.

Centre Commercial Place d'Arc - 2, rue Nicolas Copernic – Orléans

Mardi 17 novembre, à 20h, le Rotary Club de France et ses quatre clubs d'Orléans pro-posent des places vendues 15€ dont 8€ seront versés à la Fédération pour la Recherchesur le cerveau, pour découvrir en avant-première au cinéma UGC place d'Arc, le prochainDisney : “Le drôle de Noël de Scrooge.” Vous pouvez acheter ces places à la billetterie dela FNAC. Pour en savoir plus : http://www.espoir-en-tete.org

*** 2012 : T.L.J à : 11h25, 14h25, 17h25, 20h30 ** TRESOR : T.L.J à : 11h15, 13h00, 14h45, 16h30, 18h15, 20h00, 22h00 *** LE CONCERT : T.L.J à : 11h45, 14h10, 16h40, 19h05, 21h30* LUCKY LUKE : T.L.J à : 13h15, 17h45, 19h45 sauf Mardi *** MICHAEL JACKSON'S THIS IS IT : T.L.J à : 10h55, 15h20, 21h50 sauf Mardi** LE PETIT NICOLAS : T.L.J à : 11h35, 13h50, 15h45, 17h35, 19h25, 21h15, Mar à :11h35, 13h50, 15h45, 17h35** MISSION G. : Mer Sam Dim à : 11h05, 13h20 *** MICMACS A TIRE-LARIGOT : Mer Sam Dim à : 15h25, 17h40, 19h40, 21h40, JeuVen Lun Mar à : 11h05, 13h20, 15h25, 17h40, 19h40, 21h40

7 rue des Carmes – Orléans – www.cinemalescarmes.com

- Dimanche 15 novembre, 18h : « Yandé Codou, la griotte de Senghor » de AngèleDiabang Brener (Sénégal / Belgique / France, 52', 2008, VOSTF) ; projection suivie d’unerencontre avec Seynabou Diop de l’ADAMIF ; autres projections les 13 et 17, 18h.- Mardi 17 novembre, 14h30 et 20h : « La Russie autrement », réalisé et commenté parMichel Drachoussof, dans le cadre de Connaissance du Monde.Délicat’& Scène :- Tea-time les samedis de 16h à 17h30 (conversation en anglais autour d'un thé gour-

mand) : 9€- Du mardi 3 au samedi 28 novembre : Plateau d’Images, exposition photo de Catherine etBernard Desjeux présentée dans le cadre de la manifestation Le quartier des Carmes àl'heure africaine. Pour en savoir plus, site des artistes http://bernard.desjeux.free.fr - Vendredi 13 novembre, 20h : Stéphane Ziza, chanteur et guitariste de musique country,blues ( outlaw country) reprises de Cash, Willie Nelson

*** L’IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS (V.O) de Terry GilliamMer. 14h 16h30 19h30 21h45 jeu.sam. 12h10 15h 19h30 21h45 ven. 13h30 15h4519h30 21h45 Dim. 11h30 13h35 15h45 21h30 lun. 11h30 13h40 15h50 19h35 mar.13h30 15h45 19h10 *** A L’ORIGINE de Xavier GianoliMer. 11h35 14h10 19h20 21h40 jeu.11h40 16h45 19h20 21h40 ven. 11h40 13h5516h30 19h sam. 11h40 14h 19h20 21h40 dim. 11h40 13h55 16h15 21h20 lun. 14h1016h30 19h20 21h40 mar. 14h15 19h20 21h40 *** LES HERBES FOLLES de Alain ResnaisMer. 11h40 13h30 16h10 19h35 jeu. 14h 17h45 19h40 21h35 ven. 11h35 17h50 19h4021h35 sam. 14h 17h 19h15 21h30 dim. 14h 17h 19h lun. 13h30 15h50 17h50 19h45 mar. 11h30 17h 21h30* LA GRANDE VIE de Emmanuel SalingerMer. 17h55 ven. 15h50 dim. 21h15 lun. 11h45 *** LE RUBAN BLANC (V.O) de Mickael HannekeMer. 11h40 16h30 jeu. 11h30 14h10 ven. 11h30 21h20 sam. 11h30 16h30 dim. 11h3018h35 lun. 11h40 21h20 mar. 11h30 17h **** PANIQUE AU VILLAGE de Vincent PatarJeu. 17h30 dim. 19h30 *** IRENE de Alain CavalierSam. 17h30 lun. 18h *** MADEMOISELLE CHAMBON de Stéphane BrizéMer. 21h30 jeu. 15h50 ven. 14h lun. 21h50*** YANDE CODOU, LA GRIOTTE DE SENGHOR (V.O) de Angèle Diabang BrenerVen.mar. 18h dim. 18h + rencontre** LES NOUVELLES AVENTURES DE LA PETITE TAUPE (V.F) à partir de 3 ansMer. 15h20 sam. 16h dim. 15h30

