les mains en action

Les mains en action

« Techniques sympathiques pour s’occuper les doigts »

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Ce recueil est entièrement gratuit.

Vous avez l’autorisation de l’offrir, de le partager, de le proposer au téléchargement sur votre site ou votre blog,

de l’envoyer par mail à vos amis, de l’imprimer pour votre usage personnel, de le lire, de le relire, d’y puiser des idées,

d’y trouver votre vocation, de venir nous en parler sur le site

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(et ailleurs)

Vous n’avez pas le droit de le vendre, de le proposer en version imprimée, de modifier son contenu, de l’intégrer à des offres

illégales et/ou punies par la loi. Les textes et photos ne peuvent pas être utilisés sur

quelque support que ce soit sans accord de leur auteur.


Table des matières

Deux petits mots ...................................................................................................................... 5

Préface .................................................................................................................................... 6

Les perles de Moira .................................................................................................................. 9

Les capsules de Mélusine ....................................................................................................... 12

La broderie Hardanger de Line ............................................................................................... 15

Les assemblages de Coco ....................................................................................................... 18

Les couches lavables de Caroline ............................................................................................ 21

Les pâtes polymères de Valérie .............................................................................................. 24

Les encres colorées de Céline ................................................................................................. 27

Le scrapbooking de Claude ..................................................................................................... 30

Les mains en action de Martine .............................................................................................. 33

Les pâtes polymères de Vefa .................................................................................................. 36

Les oeuvres d'art de Michèle .................................................................................................. 39

Les cartes de Sacha ................................................................................................................ 42

Les gâteaux rigolos de Marianne ............................................................................................ 45

Les T-‐shirts de Michel ............................................................................................................. 48

Les miniatures de Fabienne .................................................................................................... 51

La "passion-‐couture" de Valérie ............................................................................................. 54

L'art postal de Sylvie .............................................................................................................. 57

Le scrap-‐plaisir de Juliette ...................................................................................................... 60

Les bijoux de Physalis ............................................................................................................. 63

Le scrap digital de Ghyslaine .................................................................................................. 66

Le crochet de Laurence .......................................................................................................... 69

Conclusion ............................................................................................................................. 72


Deux petits mots Par Michel, animateur du blog www.tilekol.org Pour Noël 2012, vous m’avez fait un beau cadeau. Votre participation à la création de ce recueil a été immédiate, je suis allé d’étonnement en étonnement, à la fois par la variété de vos talents, par la qualité des photos, par la sincérité des textes, par votre originalité, par votre présence sur Tilékol et dans ma boîte mail… Merci ! Mon petit doigt qu’il y aura d’autres éditions de cet ouvrage… Un merci tout particulier aux créatrices qui ont accepté de partager leur travail plaisir ici : Moira Mélusine Line Coco Caroline Valérie Céline Claude Martine Vefa Michèle Sacha Marianne Fabienne Valérie Sylvie Juliette Physalis Ghyslaine Laurence Sans vous, cet ouvrage n’existerait pas…


Préface Par Nanoug, des blogs tourdeclasse.com et http://ideesnanoug.canalblog.com/ La main n’a-t-elle pas été le premier outil de l’homme et sûrement le plus précieux ? Une fois libérée de la fonction de locomotion, elle a permis aux premiers hommes la manipulation d’outils les plus divers et a grandement contribué à son évolution. Même si nos cerveaux se sont mis depuis à bouillir sans répit, la faculté ancestrale d’utiliser ses mains pour créer est toujours présente en chacun de nous, si tant est qu’on veuille bien la laisser s’exprimer… J’en suis persuadée… Il faut seulement lui laisser une petite place juste pour le plaisir … Plaisir de toucher, de façonner, de transformer, d’assembler pour faire naître quelque chose avec ses mains…

comme un petit bout de soi qui serait allé du cœur à l’objet

en passant par les doigts Ce plaisir là est, si j’ose dire, à portée de mains… Et ceux qui le découvrent ne peuvent plus s’en passer, même si l’ouvrage demande de la patience, de la persévérance, des essais, des réussites, des échecs, des ajustements, des progrès.... Le plaisir est dans l’action elle-même .Que ce soit de découper, coller, assembler, transformer, mélanger, peindre, modeler, façonner, tailler, coudre, broder, sculpter, scier …l’action permet de s’évader, déstresser, s’apaiser, se libérer,se ressourcer. Puis vient la satisfaction d’avoir créé un objet, qu’il soit un bijou, un vêtement, une carte, un cadre, une lampe, une toile, une sculpture, un meuble, un gâteau, ou mille autres choses encore…

…/…

http://www.tourdeclasse.com


« Ceux qui ont les mains en action » ont trouvé « un petit coin de bonheur »

et aiment partager ou offrir les « petits bouts de bonheur » qu’ils ont créés.

Ils ont répondu nombreux à l’appel pour venir nous en parler avec passion. Merci à eux de m’avoir ouvert une fenêtre sur leur petit coin de création. J’ai adoré m’y plonger ! A travers leurs mots enthousiastes et leurs photos, puisse leur bonheur manifeste, émerveiller les adeptes des créations manuelles … Et donner l’envie de se lancer à ceux qui n’ont pas encore osé mettre « leurs mains en action »… Nanoug


Bienvenue dans ce recueil. Les présentations qui suivent sont rangées dans un ordre totalement aléatoire.


Les perles de Moira Site web : http://page.talkab.com/w2Kt Boutique en ligne : http://page.talkab.com/juKm J’habite à l’île de la Réunion. Adolescente, ma mère voulut m'enseigner la broderie. Je n'aimais pas du tout cela : tenir une aiguille me faisait transpirer des mains, et surtout je ne voyais pas l'utilité de faire des lignes et des lignes de points. Puis je me suis intéressée au crochet : nappes et napperons en fil d'Ecosse, véritables petits bijoux en dentelle que j'offrais. Je suis arrivée à la couture presque par hasard et quinze années plus tard j'avais fait le tour des vêtements de ville et de soirée toutes fibres confondues, ma pièce maîtresse ayant été un costume de marié doublé avec poches passepoilées, je vous prie !

J'avais besoin d'être étonnée à nouveau : je m'orientai alors vers le cartonnage (petites et grandes pièces : objets utiles ou … meubles) et le serviettage. Ah j'en ai acheté de belles serviettes … il m'en reste encore aujourd'hui ! Et voilà qu'un jour il y a sept ou huit années de cela, sur le marché de Saint-Paul, je fis l'achat d'une bague en cristal de Swarovski. Vous savez ces bagues à la mode à l'époque qui scintillaient de mille feux.

Un jour en la regardant de près, je constatai qu'elle n'était pas si bien faite que cela … Cela a piqué ma curiosité. Au début, difficile de se procurer des perles à 10 000 km de la métropole mais j'y suis arrivée tout de même, quelques boutiques en proposaient à La Réunion mais à des prix exorbitants. Grâce à Internet, je m'inscris à des forums. Forums de toupies Swarovski et forum de rocailles que j'allais visiter de temps à autre. Sur ce dernier, je voyais des choses ahurissantes et surtout je me disais : « elles sont vraiment folles ces nanas de passer entre 10 et 40 heures pour réaliser un collier !!! ».

