l'escoubo n°17 - novembre 2006

16
Les rhabilleurs de temps p.8 3 Bonnes adresses pour déguster le Vin Primeur p.5 / p.7 / p.11 L’Escoubo, le seul magazine d’informations générales de votre terroir Les rhabilleurs de temps p.8 3 Bonnes adresses pour déguster le Vin Primeur p.5 / p.7 / p.11 L’Escoubo, le seul magazine d’informations générales de votre terroir Connaître et découvrir au cœur de notre terroir Trimestriel gratuit n°16 - Nov. 2006 L’ESCOUBO Gard rhodanien, Haut-Vaucluse, Drôme provençale, Ardèche méridionale... Magazine La vie des gens au cœur de notre terroir

Upload: emilien-durand

Post on 25-Mar-2016

225 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

La vie des gens au coeur de notre terroir :Gard rhodanien, Haut-Vaucluse, Drôme provençale, Ardèche méridionale

TRANSCRIPT

Page 1: L'escoubo n°17 - novembre 2006

Les rhabilleurs de temps p.8

3 Bonnesadresses pour

dégusterle Vin Primeur

p.5 / p.7 / p.11

L’Escoubo, le seul magazine d’informations générales de votre terroir

Les rhabilleurs de temps p.8

3 Bonnesadresses pour

dégusterle Vin Primeur

p.5 / p.7 / p.11

L’Escoubo, le seul magazine d’informations générales de votre terroir

Connaîtreet découvrir

au cœur de notre terroir

Trimestrielgratuitn°16 -

Nov. 2006

L’ESCOUBOGard rhodanien, Haut-Vaucluse, Drôme provençale, Ardèche méridionale...

MagazineLa vie des gens au cœur de notre terroir

Page 2: L'escoubo n°17 - novembre 2006
Page 3: L'escoubo n°17 - novembre 2006

L’acrostiche de Sainte-Cécile-les-Vignes

Sainte-Cécile-les-Vignes, oh quel charmant village !Avec ses belles places et ses petits passages.I l a su intégrer toutes les originesN’oubliant pourtant pas de garder ses racines.Tous les samedis matin, les stands du marchéEtalent leurs trésors odorants et variés.

Chaque quatorze juillet en plus de son banquetEgaye la journée de ses festivités.Convivial, car il aime à la fin des soiréesInviter à boire le verre de l'amitié.Le quart d'heure provençal est de notoriétéEt malheur à qui veut quelquefois le changer.

La Provence y est maître, on y parle en chantantEt la Coupo Santo est l'hymne dominant.Son vent, c’est le mistral, le nom du grand poète,

Vent violent mais utile car d'un coup de baguetteI l dégage le ciel des gros nuages gris.Grâce à lui souvent au pays un beau soleil luit.Nouveaux venus ici, ouvrez donc une bouteilleEt goûtez, vous verrez, pour le jus de la treilleSainte Cécile les vignes, il n’a pas son pareil !

Atelier d’écriture « LEVEZ L'ENCRE » de Sainte-Cécile-les-Vignes

Chères lectrices,chers lecteurs,

Le premier numéro deL’ESCOUBO est paru ennovembre 2002. Cela veutdire que quatre années sesont écoulées et que ceN°17 nous tient particuliè-rement à cœur. Il paraitqu’une entreprise a fait leplus dur de son cheminquand elle passe le cap dessix ans d’existence, c’estbien parti pour ! Un grand nombre de sujetsont été abordés aussi diffé-rents les uns que les autreset d’après vos nombreuxcourriers, ils vous ont per-mis de découvrir quelquesfaces cachées de notre ter-roir. Eh bien ! C’est tantmieux car c’est un desobjectifs que le magazines’est fixé. Je peux aussi vousannoncer la naissance d’unecollaboration attendue parla rédaction du magazine,celle avec un média depoids puisqu’il s’agit d’unedes premières chaîne de

Comme toujours, « l’escou-bo » nous raconte son histoi-re à travers la valse des éti-quettes. Celle-ci, au nom quifleure bon le terroir, donnaitaux utilisateurs une vagueidée de notre sommet régio-nal. Si le soleil est aussi pré-sent sur l’étiquette qu’en véri-té, sa forme quelque soitl’orientation de l’observateurn’y est pas du tout. Maisconnaissez le mont Ventoux

qui bientôt sera aussi enneigéque sur le dessin ? S’il est vrai qu’il est devenuune célébrité grâce au Tourde France, notre Géant n’enn’est pas moins la montagnela plus haute de Provence :1912 m, une grande diversi-té, un climat méditerranéenmais aussi un climat alpin,1000 espèces végétales et100 espèces d'oiseaux.Reboisé vers 1860, sa forêt,entre 800 et 1600 m, estconstituée de mélèzes,sapins, pins noirs d'Autri-che, pins à crochets, pinsd'Alep. Son pied est un para-dis pour les plantes méditer-ranéennes : vignes, oliviers,chênes verts, thym, lavande.Quant au lever du soleil,c’est un spectacle grandio-se. Une vue magnifique surles Alpes, l'Aigoual, le montLozère, le Canigou et mêmeles reflets de la Méditerra-née. À Marseille on ditqu’on y verrait même Notre-Dame de la Garde... Ah quevoulez vous, nous sommesdans le midi !

télévision par internetATV1 « la télévision inter-net au cœur de notre ter-roir » avec son journal télé-visé hebdomadaire le JIT(Journal d’Informations duTerroir) présenté par MaxBLANC. ATV1 vous proposede l’actualité mais aussi desreportages de la même lignéeque ceux traités par L’ES-COUBO et toutes autresprestations liées à la tech-nique audiovisuelle. Pourregarder la chaîne, il suffitde taper www.artech-vision.com et de cliquer surATV1. Une autre informa-tion importante pour tousceux qui veulent acheter lelivre « Les contes du maset »,l’auteur sera au salon dulivre de Laudun pour desdédicaces le 26 novembre2006. Toujours au cœur denotre terroir, L’ESCOUBOet la chaîne ATV1 vous sou-haitent de bonnes fêtes defin d’année.

