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SMDE24 - SIAEP du Périgord Noir – Forage profond et puits en nappe alluviale Les Teilles – Dossier d’autorisation préfectorale

Pièce 4 : Etude préalable à l’avis de l’hydrogéologue agréé et notice d’incidence MB H.E.H

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Figure 14 : Légende des cartes géologiques de Sarlat et de Souillac (Edition du BRGM)



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Figure 15 : Logs synthétiques de la série Jurassique moyen à supérieur du Quercy et du Crétacé supérieur du Périgord Noir (D’après BRGM RP-59330-FR)



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Figure 16 : Coupes géologiques schématiques interprétatives



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Les alluvions récentes qui tapissent le fond de la vallée de la Dordogne sont épaisses d’une dizaines de mètres d’épaisseur et composées de graviers et sables. La commune de Carlux se situe dans une structure synclinale de direction nord-ouest sud-est, limitée au nord-est par l’anticlinal de Souillac et au sud-ouest par l’anticlinal faillé de Saint Cyprien. Les pendages sont orienté vers le sud-ouest comme le montre les coupes géologiques schématiques ci-dessus. Les couches géologiques présentent localement un pendage de direction NE-SW de l’ordre de 2 à 3°. Cela se traduit par la présence à l’affleurement des terrains les plus anciens au nord-est de la zone d’étude. Ces terrains s’ennoient progressivement sous les terrains crétacés vers le sud-ouest. Le couvert végétal étant important peu d’indice de fracturation sont visibles à partir de l’examen des photographies aériennes. La fracturation locale présente trois directions principales qui correspondent également aux principales directions des vallées. :

N 60 à 70 ° N 90 à 100 ° N 160 à 170 °

Des phénomènes karstiques importants affectent les calcaires du Callovo Oxfordien (sud de Souillac) et du Bajocien (causse de Gramat à l’est et au nord-est). Le SIAEP de Carlux a lancé une étude pour la recherche en eau sur son territoire en 1989. « L’observation stéréoscopique des photographies aériennes a montré plusieurs axes privilégiés de fissuration :

En rive gauche et droite de la Dordogne mais uniquement au sud de Carlux : direction nord-ouest / sud-est,

Dans la vallée de la Dordogne, plaine de Saint-Julien de Lampon à Peyrillac : Direction sud-ouest / nord-est, perpendiculaire à la précédente,

A partir du secteur d’étude et vers le nord ; direction est / ouest. »



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Figure 17 : Etude stéréoscopique – Recherche et captage d’eaux souterraines – Rapport de fin de reconnaissance - Angeli 1989



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3.2 Contexte hydrogéologique

3.2.1 Contexte hydrogéologique général

Nappe alluviale de la Dordogne Cette nappe d’eau libre au droit du secteur d’étude est identifiée comme étant la masse d’eau FRFG024 « Alluvions de La Dordogne ». Elle se développe dans les formations des galets de la très basse terrasse (Fy-z), des galets et sables de la basse terrasse (Fx), des limons, graviers et galets de la moyenne terrasse (Fw) et des galets et graviers de la haute terrasse (Fv). Les alluvions sablo-graveleuses des basses terrasses constituent un réservoir de faible puissance mais présentant des caractéristiques hydrodynamiques intéressante (transmissivité élevée). La nappe alluviale de la Dordogne est en relation hydraulique directe avec cette rivière. Ces formations reposent sur le substratum calcaire grumeleux, graveleux oolithique blanc du Callovien. Les écoulements souterrains des formations jurassiques viennent participer à l’alimentation de la nappe alluviale par le biais de sources ou d’écoulements diffus. Sa productivité est bonne (~ 70 m3/h au puits des Teilles), elle présente une vulnérabilité aux pollutions anthropiques du fait d’une faible épaisseur de recouvrement imperméable. Cependant, d’après les données qualité du puits des Teilles, la qualité des eaux brutes est conforme pour un usage eau potable. L’utilisation d’une ressource renouvelable quantitativement est intéressante. Les objectifs fixés par le SDAGE Adour-Garonne pour la période 2016-2021 sont l’atteinte d’un bon état quantitatif à l’horizon 2015 et d’un bon état chimique en 2027. L’état des lieux préparatoire au SDAGE Adour-Garonne pour la période 2016-2021 validé en 2013 de cette masse d’eau fait état d’un bon état quantitatif et d’un état chimique mauvais.

Les nappes du Crétacé Les nappes qui se développent dans les calcaires du Crétacé supérieur sont identifiées comme étant une seule masse d’eau FRFG065 « Calcaires, grés et sables du Crétacé sup basal libre en Périgord Sarladais Bouriane». Elle correspond aux nappes d’eau qui se développent dans les formations calcaires crétacées présentes à l’ouest du territoire syndical. Ces calcaires sont aquifères s’ils sont karstifiés, ils sont peu productifs localement au vu de leur position topographique haute et vulnérables aux pollutions de surface. Ces systèmes sont à l’origine de nombreuses sources de débits faibles à moyen rencontrées sur les versants des coteaux de la Dordogne. Les objectifs fixés par le SDAGE Adour-Garonne pour la période 2016-2021 sont l’atteinte d’un bon état quantitatif à l’horizon 2015 et d’un bon état chimique en 2027. L’état des lieux préparatoire au SDAGE Adour-Garonne pour la période 2016-2021 validé en 2013 de cette masse d’eau fait état d’un bon état quantitatif et d’un état qualitatif mauvais.



