les rouchettes magazine deux

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deuxième édition de notre magazine.

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Page 1: Les Rouchettes magazine deux
Page 2: Les Rouchettes magazine deux
Page 3: Les Rouchettes magazine deux

Photo sur Cover: Julie Biesmans

© Robert Absolonne - Standard.be

Mot de Rédaction 4

Standard : un club belge 5

Notre club est une boîte à bijoux 5

Denis Franco 6

Journal d'une déléguée 9

Tessa Wullaert 12

Interview Maud et Cécile. 16

Nos photographes !! 24

1)Robert Absolonne 24

2)Alain Vincent 25

3)Evelyne Ravaux 27

4)Dirk Van Ishoven 29

5)Kin Wah Yim 30

L’equipe A 32

L’equipe B 33

L’equipe C 34

U 16 35

U14 36

U13 37

Les Rouchettes 40

Tout ce que vous trouverez dans notre Magazine

Page 4: Les Rouchettes magazine deux

Mot de Rédaction

Après le succès remporté par le numéro 1 de notre

magazine en ligne, nous avons décidé de vous présenter

un deuxième numéro. Le numéro 1 était surtout dédié à

la présentation de notre fan club et du Standard de Liège

section féminine même si nous y avions aussi laissé de la

place pour d’autres sujet comme la vie des supporters de

différents clubs. Cette fois, nous avons surtout mis

l’accent sur notre propre club.

C’est ainsi que nous vous proposons une interview des

différents photographes qui collaborent avec nous.

Robert Absolonne bien sûr, et Alain Vincent. Mais

aussi quelques-uns peut-être moins connus qui ont la

gentillesse de mettre leurs photos à notre disposition et

pour qui faire des photos de football est un véritable

hobby.

Ces hommes et ces femmes dévoués donnent chaque

semaine le meilleur d’eux-mêmes pour nous présenter

leurs plus belles photos. Qu’est-ce qui les motive et quel

parcours les y a amenés ?

Notre dossier est consacré cette fois à une “déléguée”.

Tous ceux qui s’intéressent au football connaissent un

délégué mais quelle est précisément sa tâche ? Le

délégué est probablement la personne la plus importante

de l’équipe car, sans délégué, rien ne tournerait rond et

les matches ne pourraient pas avoir lieu.

Cathy, délégué des U13, a accepté de tenir pour nous

son journal durant une semaine afin que nous puissions

nous faire une idée de ce que représente son travail en

arrière-plan.

Notre président a bavardé avec Denis Franco, l’homme

qui oeuvre en coulisses derrière l’équipe et règle tous les

problèmes. Vous trouverez également une interview de

Maud Coutereeels (capitaine de l’équipe A), et de

Cécile De Gernier, deux joueuses qui sentent bon le

Standard à travers tout ce qu’elles font. (Même si Cécile

a fait un petit détour chez notre grand rival, Anderlecht,

son coeur l’a très vite ramenée au Standard où elle est

vraiment chez elle).

On peut dire que football masculin et football féminin ne

sont pas du tout comparables, nous vous en montrons ici

un exemple. Le club de formation de notre gardienne,

Renate Verhoeven organisait récemment, un

déplacement en car à l’occasion du match Ajax-

Standard. C’est ainsi qu’on a pu voir côté à côte dans le

car des amateurs de football supporters de Ajax une des

coéquipières de l’époque de Renate joue à présent à

Ajax – et quelques supporters du Standard dont les

parents de Renate et moi-même.

C’est aujourd’hui impensable en football masculin et

c’est bien dommage mais chez les filles, cela ne pose

pas de problème. C’est grâce à ça que le football féminin

reste très convivial et attirant pour les familles. Espérons

qu’il en sera toujours ainsi.

Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir à la lecture de

notre deuxième magazine.

Valerie Kranen

Responsable site Web www.les rouchettes.be

Traduction: DD

Page 5: Les Rouchettes magazine deux

Standard : un club belge

On peut le remarquer chez les hommes aussi

bien que chez les Dames. Bien que le nom du

club fasse référence à Liège, la magie du Royal

Standard de Liège rayonne bien au-delà de la

ville de Liège.

Notre équipe fait aujourd’hui peur aux Pays-

Bas, on nous reçoit là-bas dans le meilleur

français possible mais nos réponses se font,

dans la plupart des cas, en néerlandais. Surtout

en déplacement,, on entend beaucoup parler

néerlandais, pas seulement flamand mais aussi

du vrai néerlandais.

Nos membres et supporters viennent de tous

les coins de Belgique et de Hollande. C’est dû

en partie à nos joueuses originaires de Pays-

Bas qui font connaître notre club au-delà de la

frontière mais il existe aussi des supporters

néerlandais sans lien particulier avec une

joueuse.

Sur la carte, on voit très bien que nos membres

sont disséminés à travers toute la Belgique et

aux Pays-Bas, ce dont nous nous réjouissons.

Chez nous, pas de politique, une seule chose

compte : l’amour pour le Standard section

féminine.

Nous pouvons affirmer sans crainte que nous

sommes fiers d’être belges et que les deux

langues de notre pays vont côte à côte dans

notre club, aussi bien parmi les joueuses que

parmi les supporters, sans problème majeur.

©VK – Les Rouchettes

Traduction: DD

Notre club est une boîte à bijoux

Parfois on me demande qui est la meilleure joueuse.

Difficile de répondre car le football est un sport d’équipe.

Prenons un bijou entièrement constitué de diamants

scintillants.

Lequel a le plus de valeur?Lequel est plus important que

l’autre pour enrichir l’ensemble ?

Aucun, dirais-je, ils se valent tous et ensemble, ils forment

un bijou d’une valeur inestimable. Mais il n’y a pas que

ces diamants-là qui sont importants et d’une grande

valeur. Il y a également les diamants du bijou de réserve

qui peuvent prendre le relais en cas de besoin, ceux-là

aussi recèlent une grande valeur. Et il y a encore un

troisième bijou très important, prêt à s’avancer si c’est

nécessaire. Et au final, nous avons trois bijoux composés

de petits diamants, pas encore tous parfaitement taillés

mais laissons-leur le temps, ils sont peut-être les plus

importants parce qu’ils seront là dans quelques années

pour que notre bijou conserve encore longtemps tout son

brillant.

VK

traduction: DD

Page 6: Les Rouchettes magazine deux

Notre Président s'est entretenu avec la

personne qui règle tout en coulisses pour

l'équipe A

Qui es-tu Denis Franco ?

J'ai quarante-sept ans, je suis depuis 2012 au

Standard de Liège où je m'occupe de l'équipe

1ère

de la section féminine.

Comment devient-on team manager /

secrétaire général de la section féminine ?

Lors de la création de la BeNeLeague en 2012,

le Standard était à la recherche d'un

responsable communication pour être

l'interface entre notre club et les autres clubs,

tous néerlandophones.

Comme j'ai la chance de parler les deux

langues, c'est en quelque sorte tombé sur

moi

Non, sans blague, en fait j'en ai discuté avec

Fery Ferraguzzi et j'ai fait la belle rencontre du

professeur Jean-Yves Reginster. Nous sommes

très vite tombés d'accord et ça a commencé

pour moi comme responsable communication

et team manager.

© R. Absolonne

Tout en sachant que tu es aussi supporter de

l'équipe masculine, qu'est-ce qui te plaît

plus particulièrement dans le football

féminin ?

Au départ le football c'est ma passion.

Quand ma fille Maxine est née en 2001, je ne

m'attendais absolument pas à m'orienter vers le

football féminin mais à l'âge de cinq ans elle a

voulu faire du foot et elle s'est retrouvée

rapidement au Standard.

J'ai rencontré Fery, j'ai eu l'occasion de parler

avec elle. Fery est LA personne qui représente

l'ex-Standard Fémina devenu « section

féminine » du Standard de Liège, elle est là

depuis quelques décennies, c'est un monument.

Fery c'est la passion. Elle a été joueuse

internationale, entraîneur, elle vit vraiment

pour le foot, me lancer avec elle dans

l'aventure du football féminin est un vrai

plaisir.

Le défi qu'elle a lancé depuis longtemps déjà et

plus particulièrement depuis la mise sur pied

de la BeNeLeague m'a charmé et j'étais partant

pour relever le défi avec elle.

Tes compétences footballistiques ?

Je suis passé par tous les niveaux depuis mon

plus jeune âge. J'ai commencé en 1975 à

Seraing en équipe de jeunes, je suis passé par

tous les stades, j'ai été joueur, arbitre,

entraîneur, coordinateur des jeunes. C'est vrai

que je n'ai pas pensé que ça aurait pu continuer

avec ma fille mais quand Maxine m’a annoncé

"Papa, je veux faire du foot", je me suis

demandé d'où ça venait alors que je ne l'avais

pas poussée du tout mais voilà, elle en a fait !

Je me suis dit que ça allait durer un mois ou

deux mais ça dure depuis neuf ans dont trois au

Standard de Liège.

J'ai aussi un diplôme UEFA B.

Denis Franco

Page 7: Les Rouchettes magazine deux

Ton avis sur la fin de la BeNeLeague ? Est-

ce du gâchis ?

La création de la BeNeLeague aurait pu être un

véritable tremplin pour le football féminin,

aussi bien en Belgique qu'aux Pays-Bas mais

sur ces trois années, au niveau du management,

aucun véritable sponsor qui aurait permis à la

BeNeLeague de s'autogérer n’a pu être trouvé.

Je peux comprendre que la KNVB ait décidé

d’arrêter le projet après trois ans, même si j’ai

du mal à l'accepter. C'est dommage.

Aujourd'hui nous sommes en discussion avec

l'Union belge, les clubs belges et la KNVB.

Au moment où je te parle, je ne peux pas te

dire ce que l'on fera la saison prochaine. Il y a

plusieurs possibilités mais nous ne sommes pas

les seuls décideurs.

