rJXLES I

MANUSCRITSDE L'ÉGLISE

SAINT-JEAN-BAPTISTEDE CHAU MONT

PAR

JEAN CARNADET

SA!NT-E)JZTER

CARNANDET, I1PRLMLUR-FDITFUR

1876

, QE

Document

II I I I J IIIII H II I E0000005542499

A () EXEMTLAIBES NUM1ROTIS

dont ciuq sur pipier rose

J»diteur.

M

us !'église Saint-Jean-Baptiste de Chau-

t .ont, comme dans Ici autres coUgiales,

es objets rares et précieux, les reliques

pie l'on exposait à la vénéritian (les

fidèles en tertaines solennités, se trouvaient eu dépôt

dans un lieu particulier nommé le Tr!sr, qui était

confié à la garde d'un di gnitaireire du eh 1 pitre.

Le Trésor de l'église paroissiale de Chauniont éIit

remarquable P' la quantité des olijets d'art que la

piété des fidèles y avait aggloniéré; la huile ponti-

ficale (le Sixte IV, donnée en 14.74, qualifie Saint-

Jean-Baptiste d'église insigne et fameuse entre celles

de la contrée et convenablement pourvue en joyaux,

livres et ornrnents sacrés « inter ceteras parroehialesecclesias insignis ac formosa, acjocalibus, libris aliisqucornanietis decen ter decorata. »

Malheureusement, la tourmente r.volntionna r

passé par-là, et les bustes des saints, les lampes et les

croix d'argent, les calices et les ostensoirs en venwi

am

-6---

tes riches -tapisseries, les ornements en drap d'or ontdisparu pour ta plupart. Quelques reliquaires (1)

de bois doré, d'énormes in-foiio, un superbe cIicc

en vermeil et (les manuscrits sur vélin ont pourtant été

conservés.Parmi ces infolio, au nombre de vingtenviron, il en

est qui sont illustrés (le miniatures, d'initiales coloriées

sur fond d'or, de marges où brillent les fleurs et les

arabesques. On peut voir dans ces graduels et cesanti-

phonaires, autrefois 'a l'usage du chapitre, des offices

curieux, celui de la Sainte Larme du Christ, par exem-

ple, célèbre relique de Vendôme que Mabillon défendit

contre les hardiesses du curé de Vibraie. Les amateurs

de nos antiquités liturgiques locales pourront faire uneample moisson dans ces manuscrits, dont quelques-uns

ont souffert de l'injure du temps.Cependant, aucun de ces volumes ne surpasse, en

valeur et en beauté, un missel imprimé sur vélin en

1517, missel dont les initiales et les images sont colo-

riées et rehaussées d'or. Il est intitulé: Missale diocesisLin gonensis nunc cum varis addi(arnentis, et in fine devo-tis of/iciis atque prosis an tehac nus quam visi. In aima Pari-siorum academia, impens is Johannis parti impressumanno Domini M.CCCCC.XV?L

Le prix de ce missel ne vient pas seulement de ce

(1) Ces reliquaires ont été réparés, par les soins pieux de M.l'abbé Vitu, décédé curé-doyen de Chaumont.

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queil est unique, mais aussi de sa propre beauté. Levélin a été choisi avec soin, les dessins sont purs etcorrects, les couleurs brillent d'une vivacité qui sur-prend encore après trois siècles écoulés ; l'or est poséen linéaments d'une finesse extrême.

L'évêque Michel Boudet donna, dit-on, ce mssel auchapitre de Chaumont.. Nous n'y voyons point cepen-dant les armes de cet évêque qui sont d'azur à banded'or, mais celles de Langres, d'azur semé de fleurs de lis

or au sautoir de gueules sur tout. Il n'y a point de houp-pes, ni de manteau ducal. La crosse épiscopale suffità désigner le donateur.

Le premier feuillet représente saint Michel terras-saut le dragon. Sur le second feuillet, on voit l'imagedu patron de la cathédrale de Langres, saint Mammès,la couronne sur la tête; il est revêtu du manteaumanteau royal,et tient un livre d'une main, un sceptre de l'autre' ; ùses pieds est un lion.

Le premier soin de l'auteur a été d'adresser uneexhortation aux prêtres qui se serviraient de ce missel:

Qui divina cupit surnroo lihamina Pat.riDonaque sublimi mystica ferre Deo,

Hec legat a tetra purgata volumina labo.Nam prastant faciles ad pia sacra vias.

Horum presidio mysteria sancta parabitEt ccli Domine munera grata feret.

