les trois créatrices À suivre€¦ · suit sa famille qui s’installe à new york, où elle...

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FLAVOR TENDANCES MODE 63 LES TROIS CRÉATRICES À SUIVRE On a pu voir ses bijoux délicats incrustés de diamants sublimer les oreilles ou les mains de Kendrick Lamar, Sky Ferreira, Kate Moss et Rihanna. Qui ? Lynn Ban. Née à Singapour, la créatrice suit sa famille qui s’installe à New York, où elle étudie l’histoire de l’art. Passionnée par le vintage, c’est d’abord chez Barneys que la jeune femme pénètre le petit milieu ultra select de la mode new-yorkaise, en lançant sa ligne Lynn Ban Vintage. Elle écume les marchés aux puces, les salles de vente aux enchères et les dépôts-vente pour concevoir une sélection pointue de pièces signées des plus grands créateurs internationaux (Saint Laurent, Chanel, Mugler, Versace...). Mais l’envie d’explorer de nouveaux univers se fait sentir, si bien qu’au bout de huit ans, elle décide de voler vers de nouveaux horizons afin de créer sa propre marque de joaillerie. Sans formation spécifique en desi- gn de bijoux, elle se fie à son instinct créatif et à ses connaissan- ces dans l’art pour dessiner sa première collection. Elle puise son inspiration dans les photos sensuelles de Guy Bourdin, les tableaux pop de Tom Wesselmann, l’univers underground rock, gothique et urbain... Bague crucifix, chaine croix, poing amé- ricain, collier lames de rasoir en argent ou en or, le tout serti de diamants blancs ou noirs, sont les pièces qui constituent sa collection hiver 2013-2014 (disponible chez Montaigne Market à Paris). Fabriquées à la main, certaines pièces peuvent atteindre des prix très élevés. Normal, on parle de luxe… De 200 à plus de 30 000 $ – www.lynnban.com LYNN BAN,DESIGNER DE HAUTE JOAILLERIE Pièces immanquables et jeunes talents qui font le buzz : Flavor vous présente les icônes de l'automne-hiver 2013-2014. Texte Elisa Seydi

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Page 1: LES TROIS CRéATRICES À SUIVRE€¦ · suit sa famille qui s’installe à New York, où elle étudie l’histoire de l’art. Passionnée par le vintage, c’est d’abord chez

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LES TROIS CRéATRICES À SUIVRE

On a pu voir ses bijoux délicats incrustés de diamants sublimer les oreilles ou les mains de Kendrick Lamar, Sky Ferreira, Kate Moss et Rihanna. Qui ? Lynn Ban. Née à Singapour, la créatrice suit sa famille qui s’installe à New York, où elle étudie l’histoire de l’art. Passionnée par le vintage, c’est d’abord chez Barneys que la jeune femme pénètre le petit milieu ultra select de la mode new-yorkaise, en lançant sa ligne Lynn Ban Vintage. Elle écume les marchés aux puces, les salles de vente aux enchères et les dépôts-vente pour concevoir une sélection pointue de pièces signées des plus grands créateurs internationaux (Saint Laurent, Chanel, Mugler, Versace...). Mais l’envie d’explorer de nouveaux univers se fait sentir, si bien qu’au bout de huit ans, elle décide de voler vers de nouveaux horizons afin de créer sa propre marque de joaillerie. Sans formation spécifique en desi-gn de bijoux, elle se fie à son instinct créatif et à ses connaissan-ces dans l’art pour dessiner sa première collection. Elle puise son inspiration dans les photos sensuelles de Guy Bourdin, les tableaux pop de Tom Wesselmann, l’univers underground rock, gothique et urbain... Bague crucifix, chaine croix, poing amé-ricain, collier lames de rasoir en argent ou en or, le tout serti de diamants blancs ou noirs, sont les pièces qui constituent sa collection hiver 2013-2014 (disponible chez Montaigne Market à Paris). Fabriquées à la main, certaines pièces peuvent atteindre des prix très élevés. Normal, on parle de luxe…

De 200 à plus de 30 000 $ – www.lynnban.com

Lynn Ban,designer de haute joaiLLerie

Pièces immanquables et jeunes talents qui font le buzz : Flavor vous présente les icônes de l'automne-hiver 2013-2014.