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Et me voilà aujourd'hui … prise et éprise jusqu'au cou, jusqu'au yeux ! Les livres américains et les techniques africaines ancestrales ont été mes meilleurs professeurs. Il m'est déjà arrivé d'étaler mes perles sur une table, de les regarder, les toucher, les tourner et les retourner afin de chercher des associations possibles … et de me rendre compte que 2H30 se sont passées. Je range tout alors (ça dépend d'après mon compagnon …;-D) mais lorsque je décide d'entamer un nouveau projet, je sais exactement comment associer les perles et couleurs entre elles. Mon inspiration vient de l'observation de la nature (je vous assure que notre belle île y pourvoie grandement), des objets, des matières … Une couleur, quelques perles, un cabochon et hop la magie opère et en quelques heures naît une pendeloque.

Ce qui commença comme l'un de mes autres hobbies est maintenant devenu une véritable passion. Perler est un besoin vital, quotidiennement dix minutes suffisent à me détendre et en congé pas plus de deux heures d'affilée … il faut penser aux yeux même si je me suis équipée d'une lampe et d'une loupe. J'utilise des matériaux de qualité : perles de marque (bien calibrées) et apprêts qui durent : que le bijou soit un bijou qui dure. Mesdames, il y a de rares messieurs aussi sur les forums, fixez-vous une petit défi : un bracelet très simple lors de vos prochains congés. Vous serez étonné(e)s de vos capacités !


Les capsules de Mélusine Blog : http://melusinecrea.canalblog.com/ Alors, si je devais me présenter, je dirais que je n’ai pas de technique particulière, mais que je suis un peu comme les enfants qui s’extasient devant la forme d’un caillou, ou la texture d’une feuille. Je collecte des petits trésors, et puis un jour, j’aime leur donner une seconde vie. Depuis toute petite, j’ai toujours griffonné, bidouillé, patouillé… J’aime peindre sur des cartes routières, découper des vieux livres et coller toutes sorte de choses sur mes toiles. Plus il y en a, et plus je suis contente ! C’est pourquoi je me passionne pour les techniques mixtes, et plus particulièrement pour le mixed media : peinture, saturation de matières, recyclage, tampons, encres, poudres à embosser…etc. Dernièrement, je me suis lancée dans le recyclage de capsules de café (celles du charmant monsieur aux tempes grisonnantes ;). Je trouvais leurs couleurs si jolies que j’ai commencé à les collectionner, et finalement, je les ai « rebidouillées » et intégrées dans mes toiles !

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En conclusion, je me qualifierai de « serial collectionneuse », ou d’ « exploratrice créative ». Depuis peu, en plus de mon blog d’école, je me suis lancée dans un blog de créations : Les bidouilles de Mélusine.


La broderie Hardanger de Line

Blog : www.broderiedeline.com Je suis à la retraite. J'ai toujours tricoté, brodé et j'ai découvert le « Hardanger » il y a environ 4/ 5 ans.

Une broderie qui me passionne et qui me correspond. Elle est très régulière mais il faut de la rigueur, je peux jouer avec les couleurs. Aimant la peinture je dis que mes broderies sont des tableaux. Vous pourrez observer ma présentation sur le blog qui est importante pour moi.


Je brode toute sorte de choses, napperon, rideau, nappe, objets divers et variés. Je fais beaucoup de cadeaux avec car je sais que ce que je fais est très apprécié. Toujours le plaisir de partir de ma toile et des cotons et de voir la broderie se préciser... J'ai de nombreux livres qui me permettent de créer des objets etc. Je suis des Sals où j'ai beaucoup appris. Que dire quand on aime cette broderie on ne s'en passe plus, on devient accro. Mais il faut s'y mettre a condition d'avoir de la patience, de savoir refaire quand il y a une erreur et 'd'aimer ce genre de broderie qui vient de Hardanger je crois en Norvège. A l'origine elle se fait ton sur ton mais nous les brodeuses avons introduit la couleur. En quelques mots l'idée de mon blog qui me permet de partager avec beaucoup de brodeuses partout dans le monde, Espagne , Canada , Russie , Hongrie...


Les assemblages de Coco Blog : http://partiescrap.canalblog.com/ Institutrice en maternelle, j'adore bricoler avec mes élèves mais j'adore aussi "scrapper"...

La technique que je préfère, c'est créer des cartes d'anniversaires ou de voeux à l'aide de "dies" et ma petite machine de découpes... Ce blog que je partage avec mon ado a une catégorie "mes "élèves artistes". Mais aussi d'autres catégories où nous y exposons nos petites créations!!!


Les couches lavables de Caroline

Blog : http://www.tizebre-a-roulettes.com/ Caroline de Tizèbre, maîtresse de maternelle à mi-temps et créatrice de couches lavables et autres petites cousettes colorées ! -Quand et comment avez-vous découvert cette technique ? Je me suis lancée dans la création de couches lavables à la naissance de mon 3ième enfant, Noé. J’ai commencé à lui coudre ses propres couches, alors persuadée que les couches lavables étaient ce qu’il y avait de mieux pour lui, et pour la planète. Le congé parental de 3 ans m’a permis de bénéficier d’un temps précieux pour apprendre des techniques de couture, d’assemblage, de customisation. J’ai continué à coudre d’autres petites bricoles, couvertures, vêtements, doudous, cartables, protège carnet de santé…pour Noé, pour faire des cadeaux, puis pour des amis… La boutique a finalement vu le jour dans cette continuité.


-Qu'est-ce que vous avez aimé ? Au départ, le challenge ! Car coudre des couches lavables, ça ne s’improvise pas ! J’ai aimé fouiner, chercher, traduire des textes, pour finalement, après avoir récolté suffisamment d’informations sur le sujet, me lancer dans la couture ! Quel plaisir alors de réussir à assembler une première couche. Même si les premiers résultats étaient assez moyens, j’ai été littéralement happée par ce désir de créer quelque chose de mes propres mains ! Une fois l’étape «technique » plus ou moins maîtrisée, j’’ai aimé chercher des tissus, les toucher, les assembler, et admirer cette transformation radicale ! -Quelles sont vos sensations lorsque vous concevez un objet, et lorsque vous le créez de vos mains ? Chaque création est conçue avec beaucoup d’amour et de passion. Pour chaque projet je suis très impatiente de connaître le résultat final, et je réfléchis de façon quasi permanente à la façon d’aboutir à un résultat qui me semble beau ! Chaque moment libre est un moment de réflexion. Mon cerveau est comme en ébullition ! Je place les tissus, je les assemble, je les touche et je les regarde, je prends des notes sur mon smartphone, je fais des croquis…. La conception d’un nouveau projet est toujours très excitante ! Coudre me permet de m’évader et de m’épanouir, tout en restant chez moi. C’est un jardin extraordinaire… J’aime imaginer, créer, et vibrer pour ce que je fais!

