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Lhypnose et les troubles anxieux en psychiatrie de liaison

Par le Dr D. SMAGA, Dr D. RENTSCH, Dr N. CHESEAUX, DR A. FORSTER et Dr N. de

TONNAC

Introduction.

Lhypnose est une trs ancienne technique de thrapie en mdecine et en

psychothrapie. Elle est souvent associe un grand nombre de phantasmes,

assimile souvent un moyen magique de rsoudre des problmes, dinfluencer les

individus. Elle est assimile au monde du spectacle, la magie, la possibilit

daccomplir des prouesses. Comme dans toutes les procdures mdicales et

psychothrapeutiques, il est dabord ncessaire de dterminer quel est le

diagnostic, pour utiliser la thrapie la plus indique. Lhypnose nest pas une

thrapie en elle-mme, mais une composante dun ancien procd de gurison dj

utilis par les Sumriens en 3000 av. J-C pour le traitement de douleurs physiques

et psychiques. Lhypnose peut senseigner (technique dautohypnose).

Lhypnose est caractrise par des signes physiologiques et psychologiques, la

modification du rythme cardiaque, du pouls, un sentiment de paix et de dtente.

Lattention est focalise sur une sensation ou un lieu prcis.

L'hypnotis reste conscient et tous ses sens sont en veil. La transe hypnotique

induite par le thrapeute est un moment qui appartient au patient. On parle d'tat de

conscience modifi o l'imaginaire prend le dessus pour transformer un contexte

ngatif en quelque chose de positif. Avec ses limites, jamais sans risques, l'hypnose

est un outil thrapeutique dans les mains du patient, une technique o l'hypnotiseur

fournit l'hypnotis les outils pour construire son mieux-tre.

Lhypnose dans le traitement des troubles anxieux

Les symptmes primordiaux des troubles anxieux sont le dclenchement par des

situations ou des objets bien prcis (externes au sujet) dune sensation de peur sans

dangerosit actuelle. Son intensit peut varier d'un sentiment d'inscurit la

terreur. Les proccupations du sujet peuvent tre centres sur des symptmes

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isols tels que des palpitations ou une impression d'vanouissement et aboutissent

souvent une peur de mourir, de perdre le contrle de soi ou de devenir fou.

L'anxit n'est pas attnue par le fait de savoir que la situation en question n'est

pas considre comme dangereuse ou menaante par les autres. La simple

vocation d'une situation phobogne dclenche habituellement une peur

anticipatoire. La peur focalise lattention du sujet qui ne parvient plus prendre de la

distance et du recul face ses craintes. Lespace psychique du sujet est

entirement envahi par lanxit.

Abord des troubles anxieux par lhypnose

Dans cet article, nous dcrirons quelques techniques pour traiter les troubles

anxieux en psychiatrie de liaison. Lhypnose est utilise comme une thrapie de

soutien, pour le contrle et lexploration des causes de lanxit, ou comme

technique intgrative pour anticip lvnement anxiogne.

Dans cette numration des diffrentes techniques utilisables dans lapproche

hypnothrapeutique, lon peut utiliser plusieurs de ces approches en mme temps.

Pour les troubles anxieux, linduction lente par fixation dun point dessin sur la main

est souvent la mieux indique. Elle permet au thrapeute de rconforter le patient

sur sa capacit prserver un contrle sur ce qui se droule durant linduction et de

le rassurer en insistant sur le fait quil reste conscient, quil est dans un cabinet de

consultation, quil continue percevoir tout ce qui lentoure. Il peut ainsi se

dtendre en toute scurit.

Cette forme dinduction est particulirement utile chez les patients prsentant une

forte anxit se manifestant par un tat de perptuel qui vive , dune plus grande

nervosit et de ractions de sursauts exagres.

