les premières machines françaises pour la production de produits pharmaceutiques

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Les premières machines françaises pour la production des produits pharmaceutiques 25/04/2012 André FROGERAIS- [email protected]

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Page 1: Les premières machines françaises pour la production de produits pharmaceutiques

Les premières machines françaises pour la production

des produits pharmaceutiques

25/04/2012

André FROGERAIS- [email protected]

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Les premières machines françaises pour la production des produits

pharmaceutiques

A l’origine les médicaments sont fabriqués par les pharmaciens dans leurs officines, l’industrie

pharmaceutique va naitre en France dans la seconde moitié du XIX° siècle.

La fabrication des produits pharmaceutiques va s’industrialiser pour répondre à des exigences

commerciales et techniques.

La découverte des alcaloïdes et en particulier de la quinine va conduire à la création de la première usine

pharmaceutique par Pelletier et Robiquet en 1830

Pour produire de plus en plus avec une qualité constante, les pharmaciens d’officine vont créer des usines.

Les premiers établissements industriels sont fondés à partir de 1850, ils fabriquent des produits galéniques puis des

spécialités.

Les plus premiers sont :

- Dausse (Ivry sur Seine) 1834

- Darasse (Fontenay sous Bois) 1847

- La Pharmacie Centrale de France (Paris et Saint Denis) 1852

- Les Etablissements Poulenc (Paris) 1858

- Société Française de produits pharmaceutiques de Louis Alphonse Adrian(Courbevoie) 1872

L’apparition sur le marché de machines industrielles va permettre aux fabrications de se mécaniser à partir de 1880,

ces machines vont rendre possible l’amélioration de la mise en forme des médicaments.

La qualité de la galénique française plus que les innovations techniques vont assurer le succès commercial des

produits français dans le monde entier.

Après la Première Guerre Mondiale, on recense plus de 400 établissements qui emploient plus de 10.000 personnes,

60% ont moins de 10 employés, le chiffre d’affaire selon A.Goris est compris entre 200 et 250 millions de francs, la

moitié de la production est exportée.

L’industrialisation de la pharmacie apparait comme le transfert à, grande échelle du savoir faire élaboré dans

l’officine.

Les industriels vont fabriquer des spécialités qui se doivent d’être de qualités constantes et d’un prix compétitifs

pour pouvoir correctement rémunérer les pharmaciens d’officine qui les distribue et des remèdes inscrits au Codex

qui vont se substituer aux préparations officinales

L’industrialisation de la galénique va être rendue possible grâce à la mise à disposition par des constructeurs de

machines de plus en plus performantes.

Les machines vont s’affirmer comme supérieure en qualité, notamment au niveau du dosage ; de nombreux

constructeurs vont naitre, la plupart auront une existence éphémère.

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- Henri Négre est le pionnier, l’entreprise est crée en 1880, 57 avenue du Maine à Paris, et fabrique une

machine à fabriquer les pilules (brevet N°136 886), une machine à comprimer alternative en 1890 (brevet N°

204 808), une presse à capsules (brevet N° 236 576) en 1894.

L’entreprise fusionnera en avec son voisin N.Palau situé au de l’avenue du Maine, de 1886 à 1887, puis ils se

sépareront et deviendront concurrent.

Négre sera repris en par Wallon qui fabriquait des machines pour la production de produits de confiserie, ils

seront repris par A.Savy.

- N.Palau devenu concurrent de son ancien associé fabrique des machines jusqu’en 1896, il sera racheté par la

société G.Bera qui disparait en 1902.

- A.Savy qui deviendra A. Savy- JeanJean, successeur de Négre existera jusqu’aux années 1950, ils se

spécialiseront dans la fabrication de mélangeurs.

- Jules Durriez 79-85 avenue Philippe Auguste, Paris ( 1887-1918).

- M.Guy, voisin d’Henri Négre et de Palau, il était établi 21 avenue du Maine, (1914-1923)

- R.Cogez, successeur de Guy, 19 rue Jules Guede, Paris (1923-1968)

- Charles Pouré et Joseph Sauton , 57 rue de la Révolution à Montreuil (1900-1945)

- C.Le Gall successeur de Pouré jusqu’en 1945

- Jean Ratti, 25 rue de Vincennes à Montreuil, fondée en 1904

- Edmond Frogerais , (1910-1983) rue de la Mairie à Ivry Sur Seine, sa première création fut une machine à

imprimer les pilules à la demande de Constant David des Laboratoires David Rabot.

- Henri Wierbinsky, 37 rue Alphonse Penaud, Paris

Ces constructeurs vont produire des machines pour la production de toutes les formes pharmaceutiques.

