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- Les sols calcaires couvrant à peine la roche et qui caractérisent les surfaces structurales, les fortes pentes et de nombreux replats de zones calacaro- dolomitiques. - Les sols rouges avec des composés oxydés de fer et qui sont relativement abondants dans pratique- ment tout le Maroc depuis les hautes montagnes jusqu'aux plaines alluviales. - Les sols noirs (tirs) couvrent de grandes surfaces dans les principales plaines marocaines et dans les zones planes ou faiblement ondulées de certains bassins versants. - Les sols salés s'étendent le long des côtes, dans les basses plaines littorales, à proximité des com- plexes laguno-estuariens; mais, aussi, dans les zones arides présahariennes et sahariennes du pays. I.D - CONTEXTE GEOLOGIQUE O n distingue trois grands ensembles que sont: - l'arc montagneux; - les plaines et plateaux du Maroc atlantique central et; - les vastes zones présahariennes et sahariennes. Le Rif, essentiellement d'âges secondaire et tertiai- re, comporte un domaine interne issu de phénomè- nes de compression et comportant une phase méta- morphique d’empilements de nappes. Son domaine externe se caractérise par deux phases de déforma- tion. Le domaine interne est en coulissage important sur le domaine externe. Le domaine atlasique comprend plusieurs grands ensembles structuraux : les chaînes atlasiques (Haut-Atlas et Moye-Atlas), les dépressions subat- lasiques (et accidents bordiers sud et nord-atla- siques), la Meseta occidentale et la Meseta orienta- le. La géologie du Sud s'organise autour de deux unités principales à matériel très ancien: la chaîne de l'Anti-Atlas et la dorsale reguibate, qui appar- 16 Carte géologique du Maroc (GEM) une grande diversité hydrogéologique

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- Les sols calcaires couvrant à peine la roche et quicaractérisent les surfaces structurales, les fortespentes et de nombreux replats de zones calacaro-dolomitiques.

- Les sols rouges avec des composés oxydés de feret qui sont relativement abondants dans pratique-ment tout le Maroc depuis les hautes montagnesjusqu'aux plaines alluviales.

- Les sols noirs (tirs) couvrent de grandes surfacesdans les principales plaines marocaines et dans leszones planes ou faiblement ondulées de certainsbassins versants.

- Les sols salés s'étendent le long des côtes, dans lesbasses plaines littorales, à proximité des com-plexes laguno-estuariens; mais, aussi, dans leszones arides présahariennes et sahariennes dupays.

I.D - CONTEXTE GEOLOGIQUE

On distingue trois grands ensembles que sont: - l'arcmontagneux; - les plaines et plateaux du Maroc

atlantique central et; - les vastes zones présahariennes etsahariennes.

Le Rif, essentiellement d'âges secondaire et tertiai-re, comporte un domaine interne issu de phénomè-nes de compression et comportant une phase méta-morphique d’empilements de nappes. Son domaineexterne se caractérise par deux phases de déforma-tion. Le domaine interne est en coulissage importantsur le domaine externe.

Le domaine atlasique comprend plusieurs grandsensembles structuraux : les chaînes atlasiques(Haut-Atlas et Moye-Atlas), les dépressions subat-lasiques (et accidents bordiers sud et nord-atla-siques), la Meseta occidentale et la Meseta orienta-le. La géologie du Sud s'organise autour de deuxunités principales à matériel très ancien: la chaînede l'Anti-Atlas et la dorsale reguibate, qui appar-

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Carte géologique du Maroc (GEM)

une grande diversité hydrogéologique

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tiennent à la plate-forme africaine dont la structura-tion s'est achevée à la fin du Précambrien supérieur.La chaîne de l'Anti-Atlas correspond à un grand bom-bement de l'écorce terrestre ("pli de fond") formé endeux temps au Carbonifère puis au Miocène. L'axe dela chaîne comporte des boutonnières découvrant desmatériaux Précambrien et Cambrien inférieur.

Le domaine du Sud se distingue par sonPrécambrien et son association aux mouvementsorogéniques ayant structuré le socle panafricain. Ilse prolonge vers l'ouest africain jusqu'en Mauritanievia la dorsale Reguibate, partie intégrante du cratonouest-africain.