notre sélectionPATHE ORLEANS UGC ORLEANS

CINEMA LES CARMES

PATHE SARAN

: Mauvais. *: Pas mal. **: Bon film. ***: Très bon film. fifififi: Chef d'œuvre.La notation de la Tribune d'Orléans

RAPT ***

Réalisé par Lucas Belvaux. Avec Yvan Attal, Anne Consigny, André Marcon.Long-métrage français. Genre : Drame, Thriller. Durée : 2h05. Homme d'industrie et de pouvoir, Stanislas Graff est enlevéun matin comme les autres devant son immeuble par uncommando de truands.Commence alors un calvaire qui durera plusieurs

semaines. Amputé, humilié, nié dans son humanité, il résiste en ne laissant aucuneprise à ses ravisseurs. Il accepte tout sans révolte, sans cri, sans plainte, c'est par ladignité qu'il répond à la barbarie.Coupé du monde, ne recevant que des bribes d'informations par ses geôliers, Graffne comprend pas que personne ne veuille payer la somme qui le délivrerait.Au-dehors, son monde se fissure au fur et à mesure de la révélation de sa person-nalité. Tout ce qu'il avait réussi à garder d'intimité, son jardin secret, est révélé à safamille par l'enquête de police ou celle de la presse.Chacun découvre un homme qui est loin de ressembler à celui qu'il imaginait.Quand il retrouvera la liberté, ce sera pour s'apercevoir qu'il a tout perdu, l'amour dessiens, l'estime de ses collègues, son pouvoir, la confiance en ses proches.Sa libération se révélera plus difficile à vivre que sa captivité.

n Toutes les semainesOrmes Bric-à-brac d'EmmaüsMardi et jeudi de 14h30 à 18h. Samedi de 9h30 à 12h et 14h30 à 18het le premier dimanche de chaque mois. 1 chemin de l'allée, route du Mans.

n Du vendredi 13 nau samedi 14 novembre OrléansBourse Baby et LayetteVente le vendredi de 19h à 20h30 et le samedi de 9h30 à 11h30.Salle Y. Montand, 30 rue C Perrault.

n Samedi 14 novembre Fleury-les-AubraisBric-à-brac du secours populaireDe 10h à 17h, 303 rue Marcellin Berthelot.

n Dimanche 15 novembreGuillyVide-armoiresDe 7h à 18h30 à la salle des fêtes.

MardiéRange ta chambre !Vente de jeux d'enfants, livres enfants. De 14h à 18h, salle polyvalente, Place Marcel Cochon.

n Du lundi 16 au dimanche 22 novembre Saint-Jean-le-BlancBourse aux jouets le 16 novembre, don du sang le 18 novembre et vide-armoiresle 22 novembre.Salle des fêtes de Montission, avenue Jacques Douffiagues.

n Du mardi 17 au mercredi 18 novembreChécyBourse aux jouetsMardi 17 novembre de 14h à 20 h et mercredi 18 novembre de 9h à 12h et de 13h30 à 16h, à l'espace George Sand.

n Samedi 14 novembre Jean Guidoni chante PrévertÀ 20h30, au Théâtre d’Orléans.

n Mardi 17 novembre Quand les atmosphères solaires et stellaires se fâchentConférence à 20h30, au Muséum d'Orléans.

n Jeudi 19 novembre Dîner de cons Avec P. Chevallier et R. Laspalès.À 20h30, au Zénith d’Orléans.`

n Du vendredi 20 au lundi 23 novembreSalon gastronomie et vinsAu parc des expositions à Orléans.

n Vendredi 20 novembreVoyage en EuropeDanse et musiques baroques avec la compagnie l’Evantail, Les FoliesFrançoises sous la direction de Patrick Cohën-Akenine.À 20h30, au théâtre d’Orléans.