3

Yves FuricGlaudeto, fille de la terre entre Durance et Luberon

>> Éditorial

Une étiquette « haute » en couleur

futurs grands parents est làpour protéger et valoriser lepatrimoine. » Majoral duFélibrige, cette pure vauclu-sienne organise et animerégulièrement des exposi-tions, des soirées calendalesavec présentation de la tablede Noël (Les treize desserts etle vin cuit) des animations derues, des créations théâtraleset poétiques.Elle propose desprésentations de différentscostumes traditionnels, tousauthentiques ou fidèlementreconstitués. Glaudeto estheureuse de partager sa pas-sion pour la Provence, sa cul-ture vivante et authentiqueainsi que les contes qui ontenchanté son enfance.

Vous la rencontrerez les 9et 10 décembre à laDécouverte des traditionsde Noël en Provence etMarché Gourmand à laCave « Les Coteaux deVisan ».

Née à Cavaillon et fille de pay-sans, c’est à l’âge de 15 ansqu’elle prend conscience quesa région est riche en tradi-tions.Porteuse de l’âme régio-nale, la langue est d’après elleune priorité. Les générationsattendent leur tour : « Les plusâgés sont nostalgiques, lesplus jeunes, portés par lasociété de consommationn’ont pas encore le tempsalors la génération des

Contact :Claudette OCCELLI, 10, Clos Saint-Laurent 84120 PERTUIS tel/fax 04.90.79.35.76

Page 4: L'escoubo n°17 - novembre 2006

>> Reportage

4

Surtout ne faisons pas debruit ! Poussons délicate-ment la porte de l’ateliercar la cloche qui pend à l’in-térieur pourrait nous trahir; penchons la tête plus aufond. Les yeux fixés sur sonouvrage, un feutre posé surdes cheveux blancs quientourent son visage et unepaire de lunettes posée surle bout du nez soutenu lui-même par deux pointes demoustaches roulées, lemaître des lieux est en pleintravail de création.Minutieux, il dépose à l’aided’un pinceau la couleurchoisie sur le visage d’unpêcheur. Entouré d’uneribambelle de petits person-nages, j’ai la sensation deme trouver au bout de l’uni-vers devant un ouvrier duBon Dieu affairé à créer lesêtres pour peupler la terre.Il faut dire que noussommes effectivementdevant un Premier Ouvrierde France. Robert Canut,Santonnier de son état,façonne depuis plus de cin-quante ans tous les person-nages de la crèche. Depuisles modèles en terre qui ser-vent à confectionner lesmoules jusqu’aux person-nages qui reçoivent les cou-leurs, elles aussi de soninvention, le Maître est unartiste. Le santon, du motsantoun qui signifie petitsaint, serait né dans lesAbbruges vers 1223. Purmarseillais, Robert Canutest lui né dans le quartierpopulaire de la Belle de Maien 1935. Son amour dumodelage, il le doit sansaucun doute à son institutri-ce, Madame Doux qui luidemande un jour : « Où peuton trouver de l’argile ? »Robert qui connaît parfaite-ment son quartier s’empres-se de lui indiquer la bou-tique du sculpteur Carli rueSaint Roque. Elle lui donneun peu d’argent et le charged’aller chercher de cettenoble matière. C’est alorsque Robert se retrouve dansl’atelier de Carli où unouvrier sourd muet façonneun bas relief magnifique.C’est fait, Robert piqué parce chef d’œuvre s’installeau fond de la classe etmodèle un gardian à cheval.Sa mère, prévenue de cedon, l’envoie aux cours des

Le santonnier du Père Noël

Beaux Arts. Il travaillera dansdifférentes faïenceries jus-qu’en 1958 où Robert semet à son compte.Après plu-sieurs déménagements :Marseille, Cazan, Valréas,c’est à Tulette sur la route deVisan qu’il s’arrête en 1985.Si ses mains ont modelé unegrande diversité de nou-veaux personnages, elles ont

aussi réparé et réparentencore les santons du muséed’Arts Sacrés de Pont-Saint-Esprit. Robert s’octroiequelques facéties etexplique qu’il s’est bienamusé le jour où il a repré-senté la Cène comme unesingulière buverie car dit il :« je ne vois pas Jésus aussisérieux, je pense que lui

aussi aimait bien s’amuser! » Loin de son premier ate-lier de quatre mètres carrésoù la lumière éclairait sonétabli à travers un minuscu-le soupirail, c’est dans cecoin de notre terroir queson enseigne, secouée parle Mistral, vous indique sonmas au cœur du vignoble.Quand à l’avenir, je croisque ses deux fils Victor etFrédéric n’oublieront pasles règles de vie que leurpère a toujours suivi et depart son métier, il rejoint lePoète Frédéric Mistral :« Conservons du passé lesgrands fondements. Lesarbres aux racines pro-fondes sont ceux qui mon-tent haut ! » Mais laissons letravailler car les fêtes de find’année approchent et fer-mons la porte sur cettephrase de Robert « Lesmains disent aux yeuxl’âme de l’esprit. »

Yves Furic

Contact : Robert Canut,quartier les blanquettes,26790 Tulette.Tél. : 04 75 98 36 79

Page 5: L'escoubo n°17 - novembre 2006

Renseignements et réservations à la Cave Les Coteaux de Visan : B.P 22 - 84820 VisanTél: 04 90 28 50 80 - e-mail: [email protected] - http://www.coteaux-de-visan.fr

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé , sachez consommer avec modération

Samedi 18 novembre de 17h00 à 20h00 :■ Castagnade en musique autour du Côtes du Rhône Primeur 2006,

au caveau de la Cave « Les Coteaux de Visan »Le Côtes du Rhône Primeur 2006 éveillera nos papilles et nos sens dans une ambiance musicale dynamisante et la cas-tagnade prendra un air rockeur avec le groupe Rock vitaminé « ILS » composé de 4 musiciens visanais : (Paul à la basse,Bertrand à la batterie, Flavien à la guitare et le chanteur Olivier).