La réponse officielle tombera le 13 avril

puisque c'est à cette date que l'Union belge doit

finaliser le championnat de la saison

prochaine. La participation au championnat

hollandais n'est pas impossible, rien n'est

impossible mais rien n'est encore décidé. On a

dit beaucoup de choses, des choses exactes,

d'autres beaucoup moins.

La seule certitude pour la saison prochaine,

c'est que nous aurons une équipe de bon

niveau, compétitive pour la compétition dans

laquelle nous jouerons, pour le reste on verra.

Pour la Women's Champions League, il faudra

encore passer par le tour préliminaire au mois

d'août, puis on verra.

Quel est ton souhait pour la saison

prochaine et les suivantes ?

Mon cheval de bataille a toujours été que les

médias s'intéressent beaucoup plus au football

féminin.

Il y aussi des projets à l'ACFF (Association des

clubs francophones de football) et le VFV au

niveau de l'aile néerlandophone. Mon souhait

c'est que ces projets aboutissent et qu'ils

continuent à travailler comme ils le font

actuellement pour faire évoluer le foot féminin.

Actuellement il y a environ 24.000 joueuses

affiliées à l’Union belge mais pour que ce

chiffre atteigne les objectifs fixés, il faut

continuer à travailler dur. Le foot féminin est

plus développé au nord du pays qu'au sud. Une

fille qui veut jouer au foot doit généralement

jouer avec des garçons le plus longtemps

possible. En Wallonie, il manque cruellement

de clubs pour accueillir les filles. Je peux citer

le Standard évidemment mais aussi Sibret,

Saint-Ghislain et quelques clubs ponctuels

mais c'est beaucoup trop peu, ça doit évoluer si

l'on veut jouer au haut niveau.

En Flandre par contre, c'est beaucoup plus

fourni, le meilleur exemple étant La Gantoise

qui travaille vraiment énormément à la

formation des jeunes.

Il faudrait ce genre de projet en Wallonie où ça

manque cruellement.

Denis, merci beaucoup pour cette interview.

■ DM © "Les Rouchettes"

Page 8: Les Rouchettes magazine deux

LOCATION DE CAMIONNETTES ET MINIBUS

HOESELT : TONGERSESTEENWEG 52 ( 089/ 62 12 27 )

HASSELT : KURINGERSTEENWEG 388 ( 0486/ 90 28 64 )

Page 9: Les Rouchettes magazine deux

Quelqu'un qui connaît le football ou qui y a

joué sait que chaque équipe a son délégué.

Mais quelle est réellement sa mission ? Nous

avons demandé à Cathy Cabergs, la déléguée

des plus petites si elle voulait bien tenir un

journal pendant une semaine puis nous

expliquer ce que cette semaine avait été. Elle

l'a fait avec plaisir lors d'une semaine un peu

spéciale pour l'équipe.

Lundi 16 février 2015

Septante-cinq jeunes filles sont attendues

aujourd’hui au Standard de Liège, à l’occasion

de la journée de détection, il faut donc que je

sois bien l’heure. Nous sommes en période de

vacances, je peux donc aller travailler plus tôt

et partir bien à temps pour Liège cet après-

midi.

16h30

Je quitte Herentals et passe en vitesse à la

maison manger un bout et prendre Luka qui

vient avec moi pour donner un petit coup de

main en cas de besoin.

17h30

En route pour Liège. Nous nous demandons

tout de même ce que nous aurons à faire, ce

sont mes premières journées de détection

comme déléguée. C’est quand même un peu

stressant

18h25

A notre arrivée, il n’y a pas encore trop de

candidates, nous prenons le temps de saluer

tout le monde. Les entraînements de nos

joueuses ont été remis à demain car il y a trop

de monde à l’Académie. De plus, les coaches,

les délégués, Ferry, Danny ainsi que Denis

sont monopolisés pour accueuillir les

arrivantes.

Dans la salle de réunion en haut, Geneviève se

tient prête à recevoir les jeunes filles et leur

fait remplir le document de “décharge”.

Munies de ce passeport, elles peuvent

descendre au vestiaire.

Les candidates sont réparties dans quatre

vestiaires suivant leur année de naissance ou

catégorie : 2005 – 2004 / 2003 – 2002 / 2001 –

2000 et les gardiennes. Une déléguée par

vestiaire. Je prends en charge les filles de 2003

et 2002, Véronique, Linda et Maryvonne

s’occupent des autres groupes. En échange de

leur “décharge”, les filles reçoivent une

chasuble (de couleurs différentes selon leur

catégorie d’âge) avec un numéro qui est repris

sur les listes remises aux coaches. Cela permet

à ces derniers de noter leurs remarques en

regard des numéros.

Les entraînements commencent à 19 heures.

Dès que les filles sont sorties, les déléguées se

chargent de classer les “décharges” par ordre

alphabétique et par année afin qu’on puisse les

retrouver facilement par la suite.

A 20h30, retour au vestiaire pour la douche.

Des gaufres et des jus de fruits sont distribués

et chacun rentre chez soi. Quel silence dans les

vestiaires !

Mardi 17 février 2015

Aujourd’hui, je ne peux pas me rendre aux

entraînements, j’ai trop d’heures de travail à

rattraper. Mes deux filles sont accompagnées

par leur papa mais j’ai encore quelques petites

choses à régler.

Le papa de Loredana m’appelle : Loredana ne

peut pas venir à l’entraînement, elle s’est

cogné le pied à une armoire et on doit faire des

radios. Finalement, rien de cassé mais repos

obligatoire jusqu’à dimanche.

Le papa de Zoé voudrait organiser un match

amical dimanche mais je dois d’abord

demander une autorisation pour m’assurer

qu’un terrain soit libre à l’Académie. Je le

rappellerai plus tard pour le tenir au courant.

J’envoie encore quelques SMS à des parents et

des joueuses pour demander qui peut être là

vendredi comme ramasseuse de balles à

Sclessin. Bien entendu, il y a beaucoup

Journal d'une déléguée

Page 10: Les Rouchettes magazine deux

d’amateurs ! Loredana, pourtant blessée, se

désole de ne pas pouvoir être présente …

Mercredi 18 février 2015

Il n’y a aura malheureusement pas de terrain

libre dimanche, j’avertis donc qu’il n’y aura

pas de match.

Pendant ma pause de midi, j’ai encore envoyé

deux e-mails pour nous inscrire à deux

tournois en mai et je prépare les documents à

faire signer ce soir par Fery afin que tout soit

en ordre en temps utile.

16h30

Départ de Herentals, en passant vite par

Geetbets croquer un petit bout à la maison.

17h30

Ce soir, à Liège, la même routine que lundi. Il

y a quelques nouvelles têtes parmi les jeunes

filles mais les autres viennent pour la

deuxième fois. Comme lundi, “décharge” à

signer, chasuble et vestiaire.

Le début des entraînements est prévu à 19h.

Pendant que les filles sortent, nous rangeons

les documents comme lundi.

A 20h30, fin des entraînements, douche,

distribution de gaufres et jus de fruits et retour

à la maison pour tout le monde.

Et oui, aujourd’hui aussi, les vestiaires sont

d’un calme …! Les filles chuchotent entre

elles mais n’osent pas trop en dire, ce sera tres

différent demain.

Je reprends Marine, de l’équipe cadettes, en

voiture pour la ramener avec nous à la maison.

Comme ce sont les vacances, elle est venue

passer un peu de temps chez nous et apprendre

un peu de Néderlandais. Je m’en réjouis !

Jeudi 19 février2015

Ce soir, entraînement normal pour nos

joueuses. Comme Marine est chez nous durant

les vacances scolaires, j’ai pris deux petits

jours de congé et nous pouvons rentrer

tranquillement à la maison. Pas de stress ce

soir …

Comme prévu, il ne fait pas si calme ce soir.

Nous n’avons plus eu de match depuis le 22

novembre et ça commence à être long, les

filles sont impatientes de jouer.

C’est l’anniversaire de Fery demain et nous

nous sommes cotisées pour lui offrir un petit

cadeau. Nous l’avons donc attirée dans le

vestiaire et lui avons chanté une petite

chanson. On prend une photo du groupe avec

la jubilaire et l’entraînement peut commencer.

Une fois encore, nous n’avons pas de match ce

weekend et il ne devrait pas se passer grand

chose à l’entraînement. Je dois juste prévoir un

document pour permettre aux joueuses de se

rendre sur le terrain de Sclessin demain soir

pour le match contre Beveren. J’espère qu’il

fera beau !

Vendredi 20 février 2015

J’ai été pas mal sollicitée aujourd’hui. Il me

semble que les filles sont un peu nerveuses à

l’idée de monter sur le terrain dans le grand

stade, ce n’est que la deuxième fois qu’elles le

font. Rendez-vous est donné devant l’entrée à

19h. Je dois encore ramener Marine chez elle

avant et c’est le moment que choisit mon GPS

pour me lâcher ! Encore un petit stress de plus

Page 11: Les Rouchettes magazine deux

! Pendant le trajet, je reçois quelques appels

car apparemment, j’aurais indiqué la tribune 1

aux unes et la tribune 2 aux autres, si bien que

certaines joueuses m’attendent au mauvais

endroit. Finalement, à 19h, tout le monde est là

et je pique un sprint avec Luka à travers le

parking pour être à l’heure. Ouf,nous y

sommes !

Nous entrons avec Christophe et on nous fait

patienter dans une salle d’attente avec des

sandwiches et des boissons. Nous avons peu de

temps car Christophe revient déjà pour donner

ses instructions comme par exemple “ne pas

courir sur le terrain”. Naturellement, comme

nous sommes au Standard, nous devons avoir

un comportement adapté d’autant qu’il y aura

partout des caméras braquées sur nous. Il y a

parmi nous des néerlandophones et une

germanophone, je tente donc de leur traduire

les instructions.