Michelle TorrÀ 16h, au Zénith d’Orléans.

n Samedi 21 novembre Laurent GerraÀ 20h30, au Zénith d’Orléans.

La vie terrestreRécital de la soprano Salomé Haller avec Nicolas Krüger au piano.À 20h30, au Théâtre d’Orléans.

n Mardi 24 novembre Johnny HallydayÀ 20h, au Zénith d’Orléans.

À venirVide-greniersLes marchés de l'agglomération s'animenten automne L'AMAO (association des marchés de l'agglomérationorléanaise) organise une animation d'automne, du lundi 16novembre au dimanche 22 novembre. Cette association néesous la houlette de Gérard Michaud en 2000 -2002 sous le nomd'AMAO- compte aujourd'hui 150 adhérents qui animent 300points de vente chaque semaine. Avec le soutien del'agglomération et des collectivités locales, du 16 au 22 novem-bre, les adhérents de l'AMAO distribueront des tickets à gratterdont un millier permettront de gagner des bons d'achats de 5€auprès des commerçants affichant le panneau AMAO. Un bonplan à venir découvrir sur les 30 marchés hebdomadaires àdominante alimentaire, notamment sur les deux derniers créés :celui du dimanche matin à Marigny-les-Usages et de LaChapelle-Saint-Mesmin, place Béraire le samedi matin. Ce seraune occasion de plus pour trouver votre hebdomadaire gratuitpréféré car il est mis à disposition des clients sur tous lesmarchés par les commerçants.

Du lundi 16 novembre au dimanche 22 novembre, sur lesmarchés de l’agglomération.

Ebony Bones en concert à l'Astro

Un carnaval visuel et sonore attend le public le samedi 14novembre à 20h30 à l'Astrolabe à Orléans avec Ebony Bones. Ily a des groupes qui mettent des siècles à enthousiasmer etd'autres prédisposés à plaire d'emblée. Ebony Bones fait partiede la seconde catégorie. Avec une chanteuse renversanteaccompagnée par un gang punk-funk, en concert cela donnesept personnages déchaînés et une ambiance folle.

Samedi 14 novembre, à 20h30 à l'Astrolabe à Orléans.

Zoom sur...

L’HOMME DE CHEVET **

Réalisé par Alain Monne. Avec Sophie Marceau, Christophe Lambert,Margarita Rosa De Francisco.Long-métrage français.Genre : Drame, Romance. Durée : 1h35.Carthagène, Colombie. Léo, ancien boxeur, travailleau service de Muriel, jeune femme tétraplégique.Peu à peu, une histoire d'amour passionnée senoue entre eux...

LES VIES PRIVEES DE PIPPA LEE **

Réalisé par Rebecca Miller.Avec Robin Wright Penn, Julianne Moore, WinonaRyder.Long-métrage américain. Genre : Comédie dramatiqueDurée : 1h33. Pippa Lee s'est construite une vie confortable dansune atmosphère feutrée. Elle est dévouée à sonmari plus âgé, ainsi qu'à ses enfants déjà adultes.

Mais à l'approche de la cinquantaine, cette sérénité en apparence parfaites'effrite. Pippa a connu une enfance tumultueuse et délurée où se sontmêlés sexe, drogue et rock'n'roll. Désormais, elle doit donc trouver unéquilibre entre sa jeunesse troublée et "la femme " trop rangée " qu'elle estdevenue. Sa rencontre avec un mystérieux jeune homme va lui permet detrouver un nouveau sens à sa vie...