S -

An dernier feuillet nous lisons le titre explicatif suivaut

3fis gale ad Consuciudinem diocesis Lin gonensis politissi-mis formu lis (lu res ipsa indicat) in alma parisioruinacademia. inpens is Joa nn is pa rv i impressum, additts plurim iscomrnodisatibus que in ccle ris desiderantur. Nam que inillis annoata tanturn, non sine suramo quereredi laliorein t'en ii' i potera n t, hic suis in lods ad plenum prescripta suret.Singulis item festis nna cum suis prosis, et si que aberantsuo loco wljcctis. Titulis postrcmo nurnerorum oc mensiumnous pensiculntissime CoTlatjs. ut nusqua.tr& numerus numerown respondeat : quo sacrificantihus omnia facile ac sta-tira occurrauL Porro si que hic o/Jenduntur a reliquis exem-

plaribus diversa, hoc UUUm oro ne prius damnent, quamomn ia prnden Ii cons ideral joue diltgenhr expenderint ; cum71il tain resonum, cui non obmurmurat oeger, scraper in alte-

nus fehci livor honore: quod si fit, neminem fore con fido,qui meum lahorem non. probet.

A nno Domini millesimo CCCCCX Vil. XV ocobris.Ce Jean Petit, on le sait, était un imprimeur et un

libraire renommé qui fIL imprimer d usieurs ouvragesanciens et nouveaux de 1501 i 436. Il mettait surses livres cette devise : Petit 1 Petit. Ls caractêces qu'ilemplo ya sont de forme gothique ; sa lil)raiie occupaitquinze presses. En 4498, Jean Petit publia le : Moduslegendi abbreviaturas in utroque jure, in-8 0 . Il apportaitbeaucoup de soin il la correction de ses livres. On lit

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snr le titre de l'un d'eux. e Grapaldus de partibus oediumjfl.40, 4517, ea fide caque diligentia excusum ut vix erra-tum o//'endas.

Le calendrier du missel de l'église de Chaument a

cela de commun avec celui (les autres missels, qu'ilcontient les rudiments des almanachs modernes. Ainsi,

outre le calendrier proprement dit, la lettre domini-

cale, le nombre d'or, les signes du zodiaque, on trouve

les mois caractérisés par un hrnisLihe ou un vers

entier, l'indication des jours néfastes, et enfin, des

principes d'hygiène, mis en quatrain. Ces vers sontassez curieux pour que nous les transcrivions ici.

Pocula ianus arnat.lani prima dies et septima fine timetur.

In iano claris calidisque cibis potiaris,Atque decens potus post fercula sit tibi notus.Ledit onim modo tune, potatus ut bene credo.J3alnea tutius intros, et venam findere cures.

Februari us ai,qeo c1an2at.Ast februi quarta est procedit tertia finem.

Tune cave friora: de pollice funde eruorem.Sugge mellis tivum pectoris morbos qui curabitNascitur occulta febris februarjo multaPotibus ac escis, si caute niinuere velis

1I47-tius erra fodit.Martis prima necat cujus sub cuspide quarta est.

Martius hurnores gignit varios cille dolores.Surne ciburu pure, coet.uras si placet ure.Bainea sunt sana ; sed que superflu vana.Vena nec abdenda, nec potio sit tribuencla.

Aprilis florida prodit.Aprilis decima est undeno fine minatur.

Hic probat in vere vires aprilis hahere.Cuncta renascuntur, pori tune aperiuntur.In quo scalposeit corpus, sanguis quoque crescit.Ergo solvatur venter, eruorque minuatur.

Ras et fias nem arum. maie suit (ornes arnorum.Tertius in niaio lupus est, et septimus anguis.

Maio secure laxari sit tibi cure.Scindatur vena. sod bainea dontur amena.Cuin calidis rehus sint fercula sen speeiehu.s.Potibus astricta sit salvia cura henedicta.

Pat iuniu.s l'ena.Undecimo iunhi quindenum a fine salutat.

In iunio gentes perturbat niedo bibentes.Atqiie novellarum fuge pot.us cerviiarum.Ne noceat colera, valet bec refectin vcra.Lactuce frondes ede: jejunus bibe fontes,

mua resecatur arena.Tridecimus iulii decimo invitante kalendas.

Qui vuit solamen iulio hoc probat niedicainenVenam non scinclat, nec venain potio ledatSomnunt cornpe.cat., et hainea cuncta pavescat.Prodest cocons unda, allium simul salvia munda,

I'

Il -

Azistus spiz.s,Augusti nepa prima fugat de fine secunda.

Quisquis sub augusto, vivat medicamine justo,Raro dormitet, estum coitum poque vitet.Bainea non curet, nec multum comestio duret.Nemo laxari debet, vel fleubothoinari.

&ptem ber colligit uvas.Tertia septembris vulpis fert a pede denam.

Fructus maturi septembris sunt valituri.Et pira cum vino, panis cum lacte caprino.Aqua de urtica, tibi potio fertur arnica.Tunc venaxn pandas, species cum seminemandaa.