I.E - CONTEXTE CLIMATIQUE ETBIOCLIMATIQUE

Fondamentalement, le climat au Maroc est detype “méditerranéen” caractérisé par un été

chaud et sec et un hiver froid et humide. Cependant,les conditions particulières qui règnent dans larégion marocaine font du Maroc l'unique pays detous ceux à climat méditerranéen qui offre unegamme aussi complète et complexe de nuances;

mais, qu'il est possible de regrouper en 4 grandstypes: - un climat atlantique, adouci par l'humiditéde l'océan; - un climat montagnard comportant lesprincipaux sommets caractérisés par le froid, lapluie, le gel, la neige et les orages coexistent; - unclimat oriental, très continental, comportant le sudintérieur et les hauts plateaux et; - un climat saha-rien où le total annuel des précipitations n'excèdepas 200 mm et avec des écarts thermiques trèsimportants.

On distingue au Maroc six étages bioclimatiquesque sont les étages: Saharien, Aride, Semi-aride, deHaute montage, Subhumide et Humide.

L'étage saharien s'étend sur tout le sud et sud-est dupays où la végétation, pérenne, n’est jamais dense.L'étage aride s'étend sur tout le Maroc oriental, lespiémonts sud des chaînes de l'Atlas et, aussi, dans leHaouz. C’est un étage qui est occupé essentielle-ment par les steppes; mais, aussi, par certaines for-mations forestières telles que l'arganeraie. L'étagesemi-aride couvrirait toutes les plaines atlantiquesentre Rabat et Agadir, ainsi que les piémonts de tou-tes les chaînes de montagnes; il est essentiellement

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Carte climatique du Maroc (GEM)

La diversité géo-graphique, géo-morologique et clima-tique au Maroc a généréune grande diversité bio-climatique

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à base de formations préforestières de Thuya,Genévrier, Oléastre, etc. Le Bioclimat de Hautesmontagnes, froid ou très froid, occupe les sommetsdes hautes montagnes, surtout atlasiques, avec desxérophytes, des thuyas et des Genévriers rouge etthurifère. Quand aux étages sub-humide et humide,ils correspondent aux espaces qu'occupent les forêtsdans les Atlas et le Rif.

I.F - CONTEXTE BIOGEOGRAPHIQUE

La grande diversité des caractéristiques physiquesdu Maroc a engendré, une tout aussi grande diver-

sité de milieux, d'écosystèmes et, surtout, d'habitats.

Dans le milieu terrestre, en se basant sur les formationsvégétales, le Maroc a été subdivisé en 11 grandes uni-tés biogéographiques que sont le Maroc atlantiqueNord (Man), le Maroc atlantique moyen (Mam), leMoyen Atlas (MA), le Haut Atlas (HA), l'Anti-Atlas(AA), le Maroc saharien (Ms), l'Atlas saharien (As),les Plaines et Plateaux du Maroc oriental (Op), lesMonts du Maroc Oriental (Om), le LittoralMéditerranéen (LM) et le Rif. (R).

En ce qui concerne les invertébrés des milieuxcontinentaux, peu d'études ont été consacrées à leurbiogéographie et, à l'intérieur du Maroc, il ne sem-ble pas qu'il est possible, du moins à l'état actuel desconnaissances, de pouvoir y discerner des zonesbiogéographiques bien individualisées, sinon les

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Subdivision biogéographique du domaine terresre du Maroc (Fennane M. & Ibn Tattou M. 1998.)

Man : Maroc atlantique nordMan-1 : Prérif et Moyen SebouMan-2 : RharbMan-3 : Maâmora-Zemmour-ZaërMan-4 : ZaïaneMam : Maroc atlantique moyenMam-1 : Chaouïa et DoukkalaMam-2 : Abda et HahaMam-3 : SoussMam-4 : Haouz et RehamnaMam-5 : Moyen Oum-RbiâMA : Moyen AtlasMA-1 : Tazekka

MA-2 : MA nord orientalMA-3 : MA centralMA-4 : MA sud-occidentalHA : Haut AtlasHA-1 : Ida-ou-TananeHA-2 : SeksaouaHA-3 : HA centralHA-4 : MgounHA-5 : AyachiHA-6 : HA orientalAA : Anti AtlasAA-1 : AA occidentalAA-2 : Kest

AA-3 : AA centralAA-4 : SirouaAA-5 : Saghro (AA oriental)Ms : Maroc saharienMs-1 : est désertiqueMs-2 : ouest désertiqueMs-3 : SaharaAs : Atlas saharienOp : Plaines et plateaux du Maroc orientalOp-1 : basse MoulouyaOp-2 : haute MoulouyaOp-3 : Hauts PlateauxOm : Monts du Maroc oriental

Om-1 : Bni SnassèneOm-2 : JeradaOm-3 : DebdouLM : Littoral de la MéditerranéeLM-1 : Boccoya - NekkorLM-2 : Triffas - MoulouyaR : RifR-1 : TangéroisR-2 : Rif centro-occidentalR-3 : Rif oriental