Texte Elisa Seydi

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Mais qui est cette jolie blonde à la moue mutine perchée sur des talons de douze ? C’est Sophia Webster, la shoe designer du moment, qui subli-me les pieds de Rita Ora, Jessica Alba et Solange Knowles sur les tapis rouges. Après avoir étudié au Cordwainers at London College of Fashion et au Royal College of Art, cette Britannique rentre dans le milieu de la mode en se faisant repérer par le cé-lèbre chausseur Nicholas Kirkwood, qu’elle épaule pendant deux ans en tant que première assistante. Voyant en elle un véritable talent créatif, Nicholas l’aide à lancer sa propre marque en janvier 2013. Sa première collection de chaussures (printemps-été 2013) est un véritable succès. Sophia séduit très vite la fashionsphère et les it girls avec ses souliers ultra féminins, colorés et craquants, bourrés de détails régressifs, qui transportent les femmes dans un univers féérique. Il n’aura suffi que d’une seule collection pour qu’elle soit très rapidement distribuée chez Harvey Nichols à Londres, Neiman Marcus, Bergdorf Goodman, Saks Fifth Avenue aux Etats-Unis, et chez Colette à Paris. Pour l’hi-ver 2013-2014, elle revisite la période disco. Métal, pois, imprimés, perles, broderies dorées et paillet-tes habillent chacune de ses paires, qu’elle conçoit comme des œuvres d’art.

De 385 € à 585 € chez Colette – www.sophiawebster.co.uk

sophia WeBster , designer de chaussures

Depuis deux ans, cette jeune créatrice belge s’est fait un nom en associant la maroquinerie à la cote de maille, qu’elle ajoute par petites touches sur ses sacs. Un détail qui est devenu sa signature. Le Clio, son large cabas en cuir emblématique, est devenu en quelques mois un véritable must pour toutes les fashionistas d’Anvers ou de Bruxelles. Même Sharon Stone, en maillot de bain sur la plage, l’avait sous le bras ! Cet hiver, le python est à l’honneur, revisité avec la brillance de l’argenté ou du doré. La peau de reptile s’invite aussi dans les replis des cabas ou en total look sur les pochettes et les mi-naudières. Les boutiques de référence ne s’y sont pas trompées, qui ont immédiatement adopté les sacs chics et urbains de Clio (Galeries Lafayette, Baby Buddah et Franck & Fils à Paris, Trinity à Saint-Tropez ou Saks Fifth Avenue à Mexico).

De 100 € la pochette à 650 € le grand sac Clio – www.cliogoldbrenner.com

cLio goLdBrenner , créatrice de sacs

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LES 6 pIèCES À S’OffRIR d’URgEnCE

Les souLiers de jérôme dreyfuss

Apprécié des modeuses pour ses fameux sacs en cuir bio souple aux formes urbaines et pratiques, Jérôme Dreyfuss étend aujourd’hui son domaine de compétence aux chaussures. Et parce que ses sacs ont connu un succès fulgurant, il reprend les codes esthétiques qui ont fait la notoriété de sa marque. C’est ainsi que l’on retrouve ses teintes fétiches telles que le camel Nuts et le bleu Gitane, des rivets et surpiqures sur les escarpins léopard à franges amovibles, et les bottes compensées mo-dulables qui se transforment en low boots.

De 495 à 985 € – jerome-dreyfuss.com/collection-chaussures.php

La Botte 5050 de stuart Weitzman

Attention les yeux ! Conçue comme une cuissarde au design mo-derne par le créateur américain Stuart Weitzman, la 5050 est une botte cavalière à talon plat, baptisée ainsi en hommage à son côté bimatière (moitié microfibre extensible, moitié cuir nappa). Flattant le mollet de toutes les femmes qui la portent, quelles que soient la forme et la longueur de leurs jambes, elle sublime la silhouette en transcendant les courbes. Cette année, cette botte intemporelle, adorée de toutes les fashionistas, fête ses 20 ans avec une édition limitée. Une collection exclusive en cuir verni noir, en daim bleu marine, mais aussi en daim topo et en daim noir, qui a pour égérie Kate Moss. Excusez du peu…