Serniat october.Tertius octobris gladius decem in ordine nectit.

October vina prebet cum carne ferma.Nec non aucina caro valet et volucrina.Quamvis sint sana, tamen est repletio vana.Quantum vis comede, sed non precordia lede.

SpoUat virguUa norember.Quinta novembris acus vix tertia mansit in urna.

Hoc tibi scire datur : quod reurna novembri curatur.Queque nociva vita, tua sint preciosa dicta.Bainea cum venere tune nulluin constat habere.Potio sit sana, atque minutie bona.

Querit ha.&ere ciui porcu mach ado decem ber.Dat duodena cohors septem mdc decemque docembris.

771Sano sunt mcmhris res calide mense decembiis.F'rigus vitetur, capitalis vena scindatur.Lotio isit vana, seci vasis pofatio cara.Sit tepiclus potus frigore contrarie tutus.

La bibliothèque de Chaumont possède plusieurs

vie4x missels où se lisent également les vers qui précè.dent. On ne les retrouve pas dans les missels postérieurs

à 1579, probablement à cause de l'ordonn&ncc de

Henri III qui défendit « à tous faiseurs d'almanachsd'avoir la témérité de faire des prédictions sur les

affaires civiles, ou de l'état, ou des particuliers, soit en

ternies exprès ou en termes obscurs. » Au commen-cement du seizième siècle, on les trouvait non-seule-

ment dans les missel, mais dans les livres d'heures.

Seulement, dans les livres d'heures, les vers françaisremplaçaient les vers latins. Ainsi dans un volumer.titulé : Les pescnes heures à l'usage de Langres, toutes au

long sans requerir, avec les figures et signes de l'apocalypse,les miracles Nostre-Dame, les accidents de l'homme et plu-sieurs autres histoires du rou veau ajoutées, ont été faites àParis, par Symon Vostre, libraire, demeurant â la rueNeuve, près la grande église, 1512, nous fisons les verssuivants

Les six premiers ans que vit ihomme au mondeNous comparons a Ianviei droictement,,Car en ce rnoys uertu ne ferre hahonde,Nomplus que quant, six ans ha ung enfant.

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Les six dapres ressemblent, n ri euriorEn lin duquel commence le printempsCar lesperit se ouvre prest est n enseignerEt douix devient lenfant quant ha douze ans,

Mars signifie les six ans ansuyvansQue le temps change en produysant uerdureEn celay nage sadonnent les enfantsA maint esbat sans soucy ne sans cure.

Six ans prochains vingt et quatre en sommeSont figures N" Auril gracieulx,Et soubz cest aago est gay et ioly ihomme,Plaisant aux dames, courtois et amourcuix.

Au moys de May ou tout est en uiguenrAultro six ans comparons par droieturo,Qui trente sont : lors est ihomme en ualeurEn sa fleur, force et beaulte de nature.

En lung les biens commencent a mourir,Aussi fait lhomme quant a trente—six arts,Pour ce en tel temps doit il femme querirSe luy vivant veuit pourveoi r ses enfans.

Saige doibt estre ou ne sera jamaisLhontme quant il a quarente—deux ansLors la beaulte decline desorniaisComme en Juillet toutes fleurs sont passans.

Les biens de terre commence len cueillirEn Aoust : aussi quant lan quarante—huitLhomme aproche ; il doit biens acquerirPour soustonir uie!!esse qui le suit.

Avoir grans biens ne fault point que lhornmo cuideS'il ne les a cinquante quatre ans,Nemplus quo sil a sa granche vuideEn septembre, plus de lan naura rien.

.1

- -

Au moys d'Octobre figurant soixante ansSe ihomme est riche cela est bonne heure,Des biens qu'il a nourrist femme et enfans.Plus na besoing qui travaille ou labeuro.

Quant a soixante—six ans uientRepresentoz par le moy de NovembreVieux et caduc et maladif deuient,Lors de bien faire est temps qui se remembre.

Lan par Decembre prend fin et se termine,Aussi fait l'homme aux ans soixante et douzeLe plus souuent, car vieillesse le mineLheure est uenue que partir se house.

Nous y trouvons encore:

le me faiz lanuier appeler,Le plus froid de toute lannée,Mais sy puis—ie bien me uanterQue ma saison doit estre aimée.

le suis Feurier le harclyAuquel moys la uierge royalMa au temple des IuifzFaire present especial.

Je suis noble Mars florissantTres gentil: tres uertueuxEn moy vient biens fructifians,Car je suis large et plantureux.

Je suis Auril le plus iolyDe tout honneur et uaillance,Car en mon temps fut confranchyLe monde du fer dune lance.

le suissuis le franc roy de ]annéeDe pareil a moy encore point naEn toute ceste assembléeCar qui bien nommer me sçaura.