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hautes montagnes qui, chacune, dispose d'un cortè-ge plus ou moins important d'espèces endémiques.Cependant, certains avis s'accordent sur la prédomi-nance, au sein des communautés d'arthropodes, (quisont, de loin, les mieux représentés sur le plan qua-litatif) de la composante lusitanienne (méditerra-néenne et atlanto-méditerranéenne) qui constitue,chez certains groupes tels que les coléoptères, prèsde 50% du total des espèces. Cet élément lusitanienest suivi, qualitativement, par l'élément paléarctiqueou eurosibérien, réparti en Europe, en Asie septen-trionale et en Afrique du Nord, puis, de l'élémentpontique ou méditerrano-asiatique.

Malgré la prépondérance de ces groupements d'espè-ces à distribution plus ou moins large, la faune desinvertébrés continentaux du Maroc est caractériséepar un endémisme relativement fort. Selon l’EtudeNationale sur la Biodiversité, "La faune actuelle du

Maroc serait ainsi issue, en grande partie, des for-mes nordiques (Eurasie) dont certains ont évoluésous des climats différents aboutissant à l'apparitiondes espèces méditerranéennes. Le fort taux d'endé-misme enregistré en Afrique du Nord reflète unetelle évolution. Certaines espèces européennes etpaléarctiques, reliques glacières, se sont bienconservées en hautes altitudes".

Pour la faune et la flore marines marocaines, il a étéétabli que celles-ci sont essentiellement dominées parl'élément à large répartition géographique, puis cellesà répartition atlantico-méditerranéenne. La zone sud

marocaine (Sahara) constituerait pour la faune marinemarocaine, un centre important de “spéciation”. LeMaroc se trouve ainsi au carrefour de trois régionsbiogéographiques: la région méditerranéenne, larégion marocaine et la région ouest africaine.

Subdivision biogéographique du domaine marin du Maroc (Menioui 1988.)

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DONNEES SURLA BIODIVERSITE AU MAROC

PARTIE II

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II.A -1 DIVERSITE ECOSYSTEMIQUE

La diversité écosystémique du Maroc est consti-tuée par cinq unités majeures :

II.A -1-1 - LES ECOSYSTEMES FORESTIERSET STEPPIQUES

Ils sont formés principalement de formations natu-relles de feuillus (chêne vert, chêne liège, chêne tau-zin, arganier, etc.) et de résineux (Pin, thuya, cèdre,

etc.), mais, aussi, de steppes d'Alfa qui occupentd’importantes étendues (3.186.000ha). Les 21essences constituant les principaux écosystèmesforestiers du Maroc seraient: les Cédraies, lesPinèdes, les Tétraclinaies, les Oxycédraies, lesJunipéraies rouges, les Thuriféraies, les Sapinières,les Cupressaies, les Chênaies vertes, les Subéraies,les Chênaies caducifoliées, les Cocciféraies, lesOléastraies, les Cératoniaies, les Pistaciaies, lesArganeraies, les Acaciaies, les Rétamaies etAdénocarpaies, les Steppes à xerophytes épineux,les Steppes à Alfa et, enfin, les Steppes à armoise.

Ce sont des milieux dont les cortèges floristiques etfaunistiques diffèrent, parfois considérablement,avec les conditions du milieu, en particulier, la tem-pérature, les précipitations, l’altitude, etc.

II.A -1-2 - LES ECOSYSTEMES SAHARIENS

Constitués principalement de regs et d'ergs, les écosys-tèmes sahariens, de par leurs formations végétales, sonttrès souvent rattachés aux écosystèmes forestiers etsteppiques. Les formations végétales arborées y sont àbase d'Acacia (A. radiana, A.ehrensbergiana, A.albi-da). Les regs, qui sont des reliefs plats caillouteux, sontsouvent occupés par des Chaméphytes très clairseméset plus particulièrement des Chénopodiacées (Hamada,Anabis, Nucula, etc.). Quant aux ergs, formés essentiel-lement de dunes de sables, ceux-ci sont plutôt pauvres,aussi bien en espèces végétales qu’animales.