Dès que les joueurs montent sur le terrain pour

l’échauffement, les filles doivent rejoindre leur

place. Il tombe des cordes et il faut donc les

protéger le mieux possible contre la pluie et le

froid. Non pas que cela puisse changer quelque

chose, mais quand même

Une fois l’échauffement terminé, nous

rejoignons ensemble la ligne médiane pour

former la haie d’honneur. Il y a déjà un petit

moment que nous sommes sur le terrain quand

on vient nous dire qu’on peut rester encore un

peu à l’intérieur car le match commencera avec

quelques minutes de retard.

Finalement, ça y est. Nous reprenons nos

places, on distribue les drapeaux et … on peut

voir sur les visages des filles que le match va

bientôt commencer. Quelques-unes ont déjà

apercu les joueurs dans le couloir. Le speaker

annonce que nos joueuses sont sur le terrain et

nous recevons une salve d’applaudissements.

J’en ai des frissons, c’est incroyable … Tu es

là dans un grand stade plein de supporters, le

décompte commence, les joueurs sortent…

C’est un sentiment inoui !

Très vite, on se débarrasse des drapeaux et

chacune court rejoindre sa place le long de la

pelouse. Le coach et moi avons beaucoup de

chance, nous pouvons aller nous installer dans

la tribune, derrière le banc des joueurs.

Pendant la mi-temps, nous tentons de nous

réchauffer à l’intérieur. Même si ce n’est pas

longtemps, ça fait tout de même du bien. Nous

nous hâtons de reprendre nos places pour la

deuxième mi-temps.

Le match est stressant mais ça ne m’empêche

pas de jeter un coup d’oeil à mes filles de

temps à autre. A un moment donné, un pétard a

explosé juste devant Luka et peu après, aux

pieds de Shania. Heureusement, il y a eu plus

de peur que de mal.

Standard l’a emporté 3-2.

A la fin du match, il ne nous a pas été permis

de monter sur le terrain pour faire des photos

avec les joueurs. Mais heureusement, Robert a

pu très gentiment nous arranger ça. Résultat :

une belle photo de groupe avec Igor De

Camargo.

C’était vraiment une chouette soirée !

Lundi 23 février 2015

Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. J’ai

apporté des cakes et des jus de fruits à offrir

aux filles. Au moment où j’arrivais dans le

couloir des vestiaires, à 18h40, Véro est venue

à ma rencontre en dansant et en chantant

“Happy birthday”. C’était chouette ! Les

Page 12: Les Rouchettes magazine deux

autres déléguées et les coaches m’ont félicitée

mais Maryvonne est venue me dire que les

filles s’impatientaient, elles pensaient que je ne

viendrais pas et elles avaient des “tas de

problèmes” ! Je suis donc rentrée dans les

vestiaires et là, quelle surprise ! Les trois

équipes (U13, U14 et U16) m’attendaient et se

sont mises à chanter. J’ai reçu des fleurs, une

bouteille de champagne et un beau cadeau :

une photo de l’équipe encadrée avec, à

l’arrière, le nom de toutes les joueuses. Je ne

m’y attendais pas. Apparemment, mes filles

étaient au courant mais elles n’ont rien dit

Après l’entraînement, nous avons partagé le

cake avant de rentrer. Encore une soirée bien

réussie !

■Cathy Cabergs pour ©Les Rouchettes

Traduction DD

BENE LEAGUE BOTTEGA

PLAYER 2013-2014 TESSA

WULLAERT

“Impossible de l’arrêter pour notre défense,

sans aucun doute, la meilleure joueuse de

notre compétition!”

C’est ainsi que l’ancien coach de Lierse

décrivait Tessa Wullaert, la BeNe League

Player of the year. Et il n’était pas le seul à le

penser car également ses collègues entraîneurs

ont choisi Tessa comme joueuse de l’année.

“Notre élection -BeNe League Bottega Player-

est un critère de régularité auquel nos

spécialistes donnent toutes les semaines des

points. Afin de déterminer la meilleure joueuse

de notre championnat transfrontalier, les

entraîneurs de la BeNe League, donnent à

chaque match des points aux trois meilleures

joueuses des équipes adverses” explique notre

Manager Ingrid Vanherle. “C’est d’ailleurs

pour cette raison que notre prix se distingue

des autres initiatives”. Et cela est apprécié chez

les joueuses. “Je trouve très valorisant d’avoir

Page 13: Les Rouchettes magazine deux

reçu cette récompense des entraîneurs, surtout

que je ne suis pas la meilleure buteuse.

J’apprécie énormément que les entraîneurs

tiennent compte des autres qualités et ne

regardent pas uniquement le nombre de buts

marqués”, termine l’heureuse gagnante. Cela

se traduit dans le classement de la BeNe

League Bottega Player 2013-2014. La

meilleure buteuse, Vivianne Miedema, termine

seulement à la 6ième place. De la vitesse, de la

technique, la vista, … sont entre autre quelques

qualités de Tessa selon les entraîneurs.

“En plus, elle est souvent décisive dans un

match avec un goal ou une dernière passe”,

selon l’ancien coach de la Gantoise. Les

statistiques de Tessa lui donnent raison : 21

assists et 16 buts marqués. C’est pour cela que

Tessa Wullaert recevra entre autre un jéroboam

personnalisé de Bottega Gold. “Bottega attache

une grande importance aux femmes et au sport.

Leur prosecco s’apparente parfaitement avec le

foot féminin : élégant et féminin, mais surtout

puissant et avec beaucoup de passion”, selon

Valérie Bejaoui de BimBamBulles.

La BeNe League a commencé pendant la

saison 2013- 2014 avec l’élection de la

meilleure joueuse de la saison. Afin de

déterminer la “BeNe League Bottega Player of

the Year”, à chaque match, les entraîneurs

donnaient des points aux trois meilleures

joueuses des équipes adverses. La BeNe

League Bottega Player of the year 2013-2014 a

été proclamée le 05 mai 2014. Les votes ont

été clôturés après la 25ième journée. Puisque

toutes les équipes n’avaient pas joué le même

nombre de matches à ce moment, nous avons

travaillé avec la moyenne des points. La

moyenne étant calculée sur le nombre effectif

des matchs joués par chaque équipe.

Nous adressons toutes nos félicitations à Tessa

pour le prix de la meilleure joueuse de la

BeNeLeague qui lui a été décerné. Nous

trouvons toutefois dommage que les

organisateurs n'aient pas jugé bon d'y associer

les supporters

.

Bottega player of the year

2013 – 2014

1) Tessa Wullaert Standard

2) Pauline Cramer Anderlecht

3) Lien Mermans Lierse

4) Renate Jansen Den Haag

5) Nicky Evrard AA Gent

6) Vivianne Miedema Heerenveen

7) Daniëlle Van De Donk Eindhoven

8) Claudia Van Den Heiligenberg Ajax

9) Stefanie Van Der Gragt Telstar

10) Kristien Elsen OHL

Page 14: Les Rouchettes magazine deux

Nous vous souhaitons la bienvenue au Bureau Comptable ADR.

La société a été créée en septembre 2006 pour répondre aux

critères professionnels stricts exigés par l'Institut

Professionnel des Comptables et Fiscalistes (IPCF) dont elle est

un membre agréé.

ADR émane de la SPRL Hubert et Massoz dont elle a repris les

activités spécifiques de Comptabilité et de Fiscalité.

Pierre MASSOZ, son nouveau gérant, a repris le témoin et

succède à Monsieur Albert HUBERT. L’équipe du Bureau

Comptable ADR vous fera profiter comme par le passé de sa

grande expérience dans la gestion comptable et fiscale des

entreprises.

Jouissant d'un partenariat privilégié avec un cabinet

d'expertise comptable ainsi qu'avec un cabinet révisoral, nous

sommes à même de répondre à toutes vos questions même les

plus pointues.

Page 15: Les Rouchettes magazine deux
Page 16: Les Rouchettes magazine deux

Maud et Cécile, vous faites partie des aînées

de l’équipe A. Vous êtes également parmi les

plus anciennes du Standard.

Maud, depuis quand joues-tu au Standard ?

Tu es capitaine d’une équipe qui a remporté

de nombreux succès ces dernières années.

Crois-tu que tu aies une responsabilité

particulière au sein de l’équipe ? Laquelle ?

On compte sur toi pour apporter quoi en

plus que les autres membres de l’équipe ?

Cela fait bientôt 13 ans que je suis arrivée au

Standard , je me rappelle je venais d'avoir 16

ans ... Le temps passe tellement vite pfff ...Cela

fait quelque temps que j’ai ce brassard et j’en

suis très fière. A mes yeux, c’est une marque

de confiance, de respect. Après, dire si j’étais

faite pour cette fonction… Le football, je le

conçois essentiellement d’un point de vue

collectif. Il y a un le staff qui est là pour

inculquer son message et ensuite, il y a des

relais dans l’équipe. Audrey Demoustier, Aline

Zeler ou Cécile De Gernier ont aussi une

expérience internationale et ont donc une

responsabilité dans la vie du groupe,

notamment vis-à-vis des jeunes. Nous sommes

là pour les encadrer et leur transmettre le bâton

pour la suite.

Après j'ai plus de responsabilités dans le sens

ou je dois être irréprochable et montrer

l'exemple. Pas seulement en dehors mais sur le

terrain. Mais chacun a sa personnalité au sein

de la vie de groupe. Par le passé, les capitaines

étaient souvent des « aboyeurs », qui parlaient

énormément. Mais aujourd’hui, ce profil n'est

plus prédominant. C'est mon avis personnel.