Chacun scet, nia saison est belle,le suis le moys de Ming nommé,Qui fait tondre, la chose est telle,Brebis, moutons a grant planté.

Et je eroy se je vous disoioLes valleurs qui sont en mon faictQue point creu de vous no seroysMoy qui suis le moys de luillet.

le suis Aoust auquel nul loisirNe doit prendre ne seiourner:Faucher, semer, sans grant loysirMettre en granche, battre, vanner.

Je me faiz Septembre appeler,Plain de tous biens en tous endroiz,On peut en ma saison trouuerFourment, vin, avoyne et pois.

Octobre ie me puis prouuerPlein de touz biens en touz endroits,On peut en ma saison trouuerFroment, uin, auoine et pois.

Je faiz allumer maint tizon,Nouembre suis qui regne s plain,Toute personne de raisonDoit auoir uiures, uin et pain.

le suis Decembre le courtoysSouuent en mon temps est chanteQue Jesus le haut roy des roysFut de la Vierge enfante.

L. s

Ce livre d'heures, du reste, n'est pas seulementcurieux par les quatrains que nous venons de raplor-ter. On y remarque vingt-six tableaux de la Dansemacabre expliqués par d'autres quatrains rimés et des-tinés h montrer l'empire de la mort s'exerçant de diver-ses manières sur le genre humain. La mort frappeAdam, immole Abel par le bras de Caïn et se mêle àtoute espèce de catastrophes. Açsje sur un cercueil,au pied d'une croix, au bord d'une fosse béante, elledit:

Par mon nom suis appellée mortEnnomye des humainsLe riche, le pauvre, faible ou fortOccis quand mes sur ly les mains.

Elle saisit une femme et s'écrieRegardes, plaisans : faces joyeusesDes creatures fimininesFais devenir laides, hideusesQuand leur baille mes disciplines.

Mais c'est assez. Donnons l'indication de manus-crits (le l'église Saint-Jean-Baptiste de Chaument, leseul but quo nous nous sommes proposé.

79 M

I. - Missel à l'usage du diocèse do Langres

Petit in-folio vélin.Cri lit au frontispice: Missaie dieceis Lingongnsis nunc cum

varus additamentjs et in fine devotis o//iciis atqueprosis ante-hac nusquan visi. In aima parisioru academia impeusis Jo-hannis Parvi impressum, mine, Domini M. CCC XVII.

Ce missel est sans aucun doute une des plus belles oeuvres deJean Petit. L'impression gothique est merveilleusement soignée;les vignettes sont nombreuses et, dans cet exemplaire, elles sontenluminées. Il n'y en a, paraît-il, qu'un seul exemplaire de cettesorte.

Le Propre du temps forme la première partie du volume.L'Ordinaire de la messe estau milieu, le canon est orné de deuxmagnifiques gravures enluminées et imprimé en très-gros carac-tères suivant l'usage. Vient ensuite le-Propre des saints, oâ nousaurions à signaler les offices des saints du diocèse qu'on trouverafacilement à leurs places, comme, par exemple, celui des saintsJumeaux L, B, II. Vo etc. Le Commun des saints suit le propre.

On a relégué à la fin les messes votives et quelques officesparticuliers.

Au dernier folio, on lit une longue note do l'imprimeur sur lesimperfections possibles de ce missel. Cette note est datée du 15octobre 4547.

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II. - Missel à l'usage du diocèse de Langres.

In AV papier, à l'exception du canon (le la messe quiest sur vélin. Lettrines, quelques vignettes.

Ce missel, bienmoins remarquable quo le précédent, a été im-primé â Troyes, en 1520, comme l'atteste cette note placée audernier folio: Missale secundum verum usum insignis Ecclesielingonensis, politissimis formulis, ut res ipsa indicat, in aimaTrecensi urbe, Anno Domini millesimo CCCCC° XX. Laus Deo.

La division est d'ailleurs absolument la même que celle duprécédent.

UI. - Six livres de choeur à l'usage de I'Eglise deChaumont.

In-folio, papier.

Ce sont des Antiphonaires partiels écrits vers le milieu ou versla fin duderniersièele. Ils sont d'une exécution déplorable et sansimportance.

IV. -Office de la translation de la sainte Couro une.

Petit in-folio. Lettrines remarquables. La notationmusicale est noire, la portée rouge. XVI siècle 1)3.

C'est l'office en vers de la sainte Couronne dont plusieurs par-ties ont déjà été publiées. La prose commence par ce vers : Fie-rom spina coronavi ; mais une note marginale nous apprendque l'église de Chaumont en chantait une autre qui est plus con-nue : la ecciesia caivimO2tesi dicitur prosa: Regis et Ponti-ficis.

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V. - Officiuni in honorem Dei Patris oeterni, pri-ma sacrosanctie Trinitatis person, cujus festurn cele-bratur Dominica quinta post Pasclia.