PRINCIPALES ESSENCESFORESTIERES DU MAROC

(5 813 860 HECTARES)

CONIFERESCèdre de l’Atlas 131 800 hectaresPins 95 100 hectaresThuya de Berbie 607 900 hectaresGenévrier rouge et thurifère 326 100 hectaresCyprès de l’Atlas 6000 hectaresSapin du Maroc 6000 hectaresTOTAL DES RÉSINEUX 1 172 960 HECTARES

FEUILLUESChêne liège 384 200 hectaresLe chêne à feuilles caduques 25 000 hectaresLe chêne vert 1 364 100 hectaresl’Arganier 828 300 hectaresAcacias sahariens 1 000 000 hectaresEssences secondaires 10 640 900

TOTAL DES FEUILLUES 4 640 900 HECTA-RES

II.A - ETAT DE LA BIODIVERSITE AU MAROC

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II. A -1-3 - ECOSYSTEMES MARINS ET COTIERS

C'est un milieu qui compte près de 3.450 kilomètress'étendant sur deux façades : une atlantique avecenviron 2.850 km. de longueur et une méditerra-néenne (près de 600 km).

Les études consacrées au domaine maritime maro-cain, et plus particulièrement à sa composante éco-systémique sont relativement peu nombreuses.

Certes, un grand nombrede campagnes scienti-fiques y a été organisé, etce , depuis le 18ième siè-cle; mais c'étaient, souventdes études ponctuellessystématiques ou hydrolo-giques. Ce n'est querécemment, qu'on commençait à s'intéresser aufonctionnement des eaux du large et de leurs rela-tions avec les richesses biologiques en particulierles ressources halieutiques.

Selon ces études, très ponctuelles, toutes les compo-santes biotiques (pratiquement tous les groupes zoo-logiques, différents types d'algues, phanérogamesmarines, etc.) et abiotiques (fonds sableux, vaseuxrocheux, avec ou sans métaphytes, coralligènes,etc.) seraient présents et même très développés.L'Etude Nationale sur la Biodiversité a, d'ailleurs,montré que les côtes marocaines seraient plus diver-sifiées et plus riches que la Méditerranée touteentière y compris la mer noire. L'origine de cesrichesses vivantes des eaux marocaines résideraitprincipalement dans le phénomène de remontéesd'eaux profondes riches en sels nutritifs dites"Upwellings". La région marocaine est l'une descinq principales zones influencées par le phénomè-ne d'upwelling produit, maintenu et entretenu parcertaines particularités géomorphologiques et cli-matiques.

Les milieux paraliques, autrement dit les zonescôtières plus ou moins piégées entre terre et mer,

saumâtres, fermées ou adoucies par des eaux conti-nentales (estuaires et lagunes, principalement), fontégalement partie, malgré leurs particularités, desécosystèmes côtiers. Un grand nombre d’espècesviennent s’y développer, s’y reproduire, s’y nourrirou tout simplement s’y abriter ou s’y reposer.

Les estuaires du Maroc sont ceux de l'Oued(Rivière) Moulouya, sur la côte méditerranéenne, etles Oueds Sebou et Oum-Er-Rbiâ, sur la côte atlan-tique. Sur la façade méditerranéenne, d'autresoueds (Oueds Martil, Laou, Ghis, Nkor et Kert) secomportent plutôt en torrents; ils reçoivent peud'affluents et drainent des bassins versants dedimensions modestes. Sur la façade atlantique, lesautres principaux cours d'eau sont le Loukkos, leBou Regreg, le Tensift et le Souss. D'autres coursd’eau (Massa, Draâ, etc.), beaucoup moins impor-

tants, sont assezsouvent fermés àleurs embouchurespar des bouchonssablonneux, commebeaucoup d'autresoueds sahariens.Ce sont des milieuxtrès peu étudiés, à

l'exception de celui de l'Oued Bou Regreg. Ils sontgénéralement peu profonds (une dizaine de mètres,environ); mais, qui s'avèrent d'une grande richessefloristique et faunistique (plus de 400 espèces déter-minées dans l'esuaire du Bou Regreg) et, surtout,d'un grand intérêt socio-économique pour les popu-lations locales (pêche, ramassage de coquillages,etc.).

La côte marocaine abrite également de nombreuseslagunes et merjas dont les plus importantes sont lalagune de Nador (115 km²) prolongée vers l'Est parles salines de Qariat Arekmane, et la lagune deRestinga-Smir. Sur le littoral atlantique, les plusimportantes sont la lagune de Moulay Bousselham,la Merja de Sidi Bougnaba, le complexe lagunairede Oualidia-Sidi Moussa, la lagune de Khnifiss et la

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Ecosystèmes marin et côtier: Cap desTrois Fourches.

Ecosystèmes marin et côtier:Estuaire de la Moulouya

Ecosystèmes marin et côtier: Lagune de Nador.