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Les nappes du Jurassique : L’épaisse série calcaire du Jurassique de plus de 500 m d’épaisseur présente dans le secteur de Carlux comprend des niveaux plus ou moins perméables dans lesquels une nappe d’eau souterraine peut se développer. La productivité de ces niveaux dépendra essentiellement de leur degré de fissuration et de karstification (dissolution des calcaires par les circulations d’eau). L’aquifère du Jurassique peut être considéré comme un aquifère multicouche, les niveaux marneux de la série constituant des écrans semi-perméables isolant de façon plus ou moins efficace les différents niveaux calcaires fissurés voir karstiques. Le BRGM identifie dans le rapport RP-59330-FR quatre principaux aquifères calcaires séparés par des formations marneuses ou marno-calcaire. Ce sont de haut en bas :

Calcaire du kimméridgien basal d’une cinquantaine de mètres d’épaisseur ; Calcaire du Bathonien supérieur, Callovien et Oxfordien (une centaine de

mètres d’épaisseur) ; Les calcaires et dolomie du Bajocien (70 à 80 m d’épaisseur) ; Les grés et calcaires dolomitiques du Lias inférieur et moyen (70 à 100 m

d’épaisseur) Ces niveaux aquifères sont séparés par les épontes imperméables ou semi-perméables suivantes :

Les marno-calcaires du Kimméridgien qui isolent les nappes du Crétacé supérieur des nappes du Jurassique ;

Les marnes de l’Oxfordien supérieur qui séparent la nappe du kimméridgien basal de la nappe du Bathonien, Callovien et Oxfordien ;

Les calcaires à niveaux marneux de la base du Bathonien et du sommet du Bajocien qui isolent le Bathonien du Bajocien ;

Les marnes noires du Toarcien qui isolent la nappe du Bajocien de la nappe du Lias.

Il existe au sein des calcaires jurassiques des chenaux transmissifs dans lesquels transitent de grandes quantités d’eau avec des vitesses relativement rapides. Ces chenaux peuvent donner des débits intéressants lorsqu’ils sont interceptés par un forage où lorsque, en surface, ils alimentent une source. Le SDAGE Adour Garonne distingue deux masses d’eau dans les formations Jurassiques, sans tenir compte du découpage présenté ci-dessus :

Les nappes d’eau du Jurassiques dans leur partie libre : masse d’eau FRFG039 « Calcaires des Causses du Quercy, bassin-versant de la Dordogne ».Les objectifs fixés par le SDAGE Adour-Garonne pour la période 2016-2021 sont l’atteinte d’un bon état quantitatif et qualitatif à l’horizon 2015. L’état des lieux préparatoire au SDAGE Adour-Garonne pour la période 2016-2021 validé en 2013 fait état d’un bon état qualitatif et chimique.

Les nappes d’eau du Jurassique dans leur partie captive : masse d’eau FRFG080 « Calcaires du Jurassique moyen et supérieur captif ». Les objectifs fixés par le SDAGE Adour-Garonne pour la période 2016-2021 sont l’atteinte d’un bon état quantitatif à l’horizon 2027 et qualitatif à l’horizon 2015. L’état des



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lieux préparatoire au SDAGE Adour-Garonne pour la période 2016-2021 validé en 2013 fait état d’un bon état qualitatif et chimique.

3.2.2 Contexte hydrogéologique local

3.2.2.1 La nappe des alluvions

Données géologiques Le puits des Teilles capte la nappe des alluvions actuelles de la basse terrasse de la Dordogne. Les alluvions de la Dordogne, épaisses d’environ 10 m au droit du site, sont composées de sables et de galets et de graviers, elles présentent de ce fait une bonne productivité. Ces alluvions reposent sur les formations calcaires du Jurassique. La nappe des alluvions est alimentée par infiltration directe des eaux de pluie et par débordement des aquifères calcaires qui se développent dans les formations du Jurassique supérieur constituant les reliefs longés par la vallée de la Dordogne au droit du secteur d’étude. De nombreuses sources sont présentes en pied de coteau, à la limite entre les formations jurassiques et alluviales. Peu d’informations existent sur les caractéristiques techniques du puits des Teilles. Le document « Rapport géologique sur le projet d’implantation d’un puits filtrant dans la commune de Carlux – R. Prud’homme – 03/02/1959 » donne la coupe géologique prévisionnelle suivante.

Figure 18 : Coupe prévisionnelle du puits des Teilles – R. Prud’Homme

Le recouvrement argileux de surface serait de l’ordre de 0.5 m, cette épaisseur est faible pour assurer une protection efficace naturelle des pollutions de surface, l’aquifère est donc vulnérable aux pollutions de surface



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Piézométrie La figure ci-après donne la variation du niveau piézométrique de la nappe des alluvions (alluvions actuelles) mesurée au droit du puits de Groléjac (n°BSS 08087X0014/ERH) situé à environ 10 km au sud-ouest du puits des Teilles (en aval hydraulique).