-Où puisez-vous votre inspiration ? J’utilise beaucoup de tissus avec des imprimés différents, et mon armoire à tissus (bien remplie!) est la source de mon inspiration. Tout commence alors par un thème (étoiles, papillons, arbres, Asie, fée…), ou une dominante de couleurs. Selon ces critères, je vais sélectionner un certain nombre de tissus aux imprimés correspondants à mon ressenti. Je passe beaucoup de temps à effectuer ce choix, et ne démarre le projet que lorsque je suis convaincue que la palette choisie est la bonne.


Ensuite vient la phase de réflexion. J’imagine le produit fini. Je pose les tissus devant moi, et je fais des essais que je dessine sur un carnet de croquis. Les différents éléments qui vont orner l’article sont schématisés, et je les annote, en précisant les tissus utilisés. Enfin satisfaite du résultat, je passe à la confection, à la réalisation finale du projet. Quel réel plaisir de voir se transformer ces bouts de tissus en « tableau ». Il y a toujours une part de mon vécu dans mes créations. J’y mets toute ma sensibilité, et selon l’humeur du moment, les créations sur un même thème peuvent être très différentes. -Avez-vous des conseils à prodiguer à celles ou ceux qui voudraient se lancer ? Ne dites pas : « demain » ! Mais commencez ! Lancez-vous, et prenez du plaisir ! Car créer, et en l’occurrence ici coudre, est une façon de s’épanouir et de s’évader, d’avoir un univers bien à soi, une bulle qui permet à la fois l’introspection et l’ouverture aux autres ! Ensuite, persévérez, faites de petits pas. Car les petits pas font les grandes réalisations ! Et partagez ! Participez à des groupes de couture, des blogs….Cela permet de progresser, et de s’ouvrir à d’autres techniques ! Et si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser, j’y réponds toujours avec beaucoup de plaisir !


Les pâtes polymères de Valérie Blog : http://vaelle31.canalblog.com/ -Quand et comment avez-vous découvert cette technique ? Un peu par hasard... je cherchais une idée de cadeau de la fête des mères et j'errais dans les rayons d'un grand magasin de loisirs créatifs. Je suis "tombée" sur un livre d'idées de réalisation en pâte polymère pour les enfants, j'ai acheté quelques pains de Fimo et je me suis lancée...

-Qu'est-ce que vous avez aimé ? La multiplicité des techniques possibles : la pâte fimo se conjugue seule et à plusieurs... à l'infini même (encres, craies grasses, poudres, terre, empreintes, etc) contrairement à d' autres loisirs créatifs la possibilité de création est grande : je suis loin d'en avoir fait le tour même après 3 ans.


-Quelles sont vos sensations lorsque vous concevez un objet, et lorsque vous le créez de vos mains ? Et bien d'abord, avec le stress de la profession, je crois qu'il est indispensable de savoir "évacuer" : certains prennent leurs baskets et vont se mettre à courir... Moi j'attends le vendredi soir pour me vider la tête et malaxer mes pates. évidemment en éternelle insatisfaite, je ne suis jamais assez contente du résultat produit mais lorsque je vois le collier autour du coup de quelqu'un je suis souvent surprise du résultat. Mais ce qui me satisfait le plus, c'est la joie procurée !

-Où puisez-vous votre inspiration ? Au gré des blogs des autres fimoteuses françaises ou étrangères, dans l'air du temps également...et surtout auprès de mes enfants qui sont dans l' adolescence et me maintiennent au goût du jour. Leurs commentaires sont sans concessions mais ils ont le mérite de me faire avancer et puis j'ai fait des stages également et j'ai beaucoup appris notamment grâce à Hélène KLYM (fimosaique) : j'adore tout ce qu'elle fait elle est mon maître à penser ! -Avez-vous des conseils à prodiguer à celles ou ceux qui voudraient se lancer ? Se lancer sans à priori, sans tabou ... puiser des idées sur le net -formidable source de tutos et conseils en tout genre - il y a aussi des forums très précieux et les stages indispensables si on veut progresser !


Les encres colorées de Céline Passion serait un terme un peu fort car je ne passe pas tout mon temps libre à travailler l’encre colorée. Par contre, j’avoue que c’est la « matière » que j’utilise le plus en classe, avec mes MS.

-En sciences et art plastique, pour étudier les différents états de l’eau, on remplit des sacs à glaçons d’encre et on les accroche aux arbres du jardin pour les décorer en hiver. On aborde aussi le mélange des couleurs. Pas encore réalisé cette année, donc pas de photo…

-En arts plastiques, en hiver, on observe la nuit et le besoin de lumière avec les traditions à travers le monde (éclairages de Noël, Ste Lucie en Suède…) et on revisite le sapin (fonction du sapin qui éclaire la nuit).


-On peint des tâches d’encre colorée sur une feuille à dessin format A5.

On déchire des bandes une fois la feuille sèche.

On les colle sur un fond noir de façon à représenter un sapin.


Et le tour est joué ! Le sapin et ses décorations sont juste évoqués.


Le scrapbooking de Claude

Blog : http://claudius22.canalblog.com/ Je m’appelle Claude, alias Claudius sur le net et j’ai découvert le scrapbooking il y a une quinzaine d’année …

En fait j’en faisais depuis bien plus longtemps mais c’était des balbutiements et ce mot n’existait même pas encore, tout au moins en Europe … J’ai commencé par de la carterie avec des tampons et de la poudre à « embosser » (comprenez : de la poudre qui gonfle et brille quand on la chauffe).


Et je n’ai plus arrêté … de la carterie, j’ai glissé à mes albums photos… et j’ai commencé à toucher à plein de techniques différentes car c’est ce qui est bien avec le scrap : on fait de tout !!!! Du tamponnage, du découpage, du pliage, de la peinture, de la couture, etc… et du coup on s’éclate !!!

Il y a 6 ans j’ai eu envie de partager ma passion et j’ai créé une petite association de scrap dans le village où je travaille et 123scrap !est née ! Maintenant on y est 3 animatrices et une trentaine d’adhérentes tous les ans dont beaucoup de fidèles qui me suivent depuis le début ( dont mon atsem d’ailleurs !) Et puis j’ai créé mon blog pour partager tout ça sur la toile … claudius22.canalblog.com Enfin le scrap et moi , c’est quasiment au quotidien .. Mon bureau trône dans la pièce à vivre ( afin d’en faire dès que j’ai une minute) et je dirais que c’est mon anti-stress naturel !


Les mains en action de Martine Blog : http://couteau-suisse.over-blog.com/ Aussi loin que je remonte, j’ai toujours eu les mains en action. Ma mère, éducatrice, ne travaillait pas quand j’avais entre 2 et 9 ans. Elle avait du suivre mon père en Lozère pour son travail et avec trois enfants, pas de véhicule, n’avait pas vraiment cherché un emploi. Nous habitions dans le centre ville de Mende, sous les toits d’une maison bourgeoise à côté de la mairie, au-dessus d’une bijouterie. Les seules sorties possibles les jours de beau temps, un square et un foirail pour donner du pain à des cerfs qui vivaient là en enclos.