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baie de Dakhla. Cette dernière, qui s'étire sur près de37 km. de long et 10 à 12 km. de large dispose d'unpotentiel extraordinaire de production biologiquenon seulement pour le Maroc; mais, pour la régiontoute entière.

II.A -1-4 - ECOSYSTEMES DES ZONES HUMIDESCONTINENTALES

Le Maroc est le pays qui possède les rivières et lesfleuves permanents les plus importants du Maghreb.Il s'individualise également, en Afrique du Nord, parl'existence des seuls vrais lacs permanents avec deslacs naturels permanents concentrés essentiellementdans le Moyen Atlas et dont le plus grand est celuide l'Aguelmame Sidi Ali, atteignant 300 ha desuperficie et 40 m de profondeur. Certains lacs duHaut Atlas sont encore plus profonds, atteignant parexemple 61 mètres au moins pour le lac d'Ifni et92m. pour le lac d'Isly.

Aux zones humides naturelles, on peut associer, desmilieux créés artificiellement que sont les retenuesdes barrages. Ces derniers ont été créés essentielle-ment pour des fins agricoles, hydro-électriques, oupour l'alimentation en eau potable des populations.

L'intérieur du pays comporte également un grandnombre de zones humides temporaires localiséessurtout en bioclimats aride, semi-aride et subhumi-de. La durée de mise en eau est comprise entre 4 et11 mois, débutant en général dans la seconde moi-tié de l'automne avec les premières pluies, parfoismême plus tardivement.

En ce qui concerne les cours d'eau, les chaînes demontagnes en constituent des châteaux dont le plusimportant reste le Moyen Atlas, qui donne naissan-ce aux trois principaux cours d'eau du pays (OuedsMoulouya, Oum-er-Rbiâ et Sebou).

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Carte des zones humides du Maroc(Dakki et Hamzaoui, 1998)

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Le Haut Atlas donne naissance aux Oueds Dadès,Ghériss, Guir, Souss, Tensift et Ziz, et en partie Draâ.Il alimente également les grands affluents de l'Oum-er-Rbiâ (Oueds Abid, Lakhdar et Tassaout); et lesaffluents du Souss (Aoulouz, Assif n'Aït Moussa, Assifn'Ait AI Haj) et du Tensift (Chichaoua, N'fis, Ourika),ainsi que certains affluents de la Moulouya.

Le Rif alimente, entre autres, les Oueds Ghiss, Kert,Laou, Loukkos, Nkor et Oueea. Oued Beht, affluentdu Sebou, et Oued Bou Regreg et ses affluents pren-nent naissance dans le Plateau Central.

Les sources, connues pour leur fraîcheur et la stabi-lité de leurs températures sont les plus abondantesau Moyen Atlas, puis au Haut atlas et au Rif.Pratiquement chaque source a ses propres particula-rités physico-chimiques, ce qui explique les cortè-ges d'espèces endémiques, inféodées à chacune d'el-les. Sur le plan biodiversitaire, les sources les plusimportantes au point de vue faunistique sont : - au Moyen Atlas : Aghbalou Abekhbakh, Aïn

Soltane, Aïn Taoutaou, Sources de l'Oued lfrane,Ras El Ma d'Azrou et Ras El Ma de Taza;

- au Rif : Beni Snassen: Bou Abdel et leurémissaire; El Anacer.

II.A -1-5 - ECOSYSTEME DES GROTTES

Les Grottes constituent un autre type d'écosystèmeshumides particulier qui enrichit le paysage écolo-gique du Maroc. Plus de 60 grottes existent au Maroc,plusieurs d'entre elles présente un intérêt préhisto-rique, en plus de leur intérêt bioécologique. Cesmilieux, caractérisés par la stabilité de leurs paramè-tres abiotiques (faibles températures, faibles quantitésde lumière, etc.), comportent une faune particulièreconstituée, essentiellement, à base d'invertébrés. Despoissons, des mammifères (chauves souris essentiel-lement) peuvent y être des composantes stables.

II.A -2 DIVERSITE SPECIFIQUE

La biodiversité marocaine est riche et diversifiée.Le nombre total d’espèces inventoriées dépasse

les 32000 taxa et on pense que c’est un chiffre quireste bien en deça de la richesse spécifique réelle duMaroc, au vue du nombre important de régions nonencore explorées et, aussi, du nombre de groupessystématiques très peu ou pas étudiés.

II.A -2-1- FLORE

La flore marocaine comporte, à l'état actuel desconnaissances, quelques 8000 espèces et ce n'est

encore qu'une sous estimation dans la mesure où laflore, aussi bien terrestre qu'aquatique, n'est pasconnue dans ses caractéristiques géographiques etbiologiques. Même pour certains groupes de grandintérêt écologique et socio-économique, tel que lephytoplancton, par exemple, très peu d'informationssont disponibles,. De plus, de nombreux sites tels quele sud du Maroc n'ont presque jamais été prospectés.

