Les transferts d’argent des migrants et l’utilisation de nouvelleset l utilisation de nouvelles technologies – quelques leçonsapprisesapprises

Ponsot FredericPonsot Frederic

L’importance des transferts d’argentL’importance des transferts d’argent (1/2)

• 164 millions de travailleurs migrants envoient plus de 430 milliards $ bénéficiant à 750 millions de personnes dans les PED

• 500 millions de migrants nationaux dans les PED

40% d d bé éfi i i +60% ff té• 40% des revenus des bénéficiaires, +60% affectés aux dépenses essentielles

• 24 pays dont le ratio Transferts des migrants/PIB > 10%

L’importance d t f t d’ tL’importance des transferts d’argent (2/2)

Impact Impact Impact surImpact aux niveaux des ménages

Impact macro-économique

• Source de devises étrangères

Impact sur l’inclusion financière

• 1ère expérience et contacts répétés avec le système• Réduction de la pauvreté et

de la vulnérabilité

• Capacité accrue d’épargne

étrangères

• Contribution à l’équilibre de la balance des paiements

répétés avec le système financier formel

• Opportunités pour les prestataires de servicesp p g

et d’investissement pour les plus actifs

• Effets de redistribution positifs et négatifs (DutschDesease)

prestataires de services financiers de servir les exclus du système formel et le BOP

Technologies et nouveaux systèmes de di t ib ti d i fi idistribution des services financiers

• Espèces • Présence physique • Transport d’espèces

Support de la monnaie (valeur)

Mode de paiement (instruction, authentification)

Canal de transmission

• Espèces • Présence physique • Transport d espèces• Agence bancaire• Agent non bancaire

radi

tionn

el

C t b i Télé h fi TPE

Th • Carte bancaire

• Compte bancaire• Compte électronique

• Téléphone fixe• Carte• Ordinateur, tablette

• TPE• Internet• Réseau mobileN

on-C

ash

• Mobile

Le potentiel inclusif des technologies dans le cas des transferts d’argent

Proximité

CommoditéCommodité

Coût

Utilisation de compte transactionnel

Utilisation d’instrument de stockage de valeur

A ti l ti i t à d’ t d itArticulation croissante à d’autres produits

Nombre de points d’accès dans les pays en développement Source WU 2014, UPU et IMF 2013, GSMA 2014

Malgré ce potentiel

• Les transferts en espèces dominent,

l ût à i 8%• les coûts moyens à peine < 8%

• les transferts internationaux par portable ne représentent que 1% des transactions sur les portefeuilles électroniques

?

Un ensemble de contraintes

du côté de du côté de • Habitude des transferts en espèces

• L’expérience d’utilisation change (sans contact, enregistrement préalable)

la demandela demande • L’utilisation des portefeuilles électroniques est encore émergente dans certains marchés et l’infrastructure de GAB/TPE concentrée en ville

• Partenariats transnationaux entre PSF agréés dans leurs pays d’intervention respectifs et/ou des plateformes techniques

• Articuler les fonctions de gestion de devise, de règlement et d’interopérabilité entre systèmes de paiement et de communication différents

du côté de l’offre

du côté de l’offre

• Mise en conformité LAB-CFT et aux normes de protection des consommateurs en vigueur aux deux extrémités des corridors visés

• Mi

• Cadres réglementaires qui limitent les catégories de PSF autorisées à réaliser des opérations de paiement et de transfert d’argent

• Normes LAB-CFT coûteuses à mettre en œuvre pour des segments de clientèle à faible valeur ajoutée

réglementairesréglementaires

• Mi

• Manque d’harmonisation entre normes d’identification, seuil de montant autorisés entre opérations domestiques/internationales et entre cadres réglementaires nationaux

• Mi

Promouvoir un environnement compétitif et sécurisant, favorable à une diversité de PSTA et de produitsfavorable à une diversité de PSTA et de produits

• Approche proportionnée aux risques (montant de faible montant) et adaptée aux populations visées en matière de LAB/CFT