En ce qui me concerne, je n’ai aucune envie de

changer ma personnalité ni de me faire passer

pour quelqu’un d’autre. Il ne faut pas forcer sa

nature parce que l’on vous donne le brassard. Il

y a un cadre de vie à respecter et chacun doit le

respecter, avec son caractère. Ce qui compte

avant tout pour moi, c’est le terrain, la

compétition et aussi la vie de groupe. J’ai mes

convictions sur le rôle de capitaine. Chacun est

libre de penser ce qu’il veut, j’essaie de

répondre aux attentes des personnes qui

m’accordent leur confiance tout en étant en

accord avec moi-même. Je suis de celles qui

pensent que le brassard ne fait pas tout, c'est

pas en le portant que je joue mieux , je dois

m'arracher sur un terrain et me donner à mille

pourcent comme n'importe quelle autre

joueuse.

Cécile, que penses-tu que ton expérience

footballistique apporte à l’équipe ? Les plus

jeunes te demandent-elles des conseils, quel

genre ?

Je ne sais pas si mon expérience apporte

quelque chose à l'équipe. Nous avons quand

même une équipe assez expérimentée pour la

plupart. Même les jeunes comme Julie

Biesmans et Tessa Wullaert jouent au plus haut

niveau belge, en club ou en équipe

nationale, depuis quelques années déjà. Kim

Moermans ou encore Renate Verhoeven ont

joué des grands rendez-vous européens avec

l'équipe nationale néerlandaise U19... Je pense

que chacune à sa propre expérience,

Interview Maud et Cécile.

Page 17: Les Rouchettes magazine deux

se construit grâce à ça et apporte un plus à

l'équipe en fonction de son vécu.

Vous avez toutes les deux joué en différentes

positions sur le terrain.

Maud, tu as joué un peu à toutes les

positions. Mais en gros, on peut dire que

d’attaquante que tu étais au départ, tu es

devenue, au fil des années, une solide

défenseuse, après être passée également par

la position de milieu gauche. Tu sais jouer

aussi bien en défense centrale qu’au back

gauche ou au back droit.

Dans quelle position te sens-tu le plus à

l’aise ?

Je ne vais pas être malhonnête et vous

répondre que le plus important est de jouer,

surtout dans un club comme le Standard où la

concurrence est rude. Donc, c’est déjà une

chance de jouer ! Après, oui forcément, si je

dois faire un choix, j'ai une préférence pour le

back, que ce soit à gauche ou à droite afin de

pouvoir déborder sur le flanc.

Comment le rôle de défenseuse a-t-il évolué

au fil du temps ?

Avant, quand tu jouais en défense, tu ne

participais pas à l'offensive alors que

maintenant, en alternance bien sûr, tu peux te

permettre de participer à la reconversion

offensive sans oublier le travail défensif bien

évidemment. Actuellemen.nt on attend d'un

back qu'il puisse amener le danger en passant

par les flancs ... Outre sa solidité et sa rigueur

physique, les qualités requises pour un bon

défenseur sont donc le sang-froid, la

concentration et l'intelligence de jeu,

notamment dans le placement. Pendant

longtemps, on a pu estimer que les défenseurs

étaient des « destructeurs » de jeu, qu'ils

n'avaient pas à montrer de capacités techniques

particulières. Ce n'est plus le cas actuellement

car ils sont amenés à participer à des tâches

offensives

Cécile, de milieu-milieu où tu évoluais en

duo avec Ingrid Van Herle (ndlr : ex-

capitaine du Standard Femina, Ingrid Van

Herle a arrêté sa carrière en 2010) les

premières années, tu es devenue, depuis que

Patrick Wachel est le coach de l’équipe,

milieu défensif.

Comment considères-tu cette position ? Es-

tu un vrai n° 6 ?

Quelle est ta responsabilité dans le jeu ?

Qu’attendent tes coéquipières de toi ?

Je pense que je suis un vrai numéro 6, oui. On

demande à un numéro 6 d'être solide dans les

duels, de coacher, de réguler le jeu, le

changement de côté, de fermer les espaces

dans l'axe, et puis de distribuer aussi. C'est tout

ce à quoi j'aspire. Je pense que si

physiquement je suis bien, j'ai les qualités pour

faire ça.

J'essaie d'être dépositaire du système que le

coach met en place.

Je pense que mes coéquipières attendent de

moi un bon coaching, un bon placement pour

récupérer un maximum de balles et puis des

passes les mieux calibrées possible en fonction

de leurs appels.

Page 18: Les Rouchettes magazine deux

Avez-vous des contacts avec les B, les C, les

plus petites ? Avez-vous l’occasion de les

voir jouer de temps à autre ?

On sait que le Standard de Liège accorde

beaucoup d’importance à la formation des

jeunes. Que pensez-vous de leur évolution ?

Qu’en attendez-vous pour leur éventuelle

intégration dans le noyau A ? Dans quel

délai ?

Maud

Il nous arrive d'avoir des contacts avec les

autres équipes effectivement car nous nous

entraînons au même endroit. Plus facilement

avec les B avec qui la collaboration est plus

régulière. Elles nous renforcent et vice versa ...

Pour ma part, j ai déjà participé à quelques

entraînements avec l’équipe B car à cause de

mon travail, je n’avais pas pu venir à

l'entraînement. Une sorte de rattrapage

Les petites viennent de temps à autre nous

supporter donc, on les croise également. Pour

ce qui est d'aller les voir, c'est moins fréquent.

Cela ‘ est déjà arrivé mais c'est plus rare.

Combiner vie professionnelle, vie privée et

passion ne nous laisse plus beaucoup de temps

pour autre chose, donc on doit faire des choix

...

La formation est en pleine évolution depuis un

an ou deux et je trouve cela chouette d'avoir un

encadrement si bon pour des jeunes joueuses.

Elles apprennent directement les bonnes

bases avec un encadrement de

professionnelles. Avant, il n y avait pas tout

cela. C'est positif pour elles. Et puis pour

certaines, elles auront la chance d'un

jour jouer au plus haut niveau. Je pense qu'il

faut laisser le temps au temps sans fixer un

délai et quand elles seront prêtes, leur chance

viendra tout simplement. Elles doivent être

fortes mentalement pour combiner leur vie et

le foot. Elles devront être capables de faire des

sacrifices pour vivre leur passion, garder les

pieds sur terre et se dire que seul le travail paye

et pas seulement le talent ...

Cécile

J'avoue que je n'ai pas beaucoup de contacts

avec les autres équipes. C'est dommage

d'ailleurs.

L'école de jeunes du Standard est sans doute la

plus grande de Belgique (en nombre mais aussi

en talents). Les jeunes joueuses font parfois

une heure de route, trois fois par semaine, pour

venir s'entraîner à Liège, c'est énorme. C'est

comme ça qu'elles progressent, au contact de

joueuses meilleures.

J'aimerais vraiment que deux ou trois jeunes

joueuses viennent s'entrainer avec nous, même

une fois par semaine.. Malheureusement, la

plupart sont à TopSport School et n'ont déjà

pas beaucoup l'occasion de s'entrainer avec

leur équipe puisqu'elles ne peuvent pas venir à

tous les entrainements. Je pense que ces

joueuses-là ont vraiment besoin de s'entrainer

avec des joueuses expérimentées. Mais chaque

chose en son temps. Il ne faut pas brûler les

étapes. Le plus important à 16-17 ans est de

jouer. Si elles travaillent, elles côtoieront le

haut niveau d'ici peu.

■DD

Page 19: Les Rouchettes magazine deux

Velddriel (Gelderland- Pays-Bas), un petit

village de 1583 habitants, non loin de la

province Noord-Brabant, organisait, à

l’occasion du match Ajax-Standard, le

déplacement de pas moins de deux cars de

supporters vers Amsterdam. Et ce en

l’honneur de deux joueuses originaires de

Velddriel, Marjolijn van den Bighelaar (Ajax)

et Renate Verhoeven (Standard).

Il est 17 heures pile quand j’arrive à Velddriel,

un petit village dans la campagne proche de ’s

Hertogenbosch, ou “Den Bosch” comme on dit

ici.

J’aperçois une petite buvette, quelques terrains,

me voici arrivée. J’entre dans la buvette et

tombe sur un petit groupe de personnes parmi

lesquelles les parents et les soeurs de Renate

ainsi que des membres de notre fanclub qui ont

étalé leurs écharpes sur les tables, bien en vue

des supporters d’Ajax pour montrer que le

Standard est bien là, lui aussi, à Velddriel.

Mais comme le veut la tradition locale,

l’accueil est chaleureux et convivial.

Les gens commencent à arriver ainsi que les

cars qui vont nous amener à Amsterdam. Enfin

le départ, avec un léger retard comme c’est

souvent le cas quand il y a beaucoup de

monde.

A l’arrivée à Amsterdam, chacun se dirige vers

sa destination propre. En ce qui me concerne,

je rejoins les supporters de mon équipe

cependant que les gens de Velddriel prennent

place dans la tribune principale, derrière les

banderoles qu’ils ont confectionnées pour

Marlijn et Renate et qu’ils ont installées côte à

côte.

Les supporters qui ont fait le déplacement de

Velddriel n’ont pas de préférence pour un club

ou l’autre, ils supportent surtout les deux

joueuses de leur village et il était évidemment

très décevant pour eux de constater que

Marjolijn était sur le banc des réserves de

l’équipe d’Ajax.

Je ne m’étendrai pas sur le match, je dirai

simplement que le Standard a largement mérité

sa victoire 0-2 et les trois points ramenés à

Liège.

Pendant le trajet de retour, dans le car, les

commentaires allaient encore bon train et

comme supporter du Standard, j’ai reçu pas

mal de félicitations pour mon équipe, les gens

étaient tous d’accord pour dire qu’ils avaient

vu le futur champion de la BeNeLeague à

l’oeuvre pendant ce match.

Espérons qu’ils aient raison et que nous

pourrons brandir le trophée au début du mois

de mai.

Pendant le trajet de retour, j’ai eu

l’occasion de bavarder avec René

Verhoeven, co-organisateur de ce

déplacement et papa de Renate:

Grosse affluence, bel enthousiasme !