Lhypnose comme thrapie de soutien pour le contrle de lanxit

Lusage de lhypnose comme thrapie de soutien pour le contrle de lanxit

permet au patient davoir un meilleur contrle sur les symptmes anxieux. On peut

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proposer comme explication au patient que plusieurs des symptmes dont il souffre

sont dus au fait quil utilise lhypnose sans le savoir. On peut lui suggrer quil a un

talent pour lhypnose. Il peut utiliser ce talent son profit. Malgr son mal tre, il

peut se dtendre et vivre une exprience de relchement, de bien tre dans son

corps en toute scurit. Cette exprience contraste avec son vcu habituel de

tension intrieure. La lvitation du bras comme les expriences danesthsies ou

dengourdissements dun doigt ou de la main sont utilises pour confirmer cette

capacit de contrle sur une partie de sensations quil rencontre au travers de son

corps. Lhypnose permet de faire vivre au patient une exprience immdiate dans

lici et maintenant de bien tre et de srnit. Ce vcu sensoriel diffrent renforce

la possibilit denvisager un changement. En rsum, le patient peut apprendre

comment utiliser ce talent pour son bien-tre.

La base de la technique hypnotique inclut la relaxation, la possibilit dvoquer un

lieu sr( safe place en anglais) et des suggestions. Durant la premire sance, la

recherche de ce lieu sr et relaxant permet douvrir un espace o le patient se sent

protg des penses intrusives dont il souffre. La premire sance sert expliquer

les techniques dautohypnose qui peuvent aussi aider le patient mieux contrler

ses symptmes. Cette utilisation lmentaire de lhypnose est trs souvent utile pour

aider les personnes se relaxer et augmenter leur sentiment de bien-tre. Dans

cette optique, lhypnose est considre comme une thrapie plutt palliative que

curative.

Dans ce cadre, lhypnose est une thrapie de soutien prescrite par le thrapeute au

patient. Si le contexte le permet, lhypnose peut tre vue comme une collaboration

entre le mdecin et le patient. Le thrapeute aide alors le patient dvelopper le

talent quil possde pour lhypnose en lui enseignant lautohypnose. Cette manire

daborder le trouble anxieux est permet damliorer lestime de soi.

Lhypnose est particulirement utile pour permettre au patient daccrotre son

sentiment de scurit, destime de soi. Cette nouvelle ressource peut devenir un

moyen efficace de lutter contre lanxit.

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Lhypnose comme technique pour anticiper lvnement phobogne

Ds que le patient a bien investi le traitement hypnotique et tabli une relation de

confiance avec le thrapeute, lhypnose peut servir aider le patient anticiper

lvnement phobogne. Par cet abord, lon peut utiliser lexprience de mieux tre

vcu durant la premire sance. On peut utiliser ce premier changement pour

enclencher un processus volutif avec des suggestions du type : des les

premires sances l'hypnose met en marche un processus de changement moyen

et long terme "

Lorsque lon veut aider le patient anticiper lvnement phobogne, une technique

consiste lui suggrer quil peut vivre lvnement anxiogne par lintermdiaire

dun cran de tlvision, par exemple, o il voit un film relatant la situation

anxiogne En dbut de sance, on fait tester ce systme en lui suggrant quil a la

tlcommande de la vido dans la main et quil peut tout moment arrter limage et

se retrouver dans un lieu sr et rconfortant. Le patient raconte alors ce quil voit sur

lcran. La relation thrapeutique joue un rle essentiel dans ce type de travail. Le

patient doit se sentir particulirement en confiance pour parvenir surmonter son

anxit. Il doit tre convaincu que le thrapeute joue un rle la fois protecteur et

bienveillant. Le thrapeute ne cherche pas tous prix faire imaginer lvnement

phobogne. Il aide le patient pouvoir matriser son vcu dimpuissance et de peur

qui le hante.

Insrer vignette clinique 1

Lhypnose comme technique dintgration

La technique dintgration doit permettre au patient de vivre lvnement phobogne

et les affects qui y sont associs. Elle permet de retrouver des lments oublis ou

rprims en relation avec le trouble anxieux et de les rintgrer dans le vcu du

sujet. Le succs de la technique dintgration doit induire une nouvelle vision de la

situation anxiogne et du vcu affectif qui lui est li. La relation thrapeutique joue

donc un rle majeur dans cette modification de la perception du vcu anxiogne. Il

doit pouvoir matriser les motions lies la situation phobogne et retrouver une

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matrise sur ses motions, en particulier sur son anxit. La possibilit de contrler

nouveau ses motions redonne au patient une meilleure estime de lui.