Figure 19 : Variation piézométrique de la nappe des alluvions de la Dordogne au droit du puits de Groléjac n°BSS 08087X0014/ERH

D’après ces données, les périodes de hautes eaux sont observées en hiver et au printemps, celles de basses eaux à la fin de l’été, début de l’automne. La recharge interannuelle de la nappe est observée. La variation maximale entre très basses et très hautes eaux mesurée au droit de cet ouvrage a été de 5.4 m, elles sont en moyenne de l’ordre de 2 m.

Ouvrages recensés dans la zone d’étude La figure et le tableau suivant recensent les ouvrages captant la nappe alluviale de la Dordogne dans le secteur d’étude.



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Tableau 16 : Inventaire des ouvrages captant les alluvions de la Dordogne à proximité de la station de production Les Teilles - Infoterre

N°BSS X en lamb. 93 (m)

Y en lamb. 93 (m)

Z ( m NGF) Lieu-dit Commune Profondeur

(en m) Nature Usage Etat de l'ouvrage Aquifères captés

08088X0024/P 572642 6422188 90 LE CINGLE CARLUX 6 PUITS EAU-AGRICOLE. EXPLOITE. Alluvions Dordogne

08088X0015/F 572611 6422039 88 Puits AEP des Teilles CARLUX 8 PUITS AEP. EXPLOITE. Alluvions Dordogne

08088X0048/P 572353 6422281 95 LIMEJOULS LE PEYRAT CARLUX 7 PUITS EAU-AGRICOLE. EXPLOITE. Alluvions Dordogne

08088X0023/P 572305 6422541 95 LIMEJOULS LABORIE CARLUX 7 PUITS EAU-AGRICOLE. EXPLOITE. Alluvions Dordogne

08088X0020/S 576278 6420777 98 LA FOND HAUTE CAZOULES / SOURCE Sans usage EXPLOITE. Alluvions Dordogne

08095X0201/P 576785 6421602 80 LES BORGRES CAZOULES 6.55 PUITS AEP. EXPLOITE. Alluvions Dordogne

08088X0021/S 576450 6420985 100 VERMEIL CAZOULES / SOURCE Sans Usage ABANDONNE. Alluvions Dordogne

08088X0036/P 574354 6421364 84 FARGUEYRET PEYRILLAC-ET-MILLAC 5 PUITS EAU-AGRICOLE. EXPLOITE. Alluvions Dordogne

08088X0032/P 574840 6420990 83 LIARODE PEYRILLAC-ET-MILLAC 6 PUITS EAU-AGRICOLE. EXPLOITE. Alluvions Dordogne

08088X0035/P 574620 6420962 83 PORT DE MAREUIL PEYRILLAC-ET-MILLAC 5 PUITS EAU-AGRICOLE. EXPLOITE. Alluvions Dordogne

08088X0039/P 574652 6421161 83 SOL DELBOS PEYRILLAC-ET-MILLAC 6 PUITS EAU-AGRICOLE. EXPLOITE. Alluvions Dordogne

08088X0026/P 575131 6421027 84 LAS CANAL PEYRILLAC-ET-MILLAC 5.4 PUITS EAU-AGRICOLE. EXPLOITE. Alluvions Dordogne

08088X0033/P 574117 6421686 84 LAS CANAL PEYRILLAC-ET-MILLAC 6 PUITS EAU-AGRICOLE. EXPLOITE. Alluvions Dordogne


08088X0031/P 574363 6421234 83 SABLIER PEYRILLAC-ET-MILLAC 6 PUITS EAU-AGRICOLE. EXPLOITE. Alluvions Dordogne

Alluvions Dordogne 08088X0038/P 574887 6420609 84 LA RODE PEYRILLAC-ET-MILLAC 6 PUITS EAU-AGRICOLE. EXPLOITE.

08088X0037/P 573412 6422172 86 LA GADENAUD SUD PEYRILLAC-ET-MILLAC 6 PUITS EAU-AGRICOLE. EXPLOITE. Alluvions Dordogne



08088X0027/P 574896 6421579 95 SOL DELBOS PEYRILLAC-ET-MILLAC 8.5 PUITS EAU-AGRICOLE. EXPLOITE. Alluvions Dordogne

08088X0028/P 575189 6420876 84 LE LIARODE PEYRILLAC-ET-MILLAC 4.4 PUITS EAU-AGRICOLE. EXPLOITE. Alluvions Dordogne

08088X0025/P 574656 6421651 93 LAS CANAL PEYRILLAC-ET-MILLAC 5 PUITS EAU-AGRICOLE. EXPLOITE. Alluvions Dordogne



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Figure 20 : Localisation des ouvrages captant les alluvions de la Dordogne à proximité de la station de production Les Teilles



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3.2.2.2 La Nappe du Jurassique moyen et supérieur

Piézométrie Les figures ci-après donnent les observations relevées lors des prospections de terrain réalisées le 08/07/2015 ainsi que les données recensées à la banque du Sous-sol. Un tracé piézométrique de la nappe du Jurassique a été réalisé en fonction de l’altitude des sources du secteur d’étude et des cours d’eau. La figure 21 donne les observations mesurées lors de la visite du site du 19/07/2015. Les forages du secteur d’étude n’ont pas été localisés, ou était inaccessibles, le seul forage identifié était en exploitation ne permettant pas de réaliser une mesure de la nappe en statique (forage n°BSS 08083X0028/F2). Le niveau piézométrique de la nappe captée par ce forage est suivi par le BRGM (cf. indication tableau 16).