Dommage seulement qu’il n’y ait pas eu plus

de supporters du Standard dans notre car, mais

d’une manière générale, on peut dire que,

grâce à cette inititiave, le football féminin a

gagné aujourd’hui. Surtout si l’on considère

qu’un tout petit village comme le nôtre a réussi

à remplir deux autocars entiers pour un match

de foot féminin.

Page 20: Les Rouchettes magazine deux

Velddriel possède donc deux joueuses de

haut niveau, y a-t-il quelque chose de spécial

dans l’air de Velddriel ?

Nous avons deux joueuses du top ici mais ce

n’est pas tout ! Nous avons également un

champion du monde de BMX, nous avons

aussi un jeune garçon de 15 ans qui est un

grand espoir de l’équipe néerlandaise de golf

et deux excellents joueurs de foot : deux à

Brabant United (un centre d’entraînement

commun RKC et FC Den Bosch) et un autre

qui joue dans l’équipe de Vitesse.

Nous réunissons donc ici, dans ce petit village

de 1500 habitants, cinq personnes qui sont au

top en football, une en golf et une en BMX, au

niveau mondial.

Un terrain tres fertile donc à Velddriel pour

l’épanouissement de sportifs de haut niveau.

Sur le plan du football local, nous avons

actuellement 4 équipes de seniors et 4 équipes

de jeunes. Le club de Kerkdriel, proche de

notre village, est plus important et la plupart de

gens préfèrent aller s’y entraîner. Nous avons

donc moins de membres, ce qui nous permet

de nous consacrer davantage au

développement individuel des joueurs et

joueuses. On peut travailler de manière plus

spécifique. C’est ainsi que j’ai pu m’occuper

de Renate avec l’entraîneur des jeunes (qui

était d’ailleurs présent aujourd’hui) depuis son

plus jeune âge. Sa formation a donc été tres

spécifique et intense.

Renate a commencé à jouer avec des garçons,

d’abord au RKVSC (Velddriel) pendant 3 ou 4

ans, c’était une équipe mixte composée de

filles et de garçons. Puis, elle est partie jouer

en équipe féminine pendant un an à

Wilhelmina (Den Bosch) mais le niveau était

vraiment trop peu élevé. Elle a alors été

remarquée par Ste.Do.Co. (Académie de

football néerlandaise) où elle a été intégrée

comme titulaire dans une équipe d’âge. C’était

réellement dur physiquement mais le résultat a

suivi puisqu’ils ont terminé cette saison-là à un

point seulement du champion. Elle est ensuite

partie jouer dans l’équipe fanion de club

“Prinses Irene” et finalement, elle a sauté le

pas vers Saestum/FC Utrecht.

Dans ce club, elle a évolué en équipe A. C’est

là aussi qu’elle a fait la connaissance de

Angela Christ et ensemble, elles ont quitté

Utrecht pour le PSV/FC Eindhoven.

Elle a passé là deux belles années mais n’a

jamais vraiment reçu sa chance. L’entraîneur

lui a fait de belles promesses qu’elle n’a jamais

tenues. J’ai eu un entretien avec elle mais elle

m’a dit qu’elle disposait de deux bonnes

gardiennes. A quoi j’ai répondu “Oui, mais

vous n’en sélectionnez jamais qu’une seule.”

J’ai alors conseillé à Renate de se tourner vers

un autre club mais elle se sentait bien à

Eindhoven et n’avait pas envie de partir.

Un jour, le coach a annoncé que Renate

jouerait les matches de Coupe et Angela le

championnat, pour nous la coupe était pleine.

De plus, un quart d’heure avant le début du

Page 21: Les Rouchettes magazine deux

match de quart de finale de la Coupe, le coach

a décidé de titulariser Angela et non Renate.

Elle n’a donc a pas tenu sa parole. Quand les

joueuses sont montées sur le terrain, on voyait

bien que Renate était très malheureuse mais

elle devait faire son devoir de gardienne de

réserve et se tenir prête en cas de défaillance

d’Angela. Elle était clairement en rage. Je dois

dire honnêtement que ma fille ne me ressemble

pas vraiment car si le coach m’avait fait un

coup pareil, j’aurais pris mes cliques et mes

claques et serait rentré à la maison et le coach

se serait passé de gardien de réserve !

Après le match, Renate est venue vers moi et

m’a dit “Papa, tu as raison, je ne recevrai plus

ma place ici, je veux trouver un autre club.” La

hasard a voulu que le Standard nous appelle

cette semaine-là, nous étions également en

pourparlers avec un club allemand. Un peu

plus tard, Zwolle et Ajax se sont également

manifestés. En même temps, Renate avait été

appelée pour intégrer l’équipe nationale des

jeunes avec laquelle elle a joué contre la

France. Nous avions déjà un rendez-vous avec

le Standard de Liège mais je n’avais pas encore

pu parler avec l’entraîneur et c’était pour moi

une condition primordiale d’entendre de sa

bouche la manière dont il comptait sélectionner

la gardienne. J’avoue qu’il m’a dit exactement

ce que je voulais entendre, à savoir que chaque

gardienne doit faire ses preuves, j’ai trouvé

cela très correct.

Renate est la gardienne qui encaisse le

moins actuellement dans la compétition.

Oui, mais cela ne tient pas seulement à Renate.

C’est le mérite de toute la défense qui a

confiance en sa gardienne et vice versa. On a

ainsi un bon bloc, comme on l’a encore vu

aujourd’hui: si une petite incompréhension se

produit, l’équipe est capable de garder son

calme et de redresser la situation. Ca peut se

produire dans un match mais la qualité des

joueuses est telle qu’elles trouvent la solution.

On peut vraiment dire que le Standard est un

groupe qui joue bien ensemble avec des

intuitions communes.

Il y a déjà un bon moment que Sabrina est

blessée. Est-ce la raison pour laquelle

Renate est principalement sélectionnée ?

Si Renate joue actuellement, c’est en effet le

résultat d’un ensemble de circonstances. Je

dois avouer qu’elle considère le Standard un

peu comme sa famille. Elle était déjà comme

ça à Eindhoven, c’est pour cette raison qu’elle

a eu du mal à partir. Il est juste dommage que

le coach ne tienne pas parole et qu’elle ne

reçoive pas clairement sa chance à Eindhoven

A son âge, il est important qu’elle puisse jouer

régulièrement pour pouvoir s’épanouir. On a

beau s’entraîner du mieux qu’on peut, sans

jouer les matches, on n’arrive à rien. Elle a

reçu sa chance et l’a saisie à deux mains.

Renate aussi devra peut-être un jour ou l’autre

laisser sa place à une autre joueuse et il sera

Page 22: Les Rouchettes magazine deux

alors important de bien gérer la situation :

aura-t-elle encore une marge de progression ?

pourra-t-elle résister mentalement ? Je suis

toujours tres critique envers elle et elle le sait,

je vois plus ses fautes que ses belles actions. Et

quand on en parle après le match, elle sait

quelles erreurs elle a commises et les

enseignements à en tirer, je sais qu’elle est

parfaitement capable de s’évaluer elle-même,

je n’ai plus rien à dire. S’il arrive qu’elle ne se

rende pas bien compte d’une faute ou qu’elle

ne comprenne pas comment cela a pu arriver,

alors seulement, j’interviens.

Encore tout à l’heure, elle est venue me dire

“Papa, je me sentais très nerveuse”. Et je lui ai

répondu que je l’avais bien vu, cette première

balle mal retournée … Elle aurait dû anticiper,

elle a pris un coup au moral et c’est une petite

expérience de plus, surtout dans des matches

comme celui-ci. Contre Twente aussi, elle était

très nerveuse mais c’est jouant des rencontres à

ce niveau qu’on progresse. Le fait aussi qu’un

grand nombre de ses connaissances étaient

dans la tribune pour la voir la rendait un peu

fébrile mais c’est bon pour son apprentissage,

c’est positif.

Les parents de Renate et Marjolijn sont fiers de leurs filles.

Je n’ai pas trouvé Ajax tres bon aujourd’hui.

Quand une dernière chance se présente de faire

un pas vers le titre et qu’on joue de cette

manière, il y a de quoi se poser des questions.

Leur défense s’est trouvée en difficulté à tout

instant devant Tessa et Vanity et chacun de

leurs dégagements était repris directement par

les milieux du Standard qui a pu ainsi

maintenir sa pression. En deuxième mi-temps,

c’était moins flagrant, mais à cause ce cette

pression, elles se sont repliées un peu plus

(quelque chose qu’elles font assez souvent). En

Belgique, on joue peut-être comme ça mais

contre des équipes néerlandaises, on se rend la

vie plus difficile en se regroupant comme elles

l’ont fait. Les équipes néerlandaises préfèrent

d’ailleurs que l’adversaire se replie, Elles

peuvent ainsi entrer dans le jeu, faire le

pressing et rester dangereuses. Ajax possède

des qualités au milieu de terrain mais

aujourd’hui, elles ont attendu trop longtemps et

ont eu peur de faire le jeu. Sur l’ensemble de la

rencontre, elles n’ont pas mal joué mais les

meilleures occasions ont été pour le Standard

qui a encore marqué en seconde mi-temps

Marjolijn et Renate: deux filles de Velddriel qui jouent au top

dans le BeNeLeague.

J’essaie toujours de me positionner à proximité

de Renate afin qu’elle reste calme.

Aujourd’hui j’étais à hauteur de ses 16 mètres

en première mi-temps. Elle ne le dira pas mais

moi je sais que c’est bon pour elle que je sois

là. Elle peut alors jouer plus relax. Pour moi

ausi, c’est mieux.

Après la rencontre, j’ai aussi bavardé un

peu avec Renate :

Que penses-tu du fait qu’il y ait eu autant de

supporters de Velddriel dans la tribune ?

Evidemment, c’était très chouette, très

excitant pour moi mais naturellment, ça m’a

mis un peu la pression mais le positif c’est que

j’apprends à gérer ce genre de situation.

Page 23: Les Rouchettes magazine deux

Comment vois-tu la suite de la compétition ?