Insrer vignette clinique 2

Il est aussi possible de modifier les impressions en relation avec lanxit

anticipatoire. La technique consiste permettre au patient dutiliser cette nouvelle

ressource quest lhypnose pour anticiper diffremment la situation phobogne.

En rsum, par la technique hypnotique, lon peut ouvrir une porte de sortie pour

les motions en relation avec la situation phobogne.

Cette approche par lhypnose aide intgrer les motions lies et la situation

phobogne pour la dpasser.

Indication et contre indication de lhypnose

Plusieurs paramtres peuvent jouer un rle dans la pratique de lhypnose mdicale

chez un patient atteint de trouble anxieux. Lexprience du thrapeute dans la

technique hypnotique joue un rle majeur, ainsi que la qualit de la relation

thrapeutique.

Lvaluation de la personnalit du patient et de la flexibilit de ses dfenses

psychiques donne une ide des capacits de changement durant un traitement par

lhypnose.

Lorsque le thrapeute a des doutes sur lefficacit de lhypnose pour un patient, il

est prfrable de ne pas recourir ce type de thrapie. Pour les personnes

prsentant une structure de personnalit limite ou psychotique, lhypnose doit tre

utilise avec circonspection et seulement lorsque lalliance thrapeutique est dj

bien tablie et de bonne qualit. En gnral, les difficults dinduction sont moindres

lorsque lon utilise des techniques permissives et lorsque lon rassure le patient sur

ses possibilits dautocontrle.

Conclusion

Lhypnose est une technique parmi dautre pour traiter les troubles anxieux en

psychiatrie de liaison. Elle doit tre insre dans un processus thrapeutique qui

tient compte de toutes les rpercussions du trouble sur le patient, sa famille et son

entourage.

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Elle peut donner de trs bons rsultats si elle fait parti dune valuation psychique

globale. Une rflexion et une comprhension globale des mcanismes

psychologiques mis en jeu est ncessaire pour sassurer dun maximum de chance

de russite.

VIGNETTE CLINIQUE 1

Madame X qui doit bnficier dune tumorectomie sous anesthsie gnrale

prcde dun bilan dextension en mdecine nuclaire est adresse par son

chirurgien la consultation dhypnose dans le Service dAnesthsiologie des HUG.

En effet cette patiente prsente une anxit majeure lors de confinement. Suite

une exprience passe traumatisante la patiente a dvelopp une phobie des

ascenseurs, des transports publics et de tout espace restreint comme le scanner,

lIRM ou encore le masque oxygne de lanesthsiste. Elle accepte lventualit

dun traitement par lhypnose propos par son chirurgien.

La premire consultation a lieu environ un mois et demi avant lintervention. Aprs

une anamnse mdicale dtaille et une discussion cadre sur ses ressources, ses

hobbies et sur la description de ses perceptions corporelles en lien avec la difficult,

le thrapeute explicite et valorise ses comptences qui lui avaient permis de crer

des exceptions face au stimulus anxiogne. Des objectifs progressifs sont co-

dcids au fil des quatre sances programmes. Lors de cette consultation, en

privilgiant le recadrage de la difficult, le renforcement des ressources internes et

lintroduction de la notion de plus petit changement significatif, le thrapeute utilise

la communication hypnotique appele aussi hypnose informelle .

La 2me consultation privilgie la relaxation corporelle et la construction du safe

place (endroit de scurit, calme et confortable choisi dans les souvenirs ou

imagin par la patiente). La patiente glisse en hypnose suite lutilisation des outils

hypnotiques proposs: une induction par fixation dun point (canal sensoriel visuel)

associe la focalisation sur sa respiration (canal sensoriel cinesthsique).