■ Exposition de peinture de l’artiste Eva Ducès du 1er au 30 novembre.

Samedi 9 et Dimanche 10 décembre toute la journée, de 10h00 à 19h00 :■ Découverte des traditions de Noël en Provence et MarchéGourmand à la Cave « Les Coteaux de Visan »■ Découverte des traditions, animée par Glaudeto qui par sa culture

et son talent fera revivre le Noël provençal d’antan : TableCalendale, présentation du gros souper, des 13 desserts et des tra-ditions provençales de Noël avec à 16h00 (15h00 le Dimanche) laBénédiction de cacho-fiò.À 11h30 Apéritif à l’ouverture du Marché Gourmand avec dégus-tation et vente de produits du terroir. Jeu « Sus lou camin di san-toun » (Sur le chemin des santons)À midi, vente d’assiettes gourmandes à déguster sur place.

■ Une salle idées cadeaux proposera différentes idées de cadeauxautour du vin pour les fêtes de fin d’année, tout le mois de décembre au caveau de dégustation ouvert 7 jours sur 7.

Samedi 20 janvier 2007 : Chapitre d’hiver de la confrérie « Saint Vincent »■ À 17h00 dégustation et élection de la Cuvée du Marot 2006 et de la Cuvée Saint Vincent 2005, présidée par Paul Léaunard

5

Page 6: L'escoubo n°17 - novembre 2006

6

Nouvelle récolte 100 % nature au coeur du delta

Le riz de Camargue

Qualité et diversité sont les caractéristiques annoncées de lafuture récolte 2006. Première céréale consommée dans lemonde, le riz arrive à maturation dans les rizières camar-

guaises où sa culture s'est fortement développée après la secondeguerre mondiale sous l'impulsion du plan Marshall. Assurer uneproduction de qualité en parfaite harmonie avec un espace naturelprotégé, tel est aujourd'hui l'objectif prioritaire des 250 rizicul-teurs. Les parcelles les plus précoces ont été moissonnées dès lespremiers jours de septembre et la récolte s’est poursuivie jusqu'à lafin octobre. Des moissonneuses batteuses montées sur chenillesont sillonné les 16 000 ha de rizières actuellement en production.Sur l'ensemble de cette surface cultivée en riz, 13 000 ha bénéfi-cient de l'I.G.P (Indication Géographique Protégée) protégeantl'Appellation "Riz de Camargue" dans l'ensemble de l'UnionEuropéenne depuis juin 2000. La totalité de cette production estnon transgénique. Le syndicat des riziculteurs de France et Filière estime à ce jour larécolte à 80 000 tonnes de riz paddy dans une grande diversité devariétés totalement naturelles répondant aux nouvelles tendancesde la consommation : riz rond, long ou très long, mais aussi rizrouge ou riz bio en progression. Rassemblant 250 riziculteurs, 5riziers, 7 stockeurs, 12 conditionneurs et 14 négociants, la filièrerizicole s'emploie à développer des programmes d'améliorationvariétale et agronomique pour une riziculture à la fois plus perfor-mante et plus respectueuse de l'équilibre biologique du delta.Céréale vitale dans sa principale région de production, laCamargue, dont il conditionne toute l'activité agricole par sonaction de désalinisation, le riz est un facteur d'équilibre écologiqueet économique de la région.

Page 7: L'escoubo n°17 - novembre 2006

7

Venez partager une dégustation de nos cuvées médaillées que nous vous avons réservéespour l’occasion.

Journée spéciale anniversaire, le samedi 9 décembre 2006 de 9 h à 18 h.

Nous vous réservons des promotions exceptionnelles,animations visite de caves,accordsmets et vins pour vos tables de fin d’année.

3 terroirs, 3 médailles :- Cotes Du Rhône, Cuvée du comte 2005, médaille d’Or auconcours agricole de Paris 2006.

- Cotes du Rhône Villages,Vigneture 2005, médaille d’Argentau concours de Macon 2006.

- Coteaux Du Tricastin,Sélection Le Lutin 2005,médaille d’Orau concours agricole de Paris 2006.

La Suzienne fête ses 80 ans !

Caveau La Suzienne / Ouvert 7 jours sur 7 de 9 heures à 18 heures.Avenue des Cotes du Rhône - 26 790 SUZE LA ROUSSE

Tel 04 75 04 48 38 / fax 04 75 98 23 77L’abus d’alcool est dangereux pour la santé – sachez consommer et apprécier avec modération.

/ /

Le salon « Les Automnales du Bien-être » se conjugue au féminin

À la veille de l'hiver, nom-breuses sont celles quirecherchent une vie plussaine et mieux équilibrée.Les solutions ne manquentpas !

Les 80 exposants desAutomnales du Bien-êtred'Avignon en font la preu-ve. Pour sa 4e édition, lesalon décline le bien-être auféminin.

Répartis en 5 univers -Forme et Beauté, Espace

Zen,Loisirs & Arts de Vivre,Culture & Vie pratique,Habitat & Environnement,Gastronomie - les expo-sants du salon présententdes produits, des tech-niques ou des services poursoigner son corps, mincir,bronzer, se relaxer, harmo-niser son cadre de vie,découvrir les vertus de laphytothérapie ou du massa-ge, apprendre à bien s'ali-menter, etc. Véritablesmines d'informations, lesAutomnales du Bien-être

proposent également unprogramme de conférenceset d'ateliers animés par desprofessionnels reconnus.Les animations et les jeuxorganisés pendant toute ladurée du salon permettrontde gagner un voyage bien-être le samedi 18 novembreet un fauteuil massant ledimanche 19 novem-bre.Toutes les heures, un tirageau sort met en jeu de nom-breux cadeaux et bond'achats à valoir sur lesalon.