> Exigences d’identification en phase avec la population et selon les tranches de montants

Réglementation non discriminante autorisant les PSF non bancaires à effectuer• Réglementation non-discriminante autorisant les PSF non-bancaires à effectuer des opérations de paiement (ex: Europe EP, UEMOA EME)

• Assurer un accès adapté au système de paiement domestique pour les PSF p y p q pnon-bancaires qui doivent détenir des comptes auprès des banques

• Transparence sur les structures de coût et protection du consommateur accrue pour les modèles innovants (recours en cas de problème)pour les modèles innovants (recours en cas de problème)

• Promouvoir l’adaptation et l’harmonisation des réglementations par le dialogue avec le secteur privé et entre principaux pays émetteurs/récepteursp p p p y p

Modèles innovantsune plateforme permettant d’interconnecter différents types de PSF impliqués dans la chaine de valeur. Assure les fonctions de gestion de change, g g ,d’interopérabilité et de règlements internationaux.

une plateforme de transfert initiant les opérations en ligne et assurant le paiement sur portefeuille électronique. 50% des opérations payées en Afrique auprès de réseau d’OTM. Coûts inférieurs aux STA traditionnels.

Transferts de mobile à mobile régionaux en Afrique de l’Ouest :Transferts de mobile à mobile régionaux en Afrique de l Ouest :

– Transferts intra-groupe Orange Money entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal

– Transferts inter-opérateurs entre MTN Côte d’Ivoire et Airtel Money au Burkina Faso

Croissance forte, absorption de l’informel, réduction des coûts.

f.ponsot@ifad.org

Inclusive FinanceInclusive FinanceInclusive Finance.Inclusive Finance.Increasing Autonomy.Increasing Autonomy.g yg yImproving Lives.Improving Lives.

N è iNyèsiSymposium AcadémiqSymposium Académiq

Luxembourg;

hème: hème: Les transferts d’argent des migLes transferts d’argent des migchnologies: l’expérience du Réseau Nychnologies: l’expérience du Réseau Ny

----------------------Par Modibo Coulibaly, DirecPa od bo Cou ba y, ec

igi igiso ue International ADAue International- ADA21 octobre 2015

grants et l’utilisation de nouvelles grants et l’utilisation de nouvelles yèsigiso au yèsigiso au MaliMali

-------------------------cteur général du Réseau Nyèsigisocteu gé é a du Réseau yès g so

Plan de PrPlan de PrPlan de PrPlan de Pr

Qui sommes nous ? Vision/MissionQui sommes nous ? Vision/Mission

Cl d’ lCl d’ l / // / Clin d’œil sur Nyèsigiso au Clin d’œil sur Nyèsigiso au 30/09/30/09/

Valorisation Valorisation de l’épargne des migrants (Vde l’épargne des migrants (V Valorisation Valorisation de l épargne des migrants (Vde l épargne des migrants (V

Principaux Principaux obstacles vécus liés à la robstacles vécus liés à la rpp

Bonnes Bonnes pratiques et leçons pratiques et leçons apprisesapprises

Conclusion Conclusion

résentationrésentationrésentationrésentation

///2015/2015

VEM) via les nouvelles VEM) via les nouvelles technologiestechnologiesVEM) via les nouvelles VEM) via les nouvelles technologiestechnologies

règlementationrèglementationgg

Tout d’aTout d’a

•Nyèsigiy g•Une i

de typde typcaisse

•NotreQui nous sommes ? Notre

• le fonsolida

sommes ?solidafinan

abord !abord !

iso est …institution de finance de proximitépe mutualiste, dont la première pe mutualiste, dont la première e a été créée au Mali en 1990e métier : épargne/crédit !e métier : épargne/crédit !ndement de notre métier: la arité ! solidarité sociale et solidarité arité ! solidarité sociale et solidarité cière !

Vision/MVision/MVision/MVision/M

Vi i •« Nyèsigiréférence

Vision pour les 10 ans à ayant de

et bien eles 10 ans à

venir: et b e evenir:

•« Notre rd ides servibesoins aMissionde vie ».