Quand on connaît les hivers en Lozère, on peut comprendre qu’il faut trouver des occupations pour tenir des enfants dans un appartement. Alors je me souviens de petits ateliers organisés sur la table ronde sur séjour. : du plâtre moulé qu’on peignait ensuite, du plâtre qu’on gravait aussi avec un clou pour faire un joli dessin qu’on remplissait ensuite de peinture noire pour bien le cerner, ensuite on mettait de la couleur et du vernis pour le reste ; du tricotin avec les restes de laine des pulls qu’on nous tricotait (un beau tapis de jeu avec un escargot en tricotin cousu sur un tissus) ; du tissage sur un petit métier en bois, du canevas (je me souviens avoir ainsi fait un Pollux dont j’étais très fière et qui avait été « encadré »). Il ne faut pas oublier non plus mes grands-mères : une coutière et l’autre brodeuse, c’était leur métier, un grand père, instituteur en retraite qui faisait de l’aquarelle et bricolait toujours quelque chose dans son atelier. Je me souviens surtout de ses élastiques faits en coupant en rondelle des chambres à air usées de son solex. J’aimais donc bricoler avec mes mains mais n’avais aucune aptitude particulière : pas de talent pour le dessin, assez désordonnée… En grandissant, j’ai appris seule à tricoter, à crocheter, je me suis achetée des magazines pour suivre des modèles.


J’ai redécouvert la peinture et le dessin à l’Ecole Normale. Un professeur de dessin extraordinaire. Il nous avait donné un catalogue de techniques diverses et variées avec de la colle, de la peinture, des encres, des bougies, des pastels, des feutres… Et on patouillait pendant deux heures par semaine. Il venait regarder ce qu’on faisait, trouvant toujours quelque chose d’intéressant dans nos œuvres et nous encourageant à poursuivre, demandant aux autres de venir regarder. Jamais un regard négatif sur ce qui se faisait. Quel encouragement !!! Il n’y avait donc pas besoin d’être un champion du dessin , un artiste pour se lancer. Chacun pouvait avoir un petit quelque chose de génial.

Bien plus tard, j’ai découvert le travail du bois : un parent d’élève m’avait donné du bois pour fabriquer des nichoirs pour ma classe et je me suis lancée, seule, avec une scie sauteuse, de la colle à bois et des clous. Il y a eu quelques ratées mais aussi des réussites. Régulièrement, je vais dans mon atelier et je vais scier des bricoles. Je récupère du bois à droite à gauche, je préfère travailler des bois que je recycle, à qui je donne une deuxième vie. Le bruit de la scie, l’odeur du bois et sentir ma main assez puissante avec l’outil pour donner des formes à un morceau de bois, c’est un vrai plaisir… Et il y a tant de choses que j’aimerais également essayer : tourner du bois, travailler la terre, l’émaillage… Et là, pendant que j’écris ce petit article, mes mains travaillent aussi. L’ordinateur, le clavier c’est aussi une grande occupation de mes mains. 3 blogs : un pour ma classe, un pour mon travail de classe et un « fourre tout le reste ». Voilà donc pour les mains en action… Les mains sont une prolongation de notre cerveau. Du moins je le sens comme ça. J’exprime avec mes mains pour « poser » mon cerveau. Ce n’est pas que je ne pense à rien, alors, bien au contraire, mais j’ai l’impression d’en sortir quelque chose que je vois, que je sens, que je touche, c’est


concret. Et quand le résultat me satisfait, quand je retrouve ce que j'ai voulu faire, ça va mieux. Bon le problème c'est que ce n'est pas toujours exactement ce que j'ai voulu faire au départ. On est aussi confronté à nos limites, mais c'est bien de se sentir perfectible aussi. Ca serait ennuyeux de toujours aboutir à exactement ce qu'on désire. Les petits plaisirs, et c'est certainement pour ça qu'on est enseignant, c'est quand on nous demande comment on a fait et que quelqu'un a envie qu'on lui transmette un savoir-faire. J'imagine aussi qu'on est très pénible quand on voit que ça n'intéresse personne... Et pour finir sur le sujet... J'ai trois enfants. Mon fils ainé, après des études en informatique est devenu boulanger et restaure sa maison en Savoie. Ma fille éducatrice fait de magnifiques patchworks pour les offrir à des amis. Et ce weekend ma fille étudiante à La Rochelle tricotait un bonnet à son copain en suivant les explications sur une vidéo de Youtube. Aucun n'a jamais voulu apprendre tout ça avec moi. Par contre j'ai un père qui est un véritable "manchot". J'ai du aller chez lui lui monter des étagères Ikéa et il n'a jamais même jamais percé un trou dans un mur. Mais il utilise ses mains autrement: il écrit tout le temps.


Les pâtes polymères de Vefa Blog : http://vefacreative.canalblog.com J’ai toujours aimé créer des objets, des bijoux, des babioles mais pas toujours avec succès ! Il y a trois ans, je me suis retrouvée en arrêt long pour un gros problème au pied : pas question de marcher, ni de rester debout et la lecture ou les films, ça va bien un moment…

Une amie m’ayant parlé de la pâte Fimo, j’ai mis le nez dans un bouquin et commencé à utiliser les quelques pains que j’avais achetés… Mes premiers bijoux étaient franchement très moyens mais le plaisir du modelage était tel que j’ai cherché, décortiqué livres et sites internet pour trouver les petits trucs qui font d’une créa un bel objet. Et depuis, je ne décroche plus ! Le modelage, la création de motifs, l’utilisation de textures, d’encres, de feuilles métal, le sujet est infini !

sans compter les formes et les assemblages possibles… Mon mari pense que je suis droguée à la pâte polymère et il a sans doute raison : je ne peux pas passer une semaine sans toucher la pâte sinon je deviens très ronchon (et le mot est faible !). J’ai besoin de ces temps de création sans contraintes, je peux y passer des heures sans voir le temps filer (pas besoin de Pomodoro dans ces cas-là !!!) mais quel que soit le temps passé, je ressors de mon atelier vidée mais détendue et à nouveau prête à affronter l’univers de la classe ! La pâte polymère est une pâte à modeler plus ou moins souple selon les marques, qui durcit à la cuisson. Les couleurs sont miscibles entre elles après une bonne préparation et elles peuvent également de superposer et s’assembler sans mélange. La plus grosse partie du travail se fait avant la cuisson : on peut la modeler pour créer des personnages par exemple, ou des objets, mais aussi pour toutes sortes de bijoux ...


Avec des textures, du relief, des feuilles ou des pâtes métallisées... Et je n’ai pas encore fait le tour de toutes ses possibilités ! Le net regorge de belles créations et les artistes de la polymère commencent à être reconnus dans le monde entier, il suffit de taper « polymer clay » et vous aurez accès à des merveilles fait mains et en pièce unique ! Des livres en français voient également le jour dont certains très accessibles aux débutants et aux enfants… Voilà, j’espère vous avoir donné l’envie d’aller au moins découvrir ce loisir, qui devient un art, et au mieux, l’envie d’essayer, de tester cette activité et de plonger comme beaucoup de polyméristes dans un monde infini de créations…

Belles créas à tous !


Les oeuvres d'art de Michèle Quand j'étais à l'IUFM, mon prof me disait que je faisais des "merdes inexposables" !! hum hum, très pédagogique...