Ne-dit-on pas que la mode est un éternel recom-mencement ? Il en va de même avec la musique,aujourd'hui les années 80 sont devenues “cultes”.Mercredi 18 novembre, elles débarquent au zénithd’Orléans, à 20h30, avec de nouveaux décors et une

nouvelle mise en scène mais surtout un change-ment de plateau. De nouveaux artistes viennent inté-grer le show : Jean-Luc Lahaye, Le grand orchestredu Splendid et sa salsa du démon, Luna Parker,Peter & Sloane, Eric Morena et son bateau, JakieQuartz,Thierry Pastor vont rejoindre sur scène Jean-Pierre Mader, Cookie Dingler, Début de soirée...Sans oublier Desireless alias Claudie Fritsch-Mentrop, 57 ans, dont personne n’a oublié “Voyage,Voyage”. «D’habitude, je ne suis pas très intéresséepar ce genre de show où l’on ne vient que pour untitre mais voir autant de monde reprendre nos petitesmusiques, c'est super», commente la chanteuse quia sorti un album en 2007, “Un petit bisou”, «on nenous a pas oubliés.» Celle qui a connu le succèsavait choisi de prendre du recul en 1989 «avec lemilieu du show-business». Aujourd’hui, Desirelessindique «vivre simplement» de sa musique et contin-uer à se produire. Sans aucun autre désir, sansattachement, comme le nom que lui avait proposéson producteur et qui «lui correspond encore plusaujourd’hui». Pour être toujours plus fort dans la fête80’s, la RFM party sera agrémentée d’écrans géantset 16 danseurs seront sur scène avec les artistes. Aufinal, il y aura plus de lumières et des shows lasers.En résumé : Tous les ingrédients pour réussir à fairerevivre les années 80.

Mercredi 18 novembre, à 20h30, au zénithd’Orléans. Tarifs de 43€ à 49€.



Il n’y a pas que sur les publicités pour lesassurances que l’on peut voir les célèbresChevallier et Laspalès. Les deux acolytesprennent la relève de Dany Boon et d’Arthur ets’invitent jeudi 19 novembre à la table duzénith d’Orléans avec le célèbre Dîner decons. Rencontre avec Régis Laspalès, 52 ans,comédien avant tout !

Comment en êtes-vous venu à jouer leDîner de cons ?Nous n’avons pas postulé. C’est l’occasion quis’est présentée car Dany Boon et Arthur sesont arrêtés plus tôt que prévu. Du coup cen’était pas terrible et on nous a demandé sicela nous intéressait. Jean-Luc Moreau avaitdéjà travaillé avec nous et trouvait que c’étaitune bonne idée.

Comment s’est faite la répartition des rôles ? La question ne se pose même pas, on sait toutde suite qui est François Pignon (Ndlr: RégisLaspalès) !

Votre duo avec Philippe Chevallier perduredepuis 1980, ce n’est pas habituel dans lemonde du spectacle. Quelle est la recettede la longévité d'une collaboration ?On se connaît depuis le cours Simon. Nousétions deux types qui s’entendaient bien etcela a séduit le public. Nous sommes restéscomplices. Cela ne nous empêche pas dejouer des rôles individuellement quand ils seprésentent.

Aimeriez-vous jouer plus de rôles dansd’autres registres que l’humour ?C’est surtout une question d’opportunité. Jeviens de faire un téléfilm historique pourFrance 2. Humoriste, c’est un mot de journal-iste sous lequel on range les comiques. Il y ade grands acteurs qui viennent de la scènecomique.

Vous avez des parts dans un vignoble etêtes présent dans une publicité pour une

assurance. Est-ce une façon de vousdiversifier ?Le vignoble, il ne s’agit que de quelques par-celles en Bourgogne qui ne rapportent quequelques bouteilles. Pour ce qui est de la pub-licité, cela fait partie du métier de comédien.C’est sympathique mais on n’accepte pasn’importe quoi !

Quels sont vos projets ?Une tournée avec plus de 65 salles. Il y a aussile téléfilm les “Méchantes” de Philippe Monierqui va être diffusé et l’écriture d’un prochainspectacle avec Philippe Chevallier.

Propos recueillis par Gaëla Messerli.

Jeudi 19 novembre, à 20h, au zénithd’Orléans. Tarifs de 45€ à 53€.

l SPecTAcLe l

Un dîner de cons avec Chevallier et Laspalès au zénith d’Orléans

Les Chevallier et Laspalès invitent le public pour unDîner de cons au zénith d’Orléans, le 19 novembre.

Venez retrouver Desireless et ceux qui ont fait lestubes des années 80 au zénith d'Orléans.

Du samedi 14 novembre au dimanche 13décembre

�“Une place au soleil”Frédéric Brandon et B. Philippe, au Garage,rue de Bourgogne. Tous les samedis etdimanches de 15h à 19h et le lundi au06.08.78.34.02. Vernissage le 13 novembreà 18h.