La structure de la flore marocaine, illustrée par lafigure ci-dessous, montre une nette prédominancedes phanérogames terrestres avec près de 4500espèces; les espèces marines ne comptent que 4espèces dont une (Posidonia oceanica) semble avoirdisparu de nos côtes.

Les champignons et les lichens sont également rela-tivement bien représentés avec, respectivement,près de 820 et 700 espèces.

L'un des groupes végétaux également les mieuxreprésentés du Maroc est constitué par les algues plu-ricellulaires dont près de 700 espèces ont été recen-sées, avec 489 macro-algues et près de 200 espècesappartenant au phytoplancton.

II.A -2-2-FAUNE

La faune marocaine, comparée à celles d'autrespays voisins peut être considérée comme relati-

vement riche et diversifiée. 24602 espèces ont étéidentifiées jusqu'à présent, mais, on pense que ce chif-fre demeure bien en deça de ce qui s’y trouve réell-ment et ce pour trois raisons principales :

- les études concernant la majorité des écosystèmesrestent, malgré tout, relativement peu nombreuses(en raison du manque de moyens matériels ou decompétences nationales);

- de nombreux groupes systématiques sont très peuconnus, sinon jamais étudiés au Maroc;

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Grotte des Chameaux au Beni Snassen(MedWetCoast)

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- nombreuses régions du Maroc restent encore àexplorer et à étudier aussi bien sur les plans systé-matique qu'écologique.

Le graphique ci-dessus montre que la faune nationaleest très largement dominée par les arthropodes quiconstituent 73 % du total des espèces recensées, soit17893 espèces. Parmi ces 17893 arthropodes, 13461

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Structure, par grands types de milieux, de la biodiverité specifique du Maroc

Structure, par groupes systématiques, de la flore du Maroc

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sont des insectes, soit un pourcentage de près de 75%.Très loin derrière les arthropodes, se situent les mol-lusques et les vertébrés, qui, avec 2249 et 1718 espè-ces, constituent respectivement 9% et 7% du total dela biodiversité spécifique nationale.

II.A -2-3-MICROORGANISMES

C 'est l'un des groupes qui, malgré sonimportance capitale sur les plans écolo-

gique, scientifique et socio-économique, esttrès mal connu et très peu étudié au Maroc.

On estime à près de 1.120.000 espèces dans lemonde dont 143.000 espèces recensées.L'étude Nationale sur la Biodiversité a révéléla présence de 226 espèces au Maroc; maisavec des centaines d'isolats. C'est un chiffrequi montre l'importance de la lacune quicaractérise les études microbiologiques dansnotre pays. De cet inventaire, très sommaire,il semble que les microorganismes sont étu-diés dans notre pays essentiellement pour leurimpacts socio-économiques (phytopathogè-nes, agro-alimentaires, agricoles, etc.).

II.A -2-4- FLORE CULTIVEE ET FAUNEDOMESTIQUEE

II.A -2-4-a- FLORE CULTIVEE

L’agriculture est une activité stratégique dans lepays. Elle occupe près de 50 % de la population

active, mais sa part dans le PNB n’est que de 17 %(en 1994). Deux formes de cultures se juxtaposent:- un secteur traditionnel de consommation, tournévers les cultures de subsistance et; - un secteurmoderne, mécanisé et industrialisé orienté vers l'ex-portation.

Cultures de consommation : L’art culinaire duMaroc, fait appel à une multitude de combinaisonscomplexes d'épices, de légumes et de fruits. Certainssont autochtones et d’autres “exotique”.

Les végétaux entrant dans les habitudes de consom-mation des marocains servent dans des préparationsliquides (thé, café, jus, menthe, thyms, verveine,etc.). L'une des boissons les plus communes et appré-ciées au Maroc reste le "thé” (à la menthe), produitdans notre pays et dont la recette consiste à préparerune boisson chaude à base de Camellia sinensisqu'onaromatise, à la fin de la préparation, par de la menthe.Cultures industrielles : Les principaux végétaux fai-

sant partie des cultures dites industrielles sont, entreautres, les plantes sucrières, dont la culture est trèsancienne dans notre pays (déjà au XVIième siècle pourla canne à sucre à Chichaoua et Sous ). Les deux espè-ces concernées par cette industrie sont la canne à sucre(Saccharum officinarum) et la betterave à sucre (Betavulgaris). Le coton (Gossypium arboreum), les oléagi-neux, surtout le tournesol (Helianthus annuus), leColza (Brassica Rapa), le Carthame (Carthamus tinc-torius), etc., sont également cultivées régulièrementdans certaines régions du pays, alors que“l’Arachidiculture” peut être considérée comme relati-vement récente au Maroc.