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Figure 21 : Observations réalisées le 08/07/2015



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Figure 22 : Courbe piézométrique interprétative – Données BRGM



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La carte piézométrique (asynchrone) tracée à partir des données disponible en BSS montre que la nappe du Bathonien, Callovien et Oxfordien est fortement drainée par les vallées dans sa partie libre. Une zone de recharge se dessine entre la Vallée de la Borèze et de La Borgne. La vallée de la Dordogne constitue un axe majeur de drainage. Il n’existe pas de donnée permettant de poursuivre le tracé de la carte piézométrique au sud de la Dordogne. Lorsque la nappe devient captive, sa piézométrie n’est plus influencée par la topographie, la Dordogne reste cependant un axe de drainage du fait de la présence de nombreuses émergences hyperthermiques présentes dans la vallée de la Dordogne (Vézac,...). La température des sources drainant les aquifères jurassiques (Callovien et Bathonien) oscillent entre 14 et 15,1 °C, la conductivité à 20 ° entre 509 et 567 µS/cm. La température des sources drainant le Crétacé (Coniacien à Turonien) oscille entre 13.5 et 17.9 °C, la conductivité à 20°C entre 570 et 830 µS/cm. Le forage agricole n°BSS 08083X0028/F2 profond de 220 m capte les formations du Calloviens et Bathonien entre 125 m et 220 m de profondeur, il est situé à une altitude de 165 m, à 9.2 km au nord du forage des Teilles. Son niveau est suivi en continu dans le cadre de la gestion des nappes profondes. La chronique piézométrique de cet ouvrage est donnée en figure ci-après.

Figure 23 : Chronique piézométrique du forage n°BSS 08083X0028/F2 captant le Jurassique

Lors de sa réalisation en 1989, le niveau statique du forage des Teilles était de 0.75 m de profondeur soit à la cote 88,25 m NGF (cote sol : 89 m NGF indiqué sur la coupe technique de l’ouvrage). Le niveau d’eau du forage des Teilles est suivi en continu par l’exploitant, le graphique ci-dessous donne la variation de celui-ci du 01/08/2013 au 10/10/2014.



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Figure 24 : Variation du niveau piézométrique de la nappe captée par le forage des Teilles

Sur cette période de données, le niveau statique le plus bas mesuré était de 2 m de profondeur en aout et septembre. En période de hautes eaux (de Janvier à mars), le forage des Teilles devient artésien, la recharge de la nappe est observée. Le niveau d’eau dans le puits en nappe alluviale varie entre 1 et 2 m de profondeur. Les niveaux d’eau dans le puits et le forage sont sensiblement différents, un niveau imperméable permettrait donc de séparer les deux aquifères qui seraient donc indépendant l’un de l’autre.

Relation entre la nappe des Alluvions et la nappe du Jurassique La figure ci-dessous donne le diagramme de Schoeler de l’eau du puits et du forage élaboré lors du diagnostic réseau par la société Antéa Group.



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Figure 25 : Diagramme de Schoeler des eaux du puits et du forage – Diagnostic réseau – Antea Group

Le faciès chimique des deux eaux est proche, la nappe alluviale est alimentée principalement par débordement et écoulements occultes de la nappe du Bathonien, Callovien et Oxfordien depuis les coteaux. On note cependant une dégradation de la qualité de la nappe des alluvions par des pollutions de surface qui ont probablement



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une origine très locale. Cette dégradation n’est pas observée pour l’eau du forage. Localement, les nappes jurassique et alluviale sont indépendantes.

Vulnérabilité de la nappe Le territoire est du SIAEP de Carlux est situé sur les zones d’affleurement du Jurassique supérieur (Kimméridgien à Callovien). Les zones d’affleurement du Bathonien sont présentes à environ 7 km au nord-est du forage des Teilles, celle du Bajocien à environ 18 km. Le Jurassique moyen à supérieur constitué de calcaires oolitiques et micritiques très fortement karstifiés est vulnérable lorsqu’il est affleurent. Ses zones d’affleurements sont fréquemment affectées par de nombreuses dolines.

Figure 26 : Nappes du Jurassique moyen à supérieur et du Tithonien : Carte de vulnérabilité - BRGM rapport RP52259FR

D’après la carte ci-dessus, le forage des Teilles se situe en limite aval de la zone de grande vulnérabilité de la nappe. Néanmoins, il est à noter que sur les reliefs nord et sud, la présence des calcaires marneux du Kimméridgien constitue une bonne protection de la nappe au droit de la vallée de la Dordogne.

Forages recensés autour du captage La carte et le tableau suivant indiquent les forages et sources captant principalement la nappe du Jurassique recensés à la banque du Sous-Sol dans un rayon de 10 km autour du forage des Teilles. Certains ouvrages captant le Crétacé sont également indiqués (piézomètre,…).