Quatre exemplaires.In-folio magno. XVIII0 siècle 1/3. Mauvaises lettri-

nes. Notation noire sur portée rouge (39 pages).Cette flte fut fondée dans l'église collégiale de Chaumont par

le chanoine Alexandre Le Gras et approuvée en 1703 par l'évé-que de Langres, François de Clermont-Tonnerre. Elle se célébraitauparavant, dit, l'acte d'approbation, àArgenson, dans le diocèsede Tours.

Cet office du Père éternel est aujourd'hui complètement oubliéet mériterait d'être publié.

Au dernier folio on lit cette note: « fait à Arc-en-Barrais parClaude Mortet, a la dévotion et réquisition de monsieur Le Graschanoine et trésorier en cette église de S-tJoan-Baptiste de laville de Chaumont, aujourd'hui VI aout 1702 « - Le secondexemplaire a été achevé le 15 septembre de la même année. -Les 30 et 4° exemplaires, qui ont 26 pages chacun, ont été exécu-tés en 1704 par le même Claude Mortet.

VI. - Office du Saint-Nom de Jésus et de NotreDame de Pitié.

XVII0 siècle. In-folio, exécution médiocre. Pointd'observations particulières.

On a imité les procédés des anciens manuscrits, mais avecquelques variantes.

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VII. - Offices de la Sainte-Larme du Christ etde laFête-Dieu.

Grand in-folio, plaquette.

Le ms. est divisé en deux parties qui renferment chacune unde ces offices. La première partie renfermant l'office de la sainteLarme est du XVIIO siècle; la seconde partie renfermant l'officede la fête-Dieu est antérieure et peut être attribuée au commen-cement du XVI° siècle. Rien de particulier.

VIII. - Offices divers à l'usage du diocèse de Lan-gres.

XVILe siècle, plaquette. In-folio. Lettrines. Imita-ttion des anciens manuscrits.

Voici la liste des manuscrits renfermés dans cette plaquette:1 0 feria quarta post paseha; 20 feria secunda in Rogationibus;

3° Dedicatio occlesie; 30 Sancti Michaei, Archangeli; 5° Sanc-torum martyrum Crispini et Crispiniani; 6 0 Pro dofunctis.

IX. - Graduel, à l'usage du diocèse de Langres.Tom. 1 (Premier du Propre du temps) depuis lopre-

rnicr dimanche de l'Avent jusqu'à Pâques. - In-folion'aximo XYe siècle 23. Riches lettrines et surtout mi-niature précieuse au folio I r° Encadrements précieux.La notation musicale est noire, la portée rouge.

Les folio 67 et 68 ont été ajoutés au dernier siècle. C'est lamesse des cinq plaies, fondée à Chaumont par le chanoine J3ertieren 1657.

!TCe tometome no renferme que le Propre du temps jusqu'au soir du

samedi saint.En tété du manuscrit on a ajouté en 1627 un supplémentde 26

feuillets renfermant plusieurs offices nouveaux et notammentcelui du saint nom de Jésus.

On lit sur le dernier- folio de ce supplément la note suivante« Ce présent livre s'est trouvé en la succession du défunt, noble

et scientifique personne, messire Pierre Piétrequin, vivant doyende ceste église. Et a été donné à la fabrice d'icelle par les héri-tiers ducliet défunt et selon qu'ilz ont sceu estro son intencion.Accepté par nous marguiller et contrerofleur en la dicte Eglisosubzsigné qui en avons remercié les dila héritiers. Ce jourd'hui2 du mois de janvier 1635. A Mailly Chrestien. »

Au milieu les armoiries des Pietrequin,

X. - Graduel à ('usage du diocèse de Langres.

Tome 11 (second du propre (lu temps) depuis le jourde Pàque3 jusqu'à la tin de l'année liturgique.

In-folio maximo. XV' siècle 2/3. Riches lettrinesencadrements remarquables; la notation musicale estnoire, la portéo rouge - Rien de particulier.

Xi. - Graduel à l'usage du diocèse de Langres.

Tom. 11E (premier du propre des saints. Depuis lafin d'avril, dernière limite de la fête de Pquos, jusqu'àla fin d'août.)

In—folio maximo. XV8 siècle 2J3 - Riches lettri-nes; encadrertents. La notation musicale est noire, laportée rouge.

EL

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Au folio 13 se trouve l'office de St.-Gengonlf.Au folio 15 'v, St—Dizier, avec une prose notkerienne qui

commence aussi: Pange, caterDa, melo.s laudum regi Jhrietemodulatie vocibus. - La plupart des proses de cc volume sontinédites et méritent d'être publiées.

Au folio 107 y0, l'office (le St—Mammès avec une prose de laseconde époque : Voce corde jvbilemus... Le chant a été singu-lièrement modifié par une main moderne; on a supprimé beau-coup de neumes.