La botte 5050 de Stuart Weitzman, 585 € (en version classique) – eu.stuartweitzman.com

Entre Sofia Coppola et Louis Vuitton, c’est une grande histoire d’amour. Amie intime de Marc Jacobs, qui l’a introduite dans les ateliers de la maison malletière à Asnières, la réalisatrice amé-ricaine, inspirée par les modèles de sacs Speedy et Keepall, a imaginé un sac idéal, qu’elle a baptisé SC. Le modèle deviendra une pièce phare de la maison. Cet hiver, Sofia Coppola et Louis Vuitton dévoilent une édition très spéciale de ce sac, exclusi-vement créée pour le Bon Marché Rive Gauche, un des maga-sins préférés de la cinéaste. Disponible en format classique et en taille BB, ce nouveau sac en veau cachemire cobalt foncé se distingue par ses tranches colorées de rose fuchsia. Un éclat de couleur méticuleusement appliqué à la main par les artisans de Louis Vuitton, qui fait écho à la doublure du sac, fuchsia égale-ment. Un petit bijou de maroquinerie à découvrir dans le grand magasin de la rue de Sèvres.

Sac SC Sofia Coppola x Louis Vuitton, prix sur demande – www.louisvuitton.fr

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Le sac sc sofia coppoLa x Louis Vuitton

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Bonnet camé

Jusqu’à présent, les bonnets en laine bénéficiaient de logos et de lettrages brodés sur le devant ou le coté, quand ils n’étaient pas tout simplement im-primés. Avec Silver Spoon Attire, les bonnets sont désormais sublimés d’un joli camé, de nœuds ou d’un bandana, ce qui est quand même plus chic. Ce label anglais, lancé en 2006 par le duo de créa-tifs Avigail et Damian Collins, mélange ses influen-ces urbaines au luxe à travers toute une collection d’accessoires et de prêt-à-porter : des T-shirts, des sweats aux imprimés péruviens, des casquettes en daim et des bobs militaires, où l’on retrouve le fa-meux camé cousu ou en imprimé. Ciara et Jessie Ware en sont déjà fans… Et vous, quand l’adoptez-vous ?

De 50 à 80 £ – silverspoonattireshop.com

Depuis 2002, Bruno Frisoni, le directeur artistique italien, perpétue l’esprit créatif du Français Roger Vivier en chaussant les femmes de souliers sculp-turaux. Pour les fêtes, le modèle baptisé Virgule, pour son talon courbé défiant la gravité, a été réa-lisé en satin rouge spécialement pour les Galeries Lafayette. Avis à toutes les shoes addicts, cet escar-pin très parisien est disponible en édition limitée dès le 25 novembre et jusqu’au 6 décembre au pre-

mier étage des Galeries Lafayette Haussmann. Un conseil pour avoir la chance de se procurer ces escarpins collectors : arriver aux aurores dès le premier jour de l’opération…

Virgule, de Roger Vivier, 590 € (en version simple) – www.galerieslafayette.com

Un vent de punk attitude souffle sur la mode. Et si on veut la jouer authentique, rien de mieux que la nouvelle collection Converse Get Loud 2013-2014. Entre la All Star et le mouvement punk, c’est une longue histoire, qui commence du coté de New York, avec les mythiques Ramones qui, par esprit anticonformiste, adopternt cette chaussure jus-que-là destinée aux basketteurs. Elle deviendra l’emblème d’une génération, pour qui ce modèle symbolisera la liberté. Aujourd’hui, la fameuse Chuck Taylor est revisitée avec des semelles com-pensées, des zips et des clous, preuve que son style pique toujours autant. Certains l’aiment neuve ; en ce qui nous concerne, nous la préférons un peu usée. Le must ? La customiser soi-même en y ajou-tant ses propres « studs ».

Chuck Taylor version « Get Loud », de 75 à 110 € – converse.fr

4.conVerse rock

La chaussure VirguLe de roger ViVier

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