La tabaculture est également pratiquée dans certainesrégions au Nord du Maroc par la Régie de Tabacnotamment le tabac noir et, certains essais, semblentindiquer que le tabac blond pourrait y être introduitavec succès.

l’Horticulture est une autre activité agricole qui a prisun grand essort ces dernières décénnies puisque,actuellement, elle occupe quelques 10% de la SurfaceAgricole Utile (SAU), juste derrière la céréaliculture.

De nombreuses autres espèces de variétés végétales(légumes et fruits essentiellement), non autochtones,sont actuellement cultivées au Maroc soit pour leurrentabilité soit encore pour des besoins alimentaires.

II.A -2-4-b- FAUNE DOMESTIQUEE

La faune domestiquée au Maroc correspond essen-tiellement à des espèces de consommation (vian-

des, laits, œufs, etc.); mais aussi, à certaines formesayant leurs valeurs historique et/ou culturelle (che-veaux). Parmi les principales espèces domestiquées.

Bovins : Le cheptel bovin compte dans le pays 2.383.113têtes répartis en :- 1.450.101 têtes du type “beldi”, autrement dit, “dupays” ou “de la ferme” et qui correspondent doncaux races locales (60.84%). C'est le type le plusdominant au Maroc avec 80% des effectifs et peu-vent se rencontrer partout dans le pays. On y comp-te deux races plus ou moins bien identifiées: - lablonde d'Oulmès avec une zone de dispersion trèsrestreinte autour du cercle d'Oulmès et qui comptequelques 80 000 têtes et la Brune de l'Atlas trèsrépandue dans le pays.

- 661.496 du type croisé (27.76%) qui sont des for-mes améliorées entre des races pures (mâles) et desfemelles locales.

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- 271.516 têtes de race pure (11.39%). Les princi-pales races pures exploitées au Maroc sont: laFrisonne Pie-Noire (Europe occidentale), laHolstein (Etats Unis et Canada), la Tarentaise, laMontbéliarde (France), la Fleckviech ouSimmental (Allemagne), la Santa Gertrudris(Etats Unis) et, aussi, la Charolaise et laLimousine (France).

Ovins : Les ovins exploités au Maroc comptent16726675 têtes, essentiellement des races locales,dont :

- Sardi, avec 2.154.194 têtes soit 12.88% répartisdans les plateaux du Chaouia, Settat, Khouribga etEl Kalâ;

- Timahdite avec 1.910.881 têtes soit 11.42% et quise trouvesnt dans les régions du Moyen Atlas,Meknès, Khenifra, Ifrane et Khémisset;

- Beni Guil avec 1.500.881 têtes (8,.97%); race connuedes plateaux de l'oriental, Oujda, Figuig, Boulmane,Guercif, Taza;

- D'Man qui compte 616.966 têtes (3.69 %) qui estspécifique des oasis du sud (Draâ, Ouarzazate etTafilalt);

- Beni Hsein, avec 385.390 têtes (2.3%) restreints àla région de la Maâmora et du Gharb;

- Boujaade, qui compte quelques 237.219 têtes(1.4%) et qui est également restreinte dans sa dis-tribution au seul cercle de Boujaade;

- Oulad Jellal, avec 718.767 têtes (4.3%) répartiesdans la région de Oulad Jellal;

- Atlas, race répartie aux Moyen et Haut Atlas et quiest représenté par 2018 364 têtes (12.07%).

Le cheptel ovin national compte quelques 7.184.011autres têtes peu identifiées et qui sont dispersées unpeu partout au Maroc.

D’autres races non locales ont également été récem-ment introduites dans le pays pour des fins d’amé-liorations de production. Il s’agit, entre autres, desraces “Ile de France”, “Merinos précoce” et“Lacaune”.

Caprins : L'effectif total des caprins s'élève à5.703.509 têtes.

L'appréciation du matériel génétique caprin reste àfaire dans la mesure où, jusqu'à présent, on est pasencore arrivé à identifier, de façon précise, les diffé-rentes races du pays. Cependant, selon les données

existantes les principales popu-lations caprines au Maroc sont:la population locale dite ausside montagne et de parcours.Elle est répartie surtout dans lesmontagnes de l'Atlas. Elle estexploitée essentiellement pourla production des viandes. Onnote deux variétés à savoir lavariété Yahiaouia et la variétéAttaouia.