Le titre de la BeNeLeague est-il déjà en

poche ?

Nous devons encore jouer contre Twente et ce

ne sera pas si facile mais si nous négocions

bien les autres matches, nous pourrons aborder

cette rencontre avec moins de pression. Disons

que ce ne serait pas une catastrophe de perdre

des points contre elles, ce qui ne nous

empêchera pas de tout donner dans ce dernier

match à domicile. Nous avons les cartes en

mains et personnellement, je pense que tout ira

bien.

Il n’y aura plus de BeNeLeague l’année

prochaine, quels sont tes intentions pour la

saison à venir ?

Je n’ai pas encore ça en tête, je me focalise

entièrement sur le présent et sur les matches

que nous avons encore à jouer.

Quand tu es arrivée au Standard, tu

craignais un problème de langue. As tu

rencontré des difficultés à cet egard ?

Non, pas du tout, tout le monde parle

Néerlandais ici et je comprends un peu de

français, donc ça se passe très bien. A Liège et

pour le quotidien, j’arrive à me débrouiller.

VK

Page 24: Les Rouchettes magazine deux

Grâce à nos photographes, nous gardons un

souvenir de quasiment tous les matchs. Nous

avons le plaisir de vous les présenter :

1) Robert Absolonne

A tout seigneur, tout honneur !

Tu fais de très belles photos. Comment as-

tu appris ? Où ? Avec quelqu’un ?

C’est venu un peu par hasard, vers 1998. Un

copain avait un petit appareil automatique et a

fait quelques photos de moi lors

d’entraînements de l’équipe nationale. A

l’époque il y avait les frères Mpenza. J’ai

trouvé ça chouette et j’en ai acheté un aussi.

Mais je n’ai aucune formation, tout appris sur

le tas, en glanant quelques conseils par-ci, par-

là et j’ai bien étudié les modes d’emploi des

appareils successifs que j’ai acquis.

Tu fais d’autres photos que des photos de

foot ?

Je fais de temps à autre des photos de ma

famille, mes petits-enfants. Mais je suis

vraiment très souvent au foot, mon autre

famille .

Tu ne photographies que le Standard ?

D’autres équipes ?

Je ne fais pas vraiment de photos d’autres

équipes mais quand un joueur ou une joueuse

quitte le Standard pour aller jouer ailleurs,

à l’étranger parfois, comme on se connaît, je

les prends parfois en photo.

Quand as-tu commencé ?

J’ai commencé à faire des photos depuis la

tribune en 2002. Puis en 2004, comme mes

photos ont commencé à être connues et

appréciées, on m’a proposé d’aller faire des

photos depuis le bord du terrain.

Les filles, j’ai commencé à les photographier

plus tard, quand le Standard Femina est devenu

officiellement Standard de Liège section

féminine, avec le matricule 16. Donc, plus ou

moins au moment de la création de la

BeneLeague, un peu avant peut-être, vers

2010. Auparavant, c’était occasionnel, je

passais par le terrain B à Sclessin et j’ai

commencé comme ça à regarder les filles et à

m’intéresser à l’équipe.

Au début, qu’utilisais-tu comme appareil ?

Ton équipement a-t-il beaucoup évolué au

fil des années ?

D’un appareil automatique, je suis passé à un

réflexe argentique puis au numérique. Mon

premier appareil était un Canon D60 (ce n’était

pas le top !) puis Mark III, Mark IV et enfin

DX.

Au fil du temps, j’ai aussi acquis différents

objectifs et autres accessoires indispensables

pour faire de belles photos.

Nos photographes !!

Page 25: Les Rouchettes magazine deux

Es-tu particulièrement lié au Standard de

Liège Depuis combien d’années ?

Je suis supporter du Standard depuis 1958

(j’avais 10 ans) mais j’étais trop petit pour aller

voir les matchs, c’était trop loin de chez moi.

Je regardais donc à la télévision.

Aux environs de 1990, je suis devenu abonné

au Standard.

En fait, je suis un fervent supporter devenu

photographe entièrement bénévole pour le

Standard de Liège.

Parfois il y a des gens qui ne me connaissent

pas qui viennent me demander pour quel

journal je travaille. Mais il faut bien savoir que

je suis exclusivement bénévole.

Depuis que tu as pris ta retraite

professionnelle, tu consacres tout ton temps

à faire des photos. As-tu encore le temps de

faire autre chose ? Quoi, par exemple ?

Comme tout le monde, je vois ma famille, je

fais mes courses, mes repas, mon ménage,

mais les photos me prennent beaucoup de

temps. Quand les clichés sont pris, le travail

n’est pas terminé, pour chaque reportage, il me

faut encore 3 ou 4 heures de travail pour trier,

recadrer, mettre en ligne sur le site du

Standard. Et comme je suis très méticuleux de

nature, j’y passe pas mal de temps.

Tu es très aimé et respecté des joueurs,

joueuses, supporters, staff.

Que ressens-tu vis-à-vis de tous ces jeunes et

moins jeunes qui t’entourent ?

Je crois que je suis apprécié, en effet. Les gens

me reconnaissent depuis le temps ! Ils viennent

vers moi pour me saluer, les anciens viennent

m’embrasser. Ça me fait plaisir de les revoir.

J’essaie d’être sympa et disponible, d’aller vers

les gens que je rencontre et un dialogue

s’installe souvent assez facilement.

Quand je vais en déplacement, je suis

généralement bien accueilli. C’est agréable.

Même les petits du Standard me connaissent

maintenant et viennent me saluer quand

j’arrive sur le terrain.

Au fil du temps, j’ai créé des liens, des amitiés

aussi, il m’arrive d’être invité à des mariages

de joueurs, par les parents par exemple, que

j’ai rencontrés au bord des terrains quand leur

gamin était plus jeune.

www.standard.be

2) Alain Vincent

Tu fais de très belles photos. Comment as-

tu appris ? Où ? Avec quelqu’un ?

Tout d'abord merci pour le compliment même

s'il faut bien l'avouer, la qualité de l'appareil y

est pour beaucoup et la chance pour un peu

aussi. Pour ce qui est de l'apprentissage, il s'est

passé comme souvent dans mon boulot (la

programmation informatique) en lisant le

manuel et en faisant beaucoup d'essais. Par la

suite, Robert m'a appris deux-trois trucs pour

mieux configurer l'appareil. Malheureusement,

son boîtier plus performant lui offre des

réglages que le mien n'a pas.

Page 26: Les Rouchettes magazine deux

Tu fais d’autres photos que des photos de

foot ?

Pour le plaisir, j'ai déjà couvert plusieurs

concert des Gauff', un groupe rock liégeois à

l'humour très décalé.

Quelques fois aussi, j'ai pris des photos lors

des remises de prix où le Standard (à l'époque

Fémina) était invité et lors des matchs de mon

équipe de water-polo.

Quand as-tu commencé à faire des photos

des joueuses ?

Si je me souviens bien c'est en 2002 que j'ai

commencé, peu de temps après le site web

www.standard-femina.be et je ne publiais

qu'une vingtaine de photos par matchs. Depuis

tout à augmenter, le nombre d'équipes, de

comptes-rendus, de news et de photos aussi.

Tu ne photographies que le Standard ?

D’autres équipes ?

Il m'est arrivé de faire des photos de l'Emul où

ma sœur et ma filleule évoluent mais ce fut

plutôt exceptionnel.

Au début, qu’utilisais-tu comme appareil,

comme accessoires ? Ton équipement a-t-

il beaucoup évolué au fil des années ?

Au tout début, j'ai essayé de faire des photos

avec un appareil numérique classique mais je

me suis très vite rendu compte qu'un appareil

de type réflexe était tout à fait nécessaire. J'ai

donc acheté le Canon 300D et un téléobjectif

Sigma 70-300 mais j'avais de gros problèmes

de qualité pour les matchs qui se jouaient le

soir. J'ai donc petit à petit étoffé mon

équipement. J'ai acheté l'EOS 40D puis il y a

trois ans le 7D et, côté objectif, j'ai maintenant

acquis un

Canon EF 70-200 f/2.8L USM et un Canon 24-

70 f/2.8L USM sans lesquels je n'aurais pas su

faire de belles photos en BeNe League.

Es-tu particulièrement lié au Standard de

Liège ? Comment est-ce venu, par qui, par

quoi ? Depuis combien d’années ?

Ça a commencé en septembre 1976 quand ma

cousine - la fille de mon oncle René - a décidé

de faire du football au Standard Fémina. À

l'époque j'avais 9 mois ! Ensuite ma sœur s'est

mise au football aussi et mes parents ont

intégré le comité du Standard Fémina. De mon

côté, j'ai commencé à travailler pour le

Standard de Liège vers douze ans en vendant le

"Journal du Standard" à une des entrées du

stade. En 1993, je suis devenu contrôleur et

depuis 2001 je suis steward. Durant tout ce

temps, je n'ai pas travaillé que pour les

hommes, j'ai aussi aidé à la buvette. Je peux

donc dire que le Standard à presque toujours

fait partie de ma vie.

Page 27: Les Rouchettes magazine deux

Tu es un vrai liégeois et tu es le premier

et le plus ancien photographe des

joueuses du Standard, aussi bien les

dames que les plus jeunes filles.

Tu n’as jamais eu envie de faire des photos

des hommes et des équipes de

jeunes ? Pourquoi

Non car je suis réaliste et je sais très bien que

je n'aurai pas le temps de faire plus que

maintenant. Je laisse donc à Robert le soin de

s'occuper des hommes. Surtout qu'il le fait très

bien. Je regrette juste que le site web des

hommes parle si peu des équipes de jeunes.

Tu es aussi steward au stade de Sclessin

lors de chaque match des hommes à

domicile.

Depuis combien d’années ?

Cela fait 14 ans maintenant que je suis steward

et avant j'ai été huit ans contrôleur, ce qui m'a

permis de participer grandement à l'Euro 2000

dont je garde de très bons souvenirs.