Parc des expositions d'Avignon du Samedi 18 au lundi 20 nov. 2006 de 10h à 19h. Restauration sur place : bar, restaurant et crêperie Bio assurée par Tempo Bio, partenaire du salon.

Page 8: L'escoubo n°17 - novembre 2006

>> Reportage

Quand mon épouse héritade la mécanique et du balan-cier de l’horloge comtoise deson grand-père, elle les ran-gea au fond du greniersachant pertinemment quejamais cet ensemble depièces ne redonnerait vie ausourd tic tac et aux coups degong des heures. Mais, achar-nés à vouloir trouver unecaisse vide de toute méca-nique, nous avons découvertà Saint-Paulet-de-Caisson(c’était écrit), dans le bric-à-brac d’un brocanteur, aufond d’une remise, droite etprête à partir, une magni-fique caisse en pin déjàgavée de tic tac et de dingdong. Nous exprimons alorsnotre déception de ne pou-voir jamais revoir le balan-cier compter le temps.Entendant notre plainte, lebrocanteur nous tendl’adresse d’un maître en hor-logerie, un réparateur detemps tout droit sorti d’unpays imaginaire où, à l’heurede l’informatique, on trouveencore l’heure de nos aïeux.Un long chemin sablonneux,un mas caché dans lesarbres,André Melchior, nousouvre le portail. D’un seulcoup d’œil, il dresse un dia-gnostic de l’état de la méca-nique, du balancier et de lacaisse que nous venons d’ac-quérir. Nous le suivons dansson atelier. Patrice son filsnous accueille avec en bruitde fond : le tic tac continud’une série de montres,réveils, carillons, horlogesqui comptent et recomptentsans cesse le temps quipasse. C’est après 4 ans ausein de l’École Nationaled’Horlogerie de Lyonqu’André Melchior devientapprenti Manufrance à SaintÉtienne où il rencontrera sonépouse. Dès 1951, il a alors21 ans, il est ouvrier horlogerqualifié à la maisonReboullet de Montélimar.C’est en 1972 qu’il décide dese mettre à son compte alorsque déjà, son fils Patrice,per-pétuant la tradition, fréquen-te l’École d’Horlogerie deMorteau pour en 1977 deve-

Les rhabilleurs de temps

qui jase) ou encore Bayard etStentor. On trouve aussi descarillons type Westminsterqui sonnent comme Big Ben,et d’autres pendules de che-minée avec mouvement ditde Paris. Enfin les horlogescomtoises qui n’ont de com-tois que la mécaniquepuisque les caisses de fabri-cation locales, étaient ellesconstruites dans le bois duterroir où elles étaient ven-dues, comme le noyer versGrenoble, le pin pour laProvence et autres chênes,merisiers pour la Bourgogne.La plus vieille horloge de

nir « un nègre » Oui ! Commeles faux écrivains pour lecompte d’autres « horlogers »moins habiles. Aprèsquelques années, Patrices’installe dans la maison defamille de Saint-Paulet-de-Caisson où son père lerejoint en 1990. Quand onregarde de plus près lesmarques,on repart systémati-quement dans un temps queles jeunes..., etc. La liste estlongue : les montres VanCleef, Arpels, les réveils Jaz(avec comme logo un oiseau

l’atelier date de 1760 ellesigne par les deux mains ser-rées au sommet, la réconci-liation des royalistes et desrépublicains. Il faut savoiraussi que le nom indiqué surle cadran d’une horloge n’estpas le nom du fabricant maisbien celui du vendeur.André(grand ami de Fred Lipmann,oui ! Les montres Lip) etPatrice ont même « rhabillé »(c’est le terme employé pourl’action de réparer) des hor-loges monumentales commeà Sabran qui distribue 3

8

Page 9: L'escoubo n°17 - novembre 2006

9

Au VIIIe siècle, en Gaule, les moines évangélistes irlandais, sont confrontés au paga-nisme celtique et à la fête païenne du « Samhain » (Signifie en irlandais « affaiblisse-

ment » ou « fin de l'été »). Dans le monde celte, la nuit du 31 octobre au 1er novembre étaitle début de la nouvelle année. C’était la fête de la divinité Samhain et la fête du nouvel anqui marquait le début de l’hiver. Samhain était aussi la fête des morts ou plus exactementde la communication entre les vivants et les morts. Pour lutter contre cette fête païenne,les moines demandèrent à Charlemagne d’instituer une fête de tous les saints le 1ernovembre, substituant ainsi les saints aux esprits des morts. En 835 sur l’ordre de Louisle Pieux, fils de Charlemagne, la fête de la Toussaint, qui existait déjà à Rome, fut insti-tuée en France.

LES CONSEILS DE CHRISTOPHE

Anciennement, on allumait une bougie sur la tombe des défunts. Au milieu duXIXe siècle, les fleurs ont remplacé les bougies. Si de nos jours, le chrysanthème

est partout présent le 1er novembre. Au japon, d’où il vient, il est le symbole du plai-sir et du bonheur. Signe d’immortalité, il résiste très bien au froid et ne réclame quepeu de soins. Le cyclamen appartient à la même famille que les primevères. EnEurope, on trouve celui-ci à l’état sauvage, caractéristique de la flore des valléesalpines. Les bruyères rempliront admirablement les espaces inoccupés, si l'endroitest ensoleillé. Plantez des bruyères de différentes couleurs et fleurissant suivant dif-férentes périodes de l’année. En plus, elles empêcheront les mauvaises herbes depousser. C’est pendant les sombres mois d’hiver que l’amaryllis en pot apparaît leplus majestueux. Les variétés rouges et blanches de ce bulbe à fleurs d’intérieurs’adaptent idéalement aux saisons des fêtes.

cadrans ou celle de Pont-de-Montvert près de Florac dontles poids touchent presque

l’eau de la rivière. « Avec letemps va tout s’en va » chan-tait Ferré, c’était sans comp-

ter sur André et Patrice quipar la maîtrise du travail bienfait perpétuent un Art plus

Les

cons

eils

de

Chri

stop

he

FLEURS ET TERROIR...