Certaines machines réalisent automatiquement le processus de fabrication comme les machines à remplir les

cachets ou a fabriquer les comprimés, mais la plupart se contente de mécaniser les opérations manuelles, pour la

production des pilules 4 machines différentes sont nécessaires.

Elles peuvent être équipées de moteur individuel, mais dans la majorité des cas, elles sont mues à l’aide d’une

courroie entrainée par une poulie située sur un arbre motorisé situé au plafond. Elles ne comportaient aucun

dispositif de sécurité les cuves sont en fonte, en cuivre ou en tôle, l’acier inoxydable est inconnu.

Elles sont utilisées dans des ateliers où les notions de qualités, de contaminations croisées, d’asepsies ou de sécurité

du travail sont inconnues.

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1- Mélangeurs et étuves

Ces appareils ont pour rôle d’assurer le mélange à sec et l’humidification de la masse par des mouillants comme

l’eau, le sirop de sucre, l’alcool, ils ont également la fonction de malaxeur. Ils sont utilisés pour la fabrication des

formes sèches : cachets, comprimés, granulés, pilules, pastilles….

Il n’existe pas à cette époque de mélangeurs à retournement, les mélangeurs sont équipés de une ou deux pales

pour brasser la poudre.

- Mélangeur horizontal à une pale : appelé également mélangeur à ruban

Mélangeur Savy-Jeanjean

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Catalogue Savy- JeanJean

- Mélangeur-Malaxeur avec double palles en Z

Inventé par l’ingénieur allemand Werner, le mélange est assuré par deux palles tournant en sens inverse à des

vitesses différentes, en 1906 Werner revendique avoir construit plus de 11 000 appareils, la capacité maximum est

de 11 000 litres mais dans l’Industrie pharmaceutique on se contente d’une capacité maximum de 100 litres soit des

lots de 40 à 50 kg, la cuve est en fonte.

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Mélangeur FROGERAIS N°1 (10 litres) Mélangeur FROGERAIS N°2 (40 litres)

- Mélangeur-malaxeur à melon

Ils sont utilisés pour la production des masses pilulaires ou de la pate pour la fabrication des pastilles, ce sont les

précurseurs des mélangeurs planétaires verticaux.

Ils ont constitués par une cuve tournante à l’intérieur de laquelle se trouve un « melon » en bronze qui tourne

autour de son axe en sens contraire créant ainsi un mouvement planétaire. Les cuves sont recouvertes de cuivre. La

capacité maximum est de 50 kg

.

Mélangeur à melon N.Palau

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Malaxeur Pouré & Sauton

Malaxeur Frogerais , capacité 20, 30, 50 Kg

Il y avait beaucoup d’autres constructeurs de mélangeurs surtout destinés à l’industrie chimique comme Henry

(Aubervilliers), Le Clézio , Lidon (Paris).

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Catalogue Savy- JeanJean

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2 – Les Pilules

La fabrication industrielle des pilules ne diffère pas des procédés employés dans l’officine ; elle comprend 5

différentes opérations.

- Les matières premières sont incorporées par malaxage dans un excipient, le plus souvent de l’extrait de

chiendent, de façon à obtenir une masse pilulaire homogène.

On utilise soit un mélangeur en Z soit un mélangeur à melon.

- La masse est ensuite aplatie à l’aide d’un rouleau afin d’obtenir des galettes rectangulaire d’épaisseur

déterminée.

- Ces plaques passent ensuite entre des rouleaux de cuivre munie de cannelures de dimensions variables et

tournant en sens inverse pou obtenir un magdaléon.

- Le magdaléon est introduit dans le pilulier à l’aider de cylindre qui l’aplatisse, il s’engage ensuite entre deux

plaques comportant des cannelures à sa dimension animée d’un mouvement de va et vient, la plaque

supérieure va découper individuellement les pilules. Si le diamètre du magdaléon est égal à la longueur de

la découpe, les pilules seront rondes s’il est plus petit où plus grand, elles seront ovales.

- Elles sont ensuite roulées au moyen d’un disque rotatif afin de devenir sphériques.

Les pilules peuvent être ensuite imprimées ou dragéifiées.

A chacune de ces opérations correspond une machine, dans le cas de la production industrielle des pilules on peut

plutôt parler de mécanisation plutôt que d’automatisation.

La production était très fable même automatisée : pour produire par jour 20 kilos de pilules il fallait employer 10

personnes. Les comprimés plus économique à produire et plus stable vont rapidement se substituer aux pilules..

Pour produire des pilules, il fallait utiliser plusieurs machines :

- un mélangeur à melons

- un laminoir

- un magdalonier

- un pilulier

- une disqueuse de pilules

- éventuellement une machine à timbrer (à imprimer) ou une turbine de dragéification.