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Figure 27 : Localisation des ouvrages captant principalement le Jurassique recensés à la BSS



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Tableau 17 : Localisation des forages et sources AEP captant principalement le Jurassique recensés à la banque du Sous-Sol dans un rayon de 10 km autour du forage des Teilles

N°BSS Nom X en lambert II Y en lambert II Z ( m NGF) Commune Profondeur

(en m) Ouvrage Année Usage Nappe captée

Observations réalisées le 8/07/2015

08084X0009/F2 Moulin De Claud 524 219 1 996 222 162 Borrèze 420 Forage 1992 Aep Abandonné Callovien Bathonien Bajocien

Non trouvé, rebouché ?

Puits du stade 140 Borrèze ? Puits Eau Collective AEP

08084X0001/HY Source Du Bourg 525070 1995522 150 Borrèze 0 Source Eau Collective AEP Callovien

08084X0007/P1 Canteranne 523050 1996505 186 Borrèze 0 Source Eau Collective AEP Callovien

08084X0019/F Le Freysset 527050 1996480 330 Borrèze 41 Forage 2009 Eau Individuel Irrigation

08088X0018/SE2 Le Raysse 528 517 1 987 516 130 Cazoules 142 Forage ? ? Non Exploité Non trouvé : absence de cultures à proximité

08087X0036/F Bourg 520 590 1 984 215 105 Calviac en Périgord 30 Forage 2007 Eau Domestique Exploitée Crétacé

08088X0003/HY Le Cingle 525 526 1 988 038 100 Carlux 0 Source Eau Collective ? Callovien

08087X0021/F Le Port 516 277 1 980 840 73 Grolejac 349 Forage 1990 Aep Exploitée Kimmeridgien A Bathonien

AEP non accessible

08091X0045/F Mas Del Teil 530 679 1 994 479 234 Lachapelle-Auzac 147 Forage 2002 Irrigation ? Callovien Bathonien

Forage du Golf : non trouvé

08091X0003/HY La Castiniere 532 760 1 992 821 121 Lachapelle-Auzac 0 Source Aep Exploitée Bathonien

08091X0001/HY Le Boulet 531 612 1 993 598 155 Lachapelle-Auzac 0 Source Eau Collective ? Bathonien

08091X0047/F La Rocque 529 203 1 990 474 161 Souillac 125 Forage 2010 Irrigation ? Callovien Bathonien

Non trouvé : absence de cultures à proximité

08083X0028/F2 Les Trois Fonds 518 895 1 994 600 165 Salignac-Eyvigues 220 Forage 1987 Irrigation Exploitée Callovien Bathonien Bajocien

En fonctionnement pas de mesure réalisée

(piézomètre suivi par le BRGM)

Tête non conforme

08083X0030/F Maillac 515 413 1 990 595 156 Sainte-Nathalene 106.5 Forage 1992 Irrigation Exploitée Crétacé Non trouvé : absence de cultures à proximité

08087X0022/PZ Petite Fond 516 742 1 987 783 107.6 Saint-Vincent-le-Paluel 94 Forage 2004 Piézomètre Crétacé

Non accessible mesure (piézomètre suivi par le

BRGM)

08088X0012/HY Pechabout 524956 1988919 110 Peyrillac-et-Millac 0 Source Eau Collective ? Callovien

08088X0004/HY Lavoir Communal Bordure N.703 526 286 1 988 008 100 Peyrillac-et-Millac 0 Source Eau Collective ? Callovien

08088X0022/S Sainte Marguerite 525 726 1 988 528 268 Peyrillac-et-Millac 0 Source Eau Collective ? Kimmeridgien

08091X0004/HY Fontaine De Bezet 528 941 1 993 789 130 Souillac 0 Source Aep Exploitée Bathonien

08083X0027/F1 La Planque 521720 1998295 189 Salignac-Eyvigues 243 Forage 1986 Irrigation Exploitée Callovien Bathonien Bajocien

08084X0003/HY 523048 1993082 260 Salignac-Eyvigues 0 Source Eau Collective ? Kimmeridgien

08084X0018/S 523188 1993162 279 Salignac-Eyvigues 0 Source Eau Collective ? Kimmeridgien

Il est à ajouter à cet inventaire un grand nombre de sondages de reconnaissance le long du tracé de l’autoroute A20. Les modalités de comblement de ces ouvrages ne sont pas connues.



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4 DESCRIPTIF DES OUVRAGES DE PRODUCTION DU SIAEP DE CARLUX

4.1 Localisation du puits et du forage Les Teilles Les ouvrages de production objet du présent dossier se situent sur la commune de Carlux au lieu-dit les Teilles dans la vallée de la Dordogne, à environ 2,7 km à l’est du bourg. La station AEP composée du puits, du forage et de la station de distribution (bâche de stockage et groupe de refoulement) est localisée sur la parcelle cadastrale communale 639 section B de la commune de Carlux, d’une superficie totale de 900 m². Elle est encadrée par des terres agricoles. L’accès au site se fait par la route communale n°8 puis par les parcelles cadastrées n°656 et 654 section B de la commune de Carlux correspondant au chemin d’accès. Ces parcelles ainsi que la parcelle supportant le site AEP appartiennent au SIAEP de Carlux, l’extrait de la matrice cadastrale est donné en annexe 12. Le puits des Teilles est inscrit à la banque du sous-sol sous le numéro BSS 08088X0015/F. Le forage des Teilles est inscrit à la banque du sous-sol sous le numéro BSS 08088X0017/F. La figure 1 et la figure suivante permettent de localiser le puits et le forage des Teilles sur la carte IGN et sur le plan cadastral.