MissionMissionMissionMission

iso reconnu au Mali comme la e en matière de finance inclusivees entités de bases fortes, pérenneenracinées dans leur milieu ».e ac ées da s eu eu .

raison d’être: les sociétaires: offrii fi i d l ices financiers adaptés à leurs afin d’améliorer leurs conditions

Clin d’œil sur NyèsigisClin d’œil sur Nyèsigisy gy g

• 95 entitéshé )rattachés)

• 185 000 s l iNyèsigiso • 300 salari

• 225 élus b

Nyèsigiso aujourd’hui

• 19 361 02• 17 531 63

jc’est:

• Total bila• Poids dan

so au 30/09/2015so au 30/09/2015/ // /

s de base (caisses et points de service ))sociétairesiiésbénévoles dans les caisses25 euros de dépôts37 euros d’encours de créditan : 25 458 985 eurosns le secteur (≈20%)

VEM via les nouvelleVEM via les nouvelle

E N•En 2012, NyBNDA et la « ValorisatioHistoriquetransfert d’aFrance sur f

Historique

• les migrantsIle -de-FrancGroupe et Pays Ile de Franc

• les familles dde Bamako F M li

Groupe et Pays Cibles:

France-MaliC b es:

s technologiess technologies

i i i ADA l yèsigiso a noué un partenariat avec ADA, la a BdE afin de mettre en place le projet intituléon de l’Epargne des Migrants: un système de p g g yargent des migrants maliens entre le Mali et lafinancement du FIDA

s maliens en France, en particulier dans la régice, où résident 90% des migrants maliens; ce, où résident 90% des migrants maliens; des migrants maliens qui résident dans le distr et la région de Kayes ( Ouest du Mali) Couli i.

Expérience du Expérience du

•RedirigeRedirigede l’expactivitésd’envoi adaptés Objectifs:

•Bâtir unimpact p

Objectifs: volume Nyèsigis

PVEM PVEM

er les envois de fonds, tant au niveauer les envois de fonds, tant au niveauéditeur que du bénéficiaire, vers ds productives, en proposant un systèmp , p p y de fonds et des produits financiers aux besoins du Groupe Cible. n modèle économique qui aura un positif sur le nombre de membres, l des transferts, et la réputation de so.

Produits et serviProduits et servi

Services de tra• Cash à cash (pro• Cash à compte • Virement permp

Epargne

•Epargne courante et

Crédit• Crédit habitat : réhabilitation acquisition terr• Crédit habitat : réhabilitation, acquisition terr• Crédit productif: sous condition (partenariat a• L’accompagnement des migrants et les famille

i ffservices offerts.

ices du PVEMices du PVEM

ansfertoduit d’appel)

manent

t dépôt à terme

rain constructionrain, constructionavec Cofides et SIADs d’origine par l’éducation financière aux produits et

VEM et chiffres au VEM et chiffres au 31/12/2013

re de migrants sensibilisés 1768

re de transactions 141

ntant transféré (en euros) 54 885

ntant moyen transféré 389

ntant transféré en cash 3495

ntant Moyen transféré en cash 874

30/09/2015 30/09/201531/12/2014 30/09/2015

916 1176

409 385

181 826 130 593

445 339

73 561 35 490

1988 755

DÉROULEMENT DES OPÉRAT

France (BDE)

InternetL’in

Mali (Nyèsigiso)

’opératrice VEM récupère le fichiers des opérations de la journée

Le fichier des sur le serveu

IONS CASH À COMPTE

Le migrant fait le dépôt dans la plate forme BDE avec ses références BDE

et Nyèsigiso

nformation cryptée passe par Internet

Le Serveur Intercaismouvemente les com

Opérations est envoyé ur Intercaisses à la DG

membres à temps réel dcaisses distantes

DEROULEMENT DES OPER

ance ( BDE )( )