…Et cela m'a bloquée pendant longtemps ! Etonnant ?!

Lorsque j'ai emmenagé à Champigny-sur-Marne, je me suis rendue au conservatoire de ma ville pour m'inscrire à la chorale quand une place devant moi s’est libèrée, c'était avec les profs de la « maison des arts plastiques »...

Je discute avec eux ; Un nouvel horaire et donc des places dans un cours de peinture et voilà, moi qui n'osais plus rien "créer" de mes mains, je me suis lancée et depuis, je m'éclate !

Ils m'ont encouragée et voilà le résultat.


Sans prétention, j'arrive à me lâcher et je profite de ces cours et conseils pour faire de même dans ma classe et je m'éclate !!!!

Comme on peut dire : "que du bonheur" !!

Si cela peut encourager chacun et chacune, et dire que même lorsqu'on ne se sent pas capable, en fait, on a tous quelque chose en soi qu'on peut exploiter pour soi, pour les autres et ça en vaut la peine, comme dans la pub :

"Parce que je le vaux bien !"


Les cartes de Sacha Blog : http://www.crayaction.be La créativité artistique tient une place importante dans la famille. Tout le monde "fait remuer ses mains", en fonction de ses coups de cœur (ou pas dans le cas de Marianne, ma mère, qui touche à tout parce qu’elle aime tout mais ne préfère rien). Ma mère et ma sœur dessinent, moi pas, je suis une originale !!! Mais je suis créative et j'aime ça, j’ai même réussi à me faire une petite place qui a doucement pris de l’ampleur… Après avoir beaucoup « bricolé » pour divers marchés artisanaux et principalement en bijouterie de fantaisie, je me suis fait un nom (euh… un tout petit diminutif) dans le domaine de la carterie. La carterie donc… Au début, en 1998 (piouf… ça date), je crée des petites cartes en séries, au format classique, 10X15. Elles sont colorées, on les trouve mignonnes, mais moi, je ne suis pas vraiment satisfaite, l'originalité ne me semble pas au rendez-vous. Un jour, on me propose de faire des faireparts de naissance. Et c’est là que je m’éclate ! La machine s’emballe, je suis très vite débordée de commandes et j’aime ça ! Je crée des cartes uniques, pour diverses occasions, les fêtes de toutes sortes, les remerciements, les condoléances, …

La mode est, depuis plusieurs années, au scrapbooking. Je ne colle pas à la mode. Je profite de l'élargissement phénoménal du marché des fournitures mais il est des produits que je n'utilise pas, malgré une certaine demande.

http://www.crayaction.be/?a=tilekol


J'écoute le moins possible le chant des sirènes du marketing, je crée un maximum d'embellissements de mes dix doigts, si possible à partir de matériaux de récupération. Ce qui n'empêche pas de céder à quelques caprices délicieux. J'évite le jargon du scrapbooking qui m'énerve un peu et qui constitue, au fil du temps, une langue obscure que les "initiées", dont je ne suis pas, sirotent avec des airs entendus. Parmi mes cartes géantes, j'aime tout, mais je préfère celles dont je connais personnellement le ou la destinataire à qui la carte sera offerte. Oui, offerte et bien rarement envoyée, mes cartes voyagent mal dans une simple enveloppe, elles sont plutôt des objets délicats, des articles cadeau que des cartes postales.Un thème de préférence ? Les préparatifs de mariage avec leur cortège d’invitations, marque-place, albums souvenirs, plan de table, livre d’or, objets souvenir… pur plaisir !Une émotion ? Les mariages, vous l'avez compris, sont des occasions qui donnent à rêver, des perles, des plumes, des cœurs, un univers léger...

Mais, plus encore, c'est pour les cartes que j’ai préféré intituler « Pensées » plutôt que condoléances que bat mon cœur. Je les confectionne avec gravité mais beaucoup de douceur. Elles sont plus tendres que tristes, j'essaie d'y imprimer de l'espoir. C'est un "genre" peu courant, peu développé, encore très convenu et même ampoulé. Je le dépoussière et explore des chemins neufs, sans mièvrerie, sur la corde tendue de la sensibilité et de l'empathie.


Chaque carte est réalisée selon un cahier des charges établi avec le commanditaire : format (souvent 18X18 ou 21X21), couleurs, thème, titre ou texte éventuel, photo, échéance…Pour les séries de fairepart, c’est parfois farfelu. Il m’est arrivé de fabriquer une centaine de coffrets pour un mariage ou, pour une naissance, autant de brassières miniatures sur cintres et étiquetées, ou encore de décorer des bouteilles de vin, de créer des cadres… C’est une vraie passion ! Mais mon carnet de commandes débordant, j’ai pris la décision de renoncer (provisoirement, je l'espère) à ce volet de mes activités lorsque j’ai pris de nouvelles fonctions pédagogiques, il y a un peu plus d'un an. Toutefois, je ne l’ai pas tout à fait abandonné la partie puisque je crée encore des cartes, de loin en loin, pour gâter mon entourage qui s'en passe mal et histoire de garder la main. Et puis, les dimanches matin, j’anime des ateliers créatifs, chez moi, histoire de "passer la main". Certaines "clientes" de mes cartes, un peu fans et désolées que la source se soit tarie, fréquentent ces ateliers pour réaliser leurs propres créations ou pour mettre au point les prototypes des séries dont elles ont besoin pour les grands évènements de leur vie, elles prolongeront le travail à domicile. D'autres viennent juste pour le plaisir, pour passer un moment agréable entre filles (mais pas seulement, des garçons s'y faufilent parfois) pour se dérouiller les doigts, pour stimuler leur créativité en éveil. Il en est même qui ont pris la relève...


Les gâteaux rigolos de Marianne Site web : http://www.crayaction.be Les gâteaux rigolos, c'est venu sans crier gare, en même temps que quatre petits-fils à épater et que la montée d'une mode qui a mis des produits jusque là difficiles à trouver chez nous, même pour les pros, à la portée de la première venue que je suis...

Alors, une première phase de recherches dans les livres et sur Internet, hop l'envie monte d'un cran. Une deuxième phase de recherche des produits ad hoc, hop, encore un cran plus haut, l'envie. Ensuite, on s'y met, vaille que vaille, méthode essais-erreurs, ajustements, progrès,... Parallèlement, la petite marmaille émet des souhaits qui, à chaque fois, sont de nouveaux défis. Chaque anniversaire qui approche est sujet à débats.

"Moi, je voudrais un gâteau en forme du Faucon Millénium"... Au secours ! C'est quoi ça ??? "Et moi, un gâteau Ironman"... IRONMAN ??????????? Noooon, pas ça !!!

http://www.crayaction.be/?a=tilekol


L'anniversaire est là, une journée, ou presque, y passe. Je m'agite, je transpire, je me débrouille comme je peux, je jure qu'on ne m'y reprendra plus mais le rêve de crème et de sucre prend forme. Je pense avec compassion aux marraines-fées de la Belle-au-Bois-Dormant qui ont eu tant de mal avec leur édifice rose. Je colle de la tête aux pieds, le carrelage est presqu'aussi sucré que le gâteau, je suis fatiguée mais plutôt fière de moi. La récompense, c'est la bouille épatée du destinataire... Quelques coups de couteau et l'ouvrage part en lambeaux, quelques coups de dents et le chef d'oeuvre éphémère a vécu. Ouf, on n'a pas oublié de le photographier...