Nos boutiques - N° indigo 0825 815 510Pierrelatte : 15, av. du Gal de Gaulle tél. 04 75 96 48 11

Saint-Paul-Trois-Châteaux : 9, av. du Gal de Gaulle tél. 04 75 96 00 47

qu’un métier et tout ça aucœur de notre terroir.

Y. F.

Page 10: L'escoubo n°17 - novembre 2006

10

Vendredi grinçait sous laneige de printemps voletanttelle les hirondeaux reve-nus. Avenue Zariétchnaïa !Comme chaque matin à lamême heure, j’attendais,près du pont enjambant leBié, le trolley descendant del’hippodrome pour aller aucentre de la cité.C’est là,dixjours auparavant, qu’elleétait montée. C’est là,depuis neuf jours que matinaprès matin je l’espérai.La fabrique de téléviseursne lâchait son personnel denuit qu’aux premièreslueurs, à la première rame.Quelques voitures privéesattendaient, embuées, lemoteur tournant. Un crieurdu « Niézavicimaïa Moldava» (Moldavie libre) déballaitses journaux. En face, del’autre côté de la voie, lesbars s’étaient allumés.Lorsque la sirène retentit, sefut la ruée ! Les deux tiersdes hommes traversèrent encourant, emplissant les barset les cafés ; quelquesfemmes s’arrêtèrent devantle « gastronom » ou le bazarqui déjà s’activaient. Les voi-tures avaient pris leurs pas-sagers, les vélos quitté l’ave-nue. Le restant des ouvriersétait sur le trottoir, à l’atten-te des trolleys dont leslumières dansantes s’aper-cevaient au loin. Mais ce nefut qu’elle que je vis !Chapka de laine ourlée surles cheveux, fichu masquantles lèvres et le nez... un peuici,un peu ailleurs...Commehier, comme avant, nosregards se croisèrent, justese croisèrent. Le trolleynuméro sept fut à quai.Tandis que nous nousenfoncions dans son ventre,j’essayai de me rapprocher,mais les manteaux et lescuirs nous séparaient. Dessièges se levèrent de galantsuniformes, soldats et mili-ciens.

Elle s’assit, extravagante etbelle, son grand regard mas-qué d’une mèche blonde. Jene pouvais me détacher delui, de cet azur glissant surl’eau et sur le temps.Filèrent les quais des sta-tions. Avec eux les gens. Jepouvais à présent sentir sonparfum, frôler le rêve quim’emportait... ParcPouchkine, puis les mursgris et froids de la police...Lorsque à côté d’elle laplace se libéra, je la pris,cœur tapant et battant,noué! Alors je me hasardai d’unevoix pâle :- Bonjour ! Et que vite jerepris : Zdravstvouïtié !La vieille sur la banquetted’en face eut un sourireamusé presque entendu, «Ah, ces Français ! » Ma voisi-ne sembla rosir mais répon-dit à mon salut d’un signede tête. Un signe, et déjàj’étais heureux ! Lorsqu’ellese leva, je me levais.Lorsqu’elle descendit, je lasuivis. Elle ne se retournapas. L’allée des lilas et deshêtres, les immeubles gris-poussière et gris-misérable :- Do svidania !- Au revoir ! Me répondit-elleen français.C’est dans ce parc, danscette neige légère et odo-rante que j’écrivis mon pre-mier poème. Ici, sur ce bac,sous ces lilas frémissant dumanteau blanc de mai.Je revins le dimanche et les

jours de la semaine. Jerevins dans ses yeux, vaga-bond, fugitif.Avait-elle lu cesvers maladroits tout emplisd’elle ? Ces lignes vibrantesglissées dans sa boîte auxlettres torse te disjointe ?Parfois sur son balcon jel’apercevais, vite cachéesous les persiennes. Cematin là, ostensiblement,elle parut avec un petit gar-çon près d’elle. Combien defois avis-je croisé le bambindans le parc, le matin cou-rant vers le car d’écoliers, lesoir jouant avec d’autresd’un ballon sur les dalles deciment. Poli, souriant, et tou-jours proprement vêtu.Si elle sembla indifférente àma vue, du moins un peuailleurs, un peu plus loinqu’ici, lui me fit un petitsigne de la main. Elle lerepoussa d’une tape mater-nelle sur les fesses, vers lesrideaux, à l’intérieur de l’ap-partement resté en ombre.Puis elle me fixa, longue-ment. Il me sembla alorsque tout ce que son êtrecriait, mon cœur l’entendait; avec tous les mots tus ettous les silences dits, avecles gestes retenus... Sansquitter mon regard, elle fitretomber le store et dispa-rut, happée derrière sonobscurité.Le temps courait, pressé etaffairé,un temps de chien etde business, mercantile, car-nassier ! Les congés s’épui-saient et tiraient à leurterme. Il fallait que je sache,il me fallait espérer !Je suis monté jusqu’au troi-sième, par l’escalier noiraux marches bancales, à larampe grasse et aux relentsde cuisine ; je suis allé sur lepallier du troisième, entreles salissures, les poussièreset les sacs éventrés des pou-belles ; j’ai marché jusqu’à laporte du troisième, dansl’obscurité des ampoules