Le système retl’opération et

L’information cryptée passe par Internetpar Internet

M li (N è i i )Mali (Nyèsigiso)

’aide des deux code l’opération est é d l è f i l assée dans le système pour faire le payement du Destinateur

Caissier Nyèsigiso

Le migrant fait le dépôt dans la plate forme BD

ATIONS CASH À CASH

g p pobtient deux codes qu’il doit communiquer a

destinateur

tourne le numéro de t un code aléatoire

Migrant

Destinateur

Le destinateur se présente avec les deux d d i h N è i icodes dans un guichet Nyèsigiso

ObstaclesObstaclesbb

•Obligationfrançaise pfrançaise pFrance verl’impossibiObstacles liées

l Nyèsigiso eopérationssans passé

à la èglementation sans passé

•La collecteque la colle

èglementation en France: que a co e

ou un agenFrance;

s règlementairess règlementairesgg

n de nouer un partenariat avec une banqupour faire des transferts d’argent de la pour faire des transferts d argent de la rs le Mali pour la simple raison de ilité pour les migrants membres de

d f len France de faire les s directement sur leurs comptes au Mali par une banque française par une banque française.e des fonds auprès des migrants: obligatioecte des fonds se fasse par un « collecteurecte des o ds se asse pa u co ecteunt de paiement agréé par la Banque de

ObstaclesObstaclesbb

• La limitaa taclients àmembre

Ob l lié hauteur dépôt m

i

Obstacles liées à la contrain

généraletransfert

à la èglementation

transfert• Nyèsigis

succursaen France

(suite): succursagarantie dépôt de

(suite): dépôt deeuros au

s règlementairess règlementairesgg

ation du montant de dépôt pour les at o du o ta t de dépôt pou es à 3 000 euros par mois au-delà le e doit apporter des justificatifs jusqu’à de 7 000 euros le plafond maximal de

mensuel pour un client. Cette é l i i nte représente la raison qui pousse

ement les migrants à aller vers le t informelt informel.o pour ouvrir une agence ou une

ale en France doit exercer sous la ale en France doit exercer sous la d’une banque française en faisant une garantie de cinquante mille (50 000)e garantie de cinquante mille (50 000)uprès de la dite Banque

ObstaclesObstaclesbb

•Obligatune bantransfer

Obstacles liées à la

•Toute lle trans

à la règlementation d l’ le trans

cash à ctransite

dans l’espace UMOA transite

notre cUMOA

s règlementairess règlementairesgg

tion de nouer un partenariat avenque malienne pour faire les rts d’argent avec l’international.les compensations en rapport avsfert d’argent cash à cash ou le sfert d argent cash à cash ou le compte doivent obligatoirementer par une banque au Mali pourer par une banque au Mali pourcas la BNDA.

Bonnes pratiques et Bonnes pratiques et

•BdE avaitd’argent vBonnes gle marchéparisienne

Bonnes pratiques •Pour répo

d’envoie dlieu d’env

pratiques t l n lieu d env

collecteur•La dispon

et leçons i La dispon

essentiellemigrants

apprises

leçons apprisesleçons apprises

t déjà en place un système de transferts vers plusieurs pays africains et connait bip p yé de la diaspora malienne en région e; ondre aux méthodes traditionnelles des maliens en France, et faciliter l’accès voi il était impératif d’avoir un agent voi, il était impératif d avoir un agent r ou un agent de paiement;nibilité du système d'information est nibilité du système d information est e pour assurer un service de qualité aux et à leurs familles d’origine

Bonnes pratiques et leBonnes pratiques et le

•Le sysBonnes Le sysfavori

Bonnes pratiques •Le sys

expospratiques

t l n exposblanch

et leçons i l’impoapprises

eçons appriseseçons apprises

stème de transfert d’argenstème de transfert d argenise l’inclusion financière.stème de transfert d’argene l’institution au e l institution au himent d’argent d’où ortance du « KYC »

Merci Merci de votre ade votre aaimable attention!aimable attention!