Les T-shirts de Michel Blog : www.tilekol.org Dans ma vie professionnelle, je n'ai pas toujours été enseignant.

J'ai connu une parenthèse de plusieurs années pendant laquelle j'ai monté et fait tourner un gros atelier d'impression de T-shirts. Je ne me suis pas trop posé de questions. Un jour, j'ai découvert la sérigraphie, technique d'impression très particulière, à la fois très ancienne et très moderne.

J'ai craqué. J'avoue, j'ai craqué. Mes mains réclamaient de l'activité, mon cerveau réclamait de la création. J'ai été servi. Tout ça, parce que j'avais les mains qui voulaient bouger... Une idée traverse votre esprit. Vous griffonnez un croquis. Vous créez le visuel. Vous imprimez une série de T-shirts. Et quelques jours (ou quelques heures !) plus tard, vous voyez passer quelqu'un dans la rue avec votre création sur le dos... La sensation est extraordinaire.

J'ai découvert que les mains avaient leur intelligence propre. Que certains gestes évidents pour certains étaient impossibles à réaliser correctement par d'autres.


Je suis passé du hobby à l'artisanat, puis à l'industrie. J'ai découvert et communiqué avec des passionnés, dans le monde entier. Je me suis confronté à la réalité économique, à la nécessité d'être excellent sous peine de faillite à court terme. J'ai partagé la vie des travailleurs manuels, des artisans, des apprentis, des entrepreneurs, des créatifs, des créateurs. Tout ça, parce que j'avais les mains qui voulaient bouger... Le travail des mains apporte tellement de satisfactions qu'il peut vous entraîner dans des territoires inconnus, bizarres, dangereux, où la passion l'emporte et mène parfois au bord du précipice. Comme Bernard Palissy et ses céramiques, j'ai tout donné à mes mains. J'ai connu des moments de joie, que j'ai appréciés à leur juste valeur, et des moments difficiles, que je n'ai pourtant jamais considérés comme étant des sacrifices. Mon atelier tenait dans une pièce de ma maison, puis dans mon garage, puis j'ai dû déménager pour lui céder toute la place, puis il est parti s'installer dans une zone industrielle. J'ai bricolé des machines avec des bouts de bois, puis j'en ai eu d'autres qui faisaient plusieurs mètres de long et plusieurs centaines de kilos, et qui coûtaient le prix d'une grosse voiture. Tout ça, parce que j'avais des mains qui voulaient bouger...


Un beau jour, j'ai repris le chemin de l'école avec plaisir et curiosité. Et j'ai retrouvé avec curiosité et plaisir des petits enfants qui, eux aussi, avaient les mains qui voulaient bouger. Ensemble, nous barbouillons, modelons, collons, découpons, dessinons, assemblons, pesons, mesurons... et « colorions » des T-shirts. Nos mains sont en action. J'espère qu'elles ne s'arrêteront pas de bouger de sitôt...


Les miniatures de Fabienne Blog : http://www.nanetskaboutique.com Je m'appelle Fabienne et j'ai 47 ans. Mon surnom est Nanette, et par extension Nanetska.

Depuis une dizaine d'années j'ai trouvé, un peu par hasard, un peu grâce à des lectures (livres dégotés sur des vide-greniers) et à Internet, la voie qui me comble. Il s'agit de la miniature à l'échelle 1/12ème. La miniature permet de reproduire à l'échelle réduite des scènes réalistes ou imaginaires. Ses possibilités semblent infinies... On peut créer des objets, des vitrines, des dioramas, des maisons de poupées...

L'idéal pour moi est qu'elle représente la conjonction parfaite de mes passions, à savoir "faire", et "voir en minuscule"; elle me permet de persister dans tout ce que j'aime ( coudre, tricoter, sculpter, peindre, façonner, travailler le bois et les matières...), mais en minuscule ! Tout se réalise en miniature, de la mosaïque aux pochoirs, en passant par le cartonnage, l'ébénisterie, la soudure...

Ce que j'ai immédiatement aimé dans cette (on devrait davantage dire "ces") technique, c'est la potentialité de réaliser en volume toute image mentale liée à un souvenir ou à une projection fantasmagorique. Ce qui m'attire, c'est la construction, j'ai un réel plaisir à bâtir et à composer en plusieurs dimensions. J'aime être le maître d’œuvre et tous les corps de métiers (miniatures !) à la fois, du charpentier à l'électricien en passant par le plombier, le carreleur, le menuisier ou le décorateur... La miniature c'est aussi la possibilité de retranscrire ses émotions, ses sentiments.


Ces activités m'apportent beaucoup de joie, d’exaltation, elles me permettent de me détendre; quand je miniaturise, j'oublie tout, sauf la fièvre créatrice qui m'anime. C'est la meilleure façon que je connaisse pour décompresser, m'apaiser et me ressourcer. Mes sensations principales lorsque je conçois un objet sont l’excitation et l'envie de vaincre les difficultés pour parvenir au résultat que j'escompte. Je me fixe en effet souvent des buts trop ambitieux par rapport à mes capacités, mais cela a toujours été ma façon de fonctionner = dans le défi et le perfectionnisme. Je puise mon inspiration... Un peu partout ! Dans mes souvenirs de voyages, dans l'univers qui m'entoure, dans les livres (beaucoup d'ouvrages existent sur la miniature, de nombreux en anglais), et aussi grâce aux réalisations d'autres passionnés. Un site formidable regroupe tous "les fadas" que nous sommes, il s'agit de www.miniaturama.com. Pour tous ceux qui voudraient se lancer, il est possible de débuter avec "trois fois rien", ou plus exactement avec des choses que l'on possède (allumettes, carton, bouchons...), et peu à peu on apprend à observer le monde qui nous entoure avec "des yeux miniatures", afin de récupérer toutes les petites choses qui, détournées, nous seront utiles. Le forum de partage du site précité est fort utile, chacun donnant volontiers des conseils et des pistes à chacun. En conclusion, c'est grandiose, la miniature !


La "passion-couture" de Valérie La couture est un souvenir d’enfance. A côté de chez mes grands-parents vivait une

veille dame, une couturière devenue aveugle, Alice. Alice avait cousu la robe de mariée

de ma maman… Quelle petite fille n’aurait pas été admirative et envieuse de ce talent ?

Je ne saurai dire qui m’a appris à coudre, Alice, Grany (ma grand-mère), Maminou (ma

mère) ? Je me souviens du bruit des ciseaux qui coupent le tissu, des machines à

coudre, du bazar sur les tables, des bobines de fils, des boutons, des aiguilles qui

trainaient, des rubans tout doux.