Ces jours-là, tu rates alors parfois des

matchs de filles. Que ressens-tu dans ces

cas-là ?

Mes sentiments sont très partagés. Les deux

jobs sont très différents tant au niveau du

travail

que des personnes rencontrées. Sur le millier

de personnes que je vais rencontrer à un

match des hommes, je peux compter sur les

doigts d’une main le nombre d'entre eux qui

supportent les filles. Et si un match des

hommes représente environ 6 heures de mon

temps, un match des filles (quelle que soit

l'équipe) c'est souvent 10 heures et il y a

parfois 5 matchs par week-end !

Je suis donc à la fois triste de ne pas pouvoir

assister à un match et aussi soulagé d'avoir

un peu plus de temps pour moi.

www.standard-femina.be

3) Evelyne Ravaux

Tu fais de très belles photos. Comment as-

tu appris ? Où ? Avec quelqu’un ?

Merci pour le compliment. Je n'ai pas appris

avec quelqu'un. C'est en manipulant l'appareil,

en faisant des essais que je progresse.

Tu fais d’autres photos que des photos de

foot ?

Je fais également des photos de ma famille, les

compétitions de ma fille Eloïse qui fait de

l'aérobic sportive et lors d'évènements sportifs

et culturels qui se passent dans mon village.

Quand as-tu commencé à faire des photos

des joueuses ?

Pour le foot c'est seulement depuis que ma fille

Léa joue en U13 dans la section féminine du

Standard. Au départ c'était pour avoir un

souvenir, maintenant les parents des autres

filles apprécient aussi, tous le monde en

profite.

Tu ne photographies que le Standard ?

D’autres équipes ?

Les U13 du Standard et les U13 de l'ES

Winaloise, l'équipe de mon autre fille

Clémence

Page 28: Les Rouchettes magazine deux

Au début, qu’utilisais-tu comme appareil,

comme accessoires ? Ton équipement a-t-

il beaucoup évolué au fil des années ?

Au début c'était un simple appareil photo

numérique compact. Maintenant c'est un

Canon EOS 500D

Es-tu particulièrement liée au Standard de

Liège ? Comment est-ce venu, par qui, par

quoi ? Depuis combien d’années ?

Le standard a toujours eu une place importante

dans notre famille, nous sommes supporters de

père en filles J'accompagnais mon papa voir

les matches alors que j'avais 8-10 ans. Cela fait

donc une trentaine d'années que je suis

supportrice du Standard. Il faut dire que

Michel Renquin (ancien joueur du standard)

est originaire de notre village de Wibrin, nous

avons donc suivi son parcours.

On te connaît depuis assez peu de temps.

Comment se fait-il que tu sois apparue

soudain dans nos pages FaceBook ?

Je suis l'équipe féminine de la Beneleague

depuis trois ans, surtout grâce à Aline Zeler qui

vient de ma région, mais c'est surtout grâce à

Léa qui rencontrait beaucoup de joueuses

lorsqu'elle participait à différentes activités

organisées par l'équipe nationale : journée de

détection au Challenge Edhem Slijvo en 2013

en compagnie de Cécile De Gernier et deux

autres joueuses de l'équipe nationale ou lors de

plusieurs Footfestivals dans le nord du pays. Et

puis, Léa est montée par deux fois avec les

joueuses de l'équipe nationale lors de matchs

contre le Portugal ou les Pays-Bas. De fil en

aiguille, les joueuses du Standard ont

commencé à reconnaître Léa au bord du terrain

lorsque nous allions voir les matches.

J'ai ainsi rencontré d'autres supporters du

Standard fémina notamment Dominique (la

maman de Cécile De Gernier), Valérie,

Katrien, Dominique Massoz, le président du

fan club des Rouchettes, Robert Absolonne et

Alain Vincent, les photographes.

C'est Valérie qui m'a demandé de lui

transmettre les photos que je prenais et c'est

ainsi qu'a débuté l'aventure de photographe

amateur pour les jeunes filles du Standard !

Bien que tu te dises complètement amateur,

tes photos sont appréciées de la

communauté FB de la section féminine. Une

équipe t’intéresse en particulier ?

Laquelle ? Pourquoi ?

Je suis en particulier l'équipe de Léa car c'est

ma fille, pour les photos et toutes les équipes

de la section féminine au niveau des résultats.

Si Léa ne jouait plus, arrêterais-tu les

photos de son équipe ?

Je crois que oui car nous habitons à 60 km de

l’Académie. Le but premier était de faire des

photos de Léa.

www.pinterest.com/lesrouchettes/

Page 29: Les Rouchettes magazine deux

4) Dirk Van Ishoven

Tu fais de très belles photos. Comment as-

tu appris ? Où ? Avec quelqu’un ?

J’ai appris pendant mon service militaire, par

moi-même et en m’exerçant beaucoup.

Tu fais d’autres photos que des photos de

foot ?

Je fais surtout des photos de vacances et des

snapshots avec mon IPhone.

De quand datent tes débuts dans la

photographie ?

J’ai commencé à l’armée, j’avais du temps. Il y

a donc déjà assez longtemps …

Tu ne photographies que le Standard ?

D’autres équipes ?

Si on me le demande, je fais parfois bien

volontiers des photos d’autres équipes.

Au début, qu’utilisais-tu comme appareil,

comme accessoires ? Ton équipement a-t-

il beaucoup évolué au fil des années ?

J’ai dépensé des fortunes en développements

de films. J’ai été heureux de voir arriver le

digital. Mon investissement le plus récent est

un téléobjectif plus léger. Depuis toujours, je

suis un fan de Nikon, mais un téléobjectif de

25 ans d’âge donne encore d’excellents

résultats.

Quand as-tu commencé à faire des photos

des joueuses ?

A part deux finales de la coupe des U16 en

2012, j’ai vraiment débuté en 2013.

T’est-il parfois difficile de rester calme

pendant que tu fais tes photos ? Tu as un

exemple ?

Euh … oui. A Waregem, quand j’ai pris

l’arbitre à partie parce qu’il avait sorti ma fille,

j’ai été viré du stade sous les acclamations

générales.

Page 30: Les Rouchettes magazine deux

Tu fais aussi des petites vidéos. Cela te

demande-t-il beaucoup de travail avant de

pouvoir mettre photos et vidéos en ligne ?

Un reportage photo m’occupe environ trois

heures, une vidéo en moyenne une heure.

www.pinterest.com/lesrouchettes/

5) Kin Wah Yim

Tu fais de très belles photos. Comment as-

tu appris ? Où ? Avec quelqu’un

Merci.Très jeune, j’étais un grand fan du

joueur de tennis Michael Chang et j’ai eu

l’occasion de le voir jouer.J’utilisais un petit

appareil compact pour le photographier mais le

résultat n’était pas fameux. J’ai épargné et j’ai

pu m’acheter un appareil reflex pour faire une

nouvelle tentative.Je n’étais pas étudiant à

Eindhoven mais j’ai pu tout de même devenir

membre de l’association d’étudiant ESFF

Dekate Mousa. C’est là que j’ai appris les

bases de la photographie.

Tu fais d’autres photos que des photos de

foot ?

Comme je l’ai dit, je suis un vrai fan de tennis.

Je l’ai même enseigné pendant sept ans et je

suis actif au sein de la Fédération de tennis. Si

l’occasion se présente, je vais aux tournois

pour faire des photos. Il fut un temps où j’allais

à huit tournois par an et j’ai fait là de

nombreuses connaissances. J’ai fait quelques

shooting de tennismen en tenue décontractée.

J’aimerais beaucoup pouvoir faire des photos

de mode.

A part le tennis, j’ai aussi un petit temps

fréquenté le hockey sur glace et la F1, toujours

avec mon appareil photo naturellement.

Et comme tout un chacun, quand je vais en

vacances, j’en rapporte des souvenirs

photographiques.

De quand datent tes débuts dans la

photgraphie ?

Ce doit être en 1998, quand j’ai acheté mon

appareil réflex.

Tu ne photographies que le Standard ?

D’autres équipes ?

La saison dernière, j’ai emporté mon appareil

au Standard pour voir ce que ça donnait.

J’avais déjà essayé quelquesfois au club local ,

le RKVV Emplina. Le Standard est mon club

de coeur. Je suis supporter des hommes depuis

2001. Je suis les Dames depuis cinq ou six ans

mais je m’y suis vraiment intéressé à partir de

la création de la BeNeLeague.

Si je ne peux pas aller voir les hommes car

c’est trop loin ou si les Dames sont bye, il

m’arrive d’aller au Lierse SK ou à Telstar.

Récemment, j’ai reçu des entrées pour PSV/FC

Eindhoven contre Anderlecht. A tout hasard,

j’ai emené mon appareil et j’ai fait quelques

photos.

Page 31: Les Rouchettes magazine deux

Au début, qu’utilisais-tu comme appareil,

comme accessoires ? Ton équipement a-t-

il beaucoup évolué au fil des années ?

J’ai commencé avec un appareil reflex Minolta

que j’ai assez vite changé contre une version

améliorée. Avec le temps, les frais de

pellicules et de développement s’accumulent.

Depuis que nous sommes passés à l’ère

digitale, j’ai eu un Nikon D70, puis j’ai opté

pour Canon. J’ai actuellement un Canon

professionnel 1D Mark III et un deuxième

appareil qui est un Canon D6 full-frame. Je

possède différents objectifs, un flash à part, un

petit studio pour la production et aussi une

pièce séparée pour faire des photos de mode.

Quand as-tu commencé à faire des photos

des joueuses ?

Depuis le match Standard –FC Twente de la

saison 2013-2014.

Nous te connaissons des tribunes et depuis

peu tu es devenu photographe officiel. Vis-

tu les matchs autrement depuis ?