La seconde population est ditedu Nord ou d'Andalousie. Elleest issue d'un croisement avec

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Quelques races bovines utilisées au Maroc(GEM)

Santa Gertrudis

Blonde d’Oulmès

Brune de l’Atlas

TarentaisePie-Noire

Quelques races ovines, camélines et caprinesutilisées au Maroc

D’manTimahdite

Sardi Race caprine locale

Rguibi

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les variétés espagnoles introduites depuis le protec-torat dans les provinces du Nord. On remarque troisvariétés : la Murcie, la Grenada et la variétéMalaga.

La troisième population est dite D'mane, la seulerace standardisée et dont l’élevage est connu danstoute la vallée du Draâ (Province de Ouarzazate).D'autres races ont été introduites au Maroc tellesque la race Maltaise et la race Alpine.

Races camélines : L'effectif total de la race cameli-ne s'élève à 149.406 têtes. On y distingue deuxgrands types (Jebli et Sahraoui) et quelques racestelles que : l’Aît Khebbach, connue dans les plaines,qui est de grande taille et qui y est utilisée commeanimal de trait; Rguibi, Rahali et Mamya qui sontdes races saharienne de selle; - la race Gerzini est,essentiellement saharienne, de bât.

Equidés : Les effectifs des équidés sont de 139 845têtes pour les chevaux, 516 357 têtes de mulets et de1 026 303 têtes pour les ânes.

- Cheval : Les races chevalines exploitées au Marocsont: - Le Pur-Sang Arabe, introduit au Marocdepuis plus de 14 siècles; - le Barbe, connu duMaroc depuis l'antiquité; - L'Arabe Barbe, cor-respondant à un croisement entre le Pure-SangArabe et le Barbe (près de 90% de l'effectif total);- le Pure-Sang Anglais qui n'a fait son apparition auMaroc qu'au début du siècle dernier et qui semblecomporter parmi ses ancêtres un Pure-Sang Arabed'origine marocaine; - l'Anglo-Arabe-Barbe fruit decroisement clandestin entre le Pure-Sang Anglais etl'Arabe-Barbe.

- Mule : C'est une race sobre et rustique dont les servi-ces sont très sollicités dans les zones de montagnes.

- Âne : C'est également une race très utilisée dans lemonde rural pour des traits ou pour les déplacements.

Races canines : Il esxiste au Maroc deux principa-les races canines autochtones :L'Aïdi, ou “Berger de l’Atlas” est une race naturelleautochtone des régions montagneuses de l’Atlas duMaroc qui en détient le standard de la race. Si lephénotype de cette race est d'une remarquablehomogénéité, son éventail génétique, par contre, esttrès ouvert comme l'ont prouvé les premières étudesréalisées sur ce sujet.Le Sloughi est un descendant des lévriers royaux égyp-tiens. Sa terre natale est l'Afrique du Nord. On le trou-ve surtout au Maroc, où les nomades l'emploient à lachasse au lièvre et à la gazelle, ainsi qu'à la garde.

Avifaune : Les principales espèces de volailles uti-lisées dans le pays sont les poulets et les dindes. Ony distingue essentiellement trois variétés de poulet(“beldi” de ferme, croisé ou “blanc” ou industriel”)et deux variétés de dinde (“beldi” ou de ferme et le“blanc”. Cela n’empêche pas que d’autres élevagespour des buts particuliers y sont pratiqués commepour les cailles ou les pintades.

La production industrielle des viandes blanches(essentiellement le poulet, et à un plus faible degré ladinde) est passé de moins de 17.500 tonnes en 1960à plus de 230.000 tonnes en 1999 et celle des œufs de232 millions à 3 milliards 200 millions. Le secteurtraditionnel a toujours gardé une place importantedans le milieu rural.Récemment, il s’est instalée dans la région deTémara, une unité d’élevage d’autruches. Quelquesraces locales de pigeons sont également élevées parde nombreux particuliers.

Lapins : L'élevage du lapin au Maroc relève princi-palement du secteur traditionnel rural; puisque lelapin, comme le poulet et la dinde beldis, ont toujoursfait partie de la basse-cour rurale. Malgré la prolifici-té de cette espèce, il y a très peu de tentatives d'in-dustrialisation du secteur de la production lapine.

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Quelques races de chevaux élevéesau Maroc Pure-Sang Arabe

Pure-Sang Anglais

El Aidi (gauche) et le Sloughi (droite),deux races canines locales

Barbe

Barbe