Lors de la sance suivante la patiente est amene se projeter dans le futur en

vivant sous hypnose son dplacement de sa chambre, dans lascenseur et jusquau

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bloc opratoire. La patiente est ainsi expose sa difficult comme lors dune

dsensibilisation en allergologie (mtaphore). Dans son tat hypnotique la porte de

lascenseur reste ferme et elle ne peut pas entrer dans lascenseur. En fin de

sance la patiente verbalise que quelques soient les circonstances elle ne pourrait

pas y entrer. La sance se poursuit par lapprentissage de lautohypnose en crant

galement des ancrages physiques de calme , concentration , confiance

et contrle . A la 4me et dernire sance en autohypnose et aprs avoir activ

les ancrages physiques la patiente entre rellement dans lascenseur accompagne

du thrapeute ; cest le principe dimmersion. Surprise et fire de son succs elle a

pu affronter avec calme les investigations en mdecine nuclaire, lopration,

lanesthsie et surtout le transport en ascenseur, quelle ne prenait plus depuis 40

ans

Dr Nicole Cheseaux

VIGNETTE CLINIQUE 2

Il sagit dune jeune femme, dune trentaine dannes, dorigine nord-africaine et qui

vit Genve, employe des organisations internationales. Elle est clibataire, toute

sa famille habite en Afrique du Nord.

Un matin en sortant de chez elle, elle traverse la rue sur un passage protg et un

bus de touriste dbouche dune rue avoisinante et la renverse. Elle est conduite

lhpital o des lsions au niveau de son genou droit sont constates. Elle na pas

subi dautres dommages corporels et notamment pas de trauma-cranio-crbral

avec perte de connaissance. Trois jours aprs son hospitalisation, lquipe

soignante me demande dintervenir auprs de cette patiente avec comme motif de

consultation : insomnies, anxit, dpression ?

En me portant au chevet de la patiente, je constate effectivement quelle souffre

dinsomnies en raison de cauchemars frquents mais quelle fait aussi des

flashbacks au cours desquels elle voit comme dans un arrt sur image, une roue du

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bus qui la renverse et qui sapprte lcraser. A ce moment-l, elle dcrit un tat

de frayeur o elle se met crier, ce qui impressionne videmment beaucoup les

infirmires. Par ailleurs, elle prsente un tat dhypervigilance avec une labilit

motionnelle sous forme de crise de larme. Une tentative de mdication sous forme

de benzodiazpines est reste sans succs. Linterview de la patiente montre que

tout dabord elle na pas perdu connaissance et quelle se souvient parfaitement du

bus qui surgit et qui la renverse. A la suite de cela, elle ne se souvient plus de ce qui

sest pass mais ses souvenirs reprennent quelques instants plus tard alors quelle

est sur le trottoir avec des gens autour delle et le sentiment particulier dtre comme

dans un univers cotonneux. Elle a le sentiment dtre dcale, entend les gens

autour delle parler un peu comme dans un rve. Le fait quelle nait pas perdu

connaissance, selon les dires des tmoins, et quil manque cependant un souvenir

prcis de ce quil sest produit une fois quelle a t renverse par le bus jusqu ce

quelle se retrouve sur le trottoir avec les passants autour delle, dmontre quelle a

d se trouver dans un tat dissociatif profond. Ce qui incite penser quelle tait

dans un tat dissociatif profond est li au fait que lorsquel le a vu surgir le bus qui la

renversait, elle a eu la conviction profonde quelle allait mourir. Nous sommes donc

en prsence dune symptomatologie accompagne dune anamnse concordant

avec le diagnostic dtat de stress aigu. Aprs discussion avec cette patiente et les

explications que je lui ai fournies concernant son tat actuel, je lui ai propos une

sance dhypnose et quen fonction de sa rponse nous ferions une nouvelle sance

dhypnose au cours de laquelle jexplorerai lvnement traumatique dans son

ensemble, y compris la partie amnsie. La patiente ayant bien rpondu la

premire sance, nous avons immdiatement entrepris une deuxime sance qui

sest avre tre immdiatement curative. Effectivement, lors de la sance la

patiente a pu dcrire avec beaucoup dmotion (pleurs) le droulement de laccident,

y compris ce quelle avait pens, savoir cest triste de mourir loin des siens et

la description du dessous du bus qui continuait sa course y compris la petite chelle

situe larrire de ce dernier. A la fin de la description de lvnement, je lai faite

sortir de sa transe et jai constat les faits suivants : La patiente tait totalement

dtendue mais en mme temps totalement puise comme si toute la tension

laquelle elle tait soumise avait enfin cess, navait plus lieu dtre et quelle pouvait

se reposer. A la suite de cela, nous tions en fin daprs-midi, elle a dormi jusquau

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lendemain. Tous les symptmes avaient disparu, jai revu la patiente pour vrifier le

fait quelle tait effectivement gurie de son tat de stress aigu.