>> LectureLa porte du troisième

Une nouvelle d’Ivan SOLANS2e Prix du 3e concours de nouvelles de Martigues sur le thème

« Un vrai bonheur... »

brisées et le labyrinthe desplacards éventrés ; j’ai frap-pé à la porte du troisième,contre les plaques de fer etles barres soudées.- Da ? Kto tam ? (Oui ? Quiest là ?)-Vania ! Ia khotchou c vamipagavarit... (Ivan ! J aimeraivous parler...)-À quel propos ?Ô doux français roulantpareil au fleuve heureux, ôciel bleu !...-À propos de tout et de rien! De vous, de moi, de lui...Du temps qui joue, qui fuitet parfois s’attarde...Murmures et ris, chuchote-ments...-Podojditié (Patientez), jevous ouvre !...Arrête mon cœur ! Ce nesont que des mots, des troisfois rien, des...Ah ! Son sou-rire clair, son regard lumi-neux... puis, les yeux écar-quillés, son petit garçonblotti dans les plis de sarobe...-Entrez, voulez-vous !Ô comme je voulais !J’ai franchi la porte du troi-sième d’un pas ému et trem-blé. Quelque part, au loin,vers le parc embaumé, unviolon tzigane se mit alors àjouer : « Otchi tchiornyié,otchi strastnyié... » (Yeuxnoirs, yeux passionnés...)-Une tasse de thé ?Parfums et lumières ! Je sus,à cet instant,que jamais plusje ne pourrai les quitter !

Page 11: L'escoubo n°17 - novembre 2006

Horizontalement :1. Estafettes. 2. Puisatier. 3. Ur – Air – Rit. 4. Soirée. 5. Suivante. 6. Es – On – Se. 7. Tapi – Loir. 8. Utérin. 9. Eer – See – St. 10. Suer – Annie.Verticalement :A. Épuisettes. B. Sûr – Usa – Eu. C. Ti – Mi – Pure. D. Asa – Voit. E. Faisan – Es. F. Étron – Réa. G. Ti – Italien. H. Terre – On. I. Érié – Si – Si. J.Témérité.Solution des mots croisés p 15

Une région baignée de soleil et balayée parle mistral

LLes Côtes-du-Ventoux, à la fois légers et nerveux, ont forgéleur caractère grâce au mariage d’un climat et d’une terreexceptionnels.

Nés des vignobles des versants sud du Ventoux et du pied desmonts de Vaucluse, au cœur d’un terroir de tradition viticole, lesvins de « La Courtoise » puisent leur force dans les dernièresrafales du mistral et leur parfum dans la douceur du soleil deProvence.

Primeur 2006

LLa robe est rouge au refletrubis, légère et brillante.Au nez, c'est une explo-

sion aromatique faite de bana-ne, de bonbon anglais, d'abricotsec et d'une subtile pointe defraise. En bouche, le vin est vif etfrais avec une structure souple.On y trouve des notes de bananeet de fruits rouges, légères trèspersistantes.

Le Caveau est ouvert le lundi de 9h à 12h et de 14h à 18h et du mardi au samedi de 8h à 12h et de 14h à 18h.Cave La Courtoise, 84210 Saint-Didier / Tél. : 04 90 66 01 15 / Fax : 04 90 66 13 19

Courriel : [email protected]’abus d’alcool est dangereux pour la santé – sachez consommer avec modération

L’alliance d’un terroir et d’un savoir-faire

Au cœur du très ancien vignoble des Côtes-du-Ventoux, la sélection rigoureuse des terroirset des méthodes de vinification alliant l’artancestral aux techniques les plus sophisti-quées, permettent aux vignerons de « LaCourtoise » d’obtenir des vins dans lesquelss’équilibrent élégance, souplesse et caractère.

11

Page 12: L'escoubo n°17 - novembre 2006

>> Brèves de terroir

12

Saint-Étienne-

des-Sorts

Gaïla Pander

sculpteur de pierre

La-Baume-

de-Transit

Dominique

Nancey

Miniature

Visan :

cave « Les

Coteaux de

Visan »

Laurent Gautier

technique mixte

Laurent Gautier est un artiste reconnu.

Autodidacte, il maîtrise parfaitement son art.

La récupération d’objet et de matières toutes

différentes lui donne l’inspiration comme ce

masque du Carnaval de Venise en lanière de

papier, tissus, colle et peinture. Après le succès

de son exposition à l’office de tourisme de

Pont-Saint-Esprit, vous pourrez, entre autres,

admirer ses œuvres au marché de Noël à la

cave « Les Coteaux de Visan » les 9 et 10

décembre. Mais Laurent est aussi un homme

au grand cœur. Il milite pour une association

« Hydra Europe » qui a pour objectif de

remettre gratuitement des chiens guides à des

enfants aveugles européens de 11 à 18 ans. Il

faut dire que Laurent est atteint d’une dégé-

nérescence maculaire et que la valeur de son

œuvre tant au niveau artistique qu’humain

en est d’autant plus importante.

À Saint-Étienne-des-Sorts, Gaïla Pander est venue de

Hollande s’installer dans le village au bord du Rhône.

Cette prof de phylo est aussi sculpteur. Mais en Hollande,

dans le plat pays, il n’y a guère de roches. C’est donc dans

notre région qu’elle découvre la pierre de Tavel. Ça tombe

bien car, Dominique Casier présidente de l’association « le

fleuve et l’olivier » projette de créer une sculpture collecti-

ve représentant un bateau avec son mât en pierre et en fer.

D’un grand naturel qui caractérise souvent les étrangers

qui s’installent en France, Gaïla propose de sculpter la

figure de proue. Aujourd’hui pas totalement achevée, la

tête de dragon commence à pointer le bout de son nez et en

attendant le retour de Gaïla, celui qui dort dans les songes

fantastiques, veille à la tranquillité du lieu.