Aucun constructeur français ne produira, contrairement aux américains comme A.Colton une machine qui intègre

toutes les opérations

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Machine à magdaléons

Les galettes sortant du laminoir ou préparées manuellement, sont découpée en bâtonnets par la machine à

magdaléons à l’aide cylindres.

Laminoir

Il sert à préparer les galettes de masse

pilulaire qui seront placées dans les

rouleaux du magdalonier.

Un laminoir peut alimenter trois

piluliers.

Laminoir Frogerais

Magdalonier manuel

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Machine à pilules :

Elle divise les magdaléons en noyaux pilulaires de 30 à 700 mg.

Les plaques en fonte sont interchangeables.

Machine à magdaléons FROGERAIS

à cylindres laminoirs

interchangeables

Pilulier manuel (à bras) N.Palau

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Pilulier à pédale Brevet Négre N° 136 886 (1880)

Derriez (1892) N.Palau (1892)

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Machine à disquer les pilules Frogerais Machine à pilules Frogerais, divise les magdaléons en

Production de 6 à 9 kg par heure noyaux pilulaires de 60 à 600 mg,production de 1 à 7 kg/h

Machine à imprimer les pilules Frogerais Compteuse de pilules Frogerais, production 700

flacons équipée de 8, 16 ou 24 timbres, production 20.000/h de 100 pilules ou 1.000 de 50.

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Turbine Negre avec chauffage vapeur Turbine Frogerais , 2 vitesses, chauffage au gaz

Capacité 20 à 50 kg

Atelier de dragéification Dausse (1896)

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3-Les granulés-saccharures :

Ils sont constitués d’un mélange de sucre et de principes actifs pulvérulents que l’on rend pâteux par addition d’eau

ou de sirop de sucre.

La masse obtenue est pressée à travers une plaque perforée de trous ronds ou carrés, il se forme un vermicelle qui

est séché puis tamisé.

(1) (2)

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(3) (4)

1- Machine à granuler à vis Frogerais MGPM, production 20 kg/h

2- Machine à granuler à vis Pouré et Sauton

3- Machine à granuler Frogerais à palles rotatives,production 100 à 150 kg/h (brevet N° 571 843 – 1923)

4- Doseuse rotative de poudre H.Wierzbienski , cadence horaire 600 à 1.000 boites avec 6 entonnoirs, 1.200 à

2.000 avec 12 entonnoirs.

Atelier de granulation Dausse (1896)

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4-Les capsules

Les capsules par pression sont constituées par une enveloppe de gélatine remplies de médicaments liquides.

Elles sont de forme ovoïdes ou sphériques, on les appelle alors perles ou globules.

Elles ont été popularisées par Mothe en 1838. A l’origine les enveloppes de gélatine étaient fabriquées séparément

puis remplies et soudées manuellement. Afin d’industrialiser la production, les industriels vont mettre au point des

presses mécaniques semi automatiques.

On utilise deux plaques supérieures et inférieures portant des cavités hémisphériques correspondant à la dimension

des capsules, ces plaques sont placées dans un cadre.

On réalise dans un premier temps des bandes de gélatine,

On place dans un cadre métallique inférieur une première bande de gélatine, puis le liquide médicamenteux et une

seconde bande de gélatine, puis on place le cadre supérieur.

L’ensemble est pressé ce qui entraine la soudure et la découpe des capsules.

Le liquide est réparti dans chaque alvéole.

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Presse N.Palau (1892) Presse Frogerais (1911)

Machine à couler la gélatine Frogerais Moules pour presses à capsule

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Pharmacie Centrale de France (1903)

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5 - Les Pastilles

Elles sont préparées à partir d’un mucilage de gomme , généralement de la gomme adragante.

Les principes actifs, mélangés à du sucre sont incorporés au mucilage dans un mélangeur-malaxeur à melons.

La masse humide est étendue à l’aide d’un rouleau dans une « pastilleuse », elle est saupoudrée d’amidon puis

découpé par un emporte pièce monté sur un cylindre.

Ils sont de forme diverse : octogonales, rondes, ovales, rectangulaires, carrées… et sont souvent gravé d’un cachet

qui comporte un nom, un signe…

Après avoir été découpées, les pastilles sont déposées sur des plateaux et séchées dans une étuve. La production

dépend du nombre de poinçons, elle est au maximum de 30 kilos à l’heure.

Catalogue Adrian 1904

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N.Palau (1892) Machine à bras Savy-Jeanjean ( 1910)

Machine automatique N.Palau (1892)

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Pastilleuse Frogerais à 15 Timbres, production 30 kilogrammes à l’heure

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6 - Les cachets

Ils ont été inventés par Stanislas Limousin en 1872.

Ils sont constitués par deux cupules de pain azyme de forme ronde qui reçoivent les principes actifs en poudre, elles

sont soit emboitées l’une dans l’autre soit soudées par collage. Le dosage de la poudre est réalisé par un compresso

doseur.