Hypothse sur le fonctionnement de la technique dhypnose au cours de ce

traitement :

Lentre dans un nouvel tat dissociatif induit par le thrapeute permet une

reconnexion avec le matriel amnsi de lhistoire de cette patiente. La

verbalisation permet ce matriel dtre exprim mais aussi accueilli par le

thrapeute. Il se produit alors possiblement lquivalent de ce quil se passe

lorsquun individu raconte une msaventure un tiers, ce qui lui permet duser de

son sens critique pour le rduire ltat de souvenir, dconnect de sa ralit

effrayante, comme sil tait dsactiv ou dsactualis. Un parallle peut galement

tre fait avec la survenue de manifestations de linconscient travers le rve voqu

lors des cures analytiques.

La question du mcanisme de cette dsactivation dun souvenir qui se

manifestait sous forme de flashbacks et de cauchemars demeure. Il ne peut sagir

uniquement du sens critique du patient tant donn quaprs la sance, il naura pas

forcment plus de souvenirs de lvnement quau dcours du traumatisme lui-mme

? Il nen demeure pas moins que la technique dhypnose reste efficace en ce qui

concerne la dsactivation de ce matriel enkyst mme si le mcanisme prcis

reste flou.

Cette vignette montre quel point la technique dhypnose est utile prcocement

dans les situations de stress aigu permettant probablement dviter la persistance

dune symptomatologie qui dans sa chronicisation aboutira un tat de stress post-

traumatique.

Dr Nicolas de TONNAC

Mdecin adjoint

Adresse des auteurs :

Dr Daniel SMAGA

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F.M.H. psychiatrie psychothrapie

Prsident de la Socit

Suisse de psychotraumatologie

Mdecin associ aux hpitaux universitaires de Genve

Dpartement de psychiatrie

Av. Krieg 15

1208 GENEVE

Tl. 022/789.27.70

Fax : 022/786.41.26

E-mail : smaga@infomaniak.ch

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Bibliographie succinte

Cim-10/Icd-10 - Classification Internationale Des Troubles Mentaux Et Des

Troubles Du Comportement, Descriptions Cliniques Et Directives Pour Le

Diagnostic, 10me Rvision

Organisation mondial de la sant, dition MASSON

Milton H. Erikson De lhypnose clinique la psychothrapie stratgique

Par Jacques- Antoine Malarewicz, Jean Godin aux ditions E.S.F.

Lhypnose thrapeutique, quatre confrences

Par Milton H. Erikson aux ditions E.S.F.

Cours dhypnose clinique, tude ricksoniennes

Par Jacques- Antoine Malarewicz aux ditions E.S.F.

Trait dhypnothrapie Fondements, mthodes, applications.

Sous la direction de Antoine Bioy et Didier Michaux

La Socit Mdicale Suisse d'Hypnose (SMSH), www.smsh.ch

Institut romand dhypnose clinique, (IRHYS), www.irhys.ch

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RESUME

Cet article traite des applications de lhypnose dans le traitement des troubles

anxieux en psychiatrie de liaison.

Il dcrit la place de lhypnose comme technique dans la prise en soins des

personnes souffrant de troubles anxieux conscutifs et aborde les indications de

lhypnose comme thrapie de soutien pour le contrle de lanxit, comme

technique pour anticiper lvnement phobogne, comme technique dintgration.

Les indications contre indications de lhypnose dans le traitement des les troubles

anxieux en psychiatrie de liaison sont abordes.

SUMMARY

Hypnosis can be used as a supportive technique (for controlling anxiety), as an

technique......., and as an integrative technique. This article aborde the indications

and contraindications of hypnosis.