Au folio 112 v°, commence le commun des saints.Au folio 141 r°, l'office des morts avec la prose assez connue:

De profundis exclamantes sur la notation du Lauda Sion. Cetoffice des morts n le même chant qu'aujourd'hui.

Au folio 150 y0, les chants divers de l'ordinaire: Kyrie, Glo-ria, Agnus, Sanctus, etc.

XII. - Graduel à l'usage du diocèse de Langres.

Tom. 4 (second du Propre des saints, depuis la dé-collation de St-Jean-Baptiste jusqu'à la fin de mars,limite la plus pruche de la fête de PAques).

In-folio maximo XV siècle, 2/3. Riches lettrines; en-cadrements; la notation musicale est noire, la portéerouge. Au XVIP sicle, on n simplifié cette notation ensupprimant beaucoup de neuwes.

Au folio XLIX y°. La translation de St Mammès.Au folio LIII y0. St Valier, martyr.Au folio LXVIII r°. St Gré goire, év&1ue de Langres.Au folio 101 r°, commence le commun des saints.Au folio 222 y0, les chants divers pour l'ordinaire.

L

XIII. - Evangeliaire.

Petit in-folio XIIl e siècle. En bon état (le conserva-

tion ; il manque se&ernent un ou plusieurs feuillets à

la fin. - Rien de particulier.

XIV. - Antiphonaire à l'usage du diocèse de Lan-

gres.

XVI° siècle 1/3. In-folio d'une exécution négligée.

Notation noire sur portée rouge.

Le Propre du temps est incomplet par le commencement. Lepropre des saints vient ensuite et le ms. se termine par les in-vitatoires solennels.

Cet antiphonaire en un seul volume ne renferme, comme il estfacile de le voir, que l'office chanté des dimanches et des fêtes.

XV. - Antiphonaire à l'usage du diocèse do Langres.

En deux vol. le l' seulement: XVP et XVII 0 siècle,

In-folio d'une exécution fort médiocre; écriture de plu-

sieurs époques; notation noire sur portée rouge. Cevolume est le premier de l'antiphonaire complet et ren-

ferme la partie d'hiver. Il se divise en Li-ois parties:

40 Propre du temps (Depuis Pkver.t jusqu'à Pâques);

20 Propre du temps (depuis St-André 30 novembre

jusqu'à l'Annonciation 25 mars) ; 3 Commun des

saints.— Rien à noter.

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XVI. - Antiphonaire à l'usage du diocèse de Lan-gres.

Petit in-folio, 255 feuillets, assez 1)0r1 état de conser-vation. Il manque au moins un feuillet au commen-cemen t.

XII1° siècle 2/3, vers 150 environ : antérieur àl'institution de la fête du St•-Sacrtment dont l'office nes'y trouve point. Quelques additions postérieures.

Comme dans tous les livresliturgiques romains—français, c'estla liturgie romaine qui fait le fonds de cet antiphonaire. Quel-ques offices sont légèrement modifiés. De plus, les offices du dio-cèse sont fort développés.

Le propre du temps et le propre des saints n'y sont pas sépa-rés, comme dans le plus grand nombre des graduels et antipho-naires ; ils sont confondus, Le commun est relégué à la fin dumanuscrit.

Les antiennes, répons et versets composent, fi eux seuls, celivre de chant. Les psaumes et les hymnes-y sont indiqués parleurs premiers mots; ils se trouvent ailleurs, dans deux livresspéciaux; le psautier et l'hymnaire.

La notation musicale est fort claire; comme d'ordinaire laportée est rouge, les notes noires. Les commissions de chantpourraient tirer parti de ce ms.

Les grandes antiennes, les O, sont au nombre de 9; commedans un certain nombre de diocèses, on chantait après 10 Em-manuel les deux suivants: O Virgo virgiuem et O 2'/iom Di-dyme.

Après le second répons du premier nocturne de la Nativité selisent quatre pièces liturgiques intitulées prosa. Trois (l'ent.r'el-les se terminent par le mot: fabrice rn?ndi. Ces mêmes pièces

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-

ou leurs analogues se trouvent dans les tropaires de S. Martialde Limoges qui sont du X10 siècle sous le titre de Trops de falice. On peut donc les considérer comme des tropes.

Les saints du diocèse ont des offices remarquables £ plus d'unégard. Celui de S. Grégoire est tout entier en vers hexamètresqni ne manquent ras de mérite. Ceux des SS. Jumeaux, de SiGengouif, de Si Dizier et tic Si Valère sont en prose, mais of-frent de précieux détails. Il y a quelques vers dans l'office fortdéveloppé de Si Bénigne. 11 serait à désirer que l'on publiât cesoffices propres du diocèse, tant d'après cet antiphonaire qued'après le beau bréviaire de la bibliothèque de Chaumont et lesanciens missels de Langres.