J’ai commencé à coudre petite fille pour habiller mon Kiki (de tous les Kiki) et la poupée

Bella de Maminou. Puis j’ai grandi, j’ai laissé mes poupées et j’ai commencé à coudre

pour moi. Des jupettes et des caleçons au collège, un mini-short avec blouson assorti au

lycée, un manteau en lainage à la fac. J’ai quitté la maison maternelle avec sa machine

à coudre et un peu la couture.

Mais très vite, le père noël m’a apporté une machine pour moi toute seule. Je l’ai

toujours. Je suis tombée enceinte de ma fille ainée et la machine à coudre s’est remise

à ronronner de plus belle, elle ronronne encore.

J’ai longtemps pensé que coudre ce n’était pas vraiment créer, je ne voyais pas de côté

artistique ou créatif. Je ne voyais que le côté technique : suivre plus ou moins un patron,

rien d’extraordinaire à cela ! Un jour, une très bonne amie (qui peint et sculpte, qui crée

quoi !) m’a dit :

« Quand je vois ce que tu fais, ça m’étonne. En voyant un tissu, tu imagines ce que tu

peux faire, ce qu’il va rendre, moi je ne vois qu’un bout de chiffon ». Effectivement,

quand je vois un tissu, j’imagine tout de suite ce que je vais faire avec, c’est presque

instinctif, je n’ai pas le sentiment de réfléchir…

Aujourd’hui, à bientôt 40 ans et 3 enfants, je m’aperçois que ma passion n’est pas

seulement liée à une technique. J’aime de plus en plus la matière. J’aime toucher les


tissus, les couper, les assembler, les marier, leur donner une forme. J’aime imaginer le

rendu du vêtement. Par dessus tout je suis touchée par les couleurs. Un beau tissu est

toujours une source d’inspiration et de plaisir. J’ai des montagnes de tissus (et des fils,

et des rubans, et des boutons…) mais je peux flâner des heures dans un magasin et

faire un achat compulsif !

Actuellement je vis au Burkina-Faso et je me régale en matière de tissus…la caverne

d’Ali Baba est ouverte tous les jours, la caravane de tissus passe même dans la rue !

Comme je ne travaille pas (pas encore), je produis des robes de princesses pour ma

grande fille, des chemises colorées et des sarouels pour ses frères. Je m’attaque à des

vêtements plus « techniques ».

Des fois je me dis que je serai une vraie créatrice quand j’arriverai à dessiner un motif

de tissu ou un modèle de vêtement… Euh, c’est pas une métier ça ? genre styliste ou

couturier ou grand couturier ???? J’suis pas prof des écoles moi ??? Mais si !!! Et mes

élèves, le tissu ils connaissent ! J’essaie de leur faire « découvrir la matière », de la

toucher, la plier, la froisser, la couper (déchirer ce n’est pas facile pour les petits). Avec

cette matière, ils créent des tableaux. Les grands peuvent coudre avec une aiguille à

bout rond et les petits peuvent coller. Et surtout, il est possible de peindre sur le tissu !

J’oubliais, la couture semble se transmettre de mère en fille. Ma crevette de 10 ans,

après avoir cousu des doudous pour son cousin et sa cousine, vient de coudre son

premier ouvrage pour elle : un sac pour protéger sa bombe d’équitation de la terre rouge

d’Afrique….Et-ce qu’une vraie passion ça s’attrape ?

! Un sac réalisé par une « crevette » de 10 ans


Un challenge : coudre des chemises disco !

Réalisation d’un Boggolan ( tissu traditionnel africain) avec une classe de GS

! !


L'art postal de Sylvie C’est en faisant une recherche sur les formes spontanées d’expression artistique que je découvre l’Art Postal. Je suis immédiatement séduite par la démarche de ces artistes du quotidien et par la poésie de leurs envois. Je commence donc à expérimenter cette nouvelle forme d'expression par des envois aux amis proches... Puis, je réponds à des appels d'Art Postal, je découvre des expositions, je rencontre des artistes... Mon réseau de correspondants s'étoffe peu à peu et l'Art Postal devient pour moi un formidable moyen de création, d'échange et de partage. 1. Ce qui prime, au delà du travail plastique, c'est le désir de communiquer,

d'échanger, d'offrir, le plaisir de recevoir ...L'Art Postal, c’est un sourire, une attention portée à l’autre... c'est "de la poésie transmise par voie de facteur!".

2. Il n'y a dans cet échange aucune notion de jugement de valeur, de jury ... C'est ce que chacun a mis de lui dans son envoi qui en fait la valeur : "L'Art Postal célèbre la valeur de l’échange, plutôt que l'échange des valeurs ..."

3. L'Art Postal ne peut vivre que grâce à la complicité des agents de l'administration postale qui accueillent et acheminent avec bienveillance nos créations parfois insolites ! (Aussi, avant de débuter un projet avec une classe, il est important de se rendre au bureau de poste pour expliquer notre travail; Cette démarche sera d'autant mieux appréciée si on en profite pour planifier une visite avec le groupe.)


Pour réaliser mes envois, mes deux axes de création sont :

D’une part, le travail sur le timbre, sa mise en scène ou son détournement. Pour mes illustrations, j’aime mélanger dessin et collage (je taille dans les revues matières et couleurs, mots et images…) .

D’autre part, le jeu avec les images, objets et matériaux du quotidien que j’assemble, détourne, recycle … Je collecte et stocke mille petits objets qui, le moment venu, imposeront leur évidence.

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Le scrap-plaisir de Juliette Blog : http://scrapingjuliette.canalblog.com/

J’ai commencé le scrapbooking sans vraiment savoir ce que c’était en collant des photos dans un album en les agrémentant de quelques autocollants. Puis une amie m’a proposé de participer à un atelier de découverte dans un salon de loisirs créatifs. J’étais alors lancée dans l’aventure scrapbooking ! C’était en janvier 2008. Le scrap me permet de mettre en scène mes photos sur des pages en les accompagnant d’un « journaling » (quelques lignes décrivant le moment où a été prise la photo, une anecdote…). Ainsi agencées, les photos prennent une autre dimension et les albums sont plaisants à regarder et chaque photo est mise en avant. Le scrap c’est aussi la réalisation de cartes, de mini albums, de cadres et autres objets. Ce que j’aime dans ces créations c’est qu’en partant de simples feuilles, en les coupant, en les assemblant, en les collant, on arrive à un « produit fini » avec la satisfaction de dire « c’est moi qui l’ai fait ! ».


Outre son côté créatif et technique le scrap me permet de m’évader le temps d’une création et d’oublier les petits tracas de la vie, et surtout de partager de bons moments avec mes amies lors d’après-midi organisées chez les unes et les autres, à papoter autour de nos photos, outils et autres sucreries ! Car certes, le temps d’une page en patouille, on découpe, on colle, on tamponne pour le plaisir des yeux mais on n’oublie pas le plaisir des papilles ! Certaines créations sortent de mon imagination (et surtout cogitation !). Mais lorsque l’inspiration n’est pas au rendez-vous, je vais la chercher sur la blogosphère car de nombreuses scrappeuses publient leurs réalisations et parfois la marche à suivre. Il y a également de nombreux forums qui donnent idées et conseils, et organisent des jeux et autres concours.