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Figure 28 : Localisation des ouvrages AEP des Teilles sur le plan cadastral (parcelle 639 section B) – Bornage du 16/11/2016 - AGEFAUR



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4.2 Descriptif du puits en nappe alluviale des Teilles

4.2.1 Caractéristiques de l’ouvrage

Le puits des Teilles est situé sur la parcelle n° 639 section B de la commune de Carlux, dans la plaine alluviale de La Dordogne. Ce captage est la première ressource en eau mise en service par le SIAEP de Carlux en 1959. Le puits est exploité par deux pompes fonctionnant en alternance et débitant 70 m3/h, l’eau prélevée est envoyée en direction de la bâche de stockage circulaire présente sur le site. Le mélange des eaux du puits et du forage se fait dans cet ouvrage. Lors de la visite du site réalisée le 8/07/2015, les caractéristiques suivantes ont été mesurées :

Profondeur du puits /sol : 7.70 m, Diamètre du puits : 3.45 m.

Figure 29 : Photographies du puits des Teilles – 8/07/2015

La coupe technique du puits n’est pas connue. Aucun diagnostic de l’ouvrage n’a été réalisé, le SIAEP de Carlux devra le programmer prochainement, il permettra d’obtenir de meilleurs informations techniques sur l’ouvrage et de vérifier l’état structurel de l’ouvrage (obligation règlementaire fixée par l’arrêté du 11/09/2003).

4.2.2 Paramètres hydrodynamiques

Le puits des Teilles est actuellement exploité au débit de 70 m3/h. D’après les données historiques disponibles, B. ANGELI précise dans son rapport de 1989 que le puits donnait, à l’origine dans les années 60, un débit de 175 m3/h et qu’en période d’étiage le débit était de 40 m3/h. D’après le rapport au conseil départemental d’hygiène de 1992, le débit d’exploitation du puits varie entre 50 et 80 m3/h. Dans le cadre de la présente étude et afin de modifier le débit autorisés par l’arrêté DUP du 24 février 1982, un pompage d’essai longue durée de 72 H a été réalisé du 18 au 21 juillet 2016 par l’exploitant. Ce pompage a été réalisé en période de basses eaux.



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A noter que les eaux pompées issues du puits vont dans la bâche de stockage, le trop plein de cette bâche est relié au puits. Afin de ne pas perturber le niveau d’eau mesuré dans le cadre du pompage d’essai, une pompe vide cave a été installée dans la bâche afin d’envoyer les eaux pompées à la Dordogne. Les observations formulées par l’exploitant sur le déroulement de l’essai de pompage sont les suivantes : « L’essai a été réalisé du 18/07/16 au 21/07/16, l’évolution du débit de pompage, de la turbidité et du niveau d’eau a été suivi. L’essai a débuté le 18/07/2016 à 14h00, avec une pompe du puits en marche forcée. A 17H00 le refoulement de la pompe a été vanné a 62 m3/h et la pompe vide cave installée en fixe dans la bâche de reprise a été mise en service (refoulement vers la Dordogne), la bâche étant sur le point de passer au trop-plein vers le puits. Le 19/07 à 8H00, la pompe du puits a été remise au débit normal (70 m3/h), la pompe vide cave a été arrêtée et les eaux pompées ont été envoyées sur le réseau afin de pallier au manque de production pour maintenir le niveau dans les réservoirs. Le 20 à 8 H00, la pompe du puits a été arrêtée car la bâche de stockage débordait et le trop plein de celle-ci vers le puits était fonctionnel. Le trop plein vers le puits a été actif de 4H45 à 8H35. A 8H40, la pompe du puits a été remise en marche au débit normal et la pompe vide cave également jusqu'à la fin de l’essai de pompage. Le 21 juillet à 14H00, un prélèvement d’eau pour analyse a été effectué par l'ARS, La pompe a été mise à l’arrêt à 14H30 jusqu'au 22 juillet 8H00. Il y a donc eu un arrêt du pompage pendant une période de 4H00 au cours des 72H00 d'essais dû à la difficulté de gérer la demande en eau de la population et un trop- plein qui revient dans le puits. » D’après les données brutes fournies par l’exploitant, le puits était en pompage avant le début de l’essai ne permettant pas d’assurer la mesure d’un niveau statique sans l’influence des pompages. Le niveau statique retenu pour l’interprétation de l’essai est de 3.75 m au-dessus de la sonde, maximum mesuré le 18/07/2016. Il est considéré que le pompage a commencé à 12 h 10, heure de mise en fonctionnement de la pompe après une durée d’arret de 30 minutes. La figure ci-dessous donne un schéma des niveaux caractéristiques du puits lors du pompage du 18 juillet 2016.



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Figure 30 : Schéma des niveaux caractéristiques lors du pompage du 18 juillet 2016 – Véolia Eau

La figure et le tableau ci-dessous donnent les résultats du pompage d’essai réalisé du 18 au 21 juillet 2016.