(1)

1- Machine à remplir les cachets H.Wierzbinski, brevet 678 788 (1930)

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2- Machine automatique à faire les cachets par voie humide, modèle DH, débit : 15.000 à 20.000/h

3- Machine automatique à faire les cachets à sec, modèle DS

(2)

(3)

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7 - Les comprimés

On utilise trois types de machines à comprimer :

- Machines excentriques (ou alternatives) à sabot rotatif

(1) (2)

(3) (4

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(5) (6)

1- Machine Savy-JeanJean dite de comptoir (d’après M.Bouvet 1919)

2- Machine alternative monopoinçon N.Palau (1892)

3- Machine alternative Savy-JeanJean (Catalogue Mermilliod 1906)

4- Machine « à bras » L’IDEALE de Guy (Catalogue Bachelet 1913)

5- Machine Pouré Sauton Petit Modèle

6- Machine Pouré sauton Grand Modèle

7- Machine L’IDEALE automatique Grand Modèle

8- Machineà sabot circulaire Kustner

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(7) (8)

- Machine à comprimer alternative à sabot linéaire

(9) Machine Henri Négre, brevet N° 204 808 du 17 Juillet 1890

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(10) Machine Petit Modèle de Savy-JeanJean (11) Machine Grand Modèle de Savy-JeanJean

(12) Machines IDEAL type A et B de R.Cogez, succésseur de Guy.

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(13) (14)

( 15) (16)

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- Machines rotatives (dite revolver)

(17) 18

19 20

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13- Pastilleuse E.Pouré

14- Machine à comprimer Grand Modèle Guy

15- Machine alternative Ed.Frogerais N°0 (1913)

16- Machine alternative Ed. Fropgerais N°1 (1912)

17- Machine Rotative dite revolver Ratti (1910)

18- Machine à comprimer rotative Guy (d’après M.Bouvet- 1921)

19- Machine à comprimer rotative Ed.Frogerais N°3 (1915)

20- Machine à comprimer rotative Ed.Frogerais N°4 (1915)

21- Machine à compter Henri Wierzbinski, débit horaire 600 à à 1.200 flacons ou tubes

22- Machine rotative Henri Wierzbinski à compter les comprimés et les ranger en tubes, débit environ

1.200/heure

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23- Machine à comprimer Frogerais N°1 montée avec appareil (breveté SGDG)

à compter et mettre en tubes, la boite de vitesse permet de compter en

nombres pairs de 10 à 20 les comprimés de 9,5 à 14mm de diamètre et, en

nombres impairs, les comprimés de 14,5 à 20mm de diamètre.

Cadence : 6.00 tubes de 10 comprimés jusqu’au diamètre 14mm, au dela la

production diminue de moitié.

Egalement disponible pour des flacons en vrac.

24- Machine automatique Ed. Frogerais à empaqueter en rouleaux les pastilles

et les comprimés, production horaire 600 rouleaux

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(1937)

Laboratoires Dausse (1896)

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Atelier de fabrication des comprimés d’Aspirine, Usine SCUR Saint Fons 1918

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8-Pommades

- Mélangeurs planétaires Savy Jean Jean

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Remplisseuse semi automatique de tubes Ed. Frogerais Machine à fermer les tubes Ed.Frogerais

(1911)

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Machine automatique à remplir et fermer les tubes Ed. Frogerais , production 2.000 tubes/h

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9- Formes diverses

Machine hydraulique à suppositoires Ed.Frogerais

Cadence 600 suppositoires/H

Sparadrier mécanique N.Palau (1895)

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Bibliographie

- A.Andouard, Nouveaux éléments de Pharmacie, Paris, Baillére , 1910

- M.Bouvet, La fabrication industrielle des comprimés pharmaceutiques, Paris, Baillére, 1919

- M.Bouvet, La fabrication industrielle des comprimés alimentaires, La Nature, 5 Mars 1921

- S.Chauveau, Les origines de l’industrialisation de la pharmacie avant la Premiére Guerre Mondialle,

Histoire, économie et société, 1995

- G.Dethan, Revue des inventions techniques appliquée à la pharmacie, 1892

- Catalogue des Etablissements Edmond Frogerais, 1920, BIU Santé Paris Descartes

- A.Goris, Pharmacie Galénique, Paris, Masson 1942

- L.Pariente, Naissance et évolution de quinze formes pharmaceutiques, Paris, Edition Louis Pariente,

1996

- A.Rasmussen, Les enjeux d’une histoire des formes pharmaceutiques : la galénique, l’officine et

l’industrie (XIX°-début XX° siécle) Entreprise et histoire 2/2004, N°36

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