À La-Baume-de-Transit en Drôme Provençale, en décou-

vrant La Provence Miniature, vous aurez l’impression

d’avoir chaussé des bottes de sept lieux. Sur un parcours

découvert en pleine nature, le village médiéval est juché

sur un rocher. Beffroi, chapelles, églises, cascades, rivières,

fontaines, des mas typiques, des bories, etc. Cette exposition

artistique, ludique, éducative est née de l’imagination de

Dominique Nancey. Les réalisations sont à l’échelle 1/12e,

il est important d’attirer l’attention sur le fait que tout est

construit en pierre et vraies tuiles. Si l’été, les nocturnes

nous font découvrir les rues, cascades et maisons éclairées,

il est impensable de rater à Noël la grande crèche.

Contact : 04 75 98 09 06.

Contact : 06 62 69 44 02

Page 13: L'escoubo n°17 - novembre 2006

13

LaudunSalon

des Arts Culture

EspacePoésie

ChristianGuilhamou

Beauté fugitive

Le Jardin des Arts qui a débuté en 2005 au Jardin Planchonde Laudun, permet la découverte et l'expression des talentsartistiques de toute la région. Une centaine de créateurs et d'ac-teurs de la vie culturelle s'y sont retrouvés cet été. L'association« Le fleuve et l'olivier » active et conviviale, aménage les locauxde l'ancien château qui deviendront un lieu de rencontresincontournables dès le printemps 2007. L'office municipal dela Culture de Laudun répond à un besoin des créateurs régio-naux de se fédérer et de proposer aux amateurs d'art des décou-vertes permanentes. Il participe au projet culturel du Pays duGard Rhodanien et s'inscrit dans une dimension européennede valorisation et de promotion des artistes de la vallée duRhône. Le Salon des Arts a lieu chaque année à la Toussaint etrassemble plus de 150 artistes français et étrangers et la Journéedu Livre, qui aura lieu cette année le 26 novembre, réunitécrivains et poètes.

DC.

Septembre vient d’éteindre la campagne immense,Étouffant de l’été les dernières chaleurs.Il habille les bois d’enivrantes couleurs,Et pose sur le sol une douceur intense.L’or, le cuivre et le pourpre, ensemble mélangésEmbrassent la forêt d’un troublant incendie,Dont les lueurs épousent la voûte arrondieD’un azur bleu marbré de reflets orangés.

Une dernière fois, dans le jour finissant,Un vol d’oiseaux déchire le ciel de Provence,Avant de disparaître, happé par le silence,D’un soyeux crépuscule, au parfum languissant.Les feuilles colorées, courent sur le gazonEt tissent en dansant des habits d’arlequinAussitôt effacés d’un coup de vent taquin,Accouru en riant, du bout de l’horizon.

Au pied du blond coteau, la rivière adosséeOffre au ciel coloré son long miroir d’argentAfin que ses couleurs, mélangées par le ventMirent en son berceau, leur beauté renversée.

Château des Bruyères

Platanegéant

Pont-Saint-Esprit

À Pont-Saint-Esprit se trouve au Château desBruyères, le plus gros platane unique enEurope d’une circonférence de 10 mètres.Semé en 1553 par Pierre Bélond, ce protégédu Roi François 1er savait ce qu’il faisait carsi François 1er fut un grand roi, c’est surtoutcomme ce platane par sa taille, car, l'armured'apparat qui est présentée au Musée del'Armée montre bien que l'homme était uncolosse d'une taille peu commune pourl'époque : près d'un mètre quatre vingt dix.Tel Roi, tel Platane !

Page 14: L'escoubo n°17 - novembre 2006

>> ATV1 est né

14

Ma cliente me demande de

conserver à la fois le char-

me et le caractère de sa jolie

maison de village des

années folles tout en y

apportant de la couleur et

de la modernité. Passionnée

par nature elle souhaite

aussi apporter une note

flamboyante. Respectueuse

de ses désirs, j’apporte du

rouge dans le salon. Le

rouge apporte de la dyna-

mique dans un intérieur,

mais il faut l’utiliser avec

parcimonie. Forte de ce

principe, je conseille un

enduit ciré rouge en sous

bassement et un jaune

d’ocre de Provence dans la

partie supérieure.Cette mai-

son étant haute de plafond,

cette fantaisie permet grâce

au travail de la couleur de

revoir les volumes du salon.

L’enduit ciré conserve l’as-

pect ancien, le rouge appor-

te la modernité, l’ocre apai-

se et crée l’harmonie dans

la maison, essentielle au

bien être de toute la famille.

Anne-Sophie

Anne-Sophie CARLIOZ

Relooking d’intérieurFranckd.

06 80 99 82 60

retombées excellentes. Il fautdire que ce type de communi-cation est en pleine expan-sion. La fusion d’ARTECHVISION avec L’ESCOUBOMagazine était logiquepuisque les deux supportss’engagent à informer le ter-roir concerné : Gard

Rhodanien, Ardèche Méridio-nale, Drôme Provençale etHaut Vaucluse de tout ce quifait la vie des gens.Pour regar-der ATV1 et donc le JIT (jour-nal d’informations du Terroirhebdomadaire), taper :www.artech-vision.com puis cliquer sur ATV1.