Je ne me prends pas pour un photographe

officiel mais en fait je reçois à présent presque

partout des accréditations pour aller faire des

photos sur le terrain parce que je mets mes

photos à la disposition du fanclub officiel Les

Rouchettes et Lage Landen Voetbal Vrouwen.

Oui, je vis le football tout autrement. Le fait de

voir le match à travers l’objectif permet bien

sûr de saisir une belle photo de la gardienne

par exemple mais en réalité je n’ai pas vu le

goal lui-même. On manque donc une partie du

match.

Tu as commencé avec le tennis, y a-t-il de

grandes différences entre faire des photos de

tennis et faire des photos de football ?

Oui, bien sûr. Le tennis se joue pendant la

journée et on bénéficie de la lumière du jour, et

même du soleil quand il y en a. Les matchs de

BeNeLeague se jouent en soirée à la lumière

artificielle. Un court de tennis est plus petit

qu’un terrain de football. Au tennis, on peut

souvent prévoir tel ou tel geste car on a une

vue d’ensemble sur la totalité du court tandis

qu’au football, on peut manquer certaines

actions simplement parce qu’on est placé de

l’autre côté du terrain. J’ai encore beaucoup de

choses à apprendre dans ce domaine.

Aimerais-tu un jour être appelé à faire des

photos de l’équipe des hommes du Standard

en tant que photographe officiel ? ou bien

cela ne te dit-il rien ?

J’aimerais beaucoup mais je dois voir si c’est

possible ou non. Les trajets de Den Bosch à

Liège aller retour représentent quand même

chaque fois 360 km. Un match du Standard

prendrait donc presque une journée de travail

(7 heures).

www.yimphoto.nl

Dans le numéro précédent du magazine, nous

avions soumis une liste de questions aux

joueuses. Certaines réponses ne nous étant pas

parvenues à temps, nous vous les présentons

dans cette édition.

Luka Mertens:

J'ai commencé à jouer au football à l'âge de

cinq ans. Avant le Standard, j'ai joué à Tienen,

Kortenaken, Hoeleden et Diest. Mon meilleur

match, c'était au Sart-Tilman. Mon idole ?

Dries Mertens ! Je trouve l'Académie et les

entraînements vraiment excellents.

Page 32: Les Rouchettes magazine deux

Resultates et classements

L’equipe A (BeNeLeague)

SC Heerenveen - Standard de Liège 0-2

Standard de Liège - KSK Lierse 3-0

ADO Den Haag - Standard de Liège 0-1

Standard de Liège - Telstar 3-0

OHL - Standard de Liège 0-10

Ajax - Standard de Liège 0-2

Standard de Liège - AA Gent 3-0

PEC Zwolle - Standard de Liège

Standard de Liège - FC Twente

Club Brugge - Standard de Liège

Anderlecht - Standard de Liège

Standard de Liège - PSV / FC Eindhoven

S W V G D+ D- Ptn

Standard de Liège 19 17 1 1 57 8 52

FC Twente 19 15 2 2 58 14 47

Ajax 20 15 4 1 47 16 46

ADO Den Haag 20 11 7 2 49 31 35

PSV/FC Eindhoven 19 9 7 3 37 32 30

Telstar 19 8 6 5 34 26 29

K Lierse SK 19 9 9 1 23 24 28

RSC Anderlecht 20 7 8 5 32 29 26

KAA Gent 19 6 11 2 15 37 20

SC Heerenveen 20 6 13 1 23 36 19

Club Brugge KV 19 4 14 1 10 38 13

PEC Zwolle 19 4 14 1 21 62 13

Oud-Heverlee Leuven 20 2 17 1 11 64 7

Bron: Standard-fémina.be

Page 33: Les Rouchettes magazine deux

L’equipe B (D1)

Bron: Standard-fémina.be

Standard de Liège - USGTH 0-1

Tongeren DV - Standard de Liège 29/4

Standard de Liège - Eva’s Tienen 4/4

Massenhoven - Standard de Liège 0-2

Standard de Liège - OHL 1-0

SK Lierse - Standard de Liège 1-2

Anderlecht - Standard de Liège 0-1

Standard de Liège - DVL Zonhoven 0-2

Eendracht Aalst - Standard de Liège

Standard de Liège - KSK Heist

WS Woluwe - Standard de Liège

Standard de Liège - Zulte Waregem

FC Kontich - Standard de Liège

S W V G D+ D- Ptn

DVC Eva's Tienen 20 16 1 3 67 12 51

DVL Zonhoven 22 17 5 0 68 28 51

Standard de Liège 19 13 4 2 39 16 41

SV Zulte Waregem 21 13 8 0 55 37 39

KSK Heist 22 12 7 3 33 24 39

U St-Ghisl. Tertre Hautr. 21 11 6 4 42 34 37

VCD Eendracht Aalst 21 11 9 1 36 31 34

K Lierse SK 19 7 9 3 30 46 24

K Massenhoven VC 21 6 10 5 28 39 23

K Kontich FC 22 5 11 6 26 54 21

RSC Anderlecht 22 6 14 2 44 48 20

Tongeren DV 21 5 14 2 23 60 17

Oud-Heverlee Leuven 22 2 13 7 17 43 13

FCF White Star Woluwe 21 2 15 4 18 54 10

Page 34: Les Rouchettes magazine deux

L’equipe C (D3a)

Standard de Liège - STVV B 4-1

FC HW Zonhoven - Standard de Liège 1-1

Standard de Liège - KMR Biesen 2-0

Bokrijk Sp. - Standard de Liège 0-1

Standard de Liège - RJ Arlonaise 3-1

US St. Rémy - Standard de Liège 0-5ff

USGTH B - Standard de Liège

Standard de Liège - RC Fémina Antheit

ASE Chastre - Standard de Liège

S W V G D+ D- Ptn

Standard de Liège 18 15 2 1 84 20 46

WC Sibret 17 15 2 0 97 17 45

ASE Chastre 17 13 3 1 71 20 40

FC Halvenweg 17 11 3 3 92 24 36

RJ Arlonaise 18 9 9 0 52 37 27

K Bokrijk Sp. 17 8 7 2 58 42 26

USGTH B 18 7 10 1 40 51 22

K St-Truidense VV B 17 5 12 0 38 52 15

KMR Biesen 17 3 13 1 17 110 10

US St-Remy 17 2 14 1 17 77 7

Fém. Sp. Charleroi 17 1 14 2 17 133 5

RC Fémina Antheit forfait général

Bron: Standard-fémina.be

Page 35: Les Rouchettes magazine deux

U 16

RJS Chênéenne - Standard de Liège 0-2

US Grâce-Hollogne - Standard de Liège 2-1

Standard de Liège - RSC Tilffois 2/5

Seraing Ath. RFC B - Standard de Liège 0-12

Standard de Liège - R Ougrée FC B 15/4

Standard de Liège - RJS Chênéenne 0-2

Union Flémalle - Standard de Liège 6-0

Standard de Liège - US Grâce-Hollogne 3-3

RSC Tilffois - Standard de Liège 18/4

Standard de Liège - FC Trooz 25/4

S W V G D+ D- Ptn

Union Flémalle 10 9 1 0 71 11 27

FC Trooz 9 7 1 1 35 13 22

US Grâce-Hollogne 10 6 3 1 41 18 19

RJS Chênéenne 10 5 4 1 43 19 16

R Ougrée FC B 10 4 5 1 32 64 13

Standard de Liège 10 3 6 1 36 29 10

RSC Tilffois 11 1 9 1 19 58 4

Seraing Ath. RFC B 10 0 8 2 9 84 2

Page 36: Les Rouchettes magazine deux

U14

Standard de Liège - SC Saive B 8-1

Standard de Liège - R Herve FC 10-0

AC Soiron - Standard de Liège 3/5

Standard de Liège - R Espoir Minerois B 3-0

RSC Beaufays B - Standard de Liège 0-2

SC Saive B - Standard de Liège 0-3

Standard de Liège - RFC Heusy Rouheid 8-0

R Herve FC - Standard de Liège 12/4

Standard de Liège - AC Soiron 19/4

RJS Olnoise - Standard de Liège 26/4

S W V G D+ D- Ptn

Standard de Liège 10 8 1 1 49 5 25

R Espoir Minerois B 10 8 2 0 37 13 24

RSC Beaufays B 11 7 2 2 41 10 23

SC Saive B 11 3 6 2 13 30 11

AC Soiron 9 3 5 1 20 40 10

RFC Heusy Rouheid 10 3 6 1 17 36 10

R Herve FC 9 1 5 3 15 32 6

RJS Olnoise 10 0 6 4 12 38 4

Page 37: Les Rouchettes magazine deux

U13

Standard de Liège - R Ougrée FC 6 - 5

Standard de Liège - Union Flémalle 5 - 3

Page 38: Les Rouchettes magazine deux
Page 39: Les Rouchettes magazine deux

VERHUUR VAN BESTELWAGENS & MINIBUSSEN

HOESELT : TONGERSESTEENWEG 52 ( 089/ 62 12 27 )

HASSELT : KURINGERSTEENWEG 388 ( 0486/ 90 28 64 )

Page 40: Les Rouchettes magazine deux

Les Rouchettes

absl – vzw

Rédaction::

Valerie Kranen -

Traductions :

Dominique Dara (NL-FR)

Valerie Kranen (FR-NL)

Plus d’informations :

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Président : Dominique Massoz

Secrétaire (FR) : Dominique Dara

Secrétaire (NL) : Katrien Notaert

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Webmaster : Valerie Kranen

Remerciements:

aux joueuses de toutes les équipes

du Standard de Liège section féminine

à Denis Franco :

responsable de la communication

du Standard de Liège section féminine

à Robert Absolonne :

photographe du

Standard de Liège

à Alain Vincent :

photographe du

Standard de Liège

section Féminine

Nos Photograpes : Kin Wah Yim, Evelyne Ravaux, Dirk Van Ishoven

à NOS SPONSORS

Page 41: Les Rouchettes magazine deux