Jusqu'au dimanche 15 novembre

�AlchenPeintre et sculpteur.

Au Château de Saint-Jean-le-Blanc.Jusqu'au dimanche 17 janvier

�Exposition Henri Gaudier BrzeskaAu musée des Beaux-arts d'Orléans.

Jusqu'au jeudi 3 décembre

�“Encres ” de Bénédicte de Moulinset “Lampes” de Laurent BeuretDu lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14hà 17h30, à la galerie du Cercle, 4 rueAdolphe Crespin à Orléans.

Les expos

l concerT l

RFM party : le retour des années 80

Après le triomphe de “Du côté de chez Proust” qui luia valu un Molière, Jacques Sereys incarne JeanCocteau au théâtre d’Orléans, du mardi 17 audimanche 22 novembre. C’est un Jean Cocteau quia traversé le Styx pour s’adresser au public à la pre-mière personne, tout à la fois grave et léger, drôle et

profond. Il fait ressurgir les figures mythiques de sonœuvre : la Belle et la Bête, Thomas l’Imposteur,Tristan et Yseult… Mais aussi ceux qui ont traversésa route et ont marqué le siècle dernier. Il donne vieà Colette, Picasso, Stravinski, Genet, Satie, MaxJacob… Sans oublier à Jean Marais, pour qui l’amitiéamoureuse durera jusqu’à la mort. Sans masque Cocteau se livre dans Cocteau-Maraisà travers la mise en scène de Jean Tardieu qui avaitcomposé ce tableau théâtral singulier, hommageintime au poète et amour de Jean Marais en 1983.Jean Marais était devenu le gardien de l'œuvre deCocteau. C’est ce spectacle conçu par les deux com-plices que les spectateurs pourront découvrir. Unvoyage parmi les mystères de la vie foisonnante dudémiurge, touche-à-tout de génie à ne manquersous aucun prétexte.

Du mardi 17 au dimanche 22 novembre, au théâtred’Orléans, à 20h30 sauf le mercredi 18 à 19h et ledimanche 22 à 16h30.

Jacques Sereys incarne Jean Cocteau authéâtre d’Orléans.

l ThéâTre l

Jacques Sereys fait revivre Cocteau

sorties

© C

osimo M

irco Magliocca

Jeudi 12 novembre

�Les Bodin’sà 20h30, au zénith d’Orléans.

�Forum diabèteCe forum sera l'occasion d'échanger avec desprofessionnels de santé, mais également debénéficier d'un dépistage du diabète et desrisques cardio-vasculaires.Trois conférencessont organisées sur la journée. Ouvert à tous,entrée gratuite. Salle Eiffel à Orléans.

Jeudi 12 et vendredi 13 novembre

�JulieOpéra.à 20h30, au théâtre d’Orléans.

�À La Source de la pensée de JeanCalvinUFR droit, amphithéâtre Révigny, à Orléans.

Vendredi 13 novembre

�Angélique Ionatos et KaterinaFotinakià 20h30, salle de spectaclesà Saint-Jean-de-La-Ruelle.

Du vendredi 13 au dimanche 15 novembre

�Festival de dessin de presseet d’humourAu lycée Charles Péguy à Orléans.

à noter sur votre agenda

Pour sa dix-huitième édition, la science fera lafête dans toute la région, pendant une semaine,du lundi 16 au dimanche 22 novembre. Parmi lesnouveautés des manifestations qui a pour but depermettre au public de découvrir les pratiques sci-entifiques, «on peut signaler l’ouverture de la plu-part des laboratoires du CNRS à La Source,samedi 21 et dimanche 22 novembre, de 10h à18h», indique Pierre Beauvallet de CentreSciences qui coordonne l’organisation de lamanifestation. Voyage au cœur d’une pièce demonnaie avec l’Institut de recherche sur lesarchéomatériaux, activités de découvertes dumonde du vivant de la molécule à l’organisme enpassant par les matériaux en conditions