Si vous voulez vous lancer, n’hésitez pas à « pousser la porte » de quelques forums afin de voir ce qui se fait dans le grand univers du scrap (on y trouve différents styles : le clean and simple –très épuré, l’européen –les photos sont découpées, l’américain –photos entières et déco un peu plus chargée, le shabby –dans l’esprit boudoir…..la liste est loin d’être complète). Il existe également des associations qui organisent des ateliers permettant de s’initier à ce loisir créatif, un bon moyen de se familiariser avec les différentes techniques et les outils, et faire de belles rencontres ! Cinq ans plus tard, je « scrappe » toujours, mon style a évolué mais c’est toujours avec le même plaisir que je m’installe à ma table et sors tout mon matériel !


Les bijoux de Physalis Blog : http://le-royaume-de-physalis.over-blog.com Lorsque je créé un bijou ou un autre objet, je suis mes goûts et j’assemble en fonction de mes envies. Dès que je suis satisfaite d’une création je la propose ensuite au public en espérant que cela plaira. J’aime que ça plaise et j’aime le fait de pouvoir créer quelque chose qui soit unique. Ce sont ces sensations que je ressens lorsque je créé un accessoire ou un vêtement. Quelque soit le produit que je créé, je m’inspire de ce qui m’entoure, de mes passions (la nature, l’Histoire, la récup, la fantasy…), afin que mes créations soient le plus possible personnelles et inventives. Mais j’essaie aussi d’être diversifiée dans les techniques et réalisations pour satisfaire tout le monde ainsi que mon besoin de toucher à tout ! Un conseil pour se lancer ? Écouter ses envies et oser ! L’important c’est que ça vous plaise avant que ça plaise aux autres ! Bien sûr il faut parfois plusieurs essais avant que le résultat soit satisfaisant mais il ne faut pas se décourager pour autant !


Les bijoux en feutrine :

J’ai découvert cette technique en étudiant l’assemblage de différentes matières pour la réalisation de bijoux. J’ai utilisé des matériaux habituels : perles, breloques etc. et j’ai voulu tester avec une matière que je avais utilisé uniquement pour la réalisation de dinette en feutrine. Dès que j’ai associé les différents ingrédients, j’ai été conquise par le rendu chaleureux dû à la feutrine, son association avec les perles et breloques que j’affectionne. Le résultat donne, notamment pour les bagues, des bijoux visibles, comme je les aime !


Le scrap digital de Ghyslaine Il y a quelques années, en flânant dans un magasin de loisirs créatifs, des centaines de petits sujets « tout mignons » m’avaient intrigué. J’ai fait une recherche sur le net et j’ai découvert la folie du scapbooking. Je trouvais sympathique cette manière de mettre en scène nos plus belles photos mais je n’avais pas l’âme d’une bricoleuse avec ciseaux et pot de colle. Toujours grâce à internet, j’ai découvert quelques personnes qui réalisaient de très belles choses en numérique : le scrap digital. Ca m’a donné envie, J’ai fait des recherches et j’ai progressé très, très doucement.

Au début, c’était vraiment basique, des détourages affreux dont j’étais très fière… et aucune maitrise des calques. Malgré tout, je massacrais allègrement les plus belles photos de mes filles à leur grand désespoir. J’ai pris 3 heures de cours de photoshop, j’ai épluché beaucoup de tutoriels, j’ai acheté des revues comme Photoschool, Compétence Micro, Computer arts et petit à petit les progrès sont venus. Mon sujet préféré a toujours été mes filles, mais j’ai saisi toutes les autres occasions, une naissance, un mariage, une présentation scolaire, etc…. J’ai utilisé des sites internet spécialisés. Certains proposent des kits complets (lots d’éléments en harmonie pour réaliser vos compositions), des alphabets, des papiers… à télécharger gratuitement ou pas. C’est beau, mais c’est plus sympathique de le faire soit même. J’utilise beaucoup le célèbre site Deviantart pour trouver les « brushes » ou les textures dont j’ai besoin.


Noël et le jour de l’an sont des occasions privilégiées de donner libre cours à sa créativité, depuis quelques années je réalise une ou deux carte numériques à cette occasion ce qui permet d’apprécier l’évolution de ma technique sur plusieurs années.

2008 : le « Flamboyant arbre de Noël »

2009 : Premier Noël dans ma nouvelle maison de Montpellier

2010 : souvenir d’une grande marche dans le cirque de Mafate faite quelques jours avant Noël


2012 : bananier de Noël avec boules en fleurs du jardin Pour l’école, en tant que directrice ça m’aide dans l’évènementiel. J’aime à annoncer les fêtes ou expositions par une affiche « maison » mêlant les dessins d’élèves et les photos de l’école ou à illustrer mes documents powerpoint par quelques images en rapport avec nos activités du moment.

Au niveau des élèves, j’ai fait un travail, de quelques séances, avec les CM en utilisant le logiciel gratuit Photofiltre. C’est un travail, qu’ils sont réalisés avec beaucoup d’intérêt et qui leur a apporté des connaissances solides dans le cadre du B2i. En ce moment, je découvre la tablette numérique…. Et ses applications de traitement de l’image, ce n’est pas du photoshop, mais c’est rapide et ludique. Pour l’instant, j’utilise Snapseed ou Pixlr express. Maintenant que j’ai un peu de technique, je travaille à faire progresser ma création, j’alimente mon inspiration par ma culture générale visuelle en regardant des images, des tableaux, des paysages sur le net, les magazines d’art, les musées. Notre environnement est une source d’inspiration inépuisable. Quand j’aime une image, je la photographie, je la découpe, je la colle dans mon gros cahier et j’accumule ainsi une base personnelle qui peut nourrir mon inspiration… et m’apporter de grandes satisfactions !


Le crochet de Laurence Blog : http://lolococobricolo.canalblog.com/

Un jour, un voisin m'avait donné tant de prunes, que j'en fis de la confiture. Afin de le remercier, je décidais de lui offrir un pot. Mais, comment habiller ce pot pour l'offrir ? J'avais sous la main un crochet, du coton... il n'y avait plus qu'à s'y mettre ! Et vive internet, ses blogs et ses vidéos ! Je commençais donc modestement avec cette petite prune... Deux ans plus tard, je suis fière de pouvoir faire à peu près tout ce que je veux ! Ma grande fierté, c'est mon ours que j'ai fait toute seule sans modèle. Voilà comment je suis devenue « addicte » au crochet !


Conclusion …Alors, ça vous a plu ? …Vous avez trouvé quelle sera votre prochaine activité manuelle favorite ? …Vous voulez participer à la prochaine édition de ce recueil ? Voici des idées d’activités manuelles qui n’y figurent pas encore : Argile Art floral Bougies artisanales Broderie point de croix Cartonnage Céramique Chantournage Décoration Dessin Divers bois Encadrement Gravure Masques Modélisme Mosaïque Origami Papier mâché Patchwork Pate a sel Peinture Peinture sur bois Peinture sur porcelaine Peinture sur soie Peinture sur verre Porcelaine froide Scoubidous Sculpture Serviettage Tricot Window color


…C’est fini !

les mains en action

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