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Figure 31 : Variation des niveaux d’eau de la nappe alluviale de la Dordogne dans le puits des Teilles lors du pompage d’essai du 18/07/2016 au 22/07/2016 Tableau 18 : Résultats du pompage d’essai dans le puits des Teilles réalisé du 18 au 21 juillet 2016

Débit de pompage

Durée du pompage

Niveau statique en m (niveau d’eau au-

dessus de la sonde)

Niveau dynamique en m (niveau d’eau au-dessus

de la sonde)

Niveau statique en m /sol

Niveau dynamique en m/sol

Rabattement mesuré en m

Débits spécifique En m3/h/m

~ 70 m3/h ~74 H 3.75 m (non stabilisé)

1.78 m au bout de 73 H de pompage 3.25 (non stabilisé) 5.22 m au bout de

73 H de pompage 1.97 35.5



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Le débit spécifique du puits des Teilles est important révélant une bonne productivité de l’ouvrage. Le pompage d’essai de 74 heures au débit moyen de 69 m3/h a été interprété afin d’évaluer les caractéristiques hydrodynamiques de l’aquifère capté :

T = transmissivité (m²/s), elle représente l’aptitude de l’aquifère à laisser transiter l’eau, c’est le produit de la perméabilité K (m/s) par l’épaisseur productive ;

S = coefficient d’emmagasinement (sans unité) représente la capacité de l’aquifère à libérer l’eau qu’il stocke.

Au bout de 74 H de pompage, le niveau n’était pas stabilisé. L’essai de pompage longue durée a été interprété par application du modèle analytique de Cooper-Jacob applicable à une nappe captive, isotrope et infinie. La nappe sollicitée étant libre, il existe un facteur de correction du rabattement à partir de la formule de Jacob, cette formule est présentée ci-dessous.

)2es²(sscor

Avec : scor : rabattement corrigé pour une nappe à surface libre (m) s : rabattement mesuré (m) e : épaisseur saturée de l’aquifère (m) Cette formule de correction est utilisée lorsque le rabattement n’est pas négligeable devant l’épaisseur mouillée de la nappe. D’après le données fournies par l’exploitant, l’épaisseur mouillée de l’aquifère (en considérant que le puits est un puits parfait) était de 4.45 m lors du pompage du 18/07/2016. La figure ci-dessous donne l’interprétation du pompage d’essai par la formule de Cooper Jacob corrigée.

Figure 32 : Puits des Teilles – Essai de pompage longue durée du 18/07 au 21/07/2016



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D’après ces données, la valeur de transmissivité serait comprise entre 1,5 et 1.9.10-2 m2/s sur les premières heures du pompage, elle diminuerait au bout de 14 H de pompage pour être proche de 7.10-3 m2/s, elle diminue jusqu’à la valeur de 4.10-3 m2/s durant l’essai. Cette variation de valeur peut indiquer la présence d’une limite imperméable de l’aquifère qui peut être à corréler avec la présence des coteaux calcaires. Le pompage d’essai n’indique pas l’existence d’une limite alimentée pour ce temps de pompage, le puits ne semble pas être alimenté par la Dordogne. Dans un aquifère libre, le coefficient d’emmagasinement est égal, en pratique, à la porosité efficace et sa signification est indépendante du temps. Les valeurs usuelles vont de 1% pour certains limons et jusqu’à 30 - 40% pour des alluvions grossières. Il est considéré ici une porosité efficace de 20 % (données bibliographique pour ce type d’aquifère).

4.2.3 Qualité de l’eau brute du puits

Le puits étant exploité pour l’alimentation en eau potable, les données qualitatives de l’eau brute sont disponibles depuis 2 000 sur le site ADES. La dernière analyse a été réalisée le 21 juillet 2016 à la suite du pompage d’essai longue durée décrit ci-dessus, elle est donnée en annexe 11. D’après le tableau ci-dessous, l’eau brute, dont le pH moyen est de 7,3 à un pouvoir de dissolution du plomb élevé. Tableau 19 : Caractérisation du potentiel de dissolution du plomb dans l'eau en fonction du pH

La dureté totale de l’eau brute est en moyenne égale à 29.7 °F correspondant à une eau plutôt dure. Le tableau ci-dessous donne les principaux résultats des analyses de l’eau prélevée le 21/07/2016 (dernière analyse complète), seuls les paramètres en concentration supérieure à la limite de quantification sont présentés.

Classe de référence Caractérisation du potentiel de dissolution du plomb

pH 7,0 Très élevé7,0 < pH 7,5 Elevé7,5 < pH 8,0 Moyen

8,0 < pH Faible



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Tableau 20 : Résultats des analyses physico-chimiques et bactériologiques de l’eau brute du puits des Teilles (26/07/2011) – ADES