extrêmes, énergies de demain sur terre et dansl’espace ou encore mesure du temps et del’espace à l’époque médiévale… il y aura de quoiplaire à tout le monde. Un village des sciencessera également installé au CNRS avec laprésence du centre de recherche notamment del’ICOA, le laboratoire de chimie organique et ana-lytique de l’Institut organique et analytique quimontrera au public que la nature est une sorte deLego géant avec des expériences ludiques. Desjeux de mathématiques sur Internet seront pro-posés aux lycéens et étudiants par le laboratoirede mathématiques, applications et physiquemathématique d’Orléans. Centre sciencesprésentera une exposition interactive autour de laphysique du tas de sable. L’Inra et l’ONF s’in-téresseront à la diversité génétique pour renforcerla capacité d’adaptation des forêts. Il y auramême un chantier de fouilles et l’observation desétoiles. Pendant la semaine, le Centre régional dedocumentation pédagogique accueillera uneexposition autour de la perception visuelle, àSaint-Jean-de-La-Ruelle, le musicien EmmanuelDilhac en résidence présentera des animationspédagogiques, du 19 au 29 novembre. La cen-trale de Dampierre-en-Burly proposera unchantier de débroussaillage à Benne, un site pro-tégé, samedi 21 novembre et une découverte ducastor, dimanche 22 novembre, l’après-midi. Bref,la science sera dans tous ses états !

Pour en savoir plus : www.centre-sciences.org

l PorTEs ouVErTEs l

Les sciences en fête pour tous !

sorties 16La Tribune d’Orléans


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rléans

Les marionnettes s’installent au muséedes Beaux-arts d’OrléansIsabelle Klinka-Ballesteros, la conservatrice dumusée des Beaux-arts d’Orléans, a choisicette année de dédier cette journée auxmarionnettistes, chantres d’un art de l’illusionvivant et créatif. Le musée a invité le collectifTam Tam qui réunit huit compagnies de théâtrede marionnettes de la région Centre à l’occa-sion des Saisons de la marionnette. Unedizaine de marionnettistes vont investir lemusée, dimanche, pour un spectacle à fairerêver petits et grands ! Sous la forme de petitssketchs, marionnettes et marionnettistes vontse mêler aux visiteurs et aux collections.Chant, lecture, dessin les accompagnent etaniment l’après-midi au détour des salles. Lesvisiteurs pourront également voir dans les vit-rines du musée une galerie de portraits demarionnettes réalisés par les photographesNicole Olivier et François Juszezak. Pour lesadolescents, à partir de 12 ans et les adultes,un stage de marionnettes est même proposé.En s’inspirant d’oeuvres picturales du muséedes Beaux-arts et en travaillant à partird’objets usuels ou utiles, les stagiaires fabri-queront des marionnettes, les manipuleront etjoueront de petites improvisations.

Stage gratuit animé par Laurent Dupont les 21et 22 novembre. Les 21 de 14h à 18h et 22novembre de 10h à 12h et 14h à 18h.

Inscription au 02 38 79 21 55 à partir du 12novembre.

Bulles et ballons au musée de la marineà Châteauneuf-sur-LoireCrues dévastatrices et langueurs estivalesfaçonnent depuis des siècles les populationsligériennes et font fleurir les légendes. Lescomédiens de la compagnie Fabrikaentraîneront les visiteurs dans les brumes dufleuve roi, en redonnant vie au chat du pont deJargeau dont l’existence demeure un mys-tère… De 10h à 18h, petits et grands pourrontdécouvrir le musée de la marine àChâteauneuf sous un autre jour. «C’est unesortie pour toute la famille. Il y aura des con-fections de ballons pour les plus jeunes et lesparents pourront profiter également de l’expo-sition consacrée à l’artiste Louis-JosephSoulas et la Loire», commente Alexia StroinskiMarechal, en charge des animations.

Place Aristide Briand à Châteauneuf-sur-Loire.

Années folles au musée du théâtre forainà ArtenayLe public sera transporté dans l’entre-deux-guerres à l’occasion du tournage “Artenay-les-Bains, années folles”, film d’époque chanté etchorégraphie avec des opérettes et chansonsde l’époque. Ce tournage servira de prétexte àune promenade musicale pleine d’humour

dans les salles du musée afin de découvrir lescollections. Le spectacle se déroulera toutl’après-midi.

De 14h à 18h, quartier du Paradis à Artenay.