L'office de Si Grégoire-le-Grand est fort long ; on y trouvedes vers métriques et des vers assonances. L'office de Ste Ca-therine est en vers pour la plus grande partie, ainsi que celui dela Conception. Mais ces derniers offices n'étaient point particu-liers à Langres, et M. Mono les a publiés d'après d'autres ms.dans ses ltymii latini medii œi.

Après le commun des saints, on lit tout au long l'office desTrépassés.

L'office de la messe ne se trouve qu'une fois dans ce ms; c'estpour la fête de la Conception. On y remarque la belle prose: Diesfesta celebretwr.

A la fin du ms. on a ajouté, peut-titre 30 ou 40 ans après, l'of-fice de S. Nazaire et S. Celse. On y appelle Si Nazaij'e: celeber-rirnus uoster Nazarius.

XVII. - Antiphonaire à l'usage du diocèse de Lan-gres.

Deux exemplaires.

rI- 26 --

Petit in-folio XIIP siècle 2/3, ou commencement duXIVe siècle. Notation noire sur portée rouge. Danscha-cun des exemplaires, la première partie a été écrite parune main, les deux dernières par une autre.

Chacun des deux exemplaires de cet antiphonaire est distribuéen trois parties:

10 L'Ordinaire. Le psautier distribué avec les antiennes no-tées. À la fin de cette première partie on a rejeté les hymnesprpres avec leur notation, et l'office des morts. Parmi les hym-nes sont celles de la fète—Dieu.

20 Le commun des saints. Il est entièrement noté. Il est suivides bénédictions.

30 Lepropre. Une partie de ce propre s'est trouvée déjà placéeà la lin de la première partie. On remarque les offices suivants,qui sont les mêmes dans certains volumes: St Mammès, StAgnan, les saintes reliques, Ste Anne, (office très développé,répons, leçons, etc), la couronne de N. S. (office rimé), la Con-ception de la Ste Vierge (office rimé).

XVIII. - Antiphonaire à l'usagedudiocèse de Lan-gres.

In-folio XIV° siècle 1/3. Point de lettrines. Notationnoire sur portée rouge.

Cet antiphonaire devait être en quatre volumes ; un seul estresté, et comprend le propre des saints, tom II, depuis la fin (l'a-vril jusqu'a la fin de novembre. Au folio 319 r°, commence lecommun des saints. Plusieurs feuillets manquent au commence-ment et â la fin. Les derniers feuillets sont remplis par l'invita-toire du temps de Noel: Christus walusest, et par le commence-

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ment de celui de St Jean-Baptiste: Regem. pecursorsis domi-nun.

XIX. - Antiphonaire à l'usage du diocèse deLangres.

In-folio moyen, fin du XIV e siècle, ou commence-ment du XV' ; ms. médiocre comme exécution.

Cet antiphonaire, incomplet dans l'état actuel, ne renferme queles offices solennels, comme les livres antérieurs à l'érection del'église en collégiale. Au folio 210, l'office rie St Jus(, archevêquede Lyon ; au folio 221 v, l'office en vers de la translation de lasainte couronne; au folio 232, St Mammés; au folio 252 V0 , l'of-fice très-d évoloppé de St Lazare, évêque et martyr; au folio 202,$t Bénigne; au folio 39, translation de St Didier; au folio 343,St Gérard.

On n ajouté au ms. l'office du saint nom de Jésus.

XX. - Antiphonaire à l'usage du diocèse de Lan-gres (dit antiphonaire de ichan Jobard).

In-folio magno; magnifiques encadrements ; lettrinesnombreuses; la notation musicale est noire, la portéerouge.

XV siècle 2/3. (achevé en l!&.8). Ce superbe ma-nuscrit appartient à la famille de ceux qui ont été exécu-tés lors de l'érection de l'église en collégiale.

Cet antiphonaire est le « livre de choeur des offices solennels »Il ne renferme que les antiennes, hymnes et oraisons des vêprespour tous les dimanches et fêtes, les répons et leçons de matinespour le.; fêtes chantées seulement).

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Au folio IIIP' XIII on lit cette note précieuse« L'an mil IIII L quatre vingt et huit, le lIII jour d'aout fut

faiet et completé ce présent livre en xiotte et escripture par moyJehan Jobard, prestre, notaire apostoliqucetimpérial, trésorier,et l'un du nombre des premiers chanoines de l'église collégialede Chaumont. »

Et on ajoute qu'il a élé fait par les soins de Nicolas Drouot,bourgeois de Chaumant et marguillier, qui fit faire, estant au ditoffice, plusieurs beaulx et somptuculx ouvrages en la diteéglise».