ARTECH VISION : L’art et la technique au service de l’image

Voilà, tout est dit. Quand MaxBlanc arrête son commerce deSAV électroménager :« victimedu produit jetable », loin des’apitoyer sur son sort, sonobsession est de rebondir trèsrapidement. En créant avecson complice réalisateur Jean-Marc Rzepczynski, ARTECHVISION, il réalise un vieuxrêve : concilier une techniquequ’il maîtrise depuis des

décennies et la télévision entant que média incontour-nable de notre époque. C’estpour cette raison que noncontent d’avoir un outil per-formant pour tout type de réa-lisation audiovisuelle, Ils met-tent en ligne un journal d’in-fos locales en vidéo le JIT. Lespremiers contrats auprès desannonceurs particuliers ouentreprises ont obtenu des

Relooking d’une maison de village

>> Déco

« Une vidéo soigneusement réalisée et originale ne serait-ce qu’un clip de quelques minutes,donne une vision réelle, efficace et personnalisée de la situation à filmer. C’est le témoigna-ge imparable pour faciliter une relation de confiance avec son client. »

Page 15: L'escoubo n°17 - novembre 2006

1515

Phrase célèbre

Quand on vieillit, on perd lamémoire mais on ne perd pas lessouvenirs.

Marcel Pagnol

Journal trimestriel :numéro 17 novembre 2006

Directeur de la publicationRédacteur en chefPublicitéYves Furic9, rue Saint Louis84860 CaderousseTél. : 06 63 62 62 28

04 90 51 98 66Fax : 04 90 40 25 84Site internet :www.lescoubo-magazine.presse.fr

courriel :contact@lescoubo-magazine.

presse.fr

Création : nov. 2002Dépôt légal : novembre 2006ISSN : 1638 – 0088

Conformément aux lois et règlement en

vigueur, l’annonceur est seul responsable

du contenu de ses annonces publici-

taires.

La direction se réserve le droit de refuser

de publier les textes ou publicités sans

en donner le motif.

Mise en pages Martine MendezDimension1, rue de l’église84500 BollèneTéléphone : 04 90 40 12 89fax : 04 90 40 14 65e-mail :[email protected]

Impression Delta Color140, rue E. Lenoir30900 NîmesTéléphone : 04 66 04 98 50Fax : 04 66 04 98 59

L’ESCOUBO

Le parler que j’aime,c’est un parler simple et naïf,

tel sur le papier qu’à la bouche.

Je parle au papiercomme je parle

au premier que je rencontre.

Michel de Montaigne(1533 - 1592)

2

La vie des gens au cœur de notre terroir Les mots croisés de Jeannine Poirier

Horizontalement1 Emissaires militaires.2 Il a mis sa fille à l’écran.3 Vieille ville, en courant, s’amuse.4 Dansante.5 Elle accompagne.6 Avant la spécialité, anonyme, pro-

nom.7 Caché, passe à Vendôme.8 De la mère.9 Brame à l’envers, sur la rose, symbo-

le de bois.10 Trimer, Prénom.

VerticalementA Petits filets.B Fiable, élima, posséda.C Titane, à moitié dans la gamme, pas

obligatoirement limpide.D Sur la pellicule, distingue.E Sa chair est estimée, en matière de.F Résidu organique, une gorge en fait

le tour.G Lettres de motivation, langue romane.H Planète, indéfini.

(solution page 7 )

I Un des cinq grands américains, au-dessus du la, début de sieste.

J Hardiesse.

A

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

B C D E F G H I J

À quoi ça sert ?

Abonnez-vousNotez sur papier libre : votre nom, prénom, adresse complète et numéro de téléphone,accompagnés d’un chèque d’un montant de 12 €, couvrant uniquement les frais d’envoipour 4 numéros, à l’ordre de L’ESCOUBO à l’adresse suivante :L’ESCOUBO Magazine / 9, rue Saint-Louis, / 84860 Caderousse.Bonne lecture !

Magazine

Eh bien ! Cette fois, l’ESCOUBO Magazine ne donnera pasde réponse, car, après plusieurs jours d’investigationauprès des anciens, aucune raison sûre n’a été proposée.Cela pourrait être,de la part de certains,un obstacle pourles rats et les souris, venant d’autres, il s’agirait d’unrepère pour contrôler un mouvement suspect des murs,voire même avec du liquide à l’intérieur une idée deniveau géant... En tout cas, dans la maison concernée, il yen a aux quatre coins du grenier.

Si bien sûr un de nos lecteurs en connaissait la prove-nance, nous donnerions la réponse dans le prochainnuméro de février.

Page 16: L'escoubo n°17 - novembre 2006

Un beau cadeau de fin d’année !

Les Contes du Maset

« Mon havre de paix, je l'ai découvertsur la plaine de l'abbaye de Villeneuve-lez-Avignon sous la forme d'un maset.Mais pour l'acquérir, il a fallu trouverle propriétaire. C'est donc au gré decette quête que j'ai récolté : des anec-dotes, des historiettes, des rumeursauprès des gens du terroir. Ceux-cin'ayant pas forcément le temps de vousles conter, j'ai décidé de les rassembler etde les partager avec vous. »

Comment vous le procurer ?

En envoyant votre commande sur papierlibre à

L’ESCOUBO Magazine,9, RUE SAINT-LOUIS84860 CADEROUSSE

en précisant :Votre nom, votre prénom et votreadresse complète

en joignant :Un chèque de 12 euros (10 euros lelivre + 2 euros de fraid'envoi)

(Chaque livre est expédié en un seul exemplaire dansune enveloppe spéciale)Vous recevrez votre commande sous 8 jours avec unedédicace personnelle de l’auteur (si vous faîtes un cadeau à une personne de votre entou-

rage, précisez le prénom de cette personne)

Les Editionsde

L'ESCOUBO

Premier ouvrage

des éditions de l’ESCOUBO

Les contes du maset

en livre de poche

Le MIDI LIBRE : « Ce récit pittoresque a décidé ce parisien ayant quitté la capitale depuis 35 ans departager sa récolte d’anecdotes. L’ex titi écrit aujourd’hui « avé l’assent ». Ce colo-rant du langage qui met du piment dans la fadeur du quotidien. Il met en orbite toutun petit peuple d’agriculteurs, commerçants ou instits dont les destins s’articulentautour de la quête du propriétaire du maset, fil rouge de cette banale poésie du sol.» René DIEZ.