La lutherie se recycle au musée du verreà DordivesLe musée du verre de Dordives se met aurecyclage en musique. Les facteurs d’instru-ments de lutherie urbaine à Bagnolet ontconçu des instruments de musiques nouveauxà partir de matériaux de récupération. Lepublic pourra se laisser étonner par le clavieren verre, en compagnie de trois musiciens.

De 10h à 12h et de 14h à 18h, 12 avenue deLyon à Dordives.

Pour pousser à la découverte des musées dela région, un aller-retour en TER pour 4€ estproposé en région Centre, dimanche 15novembre. De quoi donner envie de faire unepetite visite à Tours pour profiter du musée desBeaux-arts et des concerts de l’orchestre sym-phoniques entre 14h et 17h ou d’un balRenaissance, à 14h et 16h au château deBlois !

Pour connaître tous les musées participant àcette opération www.musées.regioncentre.fr

l ÉVÉNEMENT l

Amusez-vous dans les musées de la région Centre !Créée par le Conseil régional du Centre, la manifestation “A musées-vous en région Centre !” estle rendez-vous automnal des musées de la région. Pour sa 9e édition, dimanche 15 novembre, 34musées ouvriront gratuitement leurs portes et présenteront des visites insolites.

Les marionnettes s’installent au musée des Beaux-arts d’Orléans.

La fête de la science est une manière dedécouvrir la recherche et ses applications.

Les oiseaux des bords de Loire à la réserve Saint-MesminDimanche 22 novembre, Loiret nature environnement propose une sortie à la réservenaturelle de Saint-Mesmin afin d’apprendre à identifier les oiseaux des bords de Loire.

Dimanche 22 novembre, RDV à 9h, place des Grèves à La Chapelle-Saint-Mesmin.

Zoom sur...

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New-York s’expose chez Gil Bastide

Immensité des avenues, gratte-ciel à pertede vue… Après le pays Dogon au Mali,New-York est le personnage principal de la

dernière série que le peintre BernardMérigault, 67 ans, expose chez Gil Bastide,du vendredi 13 novembre jusqu’au 5 décem-bre. Ce peintre-voyageur depuis trente ans,qui aime habituellement les foules et les con-trées exotiques, s’est laissé envoûter par lajungle urbaine de la “grosse pomme”. «C’estle hasard car j’accompagnais un ami quiexposait là-bas», explique cet artiste installédepuis 1970 à Saint-Denis-en-Val. Après unesemaine passée à réaliser des croquis, ausein d'un carnet de voyage qui l’accompagneà chaque destination, est née l’envie deréaliser une série sur New-York. Une impres-sion de vertige saisit ceux qui admirent lasoixantaine de toiles réalisées par BernardMérigault. Il ne s’agit pas d’une expositionmais d’un voyage dans la démesurée et fasci-nante New-York, une cité graphique et four-millante rassemblant les cultures du monde.Entre le bitume, les taxis jaunes et lesbuildings, le regard s’arrête sur la silhouetted’une femme noire assise dans un snack ou

sur un joueur de saxophone dans une rue.Une manière de rappeler qu’ici le sujet est laville. Pour saisir la cité américaine, BernardMérigault réalise d'abord ses toiles puis «jeles découpe directement et les tends sur lecadre afin d’obtenir les formats que jesouhaite», commente ce peintre qui s’estégalement servi de collages de journauxaméricains, fournis en grande partie par unevoisine américaine, pour réaliser ces œuvres.Après ce séjour new-yorkais, le peintre-voyageur a prévu de partir à Saint-Pétersbourg. Peut-être que ce prochainembarquement conduira les visiteurs enRussie. En attendant New-York et sonatmosphère trépidante happera ceux quipassent le seuil de la galerie Gil Bastide.

Du vendredi 13 novembre jusqu’au samedi 5décembre, à la galerie Gil Bastide, rue deBourgogne à Orléans. Ouverture du mardi ausamedi, de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 19h.Vernissage le jeudi 12 novembre, à partir de18h. www.gilbastide.com

Embarquement pour New-York avec le peintre-voyageur Bernard Mérigault chez Gil Bastide.