Le propre du temps se termine â ce même folio 03 y0. Le pro-pre des.yaits commence au folio 04roparl'office de laConceptionNous disons le propre des saint s ; mais c'est â vrai dire l'officedes fêtes fixes, tandis que le propre du temps ne comprend icique l'office des fêtes mobiles, dont les dates dépendent de cellede Pâques.

Plusieurs suppléments ont été intercalés au dernier siècle.Au folio 301 y0 commence le corniva des seuils.

XXI. - Antiphonaire à l'usage du diocèse de Lan-

gres.

Tom. 4 (4 du Propre clii Temps, depuis le premierdimanche de I'Aver1t jusqu'à P(1ue, XVU siècle 413

(achevé en 4547).

Ce ms. commence par cette note: In nomine sancte et in-dividuc Trinitatis incipit antiphonarum, respon sariorum, capitu-lorum et hymnorum volunien juxta ritum ecclesie Lingonensis,pro ecclesia collegiata et parotîhiali sancti Joannis deGalvomontoin Bassigneyo. »

il appartient A cette collection de livres qui ont été écrits après

l'érection de l'église St-Jean en collégiale et â cette occasion. Ilest à peu près de la mème époque quo le beau graduel in-fol.maxime en quatre tomes.

II renferme, comme l'indique la noteinitiale, lesrépons, les ca-pitules et les hymnes.

XXI l)S. - Antiphonairo à l'usage de Langres.Tom, Il. (t du Propre du Temps. Commun des

Saints, depuis lii dimanche de Pâques jusqu'à l'Âventplus le commun des saints).

In-fol. maximo XVI° 1/3 achevé en 1547.Au folio 145 v, on lit cette note: « Sit nomen Dominibenedic-

tum. A l'honneur et révérence duquel, dc sa glorieuse mère etde son glorieux précurseur St-Jean-Baptiste, patron do cestevénérable église, a esté faict, eseript et noté ce présent respon-soire et antiphonier, relié et séparé en troys volumes (il en formecinq aujourd'hui) par moi Laurent Mongin, clerc notaire aposto-lique et impérial tabellion juré de l'officialité de Langres, demeu-rant i Dijon. Et perfaict l'an mil cinq cent XVIIe. »

XXI ter. - Antiphonaire à l'usage du diocèse deLanges.

Tom. II! (premier du propre des Saints, depuis St-André jusqu'à l'Annonciation, suit le commun des

saints.)lu-folio magno, XVI' siècle 1/3 achevé en 1517.Sur le dernier folio en trouve une note de Laurent Mon.-in sur

la rédaction de cet « antiphonier » qu'il répète avoir été achevépar lui en 1517.

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Au folio 52 recto, l'office de St Grégoire, évêque de Langres.Cet office est en vers hexamètres et pentamètres.

Au folio 58 y0 , l'office des saintsjumeaux.Au folio 68 r°, "office de Si Dizier.Le commun des saints commence au folio 134.

XXI quat. —Antiphonaire à l'usage du diocèse deLangres.

Tom IV. (second du propre des Saints, depuis l'Annonciation jusqu'à la fin du mois d'août, commun dessaints).

In-folio magno, XVP siècle 1/3, achevé eu 4517.Les folios 10 et 11 ont été ajoutés au dernier siècle. C'est un

supplément à la féte de l'invention de la Croix (fondation du cha-noine F. Guyot, 1718).

Au folio 22, fête de St Dizier.Au folio 34, l'office de St Jean—Baptiste (miniature).Au folio 184 r°, St Mammés.Au folio 179 commence le commun des saints.

XXI quinq. - Antiphonaire à l'usage du diocèsede Langres.

Tom V. (Troisième du Propre du Temps, depuis ladécollation de SI-Jean-Baptiste jusqu'à St-André, com-mun des saints).

In-folio inagno, XVI° siècle 1/3ichevé en 1517.Au folio 40 V 0 , St Valier, martyr.Au folio 11 v°, St Bénigne.

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Le commun (les saints commence au folio 118.Cet antiphonaire est appelé l'Antiphonaire do Laurent Mon-

gin.

XXII. - Antiphonaire, ou offices particuliers, sui-

vis du commun des saints à l'usage de l'Eglise St-Jean-

Baptiste de ,Chaumont.

lu .-folio XVIP siècle, mal exécuté.

Au folio 66 on lit cette note a la suite do l'office du saint ro-saire: In fine missa dicitur Mi.ee psalmus, DeProfandis eumcollectis deffuiictorum super tumba rnagistri Johannis Popinet,regis consiliarii nec non ipsius dilectc domina Johannm Senault,conjugis ainantissim, istius solemnitatis fundatorum, 1633.

Ce rns est divisé en deux parties:1° offices particuliers : (Décollation de St Jean Baptiste, St

Fiacre, la Présentation, etc.20 Commun des saints.

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