Eléments et paramètres Eau brute

Norme eau brute arrêté 11 janvier 2007

Norme eau de distribution

arrêté 11 janvier 2007

Limite de qualité

Eau souterraine Limite de

qualité Référence de qualité

Bactéries coliformes /100ml 0 / 0

Entérocoques /100 ml 0 10 000 0

Escherichia coli /100ml 0 20 000 0

Température en °C 14.4 25 0 25

Turbidité en NFU 0.7 1 0,5 à 2

Conductivité à 25°C en µS/cm 525 180<C<1000

Dureté totale en ° F 28.3

Calcium en mg/l 110

Magnésium en mg/l 2

Sodium en mg/l 4.5 200 200

Potassium en mg/l 0.7

Hydrogénocarbonates en mg/l 312

Carbonates en mg/l 0

Sulfates en mg/l 12 250 250

Silice en mg/l 10.6

Chlorures en mg/l 6.7 200 250

Ammonium (NH4) en mg/l <0.01 4

0.1 S’il est démontré que

l’ammonium a une origine naturelle, la valeur à

respecter est de 0,50 mg/L pour les eaux souterraines

Nitrates en mg/l 11 100 50

Nitrites en mg/l <0,01 0,1

Carbone organique total en mg/l 0.8 10 2

Fluorures en mg/l 0.04 1,5

Fer dissous et total <10

Manganèse total en µg/l <5 50

* Si origine naturelle, sinon 0,1 mg/l

La qualité des eaux brutes du puits lors de cette analyse sont conformes aux limites de qualité eau potable. L’historique de la qualité des eaux du puits est donné ci-après (données ADES).

Paramètre microbiologique Des bactéries indicatrices de contamination fécale (E.Colie, coliformes,...) sont ponctuellement (3 analyses sur 43 disponibles) retrouvées dans l’eau brute du puits en concentration faible et conforme aux limites de qualité fixées pour les eaux brutes (entre 1 et 31 n/100 ml).



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Fertilisants et pesticides

Figure 33 : Evolution des concentrations en nitrates dans l’eau brute du puits des Teilles – Ades

La concentration en nitrates oscille entre 6.2 et 27 mg/l, ces valeurs sont conformes aux limites de qualité pour l’eau distribuée mais révèlent toutefois une certaine vulnérabilité de la nappe des alluvions de la Dordogne aux activités anthropiques. Les pesticides et les hydrocarbures analysés sont tous inférieurs aux limites de quantification des laboratoires, à l’exception de l’ESA metolachlore et de l’OXA metolachlore qui ont été détectés en mai 2014 à des concentrations respectives de 0,031 et 0,028 μg/l. Ces valeurs restent conformes aux exigences de qualité (<0,1 μg/l) mais montrent une certaine vulnérabilité de la nappe des alluvions de la Dordogne au droit du secteur d’étude. La dernière analyse complète réalisée le 21/07/2016 à la suite du pompage longue durée ne révèle pas de polluants ou contaminant dans les eaux brutes du puits des Teilles. L’historique de qualité du puits AEP n°BSS 08095X0201/P situé sur la commune de Cazoules, 4 km à l’ouest du puits les Teilles (en amont) captant la même nappe montre une qualité d’eau similaire.

4.2.4 Cadre réglementaire

L’arrêté portant d’utilité publique la création des périmètres de protection du puits et les prélèvements d’eau a été signé le 24 février 1982. Il définit le périmètre de protection immédiate comme étant la parcelle 639 section B dans sa totalité. Le débit maximum autorisé est de 10.83 l/s (soit 39 m3/h) et de 780 m3 par jour. Le graphique ci-après donne les limites des périmètres de protection rapprochée et éloignée définis par l’hydrogéologue agréé en 1980.



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Figure 34 : Limite des périmètres de protection immédiate et rapprochée du puits des Teilles – Arrêté préfectoral DUP du 24/02/1982

Les prescriptions règlementaires des usages définis pour chaque périmètre sont données dans l’arrêté DUP du 24/02/1982 (cf. annexe 1), elles sont récapitulées ci-dessous.



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Figure 35 : Servitudes d’usage définies pour chaque périmètre du puits des Teilles - arrêté DUP du 24/02/1982



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Le périmètre de protection éloignée est limité au nord par le coteau calcaire, au sud par la rivière Dordogne et à l’ouest par le ruisseau de la Borgne. Des sources (sources n°BSS 08088X0003/HY et 08088X0004/HY) présentes en pied du coteau calcaire donnent naissance à des rus, l’un d’eux s’écoule 500 m à l’est du puits des Teilles, il traverse la plaine alluviale et regagne la Dordogne. L’occupation des terres entre ce ruisseau et le ruisseau de la Borgne est principalement agricole. Une exploitation maraichère est présente 300 m au sud-est du site, les cultures autour de cette dernière sont des légumes ou des céréales (maïs principalement). Une ferme est également présente 100 m au sud-ouest du site AEP. Des cultures de noyers sont également présentes. A noter la présence de la base du club de Canoë kayak de Carlux proche de la Dordogne dans le PPE. La route départementale 703 passe sur la plaine alluviale de la Dordogne, au pied du coteau, à 200 m au nord du site AEP. Au vu des données de la qualité des eaux brutes de la nappe alluviale de la Dordogne captée par le forage des Teilles et notamment la présence de nitrates et ponctuellement de pesticides, il est probable que les servitudes d’usages prescrites par l’arrêté DUP du 24/02/1982 dans le périmètre de protection rapprochée du puits ne soient pas respectées. La figure ci-dessous donne l’occupation des terres sur la zone correspondant aux périmètres de protection du puits Les Teilles.



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Figure 36 : Occupation des sols sur la zone correspondant aux périmètres de protection du puits des Teilles – Observations réalisées en novembre 2016

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