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Horoscope Par Nadine Estrella – astrologue

BELIERMettez vos cellules grises au service de l'amélio-

ration de votre situation ! Votre ingéniosité peut vous faireéconomiser de l’argent voire même en gagner ! Amour : vouspouvez profiter de la Saint-Valentin pour rompre le quotidienpar une escapade romantique. Pas besoin d’aller forcémenttrès loin, il suffit d’être romantique ! Santé : vous avez uneénergie folle et êtes prêt à vous lancer dans de nombreuxprojets.

TAUREAUContinuez sur votre lancée, vous risquez rapide-

ment de décrocher des lauriers bien mérités. Amour : l’amourest un sentiment qui doit être partagé. Il est donc inutile devous acharner à rester avec une personne pour laquellevous n’avez jamais ressenti cela. Vous risquez de faire souf-frir votre partenaire et d’être jamais satisfait de votre situation.Santé : vous avez besoin de faire du sport pour évacuer votrestress.

GEMEAUXVous aurez un peu trop tendance à compter sur

les autres. Cela peut nuire à vos relations amicales et profes-sionnelles. Il faut vous reprendre en main ! Amour : vous enavez assez de la routine. Les torts sont partagés. Désormais,il ne tient qu’à vous de mettre un peu de piment dans votrevie de couple. Santé : pour affronter le froid et garder votreénergie, pensez à consommer des légumes et fruits secs.

CANCERVous allez vous surpasser ce mois-ci. Cette atti-

tude ne passera pas inaperçue et vous permettra en toutcas, de concrétiser vos plus belles ambitions. Amour : voussemblez avoir oublié ce qu’était la séduction. Il serait tempsde laisser un peu vos dossiers aux bureaux et de sortir unpeu plus. Santé : stop ! Il faut vous accorder une pause.

LIONDans votre métier, vous pourrez bénéficier d'op-

portunités très intéressantes. Votre valeur est reconnue toutcomme votre pugnacité. Amour : il vous manque un zeste deromantisme pour que tout soit parfait aux yeux de votrepartenaire. Santé : si vous sentez que vous allez craquerpour des sucreries, mieux vaut prévoir un fruit ou un yoghourtpour remédier à vos envies de douceurs.

VIERGEDans votre vie, il va y avoir beaucoup de

changements. Cela n’est pas pour vous déplaire puisquevous détestez la routine. Amour : l’hiver sera très chaud…Attention ! Vous risquez cependant de vous brûler les ailes !Santé : ce n’est pas le moment de sortir les tenues légèresdes placards au risque d’attraper une pneumonie.

BALANCEVoilà enfin du concret ! C’est le moment de faire

des projets et de penser à votre avenir. Vous n’avez rien àperdre et tout à y gagner. Amour : vous jouez de votre sensi-bilité pour séduire, continuez, ça marche ! Santé : n’abusezpas trop des épices, votre estomac risque de ne pasapprécier.

SCORPIONNe soyez pas timide, un peu de nouveauté

mettra du piment dans votre vie. Amour : laissez-vous sur-prendre et séduire. Faites tomber votre garde. Santé : la nuitest aussi faite pour dormir… Votre corps ne va pas suivreéternellement ce rythme déphasé.

SAGITTAIREVous avez d’excellentes idées. Pensez

cependant à consulter l’avis de votre entourage avant deprendre certaines initiatives. Amour : vous savourez lebonheur d’être à deux. Santé : il faut vous remettre àfaire de la marche !

CAPRICORNELes malentendus et les contrariétés n’empêchent

pas la terre de tourner, vous l’avez bien compris et prenez lavie avec philosophie. Amour : après la tempête, le calmerevient. Prenez donc patience. Santé : prévoyez un momentdans la semaine pour ne rien faire, décompresser.

VERSEAUN’écoutez pas les mauvaises langues ! Foncez

car des opportunités s’offrent à vous ! La chance ne passepas deux fois… Amour : ne vous enlisez pas dans une rela-tion qui ne débouchera sur rien. Mieux vaut être seul que malaccompagné, n’est-ce pas ? Santé : tonus.

POISSONUne bonne nouvelle va bientôt changer votre

vie. Il ne reste plus qu’à attendre. Amour : et si vous faisiez lasurprise à l’être qui compte le plus dans votre vie d’un petitdîner en amoureux ? Santé : ne tirez pas sur la corde, celan’est pas productif et risque de vous rendre malade.

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